Vivre sans toi...

Voici une fic sur Sara et Michael. Dans cette histoire, ils se sont rencontrés au lycée. Lincoln a bien été en prison, seulement Michael n’a pas rencontré de médecin là-bas, il y a juste été pour sortir son frère de prison. Ils sont sortis à la première tentative et après la cavale Michael a retrouvé Sara, à qui il avait demandé de l’attendre, Ce qu’elle a fait.
Je me suis aidé de l'épisode des Frères Scott, le 3.17. La citation vient de là.

"Lorsque l’on perd un proche, on passe par plusieurs sentiments : la colère, la peur, la culpabilité, la dépression, l’acceptation…"

Chapitre 1 : La colère

Sara ne supportait plus tous ces gens qui venaient lui serrer la main. Elle ne supportait plus leurs condoléances. Ils ne savent pas ce que c’est, ils ne comprennent pas le mal que ça fait. Malgré tout ce qu’ils disent, qu’ils comprennent, que ça va aller… ils ne savent rien du tout. Ils ne savent pas ce que peut ressentir Sara en ce moment. Ils n’imaginent même pas la moitié de ce qu’elle peut éprouver en ce moment. Aucun d’eux ne sait ce qu’on ressent quand on vient de perdre la personne qu’on aime. Alors non, personne n’a le droit de dire à Sara qu’il comprend, que ça va aller.

Parce que justement, ça ne va pas aller. Loin de là. Avant tout ça, oui, ça allait. Avant ce coup de téléphone, ça allait. Mais maintenant, non, tout ne va pas bien aller. Rien n’ira bien. Plus jamais.

Et la ronde des condoléances continua. Sara n’allait pas bien. Elle sentit la main réconfortante de Jane dans son dos. Elle ne prit même pas la peine de la remercier du regard, elle savait qu’elle était occupée à consoler Lincoln. Il n’avait pas arrêté de pleurer pendant l’enterrement. Et Il continuait maintenant, à la réception funèbre. Sara n’avait pas versé une larme. Alors forcément, tout le monde la regardait d’une manière étrange. Certains attendaient qu’elle fonde en larmes, d’autres se demandaient si elle est vraiment triste. Mais Sara s’en fichait. Elle n’en avait rien à faire de ce qu’ils pouvaient penser. Elle n’en connaissait même pas la moitié. Peut-être qu’elle les avait rencontrés une ou deux fois, mais elle ne s’en souvenait pas. Ces gens n’étaient rien pour elle et ils pensaient que leurs paroles qui se voulaient réconfortantes allaient la consoler. Mais ils se trompaient. Ils avaient faux sur toute la ligne. La seule personne quii pourrait la faire aller mieux, c’est Michael. C’était. Sara n’arrivait toujours pas à penser à lui, parler de lui au passé. Il est peut-être mort pour les autres, mais moi je ne l’abandonnerai pas, pensait-elle.

"Toutes mes condoléances, madame… Je ne connaissais pas bien votre mari mais…"lui dit une femme.

Non, vous ne le connaissiez pas ! Cria Sara au plus profond d’elle-même. Vous vous fichez qu’il soit mort ou vivant. Ce soir vous allez rentrer chez vous et vous retrouverez votre mari à vous. Et vous n’en aurez plus rien à faire de Michael. Mais moi je vais passer le reste de ma vie toute seule. Et c’est injuste !

"Sara, est-ce que tu peux aller me chercher un couteau s’il te plaît ? Je dois couper le…"mais Katie ne termina pas sa phrase, Sara se dirigeait déjà vers la cuisine, de son air lourd, fatigué et absent.

Elle ouvrit le tiroir. Mais elle ne voyait pas qu’elle se trompait. Elle ouvrait le tiroir où elle et Michael rangeaient toutes les photos en attendant de les coller dans un album. Elle tomba sur une photo d’eux deux, souriant, bronzés, Michaell le bras autour de son épaule. Elle avait été prise durant l’été, durant le dernier été. Maintenant c’était novembre et Sara, en plus d’avoir perdu son bronzage, avait le teint encore plus pâle qu’avant. Elle regarda encore la photo et vit que Michael avait marqué un petit mot derrière. "Nous deux, c’est réel".

"Sara ? Ca va ? "Demanda Katie en s’approchant d’elle. Et elle vit le mot au dos de la photo que tenait Sara.

Sara ne décolla pas ses yeux de la photo, mais son regard s’assombrit. Elle déchira la photo et la jeta par terre. Katie essayait de la calmer, mais Sara la bouscula et monta quatre à quatre les escaliers qui menaient à l’étage de sa maison, de leur maison.

En haut, elle découvrit ses deux enfants, leurs deux enfants, Charlie, 16 ans et Véronica, 8 ans, blottis l’un contre l’autre, par terre, dans le couloir. Ils pleuraient en silence. Charlie caressait les cheveux de sa sœur.

