Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
Bonjour!
Je viens de découvrir ce forum. Je vous poste le début de la fic que j'ai commencé à écrire. Peut-être que certains utilisateurs la connaissent déjà étant donné que je la poste sur d'autres forums. Pour les autres j'espère que ça vous plaira. Si oui je continuerai à poster! Ma fic commence à la suite de l'épisode 4 de la saison 3. J'essaie de coller à la personnalité des personnages tout en inventant la suite telle que je l'imagine, telle que j'aurais aimé qu'elle soit!
Bonne lecture!
SCENE 1 :
- SusanB (SB) : Ne recommencez plus Lincoln. N’essayez pas de nous doubler, vous ne le pouvez pas. Croyez-moi je vous comprends, mais vous devez savoir que cet avertissement n’est pas à prendre à la légère.
- Linc : … .
Lincoln ne répondit rien. Il ne sentait aucune réelle émotion dans la voix de son interlocutrice. Il l’avait rencontré plusieurs fois. Elle était toujours un mystère pour lui. Elle avait toutes les cartes en mains, c’est elle qui menait le jeu et pourtant elle prétendait le comprendre et même agir contre sa volonté. Etait-ce vrai ? Le comprenait t’elle vraiment? Se pouvait-il qu’elle soit contrainte de jouer les manipulatrices, de menacer LJ et Sara ? Après tout Alexander Mahone , contrairement aux apparences, était lui aussi une victime ou plutôt un esclave de la compagnie. Il tuait parce que qu’il n’avait pas le choix et parce qu’il était trop impliqué. Il avait une famille à protéger ainsi qu’un secret à garder. Peut-être que SB elle aussi avait quelque chose à protéger…au point de tuer d’autres être humains. En y réfléchissant, Lincoln se disait que lui aussi tuerait pour sauver son fils. Mais il n’était pas SB. Elle était si froide, si franche, parfois provocante. Elle soufflait le chaud et le froid. Lincoln ne savait pas comment réagir face à cette femme. Le plus souvent, lors de leurs échanges il se montrait dur et lui parlait comme s’il négociait un contrat avec une multinationale. Il ne voulait pas qu’elle perçoive son trouble, son incapacité à la cerner véritablement. Lincoln n’aimait pas montrer ses faiblesse.
- SB : Vous ne répondez rien. Dois-je comprendre que vous acceptez l’idée que vous n’êtes pas en position d’agir ou de tenter quoi que ce soit ?
- Linc : Je crois que vous ne réalisez pas non plus la situation dans laquelle vous êtes. Vous menacez ma famille. LJ est mon fils et Sara est certainement la personne à laquelle mon frère tient le plus, et donc à laquelle je tiens également. À quoi vous attendez-vous ? Je n’ai rien à perdre à part eux et je n’ai pas l’intention de rester les bras croisés alors que vous détenez les êtres qui comptent le plus pour Michael et moi, finit-il par dire d’une voix menaçante.
- SB : Comme vous l’avez si bien dit Lincoln, vous n’avez rien à perdre à part LJ, Sara et votre frère. C’est pourquoi je vous le dis une dernière fois : ne tentez plus JAMAIS de nous doubler. Pour m’assurer que vous compreniez bien le message j’ai pris soin de vous laisser un colis au sous-sol de votre hôtel. Vous devriez y jeter un œil.
- Linc : Que contient ce colis ?
- SB : Je vous laisse le découvrir seul…je crois que c’est assez explicite dit SB avant de raccrocher sans laissez le temps à Lincoln ne prononcer le moindre mot.
Sans attendre, Lincoln sortit de son appartement et se dirigea vers l’ascenseur. Que pouvait bien contenir ce colis ? Il voyait les étages se succéder : 4…3…Pourquoi se sentait il envahit par l’angoisse, une angoisse inqualifiable, impossible à décrire ? 2…1….0 .Et si ?... Non non... impossible … -1 ! . L’arrêt soudain de l’ascenseur le fit sursauter. Lincoln s’avança dans la pénombre qui habillait le sous-sol. Il n’avait jamais été une petite nature et pourtant, à cet instant précis, il sentait ses jambes trembler. Il ne cessait de repenser aux paroles de SB, à sa volonté de lui donner un véritable avertissement. Il n’avait rien à perdre…sauf LJ… sauf Sara…
Il s’arrêta net : dans un coin, à côté d’un bac destiné à récolter les déchets de l’immeuble, il aperçut une boîte blanche…. Blanche ? pas seulement. De loin il ne distinguait pas clairement les détails.
En s’approchant, il constata avec horreur que la boite était blanche et rouge…rouge aux jointures…de façon inégale…Ce n’était pas un motif.
L’angoisse lui tordait les entrailles au fur et à mesure qu’il s’approchait…C’est dans cette ambiance terriblement lourde, dans l’air nauséabond de ce sous sol où s’entassaient les ordures et tout ce qui n’avait pas ou plus d’utilité, qu’il posa ses mains tremblantes sur le couvercle de la boîte.
Il cessa de respirer au moment où il retira le couvercle.
Son cœur fit un bond.
Son esprit se brouilla tandis que l’angoisse, jusque-là indéchiffrable, prit enfin un nom et une forme tant redoutés : Sara … La tête sanglante et livide de Sara…
___________________________________
Voilà! Dites-moi ce que vous en pensez, ce que vous avez aimé, pas aimé etc...
Je viens de découvrir ce forum. Je vous poste le début de la fic que j'ai commencé à écrire. Peut-être que certains utilisateurs la connaissent déjà étant donné que je la poste sur d'autres forums. Pour les autres j'espère que ça vous plaira. Si oui je continuerai à poster! Ma fic commence à la suite de l'épisode 4 de la saison 3. J'essaie de coller à la personnalité des personnages tout en inventant la suite telle que je l'imagine, telle que j'aurais aimé qu'elle soit!
Bonne lecture!
SCENE 1 :
- SusanB (SB) : Ne recommencez plus Lincoln. N’essayez pas de nous doubler, vous ne le pouvez pas. Croyez-moi je vous comprends, mais vous devez savoir que cet avertissement n’est pas à prendre à la légère.
- Linc : … .
Lincoln ne répondit rien. Il ne sentait aucune réelle émotion dans la voix de son interlocutrice. Il l’avait rencontré plusieurs fois. Elle était toujours un mystère pour lui. Elle avait toutes les cartes en mains, c’est elle qui menait le jeu et pourtant elle prétendait le comprendre et même agir contre sa volonté. Etait-ce vrai ? Le comprenait t’elle vraiment? Se pouvait-il qu’elle soit contrainte de jouer les manipulatrices, de menacer LJ et Sara ? Après tout Alexander Mahone , contrairement aux apparences, était lui aussi une victime ou plutôt un esclave de la compagnie. Il tuait parce que qu’il n’avait pas le choix et parce qu’il était trop impliqué. Il avait une famille à protéger ainsi qu’un secret à garder. Peut-être que SB elle aussi avait quelque chose à protéger…au point de tuer d’autres être humains. En y réfléchissant, Lincoln se disait que lui aussi tuerait pour sauver son fils. Mais il n’était pas SB. Elle était si froide, si franche, parfois provocante. Elle soufflait le chaud et le froid. Lincoln ne savait pas comment réagir face à cette femme. Le plus souvent, lors de leurs échanges il se montrait dur et lui parlait comme s’il négociait un contrat avec une multinationale. Il ne voulait pas qu’elle perçoive son trouble, son incapacité à la cerner véritablement. Lincoln n’aimait pas montrer ses faiblesse.
- SB : Vous ne répondez rien. Dois-je comprendre que vous acceptez l’idée que vous n’êtes pas en position d’agir ou de tenter quoi que ce soit ?
- Linc : Je crois que vous ne réalisez pas non plus la situation dans laquelle vous êtes. Vous menacez ma famille. LJ est mon fils et Sara est certainement la personne à laquelle mon frère tient le plus, et donc à laquelle je tiens également. À quoi vous attendez-vous ? Je n’ai rien à perdre à part eux et je n’ai pas l’intention de rester les bras croisés alors que vous détenez les êtres qui comptent le plus pour Michael et moi, finit-il par dire d’une voix menaçante.
- SB : Comme vous l’avez si bien dit Lincoln, vous n’avez rien à perdre à part LJ, Sara et votre frère. C’est pourquoi je vous le dis une dernière fois : ne tentez plus JAMAIS de nous doubler. Pour m’assurer que vous compreniez bien le message j’ai pris soin de vous laisser un colis au sous-sol de votre hôtel. Vous devriez y jeter un œil.
- Linc : Que contient ce colis ?
- SB : Je vous laisse le découvrir seul…je crois que c’est assez explicite dit SB avant de raccrocher sans laissez le temps à Lincoln ne prononcer le moindre mot.
Sans attendre, Lincoln sortit de son appartement et se dirigea vers l’ascenseur. Que pouvait bien contenir ce colis ? Il voyait les étages se succéder : 4…3…Pourquoi se sentait il envahit par l’angoisse, une angoisse inqualifiable, impossible à décrire ? 2…1….0 .Et si ?... Non non... impossible … -1 ! . L’arrêt soudain de l’ascenseur le fit sursauter. Lincoln s’avança dans la pénombre qui habillait le sous-sol. Il n’avait jamais été une petite nature et pourtant, à cet instant précis, il sentait ses jambes trembler. Il ne cessait de repenser aux paroles de SB, à sa volonté de lui donner un véritable avertissement. Il n’avait rien à perdre…sauf LJ… sauf Sara…
Il s’arrêta net : dans un coin, à côté d’un bac destiné à récolter les déchets de l’immeuble, il aperçut une boîte blanche…. Blanche ? pas seulement. De loin il ne distinguait pas clairement les détails.
En s’approchant, il constata avec horreur que la boite était blanche et rouge…rouge aux jointures…de façon inégale…Ce n’était pas un motif.
L’angoisse lui tordait les entrailles au fur et à mesure qu’il s’approchait…C’est dans cette ambiance terriblement lourde, dans l’air nauséabond de ce sous sol où s’entassaient les ordures et tout ce qui n’avait pas ou plus d’utilité, qu’il posa ses mains tremblantes sur le couvercle de la boîte.
Il cessa de respirer au moment où il retira le couvercle.
Son cœur fit un bond.
Son esprit se brouilla tandis que l’angoisse, jusque-là indéchiffrable, prit enfin un nom et une forme tant redoutés : Sara … La tête sanglante et livide de Sara…
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Voilà! Dites-moi ce que vous en pensez, ce que vous avez aimé, pas aimé etc...
Dernière édition par LN le Mar 4 Mar - 8:38, édité 1 fois
LN- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Age : 36
Date d'inscription : 11/11/2007
Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
je la lis déja sur un autre forum et j'adore ! continu !
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
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Age : 32
Localisation : dans les bras de Michael
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
très bon début de fic j'ai hate de voir ce que tu nous concocte pour la suite...
oh j'en oublie mes bonnes manières :
oh j'en oublie mes bonnes manières :
Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
Merci pour vos coms!! Alors je vous met la suite :
SCENE 2
Lincoln avançait sans vraiment réaliser ce qu’il avait vu le matin même. Il ne lui avait fallu qu’un bref coup d’œil pour reconnaître les cheveux bruns de Sara. Tout était flou dans sa tête. La seule chose qu’il voyait était ce sang et cette pâleur dont il n’avait pas supporté la vue plus d’une seconde. Et tout en avançant avec vers l’imposant bâtiment qui se dressait devant lui, il se perdit dans de sombres pensées.
Flash Back :
Tremblant, il referme la boîte. Tout à coup ses jambes ne le portent plus. L’odeur des déchets, de la mort le submerge et il se sent pris de nausée. Il s’adosse au mur et ferme les yeux. Il a envie de hurler sa colère, son malaise et sa culpabilité. Sara était plus que tout autre une victime innocente, elle l’avait aidé malgré les risques mais ne savait pas dans quelle histoire elle s’était alors impliquée réellement. Lincoln s’était recroquevillé et tenait sa tête entre ses mains. La vue de Sara “livrée“ telle une marchandise dans cette boîte sordide faisait surgir de nouvelles images : celles de Véronica, elle aussi victime parmi tant d’autres d’un complot aberrant mais cruellement réel. Le sort de ces deux femmes aimées était tellement semblable. Véronica aussi avait fini le corps dans un sac, mutilée, rabaissée, humiliée... Heureusement elle avait échappé à la mise en scène dont avait été victime la pauvre Sara.
Après quelques instants où le temps s’était arrêté, Lincoln se relèva. Il attrapa une vieille couverture déposée sur une étagère parmi d’autres objets et prend une longue inspiration. Il se pencha et attrapa la boîte ensanglantée qu’il enroula dans la couverture. Il remonta dans son appartement où il retrouva sucre, assis sur le canapé.
Ce dernier était arrivé quelques jours auparavant pour solliciter l’aide de Lincoln. Il avait jugé bon de ne pas retourner auprès de sa tendre Marie Cruz pour ne pas mettre sa vie en péril une seconde fois. Cependant il n’avait pas d’argent et avait pensé demander de l’aide à Michael avant d’apprendre de la bouche de Lincoln que son “papi“ était de nouveau emprisonné dans un pénitencier appelé Sona. Sucre s’était tourné vers Lincoln comme s’il se raccrochait à une bouée de secours. Ce dernier l’avait hébergé et dépanné de quelques dollars, mais Sucre ne souhaitait pas abuser de l’hospitalité de Lincoln et ne voulait pas s’impliquer dans les histoires des deux frères. Il était reconnaissant mais las de subir les conséquences de leur évasion.
- Sucre : “Ah tiens te voilà, je suis rentré, il y a quelques minutes, dit-il sans regarder Lincoln qui venait d’entrer dans l’appartement. Écoute mon pote, j’ai trouvé de quoi me fabriquer une nouvelle carte d’identité. Tu trouves tout ce que tu veux dans ce pays ! Il cherche des travailleurs en Colombie dans des plantations de café. Je vais essayer de passer la frontière et…je vais rester en stand bye quelque temps, histoire de me faire du fric et de ne pas revenir vers ma Marie Cruz les mains vides. Il eu un rire à cette idée. Et puis, continua-il tout en collant avec soin sa photo d’identité sur la fausse carte qu’il avait marchandé avec un type louche, je dois attendre que tout ça retombe. Quand ça sera plus calme, je retournerai la chercher…les chercher, mon fils et Marie cruz. Dans 2 jours, je passe la frontière mec“.
