Re: Destin innatendu...

angel_keikoo Ven 3 Aoû - 19:36

je me demande comment est-ce qu'elle va réagir face à ce baiser Destin innatendu... - Page 2 Invisio3

Une suite!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

valscof Ven 3 Aoû - 19:52

angel_keiko a écrit

je me demande comment est-ce qu'elle va réagir face à ce baiser

Je serais elle, je crois bien que j'en redemanderais, sans hésitation lol!

nol59 Dim 5 Aoû - 0:17

Désolée d'avoir tarder les miss, mais j'avais du monde lol!

merci pour vos coms , donc la suite :biz:

CHAPITRE HUIT.

Le désir flamboya entre eux, dévastateur, féroce. Ce qui était à l’origine un tendre baiser explosa en un brasier de passion alors que leurs bouches se dévoraient fébrilement, se livraient aux plus voluptueux des duels.

Lorsque Wentworth s’écarta pour reprendre son souffle, Olivia tremblait de tout son corps, terrifiée par la violence des émotions et des sensations qui l’avaient consumée, enivrée.

En même temps qu’elle défaillait presque de plaisir, elle avait éprouvé une torturante sensation de vide au plus secret d’elle-même. Si Wentworth n’avait pas interrompu leur baiser, elle aurait oublié toute retenue et se serait blottie peau à peau contre lui pour mieux savourer la virilité de son corps d’athlète.

- Je dois aller à la salle de bain, dit-elle en repoussant le corps de l’acteur.
Le jeune homme l’aida à se relever et l’accompagna jusqu’à la porte, la tenant par le bras.
_ Ça va aller ?
- Oui, répondit-elle en se retournant.

Le jeune homme la laissa refermer la porte devant son nez et passa ses mains sur son visage. Le désir qu’il éprouvait pour Olivia était très intense, mais il avait comprit que, par son attitude, la jeune femme était très fragile émotionnellement. Il ne devait pas la brusquer.

Pendant qu’il tira une enveloppe de sa veste qu’il avait déposé sur le dos d’une chaise, Olivia réapparut dans la grande pièce principale du loft, le dévisageant.

Il la regarda et constata que ses pas étaient chancelants. Il l’a rejoignit très vite, et l’invita à accepter son aide. Olivia lui répondit d’un faible sourire, et se laissa emporter dans le canapé.

Lentement, il lui cala un cousin derrière son dos pour la mettre à l’aise. Olivia fut reconnaissante de toutes ses attentions, mais elle restait sur ses gardes.
- Merci, dit-elle doucement.
- Je vais nous préparer à souper. Vous voulez boire quelque chose ? Proposa Wentworth d’une voix douce.
- Vous n’êtes pas obligé de faire ça !
- Faire quoi ?
- Voyons ! Vous le savez très bien ! Je n’ai pas besoin d’un baby-sitter ! Je peux très bien me débrouiller toute seule !
- Il est hors de question que je vous laisse seule, pendant ces deux semaines, Olivia ! Rétorqua-t-il aussitôt d’une voix douce mais autoritaire. J’ai promis à Dom et à votre amie de veiller sur vous ! Et je suis un homme de parole…
- Comment ça ? Vous pouvez m’expliquer cela ?
- J’avais l’intention de vous remettre cette lettre demain matin, mais puisque je me doute que vous ne lâcherez l’affaire, tenez…

Tandis que la jeune femme fronça les yeux devant l’enveloppe blanche que Wentworth lui tendait, il ajouta :
- Valérye m’a remis cette lettre que je ne devais vous donner que demain, mais ce n’est pas grave…
De plus en plus intriguée, elle lui arracha l’enveloppe des mains et l’ouvrit rapidement.

Wentworth fixait les expressions de son visage tout au long de lecture. Il se préparait psychologiquement à entendre des hurlements, et au pire des cas, des insultes, pensa-t-il en souriant.

Olivia sentit le sentiment de colère l’envahir. Non pas parce que son amie était partie pendant un mois en vacance, en France. Mais de lui annoncer tout ce qui était écrit dans cette lettre lui brisait le cœur. N’avait-elle pas assez de confiance en elle pour lui avoir cachée sa relation avec Dominic ? Et pourquoi lui dire maintenant, qui plus ai, par intermédiaire avec Miller, le briseur de cœur ?

La jeune femme ferma les yeux, prête à exploser de rage, observa Wentworth. Mais rien ne se produisit comme il l’avait pensé.
- Alors, tout va bien ? Demanda le jeune homme après un long moment de silence.
- Oui, je vais bien, répondit Olivia.
Wentworth remarqua une larme perlait au coin de sa paupière. Elle devait être triste, tellement triste qu’elle ne savait pas comment refouler les sentiments qui la transpercer sans prévenir. Le jeune homme fronça les yeux, et lentement il écarta d’un geste hésitant une mèche rebelle de cheveux, qu’il lui replaça derrière son oreille.
- Que se passe-t-il ? Osa-t-il lui demander.
- Rien. Tout va bien. Je suis très heureuse pour ma Valoche, répondit Olivia en lui souriant, tandis qu’il n’avait pas retiré la main de son visage.

Olivia referma les yeux par les douces caresses que lui donnait le jeune homme. Il comprit qu’elle avait besoin de réconfort, et s’allongea auprès d’elle, la prenant dans ses bras.
- Je vais bien, ne vous inquiétez pas, dit-elle en se relevant.
- Très bien, rétorqua le jeune homme, sans doute vexé qu’elle le repousse, pensa-t-elle intérieurement.
- J’ai faim.
- Oui, je vais nous préparer un repas, il se fait tard, répondit docilement Wentworth en s’avançant vers la cuisine.
Tandis qu’elle se trouvait enfin seule, elle reprit la lettre de Valérye, et avec nostalgie, la relis lentement.

« Ma petite Olive »

Voilà, je t’écris cette petite lettre car à mon avis, je n’ai pas eut le temps de tout t‘apprendre de vive voix, et j‘espère que tu ne m‘en voudras pas...
J’ai rencontré Dominic il y a déjà une quinzaine de jours, et nous nous sommes plut tout les deux de suite. Je ne te l’ai pas dit avant d’aller à cette fête car, te connaissant, je suis certaine que tu aurais refuser de m’y accompagner ! Et je voulais tant que tu rencontre Wentworth, que j’ai un peu profité de la situation.
Donc, ton beau prince m’a gentiment proposé de veiller sur toi pendant mon absence ! Oui, Dom et moi partons pour la France ! Je suis si heureuse Olivia !!!
Te rappelles-tu de nos moments de délire quand nous parlions des beaux gosses de « prison break », les évadés de Fox River ?
Je veux dire par là, que tout rêve, vois-tu peux se réaliser, ma puce ! J’aime Dominic, et je pense qu’il est sincère envers moi ! Certes, il sait ce que c’est que la vie de couple et de s’occuper des enfants, mais pour le moment, j’ai simplement, nous avons simplement envie de profiter de chaque minutes que nous pouvons avoir ensemble.
Je suis certaine que tu me comprendras ma belle ! Je te souhaite de trouver le même bonheur que moi, et qui c’est, il n’est peut être pas loin ?
Vis enfin pour toi Olivia, tu le mérites ! Laves toi de tout tes démons, tu mérites d’être heureuse !!!
A dans un mois, je t’aime
Ta Valoche… »

Les larmes d’Olivia coulaient à présent, le long de ses joues rosies par l’émotion. Elle se leva lentement, et marcha jusqu’à un petit coin de la pièce où se trouvait ses anciennes toiles. Elle souleva délicatement un drap blanc qui les recouvrait, et en prit un dans ses mains.

Elle l’examina un long moment, et prit soudainement d’une fureur incontrôlée, elle le lacéra à l’aide d’un petit canif qu’elle trouva sur le bar.
Olivia se déchaîna sur les tableaux qu’elle avait peint, le plus souvent fière d’elle, de ses peintures. Mais son amie disait vrai ! Elle devait exorciser ses anciens démons, pour guérir, pour être enfin heureuse, enfin vivre…

Peu de temps après, Wentworth regarda avec étonnement, les lacérations de toiles, dispersées à travers toute la pièce. Ses yeux allèrent aussitôt vers la jeune femme, agenouillée sur le sol, tenant le couteau dans la main, tremblante, en état de choc…

CHAPITRE NEUF.

Le jeune homme se précipita vers Olivia qui ne faisait aucun geste. Il s’agenouilla à ses côtés, et délicatement, la prit par les épaules, et posa son corps contre le sien. Il ferma les yeux à ce contact et la resserra un peu plus fort contre lui. Il prit la lettre quelques instants plus tard, et la lis d’un trait.

Il savait évidemment que la jeune femme était très fragile et connaissait l’histoire qui l’avait mise dans cet état. Valérye lui avait expliqué en gros, comment cet homme atroce l’avait fait souffrir, pensa-t-il en serrant les poings.

Olivia ouvrit les yeux et comprit qu’elle venait de faire une chose effrayante. Mais la jeune femme ne ressentait en aucune façon de la peur, de la culpabilité. Ses sentiments étaient plutôt, à cet instant, des sentiments de soulagements, d’apaisements…
- Venez, Olivia.

Wentworth la prit dans ses bras et la déposa délicatement dans le sofa, qu’elle avait quittée il y avait déjà plusieurs minutes. Le jeune homme s’installa à ses côtés et l’embrassa sur le front.
- Je suis désolée, vous devez penser que je suis une folle furieuse et devez regretter amèrement votre promesse, dit-elle en fixant son regard azur.
- Pas du tout ! Je ne penserais jamais une telle chose de vous ! Ce fou furieux est cet homme qui vous a fait tant souffrir, vous n’y êtes pour rien, Olivia, répondit-il d’une voix douce.
- Comment savez-vous qu’il s’agisse d’un homme ? Demanda-t-elle, en fronçant les paupières.
- Je…heu…
- Ha ! Je vois ! Val vous a tout raconté ?

Le jeune homme hocha la tête en signe d’acquiescement, l’air gêné.
- Pourquoi faut-il qu’elle ouvre toujours sa grande bouche ? Fulmina la jeune femme en frottant rageusement son visage.
- Elle vous adore et ne veux que votre bien ! Et vous le savez parfaitement…
- Oui, je sais ! Elle est tout ce que j’ai dans ce bas monde ! Murmura-t-elle en souriant malgré elle, imaginant le jeune couple roucoulé au clair de lune devant la tour Eiffel.
Le jeune homme fixa Olivia un moment. Il ne put s’empêcher de lui caresser la joue d’un geste tendre.
- Vous êtes si belle quand vous souriez, chuchota Wentworth d’une voix rauque.
Des frissons lui parcourut tout le corps. Elle se mit à trembler légèrement.
- Vous avez froid ?
- Non… j’ai faim !
Le jeune homme éclata de rire et ajouta :
- C’est un bon début, Olivia ! Attendez, je vous apporte ça de suite, dit-il avant de disparaître dans le coin cuisine.