Sara craqua et se mit à pleurer, pour la première fois depuis la mort de Michael. Elle tomba à genoux, ses pleurs de plus en plus forts. Son fils l’enlaça de son bras qui ne tenait pas Véronica. Ils n’avaient pas envie de parler, pas envie d’en parler, les autres s’en étaient chargés pendant la semaine passée. Tout le monde les poussait à exprimer leur souffrance, leur peine, leur malheur depuis l’accident. Mais encore une fois, personne ne comprenait que c’était la dernière chose que Véronica, Charlie et Sara voulaient faire…Après de longues minutes, Véronica sortit sa tête qu’elle avait enfoui dans l’épaule de son frère et, en regardant sa mère avec ses grands yeux bleus, qu’elle tenait de son père, rougis par les larmes, elle brisa le silence pesant.

"S’il te plaît, nous force pas à descendre dans le salon pour voir tous ces gens qu’on connaît pas et qui nous parlent de Papa."

Sa voix était implorante, et Charlie hocha la tête à la requête de sa sœur. Ces gens lui donnaient juste envie de crier et de tout casser. Sara leur répondit qu’ils n’avaient pas à redescendre, qu’ils allaient rester là jusqu’à ce que ces étrangers s’en aillent. Elle voulait sécher ses larmes, mais ses pleurs continuèrent.

"T’as pas le droit de nous laisser seuls, Michael, t’as pas le droit !" avait envie de crier Sara.

j'adore!continue!

Jvais chialer.

Magnifique,pas d'autres mots !!!

C'est vraiment trop triste!!!
Mais on veut commême savoir la suite!!
Surtout le pourquoi du comment????

CEst trooooooooo magnifique en + cest une trooooo bonne idée de sinspiré de cet épisode et la photo avec nous deux cest réel a non tout simplement magnifique jadooooor pas dautre mooot de toute facon jaime les choses tristes !!!!!!!!

Déjà que l'épisode de OTH m'a fait chialé,mais alors là...

C'est vraiment super !

Chapitre 2 : La peur

Véronica était couchée depuis un petit moment quand Sara décida d’aller dormir elle aussi. Du moins, s’allonger. Car elle ne dormait plus, de toutes façons. Après avoir trouvé la photo dans le tiroir de la cuisine, elle n’était pas retournée voir les "invités". Ils la prenaient sûrement pour une folle, mais encore une fois elle n’en avait rien à faire.

Sara arriva devant la porte de sa chambre, de leur chambre. Mais elle ne se résolut pas à entrer. La présence de Michael était si forte. Trop forte. Son odeur était partout. Sara avait l’impression qu’il allait arriver derrière elle, entourer sa taille de ses bras et poser son menton sur son épaule. Mais elle se retourna et ne vit personne. Elle recommença à pleurer, le dos appuyé contre l’encadrement de la porte. Depuis qu’elle avait craqué dans l’après-midi, elle n’arrêtait plus de pleurer et se demandait si un jour cela cesserait. Elle ferma la porte de la chambre brusquement. Cette pièce lui rappelait beaucoup trop de choses. Et Sara se faisait du mal à elle-même en repensant à la dernière fois qu’ils avaient fait l’amour ici, en repensant à comment il prenait toute la place dans le lit et comment il lui disait qu’il faisait exprès, comme ça, elle était obligée de se blottir contre lui, et ainsi il dormait mieux.

Mais maintenant, elle, comment pourrait-elle dormir mieux ? Comment pourrait-elle dormir tout court ? S’il n’est pas là, s’il n’est plus là, comment faire ? Sara avait besoin de lui. Ce n’était pas juste des mots en l’air, non, elle avait vraiment besoin de lui. Elle ne pouvait pas continuer à vivre sans lui. Elle ne pouvait pas élever ses enfants, leurs enfants seule. Michael devait être là pour voir la remise de diplôme de Charlie et pour l’entrée au collège de Véronica. Il devait avoir "la" discussion sur le sexe avec son fils et il devait mettre en garde les garçons qui s’intéresseraient de trop près à sa fille quand elle serait plus grande. Il devait être là, avec sa femme.

Sara savait qu’elle était obligée de se débrouiller seule, maintenant. Mais elle doutait d’y arriver un jour. Elle savait qu’elle était une bonne mère. Grâce à Michael, elle était une bonne mère. Mais sans lui, elle ferait tout de travers, elle en était sûre. Personne ne s’inquiétait pour les enfants, tout le monde se disait que Sara parviendrait à continuer à les élever. Après tout, elle était tombée enceinte à 21 ans, juste après le départ de Michael pour Fox river, et au grand étonnement de tout le monde, elle avait gardé son enfant et s’en était très bien sortie. Alors elle pouvait très bien s’en sortir cette fois-ci encore, même avec le décès de son mari ! Mais ces gens se trompaient. A 21 ans, elle n’était pas seule, elle avait toujours su que Michael reviendrait, elle en avait toujours été convaincue. A 37 ans, elle n’avait jamais été seule depuis qu’il était revenu. Mais à présent, il n’y avait plus personne pour elle. Pour la première fois de sa vie, Sara était seule. Et tout d’un coup, elle se sentit beaucoup moins courageuse qu’elle croyait l’être.

