Vivre sans toi...
+10
suzie014
sarascofield
nestella
lily24
WentSarah
miss_sa_69
sara60
charline-kilou
laurams74
Justine
14 participants
Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
Page 2 sur 3
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Re: Vivre sans toi...
miss_sa_69 a écrit:je viens de voir en pensant a ta fic que javais raté cette suiiite comme dab jen aie les larmes aux yeux tu transmet très bien les sentiments de Sara !!!
Exactement!!
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
- Nombre de messages : 5178
Age : 36
Localisation : J'en sais trop rien, je médite!
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: Vivre sans toi...
Chapitre 4 : La dépression
"Maman, ouvre moi, s’il te plaît. Ce n’est pas à cause de toi qu’il est mort. Ce n’est pas toi qui conduisait ivre et 50 km/h au dessus de la limitation de vitesse ! "appela Charlie à travers la porte de la salle de bain.
Ça devait faire deux heures que Sara s’était réfugiée dans cette pièce. Elle décida quand même de sortir. Son fils la regardait, toujours avec cette tristesse dans les yeux.
Sara hocha la tête. Elle n’avait jamais vu ça sous cet angle. A l’hôpital, après l’accident, les médecins, les infirmières…tout le monde lui disait qu’on ne pouvait rien y faire, que c’était regrettable mais que c’était comme ça. Mais jamais personne ne lui avait dit clairement qu’elle n’y était pour rien. Et c’est fou comme ça lui enlevait un poids.
"On devrait aller se coucher maintenant. "dit doucement sara.
Charlie acquiesça, déposa un baiser sur la joue de sa mère et monta lentement les escaliers qui menaient à sa chambre. Sara retourna au salon. Elle s’enveloppa dans une grosse couverture, se coucha sur le canapé et ferma les yeux.
"MICHAEL ! "s’écria Sara en se réveillant en sursaut. Elle était en sueur, le visage mouillé par les larmes. Elle avait réussi à dormir quelques heures, mais ce rêve, ce cauchemar, lui donnait l’impression de ne pas s’être reposée du tout. Ce rêve lui avait semblé atrocement réel : on sonnait à la porte, Sara allait ouvrir et tombait nez à nez avec Michael, exactement comme lorsqu’il était revenu la première fois…
" Sara… je suis revenu ! Si tu savais comme tu m’as manqué ! " disait-il en s’approchant. Il avait toujours le même regard. Sara s’avançait vers lui, émue, pleine d’espoir et de soulagement. Mais au moment où elle allait se blottir contre lui, Michael avait disparu, volatilisé. Et il ne restait plus que sa tombe, devant Sara.
Sara rejeta la couverture qu’elle avait sur elle et se précipita sur la porte d’entrée de la maison. Mais dehors, sur le perron, il n’y avait rien. Pas de tombe, pas de Michael. De rage, Sara claqua la porte et s’adossa contre elle. Des larmes de colère, de tristesse et de désillusion embuèrent ses yeux.
Elle se sentait stupide d’avoir imaginé un instant que ce rêve pouvait être vrai, que Michael n’était pas mort et que justement, c’était son décès qui était un cauchemar irréel.
Les jours passèrent, et elle continuait à avoir des rêves ou l’impression que Michael était encore là. Lincoln, Jane et les autres lui disaient qu’elle devait arrêter de se faire du mal en refusant d’admettre qu’il ne reviendrait pas. Et Sara aussi ne voulait plus avoir ces cauchemars toutes les nuits, ne plus penser à Michael chaque minute de la journée. Elle voulait l’oublier, elle le voulait vraiment. Pour tout dire, elle voulait même oublier jusqu’à l’existence de Michael ou jusqu’à l’amour qu’elle avait pour lui. Mais elle n’y arrivait pas. Il lui manquait trop.
Alors, du coup, elle pleurait pour un rien, toute la journée. Elle se laissait dépérir petit à petit. Elle passait ses journées chez elle, avec ses enfants, car eux non plus n’avait pas encore la force d’affronter leurs camarades à l’école ou au lycée. Et souvent, le soir, les trois se blottissaient les uns contre les autres et pleuraient en silence, comme le jour de l’enterrement de Michael.
