Michael Scofield, toute une vie gâchée?

Voici ma nouvelle fic, j'espère qu'elle vous plaira. A la base, je devais raconter la biographie de Wentworth mais j'ai préféré faire celle de son personnage, beaucoup plus haute en couleur.
Merci de me dire ce que vous en pensez










Je sortis de voiture et me dirigea directement vers cette grande maison. Elle était colossale, le propriétaire avait décidemment beaucoup de goût. Je frappa plusieurs fois mais personne n'ouvrit, je décida donc de faire le tour de la maison. Je le vis, il était assi sous la véranda. Il jouait au mots croisés. Je toussa pour attirer son attention. Il se retourna et je ne vit que ses yeux. De beaux yeux, chacun d'une couleurs différentes. Je me resaissit et je lui tendit la main en disant

-Bonjour, je m'appelle Dana Sullivan. Je suis écrivain. Vous vous souvenez, c'est moi qui vous ai appelé il y a quelques jours.

-Ce n'est pas parce que je suis vieux que je suis gâteux, jeune fille!. Asseyez-vous donc pour que je puisse répondre à vos questions.

-Commencez donc par vous présenter! » et je posa un petit magnétophone devant lui.

-Bien, alors je m'appelle Michael Scofield, j'ai 80 ans. Je suis le frère cadet de Lincoln Burrows, accusé à tort du meurtre du frère de la vice-Présidente Reynolds. Nous avons été pendant de nombreuses années les deux criminels les plus recherchés des Etats-Unis. Et vous, qui êtes-vous, mademoiselle Sullivan

-Je suis écrivain, votre histoire m'a intéressé et j'ai décidé d'en faire un livre. Il n'y a pas grand chose à dire de plus sur moi, je n'ai pas une vie aussi intéressante que la vôtre.

-Par où voulez-vous que je commence?

-Par le début, monsieur Scofield, je veux tout savoir de vous. Je veux que mon livre refléte votre personnalité

-D'accord!




« Mon frère et moi étions au bord du fleuve. Nous y allions souvent pour nous amuser mais là, c'était un jour particulier. C'était le jour de l'enterrement de notre mère. Nous savions qu'après ce jour, nous serions séparés. Notre père était parti sans nous laisser d'adresse. Lincoln devait lui aller dans un centre pour jeune délinquant. Il me fit un tas de promesse, que j'ai cru à l'époque. Puis une assistance sociale m'a emmené. Je me souviens de m'être retourné et d'avoir vu mon frère qui me tournait le dos. J'ai cru qu'il ne m'aimait pas autant que moi je l'aimais. J'ai su plus tard qu'il m'avait caché ses larmes pour que je me m'inquiète pas davantage. ». Je buvais ses paroles. Bien que plusieurs décennies étaient passées, il raconta cette scène comme si elle s'était déroulée hier.




« J'ai été balloté d'un foyer à un autre. Une fois, je suis tombé chez un homme qui m'enfermait dans un placard miteux, jusqu'à ce qu'un homme vienne m'en sortir. Je le connaissais pas mais il m'inspirait confiance. C'était le lien du sang peut-être qui me faisait ressentir ça. C'était mon père, je l'ignorais. Il m'a conduit dans un autre foyer, je croyais que cet homme était venu me prendre avec lui. Pour oublier ma misérable vie, je me suis plongé corps et âmes dans les études. J'ai décrôché une licence en sciences puis une maîtrise en génie civil avec mention très bien. Mon frère, une fois sorti de ce centre est devenu mon tuteur sur papier seulement car c'était moi, les trois quart du temps qui veillait sur lui pour lui éviter de graves ennuis. Un jour, j'ai dit stop. Je venais de lancer ma carrière, je ne pouvais pas écûmer tous les soirs les bars de la ville à la recherche de mon frère ou alors aller le récupérer au commissariat. Il fallait que je construise ma vie, que je pense un peu à moi ».




