GILA
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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GILA
Ben voilà je poste une petite fiction que j'avais déjà posté sur hypnoweb mais que j'ai un peu retravaillé. Dites moi ce que vous en pensez...
C'est juste après l'épisode Rendez-vous, dans la saison 2, quand Sara sort du motel puis décide finalement de le rejoindre.
GILA
J ai respiré un grand coup et je suis sortie de la voiture.
Les mains tremblantes je me suis redirigée vers la chambre que j’avais quittée quelques minutes plus tôt et j’ai frappé.
Il m’a ouvert et son air dépité a laissé place à un magnifique sourire. Je le savais soulagé et profondément heureux mais c’est crânement qu’il m’a demandé :
M- Voyez-vous ça, Mademoiselle Trancredi. Vous ici? Que puis-je faire pour vous?
S- Ho rien de particulier. On m a dit que vous aviez une petite garçonnière dans un motel sordide et je tenais à voir ce triste tableau…
Il souriait, de ce petit sourire en coin auquel je ne peux résister, mais je voyais bien qu’il était inquiet. Pourquoi avais-je fait demi-tour ? A quoi devait-il s’attendre ? Pouvait-il se réjouir?
Toutes ces questions le rongeaient et il ne put s’empêcher de me les poser, mais de mes doigts sur ses lèvres je le fis taire et lui susurra simplement :
S : Ce soir on s’arrête de courir. Plus d’infirmerie et plus de fuite en avant. Toi et moi cette nuit et la course effrénée ne reprendra que demain matin, s'il te plait.
Je ne pouvais pas lui faire de promesses, lui parler d’avenir, de demain, du Panama. Il le comprit et pour seule réponse m’embrassa tendrement. Enfin tendrement n’était d ailleurs pas le mot. Il y avait quelque chose de sauvage et de désespéré dans ce baiser. Peut être avait-il été trop longtemps refoulé, trop longtemps manqué ? Toujours est-il que je me suis perdue dans un océan d’émotions, de passion violente. Mes bras autour de son cou n’avaient de cesse de le rapprocher de moi, de mon corps. Nous étions pris d’un désir impatient et je l'ai poussé sur le lit. Je le voulais maintenant, tout de suite, sur ma peau.
Je le voulais près de moi, en moi, depuis trop longtemps. Il s’est attelé à enlever mon pull, me trouvant bien trop couverte pour l’occasion.
Lorsqu’il redescendit dans mon cou il entreprit d’en recouvrir chaque parcelle, laissant ainsi ses empreintes brûlantes. Je me consumais sur place. Lui seul avait ce pouvoir sur moi, je pouvais m’oublier dans ses yeux translucides, tout était limpide, évident, et je crois que c’est à ce moment là que j’ai compris que j’étais perdue.
Je l’aimais.
Ce n’était pas juste le désir irrepressible de le serrer chaque fois d’un peu plus près, il y avait un amour, une confiance, un abandon qui rendait notre étreinte bien plus savoureuse.
Je l’aimais. Et j’étais bouleversée par cette découverte.
Il me fallait retrouver une contenance, je le basculai et me mis à califourchon sur lui.
Surpris, il me dit, la voix enrouée par le désir :
M : Maintenant je sais enfin comment ça finit les filles bien…
Je descendis dans son cou, m’étendis sur lui et défis un a un les boutons de sa chemise. Je m’enivrais de lui, de son odeur suave et masculine, où se mêlaient, à la sueur, le cèdre et le citron.
Ma peau réclamait la sienne, à corps et à cris et c’est complètement dévastés que nous fîmes l’amour. Son corps épousait parfaitement le mien, ces caresses étaient mesurées mais terriblement efficaces.
Il avait beau avoir l’air d’un ange, ses hanches diaboliques ne pouvaient appartenir qu'à un mortel tout prêt à se prélasser dans la luxure. Pas de doute là-dessus, il ne descendait pas d’un vierge paradis. Plusieurs fois je me suis réveillé sous ses caresses, définitivement acquise à sa cause, prête à lui donner ce qu’il voulait. Je ne savais pas de quoi serait fait demain, alors j'ai donné et pris tout ce qu’il consentait à m’abandonner.
Je ne sais pas quelle heure il était quand je me suis réveillée mais je me souviens, encore aujourd’hui, de la plénitude qui m’a envahie. Couché contre moi, son visage calé dans mon cou, je souriais niaisement. J’aurai voulu rester là indéfiniment, le terre pouvait s’effondrer je n’en avais cure. Mon corps était endolori, repus de caresses et de baisers, courbatu d’avoir tant tremblé et pourtant je me suis extirpée de l’alcôve feutrée de ses bras. Sans faire de bruit je me suis rhabillée, j’ai griffonné quelques mots et j’ai jeté un dernier regard sur mon bel ange endormi. Je suis sortie dans le petit matin frileux. J’avais l’impression d’avoir été amputée d’une partie de moi. Tant pis, il fallait fuir, se protéger, surtout ne pas se retourner, survivre, encore et toujours...
C'est juste après l'épisode Rendez-vous, dans la saison 2, quand Sara sort du motel puis décide finalement de le rejoindre.
GILA
J ai respiré un grand coup et je suis sortie de la voiture.
Les mains tremblantes je me suis redirigée vers la chambre que j’avais quittée quelques minutes plus tôt et j’ai frappé.
Il m’a ouvert et son air dépité a laissé place à un magnifique sourire. Je le savais soulagé et profondément heureux mais c’est crânement qu’il m’a demandé :
M- Voyez-vous ça, Mademoiselle Trancredi. Vous ici? Que puis-je faire pour vous?
S- Ho rien de particulier. On m a dit que vous aviez une petite garçonnière dans un motel sordide et je tenais à voir ce triste tableau…
Il souriait, de ce petit sourire en coin auquel je ne peux résister, mais je voyais bien qu’il était inquiet. Pourquoi avais-je fait demi-tour ? A quoi devait-il s’attendre ? Pouvait-il se réjouir?
Toutes ces questions le rongeaient et il ne put s’empêcher de me les poser, mais de mes doigts sur ses lèvres je le fis taire et lui susurra simplement :
S : Ce soir on s’arrête de courir. Plus d’infirmerie et plus de fuite en avant. Toi et moi cette nuit et la course effrénée ne reprendra que demain matin, s'il te plait.
Je ne pouvais pas lui faire de promesses, lui parler d’avenir, de demain, du Panama. Il le comprit et pour seule réponse m’embrassa tendrement. Enfin tendrement n’était d ailleurs pas le mot. Il y avait quelque chose de sauvage et de désespéré dans ce baiser. Peut être avait-il été trop longtemps refoulé, trop longtemps manqué ? Toujours est-il que je me suis perdue dans un océan d’émotions, de passion violente. Mes bras autour de son cou n’avaient de cesse de le rapprocher de moi, de mon corps. Nous étions pris d’un désir impatient et je l'ai poussé sur le lit. Je le voulais maintenant, tout de suite, sur ma peau.
Je le voulais près de moi, en moi, depuis trop longtemps. Il s’est attelé à enlever mon pull, me trouvant bien trop couverte pour l’occasion.
Lorsqu’il redescendit dans mon cou il entreprit d’en recouvrir chaque parcelle, laissant ainsi ses empreintes brûlantes. Je me consumais sur place. Lui seul avait ce pouvoir sur moi, je pouvais m’oublier dans ses yeux translucides, tout était limpide, évident, et je crois que c’est à ce moment là que j’ai compris que j’étais perdue.
Je l’aimais.
Ce n’était pas juste le désir irrepressible de le serrer chaque fois d’un peu plus près, il y avait un amour, une confiance, un abandon qui rendait notre étreinte bien plus savoureuse.
Je l’aimais. Et j’étais bouleversée par cette découverte.
Il me fallait retrouver une contenance, je le basculai et me mis à califourchon sur lui.
Surpris, il me dit, la voix enrouée par le désir :
M : Maintenant je sais enfin comment ça finit les filles bien…
Je descendis dans son cou, m’étendis sur lui et défis un a un les boutons de sa chemise. Je m’enivrais de lui, de son odeur suave et masculine, où se mêlaient, à la sueur, le cèdre et le citron.
Ma peau réclamait la sienne, à corps et à cris et c’est complètement dévastés que nous fîmes l’amour. Son corps épousait parfaitement le mien, ces caresses étaient mesurées mais terriblement efficaces.
Il avait beau avoir l’air d’un ange, ses hanches diaboliques ne pouvaient appartenir qu'à un mortel tout prêt à se prélasser dans la luxure. Pas de doute là-dessus, il ne descendait pas d’un vierge paradis. Plusieurs fois je me suis réveillé sous ses caresses, définitivement acquise à sa cause, prête à lui donner ce qu’il voulait. Je ne savais pas de quoi serait fait demain, alors j'ai donné et pris tout ce qu’il consentait à m’abandonner.
Je ne sais pas quelle heure il était quand je me suis réveillée mais je me souviens, encore aujourd’hui, de la plénitude qui m’a envahie. Couché contre moi, son visage calé dans mon cou, je souriais niaisement. J’aurai voulu rester là indéfiniment, le terre pouvait s’effondrer je n’en avais cure. Mon corps était endolori, repus de caresses et de baisers, courbatu d’avoir tant tremblé et pourtant je me suis extirpée de l’alcôve feutrée de ses bras. Sans faire de bruit je me suis rhabillée, j’ai griffonné quelques mots et j’ai jeté un dernier regard sur mon bel ange endormi. Je suis sortie dans le petit matin frileux. J’avais l’impression d’avoir été amputée d’une partie de moi. Tant pis, il fallait fuir, se protéger, surtout ne pas se retourner, survivre, encore et toujours...
siam- Compagnon de Cellule de Michael
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Localisation : organise le rapt de went...