Sara se sentait très seule. Même si bien sûr, elle avait ses enfants, Lincoln et Jane, elle avait perdu, en même temps, son mari et son meilleur ami. Avec les années, Michael était devenu la personne qui la comprenait le mieux, elle pouvait tout lui dire, il comprenait toujours.
"Je veux que mon papa revienne. " disait souvent Véronica.
"Moi aussi, je veux que tu reviennes, Michael. Mon mari me manque. J’ai besoin de toi. J’y arriverais pas si tu n’es pas là, " pensait Sara à chaque fois que Véronica disait ça.
Suite et fin ce soir ou demain matin...
"Maman, ouvre moi, s’il te plaît. Ce n’est pas à cause de toi qu’il est mort. Ce n’est pas toi qui conduisait ivre et 50 km/h au dessus de la limitation de vitesse ! "appela Charlie à travers la porte de la salle de bain.
Ça devait faire deux heures que Sara s’était réfugiée dans cette pièce. Elle décida quand même de sortir. Son fils la regardait, toujours avec cette tristesse dans les yeux.
Sara hocha la tête. Elle n’avait jamais vu ça sous cet angle. A l’hôpital, après l’accident, les médecins, les infirmières…tout le monde lui disait qu’on ne pouvait rien y faire, que c’était regrettable mais que c’était comme ça. Mais jamais personne ne lui avait dit clairement qu’elle n’y était pour rien. Et c’est fou comme ça lui enlevait un poids.
"On devrait aller se coucher maintenant. "dit doucement sara.
Charlie acquiesça, déposa un baiser sur la joue de sa mère et monta lentement les escaliers qui menaient à sa chambre. Sara retourna au salon. Elle s’enveloppa dans une grosse couverture, se coucha sur le canapé et ferma les yeux.
"MICHAEL ! "s’écria Sara en se réveillant en sursaut. Elle était en sueur, le visage mouillé par les larmes. Elle avait réussi à dormir quelques heures, mais ce rêve, ce cauchemar, lui donnait l’impression de ne pas s’être reposée du tout. Ce rêve lui avait semblé atrocement réel : on sonnait à la porte, Sara allait ouvrir et tombait nez à nez avec Michael, exactement comme lorsqu’il était revenu la première fois…
" Sara… je suis revenu ! Si tu savais comme tu m’as manqué ! " disait-il en s’approchant. Il avait toujours le même regard. Sara s’avançait vers lui, émue, pleine d’espoir et de soulagement. Mais au moment où elle allait se blottir contre lui, Michael avait disparu, volatilisé. Et il ne restait plus que sa tombe, devant Sara.
Sara rejeta la couverture qu’elle avait sur elle et se précipita sur la porte d’entrée de la maison. Mais dehors, sur le perron, il n’y avait rien. Pas de tombe, pas de Michael. De rage, Sara claqua la porte et s’adossa contre elle. Des larmes de colère, de tristesse et de désillusion embuèrent ses yeux.
Elle se sentait stupide d’avoir imaginé un instant que ce rêve pouvait être vrai, que Michael n’était pas mort et que justement, c’était son décès qui était un cauchemar irréel.
Les jours passèrent, et elle continuait à avoir des rêves ou l’impression que Michael était encore là. Lincoln, Jane et les autres lui disaient qu’elle devait arrêter de se faire du mal en refusant d’admettre qu’il ne reviendrait pas. Et Sara aussi ne voulait plus avoir ces cauchemars toutes les nuits, ne plus penser à Michael chaque minute de la journée. Elle voulait l’oublier, elle le voulait vraiment. Pour tout dire, elle voulait même oublier jusqu’à l’existence de Michael ou jusqu’à l’amour qu’elle avait pour lui. Mais elle n’y arrivait pas. Il lui manquait trop.
Alors, du coup, elle pleurait pour un rien, toute la journée. Elle se laissait dépérir petit à petit. Elle passait ses journées chez elle, avec ses enfants, car eux non plus n’avait pas encore la force d’affronter leurs camarades à l’école ou au lycée. Et souvent, le soir, les trois se blottissaient les uns contre les autres et pleuraient en silence, comme le jour de l’enterrement de Michael.
