Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
Nous laisse pas comme sa!!!!
C'est quoi l'idée de Sucre???
LA SUITEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
C'est quoi l'idée de Sucre???
LA SUITEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
nestella- Rendez vous avec Pope
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Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
VITE VITE VITE VITE UNE SUITE NE NOUS LAISSE PAS PLANTER LA !
Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
ouh là là je sens que je vais me faire si je poste pas!!! mais comme le disait...non je plaisante, voilà la suite :
SCENE 10 :
À Sona…
- Michael : “Venez c’est le moment !! Faut se dépêcher“, chuchota Michael
- Bellick : “Putain si on se fait pas tirer comme des lapins….“, dit-il essouflé.
- Mahone : “Tais-toi et cours !“
- Whistler : “Attendez !!!“, chuchota Whistler.
- Bellick : “ Quoi ?!“
Whistler lui fit signe de se taire. Il avait entendu un bruit de pas. Les quatre hommes se serrèrent contre le mur. Par chance le couloir était dans la pénombre. Aucun d’eux n’osait respirer, ce qui aux vues de la chaleur et de l’adrénaline qui s’emparait de leur corps était particulièrement difficile.
Au fond de lui-même, Michael ne craignait pas de mourir…il ne le craignait plus depuis qu’elle était partie…En dépit de ça et de sa colère envers Lincoln, Michael savait qu’il devait réussir. Pour L.J. Il était innocent lui aussi… Et puis il vivait ce qu’elle avait vécu. Il pourrait lui parler d’elle, lui dire si malgré leur détention, malgré la peur…elle n’avait pas trop souffert au moment où… ?. S’attendait-elle à mourir ? L’aimait-elle encore après son enlèvement, alors même qu’il lui avait promis que tout irait bien et qu’il n’avait pas tenu cette parole ?...
Les pas se rapprochaient. Ils n’allaient pas tarder à êtres démasqués. Pourtant ils étaient encore loin du but. Et même si le début du plan semblait avoir fonctionné mieux que prévu, les pas qui résonnaient sur le sol laissaient présager que la suite risquait d’être compromise. Il arrivait…
Flash-back :
À Sona…
- Lincoln : “ Comment tu vas ?“
- Michael : “…”. Michael resta sans réaction. Son regard ne laissait filtrer aucune émotion... “Alors, on en est où ?“
- Lincoln : “ Sucre a une idée. Il va nous aider.“
- Michael : “ Sucre ? Il veut mourir lui aussi ?“ dit Michael d’un ton sec.
- Lincoln : “ Non. Il veut juste aider son meilleur pote…comme ce dernier l’a aidé auparavant.“
- Michael : “ Tu parles, s’il s’était pas évadé, il ne serait pas coincé au Panama pour échapper au sort qu’ont connu Abruzzi, Tweener et l’Dijoncté. Il avait plus longtemps à faire à Fox River. Il aurait pu être libéré.“
- Lincoln : “ Peut-être, mais je doute que sa Marie Cruz, dont il me rebat les oreilles à longueur de journée, l’ait attendu. Toujours est-il que t’es son meilleur pote et que tu lui as sauvé la vie. Et il est assez grand pour savoir dans quoi il s’embarque.“
- Michael : “ Ah ouai ?? Et il est au courant pour le complot ? Il sait de quoi ils sont capables ? C’était spécifié dans le contrat avant qu’il le signe ?“ , demanda Michael avec colère.
- Lincoln : “ Il était là le jour où ils m’ont envoyé…il est au courant pour ce qui lui est arrivé. Il est désolé pour toi…Il s’engage en connaissance de cause Mike.“, dit Lincoln calmement. Il savait que crier plus fort que Michael ne servirait à rien. Son frère réagissait comme une bombe prête à exploser à la moindre contrariété. Le vrai Michael, le Michael qu’il connaissait avant…Celui-là semblait avoir disparu. “ Sucre a eu une idée de génie. Il a raison, je peux pas me faire engager comme fossoyeur, c’est pas crédible…mais lui il peut. C’est lui qui aspergera le grillage. Pendant ce temps moi je vais réunir tout ce qu’il nous faut pour la suite de l’évasion.“
- Michael : “ Tout ça ne nous avance pas beaucoup Linc. Je dois fuir en pleine journée sous le nez des gardes. Whistler et moi on a suivi toutes les rondes des gardiens. Ils sont toujours présents. On ne passera pas sans qu’une dizaine de types ne nous abattent comme des lapins.“, dit Michael tout en réfléchissant encore et encore au moyen de résoudre le problème.
- Lincoln : “ Justement c’est là qu’intervient l’idée géniale de notre ami. Il s’est souvenu de votre conversation à Sona, lorsque tu cherchais un moyen de détourner l’attention des gardes suffisamment longtemps pour pouvoir t’absenter dans les sous-sols et abattre le mur. Et il a trouvé comment faire une diversion.“
- Michael : “ Laisse tomber, j’ai déjà cherché un moyen de détourner leur attention de mille façons différentes, mais ya aucune possibilité Linc ! Quand bien même on arriverait à faire une diversion, elle ne nous laisserait même pas le temps d’atteindre la grille.“, répondit Michael avec une certaine lassitude.
- Lincoln : “ Tout dépend de quelle diversion on parle…“, dit Lincoln avec un petit sourire au coin des lèvres.
- Michael : “ Qu’est-ce que tu veux dire ?“
- Lincoln : “ Réfléchis, qu’est-ce qui pourrait retenir l’attention des gardes et semer la confusion pour qu’ils ne se concentrent pas sur votre fuite, mais sur ce qui se passe à l’intérieur de Sona ? Quoi d’autre sinon…“
- Michael : “ …Une émeute !!!!”
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Voilà....et....et...??????
SCENE 10 :
À Sona…
- Michael : “Venez c’est le moment !! Faut se dépêcher“, chuchota Michael
- Bellick : “Putain si on se fait pas tirer comme des lapins….“, dit-il essouflé.
- Mahone : “Tais-toi et cours !“
- Whistler : “Attendez !!!“, chuchota Whistler.
- Bellick : “ Quoi ?!“
Whistler lui fit signe de se taire. Il avait entendu un bruit de pas. Les quatre hommes se serrèrent contre le mur. Par chance le couloir était dans la pénombre. Aucun d’eux n’osait respirer, ce qui aux vues de la chaleur et de l’adrénaline qui s’emparait de leur corps était particulièrement difficile.
Au fond de lui-même, Michael ne craignait pas de mourir…il ne le craignait plus depuis qu’elle était partie…En dépit de ça et de sa colère envers Lincoln, Michael savait qu’il devait réussir. Pour L.J. Il était innocent lui aussi… Et puis il vivait ce qu’elle avait vécu. Il pourrait lui parler d’elle, lui dire si malgré leur détention, malgré la peur…elle n’avait pas trop souffert au moment où… ?. S’attendait-elle à mourir ? L’aimait-elle encore après son enlèvement, alors même qu’il lui avait promis que tout irait bien et qu’il n’avait pas tenu cette parole ?...
Les pas se rapprochaient. Ils n’allaient pas tarder à êtres démasqués. Pourtant ils étaient encore loin du but. Et même si le début du plan semblait avoir fonctionné mieux que prévu, les pas qui résonnaient sur le sol laissaient présager que la suite risquait d’être compromise. Il arrivait…
Flash-back :
À Sona…
- Lincoln : “ Comment tu vas ?“
- Michael : “…”. Michael resta sans réaction. Son regard ne laissait filtrer aucune émotion... “Alors, on en est où ?“
- Lincoln : “ Sucre a une idée. Il va nous aider.“
- Michael : “ Sucre ? Il veut mourir lui aussi ?“ dit Michael d’un ton sec.
- Lincoln : “ Non. Il veut juste aider son meilleur pote…comme ce dernier l’a aidé auparavant.“
- Michael : “ Tu parles, s’il s’était pas évadé, il ne serait pas coincé au Panama pour échapper au sort qu’ont connu Abruzzi, Tweener et l’Dijoncté. Il avait plus longtemps à faire à Fox River. Il aurait pu être libéré.“
- Lincoln : “ Peut-être, mais je doute que sa Marie Cruz, dont il me rebat les oreilles à longueur de journée, l’ait attendu. Toujours est-il que t’es son meilleur pote et que tu lui as sauvé la vie. Et il est assez grand pour savoir dans quoi il s’embarque.“
- Michael : “ Ah ouai ?? Et il est au courant pour le complot ? Il sait de quoi ils sont capables ? C’était spécifié dans le contrat avant qu’il le signe ?“ , demanda Michael avec colère.
- Lincoln : “ Il était là le jour où ils m’ont envoyé…il est au courant pour ce qui lui est arrivé. Il est désolé pour toi…Il s’engage en connaissance de cause Mike.“, dit Lincoln calmement. Il savait que crier plus fort que Michael ne servirait à rien. Son frère réagissait comme une bombe prête à exploser à la moindre contrariété. Le vrai Michael, le Michael qu’il connaissait avant…Celui-là semblait avoir disparu. “ Sucre a eu une idée de génie. Il a raison, je peux pas me faire engager comme fossoyeur, c’est pas crédible…mais lui il peut. C’est lui qui aspergera le grillage. Pendant ce temps moi je vais réunir tout ce qu’il nous faut pour la suite de l’évasion.“
- Michael : “ Tout ça ne nous avance pas beaucoup Linc. Je dois fuir en pleine journée sous le nez des gardes. Whistler et moi on a suivi toutes les rondes des gardiens. Ils sont toujours présents. On ne passera pas sans qu’une dizaine de types ne nous abattent comme des lapins.“, dit Michael tout en réfléchissant encore et encore au moyen de résoudre le problème.
- Lincoln : “ Justement c’est là qu’intervient l’idée géniale de notre ami. Il s’est souvenu de votre conversation à Sona, lorsque tu cherchais un moyen de détourner l’attention des gardes suffisamment longtemps pour pouvoir t’absenter dans les sous-sols et abattre le mur. Et il a trouvé comment faire une diversion.“
- Michael : “ Laisse tomber, j’ai déjà cherché un moyen de détourner leur attention de mille façons différentes, mais ya aucune possibilité Linc ! Quand bien même on arriverait à faire une diversion, elle ne nous laisserait même pas le temps d’atteindre la grille.“, répondit Michael avec une certaine lassitude.
- Lincoln : “ Tout dépend de quelle diversion on parle…“, dit Lincoln avec un petit sourire au coin des lèvres.
- Michael : “ Qu’est-ce que tu veux dire ?“
- Lincoln : “ Réfléchis, qu’est-ce qui pourrait retenir l’attention des gardes et semer la confusion pour qu’ils ne se concentrent pas sur votre fuite, mais sur ce qui se passe à l’intérieur de Sona ? Quoi d’autre sinon…“
- Michael : “ …Une émeute !!!!”
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Voilà....et....et...??????
