[OS misa] Une seconde (MAJ 19/11/08 part 2/3)
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minnie90
Cupcake
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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[OS misa] Une seconde (MAJ 19/11/08 part 2/3)
Coucou les filles !
Voici le début d'un one shot (MISA). je le "coupe" en deux pour des questions pratiques. Je posterai la suite ... dès qu'elle sera finie ^^
Alors, on va dire que, pour situer ds le tps, fin de saison 1. On oublie la cavale . Pour mieux situer encore, le flashback intervient au moment où Sara va prendre la morphine après l'évasion. Je vous conseil vivement de mettre les musiques car elles font "partie" de l'OS ... (et en spoiler les traductions pour une des chansons.)
http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=57767967 ( song : musicbox)
Je voudrais rester dans ses bras à tout jamais, rassurée par la chaleur protectrice de nos corps enlacés. Mais je sais bien que dès qu'il a eu posé ses mains sur moi, il a aussi inéluctablement commencé à desserrer sa propre étreinte. Et seul le brouillard et la pluie viendront sceller l'issue de la passion consumée. La tempête détruisant sur son passage la forteresse de ses bras rassurants, dispersant la chaleur réconfortante de cet espace clos qui nous entours. Et je me vois déjà, assistant impuissante à l'éclatement de cette bulle, nourrie de notre passion calcinée.
Là, dans ces bras, je ne peux m'empêcher de maudire la fin tragique à laquelle est vouée notre union. Car à chaque début vient se greffer une fin.
Flashback :
https://www.youtube.com/watch?v=t7cQ_jHs0ws&feature=related
Une seconde. Une seconde, c’est plus de temps qu’il n’en faut pour un battement de cil, un regard, un sourire. Une seconde. C’est le temps qu’il a fallu pour que tous les repères qu’elle avait, avec beaucoup de mal il faut l’admettre, réussi à placé dans sa vie n’éclatent en une infinité de petits bouts éparses, jonchant le sol de son passé de tessons tranchants. Une seconde. C’est le temps de remplir cette fichue seringue d’un liquide trouble et salvateur, c’est le temps qu’il faudrait aussi au dit liquide pour se rependre dans ses veines et prendre possession de tout son corps. Une seconde. C’est le temps de l’hésitation avant l’injection. C’est une seconde de trop. Une toute petite seconde qui a fait qu’il est arrivé une seconde assez tôt pour lui éviter de commettre l’irréparable. Juste une seconde.
« Sara »
« … »
« Sara, je t’en prie, ne fait pas ça. »
« … »
« Sara, j’ai besoin de toi. »
En revanche, le silence pesant qui s’était à présent emparé de l’atmosphère ne dura pas qu’une seconde. Ou alors celle-ci fut une de ces secondes d’éternité qui mettent votre vie entre parenthèses le temps de réaliser le poids du moment présent. Le problème en cet instant, c’est qu’aucune seconde n’est éternelle et que le retour à la réalité n’en est que plus douloureux.
Une seconde. Une seconde et elle était sur lui, le rouant de coups sans qu’il n’oppose la moindre résistance. Impassible. Il savait, au fond, qu’il le méritait. Une seconde et il eu juste le temps de la rattraper avant qu’elle ne s’effondre sur le sol dur et froid. En une seconde, elle se demanda comment il avait pu venir jusqu’ici et surtout pourquoi il était venu. Pour seule réponse, leurs regards se croisèrent dans la pénombre, leur offrant une autre de ces secondes d’éternité.
Doucement, il la prit dans ses bras, faisant attention à ne pas la brusquer. Une seconde, et il effleura son bras dénudé. Une seconde, et un frisson parcouru leur deux corps simultanément, déversant dans leurs veines l’électrique passion qui les animaient. Une seconde où elle se délecta de son parfum et se blottit un peu plus dans les bras puissants. Une seconde encore et il la déposa sur le divan, dans une infinie douceur, lentement, tendrement. Une seconde, c’est le temps que mis une larme salée pour parcourir la distance entre son œil humide et sa joue avant d’être stoppée par le pouce de Michael. (musique ) Une seconde et cette chanson lui revint en tête « Wish I was too dead to cry, my self-affliction fades »
à suivre ...
donnez moi vos avis !
Voici le début d'un one shot (MISA). je le "coupe" en deux pour des questions pratiques. Je posterai la suite ... dès qu'elle sera finie ^^
Alors, on va dire que, pour situer ds le tps, fin de saison 1. On oublie la cavale . Pour mieux situer encore, le flashback intervient au moment où Sara va prendre la morphine après l'évasion. Je vous conseil vivement de mettre les musiques car elles font "partie" de l'OS ... (et en spoiler les traductions pour une des chansons.)
Une seconde ...
http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=57767967 ( song : musicbox)
Je voudrais rester dans ses bras à tout jamais, rassurée par la chaleur protectrice de nos corps enlacés. Mais je sais bien que dès qu'il a eu posé ses mains sur moi, il a aussi inéluctablement commencé à desserrer sa propre étreinte. Et seul le brouillard et la pluie viendront sceller l'issue de la passion consumée. La tempête détruisant sur son passage la forteresse de ses bras rassurants, dispersant la chaleur réconfortante de cet espace clos qui nous entours. Et je me vois déjà, assistant impuissante à l'éclatement de cette bulle, nourrie de notre passion calcinée.
Là, dans ces bras, je ne peux m'empêcher de maudire la fin tragique à laquelle est vouée notre union. Car à chaque début vient se greffer une fin.
Flashback :
https://www.youtube.com/watch?v=t7cQ_jHs0ws&feature=related
Une seconde. Une seconde, c’est plus de temps qu’il n’en faut pour un battement de cil, un regard, un sourire. Une seconde. C’est le temps qu’il a fallu pour que tous les repères qu’elle avait, avec beaucoup de mal il faut l’admettre, réussi à placé dans sa vie n’éclatent en une infinité de petits bouts éparses, jonchant le sol de son passé de tessons tranchants. Une seconde. C’est le temps de remplir cette fichue seringue d’un liquide trouble et salvateur, c’est le temps qu’il faudrait aussi au dit liquide pour se rependre dans ses veines et prendre possession de tout son corps. Une seconde. C’est le temps de l’hésitation avant l’injection. C’est une seconde de trop. Une toute petite seconde qui a fait qu’il est arrivé une seconde assez tôt pour lui éviter de commettre l’irréparable. Juste une seconde.
