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ONE SHOOT SAISON 4

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ONE SHOOT SAISON 4 Empty ONE SHOOT SAISON 4

Message  laurams74 Jeu 30 Oct - 0:45

Coucou a tous !

Je passe sur ce forum déjà pour vous faire un petit coucou et puis aussi parce que ça fait quelques temps que j'ai écris un One Shoot que je n'ai toujours pas posté parce que je sais pas trop quoi en penser. Et puis voilà, aujourd'hui, je me décide. Pourquoi aujourd'hui, je sais pas ! ^^ Bref. Quoi qu'il en soit, j'aimerais avoir votre avis sur ce One Shoot...

Que je vous préviennes d'avance, ça concerne un épisode de la saison 4, donc SPOILERS. En fait, j'ai voulu parler du personnage de Gretchen qui m'a perturbé dans l'épisode 5, si je me trompes pas...Et j'ai tout simplement écris ce One Shoot après avoir vu l'épisode...
Donc il concerne uniquement le personnage de Gretchen et ses pensées...

Voila...Je crois que j'ai tout dis. Je vous mets donc ce One Shoot :



Je sens l’eau couler le long de mon corps, j’ai l’impression que chaque gouttes qui glisse sur mes plaies sont des milliers de pics qui s’enfoncent dans ma chair. Intérieurement, je me sens hurler, hurler toute cette douleur qui empoisonne tout mon être, jusqu’à ne plus rien laisser. Ne plus rien laisser d’autres que le désespoir. Je ne parles pas de cette douleur physique qui laisse mon corps entiers recouverts de plaies. Non. Je parles des blessures que personne d’autres ne peut voir a part moi. J’ai la maudite sensation que tout est en en train de s’éteindre en moi, comme une flamme se plie sous les coups du vent. Contre mon gré, je ne peux empêcher les larmes de se mêler aux gouttes qui continuent leurs chutes sur moi. J’ai toujours réussi. Réussi a me protéger de tout ceux qui m’entouraient en me montrant distante, en étant froide, et cette maudite habitude a prit raison de moi. C’est tout ce que je suis maintenant. Une femme inconnu, dont personne ne connaît vraiment le nom, dont personne ne connaît vraiment la nature, dont personne ne connaît vraiment le passé. Au fond, je change en fonction des gens qui m’entoure. Je me plie aux ordres, j’obéis en bon soldat que je suis et lorsque ma famille, du moins celle qu’il me reste, essaie de nouer un quelconque contact avec moi, je mens. Mens pour protéger. Mais au fond, je cherches a protéger qui ? Ma famille ? De quoi ? De moi ? A cette ultime question, je ferme les yeux, j’essaie de me ressaisir. Et puis peut-être que la seule personne que je cherche a protéger, c’est moi. Juste moi. Parce que cela bien des mois maintenant, il faut bien l’avouer, que je cherches a fuir. Fuir a tout prix. Fuir toute la souffrance que j’ai éprouver pendant des semaines, fuir toute la souffrance que je veux absolument effacer de ma mémoire. Fuir les cauchemars qui m’assaillent toutes les nuits. Cesser tout simplement de revivre tous ces instants où j’étais plongée dans le noir, pensant a ma fille que j’avais lachement abandonnée de peur de ne pas être a la hauteur, de ne pas être une bonne mère. Je pensais sans cesse a elle, a ce que je ne pourrais sans doute jamais lui dire, a toute les fois où j’aurais dû faire demi-tour et aller la serrer dans mes bras en lui promettant de ne plus jamais la quitter. Mais aujourd’hui je suis là, plongé dans des réflexions qui n’ont plus vraiment lieu d’être. Sans vraiment en avoir conscience, je tourne le robinet et enroule une serviette autour de moi. Je pousse la porte de la douche, et lorsque je me retrouves devant ma propre image, tout ressurgit en moi. Ces jours où j’étais plongé dans un nouveau cauchemar, a nouveau dans le noir. A nouveau seule. J’étais dans le noir total, ne sachant plus bien distinguer le jour et la nuit. Ne sachant plus très bien où j’avais mal.