Sara se sentait très seule. Même si bien sûr, elle avait ses enfants, Lincoln et Jane, elle avait perdu, en même temps, son mari et son meilleur ami. Avec les années, Michael était devenu la personne qui la comprenait le mieux, elle pouvait tout lui dire, il comprenait toujours.
"Je veux que mon papa revienne. " disait souvent Véronica.
"Moi aussi, je veux que tu reviennes, Michael. Mon mari me manque. J’ai besoin de toi. J’y arriverais pas si tu n’es pas là, " pensait Sara à chaque fois que Véronica disait ça.
Suite et fin ce soir ou demain matin...
Justine- Compagnon de Cellule de Michael
- Nombre de messages : 8
Date d'inscription : 20/03/2007
Re: Vivre sans toi...
MAginifque bon bas jai pleuré cette fois la tite me fais troo de la peine o débuut et Sara la poovre jai envie de réssuciter Michael pour la peine cest pas possible hein!!!??
je tenten dici non non ce nest pas possible en tout cas bravo!!!!
une suite simpose se soir!
je tenten dici non non ce nest pas possible en tout cas bravo!!!!
une suite simpose se soir!
miss_sa_69- De retour à Chicago
- Nombre de messages : 2190
Age : 34
Localisation : Seule, et bien.....
Date d'inscription : 01/02/2007
Re: Vivre sans toi...
Exactement!!!miss_sa_69 a écrit:MAginifque bon bas jai pleuré cette fois la tite me fais troo de la peine o débuut et Sara la poovre jai envie de réssuciter Michael pour la peine cest pas possible hein!!!??
je tenten dici non non ce nest pas possible en tout cas bravo!!!!
une suite simpose se soir!
Moi aussi j'ai !!
Alez tu nous le résusite, tout sa n'était qu'un mauvais rêve!
Non, c'est trop facile, hein???
Re: Vivre sans toi...
miss-sa a raison , une suite s'impose !
j'adore tout dans ta fic !!
Tu peux vraiment pas faire revenir Michael ??Hein ???
j'adore tout dans ta fic !!
Tu peux vraiment pas faire revenir Michael ??Hein ???
Re: Vivre sans toi...
miss_sa_69 a écrit:MAginifque bon bas jai pleuré cette fois la tite me fais troo de la peine o débuut et Sara la poovre jai envie de réssuciter Michael pour la peine cest pas possible hein!!!??
je tenten dici non non ce nest pas possible en tout cas bravo!!!!
une suite simpose se soir!
Tu as tout dis
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
- Nombre de messages : 5178
Age : 36
Localisation : J'en sais trop rien, je médite!
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: Vivre sans toi...
SUBLIMEEEEEEEEEEEEEEEEEEE TA SUITE!!!!!!!
Sa me fait trop de la peine pour eux,c'est horrible de leur faire sa!!!
Je t'ne supplie fait recusiter Mick!!!!!
LA SUITEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
Sa me fait trop de la peine pour eux,c'est horrible de leur faire sa!!!
Je t'ne supplie fait recusiter Mick!!!!!
LA SUITEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
nestella- Rendez vous avec Pope
- Nombre de messages : 3476
Age : 35
Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
Date d'inscription : 05/11/2006
Re: Vivre sans toi...
charline-kilou a écrit:Vraiment magnifique !
C'est vraiment très beau la façon dont tu écris
je suis d'accord avec toi!! la seule chose à rajouter serai; Vite la suite!!
Re: Vivre sans toi...
laurams74 a écrit:miss-sa a raison , une suite s'impose !
j'adore tout dans ta fic !!
Tu peux vraiment pas faire revenir Michael ??Hein ???
je pense pareil !!!
vivement la suite
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
- Nombre de messages : 6508
Age : 32
Localisation : dans les bras de Michael
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: Vivre sans toi...
Michael revient d'entre les mort Sara est entrain de déprimé là
vivement la suite
vivement la suite
Re: Vivre sans toi...
WentSarah a écrit:Michael revient d'entre les mort Sara est entrain de déprimé là
vivement la suite
Oui reviens Michael stp
Vivement la suite
Re: Vivre sans toi...
