Snoopoony-Chap 2, Certaines histoires...
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Snoopoony-Chap 2, Certaines histoires...
Histoire basée sur les spoilers de l'épisode 15.
Voici mon contexte
Je ne sais pas si je fais une suite ou pas. Ca fonctionne bien comme One Shot. Ma foi, tout dépendra de vous (et de mon inspiration un chouilla aussi lol)
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CERTAINES HISTOIRES SE REPETENT TOUJOURS
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"Sara est vivante."
Ce ne fut pas exactement les mots que Michael attendait. Mais c'était sa façon à lui de dire qu'il l'avait vu et qu'il ne l'avait pas tué. Ce qui n'était, somme toute, pas vraiment rassurant non plus.
"Vous avez vu Sara?" demanda Michael, subitement interessé.
"Ravi d'avoir pu capturer votre attention M. Scofield," répondit Kellerman, d'un air visiblement très satisfait.
L'agent poussa l'arme que Lincoln pointait à lui, voyant que le gros macho attendait sur son frère pour faire quoi que ce soit et se posa nonchalamment sur le fauteuil. Etant sûr maintenant de l'avantage psychologique qu'il avait acquis.
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QUELQUES MINUTES PLUS TOT.
Michael se sentait bouillir, tout autant que Lincoln, qui ne comprenait pas d'où il tirait autant de self control.
Cet homme avait failli le tuer. Qui sait qui d'autre il avait sacrifié dans cette folie? Peut-être était-ce l'homme qui avait tué Lisa, la mère de son enfant, peut-être avait-il tué Veronica...
"Et vous pensez que nous allons vous écouter sagement?" grogna t-il.
D'un geste soudain, Lincoln se leva, empoigna Kellerman qui hormis quelques gestes de mécanisme de défense ne protesta pas. Il atterrit contre le mur, le bras de Lincoln lui compressant dangereusement la gorge.
"Et qu'est ce que vous allez faire? Me tuer?"
Kellerman sourit.
"Je sais que vous avez les tripes de tuer quelqu'un" souffla t-il à Lincoln, "mais lui," continua t-il en désignant Michael, "n'en a pas le courage et ne vous laissera pas faire."
Michael tenta de maintenir son regard fixe. Un regard qu'il voulait impitoyable. Mais en réalité, il était si vulnérable. Il n'aurait pas le courage de tuer quelqu'un. Jamais. Comment le pourrait-il? Le sang, le sang qui coulait d'une blessure était la dernière chose au monde qu'il voulait revoir.
"J'ai les moyens de vous aider. Et vous le savez."
"Vous savez probablement énormément de choses, agent Kellerman", dit Michael, "mais nous nous passerons quand même de vos services."
Kellerman prit un air exaggérement déçu.
"Vous relâchez des criminels comme T-Bag, et vous me faites la morale? Voyons Scofield, nous savons tous que vous n'êtes pas aussi innocent que vous voulez bien le faire croire... Nous avons tous nos croix à porter."
Michael releva la tête à ses mots. 'Nous avons tous nos croix à porter.'
"Je peux vous aider à faire exploser cette Conspiration, et croyez moi, elle est bien PLUS grosse que ce que vous ne pouvez imaginer. Vous ne serez jamais en paix. Jamais. Que ce soit ici ou au Mexique ou en Australie. JAMAIS. Je ne suis qu'un messager. D'autres comme moi viendront. Ils vous poursuivront. Jusqu'à ce que vous n'ayez plus nulle part où vous cacher."
Lincoln resserra son emprise sur la gorge de Kellerman qui laissa échapper un soupir étouffé.
"Pourquoi vouloir nous aider? Un salopard comme toi doit avoir un bel avenir dans ta société d'enfoirés."
Kellerman esquissa un léger sourire. "Disons que nous avons un interêt commun."
"Vos supérieurs ne veulent plus de vous Kellerman?" ajouta Michael.
Kellerman ne dit rien. Scofield était malin. Un peu trop peut-être.
"Vous savez si ça ne tenait qu'à moi, je vous tuerais probablement tout de suite."
Lincoln appuya un peu plus fort encore. Il ne manquait vraiment plus grand chose pour qu'il s'énerve définitivement.
"Mais je n'ai aucun interêt à faire ça," ajouta Kellerman.
"Lincoln, lâche le," demanda Michael. "S'il te plait." ajouta t-il en voyant l'indécision sur le visage de son frère.
Lincoln lâcha Kellerman qui tomba par terre, cherchant à retrouver son souffle. Lincoln rejoint Michael alors que Kellerman se relevait en malaxant sa gorge.
"Pfiou, quelle poigne!"
La phrase n'eut pas le succès escompté par Kellerman qui reprit de plus belle:
"Je ne fais pas un pacte de fidélité et d'amour éternel avec vous. Je dis juste que nous avons un ennemi commun, et tout comme vous, je n'ai vraiment pas envie de finir par manger les pissenlits par la racine."
Lincoln se retourna violemment et envoya son poing dans la tronche de Kellerman qui s'écroula par terre.
"Et les gens que tu as tué?" ragea Lincoln. "Tu crois qu'il voulait manger les pissenlits par la racine???"
Lincoln continua de s'énerver sur Kellerman en le matraquant de coup de pieds alors qu'il était au sol. "Et Veronica, c'est toi qui l'as tué?"
Lincoln avait déjà son poing armé, prêt à asséner coups et injures.
"...Linc!" interrompit Michael en s'approchant de son frère.
"ET LIZ, C'EST TOI AUSSI???"
Michael tira Lincoln en arrière, mais des larmes lui montaient lui même aux yeux, à la perspective de tous ces gens morts pour la vie de son frère. La fin avait-elle justifié les moyens?....
Kellerman en profita pour se relever tout en se tenant les côtes.
"Et tous ces gens?" Lincoln continua en se libérant de l'emprise de Michael et en frappant Kellerman qui se relevait à peine! "ET TOUS CES GENS INNOCENTS?"
Michael tira Lincoln à nouveau en arrière et le poussa vers le fond de la pièce, une main sur son torse alors que Kellerman implosa:
"JE FAISAIS CE QUI ETAIT JUSTE POUR MON PAYS!" hurla t-il à bout de nerfs, en essuyant le sang qui coulait de sa bouche.
Lincoln et Michael lui lancèrent un regard tel que Kellerman en avait peu vu.
Le genre de regard qui vous fait comprendre que vous vous êtes trompés. Sur beaucoup de choses, pendant trop longtemps. Le genre d'erreurs qui ne s'effacent jamais quoi que vous fassiez. Le genre de regard que l'agent avait appris à oublier aussi vite qu'il les avait croisés.
Kellerman se releva alors que Lincoln se détournait le plus loin possible, préférant maltraiter la table la prochaine fois que Kellerman ouvrirait la bouche.
"Je veux vous aider. Vous ne devriez pas refuser cette opportunité."
"Vous voulez nous aider, ou vous voulez vous aider?" demanda Michael.
"L'un empêche t-il l'autre?" dit Kellerman en rajustant son costume.
Michael tourna autour de la pièce et finit par trouver ce qu'il cherchait: la ficelle du store, petite mais assez solide pour permettre à deux anciens prisonniers de gagner un peu d'avance avant qu'un agent du FBI ne se libère...
Lincoln vit Michael hocher de la tête, et acquiesca en retour. Il prit le flingue qu'il avait retiré plus tôt à Kellerman et le mit en joue.
"Sur la chaise. Maintenant," dit-il en accompagnant ses paroles d'un geste.
Kellerman soupira. "Ne faites pas ça. C'est une énorme bêtise. Et le bruit attirerait du monde."
"Nous n'avons plus rien à perdre," dit Lincoln froidement.
"Voyez vous, agent Kellerman," dit Michael en prononcant son nom de manière très supérieure et en arrachant soigneusement la ficelle, "je crois que vous avez plus besoin de nous que nous de vous."
Kellerman sourit. La blessure de sa lèvre se remit à saigner. Il l'essuya.
Lincoln le poussait à s'asseoir sur la chaise.
Les pensées de Kellerman s'emballaient. Il devait trouver quelque chose. Quelque chose qui retiennent leur attention. Il ouvrit la bouche mais hésita. Il y avait bien des choses... mais laquelle était la plus interessante?
"Une dernière chose à ajouter, peut-être?" dit Michael en venant à sa hauteur.
Il n'y eut pas vraiment de silence avant ni après, mais ce fut tout comme. C'était comme l'attente d'une phrase qu'on sent venir mais qui ne vient pas. Une attente vaine, désespérée mais pourtant bien réelle.
"Sara est vivante."
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"Sara est vivante."
Ce ne fut pas exactement les mots que Michael attendait. Mais c'était sa façon à lui de dire qu'il l'avait vu et qu'il ne l'avait pas tué. Ce qui n'était, somme toute, pas vraiment rassurant non plus.
"Vous avez vu Sara?" demanda Michael, subitement intéressé.
"Ravi d'avoir pu capturer votre attention M. Scofield," répondit Kellerman, d'un air visiblement très satisfait.
L'agent poussa l'arme que Lincoln pointait à lui, voyant que le gros macho attendait sur son frère pour faire quoi que ce soit et se posa nonchalamment sur le fauteuil. Etant sûr maintenant de l'avantage psychologique qu'il avait acquis.
"Je l'ai vu. Oui."
"Michael, c'est un menteur," intervint Lincoln. "On ne peut pas le croire!"
Lincoln voulait raisonner son frère. Sara était son point faible, sa kryptonite. Aucune personne ne l'affectait comme elle. Et Lincoln le savait, et il voulait empêcher que Michael laisse ses sentiments gouverner son plan. Plus que jamais il avait besoin de toute la logique et froideur dont il était capable.