Sucre finit par lever la tête pour voir la réaction de Lincoln. Il fut surpris de voir le visage bouleversé de son ami.
- Sucre :“ Eh mec, je sais qu’on est devenus proches avec toute cette histoire mais tu te doutais bien que j’allais repartir. Te mets pas dans cet état…on forme pas un couple, dit-il en lançant un clin d’œil à Lincoln. Et puis… “ Sucre s’arrêta de parler en voyant que Lincoln n’avait pas réagi à sa boutade. C’est là qu’il aperçut la couverture miteuse.“ Eh Linc, ya quelque chose qui tourne pas rond ? C’est quoi cette couverture ? On est au Panama mec, ici les couvertures c’est du superflu. Eh oh tu me reconnais c’est moi Sucre ? T’es avec moi ?“
Depuis son arrivé Lincoln n’avait pu prononcer un mot. Il n’avait d’ailleurs pas compris ce que lui disait Sucre. Il voyait ses lèvres remuer mais aucun son ne lui parvenait. Puis d’un geste presque mécanique il retira la couverture.
- Sucre : “Oh putain mec mais c’est quoi ça ???!!!“ cria Sucre qui était d’un seul coup devenu aussi pâle que Lincoln. La boîte était encore plus ensanglantée car le sang avait dû continuer à imbiber progressivement les parois en carton avant de sécher et de se tarir.
- Lincoln :“ Sucre…Je…c’est Sara.“
- Sucre : “Mais quoi qu’est ce que tu racontes, pourquoi tu parles de Sara ?T’as retrouvé sa trace ? Et L.J…ils vont bien ?...Ne me dit pas que…murmura t-il dans un souffle comme s’il savait ce que Linc allait lui répondre mais qu’il ne pouvait l’admettre.“
- Lincoln : “Ils ont, ils ont tué Sara. Je…sa tête, sa tête est dans cette boîte. Ils l’ont décapité. C’est ma faute, j’aurais pas dû intervenir sans réfléchir à un plan…“
- Sucre : “De quoi tu parles Linc ?“
- Lincoln : “…Mike a eu Sara au téléphone depuis Sona. Elle lui a donné des indices pour qu’il puisse la retrouver… Mike m’a donné ces indices et j’ai trouvé le lieu où la compagnie retenait Sara et mon fils. J’y suis allé, j’ai foncé tête baissée sans réfléchir… Je voulais les délivrer mais j’ai échoué. Ils sont repartis en emportant Sara et L.J…“Lincoln parlait lentement, dans un murmure. Il avait la gorge sèche et ne cessait de s’interrompre.“ Ils ont tué Sara. Ils ont voulu me donner un avertissement pour pas que je tente de nouveau quelque chose… Elle était innocente Sucre.“ Lincoln s’assit sur le canapé et déposa la boîte sur la table en prenant soin de la recouvrir à nouveau avec la couverture, par respect mais aussi parce que la vue du sang de Sara le faisait trembler de plus belle.
- Sucre :“…Est-ce que …mon dieu Linc…est-ce que Michael est au courant ?
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Voilà les fillottes. Alors qu'en pensez vous? Ca vous plait? Ca vous plait pas? Pourquoi?....ben oui c'est à vous de bosser maintenant hé hé allr hop hop hop à vos coms!!!
SCENE 2
Lincoln avançait sans vraiment réaliser ce qu’il avait vu le matin même. Il ne lui avait fallu qu’un bref coup d’œil pour reconnaître les cheveux bruns de Sara. Tout était flou dans sa tête. La seule chose qu’il voyait était ce sang et cette pâleur dont il n’avait pas supporté la vue plus d’une seconde. Et tout en avançant avec vers l’imposant bâtiment qui se dressait devant lui, il se perdit dans de sombres pensées.
Flash Back :
Tremblant, il referme la boîte. Tout à coup ses jambes ne le portent plus. L’odeur des déchets, de la mort le submerge et il se sent pris de nausée. Il s’adosse au mur et ferme les yeux. Il a envie de hurler sa colère, son malaise et sa culpabilité. Sara était plus que tout autre une victime innocente, elle l’avait aidé malgré les risques mais ne savait pas dans quelle histoire elle s’était alors impliquée réellement. Lincoln s’était recroquevillé et tenait sa tête entre ses mains. La vue de Sara “livrée“ telle une marchandise dans cette boîte sordide faisait surgir de nouvelles images : celles de Véronica, elle aussi victime parmi tant d’autres d’un complot aberrant mais cruellement réel. Le sort de ces deux femmes aimées était tellement semblable. Véronica aussi avait fini le corps dans un sac, mutilée, rabaissée, humiliée... Heureusement elle avait échappé à la mise en scène dont avait été victime la pauvre Sara.
Après quelques instants où le temps s’était arrêté, Lincoln se relèva. Il attrapa une vieille couverture déposée sur une étagère parmi d’autres objets et prend une longue inspiration. Il se pencha et attrapa la boîte ensanglantée qu’il enroula dans la couverture. Il remonta dans son appartement où il retrouva sucre, assis sur le canapé.
Ce dernier était arrivé quelques jours auparavant pour solliciter l’aide de Lincoln. Il avait jugé bon de ne pas retourner auprès de sa tendre Marie Cruz pour ne pas mettre sa vie en péril une seconde fois. Cependant il n’avait pas d’argent et avait pensé demander de l’aide à Michael avant d’apprendre de la bouche de Lincoln que son “papi“ était de nouveau emprisonné dans un pénitencier appelé Sona. Sucre s’était tourné vers Lincoln comme s’il se raccrochait à une bouée de secours. Ce dernier l’avait hébergé et dépanné de quelques dollars, mais Sucre ne souhaitait pas abuser de l’hospitalité de Lincoln et ne voulait pas s’impliquer dans les histoires des deux frères. Il était reconnaissant mais las de subir les conséquences de leur évasion.
- Sucre : “Ah tiens te voilà, je suis rentré, il y a quelques minutes, dit-il sans regarder Lincoln qui venait d’entrer dans l’appartement. Écoute mon pote, j’ai trouvé de quoi me fabriquer une nouvelle carte d’identité. Tu trouves tout ce que tu veux dans ce pays ! Il cherche des travailleurs en Colombie dans des plantations de café. Je vais essayer de passer la frontière et…je vais rester en stand bye quelque temps, histoire de me faire du fric et de ne pas revenir vers ma Marie Cruz les mains vides. Il eu un rire à cette idée. Et puis, continua-il tout en collant avec soin sa photo d’identité sur la fausse carte qu’il avait marchandé avec un type louche, je dois attendre que tout ça retombe. Quand ça sera plus calme, je retournerai la chercher…les chercher, mon fils et Marie cruz. Dans 2 jours, je passe la frontière mec“.
Sucre finit par lever la tête pour voir la réaction de Lincoln. Il fut surpris de voir le visage bouleversé de son ami.
- Sucre :“ Eh mec, je sais qu’on est devenus proches avec toute cette histoire mais tu te doutais bien que j’allais repartir. Te mets pas dans cet état…on forme pas un couple, dit-il en lançant un clin d’œil à Lincoln. Et puis… “ Sucre s’arrêta de parler en voyant que Lincoln n’avait pas réagi à sa boutade. C’est là qu’il aperçut la couverture miteuse.“ Eh Linc, ya quelque chose qui tourne pas rond ? C’est quoi cette couverture ? On est au Panama mec, ici les couvertures c’est du superflu. Eh oh tu me reconnais c’est moi Sucre ? T’es avec moi ?“
Depuis son arrivé Lincoln n’avait pu prononcer un mot. Il n’avait d’ailleurs pas compris ce que lui disait Sucre. Il voyait ses lèvres remuer mais aucun son ne lui parvenait. Puis d’un geste presque mécanique il retira la couverture.
- Sucre : “Oh putain mec mais c’est quoi ça ???!!!“ cria Sucre qui était d’un seul coup devenu aussi pâle que Lincoln. La boîte était encore plus ensanglantée car le sang avait dû continuer à imbiber progressivement les parois en carton avant de sécher et de se tarir.
- Lincoln :“ Sucre…Je…c’est Sara.“
- Sucre : “Mais quoi qu’est ce que tu racontes, pourquoi tu parles de Sara ?T’as retrouvé sa trace ? Et L.J…ils vont bien ?...Ne me dit pas que…murmura t-il dans un souffle comme s’il savait ce que Linc allait lui répondre mais qu’il ne pouvait l’admettre.“
- Lincoln : “Ils ont, ils ont tué Sara. Je…sa tête, sa tête est dans cette boîte. Ils l’ont décapité. C’est ma faute, j’aurais pas dû intervenir sans réfléchir à un plan…“
- Sucre : “De quoi tu parles Linc ?“
- Lincoln : “…Mike a eu Sara au téléphone depuis Sona. Elle lui a donné des indices pour qu’il puisse la retrouver… Mike m’a donné ces indices et j’ai trouvé le lieu où la compagnie retenait Sara et mon fils. J’y suis allé, j’ai foncé tête baissée sans réfléchir… Je voulais les délivrer mais j’ai échoué. Ils sont repartis en emportant Sara et L.J…“Lincoln parlait lentement, dans un murmure. Il avait la gorge sèche et ne cessait de s’interrompre.“ Ils ont tué Sara. Ils ont voulu me donner un avertissement pour pas que je tente de nouveau quelque chose… Elle était innocente Sucre.“ Lincoln s’assit sur le canapé et déposa la boîte sur la table en prenant soin de la recouvrir à nouveau avec la couverture, par respect mais aussi parce que la vue du sang de Sara le faisait trembler de plus belle.
- Sucre :“…Est-ce que …mon dieu Linc…est-ce que Michael est au courant ?
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Voilà les fillottes. Alors qu'en pensez vous? Ca vous plait? Ca vous plait pas? Pourquoi?....ben oui c'est à vous de bosser maintenant hé hé allr hop hop hop à vos coms!!!
LN- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Age : 36
Date d'inscription : 11/11/2007
Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
Moi franchement l'histoire me plait même si c triste
Mais jveu la suite!!!!!!!
Mais jveu la suite!!!!!!!
wentswc- Origami de Michael
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Age : 31
Localisation : Panama City
Date d'inscription : 26/02/2007
Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
Je suis deja ta fic sur un autre forum et je demande UNE SUITE D'URGENCEEEEEEEEEEEEEEEEE
nestella- Rendez vous avec Pope
- Nombre de messages : 3476
Age : 35
Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
Date d'inscription : 05/11/2006
Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
merci! voilà une tite chouite!
SCENE 3 :
Fin du flash back.
Lincoln mit quelques secondes à réaliser qu’il était arrivé au poste d’entrée de la prison. Le garde qui se trouvait près de la liste d’émargement des visites lui jetait un regard interrogateur.
- Lincoln : “Holà ! Je viens pour une visite...une visite pour Michael Scofield…una visita por Michael Scofield“ précisa t-il avec une pointe d’exaspération en voyant que, contrairement à certains autres, le gardien qui le dévisageait ne parlait pas anglais. Lincoln avait du mal à s’adapter dans ce pays. Souvent la langue était un barrage pour lui. Il n’avait pas été longtemps à l’école et ses cours de langues étaient loin désormais. Heureusement Sucre lui avait appris quelques expressions utiles.
Après une fouille rigoureuse sous les yeux de plusieurs gardiens armés jusqu’aux dents, Lincoln pu entrer dans la prison. Il était encore loin de la grille, mais son cœur se sera davantage encore lorsqu’il aperçut Michael qui venait de sortir du grand bâtiment. L’espace qui les séparait se resserra peu à peu. Les deux frères se retrouvèrent rapidement face à face, séparés par l’imposant grillage de sécurité.
Il faisait incroyablement chaud. De manière générale Lincoln détestait la chaleur, et encore plus à cet instant car elle rajoutait un poids au malaise qu’il ressentait. Il fit la grimace. En voyant ça Michael aurait voulu plaisanter mais n’en fit rien…en temps normal il aurait taquiné un peu son frère mais aujourd’hui le cœur n’y était pas et il avait d’autres préoccupations. Plus que la chaleur c’était l’angoisse, l’incapacité d’agir en dehors de ces murs pour sauver la femme de sa vie qui le rendait dingue et lui pesait. Et puis il y avait LJ. Lui aussi devait revenir en vie.
- Michael : “Salut. T’as du nouveau ? LJ ? Sara ? Ils vont bien ?“
- Lincoln : “Et toi ? T’as pu trouver un plan pour sortir ce Whistler de là ?“
- Michael : “Lincoln je t’ai posé une question !“ dit Michael avec humeur en voyant que Lincoln tentait de changer de sujet. “ Linc regarde-moi ! REGARDE MOI ! “ cria t-il encore alors que l’angoisse envahissait de plus en plus son esprit.
- Lincoln : “Ecoute Michael…il…il s’est passé beaucoup de choses depuis ma dernière visite“ dit Lincoln avec hésitation. Allait-il le faire ? Allait-il lui dire ? Il se remémora sa conversation avec Sucre.
Flash Back :
- Sucre : “Linc tu dois le dire à Mike, il a le droit de savoir !“
- Lincoln : ”Mais tu comprends pas ??! Comment veux-tu que je lui dise maintenant alors qu’il est à Sona et que la seule chose qui lui donne le courage de s’accrocher c’est l’idée qu’il doit retrouver Sara, la sauver à nouveau pour pouvoir la revoir. Il attend que ça. C’est ça qui l’empêche de couler. Tu veux que je lui dise que parce que j’ai agi sur un coup de tête, un putain de coup de tête comme à mon habitude, tu veux que je lui dise qu’à cause de ça, la femme qu’il aime est MORTE !!!!! Tu veux que je lui raconte les détails aussi ??? « Oh Michael, tu sais quoi ? Tu sais ce qu’on m’a livré ce matin au réveil ? La jolie tête de Sara soigneusement emballée dans une boite en carton. »
- Sucre : “ LA FERME LINC !“ hurla Sucre...“Arrête…arrête mec tu deviens grotesque“, ajouta t-il plus doucement. “Ecoute, c’est justement parce que Sara est tout pour Michael que tu lui dois la vérité. Ne fais pas quelque chose que tu pourrais regretter Linc. Il ne te pardonnera jamais de lui avoir caché ça…“
- Lincoln : Pour les regrets c’est trop tard. J’en ai déjà plus qu’il n’en faut. Et puis…il ne me pardonnera jamais de ne pas avoir su la protéger…
Fin du flash back.
