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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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bon alors je voulais imaginer les retrouvailles de cette fameuse saison 4 mais comme d'hab je suis tombée dans un romantisme affligeant. Enfin un peu de guimauve n'a jamais tuer personne et puis on ne se refait pas! Alors voilà...
Pour situer, Sara a été sauvée, elle est a un poste de secours ou qqchose comme ça. Michael est venu la chercher mais il ne se manifeste pas tout de suite.
La première fois qu’il la voit, elle est assise, de trois-quarts, inconsciente de son regard. Ce n’est pas vraiment la première fois qu’il la voit, mais c’est la première fois après ce qu’il pensait être la toute dernière fois, près d’un cabanon panaméen abandonné. Alors il prend tout son temps. Il savoure, il la savoure. Ses cheveux sont un peu plus long que la dernière fois, et le carré de sa coupe plus net. La coloration commence à s’estomper, et ses mèches reprennent peu à peu leur éclat flamboyant.
Elle est emmitouflée dans une couverture, il ne peut donc voir les courbes de son corps. Jadis gracieuses, il les suppose aujourd’hui faméliques.
Il ne peut voir sa silhouette mais il estime la perte de poids importante car ses joues sont creuses et les pommettes un peu trop saillantes.
Il se promet de s’atteler à la remplumer, dès qu’il l’aura serré dans ses bras. Il se jure aussi d’être précautionneux quand il pourra enfin l’étreindre, de ne pas se laisser trop emporter par son enthousiasme car il a l’impression qu’il pourrait la briser. Elle semble en équilibre sur un fil, encore indécise mais fortement tenté par la possibilité se laisser choir.
Mais malgré tout, il ne peut détacher son regard d’elle.
Elle reste Sara Tancredi, elle reste l’amour de sa vie, et elle est en vie et envie.
Son envie. De la serrer dans ses bras, de la consoler, de la protéger. Envie de lui dire que tout ira bien, avec une telle conviction qu’elle finira par le croire, envie d’elle, même s’il se rend bien compte que le moment et l’endroit ne sont pas les plus appropriés.
Il n’en peut rien, le désir crépite sous sa peau.
Mais chaque chose en son temps.
Il serait dans la logique des choses qu’il s’approche, alors il tend le bras et veut s’approcher, il le veut vraiment, autant que sa prochaine bouffée d’air mais ses semelles semblent soudées au sol. Cependant son faux départ semble avoir attiré l’attention de Sara et quand leurs regard se rencontrent enfin, il se dit qu’il a sous-estimé l’importance de l’inspiration précédente parce qu’il manque cruellement d’oxygène. Et puis il voit son regard sombre s’éclairer un tout petit peu à sa vue, et alors il se dit qu’il veut bien se passe de sa prochaine respiration et des douze suivantes si il peut la serre contre lui dans la seconde.
Elle s’approche de lui et vient coller le bout de ses chaussures aux siennes, fusionnant ainsi leurs espaces vitaux respectifs, mais c’est la seule partie de leur corps qui est en contact.
Ils se dévorent des yeux.
Il voudrait parler. Lui demander si elle va bien, enfin pas trop mal étant données les circonstances.
Il voudrait s’excuser, l’implorer, la supplier de le pardonner pour l’avoir laissée toute seule, pour n’avoir pas su la protéger, pour avoir mis autant de temps à la retrouver.
Lui raconter qu’il a cru étouffer quand on lui a annoncé sa mort, qu’il a cru délirer quand on lui a annoncé sa survie.
Il voudrait lui dire qu’il l’aime, passionnément, à la folie, à en crever. Qu’à partir de ce jour il ne compte pas s’éloigner d’elle à plus d’un bras de distance. Qu’il va devenir son ombre. D’ailleurs, elle en aura tellement marre qu’elle finira par invoqué tous les dieux pour qu’il la laisse un peu respirer. Il a envie de lui dire qu’elle pourra protester autant qu’elle voudra, il n’en démordra pas. Il peut se rapprocher tant qu’elle veut, mais plus jamais elle ne sortira de son champ de vision.
