Without You...

La voici...
Je pense qu'ele va d'ailleurs faire des heureuses...



Sara était allongée sur son lit froid, le soir de son rendez-vous au tribunal, ne pouvant trouver le sommeil. Ça paraissait évident que le juge ne déciderait pas en sa faveur, donc sa seule chance était de s’arranger avec l’avocat de l’accusation. Un accord qui constituerait en une peine de trente ans de prison, pouvant sortir sous parole à partir de quinze.

Dans quinze ans, elle aurait 44 ans, et serait seule. Pas d’amis, pas de famille, pas de mari, pas d’enfants. Elle n’aurait rien.

Une larme coula le long de sa face pensant à Michael vivant une vie libre, se rappelant pourquoi elle faisait ça. Elle le faisait pour lui. Elle avait tout abandonnée pour lui, et était prête à sacrifier beaucoup plus si nécessaire. Tout ce qu’elle voulait c’est qu’il soit en sécurité, et si possible, heureux. Elle endurait tout ça pour lui.

Cette pensée la faisait continuer. C’est Michael qui la fait continuer à respirer et sortir du lit chaque matin. Et c’est encore pour lui, qu’elle trouvera la force de s’entretenir avec ses avocats dans deux jours pour accepter la proposition de l’accusation. Avec son esprit finalement calme, Sara se mit en boule sur son lit inconfortable et laissa ses souvenirs de Michael l’emmener dans un léger sommeil.

Mais lorsque le matin arriva, elle fut accueillit par un terrible nœud à l’estomac. Elle avait fini par accepter le fait que dorénavant elle ne serait qu’un numéro de prisonnière pendant les prochaines années et espérait que ça calmerait son organisme, mais elle se retrouva en train de vomir durant la matinée, elle comprit alors que son corps ne s’était pas encore fait à cette idée.

Au contraire des jours précédents, précédents, l’indisposition de Sara ne disparut pas au long de la journée. Elle était courbaturée et avait un léger mal de tête et le docteur en elle, lui disait que c’était dû au manque de nourriture. Elle n’ingérait pas toutes les calories dont elle avait besoin et souffrait de mal nutrition, mais cependant n’arrivait toujours pas à avaler quelque chose. Le peu qu’elle avalait finissait pas se retrouver dans les toilettes le lendemain matin, mais n’avait plus l’énergie nécessaire pour s’en préoccuper.

Cette après-midi là, cependant les choses empirèrent et elle s’écroula en plein milieu de la cour. Ce fut très rapide et Sara essaya d’affirmer aux gardes qu’elle allait bien, mais ils insistèrent pour qu’elle aille voir le docteur.

C’est ainsi qu’elle se retrouva dans l’endroit où elle désirait le moins mettre les pieds dans cette prison, l’infirmerie ressemblait beaucoup à la sienne, celle de Fox River, ce qui lui renvoya les souvenirs et les cauchemars qui la hantaient tant. Ça lui rappela la personne qu’elle avait l’habitude d’être, et c’était toujours une profonde plaie à traitée.

Par chances, ses pensées furent interrompues par l’arrivée du docteur. Elle avait un peu près l’âge de Sara et elle fut surprise de constaté qu’elles ne s’étaient jamais rencontrer avant.

_ Dr.Tancredi, je suis le Dr.Williams, en lui tendant la main. Sara la serra fermement, réalisant comment ça lui manquait d’être appeler ainsi.

_ Donc, en étudiant sa fiche, c’est inscrit ici que vous avez perdu connaissance dans la cour aujourd’hui.

_ Ce n’était pas grand-chose. Je suis plutôt stressée en ce moment et je ne manges pas beaucoup non plus. Je suppose que ça m’a juste dépassé.

_ Il est aussi dit que vous avez vomit trois matin de suite, ces derniers jours.

_ Oui, c’est parce-que je suis plutôt préoccupé pour des raisons évidentes.

_ D’accord. Alors faisons justes quelques examens pour nous certifier que tout va bien, commençant à examiner sa patiente.

On lui fit une prise de sang, la pesa, et sa pression sanguine et niveau cardiaque furent mesurés. Pendant qu’elle attendait les examens, Sara était convaincue qu’on la renverrait dans sa cellule avec une bonne dose de compléments alimentaires et de vitamines. Mais au lieu de ça le Dr.Williams rentra dans la pièce.

_ Dr.Tancredi, commença-t-elle doucement s’asseyant. Est-il possible que vous soyez enceinte ?

