Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
cette fic me plaît toujours autant à moi aussi
elle me plait tellement que je veux pas qu'elle se finisse
mais bon toute bonne chose a une fin
ceci étant dit il me tarde la suite
elle me plait tellement que je veux pas qu'elle se finisse
mais bon toute bonne chose a une fin
ceci étant dit il me tarde la suite
lily24- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
Hou il fait chaud d'un coup quelle scène très heu... j'ai pas de mot faut que jme calme ça y est t'as dit ce qu'il ne fallait pas dire:
moi jveux pas que ça soit bientot la fin, au pire elle a interet à être heureuse!!Je tenais juste à vous préciser que nous approchons doucement de la fin de cette fic
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
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Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
Allez, encore un peu de douceur avant la suite et fin...
Malgré l’angoisse de l’attente et les craintes qui découlaient du terrible rendez vous du lendemain, Sara s’était endormie peu après leur étreinte. Michael la regardait, visage d’ange collé a lui avec une respiration apaisée et régulière. Il ne pouvait pas regretter ce qui venait de se passer entre eux et aurait été capable de recommencer sur le champ si elle ne s’était pas endormie. Il en crevait de la laisser seule mais savait que dans le fond elle supporterait encore moins de ne jamais revoir ses enfants. Il se laissa basculer sur le dos et porta ses mains à ses tempes pour tenter de trouver un apaisement. Son esprit bouillonnait d’idées, de possibles plans pour le lendemain qui venait mourir dans un coin de son cortex tant la fatigue et l’angoisse réduisait ses capacités en ce moment.
Plusieurs heures plus tard, n’arrivant toujours pas à dormir, il se leva et marcha sur le pont du bateau ou une légère brise rafraîchissait l’atmosphère. Il resta assis un moment à l’avant à contempler l’horizon en cherchant une vaine solution pour s’en sortir, solution qui n’arrivait pas. Le clapotis des vagues le berçait et l’aidait à s’apaiser. Il se demandait où pouvaient bien être ses enfants, ce qu’ils avaient fait d’eux et pourquoi ? Qu’attendaient-ils de lui ? Que cachait cet échange ?
Se laissant aller à divaguer, il fut surpris par le bruit de la porte de la cabine qui claquait dans son dos. Dans la pénombre, il distinguait Sara, le regard empli d’amour qui lui tendait la main pour l’inciter à le rejoindre. Il lui sourit, se leva et attrapa sa main pour redescendre dans la cabine.
Après s’être allongés l’un à coté de l’autre, ils se serrèrent dans leurs bras, appréciant un de leur dernier instant. Sara frissonnait mais n’avais pas froid. Elle tremblait à l’idée de perdre le seul homme dans sa vie qui lui avait apporté quelque chose de bon et de beau. Elle voulait être forte, elle l’avait été jusque là mais y arriverait-elle jusqu’au bout ?
Michael sentit son trouble et caressait maintenant le dos de ses mains avec une infinie tendresse tandis qu’elle avait relevé son visage vers le sien.
Ils restèrent silencieux...seuls les regards qu’ils échangeaient trahissaient cette souffrance que leur infligeait la vie. Michael se redressa sur le coté et vint cueillir l’unique larme qui perlait aux yeux de Sara.
Se rapprochant d’elle, il déposa un doux baiser sur ses lèvres chaudes et elle se laissa faire, rechargeant chaque parcelle de son corps de la vie qu’il lui insufflait. Dans ses bras elle se sentait protégée. Dans ses bras elle se sentait vivante. Dans ses bras elle aimait.
Les larmes coulaient de son visage. Des larmes d’amour et de joie pour l’homme qui la serrait dans ses bras, mêlées aux larmes de tristesse et de désespoir de le quitter bientôt.
Michael sentit ses joues humides sous la caresse de ses baisers et se dégagea. Une vague de chaleur se propageait lentement en lui et il sourit à Sara pour tenter de la rassurer une dernière fois. Il fit glisser ses hanches contre lui pour qu’elle soit complètement face à lui et continua de l’embrasser comme si sa vie en dépendait. Les yeux humides de Sara le contemplaient et lui donnaient toutes les approbations qu’il réclamait.
W : oh mon amour...regardes moi...
Sara lui caressait les cheveux tandis que son visage descendait bas, toujours plus bas. Michael se sentait comme possédé et ne se maîtrisait plus tandis que Sara se contorsionnait sous ses caresses. Il laissa l’étoffe de sa petite culotte glisser le long des jambes de Sara tandis qu’il la maintenait entre ses dents. Le souffle de Michael sur cette partie de son corps n’en finissait pas de la faire frémir. Sara gémit plusieurs fois alors que Michael lui procurait du plaisir. Jamais il ne s’était laissé à être aussi entreprenant avec elle mais il n’en pouvait plus, se faisant à l’idée qu’il ne la reverrait peut-être jamais...
Sara se redressa brutalement, n’en pouvant plus et sentant son corps à bout des délicieuses caresses de michael.
Elle s’évertua à lui procurer le même plaisir et sentit bientôt qu’il était temps d’y mettre fin, temps qu’ils se réunissent.
Elle se pencha en arrière et l’appela de sa voix douce et sensuelle.
S : vient Michael...j’ai besoin de toi...
Il se releva et s’insinua entre ses jambes. Son regard était comme possédé, c’était un autre Michael qui avait pris possession du corps de son amant, un Michael beaucoup plus entreprenant, un Michael déterminé et incroyablement sensuel, toutes ses barrières et retenues étaient définitivement tombées.
Il embrassa Sara avec frénésie, faisant s’entrechoquer leurs dents alors que tous les deux gémissaient de cette attente insoutenable. Il se pressa plus fortement contre elle et la pénétra enfin. Sara gémissait déjà de tout son être et leur corps à corps fut violent. Soulevés de désir, vibrant de la même fureur, ils accompagnaient l’un l’autre le mouvement de l’autre et se cambraient inlassablement.
Michael voyait des étoiles devant lui alors que son ventre criait de plaisir. Il se pencha sur elle alors qu’il réduisait la vitesse de ses vas et viens et lui murmura des mots sensuels de sa voix rauque.
M : tu me rends fous Sara...je passerais ma vie à te posséder comme çà...j’aime ton corps.
Sara se mordit la lèvre pour ne pas gémir. Elle se redressa et le faisant pivoter elle se positionna à califourchon sur lui. Elle amplifia ses va et vient et laissa son plaisir monter en elle jusqu’à l’étincelle ultime qui embraserait son corps. Michael enserrait sa taille, caressait ses seins, l’obligeant à s’abandonner un peu plus.
S : Michael ! Michael je...
Il la fit basculer sur le dos une dernière fois et sentait que son amante arrivait à l’ultime barrière du plaisir. Il plaça sa main au niveau de sa chute de reins et la fit se cambrer alors qu’il reprenait ses mouvements saccadés en elle. Il sentit les muscles de Sara se contracter alors que le plaisir la terrassait et cria le nom de son amante dans un dernier râle alors qu’il se sentait partir à son tour. Un courant chaud et électrique les traversa.
Sara haletait et Michael était en sueur. Il s’écroulèrent tous les deux l’un contre l’autre, se serrant toujours si fort, s’inclinant devant le sommeil.
Le lendemain matin...
Ils furent réveillée quasiment en même temps, souriant de cette improbable nuit d’amour qu’ils avaient partagés. Michael se leva et s’habilla et Sara le suivit de près.
Les heures passèrent et ils mirent au point les derniers détails de l’échange. Sara devait rester sur le bateau et Lincoln accompagnerait Michael pour récupérer les enfants.
Vers 12h00, Lincoln et Michael s’apprêtaient à partir.
Il rejoignit Sara qui se tenait à l’avant du bateau et l’enlaça. Une lutte intérieure était en train de la ronger.
Elle était en train de perdre peut-être à jamais l’homme qu’elle aimait. Elle se retourna et enfoui son visage sur le torse de Michael. Elle s’état promis de ne pas pleurer, de ne pas lui faire çà, d’être forte pour qu’il ait une image d’une Sara forte et capable d’assumer seule la vie de famille qu’ils auraient du partager à deux. Même si elle l’avait voulu, c’est comme si elle n’avait plus eu de larmes, comme si son cœur était sec.
