Nouvelle famille
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: Nouvelle famille
Merci, vs êtes trop chous. C'est dur d'exprimer tout ce qui passe dans la tête, de trouver les bons mots. Mais je me suis bien amusée.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
magalie- Parti au secours de Sara
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Re: Nouvelle famille
J'ai vraiment adoré et en plus la fin est trop mimi !!
Ania- Origami de Michael
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Re: Nouvelle famille
Très belle fic! J'adore! C'est court mais très fort en émotions! Bravo J'éspère q'uon aura bientot le droit à une autre fic...!
mickara- Parti au secours de Sara
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Re: Nouvelle famille
C'est très court, je le conçois tout à fait. En fait j'ai du mal à écrire des fics dont l'intrigue se construit de très près sur la fuite des personnages. Trop compliqué, je vous laisse vous en charger, vous maitrisez. C'est pourquoi mon esprit vogue de lui-même je ne sais où .
Houlà, vous avez vu l'heure ? Faîtes de beaux rêves.
Merci pour vous com', c'est motivant, hi hi hi !
Houlà, vous avez vu l'heure ? Faîtes de beaux rêves.
Merci pour vous com', c'est motivant, hi hi hi !
Dernière édition par le Lun 1 Jan - 23:37, édité 1 fois
magalie- Parti au secours de Sara
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Re: Nouvelle famille
bravo tu as assuré pour le suite vivement que tu en écrive une autre
lizevans- A la recherche de Bolshoi Booze
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Re: Nouvelle famille
Bonjour, vous allez bien aujourd'hui ? Moi tout doucement, les cours on s'en passerait bien. Bref, je réfléchis à une suite, ça prend forme lentement mais surement dans ma caboche. Sinon, en parallèle j'ai débuté une autre fic qui s'intitule Jeunesse.
magalie- Parti au secours de Sara
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Localisation : dans mes pensées
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Re: Nouvelle famille
ET QUELLE FIC!!!!!!!
Nickki- Retrouve Steadman
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Localisation : Là où il n'y a aucun problème ...
Date d'inscription : 10/10/2006
Re: Nouvelle famille
Kikoo, tranquille la vie ?
Là, Ignacio a encore grandi, c'est un ado qui croque la vie à pleines dents.
Suite :
I.
- Oh, pitié ! Y a des hôtels pour ça vous savez.
Sara s’écarta précipitamment de l’étreinte accueillante de son époux, prise en faute. Michael, lui, n’éprouvait pas le moindre regret. Sara était tellement belle qu’il lui était difficile de résister à la tentation de l’embrasser.
- Tu comprendras plus tard mon fils, dit-il en ébouriffant la tignasse d’Ignacio.
- Peut-être. M’man t’as pas oublié que j’ai de la visite ce soir, j’espère ?
- Comment le pourrais-je alors qu’une bande d’ados affamés vont faire une razzia sur mon garde manger ?
- Hé, faut bien qu’on se nourrisse !
Sur cette logique irréfutable, Ignacio grimpa à l’étage se réfugier dans son antre.
A peine entré dans sa chambre, Ignacio se rua sur son ordinateur. Il eut un sourire empreint de tendresse en repensant à son amour de petite sœur. Quelques heures plus tôt, il avait récupéré Sonia à la sortie de l’école puis l’avait laissée à son cours de danse classique. Elle avait la chevelure de sa mère et les yeux de son père, une vraie poupée adorable. Le nez de sa grand-mère également aux dires de son père. Mais Ignacio évitait d’aborder le sujet car il sentait que la douleur était encore vive. En ces moments, son père Michael paraissait extrêmement vulnérable comme si reposaient sur lui tous les malheurs du monde. Ignacio lui-même ressentait une sorte de nostalgie à l’égard de ses vrais parents qu’il avait à peine connus, disparus trop tôt. Il se demandait encore comment ses parents Sara et Michael avaient réussi à surmonter toutes les épreuves passées. Ignacio revint dans le présent, titillé par ces hormones. Il ne comprenait que trop bien ce qui poussait son père à embrasser sans arrêt sa mère. Son cœur battait plus vite chaque fois qu’il pensait à Clare, une nouvelle dans sa classe. Sa timidité extrême le touchait, il comprenait les problèmes d’intégration et un déménagement n’était jamais facile. En revanche il ne saisissait pas la raison pour laquelle Clare évitait constamment son regard. Pour en avoir le cœur net, Ignacio avait donné rendez-vous sur le chat à sa meilleure amie Samantha dite Sam. En tant que fille, elle pourrait lui donner quelques tuyaux pour conquérir la confiance de Clare et plus si affinités.
- Princesse, t’es là ?
- El gaucho (cow-boy), je commençais à m’impatienter. J’ai des news pour toi. Et cette fois-ci tu peux sincèrement me remercier.
- Vas-y dis-moi ce que t’as, écrivit Ignacio.
- Tiens-toi prêt, j’ai réussi à avoir son adresse mail. Après fais-en ce que tu veux.
- Tinquiètes. Merci Sam, j’te revaudrai ça. J’t’attends ce soir, n’oublie pas que vous venez manger chez moi.
- Ok, J’te laisse. @+
Ignacio entra l’adresse de messagerie que lui avait fourni Sam.
- Salut, Clare ?
- Oui, c’est moi.
- C’est Ignacio Scofield. Je me demandais si ça t’intéresserait de venir dîner chez moi ce soir, j’invite quelques potes, je pourrais te les présenter.
- Je sais pas, je…
- Ce sera très simple, pas de prise de tête, juste entre nous.
- Hmm, ok ça marche.
- Génial, à ce soir.
Et Ignacio quitta la connexion, enjoué.
