Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
Merci pour vos com' .
Voici la suite, un peu plus courte que d'habitude !
Chapitre 8.
Kellerman posa ses lunettes de soleil sur le capot de la voiture lorsqu’il sentit son téléphone vibrer dans son poche intérieure. Il jeta un rapide coup d’œil sur l’écran et décrocha, un sourire plaqué aux lèvres.
« Monsieur Kim, quelle bonne surprise. Vous désirez quelque chose ? »
« Cessez de jouer à ce petit jeu Paul. Vous et moi savons très bien comment finira toute cette histoire. » répondit l’asiatique d’un ton froid. « Vous avez désobéi, vous êtes un homme mort. Il n’y a rien de plus simple. Et ce n’est pas en allant voir Steadman que Caroline va prêter attention à vous. »
« Qui a dit que je faisais cela pour elle ? Je vous croyais plus perspicace, Bill. » lança Kellerman en regardant Lincoln, debout devant lui et écoutant la moindre parole. « Ai-je précisé la dernière fois que Burrows et Scofield me tiennent compagnie ? »
« Il me semble que vous dérapez dangereusement Paul. Vous faites une grossière erreur en vous liant à eux. »
« Un fantôme n’a plus rien à craindre des mortels, n’est-ce pas ? »
Lincoln ne cessa de fixer l’agent, n’aimant pas du tout le ton qu’il prenait. Ce ton si arrogant ne laissait rien présager de bon, Kellerman pouvait très bien décider de retourner encore une fois sa veste. Contre lui et Michael.
Pensant à son frère, il regarda sa montre dans un geste d’agacement. Bon sang, quand allait-il arriver ? Il n’avait pas eu de ses nouvelles depuis que Michael lui avait envoyé un message sur son portable en précisant qu’il était à St Louis et qu’il avait découvert où était Sara.
Ils auraient déjà du être arrivés.
« Dites-moi Bill, comment va l’agent Mahone ? » déclara Kellerman avant de mettre fin à sa conversation. « D’ici quelques minutes, vous pouvez être sûr qu’il y aura de l’agitation là-bas ».
Kellerman pointa son doigt en direction du manoir de Steadman en s'adressant à Lincoln. Il était certain que Bill Kim commençait à ne plus se sentir bien du fait de la présence des deux frères à ses côtés. Il voulait que son ancien boss fasse l’erreur de s’inquiéter pour la sécurité du frère de la présidente et de vouloir le cacher dans un autre endroit. Le meilleur moyen pour approcher Steadman était de le surprendre durant ce transfert, comme lorsqu’il l’avait fait pour Lincoln, et de le forcer à faire éclater la vérité au grand jour.
« Vous êtes sûr de votre plan au moins ? » demanda Lincoln suspicieusement.
« Quoi, vous croyez que seul votre frère peut imaginer des scénarios tordus ? » rétorque Kellerman avec un sourire espiègle sur les lèvres. « N’oubliez pas que vous ne seriez pas là si votre père n’était pas intervenu. »
Lincoln ne répondit et ne fit rien mais s’imagina le prendre à la gorge et serrer de plus en plus jusqu’à ce que l’agent le supplie d’arrêter. Le fugitif s’éloigna de Kellerman, le laissant savourer à l’avance sa vengeance, lorsqu’il entendit le bruit d’un moteur de l’autre côté des massifs. Il mit sa main en visière – le soleil était incroyablement cuisant et éblouissant à cette heure de la journée – et reconnut les deux personnes dans le véhicule approchant. Intérieurement, un immense soulagement monta en lui. Il se sentait, quoi ? En sécurité maintenant ? Non, ce n’était pas cela. Il avait juste l’impression qu’avec la présence de son frère tout était possible et que rien ne pouvait les arrêter.
*****
Michael indiqua la silhouette au loin à sa compagne de voyage qui reconnut immédiatement de qui il s’agissait. Il y a quelques semaines, elle n’aurait jamais cru le voir encore puisqu’en principe, Lincoln devait être six pieds sous terre. L’ex détenu arrêta le moteur du véhicule, sortit et marcha rapidement vers son frère. Sous les yeux de Sara, les deux hommes échangèrent une longue étreinte, comme si cela faisait des mois voire des années qu’ils ne s’étaient pas vus. La jeune femme ne bougea pas, se demandant si elle devait rester dans la voiture en attendant que Michael vienne la chercher ou bien sortir et attendre qu’ils finissent leurs retrouvailles fraternelles. Elle opta pour la deuxième solution et se dirigea lentement vers les deux hommes. Lincoln lui lança un sourire auquel elle répondit gentiment. Elle avait toujours eu de bonnes relations avec lui, même avant l’arrivée de Michael à Fox River.
« Bonjour Lincoln. »
« Content de vous revoir Docteur Tancredi. »
« Appeler moi Sara. »
« Vous avez eu des ennuis en chemin ? » s’enquit Burrows en s’adressant à son frère.
« Un peu oui. Mais le principal est qu’on soit là et qu’on puisse continuer ce qu’on avait prévu. »
Licoln jeta un rapide coup d’œil à la jeune médecin avant de lancer un regard à Michael lui signifiant s’il devait parler ou non de Kellerman devant elle. Michael comprit le message et posa sa main sur un bras de la jeune femme.
« Sara, il faut que je te dise quelque chose. » dit-il en ne la quittant pas des yeux. « Quelqu’un nous a aidé à nous enfuir et il est avec nous. »
« De qui parles-tu Michael ? Je ne vois pas où tu veux en venir. » répondit Sara en replaçant mécaniquement une mèche de cheveux derrière une oreille.
« Je sais que j’aurai dû t’en parler avant mais … » commença-t-il avant qu’une quatrième personne ne vienne se mêler au trio.
« Il était temps que vous arriviez Micheal. »
Sara reconnu immédiatement la voix qui s’était élevée dans l’air. La chair de poule recouvrit sa peau tandis qu’elle sentit des nausées monter en elle. Ce n’était pas possible. Elle était prête à tout entendre, tout voir arriver mais pas cela. Pas lui. La sensation d’étouffer la prit, comme lorsqu’elle avait été sous l’eau et qu’il l’avait maintenue de force. Douleur, peur. L’angoisse de mourir.
La jeune femme repoussa violement la main de Michael, lui criant quelque chose qu’elle oublia aussitôt, et fit quelques pas avant de se sentir mal. Elle eut assez de courage pour poser son regard sur l’homme qui l’avait torturée puis ensuite sur l’homme qu’elle aimait. Elle passa sans cesse de l’un à l’autre, tentant de comprendre pourquoi ce tueur professionnel était en compagnie de Lincoln et de Michael.
« Sara … »
« Qu’est-ce que … que fait-il ici Michael ? » lui hurla-t-elle presque à la figure. « Comment, comment as-tu pu penser qu’il pouvait t’aider ? »
« Calme-toi, je vais t’expliquer. » dit le fugitif en s’avançant vers elle.
« Me calmer ? Ce type a voulu me tuer Michael ! Tu entends, je serais morte si je ne m’étais pas échappée ! Et tu veux que je me calme ?! »
Sara ordonna d’un geste au jeune homme de ne plus l’approcher. Michael obéit mais pointa un doigt en direction de Kellerman.
« Nous n’avions pas d’autres choix que de lui faire confiance. S’il n’était pas intervenu, Lincoln et moi serions morts aussi à l’heure qu’il est. Je sais qu’il t’a fait du mal Sara. Mais je te demande de me faire confiance. Pas à lui, à moi simplement. Je te jure qu’il ne t’arrivera rien. »
La jeune femme resta interdite tandis que Lincoln et Kellerman suivait la conversation avec intérêt.
« Ecoutez Sara, je ne suis là que pour une unique raison … »
« Fermez là Paul. » lança Michael. « Il ne t’approchera pas, je ne le permettrais jamais. Sara, s’il te plait. »
Sara plaqua ses mains sur son visage, ne sachant quoi faire. Michael avait amené l’homme qu’elle haïssait le plus au monde, il lui avait encore menti, comme les autres fois. Seulement, était-ce vraiment des mensonges ? Elle voulait comprendre pourquoi il ne lui avait rien dit. Probablement pour la protéger. Michael désirait protéger tout le monde, au risque de mettre sa propre vie en danger.
Après tout, il était venu la chercher à St Louis ; mais il y avait ce tueur, l’homme qui cherchait la clef que son père lui avait ‘donner’.
« Je veux que tu répondes à une question Michael. » lui ordonna-t-elle. « Tu m’as amenée ici uniquement parce que je m’étais faite arrêtée ? »
Comme à son habitude, Michael fixa la jeune femme puis détourna les yeux. Si seulement les choses s’étaient passées autrement. Si seulement il était venu la sauver uniquement parce qu’elle était en danger.