Michael lui releva le visage et plongea l’océan de ses yeux dans ceux de Sara. Il l’embrassa jusqu’à l’étouffer et entrelaça ses doigts à ceux de la jeune femme.
Sans paroles, il lui fit comprendre qu’il devait s’en aller et commença doucement à d’éloigner sans lâcher ses doigts. Bras tendus vers Sara, il fut obligé de laisser peu à peu glisser ses doigts pour s’éloigner et dans un dernier regard lui adressa tout l’amour qu’il pouvait lui donner. Il grimpa dans le petit zodiac qui leurs permettrait de rejoindre la côte et resta bloqué dans le regard de Sara, jusqu’à ce que la distance et les larmes ne leurs permettent plus de se distinguer...
Leur avenir se jouait...
DERNIERS INSTANTS
Malgré l’angoisse de l’attente et les craintes qui découlaient du terrible rendez vous du lendemain, Sara s’était endormie peu après leur étreinte. Michael la regardait, visage d’ange collé a lui avec une respiration apaisée et régulière. Il ne pouvait pas regretter ce qui venait de se passer entre eux et aurait été capable de recommencer sur le champ si elle ne s’était pas endormie. Il en crevait de la laisser seule mais savait que dans le fond elle supporterait encore moins de ne jamais revoir ses enfants. Il se laissa basculer sur le dos et porta ses mains à ses tempes pour tenter de trouver un apaisement. Son esprit bouillonnait d’idées, de possibles plans pour le lendemain qui venait mourir dans un coin de son cortex tant la fatigue et l’angoisse réduisait ses capacités en ce moment.
Plusieurs heures plus tard, n’arrivant toujours pas à dormir, il se leva et marcha sur le pont du bateau ou une légère brise rafraîchissait l’atmosphère. Il resta assis un moment à l’avant à contempler l’horizon en cherchant une vaine solution pour s’en sortir, solution qui n’arrivait pas. Le clapotis des vagues le berçait et l’aidait à s’apaiser. Il se demandait où pouvaient bien être ses enfants, ce qu’ils avaient fait d’eux et pourquoi ? Qu’attendaient-ils de lui ? Que cachait cet échange ?
Se laissant aller à divaguer, il fut surpris par le bruit de la porte de la cabine qui claquait dans son dos. Dans la pénombre, il distinguait Sara, le regard empli d’amour qui lui tendait la main pour l’inciter à le rejoindre. Il lui sourit, se leva et attrapa sa main pour redescendre dans la cabine.
Après s’être allongés l’un à coté de l’autre, ils se serrèrent dans leurs bras, appréciant un de leur dernier instant. Sara frissonnait mais n’avais pas froid. Elle tremblait à l’idée de perdre le seul homme dans sa vie qui lui avait apporté quelque chose de bon et de beau. Elle voulait être forte, elle l’avait été jusque là mais y arriverait-elle jusqu’au bout ?
Michael sentit son trouble et caressait maintenant le dos de ses mains avec une infinie tendresse tandis qu’elle avait relevé son visage vers le sien.
Ils restèrent silencieux...seuls les regards qu’ils échangeaient trahissaient cette souffrance que leur infligeait la vie. Michael se redressa sur le coté et vint cueillir l’unique larme qui perlait aux yeux de Sara.
Se rapprochant d’elle, il déposa un doux baiser sur ses lèvres chaudes et elle se laissa faire, rechargeant chaque parcelle de son corps de la vie qu’il lui insufflait. Dans ses bras elle se sentait protégée. Dans ses bras elle se sentait vivante. Dans ses bras elle aimait.
Les larmes coulaient de son visage. Des larmes d’amour et de joie pour l’homme qui la serrait dans ses bras, mêlées aux larmes de tristesse et de désespoir de le quitter bientôt.
Michael sentit ses joues humides sous la caresse de ses baisers et se dégagea. Une vague de chaleur se propageait lentement en lui et il sourit à Sara pour tenter de la rassurer une dernière fois. Il fit glisser ses hanches contre lui pour qu’elle soit complètement face à lui et continua de l’embrasser comme si sa vie en dépendait. Les yeux humides de Sara le contemplaient et lui donnaient toutes les approbations qu’il réclamait.
W : oh mon amour...regardes moi...
Sara lui caressait les cheveux tandis que son visage descendait bas, toujours plus bas. Michael se sentait comme possédé et ne se maîtrisait plus tandis que Sara se contorsionnait sous ses caresses. Il laissa l’étoffe de sa petite culotte glisser le long des jambes de Sara tandis qu’il la maintenait entre ses dents. Le souffle de Michael sur cette partie de son corps n’en finissait pas de la faire frémir. Sara gémit plusieurs fois alors que Michael lui procurait du plaisir. Jamais il ne s’était laissé à être aussi entreprenant avec elle mais il n’en pouvait plus, se faisant à l’idée qu’il ne la reverrait peut-être jamais...
Sara se redressa brutalement, n’en pouvant plus et sentant son corps à bout des délicieuses caresses de michael.
Elle s’évertua à lui procurer le même plaisir et sentit bientôt qu’il était temps d’y mettre fin, temps qu’ils se réunissent.
Elle se pencha en arrière et l’appela de sa voix douce et sensuelle.
S : vient Michael...j’ai besoin de toi...
Il se releva et s’insinua entre ses jambes. Son regard était comme possédé, c’était un autre Michael qui avait pris possession du corps de son amant, un Michael beaucoup plus entreprenant, un Michael déterminé et incroyablement sensuel, toutes ses barrières et retenues étaient définitivement tombées.
Il embrassa Sara avec frénésie, faisant s’entrechoquer leurs dents alors que tous les deux gémissaient de cette attente insoutenable. Il se pressa plus fortement contre elle et la pénétra enfin. Sara gémissait déjà de tout son être et leur corps à corps fut violent. Soulevés de désir, vibrant de la même fureur, ils accompagnaient l’un l’autre le mouvement de l’autre et se cambraient inlassablement.
Michael voyait des étoiles devant lui alors que son ventre criait de plaisir. Il se pencha sur elle alors qu’il réduisait la vitesse de ses vas et viens et lui murmura des mots sensuels de sa voix rauque.
M : tu me rends fous Sara...je passerais ma vie à te posséder comme çà...j’aime ton corps.
Sara se mordit la lèvre pour ne pas gémir. Elle se redressa et le faisant pivoter elle se positionna à califourchon sur lui. Elle amplifia ses va et vient et laissa son plaisir monter en elle jusqu’à l’étincelle ultime qui embraserait son corps. Michael enserrait sa taille, caressait ses seins, l’obligeant à s’abandonner un peu plus.
S : Michael ! Michael je...
Il la fit basculer sur le dos une dernière fois et sentait que son amante arrivait à l’ultime barrière du plaisir. Il plaça sa main au niveau de sa chute de reins et la fit se cambrer alors qu’il reprenait ses mouvements saccadés en elle. Il sentit les muscles de Sara se contracter alors que le plaisir la terrassait et cria le nom de son amante dans un dernier râle alors qu’il se sentait partir à son tour. Un courant chaud et électrique les traversa.
Sara haletait et Michael était en sueur. Il s’écroulèrent tous les deux l’un contre l’autre, se serrant toujours si fort, s’inclinant devant le sommeil.
Le lendemain matin...
Ils furent réveillée quasiment en même temps, souriant de cette improbable nuit d’amour qu’ils avaient partagés. Michael se leva et s’habilla et Sara le suivit de près.
Les heures passèrent et ils mirent au point les derniers détails de l’échange. Sara devait rester sur le bateau et Lincoln accompagnerait Michael pour récupérer les enfants.
Vers 12h00, Lincoln et Michael s’apprêtaient à partir.
Il rejoignit Sara qui se tenait à l’avant du bateau et l’enlaça. Une lutte intérieure était en train de la ronger.