Je trouve qu'une fic où, Mike est mort 'pour de bon' et qui ne revient pas comme certaines l'espère, c'est une très bonne idée ! Bravo pour l'inspiration,je n'aurai jamais pensé en faire une fic MiSa !
Re: Vivre sans toi...
C'est incroyable, dès que je lis ta fic je chiale
tu fais passer énormément d'émotion et pour ça je te dis chapeau
vivement la suite
tu fais passer énormément d'émotion et pour ça je te dis chapeau
vivement la suite
lily24- Rattrapé par Mahone et Kellerman
- Nombre de messages : 881
Age : 41
Localisation : dans les nuages...
Date d'inscription : 06/04/2007
Re: Vivre sans toi...
lily24 a écrit:C'est incroyable, dès que je lis ta fic je chiale
tu fais passer énormément d'émotion et pour ça je te dis chapeau
vivement la suite
Ouais,Bravo ! Vraiment ! J'admire ton travail ! Parce que faut le faire pour me faire chialer !
Re: Vivre sans toi...
Chapitre 5 : L’acceptation
Faire son deuil. C’est comme ça que les gens disaient. Sara trouvait que c’était synonyme de "oublier qu’une personne qu’on aime est morte". Les gens préféraient le terme de "accepter un décès". Sara n’acceptera jamais vraiment la mort de Michael, elle ne "fera pas son deuil". Non, elle continuera à vivre. Sûrement handicapée par cette perte. Sûrement fragilisée à vie par l’absence de son mari. Mais une chose était sûre, elle n’oubliera pas Michael. Personne n’oublie son premier amour, paraît-il. Et personne n’oublie son grand amour non plus.
Sara et Michael s’étaient promis de s’aimer et de se chérir, jusqu’à ce que la mort les sépare, un après-midi d’été, il y avait des années. Et Sara s’était promis à elle-même de continuer à aimer et chérir Michael même après.
Tout le monde doit affronter une terrible épreuve dans sa vie, Sara en était convaincu depuis sa plus tendre enfance. Elle était lucide, elle avait bien vu que, depuis toute petite, sa vie à elle était juste un nuage rose, doux, calme et heureux. Alors souvent elle se demandait ce que la vie mettrait sur son chemin. Quelle souffrance elle devrait surmonter, jusqu’à ce qu’elle rencontre Michael. Maintenant, Sara avait eu sa réponse. Elle ne s’en était pas sortie aussi bien qu’elle l’aurait voulu. Mais de toutes façons, elle n’aurait pas pu s’en sortir indemne. Mais peu à peu, elle avait réussi à mettre la tête hors de l’eau.
Elle commençait même à se faire à l’idée douloureuse qu’elle ne vieillirait pas avec Michael. Qu’il ne la verrait pas avec des cheveux blancs et des rides. Et malgré le fait qu’on lui ait arraché Michael bien trop tôt, elle remerciait le ciel pour les moments passés avec lui. Parce qu’elle savait qu’être aussi heureuse avec quelqu’un, passer d’aussi beaux jours avec une autre personne était rare. Ne serait-ce que trouver la bonne personne était une chance.
Elle avait repris son travail de médecin à l’hôpital. Charlie était en dernière année de lycée, alors que Véronica finissait son école primaire. Eux non plus n’oubliaient pas leur père.
Cet après-midi là, Sara ne travaillait pas. Il faisait beau pour un mois de Mars. Les premiers rayons de soleil de l’année transperçaient le pull de Sara et l’emplissaient de chaleur. Elle pénétra dans le cimetière, un bouquet de lys blancs à la main. Elle traversa les allées et arriva finalement devant la tombe de son mari. Elle s’assit en tailleur sur le gravier blanc, encore humide de la pluie de la veille.
