A day like today [M/S fic]
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: A day like today [M/S fic]
poste nerveusement lol, merci aux personnes qui continuent de lire et qui me font part de ce qu'elles en pensent...
Avec une arme sur la tempe, LJ fait tout pour ne pas trembler. Il a eu les yeux bandés pendant un long moment depuis qu’ils l’ont saisi après les cours. Maintenant, il n’a absolument aucune idée de l’endroit où il peut se trouver.
Et cette femme qui lui dit d’appeler son père, n’a pas du tout l’air commode. N’ayant pas d’autres alternatives, il se saisit du téléphone portable qu’elle lui tend, et appelle son père. Celui-ci répond au bout de la troisième sonnerie.
« Allô ? » Entendre la voix de son père est un vrai soulagement dans sa situation. Mais celui-ni n’est que de courte durée.
« Papa ! »
« LJ ? »
Malgré les grésillements, il arrive à percevoir l’étonnement de son père. Devant l’air menaçant de la femme –qui n’a pas jugé nécessaire de se présenter- il enchaîne rapidement.
« Papa, écoute moi, il faut que tu ailles au bar situé juste derrière l’ambassade. Il n’y en a qu’un, tu peux pas le louper. Sois là bas à 15h. »
LJ n’a pas le temps de rajouter quoique se soit, il entend vaguement son père lui répondre, mais la femme lui prend le portable des mains et raccroche brutalement. Elle fait un signe de la main pour que l’homme abaisse son arme, et ordonne à un autre d’aller lui chercher le journal d’aujourd’hui. Enfin avec un sourire narquois elle dit :
« Bien, LJ, il ne te reste plus qu’une chose à faire. Tu vas prendre le journal entre tes mains et transmettre un petit message pour ton cher père. »
« Pourquoi vous faîtes ça ? Qu’est-ce que vous voulez ? »
« Ce que nous voulons, LJ, ne devrait pas t’inquiéter ; mais plutôt ce que nous allons faire de toi. Si tu fais ce qu’on te demande, il ne t’arrivera rien, en revanche si tu tentes quoique se soit, ce sera une autre histoire et j’espère ne pas avoir à en arriver là. Tu comprends ? »
LJ ne doute pas de la véracité de ses paroles. Il avale tant bien que mal sa salive, et acquiesce.
« Parfait. Alors voilà ce que tu vas dire. » LJ écoute, et hoche la tête, signe qu’il a compris.
A peine deux minutes après, l’homme qui était allé chercher un journal revient, muni d’une caméra. La femme lui prend le journal des mains pour les mettre dans celles de LJ.
« Oh et LJ ? Plus c’est dramatique, mieux c’est. »
*****
3 heures plus tard.
L’heure du rendez vous approche, Sara soupire. Après des heures de discussion, de coups de téléphone, une première bonne nouvelle depuis la journée d’hier voit le jour. Michael pourra à priori être transférer dans une autre prison. Et même si c’est une autre prison, c’est toujours mieux que Sona. Une fois transféré, elle pourra se consacrer pleinement à sa libération sans avoir à être constamment effrayée d’apprendre que quelque chose lui est arrivé. Et enfin, le moment est venu de se séparer. Lincoln part en direction de l’ambassade et leur laisse le véhicule. Tout le long du trajet, Sucre et Sara restent silencieux, perdus dans leurs pensées. Elle est rongée par la culpabilité, l’inquiétude pour sa sécurité –même si Lincoln lui a dit qu’il allait bien, elle préfère en juger par elle-même- ; quand elle pense à lui, elle est partagée entre l’envie de le gifler pour l’avoir laissé seule, pour lui avoir menti encore une fois, et celle de le prendre dans ses bras, l’embrasser et ne plus jamais le lâcher. Mais ces pensées ne la mènent à rien, elle sait très bien que le grillage a déjà fait le choix –ou devrait elle dire le non choix ?- pour elle.
Soudain, la voiture s’arrête. Sara peut apercevoir la prison, et même s’il fait chaud, elle est parcouru d’un frisson. Alors qu’elle descend de la voiture, Sucre reste assis sur son siège et ne montre aucune intention de s’en lever.
« Fernando ? »
Sucre regarde droit devant lui, puis se tourne doucement vers elle.
« Sara, je pense que tu devrais y aller seule. »
« Quoi ? Mais, pour Maricruz ? »
« Demande lui pour moi, moi je vais attendre ici dans la voiture. Je t’ai déjà privé d’une première visite, je suis sure que tu préférerais le voir sans avoir une audience. »
Elle a envie de lui rétorquer que ce n’est pas vrai, mais à quoi bon mentir ? Elle ne peut pas nier que si ses émotions finissent pas la submerger, elle préfèrerait s’embarrasser devant le moins de monde possible. Alors elle hoche de la tête.
« Je reviens vite avec la location de Maricruz. »
« Merci Sara, remercie le pour moi. »
Avec un dernier hochement de tête, Sara marche en direction de Sona. Dans quelques minutes, elle verra enfin Michael, et face à cette anticipation, Sara tente désespérément de contenir les battements de son cœur.
*****
Lincoln arrive au Clayton bar avec quelques minutes d’avance. Depuis l’appel de LJ, toutes sortes de pensées lui traversent l’esprit. Et aucunes ne sont franchement rassurantes. Il s’installe au bar, commande un verre tout en inspectant la salle, mais personne n’éveille réellement ses soupçons. Il voit les minutes défilées, et toujours rien. Non mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ? La patience n’a jamais vraiment fait partie des qualités de Lincoln. Et aujourd’hui ne fait pas exception. Alors qu’il est sur le point de s’en aller –après trente minutes d’attente- il entend une personne l’appeler.
« Lincoln Burrows ? »
Il se retourne, et se voit faire face à une femme qu’il a vu entrer une dizaine de minutes plus tôt.
« Qui êtes-vous ? »
Ignorant complètement sa question, la femme continue :
« Je vous observe depuis quelques minutes, j’aime bien voir à qui j’ai à faire bien qu’on parle déjà beaucoup de vous. » Elle marque une pause, puis un léger sourire se dessine ; un sourire que Lincoln a immédiatement envie de lui faire ravaler.
« Qui êtes vous ? Qu’est-ce que vous voulez ? »
« Ah, tel père tel fils. Vous posez les mêmes questions. »
Il n’est pas facile d’effrayer Lincoln Burrows. Mais cette remarque lui fait froid dans le dos. LJ.« Où est LJ ? Qu’est-ce que vous lui avez fait ?! »
« Vous ne pensez quand même pas que je vais vous le dire. » Encore ce sourire, il va le lui faire bouffer dans les cinq minutes qui suivent. « Pour l’instant rien, alors je vous conseille de bien coopérer si vous tenez à ce qu’il ne lui arrive rien. »
Lincoln tente de se calmer, il doit penser à LJ, tuer cette garce maintenant ne l’aidera pas pour l’instant à trouver LJ. Puis elle enchaîne :
« Tenez j’ai un petit message pour vous de la part de votre fils. Et moi j’en ai un pour votre frère. »
*****
Michael entend son nom, et le moment qu’il attend depuis des heures arrive enfin.
Sara signe son nom, elle aperçoit de loin le grillage qui la sépare de lui.
Il marche vers la sortie, et après la visite de Lincoln, son cœur se met à battre plus fort, il sent que Sara est de l’autre côté.
Elle marche en s’efforçant de ne pas vaciller, la simple pensée de le voir enfin lui fait tourner la tête.
Michael fait un pas dehors, il la voit seule, vêtue d’un simple débardeur blanc et d’un jeans, il la trouve incroyablement belle, et même s’il connaît déjà ses traits par cœur, l’image de la jeune femme qui s’avance vers lui ne manque pas de lui couper le souffle.
Sara se rapproche du grillage, et lorsqu’il apparaît dans son champs de vision avec les mêmes vêtements de la veille, elle fait tout pour ne pas courir ; il est simplement beau.
Leurs regards se croisent enfin, et le monde autour d’eux cesse brutalement d’exister.
Avec une arme sur la tempe, LJ fait tout pour ne pas trembler. Il a eu les yeux bandés pendant un long moment depuis qu’ils l’ont saisi après les cours. Maintenant, il n’a absolument aucune idée de l’endroit où il peut se trouver.
Et cette femme qui lui dit d’appeler son père, n’a pas du tout l’air commode. N’ayant pas d’autres alternatives, il se saisit du téléphone portable qu’elle lui tend, et appelle son père. Celui-ci répond au bout de la troisième sonnerie.
« Allô ? » Entendre la voix de son père est un vrai soulagement dans sa situation. Mais celui-ni n’est que de courte durée.
« Papa ! »
« LJ ? »
Malgré les grésillements, il arrive à percevoir l’étonnement de son père. Devant l’air menaçant de la femme –qui n’a pas jugé nécessaire de se présenter- il enchaîne rapidement.
« Papa, écoute moi, il faut que tu ailles au bar situé juste derrière l’ambassade. Il n’y en a qu’un, tu peux pas le louper. Sois là bas à 15h. »
LJ n’a pas le temps de rajouter quoique se soit, il entend vaguement son père lui répondre, mais la femme lui prend le portable des mains et raccroche brutalement. Elle fait un signe de la main pour que l’homme abaisse son arme, et ordonne à un autre d’aller lui chercher le journal d’aujourd’hui. Enfin avec un sourire narquois elle dit :
« Bien, LJ, il ne te reste plus qu’une chose à faire. Tu vas prendre le journal entre tes mains et transmettre un petit message pour ton cher père. »
« Pourquoi vous faîtes ça ? Qu’est-ce que vous voulez ? »
« Ce que nous voulons, LJ, ne devrait pas t’inquiéter ; mais plutôt ce que nous allons faire de toi. Si tu fais ce qu’on te demande, il ne t’arrivera rien, en revanche si tu tentes quoique se soit, ce sera une autre histoire et j’espère ne pas avoir à en arriver là. Tu comprends ? »
LJ ne doute pas de la véracité de ses paroles. Il avale tant bien que mal sa salive, et acquiesce.
« Parfait. Alors voilà ce que tu vas dire. » LJ écoute, et hoche la tête, signe qu’il a compris.
A peine deux minutes après, l’homme qui était allé chercher un journal revient, muni d’une caméra. La femme lui prend le journal des mains pour les mettre dans celles de LJ.
« Oh et LJ ? Plus c’est dramatique, mieux c’est. »
*****
3 heures plus tard.
L’heure du rendez vous approche, Sara soupire. Après des heures de discussion, de coups de téléphone, une première bonne nouvelle depuis la journée d’hier voit le jour. Michael pourra à priori être transférer dans une autre prison. Et même si c’est une autre prison, c’est toujours mieux que Sona. Une fois transféré, elle pourra se consacrer pleinement à sa libération sans avoir à être constamment effrayée d’apprendre que quelque chose lui est arrivé. Et enfin, le moment est venu de se séparer. Lincoln part en direction de l’ambassade et leur laisse le véhicule. Tout le long du trajet, Sucre et Sara restent silencieux, perdus dans leurs pensées. Elle est rongée par la culpabilité, l’inquiétude pour sa sécurité –même si Lincoln lui a dit qu’il allait bien, elle préfère en juger par elle-même- ; quand elle pense à lui, elle est partagée entre l’envie de le gifler pour l’avoir laissé seule, pour lui avoir menti encore une fois, et celle de le prendre dans ses bras, l’embrasser et ne plus jamais le lâcher. Mais ces pensées ne la mènent à rien, elle sait très bien que le grillage a déjà fait le choix –ou devrait elle dire le non choix ?- pour elle.