Elle était en train de perdre peut-être à jamais l’homme qu’elle aimait. Elle se retourna et enfoui son visage sur le torse de Michael. Elle s’état promis de ne pas pleurer, de ne pas lui faire çà, d’être forte pour qu’il ait une image d’une Sara forte et capable d’assumer seule la vie de famille qu’ils auraient du partager à deux. Même si elle l’avait voulu, c’est comme si elle n’avait plus eu de larmes, comme si son cœur était sec.
Michael lui releva le visage et plongea l’océan de ses yeux dans ceux de Sara. Il l’embrassa jusqu’à l’étouffer et entrelaça ses doigts à ceux de la jeune femme.
Sans paroles, il lui fit comprendre qu’il devait s’en aller et commença doucement à d’éloigner sans lâcher ses doigts. Bras tendus vers Sara, il fut obligé de laisser peu à peu glisser ses doigts pour s’éloigner et dans un dernier regard lui adressa tout l’amour qu’il pouvait lui donner. Il grimpa dans le petit zodiac qui leurs permettrait de rejoindre la côte et resta bloqué dans le regard de Sara, jusqu’à ce que la distance et les larmes ne leurs permettent plus de se distinguer...
Leur avenir se jouait...
***
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
La fin de la fic!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Une fin heureuse hein au moins???
Mets vite la suite!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Une fin heureuse hein au moins???
Mets vite la suite!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
magnifique cette suite
mais c'est tellement triste
j'espère que ça va bien se passer, que Michael a un plan et qu'ils vont tous rentrer au bateau.
je veux une HAPPY END
mais c'est tellement triste
j'espère que ça va bien se passer, que Michael a un plan et qu'ils vont tous rentrer au bateau.
je veux une HAPPY END
lily24- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
la suite, !
Lincoln stoppa le moteur de la voiture à une dizaine de mètres de la ruelle où se tiendrait leur rendez-vous. Dans dix minutes tout serait terminé pansa t-il. Il serrait nerveusement un petit bracelet de tissu qui appartenait à Sara et chassa d’un revers de la main la brume qui envahissait ses yeux. Voir ses enfants une dernière fois...voilà ce qui lui importait...
Les dernières minutes furent les plus longues et les plus silencieuses de sa vie. Linc regardait dans le rétroviseur perdu à un millier de lieux d’ici. Il visionnait ces derniers mois depuis ce terrible jour où Mic n’avait pas pris son appel et où le piège s’était refermé sur eux, resserrant l’étau assassin sur leurs proches. La mère d’Lj, Véronica, leur père, le père de Sara, Jane et maintenant Michael...Ces semaines en prison, l’évasion, la fuite, le complot déjoué, la poursuite, l’amour, la haine, le chagrin, la douleur, le bonheur à nouveau, le soleil du panama, les retrouvailles et de nouveau ce désespoir de se sentir si près du but et au bord du précipice...
Michael se leva et contourna la voiture par l’arrière. Les lunettes de soleil vissées sur les yeux, il attendait que Linc se dégage de la portière. Il s’apprêtait à lui lâcher une dernière supplication, tenter de le convaincre une dernière fois qu’il y avait une autre solution, mais Michael secoua négativement la tête.
M : non, je te préviens, ce n’est pas la peine, ne gaspille pas ta salive pour çà...
Lincoln était à bout mais trouva encore la force d’attirer une dernière fois son frère dans ses bras. Il tapota son dos avec vigueur et le serra pour lui prouver mieux que par des paroles qui n’étaient pas son fort qu’il lui souhaitait bonne chance et que quoi qu’il arrive il serait là.
Michael se dégagea lentement et s’éloigna de quelques pas à reculons sans quitter son frère des yeux. Il stoppa sa course et prononça ces derniers mots à son frère.
M : Lincoln...veille sur eux...promets moi de veiller sur eux...
Linc lui promit d’un signe de tête et le regarda s’éloigner jusqu'à la ruelle.
Michael regardait droit devant lui, bien décidé à ne pas se retourner et oublier le reste. Seul aujourd’hui comptait que sa famille s’en sorte...
Il continua d’avancer et entra dans la ruelle sinueuse et sombre. Personne à l’horizon et pourtant...
Après dix minutes d’attente, il entendit une porte en fer grincer derrière lui dans un bruit sourd. Il se retourna et leva la tête pour apercevoir d’où provenait le bruit. La porte venait de claquer de nouveau et l’échelle de secours du bâtiment qui bordait la rue laissait entendre des bruits de pas qui allaient dans sa direction.
Il n’eut pas le temps de réagir que d’autres pas derrière lui se rapprochèrent, deux bras le saisirent et une aiguille se planta dans la veine de son bras alors même qu’il luttait pour ne pas sombrer...
Plusieurs heures plus tard, alors que sa vue était cachée par un bandeau harnaché, il émergea peu à peu de l’inconscience, engourdi et grogguis par la drogue qu’ils lui avaient injectée. Il sentait de l’humidité autour de lui et l’odeur lui rappelait celle d’une cave.
Il tentait de se redresser avec le peu de forces qu’il possédait encore quand des pas et une voix le firent sursauter.
- Scofield...bien dormi ?
Michael se leva brusquement mais des liens le maintenaient prisonniers à sa couche.
M : qui êtes-vous ? Où sont mes enfants ? Nous avions un marché ! Où sont-ils !
L’homme ricanait de sentir la voix du jeune homme si pleine de haine et de désespoir mélés.
- Nous avons tenus parole et je vous le prouverais...vous entre les mains nous n’avions plus utilité de ces deux petits anges...
Michael réalisa que si l’homme disait vrai il ne reverrait pas ses enfants...il sentait au fond de lui que ce que l’homme attendait était bien plus terrible que ce qu’il aurait pu immaginer...
M : qu’est-ce que vous voulez exactement ?
Il entendit l’homme approcher et il lui enleva le bandeau, éblouissant Michael par l alumière environnante. Lorsqu’il s’habitua peu à peu, il dévisagea l’homme et il ne pouvait dire qui il était mais était sûr de l’avoir déjà vu...où ? Quand ? De trop nombreuses questions se bousculaient maintenant dans son esprit torturé.
- bonjour Michael...je ne vais pas tourner autour du pot avec vous...nous avons deux choix à vous proposer...ils seront difficiles mais vous êtes maîtres de votre destin...
M : qu’est-ce que vous me racontez à ? C’est quoi ce bordel ! Vous êtes qui ? Vous voulez quoi ?
- du calme...
M : non, restez calme je ne peux pas ! Où sont mes enfants ! Où est mon frère ? Ma femme ! Qu’est-ce que vous voulez à la fin !?
- votre aide Michael...ou plutôt votre collaboration...
Michael leva un sourcil, il crut mal comprendre. Il secoua la tête et toisa l’homme qui affichait un sourire imperturbable.
- c’est simple...nous avons organisé ce chantage et cet échange car pour nous vous êtes et resterez dangereux...
M : mais vous qui ? Vous qui ?
- la compagnie Michael...cette compagnie pour laquelle a travaillé votre père...
M : et alors ?
- deux solutions s’offrent à vous...soit vous collaborez avec nous, travaillez avec nous et nous ferons en sorte que votre femme et vos enfants soient protégés et ne manquent jamais de rien en assurant leur avenir. Soit vous refusez et nous vous éliminons, vous êtes trop encombrant en liberté.
M : et les enfants et Sara ?
- nous les laisserons en paix mais sans aucune aide...
M : vous êtes cinglés ! Après tout ce que vous avez fait subir à ma famille, vous avez tué mon père...incriminé mon frère dans un vaste complot et vous me demandez de collaborez avec vous !
- Calmez vous Michael...nous vous laissons le choix...une vie de collaboration durant laquelle vous pourrez supervisez de loin d’éducation de vos enfants et la vie de votre femme, veillez grâce à nous à leur bonheur...ou plus simplement tout laisser tomber...
M : jamais vous m’entendez, jamais !
