Destin innatendu...
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Destin innatendu...
Coucou les amies, me revoila avec une nouvelle fiction !
J'espère que vous aimerez car je trouve qu'on est loin de mes deux première "destin croisé" et "les blessures de l'âme", mais j'espère que vous aimerez le nouveau contexte
bonne leture :biz:
CHAPITRE UN.
- Mon Dieu, Olivia ! Tu as une mine épouvantable !
Olivia Maris lança un regard furieux à son amie, dont le visage frais resplendissait de santé,
- Merci beaucoup, Valérye ! Voilà qui me remonte le moral,,,
- Pardon. J'aurais dû dire : « sinistre, lugubre, pathétique »!
Valérye Luxton n'était pas actrice pour rien. Et une actrice de talent, par-dessus le marché,
dont la carrière au théâtre et à la télévision suivait une courbe prometteuse.
- Comment le médecin a-t-il pu te trouver en parfaite santé ? Reprit Valérye. Tu as l’air d’un fantôme.
- Mais non, je me porte comme un charme ! Répliqua Olivia.
En fait, elle avait harcelé le médecin de famille de son amie pour qu’il accepte de la déclarer guérie, tellement il lui tardait de rentrer chez elle, dans son univers. Non qu’elle ait manqué de place dans l’immense maison de son amie.
De plus, elle s’était montrée très prévenante et avait tout fait pour qu’elle se sente à l’aise. Elle avait même refusé un rôle important pour s’occuper d’elle durant sa convalescence.
Mais justement, sa sollicitude pesait à la jeune femme, soucieuse de ne pas révéler son secret. Et Valérye, en tant qu’actrice dramatique, connaissait trop bien les symptômes d’une crise d’inspiration, pour ne pas les identifier chez son amie d’enfance.
Mieux valait donc feindre de se remettre au travail. Au moins, dans la solitude de son loft, au dernier étage d’un entrepôt du centre de Chicago, elle pouvait s’abandonner aux doutes qui la rongeaient. Là, personne ne devinerait à quel point cela l’effrayait de se remettre à peindre.
- Écoute, je te trouve plutôt mal en point, disait Valérye.
- Es-tu venue ici pour me harceler ?
Pour toute réponse, son amie se contenta de sourire. Assise au bord du lit, elle contempla Olivia avec une lueur amusée dans ses yeux sombres. Avec ses courts cheveux bruns, elle avait tout l’air d’un lutin malicieux.
- Lève-toi, déclara-t-elle enfin. Je vais te préparer un bon petit déjeuner. Et aussi t’annoncer une nouvelle qui te fera le plus grand bien.
Il était déjà tard, et Olivia dormait rarement jusqu’à une heure pareille. Mais depuis quelques temps, elle trouvait refuge dans le sommeil.
Pour ne pas contrarier Valérye, cependant, elle repoussa les draps et couverture, puis descendit du lit étroit, installé dans l‘alcôve de l‘immense loft. Elle frissonna au contact du plancher sous ses pieds nus, et chercha dans sa penderie de quoi s’habiller.
Ses mouvements étaient encore lents, mais au moins, la tête ne lui tournait plus dés qu’elle se mettait debout. De toute façon, le médecin l’avait prévenu : il lui faudrait des jours, voir des semaines pour recouvrer ses forces, puisqu’elle avait attendu le dernier moment avant de se soigner.
- Je n’ai pas très faim, Val, murmura-t-elle. Du café suffira.
Valérye s’activait déjà dans la cuisine, baigné comme le restant du loft par la faible lumière automnale. Les pâles rayons du soleil accentuaient les couleurs chaudes des tapis de laine, disposés çà et là, et dessinaient des ombres étranges sur les murs peints en blanc.
Olivia avait choisi de meubler son loft le moins possible pour mieux mettre en valeur sa collection d’œuvres d’art. Avec un pareil espace, elle voulait en profiter pour contempler ce qu’elle aimait.
- Le médecin a dit que tu devais bien te nourri, reprit Valérye. Tu es maigre comme un clou !
- Et alors ? Toi aussi, ma chère !
Olivia enfila une paire de chaussettes roses, qui égayaient un peu son épais jogging de coton noir. Puis elle attacha ses longs cheveux blonds à l’aide d’une barrette.
- Oui, mais moi, je travaille neuf heures par jours, répliqua Valérye.
En effet, la jeune femme répétait actuellement le rôle principal d’une série qui faisait fureur sur les chaînes américaines, qui exigeait des performances physiques non négligeables.
- Et puis, je suis tout en muscles, reprit-elle, tandis que toi, tu n’as que la peau sur les os. Dire que tu as toujours été si potelée…
Évidemment, Valérye la taquinait. Pendant leur adolescence, les deux jeunes filles avaient fait connaissance et depuis leur rencontre, elles ne s’étaient jamais quitté. Valérye habitait dans le quartier résidentiel, à deux pas du loft d’Olivia, et se voyaient presque tous les jours depuis plus de 15 ans. Olivia considérait son amie comme une sœur, une sœur aînée qu’elle n’avait jamais eue. Valérye avait cinq ans de plus qu’elle, et elle la protégeait.
Déterminée à faire un effort, Olivia mordit dans la tartine que Valérye avait placée devant elle. Mais comme la nourriture lui paraissait fade ! Avait-elle donc perdu le goût en même temps que son inspiration artistique ? Le médecin lui avait assuré que son appétit reviendrait, mais qu’en serait-il de sa créativité ?
- Tu as travaillé ces temps-ci ? Demanda soudain Valérye.
Olivia feignit de ne pas avoir entendu la question. Travailler ne voulait rien dire pour elle… Elle avait pourtant tout fait pour réussir. Des années d’études dans une école d’art, un long séjour à Paris, voilà qui aurait du lui ouvrir les portes du succès, au lieu de la mener tout droit à l’échec !
Cela faisait plus de deux mois qu’elle n’avait pas touché un pinceau. Pas le moindre croquis, le moindre projet… Pour une artiste aussi prolifique qu’elle, c’était une véritable catastrophe ! Comme ses trois frères, Olivia gagnait honorablement sa vie. De plus, grâce à la part d’héritage qu’elle avait reçu à vingt-cinq ans, elle n’avait pas non plus de craintes à avoir pour son avenir.
Était-ce cette sérénité, acquise depuis plus de quatre ans, qui l’empêchait de créer ? Elle comprenait, à présent, pourquoi ses parents avaient attendu que leurs enfants soient tous indépendants pour leur donner cet argent.
La voix de son amie arracha soudain Olivia à ses pensées.
- Devine quels sont les deux nouveaux acteurs qui rejoindront la série ?
- Tu appelles ça une nouvelle ? Maugréa Olivia.
- Devine !
- Brad Pitt et Tom Cruise, répondit la jeune femme d’un air moqueur.
Son amie éclata d’un rire sonore avant de secouer la tête en signe négatif.
- Non, mieux que ça, ma belle !
Olivia plissa les paupières, cherchant vainement qui étaient les acteurs pour que le visage de son amie devienne si rayonnant. Perdue dans ses pensées, les visages des acteurs qu’elle aimerait voir jouer dans « Storm in Hollywood » s’animaient devant ses yeux. Quelques acteurs apparaissaient soudainement, tandis que Valérye sautillait d’impatience sur ses pieds, comme une enfant.
- Tu veux que je te donne un indice ? Demanda-t-elle, d’une voix excitée.
Olivia poussa un soupir de résignation et hocha la tête en signe d’acquiescement.
- Bon, le premier : un super beau gosse dont j’étais raide dingue pendant trois ans !
- Tu plaisantes ? Tu appelles ça un indice ? Le moindre beau gosse que tu voyais à l’écran te rendait dingue !
- Oui, tu as raison, mais toi, Olivia, tu étais fan à deux cents pour cent du personnage de son frère ! Répliqua-t-elle dans un sourire malicieux.
Olivia resta bouche bée aux paroles de son amie. Elle sentit les battements de son cœur cogner de plus en plus fort dans sa poitrine.
- Dominic Purcell ? Demanda la jeune femme, dans un murmure.
- Oui ! Je suis très heureuse de pouvoir tourner avec lui ! Tu imagines comme j’étais folle de lui ! Il…
- Mais... depuis quand sais-tu qu’il intégrera la série ? Tu ne m’en a jamais parlé ! Maugréa Olivia, les joues rosies de confusion.
- J’ai appris ce matin seulement que c’était officiel, mais la production en avait touché deux mots au réalisateur, il y a un mois. Normalement, si tout ce passe comme prévue, ils seront sur le tournage la semaine prochaine…
- Et quel rôle va-t-il jouer ? Et qui est le deuxième acteur ? Demanda Olivia, espérant secrètement que l’homme serait celui dont elle était totalement fan il y a plus de cinq ans.
Son amie ne répondit pas tout de suite, elle souriait béatement devant l’air anxieux d’Olivia, avant d’ajouter :
- J’imagine à qui tu penses, ma belle ! Mais tu as raison, Wentworth Miller sera lui aussi de la partie !
J'espère que vous aimerez car je trouve qu'on est loin de mes deux première "destin croisé" et "les blessures de l'âme", mais j'espère que vous aimerez le nouveau contexte
bonne leture :biz:
UN DESTIN INNATENDU...
CHAPITRE UN.
- Mon Dieu, Olivia ! Tu as une mine épouvantable !
Olivia Maris lança un regard furieux à son amie, dont le visage frais resplendissait de santé,
- Merci beaucoup, Valérye ! Voilà qui me remonte le moral,,,
- Pardon. J'aurais dû dire : « sinistre, lugubre, pathétique »!
Valérye Luxton n'était pas actrice pour rien. Et une actrice de talent, par-dessus le marché,
dont la carrière au théâtre et à la télévision suivait une courbe prometteuse.
- Comment le médecin a-t-il pu te trouver en parfaite santé ? Reprit Valérye. Tu as l’air d’un fantôme.
- Mais non, je me porte comme un charme ! Répliqua Olivia.
En fait, elle avait harcelé le médecin de famille de son amie pour qu’il accepte de la déclarer guérie, tellement il lui tardait de rentrer chez elle, dans son univers. Non qu’elle ait manqué de place dans l’immense maison de son amie.
De plus, elle s’était montrée très prévenante et avait tout fait pour qu’elle se sente à l’aise. Elle avait même refusé un rôle important pour s’occuper d’elle durant sa convalescence.
Mais justement, sa sollicitude pesait à la jeune femme, soucieuse de ne pas révéler son secret. Et Valérye, en tant qu’actrice dramatique, connaissait trop bien les symptômes d’une crise d’inspiration, pour ne pas les identifier chez son amie d’enfance.
Mieux valait donc feindre de se remettre au travail. Au moins, dans la solitude de son loft, au dernier étage d’un entrepôt du centre de Chicago, elle pouvait s’abandonner aux doutes qui la rongeaient. Là, personne ne devinerait à quel point cela l’effrayait de se remettre à peindre.
- Écoute, je te trouve plutôt mal en point, disait Valérye.
- Es-tu venue ici pour me harceler ?
Pour toute réponse, son amie se contenta de sourire. Assise au bord du lit, elle contempla Olivia avec une lueur amusée dans ses yeux sombres. Avec ses courts cheveux bruns, elle avait tout l’air d’un lutin malicieux.
- Lève-toi, déclara-t-elle enfin. Je vais te préparer un bon petit déjeuner. Et aussi t’annoncer une nouvelle qui te fera le plus grand bien.
Il était déjà tard, et Olivia dormait rarement jusqu’à une heure pareille. Mais depuis quelques temps, elle trouvait refuge dans le sommeil.
Pour ne pas contrarier Valérye, cependant, elle repoussa les draps et couverture, puis descendit du lit étroit, installé dans l‘alcôve de l‘immense loft. Elle frissonna au contact du plancher sous ses pieds nus, et chercha dans sa penderie de quoi s’habiller.
Ses mouvements étaient encore lents, mais au moins, la tête ne lui tournait plus dés qu’elle se mettait debout. De toute façon, le médecin l’avait prévenu : il lui faudrait des jours, voir des semaines pour recouvrer ses forces, puisqu’elle avait attendu le dernier moment avant de se soigner.
- Je n’ai pas très faim, Val, murmura-t-elle. Du café suffira.
Valérye s’activait déjà dans la cuisine, baigné comme le restant du loft par la faible lumière automnale. Les pâles rayons du soleil accentuaient les couleurs chaudes des tapis de laine, disposés çà et là, et dessinaient des ombres étranges sur les murs peints en blanc.
Olivia avait choisi de meubler son loft le moins possible pour mieux mettre en valeur sa collection d’œuvres d’art. Avec un pareil espace, elle voulait en profiter pour contempler ce qu’elle aimait.
- Le médecin a dit que tu devais bien te nourri, reprit Valérye. Tu es maigre comme un clou !
- Et alors ? Toi aussi, ma chère !
Olivia enfila une paire de chaussettes roses, qui égayaient un peu son épais jogging de coton noir. Puis elle attacha ses longs cheveux blonds à l’aide d’une barrette.
- Oui, mais moi, je travaille neuf heures par jours, répliqua Valérye.
En effet, la jeune femme répétait actuellement le rôle principal d’une série qui faisait fureur sur les chaînes américaines, qui exigeait des performances physiques non négligeables.
- Et puis, je suis tout en muscles, reprit-elle, tandis que toi, tu n’as que la peau sur les os. Dire que tu as toujours été si potelée…
Évidemment, Valérye la taquinait. Pendant leur adolescence, les deux jeunes filles avaient fait connaissance et depuis leur rencontre, elles ne s’étaient jamais quitté. Valérye habitait dans le quartier résidentiel, à deux pas du loft d’Olivia, et se voyaient presque tous les jours depuis plus de 15 ans. Olivia considérait son amie comme une sœur, une sœur aînée qu’elle n’avait jamais eue. Valérye avait cinq ans de plus qu’elle, et elle la protégeait.
Déterminée à faire un effort, Olivia mordit dans la tartine que Valérye avait placée devant elle. Mais comme la nourriture lui paraissait fade ! Avait-elle donc perdu le goût en même temps que son inspiration artistique ? Le médecin lui avait assuré que son appétit reviendrait, mais qu’en serait-il de sa créativité ?
- Tu as travaillé ces temps-ci ? Demanda soudain Valérye.
Olivia feignit de ne pas avoir entendu la question. Travailler ne voulait rien dire pour elle… Elle avait pourtant tout fait pour réussir. Des années d’études dans une école d’art, un long séjour à Paris, voilà qui aurait du lui ouvrir les portes du succès, au lieu de la mener tout droit à l’échec !
Cela faisait plus de deux mois qu’elle n’avait pas touché un pinceau. Pas le moindre croquis, le moindre projet… Pour une artiste aussi prolifique qu’elle, c’était une véritable catastrophe ! Comme ses trois frères, Olivia gagnait honorablement sa vie. De plus, grâce à la part d’héritage qu’elle avait reçu à vingt-cinq ans, elle n’avait pas non plus de craintes à avoir pour son avenir.