« Je suis tellement idiote. » lança Sara en riant. « Rien a changé en fin de compte. »
« Certaines choses n’ont pas changé et ne changeront jamais. » répondit-il en espérant qu’elle comprenne qu’il parlait des sentiments qu’il avait pour elle.
« Est-ce que c’est ça que vous cherchez tous ? » dit-elle froidement en agitant son trousseau de clef.
Elle sortit l’objet en question du lot de clefs et la tendit à Michael, le regard de plus en plus froid.
« Je sais de plus en plus à quoi m’en tenir. »
Le jeune homme reconnut les mots qu’elle avait inscrits sur un origami à Gila avant que Kellerman ne l’enlève. Il voulut lui répondre qu’il était désolé que les choses tournent de cette façon et qu’elle n’était pas uniquement une partie de son plan. Mais à quoi bon ? Il lui avait fait tant de mal depuis que leur histoire avait commencée.
Sara rangea son trousseau dans son sac, attendit une quelconque réponse de Michael qui ne vint pas – pourquoi se comportait-il de cette manière ? – tandis que Kellerman faisait quelques pas vers elle.
« Il n’y avait rien de personnel dans ce que je vous ai fait, vous savez. J’exécutais des ordres de mes supérieurs. »
« Vous aviez aussi l’ordre de me faire croire à votre amitié ? De vous faire passer pour un drogué amateur de tarte ? Laissez-moi en douter. »
La jeune femme s’éloigna des trois hommes et s’exila dans un coin pour mettre de l’ordre dans ses idées. Elle en voulait terriblement à Michael parce que, quand bien même il était sincère avec elle sur certains points, il ne cessait de se servir d’elle.
Pourtant, il lui avait toujours fait confiance. Il n’avait pas hésité à lui donner rendez-vous pour la revoir et pour lui demander de venir avec Lincoln et lui au Mexique. Il n’avait jamais parlé de cette clef, ce qui indiquait peut-être qu’il ne connaissait pas l’existence de l’objet à ce moment là.
Pourquoi tout était aussi compliqué ?
Voici la suite, un peu plus courte que d'habitude !
Chapitre 8.
Kellerman posa ses lunettes de soleil sur le capot de la voiture lorsqu’il sentit son téléphone vibrer dans son poche intérieure. Il jeta un rapide coup d’œil sur l’écran et décrocha, un sourire plaqué aux lèvres.
« Monsieur Kim, quelle bonne surprise. Vous désirez quelque chose ? »
« Cessez de jouer à ce petit jeu Paul. Vous et moi savons très bien comment finira toute cette histoire. » répondit l’asiatique d’un ton froid. « Vous avez désobéi, vous êtes un homme mort. Il n’y a rien de plus simple. Et ce n’est pas en allant voir Steadman que Caroline va prêter attention à vous. »
« Qui a dit que je faisais cela pour elle ? Je vous croyais plus perspicace, Bill. » lança Kellerman en regardant Lincoln, debout devant lui et écoutant la moindre parole. « Ai-je précisé la dernière fois que Burrows et Scofield me tiennent compagnie ? »
« Il me semble que vous dérapez dangereusement Paul. Vous faites une grossière erreur en vous liant à eux. »
« Un fantôme n’a plus rien à craindre des mortels, n’est-ce pas ? »
Lincoln ne cessa de fixer l’agent, n’aimant pas du tout le ton qu’il prenait. Ce ton si arrogant ne laissait rien présager de bon, Kellerman pouvait très bien décider de retourner encore une fois sa veste. Contre lui et Michael.
Pensant à son frère, il regarda sa montre dans un geste d’agacement. Bon sang, quand allait-il arriver ? Il n’avait pas eu de ses nouvelles depuis que Michael lui avait envoyé un message sur son portable en précisant qu’il était à St Louis et qu’il avait découvert où était Sara.
Ils auraient déjà du être arrivés.
« Dites-moi Bill, comment va l’agent Mahone ? » déclara Kellerman avant de mettre fin à sa conversation. « D’ici quelques minutes, vous pouvez être sûr qu’il y aura de l’agitation là-bas ».
Kellerman pointa son doigt en direction du manoir de Steadman en s'adressant à Lincoln. Il était certain que Bill Kim commençait à ne plus se sentir bien du fait de la présence des deux frères à ses côtés. Il voulait que son ancien boss fasse l’erreur de s’inquiéter pour la sécurité du frère de la présidente et de vouloir le cacher dans un autre endroit. Le meilleur moyen pour approcher Steadman était de le surprendre durant ce transfert, comme lorsqu’il l’avait fait pour Lincoln, et de le forcer à faire éclater la vérité au grand jour.
« Vous êtes sûr de votre plan au moins ? » demanda Lincoln suspicieusement.
« Quoi, vous croyez que seul votre frère peut imaginer des scénarios tordus ? » rétorque Kellerman avec un sourire espiègle sur les lèvres. « N’oubliez pas que vous ne seriez pas là si votre père n’était pas intervenu. »
Lincoln ne répondit et ne fit rien mais s’imagina le prendre à la gorge et serrer de plus en plus jusqu’à ce que l’agent le supplie d’arrêter. Le fugitif s’éloigna de Kellerman, le laissant savourer à l’avance sa vengeance, lorsqu’il entendit le bruit d’un moteur de l’autre côté des massifs. Il mit sa main en visière – le soleil était incroyablement cuisant et éblouissant à cette heure de la journée – et reconnut les deux personnes dans le véhicule approchant. Intérieurement, un immense soulagement monta en lui. Il se sentait, quoi ? En sécurité maintenant ? Non, ce n’était pas cela. Il avait juste l’impression qu’avec la présence de son frère tout était possible et que rien ne pouvait les arrêter.
*****
Michael indiqua la silhouette au loin à sa compagne de voyage qui reconnut immédiatement de qui il s’agissait. Il y a quelques semaines, elle n’aurait jamais cru le voir encore puisqu’en principe, Lincoln devait être six pieds sous terre. L’ex détenu arrêta le moteur du véhicule, sortit et marcha rapidement vers son frère. Sous les yeux de Sara, les deux hommes échangèrent une longue étreinte, comme si cela faisait des mois voire des années qu’ils ne s’étaient pas vus. La jeune femme ne bougea pas, se demandant si elle devait rester dans la voiture en attendant que Michael vienne la chercher ou bien sortir et attendre qu’ils finissent leurs retrouvailles fraternelles. Elle opta pour la deuxième solution et se dirigea lentement vers les deux hommes. Lincoln lui lança un sourire auquel elle répondit gentiment. Elle avait toujours eu de bonnes relations avec lui, même avant l’arrivée de Michael à Fox River.
« Bonjour Lincoln. »
« Content de vous revoir Docteur Tancredi. »
« Appeler moi Sara. »
« Vous avez eu des ennuis en chemin ? » s’enquit Burrows en s’adressant à son frère.
« Un peu oui. Mais le principal est qu’on soit là et qu’on puisse continuer ce qu’on avait prévu. »
Licoln jeta un rapide coup d’œil à la jeune médecin avant de lancer un regard à Michael lui signifiant s’il devait parler ou non de Kellerman devant elle. Michael comprit le message et posa sa main sur un bras de la jeune femme.
« Sara, il faut que je te dise quelque chose. » dit-il en ne la quittant pas des yeux. « Quelqu’un nous a aidé à nous enfuir et il est avec nous. »
« De qui parles-tu Michael ? Je ne vois pas où tu veux en venir. » répondit Sara en replaçant mécaniquement une mèche de cheveux derrière une oreille.
« Je sais que j’aurai dû t’en parler avant mais … » commença-t-il avant qu’une quatrième personne ne vienne se mêler au trio.
« Il était temps que vous arriviez Micheal. »
Sara reconnu immédiatement la voix qui s’était élevée dans l’air. La chair de poule recouvrit sa peau tandis qu’elle sentit des nausées monter en elle. Ce n’était pas possible. Elle était prête à tout entendre, tout voir arriver mais pas cela. Pas lui. La sensation d’étouffer la prit, comme lorsqu’elle avait été sous l’eau et qu’il l’avait maintenue de force. Douleur, peur. L’angoisse de mourir.
La jeune femme repoussa violement la main de Michael, lui criant quelque chose qu’elle oublia aussitôt, et fit quelques pas avant de se sentir mal. Elle eut assez de courage pour poser son regard sur l’homme qui l’avait torturée puis ensuite sur l’homme qu’elle aimait. Elle passa sans cesse de l’un à l’autre, tentant de comprendre pourquoi ce tueur professionnel était en compagnie de Lincoln et de Michael.
« Sara … »
« Qu’est-ce que … que fait-il ici Michael ? » lui hurla-t-elle presque à la figure. « Comment, comment as-tu pu penser qu’il pouvait t’aider ? »
« Calme-toi, je vais t’expliquer. » dit le fugitif en s’avançant vers elle.
