NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Bon, alors voilà : je vous poste une autre fic de mon cru, c'est encore une Wentfan que j'ai écrite il y a quelques temps aussi et postée sur un autre forum mais je ne l'ai pas encore fini mais j'ai une cinquantaine de chapitres d'avance !
Je me regarde dans le miroir et je réalise que ma vie ne sera plus jamais ce qu’elle était. J’ai failli sauté le pas tu sais...j’ai failli plusieurs fois mais à chaque fois quelque chose m’empêchais...
Si on m’avais dit que ma vie rebasculerais ce jour d’Octobre 2006...
J’avais cru laisser toute cette histoire derrière moi...j’avais cru avoir tiré un trait sur tout çà...je me gourrais sur toute la ligne, une fois de plus ! C’était si loin tout çà, dans un coin flou de mon histoire, embrumé à travers d’autres délires de jeunesse...et pourtant...la claque que je me suis prise ! J’en avais jamais parlé à personne et de toute façon qui m’aurait cru ? Je serais passée pour la mythomane de base qui s’invente des love story ?
Je me suis retrouvée là bas par le plus grand des hasard, moi, la petite pigiste à la ramasse et qui galère...on se servait de moi pour « aider » une journaliste titulaire que je devais assister mais qui a passé le plus clair de son temps planquée en douce avec son amant dans un hôtel chic ! Je me suis retrouvée projetée malgré moi dans un monde que je côtoyait pas et dont je ne connaissais pas les codes.
En octobre 2006, je me retrouve donc à Cannes avec mes petits souliers vernis (j’exagère mais si peu) avec Rose, une journaliste « People » que je suis chargée d’assister pour la première fois. Je bosse dans la presse écrite comme pigiste pour une revue féminine mais çà ne fait pas vivre et surtout pas le courrier des lecteurs ! Alors pour faire « mon trou » je grappille à droite à gauche ce qu’on me propose et cette mission en fait partie.
Déjà le courant ne passe pas avec cette fille qui se la joue femme fatale et qui m’explique déjà dans le Tgv que je dois faire mes preuves et qu’elle me laisseras une grande liberté car elle a d’autres choses à faire – je n’ai appris quoi que bien plus tard !- et que çà m’aidera pour la suite si je fais carrière, que rien n’est meilleur que de se former sur le tas.
Arrivées à Cannes, elle m’expédie dans ma chambre d’hôtel, me laisse le matériel et m’explique brièvement où je dois être et à quelle heure. Sans plus d’infos, elle s’éclipse presque illico, me laissant seule avec mon inexpérience et ma crainte d’être refoulée.
Je me prépare rapidement, faisant un minimum d’effort pour ne pas faire tâche dans le monde que je vais tenter d’infiltrer mais malgré cela je n’arriverais jamais à ressembler à Rose !
Je prends un taxi et rejoins le palace où se tiendra la conférence de presse mais quand j’y pense...je ne sais même pas alors qui sera présent et qui sont les vedettes tant attendues...
A vrai dire je ne suis pas people et si je l’avais été je n’aurais pas été là justement !
Je stationne devant l’entrée depuis une demi-heure quand j’arrive enfin à me frayer un passage et présenter ma carte de presse.
L’homme me toise et fronce les sourcils – il n’a qu’a dire tout de suite si j’ai pas une tête de journaliste- mais finit tout de même par m’indiquer où je dois me rendre.
Une horde de fan se presse à l’extérieur et je commence à me dire que l’on attend « du gros ».
Mon matériel est prêt.
Une heure d’attente dans cette salle où l’on étouffe et toujours rien...et pourquoi Rose n’est pas là ? Je trépigne d’impatience et d’anxiété.
Soudain, alors que les brouhahas des journalistes présents commencent à devenir pesants pour moi, un homme annonce au micro qu’ils arrivent...mais je n’entends pas le reste car le brouhaha redouble d’intensité parce qu’ils reprennent tous leur matériel pour flasher.
Un mauvais son sort des enceintes, laissant entendre une musique française déjà entendue quelque part mais sur le moment je ne sais plus où.
Un homme, puis deux, puis trois, quatre et bang ! J’ai l’impression que je viens de me prendre une balle en plaine poitrine. Je manque un battement et je crois vraiment que mon cœur s’est arrêté de battre à ce moment là. Je suis comme sonnée et je n’arrive pas à en croire mes yeux. Je n’arrive pas à réaliser que c’est toi sur cette scène, devant moi alors qu’une horde de journalistes nous sépare. Pourtant c’est bien toi...je reconnaîtrais ce regard entre milles que dis-je entre des millions ! Tu as les cheveux beaucoup plus courts et ton visage a mûri avec les années...pourtant c’est toujours toi et je n’en reviens encore pas !
Il me faudra bien quelques minutes pour me remettre mais bien plus pour réaliser. Mon cerveau continue pourtant de travailler tout seul. Çà fait combien ? Neuf ans ? Oui c’est exactement çà, neuf ans...
Neuf ans plus tôt...
Je fais le pied de grue devant le panneau d’affichage mais toujours rien ! Je ne sais pas si mon dossier a été retenu...
Je suis à l’université Louis Lumière Lyon II et je fais des études d’histoire combinée avec langues étrangères anglais. C’est ma deuxième année. Je suis boursière et je survis grâce à des cours que je donne à des collégiens. Je m’en sors tant bien que mal et çà me permet d’être un peu plus indépendante.
En début d’année, je me suis inscrite à un programme d’échanges inter universitaire d’une durée de six mois. Les dossiers sont étudiés au peigne fin car le voyage et la bourse sont intégralement pris en charge et il n’y a pas beaucoup de places. On est une cinquantaine à s’être inscrit alors je ne me fais pas d’illusions mais je ne peux m’empêcher d’espérer.
En fonction de notre parcours, on aura le choix entre trois universités tout au plus...
Il est dix heures...les résultats devraient déjà être affichés et pourtant toujours rien !
Une amie m’a rejoins et le fait d’être ensemble ne rajoute rien de bon à notre attente désespérée. Comme si nos vies en dépendaient...
Pourtant, je ne me doutais pas comme des choses si insignifiantes ont parfois une telle emprise sur notre avenir et comme un rien peux modifier le cours de votre destin.
Alors que notre désespoir a presque raison de notre attente et que nous nous dirigeons vers la cafétéria, une porte s’ouvre, une femme sort un papier dans les mains, la liste...notre liste !
On rebrousse chemin presque en courant et nos visages cherchent déjà nos précieux noms.
A, B, C....M...MARTIN ! J’y suis, j’y suis, j’y suis ! Je saute hystérique dans les bras de mon amie qui ne trouve pas son nom et ne réalise pas sa propre déception.
Un mois plus tard je m’envolais pour les Etats-Unis, le New Jersey plus précisément où une correspondante Américaine prénommée Tracy m’accueillerait...l’aventure commençait...
Je reviens durement à la réalité alors que les flashs ont cessés et que des questions fusent depuis quelques minutes. Tu as toujours ce même sourire charmeur et pourtant je jurerais que tu es dix fois plus beau aujourd’hui qu’il y a neuf ans. Toujours autant de mystère dans le regard mais beaucoup plus d’assurance aussi...
J’étouffe, je n’ai qu’une envie c’est m’enfuir mais ce serait le meilleur moyen de me faire repérer. J’oublie jusqu’à la raison de ma présence ici. Si je bouge le petit doigt maintenant, il risque de me voir.
Et alors...même s’il me voit...de toute façon faudrait déjà qu’il me reconnaisse ?
Alors j’attends patiemment. Finalement ce n’est pas plus mal.
Une demi-heure plus tard, je n’ai pas ouvert la bouche, je n’ai pris aucune photo et les autres s’activent autour de moi. Il est debout et salue l’assemblée chaleureusement, visiblement surpris par les acclamations. Je sens que son regard furète et je commence à trembler. Respire Sonia respire ! Il faut que je quitte cette pièce car je vais tourner de l’œil avec cette chaleur !
Je me baisse, je ramasse mon sac et je relève les yeux.
Mon cœur cesse de battre pour la seconde fois quand je sens ton regard sur moi. Tu ne bouges plus, tu me fixes et bien malgré moi je comprends que tu m’as reconnue. Tu as froncé les yeux alors que je tente un vague sourire gêné. Je suis grillée. Comment me sortir de ce guêpier maintenant ? Je hausse les épaules et comme si de rien n’était je détourne le regard et m’en vais.
A cet instant je suis muette mais mon esprit se parle à lui-même. Ne te retourne pas chérie, fonce, casse-toi !
J’accélère le pas, je passe la porte et me dirige dans le couloir pour sortir le plus vite possible. Une fois dans la foule, je serais tranquille !
Mais je n’aurais pas cette chance...pas cette fois alors que j’entends ta voix prononcer mon prénom avec ce si bel accent qui lui donne une toute autre dimension...
- Sonia !
J'attends de savoir si vous voulez la suite et si tel est le cas je la mets d'ici une heure ou deux !
CHAPTER 1 : Le parfum des souvenirs
Je me regarde dans le miroir et je réalise que ma vie ne sera plus jamais ce qu’elle était. J’ai failli sauté le pas tu sais...j’ai failli plusieurs fois mais à chaque fois quelque chose m’empêchais...
Si on m’avais dit que ma vie rebasculerais ce jour d’Octobre 2006...
J’avais cru laisser toute cette histoire derrière moi...j’avais cru avoir tiré un trait sur tout çà...je me gourrais sur toute la ligne, une fois de plus ! C’était si loin tout çà, dans un coin flou de mon histoire, embrumé à travers d’autres délires de jeunesse...et pourtant...la claque que je me suis prise ! J’en avais jamais parlé à personne et de toute façon qui m’aurait cru ? Je serais passée pour la mythomane de base qui s’invente des love story ?
Je me suis retrouvée là bas par le plus grand des hasard, moi, la petite pigiste à la ramasse et qui galère...on se servait de moi pour « aider » une journaliste titulaire que je devais assister mais qui a passé le plus clair de son temps planquée en douce avec son amant dans un hôtel chic ! Je me suis retrouvée projetée malgré moi dans un monde que je côtoyait pas et dont je ne connaissais pas les codes.
En octobre 2006, je me retrouve donc à Cannes avec mes petits souliers vernis (j’exagère mais si peu) avec Rose, une journaliste « People » que je suis chargée d’assister pour la première fois. Je bosse dans la presse écrite comme pigiste pour une revue féminine mais çà ne fait pas vivre et surtout pas le courrier des lecteurs ! Alors pour faire « mon trou » je grappille à droite à gauche ce qu’on me propose et cette mission en fait partie.
Déjà le courant ne passe pas avec cette fille qui se la joue femme fatale et qui m’explique déjà dans le Tgv que je dois faire mes preuves et qu’elle me laisseras une grande liberté car elle a d’autres choses à faire – je n’ai appris quoi que bien plus tard !- et que çà m’aidera pour la suite si je fais carrière, que rien n’est meilleur que de se former sur le tas.
Arrivées à Cannes, elle m’expédie dans ma chambre d’hôtel, me laisse le matériel et m’explique brièvement où je dois être et à quelle heure. Sans plus d’infos, elle s’éclipse presque illico, me laissant seule avec mon inexpérience et ma crainte d’être refoulée.
Je me prépare rapidement, faisant un minimum d’effort pour ne pas faire tâche dans le monde que je vais tenter d’infiltrer mais malgré cela je n’arriverais jamais à ressembler à Rose !
Je prends un taxi et rejoins le palace où se tiendra la conférence de presse mais quand j’y pense...je ne sais même pas alors qui sera présent et qui sont les vedettes tant attendues...
A vrai dire je ne suis pas people et si je l’avais été je n’aurais pas été là justement !
Je stationne devant l’entrée depuis une demi-heure quand j’arrive enfin à me frayer un passage et présenter ma carte de presse.
L’homme me toise et fronce les sourcils – il n’a qu’a dire tout de suite si j’ai pas une tête de journaliste- mais finit tout de même par m’indiquer où je dois me rendre.
Une horde de fan se presse à l’extérieur et je commence à me dire que l’on attend « du gros ».
Mon matériel est prêt.
Une heure d’attente dans cette salle où l’on étouffe et toujours rien...et pourquoi Rose n’est pas là ? Je trépigne d’impatience et d’anxiété.
Soudain, alors que les brouhahas des journalistes présents commencent à devenir pesants pour moi, un homme annonce au micro qu’ils arrivent...mais je n’entends pas le reste car le brouhaha redouble d’intensité parce qu’ils reprennent tous leur matériel pour flasher.
Un mauvais son sort des enceintes, laissant entendre une musique française déjà entendue quelque part mais sur le moment je ne sais plus où.
Un homme, puis deux, puis trois, quatre et bang ! J’ai l’impression que je viens de me prendre une balle en plaine poitrine. Je manque un battement et je crois vraiment que mon cœur s’est arrêté de battre à ce moment là. Je suis comme sonnée et je n’arrive pas à en croire mes yeux. Je n’arrive pas à réaliser que c’est toi sur cette scène, devant moi alors qu’une horde de journalistes nous sépare. Pourtant c’est bien toi...je reconnaîtrais ce regard entre milles que dis-je entre des millions ! Tu as les cheveux beaucoup plus courts et ton visage a mûri avec les années...pourtant c’est toujours toi et je n’en reviens encore pas !
Il me faudra bien quelques minutes pour me remettre mais bien plus pour réaliser. Mon cerveau continue pourtant de travailler tout seul. Çà fait combien ? Neuf ans ? Oui c’est exactement çà, neuf ans...
Neuf ans plus tôt...
Je fais le pied de grue devant le panneau d’affichage mais toujours rien ! Je ne sais pas si mon dossier a été retenu...
Je suis à l’université Louis Lumière Lyon II et je fais des études d’histoire combinée avec langues étrangères anglais. C’est ma deuxième année. Je suis boursière et je survis grâce à des cours que je donne à des collégiens. Je m’en sors tant bien que mal et çà me permet d’être un peu plus indépendante.
En début d’année, je me suis inscrite à un programme d’échanges inter universitaire d’une durée de six mois. Les dossiers sont étudiés au peigne fin car le voyage et la bourse sont intégralement pris en charge et il n’y a pas beaucoup de places. On est une cinquantaine à s’être inscrit alors je ne me fais pas d’illusions mais je ne peux m’empêcher d’espérer.
En fonction de notre parcours, on aura le choix entre trois universités tout au plus...
Il est dix heures...les résultats devraient déjà être affichés et pourtant toujours rien !
Une amie m’a rejoins et le fait d’être ensemble ne rajoute rien de bon à notre attente désespérée. Comme si nos vies en dépendaient...
Pourtant, je ne me doutais pas comme des choses si insignifiantes ont parfois une telle emprise sur notre avenir et comme un rien peux modifier le cours de votre destin.
Alors que notre désespoir a presque raison de notre attente et que nous nous dirigeons vers la cafétéria, une porte s’ouvre, une femme sort un papier dans les mains, la liste...notre liste !
On rebrousse chemin presque en courant et nos visages cherchent déjà nos précieux noms.
A, B, C....M...MARTIN ! J’y suis, j’y suis, j’y suis ! Je saute hystérique dans les bras de mon amie qui ne trouve pas son nom et ne réalise pas sa propre déception.
Un mois plus tard je m’envolais pour les Etats-Unis, le New Jersey plus précisément où une correspondante Américaine prénommée Tracy m’accueillerait...l’aventure commençait...
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Je reviens durement à la réalité alors que les flashs ont cessés et que des questions fusent depuis quelques minutes. Tu as toujours ce même sourire charmeur et pourtant je jurerais que tu es dix fois plus beau aujourd’hui qu’il y a neuf ans. Toujours autant de mystère dans le regard mais beaucoup plus d’assurance aussi...
J’étouffe, je n’ai qu’une envie c’est m’enfuir mais ce serait le meilleur moyen de me faire repérer. J’oublie jusqu’à la raison de ma présence ici. Si je bouge le petit doigt maintenant, il risque de me voir.
Et alors...même s’il me voit...de toute façon faudrait déjà qu’il me reconnaisse ?
Alors j’attends patiemment. Finalement ce n’est pas plus mal.
Une demi-heure plus tard, je n’ai pas ouvert la bouche, je n’ai pris aucune photo et les autres s’activent autour de moi. Il est debout et salue l’assemblée chaleureusement, visiblement surpris par les acclamations. Je sens que son regard furète et je commence à trembler. Respire Sonia respire ! Il faut que je quitte cette pièce car je vais tourner de l’œil avec cette chaleur !
Je me baisse, je ramasse mon sac et je relève les yeux.
Mon cœur cesse de battre pour la seconde fois quand je sens ton regard sur moi. Tu ne bouges plus, tu me fixes et bien malgré moi je comprends que tu m’as reconnue. Tu as froncé les yeux alors que je tente un vague sourire gêné. Je suis grillée. Comment me sortir de ce guêpier maintenant ? Je hausse les épaules et comme si de rien n’était je détourne le regard et m’en vais.
A cet instant je suis muette mais mon esprit se parle à lui-même. Ne te retourne pas chérie, fonce, casse-toi !
J’accélère le pas, je passe la porte et me dirige dans le couloir pour sortir le plus vite possible. Une fois dans la foule, je serais tranquille !
Mais je n’aurais pas cette chance...pas cette fois alors que j’entends ta voix prononcer mon prénom avec ce si bel accent qui lui donne une toute autre dimension...
- Sonia !
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J'attends de savoir si vous voulez la suite et si tel est le cas je la mets d'ici une heure ou deux !
Dernière édition par le Dim 20 Jan - 18:13, édité 73 fois
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
soso_burrows a écrit:Bon, alors voilà : je vous poste une autre fic de mon cru, c'est encore une Wentfan que j'ai écrite il y a quelques temps aussi et postée sur un autre forum mais je ne l'ai pas encore fini mais j'ai une cinquantaine de chapitres d'avance !
espèce de sadique tu la mets alors que j'ai comblé tout mon retard sur l'autre
regarde l'état de mes yeux
par contre je sponsorise à fond... les filles c'est trop bien cette fic
ENNEADE- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1292
Age : 45
Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
NINE YEARS (12/07/07 - 21h32) Chap 1 Le parfum des souvenirs
Oui mets la vite cette suite, j'adore déjà,j ca commence très très bien
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
- Nombre de messages : 1711
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Localisation : Ailleurs
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Allez, que deux fans ???
Bon et bien j'insiste quand même un peu, on verra demain pour la suite !
Ta voix résonne dans ma tête...
Je ne bouge plus, je n’avance plus mais ne me retourne pas non plus. Je suis paralysée par la peur et l’excitation que je ressens au même moment.
Des sensations que je croyais avoir perdues à jamais remontent en moi.
Je ne bouge toujours pas mais je te sens derrière moi, si près. Je ferme les yeux et j’essaie de me reprendre, de prendre une contenance dont je risque d’avoir très vite besoin.
Je rouvre les yeux et tu es face à moi, plus grand, plus étoffé et plus bronzé que jamais. Tu es irrésistible mais j’essaie de garder mon calme et de ne pas rougir. Il me semble que cet instant dure une éternité.
Je ne parle pas et toi non plus. Tu te contentes de fixes mes yeux l’un après l’autre en silence et je sens que tu me détaille, cherchant les changements qui ont pu s’opérer en moi en neuf ans...
Une éternité de silence nous sépare à e moment là et je sens que je vais défaillir.
Et je défaillis mais pas pour les mêmes raisons. Tu viens d’esquisser un sourire, laissant apparaître tes dents blanches et je sens que mes joues sont roses puis rouges – pas besoin de blush je vous le dit – et j’ai du mal à répondre à ce sourire.
Tes lèvres bougent maintenant et mon cerveau lent tente de se concentrer sur autre chose que ton regard mais je suis déjà loin.
W : Sonia ! Je suis si content de te voir ici !
Je ne répond pas, mais qu’est-ce que je dois avoir l’air conne ! Allez ma vieille prend ton courage à deux mains, il va pas te bouffer non !
Je te rends ton sourire et tu souris à nouveau.
Mes lèvres bougent enfin et je m’apprête à te répondre.
S : bonjour Wentworth...ravie de te voir...
Non mais quelle conne ! Après toutes ces années voilà ce que je suis capable de lui dire !
W : ravie ? C’est pour çà que tu t’enfuis en courant ?
De nombreux journalistes sont encore là et les flashs de leurs appareils me font sursauter. Pris en flag ! C’est bien ma veine ! Demain dans Voici !
Il ne dit rien et semble pensif...mais à quoi il pense ?
Je devrais parler mais rien ne vient et tu voles à mon secours.
W : tu es sûre que tu te sens bien ?
Je n’ai pas le temps de répondre qu’un autre homme s »approche de nous et je le connais...je l’ai déjà vu mais...
D : eh Went on t’attend ! On doit faire les photos sur la plage !
Quand il arrive tout prêt, il comprend qu’il a dérangé notre frêle conversation et s’excuse.
W : Dom, je te présente Sonia, une amie, Sonia, Dominic Purcell, mon collègue.
D : enchanté ! Euh...je voudrais pas gâcher cos retrouvailles mais là ton agent va faire un ulcère si tu viens pas tout de suite ! Tu connais le programme !
Je sens que je vais l’aimer celui là ! Il est pas mal mais quel boulet ! Nous interrompre alors que j’allais enfin prononcer un son ! Je sens que Went est gêné. Il plante ses mains dans sa poche et griffonne un bout de papier.
Il me fait quoi là ?
Il me sourit encore et me tend le papier.
W : je pars demain soir mais j’aimerais beaucoup te revoir...c’est mon numéro. Appelle-moi.
Le papier est dans mes mains et le sourire sur mes lèvres. Pourquoi je souris ? Ils vont tous croire que je suis contente. Went me rends un autre délicieux sourire et s’éloigne en m’adressant quelques mots.
W : je compte sur toi ! N’oublie pas !
Il est parti, il n’est plus là. Je me retrouve, conne que je suis, seule, entourée des derniers journalistes restés sur place et qui me toisent comme si j’étais l’ennemi public numéro 1.
Je les snobe et je rentre à l’hôtel. Le taxi file le long de la plage et j’aperçois l’attroupement qui les entoure.
Il signe des autographes.
Je regarde une dernière fois et j’essaye de le graver dans ma mémoire...une dernière fois.
Flash-back
Mon avion vient de se poser et je déambule anxieuse dans les couloirs de l’aéroport de new York. Il a l’air de pas faire chaud ici et j’ai bien fait d’emporter mes gros pulls ! Arrivée dans le hall, j’aperçois la fille qui doit être Tracy car elle agite une pancarte avec mon prénom. Je me dirige vers elle et lui souris. Elle a l’air sympa. Çà va bien se passer.
S : bonjour ! Tu es Tracy c’est çà ?
T : Sonia non ? Ok alors enchantée et bienvenue chez nous !
On a tout de suite sympathisé, Tracy n’était pas une fille compliquée loin de là.
Je suis restée avec elle cette première journée à new York car s’était les vacances et la fête de Thanksgiving dans quelques jours. Trois jours à New York avant de rejoindre l’université. Pas pour me déplaire.
Tracy possède son propre appartement à New York qui n’est autre que l’ancien de son père car ses parents sont divorcés. Elle m’installe, j’y aurais ma propre chambre. L’appartement est superbe, de grandes baies vitrées à une cinquantaine d’étages en plein centre ville, je crois rêver.
T : tu es fatiguée ?
S : un peu mais çà va pourquoi ?
T : parce que l’on doit sortir avec des amis ce soir...alors si tu veux te reposer un peu en attendant...
Chouette proposition ! Je viens d’arriver et déjà je dors. Mais je suis surexcitée par cette soirée qui s’annonce.
Dans quelques jours j’aurais vingt ans et je suis dans une des plus grandes villes du monde dans un appart super...ma sieste ne dure pas longtemps.
Il s’est écoulé quoi ? Une heure, peut-être deux et je me lève et me dirige dans la salle de bain attenante à ma chambre. Je me change et j’essaie de donner un semblant d’ordre à mon allure sans véritable succès. J’ai de beaux cheveux longs, bruns et ondulés mais mon allure « jeune fille romantique » m’exaspère. Je ne me sens pas assez moderne pour cette ville. A coté de Tracy je suis sûre de faire tâche ce soir !
Je me pomponne un peu quand même, un peu de parfum et je rejoins Tracy dans le salon qui écoute de la musique en fredonnant. Quand elle me voit arriver elle baisse le son et m’adresse un chaleureux sourire.
T : tu es réveillée ? Pas trop déphasé ?
S : non, çà va.
T : tant mieux alors...mon frère arrive d’ici cinq minutes, il vient de m’appeler, il tente de se garer.
S : ton frère ?
T : oui, mon grand frère Brian! Il est étudiant aussi et en dernière année. Je ne sors jamais sans lui ! New York est un vrai coupe-gorge !
Le ton menaçant qu’elle a pris pour dire ces quelques mots et le rire qui s’ensuit nous lient un peu plus. Je sens à ce moment là que je vais l’adorer cette fille.
Elle est assez grande mais moins que moi, blonde aux yeux bleus et mince, en un mot magnifique ! Elle fait beaucoup plus « femme » que moi, bref elle a du style.
La sonnette de l’entrée nous fait sursauter.
T : çà doit être lui !
Elle se lève et court lui ouvrir. Elle lui saute affectueusement au cou et se dégage pour le laisser entrer. Il n’est pas tout seul, un autre jeune homme l’accompagne. Je me lève pour aller les saluer.
T : entre donc Went !
Ils se rapprochent et Tracy me montre du doigt.
T : Brian, je te présente Sonia, ma correspondante française. Sonia, voici mon frère Brian et...Went son meilleur ami !
Ils me saluent mais je n’entends déjà plus les voix.
A ce moment mon cœur flanche. J’ai croisé son regard et en une fraction de seconde j’ai des fourmis dans le corps. Je me reprends et me donne une contenance. Première soirée à New York, évitons de faire tâche dans le paysage !
Fin du Flash-back
Ma chambre est vide, aucun message de Rose. Je me déshabille et vais prendre une douche. L’eau qui coule sur mon corps m’apaise et me délasse. J’y reste une bonne demi-heure à me vider l’esprit...à surtout essayer de ne pas penser à ce regard encore et encore. Il faut que je me le sorte de la tête ! Facile à dire !
Lorsque je me pointe devant le lit ou j’ai lâchement déposé le matériel, je réalise que je n’ai rien. Pas un mot de la conférence de presse ni même une photo. Qu’est-ce que je vais dire à Rose ?
Bon et bien j'insiste quand même un peu, on verra demain pour la suite !
CHAPTER 2 : Retrouvailles
Ta voix résonne dans ma tête...
Je ne bouge plus, je n’avance plus mais ne me retourne pas non plus. Je suis paralysée par la peur et l’excitation que je ressens au même moment.
Des sensations que je croyais avoir perdues à jamais remontent en moi.
Je ne bouge toujours pas mais je te sens derrière moi, si près. Je ferme les yeux et j’essaie de me reprendre, de prendre une contenance dont je risque d’avoir très vite besoin.
Je rouvre les yeux et tu es face à moi, plus grand, plus étoffé et plus bronzé que jamais. Tu es irrésistible mais j’essaie de garder mon calme et de ne pas rougir. Il me semble que cet instant dure une éternité.
Je ne parle pas et toi non plus. Tu te contentes de fixes mes yeux l’un après l’autre en silence et je sens que tu me détaille, cherchant les changements qui ont pu s’opérer en moi en neuf ans...
Une éternité de silence nous sépare à e moment là et je sens que je vais défaillir.
Et je défaillis mais pas pour les mêmes raisons. Tu viens d’esquisser un sourire, laissant apparaître tes dents blanches et je sens que mes joues sont roses puis rouges – pas besoin de blush je vous le dit – et j’ai du mal à répondre à ce sourire.
Tes lèvres bougent maintenant et mon cerveau lent tente de se concentrer sur autre chose que ton regard mais je suis déjà loin.
W : Sonia ! Je suis si content de te voir ici !
Je ne répond pas, mais qu’est-ce que je dois avoir l’air conne ! Allez ma vieille prend ton courage à deux mains, il va pas te bouffer non !
Je te rends ton sourire et tu souris à nouveau.
Mes lèvres bougent enfin et je m’apprête à te répondre.
S : bonjour Wentworth...ravie de te voir...
Non mais quelle conne ! Après toutes ces années voilà ce que je suis capable de lui dire !
W : ravie ? C’est pour çà que tu t’enfuis en courant ?
De nombreux journalistes sont encore là et les flashs de leurs appareils me font sursauter. Pris en flag ! C’est bien ma veine ! Demain dans Voici !
Il ne dit rien et semble pensif...mais à quoi il pense ?
Je devrais parler mais rien ne vient et tu voles à mon secours.
W : tu es sûre que tu te sens bien ?
Je n’ai pas le temps de répondre qu’un autre homme s »approche de nous et je le connais...je l’ai déjà vu mais...
D : eh Went on t’attend ! On doit faire les photos sur la plage !
Quand il arrive tout prêt, il comprend qu’il a dérangé notre frêle conversation et s’excuse.
W : Dom, je te présente Sonia, une amie, Sonia, Dominic Purcell, mon collègue.
D : enchanté ! Euh...je voudrais pas gâcher cos retrouvailles mais là ton agent va faire un ulcère si tu viens pas tout de suite ! Tu connais le programme !
Je sens que je vais l’aimer celui là ! Il est pas mal mais quel boulet ! Nous interrompre alors que j’allais enfin prononcer un son ! Je sens que Went est gêné. Il plante ses mains dans sa poche et griffonne un bout de papier.
Il me fait quoi là ?
Il me sourit encore et me tend le papier.
W : je pars demain soir mais j’aimerais beaucoup te revoir...c’est mon numéro. Appelle-moi.
Le papier est dans mes mains et le sourire sur mes lèvres. Pourquoi je souris ? Ils vont tous croire que je suis contente. Went me rends un autre délicieux sourire et s’éloigne en m’adressant quelques mots.
W : je compte sur toi ! N’oublie pas !
Il est parti, il n’est plus là. Je me retrouve, conne que je suis, seule, entourée des derniers journalistes restés sur place et qui me toisent comme si j’étais l’ennemi public numéro 1.
Je les snobe et je rentre à l’hôtel. Le taxi file le long de la plage et j’aperçois l’attroupement qui les entoure.
Il signe des autographes.
Je regarde une dernière fois et j’essaye de le graver dans ma mémoire...une dernière fois.
Flash-back
Mon avion vient de se poser et je déambule anxieuse dans les couloirs de l’aéroport de new York. Il a l’air de pas faire chaud ici et j’ai bien fait d’emporter mes gros pulls ! Arrivée dans le hall, j’aperçois la fille qui doit être Tracy car elle agite une pancarte avec mon prénom. Je me dirige vers elle et lui souris. Elle a l’air sympa. Çà va bien se passer.
S : bonjour ! Tu es Tracy c’est çà ?
T : Sonia non ? Ok alors enchantée et bienvenue chez nous !
On a tout de suite sympathisé, Tracy n’était pas une fille compliquée loin de là.
Je suis restée avec elle cette première journée à new York car s’était les vacances et la fête de Thanksgiving dans quelques jours. Trois jours à New York avant de rejoindre l’université. Pas pour me déplaire.
Tracy possède son propre appartement à New York qui n’est autre que l’ancien de son père car ses parents sont divorcés. Elle m’installe, j’y aurais ma propre chambre. L’appartement est superbe, de grandes baies vitrées à une cinquantaine d’étages en plein centre ville, je crois rêver.
T : tu es fatiguée ?
S : un peu mais çà va pourquoi ?
T : parce que l’on doit sortir avec des amis ce soir...alors si tu veux te reposer un peu en attendant...
Chouette proposition ! Je viens d’arriver et déjà je dors. Mais je suis surexcitée par cette soirée qui s’annonce.
Dans quelques jours j’aurais vingt ans et je suis dans une des plus grandes villes du monde dans un appart super...ma sieste ne dure pas longtemps.
Il s’est écoulé quoi ? Une heure, peut-être deux et je me lève et me dirige dans la salle de bain attenante à ma chambre. Je me change et j’essaie de donner un semblant d’ordre à mon allure sans véritable succès. J’ai de beaux cheveux longs, bruns et ondulés mais mon allure « jeune fille romantique » m’exaspère. Je ne me sens pas assez moderne pour cette ville. A coté de Tracy je suis sûre de faire tâche ce soir !
Je me pomponne un peu quand même, un peu de parfum et je rejoins Tracy dans le salon qui écoute de la musique en fredonnant. Quand elle me voit arriver elle baisse le son et m’adresse un chaleureux sourire.
T : tu es réveillée ? Pas trop déphasé ?
S : non, çà va.
T : tant mieux alors...mon frère arrive d’ici cinq minutes, il vient de m’appeler, il tente de se garer.
S : ton frère ?
T : oui, mon grand frère Brian! Il est étudiant aussi et en dernière année. Je ne sors jamais sans lui ! New York est un vrai coupe-gorge !
Le ton menaçant qu’elle a pris pour dire ces quelques mots et le rire qui s’ensuit nous lient un peu plus. Je sens à ce moment là que je vais l’adorer cette fille.
Elle est assez grande mais moins que moi, blonde aux yeux bleus et mince, en un mot magnifique ! Elle fait beaucoup plus « femme » que moi, bref elle a du style.
La sonnette de l’entrée nous fait sursauter.
T : çà doit être lui !
Elle se lève et court lui ouvrir. Elle lui saute affectueusement au cou et se dégage pour le laisser entrer. Il n’est pas tout seul, un autre jeune homme l’accompagne. Je me lève pour aller les saluer.
T : entre donc Went !
Ils se rapprochent et Tracy me montre du doigt.
T : Brian, je te présente Sonia, ma correspondante française. Sonia, voici mon frère Brian et...Went son meilleur ami !
Ils me saluent mais je n’entends déjà plus les voix.
A ce moment mon cœur flanche. J’ai croisé son regard et en une fraction de seconde j’ai des fourmis dans le corps. Je me reprends et me donne une contenance. Première soirée à New York, évitons de faire tâche dans le paysage !
Fin du Flash-back
Ma chambre est vide, aucun message de Rose. Je me déshabille et vais prendre une douche. L’eau qui coule sur mon corps m’apaise et me délasse. J’y reste une bonne demi-heure à me vider l’esprit...à surtout essayer de ne pas penser à ce regard encore et encore. Il faut que je me le sorte de la tête ! Facile à dire !
Lorsque je me pointe devant le lit ou j’ai lâchement déposé le matériel, je réalise que je n’ai rien. Pas un mot de la conférence de presse ni même une photo. Qu’est-ce que je vais dire à Rose ?
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Je n'ai pas encore lu tes 2 chapitres mais j'espère que tu posteras les autres !
Connaissant ton autre fic Wentfan, Soso_burrows, je me dis qu'elle ne peut qu'être bien. Je pars en week end prolongé alors je vais les imprimer et me les réserver pour ce week end mais je voulais t'apporter mon soutien pour que tu continues à poster
Soso_Burrows a écrit :
Connaissant ton autre fic Wentfan, Soso_burrows, je me dis qu'elle ne peut qu'être bien. Je pars en week end prolongé alors je vais les imprimer et me les réserver pour ce week end mais je voulais t'apporter mon soutien pour que tu continues à poster
Soso_Burrows a écrit :
ça va, on a de quoi lire en perspectiveje ne l'ai pas encore fini mais j'ai une cinquantaine de chapitres d'avance !
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
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NINE YEARS (12/07/07 - 22h56) Chap 2
J'en redemande, la suiiiiiiiiiiite!!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Bon, malgré le peu de messages et d'encouragements, je poste la suite pour les plus fidèles, merci !
Je tourne en rond dans ma chambre. J’enfile un jean et un tee shirt et je vais aller faire un tour sur la plage. J’ai besoin de m’aérer l’esprit. La plage est calme maintenant, quelques badauds, mais on sent bien que l’agitation est ailleurs. Le vent s’est levé et fait voler le sable dans ma figure. Je n’arrive pas à me concentrer. Pourquoi est-ce que j’ai tant de mal à savoir ce que je dois faire ?
C’est pourtant si simple ! Un portable dans une poche, un bout de papier dans l’autre et je l’aurais mon interview, privée en plus ! Il ne pourra pas me refuser çà !
Facile à dire Sonia ! Mais décrocher et appeler réellement c’est autre chose ! Qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui dire ? Salut Went, c’est moi tu te souviens ? La conne du Carlton ! Non...je ne peux pas me résigner à appeler.
Je déambule une bonne heure alors que le soleil se couche sur la méditerranée. Je réfléchis, je retourne la situation dans tous les sens mais je me dis que finalement je préfère me planter et être humiliée plutôt que de risquer ma santé mentale en me jetant dans la gueule du loup.
Je rentre à l’hôtel mais j’ai à peine passé le seuil que j’aperçois Rose à la réception qui parle à un employé. Elle doit certainement lui demander s’il m’a vu. En une demi seconde j’ai fait demi-tour et je me précipite à l’extérieur en courant. Direction le front de mer ! Qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui dire ? Je vais vraiment passer pour une débile ! Débile ou conne ? Qu’est-ce que je préfère ? Un savon d’une journaliste people ou les yeux de Wentworth Miller ?
Pour les deux réponses j’entends le wrong du bipper qui retentit ! Dans les deux cas je risque gros et dans les deux cas je risque d’y laisser des plumes...
Mon portable sonne. Je sursaute et le sort de ma poche. Je m’assois sur un banc, la rue est calme.
S : allo ?
- Sonia ? C’est Fred, tu vas bien ? Alors cette journée raconte !
Je l’avais presque oublié ! Comment on peut oublier l’homme qui partage votre vie ? C’est un coup dur de plus et je sens que le temps que je mets à répondre ne le rassure pas.
S : euh...bien, oui...
- alors c’est tout ? T’as pas craqué au moins ? Ils ont montré des images à la télé et c’était délire toutes ces fans hystériques pour les acteurs de la série !
S : tu sais j’étais loin...j’ai pas vu grand-chose ! Je dois y aller Fred...faut que je te laisse ok ?
- ok, à demain ?
S : a demain !
Je raccroche sans en attendre plus. Çà m’effraie cette distance que j’arrive à mettre si vite entre nous. Je lève les yeux au ciel et fourre mon portable dans la poche avant de butter sur un papier. Je le ressors de ma poche et le relis. Quelques chiffres les uns à la suite des autres mais qui composés sur le clavier de mon mobile pourraient modifier le cours de cette journée.
Je me frotte nerveusement le front. Je baisse la tête. De toute façon je n’arrive plus à réfléchir alors...
Avant que j’ai pu réaliser ce qu je suis en train de faire une voix me répond.
- allo ?
C’est lui, il n’a pas mis longtemps à répondre. Peut-être qu’il attendait que je l’appelle finalement. Je panique un peu et je me sens minable mais il faut que j’avance. J’ai décroché ce p*** de téléphone, j’ai composé son numéro et je suis sûre qu’il sait que c’est moi.
S : Wentworth ?
W : Sonia ! Où es-tu ?
C’est bien lui çà ! Même pas le temps de lui déballer deux mots qu’il me demande déjà où je suis !
S : sur la plage et toi ?
W : dans ma chambre d’hôtel avec Dom. On doit aller dîner.
S : ah...
W : tu veux qu’on se voie ?
S : oui mais tu as l’air très occupé...je...je ne
W : je n’ai plus rien d’obligatoire alors je serai ravi de dîner avec toi !
Je me sens bizarre. J’ai chaud, j’ai froid. Une fièvre s’empare de moi. Neuf ans que j’ai laissé çà derrière moi et tout me reviens en pleine figure. J’ai l’impression que les années qui nous ont séparées n’existent plus.
Je n’ai pas répondu à sa proposition et il continue de me parler.
W : Sonia ? Je te rejoins, tu es où ?
Je lui donne rendez vous dans dix minutes sur la plage du Carlton et nous raccrochons. J’ai peur de regretter mon geste et mes paroles mais seul l’avenir me le dira.
Je prends un taxi et j’y suis en moins de cinq minutes.
La ville est calme.
Je paye le taxi et je me sens minable. Je suis en jean et tee shirt et mes cheveux doivent être tout ébouriffés avec ce vent sur la plage. Je descend les marches et me positionne près de l’eau. Je réfléchis quelques minutes...une éternité.
Un homme passe devant moi, deux mètres devant et s’arrête.
L’obscurité ne me permet pas de distinguer clairement ses traits mais lui m’a reconnue.
W : Sonia...
Cette voix rauque tellement virile et presque chuchotée dans l’instant. Je fonds. Les mains dans les poches il se retourne vers moi et je distingue son sourire.
Il a toujours cette classe naturelle mais je dirais qu’elle a décuplé avec les années.
Il déplace du sable avec ses pieds et je vois bien qu’il ne sait pas par où commencer.
Finalement c’est moi qui me lance.
S : tu pourrais venir t’asseoir ?
Il ne répond pas mais s’approche et se baisse. Nous sommes côte à côte et je sens l’étoffe de sa chemise contre mon bras. Je frissonne. Il me fixe et je distingue maintenant clairement ses yeux. Ses pupilles brillent dans le noir et j’aimerais lui sauter au cou et l’embrasser.
W : alors qu’est devenue ma frenchie ?
Sa frenchie...je ne suis plus sa frenchie depuis longtemps ! Il m’énerve à m’imaginer lui appartenir à jamais ! J’ai envie de le gifler. Mais je souris et je lui réponds poliment.
S : je suis journaliste mais aujourd’hui c’est une erreur.
W : tu dis çà pour moi ?
Il va pas me la jouer star vexée là ? Ah ces américains !
S : non, je ne dis pas çà pour toi...mais la presse people ce n’est pas mon truc en général. Et je ne savais pas que c’était pour toi...
Mes mots ont dépassés ma pensée...si peu.
W : sinon tu ne serais pas venue c’est çà ?
Comment il a deviné ? Bien sur que je ne serais pas venue mais aurai-je eu le choix ? Le boulot avant tout !
S : je t’ai appelé non ?!
W : c’est vrai...je suis content que tu l’ai fait. J’avais vraiment envie de passer un moment avec toi...
S : çà fait un bail...
C’est sorti tout seul. Je n’ai pu retenir ces mots. Je n’ai jamais pu me retenir avec Wentworth. Mes pulsions ont toujours pris le dessus. Il s’en rend compte et me sourit, comme avant, comme il y a neuf ans quand il riait de me voir faire d’énormes bourdes et de m’en rendre compte trop tard. Je frissonne.
W : tu as froid ?
S : un peu.
Il se lève et entoure mes épaules avec son pull. Il me tend la main et je l’accepte sans broncher. Nous sommes proches, trop proches. Je sens son odeur sur le pull alors que je l’enfile.
W : on va manger un bout ?
J’accepte et nous partons presque incognito déguster des crêpes en bord de mer. Went se régale et je suis morte de rire. Il me fait toujours rire avec son humour à deux balles. Il est capable de tout tourner en dérision.
Je ne veux pas que cette soirée se termine. Je ne veux pas rentrer à Paris. Je ne veux pas qu’il parte. Je veux bloquer le cours du temps. Sans lui le temps paraît une éternité. Mon sourire a du s’évaporer et il le remarque.
W : tu veux rentrer ?
Je crois qu’il interprète mal ce dont j’aurais envie.
Je ne veux plus bouger. Je soupire et chasse ma nostalgie.
S : c’est peut-être mieux en effet...
Nous sortons et longeons la rue pour rentrer à pied. Il me parle de sa carrière et de sa vie actuelle. Il reste muet sur les neuf dernières années de sa vie. J’aperçois au loin le seuil de mon hôtel et mes mains commencent à trembler. Nous allons devoir nous dire au revoir. J’ai peur. J’ai peur de moi, de mes réactions. En sa présence je suis incontrôlable. J’essaie de penser à Fred, je me concentre et je ferme les yeux. Reprends-toi Sonia me dis-je !
Alors, est-ce que je mets la suite ?
CHAPTER 3 Rendez-vous
Je tourne en rond dans ma chambre. J’enfile un jean et un tee shirt et je vais aller faire un tour sur la plage. J’ai besoin de m’aérer l’esprit. La plage est calme maintenant, quelques badauds, mais on sent bien que l’agitation est ailleurs. Le vent s’est levé et fait voler le sable dans ma figure. Je n’arrive pas à me concentrer. Pourquoi est-ce que j’ai tant de mal à savoir ce que je dois faire ?
C’est pourtant si simple ! Un portable dans une poche, un bout de papier dans l’autre et je l’aurais mon interview, privée en plus ! Il ne pourra pas me refuser çà !
Facile à dire Sonia ! Mais décrocher et appeler réellement c’est autre chose ! Qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui dire ? Salut Went, c’est moi tu te souviens ? La conne du Carlton ! Non...je ne peux pas me résigner à appeler.
Je déambule une bonne heure alors que le soleil se couche sur la méditerranée. Je réfléchis, je retourne la situation dans tous les sens mais je me dis que finalement je préfère me planter et être humiliée plutôt que de risquer ma santé mentale en me jetant dans la gueule du loup.
Je rentre à l’hôtel mais j’ai à peine passé le seuil que j’aperçois Rose à la réception qui parle à un employé. Elle doit certainement lui demander s’il m’a vu. En une demi seconde j’ai fait demi-tour et je me précipite à l’extérieur en courant. Direction le front de mer ! Qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui dire ? Je vais vraiment passer pour une débile ! Débile ou conne ? Qu’est-ce que je préfère ? Un savon d’une journaliste people ou les yeux de Wentworth Miller ?
Pour les deux réponses j’entends le wrong du bipper qui retentit ! Dans les deux cas je risque gros et dans les deux cas je risque d’y laisser des plumes...
Mon portable sonne. Je sursaute et le sort de ma poche. Je m’assois sur un banc, la rue est calme.
S : allo ?
- Sonia ? C’est Fred, tu vas bien ? Alors cette journée raconte !
Je l’avais presque oublié ! Comment on peut oublier l’homme qui partage votre vie ? C’est un coup dur de plus et je sens que le temps que je mets à répondre ne le rassure pas.
S : euh...bien, oui...
- alors c’est tout ? T’as pas craqué au moins ? Ils ont montré des images à la télé et c’était délire toutes ces fans hystériques pour les acteurs de la série !
S : tu sais j’étais loin...j’ai pas vu grand-chose ! Je dois y aller Fred...faut que je te laisse ok ?
- ok, à demain ?
S : a demain !
Je raccroche sans en attendre plus. Çà m’effraie cette distance que j’arrive à mettre si vite entre nous. Je lève les yeux au ciel et fourre mon portable dans la poche avant de butter sur un papier. Je le ressors de ma poche et le relis. Quelques chiffres les uns à la suite des autres mais qui composés sur le clavier de mon mobile pourraient modifier le cours de cette journée.
Je me frotte nerveusement le front. Je baisse la tête. De toute façon je n’arrive plus à réfléchir alors...
Avant que j’ai pu réaliser ce qu je suis en train de faire une voix me répond.
- allo ?
C’est lui, il n’a pas mis longtemps à répondre. Peut-être qu’il attendait que je l’appelle finalement. Je panique un peu et je me sens minable mais il faut que j’avance. J’ai décroché ce p*** de téléphone, j’ai composé son numéro et je suis sûre qu’il sait que c’est moi.
S : Wentworth ?
W : Sonia ! Où es-tu ?
C’est bien lui çà ! Même pas le temps de lui déballer deux mots qu’il me demande déjà où je suis !
S : sur la plage et toi ?
W : dans ma chambre d’hôtel avec Dom. On doit aller dîner.
S : ah...
W : tu veux qu’on se voie ?
S : oui mais tu as l’air très occupé...je...je ne
W : je n’ai plus rien d’obligatoire alors je serai ravi de dîner avec toi !
Je me sens bizarre. J’ai chaud, j’ai froid. Une fièvre s’empare de moi. Neuf ans que j’ai laissé çà derrière moi et tout me reviens en pleine figure. J’ai l’impression que les années qui nous ont séparées n’existent plus.
Je n’ai pas répondu à sa proposition et il continue de me parler.
W : Sonia ? Je te rejoins, tu es où ?
Je lui donne rendez vous dans dix minutes sur la plage du Carlton et nous raccrochons. J’ai peur de regretter mon geste et mes paroles mais seul l’avenir me le dira.
Je prends un taxi et j’y suis en moins de cinq minutes.
La ville est calme.
Je paye le taxi et je me sens minable. Je suis en jean et tee shirt et mes cheveux doivent être tout ébouriffés avec ce vent sur la plage. Je descend les marches et me positionne près de l’eau. Je réfléchis quelques minutes...une éternité.
Un homme passe devant moi, deux mètres devant et s’arrête.
L’obscurité ne me permet pas de distinguer clairement ses traits mais lui m’a reconnue.
W : Sonia...
Cette voix rauque tellement virile et presque chuchotée dans l’instant. Je fonds. Les mains dans les poches il se retourne vers moi et je distingue son sourire.
Il a toujours cette classe naturelle mais je dirais qu’elle a décuplé avec les années.
Il déplace du sable avec ses pieds et je vois bien qu’il ne sait pas par où commencer.
Finalement c’est moi qui me lance.
S : tu pourrais venir t’asseoir ?
Il ne répond pas mais s’approche et se baisse. Nous sommes côte à côte et je sens l’étoffe de sa chemise contre mon bras. Je frissonne. Il me fixe et je distingue maintenant clairement ses yeux. Ses pupilles brillent dans le noir et j’aimerais lui sauter au cou et l’embrasser.
W : alors qu’est devenue ma frenchie ?
Sa frenchie...je ne suis plus sa frenchie depuis longtemps ! Il m’énerve à m’imaginer lui appartenir à jamais ! J’ai envie de le gifler. Mais je souris et je lui réponds poliment.
S : je suis journaliste mais aujourd’hui c’est une erreur.
W : tu dis çà pour moi ?
Il va pas me la jouer star vexée là ? Ah ces américains !
S : non, je ne dis pas çà pour toi...mais la presse people ce n’est pas mon truc en général. Et je ne savais pas que c’était pour toi...
Mes mots ont dépassés ma pensée...si peu.
W : sinon tu ne serais pas venue c’est çà ?
Comment il a deviné ? Bien sur que je ne serais pas venue mais aurai-je eu le choix ? Le boulot avant tout !
S : je t’ai appelé non ?!
W : c’est vrai...je suis content que tu l’ai fait. J’avais vraiment envie de passer un moment avec toi...
S : çà fait un bail...
C’est sorti tout seul. Je n’ai pu retenir ces mots. Je n’ai jamais pu me retenir avec Wentworth. Mes pulsions ont toujours pris le dessus. Il s’en rend compte et me sourit, comme avant, comme il y a neuf ans quand il riait de me voir faire d’énormes bourdes et de m’en rendre compte trop tard. Je frissonne.
W : tu as froid ?
S : un peu.
Il se lève et entoure mes épaules avec son pull. Il me tend la main et je l’accepte sans broncher. Nous sommes proches, trop proches. Je sens son odeur sur le pull alors que je l’enfile.
W : on va manger un bout ?
J’accepte et nous partons presque incognito déguster des crêpes en bord de mer. Went se régale et je suis morte de rire. Il me fait toujours rire avec son humour à deux balles. Il est capable de tout tourner en dérision.
Je ne veux pas que cette soirée se termine. Je ne veux pas rentrer à Paris. Je ne veux pas qu’il parte. Je veux bloquer le cours du temps. Sans lui le temps paraît une éternité. Mon sourire a du s’évaporer et il le remarque.
W : tu veux rentrer ?
Je crois qu’il interprète mal ce dont j’aurais envie.
Je ne veux plus bouger. Je soupire et chasse ma nostalgie.
S : c’est peut-être mieux en effet...
Nous sortons et longeons la rue pour rentrer à pied. Il me parle de sa carrière et de sa vie actuelle. Il reste muet sur les neuf dernières années de sa vie. J’aperçois au loin le seuil de mon hôtel et mes mains commencent à trembler. Nous allons devoir nous dire au revoir. J’ai peur. J’ai peur de moi, de mes réactions. En sa présence je suis incontrôlable. J’essaie de penser à Fred, je me concentre et je ferme les yeux. Reprends-toi Sonia me dis-je !
***
Alors, est-ce que je mets la suite ?
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NINE YEARS (14/07/07 - 15h23) Chap 3
Ouiiiiiiiiii! mets la suite!!!!! et le plus vite possible!!!!!!!!!
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Je mets la suite même si elle ne semble pas interesser grans monde ????
Flash-back
Je suis bientôt prostrée dans le canapé à attendre que l’on me parle. Je ne suis pas introverti mais là je suis intimidée. Il a l’air gentil mais n’est pas très causant. Tracy est surexcitée. Elle propose à tout le monde d’aller dîner à l’extérieur. J’adhère à son idée et son frère et Went ont l’air d se dire que çà ne sert à rien de contester une décision de Tracy.
Une fois à l’extérieur, dans la rue que nous arpentons, je m’en prends plein le yeux. New York est une ville impressionnante mais fouler le sol des avenues et lever la tête au dessus donne une véritable impression de vertige.
Tracy reste collée à son frère et je me retrouve avec Wentworth à l’arrière qui me jette quelques coups d’oeils furtifs. Je vois comme le nez au milieu de la figure qu’il se demande de quoi on pourrait parler.
Il se lance.
W : frenchie ?
Je le regarde et j’esquisse un sourire. J’aurais pu exploser de rire tellement sa tête était drôle quand il a bredouillés ces quelques mots ! Mais nos sourires se joignent à ce moment là. C’est bête mais ils ne se sont plus jamais quittés ensuite.
W : tu trouves çà drôle ?
S : oui... !
Je me lance pour commencer les réjouissances. Comment faire connaissance avec un jeune garçon américain en dix leçons !
S : tu es étudiant ?
W : oui...à Princeton en dernière année.
S : ouah ! Pas rien dis donc !
W : oui...bof, tous les étudiants qui en sortent ne sont pas non plus des prix nobels !
S : t’étudie quoi ?
W : les lettres...rien d’original et toi ?
S : L’histoire et les langues étrangères d’où ma présence ici six mois !
W : intéressant...
S : tu trouves ? En général les types qui rencontrent une fille étudiante en histoire imaginent la boutonneuse à lunettes, barbante, ennuyante qui a toujours le nez dans ses bouquins !
Il explose de rire presque à en pleurer. Il reprend son souffle du mieux qu’il peux.
W : je te rassure, tu n’es rien de tout çà !
S : ah ? Et comment tu le sais ?
Nous sommes arrêtés devant un fast-food assez chic malgré tout et nous oublions involontairement que nous sommes quatre quand Tracy, toujours exubérante saute au cou de Went.
T : eh oh vous deux...on est là !
W : on ne risque pas de t’oublier Tracy !
Elle l’embrasse frénétiquement sur la joue et me fait un clin d’œil complice.
T : je te préviens Sonia...Brian est mon frère, j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux mais Wentworth est mon futur mari ! Je sais qu’un jour il m’épousera ! Mais je t’autorise à t’amuser un peu avec lui en attendant ! Il paraît pas comme çà mais c’est un charmeur !
Je suis scotchée ! Je dois être rouge pivoine et je n’ai jamais autant détaillé le bitume d’un trottoir ! Quand je relève les yeux, je m’aperçois que je ne suis pas la seule à rougir et nous explosons tous de rire sous le regard rageur de Went.
Nous repartons, nous mangeons et nous passons la soirée à nous raconter nos petites vies. J’apprends qu’il a 25 ans mais il fait beaucoup plus jeune. Il est né au Royaume uni mais vit dans le coin depuis tout petit. Je ne vois pas le temps passer et je suis de plus en plus à l’aise. Alors que nous sommes dans un club privé, il me parle, m’offre un verre et nous rions de tout et de rien. Au loin, Brian et Tracy dansent comme des fous sur la piste. D’autres amis les ont rejoins.
Plus rien n’existe autour de nous mais nous sommes sans le savoir déjà le centre des discussions.
T : Brian, t’as vu Went ? Le courant passe avec Sonia...j’en crois pas mes yeux !
B : çà ne te fais pas plaisir on dirait ?
T : bien sûr que si...tu sais que Went es comme mon deuxième grand frère ! Mais c’est à Amy que je pense...elle va pas apprécier elle !
B : c’est elle qu’a rompu non ?
T : oui mais...
B : y’as pas de mais...tant mieux pour eux !
Je ne connaissais pas encore cette fille, cette Amy. Cette gentille ex qui me rendrait la vie impossible.
Fin du Flash-back
Nous passons les derniers mètres qui me séparent de mon hôtel dans le silence. Il est 23 h 00 et je n’ai pas envie de le quitter, de briser cette magie qui s’est instaurée entre nous. Sur mes marches, je te sens nerveux et déçu. Je saute le pas.
S : Went...je...tu sais cet après midi je n’ai fait aucune photo ni pris de notes et si je rentre comme çà je vais passer pour une moins que rien...alors si tu acceptais un dernier verre et quelques photos...
Je vois son sourire inonder son visage. J’ai gagné mais je joue un jeu dangereux.
Nous montons dans ma chambre, non sans avoir acheté une bouteille de vin blanc sous les regards médusés du personnel de l’hôtel qui le reconnaît.
J’ouvre la porte, le fait entrer et la referme derrière moi. Je lui propose de prendre quelques photos tout de suite et il accepte. Je lui tends ensuite un verre de vin et nous trinquons à notre jeunesse qui s’envole.
Après l’interview que je bâcle (c’est juste pour la forme), nous nous asseyons au pied du lit et discutons en mangeant quelques chips.
Le Sancerre commence à me monter à la tête et je risque de ne pas être belle à voir demain ! Sans savoir comment, il vide la dernière goutte de liquide dans mon verre et nous rions, rions de notre complicité retrouvée. Il se moque de moi car je ne connais pas la série dans laquelle il joue mais cela n’a pas l’air d’être un mauvais point pour moi.
Je suis soudainement sortie de ma rêverie par la sonnerie de mon portable qui m’indique que j’ai un message. Je me lève et titube un peu sous son regard amusé. J’attrape mon mobile sur le lit et me laisse tomber assise. C’est Rose. Il remarque à ma mine dépitée que çà ne doit pas être une bonne nouvelle.
W : un problème ?
S : non...c’est ma collègue qui me précise qu’elle m’a cherché partout ce soir et que nous partons à 14h00 demain.
W : T’as pas l’air de l’aimer beaucoup !
C’est peu dire mais je crois que s’il la voyait il comprendrait. Un squelette monté sur échasses avec les dents polis, les ongles manucurés de cinq centimètres et un parfum à éloigner les plus gros moustiques d’Amazonie !
Je me rassois près de lui et efface les dernières informations qui sont venues troubler ma mémoire. Il se lève et me souris. Je n’ai pas envie d’entendre les mots qu’ils va prononcer. Trop tard.
W : je vais y aller...j’ai encore des photos demain et...
S : oui...moi aussi et je suis crevée !
Je me lève aussi et l’accompagne à la porte de ma chambre. Je suis dégoûtée, il va partir. Il est devant moi et me tournes le dos. Arrivé à la porte il se retourne et me fait face. Il est dangereusement près, trop près et je sens son haleine aussi alcoolisée que la mienne doit l’être.
Ses lèvres charnues gigotent doucement et mes pensées à cet instant sont censurées.
Je ne réalise pas qu’en un quart de seconde je me retrouve plaquée contre son torse et qu’il me serre dans ses bras. Il me caresse doucement le dos et se dégage. Ses yeux brillent mais ce n’est que l’alcool me dis-je...
Il recule puis se ravance et dépose un léger baiser sur ma joue.
W : j’ai vraiment été ravi de te revoir...je sais que ce ne sera pas facile mais nous aurons des occasions...bonne nuit !
S : J’ai passé une super soirée...merci pour les photos et l’interview !
Il me fait un clin d’œil et me salue avec son sourire charmeur. Je le vois s’éloigner et j’ai mal. Je donne le change mais c’est dur. Il tourne au bout du couloir et ne se retournes pas.
Je ferme cette p***** de porte et je m’affale sur le lit.
Je me hais, je suis une grosse nulle ! Pourquoi est-ce que je ne laisse pas mes pulsions s’exprimer librement ? On se serait pas revu...quel importance ! Quand je pense à Fred j’ai envie de me claquer. Je me déteste. Pourquoi je lutte contre moi même ? Je sanglote mais mes yeux sont secs, mon corps est sec lui aussi depuis si longtemps.
Dix bonnes minutes s’écoulent et je manque de m’endormir quand des coups à ma porte me font sursauter. Je reprends mes esprits et me regarde dans la glace.
Putain ! Je suis sûre que c’est Rose ! Comme si c’était le moment !
Je me précipite et j’ouvre la porte, elle va m’entendre !
Une suite si çà intéresse qq1 ?
CHAPTER 4 : Soirées
Flash-back
Je suis bientôt prostrée dans le canapé à attendre que l’on me parle. Je ne suis pas introverti mais là je suis intimidée. Il a l’air gentil mais n’est pas très causant. Tracy est surexcitée. Elle propose à tout le monde d’aller dîner à l’extérieur. J’adhère à son idée et son frère et Went ont l’air d se dire que çà ne sert à rien de contester une décision de Tracy.
Une fois à l’extérieur, dans la rue que nous arpentons, je m’en prends plein le yeux. New York est une ville impressionnante mais fouler le sol des avenues et lever la tête au dessus donne une véritable impression de vertige.
Tracy reste collée à son frère et je me retrouve avec Wentworth à l’arrière qui me jette quelques coups d’oeils furtifs. Je vois comme le nez au milieu de la figure qu’il se demande de quoi on pourrait parler.
Il se lance.
W : frenchie ?
Je le regarde et j’esquisse un sourire. J’aurais pu exploser de rire tellement sa tête était drôle quand il a bredouillés ces quelques mots ! Mais nos sourires se joignent à ce moment là. C’est bête mais ils ne se sont plus jamais quittés ensuite.
W : tu trouves çà drôle ?
S : oui... !
Je me lance pour commencer les réjouissances. Comment faire connaissance avec un jeune garçon américain en dix leçons !
S : tu es étudiant ?
W : oui...à Princeton en dernière année.
S : ouah ! Pas rien dis donc !
W : oui...bof, tous les étudiants qui en sortent ne sont pas non plus des prix nobels !
S : t’étudie quoi ?
W : les lettres...rien d’original et toi ?
S : L’histoire et les langues étrangères d’où ma présence ici six mois !
W : intéressant...
S : tu trouves ? En général les types qui rencontrent une fille étudiante en histoire imaginent la boutonneuse à lunettes, barbante, ennuyante qui a toujours le nez dans ses bouquins !
Il explose de rire presque à en pleurer. Il reprend son souffle du mieux qu’il peux.
W : je te rassure, tu n’es rien de tout çà !
S : ah ? Et comment tu le sais ?
Nous sommes arrêtés devant un fast-food assez chic malgré tout et nous oublions involontairement que nous sommes quatre quand Tracy, toujours exubérante saute au cou de Went.
T : eh oh vous deux...on est là !
W : on ne risque pas de t’oublier Tracy !
Elle l’embrasse frénétiquement sur la joue et me fait un clin d’œil complice.
T : je te préviens Sonia...Brian est mon frère, j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux mais Wentworth est mon futur mari ! Je sais qu’un jour il m’épousera ! Mais je t’autorise à t’amuser un peu avec lui en attendant ! Il paraît pas comme çà mais c’est un charmeur !
Je suis scotchée ! Je dois être rouge pivoine et je n’ai jamais autant détaillé le bitume d’un trottoir ! Quand je relève les yeux, je m’aperçois que je ne suis pas la seule à rougir et nous explosons tous de rire sous le regard rageur de Went.
Nous repartons, nous mangeons et nous passons la soirée à nous raconter nos petites vies. J’apprends qu’il a 25 ans mais il fait beaucoup plus jeune. Il est né au Royaume uni mais vit dans le coin depuis tout petit. Je ne vois pas le temps passer et je suis de plus en plus à l’aise. Alors que nous sommes dans un club privé, il me parle, m’offre un verre et nous rions de tout et de rien. Au loin, Brian et Tracy dansent comme des fous sur la piste. D’autres amis les ont rejoins.
Plus rien n’existe autour de nous mais nous sommes sans le savoir déjà le centre des discussions.
T : Brian, t’as vu Went ? Le courant passe avec Sonia...j’en crois pas mes yeux !
B : çà ne te fais pas plaisir on dirait ?
T : bien sûr que si...tu sais que Went es comme mon deuxième grand frère ! Mais c’est à Amy que je pense...elle va pas apprécier elle !
B : c’est elle qu’a rompu non ?
T : oui mais...
B : y’as pas de mais...tant mieux pour eux !
Je ne connaissais pas encore cette fille, cette Amy. Cette gentille ex qui me rendrait la vie impossible.
Fin du Flash-back
Nous passons les derniers mètres qui me séparent de mon hôtel dans le silence. Il est 23 h 00 et je n’ai pas envie de le quitter, de briser cette magie qui s’est instaurée entre nous. Sur mes marches, je te sens nerveux et déçu. Je saute le pas.
S : Went...je...tu sais cet après midi je n’ai fait aucune photo ni pris de notes et si je rentre comme çà je vais passer pour une moins que rien...alors si tu acceptais un dernier verre et quelques photos...
Je vois son sourire inonder son visage. J’ai gagné mais je joue un jeu dangereux.
Nous montons dans ma chambre, non sans avoir acheté une bouteille de vin blanc sous les regards médusés du personnel de l’hôtel qui le reconnaît.
J’ouvre la porte, le fait entrer et la referme derrière moi. Je lui propose de prendre quelques photos tout de suite et il accepte. Je lui tends ensuite un verre de vin et nous trinquons à notre jeunesse qui s’envole.
Après l’interview que je bâcle (c’est juste pour la forme), nous nous asseyons au pied du lit et discutons en mangeant quelques chips.
Le Sancerre commence à me monter à la tête et je risque de ne pas être belle à voir demain ! Sans savoir comment, il vide la dernière goutte de liquide dans mon verre et nous rions, rions de notre complicité retrouvée. Il se moque de moi car je ne connais pas la série dans laquelle il joue mais cela n’a pas l’air d’être un mauvais point pour moi.
Je suis soudainement sortie de ma rêverie par la sonnerie de mon portable qui m’indique que j’ai un message. Je me lève et titube un peu sous son regard amusé. J’attrape mon mobile sur le lit et me laisse tomber assise. C’est Rose. Il remarque à ma mine dépitée que çà ne doit pas être une bonne nouvelle.
W : un problème ?
S : non...c’est ma collègue qui me précise qu’elle m’a cherché partout ce soir et que nous partons à 14h00 demain.
W : T’as pas l’air de l’aimer beaucoup !
C’est peu dire mais je crois que s’il la voyait il comprendrait. Un squelette monté sur échasses avec les dents polis, les ongles manucurés de cinq centimètres et un parfum à éloigner les plus gros moustiques d’Amazonie !
Je me rassois près de lui et efface les dernières informations qui sont venues troubler ma mémoire. Il se lève et me souris. Je n’ai pas envie d’entendre les mots qu’ils va prononcer. Trop tard.
W : je vais y aller...j’ai encore des photos demain et...
S : oui...moi aussi et je suis crevée !
Je me lève aussi et l’accompagne à la porte de ma chambre. Je suis dégoûtée, il va partir. Il est devant moi et me tournes le dos. Arrivé à la porte il se retourne et me fait face. Il est dangereusement près, trop près et je sens son haleine aussi alcoolisée que la mienne doit l’être.
Ses lèvres charnues gigotent doucement et mes pensées à cet instant sont censurées.
Je ne réalise pas qu’en un quart de seconde je me retrouve plaquée contre son torse et qu’il me serre dans ses bras. Il me caresse doucement le dos et se dégage. Ses yeux brillent mais ce n’est que l’alcool me dis-je...
Il recule puis se ravance et dépose un léger baiser sur ma joue.
W : j’ai vraiment été ravi de te revoir...je sais que ce ne sera pas facile mais nous aurons des occasions...bonne nuit !
S : J’ai passé une super soirée...merci pour les photos et l’interview !
Il me fait un clin d’œil et me salue avec son sourire charmeur. Je le vois s’éloigner et j’ai mal. Je donne le change mais c’est dur. Il tourne au bout du couloir et ne se retournes pas.
Je ferme cette p***** de porte et je m’affale sur le lit.
Je me hais, je suis une grosse nulle ! Pourquoi est-ce que je ne laisse pas mes pulsions s’exprimer librement ? On se serait pas revu...quel importance ! Quand je pense à Fred j’ai envie de me claquer. Je me déteste. Pourquoi je lutte contre moi même ? Je sanglote mais mes yeux sont secs, mon corps est sec lui aussi depuis si longtemps.
Dix bonnes minutes s’écoulent et je manque de m’endormir quand des coups à ma porte me font sursauter. Je reprends mes esprits et me regarde dans la glace.
Putain ! Je suis sûre que c’est Rose ! Comme si c’était le moment !
Je me précipite et j’ouvre la porte, elle va m’entendre !
***
Une suite si çà intéresse qq1 ?
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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NINE YEARS (16/07/07 - 11h35) Chap 4
Oui, moi ca m'interresse une suite continue comme ca surtout j'adore
Mets vite une suite
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Rien que pour toi Angel !
La porte est ouverte et ma bouche aussi. Il est là, c’est lui. Je suis sonnée, je ne m’y attendais pas. Il ne dit rien. Il me regarde et je le regarde. Nous nous dévisageons.
Ses yeux trahissent une émotion étrange.
J e finis par me décider à parler. Il vient chercher son pull ou quoi ? Il pourrait au moins dire quelque chose !
Je regarde derrière moi, scrute quel objet il pourrait avoir laissé mais il n’y a rien que son pull.
S : Went...je...
Je ne finirai jamais ma phrase.
Alors que je me retournais dans sa direction, ses lèvres emprisonnent les miennes violemment. Elles sont douces et chaudes et les sensations qu’elles me procurent sont inavouables. Ses mains emprisonnent ma nuque. Je ne lui rends pas son baiser mais je ne proteste pas non plus. Je suis sûre qu’il sent ma faiblesse et il en rajoute. Tout défile dans ma tête et même si mon corps trahi le désir qui m’habite à ce moment, ma tête tente de repenser à mes occupations d’il y a 24 heures. Pourquoi je ne me suis pas cassé la jambe ! Je serais restée à Paris et rien de tout cela ne serait en train de se produire.
J’arrive de moins en moins à penser et je fais l’erreur de fermer les yeux. Ses mains courent le long de mon dos jusqu’à mes reins et la douceur de ses caresses me fait frissonner. J’entrouvre mes lèvres et sent sa langue qui cherche la mienne. Je dois avoir une haleine de putois mais çà n’a pas l’air de le déranger. Après tout nous avons le même dosage d’alcool dans le sang.
Nos lèvres se séparent enfin après de longues minutes et nous nous soutenons, front l’un contre l’autre. Je le regarde intensément et ce que je vois dans ses yeux me fait presque peur. Du désir, un violent désir.
Je m’écartes et m’enfuis plus loin dans le fond de la pièce. On dirait une petite fille apeurée. Je dois être ridicule et je sens qu’il ne sait pas quoi faire. Il me suit, je l’évite. Je parcours la pièce et il me suit toujours. Là je suis bloquée contre la paroi, je ne peux plus bouger.
Il approche encore, et doucement embrasse mon visage.
De petits gémissement sortent de ma bouche alors que se doigts glissent sous l’étoffe de mon tee shirt. Je ne peux plus résister. C’est au dessus de mes forces de toute façon. J’ai beau me forcer à penser à Fred...çà n’éteint pas le feu qui consume mes veines. Je sens que mes pieds ne touchent plus le sol. Je noue mes jambes autour de sa taille alors qu’il me porte.
Je sens son cœur battre si fort contre le mien. Le moelleux du lit accueille mon corps qu’il dépose délicatement. Allongé sur moi, il me débarrasse de mes vêtements et redécouvre mon corps alors que je déboutonne sa chemise et mord dans sa chair.
Je sens les tressaillements de son corps lors de mon exploration. Ses mains parcourent mes seins et mon ventre et s’arrêtent plus bas devant l’étoffe qui lui barre le passage. Il enroule le fin tissu autour de son pouce et joue avec mon intimité. Je tremble sous ses caresses et je ne pense plus qu’à une chose faire l’amour avec cet homme jusqu’à la fin de ma vie...
Alors je deviens entreprenante moi aussi. Je cherche la même chose que lui, je le trouve et je m’amuse à sentir son souffle sur ma peau quand je lui donne du plaisir.
Ses gémissements étouffés en appelle d’autres et il est au bord de l’extase quand il e soulève et plaque à nouveau ses lèvres sur les miennes.
Nos yeux se croisent et se parlent sans mots. Je connais la flamme qui brille dans ses yeux, j’ai la même dans les miens. Nous nous fixons pendant une bonne minute, j’ai l’impression qu’il attend un consentement pour cette ultime étape qui fera tout basculer.
Il reprend ses douces tortures en jouant avec mes mamelons et mon désir redouble de puissance. Ma bouche appelle sa bouche et je cris son prénom.
Je sens mes hanches se soulever et mon corps l’accueillir. Je gémis déjà et j’en veux plus, encore plus. Il me fixe alors que je me sens partir, il se retient et veux faire durer mon supplice. Une douce chaleur m’envahit au rythme des vagues qui soulèvent nos corps. Il ralentit son mouvement et embrasse sensuellement chaque recoin de mon visage. Je fonds sous ses baisers, je fonds sous ses caresses et malgré ses si lents va et viens je suis au bord de l’orgasme. Je plaque mes mains dans son dos et les laisse glisser de haut en bas jusqu’à planter mes ongles dans sa chair. Il aura des marques, il m’a cherché.
Je me cambre encore et maintient ses fesses entre mes mains. Je veux qu’il vienne et maintenant car je ne tiendrais plus longtemps.
Il s’enfonce un peu plus en moi alors que je me cambre et il se lâche complètement, laissant parler toute la violence de notre désir impétueux l’un pour l’autre. Je sens mes muscles se raidir et sa bouche vient écraser la mienne, nos dents s’entrechoquent et étouffent mes cris sous l’impulsion de l’extase qui m’envahit. Il me rejoins instantanément, en mordillant ma lèvre et prononce mon prénom dans un râle affectueux.
W : oh Sonia....
J’en aurais presque un second orgasme ! Je le sens se répandre en moi et je me sens bien. Il reprend son souffle doucement et embrasse déjà ma poitrine avec une telle douceur. Il relève les yeux vers moi et je crains déjà le deuxième effet kiss cool ! Comment vas t-on se comporter maintenant ? Il a eu ce qu’il voulait et je l’avoue moi aussi. Et pour le reste ?
W : tu es bien ?
S : si tu veux une réponse honnête, je suis bien comme jamais de puis longtemps !
W : tu es belle...
S : c’est çà...arrêtes ton char ! Mieux que tes blondasses d’actrices hollywoodiennes siliconées ?
W : tu me connais assez je pense pour...
Je lui saute dessus et je l’embrasse à pleine bouche. Je veux me souvenir de son goût, du goût de ses lèvres. Je suis à califourchon sur lui et ses mains me maintiennent contre son torse. Il répond à mes baiser et je sens sa chaleur. J’ai envie de me fondre entièrement en lui. Il se détache, se lève et me propose à boire.
Il ramène une bouteille d’eau et commence à chahuter. Je reçois quelques gouttes et il en faut peu pour nous amuser. Nous courons l’un après l’autre dans cette petite chambre d’hôtel et il réussit à ma rattraper. Plaquée, nue contre le mur, je sens ses mains qui se baladent sur moi et son corps se tendre à nouveau de désir.
Il m’embrasse et nos regards complices se croisent alors que je me laisse glisser le long de la paroi. Il accompagne mon mouvement et se couche par terre, sur moi, emprisonnant au passage le lobe de mon oreille. Je soupire de plaisir et je dépose milles baisers sur le bas de son ventre qui m’attire.
Je sens que la nuit va être longue...
Cette suite était pour les reveuses inconditionnelles qui parcourent les forums de fanfics en sont honneur ! On en rêve toutes, moi la première, gros
CHAPTER 5 : Ivresse
La porte est ouverte et ma bouche aussi. Il est là, c’est lui. Je suis sonnée, je ne m’y attendais pas. Il ne dit rien. Il me regarde et je le regarde. Nous nous dévisageons.
Ses yeux trahissent une émotion étrange.
J e finis par me décider à parler. Il vient chercher son pull ou quoi ? Il pourrait au moins dire quelque chose !
Je regarde derrière moi, scrute quel objet il pourrait avoir laissé mais il n’y a rien que son pull.
S : Went...je...
Je ne finirai jamais ma phrase.
Alors que je me retournais dans sa direction, ses lèvres emprisonnent les miennes violemment. Elles sont douces et chaudes et les sensations qu’elles me procurent sont inavouables. Ses mains emprisonnent ma nuque. Je ne lui rends pas son baiser mais je ne proteste pas non plus. Je suis sûre qu’il sent ma faiblesse et il en rajoute. Tout défile dans ma tête et même si mon corps trahi le désir qui m’habite à ce moment, ma tête tente de repenser à mes occupations d’il y a 24 heures. Pourquoi je ne me suis pas cassé la jambe ! Je serais restée à Paris et rien de tout cela ne serait en train de se produire.
J’arrive de moins en moins à penser et je fais l’erreur de fermer les yeux. Ses mains courent le long de mon dos jusqu’à mes reins et la douceur de ses caresses me fait frissonner. J’entrouvre mes lèvres et sent sa langue qui cherche la mienne. Je dois avoir une haleine de putois mais çà n’a pas l’air de le déranger. Après tout nous avons le même dosage d’alcool dans le sang.
Nos lèvres se séparent enfin après de longues minutes et nous nous soutenons, front l’un contre l’autre. Je le regarde intensément et ce que je vois dans ses yeux me fait presque peur. Du désir, un violent désir.
Je m’écartes et m’enfuis plus loin dans le fond de la pièce. On dirait une petite fille apeurée. Je dois être ridicule et je sens qu’il ne sait pas quoi faire. Il me suit, je l’évite. Je parcours la pièce et il me suit toujours. Là je suis bloquée contre la paroi, je ne peux plus bouger.
Il approche encore, et doucement embrasse mon visage.
De petits gémissement sortent de ma bouche alors que se doigts glissent sous l’étoffe de mon tee shirt. Je ne peux plus résister. C’est au dessus de mes forces de toute façon. J’ai beau me forcer à penser à Fred...çà n’éteint pas le feu qui consume mes veines. Je sens que mes pieds ne touchent plus le sol. Je noue mes jambes autour de sa taille alors qu’il me porte.
Je sens son cœur battre si fort contre le mien. Le moelleux du lit accueille mon corps qu’il dépose délicatement. Allongé sur moi, il me débarrasse de mes vêtements et redécouvre mon corps alors que je déboutonne sa chemise et mord dans sa chair.
Je sens les tressaillements de son corps lors de mon exploration. Ses mains parcourent mes seins et mon ventre et s’arrêtent plus bas devant l’étoffe qui lui barre le passage. Il enroule le fin tissu autour de son pouce et joue avec mon intimité. Je tremble sous ses caresses et je ne pense plus qu’à une chose faire l’amour avec cet homme jusqu’à la fin de ma vie...
Alors je deviens entreprenante moi aussi. Je cherche la même chose que lui, je le trouve et je m’amuse à sentir son souffle sur ma peau quand je lui donne du plaisir.
Ses gémissements étouffés en appelle d’autres et il est au bord de l’extase quand il e soulève et plaque à nouveau ses lèvres sur les miennes.
Nos yeux se croisent et se parlent sans mots. Je connais la flamme qui brille dans ses yeux, j’ai la même dans les miens. Nous nous fixons pendant une bonne minute, j’ai l’impression qu’il attend un consentement pour cette ultime étape qui fera tout basculer.
Il reprend ses douces tortures en jouant avec mes mamelons et mon désir redouble de puissance. Ma bouche appelle sa bouche et je cris son prénom.
Je sens mes hanches se soulever et mon corps l’accueillir. Je gémis déjà et j’en veux plus, encore plus. Il me fixe alors que je me sens partir, il se retient et veux faire durer mon supplice. Une douce chaleur m’envahit au rythme des vagues qui soulèvent nos corps. Il ralentit son mouvement et embrasse sensuellement chaque recoin de mon visage. Je fonds sous ses baisers, je fonds sous ses caresses et malgré ses si lents va et viens je suis au bord de l’orgasme. Je plaque mes mains dans son dos et les laisse glisser de haut en bas jusqu’à planter mes ongles dans sa chair. Il aura des marques, il m’a cherché.
Je me cambre encore et maintient ses fesses entre mes mains. Je veux qu’il vienne et maintenant car je ne tiendrais plus longtemps.
Il s’enfonce un peu plus en moi alors que je me cambre et il se lâche complètement, laissant parler toute la violence de notre désir impétueux l’un pour l’autre. Je sens mes muscles se raidir et sa bouche vient écraser la mienne, nos dents s’entrechoquent et étouffent mes cris sous l’impulsion de l’extase qui m’envahit. Il me rejoins instantanément, en mordillant ma lèvre et prononce mon prénom dans un râle affectueux.
W : oh Sonia....
J’en aurais presque un second orgasme ! Je le sens se répandre en moi et je me sens bien. Il reprend son souffle doucement et embrasse déjà ma poitrine avec une telle douceur. Il relève les yeux vers moi et je crains déjà le deuxième effet kiss cool ! Comment vas t-on se comporter maintenant ? Il a eu ce qu’il voulait et je l’avoue moi aussi. Et pour le reste ?
W : tu es bien ?
S : si tu veux une réponse honnête, je suis bien comme jamais de puis longtemps !
W : tu es belle...
S : c’est çà...arrêtes ton char ! Mieux que tes blondasses d’actrices hollywoodiennes siliconées ?
W : tu me connais assez je pense pour...
Je lui saute dessus et je l’embrasse à pleine bouche. Je veux me souvenir de son goût, du goût de ses lèvres. Je suis à califourchon sur lui et ses mains me maintiennent contre son torse. Il répond à mes baiser et je sens sa chaleur. J’ai envie de me fondre entièrement en lui. Il se détache, se lève et me propose à boire.
Il ramène une bouteille d’eau et commence à chahuter. Je reçois quelques gouttes et il en faut peu pour nous amuser. Nous courons l’un après l’autre dans cette petite chambre d’hôtel et il réussit à ma rattraper. Plaquée, nue contre le mur, je sens ses mains qui se baladent sur moi et son corps se tendre à nouveau de désir.
Il m’embrasse et nos regards complices se croisent alors que je me laisse glisser le long de la paroi. Il accompagne mon mouvement et se couche par terre, sur moi, emprisonnant au passage le lobe de mon oreille. Je soupire de plaisir et je dépose milles baisers sur le bas de son ventre qui m’attire.
Je sens que la nuit va être longue...
***
Cette suite était pour les reveuses inconditionnelles qui parcourent les forums de fanfics en sont honneur ! On en rêve toutes, moi la première, gros
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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NINE YEARS (16/07/07 - 21h53) Chap 5 Ivresse
C'est trop fort!!!! J'adore grave moi!!!!!! , super le truc de elle elle s'enfuit et lui il la suit
Et puis Went est tellement imprévisible, elle croyait que c'était Rose
Et les autres réagissez un peu bon sang, soso est une véritable artiste elle écrit magnifiquement bien, laissez lui des comms!!!!!
J'adore ta fic soso, continue comme ca
Et puis Went est tellement imprévisible, elle croyait que c'était Rose
Et les autres réagissez un peu bon sang, soso est une véritable artiste elle écrit magnifiquement bien, laissez lui des comms!!!!!
J'adore ta fic soso, continue comme ca
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Je suis là aussi et je retrouve ta fic avec plaisir. J'ai commencé à la lire ce matin.
Elles sont douces et chaudes et les sensations qu’elles me procurent sont inavouables.
Je dois avoir une haleine de putois mais çà n’a pas l’air de le déranger. Après tout nous avons le même dosage d’alcool dans le sang.
Il fait chaud, très chaud par ici... Que va-t-il se passer après cette longue et belle nuit ? Pourquoi se sont-ils quittés il y a 9 ans ?Je tremble sous ses caresses et je ne pense plus qu’à une chose faire l’amour avec cet homme jusqu’à la fin de ma vie...
Je sens que la nuit va être longue...
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
soso_burrows a écrit:Je mets la suite même si elle ne semble pas interesser grans monde ????
oh non... elle est trop géniale ta fic...
mais c'est vrai quand ce moment c'est un peu le désert
mais vu que je suis plus avancé de l'autre côté... je ne passe pas souvent dans le coin!!!
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Allez...une suite pour les plus fidèles !
Une sonnerie parvient à mes oreilles et j’ouvre une paupière avec difficulté. Je soupire. Qu’est-ce qui fait ce boucan ? Je sens du mouvement à coté de moi et soudain je sursaute quand tout me revient à l’esprit par vague. Je n’arrive pas à m’habituer à l’hostile clarté qui baigne dans la pièce. Je protège mes yeux et je distingue Wentworth qui bredouille voix endormie quelques mots. Je remonte le drap sur moi mais je n’ose pas bouger.
Le tam tam dans ma tête me rappelle que j’ai un peu forcé sur le vin blanc hier soir.
Il raccroche et se retourne vers moi.
Je dois avoir une mine déplorable, une haleine de chacal et j’aimerais disparaître.
Il se rapproche et me sort son sourire charmeur.
W : fatiguée ?
Il se fout de moi là ? Nous avons fait l’amour trois fois cette nuit et il me demande si je suis fatiguée ? Il faut que je me calme mais ces lendemains à assumer les délicatesses de la veille, çà fait longtemps que çà ne m’est pas arrivé et j’ai du mal a assumer.
S : euh...Went...pour hier je...
W: tu regrettes c’est çà ?
Moi regretter ? C’est mal me connaître ! Si je n’avais pas ce terrible mal de crâne et cette haleine à tuer les mouches je lui sauterais dessus. Il faut qu’il arrête de me regarder avec ses yeux de cocker ! il est tellement craquant là ! En caleçon, pas rasé, la marque de l’oreiller sur la joue gauche et le teint brouillé. Je ne sais pas quoi dire et comme à chaque fois que çà m’arrive, je finis toujours par dire un truc con.
S : non mais...j’ai quelqu’un et ce n’est pas dans mes habitudes de faire çà...
Je lis dans son regard la souffrance de mon aveu. Je souffre aussi autant que je jubile. Il est peiné de mon aveu, c’est bon pour mon ego mais cela va être dur à gérer.
Un coup en souvenir du bon vieux temps aurait été plus facile à assumer.
W : ne t’inquiètes pas...je ne suis pas encombrant, dans six heures je ne suis plus là.
J’essaie de le retenir mais il se renferme dans la salle de bain.
S : Went !
Le bruit de l’eau qui coule me répond. Je ne veux pas qu’on se quitte en mauvais termes mais à quoi il s’attendait ?
J’enfile mon jean et mon tee shirt en vitesse, et relève mes cheveux. On frappe à la porte.
J’ouvre et j’aurais pu parier qui c’était.
S : Rose !
Je n’ai pas le temps d’entrebâiller la porte qu’elle sa faufile dans ma chambre en gesticulant, m’assénant de son discours préparé à l’avance. Son savon elle va se le garder, j’ai d’autres chats à fouetter...
R : non mais çà fait des heures que j’essaie de te joindre ! T’étais où et hier comment çà s’est passé ? Tu réponds jamais au téléphone ?
Je vais essayer de faire une réponse plausible.
S : écoutes Sonia...je...je suis allée à la conférence, j’ai tout ce qu’il faut coté photo et interview mais je n’avais plus de batterie sur mon portable alors....
Je sens son regard parcourir la pièce et ouvrir de grands yeux à la vue des vêtements d’homme qui jonchent le sol et du désordre qui règne dans cette chambre. Un bien grand désordre pour une jeune journaliste seule à Cannes. Elle fronce les sourcils et je sens qu’elle ne croit pas mes bobards.
R : çà va t’en profites pour t’amuser ?
S : ce n’est pas ce que tu...
Je n’ai pas le temps de prononcer d’autres paroles que la porte de la salle de bain s’ouvre, laissant apparaître Went torse nu, entouré d’une simple serviette et dégoulinant d’eau. Je dois me décomposer sur place. Il réalise, rougit et retourne se renfermer dans la salle de bain. Je n’ai jamais autant de fois viré au carmin en 24 heures !
La mine de Rose s’est décomposée elle aussi. Je me mets à sa place. Elle me prends pour une débile, se prends pour une starlette et retrouve dans mon lit au petit matin la star que j’étais censé interviewé.
R : çà va là ? Rien que çà ? Là tu m’épates ! Tu t’es tapé Wentworth Miller ! Non mais je rêve ! Tu caches bien ton jeu !
Çà y est je passe du rang de débile et conne profonde à celui de salope intéressée, belle promotion !
S : ce n’est pas ce que tu crois !
R : je ne crois rien et ce que tu fais de...ne me regarde pas.
Elle secoue la tête et lève les yeux au ciel. C’est ma veine, dans une semaine tout le journal est au courant !
R : Nous partons dans deux heures, soit dans le hall dans une heure ok ?
Je lui fait oui de la tête et la laisse dégager le plancher, supportant une dernière fois son regard d’incompréhension sur moi.
Il est toujours renfermé et je vais frapper à la porte. Il doit se sentir mal et en même temps j’ai envie de rire.
S : Went ! Elle est partie tu peux sortir...
Le loquet s’entrouvre et il se retrouve face à moi, dégoulinant et sexy, le regard qui me transperce.
J’explose de rire et il me rejoint dans mon délire. Nous perdons notre souffle et mes zygomatiques se paralysent de crampes...
CHAPTER 6 : Le réveil
Une sonnerie parvient à mes oreilles et j’ouvre une paupière avec difficulté. Je soupire. Qu’est-ce qui fait ce boucan ? Je sens du mouvement à coté de moi et soudain je sursaute quand tout me revient à l’esprit par vague. Je n’arrive pas à m’habituer à l’hostile clarté qui baigne dans la pièce. Je protège mes yeux et je distingue Wentworth qui bredouille voix endormie quelques mots. Je remonte le drap sur moi mais je n’ose pas bouger.
Le tam tam dans ma tête me rappelle que j’ai un peu forcé sur le vin blanc hier soir.
Il raccroche et se retourne vers moi.
Je dois avoir une mine déplorable, une haleine de chacal et j’aimerais disparaître.
Il se rapproche et me sort son sourire charmeur.
W : fatiguée ?
Il se fout de moi là ? Nous avons fait l’amour trois fois cette nuit et il me demande si je suis fatiguée ? Il faut que je me calme mais ces lendemains à assumer les délicatesses de la veille, çà fait longtemps que çà ne m’est pas arrivé et j’ai du mal a assumer.
S : euh...Went...pour hier je...
W: tu regrettes c’est çà ?
Moi regretter ? C’est mal me connaître ! Si je n’avais pas ce terrible mal de crâne et cette haleine à tuer les mouches je lui sauterais dessus. Il faut qu’il arrête de me regarder avec ses yeux de cocker ! il est tellement craquant là ! En caleçon, pas rasé, la marque de l’oreiller sur la joue gauche et le teint brouillé. Je ne sais pas quoi dire et comme à chaque fois que çà m’arrive, je finis toujours par dire un truc con.
S : non mais...j’ai quelqu’un et ce n’est pas dans mes habitudes de faire çà...
Je lis dans son regard la souffrance de mon aveu. Je souffre aussi autant que je jubile. Il est peiné de mon aveu, c’est bon pour mon ego mais cela va être dur à gérer.
Un coup en souvenir du bon vieux temps aurait été plus facile à assumer.
W : ne t’inquiètes pas...je ne suis pas encombrant, dans six heures je ne suis plus là.
J’essaie de le retenir mais il se renferme dans la salle de bain.
S : Went !
Le bruit de l’eau qui coule me répond. Je ne veux pas qu’on se quitte en mauvais termes mais à quoi il s’attendait ?
J’enfile mon jean et mon tee shirt en vitesse, et relève mes cheveux. On frappe à la porte.
J’ouvre et j’aurais pu parier qui c’était.
S : Rose !
Je n’ai pas le temps d’entrebâiller la porte qu’elle sa faufile dans ma chambre en gesticulant, m’assénant de son discours préparé à l’avance. Son savon elle va se le garder, j’ai d’autres chats à fouetter...
R : non mais çà fait des heures que j’essaie de te joindre ! T’étais où et hier comment çà s’est passé ? Tu réponds jamais au téléphone ?
Je vais essayer de faire une réponse plausible.
S : écoutes Sonia...je...je suis allée à la conférence, j’ai tout ce qu’il faut coté photo et interview mais je n’avais plus de batterie sur mon portable alors....
Je sens son regard parcourir la pièce et ouvrir de grands yeux à la vue des vêtements d’homme qui jonchent le sol et du désordre qui règne dans cette chambre. Un bien grand désordre pour une jeune journaliste seule à Cannes. Elle fronce les sourcils et je sens qu’elle ne croit pas mes bobards.
R : çà va t’en profites pour t’amuser ?
S : ce n’est pas ce que tu...
Je n’ai pas le temps de prononcer d’autres paroles que la porte de la salle de bain s’ouvre, laissant apparaître Went torse nu, entouré d’une simple serviette et dégoulinant d’eau. Je dois me décomposer sur place. Il réalise, rougit et retourne se renfermer dans la salle de bain. Je n’ai jamais autant de fois viré au carmin en 24 heures !
La mine de Rose s’est décomposée elle aussi. Je me mets à sa place. Elle me prends pour une débile, se prends pour une starlette et retrouve dans mon lit au petit matin la star que j’étais censé interviewé.
R : çà va là ? Rien que çà ? Là tu m’épates ! Tu t’es tapé Wentworth Miller ! Non mais je rêve ! Tu caches bien ton jeu !
Çà y est je passe du rang de débile et conne profonde à celui de salope intéressée, belle promotion !
S : ce n’est pas ce que tu crois !
R : je ne crois rien et ce que tu fais de...ne me regarde pas.
Elle secoue la tête et lève les yeux au ciel. C’est ma veine, dans une semaine tout le journal est au courant !
R : Nous partons dans deux heures, soit dans le hall dans une heure ok ?
Je lui fait oui de la tête et la laisse dégager le plancher, supportant une dernière fois son regard d’incompréhension sur moi.
Il est toujours renfermé et je vais frapper à la porte. Il doit se sentir mal et en même temps j’ai envie de rire.
S : Went ! Elle est partie tu peux sortir...
Le loquet s’entrouvre et il se retrouve face à moi, dégoulinant et sexy, le regard qui me transperce.
J’explose de rire et il me rejoint dans mon délire. Nous perdons notre souffle et mes zygomatiques se paralysent de crampes...
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Çà y est je passe du rang de débile et conne profonde à celui de salope intéressée, belle promotion !
J'ai l'impression que pour Wentworth, ce n'était pas juste une petite soirée en souvenir du bon vieux temps, mais que vont-ils faire ? Il ne leur reste que très peu de temps avant leur départ.Je lis dans son regard la souffrance de mon aveu. Je souffre aussi autant que je jubile. Il est peiné de mon aveu, c’est bon pour mon ego mais cela va être dur à gérer.
J'imagine aussi que la prochaine conversation téléphonique entre Sonia et son copain va être assez bizarre...et cette Rose, va-t-elle savoir garder sa langue ?
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
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NINE YEARS (17/07/07 - 16h51) Chap 6 le réveil
J'imagine la tête de Rose quand elle verra Went sortir de la salle de bain torse nu
Mets la suiiiiiiite!!!
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Allez, un petit chapitre pour commencer !
Le paysage défile à travers les vitres du train, si vite que j’en ai le tournis. Dans quelques heures je serais de retour à Paris, oublié le rêve, oublié la trahison, je vais retrouver ma vie...normale. Je sais déjà que Fred ne sera pas là. C’est une réaction de faible de penser à cela mais je n’aurais pas le courage de l’affronter ce soir comme je n’aurais pas le courage de lui mentir ni même de lui avouer...
Fred est banquier et représente des clients actionnaires et gérants de grandes multinationales. Il est souvent à l’étranger tout comme moi et nous nous sommes construits notre vie de couple ainsi.
Je l’ai rencontré lors d’un stage de fin d’études sur le journalisme économique il y a cinq ans. C’était l’ami du copain d’un ami et nous avons vite sympathisé et finit par passer toutes nos soirées ensemble. Presque naturellement nous sommes devenus un couple et je l’aime, j’en suis sûre. J’ai toujours pu compter sur lui, il a été là dans les moments difficiles, m’a soutenue et m’a fait oublier les périodes sombres de ma vie.
J’ai honte de ce que je lui ai fait mais je ne peux pas revenir en arrière et même si c’était le cas, je suis sûre que je referais la même chose.
Je crois qu’on ne peux pas lutter contre un premier amour, un sentiment si fort que vous le croyiez indestructible et inaltérable. Seul l’environnement et la malchance peuvent séparer des personnes qui s’aiment comme çà et c’est ce qui nous est arrivés avec Wentworth. Trop tôt, trop vite et trop fort, voilà les trois mots qui me hantent depuis neuf ans.
Je n’ai jamais pu l’oublier mais il faut que j’aille de l’avant mais j’ai peur de perdre Fred, de lui faire du mal, il ne le mérite pas.
Flash-back
Les jours ont passés sur New York, Thanksgiving aussi. Le temps est gris et froid et je m’habitue mal à al vie américaine mais je sens que cela va s’arranger. Je me force et j’apprends beaucoup. Je veux mettre toutes les chances de mon coté, progresser en anglais et me battre, avancer !
Après notre première soirée, nous en avons passées d’autres, amicales et enjouées jusqu’à cette soirée étudiante ou nous étions conviées avec Tracy sur votre campus. J’étais surexcitée et impatiente de te voir mais je ne me doutais pas que cette soirée modifierait autant le cours des choses entre nous.
Je devais me rendre seule jusqu’à las bas car Tracy devait voir ses parents dans l’après midi et ils devaient la déposer directement.
Je suis arrivée en retard à la gare et j’attendais qu’on vienne me chercher. J’ai eu peur seule dans le froid et j’ai attendu sur un banc jusqu’à ce qu’un groupe de jeunes viennent m’embêter. Ils me provoquait et je les repoussait comme je pouvais mais à quatre gros bras pour moi toute seule je n’en menais pas large. L’un d’eux à commencer à me bousculer et j’étais paniquée. Je voyais déjà les gros titres des journaux dans quelques jours... »une jeune étudiante retrouvée morte dans une benne après avoir été violée et assassinée » j’en avais froid dans le dos !
Alors que je criais, j’ai senti la main de l’un d’eux me lâcher et je ai vu Went, derrière avec Brian commencer à mettre une raclée à ces salauds.
Après qu’ils furent partis en courant, Went m’a pris dans ses bras et m’a consolé, me répétant qu’il était là et que personne ne me ferait jamais de mal.
Si j’essayais de décrire ce que j’ai ressenti à ce moment là, je commencerais par parler de la chaleur apaisante de son corps, du son de ses battements de cœur contre mon oreille et de sa voix douce qui me berçait.
Alors que Brian conduisait, Went était avec moi à l’arrière du véhicule. Je sanglotais, en état de choc.
Lorsque nous arrivons à la fête, nous avançons dans l’allée quand une furie blonde me fonce dessus et me décoches une violente giffle. Je tombe par terre et Went se baisse pour m’aider alors que ses yeux lancent des éclairs.
Je m’assois sur un banc, encore un peu sonnée et elle attaque de plus belle.
- tu crois que j’ai pas compris ton petit manège la frenchie ? Went est à moi tu m’entends ! T’ arrives avec ton petit air romantique de sainte nitouche et tu crois que tu vas l’emballer comme çà ?
W : s’il te plaît Amy...arrêtes !
- non Went ! çà suffit, j’en ai plus qu’assez d’être mise de coté parce que tu aides Melle ! Y’a des cours de soutien pour çà ! Je neveux plus te partager avec cette salope !
W : çà suffit Amy !
Je sens que Went est furieux après elle mais je les regarde et je ne comprends rien. Je ne savais pas à l’époque qui était Amy et la relation qu’elle entretenait avec Wentworth. A compter de cet instant, elle allait passer sa vie à tenter de rendre la mienne infernale.
- vas-y, mais vas-y ! Tu crois pas que je vois que tu en meurs d’envie toi aussi ! Vous êtes touchant tous les deux !
W : tu dépasses les bornes Amy ! Casses-toi !
Elle a ensuite quitté la fête et nous sommes rentré à l’intérieur.
Après trois verres d’alcools, je me sentais mieux.
Je venais d’avoir vingt ans, j’étais vierge et amoureuse d’un homme qui n’était pas libre. Alors que quelques amis discutaient plus loin, je suis sortie prendre l’air sur la terrasse. Une pluie fine tombait sur mon visage et apaisait la chaleur de l’alcool.
Mon verre de vin brillait à travers les lumières de la rue. Je regardais au loin, tentant de me vider l’esprit. Il est venu s’installer près de moi, accoudé à la rambarde de bois.
Nous sommes restés des heures, jusqu’au petit matin à discuter de tout et de rien sous le crachin du New Jersey.
Malgré les douloureuses circonstances de cette soirée et le mauvais temps, j’étais heureuse, heureuse d’être avec lui.
Tout le monde avait quitté la fête et Brian et Tracy nous attendaient pour rentrer en voiture. Installés à l’arrière, je sentais ses mains caresser mes cheveux doucement tandis que ma main s’échouait sur sa cuisse. Le sommeil nous as emporté peu de temps après et blottis dans les bras l’un de l’autre, j’avais trouvé mon doudou.
Quand la voix de Tracy nous réveilla, nous étions collé comme un chewing-gum à une semelle de chaussure. Je suis sortie de la voiture et tu me suivais de près. Brian et Tracy sont rentrés et nous sommes restés quelques minutes sur le trottoir, sous la pluie à nous serrer l’un contre l’autre. Il me serrait fort pour évacuer ma peur et il embrassait mon front. Ma tête posée sur son épaule, j’abandonnais mon cœur et mon corps à ses bras
Je suis rentrée et partis me coucher apaisée. Je ressentais des petites choses bizarres en moi. Quand il est parti, j’ai vu dans son regard, une petite flamme qui aurait voulu me serrer encore contre lui toute la nuit...ou le peu qu’il en restait...
Fin du Flash-back
Toujours motivées ?
CHAPTER 7 : Premier amour
Le paysage défile à travers les vitres du train, si vite que j’en ai le tournis. Dans quelques heures je serais de retour à Paris, oublié le rêve, oublié la trahison, je vais retrouver ma vie...normale. Je sais déjà que Fred ne sera pas là. C’est une réaction de faible de penser à cela mais je n’aurais pas le courage de l’affronter ce soir comme je n’aurais pas le courage de lui mentir ni même de lui avouer...
Fred est banquier et représente des clients actionnaires et gérants de grandes multinationales. Il est souvent à l’étranger tout comme moi et nous nous sommes construits notre vie de couple ainsi.
Je l’ai rencontré lors d’un stage de fin d’études sur le journalisme économique il y a cinq ans. C’était l’ami du copain d’un ami et nous avons vite sympathisé et finit par passer toutes nos soirées ensemble. Presque naturellement nous sommes devenus un couple et je l’aime, j’en suis sûre. J’ai toujours pu compter sur lui, il a été là dans les moments difficiles, m’a soutenue et m’a fait oublier les périodes sombres de ma vie.
J’ai honte de ce que je lui ai fait mais je ne peux pas revenir en arrière et même si c’était le cas, je suis sûre que je referais la même chose.
Je crois qu’on ne peux pas lutter contre un premier amour, un sentiment si fort que vous le croyiez indestructible et inaltérable. Seul l’environnement et la malchance peuvent séparer des personnes qui s’aiment comme çà et c’est ce qui nous est arrivés avec Wentworth. Trop tôt, trop vite et trop fort, voilà les trois mots qui me hantent depuis neuf ans.
Je n’ai jamais pu l’oublier mais il faut que j’aille de l’avant mais j’ai peur de perdre Fred, de lui faire du mal, il ne le mérite pas.
Flash-back
Les jours ont passés sur New York, Thanksgiving aussi. Le temps est gris et froid et je m’habitue mal à al vie américaine mais je sens que cela va s’arranger. Je me force et j’apprends beaucoup. Je veux mettre toutes les chances de mon coté, progresser en anglais et me battre, avancer !
Après notre première soirée, nous en avons passées d’autres, amicales et enjouées jusqu’à cette soirée étudiante ou nous étions conviées avec Tracy sur votre campus. J’étais surexcitée et impatiente de te voir mais je ne me doutais pas que cette soirée modifierait autant le cours des choses entre nous.
Je devais me rendre seule jusqu’à las bas car Tracy devait voir ses parents dans l’après midi et ils devaient la déposer directement.
Je suis arrivée en retard à la gare et j’attendais qu’on vienne me chercher. J’ai eu peur seule dans le froid et j’ai attendu sur un banc jusqu’à ce qu’un groupe de jeunes viennent m’embêter. Ils me provoquait et je les repoussait comme je pouvais mais à quatre gros bras pour moi toute seule je n’en menais pas large. L’un d’eux à commencer à me bousculer et j’étais paniquée. Je voyais déjà les gros titres des journaux dans quelques jours... »une jeune étudiante retrouvée morte dans une benne après avoir été violée et assassinée » j’en avais froid dans le dos !
Alors que je criais, j’ai senti la main de l’un d’eux me lâcher et je ai vu Went, derrière avec Brian commencer à mettre une raclée à ces salauds.
Après qu’ils furent partis en courant, Went m’a pris dans ses bras et m’a consolé, me répétant qu’il était là et que personne ne me ferait jamais de mal.
Si j’essayais de décrire ce que j’ai ressenti à ce moment là, je commencerais par parler de la chaleur apaisante de son corps, du son de ses battements de cœur contre mon oreille et de sa voix douce qui me berçait.
Alors que Brian conduisait, Went était avec moi à l’arrière du véhicule. Je sanglotais, en état de choc.
Lorsque nous arrivons à la fête, nous avançons dans l’allée quand une furie blonde me fonce dessus et me décoches une violente giffle. Je tombe par terre et Went se baisse pour m’aider alors que ses yeux lancent des éclairs.
Je m’assois sur un banc, encore un peu sonnée et elle attaque de plus belle.
- tu crois que j’ai pas compris ton petit manège la frenchie ? Went est à moi tu m’entends ! T’ arrives avec ton petit air romantique de sainte nitouche et tu crois que tu vas l’emballer comme çà ?
W : s’il te plaît Amy...arrêtes !
- non Went ! çà suffit, j’en ai plus qu’assez d’être mise de coté parce que tu aides Melle ! Y’a des cours de soutien pour çà ! Je neveux plus te partager avec cette salope !
W : çà suffit Amy !
Je sens que Went est furieux après elle mais je les regarde et je ne comprends rien. Je ne savais pas à l’époque qui était Amy et la relation qu’elle entretenait avec Wentworth. A compter de cet instant, elle allait passer sa vie à tenter de rendre la mienne infernale.
- vas-y, mais vas-y ! Tu crois pas que je vois que tu en meurs d’envie toi aussi ! Vous êtes touchant tous les deux !
W : tu dépasses les bornes Amy ! Casses-toi !
Elle a ensuite quitté la fête et nous sommes rentré à l’intérieur.
Après trois verres d’alcools, je me sentais mieux.
Je venais d’avoir vingt ans, j’étais vierge et amoureuse d’un homme qui n’était pas libre. Alors que quelques amis discutaient plus loin, je suis sortie prendre l’air sur la terrasse. Une pluie fine tombait sur mon visage et apaisait la chaleur de l’alcool.
Mon verre de vin brillait à travers les lumières de la rue. Je regardais au loin, tentant de me vider l’esprit. Il est venu s’installer près de moi, accoudé à la rambarde de bois.
Nous sommes restés des heures, jusqu’au petit matin à discuter de tout et de rien sous le crachin du New Jersey.
Malgré les douloureuses circonstances de cette soirée et le mauvais temps, j’étais heureuse, heureuse d’être avec lui.
Tout le monde avait quitté la fête et Brian et Tracy nous attendaient pour rentrer en voiture. Installés à l’arrière, je sentais ses mains caresser mes cheveux doucement tandis que ma main s’échouait sur sa cuisse. Le sommeil nous as emporté peu de temps après et blottis dans les bras l’un de l’autre, j’avais trouvé mon doudou.
Quand la voix de Tracy nous réveilla, nous étions collé comme un chewing-gum à une semelle de chaussure. Je suis sortie de la voiture et tu me suivais de près. Brian et Tracy sont rentrés et nous sommes restés quelques minutes sur le trottoir, sous la pluie à nous serrer l’un contre l’autre. Il me serrait fort pour évacuer ma peur et il embrassait mon front. Ma tête posée sur son épaule, j’abandonnais mon cœur et mon corps à ses bras
Je suis rentrée et partis me coucher apaisée. Je ressentais des petites choses bizarres en moi. Quand il est parti, j’ai vu dans son regard, une petite flamme qui aurait voulu me serrer encore contre lui toute la nuit...ou le peu qu’il en restait...
Fin du Flash-back
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Toujours motivées ?
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Oui Oui motivé
Amy, tiens donc comme par hasard ce prénom !!
Amy, tiens donc comme par hasard ce prénom !!
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
le hasard fait bien les choses n'est-ce pas ?
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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NINE YEARS (18/07/07 - 15h27) Chap 7 premier amour
Amy.......... en effet le hasard fait bien des choses tu as raison Soso.
je demande une suiiite d'urgence!!!!! stp!!!!!!!!!!!!!!!!!
je demande une suiiite d'urgence!!!!! stp!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
J'aime bien cette phrase mais, comme les autres, je n'aime pas cette Amy Je pense que l'on va encore en entendre parlerLe sommeil nous as emportés peu de temps après et blottis dans les bras l’un de l’autre, j’avais trouvé mon doudou
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
La suite que voici !
Gare de Lyon, Paris, un soir d’octobre 2006. Me revoilà à ma vie.
Il fait froid et gris et j’ai l’impression d’avoir rêvé.
Je me suis endormie une bonne partie du trajet et cela m’a évité de répondre aux questions indiscrètes qui brûlaient la langue de ma collègue.
Çà m’a aussi évité de trop penser et réfléchir. Nous nous séparons sur le quai de la gare et nous reverrons dans deux jours, lundi matin.
Je rejoins l’appartement que j’occupe avec Fred et j’en ai froid dans le dos. Il m’a laissé un petit mot et j’ai envie de vomir. Je me trouve dégueulasse.
La soirée s’écoule dans la grisaille de mon humeur et je n’ai pas envie de faire grand-chose. Fred ne m’appelle pas et je ne le ferai pas non plus.
Il est 22 heures quand je me décide à avaler un yaourt et que je pars me coucher. On dit que la nuit porte conseil, si c’est vrai, je me dis que çà ira mieux demain !
Je passe le reste du week-end à traîner dans mon appartement comme un zombie, je ne sors pas et seule la télé daigne me tenir compagnie. Ce n’est vraiment pas drôle ma vie...
Je me réveille à sept heures le lundi matin, bien décidée à me reprendre, à me remettre de la semaine passée et ne pas laisser un vague sentiment de culpabilité m’envahir. Je dirais tout à Fred dès son retour et s’il m’aime, il pardonnera.
J’en ai marre de tourner autour du pot et de toute façon je ne sais pas mentir.
Je pars au travail de bonne heure et à peine ais-je passé la porte que le responsable de la rubrique pour laquelle je suis allée à Cannes souhaite me parler. J’ai préparé mon article sur l’interview de Went tout le week-end alors çà ne peut qu’être bien ! J’envoie les photos au développement et je me rends dans son bureau. Il est là, il m’attendais et me toise avec son air supérieur.
- Melle Martin ! Alors ? J’ai eu vent de votre petit séjour à Cannes et il parait que vous nous réservez un petit caviar ?
S : j’ai fait ce que j’ai pu Monsieur...
Je me demande bien ce que cette poule de Rose a bien pu lui raconter, celle là çà m’aurait bien étonné qu’elle tienne sa langue !
Mais je ne suis pas au bout de mes surprises. Je la voie débarquer, toute fière et ma passer une pommade !
R : Sonia a vraiment fait un excellent travail Monsieur ! Vous avez vu cette interview ?
Elle me fait un clin d’œil mais je sens qu’il y a anguille sous roche...
Bingo ! je vois le directeur de la rédaction débarquer avec une enveloppe une demi-heure plus tard alors que je suis en train de mettre mon article en forme pour la une du lendemain.
- Melle Martin ?
Il ne sait pas visiblement qui je suis et je me lève pour qu’il comprenne que s’est à moi qu’il faut qu’il s’adresse.
S : oui ?
- vous voulez bien me suivre ?
Je panique un peu...si quelque chose à fuité je le saurais bientôt.
Il me demande de l’accompagner dans son bureau et je lui obéis expressément, aussi apeurée qu’enthousiaste. Mon responsable est là.
- installez-vous...euh Sonia ? Je peux vous appelez Sonia ?
J’ai cru mal entendre, il ne veut pas me tutoyer aussi ? Ce matin, il ne savait même pas qu’une Sonia Martin travaillait pour son journal et je suis maintenant dans son bureau à me faire appeler Sonia. Je sens qu’il y a du Rose là-dessous !
- Melle, j’ai ici les épreuves du Mipcom que vous avez prises et je dois dire que pour un premier reportage, même chaperonnée, vous avez fait fort...une interview perso de Mr Miller, chapeau ! Et ces photos ! Sincères félicitations !
Je rêve ou je suis en personne dans le bureau du patron qui m’appelle par mon prénom et me félicite ! Allez ma fille, prends ton courage à deux mains et fait bonne figure ! S’ils savaient. ! J’ai soudain des sueurs froides...et s’ils savaient ?
Je suis sûre qu’ils se doutent de quelque chose, mon dieu mais dans quel pétrin suis-je allé me fourrer ?
Il faut que je réponde sinon çà ne sera pas bien vu.
S : merci Mr.
- Mademoiselle, si nous vous avons fait venir c’est que....
Il passe une heure à m’expliquer qu’il m’engage à l’essai trois mois à l’issue desquels si je fais mes preuves je deviendrais titulaires en CDI...
Je ressors du bureau assommée de bonheur. Tout cela a été si soudain que j’en finis par me demander quelle catastrophe m’attends pour faire contrepoids dans la balance !
J’obtiens mon propre bureau, à coté de celui de rose et je vois bien qu’elle essaie de faire ami-ami mais elle peut se brosser. Cette fille représente tout ce que je déteste, elle est intéressée, s’y croit terriblement mais n’est certainement où elle est aujourd’hui grâce à une chose, ses fesses !
En même temps, je m’étouffe presque en pensant que si j’en suis là, c’est un peu grâce à çà aussi ! Je me marre toute seule dans mon bureau !
Je prends mes marques doucement.
Le lendemain, en début d’après midi, alors que je rentre d’un déjeuner avec une amie, je croise les regards inquisiteurs et étranges des autres collègues de mon étage. Je me demande bien ce qui me vaut d’être ainsi épiée. Si Rose a parlé je la tue ! Nous avons le même bureau maintenant et sommes sur un pied d’égalité alors je n’hésiterais pas !
Je comprends vite que je me gourre de situation quand je rentre dans mon bureau. Une fine cloison le sépare de trois autres bureaux car nous sommes les uns sur les autres.
A ma place, un bouquet, que dis-je ! Une cascade de roses rouges. Je n’en ai jamais vu d’aussi belles et qui sentent si bon !
A cet instant je me fous des autres. Je suis toute seule dans cette immense pièce remplie de cloisons. Je n’arrive même pas à les compter tellement il y en a.
Une carte est agrafée sur le coté. Je déplie l’enveloppe et récupère la carte. C’est même plutôt une lettre, un roman.
Je n’ai pas besoin de çà pour savoir qui c’est et mon cœur tambourine.
L’écriture est parfaite, régulière, légèrement penchée mais élégante. Une encre noire...une couleur qui me dicte les mots qui suivirent et qui me déchirèrent le cœur...
« Très chère Sonia,
J’espère que tu ne trouveras pas çà trop déplacé...
Je tenais à m’excuser de mon comportement ce matin où nous nous sommes quittés. Je n’avais aucun droit d’exiger quoi que ce soit mais tu sais à quel point je ne sais pas partager, je suis un exclusif.
Je t’en voulais de ne m’avoir rien dit, de ne pas m’avoir avoué que tu avais quelqu'un dans ta vie mais je réalise qu’on ne s’est pas vraiment laissé le temps pour çà. J’ai passé un merveilleux moment en ta compagnie, je ne l’oublierai jamais et de toute façon je ne pourrais jamais t’oublier, tu le sais...
Accepte ses roses qui sont la preuve de mon amour éternel qui au moins s’il n’est pas exclusif est bien réel. Je n’espère qu’une chose, te revoir et j’espère ne pas devoir attendre encore neuf ans pour cela...
Je serais à Paris dans quelques semaines, je te le ferais savoir et j’espère sincèrement que tu accepteras de me revoir...en ami, je te le promets...
Ps : ne les comptent pas, je ne sais pas combien il y en a, j’ai dévalisé la boutique ! »
Sans m’en rendre compte, tout le monde me dévisage alors que des larmes perlent sur mes joues. Plusieurs collègues de travail s’approchent et tentent gentiment de me soutenir alors que je m’effondre sur ma chaise.
Je les remercie, j’essai d’avoir de l’air. Je ne veux qu’une chose, prendre le premier vol pour Los Angeles et me jeter dans tes bras.
Je replonge malgré moi. Pourquoi me fais-tu cela Went, pourquoi me tortures-tu de la sorte ?
Il faut que je me raisonne, je sais que quand Fred sera là tout ira mieux, il le faut. Il rentre ce soir et je serais dans ses bras, je le promets, tout se passera bien...
On avance...
CHAPITRE 8 : PROMOTION CANAPÉ ?
Gare de Lyon, Paris, un soir d’octobre 2006. Me revoilà à ma vie.
Il fait froid et gris et j’ai l’impression d’avoir rêvé.
Je me suis endormie une bonne partie du trajet et cela m’a évité de répondre aux questions indiscrètes qui brûlaient la langue de ma collègue.
Çà m’a aussi évité de trop penser et réfléchir. Nous nous séparons sur le quai de la gare et nous reverrons dans deux jours, lundi matin.
Je rejoins l’appartement que j’occupe avec Fred et j’en ai froid dans le dos. Il m’a laissé un petit mot et j’ai envie de vomir. Je me trouve dégueulasse.
La soirée s’écoule dans la grisaille de mon humeur et je n’ai pas envie de faire grand-chose. Fred ne m’appelle pas et je ne le ferai pas non plus.
Il est 22 heures quand je me décide à avaler un yaourt et que je pars me coucher. On dit que la nuit porte conseil, si c’est vrai, je me dis que çà ira mieux demain !
Je passe le reste du week-end à traîner dans mon appartement comme un zombie, je ne sors pas et seule la télé daigne me tenir compagnie. Ce n’est vraiment pas drôle ma vie...
Je me réveille à sept heures le lundi matin, bien décidée à me reprendre, à me remettre de la semaine passée et ne pas laisser un vague sentiment de culpabilité m’envahir. Je dirais tout à Fred dès son retour et s’il m’aime, il pardonnera.
J’en ai marre de tourner autour du pot et de toute façon je ne sais pas mentir.
Je pars au travail de bonne heure et à peine ais-je passé la porte que le responsable de la rubrique pour laquelle je suis allée à Cannes souhaite me parler. J’ai préparé mon article sur l’interview de Went tout le week-end alors çà ne peut qu’être bien ! J’envoie les photos au développement et je me rends dans son bureau. Il est là, il m’attendais et me toise avec son air supérieur.
- Melle Martin ! Alors ? J’ai eu vent de votre petit séjour à Cannes et il parait que vous nous réservez un petit caviar ?
S : j’ai fait ce que j’ai pu Monsieur...
Je me demande bien ce que cette poule de Rose a bien pu lui raconter, celle là çà m’aurait bien étonné qu’elle tienne sa langue !
Mais je ne suis pas au bout de mes surprises. Je la voie débarquer, toute fière et ma passer une pommade !
R : Sonia a vraiment fait un excellent travail Monsieur ! Vous avez vu cette interview ?
Elle me fait un clin d’œil mais je sens qu’il y a anguille sous roche...
Bingo ! je vois le directeur de la rédaction débarquer avec une enveloppe une demi-heure plus tard alors que je suis en train de mettre mon article en forme pour la une du lendemain.
- Melle Martin ?
Il ne sait pas visiblement qui je suis et je me lève pour qu’il comprenne que s’est à moi qu’il faut qu’il s’adresse.
S : oui ?
- vous voulez bien me suivre ?
Je panique un peu...si quelque chose à fuité je le saurais bientôt.
Il me demande de l’accompagner dans son bureau et je lui obéis expressément, aussi apeurée qu’enthousiaste. Mon responsable est là.
- installez-vous...euh Sonia ? Je peux vous appelez Sonia ?
J’ai cru mal entendre, il ne veut pas me tutoyer aussi ? Ce matin, il ne savait même pas qu’une Sonia Martin travaillait pour son journal et je suis maintenant dans son bureau à me faire appeler Sonia. Je sens qu’il y a du Rose là-dessous !
- Melle, j’ai ici les épreuves du Mipcom que vous avez prises et je dois dire que pour un premier reportage, même chaperonnée, vous avez fait fort...une interview perso de Mr Miller, chapeau ! Et ces photos ! Sincères félicitations !
Je rêve ou je suis en personne dans le bureau du patron qui m’appelle par mon prénom et me félicite ! Allez ma fille, prends ton courage à deux mains et fait bonne figure ! S’ils savaient. ! J’ai soudain des sueurs froides...et s’ils savaient ?
Je suis sûre qu’ils se doutent de quelque chose, mon dieu mais dans quel pétrin suis-je allé me fourrer ?
Il faut que je réponde sinon çà ne sera pas bien vu.
S : merci Mr.
- Mademoiselle, si nous vous avons fait venir c’est que....
Il passe une heure à m’expliquer qu’il m’engage à l’essai trois mois à l’issue desquels si je fais mes preuves je deviendrais titulaires en CDI...
Je ressors du bureau assommée de bonheur. Tout cela a été si soudain que j’en finis par me demander quelle catastrophe m’attends pour faire contrepoids dans la balance !
J’obtiens mon propre bureau, à coté de celui de rose et je vois bien qu’elle essaie de faire ami-ami mais elle peut se brosser. Cette fille représente tout ce que je déteste, elle est intéressée, s’y croit terriblement mais n’est certainement où elle est aujourd’hui grâce à une chose, ses fesses !
En même temps, je m’étouffe presque en pensant que si j’en suis là, c’est un peu grâce à çà aussi ! Je me marre toute seule dans mon bureau !
Je prends mes marques doucement.
Le lendemain, en début d’après midi, alors que je rentre d’un déjeuner avec une amie, je croise les regards inquisiteurs et étranges des autres collègues de mon étage. Je me demande bien ce qui me vaut d’être ainsi épiée. Si Rose a parlé je la tue ! Nous avons le même bureau maintenant et sommes sur un pied d’égalité alors je n’hésiterais pas !
Je comprends vite que je me gourre de situation quand je rentre dans mon bureau. Une fine cloison le sépare de trois autres bureaux car nous sommes les uns sur les autres.
A ma place, un bouquet, que dis-je ! Une cascade de roses rouges. Je n’en ai jamais vu d’aussi belles et qui sentent si bon !
A cet instant je me fous des autres. Je suis toute seule dans cette immense pièce remplie de cloisons. Je n’arrive même pas à les compter tellement il y en a.
Une carte est agrafée sur le coté. Je déplie l’enveloppe et récupère la carte. C’est même plutôt une lettre, un roman.
Je n’ai pas besoin de çà pour savoir qui c’est et mon cœur tambourine.
L’écriture est parfaite, régulière, légèrement penchée mais élégante. Une encre noire...une couleur qui me dicte les mots qui suivirent et qui me déchirèrent le cœur...
« Très chère Sonia,
J’espère que tu ne trouveras pas çà trop déplacé...
Je tenais à m’excuser de mon comportement ce matin où nous nous sommes quittés. Je n’avais aucun droit d’exiger quoi que ce soit mais tu sais à quel point je ne sais pas partager, je suis un exclusif.
Je t’en voulais de ne m’avoir rien dit, de ne pas m’avoir avoué que tu avais quelqu'un dans ta vie mais je réalise qu’on ne s’est pas vraiment laissé le temps pour çà. J’ai passé un merveilleux moment en ta compagnie, je ne l’oublierai jamais et de toute façon je ne pourrais jamais t’oublier, tu le sais...
Accepte ses roses qui sont la preuve de mon amour éternel qui au moins s’il n’est pas exclusif est bien réel. Je n’espère qu’une chose, te revoir et j’espère ne pas devoir attendre encore neuf ans pour cela...
Je serais à Paris dans quelques semaines, je te le ferais savoir et j’espère sincèrement que tu accepteras de me revoir...en ami, je te le promets...
Ps : ne les comptent pas, je ne sais pas combien il y en a, j’ai dévalisé la boutique ! »
Sans m’en rendre compte, tout le monde me dévisage alors que des larmes perlent sur mes joues. Plusieurs collègues de travail s’approchent et tentent gentiment de me soutenir alors que je m’effondre sur ma chaise.
Je les remercie, j’essai d’avoir de l’air. Je ne veux qu’une chose, prendre le premier vol pour Los Angeles et me jeter dans tes bras.
Je replonge malgré moi. Pourquoi me fais-tu cela Went, pourquoi me tortures-tu de la sorte ?
Il faut que je me raisonne, je sais que quand Fred sera là tout ira mieux, il le faut. Il rentre ce soir et je serais dans ses bras, je le promets, tout se passera bien...
***
On avance...
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Localisation : Paris
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NINE YEARS (18/07/07 - 21h25) Chap 8 prmomotion canapé
Donc Wentworth l'aime aussi, c'est mignon
Et le fait que Rose essaye de faire ami-ami avec elle ne m'étonne pas, d'après le peu que j'en sais sur elle, elle me fait l'impression d'être une sale profiteuse cette fille...
Mets vite la suite!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et le fait que Rose essaye de faire ami-ami avec elle ne m'étonne pas, d'après le peu que j'en sais sur elle, elle me fait l'impression d'être une sale profiteuse cette fille...
Mets vite la suite!!!!!!!!!!!!!!!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Localisation : Ailleurs
Date d'inscription : 07/07/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Cette fille représente tout ce que je déteste, elle est intéressée, s’y croit terriblement mais n’est certainement où elle est aujourd’hui grâce à une chose, ses fesses !
En même temps, je m’étouffe presque en pensant que si j’en suis là, c’est un peu grâce à çà aussi !
Bon, je ne vois qu'une chose : Sonia raconte tout à Fred, qui décide de la quitter et, pour se consoler, elle prend un vol pour rejoindre Wentworth aux USA mais je crois que ça ne sera pas aussi simple que cela...
Il faut qu'elle fasse quelque chose, Sonia !Accepte ses roses qui sont la preuve de mon amour éternel qui au moins s’il n’est pas exclusif est bien réel.
C'est marrant, mais j'ai des doutes sur la dernière partie de son messageJe serais à Paris dans quelques semaines, je te le ferais savoir et j’espère sincèrement que tu accepteras de me revoir...en ami, je te le promets...
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
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