Il marqua une pause. Il releva la tête et me regarda dans les yeux, malgré son grand âge, malgré son vécu, il avait su rester simple. Peut-être était-ce la vie qui le lui avait appris à ses dépens? Il me demanda si je voulais boire quelque chose. De l'eau, c'est tout ce que je voulais. Il faisait tellement chaud. C'était au mois d'août. Il revint ensuite avec deux verres et une carafe d'eau fraîche. Après avoir bu quelques gorgée, il s'éclaircit la gorge et continua son récit




« Lincoln et moi avions pris des chemins opposés. Il s'engouffrait de plus en plus dans la spirale de la délinquance. Tandis que moi, je grimpais rapidemment les échelons professionnels. Un jour, il m'a appelé pour me dire qu'il avait de gros ennuis, j'ai refusé de répondre. Peut-être que si je l'avais fait. La suite ne se serait pas passée. J'ai refusé de répondre parce que je ne voulais plus être mêlé à ses histoires. J'ai appris plus tard qu'il avait été arrêté pour le meurtre de Terrence Steadman. C'était donc ça le coup de fil. J'ai longtemps cru qu'il était mêlé à cette histoire. L'avocate qui s'occupait de son dossier était Véronica Donovan, une amie d'enfance. D'ailleurs, je crois bien que je l'ai toujours connu. Elle a été la première histoire d'amour de mon frangin. Je crois bien qu'il n'a jamais cessé de l'aimer. Elle avait décidé de prendre la défence de Lincoln. C'était perdu d'avance. Elle le savait, c'était prévicible. Tuer le frère de la Vice-Présidente, c'était de la folie. Quand je suis allé le voir en prison. Il m'a juré que ce n'était pas lui. Combien de fois, il m'avait fait des promesses qu'il n'avait jamais tenu. Pourquoi aurais-je cru celle-là plus qu'une autre? Pour moi, il était coupable, mais pas pour Véronica. Il y avait quelque chose qui la dérangeait dans cette affaire. C'est elle qui m'ouvrit les yeux. Moi, qui croyait connaître mon frère, je fut bouleversé par ce qu'elle m'annonça. Je croyais que j'avais payé mes études avec l'argent de l'assurance-vie de notre mère. Or, elle n'en avait jamais souscrit. Cet argent venait de Lincoln. Il l'avait emprunté à un type pour que je ne prenne pas le même chemin que mon frère. Il s'était sacrifié pour ma réussite. Véronica avait le dos au mur. Elle avait pourtant promis de ne jamais m'en parler, mais devant mon mutisme, elle n'avait plus eu d'autre choix que de tout m'avouer. Ce jour-là, je me pris la plus grande claque de toute ma vie. Comment avais-je pu croire en la culpabilité de mon frère. Il était en prison par ma faute. Cet argent serait remboursé qu'à une seule condition, tuer ce Steadman. Lincoln le fit donc. Cependant quand il arriva sur les lieux, l'homme était déjà mort. Tout ceci n'avait été qu'une manipulation et Lincoln, lui était le pantin. Véronica et moi avions tout tenté pour le faire acquitté. Tous les recours ont été un à un rejetté. La sentence était inévitable. Il allait mourir. Je ne pouvais pas le laisser mourir comme ça. Il ne me restait cependant qu'une seule solution. Une solution que j'allais payer cher ».

j'aime beaucoup

vivement la suite

vite la suite S T P

c'est vraiment genial, j'ai hate d'avoir la suite

génial, quelle bonne idée ! vite la suite

c'est parti pour etre excellent

la suite stp

Génail, vite continue... c'est excélent!

Je n'avais pas vu le temps passer. Je devais rentrer chez moi. Je savais bien que pour le vieil homme, faire remonter tous ses souvenirs à la surface n'était pas chose facile. Mais il fallait que je le fasse. Je prie alors congés de lui en promettant de revenir demain matin afin de l'écouter toute la journée. Cet homme était passionnant. Il avait fait évadé huit hommes d'une prison sous haute surveillance, juste pour sauver son frère. J'avais hâte de revenir le lendemain afin d'écouter la suite.




Le lendemain matin, je me précipita jusque chez Scofield. Je m'étais couchée très tard à effectuer certaines recherches. Lorsque j'arriva, il m'attendait dans le salon. Plusieurs photos étaient sur la table de salon. Je remarqua également plusieurs coupures de presse. Je m'assit à ses côtés, impatiente de connaître la suite de son histoire