« Me calmer ? Ce type a voulu me tuer Michael ! Tu entends, je serais morte si je ne m’étais pas échappée ! Et tu veux que je me calme ?! »
Sara ordonna d’un geste au jeune homme de ne plus l’approcher. Michael obéit mais pointa un doigt en direction de Kellerman.
« Nous n’avions pas d’autres choix que de lui faire confiance. S’il n’était pas intervenu, Lincoln et moi serions morts aussi à l’heure qu’il est. Je sais qu’il t’a fait du mal Sara. Mais je te demande de me faire confiance. Pas à lui, à moi simplement. Je te jure qu’il ne t’arrivera rien. »
La jeune femme resta interdite tandis que Lincoln et Kellerman suivait la conversation avec intérêt.
« Ecoutez Sara, je ne suis là que pour une unique raison … »
« Fermez là Paul. » lança Michael. « Il ne t’approchera pas, je ne le permettrais jamais. Sara, s’il te plait. »
Sara plaqua ses mains sur son visage, ne sachant quoi faire. Michael avait amené l’homme qu’elle haïssait le plus au monde, il lui avait encore menti, comme les autres fois. Seulement, était-ce vraiment des mensonges ? Elle voulait comprendre pourquoi il ne lui avait rien dit. Probablement pour la protéger. Michael désirait protéger tout le monde, au risque de mettre sa propre vie en danger.
Après tout, il était venu la chercher à St Louis ; mais il y avait ce tueur, l’homme qui cherchait la clef que son père lui avait ‘donner’.
« Je veux que tu répondes à une question Michael. » lui ordonna-t-elle. « Tu m’as amenée ici uniquement parce que je m’étais faite arrêtée ? »
Comme à son habitude, Michael fixa la jeune femme puis détourna les yeux. Si seulement les choses s’étaient passées autrement. Si seulement il était venu la sauver uniquement parce qu’elle était en danger.
« Je suis tellement idiote. » lança Sara en riant. « Rien a changé en fin de compte. »
« Certaines choses n’ont pas changé et ne changeront jamais. » répondit-il en espérant qu’elle comprenne qu’il parlait des sentiments qu’il avait pour elle.
« Est-ce que c’est ça que vous cherchez tous ? » dit-elle froidement en agitant son trousseau de clef.
Elle sortit l’objet en question du lot de clefs et la tendit à Michael, le regard de plus en plus froid.
« Je sais de plus en plus à quoi m’en tenir. »
Le jeune homme reconnut les mots qu’elle avait inscrits sur un origami à Gila avant que Kellerman ne l’enlève. Il voulut lui répondre qu’il était désolé que les choses tournent de cette façon et qu’elle n’était pas uniquement une partie de son plan. Mais à quoi bon ? Il lui avait fait tant de mal depuis que leur histoire avait commencée.
Sara rangea son trousseau dans son sac, attendit une quelconque réponse de Michael qui ne vint pas – pourquoi se comportait-il de cette manière ? – tandis que Kellerman faisait quelques pas vers elle.
« Il n’y avait rien de personnel dans ce que je vous ai fait, vous savez. J’exécutais des ordres de mes supérieurs. »
« Vous aviez aussi l’ordre de me faire croire à votre amitié ? De vous faire passer pour un drogué amateur de tarte ? Laissez-moi en douter. »
La jeune femme s’éloigna des trois hommes et s’exila dans un coin pour mettre de l’ordre dans ses idées. Elle en voulait terriblement à Michael parce que, quand bien même il était sincère avec elle sur certains points, il ne cessait de se servir d’elle.
Pourtant, il lui avait toujours fait confiance. Il n’avait pas hésité à lui donner rendez-vous pour la revoir et pour lui demander de venir avec Lincoln et lui au Mexique. Il n’avait jamais parlé de cette clef, ce qui indiquait peut-être qu’il ne connaissait pas l’existence de l’objet à ce moment là.
Pourquoi tout était aussi compliqué ?
Invité- Invité
Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
vraiment bien
vivement la suite
hate de la lire , met vite une suite s t p
vivement la suite
hate de la lire , met vite une suite s t p
virginie- Mr Crane you have a phone call...
- Nombre de messages : 1565
Age : 45
Localisation : je suis toujours en fuite
Date d'inscription : 05/12/2006
Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
j'aime toujours autant, la rencontre Sara / Kellie est très bien écrite? Bravo mais continue vite, ne nous laisse pas comme ça !
Galath- Déchiffre l'origami
- Nombre de messages : 266
Date d'inscription : 15/12/2006
Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
hum continue ils sont vraiment bien écrites ces fics
anso26- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1325
Age : 32
Localisation : à los angeles avec went et sarah
Date d'inscription : 30/12/2006
Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
ouah!!!!!!!!!!! ... je n'ai qu'un mot... ouah!!!!!!!!!!
ludiivne1978- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
- Nombre de messages : 474
Age : 46
Localisation : Dans les bras de Wentworth
Date d'inscription : 10/11/2006
Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
toujours excellent a lire la suite la suite
lizevans- A la recherche de Bolshoi Booze
- Nombre de messages : 418
Age : 38
Date d'inscription : 24/11/2006
Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
super bien !!
ton histoire est toujours aussi prenante et comptient toujours aussi plein de suspens
la suite ! avec, je l'espère, des arrangements entre michael et sara
ton histoire est toujours aussi prenante et comptient toujours aussi plein de suspens
la suite ! avec, je l'espère, des arrangements entre michael et sara
micko- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1073
Localisation : dans la loge de Mr Miller
Date d'inscription : 21/11/2006
Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
coucou
je suis nouvelle et je viens de lire ta fics d un seul coup et je la trouve super
j espere que la suité ne vas pas tardé a arriver
MISA POWER
je suis nouvelle et je viens de lire ta fics d un seul coup et je la trouve super
j espere que la suité ne vas pas tardé a arriver
MISA POWER
florius- Compagnon de Cellule de Michael
- Nombre de messages : 11
Date d'inscription : 25/01/2007
Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
J'adore!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Continue dans cette voie
zenaide- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1034
Age : 32
Localisation : en plein coeur d'un homme.......
Date d'inscription : 20/11/2006
Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
Ow, je ne m'attendais pas à autant de réactions !
Je suis ... très flattée . Merci beaucoup.
J'essaierai d'écrire un peu aujourd'hui et qui sait ? Peut-être écrire entièrement le prochain chapitre .
Je suis ... très flattée . Merci beaucoup.
J'essaierai d'écrire un peu aujourd'hui et qui sait ? Peut-être écrire entièrement le prochain chapitre .
Invité- Invité
Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
Désolée, j'ai un peu tarder !
Voici la suite et je pense me rapprocher de la fin ... mais de quelle manière, je ne sais pas encore !
Chapitre 9.
Michael jeta un regard suspicieux à l’homme qui lui faisait face. Devait-il lui faire confiance ? Il ne connaissait pas vraiment les motivations réelles de Kellerman, si ce n’est que ce dernier semblait en vouloir beaucoup à la Présidente Reynolds.
« Aller Scofield. Ne me regardez pas comme ça, vous savez très bien que ce plan va marcher. »
« Pourquoi êtes-vous aussi en colère contre la Présidente ? »
Kellerman ne répondit pas tout de suite, cherchant à savoir pourquoi Michael lui posait une question pareille, puis réalisa que c’était tout à fait logique que le fugitif veuille connaître les raisons qui le poussaient à les aider. Seulement Michael Scofield était la dernière personne à qui il se confierait.
« Je vous l’ai dit, elle m’a bousillé la vie. Et je veux lui faire payer ça. »
« J’imaginais quelque chose de plus … profond. »
« Je n’ai rien d’autre à ajouter. » répondit Kellerman en se dirigeant vers le coffre de sa voiture pour l’ouvrir. « Tenez, ça serait dommage que vous preniez une balle sans pouvoir vous défendre. »
Michael prit l’arme que lui tendait l’ancien agent travaillant pour la Présidente et la soupesa machinalement avant de se retourner vers Lincoln, ce dernier possédant déjà un automatique. Il espérait que cela allait être la dernière fois qu’il allait utiliser une arme à feux. Beaucoup trop de personnes étaient mortes depuis le début et il ne voulait pas que la liste rallonge au fur et à mesure du temps.