Soudain, la voiture s’arrête. Sara peut apercevoir la prison, et même s’il fait chaud, elle est parcouru d’un frisson. Alors qu’elle descend de la voiture, Sucre reste assis sur son siège et ne montre aucune intention de s’en lever.
« Fernando ? »
Sucre regarde droit devant lui, puis se tourne doucement vers elle.
« Sara, je pense que tu devrais y aller seule. »
« Quoi ? Mais, pour Maricruz ? »
« Demande lui pour moi, moi je vais attendre ici dans la voiture. Je t’ai déjà privé d’une première visite, je suis sure que tu préférerais le voir sans avoir une audience. »
Elle a envie de lui rétorquer que ce n’est pas vrai, mais à quoi bon mentir ? Elle ne peut pas nier que si ses émotions finissent pas la submerger, elle préfèrerait s’embarrasser devant le moins de monde possible. Alors elle hoche de la tête.
« Je reviens vite avec la location de Maricruz. »
« Merci Sara, remercie le pour moi. »
Avec un dernier hochement de tête, Sara marche en direction de Sona. Dans quelques minutes, elle verra enfin Michael, et face à cette anticipation, Sara tente désespérément de contenir les battements de son cœur.
*****
Lincoln arrive au Clayton bar avec quelques minutes d’avance. Depuis l’appel de LJ, toutes sortes de pensées lui traversent l’esprit. Et aucunes ne sont franchement rassurantes. Il s’installe au bar, commande un verre tout en inspectant la salle, mais personne n’éveille réellement ses soupçons. Il voit les minutes défilées, et toujours rien. Non mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ? La patience n’a jamais vraiment fait partie des qualités de Lincoln. Et aujourd’hui ne fait pas exception. Alors qu’il est sur le point de s’en aller –après trente minutes d’attente- il entend une personne l’appeler.
« Lincoln Burrows ? »
Il se retourne, et se voit faire face à une femme qu’il a vu entrer une dizaine de minutes plus tôt.
« Qui êtes-vous ? »
Ignorant complètement sa question, la femme continue :
« Je vous observe depuis quelques minutes, j’aime bien voir à qui j’ai à faire bien qu’on parle déjà beaucoup de vous. » Elle marque une pause, puis un léger sourire se dessine ; un sourire que Lincoln a immédiatement envie de lui faire ravaler.
« Qui êtes vous ? Qu’est-ce que vous voulez ? »
« Ah, tel père tel fils. Vous posez les mêmes questions. »
Il n’est pas facile d’effrayer Lincoln Burrows. Mais cette remarque lui fait froid dans le dos. LJ.« Où est LJ ? Qu’est-ce que vous lui avez fait ?! »
« Vous ne pensez quand même pas que je vais vous le dire. » Encore ce sourire, il va le lui faire bouffer dans les cinq minutes qui suivent. « Pour l’instant rien, alors je vous conseille de bien coopérer si vous tenez à ce qu’il ne lui arrive rien. »
Lincoln tente de se calmer, il doit penser à LJ, tuer cette garce maintenant ne l’aidera pas pour l’instant à trouver LJ. Puis elle enchaîne :
« Tenez j’ai un petit message pour vous de la part de votre fils. Et moi j’en ai un pour votre frère. »
*****
Michael entend son nom, et le moment qu’il attend depuis des heures arrive enfin.
Sara signe son nom, elle aperçoit de loin le grillage qui la sépare de lui.
Il marche vers la sortie, et après la visite de Lincoln, son cœur se met à battre plus fort, il sent que Sara est de l’autre côté.
Elle marche en s’efforçant de ne pas vaciller, la simple pensée de le voir enfin lui fait tourner la tête.
Michael fait un pas dehors, il la voit seule, vêtue d’un simple débardeur blanc et d’un jeans, il la trouve incroyablement belle, et même s’il connaît déjà ses traits par cœur, l’image de la jeune femme qui s’avance vers lui ne manque pas de lui couper le souffle.
Sara se rapproche du grillage, et lorsqu’il apparaît dans son champs de vision avec les mêmes vêtements de la veille, elle fait tout pour ne pas courir ; il est simplement beau.
Leurs regards se croisent enfin, et le monde autour d’eux cesse brutalement d’exister.
Starbuck- En route pour la frontière
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Date d'inscription : 12/03/2008
Re: A day like today [M/S fic]
Ahh nononononononoonon Sadique de la life!!!grrrrrrrrrrrrrr
Nonnnnnnnnnnnnnnnnnn!!!T'arrète pas làààààààà!!!
J'étais a fond dedant et la pouf plus rien!!!Grrrrrrrrr!!!
La suite!!!!!!!!!!
Nonnnnnnnnnnnnnnnnnn!!!T'arrète pas làààààààà!!!
J'étais a fond dedant et la pouf plus rien!!!Grrrrrrrrr!!!
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Re: A day like today [M/S fic]
là c'est vraiment cruelle!!!! pourquoi arrêter là!!!!!!!!!!!!!! GRHHHHHHHHHHHHHHHHHH vilaine vilaine fille.... tu as intérêt à te faire pardonner!
ludiivne1978- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Localisation : Dans les bras de Wentworth
Date d'inscription : 10/11/2006
Re: A day like today [M/S fic]
t'as pas le droit de t'arrêter là comme ça
le monde autour d'eux à cesser d'exister
Et qu'est ce qu'LJ doit dire à son père et le message pour Michaël c'est quoi
vite une suite et attention STOP au sadisme
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
- Nombre de messages : 3830
Age : 46
Localisation : Dans mes rêves les + fous
Date d'inscription : 02/12/2007
Re: A day like today [M/S fic]
tout à été dis!!tinkerbel a écrit:
t'as pas le droit de t'arrêter là comme ça
le monde autour d'eux à cesser d'exister
Et qu'est ce qu'LJ doit dire à son père et le message pour Michaël c'est quoi
vite une suite et attention STOP au sadisme
met nous vite une suite stp!!
Re: A day like today [M/S fic]
et tu coupes comme sa!!!!!
sa va pas je veux la discution Misa stp!!!!
j'adore la suite!!!!!!!
sa va pas je veux la discution Misa stp!!!!
j'adore la suite!!!!!!!
JulieScofield- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1442
Age : 35
Date d'inscription : 01/01/2007
Re: A day like today [M/S fic]
Désolé pour le retard, surcharge de travail oblige.... je sais pas si ça intéresse encore des gens mais bon ^^
« Sara. » Il a envie de lui dire énormément de choses, mais à cet instant, les mots semblent pris au piège dans sa gorge. Alors il pose sa main sur le grillage espérant qu’elle comprenne son geste. Et elle le comprend parce que sa main vient rejoindre la sienne, enlaçant leurs doigts.
« Michael- »
« Sara-»
Ils parlent en même temps. Un léger sourire se dessine sur leurs visages.
« A toi l’honneur. » finit par dire Michael.
« Michael, Sucre est à l’extérieur. Dis moi que tu as réussi à faire parler Bellick. »
Michael entend une nuance de désespoir dans la voix de Sara. Avec tout ce qu’elle a enduré depuis qu’il est entré dans son infirmerie, elle a toute les raisons pour ne pas se soucier des problèmes des autres. Mais Sara n’est pas du genre à tourner le dos aux gens dans le besoin, et il ne devrait pas être surpris que sa première question soit à propos de Maricruz, il n’empêche qu’il l’est.
« Maricruz va bien. Elle est repartie aux Etats Unis, Bellick a fait croire à Sucre qu’il s’en était pris à elle pour pouvoir le faire chanter. Dis lui que Maricruz est en sécurité, il peut l’appeler pour la joindre. »
Le soulagement se lit dans le regard de Sara.
« Sucre va être tellement rassuré, il était tellement inquiet pour elle. Je n’aurai jamais imaginé que Bellick puisse aller aussi loin. »
« Bellick n’est attiré que par l’appât du gain. L’argent est tout ce qu’il recherche. A Fox River, Abruzzi le payait pour qu’il puisse rester à la tête du Travail Pénitencier. Il profitait de sa position pour nous en faire baver. »
« Il s’en prenait à toi ? Je me souviens que tu m’avais dit qu’il avait une dent contre toi. Quand ils t’ont amené dans l’infirmerie pour ta brûlure, et que j’ai découvert ce bout de tissu qui appartenait à un gardien, j’ai pensé que c’était Bellick qui t’avait fait çà. »
Michael hésite un moment, ils n’ont pas eu le temps de réellement discuter des évènements passés, il y a encore beaucoup de choses qu’elle ignore, et les mensonges qu’il a pu dire ne sont pas vraiment un sujet dont il a envie de discuter maintenant, à travers ce foutu grillage. Son moment d’hésitation n’est pas passé inaperçu parce que Sara s’exclame :
« Alors c’était Bellick ?! »
A Fox River, Michael ne pouvait pas lui dire la vérité, mais là il n’a aucune raison de la lui cacher. De plus, il s’est juré de ne jamais lui mentir encore une fois, elle mérite bien ça. Alors il s’empresse de lui dire :
« Non, non, ce n’était pas Bellick. Ce n’était pas Geary non plus, » Sara écarquille les yeux, il sait ce qu’elle pense alors il ajoute rapidement « Geary ne valait pas mieux que Bellick ; c’était un garde corrompu. Je n’aurai jamais fait renvoyé quelqu’un d’innocent. »
« Je sais Michael. C’est juste que je me rends compte qu’il y a plein de choses que tu ne m’as pas dites encore. »
Dans un geste qui se veut réconfortant, Michael resserre son étreinte sur les doigts de Sara.
« Sara, je te promets que je te dirai tout ce que tu veux savoir. Tu te souviens, quand je t’ai dit qu’à tes questions, il y avait des réponses ? »
Sara hoche la tête. Elle se souvient bien de cette journée, l’apparition de Nika avait été loin d’être une agréable surprise.
« C’est toujours vrai aujourd’hui Sara. C’est juste que je préférerai pouvoir t’expliquer… autour d’un burrito peut être ? »
Cette remarque prend Sara au dépourvu, et elle ne peut s’empêcher de rire. Et devant cette réaction, le cœur de Michael s’emballe.
« Alors c’était le filet mignon qui posait problème ? Michael Scofield, je suis impressionnée de voir jusqu’où tu es près à aller pour éviter de m’offrir ce filet mignon. » Puis baissant d’un ton, et rougissant très légèrement, « Mais tu sais, maintenant, j’en ai encore plus envie d’un filet mignon. »
Michael sourit à son tour.
« Ah, je crois que j’ai plus le choix que de t’en offrir un alors. »
« Exactement. Donc tu as intérêt à prendre soin de tes tatouages Scofield, et à sortir d’ici en bon état, le temps que ton transfert ait lieu »
« Mon transfert ? » demande Michael surpris.
« Oui, on a réussi à obtenir ton transfert vers une autre prison plus sécurisée. »
« Quand ? »
« Demain. Il faut juste que tu tiennes encore un jour de plus, une nuit de plus. »
Le ton de Sara est léger, mais Michael sent la réelle inquiétude qu’elle tente de dissimuler.