Sara s’arrêta de respirer. Elle avait été tellement stupide en ne considérant même pas cette option, mais elle avait d’autres choses qui lui encombraient l’esprit.

_ Ummm… regagnant peu à peu sa voix. Um, …oh mon Dieu… uh… oui, je … je pourrais l’être, d’une voix tremblante.

Elle observa en horreur ses pieds pendant que le docteur poursuivait.

Bon, vous êtes anémique et avait perdu beaucoup de poids mais je me doutais que ça ne pourrais pas expliquer tous vos symptômes donc j’ai envoyés des analyses urinaires au laboratoire. Nous devrions avoir les résultats bientôt. Vous avez du retard dans vos règles ?

Elle ne pouvait que répondre d’un signe de tête, laissant ses yeux sur le sol alors que ses poignées devenaient blanc en s’agrippant aux coins de la table d’examens. Ses pensées défilaient à vive allure et son cœur battait la chamade. Ça ne peut pas être en train de se passer, se répétait-elle lorsque le docteur quitta la pièce pour recueillir les résultats.

Elle revient juste quelques moments plus tard avec les résultats dans sa main. Sara trouva finalement la force de lever les yeux sur le médecin. Les deux femmes s’assirent en silence avant que l’une d’elle finisse par le briser.

_ Sara, vous êtes enceinte, lui dit-elle doucement.

Sara se couvra immédiatement la bouche à l’aide de sa main, alors que ses yeux se remplissaient de larmes. Celles-ci coulèrent abondamment sur ses joues, alors qu’elle enveloppait ses bras autour d’elle.

_ Vous allez bien ?

_ Je n’arrive pas à croire que ce soit en train d’arriver. Je… je suis supposé accepter un accord de quinze ans demain, et maintenant je suis enceinte.

_ Bon, vous savez que vous avez le choix. On peut le faire comme à une patiente normale dans une clinique de la ville.

_ Non, dit-elle immédiatement, sa décision, aussi dure soit-elle, elle avait été prise au moment où elle découvrit son nouveau statut. Elle portait le bébé de Michael. Il y avait une part de lui à l’intérieur d’elle. C’était une preuve physique que ce qu’ils avaient vécus étaient bien réel.

_ D’accord, dans ce cas, faisons une écographie.

Sara, déjà faible émotionnellement, perdit le peu de contrôle qu’il lui restait en voyant les premières images de leur enfant, le sien et celui de Michael. Elle était encore sous le choque et terrifiée de ce qu’il l’attendait, mais en même temps son cœur se remplissait de joie.

On finit par lui donner quelques vitamines prénatales, des compléments de fer, et quelques crackers pour qu’elle récupère un peu, et fut emmener de nouveau en cellule. Sara demanda au Dr.Williams de ne rien dire à personne pour le moment, mais celle-ci lui affirma qu’elle devait prévenir le directeur et le gardien en chef pour sa propre sécurité.

Ce fut cette dernière pensée qui l’empêcha de trouver le sommeil cette nuit-là. Jusqu’à présent personne ne l’avait embêté en prison, mais elle ne pouvait pas être certaine que ce serait le cas pour toujours. Elle priait juste pour que son bébé soit sain e sauf, mais plus que tout, elle priait pour pouvoir sortir de prison afin d’élever son enfant. Si jamais elle se trouvera encore en prison à sa naissance, il ne lui resterai que trois options : une famille d’accueil, l’adoption ou bien réussir à convaincre sa seule et vraie amie, Katie, d’élever son enfant à sa place.

Des larmes envahirent une fois de plus son visage car elle savait qu’une famille d’accueil, ne serait pas ce qu’elle ferait à son enfant. Et comment pourrait-elle demander à son amie, une si grande faveur. Peut-être, qu’après tout, l’adoption serait le mieux pour son bébé. Ce serait peut-être sa meilleure chance d’avoir une bonne vie. Ses pensées empêchèrent Sara de dormir et en se levant elle n’avait toujours pas trouvé les bonnes réponses.

Elle savait juste que c’était aujourd’hui qu’elle accepterait l’accord et se condamnerait à une longue vie en prison. Mis alors qu’elle récupérait de ses écœurements matinaux, la porte de sa cellule s’ouvrit et la gardien l’appela.

_ Doc, votre avocat est ici.

Elle ne comprenait pas. Il était huit heures du matin et les heures de visites, mêmes pour les avocats, ne commençaient qu’à dix heures. Quelque chose d’important a dû se produire, se dit-elle se dirigeant vers la salle privée.

En arrivant, elle ne put s’empêcher de remarquer l’air satisfait de la personne en face d’elle.

_ Asseyez-vous Sara ?

_ Que se passe-t-il ?

_ Le juge a abandonnée les charges. Toutes les charges.

_ Quoi ? Se fut tout ce qu’elle arriva a prononcé, couvrant sa bouche avec sa main, sous le choque.

_ Il n’a pas expliqué sa décision, amis je sais de source sûre qu’il a reçu un appel de la Présidente Reynolds, elle-même, l’incitant a abandonner toutes les charges. Sara, vous pouvais sortir de ce pas.

Sa tête s’écroula dans ses bras vu qu’elle ne pouvait plus empêcher les pleurs de faire leurs apparitions. El soulagement qu’elle ressentait était indescriptible. Ce n’était pas que pour elle, mais aussi pour son bébé. Il serait en sécurité et avec elle. Alors qu’elle continuait de pleurer, elle ne pouvait que penser à Michael. Il l’avait non seulement sauvé encore une fois, mais cette fois-ci, il avait aussi sauvé leur enfant à naître.


Alors????

ouahhhhhhhhh

bon j''ai rien dit i a bien bossé Mich ! (dans tous les sens du terme hihihihihihihi)
je veux une autre suite !

Suite du jour....


_ Linc, je vais aller en ville, cria Michael en passant la porte à son frère qui sommenolait sur la sable.

_ Michael attend, tu y es allé tous les jours de cette semaine, j’espérais que tu puisses prendre un jour de repos pour te détendre.

_ Je ne peux pas me détendre. Je dois savoir si Sara sortira libre aujourd’hui ou si je dois contacter à nouveau Reynolds. Ecoute, je te promets qu’une fois qu’elle sera libre et en sécurité, j’arrêterai de constamment la surveillé. Je la laisserai partir, mentit-il, n’ayant aucune intention de la laisser partir un jour.

_ Ok.

Il se retrouva une nouvelle fois dans ce petit cybercafé où il entendit la nouvelle qu’il attendait depuis toujours. Elle avait été libérée.

Plus que jamais, il était reconnaissant envers internet et envers les médias et il la vit quitter cette prison. Ses cheveux attachés à la vas-vite, ses joues étaient enflées et elle avait des cernes sous les yeux, mais aux yeux de Michael, elle n’avait jamais été plus magnifique. Il y avait quelque chose dans son regard qu’il n’avait jamais vu auparavant. Il y avait de la tristesse, mais en même temps, une lueur clair qui montrait une inexplicable joie.

Elle s’accrocha au bras de son amie Katie alors qu’elles essayaient de passer la horde de journalistes et arriver jusqu’à la voiture qui les attendait, mais ça paraît vite évident qu’elle devrait dire quelque chose avant qu’ils la laisse passer, Michael attendait alors, au fond de son siège, ses quelques mots.

_ Miss Tancredi, l’exclama l’un des persistent journalistes, comment croyez-vous que tout ceci est arrivé ? Tout portait à croire que le Juge plaiderait contre vous ; comment se fait-il que vous soyez libre maintenant ?

_ Je crois que j’ai un ange gardien quelque part qui veille sur moi, alors que Michael laissa échapper un lourd soupir et toucha son doux visage sur le petit écran.

_ Savez-vous où se trouva Michael Scofield ?

_ Non, plutôt calme. Mais où qu’il soit, j’espère qu’il pourra trouver un peu de paix.

_ Miss Tancredi, demanda quelqu’un alors qu’elle essayait de grimper dans la voiture. Que comptez-vous faire maintenant ?

_ Essayez de trouver un moyen de passer à autre chose et continuer ma vie, avant de rentrer rapidement dans le véhicule.

Alors que la voiture s’éloignait des caméras, un présentateur journalistique fit son apparition, émettant des théories ce qui s’est passé et comment elle réussit à sortir de prison, mais Michael n’avait strictement rien à faire de ce qu’il disait. Il était le seul à connaître toute la vérité, et tenait à ce que ça continue.

Michael regarda la vidéo plusieurs fois, absorbant chaque détail d’elle, avant de trouver la force de se lever et de s’éloigner de la seule connexion qu’il avait avec la personne qu’il aimait le plus au monde. Elle voulait passer à autre chose, donc il devait essayer de faire la même chose.

Alors que Sara et Katie s’éloignaient de la folie de la prison, la tête du médecin se posa contre son fauteuil en total épuisement. Je veux juste dormir pendant une semaine, annonça-t-elle les yeux clos.

_ Bah, j’ai nettoyé ton appartement, donc il est prêt pour que tu y ré-emménage, ou tu es la bienvenue à rester chez moi, si tu le veux, lui assura Katie.

_ Merci Katie. Mais je veux juste rentrer chez moi. Ça fait un bail que je ne me suis pas couché dans mon propre lit.

_ Ok, alors allons récupérer ta voiture à la fourrière et ensuite direction chez toi.

Elle remplit les papiers nécessaires et trouva sa voiture dans le même état qu’elle l’avait quitté. Après avoir promis à Katie qu’elle s’en sortirait bien toute seule, et qu’elles aient marqués un rendez-vous pour le lendemain, Sara conduite jusqu’à son appartement.

Elle n’arrivait pas à croire qu’elle était à l’extérieur et libre de vivre sa vie à nouveau. Plus rien ne serait comme avant, mais elle avait le choix de faire ce qu’elle voulait. À part être avec l’homme qu’elle aime.

_ On va s’en sortir, parla-t-elle à voix haute, plaçant sa main sur son estomac encore plat. Papa ne sera pas avec nous, mais il veillera toujours sur nous.

En arrivant à son appartement, son humeur changea drastiquement, alors qu’elle pouvait sentir une présence derrière elle. Il y avait de nombreuses voitures sur la route ce soir-là donc elle ne pouvait pas le voir, mais elle savait que c’était lui. La suivant, la surveillant, et attendant qu’elle commette une erreur. Il était après elle, et le serait toujours.


Lâchez-vous sur les commentaires...

Waou Sara est enceinte et est sortit de prison
qui attend qu'elle commette une erreur, Mahone


superbe traduction comme toujours et maintenant la suite

La voici...
Mode noltalgie On....


Après seulement deux semaines depuis sa libération, Sara s’aperçut qu’il lui serait impossible de continuer à vivre à Chicago. Les médias campaient devant chez elle et la suivaient dans tous les coins de rue, et à chaque regard qu’elle échangeait avec des inconnus, elle pouvait voir qu’ils la reconnaissaient, et normalement la condamnait du regard.

Sara espérait réussir à maintenir sa grossesse secrète car elle savait que tout le monde déduirait l’identité du père, mais elle savait pertinemment qu’elle ne pourrait pas la cacher encore bien longtemps. Elle finit éventuellement par se résigner au fait qu’elle devait partir. Elle devait aller quelque part où personne ne la connaîtrait.

Quelques jours après avoir pris se décision, elle devait l’annoncer à Katie. Son amie avait ramené des hamburgers et les tacos qu’elle enviait depuis un moment, et Sara les dévora joyeusement sachant d’hors et déjà qu’elle le regretterait dans la matinée. Après dîner, elles regardèrent des rediffusions d’Urgences, et Katie commença à lui poser des questions sur le futur.

_ Donc tu vas essayer de trouver un nouvel emploi, vu qu’on t’a redonné ta License ?

_ Je ne crois pas non. En tout cas pas avant un bout de temps. Mon père m’a tout laissé donc de toute façon je n’ai plus vraiment besoin de travailler.

_ Chanceuse !

_ Je mourrais probablement d’ennuis.

_ Non, tu auras une petite peste, à qui courir après. Tu sera trop fatiguée pour travailler de toute façon.

Sara laissa à nouveau un long soupir, envisageant la vie de mère célibataire. A vrai dire Katie, j’ai décidé de partir. Je sens que je dois m’éloigner le plus possible d’ici.

_ Je me demandais combien de temps ça te perdrais pour t’en rendre compte. Cette ville ne t’offre pas un grand futur, n’est-ce pas ?

_ Pas un des bon, en tout cas. Je vais juste aller quelque part où je pourrais être anonyme à nouveau, et où je pourrais donner à mon enfant une bonne vie.

_ Et tu penses à un endroit précis ?

_ Le nord, c’est plutôt loin d’ici. Peut-être Portland ou Seattle. Mais je ne sais vraiment pas comment je vais m’en sortir sans toi. Tu es la seule personne qu’il me reste.

_ Je te visiterai dès que je pourrais, et je te garanti que je serais à tes côtés à la naissance du bébé. Tu ne seras pas seule, en lui serrant fort la main.

_ Merci, murmura Sara luttant contre les larmes.

Au cours des semaines suivantes, les deux femmes cherchèrent des villes qui éventuellement emmenèrent Sara à se rendre à Seattle. Après quelques jours, elle décida que c’était l’endroit idéal pour elle et chercha un appartement assez grand dans la zone familiale de la ville.

Alors qu’elle se tenait dans son appartement vide et solitaire, Sara contempla de que l’avenir lui réservait. Elle traversa le salon et pouvait se voir riant gaiement, ou assise sur le canapé, tout en enlaçant son enfant, exténuée de devoir la portée. Mais elle n’était plus seule. Michael passa le seuil de la porte, un attaché-case à la main, revenant du boulot. Il sourit doucement à la scène devant ses yeux et embrassa chacun de leur front brièvement avant de prendre son enfant et de la placer dans son berceau. Il s’assit à côté de Sara et l’emmena à ses bras. Elle se réveilla quelque peu mais bientôt se serra contre lui pour tomber dans un profond sommeil, en sécurité entre ses bras.

Ensuite Sara s’attaqua à la cuisine et se vit en train de cuisiner le dîner pour sa petite famille. Maïs bientôt un cœur de rires brisa le silence alors que Michael portant leur trésor, la rejoignit. Tous trois commencèrent à rire et continuèrent de préparer le dîner ensemble.

Ensuite Sara se trouva devant la pièce qui serait la nurserie du bébé. Elle pouvait voir Michael et elle-même observant leur enfant alors que le sommeil s’imprégnait de lui. Michael enveloppa Sara de ses bras par derrière et reposa sa joue contre son épaule alors qu’il continuait de regarder leur petit miracle dormir.

Avec rapidité, Sara se dirigea vers la chambre principale. Elle vit Michael et elle-même au lit, alors qu’ils faisaient l’amour, et qu’ils se reposaient dans les bras l’uns de l’autre, et dormant avec des expressions de paix et contentement, mais bientôt la vison se dissipa et Sara se retrouva à nouveau seule.

Elle se laissa tomber à genoux et un cri de désespoir sortie de sa gorge. Des larmes coulèrent le long de son visage, se rendant compte à quel point il lui manquait. Elle pleura également pour lui et le fait qu’il ne saurait jamais qu’ils ont un enfant. Elle espérait pouvoir lui transmettre un message, mais elle ne savait même pas où il se trouvait. Et Sara savait qu’il reviendrait en courant pour elle, si jamais il apprenait qu’elle était enceinte et elle ne pouvait pas prendre ce genre de risque.

Donc elle resta sur le sol de son nouvel appartement à pleurer, c’était d’ailleurs le seul bruit qui brisait le silence de la pièce.

Elle versa des larmes pour le futur qu’ils n’auraient jamais ensemble. Elle pleura pour son enfant qui ne connaitrait jamais son père. Mais aussi pour la petite part de son âme qu’elle n’avait trouvé que récemment, afin de la perdre à nouveau.

Eventuellement elle trouva la force de se lever et de retourner à Chicago. Une fois là-bas, elle prit quelques semaines pour emballer ses affaires et s’occuper des biens de son père, et ensuite elle était partie. Elle laissa tout ce qu’elle avait connu derrière elle, dans cette ville qu’elle avait toujours considéré comme la sienne et se prépara pour une nouvelle vie, seule.
À des milliers de kilomètres, au Panama, Michael se trouvait dans leur petite maison familiale et regarda la porte, attendant qu’elle y fasse son apparition.

Il avait accédé à la demande de Linc et passait beaucoup moins de temps en ville collé à l’ordinateur, mais les peu de fois qu’il s’y rendait, il trouvait de moins en moins d’information sur Sara. La dernière fois, il du chercher longtemps pour trouver un petit article qui indiquait qu’elle emballait son appartement dans une camionnette et sortait de la ville.

Il savait qu’elle ne viendrait pas, mais n’empêche il se dépêcha de rentrer chez lui et passa les jours suivant à regarder la porte d’entrée. Il l’attendit mais elle ne vient pas. Il essaya de se convaincre qu’elle ne pouvait pas car personne ne savait où les trouver, mais il savait que dans le cas contraire, elle ne viendrait toujours pas. Pas tant que Mahone était dehors et après lui. Elle le protégeait. Elle ne viendrait pas.

Il fallut à Michael, une heure de pleurs pour trouver la force de se lever et de s’éloigner de cette porte. Elle lui manquait plus que tout mais il se rappela que c’était ainsi que ça devait se passer. Il avait tout abandonné pour sauver son frère, mais il ne pouvait apprécier une vie libre à ses côtés. Michael ne pouvait apprécier la vie pour laquelle il avait tant sacrifié. Mais en s’éloignant de cette porte, une bonne fois pour toute, Michael décida qu’il était temps d’être avec sa famille. Il vit Lincoln et LJ jouant au Frizz-Bee sur le sable et prit la décision de les rejoindre. Il mettrait un faux sourire et ferait semblant que tout allait bien, et peut-être qu’un jour il n’aurait plus besoin de faire semblant.


Alors pas trop déprimée les filles???

Suite ce soir!!!
SI vous la voulez...
Elle est toute prête...

vas y envoie je suis prete pour la suite, j'espere quand meme qu'ils vont se retrouver avant la venu du bébé ou du moins qu'elle est l'occasion de le prevenir.

Vite la suite

La voici....
J'espère qu'elle vous plaira..

Les prochains mois passèrent à une allure folle, beaucoup plus vite que Sara ne l’aurait imaginé. Elle avait peur que les journées deviennent interminables lorsqu’elle serait seule et sans emploi dans une nouvelle ville, mais à sa grande surprise elle arriva à se tenir occuper.

Le premier mois consista essentiellement à s’habituer à Seattle et essayer de transformer leur appartement en un foyer. Entre ça, ses réunions de groupes, deux fois par semaine, et choisir un obstétricien, le premier mois s’acheva s’en même s’en apercevoir. Même si elle essayait de se maintenir occuper, Sara ne pouvait s’empêcher de se sentir seule. Elle parlait avec Katie tous les jours et de nombreuses nuits, s’endormait en pleurs lorsque ses pensées dérivaient sur Michael et sur la vie qu’ils n’auraient pas ensemble.

Après le premier mois, la solitude de Sara s’estompa quelque peu. Elle rencontra et devient ami avec plusieurs familles de son immeuble, et rejoint un groupe de mères célibataires. De l’église locale. Heureusement pour elle, si jamais uns de ces nouveaux amis la reconnus, ils ne le mentionnèrent jamais, et les questions concernant le père de son enfant étaient plutôt rares.

Elle savait qu’il devrait être présent dans des moments pareils et elle regrettait plus que tout qu’il ne sache pas qu’il avait un enfant, mais chaque jour elle était plus convaincue d’avoir pris la bonne décision.

Chaque jour en voyant Alexander Mahone assis dans sa voiture, devant son immeuble, ou la suivant pendant sa promenade quotidienne, elle savait que sa décision, aussi douloureuse soit-elle, était la bonne. Elle était la seule connexion qui conduirait jusqu’à Michael et par conséquent elle était devenu sa nouvelle obsession. Il n’était pas assez stupide au point de s’approcher ou de communiquer avec elle, mais il était toujours là.
Il était patient et attendait simplement le jour où elle rentrerait en contact avec lui, mais Sara savait que ce jour ne viendrait jamais. Tant qu’il serait là, elle ne prononcerait même pas le nom de Michael à voix haute.

Mais ça ne l’empêchait pas de parler de lui à son ventre grandissant. Elle ne se forçait plus à essayer d’oublier Michael, mais maintenant caressait son ventre et disait à son bébé à quel point son papa l’aimait. Elle était consciente que son bébé ne voit peut-être jamais son père, mais Sara était déterminée à ce qu’elle le connaisse.

C’est ainsi que Sara se trouva déjà à son huitième mois de grossesse, tricotant une couverture rose, assisse confortablement au fond de son canapé. Ça n’avait jamais été son genre de choses, mais depuis qu’elle avait été initiée par certaines des mères du groupe, elle appréciait ça de plus en plus. Elle finit la couverture, auquel elle avait consacré le dernier mois, et l’emmena jusqu’à la nurserie où elle l’exposa fièrement sa création sur le côté du berceau. La pièce était décorée de rose et violet avec des meubles blanc et des fleurs en thème prédominant. Même si elle n’avait jamais été très fille, Sara ne put s’empêcher cette facette d’elle de faire irruption lorsque le moment venu d’acheter les affaires de sa fille.

_ Je crois que tu vas aimer, ma puce, en caressant son ventre amoureusement et fut gratifier de quelques coups de pieds. Bein, est-ce que ça veut dire que tu as faim ? Car moi, je suis affamée. Allons voir ce qu’on peut trouver, dit-elle marchant jusqu’à la cuisine qu’elle avait remplie de tous les types de nourriture qu’elle pourrait désirer.

Pendant que ces quelques mois passaient à toute vitesse pour Sara, on ne pouvait pas en dire autant de ceux de Michael. Sa nouvelle vie ne lui offrait pas plus que du temps et de la détente, ce qui sous d’autre circonstances auraient été idéal, mais pour Michael ça ne lui laissait que plus de temps pour penser, se préoccuper, se sentir coupable, regretter certaines erreurs et attendre Sara.

Lincoln et LJ, par opposition, bénissait chaque jours leurs nouvelles vies. Ils passaient un nombre interminable d’heure à la plage et dans l’océan, d’ailleurs tous deux étaient devenus de très bons surfeurs. Lorsqu’ils quittaient les vagues, ils mangeaient tout ce qu’ils leurs passaient sous les yeux et dormaient jusqu’à midi, tous les jours. Ils avaient aussi entreprirent d’apprendre l’espagnol pour pouvoir mieux communiquer avec les habitants locaux. Ce qui signifiait la gente féminine du Panama.

Michael les rejoignaient quelques fois, mais passait la plupart de son temps seul. Il lisait souvent pendant qu’il était allongé sur la plage. La lecture avait toujours été un luxe car il n’avait pas assez de temps à lui consacré dans son ancienne vie, mais maintenant il en avait à revendre.

Cependant, il n’arrivait pas à se concentrer sur un bouquin trop longtemps avant que ses pensées dérivent sur Sara. Est-ce qu’elle aimait lire ? Quel était son livre préféré ? Son film préféré ? De quel genre de musique elle aime ? Et son plat favori ? Il ne l’avait jamais vu manger, donc il n’avait aucune idée de ses goûts. Il y avait tellement de choses qu’il ne connaissait pas sur elle.

Certains jours il se demandait même s’il la connaissait, point barre. Mais c’est alors qu’il se rappelait qu’il connaissait les choses qui ont vraiment de l’importance. Elle adorait être médecin. Que tout ce qu’elle voulait c’était de faire la différence avec ceux qui l’entoure. Mais aussi que les situations difficiles ne la rendent que plus forte. Que ses yeux ne pouvaient mentir. Que son sourire faisait en sorte que son existence, à lui, vaille la peine d’être vécu. Mais plus que tout, il savait qu’elle l’aime, et qu’il l’aime en retour.

Michael priait chaque jour pour que Sara soit heureuse et en sécurité, peu importe où elle se trouve. Huit mois s’était écoulés depuis leurs séparations, huit mois qui paraissait davantage huit longues années. Elle peuplait ses rêves chaque nuit et il savait qu’il en serait ainsi jusqu’à la fin de ses jours, et Michael ne voulait d’ailleurs pas qu’il en soit autrement.

Il ne savait pas comment ça serait possible, mais il continuait à croire qu’ils se retrouveraient un jour. Allongé sous le soleil brûlant, Michael rêva du jour où Sara serait à ses côtés sur cette plage.


Alors????

Nous aussi on rêve de ce jour là !

jolie transition pour Sarah, qui se construit sa nouvelle vie, qui s'est donné des priorités : la sécurité de Mich et leur enfant.

Comment Mich va l'apprendre

Voici la suite...

Le dernier mois de grossesse de Sara se passa bien et rapidement. Maintenant, ça faisait déjà une semaine et demie qu’elle aurait du arrivé à terme de sa grossesse, et elle ne voyait pas le bout du tunnel. Katie avait prit deux semaines de congés pour être avec Sara lorsque le bébé arrivera et pour l’aider lorsqu’elles rentreraient chez elles, mais Sara commençait vraiment à se demander si elle aurait un bébé lorsque son amie devra rentrer chez elle. Ça et en plus le fait que depuis deux semaines elle ne se sent confortable nulle part, rendirent Sara extrêmement désagréable.

_ Katie, appela Sara, son amie du canapé.

_ Quoi ? Répondant de la cuisine.

_ J’ai besoin de toi.

_ C’est-à-dire ? En arrivant dans la pièce.

_ J’ai laissé tomber la télécommande et mon énorme ventre ne me la laisse pas attrapé, pointant dans la direction correcte, prouvant qu’elle n’était pas à sa portée.