"Salut chéri. Je sais que ça fait un petit moment que je ne suis pas venue te parler, mais c’était la folie au boulot ces derniers temps ! commença Sara, en émettant un petit rire faussement enjoué. Son visage reprit de lui-même un air grave, quasi instantanément. Tu me manques beaucoup. Enfin tu dois t’en douter. Si tu m’entends et si tu me vois…Et j’espère que c’est le cas. Parce que sinon ça sert à rien d’avoir l’air d’une folle en train de parler toute seule au beau milieu d’un cimetière ! Et parce que je ne veux pas penser que tu es tout seul, quelque part, dans un endroit que je ne peux même pas imaginer. Je veux savoir que tu veilles sur nous, que tu vois nos enfants grandir…que tu vois qu’on ne t’abandonne pas et qu’on pense à toi, tout le temps ! Oui, j’espère vraiment que tu nous vois, parce que je ne suis pas encore prête à être perdue…"
Les yeux de Sara brillaient.
"C’est tellement dur sans toi. Ça fait un an et demi que tu n’es plus là, mais je continue à avoir ces matins-là. Tu sais, ces matins où tu te demandes pourquoi tu continues à vivre, quand tu te demandes à quoi ça sert de se lever si c’est pour avoir une de ces journées pourries, encore une fois…"
"Heureusement que les enfants sont là, sinon je serais venue te rejoindre il y a bien longtemps, ça c’est sûr…Ils vont bien. Enfin dans la mesure où ils viennent de perdre leur père. Véronica rentre au collège en Septembre. Il lui tarde beaucoup. Elle sait déjà qu’elle veut s’inscrire au club de lecture. Elle est vraiment magnifique. Je trouve qu’elle te ressemble de plus en plus. Charlie n’a pas changé, lui. Il est toujours aussi insouciant. Mais bon, il va rentrer à l’université de Boston l’an prochain et je pense que ça va le faire grandir d’être dans une autre ville pour commencer sa vie à lui. Je suis heureuse qu’il quitte New York. Il va pouvoir un peu oublier tout ça. "
Sara sourit tandis qu’une larme coulait lentement le long de sa joue.
"J’irai bien Michael. Tu n’as pas à t’inquiéter. Tout ira bien. C’est pas évident à croire. Comme je te l’ai dit, j’ai du mal à y croire moi-même parfois. Mais je sais que ça ira. Parce que c’est ce que tu aurais voulu. Et moi aussi je le veux. Je veux aller bien, je veux pouvoir rire encore. J’aurais préféré aller bien avec toi à mes côtés. Mais ce n’est plus possible, et je ne m’y ferais jamais entièrement, mais c’est comme ça. Il faut que je continue seule.
Je voulais juste que tu saches que tu m’as rendu heureuse comme je n’avais jamais imaginé l’être. Je voulais aussi te dire que je t’aime. Que je t’aimerai toujours et que je t’aie toujours aimé. Depuis le moment où je t’ai vu, à l’entrée du lycée, je n’ai pas été fichue d’aimer un autre homme que toi. Tu resteras toujours mon premier et seul amour. "
Elle resta là pendant quelques minutes. Assise et silencieuse, laissant ses larmes couler sur ses joues rougies par le vent froid. Quand elle se leva enfin, elle murmura.
"Je t’aime Michael. Merci…pour tout. Au revoir. "
Faire son deuil. C’est comme ça que les gens disaient. Sara trouvait que c’était synonyme de "oublier qu’une personne qu’on aime est morte". Les gens préféraient le terme de "accepter un décès". Sara n’acceptera jamais vraiment la mort de Michael, elle ne "fera pas son deuil". Non, elle continuera à vivre. Sûrement handicapée par cette perte. Sûrement fragilisée à vie par l’absence de son mari. Mais une chose était sûre, elle n’oubliera pas Michael. Personne n’oublie son premier amour, paraît-il. Et personne n’oublie son grand amour non plus.
Sara et Michael s’étaient promis de s’aimer et de se chérir, jusqu’à ce que la mort les sépare, un après-midi d’été, il y avait des années. Et Sara s’était promis à elle-même de continuer à aimer et chérir Michael même après.
Tout le monde doit affronter une terrible épreuve dans sa vie, Sara en était convaincu depuis sa plus tendre enfance. Elle était lucide, elle avait bien vu que, depuis toute petite, sa vie à elle était juste un nuage rose, doux, calme et heureux. Alors souvent elle se demandait ce que la vie mettrait sur son chemin. Quelle souffrance elle devrait surmonter, jusqu’à ce qu’elle rencontre Michael. Maintenant, Sara avait eu sa réponse. Elle ne s’en était pas sortie aussi bien qu’elle l’aurait voulu. Mais de toutes façons, elle n’aurait pas pu s’en sortir indemne. Mais peu à peu, elle avait réussi à mettre la tête hors de l’eau.