LN- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
Et je vous mets une suite bonus parce que vous êtes de super lectrices!!! :
SCENE 11 :
- Lincoln : “Exact !“, fit Lincoln avec un sourire plus franc.
- Michael : “Lincoln, tu as une idée de la tournure que prennent les émeutes ici ?“, demanda Michael à moitié convaincu.
- Lincoln : “Ecoute, je sais que je suis mal placé pour te dire que je comprends ce que tu vis ici. Je sais que ça craint comme plan…Mais la situation est tellement compliquée. Sans ça vous pourrez jamais sortir d’ici vivants Mike !“
- Michael : “T’as raison, on a pas le choix... C’est ce qu’on a de mieux pour ne pas êtres repérés par les gardiens. Par contre on a un autre problème à régler“ fit Michael sérieusement.
- Lincoln : “Lequel ?“
- Michael : “On ne sera pas deux à se faire la belle, mais quatre“
- Lincoln : “QU…quuoiii ???!!“, s’exclama Linc avec force avant de chuchoter pour rester discret. “Mais Mike, vous ne pouvez pas, tu te rends compte ? Quatre types qui sont censés s’évader ! Déjà à Fox River on a eu des invités en trop à notre cavale, mais là on est plus dans le même pénitencier…Et qui c’est les deux autres ??“
- Michael : “Mahone et Bellick“, répondit Michael d’un air sombre.
- Lincoln : “…“. Lincoln ne disait rien, mais hurlait de l’intérieur. “ Pourquoi ces deux fumiers se joignent-ils à notre plan ?“
- Michael : “Pour la même raison qui a fait que nous nous sommes retrouvés plus que prévu pour nous enfuir de Fox River Linc ! Mahone tout comme Bellick ont très vite compris que j’allais finir par me faire la belle, que je resterai pas ici, quelque soit ma motivation à vouloir sortir. Ils savent de quoi je suis capable alors ils ne m’ont pas lâché depuis le début.“
- Lincoln : “Et ya vraiment rien à faire ? On est obligés de les embarquer avec nous ?“, interrogea Linc en se doutant déjà de la réponse que son frère allait lui donner.
- Michael : “Si je tente de les écarter, ils iront tout droit nous balancer à Lechero Whistler et moi. Le plan tomberait à l’eau et je ne donne pas cher de notre vie après ça…“
- Lincoln : “On n’a pas le choix…“, se répéta Linc pour lui-même. “Bon écoute, je vais devoir y aller. Alors c’est d’accord : dans deux jours il faut que toi et les trois autres vous ayez trouvé un moyen de créer une émeute sans vous faire prendre dedans. Dans la confusion, il faudra que vous passiez le grillage. Pour la suite, Sucre sera là à vous attendre comme comme prévu…en espérant qu’il n’y ait pas de mauvaises surprises. Moi je serai prêt et je vous attendrai sur la plage à 500 m de la prison. Ensuite on se fait la belle et on récupère…L.J“. Lincoln regarda Michael dans les yeux et reçut son approbation à travers le regard pénétrant qu’il lui lança. “ Tu sais petit frère, j’ai jamais voulu tout ça…“.
- Michael : “ Je sais…“
- Lincoln : “Bon j’dois y aller…Fais attention à toi.“
- Michael : “Toi aussi…“ dit Michael dans un doux murmure qui réchauffa le cœur de Lincoln pour la première fois depuis qu’il avait appris à Michael la mort de Sara. Michael se retourna et s’éloigna vers l’immense bâtiment duquel il espérait bien sortir rapidemment pour enfin régler ses comptes.
Fin du flash back
Il arrivait…
Les pas se rapprochaient. Soudain une silhouette familière apparut à l’intersection des couloirs sombres. T-Bag marchait d’un pas pressé. Il fuyait l’émeute et espérait pouvoir se planquer dans un coin afin de ne réapparaître que lorsque la situation se serait rétablie. Il espérait simplement qu’il n’arriverait rien à Léchero car sans lui, sa détention à Sona risquait de devenir un enfer. Jouer les “chien de compagnie“ lui avait profité, mais avait suscité beaucoup de jalousie, de rancoeurs et cette situation pouvait tourner à son désavantage.
- T-Bag : “Mais qu’est-ce… ?“
T-Bag venait de tourner à l’angle du couloir et d’apercevoir Michael, Bellick, Mahone et Whistler collés au mur.
- T-Bag : “Alors les beautés, on se planque ?“
- Bellick : “No…“
- Michael : “Oui !“ coupa Michael en jetant un regard appuyé à Bellick. Il espérait qu’à cause de la pénombre, T-Bag n’aurait pas saisi cet échange.
- T-Bag : “Je sais pas pourquoi mais j’ai la sensation que vous cachez quelque chose“ dit-il avec un regard pervers dont lui seul avait le secret. “ Moi je crois que vous êtes en train de préparer quelque chose...j’me trompe ?“ ajouta t-il.
Michael était au bord de l’exaspération. Ils n’avaient pas beaucoup de temps et croiser T-Bag était la dernière des choses qu’il espérait.
- Michael : “Et moi je crois que tu joues les lâches. Pourquoi tu n’es pas vers Lechero hein T-Bag ? D’un seul coup, le serviteur zélé s’enfuit et laisse tomber son maître en voyant qu’il y a du grabuge ??“ dit Michael avec un air moqueur auquel s’ajoutait tout son mépris.
- T-Bag : “Hey ma beauté, j’ai pas ton sens de la dévotion. Je crèverai pour personne moi, je vaux mieux que ça…J’ai pas l’intention de me prendre une lame perdue dans cette émeute. Mais j’ai de quoi me faire pardonner ma lâcheté par Lechero une fois que j’aurais refait surface“ dit-il en montrant ses mains en guise d’excuse pour ne pas se battre…“Et puis…je suis sûr qu’il sera intéressé de savoir que quatre des prisonniers de ce putain de trou pourri ne sont pas dans l’arène avec les autres…en hommes. Vous, vous n’aurez aucune excuses…et quelque chose me dit que vous devrez encore une fois rendre des comptes…Lechero adore les combats entre ses hommes rapellez-vo…“
Trop tard. T-Bag ne finit pas sa phrase. Mahone venait de se jeter sur lui en le prenant à la gorge. T-Bag était le spécialiste des coups mesquins, il magnait très bien l’arme blanche et savait égorger ses victimes plus vite que sa propre ombre, mais il fut pris de court par l’ex-agent qui était de loin plus expérimenté que lui. Mahone asséna un coup violant sur le crâne de T-Bag. Ce dernier s’affala sur le sol dans un bruit sourd.
- Mahone : “Depuis le temps que je rêve d’en coller une à ce pourri“, dit Mahone en relevant la tête et en croisant les regards surpris mais dépourvus de reproches de ses compagnons.
- Michael : “Pour une fois je vais pas te contredire. Il nous aurait posé des problèmes…et il nous en posera aussi s’il se réveille trop vite“ répondit Michael.
- Whistler : “Faut qu’on le ligote quelque part où on ne le retrouvera pas dans l’immédiat. Et il ne faut pas perdre de temps, je vous rappelle que l’heure tourne. L’émeute que nous avons déclenché en coupant l’arrivée d’eau ne durera pas éternellement. Ils vont finir par trouver ce qui cloche ou par s’entretuer suffisamment pour se dire qu’il est temps d’arrêter. Sans parler des gardiens qui ne seront pas absents de leurs postes longtemps. Une fois l’ordre rétabli il sera trop tard pour franchir la grille“, rappela Whistler dans un murmure rapide.
- Bellick : “Sans compter que si on ne s’enfuit pas, on risque d’avoir de sérieux problèmes avec tous nos petits camarades de Sona et ça ne sera pas seulement parce qu’on a enfermé T-Bag dans un placard“, maugréa Bellick.
- Michael : “La cellule à gauche, elle est vide. Aidez-moi à le transporter à l’intérieur !“
Michael, Mahone et Bellick soulevèrent T-Bag dont les bras pendaient comme ceux d’une vulgaire marionnette. Pendant ce temps, Whistler faisait le guet.
- Mahone : “Ca y est, il est bien ficelé avec cette corde, mais faut pas qu’on traîne là“
Les quatre hommes longèrent le couloir sombre. Au loin ils entendaient une sorte de clameur. Les affrontements entre détenus, partisans ou opposants de Lechero, devaient faire rage. Sans parler des règlements de compte personnels entre les détenus qui profitaient du chaos général pour se faire justice eux-mêmes.
Michael qui observait les miradors ne vit aucun gardien. Ces derniers étaient trop occupés à préparer un plan pour prendre d’assaut la prison et y rétablir le calme quelles que soient la force et la violence à employer. Le plan semblait fonctionner, mais il fallait faire vite. Au signal de Michael, les quatre hommes s’élancèrent vers le grillage. Comme prévu, il ne fut pas difficile de le faire céder et de créer une ouverture, grâce à l’usure crée par le produit acide dont Sucre l’avait aspergé pendant plusieurs jours.
- Michael : “Dépêchez-vous ! Courez ! Courez !“ dit Michael en s’élançant vers le camion garé comme prévu à 50m de l’entrée de la prison.
Les quatre hommes s’engouffrèrent à l’intérieur.
Le camion appartenait à l’équipe des fossoyeurs. Sucre s’était arrangé pour qu’il se trouve présent dans l’enceinte de Sona un peu plus longtemps que prévu. D’habitude les fossoyeurs n’intervenaient que le matin, mais Sucre avait du bagou et avait réussi à trouver une excuse pour justifier sa présence sur les lieux en dehors de horaires habituels. Les autres membres de l’équipe avaient refusé de faire des heures supplémentaires comme il l’espérait. Il avait ainsi pu venir seul. Sucre était face au camion et avait ouvert le capot en attendant l’arrivée des quatre évadés. Il avait fait semblant de continuer ses fausses réparations tout en lançant un clin d’œil à Michael au moment où ce dernier s’était engouffré dans le véhicule. Sucre allait refermer le capot pour partir, mais un gardien venu de nulle part l’interpella.
- Gardien : “Quien es ? Porque estas ahi ? (Qui êtes-vous ? Que faites-vous ici ?)“, demanda t-il avant de lui faire remarquer que Sona était sous l’emprise d’une émeute et que personne ne devait rester dans l’enceinte de la prison.
Sucre lui expliqua en espagnol qu’il était le fossoyeur de la prison, qu’il venait pour une mission supplémentaire de désinfection préventive, et ce par simple mesure de sécurité. Avec la chaleur, les cadavres avaient pourri plus vite et il fallait désinfecter les lieux davantage. Il lui dit que son camion avait du mal à démarrer, c’est pourquoi il était resté si longtemps dans l’enceinte et il comptait repartir maintenant que le moteur voulait bien redémarrer.
Le gardien le regarda d’un air sceptique et lui répondit qu’il voulait faire une inspection de son chargement avant qu’il quitte les lieux. Sucre acquiesça en essayant de cacher son angoisse.