Comment cet homme pouvait être aussi généreux ? Se demanda-t-elle. Elle n’avait jamais rencontré quelqu’un d’aussi attentionné, d’aussi prévenant. Cet homme était tout simplement l’homme rêvé, le prince charmant.
- Ça va ?
La jeune femme sursauta à l’entente de sa voix.
- Je suis désolé, je ne voulais pas vous faire peur.
- Ce n’est rien, je réfléchissais…
- Tenez, mangez pendant que c’est chaud, lui dit-il en posant un plateau sur se genoux.

La jeune femme regarda son assiette, composé d’une petite salade, de tomate et d’une cuisse de poulet, qu’il avait du trouver dans le réfrigérateur.
- Si vous croyez que je vais manger ça, vous rêvez !
Wentworth plissa les yeux vers son assiette et constata que la cuisse de poulet avait un aspect douteux, d’une matière un peu visqueuse.

Il éclata alors d’un rire sonore, suivit d’Olivia. Leur regard se croisèrent, leurs pupilles ne se quittèrent plus, plongés tous deux dans un délice où ils pouvaient se sentir très proche l’un de l’autre sans avoir besoin de se toucher.

Wentworth aurait aimé la prendre dans ses bras, d’assouvir son propre désir qu’il avait d’elle, mais il ne pouvait pas. Il devait faire aller les choses lentement, ne pas la froisser, ne pas la faire souffrir…
- Bon, si on appelait le livreur de pizza ? Proposa la jeune femme en repoussant le plateau, une grimace au visage.
- Non, j’ai une meilleure idée ! Répondit le jeune homme un instant plus tard, en se levant.
Étonnée la jeune femme le suivit du regard. Il se dirigeait dans sa chambre.
- Où allez-vous ? Cria-t-elle.
- je vous emmène chez moi !
- Quoi ?
- je vous emmène chez moi ! Répéta le jeune homme, s’afférant à remplit un sac de voyage, de vêtement, d’affaire de toilette pour Olivia.
- Mais vous êtes complètement cinglé ! Si vous croyez que je vais accepter de vous suivre chez vous, vous rêvez !!! Répliqua-t-elle d’une voix forte, tentant de se lever afin de cesser cette idée stupide.

Mais Wentworth arriva au même moment et la fit rasseoir sur le canapé. Il s’installa en face d’elle, assit sur la table basse. Leurs visages n’étaient qu’a quelques centimètres de l’un de l’autre, sentant leurs souffles respectifs, le désirs qui commençaient à devenir omniprésent au simple contact physique.
- Je ne viendrais pas chez vous ! Murmura-t-elle lentement, le souffle court par le désir qui la consumer, au fur et à mesure qu‘il la regardait.

Le jeune homme sourit, constatant que ses sentiments, et émotions étaient partagés.
- Je vous emmène et vous viendrez ! Vous serez confortablement installé Olivia, et ma gouvernante est une excellente cuisinière ! Avec elle, vous ne risquez rien…
- Alors là ! Si vous croyez vraiment que cet argument va me décider à vous suivre, vous rêvez vraiment, cher Monsieur Miller !
- Ne faite pas ça ! Rétorqua-t-il d’une voix menaçante.
- Quoi dont ?
- Monsieur Miller est mon père ! Je suis Wentworth pour vous, comprit ?

La jeune femme comprit qu’elle l’avait mit en colère, et s’en réjouit intérieurement.
- Pourquoi ? Pour moi, ce serait Wentworth ? Et pourquoi pas Monsieur Miller ? On ne se connaît pas, je vous rappelle !
- Bon, assez parler ! Vous allez vous mettre quelque chose sur le dos et ensuite nous partirons !
- Je crois que vous devez être sourd ! Je vous ai dis que je resterais ici ! Répéta la jeune femme, le regard noir.

Wentworth passa ses mains vigoureusement sur son visage. Il avait besoin de beaucoup de patience, et de courage pour convaincre cette femme, constata-t-il, mais il devait user de diplomatie, et tout allez se passer comme il le désirait, se rassura-t-il.

- Arrêtez de sourire comme si vous allez gagner ! Dit-elle en soutenant son regard. Je suis une vraie garce vous savez ! Et si vous continuez à ce petit jeu, je pourrais très bien vous donner une gifle monumentale !

La menace de la jeune femme le fit redoubler de rire, mais, il se méfia tout de même et eut un recul quand la jeune femme tenta de se mettre debout.
- Fichez-moi le camp, Miller ! J’ai besoin d’être seule, je suis fatiguée.
La jeune femme venait à présent de se refermer une fois de plus sur elle-même, ce qui fit mal au jeune acteur, qui la suivit du regard.
- Olivia ? Venez là !

Wentworth lui agrippa un bras, et la retourna vers lui. Les deux mains d’Olivia se posèrent à plat contre le torse musclé du jeune homme. Wentworth lui souleva le menton d’un doigt, et lui caressa le visage.

Olivia ferma les yeux, trop difficile pour elle de voir tant d’amour dans les yeux de l’acteur qui lui était destinée.
- Venez avec moi, Olivia, murmura-t-il doucement, posant son front contre celui de la jeune femme.

Olivia ne répondit pas, elle resta là, contre lui. Elle ne pouvait plus faire un geste, elle était soudainement paralysée par l’émotion qui la transpercée.

Comprenant le désarrois de la jeune femme, Wentworth attendit quelques minutes, puis, il la prit dans ses bras et la transporta dans sa chambre…

valscof Dim 5 Aoû - 0:23

Tu t'es trompée dans ta numérotation de chapitres ou alors il nous manque le chapitre 8, Nol59.

nol59 Dim 5 Aoû - 1:35

exact, j'ai oublier d'en poster un lol!

merci, je le poste au dessus lol!

valscof Dim 5 Aoû - 11:57

Nol 59 a écrit

exact, j'ai oublier d'en poster un

Destin innatendu... - Page 2 Invision-Board-France-81

Je comprends mieux maintenant et ça aurait été dommage de louper ça Destin innatendu... - Page 2 MDR37

Le désir flamboya entre eux, dévastateur, féroce. Ce qui était à l’origine un tendre baiser explosa en un brasier de passion alors que leurs bouches se dévoraient fébrilement, se livraient aux plus voluptueux des duels.
Lorsque Wentworth s’écarta pour reprendre son souffle, Olivia tremblait de tout son corps, terrifiée par la violence des émotions et des sensations qui l’avaient consumée, enivrée.
En même temps qu’elle défaillait presque de plaisir, elle avait éprouvé une torturante sensation de vide au plus secret d’elle-même. Si Wentworth n’avait pas interrompu leur baiser, elle aurait oublié toute retenue et se serait blottie peau à peau contre lui pour mieux savourer la virilité de son corps d’athlète.

Destin innatendu... - Page 2 Invision-Board-France-318

Je me demande pourquoi Olivia qualifie Wentworth de briseur de coeur, comme s'il lui avait déjà brisé le coeur scratch

Et pourquoi lui dire maintenant, par intermédiaire avec Miller, le briseur de cœur ?

Elle devait exorciser ses anciens démons, pour guérir, pour être enfin heureuse, enfin vivre…

Je suis impatiente d'en savoir plus à ce sujet. Apparemment, elle a beaucoup de mal à se laisser aller à ses sentiments pour Wentworth. Elle a dû terriblement souffrir auparavant Sad

nol59 Lun 6 Aoû - 0:46

merci beaucoup miss, ton commentaire me touche beaucoup lol!

voici la suite cheers

CHAPITRE DIX.

Dix minutes plus tard, Wentworth referma la porte d’entrée de chez lui, soupirant de soulagement. Il avait réussi à convaincre la jeune femme, après une longue discussion. Certes, cela n’avait pas été si facile, mais le jeune homme avait comprit qu’il fallait agir avec beaucoup de simplicité et de patience avec Olivia.

Quant à la jeune femme, elle regarda la grande pièce où Wentworth lui avait demandé de l’attendre pendant qu’il allait chercher ses affaires dans la voiture. Elle admira le salon qui donnait sur une immense salle à manger.

Jamais elle n’avait rien vu d’aussi luxueux. Une moquette de laine blanche s’étendait à perte de vue dans toutes les directions, semée de longs canapés et de fauteuils profonds, dans une variété de couleurs et de matériaux qui se mariaient à merveille. Les meubles étaient de l’époque, seul, un petit banc en bois d’ébène était installé prés d’une porte, qui devait donner dans la cuisine, pensa la jeune femme.

La décoration était magnifique, et constata que le jeune homme possédait quelques sculptures de John Ferris, des tableaux du célèbre Picasso. Ces œuvres plus subtiles les unes que les autres mettaient parfaitement en valeur les murs peints en blanc.

- Venez, nous allons manger, fit une voix juste derrière elle.
Olivia se retourna, et accepta la main que Wentworth lui tendait. Dés que le jeune homme prit ces doigts, il resserra sa main dans la sienne, et l’emmena dans la cuisine.
Olivia retint un cri de stupéfaction.
- Cette cuisine est magnifique !s’exclama-t-elle, admirant tout l’ameublement que désire toute cuisinière digne de ce nom.
- Content qu’elle vous plaise, répondit le jeune homme en souriant devant l’air ébahit de son invitée.
- Je croyais que votre gouvernante serait là ? Demanda soudainement Olivia.
- Oui, mais elle est déjà repartie chez elle, Olivia, répondit-il en jetant un œil à sa montre.

En effet, il était déjà plus de vingt deux heures du soir, remarqua la jeune femme.
- Installez-vous ici, Jenny a mit nos repas au chaud, je vais nous servir, annonça Wentworth, en ouvrant peu de temps après une armoire, qui devait servir de garde-chaud.
- Merci beaucoup Wentworth, murmura-t-elle quelques instants plus tard, tandis qu’ils avaient terminés le couscous de Jenny, qui avait du passer plusieurs heures à le préparer.
- De rien, Olivia ! Vous êtes épuisée, constat-il en lui souriant. Venez, je vous emmène dans votre chambre.

La jeune femme le suivit docilement dans l’escalier. Presque à chaque marche qu’il montait, il ne pouvait s’empêcher de se retourner pour voir si elle le suivait sans difficulté. Mais Olivia était vraiment épuisée, et ses pas devenaient lourd, elle vacilla.
- Attention ! S’écria-t-il en l’attirant dans ses bras. Je vais vous porter, lui dit-il en accompagnant son geste aussitôt.