« Sara, ça va aller. Il ne m’arrivera rien. »
« Michael, à Fox River en moins de deux mois, tu as fini dans mon infirmerie pour de multiples blessures plus de fois qu’un prisonnier incarcéré depuis deux ans. J’ai eu des échos, j’ai vu des images de cette prison Michael, et je ne peux même pas commencer à imaginer ce que tu dois vivre à l’intérieur, » et d’un souffle presque inaudible, Sara murmure, « par ma faute. » Oh Sara, non, pense Michael, mais il n’a pas le temps de la contredire qu’elle continue, « J’ai juste peur pour toi, je ne sais pas ce que je ferai s’il t’arrivait quelque chose… »
Doit-il lui dire que T-Bag est aussi à Sona ? Pire, qu’il a déjà réussi à se faire bien voir de Lechero ? Qu’au contraire, sa présence semble déranger ? Que Mahone est enfermé lui aussi ? Il ne va pas lui mentir, mais il n’a pas l’intention de l’inquiéter encore plus.
« Hey, il faut juste que tu gardes un peu la foi. Je ferai attention, je te le promets Sara. »
Presque inconsciemment, ils rapprochent leurs visages du grillage ; quelques centimètres à peine les séparent et à cet instant, la barrière disparaît. Il n’y a qu’un homme et une femme, à l’abri du monde extérieur, chacun subjugué par l’autre, ils n’entendent pas les gardes qui leur font signe que la visite approche rapidement à sa fin, même la conversation d’un autre détenu avec une autre personne à quelques pas d’eux ne leur parvienne. A ce moment précis, il n’y a que leurs cœurs qui battent au même rythme, et c’est tout ce qui importe.
*****
Quelque part au Etats Unis.
Assis à son bureau, il médite. Devant lui, toute l’affaire Burrows est étalée sous forme de dossiers, vidéos, archives. Après le scandale provoqué lors de l’acquittement de Sara Tancredi, l’administration –ou plutôt l’ex administration- de Caroline Reynolds a été complètement discréditée. Les médias s’en donnent à cœur joie, tout le monde en parle, les partisans contre la peine de mort profitent de cette conspiration pour se faire entendre, les deux frères sont passés du statut d’hommes les plus recherchés du pays à un statut d’héros. Et c’est à lui maintenant de rétablir le calme et de décortiquer le pourquoi du comment. Encore faudrait-il qu’il ne soit pas trop tard. Il tend la main vers le téléphone, quelques coups de fils s’imposent. Alors qu’il compose le numéro, la pensée qui ne l’a pas quittée depuis le début, continue de le tarauder. Mais où sont passés les principaux intéressés de cette affaire ? Où se trouvent Lincoln Burrows et Michael Scofield ?
*****
Papa je suis désolé, je t’en supplie, aide moi !
Les mots de LJ résonnent dans la tête de Lincoln. Il a quitté le bar, il y a déjà plus d’une demi-heure. Il doit retourner à la prison de Sona avertir Michael. Ils ont bataillé des heures pour obtenir son transfert vers une autre prison, mais tout ça s’avère vain. L’idée qu’ LJ se retrouve dans cette situation, et celle qu’il doit à nouveau s’en remettre à son frère pour se sortir de l’impasse le fait culpabiliser et un sentiment d’impuissance s’empare de lui. La compagnie est plus grande qu’eux, et de toute évidence, elle n’en a pas fini avec lui et sa famille. Lincoln se dirige vers l’hôtel, c’est là qu’il retrouvera Sara et Sucre. De toute façon, il a besoin de la voiture pour aller jusqu’à Sona. Même s’il est sur le bord d’exploser, il faut qu’il garde son calme. C’est la vie de son fils qui est en jeu, il l’a déjà laissé tombé plusieurs fois auparavant, mais il n’a pas l’intention de l’abandonner cette fois ci. C’est à ce moment que la sonnerie de son téléphone se fait entendre.
« Allo ? »
« Lincoln ? »
Lincoln s’arrête brutalement de marcher.
« Jane ? »
« Oui. Ecoute Lincoln, je suis désolée. Je… »
Mais Lincoln l’interrompt, et il ne peut contenir la colère qu’il tentait de contrôler jusqu’à maintenant.
« Ils ont mon fils Jane ! Comment se fait-il que mon fils dont tu avais la charge se retrouve embarquer dans cette histoire ?! Qu’est-ce qui s’est passé bordel ? Je te faisais confiance ! Comment tu as pu les laisser prendre LJ ? Je l’ai laissé avec toi, parce que je pensais qu’il serait en sécurité ! »
« Lincoln, je suis vraiment désolée. Ils ont réussi à le kidnapper à la sortie des cours, tout s’est déroulé très vite. »
Même s’il ne connaît pas vraiment Jane, quelque chose chez elle lui a inspiré de la confiance ; de plus elle a été longtemps au côté de son père. Il entend dans sa voix qu’elle est sincèrement désolée. S’énerver sur elle ne rendra service à personne.
« Je sais. Je sais. C’est juste que je viens de voir le laquais de la Compagnie. »
« Ecoute Lincoln. La situation a beaucoup évolué depuis la dernière fois. Il y a des choses que tu ignores qui pourraient jouer en notre faveur. Michael est avec toi ? »
« Michael est en prison. »
« Quoi ?! »
« Longue histoire. Il faut que j’aille le voir. »
« Lincoln. Il faut absolument que je te parle, mais c’est trop risqué au téléphone. Je suis à l’aéroport international de Panama. Le mieux se serait que je te rejoigne directement à l’hôtel. »
« D’accord. J’y retourne maintenant. »
Lincoln raccroche. Depuis hier, les évènements n’ont eu cesse de s’enchaîner, et il sent qu’il n’est pas au bout de ses surprises. Il prend à nouveau son portable, il faut qu’il l’appelle. Au bout de la troisième sonnerie, elle décroche enfin.
« Allo ? »
« Sara ? On a un problème. »
« Sara. » Il a envie de lui dire énormément de choses, mais à cet instant, les mots semblent pris au piège dans sa gorge. Alors il pose sa main sur le grillage espérant qu’elle comprenne son geste. Et elle le comprend parce que sa main vient rejoindre la sienne, enlaçant leurs doigts.
« Michael- »
« Sara-»
Ils parlent en même temps. Un léger sourire se dessine sur leurs visages.
« A toi l’honneur. » finit par dire Michael.
« Michael, Sucre est à l’extérieur. Dis moi que tu as réussi à faire parler Bellick. »
Michael entend une nuance de désespoir dans la voix de Sara. Avec tout ce qu’elle a enduré depuis qu’il est entré dans son infirmerie, elle a toute les raisons pour ne pas se soucier des problèmes des autres. Mais Sara n’est pas du genre à tourner le dos aux gens dans le besoin, et il ne devrait pas être surpris que sa première question soit à propos de Maricruz, il n’empêche qu’il l’est.
« Maricruz va bien. Elle est repartie aux Etats Unis, Bellick a fait croire à Sucre qu’il s’en était pris à elle pour pouvoir le faire chanter. Dis lui que Maricruz est en sécurité, il peut l’appeler pour la joindre. »
Le soulagement se lit dans le regard de Sara.
« Sucre va être tellement rassuré, il était tellement inquiet pour elle. Je n’aurai jamais imaginé que Bellick puisse aller aussi loin. »
« Bellick n’est attiré que par l’appât du gain. L’argent est tout ce qu’il recherche. A Fox River, Abruzzi le payait pour qu’il puisse rester à la tête du Travail Pénitencier. Il profitait de sa position pour nous en faire baver. »
« Il s’en prenait à toi ? Je me souviens que tu m’avais dit qu’il avait une dent contre toi. Quand ils t’ont amené dans l’infirmerie pour ta brûlure, et que j’ai découvert ce bout de tissu qui appartenait à un gardien, j’ai pensé que c’était Bellick qui t’avait fait çà. »
Michael hésite un moment, ils n’ont pas eu le temps de réellement discuter des évènements passés, il y a encore beaucoup de choses qu’elle ignore, et les mensonges qu’il a pu dire ne sont pas vraiment un sujet dont il a envie de discuter maintenant, à travers ce foutu grillage. Son moment d’hésitation n’est pas passé inaperçu parce que Sara s’exclame :
« Alors c’était Bellick ?! »
A Fox River, Michael ne pouvait pas lui dire la vérité, mais là il n’a aucune raison de la lui cacher. De plus, il s’est juré de ne jamais lui mentir encore une fois, elle mérite bien ça. Alors il s’empresse de lui dire :
« Non, non, ce n’était pas Bellick. Ce n’était pas Geary non plus, » Sara écarquille les yeux, il sait ce qu’elle pense alors il ajoute rapidement « Geary ne valait pas mieux que Bellick ; c’était un garde corrompu. Je n’aurai jamais fait renvoyé quelqu’un d’innocent. »
« Je sais Michael. C’est juste que je me rends compte qu’il y a plein de choses que tu ne m’as pas dites encore. »
Dans un geste qui se veut réconfortant, Michael resserre son étreinte sur les doigts de Sara.
« Sara, je te promets que je te dirai tout ce que tu veux savoir. Tu te souviens, quand je t’ai dit qu’à tes questions, il y avait des réponses ? »
Sara hoche la tête. Elle se souvient bien de cette journée, l’apparition de Nika avait été loin d’être une agréable surprise.
« C’est toujours vrai aujourd’hui Sara. C’est juste que je préférerai pouvoir t’expliquer… autour d’un burrito peut être ? »
Cette remarque prend Sara au dépourvu, et elle ne peut s’empêcher de rire. Et devant cette réaction, le cœur de Michael s’emballe.
« Alors c’était le filet mignon qui posait problème ? Michael Scofield, je suis impressionnée de voir jusqu’où tu es près à aller pour éviter de m’offrir ce filet mignon. » Puis baissant d’un ton, et rougissant très légèrement, « Mais tu sais, maintenant, j’en ai encore plus envie d’un filet mignon. »
Michael sourit à son tour.
« Ah, je crois que j’ai plus le choix que de t’en offrir un alors. »
« Exactement. Donc tu as intérêt à prendre soin de tes tatouages Scofield, et à sortir d’ici en bon état, le temps que ton transfert ait lieu »
« Mon transfert ? » demande Michael surpris.
« Oui, on a réussi à obtenir ton transfert vers une autre prison plus sécurisée. »
« Quand ? »
« Demain. Il faut juste que tu tiennes encore un jour de plus, une nuit de plus. »
Le ton de Sara est léger, mais Michael sent la réelle inquiétude qu’elle tente de dissimuler.
« Sara, ça va aller. Il ne m’arrivera rien. »
« Michael, à Fox River en moins de deux mois, tu as fini dans mon infirmerie pour de multiples blessures plus de fois qu’un prisonnier incarcéré depuis deux ans. J’ai eu des échos, j’ai vu des images de cette prison Michael, et je ne peux même pas commencer à imaginer ce que tu dois vivre à l’intérieur, » et d’un souffle presque inaudible, Sara murmure, « par ma faute. » Oh Sara, non, pense Michael, mais il n’a pas le temps de la contredire qu’elle continue, « J’ai juste peur pour toi, je ne sais pas ce que je ferai s’il t’arrivait quelque chose… »
Doit-il lui dire que T-Bag est aussi à Sona ? Pire, qu’il a déjà réussi à se faire bien voir de Lechero ? Qu’au contraire, sa présence semble déranger ? Que Mahone est enfermé lui aussi ? Il ne va pas lui mentir, mais il n’a pas l’intention de l’inquiéter encore plus.