- Sucre : “Oh no hay cosas muy importantes sino mi material (Oh vous savez, il n’y a pas grand chose d’important à part mon matériel)“ dit Sucre avec un sourire en espérant éloigner les soupçons du gardien.
- Gardien : “Voy a comprobar (Je vais vérifier)“ lui répondit le gardien sur un ton sans appel.
Il s’approcha de l’arrière du camion et souleva la bâche qui servait de fermeture.
- Gardien : “Oh !“ fit-il avec surprise.
Sucre était à deux doigts de s’évanouir. Toutes ses pensées se précipitaient. Devait-il se ruer sur le gardien et l’assommer ? Comment faire sans qu’il ne lui tire dessus avant même qu’il ne l’ait attrapé ?
- Gardien : “Qué desorden ! (Quel désordre !)“ s’exclama t-il. “Tendria que ordenar un poco todo esto la proxima vez ( Vous devriez ranger un peu tout ça pour la prochaine fois) “, lui dit-il comme un père qui réprimanderait un fils en voyant que ce dernier n’a pas mis de l’ordre dans sa chambre.
Le camion était en effet chargé à bloc et le matériel s’entassait dedans en formant un vaste fouillis. Michael, Bellick, Mahone et Whistler s’étaient allongés derrière et attendaient, tapis dans le noir, en espérant que le gardien ne les remarquerait pas et qu’il n’aurait pas la mauvaise idée de soulever cet amas de toiles, de caisses et objets en tout genre qui leur servaient de cachette de fortune.
Mais le gardien, qui n’avait rien remarqué, sourit et fit signe à Sucre qu’il était libre de partir. Il rabaissa la toile du camion et s’éloigna rapidement en entendant un de ses collègues demander du renfort dans la partie ouest de la prison.
Soulagé, Sucre se dirigea vers l’arrière du camion, releva la toile et aperçu le visage de Michael qui lui fit un clin d’œil.
- Sucre : “Hey hey mon Papi !..“, dit Sucre avec son plus beau sourire de latino.
Puis il referma l’arrière du camion et se dirigea vers l’habitacle.
Quelques instants plus tard, les cinq complices franchirent l’entrée de la prison et s’éloignèrent à vive allure de Sona…enfin libres….
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Voià fini pour ce soir mes ficovores! Bonne nuit! Et merci beaucoup pour votre soutien qui me fait vraiment très plaisir.
SCENE 11 :
- Lincoln : “Exact !“, fit Lincoln avec un sourire plus franc.
- Michael : “Lincoln, tu as une idée de la tournure que prennent les émeutes ici ?“, demanda Michael à moitié convaincu.
- Lincoln : “Ecoute, je sais que je suis mal placé pour te dire que je comprends ce que tu vis ici. Je sais que ça craint comme plan…Mais la situation est tellement compliquée. Sans ça vous pourrez jamais sortir d’ici vivants Mike !“
- Michael : “T’as raison, on a pas le choix... C’est ce qu’on a de mieux pour ne pas êtres repérés par les gardiens. Par contre on a un autre problème à régler“ fit Michael sérieusement.
- Lincoln : “Lequel ?“
- Michael : “On ne sera pas deux à se faire la belle, mais quatre“
- Lincoln : “QU…quuoiii ???!!“, s’exclama Linc avec force avant de chuchoter pour rester discret. “Mais Mike, vous ne pouvez pas, tu te rends compte ? Quatre types qui sont censés s’évader ! Déjà à Fox River on a eu des invités en trop à notre cavale, mais là on est plus dans le même pénitencier…Et qui c’est les deux autres ??“
- Michael : “Mahone et Bellick“, répondit Michael d’un air sombre.
- Lincoln : “…“. Lincoln ne disait rien, mais hurlait de l’intérieur. “ Pourquoi ces deux fumiers se joignent-ils à notre plan ?“
- Michael : “Pour la même raison qui a fait que nous nous sommes retrouvés plus que prévu pour nous enfuir de Fox River Linc ! Mahone tout comme Bellick ont très vite compris que j’allais finir par me faire la belle, que je resterai pas ici, quelque soit ma motivation à vouloir sortir. Ils savent de quoi je suis capable alors ils ne m’ont pas lâché depuis le début.“
- Lincoln : “Et ya vraiment rien à faire ? On est obligés de les embarquer avec nous ?“, interrogea Linc en se doutant déjà de la réponse que son frère allait lui donner.
- Michael : “Si je tente de les écarter, ils iront tout droit nous balancer à Lechero Whistler et moi. Le plan tomberait à l’eau et je ne donne pas cher de notre vie après ça…“
- Lincoln : “On n’a pas le choix…“, se répéta Linc pour lui-même. “Bon écoute, je vais devoir y aller. Alors c’est d’accord : dans deux jours il faut que toi et les trois autres vous ayez trouvé un moyen de créer une émeute sans vous faire prendre dedans. Dans la confusion, il faudra que vous passiez le grillage. Pour la suite, Sucre sera là à vous attendre comme comme prévu…en espérant qu’il n’y ait pas de mauvaises surprises. Moi je serai prêt et je vous attendrai sur la plage à 500 m de la prison. Ensuite on se fait la belle et on récupère…L.J“. Lincoln regarda Michael dans les yeux et reçut son approbation à travers le regard pénétrant qu’il lui lança. “ Tu sais petit frère, j’ai jamais voulu tout ça…“.
- Michael : “ Je sais…“
- Lincoln : “Bon j’dois y aller…Fais attention à toi.“
- Michael : “Toi aussi…“ dit Michael dans un doux murmure qui réchauffa le cœur de Lincoln pour la première fois depuis qu’il avait appris à Michael la mort de Sara. Michael se retourna et s’éloigna vers l’immense bâtiment duquel il espérait bien sortir rapidemment pour enfin régler ses comptes.
Fin du flash back
Il arrivait…
Les pas se rapprochaient. Soudain une silhouette familière apparut à l’intersection des couloirs sombres. T-Bag marchait d’un pas pressé. Il fuyait l’émeute et espérait pouvoir se planquer dans un coin afin de ne réapparaître que lorsque la situation se serait rétablie. Il espérait simplement qu’il n’arriverait rien à Léchero car sans lui, sa détention à Sona risquait de devenir un enfer. Jouer les “chien de compagnie“ lui avait profité, mais avait suscité beaucoup de jalousie, de rancoeurs et cette situation pouvait tourner à son désavantage.
- T-Bag : “Mais qu’est-ce… ?“
T-Bag venait de tourner à l’angle du couloir et d’apercevoir Michael, Bellick, Mahone et Whistler collés au mur.
- T-Bag : “Alors les beautés, on se planque ?“
- Bellick : “No…“
- Michael : “Oui !“ coupa Michael en jetant un regard appuyé à Bellick. Il espérait qu’à cause de la pénombre, T-Bag n’aurait pas saisi cet échange.
- T-Bag : “Je sais pas pourquoi mais j’ai la sensation que vous cachez quelque chose“ dit-il avec un regard pervers dont lui seul avait le secret. “ Moi je crois que vous êtes en train de préparer quelque chose...j’me trompe ?“ ajouta t-il.
Michael était au bord de l’exaspération. Ils n’avaient pas beaucoup de temps et croiser T-Bag était la dernière des choses qu’il espérait.
- Michael : “Et moi je crois que tu joues les lâches. Pourquoi tu n’es pas vers Lechero hein T-Bag ? D’un seul coup, le serviteur zélé s’enfuit et laisse tomber son maître en voyant qu’il y a du grabuge ??“ dit Michael avec un air moqueur auquel s’ajoutait tout son mépris.
- T-Bag : “Hey ma beauté, j’ai pas ton sens de la dévotion. Je crèverai pour personne moi, je vaux mieux que ça…J’ai pas l’intention de me prendre une lame perdue dans cette émeute. Mais j’ai de quoi me faire pardonner ma lâcheté par Lechero une fois que j’aurais refait surface“ dit-il en montrant ses mains en guise d’excuse pour ne pas se battre…“Et puis…je suis sûr qu’il sera intéressé de savoir que quatre des prisonniers de ce putain de trou pourri ne sont pas dans l’arène avec les autres…en hommes. Vous, vous n’aurez aucune excuses…et quelque chose me dit que vous devrez encore une fois rendre des comptes…Lechero adore les combats entre ses hommes rapellez-vo…“
Trop tard. T-Bag ne finit pas sa phrase. Mahone venait de se jeter sur lui en le prenant à la gorge. T-Bag était le spécialiste des coups mesquins, il magnait très bien l’arme blanche et savait égorger ses victimes plus vite que sa propre ombre, mais il fut pris de court par l’ex-agent qui était de loin plus expérimenté que lui. Mahone asséna un coup violant sur le crâne de T-Bag. Ce dernier s’affala sur le sol dans un bruit sourd.
- Mahone : “Depuis le temps que je rêve d’en coller une à ce pourri“, dit Mahone en relevant la tête et en croisant les regards surpris mais dépourvus de reproches de ses compagnons.
- Michael : “Pour une fois je vais pas te contredire. Il nous aurait posé des problèmes…et il nous en posera aussi s’il se réveille trop vite“ répondit Michael.
- Whistler : “Faut qu’on le ligote quelque part où on ne le retrouvera pas dans l’immédiat. Et il ne faut pas perdre de temps, je vous rappelle que l’heure tourne. L’émeute que nous avons déclenché en coupant l’arrivée d’eau ne durera pas éternellement. Ils vont finir par trouver ce qui cloche ou par s’entretuer suffisamment pour se dire qu’il est temps d’arrêter. Sans parler des gardiens qui ne seront pas absents de leurs postes longtemps. Une fois l’ordre rétabli il sera trop tard pour franchir la grille“, rappela Whistler dans un murmure rapide.
- Bellick : “Sans compter que si on ne s’enfuit pas, on risque d’avoir de sérieux problèmes avec tous nos petits camarades de Sona et ça ne sera pas seulement parce qu’on a enfermé T-Bag dans un placard“, maugréa Bellick.
- Michael : “La cellule à gauche, elle est vide. Aidez-moi à le transporter à l’intérieur !“
Michael, Mahone et Bellick soulevèrent T-Bag dont les bras pendaient comme ceux d’une vulgaire marionnette. Pendant ce temps, Whistler faisait le guet.
- Mahone : “Ca y est, il est bien ficelé avec cette corde, mais faut pas qu’on traîne là“
Les quatre hommes longèrent le couloir sombre. Au loin ils entendaient une sorte de clameur. Les affrontements entre détenus, partisans ou opposants de Lechero, devaient faire rage. Sans parler des règlements de compte personnels entre les détenus qui profitaient du chaos général pour se faire justice eux-mêmes.
Michael qui observait les miradors ne vit aucun gardien. Ces derniers étaient trop occupés à préparer un plan pour prendre d’assaut la prison et y rétablir le calme quelles que soient la force et la violence à employer. Le plan semblait fonctionner, mais il fallait faire vite. Au signal de Michael, les quatre hommes s’élancèrent vers le grillage. Comme prévu, il ne fut pas difficile de le faire céder et de créer une ouverture, grâce à l’usure crée par le produit acide dont Sucre l’avait aspergé pendant plusieurs jours.
