Nothing's gonna come between us
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HANANE
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: Nothing's gonna come between us
mai euhhhhh ... je ne suis pas méchante.. demain y'aura une suite... et cette ca sera la dernière pour de bon...$acass a écrit:Méchante...
Re: Nothing's gonna come between us
Ben faut bien que ca se termine un jour... surtout que mon OS n'a pas eu grans succes... lool$acass a écrit:Oh ça me rend triste mais j'la veux quand même
Re: Nothing's gonna come between us
Rooo mais c'est parce que les gens ne comprenne pas ton talent refouler interieurement par la façon dont tu développe les idées paralèlement a la priorité des gens qui lisent!!Voila tout
Re: Nothing's gonna come between us
mdrrrrr ca veut dire quoi exactement, j'ai pas l'impression que c'est trés francais ca ??$acass a écrit:Rooo mais c'est parce que les gens ne comprenne pas ton talent refouler interieurement par la façon dont tu développe les idées paralèlement a la priorité des gens qui lisent!!Voila tout
Re: Nothing's gonna come between us
Mhm...euh...j'crois que je reparté dans mon délir de samedi...en gros j'voulais dire que p'tètre les gens y 'ont pas vu que y'avait un nouveau super méga giga top super cool OS ^^
Re: Nothing's gonna come between us
Ah je vois.. bon je te laisse un instant, je vaiss aller faire ma vaisselle que je laisse toujours a des heures de ouf et pi je re ( je sais pas si tu seras encore la mais bon je vais faire vite lol)$acass a écrit:Mhm...euh...j'crois que je reparté dans mon délir de samedi...en gros j'voulais dire que p'tètre les gens y 'ont pas vu que y'avait un nouveau super méga giga top super cool OS ^^
Re: Nothing's gonna come between us
Avoue que tu veux nous tuer Haf'
T'as fait exprès de couper là hein, comme ça tout le monde fait une syncope PTDR XD
Sérieusement, j'adore tout ce suspens et tout, et aussi ta façon d'écrire, des phrases courtes et pleines de sens ... Miam
bref, tu auras compris que la suite ne serait pas de refus
T'as fait exprès de couper là hein, comme ça tout le monde fait une syncope PTDR XD
Sérieusement, j'adore tout ce suspens et tout, et aussi ta façon d'écrire, des phrases courtes et pleines de sens ... Miam
bref, tu auras compris que la suite ne serait pas de refus
Nickki- Retrouve Steadman
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Re: Nothing's gonna come between us
Pourquoi tu coupes là? ça te fait plaisir de nous laisser languir pendant des heures
j'attend la suite impatiemment et un grand bravo.
j'attend la suite impatiemment et un grand bravo.
cricri- Déchiffre l'origami
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Re: Nothing's gonna come between us
voilà j'ai tout rattrapé mais la prochaine fois, préviens moi que c'est triste
j'ai pas besoin de ça pour pleurer
en tout cas c'est vraiment superbement bien écrit
j'ai pas besoin de ça pour pleurer
en tout cas c'est vraiment superbement bien écrit
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: Nothing's gonna come between us
dites moi les filles, vous préférez une fin trés triste ou un peu moins que ce que les parties précédentes ???
Re: Nothing's gonna come between us
Islemmedemars a écrit:dites moi les filles, vous préférez une fin trés triste ou un peu moins que ce que les parties précédentes ???
UN HAPPY END AVEC MICHAEL EN VIE
voilà moi c'est ça que je veux et rien d'autre
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: Nothing's gonna come between us
tu m'en fait un pareil dans ton OS ??? loltinkerbel a écrit:Islemmedemars a écrit:dites moi les filles, vous préférez une fin trés triste ou un peu moins que ce que les parties précédentes ???UN HAPPY END AVEC MICHAEL EN VIE
voilà moi c'est ça que je veux et rien d'autre
Re: Nothing's gonna come between us
tinkerbel a écrit:Islemmedemars a écrit:dites moi les filles, vous préférez une fin trés triste ou un peu moins que ce que les parties précédentes ???UN HAPPY END AVEC MICHAEL EN VIE
voilà moi c'est ça que je veux et rien d'autre
moi aussi, je veux ça et rien d'autre
cricri- Déchiffre l'origami
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Re: Nothing's gonna come between us
Islemmedemars a écrit:tu m'en fait un pareil dans ton OS ??? loltinkerbel a écrit:Islemmedemars a écrit:dites moi les filles, vous préférez une fin trés triste ou un peu moins que ce que les parties précédentes ???UN HAPPY END AVEC MICHAEL EN VIE
voilà moi c'est ça que je veux et rien d'autre
tu connais ma réputation
alors fais ce que je te dis
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Localisation : Dans mes rêves les + fous
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Re: Nothing's gonna come between us
Je n’arrive pas à y croire. Je suis sous le choque. Je m’apprêtais à lui débiter tout un tas de chose pour définir ma surprise. Ma colère aussi. Mais je remarque qu’il est blessé. Instinctivement mes reflexes de médecin me font réagir. J’ai envie de lui poser tout un tas de questions sur sa blessure. A commencer par : Comment s’est arrivé ? Qui lui à fait ça ? Et pourquoi venir chez moi ?
Pendant que ces questions se fracassent les unes aux autres dans mon esprit, je le fis entrer. Le conduit rapidement au salon, l’aide à s’allonger sur le canapé. Je me dépêche d’aller chercher ma trousse de soins. J’en ai toujours une à porté de main. De plus en plus de questions viennent s’ajouter dans ma tête. Plus tard. Je m’efforce de garder une certaine concentration pour m’occuper de lui.
Je soulève son t-shirt. Je vois les dégâts. Une blessure par balle. Encore des questions. Je m’évertue de ne pas y penser mais c’est plus fort que moi. Pendant que je le soigne, que je m’apprête à lui retirer le projectile, ma curiosité s’annonce. « Comment est-ce arrivé ? » Il ne me répond pas. Je me doutais bien. Ca devait juste sortir.
Je fini au bout d’un moment par extraire la balle. Je continue de presser des compresses pour éponger le sang qui coule. Mais j’ai les mains qui tremblent. Je sens que je n’y arrive pas. Tout ce sang me rappel la première fois. Je tente de me ressaisir. Je sais qu’il ne va pas mourir. Mais je dois faire vite. Je nettoie tout le sang qui se trouve sur l’entaille pour y voir plus clair. Je prépare rapidement le matériel pour lui faire quelques points de sutures et lui donne quelque chose pour atténuer la douleur. Je le laisse se reposer. Il en a besoin. Plus tard nous discuterons. Je dois partir. Il est temps d’aller chercher Adam à l’école.