« Hey, il faut juste que tu gardes un peu la foi. Je ferai attention, je te le promets Sara. »
Presque inconsciemment, ils rapprochent leurs visages du grillage ; quelques centimètres à peine les séparent et à cet instant, la barrière disparaît. Il n’y a qu’un homme et une femme, à l’abri du monde extérieur, chacun subjugué par l’autre, ils n’entendent pas les gardes qui leur font signe que la visite approche rapidement à sa fin, même la conversation d’un autre détenu avec une autre personne à quelques pas d’eux ne leur parvienne. A ce moment précis, il n’y a que leurs cœurs qui battent au même rythme, et c’est tout ce qui importe.
*****
Quelque part au Etats Unis.
Assis à son bureau, il médite. Devant lui, toute l’affaire Burrows est étalée sous forme de dossiers, vidéos, archives. Après le scandale provoqué lors de l’acquittement de Sara Tancredi, l’administration –ou plutôt l’ex administration- de Caroline Reynolds a été complètement discréditée. Les médias s’en donnent à cœur joie, tout le monde en parle, les partisans contre la peine de mort profitent de cette conspiration pour se faire entendre, les deux frères sont passés du statut d’hommes les plus recherchés du pays à un statut d’héros. Et c’est à lui maintenant de rétablir le calme et de décortiquer le pourquoi du comment. Encore faudrait-il qu’il ne soit pas trop tard. Il tend la main vers le téléphone, quelques coups de fils s’imposent. Alors qu’il compose le numéro, la pensée qui ne l’a pas quittée depuis le début, continue de le tarauder. Mais où sont passés les principaux intéressés de cette affaire ? Où se trouvent Lincoln Burrows et Michael Scofield ?
*****
Papa je suis désolé, je t’en supplie, aide moi !
Les mots de LJ résonnent dans la tête de Lincoln. Il a quitté le bar, il y a déjà plus d’une demi-heure. Il doit retourner à la prison de Sona avertir Michael. Ils ont bataillé des heures pour obtenir son transfert vers une autre prison, mais tout ça s’avère vain. L’idée qu’ LJ se retrouve dans cette situation, et celle qu’il doit à nouveau s’en remettre à son frère pour se sortir de l’impasse le fait culpabiliser et un sentiment d’impuissance s’empare de lui. La compagnie est plus grande qu’eux, et de toute évidence, elle n’en a pas fini avec lui et sa famille. Lincoln se dirige vers l’hôtel, c’est là qu’il retrouvera Sara et Sucre. De toute façon, il a besoin de la voiture pour aller jusqu’à Sona. Même s’il est sur le bord d’exploser, il faut qu’il garde son calme. C’est la vie de son fils qui est en jeu, il l’a déjà laissé tombé plusieurs fois auparavant, mais il n’a pas l’intention de l’abandonner cette fois ci. C’est à ce moment que la sonnerie de son téléphone se fait entendre.
« Allo ? »
« Lincoln ? »
Lincoln s’arrête brutalement de marcher.
« Jane ? »
« Oui. Ecoute Lincoln, je suis désolée. Je… »
Mais Lincoln l’interrompt, et il ne peut contenir la colère qu’il tentait de contrôler jusqu’à maintenant.
« Ils ont mon fils Jane ! Comment se fait-il que mon fils dont tu avais la charge se retrouve embarquer dans cette histoire ?! Qu’est-ce qui s’est passé bordel ? Je te faisais confiance ! Comment tu as pu les laisser prendre LJ ? Je l’ai laissé avec toi, parce que je pensais qu’il serait en sécurité ! »
« Lincoln, je suis vraiment désolée. Ils ont réussi à le kidnapper à la sortie des cours, tout s’est déroulé très vite. »
Même s’il ne connaît pas vraiment Jane, quelque chose chez elle lui a inspiré de la confiance ; de plus elle a été longtemps au côté de son père. Il entend dans sa voix qu’elle est sincèrement désolée. S’énerver sur elle ne rendra service à personne.
« Je sais. Je sais. C’est juste que je viens de voir le laquais de la Compagnie. »
« Ecoute Lincoln. La situation a beaucoup évolué depuis la dernière fois. Il y a des choses que tu ignores qui pourraient jouer en notre faveur. Michael est avec toi ? »
« Michael est en prison. »
« Quoi ?! »
« Longue histoire. Il faut que j’aille le voir. »
« Lincoln. Il faut absolument que je te parle, mais c’est trop risqué au téléphone. Je suis à l’aéroport international de Panama. Le mieux se serait que je te rejoigne directement à l’hôtel. »
« D’accord. J’y retourne maintenant. »
Lincoln raccroche. Depuis hier, les évènements n’ont eu cesse de s’enchaîner, et il sent qu’il n’est pas au bout de ses surprises. Il prend à nouveau son portable, il faut qu’il l’appelle. Au bout de la troisième sonnerie, elle décroche enfin.
« Allo ? »
« Sara ? On a un problème. »
Starbuck- En route pour la frontière
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Re: A day like today [M/S fic]
cool une suite et une belle sauf la fin cat j'ai
Linc est compréhensif à propos de jane, c'est déjà ça mais maintenat que la Compagnie retient Lj et pour Michaël
bref vite une suite car
Linc est compréhensif à propos de jane, c'est déjà ça mais maintenat que la Compagnie retient Lj et pour Michaël
bref vite une suite car
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: A day like today [M/S fic]
Raaa pourquoi tu t'arrète en suspence!!!!!
La suite vite vite vite!!!!!
La suite vite vite vite!!!!!
Re: A day like today [M/S fic]
et voila pour te remercier
sosam66- Kellerman my friend!
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Re: A day like today [M/S fic]
merci miss pour cette suite tant attendue!!!!!
la conversation Misa
oups les problemes arrive !!!!
vivement la suite miss ti cartonnes!!!!!!
la conversation Misa
oups les problemes arrive !!!!
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JulieScofield- Retrouve Steadman
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Re: A day like today [M/S fic]
une petite suite pour les personnes que ça intéresse ^^ Merci pour les commentaires, je les apprécie bien sur!
Sara marche en direction de Sucre. Après avoir appris la bonne nouvelle à propos de Maricruz, une partie de son inquiétude s’est dissipée. Elle se rend compte soudainement et avec une once de culpabilité que Sucre a du se ronger les ongles pendant qu’elle était avec Michael. Sara accélère alors le pas, et bien vite elle ouvre la portière pour grimper à bord du véhicule. Elle n’a pas le temps de fermer la porte que Sucre l’assène de questions.
« Sara ? Alors ? Il a réussi à faire parler Bellick ? Où est Maricruz ? Elle va bien ? Et Michael il va bien ? Sara ? »
« Calme toi Sucre, » s’empresse de lui répondre Sara, et avec un grand sourire « Maricruz est en sécurité. Elle va bien Fernando ! Elle est retournée aux Etats-Unis. Tu peux la contacter. »
Sucre est abasourdi.
« Quoi ? »
« Maricruz. Va. Bien. » Sara prends soin de bien articuler chaque mot, amusée devant la réaction de Sucre. « Elle est retournée aux-- »
Sara ne peut finir sa phrase. Un cri de joie l’interrompt, et elle se retrouve vivement compresser dans les bras de Sucre.
« Hmph, Fernan—do. J’arrive plus..à respirer. »
Sucre la relâche, le sourire aux lèvres.
« Oups. Désolé Sara. Maricruz va bien ! Il faut que je l’appelle, je veux dire dès qu’on sera à l’hôtel. »
Sur ces paroles, il démarre la voiture et s’éloigne de Sona. Sara est contente pour Sucre, mais son cœur ne peut se réjouir complètement, pas tant que Michael est derrière les barreaux. Gardes un peu la foi. Les derniers mots de Michael lui reviennent en tête. Elle l’a vu il y a à peine quelques minutes, et plus ils s’éloignent de la prison, plus elle a du mal à avaler sa salive. Elle s’était dit que d’être réunis –même à travers une grille- l’apaiserait, que le besoin de le voir après cette visite ne se ferait plus autant ressentir. Mais qui essayait-elle de tromper ? A peine l’avoir quitté ; Sara n’a qu’une envie : prendre le volant des mains de Sucre et faire demi-tour.
« Sara ? » La voix de Sucre la tire de ses pensées.
« Hmm ? »
« Et Michael ? Il va bien ? »
Il va bien ? A première vue, il n’avait au moins pas l’air amoché. Mais au delà de ça, elle n’en est pas sure. Du tout. Sucre, pensant que Sara ne va pas répondre, préfère ne pas la pousser. Pourtant celle ci finit par chuchoter :
« Aussi bien qu’on peut l’espérer dans ces conditions. »
« T’en fais pas. Je suis sure que Michael fera attention. » Détournant le regard de la route un bref instant, le temps de lancer ce qui se ressemble vaguement à un clin d’œil, Sucre ajoute, « Après tout, il a quelqu’un d’important à voir à sa sortie. »
L’effet escompté a lieu, Sara sourit. Malheureusement, il est de courte durée. La sonnerie du portable se fait entendre. Encore un coup de fil, et généralement c’est mauvais signe. Sara parvient à trouver son téléphone au bout de la troisième sonnerie.
« Allo ? »
La voix de Lincoln lui répond.
« Sara ? On a un problème. »
« Un problème ? LJ ? »
« Ils l’ont, Sara, ils ont mon fils. »
Oh non, Sara n’est pas sure qu’elle puisse encore supporter tant de retournements de situations.
« Mais comment ? Il n’était pas censée être aux Etats-Unis ? » s’écrit elle.
« Ils ont réussi à tromper Jane, et ils l’ont kidnappé après les cours. Ecoute Sara, Jane va nous rejoindre à l’hôtel, elle m’a dit qu’elle avait des informations qui pourraient nous être utiles. J’ai rencontré quelqu’un de la compagnie tout à l’heure au bar, il faut que je vois Michael. Où êtes vous ? »
« On vient de quitter la prison il y a quelques instants. On retourne à l’hôtel. »
« D’accord, on se retrouve là-bas. »
Et Lincoln raccroche. L’échange n’a duré qu’à peine deux minutes. Avant que Lincoln n’appelle, les choses avaient semblé s’améliorer. Maricruz était en sécurité, et Michael était sur le point d’être transféré. Elle avait commencé à espérer que tout allait s’arranger au plus vite. Mais voilà, ça aurait été trop facile. Cette dernière nouvelle n’annonce absolument rien de bon. Pourquoi avoir enlevé LJ ? Que veulent ils ? Et bon sang, LJ n’est qu’un adolescent ? Ces gens –peu importe qui ils sont- n’ont donc aucun scrupule ? Attends, Lincoln a dit qu’il fallait qu’il voit Michael ? Pour lui annoncer la mauvaise nouvelle ou y avait il autre chose ? Sara sent que sa tête va exploser sous les questions. Soudainement, elle se sent vidée de toute énergie.
« Sara ? Tout va bien ? » la voix de Sucre la ramène à la réalité.
« Non, rien ne va.» soupire t’elle. Et elle ne croit pas si bien dire.
*****
Gretchen observe son téléphone vibrer, mais ce n’est pas un appel. Elle voit une petite enveloppe s’afficher sur son écran, signe qu’elle a un nouveau message. Le numéro qui l’accompagne lui est familier. Mais au lieu de s’emparer du portable, elle reste un moment assise sur sa chaise. LJ est détenu dans la pièce à côté. Pour l’instant, tout se passe comme prévu. Elle a rencontré Burrows, qui devrait bientôt faire passer l’information à Scofield. Et le plan sera définitivement mis en marche. Le sourire aux lèvres, elle tend la main vers son téléphone. Elle lit le message, et son sourire s’élargit un peu plus. Les choses peuvent décidément devenir très intéressantes. Elle repose le téléphone, en relisant une dernière fois le message.