- Michael : “Dépêchez-vous ! Courez ! Courez !“ dit Michael en s’élançant vers le camion garé comme prévu à 50m de l’entrée de la prison.
Les quatre hommes s’engouffrèrent à l’intérieur.
Le camion appartenait à l’équipe des fossoyeurs. Sucre s’était arrangé pour qu’il se trouve présent dans l’enceinte de Sona un peu plus longtemps que prévu. D’habitude les fossoyeurs n’intervenaient que le matin, mais Sucre avait du bagou et avait réussi à trouver une excuse pour justifier sa présence sur les lieux en dehors de horaires habituels. Les autres membres de l’équipe avaient refusé de faire des heures supplémentaires comme il l’espérait. Il avait ainsi pu venir seul. Sucre était face au camion et avait ouvert le capot en attendant l’arrivée des quatre évadés. Il avait fait semblant de continuer ses fausses réparations tout en lançant un clin d’œil à Michael au moment où ce dernier s’était engouffré dans le véhicule. Sucre allait refermer le capot pour partir, mais un gardien venu de nulle part l’interpella.
- Gardien : “Quien es ? Porque estas ahi ? (Qui êtes-vous ? Que faites-vous ici ?)“, demanda t-il avant de lui faire remarquer que Sona était sous l’emprise d’une émeute et que personne ne devait rester dans l’enceinte de la prison.
Sucre lui expliqua en espagnol qu’il était le fossoyeur de la prison, qu’il venait pour une mission supplémentaire de désinfection préventive, et ce par simple mesure de sécurité. Avec la chaleur, les cadavres avaient pourri plus vite et il fallait désinfecter les lieux davantage. Il lui dit que son camion avait du mal à démarrer, c’est pourquoi il était resté si longtemps dans l’enceinte et il comptait repartir maintenant que le moteur voulait bien redémarrer.
Le gardien le regarda d’un air sceptique et lui répondit qu’il voulait faire une inspection de son chargement avant qu’il quitte les lieux. Sucre acquiesça en essayant de cacher son angoisse.
- Sucre : “Oh no hay cosas muy importantes sino mi material (Oh vous savez, il n’y a pas grand chose d’important à part mon matériel)“ dit Sucre avec un sourire en espérant éloigner les soupçons du gardien.
- Gardien : “Voy a comprobar (Je vais vérifier)“ lui répondit le gardien sur un ton sans appel.
Il s’approcha de l’arrière du camion et souleva la bâche qui servait de fermeture.
- Gardien : “Oh !“ fit-il avec surprise.
Sucre était à deux doigts de s’évanouir. Toutes ses pensées se précipitaient. Devait-il se ruer sur le gardien et l’assommer ? Comment faire sans qu’il ne lui tire dessus avant même qu’il ne l’ait attrapé ?
- Gardien : “Qué desorden ! (Quel désordre !)“ s’exclama t-il. “Tendria que ordenar un poco todo esto la proxima vez ( Vous devriez ranger un peu tout ça pour la prochaine fois) “, lui dit-il comme un père qui réprimanderait un fils en voyant que ce dernier n’a pas mis de l’ordre dans sa chambre.
Le camion était en effet chargé à bloc et le matériel s’entassait dedans en formant un vaste fouillis. Michael, Bellick, Mahone et Whistler s’étaient allongés derrière et attendaient, tapis dans le noir, en espérant que le gardien ne les remarquerait pas et qu’il n’aurait pas la mauvaise idée de soulever cet amas de toiles, de caisses et objets en tout genre qui leur servaient de cachette de fortune.
Mais le gardien, qui n’avait rien remarqué, sourit et fit signe à Sucre qu’il était libre de partir. Il rabaissa la toile du camion et s’éloigna rapidement en entendant un de ses collègues demander du renfort dans la partie ouest de la prison.
Soulagé, Sucre se dirigea vers l’arrière du camion, releva la toile et aperçu le visage de Michael qui lui fit un clin d’œil.
- Sucre : “Hey hey mon Papi !..“, dit Sucre avec son plus beau sourire de latino.
Puis il referma l’arrière du camion et se dirigea vers l’habitacle.
Quelques instants plus tard, les cinq complices franchirent l’entrée de la prison et s’éloignèrent à vive allure de Sona…enfin libres….
______________________________________
Voià fini pour ce soir mes ficovores! Bonne nuit! Et merci beaucoup pour votre soutien qui me fait vraiment très plaisir.
Dernière édition par le Dim 18 Nov - 1:06, édité 1 fois
LN- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
et..et..ett..on veut une suite!
Michael il est pas en forme le pauvre ...
Allez Michael , courage !
Ouh la , faut que j'aille me faire soigner moi !Je parle a des persos d'une fic .Je crois que ça devient très grave !
Une suite , je t'en supplies!
Michael il est pas en forme le pauvre ...
Allez Michael , courage !
Ouh la , faut que j'aille me faire soigner moi !Je parle a des persos d'une fic .Je crois que ça devient très grave !
Une suite , je t'en supplies!
Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
Jviens d'en poster une juste après. Mais tu as du écrire ton com en même temps que je postais.
A plus! Merci Laurams74
A plus! Merci Laurams74
LN- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
ficovores ...Ca me plait ce nom !^^
Bref ,je suis super contente qu'ils sortent enfin ...
T'as interet a nous mettre une suite demain!
Bref ,je suis super contente qu'ils sortent enfin ...
T'as interet a nous mettre une suite demain!
Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
Contente qu'ils se soient évadés!!!!
Vivement la suite!!!!!!
Vivement la suite!!!!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
ALORS LA SUITE ??????????????????????????????????
Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
je viens juste de commencer a lire ta fic et je l'adooore,tu fais un super boulot,maintenant il ne manque plus que la suite !!!!
wentsa- Origami de Michael
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Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
Désolé les filles...j'ai eu du pain sur la planche et j'ai oublié de poster... En tout cas votre enthousiasme me fait très plaisir. J'ai plus que deux extraits d'avance dont celui-ci...Après il faudra faire comme sur les autres forums: attendre que j'écrive la suite (ce qui n'est pas évident puisque j'ai un emploi ud temps assez chargé ces derniers temps, mais je ferai mon max). Donc assez parler voilà une petite chouite:
SCENE 12 :
Sur la plage…
Le camion s’était garé à une certaine distance de la plage. Les quatre hommes étaient descendus du véhicule et avaient aussitôt décidé de se séparer. Mahone s’était enfoncé dans la forêt. Avant de partir il avait regardé Michael une dernière fois :
- Mahone : “Je n’aurais jamais cru pouvoir le dire un jour mais…merci Michael“.
- Michael : “…“
Michael regarda Mahone dans les yeux. Au-delà de leur affrontement, de leur haine l’un envers l’autre, ils ne pouvaient pas nier qu’ils s’admiraient mutuellement. Mahone avait découvert en Michael un génie et un être humain hors du commun. Quant à Michael, il avait perçu en l’ex-agent un homme à l’intelligence vive, un homme dur et pourtant capable de retrouver au plus profond de lui les dernières traces d’une humanité perdue il y a bien longtemps, lorsqu’il était encore un père et un mari, juste ça et rien de plus…Mahone avait tué Aldo Burrows, il lui avait pris son père…Mais il était un de ces ennemis à qui l’on accorde le respect dû aux grands adversaires. Deux rivaux se disaient adieu en un regard…
Bellick quant à lui semblait hésiter. Il n’était pas Mahone, il n’était pas un lion. Suivre Michael dans cette évasion avait été une épreuve pour lui, une épreuve contre sa peur, contre sa lâcheté…Partir maintenant, seul, dans un pays dont il ignorait tout, loin du cadre rassurant que lui offrait sa vie passée en tant que gardien de Fox River, cette vie auprès d’une mère accaparante qu’il n’avait jamais su quitter, là à cet instant, il ne s’en sentait pas capable. Mais il savait que ses liens avec Michael n’étaient pas de nature à lui permettre de continuer sa route à ses côtés. Leurs chemins se séparaient. Il n’avait pas le choix. Scofield n’avait aucune estime pour lui. Et Sucre qui les observait avec attention ne devait pas en avoir plus que lui…il devait se débrouiller seul désormais.
Whistler se tenait en retrait. Michael fixait Bellick d’un regard perçant. Le silence régnait.
- Bellick : “ Bon. C’est ici que je vous laisse…“, finit-il par dire afin de briser le calme apparent de la situation.
- Michael : “…“
Bellick tourna les talons et commença à partir…il hésita un instant puis il se retourna et plongea son regard dans celui de Michael qui n’avait ni bougé ni changé d’expression.
- Bellick : “Tu sais Gueule d’ange, toute ma carrière, j’ai tenté de garder les malfrats derrière les barreaux. D’une certaine façon, je contribuais à rendre le monde meilleur. Et puis…
Quand tu apprends ce qui est arrivé à quelqu’un comme Sara. Merde, on dirait pas qu’il y a plus de pourris à l’intérieur de Sona qu’en dehors. Je suis désolée pour elle…et pour toi.“
L’expression de Michael bougea enfin, et comme s’il manquait d’air, il leva les yeux au ciel comme s’il pouvait y trouver un peu d’oxygène.
- Michael : “Boss…“, dit Michael dans un souffle. Les excuses plus ou moins bien formulées de Bellick le mettait mal à l’aise et l’entendre parler de Sara lui faisait mal et lui rappelait sans cesse l’horrible réalité dans laquelle il se trouvait.
- Bellick : “Non Scofield laisse-moi finir…et m’appelle plus Boss, c’est du passé maintenant. J’ai connu Sara avant toi, c’est moi qui l’ai fait entrer à Fox River. Crois-moi j’ai vu ce qu’elle était avant : une pauvre fille un peu paumée qui tentait de s’en sortir en traînant ses casseroles de droguée sous le nez d’un père qui ne s’occupait pas vraiment d’elle, sauf pour lui sauver la mise et par là même sauver les apparences...
Si je te raconte tout ça c’est parce que tu dois prendre conscience d’une chose : même si Sara a connu un destin tragique en te suivant dans toute cette putain d’aventure, elle n’a sûrement jamais été aussi heureuse que depuis le jour où elle a fui avec toi. Tu l’as aimé, elle a commencé a exister avec toi. Et si c’était à refaire, je pense qu’elle le referait… Sauf que là je crois que c’est moi qui la ne laisserais pas ouvrir cette porte, celle qui vous a permis de vous échapper et de provoquer tout ce merdier...“ dit-il avec un rire nerveux.
Michael souffrait en écoutant Bellick lui parler de son amour perdu, mais il acquiesça d’un signe de tête.
- Michael : “Au revoir Bellick…Ne vous faites pas prendre“, dit Michael avec plus d’intérêt qu’il n’aurait voulu en montrer.