En début d’après midi, j’avais l’intention de l’emmener au cimetière pour la première fois. Mais à présent c’est inutile. Sur la route de l’école, je pense à lui. Mon esprit ne cesse de m’envoyer des images horribles. En guise de réponse à toutes mes questions. Je fini pas secouer la tête. Comme pour tenter d’effacer tout ça. Je dois me concentrer sur la route.
A l’école je récupère Adam. Je discute avec lui comme je le fait tous les jours sur sa journée. Je ris. Oublie un instant qui est chez nous. Je prends mon fils dans mes bras et l’embrasse. « Je t’aime si fort ». Je le glisse ensuite sur son rehausseur. L’attache. Nous rentrons. Sur le chemin du retour je ne cesse de me demander comment je vais expliquer ça à Adam ? Il ne sait pas qui il est. Le peu de photos que j’ai de lui l’on bien mal renseigné.
De retour à la maison, je ne le vois plus dans le salon. Je perds mon regarde dans toute la pièce. Il n’est plus. J’espère qu’il n’est pas partit. Je ne veux pas qu’il parte. J’ai besoin de savoir ce qui s’est passe. De savoir surtout ou il était tout ce temps. J’entends du bruit provenant de la cuisine. C’est lui. Je demande à Adam d’aller dans sa chambre, je vais le rejoindre rapidement. Il s’exécute. Il ne m’a jamais désobéit. Je me dirige expressément vers la cuisine. Il mange.
- Sara je…
- Ne t’en fais pas. Je comprends que tu ais faim. Et surtout ne te gène pas pour ça.
- Merci.
- Tu sais… je me racle la gorge J’ai besoin de savoir… ce qui... ce qui s’est passé.
- Oui je sais… mais… Mais malheureusement je… je ne peux rien dire pour le moment.
Je le regarde me dire ça avec tellement de peine comme s’il n’avait pas le choix. Quelqu’un l’empêche de parler. Qui ? Pourquoi ? Je ne comprends pas. Tout ce temps d’absence et il croit qu’il va s’en sortir comme ça. Il rêve. Je suis désolée pour lui mais il va me parler.
- Tu crois… tu crois vraiment que je vais te laisser partir comme ça, sans dire -mot ? Lui dis-je tout à fait calmement, bien que j’eusse envie de hurler.
- Non, je sais bien, laisse moi juste un instant. Je reviens.
- Ou vas-tu ?
- Je reviens, je te le promets.
Je le laisse partir. De toute façon, aurais-je vraiment était capable de le retenir ? Malgré tout ce temps d’absence je parviens à lui faire confiance comme autrefois quand nous faisions équipe. Quelque chose fait que je veux le croire. J’espère ne pas me tromper.
Mon fils ! Je me dépêche de le rejoindre dans sa chambre, le chercher pour lui donner son gouter. J’entre. A ma grande surprise, il s’est endormi. C’est une première. Je le laisse. Je retourne à la cuisine. J’ai besoin d’un bon café. Et d’une clope. L’autre chose qui me fait tenir. Je rempli ma cafetière d’eau. Ajoute le café et la met en route. Je m’assoie. Je croise les bras sur la table et pose délicatement ma tête dessus. J’attends. Le café. Son retour.
Je ne sais pas comment je vais réagir, une fois qu’il m’aura tout expliqué. Je me pose encore des tonnes de questions. Je veux éviter mais je n’y parviens pas. Je ne sais pas non plus si je vais accepter. Je ferme les yeux. Passe mes mains sur ma tête et frotte énergiquement, comme si toutes ces questions pouvaient disparaître tout simplement. J’attrape le paquet de cigarette. En tire une. L’allume. Je l’a commence. Je savoure. J’arrive à oublier. Mais seulement pour me perdre encore et toujours dans mes pensées. Quand j’y repense.
Flash back
Je marche d’un pas lent. Je veux être prés de lui mais je veux prendre mon temps. J’ai peur. C’est la première fois que je viens ici. Depuis qu’on l’a enterré. J’avais trop mal. La où il est, je sais qu’il doit m’en vouloir. Pardon. C’est pour lui parler d’une chose très importante que je suis la. Je ne suis plus très loin. Je ne sais pas encore comment je vais lui dire. J’ai tellement de chose à lui dire. Il est partit trop tôt.
Voila. J’y suis. Michael Scofield. 1974 – 2005 vraiment trop tôt. Je me mets à genoux. J’ai apporté des fleurs fraiches. Je m’empresse de retirer celle qui s’y trouve déjà. Celles que Lincoln à du déposer. Et les remplacent par les miennes. Je les arrose avec ma bouteille. Je commence.
- Bonjour Michael. C’est la première fois que je viens ici depuis que tu es parti. Pardonne-moi. Je n’ai pas eu la force. Mais quelque chose viens de se passer. Je me devais de t’en parler. J’aurais tellement voulu que tu sois la. A mes côtés. A nos cotés.
Je parviens à extirper un sourire malgré les larmes qui commence à couler le long de mes joues.
- Je vais… nous allons avoir un bébé. Regarde ! Je t’ai apporté la photo de ma première échographie. Je ne sais pas encore si c’est un garçon ou une fille. Qu’importe. Je veux juste que notre enfant te ressemble.
Je continue ainsi à lui parler. Lui dire combien je l’aime. Combien il me manque. A quel point j’aurais voulu d’une autre vie avec lui. Je pensais que je serais plus forte que ça. Mais non. Je sens que je vais m’effondrer. J’ai tellement mal. Je ne comprends pas pourquoi elle t’a tiré dessus puis s’est infligé la mort. Je ne comprends pas. Malheureusement, je sais que tu n’as aucune réponse pour moi. Je sais ce que tu veux Michael. Que je sois forte. Je ne peux pas te promettre que j’y parviendrais. Mais je vais essayer. Pour notre bébé.
Mes larmes continues de se déverser sur sa pierre tombale. Le soleil brille s’y fort qu’elles sèchent rapidement. Mais moi je me plais à croire que c’est toi. Toi qui essayer de faire taire mes larmes. Je vais y aller maintenant. Mais avant je m’allonge un instant sur la pierre. Je lui dis au revoir et lui promets de revenir. Maintenant qu’il y a une petite vie en moi, je sais qu’il voudra tout savoir. Je me lève. Retourne sur mes pas et quitte cet endroit. Je sens une odeur étrange.
Fin du flash back.
Le café ? Non ce n’est pas ça. L’odeur est plus prés encore. Oh non, la cigarette. Je me suis assoupie. J’ai oublié de l’éteindre. Une mèche de mes cheveux sent la cendre. C’est ça. Je me lève d’un bon de ma chaise. Mon état semi endormi me fait perdre la tête. Je me sers un café et me rassoie. Par simple précaution, j’éteins la cigarette. Je m’aperçois qu’il n’est toujours pas revenu. M’a-t-il menti ? Aurait-il changé à ce point ? Non, je sais qu’il va revenir, ne serait-ce que pour sa blessure. Il aura besoin de moi.