Elle commençait même à se faire à l’idée douloureuse qu’elle ne vieillirait pas avec Michael. Qu’il ne la verrait pas avec des cheveux blancs et des rides. Et malgré le fait qu’on lui ait arraché Michael bien trop tôt, elle remerciait le ciel pour les moments passés avec lui. Parce qu’elle savait qu’être aussi heureuse avec quelqu’un, passer d’aussi beaux jours avec une autre personne était rare. Ne serait-ce que trouver la bonne personne était une chance.
Elle avait repris son travail de médecin à l’hôpital. Charlie était en dernière année de lycée, alors que Véronica finissait son école primaire. Eux non plus n’oubliaient pas leur père.
Cet après-midi là, Sara ne travaillait pas. Il faisait beau pour un mois de Mars. Les premiers rayons de soleil de l’année transperçaient le pull de Sara et l’emplissaient de chaleur. Elle pénétra dans le cimetière, un bouquet de lys blancs à la main. Elle traversa les allées et arriva finalement devant la tombe de son mari. Elle s’assit en tailleur sur le gravier blanc, encore humide de la pluie de la veille.
"Salut chéri. Je sais que ça fait un petit moment que je ne suis pas venue te parler, mais c’était la folie au boulot ces derniers temps ! commença Sara, en émettant un petit rire faussement enjoué. Son visage reprit de lui-même un air grave, quasi instantanément. Tu me manques beaucoup. Enfin tu dois t’en douter. Si tu m’entends et si tu me vois…Et j’espère que c’est le cas. Parce que sinon ça sert à rien d’avoir l’air d’une folle en train de parler toute seule au beau milieu d’un cimetière ! Et parce que je ne veux pas penser que tu es tout seul, quelque part, dans un endroit que je ne peux même pas imaginer. Je veux savoir que tu veilles sur nous, que tu vois nos enfants grandir…que tu vois qu’on ne t’abandonne pas et qu’on pense à toi, tout le temps ! Oui, j’espère vraiment que tu nous vois, parce que je ne suis pas encore prête à être perdue…"
Les yeux de Sara brillaient.
"C’est tellement dur sans toi. Ça fait un an et demi que tu n’es plus là, mais je continue à avoir ces matins-là. Tu sais, ces matins où tu te demandes pourquoi tu continues à vivre, quand tu te demandes à quoi ça sert de se lever si c’est pour avoir une de ces journées pourries, encore une fois…"
"Heureusement que les enfants sont là, sinon je serais venue te rejoindre il y a bien longtemps, ça c’est sûr…Ils vont bien. Enfin dans la mesure où ils viennent de perdre leur père. Véronica rentre au collège en Septembre. Il lui tarde beaucoup. Elle sait déjà qu’elle veut s’inscrire au club de lecture. Elle est vraiment magnifique. Je trouve qu’elle te ressemble de plus en plus. Charlie n’a pas changé, lui. Il est toujours aussi insouciant. Mais bon, il va rentrer à l’université de Boston l’an prochain et je pense que ça va le faire grandir d’être dans une autre ville pour commencer sa vie à lui. Je suis heureuse qu’il quitte New York. Il va pouvoir un peu oublier tout ça. "
Sara sourit tandis qu’une larme coulait lentement le long de sa joue.
"J’irai bien Michael. Tu n’as pas à t’inquiéter. Tout ira bien. C’est pas évident à croire. Comme je te l’ai dit, j’ai du mal à y croire moi-même parfois. Mais je sais que ça ira. Parce que c’est ce que tu aurais voulu. Et moi aussi je le veux. Je veux aller bien, je veux pouvoir rire encore. J’aurais préféré aller bien avec toi à mes côtés. Mais ce n’est plus possible, et je ne m’y ferais jamais entièrement, mais c’est comme ça. Il faut que je continue seule.