Fermant les yeux, Olivia sentit qu’il la déposait délicatement dans des draps frais. Il lui ôta ses escarpins, et la couvrit tendrement. Au même moment où il l’embrassa sur le front, lui souhaitant une bonne nuit, Olivia ouvrit les yeux.
- Où allez-vous ?
Le ton qu’elle venait d’employer lui fit comprendre qu’elle ressentait sans doute de la peur, de la frustration. Il la comprenait et s’installa sur le bord du lit, afin de la rassurer.
- Je vais me coucher dans ma chambre, elle se trouve juste à côté de la votre.
- Restez avec moi, murmura-t-elle en fixant la lueur brillante de ses yeux.
- Ce n’est pas une très bonne idée, Olivia…
- Très bien, bonne nuit ! Rétorqua-t-elle d’un air boudeur, agissant comme une enfant gâté.
Le rire de Wentworth se fit léger mais il se stoppa aussitôt. Il posa une main fébrile sur son épaule, et lui répondit.
- Très bien ! Je resterais près de vous, venez.

Olivia sourit et se tourna aussitôt. Wentworth la prit dans ses bras et ferma les yeux. Comment résisterait-il dans ces conditions ? Le faisait-elle exprès ou alors avait-elle simplement besoin de réconfort ? Une chose était certaine, se dit-il dans une moue imaginaire, demain matin, il prendrait une douche froide !

Olivia ouvrit les paupières et fixa le ciel du baldaquin de son lit d’un œil sombre. Elle remarqua sur le réveil qu’il n’était que trois heures du matin. Soudain, elle vit une masse sombre à ses côtés et sourit, remarquant qu’il était toujours prés d’elle, il avait retiré sa chemise et son jean‘s. Elle qui croyait qu’il allait s’enfuir dés qu’elle aurait fermé les yeux, pensa-t-elle, soulagée.

Wentworth dormait paisiblement. Dans son sommeil, il avait repoussé le drap qui les recouvrait. Le clair de lune sculptait les reliefs parfaits de son corps musclé, caressant ses épaules, son large torse, ses longues jambes d’une lueur argentée.

Olivia s’approcha un peu plus vers ce corps désiré. L’homme qu’elle désirait. L’homme qu’elle aimait.

Aimer ? Le mot, que sa raison se refusait à seulement formuler, lui était venu spontanément. Mais étrangement, loin de la choquer, cet inconcevable aveu l’emplit au contraire d’une profonde sérénité.

Le cœur battant à tout rompre, elle suivit du bout des doigts le tracé de sa mâchoire, le contour de ses lèvres, la saillie d’une clavicule. Puis, elle effleura son épaule, s’émerveillant des sa fermeté et de sa chaleur.

Avec un léger soupir, Wentworth se retourna un peu plus vers elle et recouvrit sa main de la sienne.

Animée d’une audace dont elle ne se serait pas crue capable, elle sema alors sur sa main, et son bras, une pluie de baisers légers, suivant du bout des lèvres un muscle, le dessin d’une veine…
Il ne fallut pas plus pour réveiller de suite le jeune homme qui sourit, découvrant Olivia ainsi.

- Olivia, chuchota le jeune homme afin qu’elle sache qu’il ne dormait plus.

La jeune femme chercha son regard. Vaillamment, elle tenta de lutter contre l’euphorie naissante qui annihilait sa raison. Mais cela devait cesser ! S’il persistait à la regarder avec tant d’intensité et de chaleur, elle allait en oublier toute prudence et l’attirer contre elle.
- Went…

Il se pencha vers elle et prit ses lèvres avec une infinie douceur, elle rendit les armes et s’offrit à sa tendre agression avec un murmure de plaisir.

Le cœur de Wentworth se gonfla d’une allégresse inouïe. Nulle femme avant celle-ci n’avait éveillé en lui ces émotions à la fois spirituelles et sensuelles, ce sentiment d’appartenance. Il savait désormais que Olivia était précieuse et unique, que l’amour qu’elle lui inspirait était trop merveilleux, trop rare pour être gâché par une étreinte furtive sans promesse d’avenir.

A regret, il s’arracha à l’enivrante douceur des lèvres de la jeune femme qu’il aimait, de crainte de succomber.

- Il faut vous reposer, dit-il avant de la prendre contre lui…
Silencieusement, la jeune femme le remercia d’avoir mit fin à ce doux baiser. Elle aussi, ne voulait pas aller plus loin pour le moment. C’était trop tôt, beaucoup trop tôt, pensa-t-elle en se calant dans le creux des bras de Wentworth.
- Tu ne m’en veux pas, demanda le jeune homme d’une voix faible.
Elle sourit en entendant qu’il ne lui parlait plus en la vouvoyant, ce qu’elle détestait d’ailleurs.
- Pourquoi ? Le devrais-je ?
- Non, tu sais de quoi je parle ! Dit-il en riant.
- Non, je ne t’en veux pas, répondit-elle en levant les yeux vers lui.
Leurs regards restèrent aussitôt soudés, et Wentworth reprit ses lèvres d’une léger baiser.
- Bonne nuit, Olivia.

La jeune femme sourit. Sentant les bras puissants la serrer un peu plus contre lui, il déposa de doux baisers sur son visage. Elle ferma les yeux, emplit d’une plénitude intense, et quelques minutes plus tard, les jeunes gens s’endormirent…

cely06 Lun 6 Aoû - 0:52

Enfin !!!

Fini le vouvoiement...

Destin innatendu... - Page 2 Invisio3

Elle se dévergonde enfin, elle accepte ses sentiments plutôt...

Superbement bien écrit....

Destin innatendu... - Page 2 Invisio3

la suite

nol59 Mar 7 Aoû - 0:06

merci Cely Destin innatendu... - Page 2 Amoureu2

désolée pour ce petit retard, je vous mets vite la suite lol!

merci les miss :biz: :biz:

CHAPITRE ONZE.

Le lendemain matin, Wentworth avait réussi à se lever sans réveiller la jeune femme qui dormait toujours à point fermer. Comme il l’avait imaginé, dès l’aube, il avait filé sous la douche afin de se ressaisir de toutes les émotions de la veille.

Alors qu’il lisait son journal quotidien dans la cuisine, une tasse de café brûlant face à lui, il repensa à ces dernières heures passées avec Olivia. Il avait gardé le corps de la jeune femme contre lui toute la nuit, et s’était détachée d’elle à regret au levé du soleil. Sa chaleur lui manquait déjà, elle avait la peau si douce, pensa-t-il en fermant un instant les yeux.

- Wentworth ? Téléphone ! Annonça la voix familiale de Jenny.
- Merci ! Je le prends dans la cuisine !
Le jeune homme se leva en soupirant et se dirigea vers le combiné, fulminant intérieurement sur la personne qui appeler si tôt.
- Allô… Dom ! Comment vas-tu ? Vous êtes bien arrivés ?
- Oui, mon pote ! C’est superbe ici ! On a la vue de la tour Eiffel de notre chambre, et c’est tout simplement splendide !
- C’est super ! Toi qui rêvait de voir Paris en grand, répondit Wentworth en souriant.
- Oui, on aura le temps de s’y promener, au moins ! Dis-moi ? Valérye ne cesse de s’inquiéter, est-ce que tu peux la rassurer ?
- Elle va très bien Elle dort encore mais qu’elle ne s’inquiète pas, je veille sur elle.
- Ho, mais je crois qu’elle se fait plus de soucis pour toi Stinky ! Rétorqua Dominic en éclatant de rire.

Wentworth entendit le rire de Valérye qui suivit aussitôt.
- Elle est très gentille avec moi, je t’assure ! Répondit Wentworth, levant les yeux au plafond.
- Qu’elle se repose bien ! Je compte sur toi Wenty !
Le jeune sourit en entendant au loin les paroles de Valérye.
- J’y veillerais Val ! En fait, hier soir j’ai décidé de la ramener à la maison…
- Quoi ? Chez toi ?
- Oui, chez moi ! Confirma Wentworth.
- Tu es sur que c’est une bonne idée ? Demanda Dominic, d’une voix légèrement inquiète.
- Heu… il s’est passé quelque chose hier, et je pense qu’il est préférable qu’elle quitte son loft pour quelques temps ! Et Jenny sera lui remonter le moral, finit-il par ajouter.
- Oui, tu as sans doute raison.

Après quelques minutes, Dominic raccrocha, pensif.
- Tu penses que Went a bien fait de l’emmener chez lui ? Je suis tout de même étonnée d’Olivia qu’elle est accepté.
Valérye connaissait trop son amie, et à cet instant, mille questions lui traversèrent l’esprit.
- Je vais attendre un peu, et je l’appellerai, décida la jeune femme d’une voix rassurante.
- Ne t’inquiète pas ma chérie ! Wentworth sera s’occuper d’elle, tu sais ! Rétorqua Dominic, d’une voix rassurante en la prenant dans ses bras.
- J’ai tellement peur qu’elle m’en veuille ! Et je n’ai même pas eu le temps de demander à Went ce qu’elle avait dit de la lettre que je lui ai laissé…
- Eh ! La stoppa l’acteur en lui soulevant tendrement le menton, afin de rencontrer son regard brillant. Tu l’appelleras tout à l’heure, ok ? Comme cela, tu seras rassuré pour de bon ! Et si jamais ça ne se passe pas comme tu le veux, nous repartirons aussitôt. D’accord ?
Valérye lui répondit en souriant. Elle l’aimait tellement depuis si longtemps, pensa-t-elle en soutenant son regard enivrant.

Dominic lui caressa tendrement la joue et se pencha pour embrasser sa bouche. De suite, alors qu’ils n’avaient pas encore déballés leurs valises, leur baiser se fit de plus en plus passionné…

Leurs langues mêlaient au rythme d’une danse rituelle. Et avec passion, il la déshabilla et continua à la dévorer de doux baisers, sur son cou, sa poitrine, son ventre, lui arrachant des gémissements incontrôlés…

Au même moment, Olivia ouvrit les yeux, et regarda prés d’elle, là où Wentworth avait dormit, toute la nuit. Il était déjà levé, constata la jeune femme, une moue dubitative sur les lèvres.

« Tu es complètement cinglé ma pauvre fille, se dit-elle en regardant le plafond. Pourquoi je pense tout le temps à cet homme ? J’en ai marre ! C’est un homme comme les autres et je pense que je n’aurais pas du céder ! J’aurais du rester chez moi ! Loin de Wentworth Miller ! »

Elle se mordit la lèvre à ces pensées, et furieuse contre les sentiments qu’elle ressentait, elle s’enfonça la tête dans l’oreiller.
Le jeune homme entrouvrit la porte de la chambre délicatement. Il ne voulait pas la réveiller, mais il ne put s‘empêcher de vérifier si elle allait bien. Il sourit, admirant le spectacle qui s‘offrait à lui. Olivia était allongée sur le ventre, l‘oreiller sur la tête.