Était-ce cette sérénité, acquise depuis plus de quatre ans, qui l’empêchait de créer ? Elle comprenait, à présent, pourquoi ses parents avaient attendu que leurs enfants soient tous indépendants pour leur donner cet argent.
La voix de son amie arracha soudain Olivia à ses pensées.
- Devine quels sont les deux nouveaux acteurs qui rejoindront la série ?
- Tu appelles ça une nouvelle ? Maugréa Olivia.
- Devine !
- Brad Pitt et Tom Cruise, répondit la jeune femme d’un air moqueur.
Son amie éclata d’un rire sonore avant de secouer la tête en signe négatif.
- Non, mieux que ça, ma belle !
Olivia plissa les paupières, cherchant vainement qui étaient les acteurs pour que le visage de son amie devienne si rayonnant. Perdue dans ses pensées, les visages des acteurs qu’elle aimerait voir jouer dans « Storm in Hollywood » s’animaient devant ses yeux. Quelques acteurs apparaissaient soudainement, tandis que Valérye sautillait d’impatience sur ses pieds, comme une enfant.
- Tu veux que je te donne un indice ? Demanda-t-elle, d’une voix excitée.
Olivia poussa un soupir de résignation et hocha la tête en signe d’acquiescement.
- Bon, le premier : un super beau gosse dont j’étais raide dingue pendant trois ans !
- Tu plaisantes ? Tu appelles ça un indice ? Le moindre beau gosse que tu voyais à l’écran te rendait dingue !
- Oui, tu as raison, mais toi, Olivia, tu étais fan à deux cents pour cent du personnage de son frère ! Répliqua-t-elle dans un sourire malicieux.
Olivia resta bouche bée aux paroles de son amie. Elle sentit les battements de son cœur cogner de plus en plus fort dans sa poitrine.
- Dominic Purcell ? Demanda la jeune femme, dans un murmure.
- Oui ! Je suis très heureuse de pouvoir tourner avec lui ! Tu imagines comme j’étais folle de lui ! Il…
- Mais... depuis quand sais-tu qu’il intégrera la série ? Tu ne m’en a jamais parlé ! Maugréa Olivia, les joues rosies de confusion.
- J’ai appris ce matin seulement que c’était officiel, mais la production en avait touché deux mots au réalisateur, il y a un mois. Normalement, si tout ce passe comme prévue, ils seront sur le tournage la semaine prochaine…
- Et quel rôle va-t-il jouer ? Et qui est le deuxième acteur ? Demanda Olivia, espérant secrètement que l’homme serait celui dont elle était totalement fan il y a plus de cinq ans.
Son amie ne répondit pas tout de suite, elle souriait béatement devant l’air anxieux d’Olivia, avant d’ajouter :
- J’imagine à qui tu penses, ma belle ! Mais tu as raison, Wentworth Miller sera lui aussi de la partie !
nol59- Déchiffre l'origami
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Localisation : dans les bras de Went
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Re: Destin innatendu...
j ' aime beaucoups le debut
va y met la suite
va y met la suite
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Localisation : je suis toujours en fuite
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Re: Destin innatendu...
J'avais eu l'occasion de lire tes 2 précédentes fics sur un autre forum. Je suis contente de voir que tu t'es remise à écrire. C'est assez original et maintenant, j'attends la suite
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
- Nombre de messages : 195
Date d'inscription : 27/05/2007
Re: Destin innatendu...
Très bonne idée cette fic, j'avais déjà lu tes deux autres et je les avais trouvés très bien.
Mais une question et je pense que j'aurai la réponse lors de la prochaine suite, est ce que la série ou vont jouer Wentworth et Dominic est-une autre série que prison Break, ou ils se retrouveront à nouveau?
Mets vite la suite, j'ai hâte de la lire!!!
Mais une question et je pense que j'aurai la réponse lors de la prochaine suite, est ce que la série ou vont jouer Wentworth et Dominic est-une autre série que prison Break, ou ils se retrouveront à nouveau?
Mets vite la suite, j'ai hâte de la lire!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Age : 31
Localisation : Ailleurs
Date d'inscription : 07/07/2007
Re: Destin innatendu...
super original de les retrouvés tous les 2 quelques années après!!!
j'ai hate de connaitre la suite
j'ai hate de connaitre la suite
ENNEADE- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1292
Age : 45
Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
Re: Destin innatendu...
merci les miss
Olivia n’en revenait toujours pas, « Wentworth Miller à nouveau sur les écrans ! » Pensa-t-elle silencieusement.
En effet, après la série Prison Break, dont il était le héros, l’acteur avait tout simplement disparut du monde audiovisuel et des magazines people, et ce, sans aucune explication, ce qui avait fait une grande incompréhension chez les fans. Quant à Olivia, elle avait cessé toutes ces recherches après une année d’espoir d’avoir des nouvelles de l’acteur, et avait décidé de fermer ses sites qu’elle lui avait consacrés pendant plus de deux ans.
- Olivia ? On dirait que cette nouvelle ne te fait pas plaisir ! Constata son amie en s’installant à ses côtés.
- Que veux-tu que je fasse ? Que je saute au plafond car Monsieur Miller daigne refaire son apparition ?
Le ton acerbe qu’avait employé la jeune femme fit comprendre à Valérye que l’adoration qu’Olivia portait à Miller auparavant était belle et bien disparut.
- Non ma chérie, ne dis pas cela ! Rappelle toi il y a trois ans, tu t’acharnais des journées entières à te demander comment il avait pu quitter ainsi les plateaux télés !
- Et tu vas me dire que maintenant, tu as une explication ou une excuse à lui donner ? Coupa Olivia sèchement.
- Bien… en fait il n’a rien voulut dire de son retrait durant les dernières années, mais il avait certainement une bonne raison d’après Dominic !
- Ho… attend un peu ! S’exclama la jeune femme d’une voix forte. Tu vas me dire que tu as parlé à Dom ? Dominic Purcell ? Ton Dom ?
Le sourire fier de Valérye se dessinait sur son visage aux joues rosies, elle répondit à sa question.
- Ce n’est pas croyable ! Continua Olivia en riant de l’ironie de cette histoire.
- Je ne vois pas ce qu’il te fait rire ! Coupa son amie, vexée de la moquerie de son interlocutrice. On s’est rencontré la semaine passée, sur le tournage…
- Rassure-moi, tu ne t’es pas évanouie au moins ?
- Bien sur que non ! Pourquoi dis-tu cela ?
- Tu es amoureuse de cet homme depuis sa première apparition à l’écran, répondit Olivia en riant de bon cœur.
- Et bien tu peux parler ! Ce n’est pas moi qui clamais sur tous les toits que Dominic était l’homme parfait ! Ce n’est pas moi non plus qui est quitté mon petit ami car il n’appréciait pas du tout l’acteur…
- Je te coupe tout de suite ! Tu sais très bien pourquoi j’ai quitté Jesse ! Nous n’avions rien en commun lui et moi, et…
- Désolée, oui je sais ! Mais ne me dis pas que tu n’étais pas non plus sous le charme de Wentworth ! Coupa Valérye d’une voix dure.
Olivia regarda son amie d’un air vague.
- Heu… si mais je savais bien que je n’allais jamais le rencontrer de ma vie, et si ça se trouve, l’image que tous les gens se faisaient de lui est fausse !
Le ton qu’avait employé la jeune femme les fit éclater de rire. Bien sur, Olivia savait pertinemment que ses paroles étaient inexactes, mais elle en avait assez de perdre son temps, elle en avait assez d’entreprendre des choses alors qu’elle savait qu’elles étaient vouées à l’échec.
- Écoutes Val, je suis désolée de m’être emportée…
- Ce n’est rien ma belle ! J’aurais du savoir que cette nouvelle t’aurait bouleversée…
- Bouleversée ? Mais je ne suis pas du tout bouleversée, Val, je te rassure ! Coupa Olivia, en portant sa tasse de café à ses lèvres.
- Ok, tu n’es pas bouleversée. Mais, tu ne verras donc aucun inconvénient à ce que tu m’accompagnes ce soir, dans ce cas ! Rétorqua Valérye, faisant mine de débarrasser la table.
- Ce soir ? Je ne suis pas en état de sortir et tu le sais !
- Je pensais que le médecin t’avait enfin autorisé à sortir ?
Poussant un soupir, Olivia comprit que son amie ne s’arrêterait pas en si bon chemin.
- Je suis un peu fatiguée, j’ai besoin de me reposer…
- Tant mieux, tu auras tout le temps de te reposer dans l’après-midi et tu seras en forme pour ce soir, n’est-ce pas ? Demanda Valérye, un ton ironique dans la voix.
- Et où dois-je t’accompagner ? Demanda Olivia en soupirant.
- Chez le réalisateur, bien sur !
- Quoi ? Tu pourrais m’en dire plus si ça ne te dérange pas trop ? Demanda Olivia, exaspérée.
Valérye regarda son amie droit dans les yeux et soutint son regard un moment, avant d’éclater de rire et de répondre.
- Bayron a invité toute l’équipe du tournage et comme tu en fait partie, il est normal que…
- J’en faisais partie ! Coupa sèchement la jeune femme.
Olivia avait raison sur cette remarque, certes. Mais comme Bayron Crase, le réalisateur de « Storm in Hollywood » lui avait envoyé un contrat pour qu’elle tourne quelques scènes sur les premiers épisodes, elle restait attachée à l’esprit d’équipe du tournage. En effet, Olivia était engagée comme doublure d’une actrice pendant le début de la série, et elle avait prit plaisir à jouer le rôle d’une jeune actrice en herbe, qui faisait ses débuts sur les planches du théâtre à Hollywood. Malheureusement, ce petit boulot lui avait appartenue que pendant quelques scènes, et comme l’actrice principale avait disparut du scénario, l’équipe n’avait plus besoin de doublure.
- Qui s’est ! Peut être que tu feras partie de la prochaine saison, rétorqua la jeune femme, fixant Olivia dans les yeux.
- Que veux-tu dire ? Carla est disparut, si ce n’est morte, dans le scénario !
- Oui, mais Bayron nous a annoncé qu’ils étaient en train de revoir le scénario, justement. C’est pourquoi il souhaiterait que tu m’accompagnes à cette soirée…
Olivia plissa les yeux, réfléchissant aux moments intenses qu’elle avait ressentit lorsqu’elle était devant la caméra.
- Tu veux dire qu’il va me proposer la doublure de Carla ?
- Je ne sais pas, Bayron a simplement ajouté que l’actrice ne reviendrait pas dans cette saison, répondit Valérye, soudainement pensive.
Pendant un instant, Olivia sentit l’excitation la gagner. Cela ne lui avait pas arrivé depuis longtemps, mais un mal de tête lui transperça sa nuque au même moment. Elle se frotta les tempes sous le regard effaré de son amie.
- Je t’en prie, ne prends pas cet air catastrophé ! Tu n’as rien à perdre, après tout. Et rien à faire ici non plus, sinon rester au lit des journées entières à déprimer. De plus, tu as toujours adoré jouer la comédie. Et comme tu le dis, tu ne veux plus peindre ! Alors autant que tu tentes ta chance dans ce métier !
Olivia resta silencieuse et écouta difficilement Valérye. Soupirant pour se concentrer, elle lui répondit d’une voix faible.
- Ce n’est pas que je ne veuille plus peindre ! Mais depuis le scandale avec Jesse, je n’ai plus d’inspiration. Ajouta Olivia, les larmes aux yeux.
Son amie lui prit la main d’un geste réconfortant. Olivia ne lui avait jamais avoué les raisons de son manque d’inspiration mais elle la connaissait que trop pour ne pas avoir deviné depuis le début. Il faut dire que ce Jesse l’avait rabaissé et avait fait un article on ne peut plus vexant. Profitant de la rupture, il s’était venger ainsi. Valérye se rappela alors les gros titres qui avaient fait la une. « Olivia Maris adopte une technique mixte et maudit l’art de la peinture à l’huile » !
- Je suis désolée ma belle, viens là.
Valérye enlaça le corps fragile de la jeune femme et la berça lentement. Après la cadence régulière de sa respiration, Olivia se détacha de l’emprise protectrice et se leva délicatement.
- Bon, que dirais-tu de m’aider à choisir ma robe pour ce soir ? Demanda Olivia, dans un mi-sourire.
- Merci, Olivia, répondit-elle en souriant, avant de la rejoindre vers la penderie...
CHAPITRE DEUX.
Olivia n’en revenait toujours pas, « Wentworth Miller à nouveau sur les écrans ! » Pensa-t-elle silencieusement.
En effet, après la série Prison Break, dont il était le héros, l’acteur avait tout simplement disparut du monde audiovisuel et des magazines people, et ce, sans aucune explication, ce qui avait fait une grande incompréhension chez les fans. Quant à Olivia, elle avait cessé toutes ces recherches après une année d’espoir d’avoir des nouvelles de l’acteur, et avait décidé de fermer ses sites qu’elle lui avait consacrés pendant plus de deux ans.
- Olivia ? On dirait que cette nouvelle ne te fait pas plaisir ! Constata son amie en s’installant à ses côtés.
- Que veux-tu que je fasse ? Que je saute au plafond car Monsieur Miller daigne refaire son apparition ?
Le ton acerbe qu’avait employé la jeune femme fit comprendre à Valérye que l’adoration qu’Olivia portait à Miller auparavant était belle et bien disparut.
- Non ma chérie, ne dis pas cela ! Rappelle toi il y a trois ans, tu t’acharnais des journées entières à te demander comment il avait pu quitter ainsi les plateaux télés !
- Et tu vas me dire que maintenant, tu as une explication ou une excuse à lui donner ? Coupa Olivia sèchement.
- Bien… en fait il n’a rien voulut dire de son retrait durant les dernières années, mais il avait certainement une bonne raison d’après Dominic !
- Ho… attend un peu ! S’exclama la jeune femme d’une voix forte. Tu vas me dire que tu as parlé à Dom ? Dominic Purcell ? Ton Dom ?
Le sourire fier de Valérye se dessinait sur son visage aux joues rosies, elle répondit à sa question.
- Ce n’est pas croyable ! Continua Olivia en riant de l’ironie de cette histoire.
- Je ne vois pas ce qu’il te fait rire ! Coupa son amie, vexée de la moquerie de son interlocutrice. On s’est rencontré la semaine passée, sur le tournage…
- Rassure-moi, tu ne t’es pas évanouie au moins ?
- Bien sur que non ! Pourquoi dis-tu cela ?
- Tu es amoureuse de cet homme depuis sa première apparition à l’écran, répondit Olivia en riant de bon cœur.