- Michael : “Linc…dis moi la vérité…s’il y a quelque chose je veux savoir“, supplia Michael.
- Lincoln : “Je suis désolé Mike …vraiment “, dit-il alors que Michael secouait la tête comme s’il comprenait mais refusait de l’admettre....
“Sara…c’est Sara. Elle…elle est morte.“
__________________________
Je sais que c'est pas très gai mais ...les choses finissent toujours par s'arranger non??
SCENE 3 :
Fin du flash back.
Lincoln mit quelques secondes à réaliser qu’il était arrivé au poste d’entrée de la prison. Le garde qui se trouvait près de la liste d’émargement des visites lui jetait un regard interrogateur.
- Lincoln : “Holà ! Je viens pour une visite...une visite pour Michael Scofield…una visita por Michael Scofield“ précisa t-il avec une pointe d’exaspération en voyant que, contrairement à certains autres, le gardien qui le dévisageait ne parlait pas anglais. Lincoln avait du mal à s’adapter dans ce pays. Souvent la langue était un barrage pour lui. Il n’avait pas été longtemps à l’école et ses cours de langues étaient loin désormais. Heureusement Sucre lui avait appris quelques expressions utiles.
Après une fouille rigoureuse sous les yeux de plusieurs gardiens armés jusqu’aux dents, Lincoln pu entrer dans la prison. Il était encore loin de la grille, mais son cœur se sera davantage encore lorsqu’il aperçut Michael qui venait de sortir du grand bâtiment. L’espace qui les séparait se resserra peu à peu. Les deux frères se retrouvèrent rapidement face à face, séparés par l’imposant grillage de sécurité.
Il faisait incroyablement chaud. De manière générale Lincoln détestait la chaleur, et encore plus à cet instant car elle rajoutait un poids au malaise qu’il ressentait. Il fit la grimace. En voyant ça Michael aurait voulu plaisanter mais n’en fit rien…en temps normal il aurait taquiné un peu son frère mais aujourd’hui le cœur n’y était pas et il avait d’autres préoccupations. Plus que la chaleur c’était l’angoisse, l’incapacité d’agir en dehors de ces murs pour sauver la femme de sa vie qui le rendait dingue et lui pesait. Et puis il y avait LJ. Lui aussi devait revenir en vie.
- Michael : “Salut. T’as du nouveau ? LJ ? Sara ? Ils vont bien ?“
- Lincoln : “Et toi ? T’as pu trouver un plan pour sortir ce Whistler de là ?“
- Michael : “Lincoln je t’ai posé une question !“ dit Michael avec humeur en voyant que Lincoln tentait de changer de sujet. “ Linc regarde-moi ! REGARDE MOI ! “ cria t-il encore alors que l’angoisse envahissait de plus en plus son esprit.
- Lincoln : “Ecoute Michael…il…il s’est passé beaucoup de choses depuis ma dernière visite“ dit Lincoln avec hésitation. Allait-il le faire ? Allait-il lui dire ? Il se remémora sa conversation avec Sucre.
Flash Back :
- Sucre : “Linc tu dois le dire à Mike, il a le droit de savoir !“
- Lincoln : ”Mais tu comprends pas ??! Comment veux-tu que je lui dise maintenant alors qu’il est à Sona et que la seule chose qui lui donne le courage de s’accrocher c’est l’idée qu’il doit retrouver Sara, la sauver à nouveau pour pouvoir la revoir. Il attend que ça. C’est ça qui l’empêche de couler. Tu veux que je lui dise que parce que j’ai agi sur un coup de tête, un putain de coup de tête comme à mon habitude, tu veux que je lui dise qu’à cause de ça, la femme qu’il aime est MORTE !!!!! Tu veux que je lui raconte les détails aussi ??? « Oh Michael, tu sais quoi ? Tu sais ce qu’on m’a livré ce matin au réveil ? La jolie tête de Sara soigneusement emballée dans une boite en carton. »
- Sucre : “ LA FERME LINC !“ hurla Sucre...“Arrête…arrête mec tu deviens grotesque“, ajouta t-il plus doucement. “Ecoute, c’est justement parce que Sara est tout pour Michael que tu lui dois la vérité. Ne fais pas quelque chose que tu pourrais regretter Linc. Il ne te pardonnera jamais de lui avoir caché ça…“
- Lincoln : Pour les regrets c’est trop tard. J’en ai déjà plus qu’il n’en faut. Et puis…il ne me pardonnera jamais de ne pas avoir su la protéger…
Fin du flash back.
- Michael : “Linc…dis moi la vérité…s’il y a quelque chose je veux savoir“, supplia Michael.
- Lincoln : “Je suis désolé Mike …vraiment “, dit-il alors que Michael secouait la tête comme s’il comprenait mais refusait de l’admettre....
“Sara…c’est Sara. Elle…elle est morte.“
__________________________
Je sais que c'est pas très gai mais ...les choses finissent toujours par s'arranger non??
LN- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
C'est vrai que s'est pas tres gaie mais c'est une superbe suite et j'ai hate de voir la réaction de Mick!!!
Merci pour cette suite et vivement la prochaineeee
Merci pour cette suite et vivement la prochaineeee
nestella- Rendez vous avec Pope
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Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
Merci à toi nestrella. Je te mets la suite si tu veux :
SCENE 4 :
À cet instant, plus rien n’eut d’importance. Le monde de Michael Scofield venait de s’écrouler avec ces simples mots prononcés par son frère…des mots porteurs d’une douleur sans commune mesure avec celle que pouvait procurer un coup de poignard en plein cœur.
- Michael : “………. “. Le rugissement de douleur s’était transformé en grimace muette. Aucun son ne sortait de la bouche de Michael désormais. Seules les larmes, le regard bleu et remplit de détresse du jeune homme pouvaient donner une idée de la douleur qu’il ressentait. Il se retint à la grille pour ne pas sombrer.
Lincoln l’observait tristement. À cet instant, il savait que rien ne pouvait consoler son frère.
- Lincoln : “Michael…Je suis désolé…“
- Michael : “Que s’est-il passé ? comment est-ce arrivé ? “ murmura Michael en larmes, le visage toujours appuyé contre la grille.
- Lincoln : “J’ai retrouvé les traces d’L.J et de Sara d’après les informations que tu m’as données... J’ai voulu intervenir, mais les ravisseurs les ont emmenés avant que je puisse les libérer. Ce matin, j’ai eu l’un des membres de la compagnie au téléphone, une femme à qui j’ai à faire pour régler cette histoire. Elle m’a reproché mon intervention et m’a dit d’aller voir au sous-sol de l’hôtel. Elle avait soi-disant laissé quelque chose pour moi, elle disait que c’était un avertissement...“. Lincoln parvenait de plus en plus difficilement à continuer son récit. Il essayait de choisir ses mots. Il savait qu’il devait la vérité à Michael. Mais cette vérité était si crue, si horrible à dire et à entendre…“Il y avait un colis, une boîte…Michael…cette boîte elle…elle contenait…la tête de Sara.“ Il termina sa phrase dans un murmure à peine audible, le visage fermé.
Michael eut un gémissement. Lincoln perçut ses sanglots.
- Michael : “Sara…non…ma Sara, pas elle…pas elle…NNOOOOONNN“ finit-il par hurler en secouant la grille comme un animal furieux retenu en cage.
À cet instant, les gardiens relevèrent leurs armes. Ils avaient les yeux braqués vers ce détenu qui, semble t-il, venait de recevoir une déchirante nouvelle. Qui sait comment un homme peut réagir sous le coup de la douleur…
Michael releva la tête. Dans ses yeux Lincoln ne lisait plus seulement le chagrin. Il y voyait ce à quoi il s’attendait et qu’il redoutait le plus depuis qu’il avait trouvé cette boîte ensanglantée dans le sous-sol de l’hôtel : la colère…une immense colère, proche de la haine.
- Michael : “ POURQUOI T’AS FAIT CA ? Pourquoi t’as foncé tête baissée ?? T’as pas pensé une seconde qu’elle pouvait être blessée, tuée…. ? C’EST TA FAUTE. Tu m’avais promis Linc…tu m’avais PROMIS de la retrouver et au lieu de ça TU L’AS MISE EN DANGER, TU L’AS TUE !!!“ hurlait Michael en frappant la grille malgré les menaces en espagnol lancées par les gardiens. Michael aurait voulu atteindre Lincoln, le frapper sans relâche et sans retenue pour déverser sur lui toute sa rage, son ressentiment mais aussi sa propre culpabilité. Il en voulait à Lincoln et à lui-même.
- Lincoln : “Je suis désolé Mike, je pensais pas qu’ils iraient jusque là. Sara était leur monnaie d’échange. Je croyais pas qu’il ferait une chose pareil avant d’avoir Whistler. La seule chose à laquelle j’ai pensé quand j’ai trouvé le lieu où ils étaient retenus c’est…“
- Michael : “TAIS-TOI !!! Je veux plus rien savoir…Je veux plus rien entendre. Va t’en. VA T’EN !!! JE NE VEUX PLUS JAMAIS TE VOIR. J’AI TOUT FAIT POUR TOI LINC….TOUT. ET A CAUSE DE CA, LA FEMME QUE J’AIME EST MORTE…Sara…elle est morte…“. En prononçant ces derniers mots qui le mettaient face à la réalité, Michael sentit de nouveau la douleur prendre le pas sur la colère. Il ne pensait plus, il n’en avait plus la force. Au diable Lincoln, au diable tout le reste… Il voulait partir, s’allonger et se fondre dans la terre. Il ne voulait plus voir ce frère pour qui il avait sacrifié bien plus que sa vie.
Sans un mot, sans un regard, il s’écarta de la grille, se retourna et commença à s’éloigner en titubant…
- Lincoln : “Michael attend, je t’en prie…Michael ce n’est pas fini, laisse- moi t’expliquer…ils ont toujours L.J !... Michael je sais que j’ai pas été à la hauteur…je sais que tout ça c’est ma faute…petit frère pardonne moi, MICHAEL…Michael s’il te plait revient… “ sanglota Lincoln. “Je te demande pardon…“
Rien ne lui parvint… Michael était sourd aux injonctions de son frère. Il franchit la porte de la prison pour s’engouffrer de nouveau dans l’enfer de Sona, un enfer auquel il aspirait désormais, comme il aspirait à quitter Lincoln, à quitter cette vie sans Sara, sans son amour, dont la mort avait emporté tout espoir de bonheur…
_______________________
Voilà
SCENE 4 :
À cet instant, plus rien n’eut d’importance. Le monde de Michael Scofield venait de s’écrouler avec ces simples mots prononcés par son frère…des mots porteurs d’une douleur sans commune mesure avec celle que pouvait procurer un coup de poignard en plein cœur.
- Michael : “………. “. Le rugissement de douleur s’était transformé en grimace muette. Aucun son ne sortait de la bouche de Michael désormais. Seules les larmes, le regard bleu et remplit de détresse du jeune homme pouvaient donner une idée de la douleur qu’il ressentait. Il se retint à la grille pour ne pas sombrer.
Lincoln l’observait tristement. À cet instant, il savait que rien ne pouvait consoler son frère.
- Lincoln : “Michael…Je suis désolé…“
- Michael : “Que s’est-il passé ? comment est-ce arrivé ? “ murmura Michael en larmes, le visage toujours appuyé contre la grille.
- Lincoln : “J’ai retrouvé les traces d’L.J et de Sara d’après les informations que tu m’as données... J’ai voulu intervenir, mais les ravisseurs les ont emmenés avant que je puisse les libérer. Ce matin, j’ai eu l’un des membres de la compagnie au téléphone, une femme à qui j’ai à faire pour régler cette histoire. Elle m’a reproché mon intervention et m’a dit d’aller voir au sous-sol de l’hôtel. Elle avait soi-disant laissé quelque chose pour moi, elle disait que c’était un avertissement...“. Lincoln parvenait de plus en plus difficilement à continuer son récit. Il essayait de choisir ses mots. Il savait qu’il devait la vérité à Michael. Mais cette vérité était si crue, si horrible à dire et à entendre…“Il y avait un colis, une boîte…Michael…cette boîte elle…elle contenait…la tête de Sara.“ Il termina sa phrase dans un murmure à peine audible, le visage fermé.
Michael eut un gémissement. Lincoln perçut ses sanglots.
- Michael : “Sara…non…ma Sara, pas elle…pas elle…NNOOOOONNN“ finit-il par hurler en secouant la grille comme un animal furieux retenu en cage.
À cet instant, les gardiens relevèrent leurs armes. Ils avaient les yeux braqués vers ce détenu qui, semble t-il, venait de recevoir une déchirante nouvelle. Qui sait comment un homme peut réagir sous le coup de la douleur…
Michael releva la tête. Dans ses yeux Lincoln ne lisait plus seulement le chagrin. Il y voyait ce à quoi il s’attendait et qu’il redoutait le plus depuis qu’il avait trouvé cette boîte ensanglantée dans le sous-sol de l’hôtel : la colère…une immense colère, proche de la haine.
- Michael : “ POURQUOI T’AS FAIT CA ? Pourquoi t’as foncé tête baissée ?? T’as pas pensé une seconde qu’elle pouvait être blessée, tuée…. ? C’EST TA FAUTE. Tu m’avais promis Linc…tu m’avais PROMIS de la retrouver et au lieu de ça TU L’AS MISE EN DANGER, TU L’AS TUE !!!“ hurlait Michael en frappant la grille malgré les menaces en espagnol lancées par les gardiens. Michael aurait voulu atteindre Lincoln, le frapper sans relâche et sans retenue pour déverser sur lui toute sa rage, son ressentiment mais aussi sa propre culpabilité. Il en voulait à Lincoln et à lui-même.
- Lincoln : “Je suis désolé Mike, je pensais pas qu’ils iraient jusque là. Sara était leur monnaie d’échange. Je croyais pas qu’il ferait une chose pareil avant d’avoir Whistler. La seule chose à laquelle j’ai pensé quand j’ai trouvé le lieu où ils étaient retenus c’est…“
- Michael : “TAIS-TOI !!! Je veux plus rien savoir…Je veux plus rien entendre. Va t’en. VA T’EN !!! JE NE VEUX PLUS JAMAIS TE VOIR. J’AI TOUT FAIT POUR TOI LINC….TOUT. ET A CAUSE DE CA, LA FEMME QUE J’AIME EST MORTE…Sara…elle est morte…“. En prononçant ces derniers mots qui le mettaient face à la réalité, Michael sentit de nouveau la douleur prendre le pas sur la colère. Il ne pensait plus, il n’en avait plus la force. Au diable Lincoln, au diable tout le reste… Il voulait partir, s’allonger et se fondre dans la terre. Il ne voulait plus voir ce frère pour qui il avait sacrifié bien plus que sa vie.