Mon café terminé, je me rends comptes que je me suis assoupie une bonne demi-heure. Je me lève rapidement pour aller voir Adam. Il dort encore. Je suis inquiète, Sucre n’est toujours pas revenu.
Je descends les marches lentement, ma main serrant fortement la rambarde. Je me sens si fatiguée. Mais je ne veux pas dormir. Pas maintenant. Je dois appeler Lincoln, pour qu’il passe prendre Adam tout à l’heure. Je n’ai pas la force de l’y conduire moi-même. Sur la dernière marche, je stop net. Les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte. Je suis sous le choque. Sucre ne m’a menti. Il est revenu. Mais il n’est pas seul. Je sens que je tombe. Je tombe. Je sombre.
J’ai les yeux clos. Je reste ainsi. J’ai peur de les ouvrir. Le doute s’emmêle. Je suis sous le choque, ce que j’ai vu n’est pas possible. Ma peur est immense et inconnue. Je vais finir par me décider. Mais je ne sais pas si je veux qu’il soit encore la ou pas. Je les ouvre. Je m’étouffe presque dans une inspiration rapide et incontrôlée. Puis elle s’accélère. Haletante. J’essai de me calmer. Impossible.
Sara calme toi. Calme-toi, c’est moi… Michael.
Pendant que ces questions se fracassent les unes aux autres dans mon esprit, je le fis entrer. Le conduit rapidement au salon, l’aide à s’allonger sur le canapé. Je me dépêche d’aller chercher ma trousse de soins. J’en ai toujours une à porté de main. De plus en plus de questions viennent s’ajouter dans ma tête. Plus tard. Je m’efforce de garder une certaine concentration pour m’occuper de lui.
Je soulève son t-shirt. Je vois les dégâts. Une blessure par balle. Encore des questions. Je m’évertue de ne pas y penser mais c’est plus fort que moi. Pendant que je le soigne, que je m’apprête à lui retirer le projectile, ma curiosité s’annonce. « Comment est-ce arrivé ? » Il ne me répond pas. Je me doutais bien. Ca devait juste sortir.
Je fini au bout d’un moment par extraire la balle. Je continue de presser des compresses pour éponger le sang qui coule. Mais j’ai les mains qui tremblent. Je sens que je n’y arrive pas. Tout ce sang me rappel la première fois. Je tente de me ressaisir. Je sais qu’il ne va pas mourir. Mais je dois faire vite. Je nettoie tout le sang qui se trouve sur l’entaille pour y voir plus clair. Je prépare rapidement le matériel pour lui faire quelques points de sutures et lui donne quelque chose pour atténuer la douleur. Je le laisse se reposer. Il en a besoin. Plus tard nous discuterons. Je dois partir. Il est temps d’aller chercher Adam à l’école.
En début d’après midi, j’avais l’intention de l’emmener au cimetière pour la première fois. Mais à présent c’est inutile. Sur la route de l’école, je pense à lui. Mon esprit ne cesse de m’envoyer des images horribles. En guise de réponse à toutes mes questions. Je fini pas secouer la tête. Comme pour tenter d’effacer tout ça. Je dois me concentrer sur la route.
A l’école je récupère Adam. Je discute avec lui comme je le fait tous les jours sur sa journée. Je ris. Oublie un instant qui est chez nous. Je prends mon fils dans mes bras et l’embrasse. « Je t’aime si fort ». Je le glisse ensuite sur son rehausseur. L’attache. Nous rentrons. Sur le chemin du retour je ne cesse de me demander comment je vais expliquer ça à Adam ? Il ne sait pas qui il est. Le peu de photos que j’ai de lui l’on bien mal renseigné.
De retour à la maison, je ne le vois plus dans le salon. Je perds mon regarde dans toute la pièce. Il n’est plus. J’espère qu’il n’est pas partit. Je ne veux pas qu’il parte. J’ai besoin de savoir ce qui s’est passe. De savoir surtout ou il était tout ce temps. J’entends du bruit provenant de la cuisine. C’est lui. Je demande à Adam d’aller dans sa chambre, je vais le rejoindre rapidement. Il s’exécute. Il ne m’a jamais désobéit. Je me dirige expressément vers la cuisine. Il mange.
- Sara je…
- Ne t’en fais pas. Je comprends que tu ais faim. Et surtout ne te gène pas pour ça.
- Merci.
- Tu sais… je me racle la gorge J’ai besoin de savoir… ce qui... ce qui s’est passé.
- Oui je sais… mais… Mais malheureusement je… je ne peux rien dire pour le moment.
Je le regarde me dire ça avec tellement de peine comme s’il n’avait pas le choix. Quelqu’un l’empêche de parler. Qui ? Pourquoi ? Je ne comprends pas. Tout ce temps d’absence et il croit qu’il va s’en sortir comme ça. Il rêve. Je suis désolée pour lui mais il va me parler.
- Tu crois… tu crois vraiment que je vais te laisser partir comme ça, sans dire -mot ? Lui dis-je tout à fait calmement, bien que j’eusse envie de hurler.
- Non, je sais bien, laisse moi juste un instant. Je reviens.
- Ou vas-tu ?
- Je reviens, je te le promets.
Je le laisse partir. De toute façon, aurais-je vraiment était capable de le retenir ? Malgré tout ce temps d’absence je parviens à lui faire confiance comme autrefois quand nous faisions équipe. Quelque chose fait que je veux le croire. J’espère ne pas me tromper.
Mon fils ! Je me dépêche de le rejoindre dans sa chambre, le chercher pour lui donner son gouter. J’entre. A ma grande surprise, il s’est endormi. C’est une première. Je le laisse. Je retourne à la cuisine. J’ai besoin d’un bon café. Et d’une clope. L’autre chose qui me fait tenir. Je rempli ma cafetière d’eau. Ajoute le café et la met en route. Je m’assoie. Je croise les bras sur la table et pose délicatement ma tête dessus. J’attends. Le café. Son retour.
Je ne sais pas comment je vais réagir, une fois qu’il m’aura tout expliqué. Je me pose encore des tonnes de questions. Je veux éviter mais je n’y parviens pas. Je ne sais pas non plus si je vais accepter. Je ferme les yeux. Passe mes mains sur ma tête et frotte énergiquement, comme si toutes ces questions pouvaient disparaître tout simplement. J’attrape le paquet de cigarette. En tire une. L’allume. Je l’a commence. Je savoure. J’arrive à oublier. Mais seulement pour me perdre encore et toujours dans mes pensées. Quand j’y repense.