Dans une salle obscure, un homme complimentait la jeune fille éplorée sur la prouesse qu’elle venait d’exécuter. Le plan soigneusement élaboré se déroulait à merveille.
- Michael, où Ignacio a dit que les terreurs et lui voulaient commander ?
- A la Casa Mexicana je crois, ils raffolent des tacos. C’est à celui qui en mangera le plus avant d’apaiser la brûlure du piment avec un grand verre d’eau.
- Maintenant que tu me le dis ça me revient. Ces jeunes ne savent vraiment plus quoi inventer dit Sara amusée, on sentait néanmoins poindre une once d’envie dans sa voix : sa jeunesse n’avait pas été aussi insouciante. Nous n’avons pas de temps à perdre, je vais chercher Darling à son cours. Je préfère que tu te charges de commander les plats, tu t’en sortiras mieux que moi.
- Ok. Minute. Un bisou pour la route chérie.
- Tu es incorrigible.
- Je me prépare mentalement à l’arrivée des amis de notre fils, c’est un évènement à chaque fois.
Ca m'a trop manqué de ne pas écrire donc je laisse de côté un court instant mes révisions. Ca se fait pas, je sais, mea culpa.
Là, Ignacio a encore grandi, c'est un ado qui croque la vie à pleines dents.
Suite :
I.
- Oh, pitié ! Y a des hôtels pour ça vous savez.
Sara s’écarta précipitamment de l’étreinte accueillante de son époux, prise en faute. Michael, lui, n’éprouvait pas le moindre regret. Sara était tellement belle qu’il lui était difficile de résister à la tentation de l’embrasser.
- Tu comprendras plus tard mon fils, dit-il en ébouriffant la tignasse d’Ignacio.
- Peut-être. M’man t’as pas oublié que j’ai de la visite ce soir, j’espère ?
- Comment le pourrais-je alors qu’une bande d’ados affamés vont faire une razzia sur mon garde manger ?
- Hé, faut bien qu’on se nourrisse !
Sur cette logique irréfutable, Ignacio grimpa à l’étage se réfugier dans son antre.
A peine entré dans sa chambre, Ignacio se rua sur son ordinateur. Il eut un sourire empreint de tendresse en repensant à son amour de petite sœur. Quelques heures plus tôt, il avait récupéré Sonia à la sortie de l’école puis l’avait laissée à son cours de danse classique. Elle avait la chevelure de sa mère et les yeux de son père, une vraie poupée adorable. Le nez de sa grand-mère également aux dires de son père. Mais Ignacio évitait d’aborder le sujet car il sentait que la douleur était encore vive. En ces moments, son père Michael paraissait extrêmement vulnérable comme si reposaient sur lui tous les malheurs du monde. Ignacio lui-même ressentait une sorte de nostalgie à l’égard de ses vrais parents qu’il avait à peine connus, disparus trop tôt. Il se demandait encore comment ses parents Sara et Michael avaient réussi à surmonter toutes les épreuves passées. Ignacio revint dans le présent, titillé par ces hormones. Il ne comprenait que trop bien ce qui poussait son père à embrasser sans arrêt sa mère. Son cœur battait plus vite chaque fois qu’il pensait à Clare, une nouvelle dans sa classe. Sa timidité extrême le touchait, il comprenait les problèmes d’intégration et un déménagement n’était jamais facile. En revanche il ne saisissait pas la raison pour laquelle Clare évitait constamment son regard. Pour en avoir le cœur net, Ignacio avait donné rendez-vous sur le chat à sa meilleure amie Samantha dite Sam. En tant que fille, elle pourrait lui donner quelques tuyaux pour conquérir la confiance de Clare et plus si affinités.
- Princesse, t’es là ?
- El gaucho (cow-boy), je commençais à m’impatienter. J’ai des news pour toi. Et cette fois-ci tu peux sincèrement me remercier.
- Vas-y dis-moi ce que t’as, écrivit Ignacio.
- Tiens-toi prêt, j’ai réussi à avoir son adresse mail. Après fais-en ce que tu veux.
- Tinquiètes. Merci Sam, j’te revaudrai ça. J’t’attends ce soir, n’oublie pas que vous venez manger chez moi.
- Ok, J’te laisse. @+
Ignacio entra l’adresse de messagerie que lui avait fourni Sam.
- Salut, Clare ?
- Oui, c’est moi.
- C’est Ignacio Scofield. Je me demandais si ça t’intéresserait de venir dîner chez moi ce soir, j’invite quelques potes, je pourrais te les présenter.
- Je sais pas, je…
- Ce sera très simple, pas de prise de tête, juste entre nous.
- Hmm, ok ça marche.
- Génial, à ce soir.
Et Ignacio quitta la connexion, enjoué.
Dans une salle obscure, un homme complimentait la jeune fille éplorée sur la prouesse qu’elle venait d’exécuter. Le plan soigneusement élaboré se déroulait à merveille.
- Michael, où Ignacio a dit que les terreurs et lui voulaient commander ?
- A la Casa Mexicana je crois, ils raffolent des tacos. C’est à celui qui en mangera le plus avant d’apaiser la brûlure du piment avec un grand verre d’eau.
- Maintenant que tu me le dis ça me revient. Ces jeunes ne savent vraiment plus quoi inventer dit Sara amusée, on sentait néanmoins poindre une once d’envie dans sa voix : sa jeunesse n’avait pas été aussi insouciante. Nous n’avons pas de temps à perdre, je vais chercher Darling à son cours. Je préfère que tu te charges de commander les plats, tu t’en sortiras mieux que moi.
- Ok. Minute. Un bisou pour la route chérie.
- Tu es incorrigible.
- Je me prépare mentalement à l’arrivée des amis de notre fils, c’est un évènement à chaque fois.
