One shot: Un autre rendez-vous (spoiler 2.10)
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ludiivne1978
celifrance
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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One shot: Un autre rendez-vous (spoiler 2.10)
Un petit one shot que j'avais écrit dans l'attente insoutenable de l'épisode 2.10. Certes, ça ne colle pas avec ce qui s'est vraiment passé mais bon...
Sara se demande, tout en marchant vers l'autobus Greyhound presque vide le plus proche dans la chaleur désertique, quel a été le moment exact où sa vie est devenue un film. Ne s'était- elle pas assise sur son divan pour regarder des héroïnes descendre d'un autobus devant une station service abandonnée, sur une route poussiéreuse avec le vent sablonneux et sec dans ses cheveux pour retrouver le héros de l'autre côté de la route, appuyé contre sa voiture, les bras et les jambes croisées, les yeux cachés derrière des lunettes de soleil. Oui, elle avait vu et revu ce cliché.
Sa vie était devenu un cliché de mauvais film comme elle l’avait toujours été, en fait. Elle avait été la pauvre petite fille riche, qui s’était rebellée pour tenter de recueillir un peu d’attention de la part de son père et de sa mère qui préférait s’occuper de sa bouteille pour oublier un mari impliqué dans des choses pas très nettes… Maintenant la voilà en plein cœur d’un conte dont elle est l’héroïne et il est le héros, non vêtu d’une cape blanche, mais de bleu…
Elle se sentit fière en fait d’avoir été capable de se brosser les dents et de se coiffer dans les toilettes peu reluisantes de la station de bus. Elle pense à ça maintenant parce qu’elle n’a pu se doucher depuis plusieurs jours et lui est là… parfait ! Il n’y a pas d’autres mots pour le décrire à ce moment précis où elle se retrouve debout à travers la deux route de voie avec sa main qui protège ses yeux
Il est appuyé contre la voiture, les bras et les jambes croisés, les yeux cachés derrière des lunettes de soleil. Ses tennis noirs sont d’une fine pellicule de poussière que le désert souffle sur eux. Son jean délavé est trop long, sa chemise bleue aux manches longues même par cette chaleur doit faire ressortir de manière étonnante ses yeux qu’elle ne veut plus regarder pour ne pas céder… Mais elle ne peut pas voir ses yeux, dissimulés derrière des lunettes de soleil. Ses cheveux ont commencé à pousser et elle peut deviner qu’il ne s’est pas rasé depuis quelques jours. Mon dieu, comme il peut être sexy, se dit-elle alors que ce devrait être la dernière chose à penser…
Quand elle a réalisé ce que sa vie était devenue, ce qu’elle avait laissé passer, elle a cessé de le rendre responsable de tout et se demande maintenant qu’elle sera la prochaine étape…Quelle émotion va venir la submerger quand elle se teindra suffisamment proche de lui pour pouvoir le toucher ?
Elle est fatiguée à force de ne pas dormir vraiment. Elle ne s’est pas vraiment reposé sur cette banquette élimée d’autobus, malgré les 3 rangées libres lui laissaient tout le loisir de s’étendre. Non, il fallait qu’elle soit constamment aux aguets, prête à se battre pour sa vie à tout moment.
Elle est en colère, tellement en colère contre tous ceux qui avait amené ce chaos total parce que si ils n'avaient pas impliqué Lincoln Burrows, elle ne se trouverait pas orpheline sur un tronçon de route solitaire face à cet homme qui la regarde et contre qui elle est fâchée avec en dépit d'elle-même.
Elle n’a pas à être en colère contre lui. Elle ne veut pas être en colère contre lui. Il n’y a aucune raison à être en colère contre lui. Elle a eu tout le temps de penser à ça pendant son voyage chaotique, elle sait qu'il a fait ce qu'il devait faire. Donc comment pourrait-elle être furieuse? Il devait le faire et il l’a fait. Et elle sait qu'il est désolé. Elle sait. Maintenant elle sait. Son coeur sait ceci mais sa tête a beaucoup de mal à accepter la vérité.