« Sara »
« … »
« Sara, je t’en prie, ne fait pas ça. »
« … »
« Sara, j’ai besoin de toi. »
En revanche, le silence pesant qui s’était à présent emparé de l’atmosphère ne dura pas qu’une seconde. Ou alors celle-ci fut une de ces secondes d’éternité qui mettent votre vie entre parenthèses le temps de réaliser le poids du moment présent. Le problème en cet instant, c’est qu’aucune seconde n’est éternelle et que le retour à la réalité n’en est que plus douloureux.
Une seconde. Une seconde et elle était sur lui, le rouant de coups sans qu’il n’oppose la moindre résistance. Impassible. Il savait, au fond, qu’il le méritait. Une seconde et il eu juste le temps de la rattraper avant qu’elle ne s’effondre sur le sol dur et froid. En une seconde, elle se demanda comment il avait pu venir jusqu’ici et surtout pourquoi il était venu. Pour seule réponse, leurs regards se croisèrent dans la pénombre, leur offrant une autre de ces secondes d’éternité.
Doucement, il la prit dans ses bras, faisant attention à ne pas la brusquer. Une seconde, et il effleura son bras dénudé. Une seconde, et un frisson parcouru leur deux corps simultanément, déversant dans leurs veines l’électrique passion qui les animaient. Une seconde où elle se délecta de son parfum et se blottit un peu plus dans les bras puissants. Une seconde encore et il la déposa sur le divan, dans une infinie douceur, lentement, tendrement. Une seconde, c’est le temps que mis une larme salée pour parcourir la distance entre son œil humide et sa joue avant d’être stoppée par le pouce de Michael. (musique ) Une seconde et cette chanson lui revint en tête « Wish I was too dead to cry, my self-affliction fades »
- Spoiler:
- Je souhaiterais être morte pour ne plus pleurer, mon auto-affliction (propre désespoir) se meurt (erf, cmt définir le processus de « self-affliction » ??? c’est le fait de s’en vouloir à soi-même en gros, c’est pour ça que j’ai mis ça mais c’est vachement plus complexe ^^ )
- Spoiler:
- Tu n’as pas à t’en donner la peine, je n’ai pas besoin d’éxister. Je continuerai de m’enfoncer encore et encore.
- Spoiler:
- Je voudrais être mort pour ne plus être préoccupé, si bien sur je l'ai déjà été. Je n'ai jamais osé protester, alors tu m'as inculqué de la merde. J'aimerais avoir une raison, mes défauts sont trop voyants. Et c'est pour ça que j'ai abandonné et la prochaine fois je mériterais de mourir.
- Spoiler:
- Je souhaiterai être mort plutôt que de vivre.
- Spoiler:
- Tu n'as pas à t’en donner la peine et je n'ai pas besoin d'exister. Je continuerais de m'enfoncer encore et encore, mais une fois que je tiendrais bon, jamais plus je ne m'enfoncerais dans mes mensonges.
à suivre ...
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Dernière édition par Cupcake le Jeu 20 Nov - 15:38, édité 2 fois
Re: [OS misa] Une seconde (MAJ 19/11/08 part 2/3)
Très jolie OS
j'aime bien le style tout en finesse, c'est bien écrit, une seule chose à dire cependant... vivement la suite !!!
j'aime bien le style tout en finesse, c'est bien écrit, une seule chose à dire cependant... vivement la suite !!!
minnie90- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: [OS misa] Une seconde (MAJ 19/11/08 part 2/3)
quel talent d'écriture cupcake
jdr ton style et ce début d'OS est magnifique, triste mais magnifique
michael vient sauver sara avt qu'elle ne commette l'irréparable
sara réalise qu'elle a besoin de lui
j'ai vraiment hate de lire la suite et de voir cmt ils se st retrouvés les bras l'un de l'autre
et les musiques st vraiment très belles
en tt cas je suis d'ores et deja fan de toi miss j'espère que tu nous écriras pleins d'autres os, et de fic
jdr ton style et ce début d'OS est magnifique, triste mais magnifique
michael vient sauver sara avt qu'elle ne commette l'irréparable
sara réalise qu'elle a besoin de lui
j'ai vraiment hate de lire la suite et de voir cmt ils se st retrouvés les bras l'un de l'autre
et les musiques st vraiment très belles
en tt cas je suis d'ores et deja fan de toi miss j'espère que tu nous écriras pleins d'autres os, et de fic
Re: [OS misa] Une seconde (MAJ 19/11/08 part 2/3)
Merci beaucoup les filles, vos posts sont ... adorables !!!
j'avais déjà posté 2 autres OS dans "et si ..." mais ils etaient bien plus tristes nan, parce que là, c'est pas triste quand même !!! (enfin, attendez la suite )
en tous cas : merci !
j'avais déjà posté 2 autres OS dans "et si ..." mais ils etaient bien plus tristes nan, parce que là, c'est pas triste quand même !!! (enfin, attendez la suite )
en tous cas : merci !
Re: [OS misa] Une seconde (MAJ 19/11/08 part 2/3)
Cupcake a écrit: Merci beaucoup les filles, vos posts sont ... adorables !!!
j'avais déjà posté 2 autres OS dans "et si ..." mais ils etaient bien plus tristes nan, parce que là, c'est pas triste quand même !!! (enfin, attendez la suite )
en tous cas : merci !
waouuuu je viens de le lire et je suis toute c'est triste quand même
c'est super bien écrit et j'aime beaucoup ton style
par contre ce pour la suite ça veut dire quoi
allo les pompiers, vite un médecin mais et l'après
vite la suite
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Localisation : Dans mes rêves les + fous
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Re: [OS misa] Une seconde (MAJ 19/11/08 part 2/3)
Coucou les filles! Tout d'abord, merci pour vos posts adorables
Bon, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle ...
la mauvaise, c'est que j'ai du couper en 3 parties finalements, donc ce n'est pas encore la fin, il faudra patienter ... Mais si j'ai coupé (et c'est ma bonne nouvelle) c'est aussi pour que vous puissiez savourer pleinement cette scene très ... Misa
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Elle avait besoin de lui pour vivre, elle devait juste l'accepter. C'était le seul moyen de rendre sa chute moins douloureuse.
https://www.youtube.com/watch?v=TEGhGCrN63U&feature=related
Une seconde, et elle s'agrippa à lui comme si sa vie en dépendait. Elle en dépendait. Il était sa bouée, celui qui la sauvait de sa noyade. Son oxygène. Une seconde et elle réalisa qu'elle venait de sombrer, à nouveau, dans l'addiction la plus totale, l'une en appelant une autre.
Une seconde, le doute traversa les yeux azurs de Michael. Qu'attendait-elle de lui ? Une seconde de plus et toutes ses interrogations disparurent, emportées par le délicieux frisson que lui procurèrent les lèvres de Sara frôlant les siennes. Une seconde et plus rien. Si ce n'était pas l'éternité, alors l'enfer semblait les attirer inéluctablement, s'arrachant leurs deux corps enflammés. Une seconde. C'est le temps qu'il mit pour réagir lorsque Sara lui pris la main pour le guider vers sa chambre. Une seconde (ou deux, le temps semblait perdre de sa valeur en cet instant), et ils étaient face à face. Sondant la profondeur de la passion dans le regard de cet autre tant désiré. Il fallu une seconde encore pour qu'elle retrouve ses esprits, et, tant bien que mal, elle brisa ce contact si doux, si essentiel à leur équilibre. Elle voguait sur le fil, un peu trop tendu et un peu trop souple à la fois, c'est l'histoire de sa vie. Une seconde et elle se rendit compte qu'elle était tombée du fil depuis bien longtemps, déconcentrée par deux mystérieux iris bleus. Elle rit. Juste une seconde. Infime, mais perceptible décompression.
Et tout s'enchaîna si vite, qu'aucune seconde ne suivit plus l'autre en cet instant. Le temps était succinct, les minutes devinrent à la fois heures et secondes, l'une en chassant une autre pour revenir à la charge dans un désordre presque irrationnel. Plus rien, ni même le temps n'avait d'importance à leur yeux, seul l'appel du corps de l'être aimé. La passion se consumant au rythme des battements de leurs cœurs.
http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=57767967 (la premiere)
Il ne put attendre une seconde de plus, il avait besoin de la sentir contre lui, de la toucher, de la respirer. Elle était tout. Tout et son contraire, elle était son paradoxe, son opposé, sa moitié.
Elle aimait la violence de ses étreintes. Ils étaient désespérés. Elle sentit des larmes sur ses joues, mais elle n'était plus vraiment sure. Étaient-ce réellement les siennes ?
Il sombra. L'embrasser était un besoin vital, indéniable attraction. ( )
Elle le touchait. Partout. Elle le griffait d'impatience, le mordillait, le goûtait.
Il était épris de désir, la fièvre le guidait dans l'ombre. Il était aveugle. Elle était ses yeux dans la nuit.
Elle se sentit basculer sur le lit. Prisonnière de son corps qui la recouvrait. Elle était à sa merci, abandonnée pour son être.
Il lui ôta, un peu trop sauvagement sûrement, mais aucun d'eux n'y fit vraiment attention, son débardeur, désireux de recouvrir sa peau nue de ses baisers et caresses.
Elle se cambra délicieusement, c'était sa façon de lui dire qu'elle lui appartenait. Elle ne savait plus où était la frontière entre eux, pourtant, elle avait besoin de repères.
Il retira son t-shirt, lui donnant ainsi le repère tant espéré. Son corps contre le sien, les sensations qui s'engouffrent dans la plaie béante de leur amour.
Elle ne sentait que sa langue sur sa poitrine durcie, ses mains sur ses hanches, son sexe tendu sur ses cuisses, les muscles de son dos roulant sous ses doigts moites.
Il la désirait comme il n'avait jamais désiré. Il la voulait comme salvatrice. Elle était sa délivrance, l'exutoire de ses péchés. Elle était le salut et l'enfer à la fois. Sa pénitence, son désir.
Elle ne contrôlait plus ses mains. Et dans un mouvement des plus sensuels, l'une vint se poser sur ses fesses, passant sous son jean. Alors que l'autre venait habilement faire tomber cet obstacle sur sa route.
Il jubilait, il était libre en cet instant plus que jamais. Libre de vivre, comme si rien avant ce moment là n'avait plus d'importance. Chaque choix, chaque doute, tout n'était que poussière dans le vent.
Elle était avide de contact, il lui en fallait plus, vieille habitude de toxicomane peut-être. Elle savait qu'elle risquait l'overdose, qu'elle ne se remettrait jamais de la sensation de manque. Il était tout pour elle.
Il défi la boucle de sa ceinture dans une infinie lenteur, savourant le goût épicé de sa peau. Cette femme était piquante, décidément dans tous les domaines. Et il aimait ça.
Elle dessinait des formes imaginaires dans son dos, redéfinissant le tatouage déjà présent. Il lui fallait réécrire sa vie, esquissant les chimères du désir au creux de ses reins.
Il n'en pouvait plus de retenir toute cette force qui lui vrillait l'estomac. Il avait besoin d'elle. Mais c'était sans compter sur l'intrusion de sa main à l'intérieur de son boxer, effleurant du bout des doigts sa verge dressée à l'extrême. Et la force se fit désir. Son corps n'était plus à lui.
Elle le possédait. Elle le contrôlait. Elle jouissait de son emprise, se délectant du pouvoir qui courait ses veines. Elle donnait la cadence de ses doigts habiles, ménageant ses ardeurs.
Il s'empressa d'ôter leurs derniers vêtements, souffrant des caresses de Sara. A défaut de lui offrir le monde, il voulait lui donner du plaisir.
Elle se sentie fléchir, et se rappela qu'elle était allongée. Il descendait bien trop bas ... Elle laissa traîner ses mains, remonta sa colonne vertébrale et les échoua sur sa nuque, le caressant.
Il poursuivit sa descente aux enfers. Il prenait goût au péché originel, il plaidait coupable sans regrets, avant de poser ses lèvres à la source. Coupable et sans regrets.
Elle tomba définitivement. Le matelas ne pouvait la retenir, elle était tirée vers le fond par les assauts de sa langue en elle. Il la tuait.
Ô douce vengeance.
Dans un même élan, les deux amants s'unir, entamant une danse charnelle, quasi primitive. Rien ne pouvait stopper les rouages de la passion qui se consumait. Laissant pour seule trace l'interruption du silence par des respirations saccadées et irrégulières. Ils s'aimaient. Ils s'aimaient de manière destructive, dans un élan d'amour désespéré. Oubliant volontairement la réalité du temps qui passe, de ces longues secondes au goût d'éternité qui filaient dans la chambre à travers le perpétuel tic-tac d'une horloge. Mais ils étaient sourds. Sourds, aveugles et muets. Perdus dans les méandres du plaisir, en quête d'une ultime jouissance. Leurs hanches se heurtaient, leurs mains se liaient et se déliaient, étreignant chaque partie d'un corps étrangé et qui pourtant, leur appartenait. Les respirations se firent de plus en plus rapprochées, de plus en plus dures, de plus en plus rauques. Et alors qu'ils atteignirent en même temps le bonheur, celui à l'état brut, ils se sentirent comme éjecté vers le temps présent, retombant de leur piedestal.
Une seconde. Et le tic-tac engoissant de l'horloge parvint de nouveau à leurs oreilles, reveillant les vieux démons tapis dans les recoins de leur conscience. Une seconde, c’est plus de temps qu’il n’en faut pour un battement de cil. C'est le temps d'un éclair de lucidité qui traversa Sara de part en part.
Je voudrais rester dans ses bras à tout jamais, rassurée par la chaleur protectrice de nos corps enlacés. Mais je sais bien que dès qu'il a eu posé ses mains sur moi, il a aussi inéluctablement commencé à desserrer sa propre étreinte. Et seul le brouillard et la pluie viendront sceller l'issue de la passion consumée. La tempête détruisant sur son passage la forteresse de ses bras rassurants, dispersant la chaleur réconfortante de cet espace clos qui nous entours. Et je me vois déjà, assistant impuissante à l'éclatement de cette bulle, nourrie de notre passion calcinée.
Là, dans ces bras, je ne peux m'empêcher de maudire la fin tragique à laquelle est vouée notre union. Car à chaque début vient se greffer une fin.
à suivre ...
Bon, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle ...
la mauvaise, c'est que j'ai du couper en 3 parties finalements, donc ce n'est pas encore la fin, il faudra patienter ... Mais si j'ai coupé (et c'est ma bonne nouvelle) c'est aussi pour que vous puissiez savourer pleinement cette scene très ... Misa
donnez moi vos avis
Elle avait besoin de lui pour vivre, elle devait juste l'accepter. C'était le seul moyen de rendre sa chute moins douloureuse.
https://www.youtube.com/watch?v=TEGhGCrN63U&feature=related
Une seconde, et elle s'agrippa à lui comme si sa vie en dépendait. Elle en dépendait. Il était sa bouée, celui qui la sauvait de sa noyade. Son oxygène. Une seconde et elle réalisa qu'elle venait de sombrer, à nouveau, dans l'addiction la plus totale, l'une en appelant une autre.
Une seconde, le doute traversa les yeux azurs de Michael. Qu'attendait-elle de lui ? Une seconde de plus et toutes ses interrogations disparurent, emportées par le délicieux frisson que lui procurèrent les lèvres de Sara frôlant les siennes. Une seconde et plus rien. Si ce n'était pas l'éternité, alors l'enfer semblait les attirer inéluctablement, s'arrachant leurs deux corps enflammés. Une seconde. C'est le temps qu'il mit pour réagir lorsque Sara lui pris la main pour le guider vers sa chambre. Une seconde (ou deux, le temps semblait perdre de sa valeur en cet instant), et ils étaient face à face. Sondant la profondeur de la passion dans le regard de cet autre tant désiré. Il fallu une seconde encore pour qu'elle retrouve ses esprits, et, tant bien que mal, elle brisa ce contact si doux, si essentiel à leur équilibre. Elle voguait sur le fil, un peu trop tendu et un peu trop souple à la fois, c'est l'histoire de sa vie. Une seconde et elle se rendit compte qu'elle était tombée du fil depuis bien longtemps, déconcentrée par deux mystérieux iris bleus. Elle rit. Juste une seconde. Infime, mais perceptible décompression.
Et tout s'enchaîna si vite, qu'aucune seconde ne suivit plus l'autre en cet instant. Le temps était succinct, les minutes devinrent à la fois heures et secondes, l'une en chassant une autre pour revenir à la charge dans un désordre presque irrationnel. Plus rien, ni même le temps n'avait d'importance à leur yeux, seul l'appel du corps de l'être aimé. La passion se consumant au rythme des battements de leurs cœurs.
http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=57767967 (la premiere)
Il ne put attendre une seconde de plus, il avait besoin de la sentir contre lui, de la toucher, de la respirer. Elle était tout. Tout et son contraire, elle était son paradoxe, son opposé, sa moitié.
Elle aimait la violence de ses étreintes. Ils étaient désespérés. Elle sentit des larmes sur ses joues, mais elle n'était plus vraiment sure. Étaient-ce réellement les siennes ?
Il sombra. L'embrasser était un besoin vital, indéniable attraction. ( )
Elle le touchait. Partout. Elle le griffait d'impatience, le mordillait, le goûtait.
Il était épris de désir, la fièvre le guidait dans l'ombre. Il était aveugle. Elle était ses yeux dans la nuit.
Elle se sentit basculer sur le lit. Prisonnière de son corps qui la recouvrait. Elle était à sa merci, abandonnée pour son être.
Il lui ôta, un peu trop sauvagement sûrement, mais aucun d'eux n'y fit vraiment attention, son débardeur, désireux de recouvrir sa peau nue de ses baisers et caresses.
Elle se cambra délicieusement, c'était sa façon de lui dire qu'elle lui appartenait. Elle ne savait plus où était la frontière entre eux, pourtant, elle avait besoin de repères.
Il retira son t-shirt, lui donnant ainsi le repère tant espéré. Son corps contre le sien, les sensations qui s'engouffrent dans la plaie béante de leur amour.
Elle ne sentait que sa langue sur sa poitrine durcie, ses mains sur ses hanches, son sexe tendu sur ses cuisses, les muscles de son dos roulant sous ses doigts moites.
Il la désirait comme il n'avait jamais désiré. Il la voulait comme salvatrice. Elle était sa délivrance, l'exutoire de ses péchés. Elle était le salut et l'enfer à la fois. Sa pénitence, son désir.
Elle ne contrôlait plus ses mains. Et dans un mouvement des plus sensuels, l'une vint se poser sur ses fesses, passant sous son jean. Alors que l'autre venait habilement faire tomber cet obstacle sur sa route.
Il jubilait, il était libre en cet instant plus que jamais. Libre de vivre, comme si rien avant ce moment là n'avait plus d'importance. Chaque choix, chaque doute, tout n'était que poussière dans le vent.
Elle était avide de contact, il lui en fallait plus, vieille habitude de toxicomane peut-être. Elle savait qu'elle risquait l'overdose, qu'elle ne se remettrait jamais de la sensation de manque. Il était tout pour elle.
Il défi la boucle de sa ceinture dans une infinie lenteur, savourant le goût épicé de sa peau. Cette femme était piquante, décidément dans tous les domaines. Et il aimait ça.
Elle dessinait des formes imaginaires dans son dos, redéfinissant le tatouage déjà présent. Il lui fallait réécrire sa vie, esquissant les chimères du désir au creux de ses reins.
Il n'en pouvait plus de retenir toute cette force qui lui vrillait l'estomac. Il avait besoin d'elle. Mais c'était sans compter sur l'intrusion de sa main à l'intérieur de son boxer, effleurant du bout des doigts sa verge dressée à l'extrême. Et la force se fit désir. Son corps n'était plus à lui.
Elle le possédait. Elle le contrôlait. Elle jouissait de son emprise, se délectant du pouvoir qui courait ses veines. Elle donnait la cadence de ses doigts habiles, ménageant ses ardeurs.
Il s'empressa d'ôter leurs derniers vêtements, souffrant des caresses de Sara. A défaut de lui offrir le monde, il voulait lui donner du plaisir.
Elle se sentie fléchir, et se rappela qu'elle était allongée. Il descendait bien trop bas ... Elle laissa traîner ses mains, remonta sa colonne vertébrale et les échoua sur sa nuque, le caressant.
Il poursuivit sa descente aux enfers. Il prenait goût au péché originel, il plaidait coupable sans regrets, avant de poser ses lèvres à la source. Coupable et sans regrets.
Elle tomba définitivement. Le matelas ne pouvait la retenir, elle était tirée vers le fond par les assauts de sa langue en elle. Il la tuait.
Ô douce vengeance.
Dans un même élan, les deux amants s'unir, entamant une danse charnelle, quasi primitive. Rien ne pouvait stopper les rouages de la passion qui se consumait. Laissant pour seule trace l'interruption du silence par des respirations saccadées et irrégulières. Ils s'aimaient. Ils s'aimaient de manière destructive, dans un élan d'amour désespéré. Oubliant volontairement la réalité du temps qui passe, de ces longues secondes au goût d'éternité qui filaient dans la chambre à travers le perpétuel tic-tac d'une horloge. Mais ils étaient sourds. Sourds, aveugles et muets. Perdus dans les méandres du plaisir, en quête d'une ultime jouissance. Leurs hanches se heurtaient, leurs mains se liaient et se déliaient, étreignant chaque partie d'un corps étrangé et qui pourtant, leur appartenait. Les respirations se firent de plus en plus rapprochées, de plus en plus dures, de plus en plus rauques. Et alors qu'ils atteignirent en même temps le bonheur, celui à l'état brut, ils se sentirent comme éjecté vers le temps présent, retombant de leur piedestal.
Une seconde. Et le tic-tac engoissant de l'horloge parvint de nouveau à leurs oreilles, reveillant les vieux démons tapis dans les recoins de leur conscience. Une seconde, c’est plus de temps qu’il n’en faut pour un battement de cil. C'est le temps d'un éclair de lucidité qui traversa Sara de part en part.
Je voudrais rester dans ses bras à tout jamais, rassurée par la chaleur protectrice de nos corps enlacés. Mais je sais bien que dès qu'il a eu posé ses mains sur moi, il a aussi inéluctablement commencé à desserrer sa propre étreinte. Et seul le brouillard et la pluie viendront sceller l'issue de la passion consumée. La tempête détruisant sur son passage la forteresse de ses bras rassurants, dispersant la chaleur réconfortante de cet espace clos qui nous entours. Et je me vois déjà, assistant impuissante à l'éclatement de cette bulle, nourrie de notre passion calcinée.
Là, dans ces bras, je ne peux m'empêcher de maudire la fin tragique à laquelle est vouée notre union. Car à chaque début vient se greffer une fin.
à suivre ...
Re: [OS misa] Une seconde (MAJ 19/11/08 part 2/3)
Cupcake, j'ai pas les mots pour dire à quel point ton (maxi) OS est troublant, touchant et passionnant.
Merci d'écrire ce qu'on s'est toutes imaginées, et de nous offrir ce monde parallèle qui aurait du exister.
j'attend la suite avec impatience, aussi dur puisse être la chute
bravo
Merci d'écrire ce qu'on s'est toutes imaginées, et de nous offrir ce monde parallèle qui aurait du exister.
j'attend la suite avec impatience, aussi dur puisse être la chute
bravo
cend17- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1196
Date d'inscription : 01/01/2008
Re: [OS misa] Une seconde (MAJ 19/11/08 part 2/3)
waouuu c'est super bien écrit, tout comme le premier, je me suis laissée aller, je l'ai relu deux fois pour bien l'assimiler
et bah je me demande comment va être l'après cette seconde
aller ne t'excuse pas qu'il soit en trois parties, moi je demande toujours les suites
et bah je me demande comment va être l'après cette seconde
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tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: [OS misa] Une seconde (MAJ 19/11/08 part 2/3)
Cupcake tes trop forte, c'est vraiment emouvant la façon dont tu ecris c'est trop beau. J'en suis encore toute chamboulé, c'est si bien décri. Et la musique aussi va bien avec le texte.
Dans ta première suite a chaque fois que je lisais les paroles, le chanteur les disaient en même temps. Et c'est vraiment balaise de faire en sorte que sa colle exactement.
Chapeau Cupcake tu m'impressionnes et je vais suivre ta suite (tes suites) avec impatience.
Allez la suite!!!!!
Dans ta première suite a chaque fois que je lisais les paroles, le chanteur les disaient en même temps. Et c'est vraiment balaise de faire en sorte que sa colle exactement.
Chapeau Cupcake tu m'impressionnes et je vais suivre ta suite (tes suites) avec impatience.
Allez la suite!!!!!
sosam66- Kellerman my friend!
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Re: [OS misa] Une seconde (MAJ 19/11/08 part 2/3)
Waouh
Ta façon d'écrire est superbe,j'adore les métaphores et les comparaisons que tu fais ça rend ton OS très poétique et embellit vraiment la description des sentments,ça les rend plus forts!
Ensuite la musique est une très bonne idée,faire la paralèlle entre les paroles de la chanson et les sentiments de Michael et Sara c'est vraiment génial! (je sens que je vais beaucoup me servir de ce smileys pour décrire ton OS )
Et bien sûr il y a le fait que ton texte soit très fluide et "mélodique",ce que je veux dire c'est que les phrases sont presque musicales avec cette progression des sentiments à la fois forte mais tout en douceur pour le lecteur,on est pris par l'histoire sans être bousculer,c'est comme se faire entrainer par le courant quand on nage dans la mer,onfait beaucoup de chemin et on est happé sans s'en rendre compte!
Enfin assez de blabla pour résumer:
Et bien sûr je veux la suite!
Ta façon d'écrire est superbe,j'adore les métaphores et les comparaisons que tu fais ça rend ton OS très poétique et embellit vraiment la description des sentments,ça les rend plus forts!
Ensuite la musique est une très bonne idée,faire la paralèlle entre les paroles de la chanson et les sentiments de Michael et Sara c'est vraiment génial! (je sens que je vais beaucoup me servir de ce smileys pour décrire ton OS )
Et bien sûr il y a le fait que ton texte soit très fluide et "mélodique",ce que je veux dire c'est que les phrases sont presque musicales avec cette progression des sentiments à la fois forte mais tout en douceur pour le lecteur,on est pris par l'histoire sans être bousculer,c'est comme se faire entrainer par le courant quand on nage dans la mer,onfait beaucoup de chemin et on est happé sans s'en rendre compte!
Enfin assez de blabla pour résumer:
Et bien sûr je veux la suite!
MisaRose- Membre de la thérapie avec Sara
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Re: [OS misa] Une seconde (MAJ 19/11/08 part 2/3)
coucou
voila tu ne peux pas y échapper donc j'espère que la troisième partie est prête
LA SUITEEEEEEEEEEEEEE
voila tu ne peux pas y échapper donc j'espère que la troisième partie est prête
LA SUITEEEEEEEEEEEEEE
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: [OS misa] Une seconde (MAJ 19/11/08 part 2/3)
Mdr Tink en mode "je detere toutes les fics pour demander des suites"
Sinon, je vous remercie toutes pour vos adorables coms Big up for you :
@ Cend :
Merci à toi, je suis contente que ça te plaise et "keep on dreamin'
@tink :
2 fois t'es folle mdr ! alors 2x plus de Merci à toi !
@ sosam :
Alors je suis super contente que ça colle, j'essayais de lire aussi en même temps pour faire en sorte que ça colle au mieux du coup je galèrais trop parce que je voyais tjr des trucs à changer et j'étais tjr en train de relancer la musique et recommencer
@ MisaRose :
Ton com me touche beaucoup. Merci !!! et j'aime bien ta comparaison au courant de la mer, c'est très flateur
Les filles, merci bcp, je suis contente que ça vous plaise parce que j'ai eu du mal à l'écrire ce passage Misa (islemme en est le témoin mdr) je voulais que ça soit romantique, tragique, poétique et aussi un peu hot mais sans tomber ds le vulgaire, enfin, pleins de trucs un peu contradictoires mais bon ... j'sais pas si c'est passé, j'espere ...
Et puis j'écris surtout pour vous, parce que sinon, les fics, je les lis C'est un peu un "gros merci" en contre partie des fics que vous m'offrez !!!
Bref, je pense peut-être mettre la dernière partie demain parce que bon, là déjà je suis à la BU et c'est pas évident d'écrire sans être ds "l'esprit" et en bossant à côté -oui, je ne sais faire qu'une chose à la fois lol- Et puis j'ai pas mal de trucs à faire ce soir donc j'espere arriver à écrire demain ... Mais ne vous inquietez pas, il y aura une fin hein !!!
à vous toutes et aussi à celles qui lisent sans laisser de coms (je sais ce que c'est, on a pas le tps, on est pas inscrite, ... )
Sinon, je vous remercie toutes pour vos adorables coms Big up for you :
@ Cend :
Merci d'écrire ce qu'on s'est toutes imaginées, et de nous offrir ce monde parallèle qui aurait du exister.
Merci à toi, je suis contente que ça te plaise et "keep on dreamin'
@tink :
waouuu c'est super bien écrit, tout comme le premier, je me suis laissée aller, je l'ai relu deux fois pour bien l'assimiler
2 fois t'es folle mdr ! alors 2x plus de Merci à toi !
@ sosam :
Dans ta première suite a chaque fois que je lisais les paroles, le chanteur les disaient en même temps. Et c'est vraiment balaise de faire en sorte que sa colle exactement.
Alors je suis super contente que ça colle, j'essayais de lire aussi en même temps pour faire en sorte que ça colle au mieux du coup je galèrais trop parce que je voyais tjr des trucs à changer et j'étais tjr en train de relancer la musique et recommencer
@ MisaRose :
Et bien sûr il y a le fait que ton texte soit très fluide et "mélodique",ce que je veux dire c'est que les phrases sont presque musicales avec cette progression des sentiments à la fois forte mais tout en douceur pour le lecteur,on est pris par l'histoire sans être bousculer,c'est comme se faire entrainer par le courant quand on nage dans la mer,onfait beaucoup de chemin et on est happé sans s'en rendre compte!
Ton com me touche beaucoup. Merci !!! et j'aime bien ta comparaison au courant de la mer, c'est très flateur
Les filles, merci bcp, je suis contente que ça vous plaise parce que j'ai eu du mal à l'écrire ce passage Misa (islemme en est le témoin mdr) je voulais que ça soit romantique, tragique, poétique et aussi un peu hot mais sans tomber ds le vulgaire, enfin, pleins de trucs un peu contradictoires mais bon ... j'sais pas si c'est passé, j'espere ...
Et puis j'écris surtout pour vous, parce que sinon, les fics, je les lis C'est un peu un "gros merci" en contre partie des fics que vous m'offrez !!!
Bref, je pense peut-être mettre la dernière partie demain parce que bon, là déjà je suis à la BU et c'est pas évident d'écrire sans être ds "l'esprit" et en bossant à côté -oui, je ne sais faire qu'une chose à la fois lol- Et puis j'ai pas mal de trucs à faire ce soir donc j'espere arriver à écrire demain ... Mais ne vous inquietez pas, il y aura une fin hein !!!
à vous toutes et aussi à celles qui lisent sans laisser de coms (je sais ce que c'est, on a pas le tps, on est pas inscrite, ... )
Re: [OS misa] Une seconde (MAJ 19/11/08 part 2/3)
Ben la suite et plus vite que sa!!!!
sosam66- Kellerman my friend!
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Re: [OS misa] Une seconde (MAJ 19/11/08 part 2/3)
bon c'est à peu près se que je ressens là à cette instant
je crois que j'ai qu'une chose à faire
c'est tellement bien ecrit
franchement c'est un des plus belles OS que j'ai lu
à la fois rempli d'amour, mais triste car cette union est tout se qu'ils auront
merci pr ce magnfique moment
j'ai vraiment hâte de voir la suite
Re: [OS misa] Une seconde (MAJ 19/11/08 part 2/3)
coucou les filles !!!
Voici la suite (et fin ) de cet OS ...
Déjà, je voulais toutes vous remercier d'avoir suivi, et d'avoir pris le temps de donner vos [adorables ] avis. J'espère que cette fin quelque peu "shakespearienne" vous plaira.
https://www.youtube.com/watch?v=ZZyGiMlwUo4
Là, dans ces bras, je ne peux m'empêcher de maudire la fin tragique à laquelle est vouée notre union. Car à chaque début vient se greffer une fin.
Une seconde. Il commençait déjà à sombrer dans un sommeil hanté par les démons sanguinaires de ses erreurs. Elle ne pouvait pas dormir, elle était si bien dans ses bras, savourant la douceur rassurante de leurs mains enlacées. Rien ne l’atteignait, pas même les reflets dorés filtrants par moment à travers les persiennes de sa chambre, signe de l’activité nocturne de la ville, de ces automates qui longeaient le trottoir en bas. Elle entendait au loin la sirène d’une ambulance, des klaxons, des cris … Autant de signes de vie qui lui donnait la nausée. Elle ne supportait pas cette idée, celle que d’autres pouvaient vivre dans la joie et l’insouciance alors que sa vie à elle n’était que peines et doutes. Une seconde. Elle commença à sentir ses paupières lourdes et pesta intérieurement. Elle ne voulait pas s’endormir, elle n’avait pas le droit. Elle se devait de profiter de chaque instant passé avec lui.
En une seconde, comme s’il avait entendu sa pensée, il resserra son étreinte, propageant un peu de sa chaleur et de sa quiétude dans tout son corps. Elle était si bien avec lui, elle avait besoin de lui, sa vie en dépendait. Une seconde, et elle sombra finalement dans un sommeil sans rêves, lourd d’inquiétudes.
https://www.youtube.com/watch?v=CCn5aEDea5o
Soudain, elle ouvrit les yeux, se redressant subitement. Elle le sentit bougé à côté d’elle, il s’était retourné, avait retiré ses bras, lui tournant le dos. Elle se sentait seule. Seule et trahie. C’était stupide, elle le savait, stupide alors qu’elle était consciente d'être la cause de son propre rejet. Elle sentait sa respiration saccadée comme après un mauvais rêve, le maudissant d’être si calme alors que la tempête faisait rage dans toute son âme. Elle ne savait comment décrire le sentiment qui l’envahissait peu à peu, ce nœud au creux de son ventre, ulcérant les fragments de lucidité qui persistaient en elle.
Une seconde, à peine le temps d’un battement de cils. Elle ne sut discerner ce qui était des réminiscences de ses songes ou bien encré dans la réalité. Les hurlements lancinants d’une sirène de police qui se rapprochait, le tic-tac de l’horloge murale, la respiration lente de Michael. Tout était si flou … qu’en était-il de sa vie à cet instant ?
On dit que lorsque l’on meurt, on revoit sa vie défilée dans notre tête. Il parait même que l’on sent son âme quitter notre corps. Tout défilait si vite, elle voulait mourir tout de suite. Une seconde. Et puis plus rien. L’infime battement de cils persistant à la maintenir dans le temps présent, rythmant chaque seconde qui s’écoulait. Et ce mauvais pressentiment qui s’accrochait à elle, suçant chaque goutte de son sang.
Elle ne rêvait pas. Une seconde et les sirènes s’arrêtèrent, à la fois si loin et si proche d’elle. Tout s’enchaîna si vite. Une seconde, elle entendit des bruits de pas martelant chaque marche de la cage d’escalier. Une seconde et ce fut les tambourinements à sa porte.
« Mlle Tancredi, FBI, ouvrez cette porte. »
C’est le moment qu’il choisi pour quitter sa torpeur, un éclair de terreur grisant son regard azur. Il savait qu’il était pris au piège. Il se moquait éperdument de sa personne. Mais comment omettre ce qu’il lui imposait à elle ?
Une seconde. Il fondit sur elle, en elle. Alors que la police forçait l’entrée de son appartement, ils s’offraient une dernière seconde d’éternité, l’un pour l’autre, l’un en l’autre. S’échangeant la promesse de la nuit comme éternité. De cette nuit. Paume contre paume, front contre front.
Et en moins de temps qu’il n’en faut pour un battement de cils, elle le guida vers la fenêtre, murmurant des excuses à l’obscurité de cette chambre devenue le tombeau de leur amour.
Un dernier regard alors que le FBI entrait déjà dans la pièce. Un dernier regard, sans aucun battement de cils, un regard doux dans lequel toutes leurs vies s’engouffrèrent avant de plonger main dans la main vers cette promesse éternelle que la mort leur avait fait.
gros bisous quand même ...
Voici la suite (et fin ) de cet OS ...
Déjà, je voulais toutes vous remercier d'avoir suivi, et d'avoir pris le temps de donner vos [adorables ] avis. J'espère que cette fin quelque peu "shakespearienne" vous plaira.
https://www.youtube.com/watch?v=ZZyGiMlwUo4
Là, dans ces bras, je ne peux m'empêcher de maudire la fin tragique à laquelle est vouée notre union. Car à chaque début vient se greffer une fin.
Une seconde. Il commençait déjà à sombrer dans un sommeil hanté par les démons sanguinaires de ses erreurs. Elle ne pouvait pas dormir, elle était si bien dans ses bras, savourant la douceur rassurante de leurs mains enlacées. Rien ne l’atteignait, pas même les reflets dorés filtrants par moment à travers les persiennes de sa chambre, signe de l’activité nocturne de la ville, de ces automates qui longeaient le trottoir en bas. Elle entendait au loin la sirène d’une ambulance, des klaxons, des cris … Autant de signes de vie qui lui donnait la nausée. Elle ne supportait pas cette idée, celle que d’autres pouvaient vivre dans la joie et l’insouciance alors que sa vie à elle n’était que peines et doutes. Une seconde. Elle commença à sentir ses paupières lourdes et pesta intérieurement. Elle ne voulait pas s’endormir, elle n’avait pas le droit. Elle se devait de profiter de chaque instant passé avec lui.