Sans un mot, sans un regard, il s’écarta de la grille, se retourna et commença à s’éloigner en titubant…
- Lincoln : “Michael attend, je t’en prie…Michael ce n’est pas fini, laisse- moi t’expliquer…ils ont toujours L.J !... Michael je sais que j’ai pas été à la hauteur…je sais que tout ça c’est ma faute…petit frère pardonne moi, MICHAEL…Michael s’il te plait revient… “ sanglota Lincoln. “Je te demande pardon…“
Rien ne lui parvint… Michael était sourd aux injonctions de son frère. Il franchit la porte de la prison pour s’engouffrer de nouveau dans l’enfer de Sona, un enfer auquel il aspirait désormais, comme il aspirait à quitter Lincoln, à quitter cette vie sans Sara, sans son amour, dont la mort avait emporté tout espoir de bonheur…
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Voilà
LN- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
Bravo pour cette fic!!!
Je la trouve vraiment super!
Continue surtout, et mets nous plein de suites!!!!!!!!!!!!
Je la trouve vraiment super!
Continue surtout, et mets nous plein de suites!!!!!!!!!!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
Merci angel_keikoo! Je mets la suite quand les gens le demande lol sinon ça ne sert à rien que je poste. Donc ben puisque tu le demandes : voilà la suite!
SCENE 5 :
Quelque part dans un hangar au Panama…
Susan B. ne cessait de tourner en rond, furieuse. D’une main elle tenait son portable plaqué contre son oreille. De l’autre, elle écrasa sa cigarette.
- Susan B. : “Ecoutez je travaille avec vous depuis longtemps et je vous assure que jamais je n’ai vu un plan pareil. Je ne vois pas en quoi cette mise en scène est en mesure de faire avancer nos projets.“
- Interlocuteur : “Justement ! vu votre ancienneté dans notre organisation, vous devriez savoir à quel point nous nous foutons de votre avis Susan ! Vous êtes là pour exécuter les ordres, ne pas vous posez de question et surtout ne pas remettre en question les notres…“
Susan eut un rire moqueur et dur qui atteint de plein fouet l’homme qui se tenait au bout du fil.
- Susan B. : “Vous savez quel est votre problème à vous et à la majorité des membres de cette compagnie ? Vous n’avez pas la moindre idée de ce qu’est le cœur humain et des sentiments qui s’y cachent…“
- Interlocuteur : “Vous non plus Susan…Enfin j’ose l’espérer si vous souhaitez continuer à faire partie de nos services“, dit-il avec une provocation qui agaça Susan sans qu’elle n’en laisse rien paraître. “Et puis vous n’êtes pas vraiment du genre à vous soucier des sentiments. Ce n’est certainement pas à moi que vous ferez croire ça.“
- Susan B. : “Vous ne comprenez toujours pas. Normal…vous fonctionnez comme des machines : et on efface une preuve n’est-ce pas ?..on fait disparaître des témoins gênants, on créer de fausses preuves, on complote…Tout ça vous le maîtriser à merveille et ce n’est pas vos nombreuses victimes qui diront le contraire...non ?“, dit-elle avec un ton narquois.
- Interlocuteur : “Ni les votres Susan…ni les votres…“
- Susan B. : “Oui vous avez raison. Mais il y a des choses que vous ignorez et qui fausse complètement votre action. Vous connaissez comment marche les sentiments de manière générale. Vous savez qu’en vous en prenant à un fils, vous obtiendrez tout de sa mère… Mais vous ne savez pas non plus sortir des règles. Vous manquez de recul surtout en ce qui concerne les sentiments de Michael Scofield. Et je vous le dit, la “mort “ de Sara Tancredi n’est pas vraiment ce que vous avez imaginé de mieux. Je vous ai connu plus malin et plus lucide.“
- Interlocuteur : “Susan l’objectif est de faire réagir Michael Scofield. La “mort“ je dois dire très réussie et convaincante – et ce n’est pas Burrows qui nous contredira – la mort de Sara Tancredi va le stimuler. Nous détenons toujours L.J et ça Michael le sait. Il ne lâchera pas son neveu ni son frère sur ce coup là.
- Susan B. : “Erreur ! . Vous raisonnez mal“, dit Susan agacée. “J’ai étudié Michael Scofield dans les moindre détails pour cette opération et croyez-moi, si on fait la rétrospective de son existence il n’y a jamais rien eu d’aussi positif dans sa vie que son amour pour Sara. Sa “mort“ n’est d’aucune utilité. Vous n’allez pas stimuler Michael Scofield. Au contraire, il ne risque plus de coopérer désormais. Vous lui avez ôté ce qui le motivait le plus. Alors bien sûr il y a L.J… mais ça m’étonnerait qu’il soit encore en état de s’en préoccuper. Vous n’obtiendrez plus rien de lui. Votre stratégie n’était pas la bonne. D’autant plus que vous avez brouillé Scofield et Burrows. Ils ont beau être frère, je doute que Michael oublie facilement que la maladresse de son frère lui a coûté l’amour de sa vie.“
- Interlocuteur : “C’est pourquoi nous avons veillé à ce que les choses ne soient pas irréversibles. Cette mise en scène très ingénieuse nous a permis d’avancer sans gâcher nos munitions. Lincoln Burrows s’est laissé berner encore plus facilement que nous le croyions. Mais comme vous le dites vous-même nous sommes très doués…“.
- Susan B. : “Ne vous réjouissez pas trop vite. Vous verrez très vite que j’avais raison au sujet de cette stratégie. Vous vouliez gagner du temps et vous aller en perdre. En attendant Michael ne sait pas que Sara est en vie. Et s’il ne s’accroche plus, vous ne pourrez rien faire pour sortir Whistler de ce trou.“
Susan parlait avec autorité. Elle savait que son interlocuteur n’appréciait guère son tempérament mais c’était grâce à lui qu’elle avait survécu jusqu’à maintenant. Elle était préoccupée et redoutait la manière dont cette histoire pouvait finir, pas seulement pour elle…
- Interlocuteur : “Ca suffit. Cette discussion est close. Contenter vous d’agir comme on vous l’a ordonné. Elle est toujours avec vous ?“
- Susan B. : “Oui“.
- Interlocuteur : “Parfait. Assurez-vous que personne ne la voit…Pour l’instant les ordres sont clairs : à part vous et moi, ni Michael Scofield, ni aucune autre personne extérieure à la compagnie ne doit savoir que Sara Tancredi est toujours vivante… “
_______________
Voilà!
SCENE 5 :
Quelque part dans un hangar au Panama…
Susan B. ne cessait de tourner en rond, furieuse. D’une main elle tenait son portable plaqué contre son oreille. De l’autre, elle écrasa sa cigarette.
- Susan B. : “Ecoutez je travaille avec vous depuis longtemps et je vous assure que jamais je n’ai vu un plan pareil. Je ne vois pas en quoi cette mise en scène est en mesure de faire avancer nos projets.“
- Interlocuteur : “Justement ! vu votre ancienneté dans notre organisation, vous devriez savoir à quel point nous nous foutons de votre avis Susan ! Vous êtes là pour exécuter les ordres, ne pas vous posez de question et surtout ne pas remettre en question les notres…“
Susan eut un rire moqueur et dur qui atteint de plein fouet l’homme qui se tenait au bout du fil.
- Susan B. : “Vous savez quel est votre problème à vous et à la majorité des membres de cette compagnie ? Vous n’avez pas la moindre idée de ce qu’est le cœur humain et des sentiments qui s’y cachent…“
- Interlocuteur : “Vous non plus Susan…Enfin j’ose l’espérer si vous souhaitez continuer à faire partie de nos services“, dit-il avec une provocation qui agaça Susan sans qu’elle n’en laisse rien paraître. “Et puis vous n’êtes pas vraiment du genre à vous soucier des sentiments. Ce n’est certainement pas à moi que vous ferez croire ça.“
- Susan B. : “Vous ne comprenez toujours pas. Normal…vous fonctionnez comme des machines : et on efface une preuve n’est-ce pas ?..on fait disparaître des témoins gênants, on créer de fausses preuves, on complote…Tout ça vous le maîtriser à merveille et ce n’est pas vos nombreuses victimes qui diront le contraire...non ?“, dit-elle avec un ton narquois.
- Interlocuteur : “Ni les votres Susan…ni les votres…“
- Susan B. : “Oui vous avez raison. Mais il y a des choses que vous ignorez et qui fausse complètement votre action. Vous connaissez comment marche les sentiments de manière générale. Vous savez qu’en vous en prenant à un fils, vous obtiendrez tout de sa mère… Mais vous ne savez pas non plus sortir des règles. Vous manquez de recul surtout en ce qui concerne les sentiments de Michael Scofield. Et je vous le dit, la “mort “ de Sara Tancredi n’est pas vraiment ce que vous avez imaginé de mieux. Je vous ai connu plus malin et plus lucide.“
- Interlocuteur : “Susan l’objectif est de faire réagir Michael Scofield. La “mort“ je dois dire très réussie et convaincante – et ce n’est pas Burrows qui nous contredira – la mort de Sara Tancredi va le stimuler. Nous détenons toujours L.J et ça Michael le sait. Il ne lâchera pas son neveu ni son frère sur ce coup là.
- Susan B. : “Erreur ! . Vous raisonnez mal“, dit Susan agacée. “J’ai étudié Michael Scofield dans les moindre détails pour cette opération et croyez-moi, si on fait la rétrospective de son existence il n’y a jamais rien eu d’aussi positif dans sa vie que son amour pour Sara. Sa “mort“ n’est d’aucune utilité. Vous n’allez pas stimuler Michael Scofield. Au contraire, il ne risque plus de coopérer désormais. Vous lui avez ôté ce qui le motivait le plus. Alors bien sûr il y a L.J… mais ça m’étonnerait qu’il soit encore en état de s’en préoccuper. Vous n’obtiendrez plus rien de lui. Votre stratégie n’était pas la bonne. D’autant plus que vous avez brouillé Scofield et Burrows. Ils ont beau être frère, je doute que Michael oublie facilement que la maladresse de son frère lui a coûté l’amour de sa vie.“
- Interlocuteur : “C’est pourquoi nous avons veillé à ce que les choses ne soient pas irréversibles. Cette mise en scène très ingénieuse nous a permis d’avancer sans gâcher nos munitions. Lincoln Burrows s’est laissé berner encore plus facilement que nous le croyions. Mais comme vous le dites vous-même nous sommes très doués…“.
- Susan B. : “Ne vous réjouissez pas trop vite. Vous verrez très vite que j’avais raison au sujet de cette stratégie. Vous vouliez gagner du temps et vous aller en perdre. En attendant Michael ne sait pas que Sara est en vie. Et s’il ne s’accroche plus, vous ne pourrez rien faire pour sortir Whistler de ce trou.“
Susan parlait avec autorité. Elle savait que son interlocuteur n’appréciait guère son tempérament mais c’était grâce à lui qu’elle avait survécu jusqu’à maintenant. Elle était préoccupée et redoutait la manière dont cette histoire pouvait finir, pas seulement pour elle…
- Interlocuteur : “Ca suffit. Cette discussion est close. Contenter vous d’agir comme on vous l’a ordonné. Elle est toujours avec vous ?“
- Susan B. : “Oui“.
- Interlocuteur : “Parfait. Assurez-vous que personne ne la voit…Pour l’instant les ordres sont clairs : à part vous et moi, ni Michael Scofield, ni aucune autre personne extérieure à la compagnie ne doit savoir que Sara Tancredi est toujours vivante… “
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Voilà!
LN- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
Sara est toujours vivante!!!!!!!!!!!!
Je suis trop contente!!!!
Vivement la suite!!!!!!!!
Je suis trop contente!!!!
Vivement la suite!!!!!!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
Désolée de pas etre venur avant mais j'etais pas chez moi!!
Pauvre Mick complètement anéantie par la "mort" de Sara qui est toujours en vie en faite!!!!!
JE VEUX LA SUITEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
Pauvre Mick complètement anéantie par la "mort" de Sara qui est toujours en vie en faite!!!!!
JE VEUX LA SUITEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
nestella- Rendez vous avec Pope
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Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
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Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
Merci les filles!!!! Une petite chouite pour vous :
Bonne lecture!!!
SCENE 6 :
Michael s’avançait en dehors de Sona…Lincoln avait fini par venir le chercher. Sa sortie avait été avancée suite à une décision de justice qui avait été synonyme de miracle. Mais Lincoln n’était pas venu seul.
À côté de lui, elle était là, si belle sans même que rien ne la mette en valeur…naturelle c’est comme ça qu’elle l’éblouissait. Il ne fallut pas longtemps pour qu’ils se retrouvent dans les bras l’un de l’autre. Michael couvrait Sara de baisers…sur le front, dans le cou, sur les lèvres. Haletant, il lui murmurait des mots doux à l’oreille.... Il la soulevait en la serrant fort contre lui, jusqu’à en avoir mal.
À cet instant, il se promit de ne plus jamais la lâcher. Cette étreinte devait durer…Elle devait durer…Alors pourquoi s’en allait-elle ? Pourquoi tout ce froid et ce chagrin envahissaient Michael ? Devant Sara qui lui échappait comme si elle n’avait été qu’un être vaporeux, il se mit à crier son nom : “Sara…SARA… SARA reste près de moi, revient…SARA NOOONN“.
Une fois de plus il avait rêvé. Ce n’était même pas un rêve, c’était une vision semblable à toutes celles qu’il avait depuis que Lincoln lui avait appris la mort de Sara. Michael était en sueur et tremblait.