- je n’attends pas de réponse de votre part tout de suite Michael...cette pièce est à votre disposition pendant vingt quatre heures. Elle est complètement blindée et toute tentative d’évasion serait vaine. Si quand je reviens demain vous êtes là à m’attendre, j’en conclurait votre approbation. Sinon, une seringue prête à être injectée vous attends dans le tiroir de cette commode. Vous mourrez en quelques minutes et sans douleurs.
M : c’est incroyable ce que vous me demandez ! Vous vous rendez compte ! Aidez des pourris et vivre ma vie de loin par procuration ou mourir, quel choix simple !
- ce choix est le vôtre Michael, la balle est dans votre camp...
L’homme s’éloigna et referma la porte derrière lui.
Michael était perdu...dans tous les cas il ne reverrait ni ses enfants ni Sara. Dans tous les cas il ne serait plus auprès d’eux. Il se passait nerveusement les mains sur le crâne. Des données se bousculaient dans sa tête et toutes les éventualités traversant son cerveau à une vitesse impressionnante. Se mettre au service de ces pourris, jamais de la vie ! Il ne pouvait pas y penser, non, impossible...il préférait mourir et en finir une bonne fois pour toute pour sa famille...il n’était plus à çà près...
LE DEAL
Lincoln stoppa le moteur de la voiture à une dizaine de mètres de la ruelle où se tiendrait leur rendez-vous. Dans dix minutes tout serait terminé pansa t-il. Il serrait nerveusement un petit bracelet de tissu qui appartenait à Sara et chassa d’un revers de la main la brume qui envahissait ses yeux. Voir ses enfants une dernière fois...voilà ce qui lui importait...
Les dernières minutes furent les plus longues et les plus silencieuses de sa vie. Linc regardait dans le rétroviseur perdu à un millier de lieux d’ici. Il visionnait ces derniers mois depuis ce terrible jour où Mic n’avait pas pris son appel et où le piège s’était refermé sur eux, resserrant l’étau assassin sur leurs proches. La mère d’Lj, Véronica, leur père, le père de Sara, Jane et maintenant Michael...Ces semaines en prison, l’évasion, la fuite, le complot déjoué, la poursuite, l’amour, la haine, le chagrin, la douleur, le bonheur à nouveau, le soleil du panama, les retrouvailles et de nouveau ce désespoir de se sentir si près du but et au bord du précipice...
Michael se leva et contourna la voiture par l’arrière. Les lunettes de soleil vissées sur les yeux, il attendait que Linc se dégage de la portière. Il s’apprêtait à lui lâcher une dernière supplication, tenter de le convaincre une dernière fois qu’il y avait une autre solution, mais Michael secoua négativement la tête.
M : non, je te préviens, ce n’est pas la peine, ne gaspille pas ta salive pour çà...
Lincoln était à bout mais trouva encore la force d’attirer une dernière fois son frère dans ses bras. Il tapota son dos avec vigueur et le serra pour lui prouver mieux que par des paroles qui n’étaient pas son fort qu’il lui souhaitait bonne chance et que quoi qu’il arrive il serait là.
Michael se dégagea lentement et s’éloigna de quelques pas à reculons sans quitter son frère des yeux. Il stoppa sa course et prononça ces derniers mots à son frère.
M : Lincoln...veille sur eux...promets moi de veiller sur eux...
Linc lui promit d’un signe de tête et le regarda s’éloigner jusqu'à la ruelle.
Michael regardait droit devant lui, bien décidé à ne pas se retourner et oublier le reste. Seul aujourd’hui comptait que sa famille s’en sorte...
Il continua d’avancer et entra dans la ruelle sinueuse et sombre. Personne à l’horizon et pourtant...
Après dix minutes d’attente, il entendit une porte en fer grincer derrière lui dans un bruit sourd. Il se retourna et leva la tête pour apercevoir d’où provenait le bruit. La porte venait de claquer de nouveau et l’échelle de secours du bâtiment qui bordait la rue laissait entendre des bruits de pas qui allaient dans sa direction.
Il n’eut pas le temps de réagir que d’autres pas derrière lui se rapprochèrent, deux bras le saisirent et une aiguille se planta dans la veine de son bras alors même qu’il luttait pour ne pas sombrer...
Plusieurs heures plus tard, alors que sa vue était cachée par un bandeau harnaché, il émergea peu à peu de l’inconscience, engourdi et grogguis par la drogue qu’ils lui avaient injectée. Il sentait de l’humidité autour de lui et l’odeur lui rappelait celle d’une cave.
Il tentait de se redresser avec le peu de forces qu’il possédait encore quand des pas et une voix le firent sursauter.
- Scofield...bien dormi ?
Michael se leva brusquement mais des liens le maintenaient prisonniers à sa couche.
M : qui êtes-vous ? Où sont mes enfants ? Nous avions un marché ! Où sont-ils !
L’homme ricanait de sentir la voix du jeune homme si pleine de haine et de désespoir mélés.
- Nous avons tenus parole et je vous le prouverais...vous entre les mains nous n’avions plus utilité de ces deux petits anges...
Michael réalisa que si l’homme disait vrai il ne reverrait pas ses enfants...il sentait au fond de lui que ce que l’homme attendait était bien plus terrible que ce qu’il aurait pu immaginer...
M : qu’est-ce que vous voulez exactement ?
Il entendit l’homme approcher et il lui enleva le bandeau, éblouissant Michael par l alumière environnante. Lorsqu’il s’habitua peu à peu, il dévisagea l’homme et il ne pouvait dire qui il était mais était sûr de l’avoir déjà vu...où ? Quand ? De trop nombreuses questions se bousculaient maintenant dans son esprit torturé.
- bonjour Michael...je ne vais pas tourner autour du pot avec vous...nous avons deux choix à vous proposer...ils seront difficiles mais vous êtes maîtres de votre destin...
M : qu’est-ce que vous me racontez à ? C’est quoi ce bordel ! Vous êtes qui ? Vous voulez quoi ?
- du calme...
M : non, restez calme je ne peux pas ! Où sont mes enfants ! Où est mon frère ? Ma femme ! Qu’est-ce que vous voulez à la fin !?
- votre aide Michael...ou plutôt votre collaboration...
Michael leva un sourcil, il crut mal comprendre. Il secoua la tête et toisa l’homme qui affichait un sourire imperturbable.
- c’est simple...nous avons organisé ce chantage et cet échange car pour nous vous êtes et resterez dangereux...
M : mais vous qui ? Vous qui ?
- la compagnie Michael...cette compagnie pour laquelle a travaillé votre père...
M : et alors ?
- deux solutions s’offrent à vous...soit vous collaborez avec nous, travaillez avec nous et nous ferons en sorte que votre femme et vos enfants soient protégés et ne manquent jamais de rien en assurant leur avenir. Soit vous refusez et nous vous éliminons, vous êtes trop encombrant en liberté.
M : et les enfants et Sara ?
- nous les laisserons en paix mais sans aucune aide...
M : vous êtes cinglés ! Après tout ce que vous avez fait subir à ma famille, vous avez tué mon père...incriminé mon frère dans un vaste complot et vous me demandez de collaborez avec vous !
- Calmez vous Michael...nous vous laissons le choix...une vie de collaboration durant laquelle vous pourrez supervisez de loin d’éducation de vos enfants et la vie de votre femme, veillez grâce à nous à leur bonheur...ou plus simplement tout laisser tomber...
M : jamais vous m’entendez, jamais !
- je n’attends pas de réponse de votre part tout de suite Michael...cette pièce est à votre disposition pendant vingt quatre heures. Elle est complètement blindée et toute tentative d’évasion serait vaine. Si quand je reviens demain vous êtes là à m’attendre, j’en conclurait votre approbation. Sinon, une seringue prête à être injectée vous attends dans le tiroir de cette commode. Vous mourrez en quelques minutes et sans douleurs.
M : c’est incroyable ce que vous me demandez ! Vous vous rendez compte ! Aidez des pourris et vivre ma vie de loin par procuration ou mourir, quel choix simple !
- ce choix est le vôtre Michael, la balle est dans votre camp...
L’homme s’éloigna et referma la porte derrière lui.