Pendant un instant Michael cru le voir sourire, puis Bellick leur tourna le dos et s’enfonça dans les feuillages. Michael le regarda partir avec, en tête, les propos que l’ancien gardien de Fox River venait de lui tenir.
Brad Bellick était-il encore le même homme ? Non, à l’évidence…L’individu autoritaire, le petit chef pathétique et véreux de Fox River, incapable de la moindre empathie n’existait plus. L’épreuve de Sona, celle qui l’avait plongée au cœur de l’injustice, de l’animalité, de la noirceur humaine, ne l’avait étrangement pas rendu plus vil encore. Bien au contraire, elle avait fait ressurgir en lui, comme en Mahone, l’humanité qu’il n’avait jamais su exprimer autrefois, quand sa profession lui conférait encore un ascendant sur les autres.
Whistler s’impatientait même si ces échanges et ces adieux avaient éveillé sa curiosité. Sucre sortit Michael de ses réflexions.
- Sucre : “On devrait y aller mec, n’oublie pas qu’on doit retrouver ton frère. Regarde, il nous attend... Et c’est pas bon de rester dans les parages. Ils vont pas tarder à s’apercevoir que vous vous êtes fait la belle….“
- Michael : “T’as raison allons-y…“
Les trois hommes s’élancèrent sur la plage, à la rencontre de Lincoln qui patientait nerveusement. Tout était loin d’être encore réglé…
Les deux frères se donnèrent une accolade, même si Michael conservait encore une certaine froideur vis-à-vis de Lincoln. Whistler lui fit un signe de tête. Dans une telle situation, de longues présentations étaient tout simplement inutiles.
- Lincoln : “Il ne faut pas qu’on traîne. J’ai tout ce qu’il nous faut pour continuer. On doit rencontrer la compagnie dans une demi-heure, dans une sorte de parc peu fréquenté à 10km de Sona. On a juste le temps d’y aller…”
- Whistler : “Et que va-t-il se passer une fois qu’on y sera ? Vous m’échangerez contre la vie de votre fils sans vous soucier de mon sort ? Ou vous comptez m’aider à sortir de là vivant moi aussi?
- Lincoln : “ Ce qui peut vous arriver est le dernier de mes soucis. Mon contrat, c’était d’aider Mike à vous sortir de ce trou pour récupérer L.J.“
- Whistler : “Vous savez je ne suis pas seul. J’ai une petite amie. Nous nous aimons. Et je n’ai pas l’intention de l’abandonner en me jetant dans la gueule du loup ! “ dit Whistler avec colère.
Ces paroles touchèrent Michael en plein cœur. Il blêmit. C’était exactement ce qu’il avait fait : il l’avait abandonné en se jetant dans la gueule du loup…et elle était morte.
Les deux autre hommes continuaient leur conversation houleuse sans prêter attention à Michael.
- Lincoln : “ Je sais que vous n’êtes pas seul. J’ai rencontré Sonia, votre amie.“
- Whistler : “Quoi !!? Comment la connaissez-vous ??“
- Lincoln : “ Nos intérêts se rejoignaient. Elle voulait que vous sortiez de Sona et moi aussi. On s’est rencontré à la prison et plusieurs fois par la suite. Elle m’a aidé à préparer votre évasion. C’est une femme avec un fort caractère mais très gentille.“
Lincoln avait parlé avec sincérité. Whistler s’en était aperçu et cachait mal la jalousie qu’il ressentait.
- Whistler : “Oui elle l’est. C’est pour ça que je l’aime…que NOUS nous aimons“ ajouta t-il avec insistance. “Et d’ailleurs où est-elle ?“
- Lincoln : “Par sécurité, je lui ai demandé de ne pas venir. Elle ne s’est pas montrée très coopérante alors je l’ai laissée à l’hôtel. Ne vous inquiétez pas elle va très bien“ dit-il précipitamment en voyant le regard noir de Whistler. “ Je ne voulais pas qu’elle soit en danger pendant l’échange et encore moins qu’elle nous empêche de faire cet échange entre vous et L.J. Je suis désolé Whistler. Mais il s’agit de mon fils. Et je n’ai pas l’intention de l’abandonner quelqu’en soit le prix...“
Le ton employé par Lincoln était calme, mais sans appel. Il ne se posait aucune question quant à ce qu’il devait faire. Il connaissait ses priorités.
Michael en revanche était en proie à plusieurs sentiments. Il comprenait son frère et lui-même voulait sortir L.J de cet enfer comme il aurait voulu l’en sortir elle. Il aurait fait n’importe quoi. Mais il éprouvait de la sympathie pour Whistler et aussi pour son histoire avec Sonia, sa petite amie. Il connaissait le prix à payer, la douleur que provoquaient la perte et la séparation avec l’être aimé. Et puis sa sensibilité, même si elle avait été éprouvée aux travers des drames qu’il avait dû surmonter, cette sensibilité l’empêchait de livrer un innocent à des bourreaux, des tueurs, sans ressentir le moindre état d’âme.
Lincoln avait sorti une arme. Il ne voulait pas que Whistler tente de s’enfuir, détruisant ainsi tout espoir de revoir son fils sain et sauf. Il ne pouvait pas perdre sa seule monnaie d’échange.
Michael ne dit rien et, entraînant les autres dans le même mouvement, il monta dans la camionnette achetée par Lincoln, en se promettant de tout faire le moment venu pour ne pas avoir à choisir entre L.J et Whistler…
_____________________________
Voilà. J'espère que ça vous a plut !
SCENE 12 :
Sur la plage…
Le camion s’était garé à une certaine distance de la plage. Les quatre hommes étaient descendus du véhicule et avaient aussitôt décidé de se séparer. Mahone s’était enfoncé dans la forêt. Avant de partir il avait regardé Michael une dernière fois :
- Mahone : “Je n’aurais jamais cru pouvoir le dire un jour mais…merci Michael“.
- Michael : “…“
Michael regarda Mahone dans les yeux. Au-delà de leur affrontement, de leur haine l’un envers l’autre, ils ne pouvaient pas nier qu’ils s’admiraient mutuellement. Mahone avait découvert en Michael un génie et un être humain hors du commun. Quant à Michael, il avait perçu en l’ex-agent un homme à l’intelligence vive, un homme dur et pourtant capable de retrouver au plus profond de lui les dernières traces d’une humanité perdue il y a bien longtemps, lorsqu’il était encore un père et un mari, juste ça et rien de plus…Mahone avait tué Aldo Burrows, il lui avait pris son père…Mais il était un de ces ennemis à qui l’on accorde le respect dû aux grands adversaires. Deux rivaux se disaient adieu en un regard…
Bellick quant à lui semblait hésiter. Il n’était pas Mahone, il n’était pas un lion. Suivre Michael dans cette évasion avait été une épreuve pour lui, une épreuve contre sa peur, contre sa lâcheté…Partir maintenant, seul, dans un pays dont il ignorait tout, loin du cadre rassurant que lui offrait sa vie passée en tant que gardien de Fox River, cette vie auprès d’une mère accaparante qu’il n’avait jamais su quitter, là à cet instant, il ne s’en sentait pas capable. Mais il savait que ses liens avec Michael n’étaient pas de nature à lui permettre de continuer sa route à ses côtés. Leurs chemins se séparaient. Il n’avait pas le choix. Scofield n’avait aucune estime pour lui. Et Sucre qui les observait avec attention ne devait pas en avoir plus que lui…il devait se débrouiller seul désormais.
Whistler se tenait en retrait. Michael fixait Bellick d’un regard perçant. Le silence régnait.
- Bellick : “ Bon. C’est ici que je vous laisse…“, finit-il par dire afin de briser le calme apparent de la situation.
- Michael : “…“
Bellick tourna les talons et commença à partir…il hésita un instant puis il se retourna et plongea son regard dans celui de Michael qui n’avait ni bougé ni changé d’expression.
- Bellick : “Tu sais Gueule d’ange, toute ma carrière, j’ai tenté de garder les malfrats derrière les barreaux. D’une certaine façon, je contribuais à rendre le monde meilleur. Et puis…
Quand tu apprends ce qui est arrivé à quelqu’un comme Sara. Merde, on dirait pas qu’il y a plus de pourris à l’intérieur de Sona qu’en dehors. Je suis désolée pour elle…et pour toi.“
L’expression de Michael bougea enfin, et comme s’il manquait d’air, il leva les yeux au ciel comme s’il pouvait y trouver un peu d’oxygène.
- Michael : “Boss…“, dit Michael dans un souffle. Les excuses plus ou moins bien formulées de Bellick le mettait mal à l’aise et l’entendre parler de Sara lui faisait mal et lui rappelait sans cesse l’horrible réalité dans laquelle il se trouvait.
- Bellick : “Non Scofield laisse-moi finir…et m’appelle plus Boss, c’est du passé maintenant. J’ai connu Sara avant toi, c’est moi qui l’ai fait entrer à Fox River. Crois-moi j’ai vu ce qu’elle était avant : une pauvre fille un peu paumée qui tentait de s’en sortir en traînant ses casseroles de droguée sous le nez d’un père qui ne s’occupait pas vraiment d’elle, sauf pour lui sauver la mise et par là même sauver les apparences...
Si je te raconte tout ça c’est parce que tu dois prendre conscience d’une chose : même si Sara a connu un destin tragique en te suivant dans toute cette putain d’aventure, elle n’a sûrement jamais été aussi heureuse que depuis le jour où elle a fui avec toi. Tu l’as aimé, elle a commencé a exister avec toi. Et si c’était à refaire, je pense qu’elle le referait… Sauf que là je crois que c’est moi qui la ne laisserais pas ouvrir cette porte, celle qui vous a permis de vous échapper et de provoquer tout ce merdier...“ dit-il avec un rire nerveux.
Michael souffrait en écoutant Bellick lui parler de son amour perdu, mais il acquiesça d’un signe de tête.
- Michael : “Au revoir Bellick…Ne vous faites pas prendre“, dit Michael avec plus d’intérêt qu’il n’aurait voulu en montrer.
Pendant un instant Michael cru le voir sourire, puis Bellick leur tourna le dos et s’enfonça dans les feuillages. Michael le regarda partir avec, en tête, les propos que l’ancien gardien de Fox River venait de lui tenir.
Brad Bellick était-il encore le même homme ? Non, à l’évidence…L’individu autoritaire, le petit chef pathétique et véreux de Fox River, incapable de la moindre empathie n’existait plus. L’épreuve de Sona, celle qui l’avait plongée au cœur de l’injustice, de l’animalité, de la noirceur humaine, ne l’avait étrangement pas rendu plus vil encore. Bien au contraire, elle avait fait ressurgir en lui, comme en Mahone, l’humanité qu’il n’avait jamais su exprimer autrefois, quand sa profession lui conférait encore un ascendant sur les autres.
Whistler s’impatientait même si ces échanges et ces adieux avaient éveillé sa curiosité. Sucre sortit Michael de ses réflexions.