La drogue qu’il avait commencé à prendre depuis 3 jours pour tenter d’apaiser son chagrin l’avait projeté dans un état second. La première fois qu’il avait plongé la seringue dans son bras, il s’agissait de celle que s’était procuré Mahone –ce dernier croyait l’avoir suffisamment bien caché dans la cellule qu’il occupait désormais avec Michael. C’était un geste irréfléchi, un moyen paradoxal de survivre à la douleur qui le tuait puisqu’en agissant ainsi il se consumait un peu plus. Michael s’était piqué à deux ou trois reprises. À chaque fois, il avait d’abord ressenti un apaisement pendant lequel il parvenait à sécher ses larmes. Il s’imaginait auprès de Sara et finissait par croire à sa présence. Il restait allongé sur son “lit“ de fortune, le regard plongé dans le vague jusqu’à ce que ses paupières se ferment. Alors il lui parlait à voix haute, lui disait tout ce qu’il n’avait pas eu le temps de lui confier. Sans cesse il lui avouait son amour et sa culpabilité, lui demandait pardon de l’avoir entraîné dans cette histoire sordide…
Mahone désertait de plus en plus souvent leur cellule pour rechercher la drogue qu’il croyait avoir perdu, sans réaliser que c’était Michael qui la lui avait prise. LA seule chose qu’il comprenait, c’est que Michael avait perdu Sara et que la raison du jeune homme s’en était allée avec elle, laissant ainsi place à la folie.
Deux nuits après la visite de Lincoln, Mahone surprit Michael parlant à voix haute et demandant à Sara de l’épouser. Il avait poussé un soupir d’incompréhension en voyant un léger sourire se détacher sur les lèvres de Michael, à qui une Sara imaginaire venait de dire “oui“…
Ces moments d’“évasion“, éphémères, s’écroulaient rapidement pour laisser place à une réalité qui déchirait, à chaque fois plus, le cœur meurtri de Michael. Dans ces moments-là, sa détresse faisait peine à voir et agaçait les prisonniers qui erraient aux alentours de sa cellule. Même Lechero, exaspéré par les rumeurs et par le fait de ne pas voir Michael se présenter devant lui à son appel, avait fini par se déplacer pour s’informer directement de ce qui se passait.
En voyant l’état dans lequel était le jeune et ayant appris par un de ses contacts extérieur les raisons de ce comportement, Lechero en avait conclu que Michael, le petit “génie“ débrouillard et mystérieux qui avait suscité son intérêt, n’était en fait qu’un homme ordinaire et faible face aux épreuves imposées par la vie. Cela ne jouait pas en faveur de la sécurité et de la crédibilité certes faible mais pourtant acquise progressivement par Michael à l’intérieur de Sona.
Whistler était peiné par le chagrin de Michael, un chagrin qu’il pouvait bien entendu comprendre puisque lui aussi avait quelqu’un à perdre. Il avait pourtant des mots très durs envers son coéquipier. Il ne voulait pas que Michael reste abattu. Il voulait le provoquer, le pousser à se reprendre et attendait avec impatience une réaction de sa part ; mais rien n’y faisait.
Michael ne semblait pas s’en préoccuper. Il appartenait à un autre monde. Dans ses rares moments de lucidité, alors qu’il laissait échapper silencieusement des flots de larmes, il se demandait à lui-même s’il avait encore la force de vivre... À quoi bon sortir si elle n’était plus là ?... Il se cherchait un but, un espoir, mais n’en voyait aucun à travers les ténèbres qui enveloppaient son esprit.
Plus rien ne semblait pouvoir le sortir du gouffre dans lequel il s’était laissé sombrer…Pas même les annonces régulières des visites de Lincoln, qui pendant plusieurs jours avait tenté désespérément et en vain de revoir son frère…
______________________________________________
A plus !!!
Bonne lecture!!!
SCENE 6 :
Michael s’avançait en dehors de Sona…Lincoln avait fini par venir le chercher. Sa sortie avait été avancée suite à une décision de justice qui avait été synonyme de miracle. Mais Lincoln n’était pas venu seul.
À côté de lui, elle était là, si belle sans même que rien ne la mette en valeur…naturelle c’est comme ça qu’elle l’éblouissait. Il ne fallut pas longtemps pour qu’ils se retrouvent dans les bras l’un de l’autre. Michael couvrait Sara de baisers…sur le front, dans le cou, sur les lèvres. Haletant, il lui murmurait des mots doux à l’oreille.... Il la soulevait en la serrant fort contre lui, jusqu’à en avoir mal.
À cet instant, il se promit de ne plus jamais la lâcher. Cette étreinte devait durer…Elle devait durer…Alors pourquoi s’en allait-elle ? Pourquoi tout ce froid et ce chagrin envahissaient Michael ? Devant Sara qui lui échappait comme si elle n’avait été qu’un être vaporeux, il se mit à crier son nom : “Sara…SARA… SARA reste près de moi, revient…SARA NOOONN“.
Une fois de plus il avait rêvé. Ce n’était même pas un rêve, c’était une vision semblable à toutes celles qu’il avait depuis que Lincoln lui avait appris la mort de Sara. Michael était en sueur et tremblait.
La drogue qu’il avait commencé à prendre depuis 3 jours pour tenter d’apaiser son chagrin l’avait projeté dans un état second. La première fois qu’il avait plongé la seringue dans son bras, il s’agissait de celle que s’était procuré Mahone –ce dernier croyait l’avoir suffisamment bien caché dans la cellule qu’il occupait désormais avec Michael. C’était un geste irréfléchi, un moyen paradoxal de survivre à la douleur qui le tuait puisqu’en agissant ainsi il se consumait un peu plus. Michael s’était piqué à deux ou trois reprises. À chaque fois, il avait d’abord ressenti un apaisement pendant lequel il parvenait à sécher ses larmes. Il s’imaginait auprès de Sara et finissait par croire à sa présence. Il restait allongé sur son “lit“ de fortune, le regard plongé dans le vague jusqu’à ce que ses paupières se ferment. Alors il lui parlait à voix haute, lui disait tout ce qu’il n’avait pas eu le temps de lui confier. Sans cesse il lui avouait son amour et sa culpabilité, lui demandait pardon de l’avoir entraîné dans cette histoire sordide…
Mahone désertait de plus en plus souvent leur cellule pour rechercher la drogue qu’il croyait avoir perdu, sans réaliser que c’était Michael qui la lui avait prise. LA seule chose qu’il comprenait, c’est que Michael avait perdu Sara et que la raison du jeune homme s’en était allée avec elle, laissant ainsi place à la folie.
Deux nuits après la visite de Lincoln, Mahone surprit Michael parlant à voix haute et demandant à Sara de l’épouser. Il avait poussé un soupir d’incompréhension en voyant un léger sourire se détacher sur les lèvres de Michael, à qui une Sara imaginaire venait de dire “oui“…
Ces moments d’“évasion“, éphémères, s’écroulaient rapidement pour laisser place à une réalité qui déchirait, à chaque fois plus, le cœur meurtri de Michael. Dans ces moments-là, sa détresse faisait peine à voir et agaçait les prisonniers qui erraient aux alentours de sa cellule. Même Lechero, exaspéré par les rumeurs et par le fait de ne pas voir Michael se présenter devant lui à son appel, avait fini par se déplacer pour s’informer directement de ce qui se passait.
En voyant l’état dans lequel était le jeune et ayant appris par un de ses contacts extérieur les raisons de ce comportement, Lechero en avait conclu que Michael, le petit “génie“ débrouillard et mystérieux qui avait suscité son intérêt, n’était en fait qu’un homme ordinaire et faible face aux épreuves imposées par la vie. Cela ne jouait pas en faveur de la sécurité et de la crédibilité certes faible mais pourtant acquise progressivement par Michael à l’intérieur de Sona.
Whistler était peiné par le chagrin de Michael, un chagrin qu’il pouvait bien entendu comprendre puisque lui aussi avait quelqu’un à perdre. Il avait pourtant des mots très durs envers son coéquipier. Il ne voulait pas que Michael reste abattu. Il voulait le provoquer, le pousser à se reprendre et attendait avec impatience une réaction de sa part ; mais rien n’y faisait.
Michael ne semblait pas s’en préoccuper. Il appartenait à un autre monde. Dans ses rares moments de lucidité, alors qu’il laissait échapper silencieusement des flots de larmes, il se demandait à lui-même s’il avait encore la force de vivre... À quoi bon sortir si elle n’était plus là ?... Il se cherchait un but, un espoir, mais n’en voyait aucun à travers les ténèbres qui enveloppaient son esprit.
Plus rien ne semblait pouvoir le sortir du gouffre dans lequel il s’était laissé sombrer…Pas même les annonces régulières des visites de Lincoln, qui pendant plusieurs jours avait tenté désespérément et en vain de revoir son frère…
______________________________________________
A plus !!!
LN- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
J'ai de la peine pour Mick,il est dans un état le pauvre si seulement il savait la vérité!!!!!!
Je veux absolument la suite,j'adore toujours autant!!!!!!!!!!!!!!
Je veux absolument la suite,j'adore toujours autant!!!!!!!!!!!!!!
nestella- Rendez vous avec Pope
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Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
Lol ok ok. Merci angel_kelkoo et toi aussi nestella. Une suite pour vous :
SCENE 7 :
- Susan B : “Vous devriez manger un peu…“
- Sara : “Je n’ai pas faim“, dit Sara sans grande conviction.
En fait elle était affamée. Cela faisait à peu près trois jours qu’elle avait été emmenée de force, malgré les supplications d’L.J, jusque dans ce hangar dont elle ignorait totalement la localisation.
Leur détention avait créé un lien entre Sara et L.J, comme à chaque fois lorsque deux personnes traversent ensemble une épreuve difficile. Pourtant ce lien ne s’était tissé qu’avec des regards qui se voulaient rassurants en dépit des circonstances, avec quelques paroles échangées lorsque les ravisseurs acceptaient de les libérer de leur bâillon pour qu’ils puissent s’alimenter. Sara avait fait tout ce qu’elle avait pu pour rassurer le jeune garçon alors qu’elle-même était terrorisée. Susan B ne paraissait pas vraiment méchante, mais apparemment elle n’avait pas froid aux yeux. Sara ne savait pas à quoi s’en tenir vis-à-vis de cette femme étrange qui travaillait pour la Compagnie. Elle préférait rester sur ces gardes.
Le ventre de Sara laissa échapper un gargouillis sans équivoque.
- Susan B : “Mangez, je ne vous le redirai pas deux fois“.
- Sara : Pourquoi m’avez-vous emmené ici ? Où est L.J ?
- Susan B : “Vous n’êtes pas en mesure de poser des questions. Je renouvelle une dernière fois mon offre…mangez !“
Une offre ?! aux yeux de Sara, il s’agissait plutôt d’un ordre.
- Sara : “Je me fous de votre offre, dit Sara en perdant de plus en plus le peu de calme qu’elle avait jusque-là réussi à conserver. Remballez votre plateau, je ne mangerai pas. Je veux savoir la vérité.“
- Susan B : “La vérité ? La vérité Sara c’est que vous êtes morte.“
- Sara : “… J’vous demande pardon ? Vous êtes folle, de quoi parlez-vous ? Je…Je suis aussi vivante que vous l’êtes“.
- Susan B : “Oui vous l’êtes pour notre organisation. Mais ce n’est pas le cas pour votre cher et tendre Michael Scofield“.
- Sara : “Que voulez-vous dire ?“, dit Sara avec anxiété.
Susan B eut un léger rictus. Puis elle soupira en prenant un air exaspéré, comme si ce qu’elle allait dire était un récit qu’elle avait déjà raconté des milliers de fois.
- Susan B : “Suite à l’intervention plus que maladroite de Lincoln, nous avons décidé d’accélérer nos projets. Il y a trois jours, nous vous avons amené pour faire croire à votre tragique disparition. Votre petit ami est en mesure de nous livrer ce dont nous avons besoin et comme vous le savez déjà nous voulons qu’il s’évade. Je ne vous apprends rien non plus en vous disant que c’est grâce à votre petite conversation téléphonique que Michael, et par conséquent Lincoln, ont réussi à nous localiser. Pour empêcher que ce fâcheux incident se renouvelle nous avons envoyé à ce cher Lincoln un avertissement…disons plus concret que de simples photos.“
Tout en parlant, Susan se promenait de long en large à quelques mètres de la chaise sur laquelle était ligotée Sara. Ses talons résonnaient sur le sol de l’entrepôt vide tandis qu’elle fumait nerveusement une cigarette…Elle ne l’avait pas fait depuis longtemps d’ailleurs…
- Sara : “…Et…quel est cet avertissement ?“, demanda Sara avec appréhension.
Susan se retourna d’un coup et toisa sa prisonnière. Puis rejetant une bouffée de fumée, elle reprit :
- Susan B : “Une partie de vous“, dit-elle sans que son visage ne traduise la moindre émotion. Votre tête pour être exact.
- Sara : “… ???“
- Susan B : “Nous avons fait croire à votre décapitation pour mettre la pression sur Burrows et Scofield. Lincoln a reçu votre tête ensanglantée dans une boîte. À l’heure qu’il est Michael doit être au courant de votre triste fin.“
- Sara : “Mais enfin comment est-ce possible… puisque je suis encore en vie ? Je veux dire…comment cette tête ?… ce n’est pas la mienne. Lincoln n’a pas pu tomber dans le panneau, c’est trop absurde“, dit-elle avec un rire nerveux. Cette histoire lui paraissait folle. Elle-même se sentait devenir folle.
- Susan B : “Ce qui est absurde c’est votre naïveté, répondit Susan d’un ton cinglant. Ma chère, nous sommes une organisation très puissante. Vous avez pu le constater par vous-même lorsque votre père “s’est pendu“...“
Le regard de Susan scruta le visage de Sara pour voir sa réaction à l’évocation de ce souvenir douloureux. Vous savez rien n’est impossible pour nous. Nous avons des contacts partout. Nous avons fait fabriquer un masque en silicone vous ressemblant trait pour trait.
- Sara : “Vous êtes en train de me dire que vous avez utilisé un subterfuge de cinéma pour faire croire à Lincoln Burrows que j’étais morte décapitée ?? Et vous pensez sincèrement qu’il a gobé une chose pareille ??“
- Susan B : “Je vous arrête tout de suite. Cette idée n’est pas la mienne, j’y étais même opposée, notamment parce que Lincoln allait peut-être découvrir que tout ça n’est en fait qu’une mise en scène. Par contre vous vous trompez en parlant d’un simple subterfuge. Quand on sait qu’aujourd’hui l’industrie à les moyens de fabriquer des femmes en silicones plus vraies que nature pour satisfaire certains hommes en mal d’attention féminine, il n’est pas surprenant de pouvoir reproduire de façon très crédible une personne particulière", dit-elle sur un ton ironique.