Dernière édition par le Mar 2 Jan - 17:08, édité 1 fois
magalie- Parti au secours de Sara
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Localisation : dans mes pensées
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Re: Nouvelle famille
Superbe!!! Ca fait du bien de voir une famille unie comblée ! Et c'est une bonne idée de raconter les p'tites histoires d'Ignacio
En tout cas j'aime beaucoup ton style; vivement la suite!
En tout cas j'aime beaucoup ton style; vivement la suite!
mickara- Parti au secours de Sara
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Re: Nouvelle famille
Wow, super suite Magalie! C'est vrai que je suis d'accord avec Mickara, ça fait du bien de voir une famille heureuse et comblée!!
Mais ça:
Mon imagination va un peu trop loin!
Mais ça:
Ca ne me dit rien qui vaille...Je parie que cet homme a manipulé Clara pour qu'elle charme Ignacio et ainsin se rapprocher de Michael et Sara...Dans une salle obscure, un homme complimentait la jeune fille éplorée sur la prouesse qu’elle venait d’exécuter. Le plan soigneusement élaboré se déroulait à merveille.
Mon imagination va un peu trop loin!
Nickki- Retrouve Steadman
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Localisation : Là où il n'y a aucun problème ...
Date d'inscription : 10/10/2006
Re: Nouvelle famille
trop bien cette suite ! ouh là là, ce bonheur et ce calme ne peuvent pas durer.... je le sens pas bien ce coup là .
Galath- Déchiffre l'origami
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Re: Nouvelle famille
il va se passer quelques chose de grave je sens mal l'épisode prochain !
anso26- Retrouve Steadman
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Localisation : à los angeles avec went et sarah
Date d'inscription : 30/12/2006
Re: Nouvelle famille
J'aime bien toutes ces spéculations. Continuez.
Suite :
II.
Le polo bleu ou la chemise pourpre ? Cheveux ébouriffés ou plaqués de gel ? Découragé par son indécision Ignacio se contempla dans sa psyché. Le dîner promettait d’être mouvementé par rapport à ces potes mais tendu en ce qui le concernait. A l’avenir il penserait à réfréner son impulsion, il se sentait tout indécis à l’idée de la venue Clare. Mais rien n’abattait Ignacio aussi facilement. Et puis Sam l’aiderait en la mettant à l’aise. Sweat capuche. Choix final tranquille, à l’aise.
- Bonjour les filles. Sam, ça fait longtemps dis-moi. Toujours aussi mignonne.
- Monsieur Scofield voyons répondit Sam en roulant des yeux. Je vous présente Clare Winter, elle vient d’arriver à Chicago.
- Bienvenue Clare, comment trouves-tu la ville ?
- Très charmante, je vous remercie pour votre invitation.
- A vrai dire je n’y suis pour rien, je pencherai plutôt pour mon fils dit-il malicieux. Tiens en parlant du loup…
Ignacio descendait les marches un brin arrogant. Michael les laissa se demandant si Ignacio se rendait compte des sentiments de Sam. Il avait remarqué son regard attristé alors qu’Ignacio se consacrait à Clare. Profitez de votre jeunesse se dit-il en son for inférieur.
Des cris survoltés accueillirent Sara lorsqu’elle déposa les plats sur la grande table.
- Alors combien êtes-vous ? Andy, Cole, Blake, Ricky, Hugh ok excuse-moi va pour Hugo, c’est un si joli prénom pourtant, pas besoin de le modifier, ensuite, Tony, Sam, Clare et toi mon chéri.
- Mman.
- Ce qui fait un total de neuf.
- Avec moi ça fait dix, ajouta la voix fluette de Sonia.
- Bien sûr Darling mais tu ne préfères pas dîner avec papa et moi ?
- Oh, c’est toujours pareil. Mais c’est pas grave, ils vont dire des trucs de grand que je comprends pas.
- Allez viens, on va les laisser. Bon appétit.
- MERCI MME SCOFIELD, répondirent en chœur les adolescents.
- Ignacio ? Tu viens ? Le match va commencer.
- Installez-vous, je fais visiter la maison à Clare, j’en ai que pour quelques minutes.
- Ouais c’est ce qu’on dit. Andy et Hugo se tapèrent dans la main en signe de connivence toute masculine.
Ignacio progressait le long des couloirs, Clare le suivant. Il lui montrait des photographies prises lors des grandes occasions, ses trophées de baseball, ses maquettes d’avion. Puis ils échouèrent dans le jardin. Ils s’assirent sur la balancelle et discutèrent au son des criquets.
- Ca se passe toujours comme ça ?
- Quoi exactement ?
- J’ai l’impression que tu invites souvent tes amis. C’est presque naturel. Et tes parents sont si gentils.
- Mes parents tiennent à savoir qui je fréquente, ça m’arrange, j’ai l’occasion de m’amuser avec mes amis comme c’est le cas ce soir.
- Oui. Je ne suis pas habituée à voir de telles démonstrations d’amitié. J’ai toujours été plus ou moins ballottée d’orphelinats en familles d’accueil.
- Je suis désolé. Mais à présent tout va bien, n’est-ce pas ?
- Oui, mon père adoptif est adorable, dit la jeune fille avec un sourire forcé qu’Ignacio ne remarqua pas dans l’obscurité.
- Tant mieux. Viens on va rejoindre les autres.
Il lui saisit la main et ils se rendirent dans le salon.
- El gaucho, tu t’es perdu dans ta pampa.
- La ferme Ricky.
- Le prends pas mal Scofield, tu mesures pas la chance que tu as d’attirer tout ce qui porte un jupon, ajouta Blake.
- Excuse les Clare, ils ne connaissent pas les bonnes manières, dit Ignacio, une mimique comique esquissée en essayant d’éviter le coussin qu’on lui envoyait en pleine figure.