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Re: GILA
Si j'ai bien tout comprit Sara consomme Michael avec passion et se casse le lendemain sans rien dire j'aurais aimé etre a sa place!!
Nan sans rire j'espère que tu vas vite mettre une suite car j'ai vraiment accrochée a ta fic,très belle,très bien décrite,amour,passion,douceur tout y ets et sa fait toujours plaisir de savoir Mick et Sara ensemble
Nan sans rire j'espère que tu vas vite mettre une suite car j'ai vraiment accrochée a ta fic,très belle,très bien décrite,amour,passion,douceur tout y ets et sa fait toujours plaisir de savoir Mick et Sara ensemble
nestella- Rendez vous avec Pope
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Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
Date d'inscription : 05/11/2006
Re: GILA
hey miss!!!!
j'ai deja lu cette fic sur hypno et je la trouve fantastique tu peux pas savoir!!!
vivement la suite tu cartonnes!!!!!
j'ai deja lu cette fic sur hypno et je la trouve fantastique tu peux pas savoir!!!
vivement la suite tu cartonnes!!!!!
JulieScofield- Retrouve Steadman
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Re: GILA
nestella a écrit:Si j'ai bien tout comprit Sara consomme Michael avec passion et se casse le lendemain sans rien dire j'aurais aimé etre a sa place!!
Nan sans rire j'espère que tu vas vite mettre une suite car j'ai vraiment accrochée a ta fic,très belle,très bien décrite,amour,passion,douceur tout y ets et sa fait toujours plaisir de savoir Mick et Sara ensemble
idem!!!!
Gébial ce début de fic j'ai hate de lire la suite !!!!
Vivement la suite:crazyy:
Re: GILA
Quatre ans. Quatre ans qu’elle est morte. Quatre ans que je suis à demi-mort, qu’elle est partie et que je ne vis plus qu’à demi.
La dernière fois que je l’ai vue, il devait être quatre heures du matin et je la sentais s’assoupir dans mes bras. Je l’ai contemplé longtemps. Ses courbes exquises, ses longues jambes, son ventre plat et lisse, ses seins qui emplissaient parfaitement mes paumes, sa peau veloutée.
J’avais beau être subjugué, je finis néanmoins par m’assoupir.
Grossier délire. Je me suis réveillé dans un lit froid et vide. Si seulement j’avais lutté contre le sommeil, j’aurai pu la retenir, lui faire promettre de m’attendre. Mais voilà, elle était partie. Je me suis retourné et j’ai vu le mot qu’elle avait laissé.
« Je ne veux pas te quitter et pourtant il le faut.
Je ne veux pas d’une vie de fugitive, ni d’une éternelle attente qui, peut-être, sera vaine.
Je t’aime, je tenais à ce que tu le saches.
S.»
Je me suis retrouvé comme un abruti au milieu du lit déserté à ne pas savoir quoi faire. Je n’avais qu’une envie : la retrouver, la rattraper, l’immobiliser le temps de lui dire qu’il n’y avait qu’elle que j’aimais.
Si seulement au creux de cette nuit je lui avais chuchoté ces trois mots, elle ne serait peut-être pas partie. Mais il fallait innocenter Lincoln. Je lui devais ça, que ses sacrifices ne soient pas dérisoires. Lorsque j’ai repris le volant pour Bolshoi Booze, j’étais impatient, impatient d’en finir avec ce complot. Je ne voulais qu’une chose que cela soit réglé que je puisse aller rejoindre mon amour. Les choses se sont réglées : elle est morte. Et je n’ai plus eu d’envie après laquelle courir. Lincoln a été innocenté. Grâce à elle. Son père lui avait légué la bande de l’enregistrement sur lequel Stedman était encore vivant. Cette bande datait d’un an après l’arrestation de mon frère, son innocence ne fut pas difficile à prouver. Même si c’est la chose que je souhaitais le plus au monde, cette preuve lui a coûté la vie. Elle a été retrouvée tuée d’une balle dans la tête. Probablement que la compagnie voulait l’empêcher de dévoiler cet enregistrement.
Depuis ils croupissent en prison et moi je croupis dans ma vie.
Je vais aller au Panama. J’y avais acheté un bateau, qu’elle et moi aurions amarré dans le port de son choix. Je lui en avais parlé et je ne voulais pas le faire sans elle mais me vider la tête sur l’océan est la seule chose dont je sois capable.
La dernière fois que je l’ai vue, il devait être quatre heures du matin et je la sentais s’assoupir dans mes bras. Je l’ai contemplé longtemps. Ses courbes exquises, ses longues jambes, son ventre plat et lisse, ses seins qui emplissaient parfaitement mes paumes, sa peau veloutée.
J’avais beau être subjugué, je finis néanmoins par m’assoupir.
Grossier délire. Je me suis réveillé dans un lit froid et vide. Si seulement j’avais lutté contre le sommeil, j’aurai pu la retenir, lui faire promettre de m’attendre. Mais voilà, elle était partie. Je me suis retourné et j’ai vu le mot qu’elle avait laissé.
« Je ne veux pas te quitter et pourtant il le faut.
Je ne veux pas d’une vie de fugitive, ni d’une éternelle attente qui, peut-être, sera vaine.
Je t’aime, je tenais à ce que tu le saches.
S.»
Je me suis retrouvé comme un abruti au milieu du lit déserté à ne pas savoir quoi faire. Je n’avais qu’une envie : la retrouver, la rattraper, l’immobiliser le temps de lui dire qu’il n’y avait qu’elle que j’aimais.
Si seulement au creux de cette nuit je lui avais chuchoté ces trois mots, elle ne serait peut-être pas partie. Mais il fallait innocenter Lincoln. Je lui devais ça, que ses sacrifices ne soient pas dérisoires. Lorsque j’ai repris le volant pour Bolshoi Booze, j’étais impatient, impatient d’en finir avec ce complot. Je ne voulais qu’une chose que cela soit réglé que je puisse aller rejoindre mon amour. Les choses se sont réglées : elle est morte. Et je n’ai plus eu d’envie après laquelle courir. Lincoln a été innocenté. Grâce à elle. Son père lui avait légué la bande de l’enregistrement sur lequel Stedman était encore vivant. Cette bande datait d’un an après l’arrestation de mon frère, son innocence ne fut pas difficile à prouver. Même si c’est la chose que je souhaitais le plus au monde, cette preuve lui a coûté la vie. Elle a été retrouvée tuée d’une balle dans la tête. Probablement que la compagnie voulait l’empêcher de dévoiler cet enregistrement.
Depuis ils croupissent en prison et moi je croupis dans ma vie.
Je vais aller au Panama. J’y avais acheté un bateau, qu’elle et moi aurions amarré dans le port de son choix. Je lui en avais parlé et je ne voulais pas le faire sans elle mais me vider la tête sur l’océan est la seule chose dont je sois capable.
siam- Compagnon de Cellule de Michael
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Localisation : organise le rapt de went...
Date d'inscription : 10/02/2008
Re: GILA
bon j'adore
tu crois que je vais pouvoir attendre une suite alors que tu viens de dire que tu en a m'y ailleurs.
Ou lalalalalalal ça va être dur !
alors vite vite une suite....
tu crois que je vais pouvoir attendre une suite alors que tu viens de dire que tu en a m'y ailleurs.
Ou lalalalalalal ça va être dur !
alors vite vite une suite....
cend17- Retrouve Steadman
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Date d'inscription : 01/01/2008
Re: GILA
Hello, je l'ais déjà lu sur Hypnoweb, mais c'est un grand plaisir de pouvoir la relire
Ici, il y a qu'un mot d'ordre
LA
Ici, il y a qu'un mot d'ordre
LA
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Localisation : Dans mes rêves les + fous
Date d'inscription : 02/12/2007
Re: GILA
Je suis arrivé hier au Panama. Le Christina Rose est bel et bien là, intact. Rien n’a vraiment changé depuis que je suis venu la dernière fois. La plage ou le bateau mouille s’appelle el Libertad. Ironie du sort. J’avais pris ça pour un heureux présage mais maintenant je trouve ça lugubre. Liberté. Liberté de quoi ? D’être seul sur un bateau alors qu’il devait déborder d’amour et de rires ? Rien n’a changé à une exception près, la maison sur la plage n’a plus l’air à l’abandon. Je me serai bien vu l’acheter, l’agrandir, on aurait ouvert notre magasin de plongée. J’aurai vécu avec LJ, Linc, avec Sara. On aurait même pu faire venir Sucre et Maricruz, plus on est de fous plus on rit.
Ouais plus on est de fous plus on rit…Ça explique mon humeur morose.
Depuis que je suis arrivé, mes journées se ressemblent furieusement : je pars toute la journée en mer et le soir je reviens au ponton…ou pas. Cependant il me faut de temps à autre retourner à la civilisation pour faire des provisions et téléphoner à Linc. Il me demande si je vais bien, si il fait beau. Je lui réponds que ça va, que le bateau me change les idées, je me risque même à une petite boutade. Je sais qu’il est inquiet pour moi, qu’il appréhende que je fasse une connerie. Il n’a rien à craindre, mourir demande une détermination et un courage que je n’ai plus.
Il me propose de venir au Panama avec LJ. Je refuse. Il me dit qu’un jour ou l’autre je serai bien obligé de renouer le contact avec l’espèce humaine. Je sais, mais ça ne sera pas aujourd’hui, ni demain. Les gens m’insupportent.
Je rentre au bateau. J’entends des rires d’enfants dans la maison et je reprends la mer. Je n’ai pas envie de faire connaissance avec mes nouveaux voisins.