- Sucre : “On devrait y aller mec, n’oublie pas qu’on doit retrouver ton frère. Regarde, il nous attend... Et c’est pas bon de rester dans les parages. Ils vont pas tarder à s’apercevoir que vous vous êtes fait la belle….“
- Michael : “T’as raison allons-y…“
Les trois hommes s’élancèrent sur la plage, à la rencontre de Lincoln qui patientait nerveusement. Tout était loin d’être encore réglé…
Les deux frères se donnèrent une accolade, même si Michael conservait encore une certaine froideur vis-à-vis de Lincoln. Whistler lui fit un signe de tête. Dans une telle situation, de longues présentations étaient tout simplement inutiles.
- Lincoln : “Il ne faut pas qu’on traîne. J’ai tout ce qu’il nous faut pour continuer. On doit rencontrer la compagnie dans une demi-heure, dans une sorte de parc peu fréquenté à 10km de Sona. On a juste le temps d’y aller…”
- Whistler : “Et que va-t-il se passer une fois qu’on y sera ? Vous m’échangerez contre la vie de votre fils sans vous soucier de mon sort ? Ou vous comptez m’aider à sortir de là vivant moi aussi?
- Lincoln : “ Ce qui peut vous arriver est le dernier de mes soucis. Mon contrat, c’était d’aider Mike à vous sortir de ce trou pour récupérer L.J.“
- Whistler : “Vous savez je ne suis pas seul. J’ai une petite amie. Nous nous aimons. Et je n’ai pas l’intention de l’abandonner en me jetant dans la gueule du loup ! “ dit Whistler avec colère.
Ces paroles touchèrent Michael en plein cœur. Il blêmit. C’était exactement ce qu’il avait fait : il l’avait abandonné en se jetant dans la gueule du loup…et elle était morte.
Les deux autre hommes continuaient leur conversation houleuse sans prêter attention à Michael.
- Lincoln : “ Je sais que vous n’êtes pas seul. J’ai rencontré Sonia, votre amie.“
- Whistler : “Quoi !!? Comment la connaissez-vous ??“
- Lincoln : “ Nos intérêts se rejoignaient. Elle voulait que vous sortiez de Sona et moi aussi. On s’est rencontré à la prison et plusieurs fois par la suite. Elle m’a aidé à préparer votre évasion. C’est une femme avec un fort caractère mais très gentille.“
Lincoln avait parlé avec sincérité. Whistler s’en était aperçu et cachait mal la jalousie qu’il ressentait.
- Whistler : “Oui elle l’est. C’est pour ça que je l’aime…que NOUS nous aimons“ ajouta t-il avec insistance. “Et d’ailleurs où est-elle ?“
- Lincoln : “Par sécurité, je lui ai demandé de ne pas venir. Elle ne s’est pas montrée très coopérante alors je l’ai laissée à l’hôtel. Ne vous inquiétez pas elle va très bien“ dit-il précipitamment en voyant le regard noir de Whistler. “ Je ne voulais pas qu’elle soit en danger pendant l’échange et encore moins qu’elle nous empêche de faire cet échange entre vous et L.J. Je suis désolé Whistler. Mais il s’agit de mon fils. Et je n’ai pas l’intention de l’abandonner quelqu’en soit le prix...“
Le ton employé par Lincoln était calme, mais sans appel. Il ne se posait aucune question quant à ce qu’il devait faire. Il connaissait ses priorités.
Michael en revanche était en proie à plusieurs sentiments. Il comprenait son frère et lui-même voulait sortir L.J de cet enfer comme il aurait voulu l’en sortir elle. Il aurait fait n’importe quoi. Mais il éprouvait de la sympathie pour Whistler et aussi pour son histoire avec Sonia, sa petite amie. Il connaissait le prix à payer, la douleur que provoquaient la perte et la séparation avec l’être aimé. Et puis sa sensibilité, même si elle avait été éprouvée aux travers des drames qu’il avait dû surmonter, cette sensibilité l’empêchait de livrer un innocent à des bourreaux, des tueurs, sans ressentir le moindre état d’âme.
Lincoln avait sorti une arme. Il ne voulait pas que Whistler tente de s’enfuir, détruisant ainsi tout espoir de revoir son fils sain et sauf. Il ne pouvait pas perdre sa seule monnaie d’échange.
Michael ne dit rien et, entraînant les autres dans le même mouvement, il monta dans la camionnette achetée par Lincoln, en se promettant de tout faire le moment venu pour ne pas avoir à choisir entre L.J et Whistler…
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Voilà. J'espère que ça vous a plut !
Dernière édition par le Dim 25 Nov - 18:58, édité 1 fois
LN- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
ouh la , qu'est ce qu'il v nous faire Linc ?
Vite , une suite !!!!!!!!!!Ne nous laisse pas comme ça , je t'en supplies !
Vite , une suite !!!!!!!!!!Ne nous laisse pas comme ça , je t'en supplies !
Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
Voilà après cet extrait il faudra prendre son mal en patience, désolé :
Bonne lecture
SCENE 13 :
Dans un parc un peu désert…
Deux voitures noires dont une camionnette se garèrent à l’ombre des arbres. Le silence régnait dans le parc. Susan sortit de la camionnette et se dirigea vers la vitre opaque de la seconde voiture. Celle-ci s’abaissa. Susan ne pu cacher sa surprise en voyant l’homme qui se tenait assis dans le véhicule.
- Susan : “Vous !“ s’exclama t-elle. “ Mais je croyais que…“
- L’homme dans la voiture (HDV lol pour faire simple) : “Oui eh bien…voyez-vous les apparences sont trompeuses !“ dit-il avec ce sourire qu’elle connaissait bien et qui avait le don de l’agacer.
- Susan : “Et pourquoi êtes-vous là en personne ? Je me suis entretenu avec quelqu’un d’autre, il y a de ça quelque jour. Il devait superviser cette opération…Et de toute façon je pensais que vous étiez…“
- HDV : “…Mort ?!...Il faut croire que non. Quant à cette opération, je voulais être sûr que le travail serait correctement fait, c’est pourquoi il y a eu ce petit changement. Voyez-vous Susan, j’ai mis des hommes que je croyais solides sur cette affaire et ils ont tous plus ou moins échoué…“
- Susan : “Vous le premier…“, le coupa t-elle en lui rendant en sourire narquois.
- HDV : “Je vous conseille de vous passer de ce genre de commentaire ma chère. Vous risqueriez de le regretter“ lui rétorqua t-il en souriant toujours, de ce sourire qui contrairement aux apparences était davantage source de menaces que de bienveillance.
- Susan : “Vous avez amené le gamin?“
Pour toute réponse, la vitre s’abaissa un peu plus, laissant voir un colosse qui tenait fermement L.J sur la banquette arrière.
- HDV : “Et vous ? Vous détenez toujours notre plan de rechange ?“
- Susan : “Oui elle est dans la voiture…“ dit Susan. Mais elle avait capté le regard interrogateur d’L.J à l’instant où elle avait prononcé ces mots, et celui plein de reproches de son interlocuteur. “Les deux frères ne devraient pas tarder à venir avec Whistler…En attendant je vais retourner dans la camionnette. J’ai une petite mise au point à faire“.
L’interlocuteur acquiesça et remonta la vitre. Susan se dirigea vers le van et entra à l’intérieur.
- Susan : “Alors Sara, vous et moi avons des choses à nous dire…moi surtout“, dit-elle en lui retirant le bâillon qui l’empêchait de parler.
“D’ici une dizaine de minutes Burrows et Scofield ne devraient pas tarder à arriver. Je sortirai de cette camionnette pour procéder à l’échange entre l’homme que nous voulons -et que détient votre amant- et L.J. Personne n’est censé savoir que vous êtes en vie, je vous le rappelle. Alors je vous déconseille de vous manifester de quelque manière que ce soit est-ce que c’est clair ? Si vous tentez quelque chose, je n’hésiterai pas à vous tuer vous, mais aussi Scofield, et là encore ce sera le minimum…“
Elle avait employé un ton menaçant. Elle s’imaginait parfaitement ce que devait ressentir Sara. La peur mais aussi l’incertitude. Elle-même avait ressenti ça une fois, lorsqu’elle était en mission à Mossoul, deux ans auparavant, pour le compte de l’armée américaine et que les choses avaient mal tournées.
Retenue prisonnière, elle avait tenté de s’enfuir lors d’une tentative d’échange d’otages, mais ses ravisseurs l’avaient rattrapée. Sa fuite lui avait valu les pires souffrances. Ils l’avaient battu, violé pendant plusieurs semaines…De là venait son profond mépris pour les hommes et, depuis ce jour, elle avait changé. Auparavant elle était expérimentée et dure comme la plupart des agents en mission, mais désormais elle ne travaillait plus pour les mêmes intérêts et surtout elle avait perdu toute compassion, toute empathie…
Sara, elle, n’avait aucune expérience de tout ça, mais devait être tout aussi apeurée si ce n’est davantage. Mais ça ne touchait pas Susan, elle faisait son boulot, rien de moins, rien de plus. Se salir les mains pour la compagnie ne lui procurait pas vraiment d’état d’âme du moment qu’elle était rémunérée suffisamment et qu’elle était en position de force.
- Sara : “Oui…“ gémit-elle à travers ses larmes. “Mais une fois l’échange terminée, vous…vous me laisserez retrouver Michael moi aussi ?“, demanda t-elle.
- Susan : “Nous verrons. Mais si vous tenez vraiment à le revoir, tenez, vous pouvez toujours assister à cet échange en première loge!“, fit-elle en tournant la chaise sur laquelle était ligotée Sara face de la vitre arrière de la camionnette. Sara pouvait voir au dehors, mais elle personne ne pourrait la voir…
“Vous pourrez l’apercevoir comme ça !“. Puis elle remit le bâillon de Sara sur les lèvres de la jeune femme qui versait des larmes en silence. “Tiens, je crois qu’ils arrivent !“ ajouta Susan en apercevant une autre camionnette, bleue celle-là, qui roulait droit vers eux en soulevant un nuage de poussière. “Souvenez-vous de ce que je vous ai dit Sara, pour le bien de Michael et le votre!...“
Puis Susan sortie par la porte coulissante du véhicule, suivie d’un ou deux hommes armés, laissant Sara morte d’inquiétude concernant la suite des évènements. Elle avait peur pour elle, mais ce n’était rien comparé à l’angoisse qu’elle ressentait pour Michael. Elle ne voulait pas qu’il meurt, qu’il souffre…Elle se souvenait des paroles de Susan. Elle l’avait appelé « son amant ». Et dire qu’il ne l’avait jamais été…Le serait-il un jour ?
Son cœur manqua un battement quand elle l’aperçut. Il était sorti de la camionnette bleue en même temps que Lincoln, suivi de Sucre et de Whistler. Il avait le visage si dur, les traits tirés. Ses yeux d’ordinaire si bleus semblaient de loin plein de noirceur. Pourtant il était si beau.