Je m’approche du miroir et observe mes blessures, en les effleurant, comme si le fait de les toucher allait me replonger dans cette pièce sombre. Une fois de plus, mes larmes coulent le long de mes joues sans que je puisses faire quoi que ce soit pour les retenir. J’ai peur, pour une fois je suis bien obligée de l’avouer. J’ai peur de ne plus pouvoir faire face a cette vie qui ne cesse de m’emprisonner, qui ne cesse de me détruire.
Soudain, je regarde autour de moi, et a ce moment, je comprends vraiment ce que j’ai fait, je comprends que je me suis rendue chez Rita, que j’ai risqué de les faire tuer toutes les deux… A cette pensée, je relève légèrement la tête pour empêcher de nouvelle larmes de couler. Même si je refuse d’y croire, même si je fais tout pour ne pas y penser, je sais qu’elle est là, a quelques mètres tout au plus de moi. Je ne l’ai pas vu en entrant mais je sais qu’elle est ici. Je sais que je devrais prendre mon courage et sortir de la salle de bain et faire comme si tout allait bien, comme s’il ne s’était rien passer. Mais le fait est que je n’ai pas la force de me retrouver en face d’elle, en face de ma fille et la regarder en sachant pertinemment qu’elle n’a pas la moindre vérité que toute cette maison lui cache. Je parviens sans mal a mentir pour une mission, a me faire passer pour quelque un que je ne suis pas, mais avec elle, sans savoir pourquoi, c’est trop difficile. Je chasse cette pensée de mon esprit autant que je le peux et je m’habille rapidement. Je tente de dissimuler les plus grosses blessures. Rita ne doit pas savoir ce qui s’est passé. Tout comme elle ne l’a jamais su, elle n’a jamais su qui j’étais, ce que je faisais et a qui je le faisais. Et c’est peut-être mieux ainsi. Ce sont les derniers contacts qu’il me reste avec ma propre famille désormais.

Après une profonde inspiration, je quitte la salle de bain et marche jusqu’à la cuisine. Au fur et a mesure que j’avance, j’entends sa voix, en train de lire quelques phrases dans un livre. J’avance jusqu’à ce que je me retrouves dans la cuisine, appuyé contre le plan de travail. Je regarde Rita quelques secondes, elle est assise a côté d’Emily, contrôlant sa lecture. Lorsqu’elle me voit, elle dit a Emily qu’elle peut aller jouer dans sa chambre.
Celle-ci se lève et passe a mes côtés en m’observant. Je tourne mon regard vers elle et lui sourit. Certainement le sourire le plus sincère que j’ai afficher depuis quelques mois.

Rita ne tarde pas a me demander ce qui s’est passé. Tout en avalant une bouchée du sandwich qu’elle m’avait préparée, je cherche ce que je peux bien lui dire. Et comme toujours je mens. Je lui raconte une stupide panne de voiture en pleins désert, je lui dis que j’ai dû marcher jusqu’ici. Tout en lui mentant, je la regardes droit dans les yeux, comme je sais le faire, juste pour parait plus convaincante. J’ai honte de ce que je fais, mais comme je ne cesse de me le répéter, c’est juste pour nous protéger. Je n’ai pas été capable d’être une fille, ni une sœur et encore moins une mère. Tout ce que je peux faire maintenant, c’est les protéger. De tout. Et pour ça, je dois leur cacher la vérité, sur moi, sur mon travail, sur la Compagnie, sur toutes les choses ignobles que j’ai fait et qu’on m’a fait.
Intérieurement, tout en racontant mon histoire, je ris nerveusement. Comme si le fait de marcher pendant des kilomètres pouvaient me provoquer de telles marques sur le visage. Au fond, j’ignore si elle me croit vraiment ou si elle refuse tout simplement de chercher une autre solution. Ce que je sais, c’est qu’elle essaie de m’aider, je lui dois beaucoup. Pourtant, j’ai encore besoin d’elle. Je lui demande si elle a encore le vase que je lui avais envoyé et elle met peu de temps pour me le remettre. Je sais qu’avec ce geste, je vais la surprendre, et que cela va faire naître en elle beaucoup de question, auxquelles je ne pourrais évidemment pas répondre. Lorsque je le brise au coin de la table et quelle découvre l’arme, je ne peux que m’imaginer le regard qu’elle a eu sur moi et sur le contenu de ce vase. Elle me demande pour qui je travaille, et pour la première fois, je ne lui ment pas et je lui réponds simplement « pour moi même »