Il est midi et je suis de retour de cinq jours en mer. Même si rien ne peut effacer ma douleur, les embruns de l’océan l’apaisent quelque peu. Lorsque je rentre je vois une petite silhouette sur le ponton. C’est une petite fille. Une petite brune aux yeux bleus. Je descends à quai, il faut que j’aille en vite et je fais de mon mieux pour éviter la confrontation. Manque de chance elle me demande mon prénom. Aucune envie de lui répondre, mais bon, les enfants m’insupportent déjà moins que les adultes.
C’est peut-être un bon début pour renouer les liens avec l’humanité.
M- Michael.
PF- Moi c’est Rose.
M- Et dis moi petite Rose qu’est ce tu fais ici ?
R- Ma maison c’est celle qui est sur la plage. Tu veux que je te la montre?
M- Non c’est gentil mais je vais te ramener jusque là.
Je commence à marcher quand je sens sa petite main se glisser dans la mienne. Elle me gratifie d’un de ces sourires qui envahissent tout un visage. Je ne sais pas pourquoi mais c’est la première fois depuis quatre ans que je ressens un peu de chaleur humaine. Pas si désagréable que ça tout compte fait. Nous arrivons près de la maison. Je lui dis d’aller vite rejoindre sa maman mais elle me tire la manche pour que je m’accroupisse. Je ne comprends pas mais devant son petit minois buté je m’exécute. A ma grande surprise elle me colle un baiser bruyant sur la joue, un de ces baisers d’enfant qui claquent et qui vous démolissent la joue. Elle court vers la maison et disparaît à l’intérieur.
Non, vraiment pas si mal que ça la chaleur humaine…
Ouais plus on est de fous plus on rit…Ça explique mon humeur morose.
Depuis que je suis arrivé, mes journées se ressemblent furieusement : je pars toute la journée en mer et le soir je reviens au ponton…ou pas. Cependant il me faut de temps à autre retourner à la civilisation pour faire des provisions et téléphoner à Linc. Il me demande si je vais bien, si il fait beau. Je lui réponds que ça va, que le bateau me change les idées, je me risque même à une petite boutade. Je sais qu’il est inquiet pour moi, qu’il appréhende que je fasse une connerie. Il n’a rien à craindre, mourir demande une détermination et un courage que je n’ai plus.
Il me propose de venir au Panama avec LJ. Je refuse. Il me dit qu’un jour ou l’autre je serai bien obligé de renouer le contact avec l’espèce humaine. Je sais, mais ça ne sera pas aujourd’hui, ni demain. Les gens m’insupportent.
Je rentre au bateau. J’entends des rires d’enfants dans la maison et je reprends la mer. Je n’ai pas envie de faire connaissance avec mes nouveaux voisins.
Il est midi et je suis de retour de cinq jours en mer. Même si rien ne peut effacer ma douleur, les embruns de l’océan l’apaisent quelque peu. Lorsque je rentre je vois une petite silhouette sur le ponton. C’est une petite fille. Une petite brune aux yeux bleus. Je descends à quai, il faut que j’aille en vite et je fais de mon mieux pour éviter la confrontation. Manque de chance elle me demande mon prénom. Aucune envie de lui répondre, mais bon, les enfants m’insupportent déjà moins que les adultes.
C’est peut-être un bon début pour renouer les liens avec l’humanité.
M- Michael.
PF- Moi c’est Rose.
M- Et dis moi petite Rose qu’est ce tu fais ici ?
R- Ma maison c’est celle qui est sur la plage. Tu veux que je te la montre?
M- Non c’est gentil mais je vais te ramener jusque là.
Je commence à marcher quand je sens sa petite main se glisser dans la mienne. Elle me gratifie d’un de ces sourires qui envahissent tout un visage. Je ne sais pas pourquoi mais c’est la première fois depuis quatre ans que je ressens un peu de chaleur humaine. Pas si désagréable que ça tout compte fait. Nous arrivons près de la maison. Je lui dis d’aller vite rejoindre sa maman mais elle me tire la manche pour que je m’accroupisse. Je ne comprends pas mais devant son petit minois buté je m’exécute. A ma grande surprise elle me colle un baiser bruyant sur la joue, un de ces baisers d’enfant qui claquent et qui vous démolissent la joue. Elle court vers la maison et disparaît à l’intérieur.
Non, vraiment pas si mal que ça la chaleur humaine…
siam- Compagnon de Cellule de Michael
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Localisation : organise le rapt de went...
Date d'inscription : 10/02/2008
Re: GILA
Je viens de lire ta fic, elle est génial, continue.
Met nous vite une suite. Stp
Met nous vite une suite. Stp
Raphy42- Compagnon de Cellule de Michael
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Localisation : AU PARADIS AVEC WENT
Date d'inscription : 08/10/2007
Re: GILA
Rose
Que dire de plus, va t'elle faire revenir michaël sur son idée sur les contacts humains
Je veux la suite
Que dire de plus, va t'elle faire revenir michaël sur son idée sur les contacts humains
Je veux la suite
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Localisation : Dans mes rêves les + fous
Date d'inscription : 02/12/2007
Re: GILA
J'adoooooooooore !! La scéne à l'hotel était... WAOU ! J'avais jamais lu ca, c'était magnifique !!
Sara est morte ? C'est sûr ?
Ou peut être qu'elle est pas et que la petite fille, ben c'est sa fille Oué, je dis n'importe quoi
Sara est morte ? C'est sûr ?
Ou peut être qu'elle est pas et que la petite fille, ben c'est sa fille Oué, je dis n'importe quoi
Re: GILA
Merci pour ces suites elles étaient géniales
Je te promet Mélina quand j'ai vu la petite fille je me suis tout de suite dit ayait c'est la fille de Mick et Sara car Sara n'ets pas vraiment morte c'était un ocup monté et patati et patata donc tu n'ets pas folle ou on est 2
LA SUITEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
Je te promet Mélina quand j'ai vu la petite fille je me suis tout de suite dit ayait c'est la fille de Mick et Sara car Sara n'ets pas vraiment morte c'était un ocup monté et patati et patata donc tu n'ets pas folle ou on est 2
LA SUITEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
nestella- Rendez vous avec Pope
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Age : 35
Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
Date d'inscription : 05/11/2006
Re: GILA
on est 3 les filles!!! (oui nut je suis encore est toujours làmais promis je vais me coucher!!)
en effet superbe fic!! rose humm ça me dit quelque chose, yeux bleus joli sourire... et la deuxième s'appelle christina??? et la maman... oups j'arrêe avec me supositions!! en tout cas t'as beaucoup de talent, j'aime ta façon d'écrire!!
en effet superbe fic!! rose humm ça me dit quelque chose, yeux bleus joli sourire... et la deuxième s'appelle christina??? et la maman... oups j'arrêe avec me supositions!! en tout cas t'as beaucoup de talent, j'aime ta façon d'écrire!!
Re: GILA
moi aussi je l'ai lue...
désolée j'ai pas tenu aucune patience cette fille !
j'ai beaucoup aimé...
bravo
désolée j'ai pas tenu aucune patience cette fille !
j'ai beaucoup aimé...
bravo
cend17- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1196
Date d'inscription : 01/01/2008
Re: GILA
wouha, t'écris vraiment bien !!!
BRAVO !!!
et moi je parie aussi que la petite c'est la fille de mike et qu'elle a peut-être une soeur jumelle qui traine sur la plage
BRAVO !!!
et moi je parie aussi que la petite c'est la fille de mike et qu'elle a peut-être une soeur jumelle qui traine sur la plage
Invité- Invité
Re: GILA
Merci pour vos commentaires, ils me font super plaisir.
Alors voilà la suite et fin de ma fiction. Pour les impatientes, moi je trouve cette version retravaillée mieux que celle d'hypnoweb...
Presque tous les jours je croise Rose. Dès qu’elle me voit, elle me sourit de ces petites dents blanches et court vers moi, faisant dodeliner ses boucles brunes. On ne fait rien de spécial, mais sa présence me fait du bien. J’ai croisé sa mère quelques fois, Suzanne, une grande mince aux cheveux châtains.
Charmante, mais à forcé d’avoir fait l’ermite, j’ai un peu oublié comment on faisait la conversation. Je ne sais pas ce qu’elle fait dans la vie, elle semble mère au foyer et je n’ai jamais vu son père.
Avec Rose les choses sont simples, elles se résument à un château de sable, des plongeons dans la mer, la capture des crabes. C’est tout se dont j’ai besoin en ce moment.
Sa mère est passée hier après-midi, elle avait l’air paniquée. Je n’ai pas tout saisi mais sa tante avait eu un accident au Venezuela et elle devait se rendre à Caracas de toute urgence. Elle voulait que je garde Rose cette nuit, elle reviendrait demain en fin de journée. Je n’étais pas vraiment emballé. Même si j’adorais Rose, je ne me sentais pas capable d’en avoir la responsabilité, ne serait-ce que pour une nuit. J’ai déjà du mal à m’occuper de moi alors prendre soin d’une petite poupée de quatre ans…mais Rose avait l’air tellement emballée et sa mère tellement inquiète que j’ai cédé. Suzanne m’a dit que la maison était à moi, et qu’il y avait de quoi manger et puis elle a filé. Rose avait la mine réjouie et s’inquiétait peu du départ de sa mère.
On s’est dirigés vers la maison et peu à peu la crainte m’enserrai la gorge : j’avais enfin commencé à me sentir un petit peu chez moi sur le bateau et m’exiler dans un endroit inconnu, même pour une nuit, ne me rassurait pas. Je me suis alors rendu compte qu’entre cette petite fille et moi, c’était moi le plus effrayé par la vie, la vie sans Sara.
J’ai alors déclaré à Rose que pour nous, ce soir, se serait camping sur un joli bateau en pleine mer. Cela faisait quinze jours qu’elle me tannait pour aller faire un tour, c’était le moment ou jamais, d’ailleurs elle m’a sauté dans les bras et m’a étouffé de ses petits bras tout doux.