Michael était perdu...dans tous les cas il ne reverrait ni ses enfants ni Sara. Dans tous les cas il ne serait plus auprès d’eux. Il se passait nerveusement les mains sur le crâne. Des données se bousculaient dans sa tête et toutes les éventualités traversant son cerveau à une vitesse impressionnante. Se mettre au service de ces pourris, jamais de la vie ! Il ne pouvait pas y penser, non, impossible...il préférait mourir et en finir une bonne fois pour toute pour sa famille...il n’était plus à çà près...
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
Non Michael ne peut pas mourir tu ne peux pas nous faire ca!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Une suite stp!!!!!!!!!!!! je veux savoir ce qui ve se passer
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angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
mickael va bientrouver une solution ! un truc pour s'échaper ou peut-ètre que en fin de compte ils vont le laisser partir ! on a le droit de rèver !
une suite stp !!!!!!!!!!!!!!!
une suite stp !!!!!!!!!!!!!!!
miss3382- Origami de Michael
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Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
allez Michael accepte, tu trouveras une solution pour t'en sortir plus tard
en tout cas c'est pas dans son tempérament de laisser tomber
vite la suite
trop bien cette fic
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vite la suite
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lily24- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
Voilà la première partie du dernier chapitre car oui, c'est la début de la fin !
Bonne lecture, suite fin ce soir !
Lincoln avait récupéré les bébés comme prévu, sans heurts et s’étonnait d’une telle facilité. Ce la devait forcément cacher quelque chose. Il avait promis à Michael de prendre soin d’eux et de veiller aussi sur Sara si celui–ci ne revenait pas. Il avait promis et pour çà, il tiendrait sa promesse. Maria resta avec lui, tenant ses deux bébés dans les bras. Elle allait bien elle aussi mais semblait marqués par les évènements des jours précédent comme si elle avait pris dix ans d’un coup.
Le trajet de retour en voiture fut long, interminable et silencieux. Bercés par les secousses du véhicule, les bébés s’endormirent presque instantanément et Maria fixait un point à l’horizon, imperturbable.
Lincoln gara la voiture et aperçut leur bateau amarré au ponton. Sara était accroupie sur les lattes de bois et attendait impassible et recroquevillée sur elle-même qu’il se passe enfin quelque chose. Lorsqu’elle les entendit approcher, elle leva fébrilement la tête et sembla émerger d’une longue léthargie...comme si le temps s’était arrêté depuis le départ de Michael.
Un pas après l’autre Lincoln se rapprocha d’elle et au fur et à mesure elle semblait décliner. Ses yeux noisette se mirent à s’embuer lorsqu’elle aperçut les deux petits couffins qu’il portait. Michael avait réussi, Lincoln était là et ses enfants étaient sauvés, enfin.
A la joie de resserrer enfin ses enfants dans ses bras s’était mêlée la tristesse de sentir sont cœur vide et asséché. Elle s’accroupit et caressa le visage de ses enfants comme si le contact de leur peau douce la confortait un peu plus sur la réalité des évènements qu’elle était en train de vivre. Lorsqu’elle releva le visage vers Lincoln puis vers Maria, ses yeux implorants réclamaient des réponses à toutes ses interrogations.
Que s’était-il passé là bas ? Où avaient-ils emmenés Michael ? Comment ?
Les seules réponses qu’elle obtint furent englouties dans le regard noir de Lincoln. Il n’en savait visiblement pas plus. Michael était parti, on lui avait ramené leurs enfants et c’était tout ce qu’il y avait à savoir. Le doute planerait toujours dans sa vie. Un doute qui laisserait toujours une lueur d’espoir mais un doute qui empêcherais Sara de faire définitivement une croix sur son passé. Un doute qui la rongerais à petit feu et détruirai sa vie.
Comment ferait-elle pour vivre avec çà ?
Dans la grande pièce froide et humide ou on l’avait laissé pendant 24 heures, Michael se débattait, essayant de défaire ses liens, essayant, trop optimiste, de trouver une solution à tout çà. Après plusieurs heures de lutte acharnée entre son esprit inventif et sa raison il capitula. S’il résistait, sa famille en subirait les conséquences. Déjà Sara était seule et leurs deux enfants grandiraient de toute façon sans père. Il n’avait pas encore le droit d’en rajouter ou de risquer leurs vies.
Il repensa à tous les moments de sa vie...essayant une dernière fois de faire le point...d’être en paix avec lui-même.
Les moments de bonheur avec leur mère quand ils allaient au parc. Sa complicité avec ce grand frère protecteur qu’était Lincoln à l’époque. Puis il repense à la mort de leur mère, sa détresse, les premières bêtises de Linc. S’ensuivent les familles d’accueil, la brutalité et la mort, encore. Les études, seul havre pour oublier les autres manques de sa vie, la réussite enfin mais la dérive de ce grand frère qui a encore tout sacrifié sans qu’il le sache.
L’égoïsme, l’éloignement jusqu’à ce terrible jour où ils plongèrent dans la spirale infernale que la compagnie referma sur eux.
Michael n’avait pas cru Lincoln au début et Véronica, cette chère Véronica avait finalement réussi à lui ouvrir les yeux sur les véritables responsabilités de la fratrie. Le profond malaise qu’il sentit ensuite et son propre sacrifice, son incarcération.
Sa rencontre avec Sara dans cette infirmerie, leurs jeux, leur amour, leurs craintes et le partage des responsabilités. L’évasion, la fuite, les retrouvailles avec Sara, leur histoire d’amour, la mort de leurs proches et encore la fuite...
Des larmes perlaient sur ses joues et son visage trahissait la douleur de toute une vie qu’il n’avait su maîtriser. Tout lui échappait et il n’avait rien à quoi se raccrocher. Il ne pouvait se résoudre à collaborer, il savait que Linc tiendrait parole et que Sara résisterait, coûte que coûte. Malgré son apparente fragilité, elle avait acquis plus de force ces derniers mois. Elle s’en sortirait...
Son corps avait retrouvé un calme qu’il ne s’était pas connu depuis des années. Il venait de faire le point sur sa vie et pouvait boucler la boucle.
Ses mains s’approchèrent lentement de la seringue qui contenait le précieux liquide qui le libèrerait. Il aurait pu trembler et hésiter mais Michael n’avait plus peur.
Il s’allongea face au néon de la pièce et fixa une dernière fois ce qui l’entourait. Fermant les yeux et inspirant profondément, il rapprocha l’aiguille de son bras et la planta d’un coup sec. Son pouce buta contre la piqûre et enfonça le liquide dans ses veines. Un courant chaud se répandit dans son corps et il ferma les yeux, un dernier sourire aux lèvres. Dans l’obscurité des ses paupières fermées, il aperçut une dernière fois le visage de Sara, souriante, entendit son éclatant rire lui parvenir aux oreilles. Il se sentait flotter, il se sentait partir, il se sentait bien et enfin libéré. Au bout du long couloir sombre Sara l’attendait et lui tendait les bras. Il s’approcha et lui prit la main alors que son cœur se réchauffait enfin...
Alors ?? Pas trop stressées ??
Bonne lecture, suite fin ce soir !
AU DELA
Lincoln avait récupéré les bébés comme prévu, sans heurts et s’étonnait d’une telle facilité. Ce la devait forcément cacher quelque chose. Il avait promis à Michael de prendre soin d’eux et de veiller aussi sur Sara si celui–ci ne revenait pas. Il avait promis et pour çà, il tiendrait sa promesse. Maria resta avec lui, tenant ses deux bébés dans les bras. Elle allait bien elle aussi mais semblait marqués par les évènements des jours précédent comme si elle avait pris dix ans d’un coup.
Le trajet de retour en voiture fut long, interminable et silencieux. Bercés par les secousses du véhicule, les bébés s’endormirent presque instantanément et Maria fixait un point à l’horizon, imperturbable.
Lincoln gara la voiture et aperçut leur bateau amarré au ponton. Sara était accroupie sur les lattes de bois et attendait impassible et recroquevillée sur elle-même qu’il se passe enfin quelque chose. Lorsqu’elle les entendit approcher, elle leva fébrilement la tête et sembla émerger d’une longue léthargie...comme si le temps s’était arrêté depuis le départ de Michael.