Sara décida d’aller dormir sur le canapé car cette chambre lui rappelait beaucoup trop Michael, Le blessure était trop fraîche. Pour ses enfants, Sara aurait voulu aller mieux maintenant, elle aurait voulu être forte mais c’était trop dur.

"J’ai peur, Michael. Il faut que tu m’aides" chuchota Sara tandis qu’elle descendait les escaliers.

Je vais vraiment pleuré là... Tu veux vraiment que je pleures ???

Ta suite est absolument magnifique. C'est vraiment super bien écrit

J'adore !Ca ressemble beaucoup au caractère de Sara dans la série !

Elle a besoin de Michael!

EN plus , je trouve que tu décris super bien les sentiments ;vivement la suite!!

C'est vrai que tu décris super bien les sentiments!!!
J'ai eu la larme à l'oeil!!!
Vivement ta prochaine suite!!!

C'est trop tristounet


j'ai hate de connaître la suite

je viens de découvrir ta fic et elle est magnifique.
j'ai déjà versé une petite larme
il me tarde de lire la suite

lily24 a écrit:je viens de découvrir ta fic et elle est magnifique.
j'ai déjà versé une petite larme
il me tarde de lire la suite

J'ai exactement eu la meme réaction que toi!!!!!!

MAgnifiique jai les larmes aux yeux !!!!!!



ps: une suiiiiite

c'est genial !!

une suite stp

Génial c'esttrès émouvant ce que tu écris!!!!!!!!!!!
Vivement la suite

Chapitre 3 : La culpabilité

Quand Sara s’installa dans le canapé, elle entendit Charlie rentrer dans la cuisine puis dans le salon.

"Maman ? Tu vas pas te coucher ?"

Sara fit non de la tête.

"Je dors pas de toutes façons."
"Je suis là. Tu peux me dire ce que tu ressens. Tu n’as pas à te murer dans ce silence. Véronica et moi, on comprend ce que tu endures, on éprouve la même chose." dit Charlie en se laissant tomber dans le canapé à côté de sa mère.
"Non c’est à moi d’être là pour vous Charlie ! déclara Sara, les larmes aux yeux et de la haine dans la voix. C’est…C’est à cause de moi que vous n’avez plus de père ! Et j’arrive même pas à être une bonne mère ! "
"Maman…"murmura Charlie, des larmes dans la voix.
"Oui c’est à cause de moi ! Si je ne lui avais pas demandé de poster cette lettre pour moi, il serait parti quelques minutes plus tôt et il n’y aurait pas eu ce chauffard, à ce moment, au Stop. Et…et il serait toujours là aujourd’hui ! " cria Sara.

Elle partit en courant dans la salle de bain et s’enferma à double tour. Tout ça était sa faute, elle le savait. Et malgré ce que les gens lui disaient, qu’elle n’aurait rien pu faire, que c’était perdu, elle continuerait à se dire toute sa vie que sans sa stupide lettre pour la banque, Michael serait là avec elle. Et il était bien la dernière personne à mériter de mourir. C’était facile à dire maintenant qu’il n’était plus là, mais c’était vrai. Michael, comme tout le monde le savait, était l’exemple même de la droiture, de la gentillesse. Il était le père modèle, plus complice avec ses enfants que strict et sévère... Complètement amoureux de sa femme... Fidèle à ses amis... Mort.

Ce mot hantait Sara, comme la plupart des choses depuis l’accident. Elle ne voulait pas associer ce mot à Michael. Mais elle le devait. C’était la réalité maintenant. Sa réalité.

Mais là elle se sentait juste vide, stupide, seule, égoïste, triste, monstrueuse et coupable.

"Pardonne moi Michael. De t’avoir donné cette lettre à poster. De t’avoir fait passer à ce Stop au même moment que ce chauffard. De t’avoir tué. Pardonne moi," implora-t-elle imperceptiblement.

C'est trop beau... Vraiment magnifique !!

mais comment c'est trop triste... je verse ma larme à chaque fois

Magnifique mais triste

Sa me fait vraiment trop de la peine de voir Sara se sentir aussi coupable!!!
j'ai hate de lire la suite!!!!!!!!!!!!!!

Je viens de découvrire ta fic et que dire a part c'est tellement triste tout ça Sara qui s'en veut j'ai hate de lire la suite!

ENNEADE a écrit:mais comment c'est trop triste... je verse ma larme à chaque fois

Pareil, c'est vraiment triste,mais c'est superbe !!

charline-kilou a écrit:

ENNEADE a écrit:mais comment c'est trop triste... je verse ma larme à chaque fois

Pareil, c'est vraiment triste,mais c'est superbe !!

tout a fait !!

la suite stp

je viens de voir en pensant a ta fic que javais raté cette suiiite comme dab jen aie les larmes aux yeux tu transmet très bien les sentiments de Sara !!!