M- Alors dépêche toi, on prend de quoi manger, un pyjama, doudou et puis on file.
Comme toute fille qui se respecte elle a décidé qu’il lui fallait en plus un maillot, un pull, ses livres, sa poupée, ses colliers au cas où, on ne sait jamais. Une fois qu’elle eut fini le tour du propriétaire elle vint s’asseoir sur mes genoux et « m’aida » à naviguer. Après avoir, comme elle le dit si bien, pris son bain dans la mer, manger et fait un nombre incalculable de bêtises, vint l’heure d’aller au lit.
Incapable de lui résister je me suis fait enrôler pour lui raconter au moins douze histoires. Je me suis assis au bord de son lit, elle s’est lovée contre moi et au bout de la troisième histoire, elle dormait dans mes bras. Je l’ai délicatement bordée et en la regardant respirer paisiblement et je me suis rendu compte de la place que Rose avait pris dans ma vie. Elle s’y était installée et de ses deux petits poings volontaires avaient repoussé pas mal de démons. Avec mon manque d’amour et son absence de père, quelque part on se réconfortait mutuellement, on s’était choisi pour adoucir nos vies. Je l’ai encore regardée quelques minutes puis je suis remontée sur le pont, le cœur plus léger.
Lorsqu’on est rentré au ponton, il était encore tôt et en attendant que sa mère arrive je lui ai montré les joies de l’origami. Bien sûr il y avait les oiseaux mais elle avait un faible pour les petits bateaux qu’elle s’empressait de baptiser pour organiser ensuite de grandes régates. Quand sa mère est arrivée elle lui a montré ses œuvres et m’a fait promettre qu’on recommencerait bientôt. Devant ce craquant petit minois je n’ai pu que le lui promettre.
J’ai hâte de rentrer. Un mois que je ne l’ai plus vue. Mon boulot me passionne mais je déteste devoir la quitter.
La maison est enfin à portée de vue mais il manque quelque chose au décor. Quoi? Je ne saurais le dire. Je m’apprête à rentrer quand je remarque enfin que le Christina Rose n’est plus à quai, il l’a vendu finalement. Ça devient bien arriver un jour ou l’autre. Je suis étonnée par le mal que ça me fait, ça me tue de ne plus voir ce bateau. C’est bel et bien fini alors, il ne repassera plus par ici. Nous resterons deux.
Je reprends mes esprits et rentre dans la maison. Ma merveille m’aperçoit et se précipite dans mes bras. Je la serre contre moi et respire son odeur de bébé. Comme elle m’a manqué. Après m’avoir couvert de bisous, elle veut me raconter tout ce qu’elle a fait pendant mon absence. Je lui dis de patienter un instant, le temps au moins de libérer Suzanne. Elle a été un amour de veiller sur elle. Rose s’agrippe à moi, fait un baiser à Suzanne et la met presque dehors et puis commence à me raconter. Elle parle, elle parle à s’asphyxier, je souris devant tant d’enthousiasme. Elle n’en est qu’au deuxième jour d’absence quand soudain elle s’arrête.
R- Attends, attends, attends, j’ai un cadeau pour toi. C’est moi qui l’ai fait. Et toute seule.
Elle file dans sa chambre et moi je m’échoue sur le canapé. Home sweet home.
Elle revient le sourire triomphant, son trésor caché dans le dos, fait un peu durer le suspense, me le tend, fière d’elle, et là tout s’écroule. Elle m’offre un oiseau rose en origami, l’exacte réplique de ceux que Michael m’envoyait. Le monde vacille. Il faut que je me calme, surtout ne pas avoir l’air bouleversée. Je demande à Rose où elle a appris à faire ça. Ne voyant pas trop l’intérêt, elle me raconte qu’elle sait aussi faire des bateaux et des roses et qu’elle sait les faire toute seul, alors je lui redemande, plus sèchement que je ne l’aurai souhaité, qui lui a appris.
Décontenancée, Rose m’explique alors que c’est Michael et qu’il habite sur le bateau.
L’air me manque.
Michael est ici. Enfin était parce que le bateau n’est plus là. Je décide alors de faire parler ma fille qui me raconte tout ce qu’ils ont fait ensemble. Rose ne voit pas qu’elle intérêt ça peut avoir si il est tout seul ou depuis combien de temps il est là. Une question me brûle les lèvres : va-t-il revenir ? Je n’ose pas la poser à Rose de peur qu’elle ne me réponde jamais et que mes espoirs s’envolent. Je préfère savourer encore un peu la possibilité de nos retrouvailles. Mais ma fille ne me laisse pas ce plaisir et me dit qu’il revient ce soir. L’air me manque à nouveau et je flotte dans une douce euphorie. J’en ai les larmes aux yeux. Il ne faut pas que Rose s’en aperçoive, je n’ai pas envie de lui expliquer toute l’histoire maintenant et puis elle n’est pas la première à qui je dois des explications. Je la serre contre mon cœur. Tout va peut-être s’arranger…enfin.
Cela fait quatre ans que j’attends ce soir.
Le jour commence à décliner et le Christina Rose est en vue. Rose trépigne sur le pas de la porte depuis deux heures. Le marin rentre au port et sa petite femme l’attend. Ce soir elles sont deux à l’attendre. Quand il approche du ponton, Rose part à sa rencontre. Je lui dis qu’elle ne doit pas rester longtemps, qu’elle le verra demain, je lui dis aussi que je suis fatiguée et qu’elle me présentera son nouvel ami demain. Je ne veux pas que Rose assiste à notre première confrontation.
Le bateau est a quai et Rose ne tient plus en place. J’assiste à la scène de loin, mais je peux voir à quel point elle est heureuse de le revoir. Elle n’est pas la seule.
Je le vois d’abord de dos, et un frisson me parcourt. Mon corps réagit toujours aussi intensément au sien. Puis il se retourne et le visage que je vois me bouleverse, ses yeux sont toujours aussi beaux, comme ceux de Rose, et un sourire illumine son visage à la vue de notre trésor, mais ce qui me choque se sont ses traits tirés et la tristesse qui semble ne plus le quitter. Je me déteste en pensant que je suis à l’origine de toute cette souffrance.
Il descend du bateau et Rose lui fonce dessus. Ravi, il s’accroupit, l’accueille et la fait tourner dans ses bras. Rose irradie. Aucun doute ces deux là se sont manqués.
Après quelques effusions, Rose revient vers la maison, non sans lui avoir fait promettre qu’il serait là demain matin.
Je suis rentré depuis deux heures. Rose m’attendait. J’avais oublié la sensation d’être attendu et espéré par quelqu’un. Quand je l’ai eu dans les bras, rien ne pouvait plus m’arriver. J’ai hâte d’être à demain pour la revoir.
Je suis sur le pont du bateau, tourné vers l’océan et je suis presque…
osons le dire…serein. Il y a une légère brise ce soir, le bois du ponton craque faiblement. Pour une raison inconnue, un frisson court le long de mon échine.
S- Michael
Peut-être qu’il y avait bien une raison finalement…
Elle est devant moi et je ne respire plus.
Faites que si c’est encore un rêve je meurs avant de me réveiller.
M- Sara…
Je saute sur le ponton et la serre dans mes bras, de toutes mes forces de peur qu’elle s’évanouisse. Les mots me manquent, les larmes me brûlent mais elle est bien là, dans mes bras. Je ne peux me résoudre à me détacher d’elle, j’en suis incapable. Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés comme ça. Elle avait son visage calé dans mon coup et je la rapprochais chaque fois un peu plus, je voulais me fondre en elle. Elle se libère un peu mais je ne lâche pas sa main de peur qu’elle s’envole. Je la regarde…elle est toujours aussi belle qu’avant. Non. Elle l’est encore plus. Même si mon cœur est prêt à exploser et que je suis ivre de joie, je lui en veux. Petit à petit une colère sourde s’empare de moi et si ça avait été dans mes habitudes je l’aurais giflé.
Je retire ma main de la sienne, et comme possédé je lui hurle toute ma peine, toute ma frustration :
M- Comment as-tu pu me faire ça ? Plus de quatre ans Sara ! Comment as-tu pu me laisser dépérir comme ça?
S- Michael attends, je vais t’expliquer
M- M’expliquer…Ouais. M’expliquer quoi ? M’expliquer pourquoi tu es partie cette nuit là ? M’expliquer que tu es désolée mais que tout compte fait tu t’es mariée et que tu as une fille? M’expliquer pourquoi tu m’as laissé croire à ta mort ? Pourquoi tu m’as infligé la pire des tortures ?
Sara ça fait quatre ans que je ne vis plus, que je tourne en rond, que rien ni personne ne m’atteint. J’ai voulu me balancer par la fenêtre dix fois. Tu imagines la culpabilité qui m’a assaillie ?
La douleur qui m’empêchait de dormir, de vivre, de respirer parfois?
Est-ce que tu sais la sensation de manque qui me brûlait la peau ? Hein, est ce que tu le sais ?
Mes entrailles qui se tordaient chaque fois que je pensais à toi ?
Quatre ans que je me déteste pour ne pas t’avoir dit cette nuit là que je t’aimais. Que j’aurais pu te retenir, te protéger.
Ça fait quatre que j’erre dans cette vie en priant pour qu’elle ne soit pas trop longue.
Est-ce que tu sais tout ça Sara ?
S- Qu’est que tu crois ? Que tu as été le seul à traverser l’enfer ? Que tu es le seul à t’être brûler les ailes ? Michael le manque je l’ai connu autant que toi, et pour avoir tester, je peux te promettre qu’être en manque de toi est pire que le sevrage de n’importe quelle drogue.
Et puis il y avait une bonne raison à toute cette funeste mascarade, il y avait Rose.