Lui promettre qu’il fera tout ce qu’elle voudra, qu’il veut bien devenir son esclave, son préposé à temps complet. Qu’il va la soigner, la dorloter, lui faire oublié, la guérir. Il veut la prévenir qu’il va tellement l’aimer qu’elle finira par être écœurée par tant de bons sentiments et qu’il compte bien, comme tout couple désespérément normal (parce que les complots, les prises d’otages et les chasses à l’homme ils ont donné), l’affubler de noms ridicules, l’appeler mon trésor, mon amour, mon cœur, ma beauté.
Il voudrait tout un tas de choses mais, comme l’air quelques instants plus tôt, les mots lui manquent. La seule chose qui lui échappe c’est son prénom. Et ce Sara lui remonte du ventre, roule sur sa langue et tremble sur ses lèvres. C’est suave et enivrant comme le pur malt hors de prix qu’il était habitué à boire dans une autre vie. Il se retrouve planté comme un con, tellement heureux de la revoir enfin, tellement désespérément amoureux d’elle que sa cage thoracique menace d’exploser. Mais comme il ne peut articuler une seule de ses pensée, il opte pour la seule chose qu’il est capable de faire : la prendre dans ses bras. Et quand elle répond à son étreinte les derniers vestiges de son appréhension disparaissent.
Il la rapproche de plus en plus de lui, cale son visage dans son cou, la drape dans ses deux bras, se courbe au dessus d’elle et l’enveloppe tout entière comme une seconde peau. Il la sent pleurer, son corps est secoué par les sanglots, lui aussi se laisse aller à verser quelques larmes, et les mots lui reviennent.
Alors il se met à lui susurrer à l’oreille tout ce qu’il a projeté de lui dire quelques minutes auparavant :
Mon amour, mon trésor, ma beauté si tu savais comme je t’aime…
.
Pour situer, Sara a été sauvée, elle est a un poste de secours ou qqchose comme ça. Michael est venu la chercher mais il ne se manifeste pas tout de suite.
La première fois qu’il la voit, elle est assise, de trois-quarts, inconsciente de son regard. Ce n’est pas vraiment la première fois qu’il la voit, mais c’est la première fois après ce qu’il pensait être la toute dernière fois, près d’un cabanon panaméen abandonné. Alors il prend tout son temps. Il savoure, il la savoure. Ses cheveux sont un peu plus long que la dernière fois, et le carré de sa coupe plus net. La coloration commence à s’estomper, et ses mèches reprennent peu à peu leur éclat flamboyant.
Elle est emmitouflée dans une couverture, il ne peut donc voir les courbes de son corps. Jadis gracieuses, il les suppose aujourd’hui faméliques.
Il ne peut voir sa silhouette mais il estime la perte de poids importante car ses joues sont creuses et les pommettes un peu trop saillantes.
Il se promet de s’atteler à la remplumer, dès qu’il l’aura serré dans ses bras. Il se jure aussi d’être précautionneux quand il pourra enfin l’étreindre, de ne pas se laisser trop emporter par son enthousiasme car il a l’impression qu’il pourrait la briser. Elle semble en équilibre sur un fil, encore indécise mais fortement tenté par la possibilité se laisser choir.
Mais malgré tout, il ne peut détacher son regard d’elle.
Elle reste Sara Tancredi, elle reste l’amour de sa vie, et elle est en vie et envie.
Son envie. De la serrer dans ses bras, de la consoler, de la protéger. Envie de lui dire que tout ira bien, avec une telle conviction qu’elle finira par le croire, envie d’elle, même s’il se rend bien compte que le moment et l’endroit ne sont pas les plus appropriés.
Il n’en peut rien, le désir crépite sous sa peau.
Mais chaque chose en son temps.
Il serait dans la logique des choses qu’il s’approche, alors il tend le bras et veut s’approcher, il le veut vraiment, autant que sa prochaine bouffée d’air mais ses semelles semblent soudées au sol. Cependant son faux départ semble avoir attiré l’attention de Sara et quand leurs regard se rencontrent enfin, il se dit qu’il a sous-estimé l’importance de l’inspiration précédente parce qu’il manque cruellement d’oxygène. Et puis il voit son regard sombre s’éclairer un tout petit peu à sa vue, et alors il se dit qu’il veut bien se passe de sa prochaine respiration et des douze suivantes si il peut la serre contre lui dans la seconde.