Cette découverte sur une partie de moi, l’a évidemment interloqué et mon coup de téléphone a la morgue, prétextant que Gary Miller est mon mari, n’a fait que relancer des questions encore plus fortes.

Elle me dit « qui es-tu »? Au fond, je ne peux pas lui répondre, puisque je ne le sais certainement pas moi-même. Elle me regarde profondément dans les yeux, comme si elle pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert. Je vois a cet instant son regard rempli d’incompréhension face a tous ces évènements qui débarquent dans sa vie sans qu’elle n’y comprenne rien. Elle me parle de notre mère, elle me dit que j’ai toujours su dissimuler mes émotions, que j’ai toujours été froide, même avec elle et Emily. A ce moment, je reste silencieuse, je sais que tout ce qu’elle dit est on ne peut plus vrai. Et a ce moment, je refuse de continuer cette discution, qui n’en est pas vraiment une. Je ne veux pas et je ne peux pas tout lui dire. Lui dire ce que j’ai vécu, ce que j’ai ressenti. Tout ce que je trouve a lui dire c’est « C’est juste qui je suis » avant de lui assurer que tout va bien, et que je dois partir. Et elle pose cette question, que je redoutais tant et que je pensais pouvoir fuir. Comme toujours. « Tu ne l ‘emmènes pas avec toi ? »

Je me retourne vers Emily. Elle est en train de dessiner, son cahier a la main, sur le tapis du séjour. Pour toute réponse, je me contente de lui dire «Si j’étais capable d’être une bonne mère,je ne te l’aurais pas confié ». Elle baisse la tête devant cette remarque, ne sachant pas quoi répondre a cela. Je regarde Emily quelques secondes avant de m’avancer vers elle. Je m’accroupi a ses côtés.

Lorsque je l’a regarde, je ne peux m’empêcher d’avoir honte de moi, de ce que je fais. J’aimerais nouer un lien avec cet enfant, avec mon enfant. Bien sur, tout le monde doit penser que je devrais avoir l’instinct maternelle puisque c’est moi qui l’ai mis au monde. Tout le monde doit être en train de me blâmer pour l’avoir laisser, pour ne pas avoir affronté la réalité. Mais qu’est-ce que j’aurais dû faire ? Tout ce que j’ai voulu, c’est la protéger, envers et contre tout. Aujourd’hui, je me dois de continuer. Continuer de lui mentir et de faire comme si tout allait bien alors que tout va mal. Alors je lui dis qu’elle doit être sage et …que je l’aime. Je l’observe quelques secondes avant de me relever : je dois partir pour régler de nouveaux problèmes. Et encore une fois, je m’éloigne d’elle, je l’abandonne une nouvelle fois. Comme toujours.

FIN

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Message  tinkerbel Jeu 30 Oct - 9:43

il est super ton one shoot ONE SHOOT SAISON 4 Applaudi ONE SHOOT SAISON 4 Applaudi ONE SHOOT SAISON 4 Applaudi
la retranscrition des sentiments de Gretchen et sa façon de penser colle bien avec le perso ONE SHOOT SAISON 4 10-10 ONE SHOOT SAISON 4 10-10 ONE SHOOT SAISON 4 10-10 ONE SHOOT SAISON 4 10-10
dans cet épisode on la sent empli de doutes vite effacés à la vue de l'arme "pour epartir en mission", mais on les ressent encore plus dans ton OS Crying or Very sad Crying or Very sad Crying or Very sad Crying or Very sad


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