Il attendit un peu à la porte, et rassuré de voir le soulèvement du corps de la jeune femme à chacun de ses battements de cœur, il soupira doucement. Il s’avança alors sur la pointe des pieds vers le lit. Il devait absolument récupérer son téléphone portable qui était resté dans la poche de son jean, étalé sur le sol.

Olivia sursauta à l’entente d’un froissement de tissus, et se redressa rapidement. Plissant les paupières afin de s’assurer qu’elle ne rêvait pas, elle poussa un gémissement.
- Bonjour !
- bonjour, je ne voulais pas te réveiller, mais j’ai besoin de mes vêtements…
- Je vois ça, répondit la jeune femme en souriant.

Olivia détailla le corps sublime de l’acteur. Il était simplement vêtu d’un boxer. Le jeune homme sourit à l’admiration qu’il voyait dans les yeux de la jeune femme. Il se pencha vers elle, et lui donna un baiser sur le front.
- Tu veux que je t’apporte ton petit-déjeuner ? Demanda-t-il d’une voix douce et tendre, en lui replaçant une mèche de ses cheveux, derrière l’oreille.
- Non, merci. Je vais descendre, je n’ai pas envie de rester allongée à longueur de journée.
- Je vais t’aider, dans ce cas. Mais n’oublie pas que tu dois te reposer, Olivia… Tu as bien dormis ? Demanda-t-il ensuite.
- Oui…, répondit-elle en se levant avec l’aide des bras de l’acteur.

Elle se tenait debout, face à lui. Les mains du jeune homme sur ses hanches, les siennes, posées à plat sur le torse halé de Wentworth. Une pointe de désir monta en eux, à ce simple contact. Cette fois, Olivia s’approcha un peu plus, et lui tendis ses lèvres. Le jeune homme répondit aussitôt à son baiser avec un gémissement sourd.

Pendant de longues minutes ils s’embrassèrent avec passion. Wentworth goûtait à sa bouche avec avidité.
- Comme je te désire, Olivia, murmura-t-il avant de reprendre sa bouche.

La jeune femme sentit son corps s’embrassait de mille feux, mais elle devait rompre ce baiser immédiatement, se dit-elle comme si une sonnette d’alarme résonnait en elle, quand les mains de Wentworth descendirent dans son dos. Mais Olivia se sentait revivre dans ses bras, et elle dut trouver son courage pour faire un pas en arrière et d’interrompre ce délicieux supplice.

Wentworth la regarda avec tendresse, et lui rendit son sourire. Il devinait bien qu’elle n’était pas prête d’aller plus loin avec lui, et comme pour la rassurer, il lui dit :
- Je vais prendre douche, mais avant je vais t’emmener dans la cuisine prendre ton petit-déjeuner.

Olivia n’eut pas le temps de répondre, il la souleva dans ses bras. La jeune femme passa ses bras autour de son cou, et se laissa porter sans protester…

valscof Mar 7 Aoû - 10:16

Je viens de lire tes 2 derniers chapitres d'un coup.
Olivia semble avoir de plus en plus de mal à résister au charme et aux baisers de Wentworth Wink

Elle a aussi de plus en plus de difficultés à essayer de refouler ses sentiments Smile

On la comprend, ça ne doit pas être simple

Pendant de longues minutes ils s’embrassèrent avec passion. Wentworth goûtait à sa bouche avec avidité.
- Comme je te désire, Olivia, murmura-t-il avant de reprendre sa bouche.

Il était simplement vêtu d’un boxer.
Le jeune homme sourit à l’admiration qu’il voyait dans les yeux de la jeune femme.

Comme il l’avait imaginé, dès l’aube, il avait filé sous la douche afin de se ressaisir de toutes les émotions de la veille.
Wentworth la regarda avec tendresse, et lui rendit son sourire. Il devinait bien qu’elle n’était pas prête d’aller plus loin avec lui, et comme pour la rassurer, il lui dit :
- Je vais prendre une douche, mais avant je vais t’emmener dans la cuisine prendre ton petit-déjeuner.

On sait maintenant quel est le secret de Wentworth pour ne pas succomber à la tentation : une bonne douche lol!

nol59 Lun 13 Aoû - 16:07

Merci pour vos coms les miss, désolée d'avoir prit du retard, mais des amis de Vendée ont attérit à la maison^^
voici une suite, rien que pour vous :thanku

CHAPITRE DOUZE.

Il était déjà treize heures trente quand Wentworth proposa à Olivia d’aller se reposer. Elle n’avait pas sommeil mais elle ne refusa pas. Elle venait de terminer sa tasse de thé et remercia Jenny avant de suivre le jeune homme.
- Mais de rien, ma chérie. Went a raison, vous avez besoin de vous reposer un peu, fit la gouvernante d’une voix chaleureuse.

Olivia appréciait déjà beaucoup cette petite femme brune, qui travaillait pour Wentworth. Elles avaient discutées toutes les deux pendant de longues minutes tandis que le jeune homme s’était enfermé dans son bureau pour passer quelques coup de fil.
- Allez vient, fit l’acteur en entraînant la jeune femme par le bras.
Arrivée à l’étage, Wentworth se tourna vers elle, une expression étrange au fond de ses yeux.
- Tu te sens bien ?
- Oui, mais je ne suis pas fatiguée…
- Reposes-toi un peu, répondit Wentworth.
Olivia le fixa à son tour, d’un air interrogateur. Que lui voulait-il à la fin ? Allait-il la laisser entrer dans sa chambre ou il allait rester planter là ? S’interrogea la jeune femme, soupirant légèrement.
- Went…
- Olivia…

Ils se sourient mutuellement. Pensant qu’il allait la prendre dans ses bras, Olivia eut un mouvement de recul, malgré le désir insoutenable qu’elle avait envie de se blottir contre lui.
- Bon, j’y vais, annonça-t-il enfin.
C’est alors que la jeune femme se résous à répondre après un moment de silence.
- Oui…euh..
- Oui ?
- Tu peux me laisser passer ?
Wentworth, surprit, il s’empourpra, comprenant qu’il lui barrait le passage. Quel idiot ! Maugréa-t-il intérieurement.
- Pardon, lui dit-il en se poussant légèrement sur le côté.
- Ce n’est rien, le rassura-t-elle en ouvrant la porte, se retenant d’éclater de rire. Tu vas faire quoi de beau ? Demanda-t-elle afin de mieux se concentrer.
- Je ne sais pas, répondit-il d’une voix rauque, la fixant toujours comme si il voulait qu’elle lui dise quelque chose.

Wentworth ne s’était jamais sentit aussi ridicule devant une femme. L’effet que lui prodiguait Olivia le mettait totalement hors de lui. Et, malheureusement, elle avait du s’en apercevoir, constata-il par le sourire moqueur qui se dessinait sur ces lèvres.
- Si tu veux, tu peux entrer…
Surprit et soulagé par l’invitaiton, il plissa les paupières et finit par la suivre à l’intérieur de la pièce, prenant soin de bien refermer la porte derrière lui.

Il regarda la jeune femme s’allonger sur le dos, sur le lit drapé de blanc. Après une seconde d’hésitation, il l’imita et se redressa sur un coude. Il regarda d’un air intensifié son visage. Il fallait à tout prix qu’il ne regarde que son visage, il ne devait pas poser ses yeux sur le corps de la jeune femme, s’interdit-il.
- Tu es si belle…
- Oui, c’est ça !
- Quoi ? Tu ne trouves pas belle ? Demanda-t-il d’une voix d’étonnement.
- Je ne répondrais pas à cette question débile, Miller ! Rétorqua la jeune femme, fermant les yeux.
- Tu es désirable !
- Si tu continues ainsi, je te fous dehors ! Je t’ai pas demandé d’entrer pour que tu me racontes des salades !
Wentworth éclata de rire. Il adorait son franc parlé et le caractère fort de la jeune femme, mais il savait aussi que sous cette carapace, se cacher la vraie Olivia Maris…
- Ce n’est pas des salades, Olivia ! Pourquoi m’as-tu invité dans ta chambre ? Je peux savoir ? La taquina-t-il.
- Euh… tu restais planté là ! Et…
Ne sachant plus quoi inventer comme prétexte, elle soupira d’un air agacé.
- Allez ! Dis-moi ? Insista le jeune homme en prenant sa main dans la sienne.
A ce contact, la jeune femme ouvrit les yeux et le regarda.
- Je ne sais pas…malgré ce que tu penses de moi, saches que je n’avais pas l’intention de…
- Je ne pense pas ça de toi, Olivia, répondit-il en lâchant sa main, pour lui caresser de son pouce, son poignet.
Wentworth avait-il ressentit son trouble ? Se demanda-t-elle subitement.
- Tu as froid ?
- Non…

Le jeune homme continuait ses caresses. Il remonta le long de son bras, effleura de ses longs doigts son épaule, et enfin, de son pouce, il caressa sensuellement ses lèvres.
Leurs regards restaient accrochés l’un à l’autre. Elle s’attendait à ce qu’il se penche vers elle et qu’il l’embrasse passionnément, mais il n’en fit rien.
- Vient là, fit-il simplement en l’attirant dans ses bras.

Olivia se blottit contre lui, et nicha sa tête dans le creux de son cou. Quand à Wentworth, il faisait un effort sur-humain pour ne pas la prendre un peu plus contre lui. Le désir était grand, très fort…Mais il devait la laisser faire le premier pas, il ne voulait pas la braquer plus. Elle n’avait qu’a faire un seul geste, relever un peu la tête pour que leurs lèvres se soudèrent.
- Olivia ? Tu ne m’as jamais dit si…
- Quoi ? Demanda-t-elle, intriguée de son interruption à poursuivre.
- Euh… Val m’a dit un jour que tu regardais la série « Prison Break » avec elle, et…
- Oui, c’est vrai. On a adoré cette série, même répondit-elle d’un air nostalgique.
- Val était déjà amoureuse de Dom, tu crois ?
- Ho oui ! Elle le clamait sur tout les toits, l’informa Olivia en souriant, repensant à leurs querelles qu’elles avaient quand il s’agissait de trouver des qualités sur les héros de la série.
- Et toi ? Tu aimais un perso en particulier ? Lui demanda-t-il en souriant.