- Vous n’avez pas bientôt fini de chahuter, on ne s’entend plus ici, dit Sam dont la mauvaise humeur en surprit plus d’un. Monsieur Scofield va nous ramener en voiture donc bougez-vous un peu.
- Mais qu’est-ce qui lui prend ?
- T’as déjà réussi à comprendre une fille ?
- Tournez à droite. Voilà, nous y sommes. Merci beaucoup.
- Je vais te raccompagner jusqu’à ta porte c’est plus sûr. Je ferai la connaissance de ton père.
- Ne vous donnez pas cette peine.
- Mais non, c’est normal. Ca ne me dérange pas du tout.
Michael et Clare grimpèrent les marches du perron. Ding dong.
- Bonjour monsieur Winter, je suis Michael Scofield. J’ose espérer que votre fille a passé une agréable soirée.
- Je n’en doute pas une seule seconde. Mes amitiés à votre épouse.
- Je n’y manquerai pas.
Et Michael rejoignit sa voiture. Il lui restait encore à en raccompagner trois. Il éprouvait une méfiance inexpliquée à l’égard du père de Clare. Son instinct lui dictait de ne pas l’approcher. Il avait cru voir une étincelle malveillante dans son regard. Et comment s’était-il fait toutes ces cicatrices au visage ? Il lui faudrait en discuter avec Sara.
Dans l’ombre, l’homme caressait les cheveux de la jeune fille en larmes. C’était une façon de la réconforter. Mais elle savait que c’était mal d’abuser de ces gens si accueillants, soucieux de son bien-être. Mais qu’aurait-elle pu faire d’autre ?
Suite :
II.
Le polo bleu ou la chemise pourpre ? Cheveux ébouriffés ou plaqués de gel ? Découragé par son indécision Ignacio se contempla dans sa psyché. Le dîner promettait d’être mouvementé par rapport à ces potes mais tendu en ce qui le concernait. A l’avenir il penserait à réfréner son impulsion, il se sentait tout indécis à l’idée de la venue Clare. Mais rien n’abattait Ignacio aussi facilement. Et puis Sam l’aiderait en la mettant à l’aise. Sweat capuche. Choix final tranquille, à l’aise.
- Bonjour les filles. Sam, ça fait longtemps dis-moi. Toujours aussi mignonne.
- Monsieur Scofield voyons répondit Sam en roulant des yeux. Je vous présente Clare Winter, elle vient d’arriver à Chicago.
- Bienvenue Clare, comment trouves-tu la ville ?
- Très charmante, je vous remercie pour votre invitation.
- A vrai dire je n’y suis pour rien, je pencherai plutôt pour mon fils dit-il malicieux. Tiens en parlant du loup…
Ignacio descendait les marches un brin arrogant. Michael les laissa se demandant si Ignacio se rendait compte des sentiments de Sam. Il avait remarqué son regard attristé alors qu’Ignacio se consacrait à Clare. Profitez de votre jeunesse se dit-il en son for inférieur.
Des cris survoltés accueillirent Sara lorsqu’elle déposa les plats sur la grande table.
- Alors combien êtes-vous ? Andy, Cole, Blake, Ricky, Hugh ok excuse-moi va pour Hugo, c’est un si joli prénom pourtant, pas besoin de le modifier, ensuite, Tony, Sam, Clare et toi mon chéri.
- Mman.
- Ce qui fait un total de neuf.
- Avec moi ça fait dix, ajouta la voix fluette de Sonia.
- Bien sûr Darling mais tu ne préfères pas dîner avec papa et moi ?
- Oh, c’est toujours pareil. Mais c’est pas grave, ils vont dire des trucs de grand que je comprends pas.
- Allez viens, on va les laisser. Bon appétit.
- MERCI MME SCOFIELD, répondirent en chœur les adolescents.
- Ignacio ? Tu viens ? Le match va commencer.
- Installez-vous, je fais visiter la maison à Clare, j’en ai que pour quelques minutes.
- Ouais c’est ce qu’on dit. Andy et Hugo se tapèrent dans la main en signe de connivence toute masculine.
Ignacio progressait le long des couloirs, Clare le suivant. Il lui montrait des photographies prises lors des grandes occasions, ses trophées de baseball, ses maquettes d’avion. Puis ils échouèrent dans le jardin. Ils s’assirent sur la balancelle et discutèrent au son des criquets.
- Ca se passe toujours comme ça ?
- Quoi exactement ?
- J’ai l’impression que tu invites souvent tes amis. C’est presque naturel. Et tes parents sont si gentils.
- Mes parents tiennent à savoir qui je fréquente, ça m’arrange, j’ai l’occasion de m’amuser avec mes amis comme c’est le cas ce soir.
- Oui. Je ne suis pas habituée à voir de telles démonstrations d’amitié. J’ai toujours été plus ou moins ballottée d’orphelinats en familles d’accueil.
- Je suis désolé. Mais à présent tout va bien, n’est-ce pas ?
- Oui, mon père adoptif est adorable, dit la jeune fille avec un sourire forcé qu’Ignacio ne remarqua pas dans l’obscurité.
- Tant mieux. Viens on va rejoindre les autres.
Il lui saisit la main et ils se rendirent dans le salon.
- El gaucho, tu t’es perdu dans ta pampa.
- La ferme Ricky.
- Le prends pas mal Scofield, tu mesures pas la chance que tu as d’attirer tout ce qui porte un jupon, ajouta Blake.
- Excuse les Clare, ils ne connaissent pas les bonnes manières, dit Ignacio, une mimique comique esquissée en essayant d’éviter le coussin qu’on lui envoyait en pleine figure.