“Nous avons les moyens de faire ça bien plus facilement que vous ne le croyiez. Bien entendu ce n’est pas une reproduction parfaite, mais on s’en rapproche. C’est un risque que je n’aurais pas pris, mais ma hiérarchie a cru bon de mettre en scène votre mort de cette façon, en pariant sur le fait que Lincoln n’irait pas vous regarder à la loupe lorsqu’il aurait ouvert cette boite. Je n’ai pas vu votre tête, mais d’après certains, la ressemblance entre vous et ce masque est saisissante. “
- Sara : “Je n’arrive pas à y croire…dit Sara les yeux fixés dans le vide. Alors Lincoln et Michael croient que je suis morte… Mais…mais pourquoi faire une chose pareille ? Vous nous déteniez moi et L.J. C’était une pression suffisante non ? Et pourquoi n’étiez-vous pas favorables à cette mise en scène ?“
- Susan B : “Mes supérieurs pensent que votre mort va faire réagir Scofield et l’inciter à accélérer son évasion. Moi je n’en suis pas convaincue. J’ai bien étudiez votre parcours à vous, à Lincoln et à Scofield. Michael a besoin de vous et je doute que votre mort agisse comme un stimulant…bien au contraire. Quelque chose me dit qu’il risque plutôt de lâcher prise et de renoncer à notre “coopération“. Mais moi j’exécute les ordres et, aux yeux de votre petit ami, vous, vous n’êtes plus de ce monde. Nous verrons bien qui avait raison…en espérant que Scofield ne fasse pas une bêtise qui mettrait fin à nos projets. Qui sait ce qu’un homme peut faire quand il a perdu tout espoir ?“, finit-elle par dire songeuse…
Sara ne répondait plus rien. Les larmes coulaient le long de ses joues, ses jolies joues que Michael avait plusieurs fois caressées avec tendresse. Il lui manquait terriblement. C’était comme si elle était éloignée d’une partie d’elle-même.
Avait-elle peur ? Bien sûr. Elle était même terrorisée. Mais ce n’était pas l’incertitude de son propre sort qui l’effrayait le plus…Elle n’existait plus pour l’être qui comptait le plus pour elle. Michael la croyait morte et elle savait qu’à l’instant même il était peut-être prostré, renfermé dans sa culpabilité et ses remords. Elle avait peur qu’il se laisse aller. Elle l’aimait plus que tout et savait qu’elle ne pourrait pas vivre sans lui. Michael l’aimait de la même manière, infiniment… Si elle en avait longtemps douté et souffert à l’idée de n’être qu’un moyen pour Michael de parvenir à ses fins, aujourd’hui elle savait que l’homme dont elle était folle amoureuse l’était tout autant d’elle. Son sacrifice à la cabane lui avait montré la force des sentiments qu’il éprouvait. Elle en venait à prier pour que Michael ne ressente pas un tel amour. Elle ne voulait pas qu’il sombre, qu’il meure de chagrin comme elle mourrait si elle devait le perdre définitivement. Elle devait lui faire savoir qu’elle était en vie…mais comment ?... Sara regarda autour d’elle. Elle était seule, impuissante...rien…elle ne pouvait rien faire…
Voilà , moi je vais non je plaisante...je vais faire le ménage...c'est nettement moins fun!
SCENE 7 :
- Susan B : “Vous devriez manger un peu…“
- Sara : “Je n’ai pas faim“, dit Sara sans grande conviction.
En fait elle était affamée. Cela faisait à peu près trois jours qu’elle avait été emmenée de force, malgré les supplications d’L.J, jusque dans ce hangar dont elle ignorait totalement la localisation.
Leur détention avait créé un lien entre Sara et L.J, comme à chaque fois lorsque deux personnes traversent ensemble une épreuve difficile. Pourtant ce lien ne s’était tissé qu’avec des regards qui se voulaient rassurants en dépit des circonstances, avec quelques paroles échangées lorsque les ravisseurs acceptaient de les libérer de leur bâillon pour qu’ils puissent s’alimenter. Sara avait fait tout ce qu’elle avait pu pour rassurer le jeune garçon alors qu’elle-même était terrorisée. Susan B ne paraissait pas vraiment méchante, mais apparemment elle n’avait pas froid aux yeux. Sara ne savait pas à quoi s’en tenir vis-à-vis de cette femme étrange qui travaillait pour la Compagnie. Elle préférait rester sur ces gardes.
Le ventre de Sara laissa échapper un gargouillis sans équivoque.
- Susan B : “Mangez, je ne vous le redirai pas deux fois“.
- Sara : Pourquoi m’avez-vous emmené ici ? Où est L.J ?
- Susan B : “Vous n’êtes pas en mesure de poser des questions. Je renouvelle une dernière fois mon offre…mangez !“
Une offre ?! aux yeux de Sara, il s’agissait plutôt d’un ordre.
- Sara : “Je me fous de votre offre, dit Sara en perdant de plus en plus le peu de calme qu’elle avait jusque-là réussi à conserver. Remballez votre plateau, je ne mangerai pas. Je veux savoir la vérité.“
- Susan B : “La vérité ? La vérité Sara c’est que vous êtes morte.“
- Sara : “… J’vous demande pardon ? Vous êtes folle, de quoi parlez-vous ? Je…Je suis aussi vivante que vous l’êtes“.
- Susan B : “Oui vous l’êtes pour notre organisation. Mais ce n’est pas le cas pour votre cher et tendre Michael Scofield“.
- Sara : “Que voulez-vous dire ?“, dit Sara avec anxiété.
Susan B eut un léger rictus. Puis elle soupira en prenant un air exaspéré, comme si ce qu’elle allait dire était un récit qu’elle avait déjà raconté des milliers de fois.
- Susan B : “Suite à l’intervention plus que maladroite de Lincoln, nous avons décidé d’accélérer nos projets. Il y a trois jours, nous vous avons amené pour faire croire à votre tragique disparition. Votre petit ami est en mesure de nous livrer ce dont nous avons besoin et comme vous le savez déjà nous voulons qu’il s’évade. Je ne vous apprends rien non plus en vous disant que c’est grâce à votre petite conversation téléphonique que Michael, et par conséquent Lincoln, ont réussi à nous localiser. Pour empêcher que ce fâcheux incident se renouvelle nous avons envoyé à ce cher Lincoln un avertissement…disons plus concret que de simples photos.“
Tout en parlant, Susan se promenait de long en large à quelques mètres de la chaise sur laquelle était ligotée Sara. Ses talons résonnaient sur le sol de l’entrepôt vide tandis qu’elle fumait nerveusement une cigarette…Elle ne l’avait pas fait depuis longtemps d’ailleurs…
- Sara : “…Et…quel est cet avertissement ?“, demanda Sara avec appréhension.
Susan se retourna d’un coup et toisa sa prisonnière. Puis rejetant une bouffée de fumée, elle reprit :
- Susan B : “Une partie de vous“, dit-elle sans que son visage ne traduise la moindre émotion. Votre tête pour être exact.
- Sara : “… ???“
- Susan B : “Nous avons fait croire à votre décapitation pour mettre la pression sur Burrows et Scofield. Lincoln a reçu votre tête ensanglantée dans une boîte. À l’heure qu’il est Michael doit être au courant de votre triste fin.“
- Sara : “Mais enfin comment est-ce possible… puisque je suis encore en vie ? Je veux dire…comment cette tête ?… ce n’est pas la mienne. Lincoln n’a pas pu tomber dans le panneau, c’est trop absurde“, dit-elle avec un rire nerveux. Cette histoire lui paraissait folle. Elle-même se sentait devenir folle.
- Susan B : “Ce qui est absurde c’est votre naïveté, répondit Susan d’un ton cinglant. Ma chère, nous sommes une organisation très puissante. Vous avez pu le constater par vous-même lorsque votre père “s’est pendu“...“
Le regard de Susan scruta le visage de Sara pour voir sa réaction à l’évocation de ce souvenir douloureux. Vous savez rien n’est impossible pour nous. Nous avons des contacts partout. Nous avons fait fabriquer un masque en silicone vous ressemblant trait pour trait.
- Sara : “Vous êtes en train de me dire que vous avez utilisé un subterfuge de cinéma pour faire croire à Lincoln Burrows que j’étais morte décapitée ?? Et vous pensez sincèrement qu’il a gobé une chose pareille ??“
- Susan B : “Je vous arrête tout de suite. Cette idée n’est pas la mienne, j’y étais même opposée, notamment parce que Lincoln allait peut-être découvrir que tout ça n’est en fait qu’une mise en scène. Par contre vous vous trompez en parlant d’un simple subterfuge. Quand on sait qu’aujourd’hui l’industrie à les moyens de fabriquer des femmes en silicones plus vraies que nature pour satisfaire certains hommes en mal d’attention féminine, il n’est pas surprenant de pouvoir reproduire de façon très crédible une personne particulière", dit-elle sur un ton ironique.
“Nous avons les moyens de faire ça bien plus facilement que vous ne le croyiez. Bien entendu ce n’est pas une reproduction parfaite, mais on s’en rapproche. C’est un risque que je n’aurais pas pris, mais ma hiérarchie a cru bon de mettre en scène votre mort de cette façon, en pariant sur le fait que Lincoln n’irait pas vous regarder à la loupe lorsqu’il aurait ouvert cette boite. Je n’ai pas vu votre tête, mais d’après certains, la ressemblance entre vous et ce masque est saisissante. “
- Sara : “Je n’arrive pas à y croire…dit Sara les yeux fixés dans le vide. Alors Lincoln et Michael croient que je suis morte… Mais…mais pourquoi faire une chose pareille ? Vous nous déteniez moi et L.J. C’était une pression suffisante non ? Et pourquoi n’étiez-vous pas favorables à cette mise en scène ?“
- Susan B : “Mes supérieurs pensent que votre mort va faire réagir Scofield et l’inciter à accélérer son évasion. Moi je n’en suis pas convaincue. J’ai bien étudiez votre parcours à vous, à Lincoln et à Scofield. Michael a besoin de vous et je doute que votre mort agisse comme un stimulant…bien au contraire. Quelque chose me dit qu’il risque plutôt de lâcher prise et de renoncer à notre “coopération“. Mais moi j’exécute les ordres et, aux yeux de votre petit ami, vous, vous n’êtes plus de ce monde. Nous verrons bien qui avait raison…en espérant que Scofield ne fasse pas une bêtise qui mettrait fin à nos projets. Qui sait ce qu’un homme peut faire quand il a perdu tout espoir ?“, finit-elle par dire songeuse…
Sara ne répondait plus rien. Les larmes coulaient le long de ses joues, ses jolies joues que Michael avait plusieurs fois caressées avec tendresse. Il lui manquait terriblement. C’était comme si elle était éloignée d’une partie d’elle-même.
Avait-elle peur ? Bien sûr. Elle était même terrorisée. Mais ce n’était pas l’incertitude de son propre sort qui l’effrayait le plus…Elle n’existait plus pour l’être qui comptait le plus pour elle. Michael la croyait morte et elle savait qu’à l’instant même il était peut-être prostré, renfermé dans sa culpabilité et ses remords. Elle avait peur qu’il se laisse aller. Elle l’aimait plus que tout et savait qu’elle ne pourrait pas vivre sans lui. Michael l’aimait de la même manière, infiniment… Si elle en avait longtemps douté et souffert à l’idée de n’être qu’un moyen pour Michael de parvenir à ses fins, aujourd’hui elle savait que l’homme dont elle était folle amoureuse l’était tout autant d’elle. Son sacrifice à la cabane lui avait montré la force des sentiments qu’il éprouvait. Elle en venait à prier pour que Michael ne ressente pas un tel amour. Elle ne voulait pas qu’il sombre, qu’il meure de chagrin comme elle mourrait si elle devait le perdre définitivement. Elle devait lui faire savoir qu’elle était en vie…mais comment ?... Sara regarda autour d’elle. Elle était seule, impuissante...rien…elle ne pouvait rien faire…
Voilà , moi je vais non je plaisante...je vais faire le ménage...c'est nettement moins fun!
LN- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
j'ai tout lu d'un coup et c'est super !!J'adore!!
Vivement la suite!
Vivement la suite!
Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
C'est vraiment des pourriture cette compagnie!!
Pauvre Sara!!
LA SUITEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
Pauvre Sara!!
LA SUITEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
nestella- Rendez vous avec Pope
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Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
Date d'inscription : 05/11/2006
Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
Décidémment je poste à tour de bras ce soir. Vous avez de la change j'ai de l'avance par rapport à ce forum. Alors voilà la suite :
SCENE 8 :
A Sona…
“Michael Scofield, tiene una visita ! Una visita por Michael scofield ! Sa trata de Sara Tancredi“.
Il s’agit de Sara !!?? Sara…
Cela faisait plus d’une semaine que Michael était resté prostré. Il avait arrêté de se droguer au bout de la quatrième fois parce que cela ne parvenait plus à lui faire oublier ne serait-ce que quelques instants son chagrin. Et puis Mahone, qui avait des soupçons vis-à-vis de Michael, avait fini par garder avec lui les doses qu’il s’était procurées auprès de T-Bag, le nouveau dealer de Sona. Michael n’avait pas revu Lincoln et il n’avait donc plus de quoi s’acheter de la drogue. Il avait renoncé à cette idée. Sara s’était droguée et en avait terriblement souffert. Elle s’était battue pour s’en sortir. Au début Michael s’était senti plus proche d’elle, puis il avait finalement réalisé que c’était un manque de respect à la mémoire de Sara que de sombrer à son tour dans la drogue. Elle n’aurait pas aimé ça. Heureusement pour lui il n’était pas encore dépendant.
Michael était sorti de sa léthargie en entendant au loin dans les hauts parleurs le nom de Sara Tancredi. Il se releva avec difficulté. Il devait savoir de quoi il s’agissait. Et si c’était Elle ? Et si elle n’était pas morte et qu’elle l’attendait là-dehors pour lui faire une visite…comme si rien ne s’était produit ?...Et si rien n’avait changé ? Et si tout cela n’avait été qu’un cauchemar ?…si…
Michael franchit la porte d’entrée du grand bâtiment et se dirigea vers les grilles avec un empressement qui ne l’empêchait pourtant pas de tituber. Il se sentait affaibli. Il avait peu mangé ces derniers jours et sans la vigilance de Whistler il aurait probablement cessé de s’alimenter. Ses yeux n’étaient plus habitués à la lumière. Il grimaça en se dirigeant vers la grille. Malheureusement ce qu’il vit petit à petit n’avait rien à voir avec la douce silhouette de sa bien-aimée.