Elle est triste pour la vie qu’elle avait enfin réussie à construire, aussi imparfaite était-elle, mais qu’elle avait construite après tous ses déboires, ses erreurs. Elle était triste pour son appartement, le sol dans son bureau qui grinçait sous ses pas. C'était la seule partie de l’appartement qui faisait ce petit bruit. Elle était triste pour ses voisins, Mrs. Monroe qu’elle trouvait sur son balcon chaque matin la saluant de la main et d’un sourire. Elle était triste de cet appartement où elle s’était pourtant sentie si seule…
Même si cela pouvait sembler déprimant, elle regrettait ce temps où elle n’avait pas à se soucier de quelque chose ou quelqu'un d'autre après travail, ce temps où elle n’était pas obligée pas de parler ou d’écouter. Ce temps où elle pouvait écouter seulement le silence. Le silence qui la consolait parce qu’elle n’attendait rien de personne et que personne n’attendait rien d’elle.
Elle fait un pas et regarde de chaque côté de la route avant d’en faire un autre. Il lui sourit avec tendresse, sans bouger. Elle doit lui sourire, aussi. Mais plus elle approche, elle le voit se pousser de la voiture, s’avancer vers elle. Il enlève ses lunettes pour les pendre de sa chemise. Elle avait raison. La chemise fait ressortir de manière étonnante ses yeux. Ils sont plus bleus qu’il n’est possible d’imaginer. Et ils se regardent et elle se rappelle ce moment où il lui a dit, "j'ai besoin de vous fassiez quelque chose pour moi." Il met ses mains dans ses poches et la regarde approcher.
Elle est épuisée. Elle est fâchée. Elle est triste. Et maintenant elle est nerveuse. Voila la principale sensation qui l'accable maintenant. La sueur coule sur son front et roule jusqu’au bas son dos et entre ses seins et ce n'est pas seulement là à cause du soleil paraît diriger tous ses rayons sur cette route désertique…
"Tu as l’air en forme", lui dit-il alors qu’elle n’est plus qu’à un demi pas de lui. « Tu n’as pas besoin de mentir ", lui dit-elle avec un sourire. Il sourit coin. "Je mens seulement quand j'ai à le faire." Elle lui semble aller bien. Elle est encore plus belle épuisée et effrayée. Même si elle est plus pâle que dans ses souvenirs. Même dans des vêtements dans lesquels elle semble avoir dormi plus d'une fois.
Elle est toujours aussi belle. Elle a toujours cet éclat dans le regard même si cela peut sembler cliché, il est là, telle qu’il a toujours été quand elle le regardait, cet éclat qui lui était apparemment réservé. Il est là derrière l'épuisement et la peur. Il faut juste le chercher un peu, en plongeant profondément dans ses yeux, comme il le fait maintenant. Il veut savoir si elle est encore là, cette Sara dont il est tombé éperdument amoureux, cette Sara qui a succombé à ses regards, à son baiser. Il a besoin de croire en ça, de croire en elle, cette pensée la fait tenir pendant ces jours de cauchemars. Oui, il a besoin de croire en elle, en eux…
Elle passe nerveusement une main à travers ses cheveux rouges dans lesquels le soleil joue. "Est-ce que tu es prête ?"
"Prête?"
"Prête pour une nouvelle vie ?
Un silence étonnamment confortable remplit l'espace entre eux.
"Aucun sac?"
"Tout que j'ai est là..", dit-elle en serrant son sac à main contre son corps. "Voilà tout ce qu’il reste de ma vie, tout tient ici, dans ce sac ridicule..."
"Je suis désolé."
"Je sais. Nous devrions aller", dit-elle tout en se dirigeant vers porte du côté du passager.
« Alors allons-y »
Sara se demande, tout en marchant vers l'autobus Greyhound presque vide le plus proche dans la chaleur désertique, quel a été le moment exact où sa vie est devenue un film. Ne s'était- elle pas assise sur son divan pour regarder des héroïnes descendre d'un autobus devant une station service abandonnée, sur une route poussiéreuse avec le vent sablonneux et sec dans ses cheveux pour retrouver le héros de l'autre côté de la route, appuyé contre sa voiture, les bras et les jambes croisées, les yeux cachés derrière des lunettes de soleil. Oui, elle avait vu et revu ce cliché.