Rose est ta fille Michael.
J’étais dévasté. Dévasté et incroyablement heureux.
Alors voilà la suite et fin de ma fiction. Pour les impatientes, moi je trouve cette version retravaillée mieux que celle d'hypnoweb...
Presque tous les jours je croise Rose. Dès qu’elle me voit, elle me sourit de ces petites dents blanches et court vers moi, faisant dodeliner ses boucles brunes. On ne fait rien de spécial, mais sa présence me fait du bien. J’ai croisé sa mère quelques fois, Suzanne, une grande mince aux cheveux châtains.
Charmante, mais à forcé d’avoir fait l’ermite, j’ai un peu oublié comment on faisait la conversation. Je ne sais pas ce qu’elle fait dans la vie, elle semble mère au foyer et je n’ai jamais vu son père.
Avec Rose les choses sont simples, elles se résument à un château de sable, des plongeons dans la mer, la capture des crabes. C’est tout se dont j’ai besoin en ce moment.
Sa mère est passée hier après-midi, elle avait l’air paniquée. Je n’ai pas tout saisi mais sa tante avait eu un accident au Venezuela et elle devait se rendre à Caracas de toute urgence. Elle voulait que je garde Rose cette nuit, elle reviendrait demain en fin de journée. Je n’étais pas vraiment emballé. Même si j’adorais Rose, je ne me sentais pas capable d’en avoir la responsabilité, ne serait-ce que pour une nuit. J’ai déjà du mal à m’occuper de moi alors prendre soin d’une petite poupée de quatre ans…mais Rose avait l’air tellement emballée et sa mère tellement inquiète que j’ai cédé. Suzanne m’a dit que la maison était à moi, et qu’il y avait de quoi manger et puis elle a filé. Rose avait la mine réjouie et s’inquiétait peu du départ de sa mère.
On s’est dirigés vers la maison et peu à peu la crainte m’enserrai la gorge : j’avais enfin commencé à me sentir un petit peu chez moi sur le bateau et m’exiler dans un endroit inconnu, même pour une nuit, ne me rassurait pas. Je me suis alors rendu compte qu’entre cette petite fille et moi, c’était moi le plus effrayé par la vie, la vie sans Sara.
J’ai alors déclaré à Rose que pour nous, ce soir, se serait camping sur un joli bateau en pleine mer. Cela faisait quinze jours qu’elle me tannait pour aller faire un tour, c’était le moment ou jamais, d’ailleurs elle m’a sauté dans les bras et m’a étouffé de ses petits bras tout doux.
M- Alors dépêche toi, on prend de quoi manger, un pyjama, doudou et puis on file.
Comme toute fille qui se respecte elle a décidé qu’il lui fallait en plus un maillot, un pull, ses livres, sa poupée, ses colliers au cas où, on ne sait jamais. Une fois qu’elle eut fini le tour du propriétaire elle vint s’asseoir sur mes genoux et « m’aida » à naviguer. Après avoir, comme elle le dit si bien, pris son bain dans la mer, manger et fait un nombre incalculable de bêtises, vint l’heure d’aller au lit.
Incapable de lui résister je me suis fait enrôler pour lui raconter au moins douze histoires. Je me suis assis au bord de son lit, elle s’est lovée contre moi et au bout de la troisième histoire, elle dormait dans mes bras. Je l’ai délicatement bordée et en la regardant respirer paisiblement et je me suis rendu compte de la place que Rose avait pris dans ma vie. Elle s’y était installée et de ses deux petits poings volontaires avaient repoussé pas mal de démons. Avec mon manque d’amour et son absence de père, quelque part on se réconfortait mutuellement, on s’était choisi pour adoucir nos vies. Je l’ai encore regardée quelques minutes puis je suis remontée sur le pont, le cœur plus léger.
Lorsqu’on est rentré au ponton, il était encore tôt et en attendant que sa mère arrive je lui ai montré les joies de l’origami. Bien sûr il y avait les oiseaux mais elle avait un faible pour les petits bateaux qu’elle s’empressait de baptiser pour organiser ensuite de grandes régates. Quand sa mère est arrivée elle lui a montré ses œuvres et m’a fait promettre qu’on recommencerait bientôt. Devant ce craquant petit minois je n’ai pu que le lui promettre.
J’ai hâte de rentrer. Un mois que je ne l’ai plus vue. Mon boulot me passionne mais je déteste devoir la quitter.
La maison est enfin à portée de vue mais il manque quelque chose au décor. Quoi? Je ne saurais le dire. Je m’apprête à rentrer quand je remarque enfin que le Christina Rose n’est plus à quai, il l’a vendu finalement. Ça devient bien arriver un jour ou l’autre. Je suis étonnée par le mal que ça me fait, ça me tue de ne plus voir ce bateau. C’est bel et bien fini alors, il ne repassera plus par ici. Nous resterons deux.
Je reprends mes esprits et rentre dans la maison. Ma merveille m’aperçoit et se précipite dans mes bras. Je la serre contre moi et respire son odeur de bébé. Comme elle m’a manqué. Après m’avoir couvert de bisous, elle veut me raconter tout ce qu’elle a fait pendant mon absence. Je lui dis de patienter un instant, le temps au moins de libérer Suzanne. Elle a été un amour de veiller sur elle. Rose s’agrippe à moi, fait un baiser à Suzanne et la met presque dehors et puis commence à me raconter. Elle parle, elle parle à s’asphyxier, je souris devant tant d’enthousiasme. Elle n’en est qu’au deuxième jour d’absence quand soudain elle s’arrête.
R- Attends, attends, attends, j’ai un cadeau pour toi. C’est moi qui l’ai fait. Et toute seule.
Elle file dans sa chambre et moi je m’échoue sur le canapé. Home sweet home.
Elle revient le sourire triomphant, son trésor caché dans le dos, fait un peu durer le suspense, me le tend, fière d’elle, et là tout s’écroule. Elle m’offre un oiseau rose en origami, l’exacte réplique de ceux que Michael m’envoyait. Le monde vacille. Il faut que je me calme, surtout ne pas avoir l’air bouleversée. Je demande à Rose où elle a appris à faire ça. Ne voyant pas trop l’intérêt, elle me raconte qu’elle sait aussi faire des bateaux et des roses et qu’elle sait les faire toute seul, alors je lui redemande, plus sèchement que je ne l’aurai souhaité, qui lui a appris.
Décontenancée, Rose m’explique alors que c’est Michael et qu’il habite sur le bateau.
L’air me manque.
Michael est ici. Enfin était parce que le bateau n’est plus là. Je décide alors de faire parler ma fille qui me raconte tout ce qu’ils ont fait ensemble. Rose ne voit pas qu’elle intérêt ça peut avoir si il est tout seul ou depuis combien de temps il est là. Une question me brûle les lèvres : va-t-il revenir ? Je n’ose pas la poser à Rose de peur qu’elle ne me réponde jamais et que mes espoirs s’envolent. Je préfère savourer encore un peu la possibilité de nos retrouvailles. Mais ma fille ne me laisse pas ce plaisir et me dit qu’il revient ce soir. L’air me manque à nouveau et je flotte dans une douce euphorie. J’en ai les larmes aux yeux. Il ne faut pas que Rose s’en aperçoive, je n’ai pas envie de lui expliquer toute l’histoire maintenant et puis elle n’est pas la première à qui je dois des explications. Je la serre contre mon cœur. Tout va peut-être s’arranger…enfin.
Cela fait quatre ans que j’attends ce soir.
Le jour commence à décliner et le Christina Rose est en vue. Rose trépigne sur le pas de la porte depuis deux heures. Le marin rentre au port et sa petite femme l’attend. Ce soir elles sont deux à l’attendre. Quand il approche du ponton, Rose part à sa rencontre. Je lui dis qu’elle ne doit pas rester longtemps, qu’elle le verra demain, je lui dis aussi que je suis fatiguée et qu’elle me présentera son nouvel ami demain. Je ne veux pas que Rose assiste à notre première confrontation.
Le bateau est a quai et Rose ne tient plus en place. J’assiste à la scène de loin, mais je peux voir à quel point elle est heureuse de le revoir. Elle n’est pas la seule.
Je le vois d’abord de dos, et un frisson me parcourt. Mon corps réagit toujours aussi intensément au sien. Puis il se retourne et le visage que je vois me bouleverse, ses yeux sont toujours aussi beaux, comme ceux de Rose, et un sourire illumine son visage à la vue de notre trésor, mais ce qui me choque se sont ses traits tirés et la tristesse qui semble ne plus le quitter. Je me déteste en pensant que je suis à l’origine de toute cette souffrance.
Il descend du bateau et Rose lui fonce dessus. Ravi, il s’accroupit, l’accueille et la fait tourner dans ses bras. Rose irradie. Aucun doute ces deux là se sont manqués.
Après quelques effusions, Rose revient vers la maison, non sans lui avoir fait promettre qu’il serait là demain matin.
Je suis rentré depuis deux heures. Rose m’attendait. J’avais oublié la sensation d’être attendu et espéré par quelqu’un. Quand je l’ai eu dans les bras, rien ne pouvait plus m’arriver. J’ai hâte d’être à demain pour la revoir.
Je suis sur le pont du bateau, tourné vers l’océan et je suis presque…
osons le dire…serein. Il y a une légère brise ce soir, le bois du ponton craque faiblement. Pour une raison inconnue, un frisson court le long de mon échine.
S- Michael
Peut-être qu’il y avait bien une raison finalement…
Elle est devant moi et je ne respire plus.
Faites que si c’est encore un rêve je meurs avant de me réveiller.