Des larmes coulèrent de nouveau sur les joues de Sara quand elle tenta d’imaginer ce que Michael avait du vivre à Sona pour avoir ce regard-là. Il paraissait tellement changé. Etait-ce aussi parce qu’il la croyait morte, parce qu’il pensait l’avoir perdu elle ? Cette idée la faisait souffrir et pourtant lui donnait la sensation réconfortante qu’elle comptait pour lui. Alors doucement, sans le perdre des yeux une seule seconde, elle appuya son front contre la vitre opaque qui masquait sa présence et tout en pleurant, pria pour que l’échange se passe bien.
Dehors, Michael, Sucre, Lincoln et Whistler étaient tous sortis de la camionnette. Lincoln tenait Whistler en joue. Michael désapprouvait ce geste, mais il savait aussi qu’ils ne pouvaient pas faire autrement.
- Susan : “Bonjour messieurs ! Non seulement vous avez réussi l’évasion, mais en plus vous êtes ponctuels…comme quoi il est finalement utile de mettre les choses au clair de temps en temps“, dit Susan qui se remémorait la conversation téléphonique qu’elle avait eu avec un agent de la Compagnie quelques jours auparavant. La Compagnie avait raison, Michael avait continué à avancer pour sauver L.J. Elle pensait au contraire que la mort de sa bien aimée aurait engendré l’effet inverse. À l’évidence elle avait eu tort. Mais plus elle le regardait, plus elle lisait en lui la souffrance et la colère, et elle attribuait ces sentiments à la “perte“ – du moins c’était ainsi qu’il le ressentait - de Sara. Finalement, elle non plus ne s’était pas tout à fait trompée. “Dommage que Sara ait été la victime de cette mise au point“, conclu t-elle sur un ton très calme.
- Michael : “C’EST VOUS…C’EST VOUS QUI L’AVEZ TUE !!“hurla Michael en se jetant sur elle, les yeux pleins de haine, luttant pour retenir les larmes de rage qui ne demandaient qu’à sortir. Il venait de faire le lien entre la femme dont Lincoln lui avait plusieurs fois parlé et celle qui se tenait en face de lui.
Il n’eut pas le temps de faire un pas, Sucre le retenait tandis que les hommes de main de Susan le mettaient en joue. Lincoln était reconnaissant envers Sucre de s’être interposé car il ne pouvait pas lâcher Whistler.
- Susan : “Oui en effet. Mais vous n’avez qu’à ne vous en prendre qu’à vous-même et à votre frère Michael. Sara a payé le prix de vos erreurs. Vous n’auriez pas dû tenter de nous doubler et elle n’aurait pas servi d’exemple. C’est dommage, c’était une jeune femme charmante, si fragile…Et pourtant jusqu’au dernier moment, elle a cru en vous, j’en suis persuadée…je l’ai lu dans ses yeux au moment où je lui ai mis le couteau sous la gorge...“, dit Susan qui cherchait à provoquer Michael tout en sachant que Sara les regardait depuis la voiture. Elle ne saurait dire pourquoi mais elle prenait un certain plaisir à observer ces sentiments forts qu’elle-même ne ressentait plus depuis longtemps, qu’elle n’avait jamais ressentit d’ailleurs...
Michael cessa de se débattre à cet instant. Sucre desserra son emprise et Michael frappa de rage le capot de la camionnette qui se trouvait derrière lui pour détourner la douleur morale sur une douleur physique. Les paroles de Susan l’étouffaient.
- Michael : “Je m’en voudrais éternellement d’avoir causé la mort de Sara, de l’avoir entraîné dans tout ça, mais je vous jure que je vous tuerai pour ce que vous lui avez fait. VOUS M’AVEZ PRIS LA FEMME DE MA VIE !!“ hurla t-il devant le sourire narquois de Susan.
- Susan : “N’est-ce pas imprudent de votre part de me menacer alors que vous n’êtes pas en position de force. Je pourrais vous tuer immédiatement. Après tout je n’ai plus besoin de deux frères pour faire cet échange…“
- Michael : “Si vous croyez me faire peur, je peux vous assurer que vous faites fausse route…Je n’ai plus rien à perdre désormais. Vous m’avez pris Sara, vous m’avez pris ma seule raison de continuer à croire en l’avenir“ dit Michael douloureusement.
La porte latérale de la camionnette noire dans laquelle se trouvait ligotée Sara était restée légèrement ouverte et cette dernière avait suivi toute la scène. Elle était bouleversée par les paroles de Michael. Elle aurait donné n’importe quoi pour se jeter dans ses bras et lui dire qu’il n’y était pour rien dans tout ça, qu’elle ne lui en voulait pas et qu’elle l’aimait comme une folle. Elle sourit à travers ses larmes en pensant que Michael était amoureux d’elle et la considérait comme la femme sa vie. Il l’aimait vraiment. Il m’aime...(italique = pensée de Sara, pas de l’auteur…quoi que…)
Lincoln était impatient et pris la parole.
- Lincoln : Où et mon fils ? Rendez-le moi et je vous donnerai Whistler.
- Susan : “Ah oui ce bon vieux Whistler !“ fit Susan comme si elle venait seulement de remarquer sa présence. “Contente de te revoir…“
- Lincoln : “Tu la connais ??“ demanda férocement Lincoln à l’homme qu’il tenait toujours en joue.
- Whistler : “C’est une longue histoire“ murmura difficilement Whistler que l’arme de Lincoln étranglait quelque peu.
Susan sourit à la remarque de Whistler, puis elle fit un signe en direction de la seconde voiture, celle qui semblait vide…Un homme en sortit quelques instants plus tard, celui avec lequel elle avait parlé avant que les deux frères et leurs acolytes n’arrivent.
- Lincoln et Michael : “VOUS !!!!!!????“ s’écrièrent-ils en même temps.
Les deux frères regardèrent avec un mélange d’horreur et d’incompréhension l’homme qui s’avançait vers eux, avec un sourire qui ne laissait présager rien de bon.
Depuis la voiture, Sara le voyait se diriger vers l’homme qu’elle aimait. Elle n’en croyait pas ses yeux…pourtant elle l’avait bien…Comment se pouvait-il que… ?
Comme dans un mauvais rêve, Bill Kim retira ses lunettes et s’adressa aux deux frères :
- Bill Kim : “Bonjour messieurs !“
Bonne lecture
SCENE 13 :
Dans un parc un peu désert…
Deux voitures noires dont une camionnette se garèrent à l’ombre des arbres. Le silence régnait dans le parc. Susan sortit de la camionnette et se dirigea vers la vitre opaque de la seconde voiture. Celle-ci s’abaissa. Susan ne pu cacher sa surprise en voyant l’homme qui se tenait assis dans le véhicule.
- Susan : “Vous !“ s’exclama t-elle. “ Mais je croyais que…“
- L’homme dans la voiture (HDV lol pour faire simple) : “Oui eh bien…voyez-vous les apparences sont trompeuses !“ dit-il avec ce sourire qu’elle connaissait bien et qui avait le don de l’agacer.
- Susan : “Et pourquoi êtes-vous là en personne ? Je me suis entretenu avec quelqu’un d’autre, il y a de ça quelque jour. Il devait superviser cette opération…Et de toute façon je pensais que vous étiez…“
- HDV : “…Mort ?!...Il faut croire que non. Quant à cette opération, je voulais être sûr que le travail serait correctement fait, c’est pourquoi il y a eu ce petit changement. Voyez-vous Susan, j’ai mis des hommes que je croyais solides sur cette affaire et ils ont tous plus ou moins échoué…“
- Susan : “Vous le premier…“, le coupa t-elle en lui rendant en sourire narquois.
- HDV : “Je vous conseille de vous passer de ce genre de commentaire ma chère. Vous risqueriez de le regretter“ lui rétorqua t-il en souriant toujours, de ce sourire qui contrairement aux apparences était davantage source de menaces que de bienveillance.
- Susan : “Vous avez amené le gamin?“
Pour toute réponse, la vitre s’abaissa un peu plus, laissant voir un colosse qui tenait fermement L.J sur la banquette arrière.
- HDV : “Et vous ? Vous détenez toujours notre plan de rechange ?“
- Susan : “Oui elle est dans la voiture…“ dit Susan. Mais elle avait capté le regard interrogateur d’L.J à l’instant où elle avait prononcé ces mots, et celui plein de reproches de son interlocuteur. “Les deux frères ne devraient pas tarder à venir avec Whistler…En attendant je vais retourner dans la camionnette. J’ai une petite mise au point à faire“.
L’interlocuteur acquiesça et remonta la vitre. Susan se dirigea vers le van et entra à l’intérieur.
- Susan : “Alors Sara, vous et moi avons des choses à nous dire…moi surtout“, dit-elle en lui retirant le bâillon qui l’empêchait de parler.
“D’ici une dizaine de minutes Burrows et Scofield ne devraient pas tarder à arriver. Je sortirai de cette camionnette pour procéder à l’échange entre l’homme que nous voulons -et que détient votre amant- et L.J. Personne n’est censé savoir que vous êtes en vie, je vous le rappelle. Alors je vous déconseille de vous manifester de quelque manière que ce soit est-ce que c’est clair ? Si vous tentez quelque chose, je n’hésiterai pas à vous tuer vous, mais aussi Scofield, et là encore ce sera le minimum…“
Elle avait employé un ton menaçant. Elle s’imaginait parfaitement ce que devait ressentir Sara. La peur mais aussi l’incertitude. Elle-même avait ressenti ça une fois, lorsqu’elle était en mission à Mossoul, deux ans auparavant, pour le compte de l’armée américaine et que les choses avaient mal tournées.
Retenue prisonnière, elle avait tenté de s’enfuir lors d’une tentative d’échange d’otages, mais ses ravisseurs l’avaient rattrapée. Sa fuite lui avait valu les pires souffrances. Ils l’avaient battu, violé pendant plusieurs semaines…De là venait son profond mépris pour les hommes et, depuis ce jour, elle avait changé. Auparavant elle était expérimentée et dure comme la plupart des agents en mission, mais désormais elle ne travaillait plus pour les mêmes intérêts et surtout elle avait perdu toute compassion, toute empathie…
Sara, elle, n’avait aucune expérience de tout ça, mais devait être tout aussi apeurée si ce n’est davantage. Mais ça ne touchait pas Susan, elle faisait son boulot, rien de moins, rien de plus. Se salir les mains pour la compagnie ne lui procurait pas vraiment d’état d’âme du moment qu’elle était rémunérée suffisamment et qu’elle était en position de force.
- Sara : “Oui…“ gémit-elle à travers ses larmes. “Mais une fois l’échange terminée, vous…vous me laisserez retrouver Michael moi aussi ?“, demanda t-elle.