Olivia ne voyait pas le visage de Wentworth mais imaginait bien le sourire qu‘il devait afficher, à cet instant..
- Oui. J‘aimais beaucoup le perso de Sara, lâcha-t-elle de suite.
- Et dans les mecs ? Tu préférais qui ? Insista-t-il en dessinant des formes géométriques dans son dos.
- Scofield ! Répondit la jeune femme en soupirant.
Wentworth sourit de satisfaction mais il ne s’arrêta pas là.
- Et l’acteur, tu en penses quoi ?
- Ça fait trop de question Miller ! Rétorqua-t-elle en lui donnant une légère tape sur le ventre.
- Tu étais amoureuse de moi ? J’en suis sur ! Fit-il en éclatant de rire.
- Alors là ! Même pas dans mes rêves, mentit la jeune femme. Si tu crois que tu possèdes ce pouvoir de séduction chez toutes les femmes, tu te trompes lourdement mon pauvre !
- Pourtant, ce n’est pas ce que tu notais dans tes forums que tu consacrais à la série, lâcha-t-il du tac au tac.
- Quoi ?

Le cri de colère de la jeune femme avait jailli du font de sa gorge, et le regretta aussitôt. Les rires de l’acteur redoublèrent, ce qui rendit la colère d’Olivia plus forte. A cet instant, elle le haïssait !
- Enfoiré ! L’insulta la jeune femme en se redressant d’un bond.
La jeune femme eut l’intention de se lever et de fuir de cette chambre, de cette maison. Mais au moment même Wentworth la bloqua contre lui.
- Lâche moi !
- Non, répondit-il en la plaquant sur le matelas. Je ne laisserais pas partir, Olivia, avoua-t-il d’une voix haletante en lui mettant les bras au dessus de sa tête, de sorte à la faire prisonnière.
- Tu me fais mal, mentit la jeune femme tentant de se redresser.

Mais elle ne pouvait plus faire un geste, il était pratiquement allongé sur elle, une main lui maintenait ses poignets et d’une jambe, il avait bloqué le reste de son corps.
- Je ne te fais pas mal, tu mens, lui dit-il en lui soulevant le menton d’un geste délicat.
- Qu’est-ce que tu me veux ? Lui demanda-t-elle en le regardant droit dans les yeux.
- Toi, murmura Wentworth, se penchant un peu plus vers ses lèvres.
- Ne fais pas ça, Miller !
- Ne pas faire quoi ?
- Tu te fous de moi ! Lui dit-elle , sentant dangereusement son pouls s’accélérer.
- Tu le désires autant que moi, Olivia.
- Tu délires…
- On verra !
Le cœur affolé, le pouls palpitant, Olivia se prépara à recevoir un baiser de l’homme qu’elle avait toujours aimé…

cely06 Lun 13 Aoû - 19:50

j'aime trop...

Je veu la suite angelique !!!

Destin innatendu... - Page 2 Yahoo

nol59 Jeu 16 Aoû - 23:35

meci ma cely Destin innatendu... - Page 2 Amoureux

voici la suite

CHAPITRE TREIZE.

Olivia avait l’air d’un petit animal pris au piège sous son large torse.
- Tu me rends fou, murmura-t-il avant de poser ses lèvres brûlantes de désir sur les siennes.

Sa langue vint alors tourmenter la sienne d’une caresse de plaisir, savante et appuyée, bien décidé à lui faire perdre tout contrôle. Ce baiser hautement érotique envoya une décharge d’endorphine dans toutes ses terminaisons nerveuses, et il se mit à la dévorer, à mordre ses lèvres.

Il étaient perdus au beau milieu d’un océan de plaisir. Sentant une vague sur le point de les submerger, Wentworth ouvrit les paupières.
Il éloigna ses lèvres et prit le visage d’Olivia entre ses paumes et lui caressa la nuque, puis il fit glisser sa main le long de ses épaules.
Dieu qu’il avait envie d’elle.
- Olivia…
- Viens, répondit-elle comme si elle avait deviné qu’il lui demandait si il pouvait continuer.
Ces mots qu’elle prononça d’une voix feutrée le firent frémir de désir.

Il s’excécuta, bien décidé à lui montrer combien il la désirait. Il glissa une main sous ses vêtements pour sentir son corps chaud qui se tortillait fébrilement sous lui, répondant à chacune de ses caresses. Le soupir qu’il lui arracha fut une pure torture.
Le semblant d’humanité encore présent en lui disparut, submergé par le besoin pressant de la conquérir. Il s’agenouilla au-dessus d’elle et lentement, il commença à la deshabiller.

Wentworth admirait le visage d’Olivia, se pencha et lui donna mille baisers sur ses joues, sa bouche, son cou, lui arrachant des gémissements. Il continuait son doux supplice, ses mains s’attardant à présent sur la poitrine de la jeune femme, qui suffoquait presque de plaisir. Ses mains descendirent lentement vers son ventre plat. Elle sentit une boule de feu monter en elle, pour irradier tout son corps.
Se cambrant vers lui, elle défit à son tour de ses doigts tremblants, les boutons de sa chemise. Oh, éprouver le contact de cet homme !!!

Écartant le tissu soyeux, les mains enfiévrées de la jeune femme remontèrent le long de son torse, descendant vers le bas de son ventre.

Un frisson de plaisir intense la traversa, et dans une nouvelle flambée de passion, sa bouche trouva la sienne.
Quelle était cette sonnerie dans ses oreilles ? Il secoua la tête, essayant de chasser ce bruit irritant. Le téléphone ! Il leva la tête et lui dit simplement :
- Il rappelleront.
Sa bouche reprit la sienne dans un élan sauvage et, un long moment, elle se noya dans un océan de volupté, une lave ardente se propageant dans ses veines.

La sonnerie du portable de Wentworth, cette fois, se fit insistante.
- Ne réponds pas, murmura-t-elle, avide de ses caresses, de sa bouche.
Avec un soupir et des paroles incompréhensibles, le jeune homme se détacha d’Olivia. Rien de tel qu’un coup de téléphone de sa mère pour faire tomber une douche froide sur un moment de pure volupté, songea-t-il en décrochant.
Elle lui adressa un sourire, les lèvres encore gonflées de son baiser.

Pendant que le jeune homme avait une conversation, elle l’admira, une douce lueur au fond des yeux. Étant encore dans un nuage de volupté, elle n’avait rien entendu des paroles de Wentworth, et prit un air surprit quand celui-ci s’installa sur le bord du lit, le téléphone raccroché.
- Je dois partir, lâcha le jeune homme.
- C’est grave ? Demanda-t-elle, inquiéte.
- Je n’en sais rien… c’est ma mère, il faut que j’y aille, lui dit-il avant de lui donner un léger baiser. Je suis désolé…
- Ça va aller, ne t’en fait pas.
Ils se sourirent et il lui redonna un baiser un peu plus fougueux mais Olivia le poussa gentiment.
- File !
- Ok, répondit le jeune homme, émettant un faible rire. À tout à l’heure.
Il referma lentement la porte de la chambre, laissant la jeune femme seule, avec trop de questions qui se tournoyaient dans sa tête…Que lui arrivait-il ?

Quelques minutes après le départ de Wentworth, Olivia se leva et descendit les marches qui la menait à la cuisine. Elle y trouva Jenny qui s’affairait sur son large plan de travail, en train de découper carottes, poivrons et oignons.

- Ha ! Vous avez réussi à dormir un peu ? Demanda la gouvernante d’une voix chaleureuse.
- Euh…non, mais je me suis assez reposée. Vous avez besoin d’aide ?
- Non ! Surtout pas. Si Wentworth vous voit me donner un coup de main à préparer le repas, je ne donne pas cher de ma peau, répondit-elle en plaisantant.
- Et pourquoi ça ? Vous ne feriez rien de mal si nous préparons le repas toutes les deux !
- Vous êtes son invité, ma chérie. Et, je n’ai pas besoin de d’aide, vous êtes très gentille, répondit Jenny en invitant la jeune femme à s’installer à la table.

Pensive, Olivia prit place.
- Je vous sers quelque chose à boire ? Du café ? Demanda la gouvernante, abandonnant son couteau de cuisine quelques instants.
- Oui, merci, mais si vous me suivez ! Rétorqua la jeune femme en souriant.
- Très bien, une petite pause ne me fera pas de mal, dit-elle en dénouant son tablier.
Olivia regarda les gestes précis de la dame aux cheveux grisonnants, servir le breuvage noir.
Le service fait, elle s’installa aux côtés d’Olivia.
- Wentworth m’a dit que vous êtes une artiste peintre ?
- Euh… je l’étais ! Répondit la jeune femme d’un ton nostalgique.
- Je suis désolée, Olivia. J’ai toujours tendance à trop parler !
- Mais non, ce n’est rien, Jenny, la rassura-t-elle en souriant. Dites-moi, Jenny ? Il y a longtemps que vous travaillez pour Wentworth ? Se permet-elle de lui demander.
- Je connais Wenty depuis plus de sept ans, maintenant. Mais, il m’a gentiment proposé de travailler pour lui depuis qu’il a signé son contrat avec Prison Break, lui répondit-elle, d’une voix tendre.
- Et ce n’est pas trop difficile ? Il n’est pas trop dictateur ? Plaisant Olivia, ravie d’avoir une discussion avec elle.
- Dictateur ? Wentworth ? Oh que non ! C’est l’homme le plus gentil et généreux que je connaisse !
Écarquillant les yeux de toutes ces éloges envers l’acteur, Olivia écouta attentivement Jenny.
- Il y a des années de cela, mon époux est tombé gravement malade. Nous passions pratiquement nos journées à l’hôpital… et un jour, j’ai fait la connaissance de Madame Miller. Elle faisait la lecture, bénévolement pour les malades. Nous bavardions beaucoup toutes les deux, et au fil de nos rencontres, nous avons fait plus amples connaissances. Wentworth faisait des petits boulots, à l’époque, et il m’avait proposé gentiment de me servir de chauffeur, car il trouvait dangereux qu’une dame seule prenait le bus, le soir. Il était si gentil, déjà ces années auparavant… Et un jour, il m’accompagnait dans la chambre de mon mari, car il avait sympathisé avec lui, mais un médecin nous attendait… j’étais si désemparée…
Olivia prit la main de Jenny dans la sienne, les larmes aux yeux.
- Merci, ma chérie, remercia Jenny, touchée par la marque d’affection de la jeune femme.
- Pendant les mois qui suivaient, reprit-elle, Wentworth était très présent. Il prenait de mes nouvelles chaque semaine, et venait me rendre visite dés que son temps le permettait. Le jour même où il avait signé ce contrat pour la série, qui la propulsé en haut de l’affiche, il est venu à la maison et m’a engagé. Il m’a ainsi donné de quoi continuer à vivre, de rester dans ma maison, alors que les huissiers menaçaient de me la vendre.
- Je…je ne savais pas, souffla la jeune femme, choquée d’apprendre ce qu’il avait fait pour cette femme.
Soudain, Jenny éclata de rire.
- Vous avez l’aire surprise de découvrir le vrai visage de Wentworth ? Vous savez, Wentworth est homme bon !

Pour toute réponse, la jeune femme lui rendit son sourire. Une question resta toujours sans réponse, pourtant, se dit-elle avant d’oser demander à la gouvernante :
- Savez-vous ce que Went faisait pendant ces dernières années ?