Un pas après l’autre Lincoln se rapprocha d’elle et au fur et à mesure elle semblait décliner. Ses yeux noisette se mirent à s’embuer lorsqu’elle aperçut les deux petits couffins qu’il portait. Michael avait réussi, Lincoln était là et ses enfants étaient sauvés, enfin.
A la joie de resserrer enfin ses enfants dans ses bras s’était mêlée la tristesse de sentir sont cœur vide et asséché. Elle s’accroupit et caressa le visage de ses enfants comme si le contact de leur peau douce la confortait un peu plus sur la réalité des évènements qu’elle était en train de vivre. Lorsqu’elle releva le visage vers Lincoln puis vers Maria, ses yeux implorants réclamaient des réponses à toutes ses interrogations.
Que s’était-il passé là bas ? Où avaient-ils emmenés Michael ? Comment ?
Les seules réponses qu’elle obtint furent englouties dans le regard noir de Lincoln. Il n’en savait visiblement pas plus. Michael était parti, on lui avait ramené leurs enfants et c’était tout ce qu’il y avait à savoir. Le doute planerait toujours dans sa vie. Un doute qui laisserait toujours une lueur d’espoir mais un doute qui empêcherais Sara de faire définitivement une croix sur son passé. Un doute qui la rongerais à petit feu et détruirai sa vie.
Comment ferait-elle pour vivre avec çà ?
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Dans la grande pièce froide et humide ou on l’avait laissé pendant 24 heures, Michael se débattait, essayant de défaire ses liens, essayant, trop optimiste, de trouver une solution à tout çà. Après plusieurs heures de lutte acharnée entre son esprit inventif et sa raison il capitula. S’il résistait, sa famille en subirait les conséquences. Déjà Sara était seule et leurs deux enfants grandiraient de toute façon sans père. Il n’avait pas encore le droit d’en rajouter ou de risquer leurs vies.
Il repensa à tous les moments de sa vie...essayant une dernière fois de faire le point...d’être en paix avec lui-même.
Les moments de bonheur avec leur mère quand ils allaient au parc. Sa complicité avec ce grand frère protecteur qu’était Lincoln à l’époque. Puis il repense à la mort de leur mère, sa détresse, les premières bêtises de Linc. S’ensuivent les familles d’accueil, la brutalité et la mort, encore. Les études, seul havre pour oublier les autres manques de sa vie, la réussite enfin mais la dérive de ce grand frère qui a encore tout sacrifié sans qu’il le sache.
L’égoïsme, l’éloignement jusqu’à ce terrible jour où ils plongèrent dans la spirale infernale que la compagnie referma sur eux.
Michael n’avait pas cru Lincoln au début et Véronica, cette chère Véronica avait finalement réussi à lui ouvrir les yeux sur les véritables responsabilités de la fratrie. Le profond malaise qu’il sentit ensuite et son propre sacrifice, son incarcération.
Sa rencontre avec Sara dans cette infirmerie, leurs jeux, leur amour, leurs craintes et le partage des responsabilités. L’évasion, la fuite, les retrouvailles avec Sara, leur histoire d’amour, la mort de leurs proches et encore la fuite...
Des larmes perlaient sur ses joues et son visage trahissait la douleur de toute une vie qu’il n’avait su maîtriser. Tout lui échappait et il n’avait rien à quoi se raccrocher. Il ne pouvait se résoudre à collaborer, il savait que Linc tiendrait parole et que Sara résisterait, coûte que coûte. Malgré son apparente fragilité, elle avait acquis plus de force ces derniers mois. Elle s’en sortirait...
Son corps avait retrouvé un calme qu’il ne s’était pas connu depuis des années. Il venait de faire le point sur sa vie et pouvait boucler la boucle.
Ses mains s’approchèrent lentement de la seringue qui contenait le précieux liquide qui le libèrerait. Il aurait pu trembler et hésiter mais Michael n’avait plus peur.
Il s’allongea face au néon de la pièce et fixa une dernière fois ce qui l’entourait. Fermant les yeux et inspirant profondément, il rapprocha l’aiguille de son bras et la planta d’un coup sec. Son pouce buta contre la piqûre et enfonça le liquide dans ses veines. Un courant chaud se répandit dans son corps et il ferma les yeux, un dernier sourire aux lèvres. Dans l’obscurité des ses paupières fermées, il aperçut une dernière fois le visage de Sara, souriante, entendit son éclatant rire lui parvenir aux oreilles. Il se sentait flotter, il se sentait partir, il se sentait bien et enfin libéré. Au bout du long couloir sombre Sara l’attendait et lui tendait les bras. Il s’approcha et lui prit la main alors que son cœur se réchauffait enfin...
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Alors ?? Pas trop stressées ??
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
c'est trop triste ...
Vite une fin , j'adore , je veux la suite stp
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ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
stp le fait pas mourrir
vite la suite car oui je stresse
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lily24- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
oh non pas ca, c'est trop triste j'ai les larmes au yeux il ne peut pas mourir . Vite la suite
Sara59- Dr Tancredi you are free
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Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
Michael ne peut pas mourir stp, ne le tue pas
Une suite et vite!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Une suite et vite!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
Et bien voilà, la deuxièm epartie du dernier chapitre...
le première fois que je l'avait postée, sur un autre fofo, j'avais tout mis d'uns seule traite, mais là, j'ai voulu faire un peu durer le plaisir !
Je ne vous en dit pas plus, bonne lecture !
L’herbe verte était encore mouillée et une légère brume flottait sur l’étendue des jardins. De grandes tentes blanches avaient été installées en raison du temps incertain qu’il ferait pour la cérémonie. Les chaises étaient impeccablement alignées en rangées égales face au pupitre posé sur l’estrade. Dernières mises au point, derniers détails.
Un peu plus tard, en début d’après midi...
Dans le grand bâtiment austère qui entourait les jardins, des jeunes gens costumés faisaient les cents pas, attendant qu’on leur dise d’entrer sur le parvis de l’école. Le soleil incertain était finalement de la partie et un léger vent d’ouest balayait la cime des arbres centenaires du parc de l’université.
Les familles commencèrent à affluer et prendre d’assaut les rangées de sièges.
Parmi l’assemblée qui s’était formée, un homme brun d’une cinquantaine d’année tenait par le bras une femme blonde et souriante. Leur fille d’une quinzaine d’année les suivait, bras dessus bras dessous avec son grand frère qui tenait dans son autre main la taille fine de sa femme. Un immense sourire parcourait leurs visages.
- j’ai hâte de les voir Lj !
Lj : calme toi un peu Colleen !
Ils riaient tous de bon cœur...enfin presque.
En retrait, derrière eux, une femme rousse, élégante d’une quarantaine d’années semblait perdue dans ses pensées. Concentrée, ailleurs, elle n’entendait plus les exclamations de sa nièce.
Les étudiants rentrèrent en rangs quasi militaires et formèrent des rangées derrière l’estrade. Le doyen de l’Université de New York s’approcha et tapota sur le micro pour le tester et commencer son discours. Il rappela sa très grande fierté de remettre leur diplôme aux brillants étudiants en architecture qui venaient de remporter un formidable concours international.
Il laissa ensuite un de ses collaborateurs et divers professeurs faire l’appel des diplômés et leur remettre en main propre leur prestigieux papier.
Alors que dans l’assemblée des chuchotements laissaient entendre l’impatience du public, l’élégante femme rousse scrutait alentours à la recherche d’un visage connu et qu’elle attendait. Une autre chevelure rousse tentait désespérément de se frayer un passage au travers des personnes déjà installées.
- maman ! Maman ! Je suis là !
Le visage de la femme s’illumina lorsqu’elle aperçut sa fille qui tentait de la rejoindre. Ouf se dit-elle. Elle était là et pourrait enfin voir son frère recevoir son diplôme.
- j’ai eu peur que tu n’arrives jamais ma chérie...ton frère aurait été si déçu !