- Susan : “Nous verrons. Mais si vous tenez vraiment à le revoir, tenez, vous pouvez toujours assister à cet échange en première loge!“, fit-elle en tournant la chaise sur laquelle était ligotée Sara face de la vitre arrière de la camionnette. Sara pouvait voir au dehors, mais elle personne ne pourrait la voir…
“Vous pourrez l’apercevoir comme ça !“. Puis elle remit le bâillon de Sara sur les lèvres de la jeune femme qui versait des larmes en silence. “Tiens, je crois qu’ils arrivent !“ ajouta Susan en apercevant une autre camionnette, bleue celle-là, qui roulait droit vers eux en soulevant un nuage de poussière. “Souvenez-vous de ce que je vous ai dit Sara, pour le bien de Michael et le votre!...“
Puis Susan sortie par la porte coulissante du véhicule, suivie d’un ou deux hommes armés, laissant Sara morte d’inquiétude concernant la suite des évènements. Elle avait peur pour elle, mais ce n’était rien comparé à l’angoisse qu’elle ressentait pour Michael. Elle ne voulait pas qu’il meurt, qu’il souffre…Elle se souvenait des paroles de Susan. Elle l’avait appelé « son amant ». Et dire qu’il ne l’avait jamais été…Le serait-il un jour ?
Son cœur manqua un battement quand elle l’aperçut. Il était sorti de la camionnette bleue en même temps que Lincoln, suivi de Sucre et de Whistler. Il avait le visage si dur, les traits tirés. Ses yeux d’ordinaire si bleus semblaient de loin plein de noirceur. Pourtant il était si beau.
Des larmes coulèrent de nouveau sur les joues de Sara quand elle tenta d’imaginer ce que Michael avait du vivre à Sona pour avoir ce regard-là. Il paraissait tellement changé. Etait-ce aussi parce qu’il la croyait morte, parce qu’il pensait l’avoir perdu elle ? Cette idée la faisait souffrir et pourtant lui donnait la sensation réconfortante qu’elle comptait pour lui. Alors doucement, sans le perdre des yeux une seule seconde, elle appuya son front contre la vitre opaque qui masquait sa présence et tout en pleurant, pria pour que l’échange se passe bien.
Dehors, Michael, Sucre, Lincoln et Whistler étaient tous sortis de la camionnette. Lincoln tenait Whistler en joue. Michael désapprouvait ce geste, mais il savait aussi qu’ils ne pouvaient pas faire autrement.
- Susan : “Bonjour messieurs ! Non seulement vous avez réussi l’évasion, mais en plus vous êtes ponctuels…comme quoi il est finalement utile de mettre les choses au clair de temps en temps“, dit Susan qui se remémorait la conversation téléphonique qu’elle avait eu avec un agent de la Compagnie quelques jours auparavant. La Compagnie avait raison, Michael avait continué à avancer pour sauver L.J. Elle pensait au contraire que la mort de sa bien aimée aurait engendré l’effet inverse. À l’évidence elle avait eu tort. Mais plus elle le regardait, plus elle lisait en lui la souffrance et la colère, et elle attribuait ces sentiments à la “perte“ – du moins c’était ainsi qu’il le ressentait - de Sara. Finalement, elle non plus ne s’était pas tout à fait trompée. “Dommage que Sara ait été la victime de cette mise au point“, conclu t-elle sur un ton très calme.
- Michael : “C’EST VOUS…C’EST VOUS QUI L’AVEZ TUE !!“hurla Michael en se jetant sur elle, les yeux pleins de haine, luttant pour retenir les larmes de rage qui ne demandaient qu’à sortir. Il venait de faire le lien entre la femme dont Lincoln lui avait plusieurs fois parlé et celle qui se tenait en face de lui.
Il n’eut pas le temps de faire un pas, Sucre le retenait tandis que les hommes de main de Susan le mettaient en joue. Lincoln était reconnaissant envers Sucre de s’être interposé car il ne pouvait pas lâcher Whistler.
- Susan : “Oui en effet. Mais vous n’avez qu’à ne vous en prendre qu’à vous-même et à votre frère Michael. Sara a payé le prix de vos erreurs. Vous n’auriez pas dû tenter de nous doubler et elle n’aurait pas servi d’exemple. C’est dommage, c’était une jeune femme charmante, si fragile…Et pourtant jusqu’au dernier moment, elle a cru en vous, j’en suis persuadée…je l’ai lu dans ses yeux au moment où je lui ai mis le couteau sous la gorge...“, dit Susan qui cherchait à provoquer Michael tout en sachant que Sara les regardait depuis la voiture. Elle ne saurait dire pourquoi mais elle prenait un certain plaisir à observer ces sentiments forts qu’elle-même ne ressentait plus depuis longtemps, qu’elle n’avait jamais ressentit d’ailleurs...
Michael cessa de se débattre à cet instant. Sucre desserra son emprise et Michael frappa de rage le capot de la camionnette qui se trouvait derrière lui pour détourner la douleur morale sur une douleur physique. Les paroles de Susan l’étouffaient.
- Michael : “Je m’en voudrais éternellement d’avoir causé la mort de Sara, de l’avoir entraîné dans tout ça, mais je vous jure que je vous tuerai pour ce que vous lui avez fait. VOUS M’AVEZ PRIS LA FEMME DE MA VIE !!“ hurla t-il devant le sourire narquois de Susan.
- Susan : “N’est-ce pas imprudent de votre part de me menacer alors que vous n’êtes pas en position de force. Je pourrais vous tuer immédiatement. Après tout je n’ai plus besoin de deux frères pour faire cet échange…“
- Michael : “Si vous croyez me faire peur, je peux vous assurer que vous faites fausse route…Je n’ai plus rien à perdre désormais. Vous m’avez pris Sara, vous m’avez pris ma seule raison de continuer à croire en l’avenir“ dit Michael douloureusement.
La porte latérale de la camionnette noire dans laquelle se trouvait ligotée Sara était restée légèrement ouverte et cette dernière avait suivi toute la scène. Elle était bouleversée par les paroles de Michael. Elle aurait donné n’importe quoi pour se jeter dans ses bras et lui dire qu’il n’y était pour rien dans tout ça, qu’elle ne lui en voulait pas et qu’elle l’aimait comme une folle. Elle sourit à travers ses larmes en pensant que Michael était amoureux d’elle et la considérait comme la femme sa vie. Il l’aimait vraiment. Il m’aime...(italique = pensée de Sara, pas de l’auteur…quoi que…)
Lincoln était impatient et pris la parole.
- Lincoln : Où et mon fils ? Rendez-le moi et je vous donnerai Whistler.
- Susan : “Ah oui ce bon vieux Whistler !“ fit Susan comme si elle venait seulement de remarquer sa présence. “Contente de te revoir…“
- Lincoln : “Tu la connais ??“ demanda férocement Lincoln à l’homme qu’il tenait toujours en joue.
- Whistler : “C’est une longue histoire“ murmura difficilement Whistler que l’arme de Lincoln étranglait quelque peu.
Susan sourit à la remarque de Whistler, puis elle fit un signe en direction de la seconde voiture, celle qui semblait vide…Un homme en sortit quelques instants plus tard, celui avec lequel elle avait parlé avant que les deux frères et leurs acolytes n’arrivent.
- Lincoln et Michael : “VOUS !!!!!!????“ s’écrièrent-ils en même temps.
Les deux frères regardèrent avec un mélange d’horreur et d’incompréhension l’homme qui s’avançait vers eux, avec un sourire qui ne laissait présager rien de bon.
Depuis la voiture, Sara le voyait se diriger vers l’homme qu’elle aimait. Elle n’en croyait pas ses yeux…pourtant elle l’avait bien…Comment se pouvait-il que… ?
Comme dans un mauvais rêve, Bill Kim retira ses lunettes et s’adressa aux deux frères :
- Bill Kim : “Bonjour messieurs !“
LN- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Age : 36
Date d'inscription : 11/11/2007
Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
Merci pour ces suites palpitantes,Mick qui pète une pile,Sara qui entend la "déclaration" de Mick,et cet enfoiré de Bill Kim qui est revenu d'entre les morts!!!!!J'ai ADOREEEEERRRRRRRRR
Sa va etre tres tres dure de patienter!!!!!!!!!!!!!!!
Sa va etre tres tres dure de patienter!!!!!!!!!!!!!!!
nestella- Rendez vous avec Pope
- Nombre de messages : 3476
Age : 35
Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
Date d'inscription : 05/11/2006
Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
Mais qu'est ce qu'il fout là celui là ?^^
Vitteeeeee ;lllllaaaaa suite !!!!!
Quelle cette susan , mais bon en même temps , j'adore son rôle !
Vitteeeeee ;lllllaaaaa suite !!!!!
Quelle cette susan , mais bon en même temps , j'adore son rôle !
Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
aaaaaaaaaahhh j'adore que c'était beauuu!!michael parlant de sara "femme de ma vie"et sara qui entend tout!et kim... !je crois qu'il faut une suite en fait et aprés ce sera parfait!
bravo en tout cas!
bravo en tout cas!
wentsa- Origami de Michael
- Nombre de messages : 134
Date d'inscription : 11/09/2006
Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
J'adore trop ta fic mais ça fait un moment que tu n'a pas mis de suite
pour ne pas en rester la
vite uen suite c kler pourquoi tu ne remet pas une suite car je trouve ca excellent
mariecuche- Assistant(e) du Dr Tancredi
- Nombre de messages : 159
Date d'inscription : 21/12/2007
Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
Coucou les filles!
Effectivement j'ai pas posté depuis novembre. Mais j'ai eu une grosse période d'exams à préparer...et ces exams se sont terminés...aujourd'hui même! ...
Donc laissez-moi quelques jours le temps de me remettre dans le bain de ma fic et je l'espère de retrouver l'inspiration, et je vous posterai la suite.
Je suis ravie qu'elle vous plaise et que vous la réclamiez...Merci beaucoup.
A bientôt. Promis!
Effectivement j'ai pas posté depuis novembre. Mais j'ai eu une grosse période d'exams à préparer...et ces exams se sont terminés...aujourd'hui même! ...
Donc laissez-moi quelques jours le temps de me remettre dans le bain de ma fic et je l'espère de retrouver l'inspiration, et je vous posterai la suite.
Je suis ravie qu'elle vous plaise et que vous la réclamiez...Merci beaucoup.
A bientôt. Promis!
LN- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
- Nombre de messages : 456
Age : 36
Date d'inscription : 11/11/2007
Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
Je suis alors super contente ! Dsl mais je savez pas que t'avais des exams
En tout cas j'attend la suite avec grande impatience !
En tout cas j'attend la suite avec grande impatience !
Re: Fanfiction: Pour ne pas en rester là...SCENE 14
J'ai hate de rleire ta fic LN ,elle ma manquée
nestella- Rendez vous avec Pope
- Nombre de messages : 3476
Age : 35
Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
Date d'inscription : 05/11/2006
pour ne pas en rester la
et tu ne va pas nous mettre une suite car je l attend avec mpatience
mariecuche- Assistant(e) du Dr Tancredi
- Nombre de messages : 159
Date d'inscription : 21/12/2007
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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