M- Sara…
Je saute sur le ponton et la serre dans mes bras, de toutes mes forces de peur qu’elle s’évanouisse. Les mots me manquent, les larmes me brûlent mais elle est bien là, dans mes bras. Je ne peux me résoudre à me détacher d’elle, j’en suis incapable. Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés comme ça. Elle avait son visage calé dans mon coup et je la rapprochais chaque fois un peu plus, je voulais me fondre en elle. Elle se libère un peu mais je ne lâche pas sa main de peur qu’elle s’envole. Je la regarde…elle est toujours aussi belle qu’avant. Non. Elle l’est encore plus. Même si mon cœur est prêt à exploser et que je suis ivre de joie, je lui en veux. Petit à petit une colère sourde s’empare de moi et si ça avait été dans mes habitudes je l’aurais giflé.
Je retire ma main de la sienne, et comme possédé je lui hurle toute ma peine, toute ma frustration :
M- Comment as-tu pu me faire ça ? Plus de quatre ans Sara ! Comment as-tu pu me laisser dépérir comme ça?
S- Michael attends, je vais t’expliquer
M- M’expliquer…Ouais. M’expliquer quoi ? M’expliquer pourquoi tu es partie cette nuit là ? M’expliquer que tu es désolée mais que tout compte fait tu t’es mariée et que tu as une fille? M’expliquer pourquoi tu m’as laissé croire à ta mort ? Pourquoi tu m’as infligé la pire des tortures ?
Sara ça fait quatre ans que je ne vis plus, que je tourne en rond, que rien ni personne ne m’atteint. J’ai voulu me balancer par la fenêtre dix fois. Tu imagines la culpabilité qui m’a assaillie ?
La douleur qui m’empêchait de dormir, de vivre, de respirer parfois?
Est-ce que tu sais la sensation de manque qui me brûlait la peau ? Hein, est ce que tu le sais ?
Mes entrailles qui se tordaient chaque fois que je pensais à toi ?
Quatre ans que je me déteste pour ne pas t’avoir dit cette nuit là que je t’aimais. Que j’aurais pu te retenir, te protéger.
Ça fait quatre que j’erre dans cette vie en priant pour qu’elle ne soit pas trop longue.
Est-ce que tu sais tout ça Sara ?
S- Qu’est que tu crois ? Que tu as été le seul à traverser l’enfer ? Que tu es le seul à t’être brûler les ailes ? Michael le manque je l’ai connu autant que toi, et pour avoir tester, je peux te promettre qu’être en manque de toi est pire que le sevrage de n’importe quelle drogue.
Et puis il y avait une bonne raison à toute cette funeste mascarade, il y avait Rose.
Rose est ta fille Michael.
J’étais dévasté. Dévasté et incroyablement heureux.
siam- Compagnon de Cellule de Michael
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Age : 37
Localisation : organise le rapt de went...
Date d'inscription : 10/02/2008
Re: GILA
La suite je vous la raconte en léger différé parce que sur le moment, j’étais incapable de maintenir une pensée cohérente.
Elle m’a pris la main et on est allé s’asseoir sur le bord du ponton. J’avais sa main dans la mienne mais j’étais incapable de prononcer le moindre mot. De toute façon, après de tels aveux, c’était à elle de s’expliquer.
S- Avant toute chose, il faut que tu saches que tu m’as manqué atrocement, enfin tu nous as manqué atrocement.
Je suis désolée pour tout le mal que je t’ai fait mais je n’avais pas le choix. Cette nuit avait été la plus belle de ma vie. Quand je suis partie ce matin là, j’étais folle amoureuse de toi, mais je ne savais ce qu’il en était pour toi, tu avais d’autres priorités. Je ne voulais pas risquer ma vie alors que je ne savais pas où cette histoire nous mènerai. Je ne savais pas si le jeu en valait la chandelle. Alors je me suis dit que si tu n’avais plus à fuir, que si Lincoln était innocenté peut-être aurais-tu du temps et de l’énergie à me consacrer. J’ai cherché à quoi correspondait la clef de mon père et quand je l’ai découvert, ça a surpassé toutes mes espérances.
Le problème c’est que la Compagnie a eut vent de ma découverte et on voulu m’empêcher de la divulguer.
Je me souviendrai de ce jour jusqu’à la fin de ma vie...
C’était un jeudi matin, j’étais dans mon appartement avec ce fichu test de grossesse. J’attendais que les trois minutes s’écoulent pour lire le résultat mais au fond de moi je savais que j’étais enceinte, je voulais juste en avoir la confirmation. Les trois minutes les plus longues de ma vie.
Le test était positif et je ne savais pas si mes larmes étaient de joie ou de désarroi. Je t’aimais mais on n’avait pas vraiment fait les choses dans l’ordre, tu ne m’avais pas encore emmenée au resto que je portais déjà ton enfant. J’étais en cavale, toi aussi et je ne savais pas si cet enfant était désiré ou si il verrait un jour son père. Mais finalement la joie l’a quand même emporté.
Même si il n’était pas prémédité cet enfant, il était quand même le fruit d’une nuit d’amour, et même si la situation n’était pas simple, c’était le tien, le seul lien qui me ramènerait toujours à toi.
Rien que pour ça, il n’était pas question que je m’en sépare.
J’en étais arrivée à cette conclusion quand Kellerman est entré. Il voulait cet enregistrement à tout prix et m’empêcher d’en parler à qui que se soit. Tu sais, j’étais prête à risquer, à donner ma vie pour toi, dans la minute, mais je n’étais plus seule dans cette histoire. Je ne savais pas si je te reverrai un jour, il fallait que je protège cette petite partie de toi, de nous. Heureusement j’ai pu lui prouver, test à l’appui, que je venais de découvrir que j’étais enceinte et que si il me laissait la vie sauve, jamais plus il n’entendrait parler de moi. Je lui ai aussi promis que je n’avais pas fait de copie de la bande. Il a cédé. Il a juste pris une photo de moi et je suppose qu’il l’a trafiquée pour ses supérieurs. Toujours est-il que j’ai du tenir ma promesse et disparaître mais j’avais des copies et je les ai distribuées aux plus grands quotidiens de ce pays.
Je suis venue m’installée ici, en espérant que tu m’y rejoigne à la fin de toute cette histoire, comme tu l’avais prévu.
Tu sais le magasin de plongée...
Je ne pouvais pas t’appeler, j’avais peur qu’ils me retrouvent. Et puis quand vous avez été innocentés vous êtes devenus les deux héros du pays et il a été impossible de vous joindre.
Si tu savais comme je les ai attendues ces retrouvailles.
Je regarde ses traits fins et ses yeux congestionnés et je la trouve plus radieuse qu’elle ne l’a jamais été. J’essaye de déceler une trace de mensonge mais n’en trouve aucune, alors avec la plus grande précaution, je l’ai prise dans mes bras. C’est la seule chose que j’avais à faire.
Ça faisait des heures nous étions enlacés sur se ponton et le vent se faisait plus piquant, elle tremblait. Je l’ai ramener jusqu’à chez elle, toujours mes bras autour de ses épaules, je ne voulais plus briser ce contact, à aucun prix. Quand on est arrivé devant sa porte, un malaise s’est emparé de moi. C’était quoi le plan ? On est quoi amis, amants ? Parents, parents séparés ? Quatre ans se sont écoulés…
M- Sara, qu’est ce qu’on fait maintenant? Je veux dire…hum…par rapport à Rose, elle sait que je suis son père? Tu comptes lui dire? Et par rapport à toi? Tu as quelqu’un dans ta vie? Y a une place pour moi ?
Comme à Gila la première fois, elle a posé ses doigts sur mes lèvres et elle m’a dit :
S- Michael, Rose est ta fille. Ta. Fille. Je ne peux rien contre ça. Je t’ai déjà volé les quatre premières années de sa vie, je ne vois pas de quel droit je te volerai les suivantes.
Quant à nous, tout dépend de toi. Mais de la place pour toi il y en a, tu as toujours eu toute la place Michael.
Quoique tu décides, tu verras Rose autant de fois que tu le désires.
Elle me regardait avec des yeux brillants, anxieuse de la tournure que les évènements prendraient.
Si cela ne tenait qu’à moi alors…j’ai fondu. Je l’ai embrassée.
Mes lèvres étaient soudées aux siennes et plus jamais je ne voulais m’en détacher. J’avais l’absolue certitude que je ne survivrai pas à une seconde séparation. Sous ses lèvres expertes et sa langue exquise je me suis senti renaître mais j’ai interrompu ce baiser parce qu’il fallait que je lui dise, cela ne pouvait pas attendre une seconde de plus.
M- Avant que tu ne t’en ailles, que Kellerman et toutes les plaies de la terre ne ressurgissent… Je t’aime.
Voilà, je pouvais mourir la conscience tranquille.
Mais puisque j’étais en vie, et que pour la première fois depuis quatre ans, ça n’était plus un supplice, je suis reparti à l’assaut de ses lèvres pour un baiser plus voluptueux et plus fiévreux que le premier. Hors d’haleine, on s’est séparé.
S- Je t’aime
J’allais reprendre le chemin du bateau quand elle m’a retenu par le bras.
S- Ne compte pas t’en tirer comme ça. Quatre ans Michael! Il n’est pas
questions que je dorme ailleurs que dans tes bras.
De bonne grâce j’ai obtempéré. En se dirigeant vers sa chambre, je n’ai pu résister à l’envie d’entrebâiller la porte de Rose et il me fut impossible de réprimer le sourire qui me mangeait les lèvres.
J’ai rejoint Sara, je l’ai prise dans même bras, et je l’ai regardé dormir, incapable de fermer l’œil. Pas question qu’elle s’évanouisse encore une fois.
Je me suis réveillée, avec l’impression de commencer le premier jour du reste de ma vie. Je ne voyais pas son visage, mais je savais qu’il veillait sur moi. Je le soupçonne même de n’avoir pas dormi. Il va quand même falloir qu’il comprenne que je n’ai pas l’intention d’aller où que ce soit.