Flash back
Je marche d’un pas lent. Je veux être prés de lui mais je veux prendre mon temps. J’ai peur. C’est la première fois que je viens ici. Depuis qu’on l’a enterré. J’avais trop mal. La où il est, je sais qu’il doit m’en vouloir. Pardon. C’est pour lui parler d’une chose très importante que je suis la. Je ne suis plus très loin. Je ne sais pas encore comment je vais lui dire. J’ai tellement de chose à lui dire. Il est partit trop tôt.
Voila. J’y suis. Michael Scofield. 1974 – 2005 vraiment trop tôt. Je me mets à genoux. J’ai apporté des fleurs fraiches. Je m’empresse de retirer celle qui s’y trouve déjà. Celles que Lincoln à du déposer. Et les remplacent par les miennes. Je les arrose avec ma bouteille. Je commence.
- Bonjour Michael. C’est la première fois que je viens ici depuis que tu es parti. Pardonne-moi. Je n’ai pas eu la force. Mais quelque chose viens de se passer. Je me devais de t’en parler. J’aurais tellement voulu que tu sois la. A mes côtés. A nos cotés.
Je parviens à extirper un sourire malgré les larmes qui commence à couler le long de mes joues.
- Je vais… nous allons avoir un bébé. Regarde ! Je t’ai apporté la photo de ma première échographie. Je ne sais pas encore si c’est un garçon ou une fille. Qu’importe. Je veux juste que notre enfant te ressemble.
Je continue ainsi à lui parler. Lui dire combien je l’aime. Combien il me manque. A quel point j’aurais voulu d’une autre vie avec lui. Je pensais que je serais plus forte que ça. Mais non. Je sens que je vais m’effondrer. J’ai tellement mal. Je ne comprends pas pourquoi elle t’a tiré dessus puis s’est infligé la mort. Je ne comprends pas. Malheureusement, je sais que tu n’as aucune réponse pour moi. Je sais ce que tu veux Michael. Que je sois forte. Je ne peux pas te promettre que j’y parviendrais. Mais je vais essayer. Pour notre bébé.
Mes larmes continues de se déverser sur sa pierre tombale. Le soleil brille s’y fort qu’elles sèchent rapidement. Mais moi je me plais à croire que c’est toi. Toi qui essayer de faire taire mes larmes. Je vais y aller maintenant. Mais avant je m’allonge un instant sur la pierre. Je lui dis au revoir et lui promets de revenir. Maintenant qu’il y a une petite vie en moi, je sais qu’il voudra tout savoir. Je me lève. Retourne sur mes pas et quitte cet endroit. Je sens une odeur étrange.
Fin du flash back.
Le café ? Non ce n’est pas ça. L’odeur est plus prés encore. Oh non, la cigarette. Je me suis assoupie. J’ai oublié de l’éteindre. Une mèche de mes cheveux sent la cendre. C’est ça. Je me lève d’un bon de ma chaise. Mon état semi endormi me fait perdre la tête. Je me sers un café et me rassoie. Par simple précaution, j’éteins la cigarette. Je m’aperçois qu’il n’est toujours pas revenu. M’a-t-il menti ? Aurait-il changé à ce point ? Non, je sais qu’il va revenir, ne serait-ce que pour sa blessure. Il aura besoin de moi.
Mon café terminé, je me rends comptes que je me suis assoupie une bonne demi-heure. Je me lève rapidement pour aller voir Adam. Il dort encore. Je suis inquiète, Sucre n’est toujours pas revenu.
Je descends les marches lentement, ma main serrant fortement la rambarde. Je me sens si fatiguée. Mais je ne veux pas dormir. Pas maintenant. Je dois appeler Lincoln, pour qu’il passe prendre Adam tout à l’heure. Je n’ai pas la force de l’y conduire moi-même. Sur la dernière marche, je stop net. Les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte. Je suis sous le choque. Sucre ne m’a menti. Il est revenu. Mais il n’est pas seul. Je sens que je tombe. Je tombe. Je sombre.
J’ai les yeux clos. Je reste ainsi. J’ai peur de les ouvrir. Le doute s’emmêle. Je suis sous le choque, ce que j’ai vu n’est pas possible. Ma peur est immense et inconnue. Je vais finir par me décider. Mais je ne sais pas si je veux qu’il soit encore la ou pas. Je les ouvre. Je m’étouffe presque dans une inspiration rapide et incontrôlée. Puis elle s’accélère. Haletante. J’essai de me calmer. Impossible.
Sara calme toi. Calme-toi, c’est moi… Michael.
Re: Nothing's gonna come between us
et bah je suis complètement déboussolée, au départ j'ai pensé qu'elle soignait Michael, mais le coup d'une nouvelle fois pour la blessure par balle, je me suis dit c'est Sucre mais je veux tellement Michael que je continuais à croire que c'était lui
et puis la fin non c'était bien Sucre mais là il est revenu avec Michael
aller la suite
et puis la fin non c'était bien Sucre mais là il est revenu avec Michael
aller la suite
- Spoiler:
- j'espère qu'on a pas trop les mêmes idées
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: Nothing's gonna come between us
LoL ben les détails c'est pas la même chose....enfin moi il me reste une suite( quoique j'arrête pas de dire ca et j'en rajoute aprés lol..tinkerbel a écrit:
- Spoiler:
j'espère qu'on a pas trop les mêmes idées
Re: Nothing's gonna come between us
Islemmedemars a écrit:LoL ben les détails c'est pas la même chose....enfin moi il me reste une suite( quoique j'arrête pas de dire ca et j'en rajoute aprés lol..tinkerbel a écrit:
- Spoiler:
j'espère qu'on a pas trop les mêmes idées
ça va, moi il m'en reste plus
je parlais pas de celle là, vu que tu m'en avais parlé donc j'étais au courant mais ça arrive qu'on pense pareil
une suite mais une happy avec un bisou, un câlin et un autre bébé
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: Nothing's gonna come between us
j'ai déja essayé d'attraper la lune mais impossible elle est trop haute... je verrais pour ma suite.. en plus comme j'ai dit avant, c'est la dernière et puis peut-être pas... je ne sais pas je verrais ca demain...tinkerbel a écrit:Islemmedemars a écrit:LoL ben les détails c'est pas la même chose....enfin moi il me reste une suite( quoique j'arrête pas de dire ca et j'en rajoute aprés lol..tinkerbel a écrit:
- Spoiler:
j'espère qu'on a pas trop les mêmes idées
ça va, moi il m'en reste plus
je parlais pas de celle là, vu que tu m'en avais parlé donc j'étais au courant mais ça arrive qu'on pense pareil
une suite mais une happy avec un bisou, un câlin et un autre bébé
Re: Nothing's gonna come between us
Hafida cette suite était vraiment exceptionnelle.