- Vous n’avez pas bientôt fini de chahuter, on ne s’entend plus ici, dit Sam dont la mauvaise humeur en surprit plus d’un. Monsieur Scofield va nous ramener en voiture donc bougez-vous un peu.
- Mais qu’est-ce qui lui prend ?
- T’as déjà réussi à comprendre une fille ?
- Tournez à droite. Voilà, nous y sommes. Merci beaucoup.
- Je vais te raccompagner jusqu’à ta porte c’est plus sûr. Je ferai la connaissance de ton père.
- Ne vous donnez pas cette peine.
- Mais non, c’est normal. Ca ne me dérange pas du tout.
Michael et Clare grimpèrent les marches du perron. Ding dong.
- Bonjour monsieur Winter, je suis Michael Scofield. J’ose espérer que votre fille a passé une agréable soirée.
- Je n’en doute pas une seule seconde. Mes amitiés à votre épouse.
- Je n’y manquerai pas.
Et Michael rejoignit sa voiture. Il lui restait encore à en raccompagner trois. Il éprouvait une méfiance inexpliquée à l’égard du père de Clare. Son instinct lui dictait de ne pas l’approcher. Il avait cru voir une étincelle malveillante dans son regard. Et comment s’était-il fait toutes ces cicatrices au visage ? Il lui faudrait en discuter avec Sara.
Dans l’ombre, l’homme caressait les cheveux de la jeune fille en larmes. C’était une façon de la réconforter. Mais elle savait que c’était mal d’abuser de ces gens si accueillants, soucieux de son bien-être. Mais qu’aurait-elle pu faire d’autre ?
Dernière édition par le Mar 2 Jan - 22:36, édité 2 fois
magalie- Parti au secours de Sara
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Localisation : dans mes pensées
Date d'inscription : 12/12/2006
Re: Nouvelle famille
Elle vient d'arriver de Chicago.... hein ! et on voudrait me faire croire que ce n'est qu'un hasard ???? pfiou à d'autre. une manipulation d'un infame méchant c'est sûr ! Vite la suite. j'adore tes fics.
Galath- Déchiffre l'origami
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Date d'inscription : 15/12/2006
Re: Nouvelle famille
J'adore ta fic. Tu as beaucoup d'imagination, bravo. J'attends la suite avec impatience!!
mimi06- Compagnon de Cellule de Michael
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Date d'inscription : 24/11/2006
Re: Nouvelle famille
la syuite la suite toujours excellente a lire
lizevans- A la recherche de Bolshoi Booze
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Date d'inscription : 24/11/2006
Re: Nouvelle famille
Quelle suite!! Bravo pour ton coup de plume Magalie!!
Nickki- Retrouve Steadman
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Localisation : Là où il n'y a aucun problème ...
Date d'inscription : 10/10/2006
Re: Nouvelle famille
Oula je sens que ça va se gâter d'ici peu... Michael fait bien d'être méfiant...
Sinon j'adore toujours autant et j'attends la suite avec impatience!
Sinon j'adore toujours autant et j'attends la suite avec impatience!
mickara- Parti au secours de Sara
- Nombre de messages : 537
Age : 33
Localisation : En ballade sur l'Ile Mouton...
Date d'inscription : 19/10/2006
Re: Nouvelle famille
Lol ! C'est trop marrant de vous lire. Qui d'entre vous se rapprochera le plus de la vérité ? Vous le saurez quand j'achèverai la suite. Là je rame un peu, le temps de rien faire. Les journées devraient durer 30 heures.
Kiss à tous.
magalie- Parti au secours de Sara
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Localisation : dans mes pensées
Date d'inscription : 12/12/2006
Re: Nouvelle famille
Suite :
III.
- Sam, eh, attends deux secondes, t’es pressée ?
- Oui, assez, il faut que je travaille sur l’exposé à rendre.
- Ok, j’pensais qu’on pourrait faire le chemin ensemble à la fin des cours, Clare a…
- Ecoute, j’ai des trucs à faire. A bientôt peut-être.
Et Sam s’en alla. Elle s’enfuit plutôt, rectifia Ignacio dont le regard restait fixé, incrédule sur les baskets de son amie. Elle se comportait de manière bizarre depuis quelques temps. C’était d’autant plus agaçant que ses capacités d’écoute lui manquaient. Ignacio connaissait Sam depuis la maternelle. Depuis ce fameux jour où il lui avait tiré les couettes et qu’elle lui avait écrasé les orteils se remémora-t-il avec un léger sourire. Une solide amitié était donc née. Oui, le côté spontané de Sam, sa personnalité de garçon manqué lui manquaient beaucoup. La sonnerie retentit. L’ado sortit de ses pensées et se hâta de se rendre en cours de littérature anglaise, berk. Mais il avait promis à son père d’être plus concentré qu’il ne l’avait été au collège, les années précédentes.
- Les garçons, vous avez tout ce que voulez ?
- Oui Mman, ce s’rait parfait si tu arrêtais de nous interrompre. Notre exposé n’avance pas là !
- Bon, d’accord. Mais ne restez pas enfermés tout l’après-midi.
- T’en dis quoi Blake ?
- J’en dis que c’est grave difficile de réfléchir. J’aurais préféré que la prof nous autorise à faire des trinômes. On aurait pris Sam dans l’équipe, elle est plus douée que nous pour ces trucs.
- Oh oui. Mais tu ne trouves pas qu’elle a changé ?
- Comment ça ?
- J’sais pas, elle est plus agressive, on se parle presque plus jamais…
- Tu t’en es aperçu quand ?
- J’sais pas exactement, j’ai l’impression qu’elle est en colère depuis que…
- Ignacio ? Quelque chose ne va pas ?
- Non, c’est juste que je viens de faire une découverte bizarre.