Je me suis serrée un peu plus dans ses bras et enfoui mon visage dans son cou pour l’en convaincre. Son odeur avait toujours le pouvoir de m’apaiser. Il m’a embrassée et puis tout excité, il m’a demandé s'il pouvait aller réveiller Rose.
S- C’est ta fille mon amour, tu fais ce que bon te semble.
Il est parti à toute vitesse dans la chambre de Rose. Heureusement pour lui, je ne suis pas jalouse d’une petite fille de quatre ans mais je n’ai quand même pas pu résister à aller les observer. La douceur avec laquelle il réveilla Rose me fit fondre. Elle alla de caler dans ses bras le temps d’émerger de ses plumes. Michael la gardait contre lui comme si il tenait la chose la plus précieuse au monde. Elle l’était.
Tout en lui caressant le front il lui expliqua la version pour enfant de notre histoire. Comment expliquer à une petite fille de quatre ans que ses parents se sont aimés, passionnément, mais au milieu d’un complot national, et que ces mêmes circonstances l’ont privées de son père jusqu’ici ?
Apparemment Michael y est parvenu et a clos sa litanie par un « je t’aime ma princesse et si cela avait été possible je n’aurai manqué aucune journée auprès de toi et de ta maman ».
Le tableau était trop touchant, et je n'ai pu résister à l’envie de les rejoindre. Lorsque Michael m’embrassa, Rose étudia consciencieusement la chose, la mine mi-réjouie mi-dégoûtée.
La journée passa rapidement, trop occupés que nous étions à combler ces quatre années. Rose mène déjà son père par le bout du nez, il n’a même pas été en mesure de lui refusé un tour en mer un peu tardif. On est rentré en fin de soirée, Rose dormait dans les bras de Michael. Il est allé la déposer dans sa chambre. Il est revenu tout souriant.
S- Elle t’adore
M- Moi je l’aime. Toi aussi je t’aime.
Moi aussi je l’aime, si il savait à quel point...
D’ailleurs il peut être temps de le lui monter. L’heure des retrouvailles avait sonné pour nous aussi. Cette nuit était la nôtre.
S- Serre moi dans tes bras.
M- Tu sais à quoi tu t’exposes? Parce que si je te serre dans mes bras, je ne suis pas sûr de pouvoir m’en contenter.
S- Qui t’as demandé de t’en contenter?
M- Une victime consentante, j’adore…
On s’est précipité dans la chambre. Il était devant moi, dans l’obscurité, je devinais son corps et même si nos peaux n’étaient pas encore en contact, je sentais monter en moi les prémices du plaisir. Il entreprit d’enlever un par un mes vêtements, explorant ma peau de la pulpe de ses doigts, et la langueur avec laquelle il le fit me laissa pantelante. Il décida ensuite d’embraser ces mêmes sillons mais avec sa bouche cette fois. Je tremblais, mes jambes ne me soutenaient plus et il me déposa délicatement sur le lit. Il m’embrassa avec une possessivité et une profondeur qui ne firent qu’accentuer mon désir. Il promena son regard bleu azur sur mon corps et je pouvais y deviner la bataille qu'il se livrait pour ne pas se jetter sur moi directement. J’étais nue et je n’éprouvais aucune gêne, je me sentais juste désirable.
Cependant il avait une longueur d’avance et j’entrepris de remédier à cette inégalité. Je le fit s’allonger à côté de moi et j’ai moi aussi reexplorer chaque parcelle de sa peau…avec un peu plus de fièvre et d’empressement, son corps m’avait tellement manqué. Je redécouvris ces effluves de cèdre et de citron. Je ne pouvais m’empêcher de le toucher, de l’embrasser. Tout était mieux que la première fois. C’était la même chose mais en plus violent, en plus ardent. L’attente avait du sacrément attiser notre passion. Je le coinçai avec mes jambes pour le sentir toujours plus près, il était mon prisonnier pour la nuit. Mon ventre le voulait, et mon ventre l’a eu. Plusieurs fois.
Réceptive à la moindre de ses caresses, j’ai passé la majeure partie de la nuit dans état de jouissance absolue et d’ivresse infinie.
A l’aube, je me suis réveillée avec ce sentiment de plénitude que je ne pensais plus retrouver mais ,cette fois, je suis restée dans l’alcôve feutrée de ses bras et je me suis rendormie contre lui.
M- Allô Linc? Ça tient toujours toi, moi, LJ, les femmes que j’aime et un magasin de plongée?
L- Les femmes?
M- Je t’expliquerai…
Elle m’a pris la main et on est allé s’asseoir sur le bord du ponton. J’avais sa main dans la mienne mais j’étais incapable de prononcer le moindre mot. De toute façon, après de tels aveux, c’était à elle de s’expliquer.
S- Avant toute chose, il faut que tu saches que tu m’as manqué atrocement, enfin tu nous as manqué atrocement.
Je suis désolée pour tout le mal que je t’ai fait mais je n’avais pas le choix. Cette nuit avait été la plus belle de ma vie. Quand je suis partie ce matin là, j’étais folle amoureuse de toi, mais je ne savais ce qu’il en était pour toi, tu avais d’autres priorités. Je ne voulais pas risquer ma vie alors que je ne savais pas où cette histoire nous mènerai. Je ne savais pas si le jeu en valait la chandelle. Alors je me suis dit que si tu n’avais plus à fuir, que si Lincoln était innocenté peut-être aurais-tu du temps et de l’énergie à me consacrer. J’ai cherché à quoi correspondait la clef de mon père et quand je l’ai découvert, ça a surpassé toutes mes espérances.
Le problème c’est que la Compagnie a eut vent de ma découverte et on voulu m’empêcher de la divulguer.
Je me souviendrai de ce jour jusqu’à la fin de ma vie...
C’était un jeudi matin, j’étais dans mon appartement avec ce fichu test de grossesse. J’attendais que les trois minutes s’écoulent pour lire le résultat mais au fond de moi je savais que j’étais enceinte, je voulais juste en avoir la confirmation. Les trois minutes les plus longues de ma vie.
Le test était positif et je ne savais pas si mes larmes étaient de joie ou de désarroi. Je t’aimais mais on n’avait pas vraiment fait les choses dans l’ordre, tu ne m’avais pas encore emmenée au resto que je portais déjà ton enfant. J’étais en cavale, toi aussi et je ne savais pas si cet enfant était désiré ou si il verrait un jour son père. Mais finalement la joie l’a quand même emporté.
Même si il n’était pas prémédité cet enfant, il était quand même le fruit d’une nuit d’amour, et même si la situation n’était pas simple, c’était le tien, le seul lien qui me ramènerait toujours à toi.
Rien que pour ça, il n’était pas question que je m’en sépare.
J’en étais arrivée à cette conclusion quand Kellerman est entré. Il voulait cet enregistrement à tout prix et m’empêcher d’en parler à qui que se soit. Tu sais, j’étais prête à risquer, à donner ma vie pour toi, dans la minute, mais je n’étais plus seule dans cette histoire. Je ne savais pas si je te reverrai un jour, il fallait que je protège cette petite partie de toi, de nous. Heureusement j’ai pu lui prouver, test à l’appui, que je venais de découvrir que j’étais enceinte et que si il me laissait la vie sauve, jamais plus il n’entendrait parler de moi. Je lui ai aussi promis que je n’avais pas fait de copie de la bande. Il a cédé. Il a juste pris une photo de moi et je suppose qu’il l’a trafiquée pour ses supérieurs. Toujours est-il que j’ai du tenir ma promesse et disparaître mais j’avais des copies et je les ai distribuées aux plus grands quotidiens de ce pays.
Je suis venue m’installée ici, en espérant que tu m’y rejoigne à la fin de toute cette histoire, comme tu l’avais prévu.
Tu sais le magasin de plongée...
Je ne pouvais pas t’appeler, j’avais peur qu’ils me retrouvent. Et puis quand vous avez été innocentés vous êtes devenus les deux héros du pays et il a été impossible de vous joindre.
Si tu savais comme je les ai attendues ces retrouvailles.
Je regarde ses traits fins et ses yeux congestionnés et je la trouve plus radieuse qu’elle ne l’a jamais été. J’essaye de déceler une trace de mensonge mais n’en trouve aucune, alors avec la plus grande précaution, je l’ai prise dans mes bras. C’est la seule chose que j’avais à faire.
Ça faisait des heures nous étions enlacés sur se ponton et le vent se faisait plus piquant, elle tremblait. Je l’ai ramener jusqu’à chez elle, toujours mes bras autour de ses épaules, je ne voulais plus briser ce contact, à aucun prix. Quand on est arrivé devant sa porte, un malaise s’est emparé de moi. C’était quoi le plan ? On est quoi amis, amants ? Parents, parents séparés ? Quatre ans se sont écoulés…
M- Sara, qu’est ce qu’on fait maintenant? Je veux dire…hum…par rapport à Rose, elle sait que je suis son père? Tu comptes lui dire? Et par rapport à toi? Tu as quelqu’un dans ta vie? Y a une place pour moi ?
Comme à Gila la première fois, elle a posé ses doigts sur mes lèvres et elle m’a dit :
S- Michael, Rose est ta fille. Ta. Fille. Je ne peux rien contre ça. Je t’ai déjà volé les quatre premières années de sa vie, je ne vois pas de quel droit je te volerai les suivantes.
Quant à nous, tout dépend de toi. Mais de la place pour toi il y en a, tu as toujours eu toute la place Michael.
Quoique tu décides, tu verras Rose autant de fois que tu le désires.
Elle me regardait avec des yeux brillants, anxieuse de la tournure que les évènements prendraient.