- Et bien tu peux parler ! Ce n’est pas moi qui clamais sur tous les toits que Dominic était l’homme parfait ! Ce n’est pas moi non plus qui est quitté mon petit ami car il n’appréciait pas du tout l’acteur…
- Je te coupe tout de suite ! Tu sais très bien pourquoi j’ai quitté Jesse ! Nous n’avions rien en commun lui et moi, et…
- Désolée, oui je sais ! Mais ne me dis pas que tu n’étais pas non plus sous le charme de Wentworth ! Coupa Valérye d’une voix dure.
Olivia regarda son amie d’un air vague.
- Heu… si mais je savais bien que je n’allais jamais le rencontrer de ma vie, et si ça se trouve, l’image que tous les gens se faisaient de lui est fausse !
Le ton qu’avait employé la jeune femme les fit éclater de rire. Bien sur, Olivia savait pertinemment que ses paroles étaient inexactes, mais elle en avait assez de perdre son temps, elle en avait assez d’entreprendre des choses alors qu’elle savait qu’elles étaient vouées à l’échec.
- Écoutes Val, je suis désolée de m’être emportée…
- Ce n’est rien ma belle ! J’aurais du savoir que cette nouvelle t’aurait bouleversée…
- Bouleversée ? Mais je ne suis pas du tout bouleversée, Val, je te rassure ! Coupa Olivia, en portant sa tasse de café à ses lèvres.
- Ok, tu n’es pas bouleversée. Mais, tu ne verras donc aucun inconvénient à ce que tu m’accompagnes ce soir, dans ce cas ! Rétorqua Valérye, faisant mine de débarrasser la table.
- Ce soir ? Je ne suis pas en état de sortir et tu le sais !
- Je pensais que le médecin t’avait enfin autorisé à sortir ?
Poussant un soupir, Olivia comprit que son amie ne s’arrêterait pas en si bon chemin.
- Je suis un peu fatiguée, j’ai besoin de me reposer…
- Tant mieux, tu auras tout le temps de te reposer dans l’après-midi et tu seras en forme pour ce soir, n’est-ce pas ? Demanda Valérye, un ton ironique dans la voix.
- Et où dois-je t’accompagner ? Demanda Olivia en soupirant.
- Chez le réalisateur, bien sur !
- Quoi ? Tu pourrais m’en dire plus si ça ne te dérange pas trop ? Demanda Olivia, exaspérée.
Valérye regarda son amie droit dans les yeux et soutint son regard un moment, avant d’éclater de rire et de répondre.
- Bayron a invité toute l’équipe du tournage et comme tu en fait partie, il est normal que…
- J’en faisais partie ! Coupa sèchement la jeune femme.
Olivia avait raison sur cette remarque, certes. Mais comme Bayron Crase, le réalisateur de « Storm in Hollywood » lui avait envoyé un contrat pour qu’elle tourne quelques scènes sur les premiers épisodes, elle restait attachée à l’esprit d’équipe du tournage. En effet, Olivia était engagée comme doublure d’une actrice pendant le début de la série, et elle avait prit plaisir à jouer le rôle d’une jeune actrice en herbe, qui faisait ses débuts sur les planches du théâtre à Hollywood. Malheureusement, ce petit boulot lui avait appartenue que pendant quelques scènes, et comme l’actrice principale avait disparut du scénario, l’équipe n’avait plus besoin de doublure.
- Qui s’est ! Peut être que tu feras partie de la prochaine saison, rétorqua la jeune femme, fixant Olivia dans les yeux.
- Que veux-tu dire ? Carla est disparut, si ce n’est morte, dans le scénario !
- Oui, mais Bayron nous a annoncé qu’ils étaient en train de revoir le scénario, justement. C’est pourquoi il souhaiterait que tu m’accompagnes à cette soirée…
Olivia plissa les yeux, réfléchissant aux moments intenses qu’elle avait ressentit lorsqu’elle était devant la caméra.
- Tu veux dire qu’il va me proposer la doublure de Carla ?
- Je ne sais pas, Bayron a simplement ajouté que l’actrice ne reviendrait pas dans cette saison, répondit Valérye, soudainement pensive.
Pendant un instant, Olivia sentit l’excitation la gagner. Cela ne lui avait pas arrivé depuis longtemps, mais un mal de tête lui transperça sa nuque au même moment. Elle se frotta les tempes sous le regard effaré de son amie.
- Je t’en prie, ne prends pas cet air catastrophé ! Tu n’as rien à perdre, après tout. Et rien à faire ici non plus, sinon rester au lit des journées entières à déprimer. De plus, tu as toujours adoré jouer la comédie. Et comme tu le dis, tu ne veux plus peindre ! Alors autant que tu tentes ta chance dans ce métier !
Olivia resta silencieuse et écouta difficilement Valérye. Soupirant pour se concentrer, elle lui répondit d’une voix faible.
- Ce n’est pas que je ne veuille plus peindre ! Mais depuis le scandale avec Jesse, je n’ai plus d’inspiration. Ajouta Olivia, les larmes aux yeux.
Son amie lui prit la main d’un geste réconfortant. Olivia ne lui avait jamais avoué les raisons de son manque d’inspiration mais elle la connaissait que trop pour ne pas avoir deviné depuis le début. Il faut dire que ce Jesse l’avait rabaissé et avait fait un article on ne peut plus vexant. Profitant de la rupture, il s’était venger ainsi. Valérye se rappela alors les gros titres qui avaient fait la une. « Olivia Maris adopte une technique mixte et maudit l’art de la peinture à l’huile » !
- Je suis désolée ma belle, viens là.
Valérye enlaça le corps fragile de la jeune femme et la berça lentement. Après la cadence régulière de sa respiration, Olivia se détacha de l’emprise protectrice et se leva délicatement.
- Bon, que dirais-tu de m’aider à choisir ma robe pour ce soir ? Demanda Olivia, dans un mi-sourire.
- Merci, Olivia, répondit-elle en souriant, avant de la rejoindre vers la penderie...
nol59- Déchiffre l'origami
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Re: Destin innatendu...
Je crois que la soirée chez le réalisateur va être sympathique
Même si elle dit ça, à mon avis, Olivia va vite retomber sous le charme de Wentworth lors de cette soirée, à moins que ce ne soit le tour de son amie, cette fois ?- Que veux-tu que je fasse ? Que je saute au plafond car Monsieur Miller daigne refaire son apparition ?
Je me demande ce qui a pu l'éloigner ainsi des plateaux.- Bien… en fait il n’a rien voulu dire de son retrait durant les dernières années, mais il avait certainement une bonne raison d’après Dominic !
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: Destin innatendu...
Merci beaucoup les filles :sm: :sm: :sm:
voici la suite^^
Bayron Crase attendait les invités dans la salle de réception de la firme Pentacle. Il avait l’air un peu perdu, tout seul au milieu de ce hall immense.
Il était plus de sept heures du soir, la secrétaire et le réceptionniste étaient partis depuis longtemps. Pour tromper son attente, le réalisateur était en train de passer en revue les affiches de film accrochées au mur dans leurs cadres dorés. Ces grands posters étaient autant de dates marquantes de la carrière de Bayron Crase.
- Comment allez-vous Bayron ?
Sans se détourner, il sourit à l’entente de la voix masculine qu’il connaissait très bien.
- Went ! Comment vas-tu ? Lui demanda-t-il d’un air enthousiasme, daignant enfin à se retourner vers les visages souriants.
- Ha vous êtes là ! Ajouta-t-il, levant les bras gaiement.
- Je vais bien, merci, répondit Wentworth souriant.
Bayron s’approcha du groupe qui était à présent à proximité des tables dressées pour la réception. Dominic Purcell discutait avec le scénariste, tandis que les trois autres acteurs principaux commençaient déjà à avoir une discussion animée.
Wentworth Miller se tenait devant Bayron et plongea son regard bleu océan dans le tien, ternis et assombris par les années. Bayron avait déjà plus d’une soixante d’années, mais l’homme était toujours aussi vif qu’un félin. Il aimait rire avec les jeunes qu’il rencontrait pendant les castings, sur les tournages où tous le monde appréciait généralement le personnage qu’il était. Wentworth regarda autour de lui, silencieusement. La salle de réception commençait à se remplir de plus en plus vite. Il ne fallut pas longtemps pour que les poignées de mains s’échangeaient, dans un brouhaha qu’il avait connu dans le passé.
Pendant ce temps, Valérye aida Olivia à monter dans la voiture. Les deux jeunes femmes étaient en retard. Encore une fois ! Pensa Valérye rageusement en mettant le contact en marche. Le véhicule démarra rapidement, prenant la route qui montait en lacets dans les collines qui entouraient les quartiers résidentiels.
- Tu es nerveuse ?
- Non ! Répondit Olivia dans un murmure. Pourquoi le serais-je ? Demanda-t-elle d’une voix plus forte. Tu m’as dis que Miller ne serait peut être pas là…
- Ha ha ! Donc, si il est présent, tu serais nerveuse ! Ricana Valérye, en fixant la route, éclairait par les phares blancs du 4x4.
- Je n’ai pas dis cela ! Bon c’est vrai que Wentworth était l’homme rêvé ! Mais il y a cinq longues années de cela, et les choses ont bien changé depuis !
Valérye plissa les yeux et répondit :
- Tu penses vraiment que si tu rencontres Wentworth, ça ne te ferait aucun effet ?
Olivia poussa un soupir ennuyé.
- Je ne peux…oui ! Je t’assure que cela ne me fera aucun effet, Val ! Par contre, je ne demanderais pas ce que tu ferais quand tu rencontreras l’homme dont tu es toujours folle amoureuse !
La jeune femme éclata d’un rire franc à la réponse de son amie. Elle savait pertinemment qu’elle mentait, mais le teint livide de son amie la dissuada de la contrarier de nouveau.
- Très bien, Olivia ! Je te crois… tu vas bien ?
- Oui, ne t’inquiète pas, je vais bien, répondit la jeune femme en lui souriant, comme pour la rassurer.
Olivia était encore faible. Pensant que la sieste qu’elle avait faite dans l’après-midi, l’aurait revigoré pour la soirée, elle ne s’attendait pas à encore avoir les légers malaises habituelles. La jeune femme avait contracté une maladie en revenant de ses vacances en Europe, une sorte de grippe, lui avaient dit les médecins. Mais pendant plus de trois mois, la maladie devenait au fil des jours, une souffrance de plus en plus grande. Pendant le premier mois, la jeune femme souffrait de malaise, ne mangeait presque plus. Ensuite, après deux traitements différents, la maladie persistait. Des crises de toux inexpliquées, des hausses de tensions, suivies de chutes spectaculaires. Mais à présent, ce qu’il inquiétait les médecins qui la suivait et ses proches, c’était de la faire manger. Olivia avait perdu l’appétit, n’avait plus de goût de rien, et pouvait rester au lit des journées entières sans sortir de son loft. Là, où elle se réfugiait comme dans un cocoon.
- Nous sommes arrivées…
Olivia sentit une poussée d’adrénaline envahir ses veines. Elle se concentra sur l’envie qu’elle devait rester de marbre. Mais ce fut difficile, dés que la voiture passa les immenses grilles de l’endroit où se tenait la réception. La voiture s’immobilisa enfin devant la grande porte d’entrée, où le portier fit descendre les jeunes femmes, avant qu’un homme les accompagna dans l’entrée.
- Vas-y Val ! Je te rejoins dans un instant, fit Olivia dans un sourire.
Son amie regarda la jeune femme partir vers le grand escalier tournant du hall.
- Très bien, ne soit pas trop longue, répondit Valérye, se doutant qu’elle partait se repoudrer le nez.
Olivia monta les marches lentement tandis que les tremblements de ses membres s’emplissaient toujours autant. Arrivée à l’étage, elle admira le long corridor avant d’ouvrir la porte d’une salle de bain luxueuse. Elle connaissait déjà les lieux, et marcha un peu plus rapidement vers les lavabos, mis à la disposition des invités. Elle fixa son reflet dans le miroir, et poussant un soupir de désespoir, elle passa une main revigorante sur son visage blême, et respira profondément.
« Bon, il faut y aller ! », murmura-t-elle afin de se donner un peu de courage.
La jeune femme caressa le long de sa robe d’un rose pâle pour la défroisser, et fit demi-tour. Elle ouvrit brusquement la porte, et trébucha, au même moment que deux bras puissants l’attiraient vers un corps ou la chaleur qui se dégageait lui arracha un cri. Elle releva la tête et cru perdre pied, dévisageant l’homme qui lui souriait d’un air satisfait. Elle se dégagea aussitôt de l’étreinte de l’acteur, qui ne lâcha pas son bras.
- Vous allez bien ? Demanda Wentworth, le regard inquiet.
- Heu…oui, oui, je vais bien, répondit-elle sèchement avant de se retourner rapidement.
Sans le remercier, la jeune femme descendit rapidement les escaliers, laissant le jeune homme immobile, le visage perplexe. Il se mit à rire doucement à la pensée que c’était bien la première fois qu’il voyait cette réaction chez une femme. A chaque rencontre féminine qu’il faisait, les femmes, en général, ne s’enfuyaient jamais. Au contraire, elles trouvaient toujours un sujet de conversation pour faire durer plus longtemps leurs moments avec l’acteur. Certaine même, n’y allait pas par quatre chemins, pensa-t-il.
- Ha ! Tu es là ! Tous le monde t’attend Went.
Wentworth se retourna et hocha la tête en signe d’acquiescement à Dominic. Les deux amis descendirent les marches en discutant simplement. Wentworth, pressé de se rendre dans la salle de réception…
voici la suite^^
CHAPITRE TROIS.
Bayron Crase attendait les invités dans la salle de réception de la firme Pentacle. Il avait l’air un peu perdu, tout seul au milieu de ce hall immense.
Il était plus de sept heures du soir, la secrétaire et le réceptionniste étaient partis depuis longtemps. Pour tromper son attente, le réalisateur était en train de passer en revue les affiches de film accrochées au mur dans leurs cadres dorés. Ces grands posters étaient autant de dates marquantes de la carrière de Bayron Crase.
- Comment allez-vous Bayron ?
Sans se détourner, il sourit à l’entente de la voix masculine qu’il connaissait très bien.
- Went ! Comment vas-tu ? Lui demanda-t-il d’un air enthousiasme, daignant enfin à se retourner vers les visages souriants.
- Ha vous êtes là ! Ajouta-t-il, levant les bras gaiement.
- Je vais bien, merci, répondit Wentworth souriant.
Bayron s’approcha du groupe qui était à présent à proximité des tables dressées pour la réception. Dominic Purcell discutait avec le scénariste, tandis que les trois autres acteurs principaux commençaient déjà à avoir une discussion animée.
Wentworth Miller se tenait devant Bayron et plongea son regard bleu océan dans le tien, ternis et assombris par les années. Bayron avait déjà plus d’une soixante d’années, mais l’homme était toujours aussi vif qu’un félin. Il aimait rire avec les jeunes qu’il rencontrait pendant les castings, sur les tournages où tous le monde appréciait généralement le personnage qu’il était. Wentworth regarda autour de lui, silencieusement. La salle de réception commençait à se remplir de plus en plus vite. Il ne fallut pas longtemps pour que les poignées de mains s’échangeaient, dans un brouhaha qu’il avait connu dans le passé.