Elle s’approche de lui et vient coller le bout de ses chaussures aux siennes, fusionnant ainsi leurs espaces vitaux respectifs, mais c’est la seule partie de leur corps qui est en contact.
Ils se dévorent des yeux.
Il voudrait parler. Lui demander si elle va bien, enfin pas trop mal étant données les circonstances.
Il voudrait s’excuser, l’implorer, la supplier de le pardonner pour l’avoir laissée toute seule, pour n’avoir pas su la protéger, pour avoir mis autant de temps à la retrouver.
Lui raconter qu’il a cru étouffer quand on lui a annoncé sa mort, qu’il a cru délirer quand on lui a annoncé sa survie.
Il voudrait lui dire qu’il l’aime, passionnément, à la folie, à en crever. Qu’à partir de ce jour il ne compte pas s’éloigner d’elle à plus d’un bras de distance. Qu’il va devenir son ombre. D’ailleurs, elle en aura tellement marre qu’elle finira par invoqué tous les dieux pour qu’il la laisse un peu respirer. Il a envie de lui dire qu’elle pourra protester autant qu’elle voudra, il n’en démordra pas. Il peut se rapprocher tant qu’elle veut, mais plus jamais elle ne sortira de son champ de vision.
Lui promettre qu’il fera tout ce qu’elle voudra, qu’il veut bien devenir son esclave, son préposé à temps complet. Qu’il va la soigner, la dorloter, lui faire oublié, la guérir. Il veut la prévenir qu’il va tellement l’aimer qu’elle finira par être écœurée par tant de bons sentiments et qu’il compte bien, comme tout couple désespérément normal (parce que les complots, les prises d’otages et les chasses à l’homme ils ont donné), l’affubler de noms ridicules, l’appeler mon trésor, mon amour, mon cœur, ma beauté.
Il voudrait tout un tas de choses mais, comme l’air quelques instants plus tôt, les mots lui manquent. La seule chose qui lui échappe c’est son prénom. Et ce Sara lui remonte du ventre, roule sur sa langue et tremble sur ses lèvres. C’est suave et enivrant comme le pur malt hors de prix qu’il était habitué à boire dans une autre vie. Il se retrouve planté comme un con, tellement heureux de la revoir enfin, tellement désespérément amoureux d’elle que sa cage thoracique menace d’exploser. Mais comme il ne peut articuler une seule de ses pensée, il opte pour la seule chose qu’il est capable de faire : la prendre dans ses bras. Et quand elle répond à son étreinte les derniers vestiges de son appréhension disparaissent.
Il la rapproche de plus en plus de lui, cale son visage dans son cou, la drape dans ses deux bras, se courbe au dessus d’elle et l’enveloppe tout entière comme une seconde peau. Il la sent pleurer, son corps est secoué par les sanglots, lui aussi se laisse aller à verser quelques larmes, et les mots lui reviennent.
Alors il se met à lui susurrer à l’oreille tout ce qu’il a projeté de lui dire quelques minutes auparavant :
Mon amour, mon trésor, ma beauté si tu savais comme je t’aime…
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siam- Compagnon de Cellule de Michael
- Nombre de messages : 31
Age : 37
Localisation : organise le rapt de went...
Date d'inscription : 10/02/2008
Re: Home OS
romantisme affligeant, tu dis. Oh que non!! C'est tellement bien écrit, la syntaxe, le choix du vocabulaire....
Je te l'ai déjà dit pour "l'amant", j'adore ta façon d'écrire. Je lis beaucoup de fics en anglais et en français et je trouve que tu es un de ces auteurs qui a un réel talent, dommage que tu te fasses si rare.
Enfin bref, je te dis bravo!!
Je te l'ai déjà dit pour "l'amant", j'adore ta façon d'écrire. Je lis beaucoup de fics en anglais et en français et je trouve que tu es un de ces auteurs qui a un réel talent, dommage que tu te fasses si rare.
Enfin bref, je te dis bravo!!
KYLEA- Compagnon de Cellule de Michael
- Nombre de messages : 14
Date d'inscription : 07/09/2007
Re: Home OS
Magnifique, ben moi je suis comme Michael je perds mes mots, aucuns d'entre eux ne seraient suffisant pour te dire ce que j'en pense. Mais comme l'a dit Kylea c'est extremement bien écrit, chaque mot à une valeur incontestable dans ton récit, ce qui le rend si captivant..
Une suite est envisagée ?
Une suite est envisagée ?
Re: Home OS
waou que c'est beau, c'est tellement émouvant, je vois bien quelque chose comme ça
il y a une suite j'espère
il y a une suite j'espère
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
- Nombre de messages : 3830
Age : 46
Localisation : Dans mes rêves les + fous
Date d'inscription : 02/12/2007
Re: Home OS
c'est magnifique comme chaque fois que tu écris... guimauve non!!!! romantique à souhait....
bravo!
ps: dis moi tu vas continuer l'amant????
bravo!
ps: dis moi tu vas continuer l'amant????
ludiivne1978- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
- Nombre de messages : 474
Age : 46
Localisation : Dans les bras de Wentworth
Date d'inscription : 10/11/2006
Re: Home OS
pas de suite je crois...promis je vais me remettre à l'amant.
Merci pour tous vos comm, il me font chaud au coeur!
promis je vais essayer de me dépêcher pour l'amant.
Merci pour tous vos comm, il me font chaud au coeur!
promis je vais essayer de me dépêcher pour l'amant.
siam- Compagnon de Cellule de Michael
- Nombre de messages : 31
Age : 37
Localisation : organise le rapt de went...
Date d'inscription : 10/02/2008
Re: Home OS
tu crois ? donc tu n'es pas sur.. je vais encore espérer alors..siam a écrit:pas de suite je crois...promis je vais me remettre à l'amant.
Merci pour tous vos comm, il me font chaud au coeur!
promis je vais essayer de me dépêcher pour l'amant.
Re: Home OS
quoi pas de suites NOOOONNNNNNNNNN
alors maintenant que j'ai découvert ton talent et bah je vais aller lire l'amant
alors maintenant que j'ai découvert ton talent et bah je vais aller lire l'amant
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
- Nombre de messages : 3830
Age : 46
Localisation : Dans mes rêves les + fous
Date d'inscription : 02/12/2007
Re: Home OS
Mais pourquoi diable est-ce un OS??? Le truc absolument génial avec les écrits de Siam, c'est que j'apprends toujours un nouveau mot. C'est tout l'art de sa réthorique! Cette vision de la rencontre misa après tant de temps et de souffrance, et ce, à travers le regard bleu azur de Michael, j'adore-j'adhère! Viva Siam!
Savannah Scofield- Membre de la thérapie avec Sara
- Nombre de messages : 201
Age : 40
Localisation : Sous le soleil des Antilles
Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Home OS
Je viens de lire ton OS et j'adore.
Je pense qu'une petite suite ca serait super
Je pense qu'une petite suite ca serait super
Elle reste Sara Tancredi, elle reste l’amour de sa vie, et elle est en vie et envie.
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
- Nombre de messages : 1711
Age : 31
Localisation : Ailleurs
Date d'inscription : 07/07/2007
Re: Home OS
C'est romantique mais qu'est ce que c'est beau !!! VRaiment j'adore ton sens du romantisme !!! J'adore vraiment cet OS !! Si dans la série cela pouvait se passer pareil !!!
sabrina- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
- Nombre de messages : 451
Age : 32
Date d'inscription : 10/02/2008
Re: Home OS
magnifique !! les mots sont superbement choisis pour donner de l'intensité au moment !! mon passage préféré, toute la tirade où il prononce son prénom, je trouve que tu as magnifiquement écrit juste sur 4 mots Sara !!!
Re: Home OS
Toujours dans la guimauve...la version de Sara, plus courte.
Et puis la réplique de l'episode 22 saison 2. Je sais plus laphrase exacte quand
Michael remercie Sara, mais bon ça fera l'affaire.
Elle est arrivée au poste de secours il y a deux heures. Et après examen, elle est a peu près entière. Et à peu près en vie. Ils lui ont dit qu’il allait contacter sa famille. Elle ricanerait bien devant l’absence de famille. Mais elle en pleurerait bien aussi. L’infirmier doit avoir senti le malaise car il corrige famille par un de vos proches.
Elle lui donne alors le numéro de Michael, celui avec lequel il l’avait appelée après le tribunal, avant Sona, avant la séquestration. Elle l’avait mémorisé durant le trajet Chicago panama city.
L’infirmier dit qu’il s’en charge. Il s’en va et elle ne le revoit plus.
Elle ne sait pas s’il a réussi à joindre Michael, ou si même il va venir. Enfin elle se dit que s’ils ont pu le contacter, il viendra. C’est Michael Scofield et son complexe du sauveur.
Elle ne sait pas si elle veut le voir. Bien sur qu’elle veut le voir, il reste Michael Scofield, il reste l’amour de sa vie mais…
« Il est temps de dire merci ? »
Are you fucking kidding me?
Excusez le langage peu châtié mais il l’a cherché sur ce coup là et c’est pour ça qu’elle craint un peu la rencontre. Elle est dans un état épouvantable et elle n’est pas sure de pouvoir gérer, de pouvoir dissocier les reproches objectives de celles dictées par la colère, l’épuisement ou la peur.
Elle craint ce qu’elle pourrait lui dire. Elle craint surtout de ne pas pouvoir reprendre tout ce qui aura été dit.
Elle est noyée dans ses pensées jusqu’au cou, lorsque, sur le coté gauche de son champ de vision, sa rétine perçoit un mouvement, et elle se retourne.
Alors elle le voit. Elle est assise et lui debout, et le contre plongé le rend plus grand et plus impressionnant. Elle ne sait pas trop si elle veut l’engueuler ou lui sauter au cou, mais ce qu’elle sait, c’est que le froid qui lui mordait les os commence peu à peu à s’estomper.
Il a l’air aussi figé qu’elle, mais elle trouve la force (elle ne sait pas comment parce qu’elle est prête à jurer qu’elle a été drainée de toutes forces il y a déjà des jours de cela) mais elle s’avance. Et vient coller le bout de ses chaussures aux siennes.
Ils s’observent et entre la gifle et le baiser son cœur balance encore. Mais il est toujours aussi charmant et charismatique. Et ses yeux sont toujours aussi beaux et ils brillent de larmes. Alors elle se souvient qu’il l’a quand même crue morte, et que finalement il a eu la monnaie de sa pièce. Dix fois la monnaie de sa pièce.
Elle voudrait bien dire quelque chose, mais un sanglot de la taille de son poing est calé dans sa gorge et elle se concentre tellement pour ne pas pleurer que sa peau tiraille. Et le Sara qu’il prononce de sa voix rauque finit de lui asséner le coup de grâce.
Alors elle se laisse gober par son étreinte, et le sanglot s’échappe et la peau craque.
Elle pleure de tout son soul et est incapable d’articuler une phrase. Et quand il se met à lui susurrer des noms ridicules à l’oreille elle voudrait se moquer de lui, lui sommer d’arrêter. Mais son souffle est chaud contre son coup, son corps la protège tout entière et puis, aux milieux de ces surnoms mielleux, il lui dit qu’il l’aime, alors elle se dit qu’elle peut attendre encore un peu avant de le rabrouer et de lui dire qu’elle l’aime passionnément, à la folie, à en crever, mais qu’elle espère qu’ils ne devront pas en arriver là.
Et puis la réplique de l'episode 22 saison 2. Je sais plus laphrase exacte quand
Michael remercie Sara, mais bon ça fera l'affaire.
Elle est arrivée au poste de secours il y a deux heures. Et après examen, elle est a peu près entière. Et à peu près en vie. Ils lui ont dit qu’il allait contacter sa famille. Elle ricanerait bien devant l’absence de famille. Mais elle en pleurerait bien aussi. L’infirmier doit avoir senti le malaise car il corrige famille par un de vos proches.
Elle lui donne alors le numéro de Michael, celui avec lequel il l’avait appelée après le tribunal, avant Sona, avant la séquestration. Elle l’avait mémorisé durant le trajet Chicago panama city.