_ Ok, mais ne faisant aucun geste pour l’attraper. Rester assise toute la journée a regarder des feuilletons ne va pas aider pour que le bébé naisse. On doit te faire te mettre sur tes deux jambes. Allez, on va faire un petit tour.

_ Je ne veux pas. Je ne veux pas commencer à accoucher en plein milieu de la rue. On va me provoquer l’accouchement dans deux jours de toute façon.

_ Il y a même pas dix minutes, tu as dit que tu étais prête à tout pour faire ce bébé sortir, donc allez, on y va! Aidant Sara à se lever.

_ Ok. Mais une petite promenade. Mes chevilles ne me supportent plus très longtemps. Mais je te jure, si je perds les eaux en pleine rue, jamais je ne te le pardonnerais.

_ Ok, en roulant des yeux.

Mais les deux femmes ne passèrent même pas la porte.

_ Whoa, dit Sara, sentant le liquide couler le long de ses jambes. Je viens de perdre les eaux.

_ Je t’avais dit que ça marcherait, dans un sourire. Maintenant pourquoi tu ne t’assoies pas calmement pendant que je vais aller chercher tes affaires.

_ Ok, d’une respiration profonde, se rendant finalement compte, qu’elle était sur le point d’avoir son bébé. Le bébé de Michael.

_ Ok, se dit-elle. Calme-toi. Pense à Michael. Pense à quel point il serait calme. Cette pensée la fit sourire. Elle pouvait parfaitement imaginer le calme de Michael, perdant tout contrôle, sur le point d’être papa. Elle sentit un pincement à l’estomac, mais Sara savait pertinemment que ce n’était pas une contraction. C’était dû à un énorme sentiment de perte, qu’elle sentait toujours, à chaque fois qu’elle pensait à lui.

Rapidement, elles arrivèrent à l’hôpital et l’accouchement de Sara fût plutôt rapide. Et il ne fallut pas longtemps pour qu’elle puisse tenir sa petite fille de trois kilo et demie dans ses bras. Elle était submergée par l’émotion et était extrêmement reconnaissante d’avoir une amie à ses côtés en une journée aussi incroyable.

_ Ok, donc comment s’appelle ce petit trésor ? Demanda Katie en le tenant dans ses bras, l’enfant d’une heure et demie.

_ Abigail Christine, dans un sourire épuisé en regardant son bébé.

_ J’aime bien. Ça t’es venue comment ?

_ Je ne sais pas. J’adore le nom Abby. Et Christine c’est… c’est.. le nom de sa mère, parlant de Michael pour la première fois depuis des mois.

_ Je crois que ça lui aurait plu.

Sara sourit et éleva ses bras pour prendre sa fille à nouveau. Katie, tu peux nous donner une petite minute, demanda-t-elle doucement.

_ Bien sûr, dit Katie avant de caresser la main de son amie et de quitter la pièce.

Une fois seule avec Abby, Sara positionna sa fille de façon à la regarder dans les yeux. Tu es exactement comme je l’avais rêvé, murmura Sara alors que des larmes silencieuses coulaient sur ses joues. Tu ressemble tellement à ton papa, en touchant son petit nez et ses oreilles, passant ses doigts dans ses cheveux, courts et bruns.

Elle prit un moment pour simplement bercer son bébé en paix, lui murmurant : Je t’aime tellement, mon cœur. Et on ne va être que toutes les deux, toi et moi, mais on va réussir. Et on ne sera jamais seules car Papa sera toujours en train de nous aimé de loin. Mon cœur, ton papa t’aime énormément. Je veux que tu t’en souviennes toujours.

Ses larmes commencèrent à couler abondamment alors qu’elle observait son bébé et pouvait voir les yeux de Michael briller à travers son enfant. Tu me manques, serrant son enfant fort contre elle.

Loin de là, Michael était allongé au soleil et trouva ses pensées dérivées aussi su Sara. Quelque chose lui semblait différent. Il ne comprenait pas ce sentiment mais savait que les choses n’étaient plus comme avant. Si possible, il l’aimait plus à ce moment-même, que jamais il ne l’avait aimé.
Mais bientôt son sourire s’effaça pour laisser place à une larme.

Michael murmura les mots à haute voix qui le travaillait depuis qu’elle est partit. Tu me manque.

Alors???
Vos impressions???

bin mon impresion c'est que j'aimerai vite fait une suite...
celle-ci était très sensible, tout en douceur et serenité, Sara malgre ses regrets assume et fait face...