Au début, j'ai vraiment cru que c'était Michael; mais je trouvais ça bizarre de n'avoir qu'une réaction mitigée de la part de Sara ... Et puis après .. Oh miracle !! Là j'ai compris en lisant la réaction de Sara à la vue de Michael
C'est toujours aussi bien écrit et prenant, vraiment tu cartonnes Hafida !!
Au début, j'ai vraiment cru que c'était Michael; mais je trouvais ça bizarre de n'avoir qu'une réaction mitigée de la part de Sara ... Et puis après .. Oh miracle !! Là j'ai compris en lisant la réaction de Sara à la vue de Michael
C'est toujours aussi bien écrit et prenant, vraiment tu cartonnes Hafida !!
Nickki- Retrouve Steadman
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Re: Nothing's gonna come between us
Hiiiii j'vais pas encore eut le temps de poster!!Enlala comment tu m'a embrouiller le cerveau là =$ XD j'comprenais plus rien mais bon tout va mieux sauf qu'il faut la suiiiiiiite !!!
Re: Nothing's gonna come between us
Voila une suite les filles. Bon ca n'est pas la dernière, d'ailleurs j'arrête de dire ça parce que c'est jamais vraie lol, jusqu'à ce que je posterai la vraie dernière lol.
Bleu = Pensées de Michael
Rose = Pensées de Sara
Elle est effrayée. Je le comprends. Je n’aurais pas réagit autrement à sa place. Elle me croit mort depuis si longtemps. Je m’en veux. Je m’en veux tellement. Je ne me le pardonnerais jamais. Et je n’attends pas d’elle qu’elle le fasse. Comment pourrait-elle ? J’essai de la calmer. Mais sa peur est trop grande. Elle croit rêver. Je demande à Sucre de nous laisser seuls un instant. Il quitte la pièce.
Elle est très agitée. Je ne sais pas quoi faire. Peut-être devrais-je la laisser extérioriser toute la rage qu’elle peut ressentir à cet instant. Après, ca ira mieux. Je l’espère. Je me lève donc et part retrouver Sucre dans la cuisine. Elle a besoin de temps et ça commence maintenant.
Au mon Dieu ! Je n’arrive pas à y croire. Comment cela est-ce possible ? Il est mo… C’est pourtant lui que je viens de voir. C’est lui que j’ai entendu. Cette voix, c’est la sienne j’en suis certaine. Ce regard si intense figé dans le mien. Mais c’est tellement improbable. Non c’est impossible. Je rêve. Mais si c’était lui, si c’était vraiment lui, pourquoi, pourquoi maintenant ? Il faut que je sache.
Je me lève et me dirige le pas incertain vers la cuisine. J’écoute. Que peuvent-ils bien se dire, je ne comprends pas. J’entends leurs voix mais pas ce qu’ils disent. Je veux entrer, mais quelque chose m’en empêche. Lui. J’ai peur de me retrouver face à lui. De ne pas réussir à m’exprimer. De paniquer. Comme précédemment. Des bruits de pas dans l’escalier. Adam. Comment vais-je lui expliquer ? Trop de questions me submergent. Il faut que je me calme.
Je me dirige vers mon fils, lui demande de s’asseoir sur le canapé de regarder la télé et de m’attendre. Je décide à cet instant de prendre mon courage à deux mains et d’y aller.
Elle est la. Mon cœur est sur le point de lâcher. Elle est si belle. Non, non il ne faut pas que je pense à ça. Pas maintenant. Il faut qu’on parle. Elle s’avance vers moi avec crainte, comme si elle avait peur que je disparaisse. N’ai pas peur Sara, je suis là. Je ne te quitterai plus. Pas si tu veux encore de moi, une fois que tu sauras la vérité. Toute la vérité. Sucre s’éloigne, il comprend que nous avons besoin de nous retrouver encore seuls. Tous les deux. J’apprécie.
Elle s’avance prés de la table, les mains tendues comme pour se guider. Tire une chaise. S’y assoie. Elle a les yeux baissés. Elle a peur. Moi aussi. Je l’imite. M’assoie juste en face d’elle. Je la regarde. Elle lève les yeux. Je les baisses. Une de ses mains est posée sur la table. J’approche la mienne, tremblante. Je la touche presque. Elle retire instinctivement la sienne. Elle a peur. Moi aussi. Mes lèvres bougent. J’essaye de parler mais rien ne vient. Aucun son ne sort de ma bouche. Je relève la tête. Je tombe sur son regard. Je reste figé, pris au piège. Je dois me lancer.
Je le regarde avec insistance. Assoiffée par la curiosité. Je veux savoir, même si au fond j’ai une peur terrible d’entendre la vérité. Le ton qu’il a prit quand il a employé ce mot, annonce forcément une vérité difficile à entendre. Il ne s’agit pas seulement de son départ, ou du fait qu’il m’ait mentit sur sa prétendue mort. Il y a autre chose. J’ai peur. Lui aussi.
Tout à l’heure, il a essayé de toucher ma main, je ne l’ai pas laissé faire. C’était insuffisant. Cinq ans. Cinq ans qu’il est partie. Je me lève difficilement. Il s’en rend compte, fait de même, pour me protéger, je crois. Nous nous trouvons alors face à face, à quelques centimètres l’un de l’autre. Sans réfléchir, m’interdisant toutes pensées, je me jette dans ses bras ou il m’encercle. « Sers moi, sers moi fort ». Un soulagement indescriptible vient parcourir tout mon corps. Ce n’est pas un mirage. Il est la, il est vraiment la. Je peux le toucher. Le sentir. Je souris. Je dépose un baiser dans son cou. Je profite autant que je peux de ce contact qui m’a tant manqué. Car je sais, je sais que dans quelques minutes tout va changer.
Je la sers fort. J’aurais vendu mon âme au diable pour la prendre dans mes bras ces cinq dernières années. Mais j’aurais risqué sa vie et celle d’Adam. Mon fils. Elle me lâche. Aussi brutalement qu’elle s’était jetée sur moi. Son regard toujours aussi persistant. Aussi interrogateur. Inquiet. Je n’ai pas envie de lui dire la vérité maintenant. Mais je n’ai pas le choix. Je manque de temps. Je dois les protéger de cette menace qui pèse sur eux. Pourvu qu’elle me croit. Le silence continu de s’imposer entre nous. La tension est presque palpable. Elle s’inquiète de plus en plus, je dois le faire. Voyant que je ne parviens toujours pas à trouver les mots. Les bons. Elle commence. Difficilement.
- Pourquoi ? Pourquoi as-tu fais ça Michael ? me dit-elle la voix tremblotante, cassé.
- Je n’avais pas le choix Sara, je devais vous protéger. Toi et Adam.
- Nous protéger ? Cria-t-elle. Je croyais que tous ça c’était terminé. Que… que nous allions enfin pouvoir vivre notre vie à deux. Ajouta-t-elle la voix prise dans un sanglot.