Je voulais juste que tu saches que tu m’as rendu heureuse comme je n’avais jamais imaginé l’être. Je voulais aussi te dire que je t’aime. Que je t’aimerai toujours et que je t’aie toujours aimé. Depuis le moment où je t’ai vu, à l’entrée du lycée, je n’ai pas été fichue d’aimer un autre homme que toi. Tu resteras toujours mon premier et seul amour. "
Elle resta là pendant quelques minutes. Assise et silencieuse, laissant ses larmes couler sur ses joues rougies par le vent froid. Quand elle se leva enfin, elle murmura.
"Je t’aime Michael. Merci…pour tout. Au revoir. "
***FIN***
Justine- Compagnon de Cellule de Michael
- Nombre de messages : 8
Date d'inscription : 20/03/2007
Re: Vivre sans toi...
J'ai vraiment pleuré là... C'était une superbe fic,vraiment magnifique ! J'en ai encore les larmes aux yeux !
Re: Vivre sans toi...
et voilà je pleure encore
c'est très émouvant
dommage que ce soit la fin car j'adore ton style d'écriture
j'espère que t'en écriras une autre plus joyeuse si possible
c'est très émouvant
dommage que ce soit la fin car j'adore ton style d'écriture
j'espère que t'en écriras une autre plus joyeuse si possible
lily24- Rattrapé par Mahone et Kellerman
- Nombre de messages : 881
Age : 41
Localisation : dans les nuages...
Date d'inscription : 06/04/2007
Re: Vivre sans toi...
lily24 a écrit:et voilà je pleure encore
c'est très émouvant
dommage que ce soit la fin car j'adore ton style d'écriture
j'espère que t'en écriras une autre plus joyeuse si possible
C'est ce que je voulais dire!!!....
Ta fic était super du début à la fin!!!
Re: Vivre sans toi...
J'avais envie de pleurer à chacun des chapitres tellement c'était triste et magnifique à la fois !
Re: Vivre sans toi...
Oh mon dieu deja que j'avais les larmes aux yeux alors c'est bon tu m'as fait pleurer..
C'etait vraiment beau!
Bravo
C'etait vraiment beau!
Bravo
hayley- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
- Nombre de messages : 451
Age : 37
Date d'inscription : 04/11/2006
Re: Vivre sans toi...
jai pleuré maintenant jai le nez bouché cest malin !!!!
Olalalala que te dire a part que lacceptation était magnifiquement écriite jadore!!!!
Olalalala que te dire a part que lacceptation était magnifiquement écriite jadore!!!!
miss_sa_69- De retour à Chicago
- Nombre de messages : 2190
Age : 34
Localisation : Seule, et bien.....
Date d'inscription : 01/02/2007
Re: Vivre sans toi...
c'est vraiment trop beau et triste ! j'ai meme failli verser ma petite larme ta fic était super
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
- Nombre de messages : 6508
Age : 32
Localisation : dans les bras de Michael
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: Vivre sans toi...
sara60 a écrit:lily24 a écrit:et voilà je pleure encore
c'est très émouvant
dommage que ce soit la fin car j'adore ton style d'écriture
j'espère que t'en écriras une autre plus joyeuse si possible
C'est ce que je voulais dire!!!....
Ta fic était super du début à la fin!!!
Ya rien d'autres a ajouter a par FELICITATIONNNNNNN
nestella- Rendez vous avec Pope
- Nombre de messages : 3476
Age : 35
Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
Date d'inscription : 05/11/2006
Re: Vivre sans toi...
J'ai rien a dire c'est trop dur a accepté la fin de ta fic j'en pleure c'est tellement court et tellement beau a chaques étapes je pleurais en tout cas bravo c'était très beau
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
- Nombre de messages : 5178
Age : 36
Localisation : J'en sais trop rien, je médite!
Date d'inscription : 20/01/2007
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» voter tous pour faire vivre notre jeu svp nouvellestarvirtue
» JAMAIS SANS TOI 15/12/08
» Jamais sans toi 1
» la jeu sans fin
» This or That?
» JAMAIS SANS TOI 15/12/08
» Jamais sans toi 1
» la jeu sans fin
» This or That?
Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
Page 2 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum