Collaboration Niccki et Elidria

Vous assurez trop les filles, respect.

Voici la suite!! Le chapitre 2! J'espère que ça vous plaît, donnez vos impressions!!


Chapitre 2


Jane démarra la voiture et sortit de la station service. Elle savait qu’il s’était passé quelque chose, c’était facile à deviner avec la tête que tirait LJ, mais elle n’était pas sûre de ce que c’était.
-LJ ?
Le jeune adolescent sortit de ses pensées.
-Mmm ?
-Tu peux m’expliquer ce qu’il s’est passé dans cette station service ?
LJ savait que Jane aurait voulu savoir. Mais au fond de lui, il espérait qu’elle ne demanderait rien.
-Rien du tout…J’ai cru…J’ai cru que quelqu’un nous avait retrouvé, c’est tout.
Mais Jane n’était pas dupe. Au service des Burrows depuis plusieurs années, elle savait bien reconnaître les mensonges.
-LJ. Il ne s’est pas passé « rien du tout » là-bas. Raconte-moi.
L’adolescent commençait à en avoir assez. Pour qui se prenait cette femme ? Il la connaissait depuis quelques jours seulement et déjà elle agissait comme si elle était sa mère.
-Rien, je te dis. Il n’y a rien eu. Rien du tout.
Jane s’efforçait de garder son calme. Ne surtout pas s’énerver.
-Tu ne veux rien me dire ? Parfait. Comme tu veux.
Mais la jeune femme ne comptait pas en rester là. Il s’était passé quelque chose dans cette station. Et tôt ou tard, elle saurait quoi.
***********************************************************

Le bus avait finalement quitté Gila, et beaucoup de personnes étaient montés dans l’autocar. Sara avait laissé exprès ses cheveux fraîchement coupés lui tomber sur les yeux, et elle regardait obstinément par la fenêtre, se préparant à un jour et une dizaine d’heures de voyage en autocar. Impossible de prendre l’avion, elle n’avait pas assez d’argent, et de toute façon, elle se serait sûrement faite repérée.
Au bout d’une trentaine de minutes de voyage, la jeune femme sentit une douce langueur l’envahir. Elle posa sa tête contre la vitre du bus, ferma les yeux et laissa son esprit dériver au gré de ses pensées.
Lorsqu’elle était encore à l’arrêt de bus à Gila, elle avait observé tout les gens qui, comme elle, prenaient le bus pour se rendre à Chicago. Une phrase d’un philosophe, elle ne se souvenait plus lequel, lui était revenue en mémoire : « Je réponds ordinairement à ceux qui me demandent raison de mes voyages : que je sais bien ce que je fuis, mais non pas ce que je cherche. » A cet instant, elle avait trouvé que cette phrase collait parfaitement à la situation. Ce qu’elle fuyait, cela était clair pour elle. Elle fuyait ces hommes qui voulaient la voir morte. Elle fuyait la peur. Elle fuyait pour sauver sa vie. Elle fuyait pour pouvoir un jour de plus voir le soleil se lever. Elle fuyait pour tenter de trouver la vérité. Elle fuyait le manque de sécurité. Mais ce qu’elle cherchait…Tout devenait plus confus. Les hommes étaient sur terre pour, sans cesse, chercher quelque chose. L’argent. L’amour. Une famille, une maison où vivre, des personnes à aimer, des attaches. Quelque chose. Mais lorsque l’on avait perdu tout cela, que cherchait-on alors ? Où devait-on aller ? Qu’était-on supposé faire ? On se retrouvait à s’accrocher à n’importe quoi, quelque chose qui vaille la peine que l’on continue à vivre.
La langueur qui s’était emparée d’elle se transforma en une irrépressible envie de dormir, et elle s’abandonna à son sommeil.
************************************************************

Mahone commençait à tomber dans l’inconscience. Les pas des policiers se rapprochaient, il serait bientôt tiré d’affaire. Mais il perdait beaucoup de sang, et si ces foutus policiers ne venaient pas très vite, il se pourrait qu’il meure là, dans ce sous-sol, seul, trahi par un gars qui était sensé travailler avec lui…Quelle ironie du sort. Cela aurait dû être Mahone qui aurait dû court-circuiter Kellerman. L’usage du conditionnel était bien choisi, car c’était exactement l’inverse qui s’était produit.
Les policiers arrivèrent enfin, mais Mahone ne les entendaient presque pas. Il avait l’impression de flotter, comme dans un rêve. L’impression que tout cela n’était pas réel, qu’il allait se réveiller chez lui. Un des policiers se pencha sur lui, il lui parlait, mais les mots étaient comme du sable, du sable dans un sablier, coulant sans que Mahone puisse les arrêter ou en comprendre le sens. D’autres sirènes retentirent, mais Mahone tombait dans un puits sans fond, un puits de ténèbres où il ne ressentait plus rien, plus rien sauf la vie qui s’échappait lentement de lui en même temps que son sang.

************************************************************

Lincoln conduisait, Kellerman se trouvait du côté passager et Michael était assis derrière, juste au cas où son frère aurait eu l’envie soudaine de tuer Kellerman, et de les envoyer tous par la même occasion dans le fossé.
Michael avait pris la décision de retourner à Chicago, c’était là-bas que tout avait commencé, et c’était là-bas que tout allait finir. De plus, il espérait que Sara ferait de même…Il comptait en fait sur la chance, bien que ce ne soit pas dans la nature de Michael Scofield que de compter sur la chance. La chance était aléatoire. On était en veine ou on ne l’était pas. Son plan pour s’évader de Fox River avait été trop basé sur la chance. Notamment lorsqu’il avait demandé au Dr Sara Tancredi de l’aider et de laisser cette foutue porte ouverte. Elle aurait très bien pu refuser. Aller tout raconter à Pope, et tout le plan de Michael serait tombé à l’eau. Mais elle l’avait aidé. C’était ce que l’on appelait avoir de la veine. Mais cette veine avait été un cauchemar pour Sara.
-Vous savez Lincoln…
La voix de Kellerman interrompit le cours des pensées de Michael. Le petit air supérieur qu’avait pris l’agent, ou plutôt ex-agent des services secrets, risquait fortement de ne pas plaire à Lincoln.
-Je trouve que nous formons un beau trio, pas vous ?
Lincoln serra le volant si fort que ses jointures en devinrent blanches. Il devait sûrement lutter pour ne pas balancer Kellerman hors de la voiture…
-Réfléchissez ! Votre frère est le cerveau de la bande, moi je suis votre…votre source de renseignement, et vous…
-Je suis la brute, c’est ça ? Cracha haineusement Lincoln.
-Je n’aurais pas dit ça comme ça, dit Kellerman en souriant.
Ce dernier prenait un malin plaisir à faire enrager le plus vieux des deux frères. Il avait une assurance-vie : il savait où se cachait Terence Steadman. Cette seule information pouvait sortir les deux frères de l’enfer où ils se trouvaient. Une simple adresse, quelques mots prononcés pouvaient délier les chaînes qui les entravaient.
-Allons, Lincoln ! Tout les trois, on pourrait s’éclater ! On est trois super beaux mecs ! On pourrait…
-La ferme, intervint Michael.
Qu’est-ce qui prenait à cet abruti de vouloir faire ami-ami avec Lincoln ? Pourquoi débitait-il des idioties ?
-Oh, Scofield, vous n’allez pas jouer les…
-LA FERME !!!!!
Michael avait les sourcils froncés, signe d’une intense réflexion. Le babillage incessant de Kellerman ne l’aidait pas beaucoup à se concentrer. Et il valait mieux que cet idiot se taise avant que Lincoln ne perde vraiment son sang froid.
************************************************************

Un silence pesant s’était installé dans la voiture. LJ était avachi sur son siège, il regardait par la fenêtre sans pouvoir arrêter de penser à ce qu’il avait fait. Sans cesse des images de l’homme s’écroulant par terre et ses mains couvertes de sang affluaient dans son esprit, encore et encore.
Jane, quant à elle, jetait parfois un regard au jeune adolescent, et un sentiment de frustration s’installa en elle. Elle détestait ne pas savoir. Elle détestait être impuissante devant la détresse et les nombreux démons qui habitaient LJ Burrows. Ce jeune garçon en avait bavé, plus que n’importe quel autre adolescent de son âge. Il avait vu et fait des choses qu’aucun autre jeune n’aurait dû voir et faire. Et il avait tout enduré sans broncher, sans se plaindre. Mais cette fois, Jane pensait que ce qui s’était passé dans la station service était la goutte qui tôt ou tard ferait déborder le vase.
-Tu vas bien, LJ ? demanda Jane, s’attendant à ce qu’il la rabroue.
-Très bien, répondit froidement LJ.
-Permet-moi d’en douter.
Cette simple phrase ouvrit les hostilités.
-Tu ne peux pas juste me foutre la paix ??
-LJ, j’essaie simplement de com…
-NON !! Tu ne comprends RIEN !!! Tu ne sais rien de moi !!
-Peut-être, mais je…
-MAIS QUOI ?? Tu penses qu’en te disant ce qu’il s’est passé là-bas, tout s’arrangera ?? C’est ça que tu crois ???
-J’aimerais bien savoir…
-C’est ça ! Tu voudrais tout savoir ! Tout comprendre !! Mais tu es à côté de la plaque !!
Jane tentait de garder son calme. Inutile de hurler sur LJ alors que celui-ci explosait littéralement de rage. L’adolescent était tellement plein de colère rentrée, de peur, de chagrin…Tout ces sentiments humains mais qui, à trop forte dose, forment une bombe qui n’attend plus que d’exploser.
Jane pensait au début faire cracher le morceau à LJ en utilisant la manière forte. Non pas la violence physique, jamais elle ne se serait permise de toucher le fils de Lincoln, mais elle pensait l’avoir à l’usure, une sorte de torture psychologique. Mais en voyant l’était dans lequel se trouvait l’adolescent, Jane pensa qu’il avouerait tout seul. Il était comme la soupape d’une cocotte-minute : trop de pression, tout sautait.
-Tu veux savoir ce qu’il s’est passé dans cette foutue station service, Jane ?? Je vais te le dire !! J’ai tué quelqu’un !! Voilà !!! J’ai tué un homme !! Tu as ce que tu voulais maintenant ??
LJ regardait Jane, le visage baigné de larmes de colère, et cette dernière déglutit. Elle se doutait qu’une telle chose s’était produite. Mais l’entendre dire par LJ semblait plus…Jane ne savait pas bien. Tout cela prenait une nouvelle ampleur.
-LJ, cet homme était venu pour nous retrouver, n’est-ce pas ?
-Parce que tu doutes que ce soit…Que cet homme cherchait à nous tuer ?? Tu crois que j’ai tué un homme exprès ?
LJ avait la voix brisé par les larmes.
-Non, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire…Je… (Jane soupira.) Il ne fait aucun doute que tu n’aurais pas tué quelqu’un de sang-froid ! Tu dois te dire que tu as agi pour te protéger. Cela ne vaut pas grand-chose, je sais, face à ce que tu dois ressentir, mais il faut que tu gardes à l’esprit que tu t’es simplement défendu, LJ.
-Mais…
-Attends…
Jane tourna le bouton du volume de la radio qui marchait en sourdine. Elle avait capté un nom qu’elle connaissait. LJ se tut et écouta.

La suite parce que ça ne tenait pas sur un seul message^^

« Deux des évadés de Fox River, la prison de l’Illinois, on été arrêté par les autorités locales. Il s’agit de Lincoln Burrows et de Michael Scofield. Ils ont été appréhendés près d’Albuquerque, et seront reconduit à la prison de Fox River aussitôt que… »


Les yeux de LJ s’écarquillèrent de stupeur. Jane avait aussi du mal à croire ce qu’elle entendait.
-Ils ne parlent pas d’Aldo…
Une sourde angoisse commençait à naître en elle. Linc et Michael, reconduits à Fox River. Impossible.
-Jane, on doit faire demi-tour !!! cria LJ. Il faut qu’on aille aider Papa et Michael !
-Qu’est-ce que l’on peut faire ? Si on retourne là-bas…On ne pourra pas agir !
Jane se parlait plus à elle-même qu’elle ne parlait à LJ. Qu’était-elle sensée faire maintenant ? On lui avait dit de conduire LJ en sécurité. Pas de retourner dans les problèmes.
Malgré sa conscience qui lui disait de continuer à rouler, Jane fit demi-tour au beau milieu de la route. Toute cette histoire n’était pas encore terminée.
*************************************************************

Mahone se trouvait dans le jardin de sa maison, un trou de plusieurs mètres de profondeur y était creusé. L’agent du FBI était vêtu d’une chemise d’hôpital, il ne comprenait pas pourquoi. Il contemplait ce trou, ce trou à l’intérieur duquel se trouvait le cadavre en décomposition d’Oscar Shales. Autour de lui, son ex- femme, son fils Cameron, Michael Scofield et Lincoln Burrows le regardait d’un air dégoûté. Sa femme s’approcha de lui et lui prit la main. Elle était glacée.
-Regarde ce que tu as fait, Alexander. Tu l’as tué. Tu l’as tué et tu l’as enterré ici. Comme un vulgaire animal. C’est ça que tu vas faire, Alex ? Te débarrasser des personnes qui t’ennuient ?
Puis ce fut au tour de Michael de s’avancer.
-Tu ne nous attraperas jamais, dit ce dernier d’un ton moqueur. Mon frère et moi ne finirons pas comme Shales ou David Apolskis. Tu te souviens de David, n’est-ce pas, Alex ? Tu l’as tué de sang froid car il a refusé de te dire où nous nous cachions. Tu as tué un gamin, Alex. Un gamin.
-Papa, pourquoi tu as fait ça ? Pourquoi tu tues des gens ? Pourquoi ?
Mahone ne supportait plus les propos des personnes qui l’entouraient. Même son fils le regardait d’un air dégoûté, comme si il était l’homme le plus monstrueux de la terre.
-Arrêtez, taisez-vous, gémit-il en se prenant la tête entre les mains. Taisez-vous.
-Ces personnes que tu as tuées vont te poursuivre au bout de l’enfer, Alexander, reprit son ex-femme. Leurs souvenirs te hanteront toute ta vie…
-Tu ne trouveras plus jamais le repos, continua Michael.
-Arrêtez…TAISEZ VOUS !!
Mahone s’effondra sur le sol alors qu’une pluie diluvienne s’abattit sur le jardin. Son ex-femme, son fils Cameron, Michael et Lincoln disparurent progressivement, comme s’ils étaient des fantômes, produits de l’esprit torturé de Mahone.


Hôpital d’Albuquerque, Nouveau Mexique

L’agent Alexander Mahone se réveilla en sueur dans un lit d’hôpital. La première chose qu’il entendit fut le bip rapide de la machine qui contrôlait son cœur. Il vit ensuite l’infirmière qui se penchait sur lui.
-Calmez-vous Monsieur, tout va bien. Vous êtes à l’hôpital, vous vous souvenez de ce qui s’est passé ?
Mahone acquiesça d’un signe de tête. Il ne se souvenait que trop bien. Il se souvenait aussi très clairement du rêve horrible qu’il venait de faire. Et il se sentait complètement drogué.
-Pourquoi je me sens…
-C’est la morphine, Monsieur. Pour la douleur. Il faut vous reposer.
L’infirmière sortit de la chambre de Mahone, le laissant seul avec les images du cauchemar qu’il venait de faire. Pourquoi avait-il vu son fils ? Son ex-femme ? Pourquoi avait-il revu le cadavre d’Oscar Shales qui n’était maintenant plus qu’un squelette ?
A force de réfléchir, Mahone mit son cauchemar sur le compte de la morphine, qui commençait à le tirer vers le sommeil. Il voulut rester éveillé, mais la drogue l’emporta.

*************************************************************

Près de Topeka, Kansas

Il était près de 15 heures. Le chauffeur du bus prévint les passagers qu’ils faisaient une halte d’une dizaine de minutes avant de reprendre la route. Il gara le véhicule sur le parking d’une station service et descendit acheter un café. Certains passagers le suivirent, d’autres préférèrent se rendre au bord du petit lac de l’autre côté de la route.
Sara se réveilla et, voyant que le bus était presque vide, à l’exception de quelques personnes qui dormaient, se leva également et sortit du véhicule. Elle aspira une grande bouffée d’air et s’étira. Elle en avait déjà assez de voyager en bus, mais elle n’avait guère le choix…N’ayant aucune envie de boire un café, elle traversa la route pour se rendre au bord du lac, plusieurs personnes s’était déjà assises dans l’herbe qui le bordait.
Sans qu’elle puisse expliquer pourquoi, une vague d’angoisse la saisit tout à coup. Sara regarda autour d’elle, mais il n’y avait personne qui semblait en vouloir à sa vie, du moins pour l’instant. Aucun facteur ne pouvait expliquer la peur qui s’était emparée d’elle.
Elle continua malgré tout à avancer vers le lac, et elle s’arrêta à quelques mètres d’un homme qui était assis seul dans l’herbe.
-Belle journée, n’est-ce pas ? L’apostropha-t-il.
-Hum, oui, très belle, lui répondit Sara, la méfiance s’ajoutant à l’angoisse qui ne l’avait pas quittée.
-Ces quelques heures en bus m’ont achevé, continua l’homme en souriant.
Il trouvait la jeune femme qu’il venait d’aborder très belle. Il l’avait déjà repérée à l’arrêt de bus à Gila, mais il n’avait pas osé lui parler, celle-ci lui apparaissant renfermée et quelques peu mystérieuse. Les femmes mystérieuses n’étaient pas vraiment son genre. Il les préférait ouvertes et extraverties. Mais cette femme…Elle avait quelque chose de différent.
-Alors vous euh…Vous allez à Chicago ?
Question stupide, le bus allait à Chicago. Mais peut-être s’arrêtait-elle avant…
- Oui, c’est ça.
Sara commençait à trouver cet homme un peu curieux. L’ancienne Sara n’aurait pas été mécontente de discuter avec quelqu’un, même avec un homme qui la draguait. Mais la nouvelle Sara se méfiait de tout et de tout le monde. Et la peur dont elle ne connaissait pas l’origine et qui s’était installée en elle n’arrangeait pas les choses. L’homme se leva et frotta son pantalon pour se débarrasser des brins d’herbes qu’il y avait dessus. Il s’approcha un peu plus du bord du lac, puis se tourna vers Sara.
-Venez, je ne vais pas vous manger !
-Non, non merci, je préfère rester ici.
-Allez ! Venez ! S’il vous plaît.
-Je vous dis que je préfère rester ici.
Peut-être avait-elle parlé sur un ton un peu froid. En tout cas l’homme ne sembla pas sans rendre compte. Il s’approcha de Sara et la prit par le poignet, puis la tira vers le bord du lac.
-Arrêtez !! Lâchez-moi !!
D’où venait cette répulsion qui avait surgi en elle ? A la simple vue de l’eau, la peur s’était muée en terreur. Sara tenta de dégager son poignet de l’emprise de l’homme, mais celui-ci tenait bon. Il ne semblait pas avoir remarqué l’expression du visage de la jeune femme, et il continuait à l’entraîner vers le lac.
-Allez quoi ! Ce n’est que de l’eau !
-LACHEZ-MOI !!
Sara commença à se débattre. L’homme qui la tenait était le genre de gars un peu brute, mais pas méchant. Malgré tout, la terreur de Sara était toujours là, et ce n’était pas à cause de l’homme qui lui serrait le poignet. C’était une autre peur. Une nouvelle peur. Une peur qu’elle ne connaissait pas.
Voyant alors que Sara ne s’amusait plus du tout, l’homme consentit à la lâcher.
-Désolée, mademoiselle, je ne voulais pas vous faire peur…
Mais il semblait plus stupéfait que désolé. Il pensait sans doute se faire une nouvelle amie avec qui il pourrait finir le voyage…Mais cette femme était trop bizarre. Il s’éloigna et retourna à l’intérieur du bus.
La respiration saccadée, Sara était resté pétrifiée, le regard fixé sur la masse transparente et incolore que formait l’eau. La terreur l’avait complètement anéantie, elle ne parvenait plus à bouger, elle pouvait seulement trembler de peur.
Des images de la torture que lui avait fait subir Kellerman déferlaient dans son esprit. L’eau qui l’empêchait de respirer. L’eau qui l’empêchait de hurler. L’eau qui, grâce au fer à repasser que son tortionnaire y avait sadiquement plongé, l’avait électrocuté. L’eau qui était maintenant devant elle, l’eau qui la terrorisait.
Elle parvint tout de même à quitter l’état de pétrification dans lequel elle se trouvait, mais elle ne parvint pas à maîtriser les tremblements qui la secouaient.
Sara retourna dans le bus, tenant de cacher les larmes qui inondaient ses joues.

merci pour cette suite, je viens de lire ta fanfic et j'adore la suite stp

Pour info, ce n'est pas que MA fic, c'est aussi celle d'Elidria!

c'est pas que j'aime pas la style d'elidria
mais je prefere quand meme quand c'est toi qu'ecrit
dsl elidria j'adore quand meme ton travail

la suite

Whoooo superbe cette suite , tu as vraiment bien réussi à continuer, beau boulot les filles

J'adore cette phrase
Nickki dit:
Allons, Lincoln ! Tout les trois, on pourrait s’éclater ! On est trois super beaux mecs ! On pourrait…

c'est excellent

Ok! Respire! Respire! Comment je vais continuer maintenant? Je retire mes excuses sur le fait d'avoir laisser la pagaille après la première partie.
En tout cas merci de collaborer avec moi...

Et cette partie est ! Meilleure que mes raviolis que je suis en train de manger !!!

Bon puisque je t'ai gratifié de mes commentaires pour ta première partie, je vais faire la même chose pour la partie que j'ai pas lu.

La scène entre Jane et LJ est géniale! Elle a ce côté mère poule et peau de vache qu'on savoure entre chaque ligne.

La scène de Mahone est hyper réaliste, on se croirait en plein Stephen King!

La scène avec Sara est le début de quelque chose de profond comme émotion, on sent tout le potentiel de Sara en tant que personnage de PB!

Bon Maintenant reste à ce que je ponde une suite à ta hauteur! Ca va être dure!

ENCORE BRAVO!!!

Ahhh mais faut pas dire ça!!!! Tu es tellement un écrivain extraordinaire qu'il n'y a pas de raison!!

super vivement la suite les filles

Superbe boulot les filles

Vive la suite

Magnifique suite Nickki!!! On se croirait réelement dans PB! En particulier pour les sentiments complexes de Sara que tu as super bien réussi à transmettre!!! Bravo bravo bravo!!!
En tout cas vous formez un superbe duo toutes les deux!!! J'ai vraiment hâte de lire ta suite Elidria!!!!
Encore bravo!!

toujours pas de suite


pas de suite comme cadeau pour noel lol

j'adore votre style a toutes les deux
vivement la suite

Ahhh mais attendez...Faut laisser faire le génie...Pis attendre ça augmente le plaisir de lire la suite ensuite!! ^^

Le génie comme tu dis Niccki à de gros problème à enchainer et est atteinte de flémardise aigue mais n'ayez crainte, la suite arrivera quand elle arrivera!

que sera, sera...

Je suis aux anges . Une scène "Sara" ! Et puis cette peur de l'eau du fait de ses tortures ... oowww, I love it !!! Mouahahaha, que j'adore quand les personnages sont torturés
Bravo Nickki, ce chapitre est super

Oui, c'est Elidria qui a eu cette idée de phobie de l'eau!
Et merci pour ce que tu as dit Milie, ça me fait vraiment très plaisir!!!!!

WHAOUUU !!!!
la peur de l'eau... interressant !!! je crois que je vais l'utiliser (histoire de vampires lol)
en tout vas toujours SUPER GENIALISSIME MAGNIFIQUE
bref je suis une de vos fans les plus
mdr
elidria et elodie vous formez un duo parfait !! continuez même si ça prend du temps !
(après tout vive les vac's et le non-travail ^^)
BONNE ANNEE Elodie et Elidria au fait ! Et tous les autres bien sûr^^

Bon boulot les filles !

Bon! Bon! Bon! Je suis lente, je le sais... Mais je vous donne un avant-goût de la suite suite. Une preview à l'américaine! Pour vous faire saliver!!! Donc je vous indique juste que la chanson de Zazie Totem est incorporé à la partie et elle est en italique! Et que le "je " de cette preview correspond au point de vue de Sara...
Laissez vos coms ! à bientôt!



J'ai l'impression de me noyer, c'est la même sensation que d'être enfermé dans une cage qui commence à se remplir peu à peu. Le niveau de l'eau monte, submerge vos chevilles, progresse le long de votre corps et vous réalisez que vous allez disparaître de la surface de la terre lorsque vous manquez d'air. Pas avant, avant vous ne savez pas, parce que la peur vous pétrifie et s'empare d'une partie de votre mémoire.
J'ai l'impression d'être en dehors de mon corps et d'observer ce qui se passe. Michael...et l'eau...L'eau qui monte, l'eau qui me touche comme des milliers de poignards...L'eau meurtrière...L'eau qui veut prendre ma vie, si pénible soit-elle, je veux la garder cette misérable vie...Michael...L'eau...Je suffoque...J'ai l'impression qu'on m'écartelle...Michael me parle...Je ne comprend pas ce qu'il dit...L'eau...Trop d'eau...Au delà de la peur, je me rend compte qu'il a posé les paumes de ces mains contre mes joues. Il me parle. Je ne comprend toujours pas. Trop, beaucoup trop d'eau. Je n'arrive pas à me concentrer, je sais qu'il faut que j'arrive à respirer...Dompter la peur. Je n'y suis pas arrivé jusque là. C'est tellement plus facile de se faire drainer par elle, que de vouloir faire obéir son corps.
Ma poitrine se compresse et ma gorge se serre de plus en plus. Je suffoque... Les paumes de Michael s'en vont de mes joues. Et l'eau recommence à tomber sur mon visage. L'air me manque de plus en plus. Je veux de l'air. Je veux sortir d'ici, mais la peur pétrifie mes muscles et je n'arrive plus à bouger un seul membre.
Michael...Il se saisit de mes mains, et les pose sur son torse nu. Il continue à me parler et peu à peu j'arrive à focaliser mon attention sur lui.
Ma respiration ralentit. L'air revient peu à peu malgré l'eau. Les mains de Michael guident mes mains sur un chemin imaginaire bordé de muscles et de chairs. Le bout de mes doigts picotent et brûlent, je perçois encore l'eau mais mon cerveau lutte pour savoir à quelle sensation donnée la priorité: celle de l'eau glacée qui tombe comme un couperet sur mon corps ou celle de mes mains pressées contre de la chair dure et chaude. Mon air se mélange avec l'eau qui dégouline le long de ma peau. Mon regard n'est plus dicté par ma peur, il erre sur le corps de Michael. Les pieds... l'eau transparente stagne à ses pieds nus. Il continue de me parler et je ne comprend toujours pas. Michael me guide à travers ce chemin inconnu qu'est son corps. De son torse, mes mains glissent le long de ses hanches et se dirige vers ces jambes. La jambe... Nue... Je n'arrive pas à retrouver une respiration normale. Mon cerveau m'envoie l'information que je ne devrais pas, qu'il ne faut pas, qu'il devrait avoir plus de séparation, de vêtements. Et pourtant cette sensation m'empêche d'avoir peur. La peau brûlante de Michael contre la paume de mes mains ressemble à de la pierre. Tellement dur, tellement lisse. L'esquisse... Ce n'est que l'esquisse d'un corps, ce n'est qu'un lien qui me retient à la réalité. Nos mains mêlées tracent la continuité des dessins présents sur son torse et finnissent sur sa cuisse. La cuisse... L'index de Michael appuie contre l'index de ma main droite et m'ordonne sans en dire un mot de tracer une ligne imaginaire le long de sa cuisse. Ma respiration est redevenue lente et profonde alors que je perçois celle de Michael s'accélèrer. Mes yeux quittent nos mains entrelaçées et remonte jusqu'à son visage. Je reprend peu à peu conscience de mon corps. La bouche de Michael est ouverte légèrement, l'eau ruisselle autour de lui comme le long d'une falaise. Ses mains quittent les miennes et je recommence à suffoquer.

Pour faire plus vrai, je me suis imaginé la scène dans ma tête...Pas difficile, tu écris tellement bien!! Tu m'avais déjà parlé de cette partie (il y a deux minutes lol ^^) mais te lire c'est encore mieux!!

J'ai l'impression d'être en dehors de mon corps et d'observer ce qui se passe. Michael...et l'eau...L'eau qui monte, l'eau qui me touche comme des milliers de poignards...L'eau meurtrière...L'eau qui veut prendre ma vie, si pénible soit-elle, je veux la garder cette misérable vie...Michael...L'eau...Je suffoque...J'ai l'impression qu'on m'écartelle...Michael me parle...Je ne comprend pas ce qu'il dit...L'eau...Trop d'eau...Au delà de la peur, je me rend compte qu'il a posé les paumes de ces mains contre mes joues. Il me parle. Je ne comprend toujours pas. Trop, beaucoup trop d'eau

J'adore la façon dont tu as décris cette partie! Je ne sais pas exactement comment dire, mais cette association que tu as faite avec l'eau qui la rend dingue de peur et Michael qui est là et qui est rassurant...C'est fantastique!!
En lisant la suite, j'ai vraiment eu l'impression (c'est mon impression, hein ^^') que Sara s'éloigne peu à peu de la Terre à cause de sa peur, et que au contact de Michael, elle redescent peu à peu, c'est dingue la façon dont tu écris ça!! I love!!!
C'est super dur de citer mes passages préférés, parce que justement toute la fic est mon passage préféré!! J'aime bien le fait que tu aies utilisé le corps de Michael ( ) dans cette partie, c'est vraiment super bien trouvée comme idée!

Bref, j'ai vraiment hâte de lire le reste, et aussi d'écrire le reste ^^' Je le dis et le redis, j'adore ton style et tes idées sont toujours top!! Alors bon, plutôt que de citer toute ta fic, je vais me contenter de te dire un grand bravo!!!

Wow j'ai du relire la fic pour me souvenir lol
Mais c'est excellent de te relire
J'adore j'ai hate d'avoir la suite

c vraimen super!!
Rien a redire telemen c bien!!!
Impatiente de lire la suite!!!!

j'adore !! la suite stp !!