- Je le croyais aussi Sara. Mais c’était faux. Ca ne s’arrêtera jamais.
- De quoi tu me parles la ? T’es en train de me dire que t’es revenu, pour mieux me quitter ensuite c’est ça ?
- Non, non Sara, je ne te quitterai plus jamais. Je suis venu pour vous emmener avec moi.
Cette dernière phrase, qu’il a prononcé me glaça le sang. Mon corps se fige. Une multitude de questions attaquent mon esprit de plein fouet. Ma peur s’intensifie. Je comprends de moins en moins ses motivations quant à son retour spectaculaire. Pourquoi veut-il nous emmener ? De quoi cherche t-il à nous protéger ? Quelle est cette vérité qu’il a si peur de m’avouer ? Je veux lui poser ces questions, mais je n’y arrive pas. Je ne sais pas si j’ai réellement envie de savoir. Envie de revivre tout ça. Non je ne veux pas faire subir tout ça à Adam. C’est si dur. Alors que je m’apprête à lui répondre, un rire nerveux m’échappe.
- Nous emmener ? Tu réalise un peu ce que tu es en train de me dire ?
- Sara je veux juste…
- Non ! Tu te pointe ici, cinq plus tard, et sans me donner la moindre explication sur ta disparition, tes mensonges, cette foutue vérité et... et tu t’attends à ce qu’Adam et moi on te suit comme ça, sans… sans rien dire.
- Je sais combien c’est difficile, mais crois moi Sara, tu dois me faire confiance.
- Te faire confiance ? Criai-je. Tu m’as abandonné tout ce temps, m’as fait croire que tu étais mort. Je t’ai pleuré, Oh je ne sais combien de fois sur ta… cette tombe. . Et tu as le culot de venir me demander ça, comme si de rien était.
Je comprends sa colère. Je ne peux la blâmer pour ça. Je comprends qu’elle veuille protéger notre fils de tous ca. Mais je ne peux pas attendre plus longtemps. C’est maintenant ou jamais. Elle doit comprendre que je suis revenu pour eux, pour les protéger. Moi aussi. Je lui demande de s’asseoir. Elle le fait. Elle en aura besoin pour ce que je m’apprête à lui dire. Je m’assoie également.
- Es-tu prêtes Sara à tout entendre ?
Je m’assoie. Je crois que je vais en avoir besoin. Je ne sais pas si je dois lui faire confiance. Mais je peux au moins l’écouter. Il a l’air si terrifié. Si mal. Je ressens ce mal. Je souffre d’avantage. Mais non je ne suis pas prête du tout. J’ai peur de ce qu’il s’apprête à me dire. Je mens.
- Oui, je … je le suis. Lui dis-je effrayée.
- Es-tu vraiment prête à entendre toute la vérité ?
- Hum, hum, lui répondis-je d’un signe de la tête.
- Très bien (...Il prend une inspiration) Tout a commencé le jour ou on a quitté le bureau du sénateur.
- Quand… quand elle t’a tiré dessus ?
- Oui.
Flash back
Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Ou suis-je ? Sara ou es tu ? Je me sens mal, je souffre. Du sang ? Que s’est-il passé ? Une flopée de questions me donne un mal de tête. Je sens que je sombre, que m’arrive t-il ? Je vais mourir sans avoir vu Sara une dernière fois. NON, NON, NOOON… je pars.
Je me réveil. Je vois flou. J’ai mal au crâne. Je perds mon regard dans toute la pièce. Je suis seul. Sara ou es tu ? J’essaye de me relever. Je n’ai aucune envie de rester ici. Mais je me rends rapidement compte que je suis attaché comme un mal propre. Je hurle ton nom. Mais je comprends très vite que ca ne sert à rien. On m’entend mais on ne m’écoute pas. On me voit, mais on ne vient pas. Je suis seul dans un endroit que je ne connais pas. Je n’ai pas peur mais je ne comprends pas.
Alors que la lassitude me gagne peu à peu, quelqu’un fini par entrer dans cette pièce froide, impersonnelle. Une femme. Elle s’approche de moi. M’appelle par mon prénom. Il y a quelques seconde, je me méfiais, je ne me sentais pas à ma place ici. Mais cette façon qu’elle a de me regarder. Ce sourire figé sur ses lèvres. Me rassure presque. Elle semble me connaître
- Bonjour Michael.
- …
- Ne t’inquiète pas, tout va bien se passer.
- Qui êtes-vous ?
- Ca n’a pas d’importance pour le moment. Il faut que tu te repose.
- Qui êtes-vous ? Criai-je. Qu’attendez-vous de moi ?
- Rien ne presse Michael repose toi.
- Non, non, je veux savoir ce qui se passe. Pourquoi m’avez-vous attachez ?
Sans même prendre en considération mes questions, elle a quitté la chambre. Je ne l’ai plus revu après plusieurs jours. J’avais cru devenir fou. Je ne sais pas ce qu’ils attendent de moi mais je vais le découvrir.
Quelques jours plus tard, je me sens mieux. Les blessures ne sont plus qu’un mauvais souvenir. Mais je suis toujours en captivité. Je ne sais toujours rien sur ma présence ici. Ce qui me surprend, c’est qu’on s’occupe bien de moi. On me soigne, me nourris, me vêtis. Je n’ai pas la sensation d’être enfermé et pourtant. Je ne comprends toujours rien. Je ne me sens pas à ma place. Alors je pense. A vous. A toi surtout Sara. Je reste allongé sur le lit, espérant rapidement m’endormir et rêver de toi. C’est la seule chose qu’ils ne peuvent pas me retirer. Je commence à sentir mes paupières s’alourdir, je ne vais pas tarder à venir te rejoindre quand soudain, cette femme entre dans la pièce.
- Il est temps qu’on discute Michael.
Fin du flash back
Je l’écoute. Attentivement. Il y a quelques minutes, je lui faisais comprendre que je lui en voulais de nous avoir laissé. Mentit. Mais je comprends à travers son récit qu’il a souffert. Enormément. A présent, je ne me sens plus aussi craintive que tout à l’heure. J’ai envie de comprendre, de l’aider, de le soutenir, même si je ne sais toujours pas le fin mot de l’histoire. Même si la peur est toujours présente en moi. Même si je sais que le pire reste à venir. Plus il me parle, plus je ressens à quel point c’est difficile pour lui. J’interviens.
- Combien… combien de temps es-tu resté ainsi captive ?
- Des jours, des semaines peut-être bien des mois, je n’en ai aucune idée. Je n’avais aucune notion du temps… Mais aussi étrange que cela puisse paraître, cette femme, cette femme ne me voulait aucun mal. Elle s’est même très bien occupée de moi.
- Pourquoi ?