- Michael : “Lincoln !...“, dit-il avec une déception que son visage et le ton de sa voix rendaient évidente.
- Lincoln : “Salut…Ecoute Mike je suis désolé pour l’annonce. Tu t’attendais peut-être à une autre visite que la mienne mais je ne savais pas comment te faire venir autrement, si ce n’est en évoquant Sara. J’ai payé le gardien de l’entrée pour qu’il t’appelle en précisant que la visite la concernait elle“. Lincoln avait parlé à voix basse et il savait que cette entrée en matière était maladroite. Il peinait à regarder son frère dans les yeux et avait peur d’y voir encore tout le ressentiment et le désespoir de Michael.
- Michael : “Je te l’ai dit…je ne veux plus te voir“ murmura Michael dans un souffle, toujours sous le coup de la déception.
- Lincoln : “Je sais Mike. Mais tu ne peux pas renoncer comme ça.“ Le ton de Lincoln avait repris de la vigueur alors qu’il prononçait ces mots. Il connaissait ses torts, mais il ne supportait pas de voir Michael sombrer de cette manière. Le frère qu’il connaissait avait gardé la foi jusque-là. Ça ne devait pas changer…Ça ne pouvait pas changer ! “Michael, je ne te la ramènerai jamais, je ne pourrai jamais effacer ton chagrin et je conçois que tu ne veuille plus avancer. Mais tu n’as pas le droit et…“
- Michael : “ Comment oses-tu me dire ce dont j’ai le droit ou non ??!!!“
- Lincoln : “ Parce que je suis ton frère, parce que je t’aime, parce que je ne veux que ton bien...“, dit Lincoln avec une virulence qui ne masquait pourtant pas son émotion.
- Michael : “Mon bien??!! C’est un peu tard pour t’en soucier Linc“. Le ton de Michael était plein de colère, de sentiments inavoués.
- Lincoln : “JE T’INTERDIS DE DIRE CA MIKE !!!! J’ai p’t’être pas été toujours été un bon frère mais j’ai veillé sur toi, j’ai fait en sorte que tu puisses faire des études et j’ai galéré pour ça !“
- Michael : “Et moi j’ai renoncé à ma vie pour toi et J’AI PERDU SARA, j’ai perdu ma raison de vivre…“, dit Michael les yeux à nouveau plein de larmes.
- Lincoln : “Elle n’aurait pas voulu ça Mike, elle n’aurait pas voulu que tu…“
- Michael : “COMMENT PEUX-TU PARLER EN SON NOM ??! Je t’interdis de le faire. Sara aurait voulu vivre, elle aurait voulu que nous vivions elle et moi...ensemble. N’oublie jamais ça !“, rétorqua Michael avec rage.
- Lincoln : “ET TOI N’OUBLIE PAS L.J !!!! ...“
- Michael : “…“
La réplique de Lincoln avait frappé Michael de plein fouet. Le silence se fit soudain. Les deux frères se toisaient, mais aucun d’eux ne parlait désormais. Michael donna un coup de poing dans le grillage, tourna le dos à Lincoln en prenant sa tête dans ses mains comme si une musique assourdissante résonnait dans son crâne jusqu’à le rendre fou. Lincoln, lui, avait le regard toujours fixé sur Michael. Mais ses traits, qui exprimaient au départ une certaine rudesse, s’étaient petit à petit adoucis. Soudain Michael se retourna pour faire de nouveau face à son frère. Une lueur nouvelle brillait dans ses yeux.
- Michael : “ Tu sais comment il va?“
- Lincoln : “Très peu. J’ai eu Susan au téléphone. C’est mon interlocutrice auprès de la compagnie, je crois te l’avoir déjà dit. Apparemment il va bien mais si nous arrêtons de coopérer…L.J mourra. Michael tu ne peux pas le laisser. C’est mon fils…c’est la vie de mon fils qui est entre leurs mains. Michael aide-moi, je t’en prie !“
- Michael : “Je vais continuer notre plan…“, dit-il d’un ton neutre.
- Lincoln : “Oh …écoute frérot…j’étais sûr que tu saurais tenir le coup“, répondit Lincoln avec un soupir de soulagement perceptible. Tu verras, on va sortir ce Whistler de là, retrouver les membres de la compagnie et récupérer L.J. Ensuite on recommencera à zéro…faut garder la foi, tu verras avec le temps (*musique* : avec le temps vaaaaaa, tout s’en vaaa…..euh je…hum…désolé *craquage*) ça ira mieux…“
Il s’arrêta pour contempler l’expression étrange de Michael. Un expression qu’il n’avait encore jamais vu chez son frère et qui ne lui ressemblait pas…
- Michael : “Oui…on va le récupérer…on va les retrouver…“, dit Michael, perdu dans de sombres pensées, le regard toujours fixe alors même qu’un sourire étrange et inhabituel se dessinait sur ses lèvres.
Ce sourire Lincoln le reconnaissait bien. Il était inquiétant. Ce n’était pas celui de l’espoir…mais celui de la vengeance…
_______________________
Voilà c'est tout pour ce soir! bisous! Et encore merci pour vos coms. Contente que ça vous plaise.
SCENE 8 :
A Sona…
“Michael Scofield, tiene una visita ! Una visita por Michael scofield ! Sa trata de Sara Tancredi“.
Il s’agit de Sara !!?? Sara…
Cela faisait plus d’une semaine que Michael était resté prostré. Il avait arrêté de se droguer au bout de la quatrième fois parce que cela ne parvenait plus à lui faire oublier ne serait-ce que quelques instants son chagrin. Et puis Mahone, qui avait des soupçons vis-à-vis de Michael, avait fini par garder avec lui les doses qu’il s’était procurées auprès de T-Bag, le nouveau dealer de Sona. Michael n’avait pas revu Lincoln et il n’avait donc plus de quoi s’acheter de la drogue. Il avait renoncé à cette idée. Sara s’était droguée et en avait terriblement souffert. Elle s’était battue pour s’en sortir. Au début Michael s’était senti plus proche d’elle, puis il avait finalement réalisé que c’était un manque de respect à la mémoire de Sara que de sombrer à son tour dans la drogue. Elle n’aurait pas aimé ça. Heureusement pour lui il n’était pas encore dépendant.
Michael était sorti de sa léthargie en entendant au loin dans les hauts parleurs le nom de Sara Tancredi. Il se releva avec difficulté. Il devait savoir de quoi il s’agissait. Et si c’était Elle ? Et si elle n’était pas morte et qu’elle l’attendait là-dehors pour lui faire une visite…comme si rien ne s’était produit ?...Et si rien n’avait changé ? Et si tout cela n’avait été qu’un cauchemar ?…si…
Michael franchit la porte d’entrée du grand bâtiment et se dirigea vers les grilles avec un empressement qui ne l’empêchait pourtant pas de tituber. Il se sentait affaibli. Il avait peu mangé ces derniers jours et sans la vigilance de Whistler il aurait probablement cessé de s’alimenter. Ses yeux n’étaient plus habitués à la lumière. Il grimaça en se dirigeant vers la grille. Malheureusement ce qu’il vit petit à petit n’avait rien à voir avec la douce silhouette de sa bien-aimée.
- Michael : “Lincoln !...“, dit-il avec une déception que son visage et le ton de sa voix rendaient évidente.
- Lincoln : “Salut…Ecoute Mike je suis désolé pour l’annonce. Tu t’attendais peut-être à une autre visite que la mienne mais je ne savais pas comment te faire venir autrement, si ce n’est en évoquant Sara. J’ai payé le gardien de l’entrée pour qu’il t’appelle en précisant que la visite la concernait elle“. Lincoln avait parlé à voix basse et il savait que cette entrée en matière était maladroite. Il peinait à regarder son frère dans les yeux et avait peur d’y voir encore tout le ressentiment et le désespoir de Michael.
- Michael : “Je te l’ai dit…je ne veux plus te voir“ murmura Michael dans un souffle, toujours sous le coup de la déception.
- Lincoln : “Je sais Mike. Mais tu ne peux pas renoncer comme ça.“ Le ton de Lincoln avait repris de la vigueur alors qu’il prononçait ces mots. Il connaissait ses torts, mais il ne supportait pas de voir Michael sombrer de cette manière. Le frère qu’il connaissait avait gardé la foi jusque-là. Ça ne devait pas changer…Ça ne pouvait pas changer ! “Michael, je ne te la ramènerai jamais, je ne pourrai jamais effacer ton chagrin et je conçois que tu ne veuille plus avancer. Mais tu n’as pas le droit et…“
- Michael : “ Comment oses-tu me dire ce dont j’ai le droit ou non ??!!!“
- Lincoln : “ Parce que je suis ton frère, parce que je t’aime, parce que je ne veux que ton bien...“, dit Lincoln avec une virulence qui ne masquait pourtant pas son émotion.
- Michael : “Mon bien??!! C’est un peu tard pour t’en soucier Linc“. Le ton de Michael était plein de colère, de sentiments inavoués.
- Lincoln : “JE T’INTERDIS DE DIRE CA MIKE !!!! J’ai p’t’être pas été toujours été un bon frère mais j’ai veillé sur toi, j’ai fait en sorte que tu puisses faire des études et j’ai galéré pour ça !“
- Michael : “Et moi j’ai renoncé à ma vie pour toi et J’AI PERDU SARA, j’ai perdu ma raison de vivre…“, dit Michael les yeux à nouveau plein de larmes.
- Lincoln : “Elle n’aurait pas voulu ça Mike, elle n’aurait pas voulu que tu…“
- Michael : “COMMENT PEUX-TU PARLER EN SON NOM ??! Je t’interdis de le faire. Sara aurait voulu vivre, elle aurait voulu que nous vivions elle et moi...ensemble. N’oublie jamais ça !“, rétorqua Michael avec rage.
- Lincoln : “ET TOI N’OUBLIE PAS L.J !!!! ...“
- Michael : “…“
La réplique de Lincoln avait frappé Michael de plein fouet. Le silence se fit soudain. Les deux frères se toisaient, mais aucun d’eux ne parlait désormais. Michael donna un coup de poing dans le grillage, tourna le dos à Lincoln en prenant sa tête dans ses mains comme si une musique assourdissante résonnait dans son crâne jusqu’à le rendre fou. Lincoln, lui, avait le regard toujours fixé sur Michael. Mais ses traits, qui exprimaient au départ une certaine rudesse, s’étaient petit à petit adoucis. Soudain Michael se retourna pour faire de nouveau face à son frère. Une lueur nouvelle brillait dans ses yeux.
- Michael : “ Tu sais comment il va?“
- Lincoln : “Très peu. J’ai eu Susan au téléphone. C’est mon interlocutrice auprès de la compagnie, je crois te l’avoir déjà dit. Apparemment il va bien mais si nous arrêtons de coopérer…L.J mourra. Michael tu ne peux pas le laisser. C’est mon fils…c’est la vie de mon fils qui est entre leurs mains. Michael aide-moi, je t’en prie !“
- Michael : “Je vais continuer notre plan…“, dit-il d’un ton neutre.
- Lincoln : “Oh …écoute frérot…j’étais sûr que tu saurais tenir le coup“, répondit Lincoln avec un soupir de soulagement perceptible. Tu verras, on va sortir ce Whistler de là, retrouver les membres de la compagnie et récupérer L.J. Ensuite on recommencera à zéro…faut garder la foi, tu verras avec le temps (*musique* : avec le temps vaaaaaa, tout s’en vaaa…..euh je…hum…désolé *craquage*) ça ira mieux…“
Il s’arrêta pour contempler l’expression étrange de Michael. Un expression qu’il n’avait encore jamais vu chez son frère et qui ne lui ressemblait pas…
- Michael : “Oui…on va le récupérer…on va les retrouver…“, dit Michael, perdu dans de sombres pensées, le regard toujours fixe alors même qu’un sourire étrange et inhabituel se dessinait sur ses lèvres.
Ce sourire Lincoln le reconnaissait bien. Il était inquiétant. Ce n’était pas celui de l’espoir…mais celui de la vengeance…
_______________________
Voilà c'est tout pour ce soir! bisous! Et encore merci pour vos coms. Contente que ça vous plaise.
LN- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
merci pour cette suite!^^
Tu veux pas en remettre une dernière ??
Tu veux pas en remettre une dernière ??
Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
Moi aussi je voudrais me venger si j'étais a la place de Mick!
Dommage que tu ne nous mette pas une autre suite.....
Dommage que tu ne nous mette pas une autre suite.....
nestella- Rendez vous avec Pope
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Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
Jadooore!
Pauvre Mike, j'espere qu'il saura bientôt que Sara est toujours en vie..
LA SUIIITEE VITEE!!!
Pauvre Mike, j'espere qu'il saura bientôt que Sara est toujours en vie..
LA SUIIITEE VITEE!!!
wentswc- Origami de Michael
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Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
Moi qui voulais me coucher tôt, c'est loupé! Vous êtes motivés ce soir! Pour la peine je vous remets une suite. Merci pour votre enthousiasme! :
SCENE 9 :
Dans la chambre d’hôtel de Lincoln…
- Lincoln : “ Sucre, c’est moi ! T’es là ?“, cria Lincoln lorsqu’il entra dans la chambre.
- Sucre : “ Ouai mon pote. Alors ? T’as pu le voir ?“
- Lincoln : “ Oui je l’ai vu. Ça n’a pas été simple, il veut bien continuer mais…“
- Sucre : “ Mais quoi ?“, dit Sucre qui, après avoir poussé un soupir de soulagement en apprenant que Lincoln avait enfin pu avoir une conversation avec Michael, avait ensuite saisi le regard anxieux de son interlocuteur.
- Lincoln : “ Il est toujours aussi abattu et…“
- Sucre : “ Attends Linc c’est normal. Comment veux-tu qu’il se sente ? Moi si je perdais Marie Cruz, j’pense pas que je m’en remettrais. C’est déjà bien qu’il s’accroche grâce…euh je veux dire pour sortir ton fils de là, non ?“
- Lincoln : “ Ouai…mais je sais pas, j’ai peur qu’il y ait une autre motivation qui guide Mike désormais.“
- Sucre : “ Quel genre de motivation ?“
- Lincoln : “ Du genre « on m’a tout prix et je vais me venger »…“
- Sucre : “ C’est normal Linc“, répondit Sucre sur un ton qui se voulait rassurant.