Gardez un œil sur la copine de Scofield. Elle peut s’avérer utile pour la suite des événement, et surtout un moyen de faire pression sur Scofield.
Sara marche en direction de Sucre. Après avoir appris la bonne nouvelle à propos de Maricruz, une partie de son inquiétude s’est dissipée. Elle se rend compte soudainement et avec une once de culpabilité que Sucre a du se ronger les ongles pendant qu’elle était avec Michael. Sara accélère alors le pas, et bien vite elle ouvre la portière pour grimper à bord du véhicule. Elle n’a pas le temps de fermer la porte que Sucre l’assène de questions.
« Sara ? Alors ? Il a réussi à faire parler Bellick ? Où est Maricruz ? Elle va bien ? Et Michael il va bien ? Sara ? »
« Calme toi Sucre, » s’empresse de lui répondre Sara, et avec un grand sourire « Maricruz est en sécurité. Elle va bien Fernando ! Elle est retournée aux Etats-Unis. Tu peux la contacter. »
Sucre est abasourdi.
« Quoi ? »
« Maricruz. Va. Bien. » Sara prends soin de bien articuler chaque mot, amusée devant la réaction de Sucre. « Elle est retournée aux-- »
Sara ne peut finir sa phrase. Un cri de joie l’interrompt, et elle se retrouve vivement compresser dans les bras de Sucre.
« Hmph, Fernan—do. J’arrive plus..à respirer. »
Sucre la relâche, le sourire aux lèvres.
« Oups. Désolé Sara. Maricruz va bien ! Il faut que je l’appelle, je veux dire dès qu’on sera à l’hôtel. »
Sur ces paroles, il démarre la voiture et s’éloigne de Sona. Sara est contente pour Sucre, mais son cœur ne peut se réjouir complètement, pas tant que Michael est derrière les barreaux. Gardes un peu la foi. Les derniers mots de Michael lui reviennent en tête. Elle l’a vu il y a à peine quelques minutes, et plus ils s’éloignent de la prison, plus elle a du mal à avaler sa salive. Elle s’était dit que d’être réunis –même à travers une grille- l’apaiserait, que le besoin de le voir après cette visite ne se ferait plus autant ressentir. Mais qui essayait-elle de tromper ? A peine l’avoir quitté ; Sara n’a qu’une envie : prendre le volant des mains de Sucre et faire demi-tour.
« Sara ? » La voix de Sucre la tire de ses pensées.
« Hmm ? »
« Et Michael ? Il va bien ? »
Il va bien ? A première vue, il n’avait au moins pas l’air amoché. Mais au delà de ça, elle n’en est pas sure. Du tout. Sucre, pensant que Sara ne va pas répondre, préfère ne pas la pousser. Pourtant celle ci finit par chuchoter :
« Aussi bien qu’on peut l’espérer dans ces conditions. »
« T’en fais pas. Je suis sure que Michael fera attention. » Détournant le regard de la route un bref instant, le temps de lancer ce qui se ressemble vaguement à un clin d’œil, Sucre ajoute, « Après tout, il a quelqu’un d’important à voir à sa sortie. »
L’effet escompté a lieu, Sara sourit. Malheureusement, il est de courte durée. La sonnerie du portable se fait entendre. Encore un coup de fil, et généralement c’est mauvais signe. Sara parvient à trouver son téléphone au bout de la troisième sonnerie.
« Allo ? »
La voix de Lincoln lui répond.
« Sara ? On a un problème. »
« Un problème ? LJ ? »
« Ils l’ont, Sara, ils ont mon fils. »
Oh non, Sara n’est pas sure qu’elle puisse encore supporter tant de retournements de situations.
« Mais comment ? Il n’était pas censée être aux Etats-Unis ? » s’écrit elle.
« Ils ont réussi à tromper Jane, et ils l’ont kidnappé après les cours. Ecoute Sara, Jane va nous rejoindre à l’hôtel, elle m’a dit qu’elle avait des informations qui pourraient nous être utiles. J’ai rencontré quelqu’un de la compagnie tout à l’heure au bar, il faut que je vois Michael. Où êtes vous ? »
« On vient de quitter la prison il y a quelques instants. On retourne à l’hôtel. »
« D’accord, on se retrouve là-bas. »
Et Lincoln raccroche. L’échange n’a duré qu’à peine deux minutes. Avant que Lincoln n’appelle, les choses avaient semblé s’améliorer. Maricruz était en sécurité, et Michael était sur le point d’être transféré. Elle avait commencé à espérer que tout allait s’arranger au plus vite. Mais voilà, ça aurait été trop facile. Cette dernière nouvelle n’annonce absolument rien de bon. Pourquoi avoir enlevé LJ ? Que veulent ils ? Et bon sang, LJ n’est qu’un adolescent ? Ces gens –peu importe qui ils sont- n’ont donc aucun scrupule ? Attends, Lincoln a dit qu’il fallait qu’il voit Michael ? Pour lui annoncer la mauvaise nouvelle ou y avait il autre chose ? Sara sent que sa tête va exploser sous les questions. Soudainement, elle se sent vidée de toute énergie.
« Sara ? Tout va bien ? » la voix de Sucre la ramène à la réalité.
« Non, rien ne va.» soupire t’elle. Et elle ne croit pas si bien dire.
*****
Gretchen observe son téléphone vibrer, mais ce n’est pas un appel. Elle voit une petite enveloppe s’afficher sur son écran, signe qu’elle a un nouveau message. Le numéro qui l’accompagne lui est familier. Mais au lieu de s’emparer du portable, elle reste un moment assise sur sa chaise. LJ est détenu dans la pièce à côté. Pour l’instant, tout se passe comme prévu. Elle a rencontré Burrows, qui devrait bientôt faire passer l’information à Scofield. Et le plan sera définitivement mis en marche. Le sourire aux lèvres, elle tend la main vers son téléphone. Elle lit le message, et son sourire s’élargit un peu plus. Les choses peuvent décidément devenir très intéressantes. Elle repose le téléphone, en relisant une dernière fois le message.
Gardez un œil sur la copine de Scofield. Elle peut s’avérer utile pour la suite des événement, et surtout un moyen de faire pression sur Scofield.
Starbuck- En route pour la frontière
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Re: A day like today [M/S fic]
super super super suoer!!
la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite
la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite
choupine- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: A day like today [M/S fic]
choupine a écrit:super super super suoer!!
la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite
Re: A day like today [M/S fic]
$acass a écrit:choupine a écrit:super super super suoer!!
la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite
et voilà, tout parraissait aller un peu mieux et voilà les problèmes arrivent
Gretchen doit garder un oeil sur Sara
la suite stp
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: A day like today [M/S fic]
rien a ajouter!!tinkerbel a écrit:$acass a écrit:choupine a écrit:super super super suoer!!
la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite
et voilà, tout parraissait aller un peu mieux et voilà les problèmes arrivent
Gretchen doit garder un oeil sur Sara
la suite stp
perfect mis!!!!
la suite
JulieScofield- Retrouve Steadman
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Re: A day like today [M/S fic]
Bon je crois qu'on atteint un niveau de médiocrité pas possible lol... enfin bon, merci comme d'habitude à toutes les personnes qui lisent et qui commentent^^
40 minutes plus tard.
Sara est assise près de la fenêtre de la chambre d’hôtel. Celle-ci se situant au huitième étage, elle a une vue assez large de la ville. Et si Sara n’était pas aussi préoccupée, elle se rendrait sans doute compte que la vue est loin d’être déplaisante. Lincoln est à l’accueil pour attendre l’arrivée de Jane qui ne devrait pas tarder. D’après ce que lui a expliqué Lincoln, il y a à peine quelques minutes, Jane a été au côté de leur père durant des années, et c’était elle qui était charger de s’occuper de LJ. Sucre est parti téléphoner à Maricruz tout de suite après avoir appris que LJ était désormais entre les mains de elle ne sait qui. Depuis que Kellerman avait essayé de la noyer, elle ne doutait plus de l’existence de cette « compagnie ». Pourtant elle n’est pas beaucoup plus éclairée sur cette organisation que ce jour là. Et Michael. En pensant à lui, son cœur se serre. Et les paroles de Lincoln refont surface.
« Ils sont à la recherche d’un homme emprisonné lui aussi à Sona. Il s’appelle James Whistler. Gretchen –la femme que j’ai rencontré au bar- donne 10 jours à Michael pour le faire sortir de là. Il a 10 jour pour s’évader avec ce Whistler ou… ou LJ mourra. »Ces paroles, en même temps de mettre en marche une course contre la montre, ont anéanti les espoirs de transfert pour Michael. Il va devoir rester à Sona. Et cette idée la terrifie tellement qu’elle en tremble. 10 jours. C’est le temps dont il dispose pour réussir l’impossible. Sara ferme les yeux, espérant échapper à ce cauchemar ne serait-ce que quelques secondes. Puis, elle entend quelqu’un toquer à la porte, et se lève pour aller ouvrir laissant entrer Sucre.
« Tu as réussi à avoir Maricruz ? »
Le visage de Sucre se fend d’un sourire.
« Oui. Elle est bien retournée chez elle aux Etats-Unis. Le bébé va bien. »
« Je suis vraiment contente pour toi Sucre. Tu vas la rejoindre alors ?»
Le sourire de Sucre s’estompe. Il baisse la tête, et s’assoit sur le rebord du lit. Enfin il relève la tête, et annonce :
« Non, je lui ai dit que je ne la rejoindrai pas. »
« Mais pourquoi ? » demande Sara, surprise.
« Je suis toujours un fugitif la-bas. Ce serait dangereux pour elle et notre bébé. Je crois qu’il vaut mieux que je me tienne éloigné d’eux, au moins pour le moment. Et puis Michael est en prison. Je veux vous aider, après tout ce qu’il a fait pour moi, c’est la moindre des choses que je puisse faire. »
Sara ne répond pas. Elle le fixe un instant, puis vient à son tour s’asseoir sur le lit à côté de lui.
« Merci Fernando. » finit elle par murmurer.
A ce moment la porte s’ouvre à nouveau. Lincoln rentre d’un pas pressé, suivi d’une femme blonde, que Sara assume être Jane. Elle et Sucre se lèvent tous les deux en même temps.
« Sara. Sucre. Hum, je vous présente Jane Phillips. » dit Lincoln.
Celle ci serre la main de Sucre, et se tourne vers Sara.
« Docteur Tancredi. Je suis désolée pour tout ce que vous avez traversé jusqu’à présent. Et je suis désolée pour votre père. »
Ne sachant quoi répondre, Sara se contente d’hocher la tête. Lincoln intervient, il est grand temps d’en apprendre plus.
« Jane, tu disais que tu avais des informations à nous faire partager ? »
« Oui. Lincoln tu sais que tu es maintenant libre. Mais pas Michael. Depuis que vous avez été acquitté docteur Tancredi— »
« Appelez moi Sara. » interrompt celle ci.
Jane lui sourit, et reprend, « depuis que vous avez été acquitté Sara, les médias sont en effervescence. Les gens ne parlent que de cette affaire. L’ancienne administration de Caroline Reynolds a été complètement discréditée. Alors que vous étiez les hommes les plus recherchés des Etats-Unis, vous êtes devenu des héros. »
Cette fois, c’est Lincoln qui l’interrompt.