Pendant ce temps, Valérye aida Olivia à monter dans la voiture. Les deux jeunes femmes étaient en retard. Encore une fois ! Pensa Valérye rageusement en mettant le contact en marche. Le véhicule démarra rapidement, prenant la route qui montait en lacets dans les collines qui entouraient les quartiers résidentiels.
- Tu es nerveuse ?
- Non ! Répondit Olivia dans un murmure. Pourquoi le serais-je ? Demanda-t-elle d’une voix plus forte. Tu m’as dis que Miller ne serait peut être pas là…
- Ha ha ! Donc, si il est présent, tu serais nerveuse ! Ricana Valérye, en fixant la route, éclairait par les phares blancs du 4x4.
- Je n’ai pas dis cela ! Bon c’est vrai que Wentworth était l’homme rêvé ! Mais il y a cinq longues années de cela, et les choses ont bien changé depuis !
Valérye plissa les yeux et répondit :
- Tu penses vraiment que si tu rencontres Wentworth, ça ne te ferait aucun effet ?
Olivia poussa un soupir ennuyé.
- Je ne peux…oui ! Je t’assure que cela ne me fera aucun effet, Val ! Par contre, je ne demanderais pas ce que tu ferais quand tu rencontreras l’homme dont tu es toujours folle amoureuse !
La jeune femme éclata d’un rire franc à la réponse de son amie. Elle savait pertinemment qu’elle mentait, mais le teint livide de son amie la dissuada de la contrarier de nouveau.
- Très bien, Olivia ! Je te crois… tu vas bien ?
- Oui, ne t’inquiète pas, je vais bien, répondit la jeune femme en lui souriant, comme pour la rassurer.
Olivia était encore faible. Pensant que la sieste qu’elle avait faite dans l’après-midi, l’aurait revigoré pour la soirée, elle ne s’attendait pas à encore avoir les légers malaises habituelles. La jeune femme avait contracté une maladie en revenant de ses vacances en Europe, une sorte de grippe, lui avaient dit les médecins. Mais pendant plus de trois mois, la maladie devenait au fil des jours, une souffrance de plus en plus grande. Pendant le premier mois, la jeune femme souffrait de malaise, ne mangeait presque plus. Ensuite, après deux traitements différents, la maladie persistait. Des crises de toux inexpliquées, des hausses de tensions, suivies de chutes spectaculaires. Mais à présent, ce qu’il inquiétait les médecins qui la suivait et ses proches, c’était de la faire manger. Olivia avait perdu l’appétit, n’avait plus de goût de rien, et pouvait rester au lit des journées entières sans sortir de son loft. Là, où elle se réfugiait comme dans un cocoon.
- Nous sommes arrivées…
Olivia sentit une poussée d’adrénaline envahir ses veines. Elle se concentra sur l’envie qu’elle devait rester de marbre. Mais ce fut difficile, dés que la voiture passa les immenses grilles de l’endroit où se tenait la réception. La voiture s’immobilisa enfin devant la grande porte d’entrée, où le portier fit descendre les jeunes femmes, avant qu’un homme les accompagna dans l’entrée.
- Vas-y Val ! Je te rejoins dans un instant, fit Olivia dans un sourire.
Son amie regarda la jeune femme partir vers le grand escalier tournant du hall.
- Très bien, ne soit pas trop longue, répondit Valérye, se doutant qu’elle partait se repoudrer le nez.
Olivia monta les marches lentement tandis que les tremblements de ses membres s’emplissaient toujours autant. Arrivée à l’étage, elle admira le long corridor avant d’ouvrir la porte d’une salle de bain luxueuse. Elle connaissait déjà les lieux, et marcha un peu plus rapidement vers les lavabos, mis à la disposition des invités. Elle fixa son reflet dans le miroir, et poussant un soupir de désespoir, elle passa une main revigorante sur son visage blême, et respira profondément.
« Bon, il faut y aller ! », murmura-t-elle afin de se donner un peu de courage.
La jeune femme caressa le long de sa robe d’un rose pâle pour la défroisser, et fit demi-tour. Elle ouvrit brusquement la porte, et trébucha, au même moment que deux bras puissants l’attiraient vers un corps ou la chaleur qui se dégageait lui arracha un cri. Elle releva la tête et cru perdre pied, dévisageant l’homme qui lui souriait d’un air satisfait. Elle se dégagea aussitôt de l’étreinte de l’acteur, qui ne lâcha pas son bras.
- Vous allez bien ? Demanda Wentworth, le regard inquiet.
- Heu…oui, oui, je vais bien, répondit-elle sèchement avant de se retourner rapidement.
Sans le remercier, la jeune femme descendit rapidement les escaliers, laissant le jeune homme immobile, le visage perplexe. Il se mit à rire doucement à la pensée que c’était bien la première fois qu’il voyait cette réaction chez une femme. A chaque rencontre féminine qu’il faisait, les femmes, en général, ne s’enfuyaient jamais. Au contraire, elles trouvaient toujours un sujet de conversation pour faire durer plus longtemps leurs moments avec l’acteur. Certaine même, n’y allait pas par quatre chemins, pensa-t-il.
- Ha ! Tu es là ! Tous le monde t’attend Went.
Wentworth se retourna et hocha la tête en signe d’acquiescement à Dominic. Les deux amis descendirent les marches en discutant simplement. Wentworth, pressé de se rendre dans la salle de réception…
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Re: Destin innatendu...
Je pense qu'il a envie d'en savoir plus sur la jeune femme qui a presque fui en le voyant Serait-il déjà un peu sous le charme de cette curieuse inconnue ?Wentworth, pressé de se rendre dans la salle de réception…
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: Destin innatendu...
Mets vite la suite, je suis sûre qu'il va lui reparler
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Re: Destin innatendu...
belle rencontre!!!!
bon reste à savoir pourquoi Went n'a rien fait depuis PB?????
bon reste à savoir pourquoi Went n'a rien fait depuis PB?????
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Re: Destin innatendu...
merci
voici la suite
Pendant le dîner, Wentworth dévisageait les deux jeunes femmes. Olivia avait remarqué son regard qui se faisait de plus en plus pesant, insistant mais elle profita de la conversation de Valérye pour tourner les yeux. Le jeune homme sentit son pouls s’accélérer. Olivia Maris était absolument ravissante. Son visage était d’un ovale parfait, le gris de ses yeux en amande, soulignés d’un simple trait d’eye-liner, évoquait irrésistiblement un limpide ruisseau de montagne, ses longs cheveux déclinaient toutes les nuances d’un champs de blé ensoleillé ondoyant sous une brise légère.
D’ordinaire, les femmes qu’il fréquentait semblaient coulées le même moule : riches, sophistiquées, hautaines, éléphantiasiques. Celle-ci était étonnante de naturel et de fraîcheur, et très différente de ce qu’il avait imaginé : pas de minijupe à paillettes, de bustier fluo, pas d’anglaise platine cascadant à la Dolly Parton…
Olivia elle aussi dévisageait à présent l’acteur, fascinée. En dépit des préjugés qu’elle nourrissait à son encontre, elle devait admettre qu’il était terriblement séduisant et que les clichés des paparazzi ne lui rendaient pas justice. Il avait des cheveux très courts, noir de jais, striés de châtain par le soleil, un visage aux traits virils, des yeux d’un bleu clair chaleureux et envoûtant, une mâchoire volontaire, des lèvres fermes et bien dessinées…
La voix mélodieuse de Karla, la femme de Bayron lui sembla venir de très loin.
- Olivia, ma chère enfant, vous ne mangez pas ?
Au prix d’un grand effort, la jeune femme s’arracha à l’éblouissement du regard bleu de Wentworth.
- Si, bien sur ! C’est délicieux, mentit-elle en piquant à l’aide de sa fourchette dans une pomme noisette.
Un peu plus tard, alors que le dîner fût terminé, elle suivit ses hôtes dans la pièce du bal, où une douce mélodie baignée la pièce. Des petits groupes d’invités se formaient dans chaque coin de la salle, tandis qu’elle fût amenée dans une conversation avec Jessica Klein, une actrice débutante de la série.
- Vous savez la nouvelle, Olivia ? Le tournage de la deuxième saison ne commencera pas avant trois mois !
- Je ne le savais pas, Valérye ne m’a rien dit, répondit Olivia, jetant un regard vers son amie, qui était en grande conversation avec Dominic Purcell.
- Oui, Bayron a besoin de repos. Son cardiologue lui a expressément ordonné de se reposer pendant quelques temps, informa la jeune actrice.
- Il a des problèmes de cœur ? Demanda Olivia, ennuyé d’apprendre cette mauvaise nouvelle.
La jeune femme lui raconta alors les ennuis de santé du réalisateur. Il avait fait un pontage, il y a quelques temps, et à sa dernière visite avec son cardiologue, le bilan n’était pas très positif.
Désolée d’entendre ses tristes nouvelles, Olivia regarda le vieil homme avec compassion. Elle aimait beaucoup l’homme qu’il était. Grâce à sa confiance qu’il lui avait donné dès les premiers instants de leur rencontre, elle avait réussi à jouer son rôle à merveille.
Dans un autre coin de la pièce, Valérye et Dominic s’étaient mis à l’écart des autres invités, ce qui fit sourire Olivia. La jeune femme était émerveillée par les petits gestes qu’il avait envers elle. Olivia reconnaissait bien là, l’attitude de son amie. Ses joues étaient devenues roses de plaisir, tant elle était heureuse d’avoir un moment seul à seul avec l’acteur.
Un malaise inexpliqué surgit chez la jeune femme. Elle vacilla légèrement et du se retenir à une chaise, qui se trouvait juste derrière elle. Prenant sa respiration pour effacer l’angoisse qu’elle ressentait à l’idée que quelqu’un découvre son étourdissement. Lentement, elle fit un demi-tour sur ses pieds, et avant de sortir prendre l’air, elle jugea qu’il était inutile de prévenir son amie.
Le silence et la douceur de l’air, la fragrance délicatement sucrée provenant de la roseraie éveillaient en elle le souvenir doux-amer des étés passés dans sa maison d’enfance, en France.
La jeune femme marcha à pas lents vers un banc où elle s’installa. La lueur de la lune éclairait les milles parcelles de chaque rangées de fleurs colorés. Elle inspira profondément et ferma les yeux un instant, humant ainsi le pur et doux plaisir des parfums odorants.
Son malaise aussi léger soit-il, devait être passé, constata-elle, un instant plus tard.
- Excusez-moi…
Olivia sursauta en voyant Wentworth Miller émerger des ténèbres.
- Je ne voulais pas vous faire peur, encore pardon.
- Ce n’est rien, murmura-t-elle d’une voix tremblante.
- Vous avez froid ?
Pour toute réponse, la jeune femme secoua la tête.
- Bayron viens de nous apprendre que nous ne commencerons pas le tournage avant trois mois. Il part en Floride pour se reposer. Il a dit à votre amie…Valérye ? Qu’il vous verrait après son retour de vacance.
Olivia regarda Wentworth d’un air intrigué. Que lui racontait-il ? Pourquoi cet homme lui expliquer tout ça ? Valérye pouvait très bien le lui apprendre elle-même ! De quoi se mêlait-il ?
- Vous êtes certaine que vous vous sentez bien ? Demanda l’acteur, haussant un sourcil.
- Oui, je me sens très bien. Merci…
- Dominic m’a dit que vous étiez une artiste…
- Je l’étais ! Répliqua-t-elle aussitôt.
Avec un petit rire, Wentworth la fixa du regard. Il éprouvait le vague sentiment qu’il ne pouvait rien contredire cette femme. Elle était trop belle, trop fascinante, trop fragile aussi. Il percevait en elle un curieux mélange de fierté, de scepticisme, de détermination et de vulnérabilité.
- Vous êtes vraiment spéciale, Miss Maris !
Olivia, surprise, émit un petit rire moqueur.
- Vous faites fausse route Monsieur Miller ! Je n’ai rien qui puisse me qualifiée de spéciale ! Rétorqua la jeune femme, fixant son regard azur.
Pendant un instant, les jeunes gens restaient là, à se perdre dans le regard de l’un et l’autre, silencieusement…
Mais une soudaine bourrasque agita les branches des cèdres, Olivia frissonna.
- Vous devriez rentrer, suggéra Wentworth en se souvenant soudain qu’il était venu inviter la jeune femme à regagner l’intérieur, pour l’inviter à danser. Vous allez prendre froid.
- Vous avez raison.
Le cœur d’Olivia battait à tout rompre, ses mains tremblaient. L’espace d’un instant, elle avait cru lire une lueur de désir dans le regard de l’acteur, désir auquel son corps répondait malgré elle.
Pourquoi Wentworth la troublait-elle ainsi ? Elle n’était pas de celles qui entraient en transe devant un homme séduisant, et cela faisait longtemps qu’elle s’était juré de ne plus se laisser aller à de suaves chimères de baisers au clair de lune. Pourtant, dès qu’elle se trouvait devant l’acteur, elle avait le plus grand mal à garder son sang froid.
Wentworth la vit se mordre les lèvres et se méprit.
- Je suis désolé si je vous ai importuné.
- Ce n’est pas votre faute, je…
Le jeune homme eut le reflex de rattraper la jeune femme, inconsciente. Il la souleva sans mal, et constata qu’elle était aussi légère qu’une plume. Il l’attira plus prés de son corps, comme s’il tenait un précieux trésor.
- Olivia, chuchota le jeune homme afin de la faire revenir à elle.
Constatant qu’elle bougeait les paupières, il poussa un soupir de soulagement. Elle était très fatiguée, pensa-t-il.
Il entra donc dans le hall et monta aussitôt les marches qui le menait à l‘étage…
voici la suite
CHAPITRE QUATRE.
Pendant le dîner, Wentworth dévisageait les deux jeunes femmes. Olivia avait remarqué son regard qui se faisait de plus en plus pesant, insistant mais elle profita de la conversation de Valérye pour tourner les yeux. Le jeune homme sentit son pouls s’accélérer. Olivia Maris était absolument ravissante. Son visage était d’un ovale parfait, le gris de ses yeux en amande, soulignés d’un simple trait d’eye-liner, évoquait irrésistiblement un limpide ruisseau de montagne, ses longs cheveux déclinaient toutes les nuances d’un champs de blé ensoleillé ondoyant sous une brise légère.
D’ordinaire, les femmes qu’il fréquentait semblaient coulées le même moule : riches, sophistiquées, hautaines, éléphantiasiques. Celle-ci était étonnante de naturel et de fraîcheur, et très différente de ce qu’il avait imaginé : pas de minijupe à paillettes, de bustier fluo, pas d’anglaise platine cascadant à la Dolly Parton…
Olivia elle aussi dévisageait à présent l’acteur, fascinée. En dépit des préjugés qu’elle nourrissait à son encontre, elle devait admettre qu’il était terriblement séduisant et que les clichés des paparazzi ne lui rendaient pas justice. Il avait des cheveux très courts, noir de jais, striés de châtain par le soleil, un visage aux traits virils, des yeux d’un bleu clair chaleureux et envoûtant, une mâchoire volontaire, des lèvres fermes et bien dessinées…
La voix mélodieuse de Karla, la femme de Bayron lui sembla venir de très loin.
- Olivia, ma chère enfant, vous ne mangez pas ?
Au prix d’un grand effort, la jeune femme s’arracha à l’éblouissement du regard bleu de Wentworth.
- Si, bien sur ! C’est délicieux, mentit-elle en piquant à l’aide de sa fourchette dans une pomme noisette.
Un peu plus tard, alors que le dîner fût terminé, elle suivit ses hôtes dans la pièce du bal, où une douce mélodie baignée la pièce. Des petits groupes d’invités se formaient dans chaque coin de la salle, tandis qu’elle fût amenée dans une conversation avec Jessica Klein, une actrice débutante de la série.
- Vous savez la nouvelle, Olivia ? Le tournage de la deuxième saison ne commencera pas avant trois mois !
- Je ne le savais pas, Valérye ne m’a rien dit, répondit Olivia, jetant un regard vers son amie, qui était en grande conversation avec Dominic Purcell.
- Oui, Bayron a besoin de repos. Son cardiologue lui a expressément ordonné de se reposer pendant quelques temps, informa la jeune actrice.
- Il a des problèmes de cœur ? Demanda Olivia, ennuyé d’apprendre cette mauvaise nouvelle.
La jeune femme lui raconta alors les ennuis de santé du réalisateur. Il avait fait un pontage, il y a quelques temps, et à sa dernière visite avec son cardiologue, le bilan n’était pas très positif.
Désolée d’entendre ses tristes nouvelles, Olivia regarda le vieil homme avec compassion. Elle aimait beaucoup l’homme qu’il était. Grâce à sa confiance qu’il lui avait donné dès les premiers instants de leur rencontre, elle avait réussi à jouer son rôle à merveille.
Dans un autre coin de la pièce, Valérye et Dominic s’étaient mis à l’écart des autres invités, ce qui fit sourire Olivia. La jeune femme était émerveillée par les petits gestes qu’il avait envers elle. Olivia reconnaissait bien là, l’attitude de son amie. Ses joues étaient devenues roses de plaisir, tant elle était heureuse d’avoir un moment seul à seul avec l’acteur.
Un malaise inexpliqué surgit chez la jeune femme. Elle vacilla légèrement et du se retenir à une chaise, qui se trouvait juste derrière elle. Prenant sa respiration pour effacer l’angoisse qu’elle ressentait à l’idée que quelqu’un découvre son étourdissement. Lentement, elle fit un demi-tour sur ses pieds, et avant de sortir prendre l’air, elle jugea qu’il était inutile de prévenir son amie.
Le silence et la douceur de l’air, la fragrance délicatement sucrée provenant de la roseraie éveillaient en elle le souvenir doux-amer des étés passés dans sa maison d’enfance, en France.
La jeune femme marcha à pas lents vers un banc où elle s’installa. La lueur de la lune éclairait les milles parcelles de chaque rangées de fleurs colorés. Elle inspira profondément et ferma les yeux un instant, humant ainsi le pur et doux plaisir des parfums odorants.
Son malaise aussi léger soit-il, devait être passé, constata-elle, un instant plus tard.
- Excusez-moi…
Olivia sursauta en voyant Wentworth Miller émerger des ténèbres.
- Je ne voulais pas vous faire peur, encore pardon.
- Ce n’est rien, murmura-t-elle d’une voix tremblante.
- Vous avez froid ?
Pour toute réponse, la jeune femme secoua la tête.
- Bayron viens de nous apprendre que nous ne commencerons pas le tournage avant trois mois. Il part en Floride pour se reposer. Il a dit à votre amie…Valérye ? Qu’il vous verrait après son retour de vacance.
Olivia regarda Wentworth d’un air intrigué. Que lui racontait-il ? Pourquoi cet homme lui expliquer tout ça ? Valérye pouvait très bien le lui apprendre elle-même ! De quoi se mêlait-il ?
- Vous êtes certaine que vous vous sentez bien ? Demanda l’acteur, haussant un sourcil.
- Oui, je me sens très bien. Merci…
- Dominic m’a dit que vous étiez une artiste…
- Je l’étais ! Répliqua-t-elle aussitôt.
Avec un petit rire, Wentworth la fixa du regard. Il éprouvait le vague sentiment qu’il ne pouvait rien contredire cette femme. Elle était trop belle, trop fascinante, trop fragile aussi. Il percevait en elle un curieux mélange de fierté, de scepticisme, de détermination et de vulnérabilité.
- Vous êtes vraiment spéciale, Miss Maris !
Olivia, surprise, émit un petit rire moqueur.
- Vous faites fausse route Monsieur Miller ! Je n’ai rien qui puisse me qualifiée de spéciale ! Rétorqua la jeune femme, fixant son regard azur.
Pendant un instant, les jeunes gens restaient là, à se perdre dans le regard de l’un et l’autre, silencieusement…
Mais une soudaine bourrasque agita les branches des cèdres, Olivia frissonna.
- Vous devriez rentrer, suggéra Wentworth en se souvenant soudain qu’il était venu inviter la jeune femme à regagner l’intérieur, pour l’inviter à danser. Vous allez prendre froid.
- Vous avez raison.
Le cœur d’Olivia battait à tout rompre, ses mains tremblaient. L’espace d’un instant, elle avait cru lire une lueur de désir dans le regard de l’acteur, désir auquel son corps répondait malgré elle.
Pourquoi Wentworth la troublait-elle ainsi ? Elle n’était pas de celles qui entraient en transe devant un homme séduisant, et cela faisait longtemps qu’elle s’était juré de ne plus se laisser aller à de suaves chimères de baisers au clair de lune. Pourtant, dès qu’elle se trouvait devant l’acteur, elle avait le plus grand mal à garder son sang froid.
Wentworth la vit se mordre les lèvres et se méprit.
- Je suis désolé si je vous ai importuné.
- Ce n’est pas votre faute, je…
Le jeune homme eut le reflex de rattraper la jeune femme, inconsciente. Il la souleva sans mal, et constata qu’elle était aussi légère qu’une plume. Il l’attira plus prés de son corps, comme s’il tenait un précieux trésor.
- Olivia, chuchota le jeune homme afin de la faire revenir à elle.
Constatant qu’elle bougeait les paupières, il poussa un soupir de soulagement. Elle était très fatiguée, pensa-t-il.
Il entra donc dans le hall et monta aussitôt les marches qui le menait à l‘étage…
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Re: Destin innatendu...
ça se précise. Ils ont l'air d'être véritablement sous le charme l'un de l'autre et je crois que le malaise d'Olivia va peut-être leur permettre d'engager un peu plus la conversationOlivia avait remarqué son regard qui se faisait de plus en plus pesant, insistant mais elle profita de la conversation de Valérye pour tourner les yeux. Le jeune homme sentit son pouls s’accélérer. Olivia Maris était absolument ravissante.
J'aime beaucoup les descriptions que tu nous livresIl entra donc dans le hall et monta aussitôt les marches qui le menait à l‘étage…
Son visage était d’un ovale parfait, le gris de ses yeux en amande, soulignés d’un simple trait d’eye-liner, évoquait irrésistiblement un limpide ruisseau de montagne, ses longs cheveux déclinaient toutes les nuances d’un champs de blé ensoleillé ondoyant sous une brise légère.
Le silence et la douceur de l’air, la fragrance délicatement sucrée provenant de la roseraie éveillaient en elle le souvenir doux-amer des étés passés dans sa maison d’enfance, en France.
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Re: Destin innatendu...
Vivement ta prochaine suite!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Re: Destin innatendu...
désolée pour le retard
voici la suite
Olivia ouvrit les yeux quelques minutes plus tard. Elle plissa les paupières, se rendant compte que seul un faible hameau de lumière éclairait la pièce où elle se trouvait. Il lui fallut un peu de temps, pour constater qu’elle était allongée sur un matelas moelleux. Elle se redressa aussitôt, mais deux mains fermes, posées sur ses frêles épaules l’en empêchèrent.
- Qu’est-ce que vous faites ? Demanda-t-elle d’une voix apeurée.
- Chut… c’est moi, Wentworth, je ne vous ferais aucun mal, Olivia. Vous vous êtes évanouie…
- Où suis-je ? Et Val ? Où est-elle ? Demanda-t-elle, d’une voix faible.
- Ne vous inquiétez pas pour elle, Dominic l’a raccompagnée chez elle. Nous sommes encore au Pentacle, je vous ai installé dans la chambre juste au-dessus de la salle de réception, lui expliqua-t-il d’une voix rassurant.
Olivia sentit son pouls s’accélérer. L’acteur lui tenait toujours le bras, et la chaleur de sa main sur sa peau lui parcourut milles frissons.
- Il faut que je rentre ! Dit-elle, tentant de se redresser.
- Oui, je vais vous y conduire, mais je vais vous porter, répondit-il en se levant.
- Il est hors de question que vous prenez dans vos bras !
- Je suis désolé, s’excusa Wentworth, je ne voulais pas vous mettre en colère.
Mais la jeune femme regrettait déjà son éclat. Comme souvent, elle maudit son impulsivité et son caractère emporté.
- C’est moi qui vous dois des excuses, répondit-elle d’un ton contraint. Je n’aurais pas du m’emporter ainsi, mais depuis que j’ai attrapé cette mauvaise grippe, je n’arrête pas d’avoir des malaises, et ça commence sérieusement à m’énerver.
Wentworth ne répondit pas tout de suite. Il était trop absorbé par la contemplation du ravissant visage levé vers lui. Ayant grandi auprès de sœurs, il savait qu’un maquillage savant pouvait faire d’une femme quelconque une vraie beauté. Mais ce soir, Olivia n’en avait nul besoin. Elle avait d’un charme fou, constata-t-il en ressentant du désir.
- Ne vous en faites pas Olivia ! Le médecin vous a prescrit de garder le lit pendant une à deux semaines. Ensuite, les malaises devraient disparaître…
- Vous…le médecin est venu ici ? Demanda la jeune femme, étonnée.
Le jeune homme eut un timide sourire.
- Oui… Valérye a eut très peur, et elle a préféré l’appeler de suite.
Olivia eut l’impression que la flamme qui brillait dans le regard bleu océan de l’acteur diffusait sournoisement sa chaleur dans ses veines. Cependant, à travers la douce torpeur qui l’envahissait, elle reconnut la voix de la raison. Elle ne devait pas se laisser entraîner par le courant invisible qui la poussait vers Wentworth, elle ne pouvait pas, elle ne voulait pas se laisser envoûter par un profond regard bleu et une voix sensuelle.
- Très bien… pouvez-vous me raccompagner maintenant ? J’ai besoin de retrouver mon lit, ce matelas est trop mou !
Le rire sonore de l’acteur résonna aussitôt dans la pièce.
- Vous trouvez ça drôle ? Demanda la jeune femme, vexée qu’il se moquait de sa spontanéité.
Pour toute réponse, l’acteur se pencha vers elle, et passa rapidement ses mains sous le corps meurtrie de la jeune femme. Avant que les protestations d’Olivia fusèrent, il la souleva dans ses bras.
- Mais que faite-vous ? Demanda-t-elle de rage.
- C’est moi qui vous ai amené jusque ici, donc, c’est moi qui vous redescendrez, répondit le jeune homme d’une voix autoritaire.
Olivia ne répondit pas. Leurs regards se soudèrent. Le jeune homme sentit le souffle chaud de la jeune femme dans son cou, ce qui le fit frémir de plaisir. Il baissa les paupières, et se maudit en silence.
Quelques minutes plus tard, Olivia retira ses deux bras qu’elle avait passé autour du cou de Wentworth, dans un geste lent.
Les doigts de la jeune femme frôlaient la peau fine de l’acteur, et elle ressentit un besoin de se caler contre lui. Quant à Wentworth, il la souleva un peu plus, comme si il avait ressenti le même désir. Mais Olivia n’en fit rien.
Un peu plus tard, ils se trouvaient tous les deux dans la voiture du jeune homme, sur les routes qui les amener au loft.
Incapable de supporter le silence électrique qui vibrait entre eux, la jeune femme demanda :
- Je… puis-je vous poser une question ?
- Bien sur, lui répondit le jeune homme en haussant les sourcils.
- Où étiez-vous passé ces trois dernières années ? Après la série Prison Break, plus personne n’a entendu parler de vous !
Poussant un soupir profond, il lui lança un regard vif avant de se concentrer sur la route.
- Je suis désolé, mais ce serait trop long à expliquer. Un jour, je vous dirais tout, ajouta-t-il avant d’arrêter son véhicule devant le loft de la jeune femme.
- Déçue par sa réponse, elle sentit la colère s’emparait d’elle. Mais au moment où elle allait répliquer, il sortit de la voiture.
- Goujat ! Lança-t-elle dans un murmure.
A cet instant, Wentworth ouvrit la portière, et dans un geste rapide, il la reprit dans ses bras.
- Lâchez-moi tout de suite ! Nous sommes arrivé, je peux marcher, fit-elle, passant malgré tout les bras autour de son cou.
Le jeune homme lâcha un sourire, et la regarda avec intensité avant de lui répondre d’une voix rauque.
- Je vais vous mettre au lit. J’ai promis à votre médecin que j’allais m’occuper de vous !
- Quoi ? Mais il est hors de question que vous vous occupez de moi ! Valérye n’habite pas très loin et elle a pour habitude de passer tous les jours…
- Oui, mais cette fois, je crains qu’elle n’aura pas le temps de s’occuper de vous pendant ces deux semaines. Et le médecin a été très stricte ! Vous ne devrez pas quitter la chambre pendant ce délai !
- Que voulez-vous dire ? Pour Valérye…
- Dominic la raccompagnait ce soir, répondit-il tout simplement.
Le ton qu’avait employé le jeune homme la fit rire, imaginant sa meilleure amie dans les bras de l’homme dont elle rêvait depuis toujours.
Wentworth ria légèrement, mais soudain, il s’arrêta devant la porte d’entrée, haussant gravement les sourcils.
- Que se passe-t-il ? Demanda Olivia, intriguée.
- Vos clés ! Elles sont dans ma poche intérieur de ma veste…
- Attendez, je vais vous aider, dit-elle sur un ton naturel.
La jeune femme passa une main légèrement tremblante sur le torse du jeune homme. A ce toucher si fébrile, il ferma les yeux un instant. Dans un flash, Wentworth vit ces doigts fins et agiles défaire les boutons de sa chemise, puis effleurer son torse en une longue caresse sensuelle, avant d’errer sur ses abdominaux durcis…
Il fronça les sourcils, surpris par sa soudaine difficulté à se concentrer sur le trousseau de clés qui se balançait devant ses yeux, un ricanement en bruit de fond.
- Désolé, je suis fatigué, mentit-il, confus.
Olivia ouvra la porte, toujours dans les bras du jeune homme.
A peine franchit le seuil de chez elle, Olivia lui demanda de la déposer sur le sol. Ce qu’il fit aussitôt, sans émettre la moindre objection.
Wentworth et Olivia échangèrent un long regard qui exprimait leur répugnance à se quitter ainsi que leur perplexité devant la complicité inattendue qui venait de naître entre eux…
voici la suite
CHAPITRE CINQ
Olivia ouvrit les yeux quelques minutes plus tard. Elle plissa les paupières, se rendant compte que seul un faible hameau de lumière éclairait la pièce où elle se trouvait. Il lui fallut un peu de temps, pour constater qu’elle était allongée sur un matelas moelleux. Elle se redressa aussitôt, mais deux mains fermes, posées sur ses frêles épaules l’en empêchèrent.
- Qu’est-ce que vous faites ? Demanda-t-elle d’une voix apeurée.
- Chut… c’est moi, Wentworth, je ne vous ferais aucun mal, Olivia. Vous vous êtes évanouie…
- Où suis-je ? Et Val ? Où est-elle ? Demanda-t-elle, d’une voix faible.
- Ne vous inquiétez pas pour elle, Dominic l’a raccompagnée chez elle. Nous sommes encore au Pentacle, je vous ai installé dans la chambre juste au-dessus de la salle de réception, lui expliqua-t-il d’une voix rassurant.
Olivia sentit son pouls s’accélérer. L’acteur lui tenait toujours le bras, et la chaleur de sa main sur sa peau lui parcourut milles frissons.
- Il faut que je rentre ! Dit-elle, tentant de se redresser.
- Oui, je vais vous y conduire, mais je vais vous porter, répondit-il en se levant.
- Il est hors de question que vous prenez dans vos bras !
- Je suis désolé, s’excusa Wentworth, je ne voulais pas vous mettre en colère.
Mais la jeune femme regrettait déjà son éclat. Comme souvent, elle maudit son impulsivité et son caractère emporté.
- C’est moi qui vous dois des excuses, répondit-elle d’un ton contraint. Je n’aurais pas du m’emporter ainsi, mais depuis que j’ai attrapé cette mauvaise grippe, je n’arrête pas d’avoir des malaises, et ça commence sérieusement à m’énerver.
Wentworth ne répondit pas tout de suite. Il était trop absorbé par la contemplation du ravissant visage levé vers lui. Ayant grandi auprès de sœurs, il savait qu’un maquillage savant pouvait faire d’une femme quelconque une vraie beauté. Mais ce soir, Olivia n’en avait nul besoin. Elle avait d’un charme fou, constata-t-il en ressentant du désir.
- Ne vous en faites pas Olivia ! Le médecin vous a prescrit de garder le lit pendant une à deux semaines. Ensuite, les malaises devraient disparaître…
- Vous…le médecin est venu ici ? Demanda la jeune femme, étonnée.
Le jeune homme eut un timide sourire.
- Oui… Valérye a eut très peur, et elle a préféré l’appeler de suite.
Olivia eut l’impression que la flamme qui brillait dans le regard bleu océan de l’acteur diffusait sournoisement sa chaleur dans ses veines. Cependant, à travers la douce torpeur qui l’envahissait, elle reconnut la voix de la raison. Elle ne devait pas se laisser entraîner par le courant invisible qui la poussait vers Wentworth, elle ne pouvait pas, elle ne voulait pas se laisser envoûter par un profond regard bleu et une voix sensuelle.
- Très bien… pouvez-vous me raccompagner maintenant ? J’ai besoin de retrouver mon lit, ce matelas est trop mou !
Le rire sonore de l’acteur résonna aussitôt dans la pièce.
- Vous trouvez ça drôle ? Demanda la jeune femme, vexée qu’il se moquait de sa spontanéité.
Pour toute réponse, l’acteur se pencha vers elle, et passa rapidement ses mains sous le corps meurtrie de la jeune femme. Avant que les protestations d’Olivia fusèrent, il la souleva dans ses bras.
- Mais que faite-vous ? Demanda-t-elle de rage.
- C’est moi qui vous ai amené jusque ici, donc, c’est moi qui vous redescendrez, répondit le jeune homme d’une voix autoritaire.
Olivia ne répondit pas. Leurs regards se soudèrent. Le jeune homme sentit le souffle chaud de la jeune femme dans son cou, ce qui le fit frémir de plaisir. Il baissa les paupières, et se maudit en silence.
Quelques minutes plus tard, Olivia retira ses deux bras qu’elle avait passé autour du cou de Wentworth, dans un geste lent.
Les doigts de la jeune femme frôlaient la peau fine de l’acteur, et elle ressentit un besoin de se caler contre lui. Quant à Wentworth, il la souleva un peu plus, comme si il avait ressenti le même désir. Mais Olivia n’en fit rien.
Un peu plus tard, ils se trouvaient tous les deux dans la voiture du jeune homme, sur les routes qui les amener au loft.
Incapable de supporter le silence électrique qui vibrait entre eux, la jeune femme demanda :
- Je… puis-je vous poser une question ?
- Bien sur, lui répondit le jeune homme en haussant les sourcils.
- Où étiez-vous passé ces trois dernières années ? Après la série Prison Break, plus personne n’a entendu parler de vous !
Poussant un soupir profond, il lui lança un regard vif avant de se concentrer sur la route.
- Je suis désolé, mais ce serait trop long à expliquer. Un jour, je vous dirais tout, ajouta-t-il avant d’arrêter son véhicule devant le loft de la jeune femme.
- Déçue par sa réponse, elle sentit la colère s’emparait d’elle. Mais au moment où elle allait répliquer, il sortit de la voiture.
- Goujat ! Lança-t-elle dans un murmure.
A cet instant, Wentworth ouvrit la portière, et dans un geste rapide, il la reprit dans ses bras.
- Lâchez-moi tout de suite ! Nous sommes arrivé, je peux marcher, fit-elle, passant malgré tout les bras autour de son cou.
Le jeune homme lâcha un sourire, et la regarda avec intensité avant de lui répondre d’une voix rauque.
- Je vais vous mettre au lit. J’ai promis à votre médecin que j’allais m’occuper de vous !
- Quoi ? Mais il est hors de question que vous vous occupez de moi ! Valérye n’habite pas très loin et elle a pour habitude de passer tous les jours…
- Oui, mais cette fois, je crains qu’elle n’aura pas le temps de s’occuper de vous pendant ces deux semaines. Et le médecin a été très stricte ! Vous ne devrez pas quitter la chambre pendant ce délai !
- Que voulez-vous dire ? Pour Valérye…
- Dominic la raccompagnait ce soir, répondit-il tout simplement.
Le ton qu’avait employé le jeune homme la fit rire, imaginant sa meilleure amie dans les bras de l’homme dont elle rêvait depuis toujours.
Wentworth ria légèrement, mais soudain, il s’arrêta devant la porte d’entrée, haussant gravement les sourcils.
- Que se passe-t-il ? Demanda Olivia, intriguée.
- Vos clés ! Elles sont dans ma poche intérieur de ma veste…
- Attendez, je vais vous aider, dit-elle sur un ton naturel.
La jeune femme passa une main légèrement tremblante sur le torse du jeune homme. A ce toucher si fébrile, il ferma les yeux un instant. Dans un flash, Wentworth vit ces doigts fins et agiles défaire les boutons de sa chemise, puis effleurer son torse en une longue caresse sensuelle, avant d’errer sur ses abdominaux durcis…
Il fronça les sourcils, surpris par sa soudaine difficulté à se concentrer sur le trousseau de clés qui se balançait devant ses yeux, un ricanement en bruit de fond.
- Désolé, je suis fatigué, mentit-il, confus.
Olivia ouvra la porte, toujours dans les bras du jeune homme.
A peine franchit le seuil de chez elle, Olivia lui demanda de la déposer sur le sol. Ce qu’il fit aussitôt, sans émettre la moindre objection.
Wentworth et Olivia échangèrent un long regard qui exprimait leur répugnance à se quitter ainsi que leur perplexité devant la complicité inattendue qui venait de naître entre eux…
nol59- Déchiffre l'origami
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Re: Destin innatendu...
c'est tro bien !!! j'ai tout lu !!! vite la suite !!!!
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Re: Destin innatendu...
Très belle suite!!!
Valerye et Dominic
Vivement ta prochaine suite!!!!!!!
Valerye et Dominic
Vivement ta prochaine suite!!!!!!!
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Re: Destin innatendu...
J'aime bien cette Olivia, très rebelle. Même si elle a toujours rêvé d'être dans les bras de Wentworth, elle lutte contre ses propres sensations et sentiments
Olivia veut savoir ce qui a poussé Wentworth hors des plateaux durant 3 ans, comme nous
Lui agit un peu de la même façon en tentant de freiner ses désirsOlivia eut l’impression que la flamme qui brillait dans le regard bleu océan de l’acteur diffusait sournoisement sa chaleur dans ses veines. Cependant, à travers la douce torpeur qui l’envahissait, elle reconnut la voix de la raison. Elle ne devait pas se laisser entraîner par le courant invisible qui la poussait vers Wentworth, elle ne pouvait pas, elle ne voulait pas se laisser envoûter par un profond regard bleu et une voix sensuelle.
Pendant ce temps-là, je crois que Valérye et Dominic sont bien occupésLeurs regards se soudèrent. Le jeune homme sentit le souffle chaud de la jeune femme dans son cou, ce qui le fit frémir de plaisir. Il baissa les paupières, et se maudit en silence.
A ce toucher si fébrile, il ferma les yeux un instant. Dans un flash, Wentworth vit ces doigts fins et agiles défaire les boutons de sa chemise, puis effleurer son torse en une longue caresse sensuelle, avant d’errer sur ses abdominaux durcis…
Il fronça les sourcils, surpris par sa soudaine difficulté à se concentrer sur le trousseau de clés qui se balançait devant ses yeux, un ricanement en bruit de fond.
-Que voulez-vous dire ? Pour Valérye…
- Dominic la raccompagnait ce soir, répondit-il tout simplement.
Le ton qu’avait employé le jeune homme la fit rire, imaginant sa meilleure amie dans les bras de l’homme dont elle rêvait depuis toujours.
Olivia veut savoir ce qui a poussé Wentworth hors des plateaux durant 3 ans, comme nous
Nous allons donc devoir attendre mais apparemment, il a l'intention de revoir Olivia et de se confier à elle- Je suis désolé, mais ce serait trop long à expliquer. Un jour, je vous dirais tout, ajouta-t-il avant d’arrêter son véhicule devant le loft de la jeune femme.
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Re: Destin innatendu...
la suite c pour quand ???
dadoubloo- Origami de Michael
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Re: Destin innatendu...
merci beaucoup les miss
voici une petite suite
- Je te dérange ?
Dominic poussa un profond soupir et ouvrit la porte afin de faire entrer son ami.
- Comment va l’amie de Val ? Olivia ? Demanda la voix endormie de Dominic, passant un peignoir.
Wentworth regarda l’acteur, non étonné de la tenue légère qu’il portait. Lui et Valérye avaient du passé une nuit bien agitée, pensa le jeune homme en souriant bêtement.
- Went ?
- Heu…elle va bien, répondit-il simplement d’un air léger.
Dominic fronça les sourcils. Il connaissait très bien Wentworth, et savait très bien reconnaître quand quelque chose le perturbait.
- Tu as déjà prit le petit-déjeuner ?
- Non, je n’ai pas très faim, répondit le jeune homme, en sautillant presque sur ses pieds.
- Allez, vient Went ! On va boire un café !
Wentworth lui rendit son sourire et suivit alors Dominic dans la cuisine. Ils prirent tous les deux un café, discutant un peu de tout et de rien. A un moment, alors que Dominic allait lui demander quelles étaient les raisons qui le rendait songeur, Wentworth lui demanda :
- Tu as passé une bonne nuit ? Et Valérye ? Tu l’as raccompagné chez elle ?
Sous la flopée de questions de Wentworth, Dominic se mit à rire avant de lui répondre, d’un tac au tac.
- Très bien ! Chez elle ! Oui, il y a une heure, ajouta-t-il en regardant l’heure.
- Bon, si je t’ennuie à poser des questions, ok, il n’y a aucun problème, rétorqua le jeune homme, d’un air vexé.
- Mais non ! Tu ne m’ennuies pas et tu le sais ! Je t’ai donné une réponse à chacune de tes questions, lui répondit l’acteur d’un ton taquin.
Le jeune homme sourit, en signe d’acquiescement.
- Et maintenant, tu vas me dire que je suis obligé à répondre à tes questions ! Fit Wentworth, connaissant son ami, mieux que personne.
Dominic éclata de rire mais cessa très vite, se concentrant plutôt aux bonnes questions qu’il devait lui poser.
- Ok, donc j’y vais Stinky !
A ce surnom, qu’il détestait, Wentworth lui balança une orange qu’il prit dans la corbeille de fruit, placée au centre de la table. Dominic la rattrapa de justesse, avant de la recevoir en pleine face.
- Tu as intérêt de me répondre Went, menaça son ami en lui montrant la corbeille de fruit du regard.
- Je suis prêt ! Vas-y, consentit le jeune homme avant de finir sa tasse de café.
- Tu es prêt ? Demanda l’acteur une fois de plus.
Le jeune homme hocha la tête dans un long soupir d’exaspération.
- Aimes-tu toujours Pam ? Désires-tu Olivia ? Sait-il passé quelque chose entre vous, cette nuit ? Pourrais-tu…
- Oh oh ! Stoppa le jeune homme. Trois questions, Dom ! Ne pousse pas trop loin ! Déjà tes questions sont honteuses à toi !
- C’est le but du jeu, Went ! Tu as commencé, je finis, et je gagnerais, rétorqua Dominic d’un ton surexcité.
- Ok ! Mais tu ne gagneras certainement pas ! Je te réponds en toute franchise. Non, je pense oui, non.
Pendant un court instant de silence, Dominic réfléchit aux questions qu’il avait posé à son ami, cinq minutes plus tôt. Furieux de en plus se rappeler l’ordre de ses questions, il murmura des paroles incompréhensibles avant de se lever, laissant Wentworth éclatait de rire.
Pendant ce temps, alors que Valérye referma la porte du loft, Olivia dormait à points fermés. Sans bruit, la jeune femme au visage resplendissant par une nuit douce et merveilleuse qu’elle venait de passer, elle se mit à la préparation du petit déjeuner. Quelques minutes plus tard, elle disposa un bol de chocolat chaud, un jus de fruit emplit de vitamines, des toasts grillés et deux petits godets de confitures de saveurs différentes.
En entrant dans la chambre, elle découvrit un sourire béat sur les lèvres de son amie. La jeune femme se réjouit alors, imaginant qu’elle avait du passer un bon moment avec Wentworth, pensa-t-elle en posant délicatement le plateau sur la table de chevet.
- Ma chérie ? Murmura-t-elle afin de réveiller Olivia, qui ouvrit un œil aussitôt.
- Hum…
La jeune femme s’étira de tout son corps, projetant les couvertures jusqu’au bout du lit.
- Bonjour toi !
- Quelle heure est-il ? Demanda Olivia d’une voix somnolente.
- Il est déjà onze heures ma belle ! Tu as bien dormis dis-moi ! Comment te sens-tu aujourd’hui ?
- Je vais bien ! Répondit-elle en prenant une position assise.
- Wentworth a insisté pour te raccompagner lui-même, hier soir. Tu lui as fait une belle frayeur !
- Quoi ? Tu plaisantes ? Il m’a dit que tu avais insisté pour qu’il me raccompagne car tu devais partir avec Dom !
- Heu… je ne sais plus trop, mais peu importe. J’avais trop bu, et le principal est que tu es bien rentré, non ?
Olivia fronça les sourcils. Pour être honnête, elle n’était plus très certaine de ses paroles. Une chose qu’elle se rappela en outre, c’est le désir, ce sentiment étrange qu’elle avait ressenti quand elle se trouvait dans ses bras.
- Mais dis-moi, Val ? Où as-tu dormis hier soir ?
La jeune femme rougit aussitôt à cette question, mais elle ne put s’empêcher de lui raconter la folle nuit qu’elle venait de vivre.
Valérye s’allongea dans le lit, aux côtés de son amie, et pendant plus d’un quart d’heure, elle lui raconta les ébats amoureux qu’elle venait de partager avec Dominic Purcell.
Olivia l’écouta attentivement, envieuse de connaître, elle aussi à nouveau l’amour qu’un homme pouvait donner. Mais elle se réjouissait beaucoup pour son amie, même si elle ne savait pas où leur aventure allait les mener, elle savait que Valérye méritait d’être heureuse. Même si cette nuit ne se reproduirait peut être plus entre eux, son amie avait été la plus heureuse au monde…
- A quoi penses-tu ? Je te raconte ce qui s’est passé entre Dom et moi, et toi, tu rêvasses ! Constata la jeune femme en riant. Dis-moi, tu ne pensais pas à Wenty ?
- Non !
La réponse avait été rapide, trop rapide au goût de Valérye pour que la réponse venait du cœur.
- Tu l’as trouvé comment ?
Olivia poussa un soupir de résignation avant de lui répondre.
- Il est très galant, gentil, serviable, intelligent. En fait, toutes les éloges sur sa personnalité qu’on a pu lire un peu partout, il les possède bien, jusqu‘à maintenant.
- Mais raconte moi plus ! Comment ça s’est passé entre vous ? Insista la jeune femme d’un ton surexcité.
- Il ne s’est rien passé, Val ! Certes, il est très mignon, élégant et tout, mais il ne s’est rien passé ! Et il ne se passera jamais rien entre nous d’ailleurs !
- Ne dis pas « jamais » Olivia ! Répondit Valérye en éclatant de rire.
Au même moment où la jeune femme allait répliquer, la sonnette de la porte d’entrée retentit.
- C’est pas vrai ! Grogna Olivia.
- Laisse, j’y vais ! Fit Valérye en remettant les couvertures sur les jambes nues de son amie.
- Je ne suis là pour personne ! Ajouta Olivia cachant sa tête sous l’oreiller.
- T’inquiète ! Repose toi, je vais préparer le dîner, où alors, nous acheter un truc à manger.
- OK…
Valérye referma la porte de la chambre de la jeune femme et marcha à pas vifs vers la porte d‘entrée, là, où un homme s’impatientait…
voici une petite suite
CHAPITRE SIX.
- Je te dérange ?
Dominic poussa un profond soupir et ouvrit la porte afin de faire entrer son ami.
- Comment va l’amie de Val ? Olivia ? Demanda la voix endormie de Dominic, passant un peignoir.
Wentworth regarda l’acteur, non étonné de la tenue légère qu’il portait. Lui et Valérye avaient du passé une nuit bien agitée, pensa le jeune homme en souriant bêtement.
- Went ?
- Heu…elle va bien, répondit-il simplement d’un air léger.
Dominic fronça les sourcils. Il connaissait très bien Wentworth, et savait très bien reconnaître quand quelque chose le perturbait.
- Tu as déjà prit le petit-déjeuner ?
- Non, je n’ai pas très faim, répondit le jeune homme, en sautillant presque sur ses pieds.
- Allez, vient Went ! On va boire un café !
Wentworth lui rendit son sourire et suivit alors Dominic dans la cuisine. Ils prirent tous les deux un café, discutant un peu de tout et de rien. A un moment, alors que Dominic allait lui demander quelles étaient les raisons qui le rendait songeur, Wentworth lui demanda :
- Tu as passé une bonne nuit ? Et Valérye ? Tu l’as raccompagné chez elle ?
Sous la flopée de questions de Wentworth, Dominic se mit à rire avant de lui répondre, d’un tac au tac.
- Très bien ! Chez elle ! Oui, il y a une heure, ajouta-t-il en regardant l’heure.
- Bon, si je t’ennuie à poser des questions, ok, il n’y a aucun problème, rétorqua le jeune homme, d’un air vexé.
- Mais non ! Tu ne m’ennuies pas et tu le sais ! Je t’ai donné une réponse à chacune de tes questions, lui répondit l’acteur d’un ton taquin.
Le jeune homme sourit, en signe d’acquiescement.
- Et maintenant, tu vas me dire que je suis obligé à répondre à tes questions ! Fit Wentworth, connaissant son ami, mieux que personne.
Dominic éclata de rire mais cessa très vite, se concentrant plutôt aux bonnes questions qu’il devait lui poser.
- Ok, donc j’y vais Stinky !
A ce surnom, qu’il détestait, Wentworth lui balança une orange qu’il prit dans la corbeille de fruit, placée au centre de la table. Dominic la rattrapa de justesse, avant de la recevoir en pleine face.
- Tu as intérêt de me répondre Went, menaça son ami en lui montrant la corbeille de fruit du regard.
- Je suis prêt ! Vas-y, consentit le jeune homme avant de finir sa tasse de café.
- Tu es prêt ? Demanda l’acteur une fois de plus.
Le jeune homme hocha la tête dans un long soupir d’exaspération.
- Aimes-tu toujours Pam ? Désires-tu Olivia ? Sait-il passé quelque chose entre vous, cette nuit ? Pourrais-tu…
- Oh oh ! Stoppa le jeune homme. Trois questions, Dom ! Ne pousse pas trop loin ! Déjà tes questions sont honteuses à toi !
- C’est le but du jeu, Went ! Tu as commencé, je finis, et je gagnerais, rétorqua Dominic d’un ton surexcité.
- Ok ! Mais tu ne gagneras certainement pas ! Je te réponds en toute franchise. Non, je pense oui, non.
Pendant un court instant de silence, Dominic réfléchit aux questions qu’il avait posé à son ami, cinq minutes plus tôt. Furieux de en plus se rappeler l’ordre de ses questions, il murmura des paroles incompréhensibles avant de se lever, laissant Wentworth éclatait de rire.
Pendant ce temps, alors que Valérye referma la porte du loft, Olivia dormait à points fermés. Sans bruit, la jeune femme au visage resplendissant par une nuit douce et merveilleuse qu’elle venait de passer, elle se mit à la préparation du petit déjeuner. Quelques minutes plus tard, elle disposa un bol de chocolat chaud, un jus de fruit emplit de vitamines, des toasts grillés et deux petits godets de confitures de saveurs différentes.
En entrant dans la chambre, elle découvrit un sourire béat sur les lèvres de son amie. La jeune femme se réjouit alors, imaginant qu’elle avait du passer un bon moment avec Wentworth, pensa-t-elle en posant délicatement le plateau sur la table de chevet.
- Ma chérie ? Murmura-t-elle afin de réveiller Olivia, qui ouvrit un œil aussitôt.
- Hum…
La jeune femme s’étira de tout son corps, projetant les couvertures jusqu’au bout du lit.
- Bonjour toi !
- Quelle heure est-il ? Demanda Olivia d’une voix somnolente.
- Il est déjà onze heures ma belle ! Tu as bien dormis dis-moi ! Comment te sens-tu aujourd’hui ?
- Je vais bien ! Répondit-elle en prenant une position assise.
- Wentworth a insisté pour te raccompagner lui-même, hier soir. Tu lui as fait une belle frayeur !
- Quoi ? Tu plaisantes ? Il m’a dit que tu avais insisté pour qu’il me raccompagne car tu devais partir avec Dom !
- Heu… je ne sais plus trop, mais peu importe. J’avais trop bu, et le principal est que tu es bien rentré, non ?
Olivia fronça les sourcils. Pour être honnête, elle n’était plus très certaine de ses paroles. Une chose qu’elle se rappela en outre, c’est le désir, ce sentiment étrange qu’elle avait ressenti quand elle se trouvait dans ses bras.
- Mais dis-moi, Val ? Où as-tu dormis hier soir ?
La jeune femme rougit aussitôt à cette question, mais elle ne put s’empêcher de lui raconter la folle nuit qu’elle venait de vivre.
Valérye s’allongea dans le lit, aux côtés de son amie, et pendant plus d’un quart d’heure, elle lui raconta les ébats amoureux qu’elle venait de partager avec Dominic Purcell.
Olivia l’écouta attentivement, envieuse de connaître, elle aussi à nouveau l’amour qu’un homme pouvait donner. Mais elle se réjouissait beaucoup pour son amie, même si elle ne savait pas où leur aventure allait les mener, elle savait que Valérye méritait d’être heureuse. Même si cette nuit ne se reproduirait peut être plus entre eux, son amie avait été la plus heureuse au monde…
- A quoi penses-tu ? Je te raconte ce qui s’est passé entre Dom et moi, et toi, tu rêvasses ! Constata la jeune femme en riant. Dis-moi, tu ne pensais pas à Wenty ?
- Non !
La réponse avait été rapide, trop rapide au goût de Valérye pour que la réponse venait du cœur.
- Tu l’as trouvé comment ?
Olivia poussa un soupir de résignation avant de lui répondre.
- Il est très galant, gentil, serviable, intelligent. En fait, toutes les éloges sur sa personnalité qu’on a pu lire un peu partout, il les possède bien, jusqu‘à maintenant.
- Mais raconte moi plus ! Comment ça s’est passé entre vous ? Insista la jeune femme d’un ton surexcité.
- Il ne s’est rien passé, Val ! Certes, il est très mignon, élégant et tout, mais il ne s’est rien passé ! Et il ne se passera jamais rien entre nous d’ailleurs !
- Ne dis pas « jamais » Olivia ! Répondit Valérye en éclatant de rire.
Au même moment où la jeune femme allait répliquer, la sonnette de la porte d’entrée retentit.
- C’est pas vrai ! Grogna Olivia.
- Laisse, j’y vais ! Fit Valérye en remettant les couvertures sur les jambes nues de son amie.
- Je ne suis là pour personne ! Ajouta Olivia cachant sa tête sous l’oreiller.
- T’inquiète ! Repose toi, je vais préparer le dîner, où alors, nous acheter un truc à manger.
- OK…
Valérye referma la porte de la chambre de la jeune femme et marcha à pas vifs vers la porte d‘entrée, là, où un homme s’impatientait…
nol59- Déchiffre l'origami
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Re: Destin innatendu...
Une suite et vite stp!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Re: Destin innatendu...
angel_keikoo a écrit:Une suite et vite stp!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Que dire de plus ...
J'aime beaucoup le moment entre went et dom ...
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: Destin innatendu...
C'est Wentworth qui revient et je ne pense pas qu'Olivia lui dise qu'elle ne veut pas le voir. Ce ne serait pas bien En plus, il a avoué à Dominic qu'il la désirait et qu'il n'aimait plus Pam. Qui est cette Pam ?
Dernière édition par le Dim 5 Aoû - 13:17, édité 1 fois
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: Destin innatendu...
voici la suite
Olivia sentit une présence à ses côtés et ouvrit un œil inquiet. Elle venait de se rendormir, quand l’odeur d’une eau de toilette masculine, avait envahit son loft.
- Qu’est-ce que vous faite ici ? Demanda la jeune femme d‘une voix forte en se redressant de son lit.
Wentworth s’approcha d’elle d’un pas lent, et sans qu’elle l’ait invité à s’asseoir, il prit place sur le bord du lit.
- Je suis venu vous rendre une petite visite. Vous allez bien ? Demanda-t-il d’une voix douce.
A la chaleur de sa voix, toute colère et toute animosité qu’elle venait de ressentir envers lui, avait disparut. Leurs regards se croisèrent et ils restèrent là, tous les deux, à se dévisager en silence. Quelques choses entre eux c’était produit la veille. Mais aucun d’eux ne voulait voir leurs vrais sentiments qu’ils ressentaient l’un pour l’autre, quand ils se trouvaient dans la même pièce.
- Où es Val ? Demanda la jeune femme pour briser le silence, rendu insoutenable.
- Elle est partie retrouver Dom. Il l’emmène dîner chez des amis, et ensuite, ils vont passé le reste de la journée à la plage, ou alors au bord du lac, expliqua Wentworth en lui souriant.
La jeune femme poussa un soupir.
- Quel temps fait-il ?
- Il fait grand soleil, Olivia. Mais vous savez que vous devez garder le lit, importe la météo, répondit le jeune homme d’un ton moqueur.
- Je sais ! Rétorqua la jeune femme en soupirant. Mais vous ne m’avez pas dit au juste ce que vous êtes venu faire chez moi ?
- Je ne l’ai pas dit ? Répéta Wentworth, se moquant d’elle. Je suis simplement venu me rendre compte par moi même si ce que m’a dit votre amie était vrai !
- Que voulez-vous dire ? Demanda Olivia, étonnée, se calant au fond du lit.
Dans un geste délicat, Wentworth releva les couvertures, et les posa tendrement sur le haut du corps de la jeune femme.
- Je voulais voir de mes propres yeux que vous étiez bien resté au lit. Et…
- Et?
Le jeune homme lui prit la main. Surprise, Olivia eut un mouvement de recul. Les larmes aux yeux, par le flot d’émotion qu’elle ressentait à cet instant, elle se laissa aller dans les bras de l’homme qui commença à la bercer comme une enfant.
La tête posait contre sa poitrine, Olivia ferma les yeux, et pleura.
Wentworth se contrôla par l’envie qu’il avait de la prendre encore un peu plus contre lui et de l’embrasser. Il caressa, en outre, ses longs cheveux blonds, chuchotant contre sa tempe, des mots apaisants.
Pendant ce temps, Valérye arrêta son véhicule devant la grande maison de Dominic Purcell. Elle n’eut pas le temps de faire un pas à l’extérieur, que déjà, elle fut soulevée du sol. Riant de bonheur, elle se laissa aller dans les bras puissants de son amants, et l’embrassa tendrement.