Michael tourna à peine la tête vers Lincoln comme lorsqu'on entend parler quelqu'un et qu'on se tourne pour écouter, mais qu'on se rend compte que ce qu'il dit ne nous intéresse pas et qu'on retourne à la discussion 'importante'.
"Vous lui avez fait du mal?"
C'est là où le problème allait se corser. Kellerman sentait la tension monter. Pas assez pour qu'il ne puisse pas la gérer sur son apparence extérieure bien sûr. Mais ce qu'il allait dire allait être décisif dans son rapport avec les deux frères. La question était: entre la vérité et le mensonge, qu'est ce qui le servirait le mieux?
"J'ai fait mon boulot," répondit-il simplement.
Cette fois, c'est Michael qui lui envoya un coup de poing bien asséné, tout comme autrefois il avait frappé Bellick.
"ELLE VA BIEN!" cria Kellerman, pour être sûr de ne pas recevoir un deuxième coup consécutif.
Lincoln s'approcha de Michael et susurra à son oreille de laisser l'ordure là et de filer avant que les voisins ne soient ameutés par le bruit et ne préviennent les flics. Mais Michael ne pouvait pas. Parce que Kellerman avait trouvé la faiblesse de Michael. La faiblesse que même Lincoln ne pouvait pas camoufler.
Oh bien sûr, si Lincoln le suppliait de partir, de retrouver LJ, de s'enfuir à Panama et de disparaitre, il le ferait... Après tout, c'était pour Lincoln qu'il avait fait tout ça. Il ne sacrifierait tous ses efforts pour rien au monde.
Mais les paroles du prêtre lui revenaient en tête. "Perdez vous votre âme dans ce sacrifice?" Michael alla se cacher dans un coin où il appuya sa tête contre le mur.
Lincoln le rejoint tout en gardant un oeil sur Kellerman qu'il tenait toujours en joue.
"Michael," chuchota Lincoln pour éviter les oreilles de Kellerman, "on peut la trouver sans lui. On peut tout résoudre sans lui. Cet homme est un risque trop gros."
"Nous sommes poursuivis par tout le pays. Nous n'avons pas d'argent. Aucune ressource. Aucune information. Cet homme possède tout ça Lincoln. Je ne lui fais pas confiance... mais... si on garde un oeil suffisant sur lui, alors peut-être..."
Lincoln n'aimait pas ça. Oh non, il n'aimait pas ça du tout.
"Michael, dès qu'il en aura l'occasion, il nous abattra. Tu réalises ça?"
Michael se retourna et regarda Kellerman qui s'occupait à siffloter. Puis il fixa les yeux de Lincoln. Le seul endroit du monde où il se sentait libre, et protégé. Il avait confiance en ses yeux là.
"Oui, je réalise ça."
Il s'apprêtait à abandonner et à donner raison à son frère. Ils trouveraient Sara sans lui. Ca prendrait peut-être plus de temps, tout prendrait peut-être plus de temps, mais la fin ne devait plus justifier les moyens. Du moins, pendant quelques secondes, c'est ce dont il se persuada...
"Elle n'a rien dit, vous savez"
Michael et Lincoln se tournèrent vers Kellerman.
"Elle aurait pu, elle aurait pu s'éviter toutes ses souffrances, mais elle ne l'a pas fait. Je ne dis pas ça.... "
Kellerman s'éclairicit la gorge.
"... je ne veux pas dire ça pour vous.... énerver.... je veux juste que vous sachiez qu'elle n'a rien dit. Et.... je ne voulais pas tout ça pour elle. Elle ne le mérite pas.... La question... c'est 'Allez vous me laisser vous aider à retrouver une vie normale? Allez vous m'aider à lui rendre sa liberté?' Ca dépend de vous," finit l'agent dans un élan de sympathie que Michael ne soupçonnait pas possible chez lui.
"Où est-elle?" demanda Michael.
"Je ne sais pas. Elle ne m'a pas laissé d'adresses, voyez vous..."
Il désigna la marque encore visible sur le côté de sa tête qui signifait, 'on ne s'est pas quitté en bons termes'. Il continua:
"Elle était mal en point mais vivante. Mais elle est aussi recherchée que vous deux maintenant," dit-il en désignant les frères de la tête. "Elle l'est même plus. Vous la retrouvez elle. Vous retrouvez toutes les preuves nécessaires à votre innocence...."
Michael et Lincoln savaient déjà ça bien sur. C'était bien ce qu'ils avaient eu l'intention de faire avant d'être recapturés. La retrouver.
"Qu'est ce que vous suggérez?" furent les mots qui soulignèrent la capitulation de Michael.
"Déjà nous avons besoin d'un cameraman..."
Michael hocha de la tête et s'avança vers Kellerman, malgré la pression que la main de Lincoln exercait sur son bras. Une pression qui le suppliait de ne pas faire ça.
Mais Kellerman l'avait emporté. La fin justifiait une fois de plus les moyens.
Retrouver la femme qu'il aimait, en finir avec cette conspiration, offrir une vie décente à Lincoln, LJ, Sara... cela justifiait de travailler avec la pire ordure qui soit, cela justifiait de travailler avec n'importe quelle ordure.
Cela justifierait-il encore les pertes futures?
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Voici mon contexte
Je ne sais pas si je fais une suite ou pas. Ca fonctionne bien comme One Shot. Ma foi, tout dépendra de vous (et de mon inspiration un chouilla aussi lol)
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CERTAINES HISTOIRES SE REPETENT TOUJOURS
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"Sara est vivante."
Ce ne fut pas exactement les mots que Michael attendait. Mais c'était sa façon à lui de dire qu'il l'avait vu et qu'il ne l'avait pas tué. Ce qui n'était, somme toute, pas vraiment rassurant non plus.
"Vous avez vu Sara?" demanda Michael, subitement interessé.
"Ravi d'avoir pu capturer votre attention M. Scofield," répondit Kellerman, d'un air visiblement très satisfait.
L'agent poussa l'arme que Lincoln pointait à lui, voyant que le gros macho attendait sur son frère pour faire quoi que ce soit et se posa nonchalamment sur le fauteuil. Etant sûr maintenant de l'avantage psychologique qu'il avait acquis.
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QUELQUES MINUTES PLUS TOT.
Michael se sentait bouillir, tout autant que Lincoln, qui ne comprenait pas d'où il tirait autant de self control.
Cet homme avait failli le tuer. Qui sait qui d'autre il avait sacrifié dans cette folie? Peut-être était-ce l'homme qui avait tué Lisa, la mère de son enfant, peut-être avait-il tué Veronica...
"Et vous pensez que nous allons vous écouter sagement?" grogna t-il.
D'un geste soudain, Lincoln se leva, empoigna Kellerman qui hormis quelques gestes de mécanisme de défense ne protesta pas. Il atterrit contre le mur, le bras de Lincoln lui compressant dangereusement la gorge.
"Et qu'est ce que vous allez faire? Me tuer?"
Kellerman sourit.
"Je sais que vous avez les tripes de tuer quelqu'un" souffla t-il à Lincoln, "mais lui," continua t-il en désignant Michael, "n'en a pas le courage et ne vous laissera pas faire."
Michael tenta de maintenir son regard fixe. Un regard qu'il voulait impitoyable. Mais en réalité, il était si vulnérable. Il n'aurait pas le courage de tuer quelqu'un. Jamais. Comment le pourrait-il? Le sang, le sang qui coulait d'une blessure était la dernière chose au monde qu'il voulait revoir.
"J'ai les moyens de vous aider. Et vous le savez."
"Vous savez probablement énormément de choses, agent Kellerman", dit Michael, "mais nous nous passerons quand même de vos services."
Kellerman prit un air exaggérement déçu.
"Vous relâchez des criminels comme T-Bag, et vous me faites la morale? Voyons Scofield, nous savons tous que vous n'êtes pas aussi innocent que vous voulez bien le faire croire... Nous avons tous nos croix à porter."
Michael releva la tête à ses mots. 'Nous avons tous nos croix à porter.'
"Je peux vous aider à faire exploser cette Conspiration, et croyez moi, elle est bien PLUS grosse que ce que vous ne pouvez imaginer. Vous ne serez jamais en paix. Jamais. Que ce soit ici ou au Mexique ou en Australie. JAMAIS. Je ne suis qu'un messager. D'autres comme moi viendront. Ils vous poursuivront. Jusqu'à ce que vous n'ayez plus nulle part où vous cacher."
Lincoln resserra son emprise sur la gorge de Kellerman qui laissa échapper un soupir étouffé.
"Pourquoi vouloir nous aider? Un salopard comme toi doit avoir un bel avenir dans ta société d'enfoirés."
Kellerman esquissa un léger sourire. "Disons que nous avons un interêt commun."
"Vos supérieurs ne veulent plus de vous Kellerman?" ajouta Michael.
Kellerman ne dit rien. Scofield était malin. Un peu trop peut-être.
"Vous savez si ça ne tenait qu'à moi, je vous tuerais probablement tout de suite."
Lincoln appuya un peu plus fort encore. Il ne manquait vraiment plus grand chose pour qu'il s'énerve définitivement.
"Mais je n'ai aucun interêt à faire ça," ajouta Kellerman.
"Lincoln, lâche le," demanda Michael. "S'il te plait." ajouta t-il en voyant l'indécision sur le visage de son frère.
Lincoln lâcha Kellerman qui tomba par terre, cherchant à retrouver son souffle. Lincoln rejoint Michael alors que Kellerman se relevait en malaxant sa gorge.
"Pfiou, quelle poigne!"
La phrase n'eut pas le succès escompté par Kellerman qui reprit de plus belle:
"Je ne fais pas un pacte de fidélité et d'amour éternel avec vous. Je dis juste que nous avons un ennemi commun, et tout comme vous, je n'ai vraiment pas envie de finir par manger les pissenlits par la racine."