« Désolé Jane, mais je ne vois pas en quoi ça nous aide. »
« J’y viens, j’y viens. Caroline Reynolds est peut être hors jeu. Mais elle n’était qu’un pion dont la compagnie se servait pour arriver à ses fins. Même en ayant fait tomber la présidente des Etats-Unis, cela n’a pas semblé affecter les plans qu’on ne connaît malheureusement pas, de la compagnie. La bonne nouvelle, c’est que le gouvernement qui a pris place a cœur à redorer son blason. Et le président qui remplace Reynolds, est un fervent opposant de celle ci. En fait, c’est un proche de Cooper Green. Et ça, ça ne peut jouer qu’en notre faveur. Malheureusement, on sera toujours limité en moyens, et il va falloir être discret. On ne veut pas attirer l’attention. Pour l’instant, personne ne sait où vous vous trouvez exactement, et c’est mieux ainsi. L’autre problème ça va être LJ. Je suis vraiment désolé Lincoln, si j’avais fait plus attention— »
« Non, ce n’est pas de ta faute. Ils auraient trouvé un autre moyen de toute façon qui aurait pu causer encore plus de dommages. »
Jane le regarde sans rien dire.
« Quoi ? » demande alors Lincoln.
« Non c’est juste que je m’attendais à plus de violence de ta part. Après tout la première fois, alors que c’était pour vous sauver, tu m’as remercié…disons à ta façon. »
« Ah, mais j’ai eu le temps de m’en prendre à toutes les poubelles sur le retour en direction de l’hôtel. »
« Ah, je vois. » sourit Jane, avant de reprendre plus sérieusement, « Ils ont enlevé LJ, mais dans quel but ? »
« Ils en sont après quelqu’un, » explique Lincoln, « depuis le début, ils avaient prévu de faire enfermer Michael à Sona, pour qu’il puisse s’évader avec ce James Whistler. »
« James Whistler ? »
« Ca te dit quelque chose ? »
« Non pas du tout. Mais on pourra faire des recherches sur lui. Donc Michael doit trouver un moyen de faire évader Whistler ? »
« Oui, mais il n’a que 10 jours, sinon LJ mourra, » Lincoln regarde sa montre, « d’ailleurs il faut que j’aille voir Michael. Il ne reste plus beaucoup de temps. »
« 10 jours. On va devoir agir vite. Le gouvernement américain est de notre côté, on peut faire appel à Cooper Green, mais si les gens de la compagnie l’apprennent, cela pourrait devenir dangereux pour LJ plus que ça ne l’est déjà. »
« Ecoute, je vais aller voir Michael maintenant, pendant ce temps vous pouvez exposer la situation à Cooper Green. »
« D’accord. »
Lincoln fait signe à Sara et Sucre, puis se retourne en direction de la porte. Une fois parti, Jane tend un téléphone à Sara.
« Tenez, celui là est impossible à tracer. Et si on commençait par appeler Bruce plutôt? »
*****
Bip. Bip.
Bip. Bip.
« Allo ? »
« Bruce ? »
« Sara ? »
« Oui c’est moi. Ecoute Bruce, là où tu es, tu peux parler librement ? »
« Attends, je vais aller dans mon bureau ; »
…
« C’est bon. »
« Bruce, je t’ai déjà dit que Michael était en prison. Maintenant, c’est encore pire, son neveu, le fils de Lincoln, s’est fait enlevé. »
« Quoi ? »
« Ils veulent que Michael s’évade avec un autre prisonnier. James Whistler. On ne sait pas qui c’est. Jane nous a expliqué un petit peu la situation. Le gouvernement pourrait nous aider ? »
« Oui justement, je voulais te prévenir. Le gouvernement serait enclin à nous aider, encore faut il pouvoir rentrer en contact avec quelqu’un du gouvernement. Mais qui est Jane ? »
« Ce serait trop long à t’expliquer. Jane connaît Cooper Green qui connaît le président. Il faudrait que tu le contactes. On a que 10 jours Bruce, sinon ils ont menacé de tuer LJ. Ce n’est qu’un adolescent ! Et Michael, je sais pas s’il va pouvoir tenir 10 jours dans cet enfer. »
« D’accord, d’accord. J’ai compris Sara. Je vais faire mon possible. Je te rappelle dès que y’a du nouveau. »
« Merci Bruce. »
« Ce n’est rien Sara. Fais attention à toi s’il te plaît. »
« Ne t’inquiètes pas pour moi, j’ai des gens qui veillent sur moi ici. »
Clic.
*****
Michael est dans sa cellule, essayant de ne pas se faire remarquer. Dès demain il quittera cet enfer, et même si c’est pour aller dans une autre prison, ça ne pourra pas être pire qu’ici. Il a vu Sara, il y a un peu plus d’une heure. Etant donné les circonstances, elle avait l’air bien, et ça le rassure énormément. Entre ses mains, il tient une grue comme celles qu’il envoyait à Sara. Avec un peu de chance, il pourra lui en faire d’autres.
« Michael. »
Celui-ci relève brusquement la tête. En apercevant la personne qui vient de l’appeler, il fronce les sourcils.
« Alex. Qu’est-ce que tu veux ? »
« Il faut que tu nous sortes d’ici. Tu m’as bien eu, mais toi et moi, on fera pas long feu dans cet endroit. C’est aussi dans ton intérêt. »
« Tu as tué mon père Alex. Je me fiche de ce qui peut t’arriver ici. Tu n’as pas besoin de t’inquiéter pour mes intérêts. »
Scofield tiene una visita.
Encore une visite? Qui ça peut être ?
« Si tu veux bien m’excuser Alex. »
Et sans attendre la réponse de Mahone, Michael se dirige à nouveau vers l’extérieur, intrigué par cette nouvelle visite. Mais dès qu’il voit Lincoln, il se sent soulagé. Il a besoin de Lincoln pour tenir dans cet endroit. Pourtant, en se rapprochant de la grille, il voit le visage de son frère. Lincoln a les yeux rouges ? Et il comprend très vite que quelque chose cloche, quelque chose est arrivé, et Michael a presque envie de stopper net sa marche dans le vain espoir de ne pas l’apprendre. Quelque chose est arrivé à Sara ? Non, ce n’est pas possible, il l’a vu tout à l’heure.
« Lincoln ? »
« Michael, je suis désolé. »
« Quoi ? Mais pourquoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? »
« Michael, il faut que tu restes à Sona. »
« Quoi ?! »
« Ils ont LJ, Mike. Il faut que tu trouves un type. Il s’appelle James Whistler, il est enfermé ici aussi. Si dans 10 jours, on se présente sans lui, ils tueront LJ ! Ils menacent de s’en prendre aussi à Sara. Je ne lui ai pas dit pour ne pas l’inquiéter. La meuf de la compagnie –Gretchen- m’a dit de te dire ça en plus : ‘Il serait dommage que le docteur Tancredi rejoigne son père si tôt’. »
Les mains de Michael agrippent le grillage. Mon dieu, pense t’il.
« Dis moi tout ce que tu sais Lincoln. »
40 minutes plus tard.
Sara est assise près de la fenêtre de la chambre d’hôtel. Celle-ci se situant au huitième étage, elle a une vue assez large de la ville. Et si Sara n’était pas aussi préoccupée, elle se rendrait sans doute compte que la vue est loin d’être déplaisante. Lincoln est à l’accueil pour attendre l’arrivée de Jane qui ne devrait pas tarder. D’après ce que lui a expliqué Lincoln, il y a à peine quelques minutes, Jane a été au côté de leur père durant des années, et c’était elle qui était charger de s’occuper de LJ. Sucre est parti téléphoner à Maricruz tout de suite après avoir appris que LJ était désormais entre les mains de elle ne sait qui. Depuis que Kellerman avait essayé de la noyer, elle ne doutait plus de l’existence de cette « compagnie ». Pourtant elle n’est pas beaucoup plus éclairée sur cette organisation que ce jour là. Et Michael. En pensant à lui, son cœur se serre. Et les paroles de Lincoln refont surface.
« Ils sont à la recherche d’un homme emprisonné lui aussi à Sona. Il s’appelle James Whistler. Gretchen –la femme que j’ai rencontré au bar- donne 10 jours à Michael pour le faire sortir de là. Il a 10 jour pour s’évader avec ce Whistler ou… ou LJ mourra. »Ces paroles, en même temps de mettre en marche une course contre la montre, ont anéanti les espoirs de transfert pour Michael. Il va devoir rester à Sona. Et cette idée la terrifie tellement qu’elle en tremble. 10 jours. C’est le temps dont il dispose pour réussir l’impossible. Sara ferme les yeux, espérant échapper à ce cauchemar ne serait-ce que quelques secondes. Puis, elle entend quelqu’un toquer à la porte, et se lève pour aller ouvrir laissant entrer Sucre.
« Tu as réussi à avoir Maricruz ? »
Le visage de Sucre se fend d’un sourire.
« Oui. Elle est bien retournée chez elle aux Etats-Unis. Le bébé va bien. »
« Je suis vraiment contente pour toi Sucre. Tu vas la rejoindre alors ?»
Le sourire de Sucre s’estompe. Il baisse la tête, et s’assoit sur le rebord du lit. Enfin il relève la tête, et annonce :
« Non, je lui ai dit que je ne la rejoindrai pas. »
« Mais pourquoi ? » demande Sara, surprise.
« Je suis toujours un fugitif la-bas. Ce serait dangereux pour elle et notre bébé. Je crois qu’il vaut mieux que je me tienne éloigné d’eux, au moins pour le moment. Et puis Michael est en prison. Je veux vous aider, après tout ce qu’il a fait pour moi, c’est la moindre des choses que je puisse faire. »
Sara ne répond pas. Elle le fixe un instant, puis vient à son tour s’asseoir sur le lit à côté de lui.
« Merci Fernando. » finit elle par murmurer.
A ce moment la porte s’ouvre à nouveau. Lincoln rentre d’un pas pressé, suivi d’une femme blonde, que Sara assume être Jane. Elle et Sucre se lèvent tous les deux en même temps.
« Sara. Sucre. Hum, je vous présente Jane Phillips. » dit Lincoln.
Celle ci serre la main de Sucre, et se tourne vers Sara.
« Docteur Tancredi. Je suis désolée pour tout ce que vous avez traversé jusqu’à présent. Et je suis désolée pour votre père. »
Ne sachant quoi répondre, Sara se contente d’hocher la tête. Lincoln intervient, il est grand temps d’en apprendre plus.
« Jane, tu disais que tu avais des informations à nous faire partager ? »
« Oui. Lincoln tu sais que tu es maintenant libre. Mais pas Michael. Depuis que vous avez été acquitté docteur Tancredi— »
« Appelez moi Sara. » interrompt celle ci.
Jane lui sourit, et reprend, « depuis que vous avez été acquitté Sara, les médias sont en effervescence. Les gens ne parlent que de cette affaire. L’ancienne administration de Caroline Reynolds a été complètement discréditée. Alors que vous étiez les hommes les plus recherchés des Etats-Unis, vous êtes devenu des héros. »
Cette fois, c’est Lincoln qui l’interrompt.