- je sais, désolée mais ils ne voulaient pas ma lâcher à l’hôpital !
Elles s’embrassèrent et sursautèrent quand elles entendirent le nom du prochain diplômé.
« Monsieur Aldo Scofield, diplômé en Architecture moderne et grand gagnant du prestigieux concours international. Félicitations. »
Alors qu’Aldo recevait avec un grand sourire le précieux papier, les applaudissements de la foule redoublèrent et Véronica lança des hourras qu’il reconnu tout de suite.
Les joues de Sara s’empourprèrent et des larmes trop longtemps retenues jaillirent en torrent sur son visage. La main de sa fille serra plus fort sa paume et la secoua.
- maman, c’est un jour heureux...ne pleure pas comme çà, Al ne le supportera pas !
- ce sont des larmes de joie ma chérie...
Lincoln et Elena s’étaient retournés dans sa direction et la serrèrent dans leurs bras.
Al arriva et fut félicité par toute la famille. Remarquant le visage marqué de sa mère il fronça les sourcils et ses magnifiques yeux bleus rieurs laissèrent passer des éclairs d’incompréhension.
- eh oh maman, c’est un jour heureux aujourd’hui !
Son oncle Linc lui fit signe qu’il devait être compréhensif. Il prit Sara par la main et l’entraîna au loin.
- je sais ce que tu ressens Sara...ne t’en fait pas, je suis sur qu’il vous regarde de là où il est et qu’il est fier de ce que tu as fait de vos vies.
- oh Lincoln ! Il me manque tant !
Elle explosa à nouveau dans ses bras, pensant à toutes ces années où ils s’étaient refusés d’un commun accord à prononcer son nom. Pour avancer ils avaient réussis à placer dans un petit recoin de leur esprit le nom et le visage de Michael qui aujourd’hui revenait les hanter. Sara ne pouvait poser les yeux sur son fils sans y voir Michael. Chaque jour ce regard si profond la perturbait. Elle ne leur avait jamais caché la vérité mais elle avait de plus en plus de mal à refouler ses sentiments qui refaisaient surface à chaque regard et expression de son fils.
Toutes ces années à se reconstruire, à former une famille avec Elena et Lincoln, leur fille Colleen et Lj, Véro et Al.
Sara pleura un moment dans les bras de Linc qui se laissa lui aussi aller à quelques larmes après les douloureux souvenirs évoqués.
Ils rejoignirent ensuite le reste de la famille et fêtèrent dignement l’évènement. Al et Véro étaient inséparables. Elle s’était de son coté lancée dans des études de médecine et souhaitait ensuite poursuivre dans l’humanitaire.
Les jardins du parc de l’université avait trouvé leur annuel costume festif.
Au loin, accoudé à un arbre, un homme brun, fin et élégant scrutait la scène. Imperturbable, le regard clair, il ne pouvait détacher son regard de la chevelure rousse qu’il apercevait au loin. Il avait assisté à toute la scène, assis au loin. Des traces humides sur son visage laissaient paraître une émotion qu’il avait tenté de refouler en vain. Il n’arrivait à se détacher de l’emprise que ces personnes au loin avaient sur lui. Un voix derrière lui le ramena pourtant brutalement à a réalité.
- Michael...nous devrions y aller...c’est beaucoup trop risqué pour vous de rester ici...vous êtes mort depuis plus de vingt ans pour eux comme pour la compagnie...mais vous savez comme moi que si votre famille est encore surveillée vous risquez gros.
Effaçant d’un revers de la main l’humidité résiduelle dans ses yeux, il souria à l’homme qui se tenait face à lui et le suivit.
La bouclé était bouclée pensa t-il. Après sa propre jeunesse sans père, il avait abandonné pour leur bien les siens.
Ils grimpèrent dans la grande et luxueuse voiture noire qui était garée à quelques mètres. Michael continua de fixer les personnes qui au loin chahutaient dans la bonne humeur. Une main se posa sur la sienne et un sourire s’esquissa sur son visage fermé alors qu’il se tournait vers le vieil homme qui l’avait toujours soutenu depuis toutes ces années. Le vieil homme se rachetait de ses péchés passés, de sa trop grande faiblesse avec son propre fils et se sentait à paix avec lui-même aujourd’hui.
Michael avait pu compter sur lui toutes ces années et sa quête pour faire éclater la vérité n’était pourtant pas encore finie.
- merci Pope...
Le vieil homme lui serra la main et souria.
Dans l’assemblée festive, Sara sentait son cœur s’emballer quand au détour d’un éclat de rire elle aperçut au loin une grosse voiture noire tenter de partir discrètement. Lincoln remarqua son trouble et son inquiétude et se rapprocha d’elle. Un étrange pressentiment s’empara d’eux...
THE END.
Voilà...c'est sur que c'est pas une fin comme beaucoup en aurait souhaité mais...çà laisse place à votre propre imagination pour la suite...
Je réfléchis actuellement à une nouvelle fic qui serait en quelque sorte la suite de celle ci mais sous un autre aspect, mais cela ne reste qu'une ébauche bien entendu !
Donc je tenais à remercier toutes les personnes qui ont pris le temps de me lire ou de me relire et vos coms m'ont fait chaud au coeur !
çà encourage, car écrire prends beaucoup de temps, beaucoup plus que l'on en mets à le lire !
Gros bibis et à bientôt pour une nouvelle fic !
le première fois que je l'avait postée, sur un autre fofo, j'avais tout mis d'uns seule traite, mais là, j'ai voulu faire un peu durer le plaisir !
Je ne vous en dit pas plus, bonne lecture !
AU DELA (Part 2)
L’herbe verte était encore mouillée et une légère brume flottait sur l’étendue des jardins. De grandes tentes blanches avaient été installées en raison du temps incertain qu’il ferait pour la cérémonie. Les chaises étaient impeccablement alignées en rangées égales face au pupitre posé sur l’estrade. Dernières mises au point, derniers détails.
Un peu plus tard, en début d’après midi...
Dans le grand bâtiment austère qui entourait les jardins, des jeunes gens costumés faisaient les cents pas, attendant qu’on leur dise d’entrer sur le parvis de l’école. Le soleil incertain était finalement de la partie et un léger vent d’ouest balayait la cime des arbres centenaires du parc de l’université.
Les familles commencèrent à affluer et prendre d’assaut les rangées de sièges.
Parmi l’assemblée qui s’était formée, un homme brun d’une cinquantaine d’année tenait par le bras une femme blonde et souriante. Leur fille d’une quinzaine d’année les suivait, bras dessus bras dessous avec son grand frère qui tenait dans son autre main la taille fine de sa femme. Un immense sourire parcourait leurs visages.
- j’ai hâte de les voir Lj !
Lj : calme toi un peu Colleen !
Ils riaient tous de bon cœur...enfin presque.
En retrait, derrière eux, une femme rousse, élégante d’une quarantaine d’années semblait perdue dans ses pensées. Concentrée, ailleurs, elle n’entendait plus les exclamations de sa nièce.
Les étudiants rentrèrent en rangs quasi militaires et formèrent des rangées derrière l’estrade. Le doyen de l’Université de New York s’approcha et tapota sur le micro pour le tester et commencer son discours. Il rappela sa très grande fierté de remettre leur diplôme aux brillants étudiants en architecture qui venaient de remporter un formidable concours international.
Il laissa ensuite un de ses collaborateurs et divers professeurs faire l’appel des diplômés et leur remettre en main propre leur prestigieux papier.
Alors que dans l’assemblée des chuchotements laissaient entendre l’impatience du public, l’élégante femme rousse scrutait alentours à la recherche d’un visage connu et qu’elle attendait. Une autre chevelure rousse tentait désespérément de se frayer un passage au travers des personnes déjà installées.
- maman ! Maman ! Je suis là !
Le visage de la femme s’illumina lorsqu’elle aperçut sa fille qui tentait de la rejoindre. Ouf se dit-elle. Elle était là et pourrait enfin voir son frère recevoir son diplôme.
- j’ai eu peur que tu n’arrives jamais ma chérie...ton frère aurait été si déçu !