- Je me suis posé exactement la même question. Tant de fois. Puis, j’ai découvert qu’il s’agissait de ma mère.
Bleu = Pensées de Michael
Rose = Pensées de Sara
Elle est effrayée. Je le comprends. Je n’aurais pas réagit autrement à sa place. Elle me croit mort depuis si longtemps. Je m’en veux. Je m’en veux tellement. Je ne me le pardonnerais jamais. Et je n’attends pas d’elle qu’elle le fasse. Comment pourrait-elle ? J’essai de la calmer. Mais sa peur est trop grande. Elle croit rêver. Je demande à Sucre de nous laisser seuls un instant. Il quitte la pièce.
Elle est très agitée. Je ne sais pas quoi faire. Peut-être devrais-je la laisser extérioriser toute la rage qu’elle peut ressentir à cet instant. Après, ca ira mieux. Je l’espère. Je me lève donc et part retrouver Sucre dans la cuisine. Elle a besoin de temps et ça commence maintenant.
Au mon Dieu ! Je n’arrive pas à y croire. Comment cela est-ce possible ? Il est mo… C’est pourtant lui que je viens de voir. C’est lui que j’ai entendu. Cette voix, c’est la sienne j’en suis certaine. Ce regard si intense figé dans le mien. Mais c’est tellement improbable. Non c’est impossible. Je rêve. Mais si c’était lui, si c’était vraiment lui, pourquoi, pourquoi maintenant ? Il faut que je sache.
Je me lève et me dirige le pas incertain vers la cuisine. J’écoute. Que peuvent-ils bien se dire, je ne comprends pas. J’entends leurs voix mais pas ce qu’ils disent. Je veux entrer, mais quelque chose m’en empêche. Lui. J’ai peur de me retrouver face à lui. De ne pas réussir à m’exprimer. De paniquer. Comme précédemment. Des bruits de pas dans l’escalier. Adam. Comment vais-je lui expliquer ? Trop de questions me submergent. Il faut que je me calme.
Je me dirige vers mon fils, lui demande de s’asseoir sur le canapé de regarder la télé et de m’attendre. Je décide à cet instant de prendre mon courage à deux mains et d’y aller.
Elle est la. Mon cœur est sur le point de lâcher. Elle est si belle. Non, non il ne faut pas que je pense à ça. Pas maintenant. Il faut qu’on parle. Elle s’avance vers moi avec crainte, comme si elle avait peur que je disparaisse. N’ai pas peur Sara, je suis là. Je ne te quitterai plus. Pas si tu veux encore de moi, une fois que tu sauras la vérité. Toute la vérité. Sucre s’éloigne, il comprend que nous avons besoin de nous retrouver encore seuls. Tous les deux. J’apprécie.
Elle s’avance prés de la table, les mains tendues comme pour se guider. Tire une chaise. S’y assoie. Elle a les yeux baissés. Elle a peur. Moi aussi. Je l’imite. M’assoie juste en face d’elle. Je la regarde. Elle lève les yeux. Je les baisses. Une de ses mains est posée sur la table. J’approche la mienne, tremblante. Je la touche presque. Elle retire instinctivement la sienne. Elle a peur. Moi aussi. Mes lèvres bougent. J’essaye de parler mais rien ne vient. Aucun son ne sort de ma bouche. Je relève la tête. Je tombe sur son regard. Je reste figé, pris au piège. Je dois me lancer.
Je le regarde avec insistance. Assoiffée par la curiosité. Je veux savoir, même si au fond j’ai une peur terrible d’entendre la vérité. Le ton qu’il a prit quand il a employé ce mot, annonce forcément une vérité difficile à entendre. Il ne s’agit pas seulement de son départ, ou du fait qu’il m’ait mentit sur sa prétendue mort. Il y a autre chose. J’ai peur. Lui aussi.
Tout à l’heure, il a essayé de toucher ma main, je ne l’ai pas laissé faire. C’était insuffisant. Cinq ans. Cinq ans qu’il est partie. Je me lève difficilement. Il s’en rend compte, fait de même, pour me protéger, je crois. Nous nous trouvons alors face à face, à quelques centimètres l’un de l’autre. Sans réfléchir, m’interdisant toutes pensées, je me jette dans ses bras ou il m’encercle. « Sers moi, sers moi fort ». Un soulagement indescriptible vient parcourir tout mon corps. Ce n’est pas un mirage. Il est la, il est vraiment la. Je peux le toucher. Le sentir. Je souris. Je dépose un baiser dans son cou. Je profite autant que je peux de ce contact qui m’a tant manqué. Car je sais, je sais que dans quelques minutes tout va changer.
Je la sers fort. J’aurais vendu mon âme au diable pour la prendre dans mes bras ces cinq dernières années. Mais j’aurais risqué sa vie et celle d’Adam. Mon fils. Elle me lâche. Aussi brutalement qu’elle s’était jetée sur moi. Son regard toujours aussi persistant. Aussi interrogateur. Inquiet. Je n’ai pas envie de lui dire la vérité maintenant. Mais je n’ai pas le choix. Je manque de temps. Je dois les protéger de cette menace qui pèse sur eux. Pourvu qu’elle me croit. Le silence continu de s’imposer entre nous. La tension est presque palpable. Elle s’inquiète de plus en plus, je dois le faire. Voyant que je ne parviens toujours pas à trouver les mots. Les bons. Elle commence. Difficilement.
- Pourquoi ? Pourquoi as-tu fais ça Michael ? me dit-elle la voix tremblotante, cassé.
- Je n’avais pas le choix Sara, je devais vous protéger. Toi et Adam.
- Nous protéger ? Cria-t-elle. Je croyais que tous ça c’était terminé. Que… que nous allions enfin pouvoir vivre notre vie à deux. Ajouta-t-elle la voix prise dans un sanglot.
- Je le croyais aussi Sara. Mais c’était faux. Ca ne s’arrêtera jamais.
- De quoi tu me parles la ? T’es en train de me dire que t’es revenu, pour mieux me quitter ensuite c’est ça ?
- Non, non Sara, je ne te quitterai plus jamais. Je suis venu pour vous emmener avec moi.
Cette dernière phrase, qu’il a prononcé me glaça le sang. Mon corps se fige. Une multitude de questions attaquent mon esprit de plein fouet. Ma peur s’intensifie. Je comprends de moins en moins ses motivations quant à son retour spectaculaire. Pourquoi veut-il nous emmener ? De quoi cherche t-il à nous protéger ? Quelle est cette vérité qu’il a si peur de m’avouer ? Je veux lui poser ces questions, mais je n’y arrive pas. Je ne sais pas si j’ai réellement envie de savoir. Envie de revivre tout ça. Non je ne veux pas faire subir tout ça à Adam. C’est si dur. Alors que je m’apprête à lui répondre, un rire nerveux m’échappe.