Si cela ne tenait qu’à moi alors…j’ai fondu. Je l’ai embrassée.
Mes lèvres étaient soudées aux siennes et plus jamais je ne voulais m’en détacher. J’avais l’absolue certitude que je ne survivrai pas à une seconde séparation. Sous ses lèvres expertes et sa langue exquise je me suis senti renaître mais j’ai interrompu ce baiser parce qu’il fallait que je lui dise, cela ne pouvait pas attendre une seconde de plus.
M- Avant que tu ne t’en ailles, que Kellerman et toutes les plaies de la terre ne ressurgissent… Je t’aime.
Voilà, je pouvais mourir la conscience tranquille.
Mais puisque j’étais en vie, et que pour la première fois depuis quatre ans, ça n’était plus un supplice, je suis reparti à l’assaut de ses lèvres pour un baiser plus voluptueux et plus fiévreux que le premier. Hors d’haleine, on s’est séparé.
S- Je t’aime
J’allais reprendre le chemin du bateau quand elle m’a retenu par le bras.
S- Ne compte pas t’en tirer comme ça. Quatre ans Michael! Il n’est pas
questions que je dorme ailleurs que dans tes bras.
De bonne grâce j’ai obtempéré. En se dirigeant vers sa chambre, je n’ai pu résister à l’envie d’entrebâiller la porte de Rose et il me fut impossible de réprimer le sourire qui me mangeait les lèvres.
J’ai rejoint Sara, je l’ai prise dans même bras, et je l’ai regardé dormir, incapable de fermer l’œil. Pas question qu’elle s’évanouisse encore une fois.
Je me suis réveillée, avec l’impression de commencer le premier jour du reste de ma vie. Je ne voyais pas son visage, mais je savais qu’il veillait sur moi. Je le soupçonne même de n’avoir pas dormi. Il va quand même falloir qu’il comprenne que je n’ai pas l’intention d’aller où que ce soit.
Je me suis serrée un peu plus dans ses bras et enfoui mon visage dans son cou pour l’en convaincre. Son odeur avait toujours le pouvoir de m’apaiser. Il m’a embrassée et puis tout excité, il m’a demandé s'il pouvait aller réveiller Rose.
S- C’est ta fille mon amour, tu fais ce que bon te semble.
Il est parti à toute vitesse dans la chambre de Rose. Heureusement pour lui, je ne suis pas jalouse d’une petite fille de quatre ans mais je n’ai quand même pas pu résister à aller les observer. La douceur avec laquelle il réveilla Rose me fit fondre. Elle alla de caler dans ses bras le temps d’émerger de ses plumes. Michael la gardait contre lui comme si il tenait la chose la plus précieuse au monde. Elle l’était.
Tout en lui caressant le front il lui expliqua la version pour enfant de notre histoire. Comment expliquer à une petite fille de quatre ans que ses parents se sont aimés, passionnément, mais au milieu d’un complot national, et que ces mêmes circonstances l’ont privées de son père jusqu’ici ?
Apparemment Michael y est parvenu et a clos sa litanie par un « je t’aime ma princesse et si cela avait été possible je n’aurai manqué aucune journée auprès de toi et de ta maman ».
Le tableau était trop touchant, et je n'ai pu résister à l’envie de les rejoindre. Lorsque Michael m’embrassa, Rose étudia consciencieusement la chose, la mine mi-réjouie mi-dégoûtée.
La journée passa rapidement, trop occupés que nous étions à combler ces quatre années. Rose mène déjà son père par le bout du nez, il n’a même pas été en mesure de lui refusé un tour en mer un peu tardif. On est rentré en fin de soirée, Rose dormait dans les bras de Michael. Il est allé la déposer dans sa chambre. Il est revenu tout souriant.
S- Elle t’adore
M- Moi je l’aime. Toi aussi je t’aime.
Moi aussi je l’aime, si il savait à quel point...
D’ailleurs il peut être temps de le lui monter. L’heure des retrouvailles avait sonné pour nous aussi. Cette nuit était la nôtre.
S- Serre moi dans tes bras.
M- Tu sais à quoi tu t’exposes? Parce que si je te serre dans mes bras, je ne suis pas sûr de pouvoir m’en contenter.
S- Qui t’as demandé de t’en contenter?
M- Une victime consentante, j’adore…
On s’est précipité dans la chambre. Il était devant moi, dans l’obscurité, je devinais son corps et même si nos peaux n’étaient pas encore en contact, je sentais monter en moi les prémices du plaisir. Il entreprit d’enlever un par un mes vêtements, explorant ma peau de la pulpe de ses doigts, et la langueur avec laquelle il le fit me laissa pantelante. Il décida ensuite d’embraser ces mêmes sillons mais avec sa bouche cette fois. Je tremblais, mes jambes ne me soutenaient plus et il me déposa délicatement sur le lit. Il m’embrassa avec une possessivité et une profondeur qui ne firent qu’accentuer mon désir. Il promena son regard bleu azur sur mon corps et je pouvais y deviner la bataille qu'il se livrait pour ne pas se jetter sur moi directement. J’étais nue et je n’éprouvais aucune gêne, je me sentais juste désirable.
Cependant il avait une longueur d’avance et j’entrepris de remédier à cette inégalité. Je le fit s’allonger à côté de moi et j’ai moi aussi reexplorer chaque parcelle de sa peau…avec un peu plus de fièvre et d’empressement, son corps m’avait tellement manqué. Je redécouvris ces effluves de cèdre et de citron. Je ne pouvais m’empêcher de le toucher, de l’embrasser. Tout était mieux que la première fois. C’était la même chose mais en plus violent, en plus ardent. L’attente avait du sacrément attiser notre passion. Je le coinçai avec mes jambes pour le sentir toujours plus près, il était mon prisonnier pour la nuit. Mon ventre le voulait, et mon ventre l’a eu. Plusieurs fois.
Réceptive à la moindre de ses caresses, j’ai passé la majeure partie de la nuit dans état de jouissance absolue et d’ivresse infinie.
A l’aube, je me suis réveillée avec ce sentiment de plénitude que je ne pensais plus retrouver mais ,cette fois, je suis restée dans l’alcôve feutrée de ses bras et je me suis rendormie contre lui.
M- Allô Linc? Ça tient toujours toi, moi, LJ, les femmes que j’aime et un magasin de plongée?
L- Les femmes?
M- Je t’expliquerai…
FIN.
Dernière édition par siam le Jeu 24 Avr - 18:44, édité 1 fois
siam- Compagnon de Cellule de Michael
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Localisation : organise le rapt de went...
Date d'inscription : 10/02/2008
Re: GILA
OUOU on a été gatter une suite très longue j'adore mike et sara son trop chou et rose doit etre contente que mike soit son pere (qui ne le serait pa ) lol bon j'ai que une chose à dire viviement la suite
coco91220- Arrivé au Nouveau Mexique
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Age : 33
Localisation : dans la peau de michael scofield
Date d'inscription : 16/02/2007
Re: GILA
je l'ais relue avec le même intérêt que la première fois
Qu'est ce que c'est beau ces retrouvailles et la petite Rose
4 ans à rattraper
écrits vite une autre fic, celle ci était un pur plaisir
Qu'est ce que c'est beau ces retrouvailles et la petite Rose
4 ans à rattraper
écrits vite une autre fic, celle ci était un pur plaisir
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Age : 46
Localisation : Dans mes rêves les + fous
Date d'inscription : 02/12/2007
Re: GILA
tinkerbel a écrit: je l'ais relue avec le même intérêt que la première fois
Qu'est ce que c'est beau ces retrouvailles et la petite Rose
4 ans à rattraper
écrits vite une autre fic, celle ci était un pur plaisir
euh aue rejaouter!!!
ta tout dis !!!
vivement une prochaine fic sa serai simpa!!!!
JulieScofield- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1442
Age : 35
Date d'inscription : 01/01/2007
Re: GILA
C'est trop beaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaau
J'adore j'adore j'adore !!!
Vivement la suite !!
J'adore j'adore j'adore !!!
Vivement la suite !!
Re: GILA
OOOOOOOOOH MYYYYYYYYYY GODDDDDDDDDDDDD!!!
CETTE FIC EST PARFAITE !!!
J'en ai le souffle coupé tellement c'est beau, merveilleusement écrit et bouleversant !!!
j'ai des larmes qui me sont venues au moins 3 fois aux yeux... wouha...
SUBLIME
CETTE FIC EST PARFAITE !!!
J'en ai le souffle coupé tellement c'est beau, merveilleusement écrit et bouleversant !!!
j'ai des larmes qui me sont venues au moins 3 fois aux yeux... wouha...
SUBLIME
Invité- Invité
Re: GILA
whaaaaaaa !!!!
je sais pas quoi dire.... c'est tellement parfait!!! une des meilleurs fics que j'ai pu lire... c'est tellement émouvant et beau !!! j'en suis toute retournée!!!
bravo c'était magnifique !!
je sais pas quoi dire.... c'est tellement parfait!!! une des meilleurs fics que j'ai pu lire... c'est tellement émouvant et beau !!! j'en suis toute retournée!!!
bravo c'était magnifique !!
Re: GILA
Ahhhhhhhhhhh je le savais que c'était sa fille
Purée quelle fin tu nous offre,j'en suis sur le cul elle était géniale et ton histoire original,ah que du bonheur de te lire
Ils se sont enfin retrouvés et le mot de Mick a la fin avec "les femmes de ma vie"
BRAVO
Purée quelle fin tu nous offre,j'en suis sur le cul elle était géniale et ton histoire original,ah que du bonheur de te lire
Ils se sont enfin retrouvés et le mot de Mick a la fin avec "les femmes de ma vie"
BRAVO
nestella- Rendez vous avec Pope
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Age : 35
Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
Date d'inscription : 05/11/2006
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