- Lincoln : “ Dis- moi Sucre, t’as pas autre chose à dire que « C’est normaaaaal Linc !? » “. Lincoln fumait. Il aurait donné n’importe quoi pour arrêter de penser ne serait-ce qu’une minute et se vider l’esprit. “ Ya rien de normal. On est victime d’un complot qui nous dépasse, mon frère est en prison pendant que je me bats pour que mon fils ne se fasse pas éliminer et…et NOUS SEMONS DES CADAVRES PARTOUT OU NOUS PASSONS!!!...Quand je pense à Véronica, à Sara …et tout les autres. C’est Michael qui avait raison. Tous ces morts…c’est du sang sur nos mains“, finit-il par conclure boulversé.
Lincoln s’était assis sur le canapé et se frottait le visage comme s’il voulait l’effacer et changer d’identité…Changer d’identité…être dans la peau de quelqu’un d’autre…être normal…ça serait tellement bien.
- Sucre : “ C’est trop tard pour faire marche arrière mon frère. Maintenant l’important, c’est de voir comment on va sortir Mike de prison.“
- Lincoln : “Comment ça « on » ? Tu ne devais pas passer la frontière pour bosser et ensuite retrouver Marie Cruz?“, demanda Lincoln qui émergea de ses pensées.
- Sucre : “ Ben écoute. Ca fait plusieurs jour que je repousse mon départ pour savoir si Papi tient bon. Mais, au fond…je…je sais que je peux pas partir sans lui…sans vous filer un coup de main. C’est grâce à vous que je suis dehors. Et même si ça aurait pu se passer mieux, je suis en vie et en liberté. Tou ça je le dois à Papi. J’ai réussi à joindre Marie Cruz…j’ai réalisé que, si je la rejoignais rapidement, je l’a mettrais en danger. Je vais attendre que tout se tasse. Je trouverai un moyen de lui envoyer de l’argent pour elle et notre enfant. Elle m’aime…je crois qu’elle m’attendra…“. Sucre était ému en se remémorant sa conversation téléphonique. Le choix avait été dur pour lui et pour elle, mais il savait qu’il avait fait le bon. “ Alors à moins que tu n’ai pas besoin de mon aide, je ne pars pas maintenant mon pote…“, dit-il avec un sourire forcé.
- Lincoln : “Merci Sucre….Désolé pour tout à l’heure, j’voulais pas...“
- Sucre : “ T’inquiète, c’est normal…euh…non c’est pas ce que je voulais dire…enfin…“, répondit Sucre confus.
Les deux hommes se dévisagèrent comme deux enfants qui viennent juste de se réconcilier. Puis réalisant tous deux le ridicule de la situation, ils se mirent à rire. Lincoln se releva et donna une accolade à Sucre. Puis ils relâchèrent leur étreinte.
- Sucre : “Alors explique-moi tout. Je suppose que vous avez déjà un plan, non ?“
- Lincoln : “Oui Mike y travaillait avant…avant que…enfin…Bref, Mike a repéré que des fossoyeurs viennent régulièrement récupérer les corps des prisonniers morts à Sona. Ils ont accès à la seconde “enceinte“ de la prison. Les gars viennent juste à hauteur des grillages qui encerclent le bâtiment.“
- Sucre : “Attend mec, vous êtes en train de monter un plan qui prévoit de s’enfuir par le grillage ??! Mais c’est pas possible ! Avec les miradors des gardiens, comment veux-tu que Mike et ce Whistler qu’il doit emmener avec lui ne se fassent pas tirer comme des lapins ?! Autant se mettre une pancarte lumineuse autour du coup avec « je suis en train de me faire la belle, abattez-moi » écris en lettre de néon dessus !“
- Lincoln : “Sucre, si tu me laissais finir ?“ répondit Lincoln mi-amusé, mi-agacé. “Le truc c’est que Sona n’est pas Fox River. Mike ne s’est pas préparé avant d’y entrer. Il ne connaît pas les lieux. Je ne pense pas que les sous-sols puissent mener quelque part. Les canalisations ont certainement dû êtres enterrées très profondément pour justement éviter les évasions. La seule possibilité pour Mike de s’évader en si peu de temps- car n’oublies pas que nous avons un délai- c’est de passer par l’extérieur. L’idée c’était que je me fasse embaucher comme fossoyeur et que je fasse en sorte de fragiliser le grillage, pour que Mike puisse y passer le moment venu. D’après lui, un mélange de produits chimiques peu très facilement ronger le métal.“
- Sucre : “Mais comment comptes-tu faire ça en pleine journée, sous les yeux des gardiens, alors même que tu seras censé ramasser les cadavres ?“ interrogea Sucre.
- Lincoln : “ Les fossoyeurs doivent “désinfecter“ les alentours du grillage où sont empilés les cadavres, à chacun de leur passage. C’est une mesure de sécurité minimum pour empêcher la propagation d’éventuelles maladies. Bref, ils ont des sortes de karchers avec lesquels ils pulvérisent un produit spécifique. Nous, nous pourrions remplacer le produit qu’ils utilisent par notre fameux mélange d’acides. Et comme ça on pourrait le vaporiser sur les grilles au sans se faire repérer par les gardiens.“
- Sucre : “Ca tient. Mais il ya plusieurs choses qui ne vont pas. Je suis pas sûr qu’avec ta tronche, tu puisses être embauché facilement comme fossoyeur à Sona. T’es trop « américain », si tu vois ce que je veux dire. Et puis comment Mike peut-il passer le grillage sans que personne ne s’en aperçoive ? Car pour passer le grillage, encore faut-il qu’il l’atteigne, sachant qu’ils sont deux et donc deux fois moins discrets. T’y a pensé à ça mec ?“
- Lincoln : “Non justement“, répondit Lincoln embarrassé. “On s’en est arrêté là avec Mike. Après il a appris la mort de Sara et on en a pas reparlé. Quand je l’ai laissé tout à l’heure, il m’a dit qu’il allait chercher une solution au problème.“
Sucre eut un flash. Cette conversation avec Lincoln lui rappelait exactement celle qu’il avait eue avec Michael à Fox River, lorsque celui ci cherchait à faire une diversion pour pouvoir s’absenter plus longtemps dans les sous-sols.
- Sucre : “ Tu sais quoi mon pote ? dit Sucre un sourire malicieux. “Je crois que je viens de trouver un moyen de résoudre notre problème…“
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vous êtes vraiment super. A plus!
SCENE 9 :
Dans la chambre d’hôtel de Lincoln…
- Lincoln : “ Sucre, c’est moi ! T’es là ?“, cria Lincoln lorsqu’il entra dans la chambre.
- Sucre : “ Ouai mon pote. Alors ? T’as pu le voir ?“
- Lincoln : “ Oui je l’ai vu. Ça n’a pas été simple, il veut bien continuer mais…“
- Sucre : “ Mais quoi ?“, dit Sucre qui, après avoir poussé un soupir de soulagement en apprenant que Lincoln avait enfin pu avoir une conversation avec Michael, avait ensuite saisi le regard anxieux de son interlocuteur.
- Lincoln : “ Il est toujours aussi abattu et…“
- Sucre : “ Attends Linc c’est normal. Comment veux-tu qu’il se sente ? Moi si je perdais Marie Cruz, j’pense pas que je m’en remettrais. C’est déjà bien qu’il s’accroche grâce…euh je veux dire pour sortir ton fils de là, non ?“
- Lincoln : “ Ouai…mais je sais pas, j’ai peur qu’il y ait une autre motivation qui guide Mike désormais.“
- Sucre : “ Quel genre de motivation ?“
- Lincoln : “ Du genre « on m’a tout prix et je vais me venger »…“
- Sucre : “ C’est normal Linc“, répondit Sucre sur un ton qui se voulait rassurant.
- Lincoln : “ Dis- moi Sucre, t’as pas autre chose à dire que « C’est normaaaaal Linc !? » “. Lincoln fumait. Il aurait donné n’importe quoi pour arrêter de penser ne serait-ce qu’une minute et se vider l’esprit. “ Ya rien de normal. On est victime d’un complot qui nous dépasse, mon frère est en prison pendant que je me bats pour que mon fils ne se fasse pas éliminer et…et NOUS SEMONS DES CADAVRES PARTOUT OU NOUS PASSONS!!!...Quand je pense à Véronica, à Sara …et tout les autres. C’est Michael qui avait raison. Tous ces morts…c’est du sang sur nos mains“, finit-il par conclure boulversé.
Lincoln s’était assis sur le canapé et se frottait le visage comme s’il voulait l’effacer et changer d’identité…Changer d’identité…être dans la peau de quelqu’un d’autre…être normal…ça serait tellement bien.
- Sucre : “ C’est trop tard pour faire marche arrière mon frère. Maintenant l’important, c’est de voir comment on va sortir Mike de prison.“
- Lincoln : “Comment ça « on » ? Tu ne devais pas passer la frontière pour bosser et ensuite retrouver Marie Cruz?“, demanda Lincoln qui émergea de ses pensées.
- Sucre : “ Ben écoute. Ca fait plusieurs jour que je repousse mon départ pour savoir si Papi tient bon. Mais, au fond…je…je sais que je peux pas partir sans lui…sans vous filer un coup de main. C’est grâce à vous que je suis dehors. Et même si ça aurait pu se passer mieux, je suis en vie et en liberté. Tou ça je le dois à Papi. J’ai réussi à joindre Marie Cruz…j’ai réalisé que, si je la rejoignais rapidement, je l’a mettrais en danger. Je vais attendre que tout se tasse. Je trouverai un moyen de lui envoyer de l’argent pour elle et notre enfant. Elle m’aime…je crois qu’elle m’attendra…“. Sucre était ému en se remémorant sa conversation téléphonique. Le choix avait été dur pour lui et pour elle, mais il savait qu’il avait fait le bon. “ Alors à moins que tu n’ai pas besoin de mon aide, je ne pars pas maintenant mon pote…“, dit-il avec un sourire forcé.
- Lincoln : “Merci Sucre….Désolé pour tout à l’heure, j’voulais pas...“
- Sucre : “ T’inquiète, c’est normal…euh…non c’est pas ce que je voulais dire…enfin…“, répondit Sucre confus.
Les deux hommes se dévisagèrent comme deux enfants qui viennent juste de se réconcilier. Puis réalisant tous deux le ridicule de la situation, ils se mirent à rire. Lincoln se releva et donna une accolade à Sucre. Puis ils relâchèrent leur étreinte.
- Sucre : “Alors explique-moi tout. Je suppose que vous avez déjà un plan, non ?“
- Lincoln : “Oui Mike y travaillait avant…avant que…enfin…Bref, Mike a repéré que des fossoyeurs viennent régulièrement récupérer les corps des prisonniers morts à Sona. Ils ont accès à la seconde “enceinte“ de la prison. Les gars viennent juste à hauteur des grillages qui encerclent le bâtiment.“
- Sucre : “Attend mec, vous êtes en train de monter un plan qui prévoit de s’enfuir par le grillage ??! Mais c’est pas possible ! Avec les miradors des gardiens, comment veux-tu que Mike et ce Whistler qu’il doit emmener avec lui ne se fassent pas tirer comme des lapins ?! Autant se mettre une pancarte lumineuse autour du coup avec « je suis en train de me faire la belle, abattez-moi » écris en lettre de néon dessus !“
- Lincoln : “Sucre, si tu me laissais finir ?“ répondit Lincoln mi-amusé, mi-agacé. “Le truc c’est que Sona n’est pas Fox River. Mike ne s’est pas préparé avant d’y entrer. Il ne connaît pas les lieux. Je ne pense pas que les sous-sols puissent mener quelque part. Les canalisations ont certainement dû êtres enterrées très profondément pour justement éviter les évasions. La seule possibilité pour Mike de s’évader en si peu de temps- car n’oublies pas que nous avons un délai- c’est de passer par l’extérieur. L’idée c’était que je me fasse embaucher comme fossoyeur et que je fasse en sorte de fragiliser le grillage, pour que Mike puisse y passer le moment venu. D’après lui, un mélange de produits chimiques peu très facilement ronger le métal.“
- Sucre : “Mais comment comptes-tu faire ça en pleine journée, sous les yeux des gardiens, alors même que tu seras censé ramasser les cadavres ?“ interrogea Sucre.
- Lincoln : “ Les fossoyeurs doivent “désinfecter“ les alentours du grillage où sont empilés les cadavres, à chacun de leur passage. C’est une mesure de sécurité minimum pour empêcher la propagation d’éventuelles maladies. Bref, ils ont des sortes de karchers avec lesquels ils pulvérisent un produit spécifique. Nous, nous pourrions remplacer le produit qu’ils utilisent par notre fameux mélange d’acides. Et comme ça on pourrait le vaporiser sur les grilles au sans se faire repérer par les gardiens.“
- Sucre : “Ca tient. Mais il ya plusieurs choses qui ne vont pas. Je suis pas sûr qu’avec ta tronche, tu puisses être embauché facilement comme fossoyeur à Sona. T’es trop « américain », si tu vois ce que je veux dire. Et puis comment Mike peut-il passer le grillage sans que personne ne s’en aperçoive ? Car pour passer le grillage, encore faut-il qu’il l’atteigne, sachant qu’ils sont deux et donc deux fois moins discrets. T’y a pensé à ça mec ?“
- Lincoln : “Non justement“, répondit Lincoln embarrassé. “On s’en est arrêté là avec Mike. Après il a appris la mort de Sara et on en a pas reparlé. Quand je l’ai laissé tout à l’heure, il m’a dit qu’il allait chercher une solution au problème.“
Sucre eut un flash. Cette conversation avec Lincoln lui rappelait exactement celle qu’il avait eue avec Michael à Fox River, lorsque celui ci cherchait à faire une diversion pour pouvoir s’absenter plus longtemps dans les sous-sols.
- Sucre : “ Tu sais quoi mon pote ? dit Sucre un sourire malicieux. “Je crois que je viens de trouver un moyen de résoudre notre problème…“
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vous êtes vraiment super. A plus!
LN- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
Je veux la suiiiiteee! Pleasee!
J'aime ta fic
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