Sa vie était devenu un cliché de mauvais film comme elle l’avait toujours été, en fait. Elle avait été la pauvre petite fille riche, qui s’était rebellée pour tenter de recueillir un peu d’attention de la part de son père et de sa mère qui préférait s’occuper de sa bouteille pour oublier un mari impliqué dans des choses pas très nettes… Maintenant la voilà en plein cœur d’un conte dont elle est l’héroïne et il est le héros, non vêtu d’une cape blanche, mais de bleu…
Elle se sentit fière en fait d’avoir été capable de se brosser les dents et de se coiffer dans les toilettes peu reluisantes de la station de bus. Elle pense à ça maintenant parce qu’elle n’a pu se doucher depuis plusieurs jours et lui est là… parfait ! Il n’y a pas d’autres mots pour le décrire à ce moment précis où elle se retrouve debout à travers la deux route de voie avec sa main qui protège ses yeux
Il est appuyé contre la voiture, les bras et les jambes croisés, les yeux cachés derrière des lunettes de soleil. Ses tennis noirs sont d’une fine pellicule de poussière que le désert souffle sur eux. Son jean délavé est trop long, sa chemise bleue aux manches longues même par cette chaleur doit faire ressortir de manière étonnante ses yeux qu’elle ne veut plus regarder pour ne pas céder… Mais elle ne peut pas voir ses yeux, dissimulés derrière des lunettes de soleil. Ses cheveux ont commencé à pousser et elle peut deviner qu’il ne s’est pas rasé depuis quelques jours. Mon dieu, comme il peut être sexy, se dit-elle alors que ce devrait être la dernière chose à penser…
Quand elle a réalisé ce que sa vie était devenue, ce qu’elle avait laissé passer, elle a cessé de le rendre responsable de tout et se demande maintenant qu’elle sera la prochaine étape…Quelle émotion va venir la submerger quand elle se teindra suffisamment proche de lui pour pouvoir le toucher ?
Elle est fatiguée à force de ne pas dormir vraiment. Elle ne s’est pas vraiment reposé sur cette banquette élimée d’autobus, malgré les 3 rangées libres lui laissaient tout le loisir de s’étendre. Non, il fallait qu’elle soit constamment aux aguets, prête à se battre pour sa vie à tout moment.
Elle est en colère, tellement en colère contre tous ceux qui avait amené ce chaos total parce que si ils n'avaient pas impliqué Lincoln Burrows, elle ne se trouverait pas orpheline sur un tronçon de route solitaire face à cet homme qui la regarde et contre qui elle est fâchée avec en dépit d'elle-même.
Elle n’a pas à être en colère contre lui. Elle ne veut pas être en colère contre lui. Il n’y a aucune raison à être en colère contre lui. Elle a eu tout le temps de penser à ça pendant son voyage chaotique, elle sait qu'il a fait ce qu'il devait faire. Donc comment pourrait-elle être furieuse? Il devait le faire et il l’a fait. Et elle sait qu'il est désolé. Elle sait. Maintenant elle sait. Son coeur sait ceci mais sa tête a beaucoup de mal à accepter la vérité.
Elle est triste pour la vie qu’elle avait enfin réussie à construire, aussi imparfaite était-elle, mais qu’elle avait construite après tous ses déboires, ses erreurs. Elle était triste pour son appartement, le sol dans son bureau qui grinçait sous ses pas. C'était la seule partie de l’appartement qui faisait ce petit bruit. Elle était triste pour ses voisins, Mrs. Monroe qu’elle trouvait sur son balcon chaque matin la saluant de la main et d’un sourire. Elle était triste de cet appartement où elle s’était pourtant sentie si seule…
Même si cela pouvait sembler déprimant, elle regrettait ce temps où elle n’avait pas à se soucier de quelque chose ou quelqu'un d'autre après travail, ce temps où elle n’était pas obligée pas de parler ou d’écouter. Ce temps où elle pouvait écouter seulement le silence. Le silence qui la consolait parce qu’elle n’attendait rien de personne et que personne n’attendait rien d’elle.