Lincoln se retourna violemment et envoya son poing dans la tronche de Kellerman qui s'écroula par terre.
"Et les gens que tu as tué?" ragea Lincoln. "Tu crois qu'il voulait manger les pissenlits par la racine???"
Lincoln continua de s'énerver sur Kellerman en le matraquant de coup de pieds alors qu'il était au sol. "Et Veronica, c'est toi qui l'as tué?"
Lincoln avait déjà son poing armé, prêt à asséner coups et injures.
"...Linc!" interrompit Michael en s'approchant de son frère.
"ET LIZ, C'EST TOI AUSSI???"
Michael tira Lincoln en arrière, mais des larmes lui montaient lui même aux yeux, à la perspective de tous ces gens morts pour la vie de son frère. La fin avait-elle justifié les moyens?....
Kellerman en profita pour se relever tout en se tenant les côtes.
"Et tous ces gens?" Lincoln continua en se libérant de l'emprise de Michael et en frappant Kellerman qui se relevait à peine! "ET TOUS CES GENS INNOCENTS?"
Michael tira Lincoln à nouveau en arrière et le poussa vers le fond de la pièce, une main sur son torse alors que Kellerman implosa:
"JE FAISAIS CE QUI ETAIT JUSTE POUR MON PAYS!" hurla t-il à bout de nerfs, en essuyant le sang qui coulait de sa bouche.
Lincoln et Michael lui lancèrent un regard tel que Kellerman en avait peu vu.
Le genre de regard qui vous fait comprendre que vous vous êtes trompés. Sur beaucoup de choses, pendant trop longtemps. Le genre d'erreurs qui ne s'effacent jamais quoi que vous fassiez. Le genre de regard que l'agent avait appris à oublier aussi vite qu'il les avait croisés.
Kellerman se releva alors que Lincoln se détournait le plus loin possible, préférant maltraiter la table la prochaine fois que Kellerman ouvrirait la bouche.
"Je veux vous aider. Vous ne devriez pas refuser cette opportunité."
"Vous voulez nous aider, ou vous voulez vous aider?" demanda Michael.
"L'un empêche t-il l'autre?" dit Kellerman en rajustant son costume.
Michael tourna autour de la pièce et finit par trouver ce qu'il cherchait: la ficelle du store, petite mais assez solide pour permettre à deux anciens prisonniers de gagner un peu d'avance avant qu'un agent du FBI ne se libère...
Lincoln vit Michael hocher de la tête, et acquiesca en retour. Il prit le flingue qu'il avait retiré plus tôt à Kellerman et le mit en joue.
"Sur la chaise. Maintenant," dit-il en accompagnant ses paroles d'un geste.
Kellerman soupira. "Ne faites pas ça. C'est une énorme bêtise. Et le bruit attirerait du monde."
"Nous n'avons plus rien à perdre," dit Lincoln froidement.
"Voyez vous, agent Kellerman," dit Michael en prononcant son nom de manière très supérieure et en arrachant soigneusement la ficelle, "je crois que vous avez plus besoin de nous que nous de vous."
Kellerman sourit. La blessure de sa lèvre se remit à saigner. Il l'essuya.
Lincoln le poussait à s'asseoir sur la chaise.
Les pensées de Kellerman s'emballaient. Il devait trouver quelque chose. Quelque chose qui retiennent leur attention. Il ouvrit la bouche mais hésita. Il y avait bien des choses... mais laquelle était la plus interessante?
"Une dernière chose à ajouter, peut-être?" dit Michael en venant à sa hauteur.
Il n'y eut pas vraiment de silence avant ni après, mais ce fut tout comme. C'était comme l'attente d'une phrase qu'on sent venir mais qui ne vient pas. Une attente vaine, désespérée mais pourtant bien réelle.
"Sara est vivante."
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"Sara est vivante."
Ce ne fut pas exactement les mots que Michael attendait. Mais c'était sa façon à lui de dire qu'il l'avait vu et qu'il ne l'avait pas tué. Ce qui n'était, somme toute, pas vraiment rassurant non plus.
"Vous avez vu Sara?" demanda Michael, subitement intéressé.
"Ravi d'avoir pu capturer votre attention M. Scofield," répondit Kellerman, d'un air visiblement très satisfait.
L'agent poussa l'arme que Lincoln pointait à lui, voyant que le gros macho attendait sur son frère pour faire quoi que ce soit et se posa nonchalamment sur le fauteuil. Etant sûr maintenant de l'avantage psychologique qu'il avait acquis.
"Je l'ai vu. Oui."
"Michael, c'est un menteur," intervint Lincoln. "On ne peut pas le croire!"
Lincoln voulait raisonner son frère. Sara était son point faible, sa kryptonite. Aucune personne ne l'affectait comme elle. Et Lincoln le savait, et il voulait empêcher que Michael laisse ses sentiments gouverner son plan. Plus que jamais il avait besoin de toute la logique et froideur dont il était capable.
Michael tourna à peine la tête vers Lincoln comme lorsqu'on entend parler quelqu'un et qu'on se tourne pour écouter, mais qu'on se rend compte que ce qu'il dit ne nous intéresse pas et qu'on retourne à la discussion 'importante'.
"Vous lui avez fait du mal?"
C'est là où le problème allait se corser. Kellerman sentait la tension monter. Pas assez pour qu'il ne puisse pas la gérer sur son apparence extérieure bien sûr. Mais ce qu'il allait dire allait être décisif dans son rapport avec les deux frères. La question était: entre la vérité et le mensonge, qu'est ce qui le servirait le mieux?
"J'ai fait mon boulot," répondit-il simplement.
Cette fois, c'est Michael qui lui envoya un coup de poing bien asséné, tout comme autrefois il avait frappé Bellick.
"ELLE VA BIEN!" cria Kellerman, pour être sûr de ne pas recevoir un deuxième coup consécutif.
Lincoln s'approcha de Michael et susurra à son oreille de laisser l'ordure là et de filer avant que les voisins ne soient ameutés par le bruit et ne préviennent les flics. Mais Michael ne pouvait pas. Parce que Kellerman avait trouvé la faiblesse de Michael. La faiblesse que même Lincoln ne pouvait pas camoufler.
Oh bien sûr, si Lincoln le suppliait de partir, de retrouver LJ, de s'enfuir à Panama et de disparaitre, il le ferait... Après tout, c'était pour Lincoln qu'il avait fait tout ça. Il ne sacrifierait tous ses efforts pour rien au monde.
Mais les paroles du prêtre lui revenaient en tête. "Perdez vous votre âme dans ce sacrifice?" Michael alla se cacher dans un coin où il appuya sa tête contre le mur.
Lincoln le rejoint tout en gardant un oeil sur Kellerman qu'il tenait toujours en joue.
"Michael," chuchota Lincoln pour éviter les oreilles de Kellerman, "on peut la trouver sans lui. On peut tout résoudre sans lui. Cet homme est un risque trop gros."
"Nous sommes poursuivis par tout le pays. Nous n'avons pas d'argent. Aucune ressource. Aucune information. Cet homme possède tout ça Lincoln. Je ne lui fais pas confiance... mais... si on garde un oeil suffisant sur lui, alors peut-être..."
Lincoln n'aimait pas ça. Oh non, il n'aimait pas ça du tout.
"Michael, dès qu'il en aura l'occasion, il nous abattra. Tu réalises ça?"
Michael se retourna et regarda Kellerman qui s'occupait à siffloter. Puis il fixa les yeux de Lincoln. Le seul endroit du monde où il se sentait libre, et protégé. Il avait confiance en ses yeux là.
"Oui, je réalise ça."
Il s'apprêtait à abandonner et à donner raison à son frère. Ils trouveraient Sara sans lui. Ca prendrait peut-être plus de temps, tout prendrait peut-être plus de temps, mais la fin ne devait plus justifier les moyens. Du moins, pendant quelques secondes, c'est ce dont il se persuada...
"Elle n'a rien dit, vous savez"
Michael et Lincoln se tournèrent vers Kellerman.
"Elle aurait pu, elle aurait pu s'éviter toutes ses souffrances, mais elle ne l'a pas fait. Je ne dis pas ça.... "
Kellerman s'éclairicit la gorge.
"... je ne veux pas dire ça pour vous.... énerver.... je veux juste que vous sachiez qu'elle n'a rien dit. Et.... je ne voulais pas tout ça pour elle. Elle ne le mérite pas.... La question... c'est 'Allez vous me laisser vous aider à retrouver une vie normale? Allez vous m'aider à lui rendre sa liberté?' Ca dépend de vous," finit l'agent dans un élan de sympathie que Michael ne soupçonnait pas possible chez lui.
"Où est-elle?" demanda Michael.
"Je ne sais pas. Elle ne m'a pas laissé d'adresses, voyez vous..."
Il désigna la marque encore visible sur le côté de sa tête qui signifait, 'on ne s'est pas quitté en bons termes'. Il continua:
"Elle était mal en point mais vivante. Mais elle est aussi recherchée que vous deux maintenant," dit-il en désignant les frères de la tête. "Elle l'est même plus. Vous la retrouvez elle. Vous retrouvez toutes les preuves nécessaires à votre innocence...."
Michael et Lincoln savaient déjà ça bien sur. C'était bien ce qu'ils avaient eu l'intention de faire avant d'être recapturés. La retrouver.
"Qu'est ce que vous suggérez?" furent les mots qui soulignèrent la capitulation de Michael.
"Déjà nous avons besoin d'un cameraman..."
Michael hocha de la tête et s'avança vers Kellerman, malgré la pression que la main de Lincoln exercait sur son bras. Une pression qui le suppliait de ne pas faire ça.