Jenny entrouvrit les lèvres pour lui donner une réponse mais elle les referma aussitôt et fixait un point imaginaire devant elle.
Comprenant qu’il se trouvait derrière elle, elle sentit ses joues rosirent de honte. Elle se tourna et le vit, debout, au milieu du chambranle de la porte, une étincelle de colère dans les yeux.

- Pourquoi demander à Jenny ? Je t’ai déjà dit que je te donnerais ces réponses au moment voulu, Olivia !
Jenny avait quitté la pièce, les laissant ainsi que tous les deux, prétextant avoir oublier d’acheter d’autre légumes.
- Mais pourquoi te mets-tu en colère pour si peux ? Je n’ai rien fais de mal, je crois !
Soupirant d’irritation, il traversa la pièce et se versa un verre d’eau.
- Bon, alors ? Répond-moi ? Tu étais où pendant ces trois dernières années ? Demanda-t-elle d’une voix forte, croisant les bras sur sa poitrine.
Wentworth sourit. Sans se retourner vers la jeune femme, il lui demanda d’un air moqueur.
- Tu étais inquiète ? Je croyais que mon pouvoir de séduction n’éxercait pas sur toi !
C’en était trop ! La colère monta en elle aussitôt, elle rétorqua :
- Très bien, Miller ! Tu veux jouer à ça ? Car si tu crois que tu es si irrésistible que ça ! Tu te trompes et tu vas vite t’en apercevoir ! Brrr..gougeat !

Wentworth se retourna rapidement dans l’intention de lui dire qu’il ne pensait pas ses dernières paroles, mais à son grand regret, il se trouvait seul dans la cuisine…

angel_keikoo Jeu 16 Aoû - 23:51

J'éspère que Wentworth lui donnera bientôt les réponses qu'elle veut.

Vivement une autre suite!!! Destin innatendu... - Page 2 Icon_clu

micko Ven 17 Aoû - 12:12

il fat que went fasse attention !! il doit continuer à être modeste... Razz

sinon ça va barder entre lui et olivia !

mais j'ai aussi hâte de savoir où il était toutes ces années !

la suite bientôt j'espère !!!! Destin innatendu... - Page 2 Icon_clu

j'adore

nol59 Dim 19 Aoû - 18:21

meri pour vos coms voici la suite lol!

CHAPITRE QUATORZE.

Wentworth n’était pas en colère, au contraire. Comment aurait-il pu l’être d’ailleur ? Olivia s’intéressait à lui, et c’est tout ce qu’il désirait au fond de son cœur. Il voulait juste la taquiner…

Il s’empressa de la rejoindre et monta l’escalier, sautant deux marches, les unes après les autres. Il respira profondément et ouvrit la porte de la chambre de la jeune femme.
- Mais qu’est-ce que tu fais ?
- Tu as besoin d’une paire de lunette ? Rétorqua-t-elle en continuant de remplir son sac de ses affaires personnelles.
- Je… Olivia ! C’est du n’importe quoi !
La jeune femme pouffa de rire.
- Tu as raison ! C’est du ridicule cette situation ! Je rentre chez moi, je n’ai pas besoin de toi, Wentworth Miller !
- Arrête ! Je ne te laisserai pas partir, tu m’entends ? Dit-il d’une voix déterminée en la prenant dans ses bras d’une manière ferme.
- Lâche-moi, Went…
La jeune femme se débatit des bras puissants de l’acteur.
- Calme toi ! Tu n’as pas besoin de te cacher sous ce caractère dur, Olivia ! Je sais que tu as subi grand nombres d’épreuves dans ta vie. Tu en souffres encore beaucoup mais tu n’es pas seule, Olivia ! Regarde autour de toi, bon sang !

Tout en lui jetant la vérité à la figure, Wentworth l’avait secoué légèrement. Il regrettait néanmoins de se montrer si dur avec elle. Il la regarda tendrement, soupirant silencieusement. Olivia ne disait rien, elle restait là, immobile, sous le choc de ses paroles. Son visage était blême, une larme au coin des yeux…
- Olivia, murmura le jeune homme d’une voix emplis de regret.
Il lui souleva délicatement le menton de ses doigts.
Leurs regards se fixèrent l’un à l’autre. Olivia comprit qu’il regrettait de lui avoir parlé ainsi, à la lueur qui brillait au fond de ses yeux azurs.
- Tu ne sais rien, Went…
Son murmure était à peine autitible qu’elle se laissa aller contre le torse du jeune homme qui l’enlaça aussitôt. Elle versa des larmes qui tombèrent sur sa chemise d’un blanc immaculé.
- Restes Olivia ! Lui dit-il après un moment de silence. L’acteur lui prot alors le visage dans ses mains et l’obligea à le regarder dans les yeux.
- Je ne veux pas que tu partes, continua-t-il en posant son front contre le sien.

Un immense sentiment de bien être envahit le cœur de la jeune femme. Elle se sentait aimée, désirée comme jamais elle ne l’avait été. Mais son passé lui avait apprit à se méfier des hommes. Aussitôt, une infranchissable barrière lui barra le cœur pour se protéger.
Elle le fixa de ses yeux humides et repensa aux paroles de Jenny, quelques minutes auparavant.
- Je n’ai pas besoin d’être sauvée, Wentworth…
Le jeune homme fronçat les sourcils à cette réplique.
- Tu penses vraiment que je fais ça par pitié ? Lui demanda Wentworth, blessé dans son amour propre.
- Si ce n’est pas pitié, pourquoi le fais-tu ?

Surprit du ton qu’elle venait d’employer, il relâcha son étreinte. Il passa une main énergétique sur son crane et lança un regard par la fenêtre, véxé de ne pouvoir lui répondre.
- Écoutes… je ne sais pas quoi te dire de plus, mais tu ne peux pas nier l’attirance que nous ressentons l’un pour l’autre, répondit le jeune homme, les yeux humides.
- Du désir ! Murmura-t-elle d’un ton moqueur.

Il allait lui rétorquer que non ! Qu’il ne ressentait pas que du désir pour elle, mais la sonnerie du téléphone portable de la jeune femme retentit.

Olivia détacha son regard de Wentworth et fouilla dans son sac à la recherche de l’intrus.
Wentworth, tête baissée, sortit de la pièce pendant qu’elle décrocha…

- Oui, répondit-elle d’un ton brusque, furieuse du dérangement.
- Olivia ? Comment tu vas ? Répondit la voix de son amie d’un air enthousiasme.
- Val ! C’est toi ! Soulagée d’entendre sa voix.
- Tu as bien reçu ma lettre, ma belle ?
- Oui ! Tu aurais pu me le dire de vive voix que tu avais une liaison avec Purcell ! Je pensais que tu étais mon amie ! Rétorqua Olivia, en s’allongeant sur le lit.
- Je sais, je suis désolée… je ne savais pas comment d’apprendre la nouvelle et… Olivia ? Tu m’en veux ?
Olivia hésita un instant avant de répondre, repensant au regard triste de Wentworth.
- Non, je ne t’en veux pas, Valérye….
- Tu n’as pas l’air d’aller bien, Livia ! Je me trompe ?
- Non, je vais bien, je te rassure… la seule chose que je t’en veuille et que tu as demandé à Wentworth de veiller sur moi ! Je ne suis plus une petite fille, Val !
- Je sais mais Wentworth est un homme bien ! Tu ne t’entends pas avec lui ? Demanda-t-elle d’une voix inquiète et surprise en même temps. Il a dit à Dom qu’il t’avais emmené chez lui…
- Oui, je suis bien chez lui, pour le moment.
- Comment ça pour le moment ? Vous vous êtes disputé ?
Olivia savait qu’il n’était la peine de lui raconter des histoires. Elle la connaissait trop bien, pour entendre au ton de sa voix qu’elle mentait.

Elle poussa un grand soupir et lui répondit :
- Oui…c’est compliqué, Val. Il serait préférable que je rentre chez moi…
- Qu’est-ce que tu racontes ? Wentworth est formidable !
- Ce n’est pas lui en cause, Valérye ! C’est moi ! Je ne sais plus où j’en suis…et il m’en veut.
- Qu’est-ce que tu lui as dit pour qu’il t’en veuille ? Demanda son amie, l’air choquée.
- Il a surprit une conversation entre Jenny, sa gouvernante et moi. Elle était sur le point de me raconter ce qu’il avait fait pendant cette longue absence.
- Olivia !… souffla son amie, d’un air lasse. Pourquoi tu ne lui as pas posé cette question toi même ? Je suis certaine qu’il t’aurait répondu !
- Je l’ai fait ! Mais il m’a dit que ce n’était pas le moment d’en parler !
- Bon, écoutes ! Je dois partir, Dominic m’attend. Je te rappellerais plus tard mais, s’il te plaît, reste avec lui, Olivia !
La jeune femme ne répondit pas tout de suite. Elle leva les yeux vers le plafond et poussa un long soupir.
- Très bien, Val ! Mais ne compte pas sur moi pour rester jusqu’à ce que tu reviennes !
- Je t’adore ma belle, fit Valérye en riant. Je vais te laisset, passe le bonjour à Went de Dom et moi, ok ?
- Ok ! À plus tard, répondit Olivia en souriant.
Valérye se tourna vers Dominic, et raccrocha le téléphone.
- Comment va-t-elle ? Demanda Dominic.
- Je pense que ça ira ! Répondit-elle, l’air soulagée en s’approchant de son amant.
Dominic l’entoura de ses bras et la garda un instant contre lui.
- Je vais prendre une douche, l’informa-t-il en se détachant de la jeune femme.
- Ok, le taxi arrive dans combien de temps ? Demanda Valérye, impatiente de visiter les rues de Paris.
- Dans une heure, répondit-il avant de d’entrer dans la salle de bain.
Valérye, pensive, ouvrit la porte fenêtre qui donnait sur le balcon, et s’avança sur la terrasse. Elle se sentait bien, heureuse. La seule ombre au tableau, était Olivia ! Elle voulait tant qu’elle connaisse le bonheur à son tour…

Fixant un point imaginaire devant elle, la jeune femme repensa au premier baiser échangé avec Dominic, l’homme dont elle était secrètement amoureuse depuis de nombreuses années. Elle sourit, ressentant aussitôt le désir monter en elle. Des milliers de papillons dansaient dans son ventre, elle referma la porte et s’avança vers la pièce où Dominic se trouvait.

Audacieuse, elle ouvrit la porte silencieusement et se déshabilla, tandis que le jeune homme se trouvait sous le jet puissant de la douche, le dos tourné. Elle admira la musculature puissante de ses fesses. Les joues cramoisies par l’émotion et ke désir, elle entra enfin dans la cabine de douche. Il se tourna vers elle, le sourire aux lèvres, les yeux brillants de désir.