« Désolé Jane, mais je ne vois pas en quoi ça nous aide. »
« J’y viens, j’y viens. Caroline Reynolds est peut être hors jeu. Mais elle n’était qu’un pion dont la compagnie se servait pour arriver à ses fins. Même en ayant fait tomber la présidente des Etats-Unis, cela n’a pas semblé affecter les plans qu’on ne connaît malheureusement pas, de la compagnie. La bonne nouvelle, c’est que le gouvernement qui a pris place a cœur à redorer son blason. Et le président qui remplace Reynolds, est un fervent opposant de celle ci. En fait, c’est un proche de Cooper Green. Et ça, ça ne peut jouer qu’en notre faveur. Malheureusement, on sera toujours limité en moyens, et il va falloir être discret. On ne veut pas attirer l’attention. Pour l’instant, personne ne sait où vous vous trouvez exactement, et c’est mieux ainsi. L’autre problème ça va être LJ. Je suis vraiment désolé Lincoln, si j’avais fait plus attention— »
« Non, ce n’est pas de ta faute. Ils auraient trouvé un autre moyen de toute façon qui aurait pu causer encore plus de dommages. »
Jane le regarde sans rien dire.
« Quoi ? » demande alors Lincoln.
« Non c’est juste que je m’attendais à plus de violence de ta part. Après tout la première fois, alors que c’était pour vous sauver, tu m’as remercié…disons à ta façon. »
« Ah, mais j’ai eu le temps de m’en prendre à toutes les poubelles sur le retour en direction de l’hôtel. »
« Ah, je vois. » sourit Jane, avant de reprendre plus sérieusement, « Ils ont enlevé LJ, mais dans quel but ? »
« Ils en sont après quelqu’un, » explique Lincoln, « depuis le début, ils avaient prévu de faire enfermer Michael à Sona, pour qu’il puisse s’évader avec ce James Whistler. »
« James Whistler ? »
« Ca te dit quelque chose ? »
« Non pas du tout. Mais on pourra faire des recherches sur lui. Donc Michael doit trouver un moyen de faire évader Whistler ? »
« Oui, mais il n’a que 10 jours, sinon LJ mourra, » Lincoln regarde sa montre, « d’ailleurs il faut que j’aille voir Michael. Il ne reste plus beaucoup de temps. »
« 10 jours. On va devoir agir vite. Le gouvernement américain est de notre côté, on peut faire appel à Cooper Green, mais si les gens de la compagnie l’apprennent, cela pourrait devenir dangereux pour LJ plus que ça ne l’est déjà. »
« Ecoute, je vais aller voir Michael maintenant, pendant ce temps vous pouvez exposer la situation à Cooper Green. »
« D’accord. »
Lincoln fait signe à Sara et Sucre, puis se retourne en direction de la porte. Une fois parti, Jane tend un téléphone à Sara.
« Tenez, celui là est impossible à tracer. Et si on commençait par appeler Bruce plutôt? »
*****
Bip. Bip.
Bip. Bip.
« Allo ? »
« Bruce ? »
« Sara ? »
« Oui c’est moi. Ecoute Bruce, là où tu es, tu peux parler librement ? »
« Attends, je vais aller dans mon bureau ; »
…
« C’est bon. »
« Bruce, je t’ai déjà dit que Michael était en prison. Maintenant, c’est encore pire, son neveu, le fils de Lincoln, s’est fait enlevé. »
« Quoi ? »
« Ils veulent que Michael s’évade avec un autre prisonnier. James Whistler. On ne sait pas qui c’est. Jane nous a expliqué un petit peu la situation. Le gouvernement pourrait nous aider ? »
« Oui justement, je voulais te prévenir. Le gouvernement serait enclin à nous aider, encore faut il pouvoir rentrer en contact avec quelqu’un du gouvernement. Mais qui est Jane ? »
« Ce serait trop long à t’expliquer. Jane connaît Cooper Green qui connaît le président. Il faudrait que tu le contactes. On a que 10 jours Bruce, sinon ils ont menacé de tuer LJ. Ce n’est qu’un adolescent ! Et Michael, je sais pas s’il va pouvoir tenir 10 jours dans cet enfer. »
« D’accord, d’accord. J’ai compris Sara. Je vais faire mon possible. Je te rappelle dès que y’a du nouveau. »
« Merci Bruce. »
« Ce n’est rien Sara. Fais attention à toi s’il te plaît. »
« Ne t’inquiètes pas pour moi, j’ai des gens qui veillent sur moi ici. »
Clic.
*****
Michael est dans sa cellule, essayant de ne pas se faire remarquer. Dès demain il quittera cet enfer, et même si c’est pour aller dans une autre prison, ça ne pourra pas être pire qu’ici. Il a vu Sara, il y a un peu plus d’une heure. Etant donné les circonstances, elle avait l’air bien, et ça le rassure énormément. Entre ses mains, il tient une grue comme celles qu’il envoyait à Sara. Avec un peu de chance, il pourra lui en faire d’autres.
« Michael. »
Celui-ci relève brusquement la tête. En apercevant la personne qui vient de l’appeler, il fronce les sourcils.
« Alex. Qu’est-ce que tu veux ? »
« Il faut que tu nous sortes d’ici. Tu m’as bien eu, mais toi et moi, on fera pas long feu dans cet endroit. C’est aussi dans ton intérêt. »
« Tu as tué mon père Alex. Je me fiche de ce qui peut t’arriver ici. Tu n’as pas besoin de t’inquiéter pour mes intérêts. »
Scofield tiene una visita.
Encore une visite? Qui ça peut être ?
« Si tu veux bien m’excuser Alex. »
Et sans attendre la réponse de Mahone, Michael se dirige à nouveau vers l’extérieur, intrigué par cette nouvelle visite. Mais dès qu’il voit Lincoln, il se sent soulagé. Il a besoin de Lincoln pour tenir dans cet endroit. Pourtant, en se rapprochant de la grille, il voit le visage de son frère. Lincoln a les yeux rouges ? Et il comprend très vite que quelque chose cloche, quelque chose est arrivé, et Michael a presque envie de stopper net sa marche dans le vain espoir de ne pas l’apprendre. Quelque chose est arrivé à Sara ? Non, ce n’est pas possible, il l’a vu tout à l’heure.
« Lincoln ? »
« Michael, je suis désolé. »
« Quoi ? Mais pourquoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? »
« Michael, il faut que tu restes à Sona. »
« Quoi ?! »
« Ils ont LJ, Mike. Il faut que tu trouves un type. Il s’appelle James Whistler, il est enfermé ici aussi. Si dans 10 jours, on se présente sans lui, ils tueront LJ ! Ils menacent de s’en prendre aussi à Sara. Je ne lui ai pas dit pour ne pas l’inquiéter. La meuf de la compagnie –Gretchen- m’a dit de te dire ça en plus : ‘Il serait dommage que le docteur Tancredi rejoigne son père si tôt’. »
Les mains de Michael agrippent le grillage. Mon dieu, pense t’il.
« Dis moi tout ce que tu sais Lincoln. »
Starbuck- En route pour la frontière
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Re: A day like today [M/S fic]
O mon dieu ya tellemtn de suspence on ce croirer vraiment dans la série!!!Mdr!!!
Vivement la suite!
Vivement la suite!
Re: A day like today [M/S fic]
Où est la médiocrité
pour ma part, ce chapitre est excellent
c'est sur qu'on peut faire confiance à Jane et Bruce
maintenant Michaël va devoir retrouver Wisthler et j'imagine que tu vas pas rendre la tâche très facile
Bref met nous vite la suite stp
pour ma part, ce chapitre est excellent
c'est sur qu'on peut faire confiance à Jane et Bruce
maintenant Michaël va devoir retrouver Wisthler et j'imagine que tu vas pas rendre la tâche très facile
Bref met nous vite la suite stp
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: A day like today [M/S fic]
pareil je n'ai pas vu de mediocrité miss tu cartonnes et vivement la suitetinkerbel a écrit:Où est la médiocrité
pour ma part, ce chapitre est excellent
c'est sur qu'on peut faire confiance à Jane et Bruce
maintenant Michaël va devoir retrouver Wisthler et j'imagine que tu vas pas rendre la tâche très facile
Bref met nous vite la suite stp
JulieScofield- Retrouve Steadman
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Re: A day like today [M/S fic]
Merci comme toujours aux personnes qui laissent des commentaires et qui continuent à lire.
« LJ m’a appelé tout à l’heure, juste après t’avoir rendu visite. Je suis désolé Mike, je sais que je ne peux pas te demander ça, après tout ce que tu as déjà fait pour moi, mais c’est mon fils Mike ! Il faut que je le sorte de là, il compte sur moi ! Et pour çà, j’ai besoin de toi. »
« Linc, LJ est mon neveu, et il n’y a rien que je ne ferai pas pour lui. » réplique Michael.
Le ton ferme et déterminé de Michael rassure Lincoln, au point qu’il culpabilise un petit peu d’avoir douté de son frère. Alors il lui adresse un sourire, signe de remerciement et d’encouragement à la fois.
« Qui est-ce type que je dois faire sortir ? »
« Pour l’instant, on ne sait rien de lui, à part qu’il s’appelle James Whistler. Mais on va faire des recherches pour en savoir plus. Ecoute, les visites vont bientôt se terminer. Jane nous a rejoint, elle et Sara ont des contacts aux Etats Unis qui peuvent nous servir. Avant tout il faut que tu trouves Whistler. Okay ? Ils se fichent de la manière dont on s’y prend. On doit juste être présent à un point de rendez vous qu’ils nous communiqueront plus tard avec Whistler dans 10 jours. »
Michael a encore de nombreuses questions qui jaillissent dans sa tête, mais il sait que la visite bien que déjà très courte, est terminée. Il a l’essentiel, c’est de retrouver ce Whistler et il n’a que 10 jours. Soit 240 heures. 14 400 minutes. 864 000 secondes. Ou plutôt 863 999 maintenant.
*****
Lorsque Michael apparaît de nouveau dans la cour, une queue s’est déjà formée pour la dernière ration de la journée. Michael se dirige vers celle-ci, et en attendant son tour, il observe chaque personne autour de lui. James Whistler. Comment est il censé trouver quelqu’un qu’il n’a jamais vu ? Ses doigts tapotent contre le verre qu’il tient en main, Michael inspire. Il faut qu’il réfléchisse calmement, la vie de LJ en dépend. Pour l’instant il n’a pas remarqué d’autres « étrangers » en dehors de Bellick, Mahone et T-Bag. Quand vient enfin son tour, il tend son verre pour qu’ils le servent, et s’en va sur le côté. A peine s’est-il adossé contre le mur que Bellick l’accoste.
« Hey Scofield, je t’ai dit pour Maricruz, c’est à toi de tenir ta promesse. »
Michael réfléchit. Vu son statut, poser des questions pourrait éveiller trop facilement les soupçons ; mais tout le monde ici se fiche de Bellick. Il se tourne alors vers lui.
« Si tu arrives à dégoter discrètement -je dis bien discrètement- des informations pour moi, je te donnerai toutes mes rations du soir. »
Bellick le fixe un instant, intrigué.
« Quel genre d’informations ? »
« Sur un homme, dénommé James Whistler. »
« Pourquoi il t’intéresse ? »
« Ca, ça ne te regarde pas. »
Dans l’état où se trouve l’ex-gardien, la proposition est trop alléchante pour ne pas l’accepter.