Son frère cala son arme dans son dos, entre sa peau et le haut de son jean, et marcha vers le véhicule avec lequel Michael et Sara étaient arrivés. Celle-ci n’avait pas bougé depuis un certain moment et il voulait s’assurer qu’elle allait bien. Il appréciait vraiment la jeune médecin. Bien sûr, ce n’était de la même manière que Michael mais il portait une grande estime en elle. Elle l’avait soutenu quand il avait été à deux doigts de passer sur la chaise, elle ne s’était jamais éloignée de lui sous prétexte qu’il était un 'dangereux criminel condamné à mort'. Il désirait réellement qu’elle n’ait pas à les accompagner au Chalet, qu’elle ne soit plus impliquée dans cette histoire rocambolesque, qu’elle reste à l’écart de tout ça. Lincoln connaissait les sentiments forts qu’éprouvait Michael pour elle et se doutait que c’était réciproque. Sara les aurait dénoncés à Fox River dans le cas contraire.
Il se souvint d’une citation d’un philosophe qui correspondait assez bien à la situation : ‘Le cœur a ses raisons que la raison ignore’. Il sourit en pensant que c’était en général Michael qui faisait ce genre de choses. Citer des philosophes, des grands noms.
« Hey. » lança-t-il à la jeune femme en arrivant à son niveau. « Je voulais savoir si tu allais bien. »
« Ca se voit tant que ça que je vais mal ? » lui demanda-t-elle ironiquement.
« Je suis désolé Sara … »
« A croire que vous n’avez que ce mot là à la bouche toi et Michael. » lâcha-t-elle violemment avant de se reprendre. « C’est vrai, je suis en colère. J’en ai assez d’être considérée comme un pion qu'on peut contrôler aisément. »
« Tu n’es pas que ça à ses yeux, je t'assure. »
Sara ne voulut rien répondre parce qu’elle savait qu’il avait raison. Mais elle avait tant besoin d’évacuer toute cette colère, cette frustration en elle. Elle se maudissait pour ne pas avoir la force d’en vouloir longtemps au fugitif et de se mettre dans tous ses états lorsqu’il était à côté d’elle. Bon sang, il fallait vraiment qu’elle cesse de se comporter de cette manière, d’en vouloir à tout le monde.
« C’est quoi cet endroit ? » s’enquit-elle d’un ton sérieux.
« Michael ne t’a rien dit ? »
« Michael ne m’a pas franchement mise au courant de votre plan. Uniquement que vous vouliez aller au Panama mais je crois comprendre que ce n’est plus à l’ordre du jour. »
« Nous attendons que Terrence Steadman sorte de son chalet. »
« Je te demande pardon ? » lança Sara, une expression interloquée sur le visage. « Steadman ? Terrence Steadman ? Le … le frère de la Présidente ? »
« Lui-même. »
« Mais euh … » commença-t-elle en ferma un instant les yeux. « Alors ce que Michael m’a dit, cette histoire de complot, est vrai ? Mon Dieu. »
« Je n’ai jamais tué Steadman, c’était un coup monté par le Gouvernement. »
« Mais pourquoi ?! » cria-t-elle à moitié. « Pourquoi te mettre ce faux meurtre sur le dos ? Je ne comprends pas. »
« Notre père a travaillé pour Steadman dans le passé et … » dit-il avant de s’arrêter brusquement. « Je crois que Michael saura mieux t’expliquer que moi. Il a toujours été plus doué avec les mots que moi. »
Un mince sourire se dessina sur les lèvres de Sara, signifiant implicitement qu’elle acceptait de discuter avec Michael. Depuis qu’elle le connaissait, il avait toujours su manier les mots à la perfection, sélectionnant ce qu’il devait ou non dire, et user de son charme par-dessus. Et elle n’avait pas su résister. Mais l’avait-elle véritablement voulu ?
Lincoln et Sara quittèrent le véhicule et rejoignirent bientôt Michael et Kellerman, en grande discussion. Dès l’arrivée de la jeune femme, le comportement de Michael changea, ce qui ne passa pas inaperçu aux yeux de l’ancien agent de la Présidente.
« Il me semble que vous devriez m’expliquer le pourquoi de tout ça, non ? » lâcha Sara sans froideur dans la voix.
« Est-ce vraiment nécessaire ? » demanda Kellerman. « Il y a déjà assez de monde impliqué là-dedans. »
« Parce que vous pensez que je vais rester là à me tourner les pouces pendant que vous aller trouver l’homme à l’origine de la condamnation de Lincoln ? »
Deux pairs d’yeux se fixèrent sur l’intéressé qui ne cilla pas une seconde.
« Je pensais que tu lui avais expliqué Michael. »
« Je ne voulais pas … »
« Michael. » lança Sara en lui jetant un regard qui se voulait persuasif. « Cesse de vouloir toujours me protéger. »
« Viens avec moi. » lui répondit-il simplement en l’entraînant à l’écart du groupe.
*****
Sara garda les yeux fixés sur Michael, n’écoutant qu’à moitié ce qu’il racontait tant elle était effarée par ce qu’il lui avait révélé. Elle avait été loin d’imaginer l’ampleur de ce ‘complot’ contre la famille des deux frères. La Compagnie avait éliminé l’ancien Gouverneur de l’Illinois parce qu’il s’était mis à s’interroger sur les mystérieux décès dans l’entourage de Lincoln et qu’il n’était nullement corruptible.
Elle comprenait dorénavant toute la détermination du fugitif pour faire innocenter son frère et révéler le véritable visage de la Présidente.
« Tellement de personnes sont mortes à cause de Steadman … » commença Michael en se prenant la tête entre les mains. « Veronica, ton père … et ils ont tenté de te tuer toi aussi. J’aurai dû mieux te protéger en te disant clairement de quoi il en retournait. »
La jeune femme ne répondit rien, réfléchissant uniquement à ce qu’elle aurait fait si Lincoln et lui étaient repartis à Fox River. Jamais elle n’aurait eu vent de tout ceci. Elle n’aurait pu rien faire, elle se savait. Elle ne faisait pas le poids, seule, face à une pareille organisation qu’était la Compagnie.
« Et au lieu de ça, je me suis comporté comme un idiot en te demandant de me suivre au Panama et de te faire encore attendre. »
« Avant que … enfin, j’avais l’intention de revenir à l’hôtel à Gila. »
« Mais Kellerman est arrivé. » lâcha Michael comme s’il pensait à haute voix. « Si j’avais su ce qu’il avait fait avant qu’il nous aide, je t’avoue que je ne sais pas de quelle manière j’aurai réagi. Lincoln a voulu le descendre en se rappelant qu’il avait été à deux doigts de mourir des mains de cet homme. »
Contre toute attente, et spécialement celle de Michael, Sara posa délicatement une main sur celle du jeune homme et le força à la regarder.
« Tu n’es un tueur, crois-moi. Tu n’es pas comme tous les autres détenus, ni même comme ton frère. Je vois devant moi Michael Scofield, ingénieur en génie civil à Chicago. »
« Pourquoi est-ce qu’il n’y a que lorsque tu me le dis que j’y crois ? » s’enquit-il en lui souriant.
« Parce que c’est la stricte vérité et qu’il faut toujours croire son médecin. » répondit-elle en lui rendant son sourire.
Son cœur s’accéléra dès lors que le fugitif caressa tendrement une de ses joues en la dévorant des yeux. Et voilà, elle se mettait dans tous ses états lorsqu’il n’était qu’à quelques centimètres d’elle. Saurait-elle un jour lui rester indifférente ? Elle en doutait fortement puisque même à Gila, alors qu’elle était totalement perdue et déçue par ce qu’il lui avait proposé, elle avait eu énormément de mal à ne pas céder à ses caresses.
Et il était là, à la regarder avec un regard dans lequel elle pouvait se perdre durant des heures et à murmurer son prénom d’une telle manière qu’elle se sentait fondre en un instant. Il avait un charme fou sur elle et elle se demanda alors si elle lui faisait le même effet. Tout portait à croire que oui, étant donné tous les risques qu’il avait pris pour la retrouver à Gila et à St Louis, hormis le fait qu’elle avait été en possession de la clef de son père.
A cet instant, toute retenue disparut dans la tête de Michael qui captura vivement les lèvres de la jeune femme. Il l’embrassa ardemment comme si sa vie en dépendait tandis que Sara répondait tant bien que mal à ses baisers. Il ne désirait plus la quitter, il la voulait là, maintenant. Elle lui faisait perdre complètement la tête alors qu’ils étaient sur le point d’enlever le frère de la Présidente. Mais il n’en avait cure pour le moment. Michael posa ses mains sur la nuque de Sara et les descendit dans son dos en suivant la colonne vertébrale, sentant qu’il mourrait d’envie de lui ôter le haut qu’elle portait.
Comme s’il avait attendu ce moment précis depuis le début de la discussion entre les deux jeunes gens, Kellerman frappa sèchement sur une vitre du véhicule dans lequel ils se trouvaient pour leur intimer l’ordre de cesser leur petit manège.
« C’est l’heure Scofield. Il est temps d’aller chercher Terrence Steadman. »
Soudainement mal à l’aise, Michael hocha la tête en guise de réponse et reporta son attention sur la femme dont il était éperdument amoureux. Il la trouvait magnifique et pensait que bientôt il ne pourrait plus se passer d’elle, d’écouter sa voix ou de la regarder tout simplement.