- Tu as fait vite, constata Dominic.
- Wenty est arrivé trop vite !
- Pourtant, j’ai fait mon possible pour le retenir un peu, pour que tu es le temps de lui expliquer, mais…
- Ne t’inquiète pas, je lui ai écris une lettre. Wentworth la lui donnera. On peut partir tranquille, expliqua Valérye.
Dominic lui sourit et la porta enfin à l’intérieur de la maison. Il marcha jusqu’à la chambre à coucher et posa délicatement la jeune femme sur le lit.
- Tu es certaine que ça ne posera pas de problème ? Demanda-t-il d’une voix inquiète, en s’installant à ses côtés. Je sais que tu tiens beaucoup à Olivia, et je ne t’en voudrais pas si tu voulais repousser notre petit voyage…
- Non ! Elle ne sera pas seule ! Je tiens effectivement beaucoup à elle. Olivia est comme une petite sœur, que je n’ai jamais eu, et que je rêvais d‘avoir depuis ma tendre enfance. Si Went ne se serait pas proposé de veiller sur elle, je n’aurais pas acceptée ton offre Domy, expliqua Valérye, d’une voix tendre. Et, pour être franche, si je lui aurais dit de vive voix que nous partons en France, tous les deux, elle aurait hurlé !!!
- Ha bon ! Et pourquoi cela ? Demanda-t-il en embrassant son visage de doux baisers.
- Elle m’aurait dit que c’était trop tôt ! Je l’a connais tu sais ! Nous sommes pareille toutes les deux. Je veille sur elle, et vise versa…
- Cela fait une semaine que je rêve de te prendre dans mes bras, avoua-t-il en continuant le doux supplice.
Une flamme naquit dans le regard de Valérye. Sans cesser de lui embrasser la nuque, la gorge, le lobe des oreilles, il la déshabilla lentement. Elle se sentait le corps en feu. Alors, il la souleva légèrement et elle le vit se pencher sur elle. Ils échangèrent alors un très long baiser, un baiser comme jamais personne ne l’avait embrassé de cette façon.
Tremblants tous deux de désirs, ils firent l’amour…
Quelques minutes plus tard après leurs étreintes passion, Valérye se souleva sur un coude et caressa le torse musclé de Dominic. Il lui répondit aussitôt et la serra contre lui. La jeune femme ferma les yeux, pour sentir un peu plus sur son corps ces mains si merveilleusement vigoureuses et sensibles, ses lèvres sur les siennes, pour connaître les émotions tumultueuses qui finissaient par l’emporter dans un véritable paradis…
A quelques kilomètres de là, à présent, Olivia dormait paisiblement. Dans les bras de Wentworth, elle avait enfin trouvé un sommeil réparateur. Quand à lui, il ne cessait de la caresser, d’admirer les formes féminines sous sa robe de nuit de soie rose. Il l’avait recouvert plusieurs fois, mais à chacun de ses mouvements pour venir plus près contre son corps, les draps et couvertures glissaient le long de ses fines jambes.
Wentworth, au prix d’un effort surhumain, il réprima plusieurs fois la tentation de l’embrasser jusqu’à la sentir fondre et s’abandonner dans ses bras. Jamais une femme n’avait eut cet effet fulgurant sur ses sens et sa raison.
Soudain, alors qu’il regardait le corps fragile de la jeune femme, Olivia ouvrit les yeux. D’abord, elle se sentait très bien, et savait parfaitement pourquoi. Elle se rappela rapidement les bras grands ouverts que Wentworth lui avait offert pour s’y réfugier. Et à son grand étonnement, elle avait accepté. La jeune femme resta immobile, l’acteur n’avait pas remarqué qu’elle était réveillée. Elle se sentait si bien, qu’elle ressentait à présent de la peur qu’il l’a rejette de ses bras, de sa chaleur enivrante…
Olivia sourit, la tête sur la poitrine du jeune acteur. Elle tenta de lever un bras et entoura la taille de Wentworth. Elle ressentit immédiatement les battements de son cœur devenir de plus en plus rapide. Poussant le vice à son avantage, elle passa une jambe sur celles du jeune homme.
Elle sentit que le jeune homme tentait désespérément de voir son visage. Ce qui la fit rire intérieurement. Soudain, après quelques minutes, elle fut surprise de la réaction de Wentworth. Il la projeta sur le côté, lui emprisonna les poignets, et passa son corps au-dessus du tien.
- Mais… qu’est-ce que vous me faites ? Vous êtes cinglé ! Hurla Olivia, tentant désespérément de se libérer de son étreinte.
- Moi, qu’est-ce que je fais ? C’est plutôt à vous que je dois poser cette question. Cela fait plus de dix minutes que vous faites tout pour me séduire !
La jeune femme rougit violemment, à quoi bon lui mentir, pensa-t-elle, furieuse contre elle-même d’avoir été si stupide.
- Je ne voulais pas vous séduire !
- Vous faisiez semblant de dormir ! Et vous…
- Taisez-vous ! Je…je suis désolée…
- De quoi ? Vous vouliez savoir si je vous désirais ? Demanda le jeune homme, le visage tout prés de celui d’Olivia.
La jeune femme crut à un instant se perdre dans le bleu océan de ses yeux, mais avec un grand effort, elle le dévisagea.
- Non.
- Non ?
- Non ! J’avais…j’avais simplement peur que si vous voyez que j’étais réveillée…
La jeune femme s’interrompit, les joues rosies d’émotions. Wentworth la désirait terriblement. Il devait à peine se pencher un peu plus, et ses lèvres rencontreraient les siennes. Devait-il céder à son propre désir ? Au désir qu’il avait ressentit pour Olivia depuis la minute où il l‘avait rencontré ?
- Pourquoi vous aviez peur ? Demanda-t-il d’une voix rauque.
Olivia leva les yeux vers lui. Son pouls s’accéléra de plus en plus.
- Je… je me sentais très bien dans vos…
A cet instant, le jeune homme se pencha un peu plus vers elle et l’interrompit d’un baiser…
CHAPITRE SEPT.
Olivia sentit une présence à ses côtés et ouvrit un œil inquiet. Elle venait de se rendormir, quand l’odeur d’une eau de toilette masculine, avait envahit son loft.
- Qu’est-ce que vous faite ici ? Demanda la jeune femme d‘une voix forte en se redressant de son lit.
Wentworth s’approcha d’elle d’un pas lent, et sans qu’elle l’ait invité à s’asseoir, il prit place sur le bord du lit.
- Je suis venu vous rendre une petite visite. Vous allez bien ? Demanda-t-il d’une voix douce.
A la chaleur de sa voix, toute colère et toute animosité qu’elle venait de ressentir envers lui, avait disparut. Leurs regards se croisèrent et ils restèrent là, tous les deux, à se dévisager en silence. Quelques choses entre eux c’était produit la veille. Mais aucun d’eux ne voulait voir leurs vrais sentiments qu’ils ressentaient l’un pour l’autre, quand ils se trouvaient dans la même pièce.
- Où es Val ? Demanda la jeune femme pour briser le silence, rendu insoutenable.
- Elle est partie retrouver Dom. Il l’emmène dîner chez des amis, et ensuite, ils vont passé le reste de la journée à la plage, ou alors au bord du lac, expliqua Wentworth en lui souriant.
La jeune femme poussa un soupir.
- Quel temps fait-il ?
- Il fait grand soleil, Olivia. Mais vous savez que vous devez garder le lit, importe la météo, répondit le jeune homme d’un ton moqueur.
- Je sais ! Rétorqua la jeune femme en soupirant. Mais vous ne m’avez pas dit au juste ce que vous êtes venu faire chez moi ?
- Je ne l’ai pas dit ? Répéta Wentworth, se moquant d’elle. Je suis simplement venu me rendre compte par moi même si ce que m’a dit votre amie était vrai !
- Que voulez-vous dire ? Demanda Olivia, étonnée, se calant au fond du lit.
Dans un geste délicat, Wentworth releva les couvertures, et les posa tendrement sur le haut du corps de la jeune femme.
- Je voulais voir de mes propres yeux que vous étiez bien resté au lit. Et…
- Et?
Le jeune homme lui prit la main. Surprise, Olivia eut un mouvement de recul. Les larmes aux yeux, par le flot d’émotion qu’elle ressentait à cet instant, elle se laissa aller dans les bras de l’homme qui commença à la bercer comme une enfant.
La tête posait contre sa poitrine, Olivia ferma les yeux, et pleura.
Wentworth se contrôla par l’envie qu’il avait de la prendre encore un peu plus contre lui et de l’embrasser. Il caressa, en outre, ses longs cheveux blonds, chuchotant contre sa tempe, des mots apaisants.
Pendant ce temps, Valérye arrêta son véhicule devant la grande maison de Dominic Purcell. Elle n’eut pas le temps de faire un pas à l’extérieur, que déjà, elle fut soulevée du sol. Riant de bonheur, elle se laissa aller dans les bras puissants de son amants, et l’embrassa tendrement.
- Tu as fait vite, constata Dominic.
- Wenty est arrivé trop vite !
- Pourtant, j’ai fait mon possible pour le retenir un peu, pour que tu es le temps de lui expliquer, mais…
- Ne t’inquiète pas, je lui ai écris une lettre. Wentworth la lui donnera. On peut partir tranquille, expliqua Valérye.
Dominic lui sourit et la porta enfin à l’intérieur de la maison. Il marcha jusqu’à la chambre à coucher et posa délicatement la jeune femme sur le lit.
- Tu es certaine que ça ne posera pas de problème ? Demanda-t-il d’une voix inquiète, en s’installant à ses côtés. Je sais que tu tiens beaucoup à Olivia, et je ne t’en voudrais pas si tu voulais repousser notre petit voyage…
- Non ! Elle ne sera pas seule ! Je tiens effectivement beaucoup à elle. Olivia est comme une petite sœur, que je n’ai jamais eu, et que je rêvais d‘avoir depuis ma tendre enfance. Si Went ne se serait pas proposé de veiller sur elle, je n’aurais pas acceptée ton offre Domy, expliqua Valérye, d’une voix tendre. Et, pour être franche, si je lui aurais dit de vive voix que nous partons en France, tous les deux, elle aurait hurlé !!!
- Ha bon ! Et pourquoi cela ? Demanda-t-il en embrassant son visage de doux baisers.
- Elle m’aurait dit que c’était trop tôt ! Je l’a connais tu sais ! Nous sommes pareille toutes les deux. Je veille sur elle, et vise versa…
- Cela fait une semaine que je rêve de te prendre dans mes bras, avoua-t-il en continuant le doux supplice.
Une flamme naquit dans le regard de Valérye. Sans cesser de lui embrasser la nuque, la gorge, le lobe des oreilles, il la déshabilla lentement. Elle se sentait le corps en feu. Alors, il la souleva légèrement et elle le vit se pencher sur elle. Ils échangèrent alors un très long baiser, un baiser comme jamais personne ne l’avait embrassé de cette façon.
Tremblants tous deux de désirs, ils firent l’amour…
Quelques minutes plus tard après leurs étreintes passion, Valérye se souleva sur un coude et caressa le torse musclé de Dominic. Il lui répondit aussitôt et la serra contre lui. La jeune femme ferma les yeux, pour sentir un peu plus sur son corps ces mains si merveilleusement vigoureuses et sensibles, ses lèvres sur les siennes, pour connaître les émotions tumultueuses qui finissaient par l’emporter dans un véritable paradis…
A quelques kilomètres de là, à présent, Olivia dormait paisiblement. Dans les bras de Wentworth, elle avait enfin trouvé un sommeil réparateur. Quand à lui, il ne cessait de la caresser, d’admirer les formes féminines sous sa robe de nuit de soie rose. Il l’avait recouvert plusieurs fois, mais à chacun de ses mouvements pour venir plus près contre son corps, les draps et couvertures glissaient le long de ses fines jambes.
Wentworth, au prix d’un effort surhumain, il réprima plusieurs fois la tentation de l’embrasser jusqu’à la sentir fondre et s’abandonner dans ses bras. Jamais une femme n’avait eut cet effet fulgurant sur ses sens et sa raison.
Soudain, alors qu’il regardait le corps fragile de la jeune femme, Olivia ouvrit les yeux. D’abord, elle se sentait très bien, et savait parfaitement pourquoi. Elle se rappela rapidement les bras grands ouverts que Wentworth lui avait offert pour s’y réfugier. Et à son grand étonnement, elle avait accepté. La jeune femme resta immobile, l’acteur n’avait pas remarqué qu’elle était réveillée. Elle se sentait si bien, qu’elle ressentait à présent de la peur qu’il l’a rejette de ses bras, de sa chaleur enivrante…
Olivia sourit, la tête sur la poitrine du jeune acteur. Elle tenta de lever un bras et entoura la taille de Wentworth. Elle ressentit immédiatement les battements de son cœur devenir de plus en plus rapide. Poussant le vice à son avantage, elle passa une jambe sur celles du jeune homme.
Elle sentit que le jeune homme tentait désespérément de voir son visage. Ce qui la fit rire intérieurement. Soudain, après quelques minutes, elle fut surprise de la réaction de Wentworth. Il la projeta sur le côté, lui emprisonna les poignets, et passa son corps au-dessus du tien.
- Mais… qu’est-ce que vous me faites ? Vous êtes cinglé ! Hurla Olivia, tentant désespérément de se libérer de son étreinte.
- Moi, qu’est-ce que je fais ? C’est plutôt à vous que je dois poser cette question. Cela fait plus de dix minutes que vous faites tout pour me séduire !
La jeune femme rougit violemment, à quoi bon lui mentir, pensa-t-elle, furieuse contre elle-même d’avoir été si stupide.
- Je ne voulais pas vous séduire !
- Vous faisiez semblant de dormir ! Et vous…
- Taisez-vous ! Je…je suis désolée…
- De quoi ? Vous vouliez savoir si je vous désirais ? Demanda le jeune homme, le visage tout prés de celui d’Olivia.
La jeune femme crut à un instant se perdre dans le bleu océan de ses yeux, mais avec un grand effort, elle le dévisagea.
- Non.
- Non ?
- Non ! J’avais…j’avais simplement peur que si vous voyez que j’étais réveillée…
La jeune femme s’interrompit, les joues rosies d’émotions. Wentworth la désirait terriblement. Il devait à peine se pencher un peu plus, et ses lèvres rencontreraient les siennes. Devait-il céder à son propre désir ? Au désir qu’il avait ressentit pour Olivia depuis la minute où il l‘avait rencontré ?
- Pourquoi vous aviez peur ? Demanda-t-il d’une voix rauque.
Olivia leva les yeux vers lui. Son pouls s’accéléra de plus en plus.
- Je… je me sentais très bien dans vos…
A cet instant, le jeune homme se pencha un peu plus vers elle et l’interrompit d’un baiser…
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