- On va être en retard, je pense… murmura-t-il d’une voix rauque, en la prenant dans ses bras.
La jeune femme sentit de suite, le point culminant de sa virilité contre sa hanche, et lui répondit d’une voix tendre et d’un air taquin :
- On a tout notre temps…

Leurs regards restèrent soudés l’un à l’autre. Il descendit alors ses mains lentement le long de son dos, et les posa sur les cuisses de la jeune femme. La plaquant dans une étreinte, presque sauvage, contre les parois de la cabine de douche, il l’embrassa.

Poussant des gémissements de plaisir, Dominic la souleva un peu, alors que Valérye s’accrocha à son cou, elle emprisonna ses hanches de ses longues jambes.

Il lui mordilla les lèvres avec une sensualité extrême qui la bouleversa au plus au point. Quand il sentit qu’il ne pouvait plus attendre sous ces caresses incessantes, il la pénétra enfin….

C’est alors qu’ils partirent dans un va-et-vient enflamé, emplis de désir. Tous deux ne faisaient plus qu’un. Souffles mêlés, ils s’abandonnèrent l’un à l’autre jusqu’à ce que, n’en pouvant plus, Dominic lui donna un ultime coup de rein qui les propulsa tous les deux dans un océan d’extase….

miss3382 Mer 22 Aoû - 15:15

la suite est pour quand ???? la réconciliation olivia/wentworth ! Destin innatendu... - Page 2 Invisio3

nol59 Mer 22 Aoû - 22:49

voici la suite, ca fait plaisir que quelqu'un la réclame lol!

attention aux jeunes âmes encore sensibles lol!

N'oubliez pas de me dire ce que vous en pensez, hein^^

CHAPITRE QUINZE.

Deux heures plus tard, Olivia regarda sa montre et poussa un soupir. Elle pensait que Wentworth serait venu la retrouver dans la chambre, mais il n’en avait rien fait ! Elle l’avait attendu, espérant qu’il revienne la prendre dans ses bras…
Décidée à lui dire qu’elle s’en voulait de lui avoir parlé de cette façon, elle se leva et descendit les escaliers, une boule d’angoisse au fond de la gorge.

Personne ne se trouvait dans le salon, elle ouvrit alors la porte de la cuisine, et découvrit Jenny s’affairant toujours aux tâches ménagères.
- Olivia ! Comment vous sentez-vous ? Demanda la gouvernante, inquiète de voir les yeux rougis de la jeune femme.
- Je vais bien, Jenny. Ne vous inquiétez pas pour moi, répondit-elle en lui adressant un faible sourire. Vous n’auriez pas vu Wentworth ?
- Il est au fond du jardin. Il y est depuis plusieurs heures d’ailleurs, l’informa-t-elle d’une voix douce. Vous vous êtes disputés ?
- Oui… lâcha la jeune femme dans un soupir de lassitude.
Jenny regarda Olivia d’un air attendrissant, et pour la réconforter, elle s’approcha d’elle ouvrant ses bras.

La jeune femme s’abandonna alors une nouvelle fois entre les bras chaleureux de la gouvernante. Elle laissa couler ses larmes pendant quelques minutes et releva la tête.
- Allez le retrouver, ma chérie. Je connais Went depuis longtemps et je suis certaine qu’il vous attend depuis tout à l’heure, l’informa la gouvernante d’une voix tendre.
- Merci, Jenny, vous êtes adorable…

Olivia l’embrassa d’un tendre baiser et sortit sur la terrasse. Elle leva une main qu’elle mit en visière pour se protéger des rayons du soleil. Elle chercha le jeune homme du regard et reconnu sa silhouette. L’acteur se tenait prés des parterres de fleurs. Elle s’avança vers lui d’un pas pressé, décidée de lui demander pardon.
A mi-chemin, elle s’aperçut qu’il était perdu dans ses pensées, une cigarette à la main. Il avait l’air complètement perdu, ses yeux fixant un point imaginaire sur la petite cabane aux planches teintées de lazure.

Quand, enfin elle arriva à moins de trois pas qui les séparaient, Wentworth se tourna brusquement vers elle. La jeune femme stoppa aussitôt son élan à la rencontre de son regard, qui était vidé de toute émotion, de tout sentiment…
- Went…
La jeune femme avait prononcé son prénom d’une telle manière que le jeune homme ressentit des frissons envahir tout le long de son dos. D’un geste las, il jeta son mégot dans l’herbe et continua à la fixer. Timidement, Olivia sourit puis se relâcha au désir qu’elle avait tant pour lui. C’était plus fort qu’elle…

Wentworth l’attira alors vers lui et lui prit les lèvres passionnément. Leur baiser fut sensuel, puis au contact de leurs langues mêlées, il se fit plus profond… presque sauvage.
Dans un élan de possesion du corps d’Olivia, il la plaqua contre la porte de la cabane et passa une main délicate sous son tee-short. Il caressa sa peau douce, sous les gémissements de la jeune femme qui l’attira encore un peu plus près d’elle. Wentworth quitta la bouche de la jeune femme et, avec sa langue, il traça le long de son cou, de longues traînée humides, gémissant légèrement.
- Olivia…
La voix rauque de Wentworth la submergea un peu plus dans ce désir qu’elle ne voulait plus refouler en elle.
- On devrait rentré, chuchota la jeune femme, contre son oreille, avant d‘y déposer un baiser.

Wentworth leva la tête et sourit, admirant la lueur de désir qui brillait au fond des yeux bleus d’Olivia. Il lui prit la main et l’emmena vers la maison…
Arrivé devant la porte de la cuisine, il lui reprit les lèvres d’un léger baiser et lui sourit.
- Ha ! Vous voilà, fit la voix enthousiaste de Jenny. Went ? Cela ne vous dérange pas à tous les deux si je pars ? J’ai ma sœur qui vient de me téléphoner, elle est souffrante.
- Bien entendu, Jenny ! Répondit le jeune homme, les yeux froncés. Ce n’est pas trop grave, j’espère ?
- Non, ne t’inquiète pas. Mais je préfère être à ses côtés pour s’occuper des enfants. Votre repas est prêt, tu n’as plus qu’à le réchauffer avant de passer à table, l’informa-t-elle.
- Merci, Jenny, vous êtes un amour, lui dit Olivia en lui donnant un baiser amical, la remerciant d’un regard complice.
- Tu n’as qu’a rester chez toi jusqu’à la fin de la semaine, ajouta Wentworth à l’attention de la gouvernante.
- Tu plaisantes ? Lui demanda-t-elle, surprit des vacances improvisés de son employeur.
- Pourquoi crois-tu que je plaisante ? Tu as peur que j’empoissonne Olivia si je fais la cuisine ? Demanda Wentworht d’une voix amusée, blessée en même temps.
- Mais non ! Ne vous inquiétez pas Jenny ! Si cela peux vous rassurer, je lui donnerais un coup de main ! Interrompit la jeune femme en riant. Et vous ne nous laissez que cinq jours ! Ça ira, j’en suis certaine ! Continua-t-elle à la vue des yeux exorbités de l’acteur.

Jenny éclata de rire sous la gentille insulte d’Olivia envers son patron.
- Bon ! Alors, c’est parfait ! S’exclama Jenny en les embrassant.
Quelques minutes plus tard, Olivia et Wentworth se trouvaient seuls dans la pièce. Le jeune homme s’avança vers elle d’un pas menaçant.
- Et tu crois que tu vas t’en tirer comme ça ? Demanda-t-il en l’entourant de ses bras.
- Mais de quoi tu parles ? Lui demanda Olivia d’un ton innocent, l’air taquin.
Wentworth éclata de rire. Il la fixa ensuite d’un regard tendre, et lui prit les mains en se détachant de son corps si désireux.
- Tu penses vraiment que je ne sais pas cuisiner ?

En guise de réponse, la jeune femme lui donna un sourire enivrant. Elle posa ses mains sur son torse et le poussa légèrement jusqu’à ce qu’il fut contre le mur. Le jeune homme ferma les yeux, savourant ses douces caresses qu’elle lui prodiguait. La jeune femme sourit de son audace. Elle déboutonna lentement les boutons de sa chemise et la lui ôta, laissant apparaître son torse hâlé et puissant. Wentworth lui agrippa les poignets et ouvrit les paupières.
Un grognement plaintif sortit de la bouche d’Olivia. Elle livéra ses mains et lui fit comprendre d’un regard qu’il ne devait pas l’interrompre.
Il plaça alors ses mains le long de son corps, attendant patiemment de la prendre dans ses bras.

Baissant les yeux vers la bouche de la jeune femme, Olivia l’embrassa légèrement, avant de lui mordiller les lèvres d’une manière sensuelle. Il ouvrit la bouche, attendant la sienne, mais il comprit qu’elle avait décidé de prendre les rennes… de continuer ce jeu dangereux…
Soudain, la jeune femme lui emprisonna une mains dans la sienne et continua à lui donnait des baisers voluptueux dans son cou, sa gorge, ses joues, et enfin sa bouche, avant de redescendre vers son menton, son cou…

De chaque parcelle de peau qu’elle touchait avec sa main libre, elle traça avec sa langue de longues traînées humides sur la peau frémissante de désir du jeune homme.
Les battements de cœur affolés de Wentworth, le souffle lui manquait quand elle descendit un peu plus bas, là où, de ses doigts, elle joua avec les boutons de son pantalon…

N’en pouvant plus, il l’attira vers lui et lui prit la bouche presque violemment.il passa un bras sous les genoux de la jeune femme et la souleva dans ses bras sans quitter ses lèvres des siennes…

Dans une étreinte frénétique, il la monta à l’étage. La jeune femme l’interrogea du regard quand il ouvra, un instant après, la porte de sa chambre. Wentworth lui donna un sourire qui la bouleversa au plus au point et déposa son précieux fardeau sur le lit drapé de bleu azur, assorti à la couleur de ses yeux.

Le jeune homme s’allongea près d’elle et lui lança un regard menaçant de lui infliger le double de ce qu’elle lui avait donné. Dans un geste lent, il se posta au-dessus d’elle et langoureusement, il lui enleva le haut de ses vêtements. Leurs peaux, au contact de l’un et l’autre les fit frémir à l’unisson. Olivia attira le jeune homme contre elle et lui prit les lèvres gonflées de plaisir. Lentement, avec sa langue, il traça à son tour des traînées brûlantes le long de son cou, descendant vers sa poitrine…

Olivia gémit de plus belle quand il lui ôta sa jupe. Avec ses lèvres douces, il continua son assension et il lui déposa, sur son ventre, des milliers de baisers…
- Viens…, murmura la jeune femme d’une voix rauque, au bord de l’extase.