« D’accord. Toutes tes rations du soir alors. »
Et sur ces paroles, Michael lui tend son verre que Bellick se dépêche de saisir. Puis Michael part en direction de sa cellule. En marchant dans l’enceinte de Sona, il inspecte les murs, les cellules d’autres prisonniers, les prisonniers, et au premier abord, il se retrouve dans une situation impossible. En s’approchant de sa cellule, il aperçoit une silhouette, une main agrippée sur les grilles de sa cellule. Michael la reconnaît bien, il s’agit de T-Bag.
« Alors mon mignon, il semblerait que beaucoup de gens se soient déplacé pour venir te voir. Si j’ai bien compté, ça faisait trois visites. Bon, j’imagine bien que ton frère en faisait parti. Mais les deux autres, qui ça peut être ? Hmmm. »
Michael ne bronche pas.
« Ah, tu préfères garder ça pour toi. Je comprends, je comprends. De toute façon, il sera très facile de voir qui peut bien s’intéresser autant à toi à travers ses barreaux. »
Le visage de T-Bag se fend d’un large sourire, et s’éloigne. T-Bag a raison, n’importe qui peut voir les visites des barreaux, pense Michael, il ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour Sara. S’il lui dit de ne plus venir, il est à peu près sûr qu’elle refusera, T-Bag ne peut de toute façon pas l’atteindre enfermé ici.
*****
T-Bag s’éloigne de la cellule de Michael. Il longe le couloir qui aboutit sur la cour. Il marche en direction de Bellick, il a vu Scofield lui parler. Celui-ci ne l’a pas remarqué s’approcher de lui.
« Bellick. »
En entendant son nom, Bellick se retourne pour lui faire face.
« Bagwell, qu’est-ce que tu veux ? »
« Qu’est-ce que Scofield t’a dit tout à l’heure ? »
« Pourquoi est-ce que je te le dirai ? »
« Parce que si tu crois que ça ne peut pas être pire pour toi ici, tu te trompes. Même avec une seule main, je peux te saigner, » menace T-Bag, et dans un geste familier sa langue trace le contour de sa lèvre inférieure. Il finit par ajouter, « Et, n’oublie pas je suis dans les grâces de Lechero, si tu veux survivre, tu as plus de chance avec moi qu’avec Scofield. »
« Il cherche un certain James Whistler. »
*****
A l’hôtel, Sara a raccroché depuis une bonne vingtaine de minutes avec Bruce, elle observe Jane parler à son tour au téléphone avec Cooper Green. Mis au courant chacun de leur côté, il sera plus simple trouver des solutions plus rapidement. Sucre est toujours près d’elle, perdu dans ses pensées, concernant sans doute Maricruz. Cinq minutes s’écoulent encore avant que Jane ne raccroche.
« Alors ? » demande Sara, incapable de cacher une once d’espoir.
« Il va faire ce qu’il peut. Mais ils ne peuvent pas nous apporter officiellement leur aide, parce que la compagnie le découvrirait tout de suite, et c’est trop risqué. En plus, on a que 10 jours, alors il faudra faire vite. Cela dit, ils peuvent faire pression sur la police de Panama pour faire sortir Michael avec Whistler. L’idéal, ce serait de tendre un piège lors du rendez vous, dans 10 jours. De toute façon dans l’immédiat, il faut qu’on trouve des informations sur Whistler. »
Sur ces paroles, Jane sort un ordinateur portable, et l’installe sur la table près de la fenêtre. Jane se pose sur la chaise, suivie par Sara et Sucre.
« Après avoir travaillé au côté du père de Lincoln pendant des années, s’infiltrer dans les réseaux et trouver des informations est devenu beaucoup plus simple. » explique Jane.
Sur son écran, Jane tape le nom de Whistler. Une série d’informations apparaît ; et surtout une série de contacts. De Londres, à New York, en passant par Paris, Rome, Mexico et… Panama. Ils se penchent tous les trois imperceptiblement vers l'adresse et le nom affiché : Sofia Lugo.
« LJ m’a appelé tout à l’heure, juste après t’avoir rendu visite. Je suis désolé Mike, je sais que je ne peux pas te demander ça, après tout ce que tu as déjà fait pour moi, mais c’est mon fils Mike ! Il faut que je le sorte de là, il compte sur moi ! Et pour çà, j’ai besoin de toi. »
« Linc, LJ est mon neveu, et il n’y a rien que je ne ferai pas pour lui. » réplique Michael.
Le ton ferme et déterminé de Michael rassure Lincoln, au point qu’il culpabilise un petit peu d’avoir douté de son frère. Alors il lui adresse un sourire, signe de remerciement et d’encouragement à la fois.
« Qui est-ce type que je dois faire sortir ? »
« Pour l’instant, on ne sait rien de lui, à part qu’il s’appelle James Whistler. Mais on va faire des recherches pour en savoir plus. Ecoute, les visites vont bientôt se terminer. Jane nous a rejoint, elle et Sara ont des contacts aux Etats Unis qui peuvent nous servir. Avant tout il faut que tu trouves Whistler. Okay ? Ils se fichent de la manière dont on s’y prend. On doit juste être présent à un point de rendez vous qu’ils nous communiqueront plus tard avec Whistler dans 10 jours. »
Michael a encore de nombreuses questions qui jaillissent dans sa tête, mais il sait que la visite bien que déjà très courte, est terminée. Il a l’essentiel, c’est de retrouver ce Whistler et il n’a que 10 jours. Soit 240 heures. 14 400 minutes. 864 000 secondes. Ou plutôt 863 999 maintenant.
*****
Lorsque Michael apparaît de nouveau dans la cour, une queue s’est déjà formée pour la dernière ration de la journée. Michael se dirige vers celle-ci, et en attendant son tour, il observe chaque personne autour de lui. James Whistler. Comment est il censé trouver quelqu’un qu’il n’a jamais vu ? Ses doigts tapotent contre le verre qu’il tient en main, Michael inspire. Il faut qu’il réfléchisse calmement, la vie de LJ en dépend. Pour l’instant il n’a pas remarqué d’autres « étrangers » en dehors de Bellick, Mahone et T-Bag. Quand vient enfin son tour, il tend son verre pour qu’ils le servent, et s’en va sur le côté. A peine s’est-il adossé contre le mur que Bellick l’accoste.
« Hey Scofield, je t’ai dit pour Maricruz, c’est à toi de tenir ta promesse. »
Michael réfléchit. Vu son statut, poser des questions pourrait éveiller trop facilement les soupçons ; mais tout le monde ici se fiche de Bellick. Il se tourne alors vers lui.
« Si tu arrives à dégoter discrètement -je dis bien discrètement- des informations pour moi, je te donnerai toutes mes rations du soir. »
Bellick le fixe un instant, intrigué.
« Quel genre d’informations ? »
« Sur un homme, dénommé James Whistler. »
« Pourquoi il t’intéresse ? »
« Ca, ça ne te regarde pas. »
Dans l’état où se trouve l’ex-gardien, la proposition est trop alléchante pour ne pas l’accepter.
« D’accord. Toutes tes rations du soir alors. »
Et sur ces paroles, Michael lui tend son verre que Bellick se dépêche de saisir. Puis Michael part en direction de sa cellule. En marchant dans l’enceinte de Sona, il inspecte les murs, les cellules d’autres prisonniers, les prisonniers, et au premier abord, il se retrouve dans une situation impossible. En s’approchant de sa cellule, il aperçoit une silhouette, une main agrippée sur les grilles de sa cellule. Michael la reconnaît bien, il s’agit de T-Bag.
« Alors mon mignon, il semblerait que beaucoup de gens se soient déplacé pour venir te voir. Si j’ai bien compté, ça faisait trois visites. Bon, j’imagine bien que ton frère en faisait parti. Mais les deux autres, qui ça peut être ? Hmmm. »
Michael ne bronche pas.
« Ah, tu préfères garder ça pour toi. Je comprends, je comprends. De toute façon, il sera très facile de voir qui peut bien s’intéresser autant à toi à travers ses barreaux. »
Le visage de T-Bag se fend d’un large sourire, et s’éloigne. T-Bag a raison, n’importe qui peut voir les visites des barreaux, pense Michael, il ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour Sara. S’il lui dit de ne plus venir, il est à peu près sûr qu’elle refusera, T-Bag ne peut de toute façon pas l’atteindre enfermé ici.
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T-Bag s’éloigne de la cellule de Michael. Il longe le couloir qui aboutit sur la cour. Il marche en direction de Bellick, il a vu Scofield lui parler. Celui-ci ne l’a pas remarqué s’approcher de lui.
« Bellick. »
En entendant son nom, Bellick se retourne pour lui faire face.
« Bagwell, qu’est-ce que tu veux ? »
« Qu’est-ce que Scofield t’a dit tout à l’heure ? »
« Pourquoi est-ce que je te le dirai ? »
« Parce que si tu crois que ça ne peut pas être pire pour toi ici, tu te trompes. Même avec une seule main, je peux te saigner, » menace T-Bag, et dans un geste familier sa langue trace le contour de sa lèvre inférieure. Il finit par ajouter, « Et, n’oublie pas je suis dans les grâces de Lechero, si tu veux survivre, tu as plus de chance avec moi qu’avec Scofield. »
« Il cherche un certain James Whistler. »
*****
A l’hôtel, Sara a raccroché depuis une bonne vingtaine de minutes avec Bruce, elle observe Jane parler à son tour au téléphone avec Cooper Green. Mis au courant chacun de leur côté, il sera plus simple trouver des solutions plus rapidement. Sucre est toujours près d’elle, perdu dans ses pensées, concernant sans doute Maricruz. Cinq minutes s’écoulent encore avant que Jane ne raccroche.
« Alors ? » demande Sara, incapable de cacher une once d’espoir.
« Il va faire ce qu’il peut. Mais ils ne peuvent pas nous apporter officiellement leur aide, parce que la compagnie le découvrirait tout de suite, et c’est trop risqué. En plus, on a que 10 jours, alors il faudra faire vite. Cela dit, ils peuvent faire pression sur la police de Panama pour faire sortir Michael avec Whistler. L’idéal, ce serait de tendre un piège lors du rendez vous, dans 10 jours. De toute façon dans l’immédiat, il faut qu’on trouve des informations sur Whistler. »
Sur ces paroles, Jane sort un ordinateur portable, et l’installe sur la table près de la fenêtre. Jane se pose sur la chaise, suivie par Sara et Sucre.
« Après avoir travaillé au côté du père de Lincoln pendant des années, s’infiltrer dans les réseaux et trouver des informations est devenu beaucoup plus simple. » explique Jane.
Sur son écran, Jane tape le nom de Whistler. Une série d’informations apparaît ; et surtout une série de contacts. De Londres, à New York, en passant par Paris, Rome, Mexico et… Panama. Ils se penchent tous les trois imperceptiblement vers l'adresse et le nom affiché : Sofia Lugo.
Starbuck- En route pour la frontière
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Re: A day like today [M/S fic]
très belle suite, ça met en place la recherche de Wisthler
Bellick qui peut pas se taire (dans sa situation, c'est prévisible le camp qu'il a choisit ), T-Bag égal à lui même et j'espère que Michaël va réussir à trouver ce Wisthler sans trop d'embûches et surtout sortir vivant de là pour rejoindre Sara
se serait possible d'en ravoir une rapidement STP
Bellick qui peut pas se taire (dans sa situation, c'est prévisible le camp qu'il a choisit ), T-Bag égal à lui même et j'espère que Michaël va réussir à trouver ce Wisthler sans trop d'embûches et surtout sortir vivant de là pour rejoindre Sara
se serait possible d'en ravoir une rapidement STP
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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