Elle fait un pas et regarde de chaque côté de la route avant d’en faire un autre. Il lui sourit avec tendresse, sans bouger. Elle doit lui sourire, aussi. Mais plus elle approche, elle le voit se pousser de la voiture, s’avancer vers elle. Il enlève ses lunettes pour les pendre de sa chemise. Elle avait raison. La chemise fait ressortir de manière étonnante ses yeux. Ils sont plus bleus qu’il n’est possible d’imaginer. Et ils se regardent et elle se rappelle ce moment où il lui a dit, "j'ai besoin de vous fassiez quelque chose pour moi." Il met ses mains dans ses poches et la regarde approcher.
Elle est épuisée. Elle est fâchée. Elle est triste. Et maintenant elle est nerveuse. Voila la principale sensation qui l'accable maintenant. La sueur coule sur son front et roule jusqu’au bas son dos et entre ses seins et ce n'est pas seulement là à cause du soleil paraît diriger tous ses rayons sur cette route désertique…
"Tu as l’air en forme", lui dit-il alors qu’elle n’est plus qu’à un demi pas de lui. « Tu n’as pas besoin de mentir ", lui dit-elle avec un sourire. Il sourit coin. "Je mens seulement quand j'ai à le faire." Elle lui semble aller bien. Elle est encore plus belle épuisée et effrayée. Même si elle est plus pâle que dans ses souvenirs. Même dans des vêtements dans lesquels elle semble avoir dormi plus d'une fois.
Elle est toujours aussi belle. Elle a toujours cet éclat dans le regard même si cela peut sembler cliché, il est là, telle qu’il a toujours été quand elle le regardait, cet éclat qui lui était apparemment réservé. Il est là derrière l'épuisement et la peur. Il faut juste le chercher un peu, en plongeant profondément dans ses yeux, comme il le fait maintenant. Il veut savoir si elle est encore là, cette Sara dont il est tombé éperdument amoureux, cette Sara qui a succombé à ses regards, à son baiser. Il a besoin de croire en ça, de croire en elle, cette pensée la fait tenir pendant ces jours de cauchemars. Oui, il a besoin de croire en elle, en eux…
Elle passe nerveusement une main à travers ses cheveux rouges dans lesquels le soleil joue. "Est-ce que tu es prête ?"
"Prête?"
"Prête pour une nouvelle vie ?
Un silence étonnamment confortable remplit l'espace entre eux.
"Aucun sac?"
"Tout que j'ai est là..", dit-elle en serrant son sac à main contre son corps. "Voilà tout ce qu’il reste de ma vie, tout tient ici, dans ce sac ridicule..."
"Je suis désolé."
"Je sais. Nous devrions aller", dit-elle tout en se dirigeant vers porte du côté du passager.
« Alors allons-y »
celifrance- Assistant(e) du Dr Tancredi
- Nombre de messages : 160
Date d'inscription : 07/12/2006
Re: One shot: Un autre rendez-vous (spoiler 2.10)
superbe, mais ce one shot devrait se poursuivre j'ai envie de savoir comment ils vont recoller les morceaux...
Et puis il faut avouer que tes fic sont toujours excélente alors je sais d'avancer que l'on se régalerait...
en tout cas bravo!
Et puis il faut avouer que tes fic sont toujours excélente alors je sais d'avancer que l'on se régalerait...
en tout cas bravo!
ludiivne1978- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
- Nombre de messages : 474
Age : 46
Localisation : Dans les bras de Wentworth
Date d'inscription : 10/11/2006
Re: One shot: Un autre rendez-vous (spoiler 2.10)
!! vivement la suite, ton début de fic est génial !
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
- Nombre de messages : 6508
Age : 32
Localisation : dans les bras de Michael
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: One shot: Un autre rendez-vous (spoiler 2.10)
ça serai bien une petite suite
ENNEADE- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1292
Age : 45
Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
Re: One shot: Un autre rendez-vous (spoiler 2.10)
$acass a écrit:Bah je croit que c'est mort pour une suite...
Lool!
mdr surement que oui mais ce serait bien quand meme
saramike- Arrivé au Nouveau Mexique
- Nombre de messages : 399
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Date d'inscription : 23/07/2007
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