« Hier, je me suis arrêté au moment où Lincoln a été condamné à mort, je crois. Comme je vous disais, la solution que j'avais trouvé était insencée mais il fallait que je tente le coup. De toute manière, on n'avait plus rien à perdre. Pendant plusieurs mois, j'ai étudié dans tous les sens du terme les plans de cette prison, les chemins qu'on devrait prendre une fois sortis de là. Il fallait que je trouve le moyen de mémoriser ces plans. Ces foutus plans ne rentraient pas dans ma tête alors le seul moyen, c'était de les avoir toujours sur moi. Je les fit reproduire sur ma peau. Je ne vous cache pas que ça a été douloureux. De toute manière, quoi qu'il arrive, je les aurait à vie sur moi. ». Il remonta sa manche et je vit une parti de ce gigantesque tatouage. « Tout ce dont on avait besoin après notre évasion était indiqué dans ce tatouage. Je connaissais tout le personnel de Fox River, la plupart des détenus. J'avais tout étudié, sauf une chose peut-être. J'ai donc délibérément braqué une banque, ne rien faire pour avoir la clémence du juge. Je ne lui ai demandé qu'une seule faveur, être à Fox River. J'étais à peine arrivé que je me suis fait remarquer. C'est vrai, je dois avouer que je n'avais pas le profil d'un détenu. Je me suis attiré les pires ennuis, bagarres, orteils coupés, brûlures. Rien ne m'a été épargné. Je ne sais pas comment j'ai fait pour me sortir de cet enfer. Enfin, si je sais, je me suis évadé. Ces quelques semaines ont été horrible. J'avais tout plannifié. Malheureusement quelques petits détails m'échappèrent. Pour sauver mon frère de là, j'ai dû faire sortir six autres gars, dont deux de la pire espèce. Je n'avais pas le choix. Je savais que de toute manière, tôt ou tard, ils seraient à nouveau derrière les barreaux. Je me fichais pas mal des conséquences que cela auraient sur les gens de mon entourage, en particulier, le docteur Tancredi. Au départ, elle n'était qu'un nom sur un bout de papier, je devais me servir d'elle. Je devais sympatiser avec elle, la charmer. Tout ceci ne devait être qu'un rôle. Mais le destin en a décidé autrement. A mesure que je venais la voir, j'étais de plus en plus attiré par elle. Sara ne méritait pas ce que je lui ai fait. Je n'ai jamais compris comment elle avait fait pour me pardonner. C'était une femme merveilleuse. Maintenant, avec le recul, je me dis que j'aurai pu trouver une autre solution, j'aurais dû trouver le moyen de l'épargner. J'ai foutu sa vie, sa carrière en l'air ». Il baissa la tête et se tut. Il était clair que malgré les années, il ne s'était pas pardonné de l'avoir impliqué.




« Le jour de son exécution, j'étais désespéré, mon plan n'avait pas fonctionné. Dans cette salle où on était là à jouer aux cartes, je n'arrivais pas à trouver les mots justes. Lorsque Véronica est arrivée, je compris immédiatement qu'un autre recours avait une fois de plus été annulé. Lincoln était confiant. Du moins, c'est ce qu'il essayait de nous faire croire. Comment un homme sur le point de mourir peut-il être serein? Quand on se firent nos adieux, je n'arrêtais pas de me dire que ça ne pouvait pas se finir comme ça. Les mâtons l'installèrent sur cette chaise tandis que Véronica et moi prenions place de l'autre côté de la vitre. Je vis Sara qui n'était pas très à l'aise non plus. C'était la première fois qu'elle se trouver face à une exécution. Elle quitta la pièce rapidemment, nerveusement. Je ne pouvais pas m'empêcher de penser qu'elle mettait de la douceur partout où elle passait. Lincoln essaya de me dire quelque chose et soudain, le rideau se tira à nouveau. Durant un instant, je céda à la panique. Véronica et moi étions à nouveau dans cette petite salle à tourner en rond car personne ne nous avait fournit d'explication. La porte s'ouvrit et je vis à nouveau le visage de mon frère. L'espoir renaissa à nouveau en moi. J'avais deux semaines pour le faire s'évader. Quitte à en laisser plus d'un sur ma route, rien ne m'arrêterais. J'étais déterminé ».




Je l'écoutais avec attention. Il revivait chaque moment comme si c'était hier. Je regarda sa main gauche, il ne portait pas d'alliance. Est-ce que cet homme s'était marié? Quand il parlait de Sara, il y avait une certaine nostalgie dans sa voix, son regard changeait aussi. Je pense que cette femme avait énormément compté pour lui.




« J'étais de plus en plus nerveux à l'idée qu'on allait franchir ce mur dans quelques minutes maintenant. Il fallait faire vite, ce maton de Bellick avait tout découvert. Heureusement que je n'étais pas cardiaque à l'époque. J'avais une pression énorme, je savais que si je râtais mon coup, ceux qui étaient dans la confidence me ferait la peau, que mon frère serait exécuté et je ne parle même pas de ce que m'aurait fait Bellick. Ce vieux Westmorland était trop blessé pour passer le mur, Manche était trop lourd pour que le câble reliant l'infirmerie au mur extérieur tienne. Et pour combler le tout, l'alarme venait d'être déclenchée. J'étais à bout de force. Et quand j'ai enfin franchi ce mur. Ce combat se terminait laissant la place à un autre combat. Il fallait survivre, se planquer, prendre de l'avance. Les premières heures étaient les plus importantes. Derrières nous, les fédéraux nous avaient collé Mahone. Un vrai requin. Je savais qu'on ne serait pas tranquille avec lui à nos trousses. On aurait dit qu'il lisait dans mes pensées. Plus tard, j'ai compris qu'il avait déchiffré mon tatouage. Je pensais que cela ne pouvait pas être pire que dans la prison. J'avais tort. Et Véronica allait être la première à en faire les frais. » Il s'arrêta un instant. Je savais que j'ouvrais une blessure, mais j'avais besoin de savoir. Il fallait que je connaisse la vérité

-Vous savez, Monsieur Scofield, si vous voulez, on peut s'arrêter pour aujourd'hui.

-Non, je vais continuer. On n'est qu'au début de cette histoire.




« On s'était changés. Lincoln était au téléphone avec Véronica quand il a entendu des coups de feu. On n'a jamais retrouvé le corps de Véronica. Mon frère l'a toujours aimé. Il n'a pas su la chance qu'il avait plus jeune. Comme je l'ai dit, Lincoln n'était pas fiable. Il a trompé Véronica avec une autre femme dont il a eu un fils, LJ. Il l'a donc épousé parce qu'elle était enceinte. Il ne l'a jamais vraiment aimé. Ce mariage n'a pas duré longtemps. Lincoln et Véronica se sont perdus de vue. Elle a entreprit une belle carrière d'avocat jusqu'à sa disparition. Je la considérait comme ma soeur, même si un jour alors qu'on avait bu, il a failli se passer quelque chose jusqu'à ce que Lincoln me passe ce fameux coup de fil. Lincoln s'en est voulu longtemps. Moi, j'ignorais que cette pauvre Véronica était la première d'une longue liste de morts qu'on allait devoir laisser derière nous. »

Je reste sans voix!
C'est...Grandiose

bravo

j'adore

vivement la suite

vite la suite S T P

Bravo, c'est super, on redecouvre l'histoire!
Une suite!!

Sur cette dernière phrase, je sentis que Michael éprouvait encore de la peine pour son amie.

J'écoutais avec attention ce qu'il racontait. Ce qu'il avait vécu était digne d'un bon film hollywoodien. Il avait eu un destin extraordinaire, bien qu'il ne l'avait pas demandé. Il reprit donc son récit




« On était en cavale depuis un bon bout de temps maintenant. On avait non seulement les fédéraux aux trousses, mais Bellick et son accolyte. Chacun des détenus étaient partis de son côté pour essayer de retrouver le magot de Westmorland. Et oui, plusieurs détenus avaient entendu le soir de l'évasion la petite confession qu'il m'avait fait. Chacun voulait donc sa part du gâteau. Même T-Bag, avec une main coupée, était toujours en cavale. Je m'en souviendrais toute ma vie. C'est Abruzzi qui le lui avait coupé avec une hache. T-bag s'était menotté à moi, pensant ainsi que personne ne pourrait le virer ou même le tuer. Quand le mafioso a pris cette hache et qu'on nous a poussé tous les deux sur une espèce de pierre, je crois. A vrai dire, je ne me souviens plus de ce détails, j'ai eu peur pour ma main. Quand la hache est tombée, j'ai cru que c'était ma main qu'on avait été coupé, je pouvais ressentir ce que ce pervers de T-bag pouvait ressentir. C'est vrai, Abruzzi m'avait déjà sectionné deux doigts de pieds, qu'est-ce qu'il l'empêchait de me couper la main? ». J'écoutais son réci, complètement abasourdi par cette révélation.




« On a enfin pu localiser le magot, chez une dame. Je dois avouer qu'elle était en forme pour son âge. On a inventé une histoire bidon de panne d'électricité pour pouvoir creuser dans son garage. Maintenant que j'y pense, je ne sais pas comment elle a fait pour nous croire. Mais les choses ont dérapées. Sa fille, une flic, est revenue. Il a fallu les attachés sur une chaise pour finir le boulot. L'argent était bien là. Mais c'est T-Bag qui a réussit à s'en emparer. Pas très longtemps car il est passé dans les mains de Geary. Quand j'ai enfin pu le récupérer des années plus tard, il ne restait pas grand chose. J'avais fait une promesse à Westmorland que je n'ai pas pu tenir alors j'ai offert une stèle pour sa fille avec cet argent »




Une question me brûlait les lèvres, je voulais savoir ce qu'était devenu Sara, LJ ou encore Lincoln. Je n'eu pas le temps de la poser que déjà Michael reprit son histoire

« Quand Bellick m'avait appris ce que j'avais fait à Sara ou encore à Nika, j'étais effondré. Pour sauver mon frère, j'avais dû manipuler tellement de personnes que j'en avait oublier que c'était des êtres humains avec des sentiments. J'avais épousé Nika dans un seul intérêt, qu'elle m'apporte ce dont j'avais besoin lors de visites conjugales. Elle, en retour avait des sentiments pour moi. Je croyais que c'était juste pour obtenir sa carte verte. C'était une belle femme mais je n'y ai jamais prêté attention, j'étais trop obsédé par la libération de mon frère. Quand à LJ, c'était un jeune garçon qui a dû apprendre à se débrouiler tout seul. Sa mère et son beau-père ont été tué sous ses yeux. Il a d'ailleurs été accusé de ce double meurtre. Je me souviens que c'est Lincoln et moi qui avont été le sortir du tribunal. C'était un pari fou, et on a échoué. Heureusement, il a été ensuite acquitté. Quant à Sara, c'est une autre histoire. Je lui avait demandé de laisser la porte de l'infirmerie ouverte pour qu'on s'échappe. Le soir où on s'est fait le mur, elle a fait une overdose. Elle a été à deux doigt d'y rester. Pour moi, elle a perdu son emploi, sa vie, perdu son père. Je l'avais appelé sans espérer son pardon. Je voulais qu'elle sache que malgré mes erreurs, elle était la meilleure qui me soit jamais arrivé. Je ne voulais pas que ça se passe comme ça, mais je n'avais pas le choix. Mais ce que je voulais lui dire, c'était qu'entre elle et moi, c'était sérieux, que je voulais la revoir. Je lui ai donné rendez-vous dans un môtel pourri. Pas vraiment super pour un premier rencard, mais je n'avais pas le choix. Elle y est venue, malheureusement quelqu'un que je n'avais pas invité était là. Mahone avait déchiffré les messages codés que je faisait parvenir à Sara. Une fois, qu'on lui avait échappé, on a trouvé refuge dans un autre môtel. Il fallait qu'une fois de plus Sara me rafistole. Ce n'était pas vraiment ce que j'avais prévu. Sara était parti en me laissant un petit mot. Si elle était restée, je me suis longtemps demandé ce qu'il se serait passé cette nuit.




Je l'ai revu quelques jours plus tard, elle courait un grand danger. Elle possédait une chose importante pour innocenter Lincoln. Mais dès que je la vis, je venais de deviner qu'elle ne serait plus jamais la femme que j'avais connu. Un agent du gouvernement l'avait tellement torturé, sans qu'elle ne dise un mot. C'était une femme vraiment courageuse. Elle avait coupé ses beaux cheveux, elle était tellement fatigué, amaigrie. C'était devenue une vagabonde, regardant par dessus son épaule. Cette nuit-là, je lui ai fait la promesse de ne plus jamais la quitter. J'étais complètement fou amoureux d'elle. D'ailleurs, Sara était mon talon d'achille. Ainsi, Lincoln, Lj, Sara et moi avons réussi à passer la frontière non sans peine. Nous étions au Panama. Ce n'était pas un rêve. Lincoln et moi pouvions enfin ouvrir notre boutique d'article de plongée. On en avait souvent ri en prison.




Au Panama, je continuais discrètement à faire innocenter Lincoln. Sara nous avait permis de mettre la main sur une cassette vidéo. Au bout de quelques années, le tribunal avait reconnut Lincoln innocent. C'était inespéré. Quand à moi, le juge annula ma peine. Tout se déroulait pour le mieux. Malheureusement pour nous, le gouvernement ne l'entendit pas de cette oreille et continua à nous traquer pour nous tuer. Nous avions mis le nez dans une organisation foireuse. Nos têtes à Lincoln et à moi étaient toujours prises à prix. Je savais que nous étions tous en danger. LJ avait quitter le pays pour se rétablir à Chicago. Sara et moi n'étions pas marié mais on s'aimait. Nous n'avons pas eu d'enfants. Pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé. Mais j'avais de plus en plus peur de la perdre. J'ai donc entreprit des recherches pour lui trouver un emploi de médecin à Chicago. Il fallait qu'elle s'éloigne de moi. Quand je lui en ai parlé, vous devinez qu'elle m'a envoyé baladé. Lincoln et moi avons organisé notre propre mort. Je savais que Sara serait plus heureuse loin de moi, loin de cette vie sans confort, loin de ce danger permanent. J'ai sacrifié notre amour pour qu'elle puisse vivre. Le pire, c'est qu'elle ne saura jamais combien m'a coûté cette preuve d'amour. Lincoln et moi avons simulés un accident d'avion. Le choc de cet avion était tellement violent contre le sol que tout le monde nous a cru mort, sans faire de recherche. Je sais qu'une fois de plus, j'ai brisé la vie de celle que j'aimais. Je n'ai jamais pu l'oublier. J'ai surveillé Sara les premiers temps pour être sûr qu'elle ne fasse pas quelque chose de stupide. C'est comme ça que j'ai su qu'elle avait finalement accepté ce poste de médecin à Chicago. Le gouvernement s'étant lassé de nous traquer, nous avons refait surface. J'ai accouru à Chicago, mais quand je suis arrivé devant le dispensaire, il n'existait plus. Il avait été détruit dans un incendie l'année d'avant. J'ai entreprit des recherches mais en vain. Je n'ai plus jamais entendu parlé de Sara. Je suppose qu'elle s'est marié, qu'elle a eu des enfants et qu'elle m'a rangé dans un coin de sa tête. »



Je savais que je devais m'en aller. Mais voyant combien il avait tant aimé Sara, il fallait que je le lui dise. Il fallait que je lui avoue le vrai but de ma visite. J'ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit. Il fallait qu'il sache la vérité. Je ne pouvais pas le laisser continuer à vivre avec ce doute. Je prit une profonde respiration

-Je sais où se trouve votre Sara

-C'est impossible, jeune fille, j'ai effectué des tonnes de recherches

-Vous l'avez cherché sous le nom de Sara Tancredi?

-Oui

-Il fallait chercher sous le nom de Sara Sullivan, monsieur Scofield!

whaou !!!!

c'est vraiment super, genial

vite la suite

S T P, S T P , S T P

Ta fic est magnifique!

c'est superbe, j'ai hâtes de savoir la suite... dis moi, elle étatit pas un petit peu enceinte sara, quand mickael a simulé sa mort ???? stp dis moi que oui ... oui je sais , j'ai une imagination fertile

Il me regarda un instant et ses yeux se remplirent de larmes. Il baissa aussitôt la tête. Je me leva et m'accroupit devant lui pour lui demander pardon

-Vous m'avez menti, jeune fille

-Non, je suis bien écrivain. J'ai juste omi de vous dire que je suis la petite fille de Sara Tancredi Sullivan.

-Est-ce qu'elle est toujours en vie?

-Bien sûr. Elle a 75 ans. C'est une super mamie. Je l'adore.

-Vous pourriez me raconter ce qu'elle a fait de sa vie

-Bien sûr, mais avant, nous allons mangé quelque chose.




Quelques instants plus tard, après avoir mangé un peu, ils retournèrent s'assoire

« Ma grand-mère savait que vous lui cachiez quelque chose quand vous lui aviez proposer de retourner vivre à Chicago. Quand elle a appris que vous étiez morts, vous et votre frère, elle a voulu mourir elle aussi. Mais une chose la retenue. Elle était enfin enceinte. Mais vous ne seriez plus là pour partager ce bonheur avec elle. C'est pour cette raison qu'elle a quitté le Panama et accepté le travail que vous lui aviez trouvé. Je tiens à vous dire qu'elle ne s'est jamais remise de votre perte. Elle est devenue médecin dans ce dispensaire où elle était très admirée. C'est d'ailleurs ici qu'elle a mis ma mère au monde. Une petite Michaela. Elle a finit par admettre votre mort, car si vous étiez encore en vie, elle était persuadée que vous vous seriez manifesté de quelques manières que se soit. Elle s'est marié avec un homme gentil, médecin comme elle. Mais je crois savoir que ma grand-mère ne la jamais autant aimé que vous. Il est mort voilà bientôt cinq ans. Ma grand-mère a été triste de le perdre, elle avait de la tendresse pour lui. Il savait qu'il n'était pas son grand amour mais il l'aimait beaucoup. Il a vraiment été patient avec elle. Il a toujours été là quand elle faisait des cauchemars ou qu'elle hurlait votre prénom en pleine nuit. Sara a quitté le dispensaire quand celui-ci a brûlé. L'enquête a révélé un court-circuit mais ma grand-mère reste persuadée que ce feu lui était destiné. Je pense que le fait d'avoir été une fugitive pendant des années l'avait tellement changé qu'elle voyait le mal partout. Elle vit aujourd'hui en Californie car le mauvais temps n'est pas bon pour ses rhumatismes. Vous savez, ma grand-mère garde toujours avec elle une rose en papier. Je ne sais pas ce qu'elle représente à part que c'est vous qui le lui avez offert pour son 29ème anniversaire. »

Michael ne put s'empêcher de sourire. Je comprit immédiatement qu'il repensait au jour où il lui avait offert cet origami. Je pensa soudain au destin tragique que ces deux êtres avaient vécus

-Ainsi, Sara et moi avons eu une fille.

-Ma mère a vos yeux étranges. Et moi aussi, je dois dire. Nous avons hérité de vos yeux

-Tu peux m'appeler grand-père, tu sais. Maintenant que j'y pense, c'est vrai que tu as des faux airs avec Sara. Est-ce qu'elle a eu d'autres enfants?

-Non. Comme je vous l'ai dit, elle vit avec ses souvenirs. S'il n'y avait pas eu ma mère, Sara serait morte à l'heure qu'il est.

-Je suis désolé de lui avoir causé autant de chagrin

-Vous savez, elle n'a pas toujours été triste. Elle a eu de bons moments, vous savez. Ma mère est ce qu'elle a eu de meilleur dans sa vie. Elle l'a élevé toute seule et lui parlait souvent de vous. Comme si que vous étiez là auprès d'elles. J'ai toujours entendu parlé de vous. Même si vous ne me connaissez pas, vous faîtes parti de ma vie

-J'aimerai faire parti de votre vie à toi, à ta mère et à ta grand-mère.




Quelques jours plus tard, j'avais tout organisé. Les deux femmes les plus importantes de ma vie m'avaient accompagnés pour aller chez Michael Scofield. Ma grand-mère ne tenait plus en place. Ils ne s'étaient pas vu depuis tellement longtemps que j'en éprouvait de la peine pour eux. Je trouvais la vie vraiment injuste. Pourquoi ces deux êtres qui s'aimaient le plus au monde avaient été séparés?

Quand la porte s'ouvrit, je cru voir Michael, mais non, il s'agissait de Lincoln, je le reconnut tout de suite. Sara resta figée un instant. Lincoln avança doucement avec sa canne et la serra dans ses bras. Elle ne bougeait pas, elle posa ses mains sur ses épaules. Elle présenta sa fille et sa petite-fille à celui qui avait été son meilleur ami et son beau-frère. Ils les firent entrés. Ma grand-mère me prit la main. Elle tremblait de tout son corps. Michael était face à elle. Ils se regardèrent quelques instants et ils se serrèrent dans les bras

-Je suis désolée, Sara. Tellement désolé!

-Je sais. Je sais pourquoi tu as fait ça. Tu as voulu me protéger. C'est Dana qui m'a ouvert les yeux. Tu sais, je le savais que tu n'étais pas mort. Si tu l'avais été, je l'aurais su. Je l'aurait ressenti au fond de moi. J'ai espéré un signe de toi. Combien de fois j'ai cru t'apercevoir dans la rue. Combien de fois j'ai pris des gens pour toi. Il suffisait que je croise quelqu'un avec le même parfum que toi pour que tous nos souvenirs ressurgissent. Tu m'as tellement manqué, Michael.




Quand ils se lâchèrent, ma mère avança vers Michael. Il la serra dans ses bras et là, éclata en sanglots. Je ne pus m'empêcher de verser quelques larmes quand je pensa à ce qu'il avait dû vivre.

-Tu ressembles tellement à ta mère.

C'est vrai que ma mère était le portrait craché de ma grand-mère au même âge.

-Si seulement j'avais connu ton existence, j'aurai essayé de faire autrement. Tu as grandi sans père par ma faute

-J'ai grandi avec toi grâce aux yeux de ma mère. Elle me racontait votre vie. C'était comme si tu étais là auprès de nous. Tu es tellement présent dans son esprit. Ne t'excuse pas pour ce que tu as fait ou n'as pas fait. Tu as fait ce qui te semblait bon pour elle. Il ne faut pas le regretter. Si tu ne l'avais pas fait, peut-être que ma mère serait morte à l'heure qu'il est et peut-être qu'aucun d'entre nous ne serais dans cette maison. Maintenant, vous vous êtes retrouvés. Vous n'êtes plus tout jeune, et vous ne pourrez jamais rattrapé le temps perdu mais ce qui compte aujourd'hui, c'est que vous soyiez à nouveau réunis.




Quand Sara et Michael échangèrent un regard, Lincoln cru voir un instant ce même regard qu'ils avaient échangés le soir où ils s'étaient retrouvés se jurant de ne plus jamais se quitter.

excellente fic la suite la suite

Cette fic est vraiment MAGNIFIQUE. Quel talent !

Bravissimo !!

vraiment bien

j'aime beaucoup

bravo

une suite

Bravo, c'est vraiment super cette fic

Superbe histoire.... c'est très émouvant - BRAVO:jkgdx:

c'etait excellent tout sa



une suite ?????

Deux ans s'était écoulés depuis que Michael et Sara s'étaient enfin retrouvés. Elle avait déménagé une fois de plus pour être au près de lui. Ils habitaient maintenant dans le même quartier. Ils avaient préféré vivre chacun de leur côté. Après toutes ces années perdues, il était impensable qu'ils se retrouvent mais de là à vivre ensemble. C'était mieux pour leur intimité de vivre chacun de leur côté. Cependant, ils passaient leurs journées ensemble.




Un matin, lorsque Sara se leva de son lit, elle comprit immédiatement qu'il se passait quelque chose. Elle en avait la certitude, elle le ressentait au plus profond d'elle-même. Son instinct était en alerte. Elle le savait tout simplement. Quand le téléphone sonna, elle ne prit pas la peine de répondre. Son corps fut envahit par une vague d'apaissement. Sara se prépara et alla chez Michael. La porte était restée ouverte. Elle entra doucement. Elle savait que ce n'était pas la peine de courir. Lincoln était là dans le salon. Quand il la vit, il ne bougea même pas. Il la regarda dans les yeux. Il devina tout de suite qu'elle l'avait sûrement sut avant lui. Il était certain qu'elle l'avait su avant tout le monde. Elle monta directement dans la chambre, sans un mot.




Il était là, dans son lit. Il n'y avait plus de trace de souffrance sur son visage. Il était apaisé. Un sourire se dessinait sur ses lèvres. Elle savait qu'il était enfin libéré de ses remords, de ses regrets. Elle s'approcha de lui et lui caressa la joue. Elle murmura à son oreille leur premier dialogue dans cette prison. Elle ne versa aucune larme. Il était tellement beau. Elle le veilla tellement longtemps qu'elle ne vit pas les heures passées. Elle lui parlait de leur histoire d'amour. Lincoln était monté la voir un instant mais gêné d'écouter leurs souvenirs, il préféra les laisser. La vie avait vraiment été injuste avec eux.




Beaucoup de monde assista à son enterrement. C'était une belle journée. Sara respira profondément. Elle était sereine. Elle avait toujours su que s'il était arrivé quelque chose à Michael, elle l'aurait ressenti. Il était son âme soeur. Au premier coup d'oeil, elle savait que c'était lui, et personne d'autre. Il était différent. Ce fut Sara, qui la première déposa une poignée de sable sur son cercueil. Elle sortit cette petite rose en papier, l'embrassa et la posa délicatement sur le cercueil. Elle n'assista pas à la descente. Ca, elle ne le pouvait pas, c'était trop dur. Sara préféra rentrer et rester seule, seule avec ses souvenirs.




Une semaine, jour pour jour, Sara retrouva enfin son grand amour pour l'éternité. Un sourire aux lèvres car elle savait que là où ils étaient, rien ne pourrait désormais les séparer.

CETTE FIN

en tout cas ta fic etait excellente

ca m'a fait pleuré ! sniffffffff!!

Wahou c'etait juste magnifique
Bravo