L’infirmier dit qu’il s’en charge. Il s’en va et elle ne le revoit plus.
Elle ne sait pas s’il a réussi à joindre Michael, ou si même il va venir. Enfin elle se dit que s’ils ont pu le contacter, il viendra. C’est Michael Scofield et son complexe du sauveur.
Elle ne sait pas si elle veut le voir. Bien sur qu’elle veut le voir, il reste Michael Scofield, il reste l’amour de sa vie mais…
« Il est temps de dire merci ? »
Are you fucking kidding me?
Excusez le langage peu châtié mais il l’a cherché sur ce coup là et c’est pour ça qu’elle craint un peu la rencontre. Elle est dans un état épouvantable et elle n’est pas sure de pouvoir gérer, de pouvoir dissocier les reproches objectives de celles dictées par la colère, l’épuisement ou la peur.
Elle craint ce qu’elle pourrait lui dire. Elle craint surtout de ne pas pouvoir reprendre tout ce qui aura été dit.
Elle est noyée dans ses pensées jusqu’au cou, lorsque, sur le coté gauche de son champ de vision, sa rétine perçoit un mouvement, et elle se retourne.
Alors elle le voit. Elle est assise et lui debout, et le contre plongé le rend plus grand et plus impressionnant. Elle ne sait pas trop si elle veut l’engueuler ou lui sauter au cou, mais ce qu’elle sait, c’est que le froid qui lui mordait les os commence peu à peu à s’estomper.
Il a l’air aussi figé qu’elle, mais elle trouve la force (elle ne sait pas comment parce qu’elle est prête à jurer qu’elle a été drainée de toutes forces il y a déjà des jours de cela) mais elle s’avance. Et vient coller le bout de ses chaussures aux siennes.
Ils s’observent et entre la gifle et le baiser son cœur balance encore. Mais il est toujours aussi charmant et charismatique. Et ses yeux sont toujours aussi beaux et ils brillent de larmes. Alors elle se souvient qu’il l’a quand même crue morte, et que finalement il a eu la monnaie de sa pièce. Dix fois la monnaie de sa pièce.
Elle voudrait bien dire quelque chose, mais un sanglot de la taille de son poing est calé dans sa gorge et elle se concentre tellement pour ne pas pleurer que sa peau tiraille. Et le Sara qu’il prononce de sa voix rauque finit de lui asséner le coup de grâce.
Alors elle se laisse gober par son étreinte, et le sanglot s’échappe et la peau craque.
Elle pleure de tout son soul et est incapable d’articuler une phrase. Et quand il se met à lui susurrer des noms ridicules à l’oreille elle voudrait se moquer de lui, lui sommer d’arrêter. Mais son souffle est chaud contre son coup, son corps la protège tout entière et puis, aux milieux de ces surnoms mielleux, il lui dit qu’il l’aime, alors elle se dit qu’elle peut attendre encore un peu avant de le rabrouer et de lui dire qu’elle l’aime passionnément, à la folie, à en crever, mais qu’elle espère qu’ils ne devront pas en arriver là.
siam- Compagnon de Cellule de Michael
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Localisation : organise le rapt de went...
Date d'inscription : 10/02/2008
Re: Home OS
entre la gifle et le baiser son cœur balance encore.
c'est triste ce dilemne
finalement pas de gifle ni de baiser mais un flot de larmes
j'espère que tu vas nous mettre rapidement la suite c'est dur de savoir ce qui va se passer entre eux
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: Home OS
J'ai apprécié la totalité de l'extrait que j'ai rouvé particulièrement tragicomique, mais c'est cette phrase qui a retenu toute attention, c'est un bonn reflet du tempéramment de la Sara des 2 saisons de PB. C'est absolument craquant et révélateurs!alors elle se dit qu’elle peut attendre encore un peu avant de le rabrouer et de lui dire qu’elle l’aime passionnément, à la folie, à en crever, mais qu’elle espère qu’ils ne devront pas en arriver là.
Savannah Scofield- Membre de la thérapie avec Sara
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Date d'inscription : 14/01/2008
Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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