- Ah ouais, laquelle ? demanda Blake intrigué ; il suivait avec curiosité la physionomie du visage de son ami changer au fur et à mesure qu’il réfléchissait.
- Mes rapports avec Sam se sont dégradés depuis que je lui ai avoué que Clare m’intéressait, dit finalement Ignacio.
- Et qu’est-ce que tu comptes faire ?
- Il faut absolument que je lui parle. Attends-moi cinq minutes en bas. Je vais essayer de la contacter.
- Ok, ça marche.
Et Blake descendit les marches pour se rendre au salon. Il observa les coupures de presse importantes que M.Scofield conservait sous-verre, totalement absorbé. Puis il remarqua un léger mouvement à sa droite. Mme Scofield, assise sur le sofa, courbée en avant triturait des végétaux.
- Que faîtes-vous ?
- Oh, c’est toi Blake ! Tu as semé Ignacio ? Il peut être tellement bavard quand il veut ! Eh bien, j’essaie de réaliser une jolie composition florale. Tu pourrais peut-être m’aider, vous les jeunes avez beaucoup d’imagination et…
Les paroles de Mme Scofield lui parvenaient comme assourdies. Sa concentration avait décroché au moment où il avait perçu la fragrance fraîche et fruitée de son eau de toilette, observé le grain fin de sa peau diaphane et veloutée. Il sentait ses oreilles bourdonner et le sang sourdre à ses tempes, sa gorge se serrer, sa bouche s’assécher et son souffle s’accélérer. Puis mû d’une volonté incontrôlable Blake se pencha et effleura sa bouche d’un baiser maladroit. Il redescendit vite de son nuage en rouvrant les yeux : Mme Scofield le regardait épouvantée.
- Je suis désolé, j’aurais pas dû, je…je dois y aller.
Et Blake sortit précipitamment.
- Attends… cria Sara mais l’ado était déjà loin. De toute manière, il ne se serait certainement pas arrêté s’il m’avait entendue pensa-t-elle.
Elle n’avait pas voulu lui faire de peine, mais l’expression de ses traits devait montrer une telle stupéfaction que Blake en avait été mortifié. A leur âge, les amourettes pouvaient se révéler éphémères, amusantes ou au contraire engendrer de la honte. Elle espérait avoir une conversation prochaine afin de l’apaiser.
L’homme observa son reflet dans le miroir. Les cicatrices étaient repoussantes mais s’il fallait en passer par là pour atteindre son objectif, les fins justifiaient effectivement les moyens. « Prépare-toi au pire Scofield, ta famille et toi allez tellement souffrir que j’aurais réussi à te faire perdre ta dignité ». A Clare de jouer. L’éclat de son regard rappelait celui d’une lame aiguisée.
III.
- Sam, eh, attends deux secondes, t’es pressée ?
- Oui, assez, il faut que je travaille sur l’exposé à rendre.
- Ok, j’pensais qu’on pourrait faire le chemin ensemble à la fin des cours, Clare a…
- Ecoute, j’ai des trucs à faire. A bientôt peut-être.
Et Sam s’en alla. Elle s’enfuit plutôt, rectifia Ignacio dont le regard restait fixé, incrédule sur les baskets de son amie. Elle se comportait de manière bizarre depuis quelques temps. C’était d’autant plus agaçant que ses capacités d’écoute lui manquaient. Ignacio connaissait Sam depuis la maternelle. Depuis ce fameux jour où il lui avait tiré les couettes et qu’elle lui avait écrasé les orteils se remémora-t-il avec un léger sourire. Une solide amitié était donc née. Oui, le côté spontané de Sam, sa personnalité de garçon manqué lui manquaient beaucoup. La sonnerie retentit. L’ado sortit de ses pensées et se hâta de se rendre en cours de littérature anglaise, berk. Mais il avait promis à son père d’être plus concentré qu’il ne l’avait été au collège, les années précédentes.
- Les garçons, vous avez tout ce que voulez ?
- Oui Mman, ce s’rait parfait si tu arrêtais de nous interrompre. Notre exposé n’avance pas là !
- Bon, d’accord. Mais ne restez pas enfermés tout l’après-midi.
- T’en dis quoi Blake ?
- J’en dis que c’est grave difficile de réfléchir. J’aurais préféré que la prof nous autorise à faire des trinômes. On aurait pris Sam dans l’équipe, elle est plus douée que nous pour ces trucs.
- Oh oui. Mais tu ne trouves pas qu’elle a changé ?
- Comment ça ?
- J’sais pas, elle est plus agressive, on se parle presque plus jamais…
- Tu t’en es aperçu quand ?
- J’sais pas exactement, j’ai l’impression qu’elle est en colère depuis que…
- Ignacio ? Quelque chose ne va pas ?
- Non, c’est juste que je viens de faire une découverte bizarre.
- Ah ouais, laquelle ? demanda Blake intrigué ; il suivait avec curiosité la physionomie du visage de son ami changer au fur et à mesure qu’il réfléchissait.
- Mes rapports avec Sam se sont dégradés depuis que je lui ai avoué que Clare m’intéressait, dit finalement Ignacio.
- Et qu’est-ce que tu comptes faire ?
- Il faut absolument que je lui parle. Attends-moi cinq minutes en bas. Je vais essayer de la contacter.
- Ok, ça marche.
Et Blake descendit les marches pour se rendre au salon. Il observa les coupures de presse importantes que M.Scofield conservait sous-verre, totalement absorbé. Puis il remarqua un léger mouvement à sa droite. Mme Scofield, assise sur le sofa, courbée en avant triturait des végétaux.
- Que faîtes-vous ?