- je sais, désolée mais ils ne voulaient pas ma lâcher à l’hôpital !
Elles s’embrassèrent et sursautèrent quand elles entendirent le nom du prochain diplômé.
« Monsieur Aldo Scofield, diplômé en Architecture moderne et grand gagnant du prestigieux concours international. Félicitations. »
Alors qu’Aldo recevait avec un grand sourire le précieux papier, les applaudissements de la foule redoublèrent et Véronica lança des hourras qu’il reconnu tout de suite.
Les joues de Sara s’empourprèrent et des larmes trop longtemps retenues jaillirent en torrent sur son visage. La main de sa fille serra plus fort sa paume et la secoua.
- maman, c’est un jour heureux...ne pleure pas comme çà, Al ne le supportera pas !
- ce sont des larmes de joie ma chérie...
Lincoln et Elena s’étaient retournés dans sa direction et la serrèrent dans leurs bras.
Al arriva et fut félicité par toute la famille. Remarquant le visage marqué de sa mère il fronça les sourcils et ses magnifiques yeux bleus rieurs laissèrent passer des éclairs d’incompréhension.
- eh oh maman, c’est un jour heureux aujourd’hui !
Son oncle Linc lui fit signe qu’il devait être compréhensif. Il prit Sara par la main et l’entraîna au loin.
- je sais ce que tu ressens Sara...ne t’en fait pas, je suis sur qu’il vous regarde de là où il est et qu’il est fier de ce que tu as fait de vos vies.
- oh Lincoln ! Il me manque tant !
Elle explosa à nouveau dans ses bras, pensant à toutes ces années où ils s’étaient refusés d’un commun accord à prononcer son nom. Pour avancer ils avaient réussis à placer dans un petit recoin de leur esprit le nom et le visage de Michael qui aujourd’hui revenait les hanter. Sara ne pouvait poser les yeux sur son fils sans y voir Michael. Chaque jour ce regard si profond la perturbait. Elle ne leur avait jamais caché la vérité mais elle avait de plus en plus de mal à refouler ses sentiments qui refaisaient surface à chaque regard et expression de son fils.
Toutes ces années à se reconstruire, à former une famille avec Elena et Lincoln, leur fille Colleen et Lj, Véro et Al.
Sara pleura un moment dans les bras de Linc qui se laissa lui aussi aller à quelques larmes après les douloureux souvenirs évoqués.
Ils rejoignirent ensuite le reste de la famille et fêtèrent dignement l’évènement. Al et Véro étaient inséparables. Elle s’était de son coté lancée dans des études de médecine et souhaitait ensuite poursuivre dans l’humanitaire.
Les jardins du parc de l’université avait trouvé leur annuel costume festif.
Au loin, accoudé à un arbre, un homme brun, fin et élégant scrutait la scène. Imperturbable, le regard clair, il ne pouvait détacher son regard de la chevelure rousse qu’il apercevait au loin. Il avait assisté à toute la scène, assis au loin. Des traces humides sur son visage laissaient paraître une émotion qu’il avait tenté de refouler en vain. Il n’arrivait à se détacher de l’emprise que ces personnes au loin avaient sur lui. Un voix derrière lui le ramena pourtant brutalement à a réalité.
- Michael...nous devrions y aller...c’est beaucoup trop risqué pour vous de rester ici...vous êtes mort depuis plus de vingt ans pour eux comme pour la compagnie...mais vous savez comme moi que si votre famille est encore surveillée vous risquez gros.
Effaçant d’un revers de la main l’humidité résiduelle dans ses yeux, il souria à l’homme qui se tenait face à lui et le suivit.
La bouclé était bouclée pensa t-il. Après sa propre jeunesse sans père, il avait abandonné pour leur bien les siens.
Ils grimpèrent dans la grande et luxueuse voiture noire qui était garée à quelques mètres. Michael continua de fixer les personnes qui au loin chahutaient dans la bonne humeur. Une main se posa sur la sienne et un sourire s’esquissa sur son visage fermé alors qu’il se tournait vers le vieil homme qui l’avait toujours soutenu depuis toutes ces années. Le vieil homme se rachetait de ses péchés passés, de sa trop grande faiblesse avec son propre fils et se sentait à paix avec lui-même aujourd’hui.
Michael avait pu compter sur lui toutes ces années et sa quête pour faire éclater la vérité n’était pourtant pas encore finie.
- merci Pope...
Le vieil homme lui serra la main et souria.
Dans l’assemblée festive, Sara sentait son cœur s’emballer quand au détour d’un éclat de rire elle aperçut au loin une grosse voiture noire tenter de partir discrètement. Lincoln remarqua son trouble et son inquiétude et se rapprocha d’elle. Un étrange pressentiment s’empara d’eux...
THE END.
Voilà...c'est sur que c'est pas une fin comme beaucoup en aurait souhaité mais...çà laisse place à votre propre imagination pour la suite...
Je réfléchis actuellement à une nouvelle fic qui serait en quelque sorte la suite de celle ci mais sous un autre aspect, mais cela ne reste qu'une ébauche bien entendu !
Donc je tenais à remercier toutes les personnes qui ont pris le temps de me lire ou de me relire et vos coms m'ont fait chaud au coeur !
çà encourage, car écrire prends beaucoup de temps, beaucoup plus que l'on en mets à le lire !
Gros bibis et à bientôt pour une nouvelle fic !
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
C'est triste et superbe ..
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
Et bien t'as réussis à me faire pleurer
c'était une jolie fic et j'espère que tu pourra faire une suite à celle là car tu soulèves un peu de mystère sur la fin qui me donne l'eau à la bouche.
je te dis un grand BRAVO et ça été un réèl plaisir de te lire
et pour soso
c'était une jolie fic et j'espère que tu pourra faire une suite à celle là car tu soulèves un peu de mystère sur la fin qui me donne l'eau à la bouche.
je te dis un grand BRAVO et ça été un réèl plaisir de te lire
et pour soso
lily24- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
Voilà j'ai versé ma petite larme c'est clair, net et précis que c'était pas la fin tant désiré le happy end a été supprimé je trouve ça horriblement dommage qu'ils n'ait pas pu vivre heureux avec sa famille, mais bon c'est vrai que cette fin est digne d'un film, on s'imagine la suite c'est bien aussi. en tout cas bravo j'ai adoré ta fic, c'était trop magnifique
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
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Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
J'ai vraiment adoré ta fic, du début à la fin, certes j'aurais adoré que Michael retrouve Sara et ses enfants, mais comme tu dis ca laisse place à notre propre imagination, et puis comem tu entreprends d'écrire uen autre fic misa pas de soucis
J'aime bien aussi le fait que Pope veille sur michael, et la femme blonde avec linc, c'est Helena hein??
Vivement uen autre fic, surtout si c'est uen fic misa, car moi j'adire la facon dont tu écris
J'aime bien aussi le fait que Pope veille sur michael, et la femme blonde avec linc, c'est Helena hein??
Vivement uen autre fic, surtout si c'est uen fic misa, car moi j'adire la facon dont tu écris
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
C'est trop triste moi je prefere les happy end. pauvre sara elle a du etre malheureuse toute seule. En tout ca bravo ta fic etait genial tu es une de mes auteur prefere, j'espere que tu en ecriras encore plein d'autre aussi bien que celle la.
Sara59- Dr Tancredi you are free
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Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
j'ai rattraper mon retard et c'est super !!!! j'ai adoré cet fic ! mais bon je dois te dire que je suis pas très fan de la fin ........
vivement ta prochaine fic !!!
vivement ta prochaine fic !!!
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
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Localisation : dans les bras de Michael
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Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
ah ah ... j'ai lu ta fin et elle est tout simplement superbe....
leur séparation est difficile à lire, tu y as mis beaucoup d'intensité...
mais cette fin est si triste mais surprenante...
j'en suis toute retournée!!!
merci pour cette superbe fic
leur séparation est difficile à lire, tu y as mis beaucoup d'intensité...
mais cette fin est si triste mais surprenante...
j'en suis toute retournée!!!
merci pour cette superbe fic
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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