Mais Kellerman l'avait emporté. La fin justifiait une fois de plus les moyens.
Retrouver la femme qu'il aimait, en finir avec cette conspiration, offrir une vie décente à Lincoln, LJ, Sara... cela justifiait de travailler avec la pire ordure qui soit, cela justifiait de travailler avec n'importe quelle ordure.
Cela justifierait-il encore les pertes futures?
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Dernière édition par le Lun 4 Déc - 23:19, édité 12 fois
Re: Snoopoony-Chap 2, Certaines histoires...
magnifique!
UNE SUIIITTTEEEEEE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
UNE SUIIITTTEEEEEE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Re: Snoopoony-Chap 2, Certaines histoires...
Excellent; vive la suite
Lydwine- Membre de la thérapie avec Sara
- Nombre de messages : 223
Age : 36
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 13/11/2006
Re: Snoopoony-Chap 2, Certaines histoires...
yeah, elle est vraiment bien t'as fanfiction, vivement la suite, si suite il y a ... ?!
Re: Snoopoony-Chap 2, Certaines histoires...
Mais il faut absolument une suite a ta fiction !!
70s- Compagnon de Cellule de Michael
- Nombre de messages : 18
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 02/11/2006
Re: Snoopoony-Chap 2, Certaines histoires...
Merci beaucoup tout le monde!! Je vais potasser sur une suite vu que c'est si gentiment demandé
Re: Snoopoony-Chap 2, Certaines histoires...
WWWWWWWhouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
Alalaaa ce début est whouaaaahh et puis Kellie est si bien en méchant "repenti", j'adore
Alalaaa ce début est whouaaaahh et puis Kellie est si bien en méchant "repenti", j'adore
Pauline- Kellerman my friend!
- Nombre de messages : 915
Age : 35
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Snoopoony-Chap 2, Certaines histoires...
c'est génial, et tout ce qu'il y a de plus réaliste! alors je dis allllllllllleeezzzz la suitttttttte!
shmoulf- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Localisation : en taule pour désordre sur la voie publique, suite à une de mes démonstrations d'amour pour went
Date d'inscription : 21/11/2006
Re: Snoopoony-Chap 2, Certaines histoires...
Alala ç'est absolument génial !!! Et puis une fic de snoopoony digne de ce nom se devait d'être une fic avec notre cher Kellerman !
coco lila- En route pour la frontière
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Re: Snoopoony-Chap 2, Certaines histoires...
ça c'est fort!!! la grande classe cette fic, tu voudrais pas prendre la place de nos scénaristes!! non, sérieusemen j'adore!!!!!!!
Maira- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Localisation : quelque part avec Michael...
Date d'inscription : 09/10/2006
Re: Snoopoony-Chap 2, Certaines histoires...
j'ai adoré la lire
lizevans- A la recherche de Bolshoi Booze
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Re: Snoopoony-Chap 2, Certaines histoires...
SUPER !!! c vraiment bien !!!
bravo
j'espère ke la suite va vite venir!!!!
bravo
j'espère ke la suite va vite venir!!!!
m4ry44- Compagnon de Cellule de Michael
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Re: Snoopoony-Chap 2, Certaines histoires...
et moi donc !!!!
coco lila- En route pour la frontière
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Re: Snoopoony-Chap 2, Certaines histoires...
Je sais, j'ai mis mon temps, mais vous savez ce que sait, quand l'inspiration ne vient pas....
En tout cas, voilà le chapitre 2 de Certaines histoires se répètent toujours. et euh... c'est un peu long, mdr... ben oui, quand l'inspiration vient....
EDIT: je suis obligée de poster en deux fois, le forum me dit que le message est trop long sinon
-----------------------------------------------
CERTAINES HISTOIRES SE REPETENT TOUJOURS
Quand Sara suivit Michael dans la chambre, elle s’attendait à voir Lincoln, à peut-être lui dire un bonjour timide et compatissant, comme on dit bonjour à quelqu’un qu’on ne connaît pas, mais qui, comme nous, a traversé l’enfer. Elle s’attendait à aller prendre une douche, à s’allonger, dormir un peu, se sachant entourée, se sachant protégée…
Mais elle ne pensait pas avoir à affronter la peur de sa vie. Encore.
Kellerman.
L’homme qui l’avait torturé.
L’homme qui avait essayé de la tuer.
L’homme qui n’hésiterait pas à recommencer.
Sara se figea en une seconde, et Michael sentit instinctivement que la main de la jeune fille s’était raidie dans la sienne. Il se tourna vers elle. Lincoln sentit le regard de la jeune fille se cristalliser sur celui de Kellerman et regarda l’un et l’autre très rapidement. Il saisit le revolver et le pointa sur Kellerman. Il avait attendu cet instant depuis tellement longtemps.
Il avait attendu que quelqu'un fasse comprendre à Michael que Kellerman n'était qu'un serpent et qu'on ne pouvait pas faire confiance aux serpents.
"Sara… Sara… je t’en prie… " Michael tentait de retenir la main de la jeune femme dans la sienne et essayait de l’apaiser par des gestes réconfortants.
Kellerman ne bronchait pas. Chaque pas qu’il ferait en avant, ferait reculer Sara. Michael s'occuperait de rallier la jeune femme à leur cause, il en était sûr.
"Michael, cet homme…" bafouilla t-elle avec un dédain et une peur qu’elle ne soupçonnait pas chez elle ".... il a tenté… il a tenté de me tuer."
Des flashs de la baignore, du fer et des sensations d’électrocution parcourirent son corps. Elle frissona et Kellerman ne manqua pas ses signes. La voix de Michael vint rompre sa méditation...
"Sara… Sara… je t’en prie, viens t’asseoir. On peut discuter de tout ça."
"Je… je…"
Sara se retourna vers Michael et le regarda sinistrement. Il voulait discuter de tout ça. Elle lâcha sa main. Lincoln regarda Michael tout aussi agresssivement.
"Michael, qu’est ce…"
Lincoln sentait une rage monter en lui. Ainsi, rien n'arrêtait son frère. Rien. Même pas la femme qu'il aimait.
Michael regarda Kellerman mais tenta de retrouver le contact de la main de Sara.
Il ne voulait pas la voir partir. Il ne pouvait pas la voir partir. Pas une seconde fois.
Il se retourna vers la jeune femme, tremblante, qui semblait prête à faire demi-tour. Un seul mot pouvait la faire partir. Un seul mot pouvait la faire rester.
Aurait-il le courage de lui dire… aurait-il le courage de dire que oui, il savait ce que Kellerman avait fait, et que non, il ne lui avait pas fait regretté son geste. En comprendrait-elle les raisons ?
"Est-ce que tu as confiance en moi ?" demanda t-il en reprenant sa main, si froide, dans la sienne.
Elle devait avoir confiance en lui. C'était leur seul chance de s'en sortir. Sa foi en lui était la seule chose qui pourrait, un jour, lui offrir la rédemption qui lui échappait.
Il sentait sa main trembler et voyait le trouble dans son regard.
Elle l’aimait mais elle avait peur de lui aussi. Elle avait peur de ce qu'il était capable de faire. Elle se rappela ce doute, ce même doute qui l'avait submergé ce jour où ils s'étaient revus. Elle avait laissé sa peur prendre le contrôle et était parti. Sa peur l'avait conduit jusqu'à Kellerman. Elle ne referrait pas la même erreur.
Elle avait besoin de Michael, de bien plus de façons que ce qu'elle ne s'avouerait jamais. Il était hors de question qu'elle le quitte une seconde fois. Elle tenterait sa chance avec lui. Même si l'ordure faisait partie du lot.
"J'ai confiance" murmura t-elle...
Elle n'était pas sure qu'il l'avait entendu tant son murmure était faible, et son regard baissé lorgnait du côté de Kellerman qu'elle avait envie de réduire en bouillie. Prendre le revolver de Lincoln et presser la détente...
A la place, elle serra la main de Michael et sentit la sienne exercer le même genre de pression, douce et ferme. Une pression d'êtres qui s'aiment et ne veulent pas se perdre.
"Viens avec moi," lui dit-il. "On a beaucoup de choses à se dire."
Elle acquiesça et il la conduisit dans ce qui devait être une autre chambre d'hôtel. Il jetta un coup d'oeil à Lincoln.
"Surveille le," ajouta t-il en désignant Kellerman qui s'asseyait, visiblement satisfait de ce qu'il avait vu.
Lincoln ne répondit pas. Il était en colère contre Michael. Tout justifiait donc t-il les moyens?? En quoi son frère s'était-il donc transformé?
----------------------------------------------
UN JOUR PLUS TOT.
Ils ne pouvaient pas faire confiance à Kellerman. Le type était un assassin et un opportuniste.
Il les avait conduit à Steadman qui avait fini par être tué. Pour Lincoln c’était limpide. Un tour de Kellerman.
Il avait aussi eu l’idée de la fausse vidéo confession pour contacter Sara. Ils avaient fini par être retrouvé par un Mahone bien vivant, et n’avaient aucune garantie que Sara aurait le message… voilà comment on gaspille le peu d‘avantage qu’on a sur le gouvernement…
Et si ça se trouve, tout cela n’était qu’une façon de regrouper les trois personnes les plus importantes de ce désastre au même endroit, histoire de les tuer toutes en même temps…
Et ce qui inquiétait encore plus Lincoln, c’est que Michael semblait se voiler la face à ce sujet.
Kellerman conduisait la voiture en direction de Bâton Rouge. A dire vrai, il en avait un peu marre de conduire. Depuis qu’il était arrivé, il avait vraiment l’impression de materner tout le monde. Il conduisait, pensait, échaffaudait les plans, et surtout sauvait le derrière de tout le monde !