- Nous emmener ? Tu réalise un peu ce que tu es en train de me dire ?
- Sara je veux juste…
- Non ! Tu te pointe ici, cinq plus tard, et sans me donner la moindre explication sur ta disparition, tes mensonges, cette foutue vérité et... et tu t’attends à ce qu’Adam et moi on te suit comme ça, sans… sans rien dire.
- Je sais combien c’est difficile, mais crois moi Sara, tu dois me faire confiance.
- Te faire confiance ? Criai-je. Tu m’as abandonné tout ce temps, m’as fait croire que tu étais mort. Je t’ai pleuré, Oh je ne sais combien de fois sur ta… cette tombe. . Et tu as le culot de venir me demander ça, comme si de rien était.
Je comprends sa colère. Je ne peux la blâmer pour ça. Je comprends qu’elle veuille protéger notre fils de tous ca. Mais je ne peux pas attendre plus longtemps. C’est maintenant ou jamais. Elle doit comprendre que je suis revenu pour eux, pour les protéger. Moi aussi. Je lui demande de s’asseoir. Elle le fait. Elle en aura besoin pour ce que je m’apprête à lui dire. Je m’assoie également.
- Es-tu prêtes Sara à tout entendre ?
Je m’assoie. Je crois que je vais en avoir besoin. Je ne sais pas si je dois lui faire confiance. Mais je peux au moins l’écouter. Il a l’air si terrifié. Si mal. Je ressens ce mal. Je souffre d’avantage. Mais non je ne suis pas prête du tout. J’ai peur de ce qu’il s’apprête à me dire. Je mens.
- Oui, je … je le suis. Lui dis-je effrayée.
- Es-tu vraiment prête à entendre toute la vérité ?
- Hum, hum, lui répondis-je d’un signe de la tête.
- Très bien (...Il prend une inspiration) Tout a commencé le jour ou on a quitté le bureau du sénateur.
- Quand… quand elle t’a tiré dessus ?
- Oui.
Flash back
Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Ou suis-je ? Sara ou es tu ? Je me sens mal, je souffre. Du sang ? Que s’est-il passé ? Une flopée de questions me donne un mal de tête. Je sens que je sombre, que m’arrive t-il ? Je vais mourir sans avoir vu Sara une dernière fois. NON, NON, NOOON… je pars.
Je me réveil. Je vois flou. J’ai mal au crâne. Je perds mon regard dans toute la pièce. Je suis seul. Sara ou es tu ? J’essaye de me relever. Je n’ai aucune envie de rester ici. Mais je me rends rapidement compte que je suis attaché comme un mal propre. Je hurle ton nom. Mais je comprends très vite que ca ne sert à rien. On m’entend mais on ne m’écoute pas. On me voit, mais on ne vient pas. Je suis seul dans un endroit que je ne connais pas. Je n’ai pas peur mais je ne comprends pas.
Alors que la lassitude me gagne peu à peu, quelqu’un fini par entrer dans cette pièce froide, impersonnelle. Une femme. Elle s’approche de moi. M’appelle par mon prénom. Il y a quelques seconde, je me méfiais, je ne me sentais pas à ma place ici. Mais cette façon qu’elle a de me regarder. Ce sourire figé sur ses lèvres. Me rassure presque. Elle semble me connaître
- Bonjour Michael.
- …
- Ne t’inquiète pas, tout va bien se passer.
- Qui êtes-vous ?
- Ca n’a pas d’importance pour le moment. Il faut que tu te repose.
- Qui êtes-vous ? Criai-je. Qu’attendez-vous de moi ?
- Rien ne presse Michael repose toi.
- Non, non, je veux savoir ce qui se passe. Pourquoi m’avez-vous attachez ?
Sans même prendre en considération mes questions, elle a quitté la chambre. Je ne l’ai plus revu après plusieurs jours. J’avais cru devenir fou. Je ne sais pas ce qu’ils attendent de moi mais je vais le découvrir.
Quelques jours plus tard, je me sens mieux. Les blessures ne sont plus qu’un mauvais souvenir. Mais je suis toujours en captivité. Je ne sais toujours rien sur ma présence ici. Ce qui me surprend, c’est qu’on s’occupe bien de moi. On me soigne, me nourris, me vêtis. Je n’ai pas la sensation d’être enfermé et pourtant. Je ne comprends toujours rien. Je ne me sens pas à ma place. Alors je pense. A vous. A toi surtout Sara. Je reste allongé sur le lit, espérant rapidement m’endormir et rêver de toi. C’est la seule chose qu’ils ne peuvent pas me retirer. Je commence à sentir mes paupières s’alourdir, je ne vais pas tarder à venir te rejoindre quand soudain, cette femme entre dans la pièce.
- Il est temps qu’on discute Michael.
Fin du flash back
Je l’écoute. Attentivement. Il y a quelques minutes, je lui faisais comprendre que je lui en voulais de nous avoir laissé. Mentit. Mais je comprends à travers son récit qu’il a souffert. Enormément. A présent, je ne me sens plus aussi craintive que tout à l’heure. J’ai envie de comprendre, de l’aider, de le soutenir, même si je ne sais toujours pas le fin mot de l’histoire. Même si la peur est toujours présente en moi. Même si je sais que le pire reste à venir. Plus il me parle, plus je ressens à quel point c’est difficile pour lui. J’interviens.
- Combien… combien de temps es-tu resté ainsi captive ?
- Des jours, des semaines peut-être bien des mois, je n’en ai aucune idée. Je n’avais aucune notion du temps… Mais aussi étrange que cela puisse paraître, cette femme, cette femme ne me voulait aucun mal. Elle s’est même très bien occupée de moi.
- Pourquoi ?
- Je me suis posé exactement la même question. Tant de fois. Puis, j’ai découvert qu’il s’agissait de ma mère.
Re: Nothing's gonna come between us
Islem' BRAVOOOOO J'adooore!!!!
Hiii alors c'est ça mère!!!Mais pourquoi 5 ans quand même???C'est beaucoup!!!Oh et puis pov' Mike comment il a dut souffrir lool!!
Y me faut la suiiiite !!!
Hiii alors c'est ça mère!!!Mais pourquoi 5 ans quand même???C'est beaucoup!!!Oh et puis pov' Mike comment il a dut souffrir lool!!
Y me faut la suiiiite !!!
Re: Nothing's gonna come between us
ru le sauras plus tard pourquoi c'est 5 ans.$acass a écrit:Islem' BRAVOOOOO J'adooore!!!!
Hiii alors c'est ça mère!!!Mais pourquoi 5 ans quand même???C'est beaucoup!!!Oh et puis pov' Mike comment il a dut souffrir lool!!
Y me faut la suiiiite !!!
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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