- Oh, c’est toi Blake ! Tu as semé Ignacio ? Il peut être tellement bavard quand il veut ! Eh bien, j’essaie de réaliser une jolie composition florale. Tu pourrais peut-être m’aider, vous les jeunes avez beaucoup d’imagination et…
Les paroles de Mme Scofield lui parvenaient comme assourdies. Sa concentration avait décroché au moment où il avait perçu la fragrance fraîche et fruitée de son eau de toilette, observé le grain fin de sa peau diaphane et veloutée. Il sentait ses oreilles bourdonner et le sang sourdre à ses tempes, sa gorge se serrer, sa bouche s’assécher et son souffle s’accélérer. Puis mû d’une volonté incontrôlable Blake se pencha et effleura sa bouche d’un baiser maladroit. Il redescendit vite de son nuage en rouvrant les yeux : Mme Scofield le regardait épouvantée.
- Je suis désolé, j’aurais pas dû, je…je dois y aller.
Et Blake sortit précipitamment.
- Attends… cria Sara mais l’ado était déjà loin. De toute manière, il ne se serait certainement pas arrêté s’il m’avait entendue pensa-t-elle.
Elle n’avait pas voulu lui faire de peine, mais l’expression de ses traits devait montrer une telle stupéfaction que Blake en avait été mortifié. A leur âge, les amourettes pouvaient se révéler éphémères, amusantes ou au contraire engendrer de la honte. Elle espérait avoir une conversation prochaine afin de l’apaiser.
L’homme observa son reflet dans le miroir. Les cicatrices étaient repoussantes mais s’il fallait en passer par là pour atteindre son objectif, les fins justifiaient effectivement les moyens. « Prépare-toi au pire Scofield, ta famille et toi allez tellement souffrir que j’aurais réussi à te faire perdre ta dignité ». A Clare de jouer. L’éclat de son regard rappelait celui d’une lame aiguisée.
magalie- Parti au secours de Sara
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Localisation : dans mes pensées
Date d'inscription : 12/12/2006
Re: Nouvelle famille
Excellente suite!
Mais je savais bien que le bonheur de la p'tite famille pouvait pas durer... C'était trop beau...
Mais je savais bien que le bonheur de la p'tite famille pouvait pas durer... C'était trop beau...
mickara- Parti au secours de Sara
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Re: Nouvelle famille
super j'adore
vite la suite
s t p
vite la suite
s t p
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Re: Nouvelle famille
Génial comme d'habitude!! J'ai trop hâte de savoir ce que cet homme prépare...Vivement la suite!
Nickki- Retrouve Steadman
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Re: Nouvelle famille
Suite :
IV.
Michael revint de sa journée de travail harassante. Il se réjouit de pénétrer son foyer accueillant. A sa grande surprise, il trouva Sara d’une immobilité effrayante, pensive.
- Tout va comme tu veux ?
- Oh, tu es rentré ! s’exclama Sara, ravie de sa présence. Elle alla jusqu’à lui et l’enlaça, cherchant sa chaleur réconfortante.
Je pensais à quelque chose, c’est sans importance, Michael.
- D’accord. Tu sais, je me pose des questions sur les nouveaux arrivants, ces Winter. Leur histoire est bien tragique, j’en conviens, mais elle me laisse perplexe.
- Pourquoi tous ces doutes Michael ? demanda Sara surprise.
- Quand j’étais près de cet homme, j’ai ressenti un certain mal-être, une sensation désagréable qui ne m’est pas inconnu. C’est étrange. Et puis cette façon de me dévisager, comme s’il assistait à des retrouvailles. Je ne sais pas quoi penser. Je crois que je vais dire à Ignacio de cesser de fréquenter ces gens.
- En es-tu sûr ? Il semble beaucoup apprécié cette jeune fille. Et je t’avoue que je la prends en sympathie même si elle semble très malheureuse.
- Tout ce que je souhaite c’est que vous soyez toujours auprès de moi en sécurité. Je vous aime tellement.
- Nous aussi nous t’aimons Michael. Je t’aime plus que je ne saurai le dire, l’écrire ou le montrer.
Ils s’étreignirent étroitement et planifièrent les jours à venir.
Sam attendait au coin de Ashbury et de Dempster. Ignacio avait tellement insisté qu’à court d’arguments elle s’était vue dans l’obligation d’accepter ce rendez-vous.
- Sam !
- Salut toi ! répondit Sam à Sonia qui fonçait dans ses bras ouverts. Elle avait toujours rêvé d’avoir une petite sœur et la puce le lui rendait bien.
Sam se redressa lentement et fit face à son meilleur ami. Son visage se ferma instantanément à la vue de Clare qui se tenait en retrait. Naturellement Monsieur Ignacio ne pouvait s’empêcher de la trimballer partout avec lui.
- J’étais contente de te voir Sonia, j’te laisse, je dois y aller.
- Oh non, il faut que je te raconte ce que j’ai fait à l’école avec ma maîtresse, Mme Hodfull, toute…
- Plus tard Sonia, Sam et moi devons discuter.
- Non je ne crois pas, va retrouver ta chère et tendre, puisque tu ne peux pas te passer d’elle.
Incrédule, Ignacio vit des larmes remplir les yeux de Sam.
- Sam je sais pas ce qui coince entre nous en ce moment, mais il faudrait vraiment qu’on en discute…
- Mais je veux bien discuter. C’est toi qui ne fais aucun effort. Tu oublies tout ce qu’il y a autour de toi, tu… oh et puis zut, je rentre chez moi.
Décidément, il lui faudrait faire des efforts en matière de diplomatie se dit amèrement Ignacio. Déçu par leur altercation, il saisit le poignet de sa petite sœur et rejoignit Clare qui avait assisté de loin à la scène.
Soudain un bruit strident de pneus crissant sur l’asphalte se fit entendre, tous les gens présents dans la rue se retournèrent, focalisés sur la scène qui suivit. La portière d’un van noir s’ouvrit brusquement et un homme cagoulé empoigna le jeune adolescent et se saisit de sa petite sœur. Leurs cris de détresse glacèrent les passants d’effroi, ceux-ci semblaient pétrifiés. Sam vit avec horreur son ami s’effondrer comme une poupée de chiffons, elle distinguait un linge blanc. Du chloroforme. En moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, Sam se rua vers eux et agrippa une jambe de Sonia en même temps qu’elle lançait des coups désordonnés. Tout se déroula très vite. Sam eut vaguement conscience de la présence de Clare qui murmurait les mots « je suis désolée, tellement désolée » comme une litanie sans fin. Mais désolée de quoi, bon sang ?! Puis la pression lâcha. Elle tomba à la renverse, Sonia atterrissant sur elle. Sam la releva et lui cria de courir. Puis une douleur saisissante, l’agresseur venait de la gifler avec violence. Elle comprit confusément qu’on l’embarquait. A bout de forces elle s’évanouit à l’arrière du véhicule qui filait à toute allure.
IV.
Michael revint de sa journée de travail harassante. Il se réjouit de pénétrer son foyer accueillant. A sa grande surprise, il trouva Sara d’une immobilité effrayante, pensive.
- Tout va comme tu veux ?
- Oh, tu es rentré ! s’exclama Sara, ravie de sa présence. Elle alla jusqu’à lui et l’enlaça, cherchant sa chaleur réconfortante.
Je pensais à quelque chose, c’est sans importance, Michael.
- D’accord. Tu sais, je me pose des questions sur les nouveaux arrivants, ces Winter. Leur histoire est bien tragique, j’en conviens, mais elle me laisse perplexe.
- Pourquoi tous ces doutes Michael ? demanda Sara surprise.
- Quand j’étais près de cet homme, j’ai ressenti un certain mal-être, une sensation désagréable qui ne m’est pas inconnu. C’est étrange. Et puis cette façon de me dévisager, comme s’il assistait à des retrouvailles. Je ne sais pas quoi penser. Je crois que je vais dire à Ignacio de cesser de fréquenter ces gens.
- En es-tu sûr ? Il semble beaucoup apprécié cette jeune fille. Et je t’avoue que je la prends en sympathie même si elle semble très malheureuse.
- Tout ce que je souhaite c’est que vous soyez toujours auprès de moi en sécurité. Je vous aime tellement.
- Nous aussi nous t’aimons Michael. Je t’aime plus que je ne saurai le dire, l’écrire ou le montrer.
Ils s’étreignirent étroitement et planifièrent les jours à venir.
Sam attendait au coin de Ashbury et de Dempster. Ignacio avait tellement insisté qu’à court d’arguments elle s’était vue dans l’obligation d’accepter ce rendez-vous.
- Sam !
- Salut toi ! répondit Sam à Sonia qui fonçait dans ses bras ouverts. Elle avait toujours rêvé d’avoir une petite sœur et la puce le lui rendait bien.
Sam se redressa lentement et fit face à son meilleur ami. Son visage se ferma instantanément à la vue de Clare qui se tenait en retrait. Naturellement Monsieur Ignacio ne pouvait s’empêcher de la trimballer partout avec lui.
- J’étais contente de te voir Sonia, j’te laisse, je dois y aller.
- Oh non, il faut que je te raconte ce que j’ai fait à l’école avec ma maîtresse, Mme Hodfull, toute…
- Plus tard Sonia, Sam et moi devons discuter.
- Non je ne crois pas, va retrouver ta chère et tendre, puisque tu ne peux pas te passer d’elle.
Incrédule, Ignacio vit des larmes remplir les yeux de Sam.
- Sam je sais pas ce qui coince entre nous en ce moment, mais il faudrait vraiment qu’on en discute…
- Mais je veux bien discuter. C’est toi qui ne fais aucun effort. Tu oublies tout ce qu’il y a autour de toi, tu… oh et puis zut, je rentre chez moi.
Décidément, il lui faudrait faire des efforts en matière de diplomatie se dit amèrement Ignacio. Déçu par leur altercation, il saisit le poignet de sa petite sœur et rejoignit Clare qui avait assisté de loin à la scène.
Soudain un bruit strident de pneus crissant sur l’asphalte se fit entendre, tous les gens présents dans la rue se retournèrent, focalisés sur la scène qui suivit. La portière d’un van noir s’ouvrit brusquement et un homme cagoulé empoigna le jeune adolescent et se saisit de sa petite sœur. Leurs cris de détresse glacèrent les passants d’effroi, ceux-ci semblaient pétrifiés. Sam vit avec horreur son ami s’effondrer comme une poupée de chiffons, elle distinguait un linge blanc. Du chloroforme. En moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, Sam se rua vers eux et agrippa une jambe de Sonia en même temps qu’elle lançait des coups désordonnés. Tout se déroula très vite. Sam eut vaguement conscience de la présence de Clare qui murmurait les mots « je suis désolée, tellement désolée » comme une litanie sans fin. Mais désolée de quoi, bon sang ?! Puis la pression lâcha. Elle tomba à la renverse, Sonia atterrissant sur elle. Sam la releva et lui cria de courir. Puis une douleur saisissante, l’agresseur venait de la gifler avec violence. Elle comprit confusément qu’on l’embarquait. A bout de forces elle s’évanouit à l’arrière du véhicule qui filait à toute allure.
Dernière édition par le Jeu 4 Jan - 14:14, édité 2 fois
magalie- Parti au secours de Sara
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Re: Nouvelle famille
Mon dieu mon dieu mon dieu jsuis en stresse laaa!!
Vite mets nous une suitee
Vite mets nous une suitee
hayley- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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