Il pensait que Scofield et Burrows avaient plus de ressources que ça. Visiblement, sans plan et sans leur père, ils n’étaient pas grand-chose… A moins qu’ils n’avaient décidé de prendre des vacances et de se reposer sur lui…
La perspective qu’ils allaient retrouver Sara (car Kellerman était persuadée que la jeune femme avait, elle, les ressources pour comprendre le message) ne le perturbait pas. Il avait seulement peur que les révélations sur la ‘torture’ qu’il lui avait infligées, n’aille jouer contre lui, et décider les frères à l’achever.
N’allait décider Michael à l’achever, car c’était bien grâce à lui qu’il était encore dans cette voiture.
Lincoln l’avait rejeté depuis longtemps, et n'attendait qu'un signe de Michael pour le réduire en miettes. Mais Michael était d’un autre genre.
C’était un opportuniste lui aussi. Ils se ressemblaient beaucoup. Obsessionels, dévoués à leur cause...
Peut-être fallait-il que Kellerman anticipe l’annonce de Sara et rallie Michael à sa cause… C'était bien là quelque chose qu'il avait appris à l'école militaire: anticiper les surprises.
"J’espère que ma présence ne vous empêche pas trop de discuter," finit par dire Kellerman pour briser un silence toujours trop long pendant les voyages. "Faites comme si je n’étais pas là, discutez entre frères, de filles, de la famille, des souvenirs lointains…"
Lincoln regarda Kellerman comme s'il avait une soudaine envie de le frapper. Même si l’envie n’était pas si soudaine mais plutôt continuelle.
Michael soupira et regarda par la fenêtre. Les choses prenaient un tel tournant. Il y a trois jours, ils se préparaient à prendre un avion et voilà qu’ils reprenaient la route. Ils fuyaient le gouvernement et voilà qu’ils avaient un agent avec eux…
La seule chose qu’il espérait vraiment à ce moment, c’était que Sara aille bien. Qu’il la rencontre, et qu’elle ne le quitte plus. Il voulait faire les choses bien. Au moins pour elle. Et après il aiderait LJ. Et il se débarasserait de T-Bag.
La nouvelle que T-Bag avait tué la famille Hollander avait plongé Michael dans un profond mutisme. A part pour dire ‘faisons ça, allons içi, oui et non’ plus rien ne le faisait parler. Ses actions avaient déclenché un désastre. L'amour qu'il portait à son frère était-il une excuse à ces actions... aurait-il dû laissé son frère mourir sur cette chaise, et laisser tout le monde vivre sa vie?
La famille Hollander serait vivante, ainsi que cette postière, Sucre serait sorti de prison dans quelques mois, C-Note n'aurait pas détruit sa famille comme ça. David ne serait pas mort. Et Sara... Sara, un jour, se serait casée avec un mec bien. Quelqu'un qui lui offrirait la vie qu'elle mérite.
"Bon d’accord, donc si je mets la musique ça ne vous dérange pas ?" demanda Kellerman en commençant à avancer sa main vers l’auto radio.
Lincoln s’en saisit, et l’empêcha de l’allumer.
"On avait pas prévu que vous passeriez à l’arrière, vous ?" demanda Kellerman ennuyé.
Lincoln ne dit rien, et jeta un coup d’œil à Michael: "On devrait s’arrêter. Ca fait des heures qu’on roule."
Kellerman se retourna brièvement. "Excellente idée."
Michael regarda son frère et Kellerman dans le rétroviseur intérieur, en soufflant.
"Plus on arrive tôt à Bâton Rouge, plus on aura le temps de prendre du vrai repos."
"Sauf que ma circulation sanguine est en train de refuser à atteindre mes jambes, donc si on ne peut pas s’arrêter, est ce qu’on peut au moins changer de conducteur ?"
Lincoln regarda Michael et ils acquièscerent. Kellerman se gara à la prochaine aire qu’il trouva.
"Je prends le volant," dit Michael en commençant à sortir de la voiture.
Kellerman sortit lui aussi, mais s’arrêta dans sa lancée. Il mit une main pour stopper Michael.
"Quoi ?" demanda celui-çi.
Kellerman se baissa et Lincoln sortit lui aussi pour rejoindre Michael de l’autre côté de la voiture. Ils suivirent le regard de Kellerman et virent celui retirer un petit bouton jaune collé au pneu.
"Un traceur ?" marmona Lincoln.
"Ils ont dû nous le coller quand on était chez Steadman…" dit Kellerman en se dirigeant vers une poubelle publique.
Puis soudain, il s’arrêta, ayant eu une bien meilleure idée. Il s’avança vers une voiture garée non loin de là.
"Qu’est ce que vous faites ?" s’insurgea Michael en voyant Kellerman cacher l’émetteur sur cette autre voiture.
"Je couvre nos traces."
"Mais ils vont se faire tuer," protesta Michael en s'avancant.
"Bien sûr que non. Les agents vont suivre leur trace, se rendront compte au bout d’un moment qu’il ne s’agit pas de nous et on aura eu le temps de disparaître dans la nature."
Kellerman sourit. "Et une petite diversion!"
"Et s’ils tirent avant de vérifier ?"
"Cela n’arrivera pas," insista Kellerman d'un air nonchalant.
Michael ne semblait pas convaincu et s’avancait pour défaire ce que Kellerman avait fait quand Lincoln se mit en travers de son chemin.
"Il a raison Michael. Il est peu probable que cela apporte quelque mal que ce soit à cette famille. Tu réagis de manière disproportionnée depuis quelque temps."
"Je te demande pardon?"
Lincoln jeta un coup d'oeil à Kellerman et poussa Michael à l'écart.
"Je veux dire que ce traceur importe peu, c'est cet homme dont on devrait se débarasser."
"On a besoin de lui Linc!"
Kellerman regardait les deux frères argumenter. Ils parlaient de lui sans aucun doute.
Lincoln n'espérait qu'une chose, que Michael accepte de se débarasser de lui.
Lincoln surestimait terriblement leurs chances de s'en sortir sans son aide. C'était évident.
"Lincoln, plus le temps passe, moins on a de ressources. Moins on a de ressources, moins on peut t'innocenter. Et c'est pour ça que JE me suis fait jeté en prison en premier lieu! Alors maintenant, on le fait à ma façon!"
"Tu regrettes de m'avoir aidé, c'est ça que tu dis!"
Michael prit sa casquette et la jeta violemment par terre.
"Pourquoi... Pourquoi tu ramènes toujours tout à ça? Je t'ai déjà dit que je ne regrettais pas!" dit-il un ton au dessus.
"On ne dirait pas," dit Lincoln en se détournant pour s'éloigner.
"Tu veux savoir c'est quoi le problème," continua Michael en rejoignant Lincoln. "Le problème, c'est que TU regrettes que je sois venu t'aider. Tu préfèrerais être mort plutôt que d'être içi en ce moment! Tu ne veux pas te battre pour ta vie, tu n'es qu'un lâche!"
Michael s'arrêta un instant, et sembla mesurer seulement à l'instant ce qu'il avait dit. Ce qu'il avait trop dit.
Lincoln n'ajouta rien. Et son visage resta de marbre. Il se détourna simplement et remonta dans la voiture sur le siège du conducteur.
"JE conduis."
La vérité, c'est que son frère avait raison. Il regrettait tout, tout ce qui s'était passé. Il regrettait d'avoir mis son fils dans une telle situation. Il regrettait que Lisa soit morte, que Veronica soit morte. Il regrettait que son frère se batte plus pour sa vie que lui même.
Mais comment peut-on dormir la nuit quand on sait que c'est pour votre vie que tant d'autres sont mortes?
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En tout cas, voilà le chapitre 2 de Certaines histoires se répètent toujours. et euh... c'est un peu long, mdr... ben oui, quand l'inspiration vient....
EDIT: je suis obligée de poster en deux fois, le forum me dit que le message est trop long sinon
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CERTAINES HISTOIRES SE REPETENT TOUJOURS
Quand Sara suivit Michael dans la chambre, elle s’attendait à voir Lincoln, à peut-être lui dire un bonjour timide et compatissant, comme on dit bonjour à quelqu’un qu’on ne connaît pas, mais qui, comme nous, a traversé l’enfer. Elle s’attendait à aller prendre une douche, à s’allonger, dormir un peu, se sachant entourée, se sachant protégée…
Mais elle ne pensait pas avoir à affronter la peur de sa vie. Encore.
Kellerman.
L’homme qui l’avait torturé.
L’homme qui avait essayé de la tuer.
L’homme qui n’hésiterait pas à recommencer.
Sara se figea en une seconde, et Michael sentit instinctivement que la main de la jeune fille s’était raidie dans la sienne. Il se tourna vers elle. Lincoln sentit le regard de la jeune fille se cristalliser sur celui de Kellerman et regarda l’un et l’autre très rapidement. Il saisit le revolver et le pointa sur Kellerman. Il avait attendu cet instant depuis tellement longtemps.
Il avait attendu que quelqu'un fasse comprendre à Michael que Kellerman n'était qu'un serpent et qu'on ne pouvait pas faire confiance aux serpents.
"Sara… Sara… je t’en prie… " Michael tentait de retenir la main de la jeune femme dans la sienne et essayait de l’apaiser par des gestes réconfortants.
Kellerman ne bronchait pas. Chaque pas qu’il ferait en avant, ferait reculer Sara. Michael s'occuperait de rallier la jeune femme à leur cause, il en était sûr.
"Michael, cet homme…" bafouilla t-elle avec un dédain et une peur qu’elle ne soupçonnait pas chez elle ".... il a tenté… il a tenté de me tuer."
Des flashs de la baignore, du fer et des sensations d’électrocution parcourirent son corps. Elle frissona et Kellerman ne manqua pas ses signes. La voix de Michael vint rompre sa méditation...
"Sara… Sara… je t’en prie, viens t’asseoir. On peut discuter de tout ça."
"Je… je…"
Sara se retourna vers Michael et le regarda sinistrement. Il voulait discuter de tout ça. Elle lâcha sa main. Lincoln regarda Michael tout aussi agresssivement.
"Michael, qu’est ce…"
Lincoln sentait une rage monter en lui. Ainsi, rien n'arrêtait son frère. Rien. Même pas la femme qu'il aimait.
Michael regarda Kellerman mais tenta de retrouver le contact de la main de Sara.
Il ne voulait pas la voir partir. Il ne pouvait pas la voir partir. Pas une seconde fois.
Il se retourna vers la jeune femme, tremblante, qui semblait prête à faire demi-tour. Un seul mot pouvait la faire partir. Un seul mot pouvait la faire rester.
Aurait-il le courage de lui dire… aurait-il le courage de dire que oui, il savait ce que Kellerman avait fait, et que non, il ne lui avait pas fait regretté son geste. En comprendrait-elle les raisons ?
"Est-ce que tu as confiance en moi ?" demanda t-il en reprenant sa main, si froide, dans la sienne.
Elle devait avoir confiance en lui. C'était leur seul chance de s'en sortir. Sa foi en lui était la seule chose qui pourrait, un jour, lui offrir la rédemption qui lui échappait.
Il sentait sa main trembler et voyait le trouble dans son regard.
Elle l’aimait mais elle avait peur de lui aussi. Elle avait peur de ce qu'il était capable de faire. Elle se rappela ce doute, ce même doute qui l'avait submergé ce jour où ils s'étaient revus. Elle avait laissé sa peur prendre le contrôle et était parti. Sa peur l'avait conduit jusqu'à Kellerman. Elle ne referrait pas la même erreur.
Elle avait besoin de Michael, de bien plus de façons que ce qu'elle ne s'avouerait jamais. Il était hors de question qu'elle le quitte une seconde fois. Elle tenterait sa chance avec lui. Même si l'ordure faisait partie du lot.
"J'ai confiance" murmura t-elle...
Elle n'était pas sure qu'il l'avait entendu tant son murmure était faible, et son regard baissé lorgnait du côté de Kellerman qu'elle avait envie de réduire en bouillie. Prendre le revolver de Lincoln et presser la détente...
A la place, elle serra la main de Michael et sentit la sienne exercer le même genre de pression, douce et ferme. Une pression d'êtres qui s'aiment et ne veulent pas se perdre.
"Viens avec moi," lui dit-il. "On a beaucoup de choses à se dire."
Elle acquiesça et il la conduisit dans ce qui devait être une autre chambre d'hôtel. Il jetta un coup d'oeil à Lincoln.
"Surveille le," ajouta t-il en désignant Kellerman qui s'asseyait, visiblement satisfait de ce qu'il avait vu.
Lincoln ne répondit pas. Il était en colère contre Michael. Tout justifiait donc t-il les moyens?? En quoi son frère s'était-il donc transformé?
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UN JOUR PLUS TOT.
Ils ne pouvaient pas faire confiance à Kellerman. Le type était un assassin et un opportuniste.
Il les avait conduit à Steadman qui avait fini par être tué. Pour Lincoln c’était limpide. Un tour de Kellerman.
Il avait aussi eu l’idée de la fausse vidéo confession pour contacter Sara. Ils avaient fini par être retrouvé par un Mahone bien vivant, et n’avaient aucune garantie que Sara aurait le message… voilà comment on gaspille le peu d‘avantage qu’on a sur le gouvernement…
Et si ça se trouve, tout cela n’était qu’une façon de regrouper les trois personnes les plus importantes de ce désastre au même endroit, histoire de les tuer toutes en même temps…
Et ce qui inquiétait encore plus Lincoln, c’est que Michael semblait se voiler la face à ce sujet.
Kellerman conduisait la voiture en direction de Bâton Rouge. A dire vrai, il en avait un peu marre de conduire. Depuis qu’il était arrivé, il avait vraiment l’impression de materner tout le monde. Il conduisait, pensait, échaffaudait les plans, et surtout sauvait le derrière de tout le monde !
Il pensait que Scofield et Burrows avaient plus de ressources que ça. Visiblement, sans plan et sans leur père, ils n’étaient pas grand-chose… A moins qu’ils n’avaient décidé de prendre des vacances et de se reposer sur lui…
La perspective qu’ils allaient retrouver Sara (car Kellerman était persuadée que la jeune femme avait, elle, les ressources pour comprendre le message) ne le perturbait pas. Il avait seulement peur que les révélations sur la ‘torture’ qu’il lui avait infligées, n’aille jouer contre lui, et décider les frères à l’achever.
N’allait décider Michael à l’achever, car c’était bien grâce à lui qu’il était encore dans cette voiture.
Lincoln l’avait rejeté depuis longtemps, et n'attendait qu'un signe de Michael pour le réduire en miettes. Mais Michael était d’un autre genre.
C’était un opportuniste lui aussi. Ils se ressemblaient beaucoup. Obsessionels, dévoués à leur cause...
Peut-être fallait-il que Kellerman anticipe l’annonce de Sara et rallie Michael à sa cause… C'était bien là quelque chose qu'il avait appris à l'école militaire: anticiper les surprises.
"J’espère que ma présence ne vous empêche pas trop de discuter," finit par dire Kellerman pour briser un silence toujours trop long pendant les voyages. "Faites comme si je n’étais pas là, discutez entre frères, de filles, de la famille, des souvenirs lointains…"
Lincoln regarda Kellerman comme s'il avait une soudaine envie de le frapper. Même si l’envie n’était pas si soudaine mais plutôt continuelle.
Michael soupira et regarda par la fenêtre. Les choses prenaient un tel tournant. Il y a trois jours, ils se préparaient à prendre un avion et voilà qu’ils reprenaient la route. Ils fuyaient le gouvernement et voilà qu’ils avaient un agent avec eux…
La seule chose qu’il espérait vraiment à ce moment, c’était que Sara aille bien. Qu’il la rencontre, et qu’elle ne le quitte plus. Il voulait faire les choses bien. Au moins pour elle. Et après il aiderait LJ. Et il se débarasserait de T-Bag.
La nouvelle que T-Bag avait tué la famille Hollander avait plongé Michael dans un profond mutisme. A part pour dire ‘faisons ça, allons içi, oui et non’ plus rien ne le faisait parler. Ses actions avaient déclenché un désastre. L'amour qu'il portait à son frère était-il une excuse à ces actions... aurait-il dû laissé son frère mourir sur cette chaise, et laisser tout le monde vivre sa vie?
La famille Hollander serait vivante, ainsi que cette postière, Sucre serait sorti de prison dans quelques mois, C-Note n'aurait pas détruit sa famille comme ça. David ne serait pas mort. Et Sara... Sara, un jour, se serait casée avec un mec bien. Quelqu'un qui lui offrirait la vie qu'elle mérite.
"Bon d’accord, donc si je mets la musique ça ne vous dérange pas ?" demanda Kellerman en commençant à avancer sa main vers l’auto radio.
Lincoln s’en saisit, et l’empêcha de l’allumer.
"On avait pas prévu que vous passeriez à l’arrière, vous ?" demanda Kellerman ennuyé.
Lincoln ne dit rien, et jeta un coup d’œil à Michael: "On devrait s’arrêter. Ca fait des heures qu’on roule."
Kellerman se retourna brièvement. "Excellente idée."
Michael regarda son frère et Kellerman dans le rétroviseur intérieur, en soufflant.
"Plus on arrive tôt à Bâton Rouge, plus on aura le temps de prendre du vrai repos."
"Sauf que ma circulation sanguine est en train de refuser à atteindre mes jambes, donc si on ne peut pas s’arrêter, est ce qu’on peut au moins changer de conducteur ?"
Lincoln regarda Michael et ils acquièscerent. Kellerman se gara à la prochaine aire qu’il trouva.
"Je prends le volant," dit Michael en commençant à sortir de la voiture.
Kellerman sortit lui aussi, mais s’arrêta dans sa lancée. Il mit une main pour stopper Michael.
"Quoi ?" demanda celui-çi.
Kellerman se baissa et Lincoln sortit lui aussi pour rejoindre Michael de l’autre côté de la voiture. Ils suivirent le regard de Kellerman et virent celui retirer un petit bouton jaune collé au pneu.
"Un traceur ?" marmona Lincoln.
"Ils ont dû nous le coller quand on était chez Steadman…" dit Kellerman en se dirigeant vers une poubelle publique.
Puis soudain, il s’arrêta, ayant eu une bien meilleure idée. Il s’avança vers une voiture garée non loin de là.
"Qu’est ce que vous faites ?" s’insurgea Michael en voyant Kellerman cacher l’émetteur sur cette autre voiture.
"Je couvre nos traces."
"Mais ils vont se faire tuer," protesta Michael en s'avancant.
"Bien sûr que non. Les agents vont suivre leur trace, se rendront compte au bout d’un moment qu’il ne s’agit pas de nous et on aura eu le temps de disparaître dans la nature."
Kellerman sourit. "Et une petite diversion!"
"Et s’ils tirent avant de vérifier ?"
"Cela n’arrivera pas," insista Kellerman d'un air nonchalant.
Michael ne semblait pas convaincu et s’avancait pour défaire ce que Kellerman avait fait quand Lincoln se mit en travers de son chemin.
"Il a raison Michael. Il est peu probable que cela apporte quelque mal que ce soit à cette famille. Tu réagis de manière disproportionnée depuis quelque temps."
"Je te demande pardon?"
Lincoln jeta un coup d'oeil à Kellerman et poussa Michael à l'écart.
"Je veux dire que ce traceur importe peu, c'est cet homme dont on devrait se débarasser."
"On a besoin de lui Linc!"
Kellerman regardait les deux frères argumenter. Ils parlaient de lui sans aucun doute.
Lincoln n'espérait qu'une chose, que Michael accepte de se débarasser de lui.
Lincoln surestimait terriblement leurs chances de s'en sortir sans son aide. C'était évident.
"Lincoln, plus le temps passe, moins on a de ressources. Moins on a de ressources, moins on peut t'innocenter. Et c'est pour ça que JE me suis fait jeté en prison en premier lieu! Alors maintenant, on le fait à ma façon!"
"Tu regrettes de m'avoir aidé, c'est ça que tu dis!"
Michael prit sa casquette et la jeta violemment par terre.
"Pourquoi... Pourquoi tu ramènes toujours tout à ça? Je t'ai déjà dit que je ne regrettais pas!" dit-il un ton au dessus.
"On ne dirait pas," dit Lincoln en se détournant pour s'éloigner.
"Tu veux savoir c'est quoi le problème," continua Michael en rejoignant Lincoln. "Le problème, c'est que TU regrettes que je sois venu t'aider. Tu préfèrerais être mort plutôt que d'être içi en ce moment! Tu ne veux pas te battre pour ta vie, tu n'es qu'un lâche!"
Michael s'arrêta un instant, et sembla mesurer seulement à l'instant ce qu'il avait dit. Ce qu'il avait trop dit.
Lincoln n'ajouta rien. Et son visage resta de marbre. Il se détourna simplement et remonta dans la voiture sur le siège du conducteur.
"JE conduis."
La vérité, c'est que son frère avait raison. Il regrettait tout, tout ce qui s'était passé. Il regrettait d'avoir mis son fils dans une telle situation. Il regrettait que Lisa soit morte, que Veronica soit morte. Il regrettait que son frère se batte plus pour sa vie que lui même.
Mais comment peut-on dormir la nuit quand on sait que c'est pour votre vie que tant d'autres sont mortes?
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Re: Snoopoony-Chap 2, Certaines histoires...
"Dispute entre frères?" demanda Kellerman en s'approchant de Michael.
"En quoi ça vous regarde?" répliqua agressivement Michael avant de s'engager pour rentrer dans la voiture.
"Hey", dit Kellerman en le retenant par le bras, "vous avez eu raison de faire ce que vous avez fait. Personne ne peut vous mettre sur le dos les actes des autres."
Michael se retourna vers Kellerman. "Qu'est ce que ça peut vous faire?"
"On se ressemble, Michael, plus que vous ne pensez. J'ai dévoué ma vie à une cause que je croyais juste. Et regardez comment on me remercie: on me jette à la rue, on me fait disparaitre. Ne vous méprenez pas, si je savais qu'il y avait une chance pour que je retrouve mon ancien boulot, je vous exécuterais sur place, mais quand ces salopards vous considèrent comme une menace, ça en ait fini de vous."
"Je compatis," dit Michael, peu interessé et senisble à la pleurnicherie de Kellerman.
"J'ai fait des choses par le passé, de mauvaises choses, et il n'y a pas plus tard qu'une semaine. Moi aussi, je cherche ma rédemption."
Michael se rappela ses mots que Kellerman avait employé la première fois qu'ils s'étaient rencontrés 'On a tous notre croix à porter'. Les mêmes mots que Michael avait prononcés à l'église.
"Vous pouvez... comprendre ça? N'est ce pas, Michael?"
Michael ne dit rien, et Kellerman sentit qu'il marquait un point.
"J'ai fait des choses que je regrette. Mais maintenant, je me bats à vos côtés. Et je ferais preuve du même dévouement envers votre cause que celui dont j'ai fait preuve pendant 15 ans à une femme qui m'a jeté comme un chien en pâture."
Kellerman tenta de bloquer le regard de Michael pour que celui çi le regarde en face.
"Donnez moi... ma chance... de réparer mes dégâts."
Michael sentait que Kellerman avait beaucoup de choses à se faire pardonner aussi. Et ces mots qui étaient le reflet de sa propre âme l'engourdissaient. Il n'avait plus la force de quoi que ce soit.
Kellerman se pencha et chuchota quelques mots à l'oreille de Michael. Quand Kellerman eut fini, il s'engouffra dans la voiture.
Michael ne bougeait plus. Il aurait dû... hurler, frapper Kellerman, le sortir de la voiture et lui dire de ne jamais plus l'approcher ni lui ni son frère, de ne plus jamais approcher Sara...
'Oh... Sara... Que t'as t-il fait? Que m'est-il arrivé?'
Quand Michael retrouva l'usage de ses membres, ce fut pour essuyer la larme qui coulait sur sa joue.
Il finit par rentrer dans la voiture. Ne regarda plus Kellerman ni Lincoln de tout le voyage, et scruta l'horizon jusqu'à ce que la pancarte 'Vous êtes bien arrivés à Baton Rouge' s'affiche.
Quel genre d'homme était-il devenu?
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Sara avait bien compris le message. Le rendez vous était à Bâton Rouge. C'était peu dire que Michael l'avait fait voyagé à travers le pays...
Elle attendait depuis plusieurs heures sur le lit d'un motel, attendant impatiemment de recevoir une lettre, un fax, un signe. Elle ne savait pas où il était. Elle ne savait pas s'il allait bien. Peut-être avait-il été capturé encore une fois? Peut-être ne se retrouveraient-ils jamais?
C'était déjà angoissant de penser à sa propre sécurité, alors quand il fallait s'inquiéter de celle des autres...
Elle se leva pour allumer la télé, et vérifier pour la dizième fois de la matinée que les nouvelles ne parlaient pas de Michael et Lincoln. Leur précédente évasion avait été entouré d'un voile mystérieux. Tout le monde parlait d'une fuite de l'intérieur, mais personne n'en savait plus. Un mystère. Comme tout ce qui entourait Michael Scofield.
Elle réajusta le tout nouveau haut qu'elle s'était acheté, et renfila l'écharpe. Fort heureusement, il n'était plus au Nouveau Mexique. En Louisiane, cette écharpe faisait déjà moins suspect.
En tout cas, c'était toujours moins suspect qu'une série de coupures impressionantes au cou et au bras.
Sous ce nouveau déguisement, elle faisait peau neuve. Sara Tancredi n'existait plus.
Quelqu'un frappa à la porte et Sara bondit. Si cela pouvait être son fax...
"Qui est ce?" demanda t-elle avec précaution. 'Pourvu que ce soit un fax, un fax...'
La voix qu'elle entendit de l'autre côté brisa son coeur en miettes. Cete voix grave et rauque, qu'il lui avait autrefois demandé de l'attendre. Elle ouvrit la porte, et déjà ses yeux étaient embués par l'émotion. Elle avait tant attendu son fax. Mais il était venu en personne.
Il était bien là.
Elle sauta dans ses bras, comme si c'était la chose la plus naturelle à faire. Et c'était probablement la plus naturelle. Cela lui faisait tellement de bien. Ses bras autour de sa taille. Elle se sentait forte à nouveau.
Il carressa ses cheveux et se rendit compte qu'elle les avait coupés. Elle les avait teint aussi, en un peu plus foncé. Mais c'était toujours elle. Celle pour qui il parcourerait des millions de kilomètres.
Elle laissa éclater un sanglot.
"J'ai... j'ai bien cru que tu n'arriverais jamais jusqu'içi."
Elle essuya une larme et Michael sourit faiblement.
"Je ne te laisserai jamais tomber. Jamais."
Elle retourna un faible sourire. Et tenta de contenir l'émotion qui n'était plus de mise désormais. Ils devaient repartir, fuire à nouveau, se cacher.
Elle le prit par la main. "Il faut que je te montre quelque chose," dit-elle en le tirant dans la chambre puis jusqu'au lit. Elle prit son sac, le vida, et trouva l'objet qu'elle cherchait.
"Ceci," dit-elle en essuyant ses joues et en lui tendant la clé. "Mon père l'avait sur lui le jour où je l'ai trouvé mort. Je crois... je crois que c'est ce que ces agents cherchent..."
"Ces agents?" demanda Michael.
Sara baissa les yeux. "Ils ont tenté de me tuer Michael. Cet homme, cet homme, Kellerman... il voulait que je lui donne... mais je ne savais pas à l'époque, je ne savais pas..."
Michael ne dit rien et la serra dans ses bras. "Tu es en sécurité maintenant".
Elle se laissa aller à cette étreinte. "Je ne voulais pas partir de Gila, on m'a... il m'a empêché. Je voulais revenir, je te le jure, j'ai eu peur et j'ai paniqué alors je suis partie, mais je voulais revenir..."
Il fallait qu'elle s'excuse. Même si ce n'était pas sa faute, il fallait qu'elle s'excuse.
"Shhh... Ce n'est rien. Ce n'est pas grave. L'important c'est qu'on soit ensemble. On va se battre et résoudre cette affaire, d'accord?"
Elle acquiesça faiblement.
"On va rejoindre Lincoln, et on parlera de tout ça là bas" dit Michael en prenant sa main.
La douceur de sa main était comme une promesse de lendemain. Il tuerait pour qu'elle soit en sécurité. Il tuerait pour que cette main ne soit plus jamais menacée. S'il le fallait, il tuerait.
Mais qu'il ne puisse pas commencer par régler le compte à la personne qui le méritait le plus le rendait dingue.
Il se demandait parfois s'il n'était pas un monstre. C'était ce que Lincoln pensait, il en était sûr. Et peut-être avait-il raison? Quelque part dans cette affaire, Michael avait sous estimé le prix à payer, et avait été obligé de faire ressortir ses pire instincts pour survivre.