Il avait tellement l’impression de pouvoir soulever des montagnes en sa présence. Et accessoirement qu’il perdait parfois toute convenance.
« Sara … »
« Ca va aller Michael. Vous aller revenir et mettre fin à toute cette histoire. » lui dit-elle comme si elle tentait de s’en persuader elle-même.
Sara tourna la tête pour masquer son angoisse et n’osa plus croiser le regard du jeune homme. Elle avait peur qu’il la laisse seule encore une fois et qu’il ne revienne jamais cette fois-ci.
Michael sortit de la voiture et marcha dans les pas de Kellerman vers le véhicule de celui-ci. Le conducteur démarra et les trois hommes roulèrent en direction du chalet de Steadman.
Voici la suite et je pense me rapprocher de la fin ... mais de quelle manière, je ne sais pas encore !
Chapitre 9.
Michael jeta un regard suspicieux à l’homme qui lui faisait face. Devait-il lui faire confiance ? Il ne connaissait pas vraiment les motivations réelles de Kellerman, si ce n’est que ce dernier semblait en vouloir beaucoup à la Présidente Reynolds.
« Aller Scofield. Ne me regardez pas comme ça, vous savez très bien que ce plan va marcher. »
« Pourquoi êtes-vous aussi en colère contre la Présidente ? »
Kellerman ne répondit pas tout de suite, cherchant à savoir pourquoi Michael lui posait une question pareille, puis réalisa que c’était tout à fait logique que le fugitif veuille connaître les raisons qui le poussaient à les aider. Seulement Michael Scofield était la dernière personne à qui il se confierait.
« Je vous l’ai dit, elle m’a bousillé la vie. Et je veux lui faire payer ça. »
« J’imaginais quelque chose de plus … profond. »
« Je n’ai rien d’autre à ajouter. » répondit Kellerman en se dirigeant vers le coffre de sa voiture pour l’ouvrir. « Tenez, ça serait dommage que vous preniez une balle sans pouvoir vous défendre. »
Michael prit l’arme que lui tendait l’ancien agent travaillant pour la Présidente et la soupesa machinalement avant de se retourner vers Lincoln, ce dernier possédant déjà un automatique. Il espérait que cela allait être la dernière fois qu’il allait utiliser une arme à feux. Beaucoup trop de personnes étaient mortes depuis le début et il ne voulait pas que la liste rallonge au fur et à mesure du temps.
Son frère cala son arme dans son dos, entre sa peau et le haut de son jean, et marcha vers le véhicule avec lequel Michael et Sara étaient arrivés. Celle-ci n’avait pas bougé depuis un certain moment et il voulait s’assurer qu’elle allait bien. Il appréciait vraiment la jeune médecin. Bien sûr, ce n’était de la même manière que Michael mais il portait une grande estime en elle. Elle l’avait soutenu quand il avait été à deux doigts de passer sur la chaise, elle ne s’était jamais éloignée de lui sous prétexte qu’il était un 'dangereux criminel condamné à mort'. Il désirait réellement qu’elle n’ait pas à les accompagner au Chalet, qu’elle ne soit plus impliquée dans cette histoire rocambolesque, qu’elle reste à l’écart de tout ça. Lincoln connaissait les sentiments forts qu’éprouvait Michael pour elle et se doutait que c’était réciproque. Sara les aurait dénoncés à Fox River dans le cas contraire.
Il se souvint d’une citation d’un philosophe qui correspondait assez bien à la situation : ‘Le cœur a ses raisons que la raison ignore’. Il sourit en pensant que c’était en général Michael qui faisait ce genre de choses. Citer des philosophes, des grands noms.
« Hey. » lança-t-il à la jeune femme en arrivant à son niveau. « Je voulais savoir si tu allais bien. »
« Ca se voit tant que ça que je vais mal ? » lui demanda-t-elle ironiquement.
« Je suis désolé Sara … »
« A croire que vous n’avez que ce mot là à la bouche toi et Michael. » lâcha-t-elle violemment avant de se reprendre. « C’est vrai, je suis en colère. J’en ai assez d’être considérée comme un pion qu'on peut contrôler aisément. »
« Tu n’es pas que ça à ses yeux, je t'assure. »
Sara ne voulut rien répondre parce qu’elle savait qu’il avait raison. Mais elle avait tant besoin d’évacuer toute cette colère, cette frustration en elle. Elle se maudissait pour ne pas avoir la force d’en vouloir longtemps au fugitif et de se mettre dans tous ses états lorsqu’il était à côté d’elle. Bon sang, il fallait vraiment qu’elle cesse de se comporter de cette manière, d’en vouloir à tout le monde.
« C’est quoi cet endroit ? » s’enquit-elle d’un ton sérieux.
« Michael ne t’a rien dit ? »
« Michael ne m’a pas franchement mise au courant de votre plan. Uniquement que vous vouliez aller au Panama mais je crois comprendre que ce n’est plus à l’ordre du jour. »
« Nous attendons que Terrence Steadman sorte de son chalet. »
« Je te demande pardon ? » lança Sara, une expression interloquée sur le visage. « Steadman ? Terrence Steadman ? Le … le frère de la Présidente ? »
« Lui-même. »
« Mais euh … » commença-t-elle en ferma un instant les yeux. « Alors ce que Michael m’a dit, cette histoire de complot, est vrai ? Mon Dieu. »
« Je n’ai jamais tué Steadman, c’était un coup monté par le Gouvernement. »
« Mais pourquoi ?! » cria-t-elle à moitié. « Pourquoi te mettre ce faux meurtre sur le dos ? Je ne comprends pas. »
« Notre père a travaillé pour Steadman dans le passé et … » dit-il avant de s’arrêter brusquement. « Je crois que Michael saura mieux t’expliquer que moi. Il a toujours été plus doué avec les mots que moi. »
Un mince sourire se dessina sur les lèvres de Sara, signifiant implicitement qu’elle acceptait de discuter avec Michael. Depuis qu’elle le connaissait, il avait toujours su manier les mots à la perfection, sélectionnant ce qu’il devait ou non dire, et user de son charme par-dessus. Et elle n’avait pas su résister. Mais l’avait-elle véritablement voulu ?
Lincoln et Sara quittèrent le véhicule et rejoignirent bientôt Michael et Kellerman, en grande discussion. Dès l’arrivée de la jeune femme, le comportement de Michael changea, ce qui ne passa pas inaperçu aux yeux de l’ancien agent de la Présidente.
« Il me semble que vous devriez m’expliquer le pourquoi de tout ça, non ? » lâcha Sara sans froideur dans la voix.
« Est-ce vraiment nécessaire ? » demanda Kellerman. « Il y a déjà assez de monde impliqué là-dedans. »
« Parce que vous pensez que je vais rester là à me tourner les pouces pendant que vous aller trouver l’homme à l’origine de la condamnation de Lincoln ? »
Deux pairs d’yeux se fixèrent sur l’intéressé qui ne cilla pas une seconde.
« Je pensais que tu lui avais expliqué Michael. »
« Je ne voulais pas … »
« Michael. » lança Sara en lui jetant un regard qui se voulait persuasif. « Cesse de vouloir toujours me protéger. »
« Viens avec moi. » lui répondit-il simplement en l’entraînant à l’écart du groupe.
*****
Sara garda les yeux fixés sur Michael, n’écoutant qu’à moitié ce qu’il racontait tant elle était effarée par ce qu’il lui avait révélé. Elle avait été loin d’imaginer l’ampleur de ce ‘complot’ contre la famille des deux frères. La Compagnie avait éliminé l’ancien Gouverneur de l’Illinois parce qu’il s’était mis à s’interroger sur les mystérieux décès dans l’entourage de Lincoln et qu’il n’était nullement corruptible.
Elle comprenait dorénavant toute la détermination du fugitif pour faire innocenter son frère et révéler le véritable visage de la Présidente.
« Tellement de personnes sont mortes à cause de Steadman … » commença Michael en se prenant la tête entre les mains. « Veronica, ton père … et ils ont tenté de te tuer toi aussi. J’aurai dû mieux te protéger en te disant clairement de quoi il en retournait. »
La jeune femme ne répondit rien, réfléchissant uniquement à ce qu’elle aurait fait si Lincoln et lui étaient repartis à Fox River. Jamais elle n’aurait eu vent de tout ceci. Elle n’aurait pu rien faire, elle se savait. Elle ne faisait pas le poids, seule, face à une pareille organisation qu’était la Compagnie.
« Et au lieu de ça, je me suis comporté comme un idiot en te demandant de me suivre au Panama et de te faire encore attendre. »
« Avant que … enfin, j’avais l’intention de revenir à l’hôtel à Gila. »
« Mais Kellerman est arrivé. » lâcha Michael comme s’il pensait à haute voix. « Si j’avais su ce qu’il avait fait avant qu’il nous aide, je t’avoue que je ne sais pas de quelle manière j’aurai réagi. Lincoln a voulu le descendre en se rappelant qu’il avait été à deux doigts de mourir des mains de cet homme. »
Contre toute attente, et spécialement celle de Michael, Sara posa délicatement une main sur celle du jeune homme et le força à la regarder.
« Tu n’es un tueur, crois-moi. Tu n’es pas comme tous les autres détenus, ni même comme ton frère. Je vois devant moi Michael Scofield, ingénieur en génie civil à Chicago. »
« Pourquoi est-ce qu’il n’y a que lorsque tu me le dis que j’y crois ? » s’enquit-il en lui souriant.
« Parce que c’est la stricte vérité et qu’il faut toujours croire son médecin. » répondit-elle en lui rendant son sourire.
Son cœur s’accéléra dès lors que le fugitif caressa tendrement une de ses joues en la dévorant des yeux. Et voilà, elle se mettait dans tous ses états lorsqu’il n’était qu’à quelques centimètres d’elle. Saurait-elle un jour lui rester indifférente ? Elle en doutait fortement puisque même à Gila, alors qu’elle était totalement perdue et déçue par ce qu’il lui avait proposé, elle avait eu énormément de mal à ne pas céder à ses caresses.
Et il était là, à la regarder avec un regard dans lequel elle pouvait se perdre durant des heures et à murmurer son prénom d’une telle manière qu’elle se sentait fondre en un instant. Il avait un charme fou sur elle et elle se demanda alors si elle lui faisait le même effet. Tout portait à croire que oui, étant donné tous les risques qu’il avait pris pour la retrouver à Gila et à St Louis, hormis le fait qu’elle avait été en possession de la clef de son père.
A cet instant, toute retenue disparut dans la tête de Michael qui captura vivement les lèvres de la jeune femme. Il l’embrassa ardemment comme si sa vie en dépendait tandis que Sara répondait tant bien que mal à ses baisers. Il ne désirait plus la quitter, il la voulait là, maintenant. Elle lui faisait perdre complètement la tête alors qu’ils étaient sur le point d’enlever le frère de la Présidente. Mais il n’en avait cure pour le moment. Michael posa ses mains sur la nuque de Sara et les descendit dans son dos en suivant la colonne vertébrale, sentant qu’il mourrait d’envie de lui ôter le haut qu’elle portait.
Comme s’il avait attendu ce moment précis depuis le début de la discussion entre les deux jeunes gens, Kellerman frappa sèchement sur une vitre du véhicule dans lequel ils se trouvaient pour leur intimer l’ordre de cesser leur petit manège.
« C’est l’heure Scofield. Il est temps d’aller chercher Terrence Steadman. »
Soudainement mal à l’aise, Michael hocha la tête en guise de réponse et reporta son attention sur la femme dont il était éperdument amoureux. Il la trouvait magnifique et pensait que bientôt il ne pourrait plus se passer d’elle, d’écouter sa voix ou de la regarder tout simplement.
Il avait tellement l’impression de pouvoir soulever des montagnes en sa présence. Et accessoirement qu’il perdait parfois toute convenance.
« Sara … »
« Ca va aller Michael. Vous aller revenir et mettre fin à toute cette histoire. » lui dit-elle comme si elle tentait de s’en persuader elle-même.
Sara tourna la tête pour masquer son angoisse et n’osa plus croiser le regard du jeune homme. Elle avait peur qu’il la laisse seule encore une fois et qu’il ne revienne jamais cette fois-ci.
Michael sortit de la voiture et marcha dans les pas de Kellerman vers le véhicule de celui-ci. Le conducteur démarra et les trois hommes roulèrent en direction du chalet de Steadman.
Invité- Invité
Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
C'est magnifique, j'ai peur pour Sara et Mickaël... Je ne souhaiterai pas qu'elle meurt mais cela peut être une fin à ton histoire mais aussi celle de la saison 2 finalement....
c'est magnifiquement écrit, je garderai le même plaisir à la lire quelque soit la fin de cette histoire... BRAVO!
c'est magnifiquement écrit, je garderai le même plaisir à la lire quelque soit la fin de cette histoire... BRAVO!
ludiivne1978- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Localisation : Dans les bras de Wentworth
Date d'inscription : 10/11/2006
Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
c'est wouahhhhh
j'espère que la suite sera bien
j'espère que la suite sera bien
lizevans- A la recherche de Bolshoi Booze
- Nombre de messages : 418
Age : 38
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Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
Cette histoire est ... je trouve pas de mot Elle est GENIALE ! ah j'adore et tu écris si bien que c'est un réel plaisir de te lire, j'attends vivement une suite
Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
C'est trop beau ce que tu écris! Vraiment magnifique...
J'attends la suite avec impatience!
J'attends la suite avec impatience!
mickara- Parti au secours de Sara
- Nombre de messages : 537
Age : 33
Localisation : En ballade sur l'Ile Mouton...
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Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
j'adore
vivement la suivante , j'ai trop hate de la lire
vite vite s t p
vivement la suivante , j'ai trop hate de la lire
vite vite s t p
virginie- Mr Crane you have a phone call...
- Nombre de messages : 1565
Age : 45
Localisation : je suis toujours en fuite
Date d'inscription : 05/12/2006
Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
C'est vraiment très beau ce que tu écris ! Je suis préssé de lire la suite
Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
pareil pour moi
anso26- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1325
Age : 32
Localisation : à los angeles avec went et sarah
Date d'inscription : 30/12/2006
Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
Le com est il assez claire ?
zenaide- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1034
Age : 32
Localisation : en plein coeur d'un homme.......
Date d'inscription : 20/11/2006
Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
Merci beaucoup pour vos com'
Voilà la suite (plus courte que d'habitude) et bientôt la fin malheureusement ... Cela fait un bout de temps que je suis sur cette fic et j'aimerais écrire autre chose sur notre couple.
J'espère que cette suite vous plaira.
Chapitre 10.
Dès qu’il aperçut la voiture noire – probablement blindée – s’engager sur la route déserte, Kellerman appuya sur la pédale d’accélérateur.
« Je ne vois aucune autre voiture. » lâcha Lincoln d’un air soupçonneux.
« La cavalerie ne les a pas encore rejoint. Ils préfèrent commencer par déplacer Steadman maintenant plutôt qu’attendre les renforts au chalet. » répondit Kellerman en accélérant de plus belle.
Le véhicule des trois hommes s’approcha progressivement de l’autre voiture et arriva bientôt juste derrière, touchant presque le pare-choc. D’un geste brusque mais contrôlé, l’ancien agent de sécurité de la Présidente donna un coup de volant qui les plaça à la droite du véhicule de Steadman. En un dixième de seconde, Kellerman écrasa la pédale d’accélérateur et fit une queue de poisson à l’autre voiture. Surpris, les agents de sécurité du frère de la Présidente ne cherchèrent pas à foncer droit dans le véhicule des deux frères mais arrêtèrent net leur voiture. Lincoln, Michael et Kellerman n’attendirent pas une seconde avant de sortirent et de braquer leurs armes sur la voiture de Steadman, sachant très bien qu’ils ne pouvaient l’endommager. Ils voulaient seulement pouvoir tirer à tout moment sur le premier homme qui ferait feu sur eux.
Lorsqu’un des agents pointa le bout de son nez en ouvrant brusquement une portière, Kellerman hurla qu’ils étaient armés et qu’ils n’hésiteraient pas à tirer, ce dont doutait Michael. Il savait qu’il ne pouvait pas utiliser son arme sans douter de son action, sans se demander si c’était vraiment nécessaire. Il se rappela les mots de Sara : il n’était pas un tueur, il n’était qu’un ingénieur en génie civil.
Pourquoi cela sonnait tellement faux à cet instant ? Et si elle avait tord ? Peut-être qu’il était de la même trempe que Kellerman, qu’il pouvait agir sans douter un seul instant de ses actes.
Le regard de Michael se posa sur l’arme qu’il tenait entre ses doigts, louchant à moitié sur la détente. Il s’imagina viser un des agents et tirer. Non, il en était incapable. Il ne pouvait utiliser l’arme que pour menacer mais pas pour blesser.
Les hommes chargés de la sécurité de Steadman déclarèrent forfait et sortirent l’un après l’autre du véhicule, chacun déposant son arme. Kellerman s’empressa d’aller vérifier qu’aucun d’eux ne portait d’autres automatiques alors que Lincoln s’engouffrait dans la voiture pour faire sortir l’homme responsable de tous ses ennuis. Il le plaqua contre le toit du véhicule en lui écrasant la tempe avec la gueule de son arme.
« Vous ne méritez pas de vivre Terrence, vous avez laissé mourir Veronica Donovan sans lui apporter la moindre aide ! » beugla Burrows en perdant son sang-froid. « Vous êtes un lâche ! »
« Linc’, calme-toi. » déclara Michael en lui posant une main sur l’épaule. « Nous avons besoin de lui pour faire tomber tous les responsables. »
Lincoln garda les yeux rivés sur le frère de la Présidente, mourrant d’envie de lui faire exploser la cervelle, puis s’éloigna de lui en poussant un grognement presque animal. Pourquoi n’avait-il pas le droit de venger celle qu’il avait éperdument aimée ? Veronica n’avait fait que l’aider à découvrir la vérité. Et comment avait-elle été récompensée ? Par une balle dans la tête. Il retint ses larmes et la rage qui le dévorait depuis qu’ils s’étaient lancés à la poursuite de Steadman. Il avait cet homme à porté de main et ne pouvait même pas se libérer de sa souffrance. Lincoln voyait dorénavant ce qu’avait pu ressentir son frère en comprenant que Kellerman avait torturé Sara ; seulement la jeune médecin était toujours de ce monde et non Veronica.
« Vous aller gentiment rentrer dans la voiture et me donner les clefs. » ordonna Kellerman aux agents de sécurité.
Ces derniers hésitèrent, ne sachant pas s’ils devaient tenter quelque chose pour sauver leur patron ou bien obéir, mais comprirent vite ce qu’ils avaient à faire lorsque Kellerman pointa le canon de son arme sur le visage d’un des agents.
« Ne me forcer pas à répéter ce que je viens de dire messieurs. »
Les hommes habillés en costume firent ce qu’on leur demandait tandis que Michael poussait Steadman dans leur véhicule, ignorant les appels désespérés de ce dernier. Le fugitif referma la portière, hocha la tête à l’attention de Kellerman qui démarra en trombe, non sans avoir jeter par la fenêtre les clefs de la voiture de Terrence Steadman. Ils roulèrent durant une bonne dizaine de minutes, sous les plaintes de Steadman qui ne cessait de lancer des remarques agaçantes sur la relation particulière entre Kellerman et la Présidente Reynolds.
« Taisez-vous Terrence. » lança Kellerman pour la forme.
« Comment avez-vous pu croire que Caroline accepterait votre demande ? Vous n’êtes qu’un simple agent Paul, vous ne lui arrivez pas à la cheville. »
« Ce n’est pas moi qui était terré dans un chalet comme un animal. »
« Vous m’aviez enfermé, je ne pouvais pas sortir ! » rétorqua Steadman rageusement.
« Encore un mot tous les deux et c’est moi qui prend le volant, après vous avoir laissés sur le bas-côté. » déclara fermement Michael en fusillant du regard Kellerman puis Steadman ensuite.
Il fallait vraiment que toute cette histoire se finisse rapidement. Il en avait marre de courir à droite et à gauche, de surveiller constamment ses arrières et de laisser loin de lui la femme qu’il aimait. Elle ne quittait plus son esprit depuis qu’il l’avait retrouvée et il n’avait jamais été aussi conscient des sentiments qu’il lui portait. Il était prêt à passer sa vie entière à simplement la regarder vivre à ses côtés.
Le paysage désertique défila derrière les vitres du véhicule dans lequel régnait désormais un silence pesant, seul le vrombissement du moteur se faisait entendre. La silhouette de Sara, appuyée contre la voiture du dealer, apparut progressivement dans le champ de vision de tous les passagers. Michael fut le premier à sortir et à s’approcher d’elle.
« Hey. » lui lança-t-il en souriant et en fourrant ses mains dans ses poches de pantalon. « Tout s’est bien déroulé. »
« Et maintenant ? »
« Nous partons pour Chicago. Selon Kellerman, cette clef ouvre une boite dans un club privé de cigare. »
« Un club privé de cigare ? » répéta la jeune femme en haussant les sourcils.
« Une conversation entre Steadman et sa sœur a été enregistrée sur une clef USB, et celle que ton père avait sur lui va nous servir à la retrouver. »
« Elle va servir de preuve pour prouver que Steadman est bien vivant, c’est ça ? »
« C’est l’idée oui. Etant donné qu’il a subi des interventions chirurgicales, c’est la seule manière de révéler qui il est véritablement. »
Sara ne répondit rien, hocha uniquement la tête en guise de réponse. Elle ne doutait pas des dires de Michael. C’était juste qu’elle ne croyait pas une seconde qu’ils pourraient retrouver une vie normale après l’éclatement de la vérité sur le pseudo-meurtre de Steadman. Trop de choses s’étaient passées depuis le début, trop de personnes étaient mortes, trop de vies avaient été brisées.
Voyant l’inquiétude dans le regard de la jeune femme, Michael posa une main dans son dos.
« Ca va aller Sara. C’est presque fini. »
« Comment peux-tu en être aussi certain ? » s’enquit-elle en accrochant son regard d’un bleu intense. « Qu’est-ce qui te fait croire que les choses redeviendront comme avant ? »
« La foi. Sans elle, je ne serais jamais entré à Fox River. »
Et il ne l’aurait jamais rencontrée et ne serait jamais tombé amoureux d’elle. C’était la deuxième chose qui le poussait à croire à un dénouement heureux ; seulement ce n’était ni le moment, ni l’endroit pour lui avouer.
« J’avais foi en Lincoln, j’étais convaincu de son innocence même si au début je le croyais coupable. C’est amusant de voir combien on peut changer en quelques semaines. »
La jeune femme se demanda s’il parlait de lui, de Lincoln, d’elle ou bien des trois à la fois. Alors qu’elle allait lui répondre qu’elle avait foi en lui, Kellerman accompagné de Steadman et de Lincoln arrivèrent à leur niveau, coupant court à la conversation.
« Ils ont placé des barrages sur pratiquement toutes les routes quittant le Montana, il nous faut prendre un autre moyen de transport pour arriver à Chicago. » lâcha l’ancien agent de sécurité de la Présidente.
« Prendre le bus serait beaucoup trop long. » dit Lincoln en croisant les bras sur sa poitrine. « Et nous nous ferions remarquer très rapidement. »
« Il ne nous reste plus que le train ; seulement je doute que nous ayons plus de chances de passer inaperçus. » rétorqua Michael.
« Faites moi confiance, je trouverai un moyen pour que nous n’ayons pas d’ennuis. » répondit Kellerman avec un petit sourire qui exaspéra Sara.
Elle mourrait d’envie de ôter cet air joyeux sur le visage ; et d’une manière peu sympathique. Son regard suivit la silhouette de Michael qui partit chercher une carte routière et se demanda ce qu’il serait advenu d’elle si elle n’avait jamais eu possession de la clef de son père. Kellerman l’aurait-il tout de même emmenée et torturée pour savoir ce qu’elle savait sur les fugitifs ? Ou est-ce qu’elle serait finalement retournée dans la chambre d’hôtel où Michael avait trouvé son mot d’adieu ?
Nul ne pouvait le savoir. Sara espérait seulement que les évènements allaient cesser de s’empirer d’heures en heures.
Voilà la suite (plus courte que d'habitude) et bientôt la fin malheureusement ... Cela fait un bout de temps que je suis sur cette fic et j'aimerais écrire autre chose sur notre couple.
J'espère que cette suite vous plaira.
Chapitre 10.
Dès qu’il aperçut la voiture noire – probablement blindée – s’engager sur la route déserte, Kellerman appuya sur la pédale d’accélérateur.
« Je ne vois aucune autre voiture. » lâcha Lincoln d’un air soupçonneux.
« La cavalerie ne les a pas encore rejoint. Ils préfèrent commencer par déplacer Steadman maintenant plutôt qu’attendre les renforts au chalet. » répondit Kellerman en accélérant de plus belle.
Le véhicule des trois hommes s’approcha progressivement de l’autre voiture et arriva bientôt juste derrière, touchant presque le pare-choc. D’un geste brusque mais contrôlé, l’ancien agent de sécurité de la Présidente donna un coup de volant qui les plaça à la droite du véhicule de Steadman. En un dixième de seconde, Kellerman écrasa la pédale d’accélérateur et fit une queue de poisson à l’autre voiture. Surpris, les agents de sécurité du frère de la Présidente ne cherchèrent pas à foncer droit dans le véhicule des deux frères mais arrêtèrent net leur voiture. Lincoln, Michael et Kellerman n’attendirent pas une seconde avant de sortirent et de braquer leurs armes sur la voiture de Steadman, sachant très bien qu’ils ne pouvaient l’endommager. Ils voulaient seulement pouvoir tirer à tout moment sur le premier homme qui ferait feu sur eux.