En une seconde, comme s’il avait entendu sa pensée, il resserra son étreinte, propageant un peu de sa chaleur et de sa quiétude dans tout son corps. Elle était si bien avec lui, elle avait besoin de lui, sa vie en dépendait. Une seconde, et elle sombra finalement dans un sommeil sans rêves, lourd d’inquiétudes.
https://www.youtube.com/watch?v=CCn5aEDea5o
Soudain, elle ouvrit les yeux, se redressant subitement. Elle le sentit bougé à côté d’elle, il s’était retourné, avait retiré ses bras, lui tournant le dos. Elle se sentait seule. Seule et trahie. C’était stupide, elle le savait, stupide alors qu’elle était consciente d'être la cause de son propre rejet. Elle sentait sa respiration saccadée comme après un mauvais rêve, le maudissant d’être si calme alors que la tempête faisait rage dans toute son âme. Elle ne savait comment décrire le sentiment qui l’envahissait peu à peu, ce nœud au creux de son ventre, ulcérant les fragments de lucidité qui persistaient en elle.
Une seconde, à peine le temps d’un battement de cils. Elle ne sut discerner ce qui était des réminiscences de ses songes ou bien encré dans la réalité. Les hurlements lancinants d’une sirène de police qui se rapprochait, le tic-tac de l’horloge murale, la respiration lente de Michael. Tout était si flou … qu’en était-il de sa vie à cet instant ?
On dit que lorsque l’on meurt, on revoit sa vie défilée dans notre tête. Il parait même que l’on sent son âme quitter notre corps. Tout défilait si vite, elle voulait mourir tout de suite. Une seconde. Et puis plus rien. L’infime battement de cils persistant à la maintenir dans le temps présent, rythmant chaque seconde qui s’écoulait. Et ce mauvais pressentiment qui s’accrochait à elle, suçant chaque goutte de son sang.
Elle ne rêvait pas. Une seconde et les sirènes s’arrêtèrent, à la fois si loin et si proche d’elle. Tout s’enchaîna si vite. Une seconde, elle entendit des bruits de pas martelant chaque marche de la cage d’escalier. Une seconde et ce fut les tambourinements à sa porte.
« Mlle Tancredi, FBI, ouvrez cette porte. »
C’est le moment qu’il choisi pour quitter sa torpeur, un éclair de terreur grisant son regard azur. Il savait qu’il était pris au piège. Il se moquait éperdument de sa personne. Mais comment omettre ce qu’il lui imposait à elle ?
Une seconde. Il fondit sur elle, en elle. Alors que la police forçait l’entrée de son appartement, ils s’offraient une dernière seconde d’éternité, l’un pour l’autre, l’un en l’autre. S’échangeant la promesse de la nuit comme éternité. De cette nuit. Paume contre paume, front contre front.
Et en moins de temps qu’il n’en faut pour un battement de cils, elle le guida vers la fenêtre, murmurant des excuses à l’obscurité de cette chambre devenue le tombeau de leur amour.
Un dernier regard alors que le FBI entrait déjà dans la pièce. Un dernier regard, sans aucun battement de cils, un regard doux dans lequel toutes leurs vies s’engouffrèrent avant de plonger main dans la main vers cette promesse éternelle que la mort leur avait fait.
FIN
gros bisous quand même ...
Dernière édition par Cupcake le Lun 24 Nov - 13:28, édité 2 fois
Re: [OS misa] Une seconde (MAJ 19/11/08 part 2/3)
j'ai adoré ta fic... elle était superbe, très rythmée...
et j'ai un petit (gros) faible pour les fins "shakespearienne"... donc je suis épatée que tu ais choisis celle-ci...
merci et bravo
et j'ai un petit (gros) faible pour les fins "shakespearienne"... donc je suis épatée que tu ais choisis celle-ci...
merci et bravo
cend17- Retrouve Steadman
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Date d'inscription : 01/01/2008
Re: [OS misa] Une seconde (MAJ 19/11/08 part 2/3)
Alors moi les fins que j'aiment pas c'est celle où il n'y en a qu'un qui meurt et pour les OS je préféres les "shakespiriennes" (mais pour les fics c'est les happy ends,non non ce n'est absolument pas une manière détournée de te demander d'écrire une fic )
(Avant cette phrase je pensais que c'était pour s'échapper qu'ils passaient par la fenêtre! )
Mais de toutes manières une fin heureuse n'aurait pas été avec cet OS,on sait depuis la première ligne que le dénouement sera tragique alors je pense que si ça c'était fini par ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants ça auraient un peu fait tache par raport au reste de l'OS.
Et puis cette fin,choisir de mourir pour être ensemble dans l'éternité plutot que séparés dans la vie!
J'ai vraiemnt adoré cet OS et la fin m'a beaucoup plu!
Magnifique!cette promesse éternelle que la mort leur avait fait
(Avant cette phrase je pensais que c'était pour s'échapper qu'ils passaient par la fenêtre! )
Mais de toutes manières une fin heureuse n'aurait pas été avec cet OS,on sait depuis la première ligne que le dénouement sera tragique alors je pense que si ça c'était fini par ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants ça auraient un peu fait tache par raport au reste de l'OS.
Et puis cette fin,choisir de mourir pour être ensemble dans l'éternité plutot que séparés dans la vie!
J'ai vraiemnt adoré cet OS et la fin m'a beaucoup plu!
MisaRose- Membre de la thérapie avec Sara
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Re: [OS misa] Une seconde (MAJ 19/11/08 part 2/3)
oh zut, j'avais pas vu que tu avais posté la fin
encore de très belles phrases pour décrire ces moments
juste une chose mais je crois que je ne veux pas savoir
ils ont sautés par la fenêtre, ils sont morts
très bel OS
j'en reveux bien un autre avec une fin comme je les aime
encore de très belles phrases pour décrire ces moments
juste une chose mais je crois que je ne veux pas savoir
Un dernier regard alors que le FBI entrait déjà dans la pièce. Un dernier regard, sans aucun battement de cils, un regard doux dans lequel toutes leurs vies s’engouffrèrent avant de plonger main dans la main vers cette promesse éternelle que la mort leur avait fait
ils ont sautés par la fenêtre, ils sont morts
très bel OS
j'en reveux bien un autre avec une fin comme je les aime
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