Sa conscience n'en supportait plus le poids, mais il irait jusqu'au bout. Pour Lincoln. Pour ce frère qu'il aimait par dessus tout.
Et Michael sentait arriver ce terrible dilemne, qu'à un moment, il devrait choisir entre Sara et Lincoln...
TO BE CONTINUED....
"En quoi ça vous regarde?" répliqua agressivement Michael avant de s'engager pour rentrer dans la voiture.
"Hey", dit Kellerman en le retenant par le bras, "vous avez eu raison de faire ce que vous avez fait. Personne ne peut vous mettre sur le dos les actes des autres."
Michael se retourna vers Kellerman. "Qu'est ce que ça peut vous faire?"
"On se ressemble, Michael, plus que vous ne pensez. J'ai dévoué ma vie à une cause que je croyais juste. Et regardez comment on me remercie: on me jette à la rue, on me fait disparaitre. Ne vous méprenez pas, si je savais qu'il y avait une chance pour que je retrouve mon ancien boulot, je vous exécuterais sur place, mais quand ces salopards vous considèrent comme une menace, ça en ait fini de vous."
"Je compatis," dit Michael, peu interessé et senisble à la pleurnicherie de Kellerman.
"J'ai fait des choses par le passé, de mauvaises choses, et il n'y a pas plus tard qu'une semaine. Moi aussi, je cherche ma rédemption."
Michael se rappela ses mots que Kellerman avait employé la première fois qu'ils s'étaient rencontrés 'On a tous notre croix à porter'. Les mêmes mots que Michael avait prononcés à l'église.
"Vous pouvez... comprendre ça? N'est ce pas, Michael?"
Michael ne dit rien, et Kellerman sentit qu'il marquait un point.
"J'ai fait des choses que je regrette. Mais maintenant, je me bats à vos côtés. Et je ferais preuve du même dévouement envers votre cause que celui dont j'ai fait preuve pendant 15 ans à une femme qui m'a jeté comme un chien en pâture."
Kellerman tenta de bloquer le regard de Michael pour que celui çi le regarde en face.
"Donnez moi... ma chance... de réparer mes dégâts."
Michael sentait que Kellerman avait beaucoup de choses à se faire pardonner aussi. Et ces mots qui étaient le reflet de sa propre âme l'engourdissaient. Il n'avait plus la force de quoi que ce soit.
Kellerman se pencha et chuchota quelques mots à l'oreille de Michael. Quand Kellerman eut fini, il s'engouffra dans la voiture.
Michael ne bougeait plus. Il aurait dû... hurler, frapper Kellerman, le sortir de la voiture et lui dire de ne jamais plus l'approcher ni lui ni son frère, de ne plus jamais approcher Sara...
'Oh... Sara... Que t'as t-il fait? Que m'est-il arrivé?'
Quand Michael retrouva l'usage de ses membres, ce fut pour essuyer la larme qui coulait sur sa joue.
Il finit par rentrer dans la voiture. Ne regarda plus Kellerman ni Lincoln de tout le voyage, et scruta l'horizon jusqu'à ce que la pancarte 'Vous êtes bien arrivés à Baton Rouge' s'affiche.
Quel genre d'homme était-il devenu?
----------------------------------------
Sara avait bien compris le message. Le rendez vous était à Bâton Rouge. C'était peu dire que Michael l'avait fait voyagé à travers le pays...
Elle attendait depuis plusieurs heures sur le lit d'un motel, attendant impatiemment de recevoir une lettre, un fax, un signe. Elle ne savait pas où il était. Elle ne savait pas s'il allait bien. Peut-être avait-il été capturé encore une fois? Peut-être ne se retrouveraient-ils jamais?
C'était déjà angoissant de penser à sa propre sécurité, alors quand il fallait s'inquiéter de celle des autres...
Elle se leva pour allumer la télé, et vérifier pour la dizième fois de la matinée que les nouvelles ne parlaient pas de Michael et Lincoln. Leur précédente évasion avait été entouré d'un voile mystérieux. Tout le monde parlait d'une fuite de l'intérieur, mais personne n'en savait plus. Un mystère. Comme tout ce qui entourait Michael Scofield.
Elle réajusta le tout nouveau haut qu'elle s'était acheté, et renfila l'écharpe. Fort heureusement, il n'était plus au Nouveau Mexique. En Louisiane, cette écharpe faisait déjà moins suspect.
En tout cas, c'était toujours moins suspect qu'une série de coupures impressionantes au cou et au bras.
Sous ce nouveau déguisement, elle faisait peau neuve. Sara Tancredi n'existait plus.
Quelqu'un frappa à la porte et Sara bondit. Si cela pouvait être son fax...
"Qui est ce?" demanda t-elle avec précaution. 'Pourvu que ce soit un fax, un fax...'
La voix qu'elle entendit de l'autre côté brisa son coeur en miettes. Cete voix grave et rauque, qu'il lui avait autrefois demandé de l'attendre. Elle ouvrit la porte, et déjà ses yeux étaient embués par l'émotion. Elle avait tant attendu son fax. Mais il était venu en personne.
Il était bien là.
Elle sauta dans ses bras, comme si c'était la chose la plus naturelle à faire. Et c'était probablement la plus naturelle. Cela lui faisait tellement de bien. Ses bras autour de sa taille. Elle se sentait forte à nouveau.
Il carressa ses cheveux et se rendit compte qu'elle les avait coupés. Elle les avait teint aussi, en un peu plus foncé. Mais c'était toujours elle. Celle pour qui il parcourerait des millions de kilomètres.
Elle laissa éclater un sanglot.
"J'ai... j'ai bien cru que tu n'arriverais jamais jusqu'içi."
Elle essuya une larme et Michael sourit faiblement.
"Je ne te laisserai jamais tomber. Jamais."
Elle retourna un faible sourire. Et tenta de contenir l'émotion qui n'était plus de mise désormais. Ils devaient repartir, fuire à nouveau, se cacher.
Elle le prit par la main. "Il faut que je te montre quelque chose," dit-elle en le tirant dans la chambre puis jusqu'au lit. Elle prit son sac, le vida, et trouva l'objet qu'elle cherchait.
"Ceci," dit-elle en essuyant ses joues et en lui tendant la clé. "Mon père l'avait sur lui le jour où je l'ai trouvé mort. Je crois... je crois que c'est ce que ces agents cherchent..."
"Ces agents?" demanda Michael.
Sara baissa les yeux. "Ils ont tenté de me tuer Michael. Cet homme, cet homme, Kellerman... il voulait que je lui donne... mais je ne savais pas à l'époque, je ne savais pas..."
Michael ne dit rien et la serra dans ses bras. "Tu es en sécurité maintenant".
Elle se laissa aller à cette étreinte. "Je ne voulais pas partir de Gila, on m'a... il m'a empêché. Je voulais revenir, je te le jure, j'ai eu peur et j'ai paniqué alors je suis partie, mais je voulais revenir..."
Il fallait qu'elle s'excuse. Même si ce n'était pas sa faute, il fallait qu'elle s'excuse.
"Shhh... Ce n'est rien. Ce n'est pas grave. L'important c'est qu'on soit ensemble. On va se battre et résoudre cette affaire, d'accord?"
Elle acquiesça faiblement.
"On va rejoindre Lincoln, et on parlera de tout ça là bas" dit Michael en prenant sa main.
La douceur de sa main était comme une promesse de lendemain. Il tuerait pour qu'elle soit en sécurité. Il tuerait pour que cette main ne soit plus jamais menacée. S'il le fallait, il tuerait.
Mais qu'il ne puisse pas commencer par régler le compte à la personne qui le méritait le plus le rendait dingue.
Il se demandait parfois s'il n'était pas un monstre. C'était ce que Lincoln pensait, il en était sûr. Et peut-être avait-il raison? Quelque part dans cette affaire, Michael avait sous estimé le prix à payer, et avait été obligé de faire ressortir ses pire instincts pour survivre.
Sa conscience n'en supportait plus le poids, mais il irait jusqu'au bout. Pour Lincoln. Pour ce frère qu'il aimait par dessus tout.
Et Michael sentait arriver ce terrible dilemne, qu'à un moment, il devrait choisir entre Sara et Lincoln...
TO BE CONTINUED....
Re: Snoopoony-Chap 2, Certaines histoires...
Super super !!
C'est très bien écrit!
Continue à avoir autant d'inspiration...
laurelo19- Compagnon de Cellule de Michael
- Nombre de messages : 38
Age : 39
Date d'inscription : 11/10/2006
Re: Snoopoony-Chap 2, Certaines histoires...
Superbe
Vive la suite
Vive la suite
Lydwine- Membre de la thérapie avec Sara
- Nombre de messages : 223
Age : 36
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 13/11/2006
Re: Snoopoony-Chap 2, Certaines histoires...
ahhhh c est tp bien j adore!!!!
elo- Admis à l'infirmerie
- Nombre de messages : 58
Localisation : ds les bras de michael...
Date d'inscription : 02/12/2006
Re: Snoopoony-Chap 2, Certaines histoires...
C'est super
hayley- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
- Nombre de messages : 451
Age : 37
Date d'inscription : 04/11/2006
Re: Snoopoony-Chap 2, Certaines histoires...
génial, sublime, j'adore!!!!
Maira- Assistant(e) du Dr Tancredi
- Nombre de messages : 161
Age : 37
Localisation : quelque part avec Michael...
Date d'inscription : 09/10/2006
Re: Snoopoony-Chap 2, Certaines histoires...
c'était super,
quel talent,
allez encore une suite , stp
quel talent,
allez encore une suite , stp
collen- Déchiffre l'origami
- Nombre de messages : 250
Date d'inscription : 21/11/2006
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