L’acteur voulait continuer cette terrible et douce torture, mais il avait hâte lui aussi de la faire sienne. Alors, délicatement, il lui retira le dernier tissu de dentelle qui lui restait. Pressé de mettre fin au supplice, elle lui enleva son pantalon…

Au contact de leurs deux corps nus l’un contre l’autre, Olivia se sentit submerger par un flot d’émotion. Elle se courba un peu plus vers lui, à l’affut de ses caresses enivrantes. Leurs lèvres ne se détachaient plus, sauf quand le besoin vital leur dictait à tous deux de reprendre leurs respirations.

Pendant encore un instant, Wentworth continua son assaut de caresse, lui révélant ainsi toute la douceur de ses mains. Olivia, les joues rosies par la chaleur d’émotions et de désir, elle l’enlaça de ses bras et le serra contre elle, ressentant ses battements de cœur contre sa poitrine.

Il releva la tête et la fixa de ses yeux clairs où elle pouvait lire son interrogation, comme dans un livre ouvert. C’est alors, qu’après lui avoir répondut du regard, délicatement, Wentworth la pénétra…

Arrachant tous deux un cri d’extase, ils commençèrent lentement le va-et-vient de la danse de l’amour…
Wentworth l’embrassa d’une manière si douce, si subtile que les larmes perlèrent aux coins des yeux d’Olivia, ivre de bonheur…

Baignées dans un tourbillon d’émotion, Olivia posa ses mains sur ses cuisses et l’incita à continuer. Il lui déposa de tendre baiser sur ses paupières humides et lui murmura de douce paroles, avant de reprendre le rythme de la danse d’une façon plus sauvage, arrachant des gémissements inaudibles…

Au bout de quelques minutes, il lui reprit la bouche et dans un dernier coup de rein, ils partirent ensemble dans un monde peuplé de millions d’étoiles, là où Olivia n’avait jamais ressentit ce flot d’extase…

miss3382 Mer 22 Aoû - 23:09

c'est vraiment magnifique !!! vivement la suite !!!!! Destin innatendu... - Page 2 Applaudi

miss_sa_69 Jeu 23 Aoû - 14:51

QUe voiis je une new fiiic de toiiii magniifiiique et quiiii change un peux que dire a prt que jadore et que je veux la suite et que jadore tes scènes Embarassed

nol59 Ven 24 Aoû - 23:20

merci

je vous mets la suite^^

CHAPITRE SEIZE.

Olivia s’abandonna à la délicieuse sensation de satiété qui l’avait envahie. A mi-chemin entre le sommeil et l’éveil, elle avait l’impression de flotter entre deux eaux et laissait son esprit dériver librement. Elle aurait pu rester éternellement ainsi à ne rien faire, jouissant de la paix et de la sérénité qui l’habitait…

Luttant pour rester éveillée, elle se remémora les heures qui avaient précédé. Elle avait peine à croire que tout soit arrivé aussi vite. Sa résistance initiale avait été littéralement balayée par l’intensité de son propre désir. Elle avait cédé le pas à un besoin impérieux de prendre et de donner, à une quête du plaisir dont la violence les avait tous deux pris par surprise.

Combien de fois avaient-ils fait l’amour, emportés par une passion si dévorante qu’elle ne leur laissait pas de répit, avant que, brisés, ils ne finissent par succomber au sommeil ? Jamais elle ne se serait crue capable d’une telle fougue. Jamais elle n’aurait pensé pouvoir inspirer une telle envie.

Elle se rappelait précisément chacun de leur geste et s’émerveilla rétrospectivement de la patience avec laquelle Wentworth avait su éveiller ses sens et faire naître en elle cette faim indomptable. Elle s’étonnait aussi de l’ardeur avec laquelle elle avait répondu à chacune de ses caresses et de l’audace dont elle avait fait preuve.

Mais ce qui la déroutait le plus, c’était ce besoin impérieux qu’elle avait éprouvé. Pendant des années, elle s’était convaincue qu’elle était parfaitement autosuffisante, que toute forme de dépendance ne conduisait qu’à une dangereuse vulnérabilité et que jamais elle ne retomberait dans un tel piège.

La nuit touchait à sa fin et l’aube laissait déjà entrevoir ses premières lueurs à travers les rideaux entrouverts. Dans cette douce pénombre, Olivia parvenait à distinguer le visage de Wentworth. Ses traits étaient détendus et un léger sourire flottait sur ses lèvres. Elle sentait son bras sur ses hanches, comme s’il avait craint qu’elle ne cherche à s’enfuir. Et son autre main était perdue au creux de sa chevelure.

Deux amants repus par une nuit d’amour, songea-t-elle. Mais cette pensée se doublait d’une légère inquiétude. Car si elle s’abandonnait à ce qu’elle ressentait en cet instant, elle risquait rapidement de perdre le contrôle de la situation. C’était son indépendance qui était en jeu et il était grand temps de réfléchir aux implications de ce qui venait de se passer entre eux.

Olivia essaya d’échapper à l’étreinte de Wentworth mais il raffermit son emprise.
- Non, murmura-t-il sans ouvrir les yeux.
Il laissa glisser sa main le long du dos d’Olivia, lui arrachant un léger frisson de volupté.
- il est trop tôt pour se lever, ajouta-t-il en se serrant un peu plus contre elle.

Elle sentit ses seins se redresser à ce contact tandis qu’une douce chaleur se répandait au creux de son ventre. Luttant contre le désir qu’elle sentait monter en elle, Olivia se répéta que la sécurité qu’elle éprouvait entre ses bras n’était qu’illusoire. Une fois de plus, elle tenta de s’arracher à lui mais il l’en empêcha.
- Went…, protesta-t-elle faiblement.

Ses objections furent étouffées par un baiser auquel elle s’s’éfrit vainement de résister. Mais le mouvement des doigts du jeune homme le long de sa colonne vertébrale se faisait plus insistant, démultipliant l’envie qu’elle avait de lui.

La lumière grise de l’aube avait prit une teinte rosée et l’air semblait avoir gagné en densité. Déjà son corps semblait se mouvoir de sa propre volonté pour mieux s’offrir à ses caresses. Son esprit lui cria qu’il était en train de commettre une folie, qu’elle regretterait amèrement ce qui était sur le point d’arriver. Mais il était déjà trop tard…

Ses protestations se muèrent en un gémissement de plaisir et Wentworth la fit rouler en arrière. Il laissa glisser sa main le long de son corps qui s’arquait pour l’acceuillir en elle, admirant sa silhouette magnifique et savourant l’intensité du désir qu’il avait d’elle. Puis, lentement, il pénétra en elle, lui arrachant un cri d’extase.

Ils firent l’amour avec passion et leur plaisir se trouva décuplé par la connaissance intime qu’ils avaient à présent l’un de l’autre. Elle leur permettait d’anticiper chacune de leurs attentes et de les devancer, conférant à leur étreinte une harmonie si parfait que, lorsqu’elle retomba pantelante sur le lit aux draps froissés, Olivia sentit une angoisse incoercible se mêler à sa joie.

- Que se passe-t-il ? Lui demanda Wentworth auquel ce brusque changement d’humeur n’avait pas échappé. Tu as des regrets ?
Il la vit hésiter avant de répondre et comprit qu’elle luttait autant contre elle-même que contre lui.
- Nous n’aurions pas dû faire ça, soupira-t-elle enfin.
- Pourquoi ? Lui demanda le jeune homme, s’efforçant de museler la déception qu’il sentait monter en lui.
- Parce que ce n’est pas ce que je veux.
- Vraiment ?

Olivia hésita. La veille, elle était certaine qu’une fois qu’ils auraient apaisé le désir qu’ils avaient l’un de l’autre, ils pourraient repartir sur de nouvelles bases et nouer une relation amicale dénuée de toute ambiguïté. N’était-ce pas ce que faisait tous les gens puissants? Couchez avec une fane et la jeter aussitôt ? Mais Wentworth venait de lui prouver que leur envie, loin d’être satisfaite, avait prit une dimension nouvelle.
- Dis-moi une chose, Olivia, reprit le jeune homme. Ce qui te gêne dans cette relation, c’est que nous travaillerons bientôt ensemble tous les deux ?
- Tu t’avances trop vite, je n’ai toujours pas donner ma réponse à Bayron ! Et je ne vois pas pourquoi cette situation serait une gêne dans cette relation, qui n’en ai d’ailleurs pas une d’officielle !
- Comme tu veux, Olivia, répondit Wentworth, le visage fermé de toutes émotions. Je ne prends pas non plus, si ça peux te rassurer que cette relation est quelque chose de grave et décisif. Nous pouvons passer du temps ensemble, profiter l’un de l’autre, nous laisser vivre sans que cela ne vienne bouleverser ton existence !

Tout en prononçant ces mots, Wentworth savait pertinemment qu’il ne s’agissait là que d’une demi-vérité. Tôt ou tard, leur liaison finirait par prendre un tour beaucoup plus sérieux. Il le sentait au plus profond de lui-même. Mais il comprenait aussi qu’Olivia l’accepte à son tour et ne tenait pas à lui faire peur.

- Contentons-nous d’être simplement ensemble et nous verrons bien où cela nous mènera, conclut-il d’une voix tendre.
Olivia sentit sa résistance vaciller.
- A t’entendre, cela à l’air si simple, soupira-t-elle.
- Ce n’est pas le terme que j’emploierais. Même les choses légères ne sont pas toujours simples. Mais je sais que j’ai envie de toi et que tu as envie de moi. Je sais que je ne veux pas renoncer à ce qui s’est passé entre nous cette nuit. Je sais que je veux passer du temps avec toi, apprendre à mieux te connaître, partager des bons moments et être là quand tu auras besoin de quelqu’un pour te soutenir.

Olivia sentit sa gorge se nouer. Les mots de Wentworth la touchaient bien plus profondément qu’elle ne l’aurait voulu. Ils éveillaient en elle un besoin dont elle n’avait pas eu conscience jusqu’alors. Avec une pointe d’angoisse, elle se demanda si elle serait vraiment assez forte pour vivre une telle relation sans perdre le contrôle.

Cela avait l’air si facile… tout ce Wentworth lui demandait, c’était de profiter de ce qu’il lui offrait. Il n’exigeait rien, ni engagement, ni serments…
- J’ai si peur, Went !
Le murmura d’Olivia le bouleversa au plus au point. Il l’attira à lui et la berça tendrement, la laissant verser ces larmes contre sa poitrine.

Wentworth savait que la jeune femme avait beaucoup souffert de sa dernière aventure. Mais que lui avait fait cet homme pour qu’elle s’empêche de connaître le bonheur ? Se demanda Wentworth silencieusement, serrant les points qu’il destinait secrètement à son martyre…

Contenu sponsorisé