Lorsqu’un des agents pointa le bout de son nez en ouvrant brusquement une portière, Kellerman hurla qu’ils étaient armés et qu’ils n’hésiteraient pas à tirer, ce dont doutait Michael. Il savait qu’il ne pouvait pas utiliser son arme sans douter de son action, sans se demander si c’était vraiment nécessaire. Il se rappela les mots de Sara : il n’était pas un tueur, il n’était qu’un ingénieur en génie civil.
Pourquoi cela sonnait tellement faux à cet instant ? Et si elle avait tord ? Peut-être qu’il était de la même trempe que Kellerman, qu’il pouvait agir sans douter un seul instant de ses actes.
Le regard de Michael se posa sur l’arme qu’il tenait entre ses doigts, louchant à moitié sur la détente. Il s’imagina viser un des agents et tirer. Non, il en était incapable. Il ne pouvait utiliser l’arme que pour menacer mais pas pour blesser.
Les hommes chargés de la sécurité de Steadman déclarèrent forfait et sortirent l’un après l’autre du véhicule, chacun déposant son arme. Kellerman s’empressa d’aller vérifier qu’aucun d’eux ne portait d’autres automatiques alors que Lincoln s’engouffrait dans la voiture pour faire sortir l’homme responsable de tous ses ennuis. Il le plaqua contre le toit du véhicule en lui écrasant la tempe avec la gueule de son arme.
« Vous ne méritez pas de vivre Terrence, vous avez laissé mourir Veronica Donovan sans lui apporter la moindre aide ! » beugla Burrows en perdant son sang-froid. « Vous êtes un lâche ! »
« Linc’, calme-toi. » déclara Michael en lui posant une main sur l’épaule. « Nous avons besoin de lui pour faire tomber tous les responsables. »
Lincoln garda les yeux rivés sur le frère de la Présidente, mourrant d’envie de lui faire exploser la cervelle, puis s’éloigna de lui en poussant un grognement presque animal. Pourquoi n’avait-il pas le droit de venger celle qu’il avait éperdument aimée ? Veronica n’avait fait que l’aider à découvrir la vérité. Et comment avait-elle été récompensée ? Par une balle dans la tête. Il retint ses larmes et la rage qui le dévorait depuis qu’ils s’étaient lancés à la poursuite de Steadman. Il avait cet homme à porté de main et ne pouvait même pas se libérer de sa souffrance. Lincoln voyait dorénavant ce qu’avait pu ressentir son frère en comprenant que Kellerman avait torturé Sara ; seulement la jeune médecin était toujours de ce monde et non Veronica.
« Vous aller gentiment rentrer dans la voiture et me donner les clefs. » ordonna Kellerman aux agents de sécurité.
Ces derniers hésitèrent, ne sachant pas s’ils devaient tenter quelque chose pour sauver leur patron ou bien obéir, mais comprirent vite ce qu’ils avaient à faire lorsque Kellerman pointa le canon de son arme sur le visage d’un des agents.
« Ne me forcer pas à répéter ce que je viens de dire messieurs. »
Les hommes habillés en costume firent ce qu’on leur demandait tandis que Michael poussait Steadman dans leur véhicule, ignorant les appels désespérés de ce dernier. Le fugitif referma la portière, hocha la tête à l’attention de Kellerman qui démarra en trombe, non sans avoir jeter par la fenêtre les clefs de la voiture de Terrence Steadman. Ils roulèrent durant une bonne dizaine de minutes, sous les plaintes de Steadman qui ne cessait de lancer des remarques agaçantes sur la relation particulière entre Kellerman et la Présidente Reynolds.
« Taisez-vous Terrence. » lança Kellerman pour la forme.
« Comment avez-vous pu croire que Caroline accepterait votre demande ? Vous n’êtes qu’un simple agent Paul, vous ne lui arrivez pas à la cheville. »
« Ce n’est pas moi qui était terré dans un chalet comme un animal. »
« Vous m’aviez enfermé, je ne pouvais pas sortir ! » rétorqua Steadman rageusement.
« Encore un mot tous les deux et c’est moi qui prend le volant, après vous avoir laissés sur le bas-côté. » déclara fermement Michael en fusillant du regard Kellerman puis Steadman ensuite.
Il fallait vraiment que toute cette histoire se finisse rapidement. Il en avait marre de courir à droite et à gauche, de surveiller constamment ses arrières et de laisser loin de lui la femme qu’il aimait. Elle ne quittait plus son esprit depuis qu’il l’avait retrouvée et il n’avait jamais été aussi conscient des sentiments qu’il lui portait. Il était prêt à passer sa vie entière à simplement la regarder vivre à ses côtés.
Le paysage désertique défila derrière les vitres du véhicule dans lequel régnait désormais un silence pesant, seul le vrombissement du moteur se faisait entendre. La silhouette de Sara, appuyée contre la voiture du dealer, apparut progressivement dans le champ de vision de tous les passagers. Michael fut le premier à sortir et à s’approcher d’elle.
« Hey. » lui lança-t-il en souriant et en fourrant ses mains dans ses poches de pantalon. « Tout s’est bien déroulé. »
« Et maintenant ? »
« Nous partons pour Chicago. Selon Kellerman, cette clef ouvre une boite dans un club privé de cigare. »
« Un club privé de cigare ? » répéta la jeune femme en haussant les sourcils.
« Une conversation entre Steadman et sa sœur a été enregistrée sur une clef USB, et celle que ton père avait sur lui va nous servir à la retrouver. »
« Elle va servir de preuve pour prouver que Steadman est bien vivant, c’est ça ? »
« C’est l’idée oui. Etant donné qu’il a subi des interventions chirurgicales, c’est la seule manière de révéler qui il est véritablement. »
Sara ne répondit rien, hocha uniquement la tête en guise de réponse. Elle ne doutait pas des dires de Michael. C’était juste qu’elle ne croyait pas une seconde qu’ils pourraient retrouver une vie normale après l’éclatement de la vérité sur le pseudo-meurtre de Steadman. Trop de choses s’étaient passées depuis le début, trop de personnes étaient mortes, trop de vies avaient été brisées.
Voyant l’inquiétude dans le regard de la jeune femme, Michael posa une main dans son dos.
« Ca va aller Sara. C’est presque fini. »
« Comment peux-tu en être aussi certain ? » s’enquit-elle en accrochant son regard d’un bleu intense. « Qu’est-ce qui te fait croire que les choses redeviendront comme avant ? »
« La foi. Sans elle, je ne serais jamais entré à Fox River. »
Et il ne l’aurait jamais rencontrée et ne serait jamais tombé amoureux d’elle. C’était la deuxième chose qui le poussait à croire à un dénouement heureux ; seulement ce n’était ni le moment, ni l’endroit pour lui avouer.
« J’avais foi en Lincoln, j’étais convaincu de son innocence même si au début je le croyais coupable. C’est amusant de voir combien on peut changer en quelques semaines. »
La jeune femme se demanda s’il parlait de lui, de Lincoln, d’elle ou bien des trois à la fois. Alors qu’elle allait lui répondre qu’elle avait foi en lui, Kellerman accompagné de Steadman et de Lincoln arrivèrent à leur niveau, coupant court à la conversation.
« Ils ont placé des barrages sur pratiquement toutes les routes quittant le Montana, il nous faut prendre un autre moyen de transport pour arriver à Chicago. » lâcha l’ancien agent de sécurité de la Présidente.
« Prendre le bus serait beaucoup trop long. » dit Lincoln en croisant les bras sur sa poitrine. « Et nous nous ferions remarquer très rapidement. »
« Il ne nous reste plus que le train ; seulement je doute que nous ayons plus de chances de passer inaperçus. » rétorqua Michael.
« Faites moi confiance, je trouverai un moyen pour que nous n’ayons pas d’ennuis. » répondit Kellerman avec un petit sourire qui exaspéra Sara.
Elle mourrait d’envie de ôter cet air joyeux sur le visage ; et d’une manière peu sympathique. Son regard suivit la silhouette de Michael qui partit chercher une carte routière et se demanda ce qu’il serait advenu d’elle si elle n’avait jamais eu possession de la clef de son père. Kellerman l’aurait-il tout de même emmenée et torturée pour savoir ce qu’elle savait sur les fugitifs ? Ou est-ce qu’elle serait finalement retournée dans la chambre d’hôtel où Michael avait trouvé son mot d’adieu ?
Nul ne pouvait le savoir. Sara espérait seulement que les évènements allaient cesser de s’empirer d’heures en heures.
Invité- Invité
Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
génial ta suite
vivement la suite
j'ai hate , impatiente de lire la suite
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vite vite la suiteeeeeeee
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virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Localisation : je suis toujours en fuite
Date d'inscription : 05/12/2006
Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
J'ai hate de lire la suite
zenaide- Retrouve Steadman
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Localisation : en plein coeur d'un homme.......
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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