fanfiction:sweet dreams

voila la premiere fic que je fais sur prison break

Chapitre 1:

Sara, en pleine conversation avec Katie, rejoignait le bâtiment de l’infirmerie

Sara, en pleine conversation avec Katie, rejoignait le bâtiment de l’infirmerie. Sa blouse cintrée autour de sa taille svelte, elle tenait un café fumant de la main gauche et de son autre main remettait une mèche rebelle derrière l’oreille. Michael la suivait du regard à travers le grillage ; un regard énigmatique qui ne laissait rien paraître, sauf peut-être pour son frère Lincoln.

Depuis son petit bout de cour isolée, Lincoln observait avec tristesse son frère. Michael avait tout sacrifié pour lui, son brillant avenir, sa liberté. Il parlait peu de ces plans en général, même à son frère. Tout ce qu’il savait c’est que ce plan d’évasion passait par l’infirmerie et que Michael avait élaboré une ruse, se faire passer pour diabétique, afin de pouvoir se rendre le plus souvent possible là-bas. Mais ce que Lincoln savait également, c’est que Michael, si méticuleux soit-il, n’avait pas prévu de s’attacher au docteur. Et parfois au travers de son regard, perçait ce combat intérieur entre sa détermination à sauver son frère et son attachement grandissant pour le docteur Trancredi.

Juste avant qu’elle ne s’engouffre dans le bâtiment, Sara tourna la tête vers la cour des détenus, de longues mèches de ses cheveux virevoltant. Son regard croisa un instant celui de Michael. Il était éloquent. Michael ne lui était pas indifférent certes, mais il était aussi un détenu…

***

Les détenus étaient maintenant tous revenus dans leurs cellules. Michael, sa peau encore humide, revenait de sa douche. Un gardien vint le menotter et l’emmener pour sa piqûre d’insuline.

Sara était en train de panser un détenu quand elle releva la tête et aperçut Michael, suivi de son gardien, traversant les couloirs. Etant donné la chaleur accablante qui régnait dans les cellules en ce moment, Michael ne portait qu’un simple marcel qui dévoilait ses bras et son étonnant tatouage. Sara n’était habituellement pas attirée par les hommes tatoués, mais Michael l’intriguait beaucoup. Le tatouage ne collait pas avec l’image qu’elle se faisait de lui à l’extérieur de ces murs. Peut-être refusait-elle tout simplement d’affronter la réalité et se faisait-elle une image trop haute de lui ? Elle finit le bandage et alla rejoindre son nouveau patient dans une autre salle de soins.

Michael était assis, le bras gauche tendu sur la table pour l’injection.

« Bonjour Michael, comment allez-vous aujourd’hui ? », dit-elle, le regardant à peine et allant s’installer en face de lui.

« Bonjour Docteur. Bien, je crois qu’aujourd’hui, vous n’aurez pas à me rafistoler. », plaisanta-t-il.

Un sourire discret se dessina sur les lèvres de Sara.

« Ne parlez pas trop vite, Michael. La journée n’est pas finie. », répliqua-t-elle. Elle le trouvait présomptueux et inconscient. Depuis son arrivée, il n’avait cessé de s’attirer des ennuis.

Le sourire de Michael s’élargit à cette remarque. Il la regardait intensément espérant rencontrer son regard. Mais elle s’obstinait à baisser la tête, concentrée sur son travail. Cela le mettait mal à l’aise. Pourquoi ne le regardait-elle pas ? Avait-il fait quelque chose ? Lui en voulait-elle encore pour son mariage avec Nika ? Michael se décida à poser la question :

« Pourquoi ne me regardez-vous pas, Sara ? »

« Docteur, s’il vous plaît Michael. Et je ne fais que ça vous regarder. Comment pourrais-je faire autrement pour vous faire votre injection ? », essaya-t-elle de plaisanter pour détourner la question.

Elle releva la tête pour soutenir son regard. Les yeux cristallins de Michael la fixaient intensément. Cet instant ne dura qu’une seconde pendant laquelle elle se sentit submergée par des émotions qu’elle essayait désespérément de refouler depuis quelques semaines. Elle baissa son regard et fixa ses lèvres charnues qui l’appelait d’un baiser. C’est un détenu, se souvint-elle. Un détenu. Un soupir lui échappa et Michael perçut son dilemme.

Elle voulut s’écarter et retourner à son bureau, mais il la retint par le bras. La chaleur de sa paume la fit frissonner. Sa raison lui disait non, mais son cœur et son corps avaient une autre opinion sur le sujet. Elle le fuyait du regard. Elle ne voulait pas qu’il la voit si vulnérable à son charme.

« Vous savez très bien ce que je voulais dire, Sa… Docteur. »

« Michael, s’il vous plaît, vous rendez les choses difficiles… Je ne peux pas… »

Michael lâcha doucement son bras.

« Je comprends. », dit-il tristement.

Katie, qui depuis quelques instants, observait la scène derrière la vitre, se décida à venir au secours de Sara. Elle ouvrit la porte :

« Sara, nous sommes surchargés là-bas, pouvez-vous nous rejoindre ? »

« Tout de suite. J’ai fini de toute manière », répondit-elle se mordant les lèvres de frustration et soulagement à la fois.

***

Sara, rentra chez elle extenuée : extenuée pas seulement par le travail mais par les nerfs aussi. Elle se fit un plateau repas et alluma la télé pour regarder un vieux film. Elle s’assoupit sur son canapé, sans finir son repas, ni le film.

« Je crois qu’aujourd’hui, vous n’aurez pas à me rafistoler. », plaisanta Michael.

Un sourire discret se dessina sur les lèvres de Sara.

« Ne parlez pas trop vite, Michael. La journée n’est pas finie. », répliqua-t-elle.

Le sourire de Michael s’élargit à cette remarque.

La tête penchée sur son bras, en train de lui faire son injection, Sara l’observait en cachette grâce à sa vision périphérique. Il était vraiment très mignon. Un corps svelte, un visage avec des traits fins, des lèvres charnues qui invitaient au péché, des yeux clairs et cristallins. En l’observant un peu plus précisément, elle se rendit compte que ses yeux n’avaient pas la même couleur, l’un était vert, l’autre noisette. Elle ne l’avait jamais remarqué auparavant.

De son autre main, Michael lui prit doucement le menton pour l’obliger à la regarder dans les yeux. Le cœur de Sara se mit à battre plus fort, et ses joues rougirent légèrement. Michael rapprocha ses lèvres des siennes, continuant à la fixer du regard. Sara se mordilla les lèvres nerveusement. La situation dérapait. Mais c’était si bon de perdre le contrôle sans se soucier des conséquences.

Protégés des regards indiscrets par un paravent, Sara se donna du courage et saisit l’opportunité rare de l’embrasser. Elle lui prit la tête entre ses mains, et joignit ses lèvres aux siennes fiévreusement. Michael répondit passionnément à son baiser et posa ses mains sur sa taille. Ce geste la fit tressaillir de plaisir.

« hmm… »

Ni Sara, ni Michael ne l’avait entendue entrer. Katie les observait d’un regard médusé.

Sara se réveilla en sursaut, ses cheveux mouillés de sueur.

***

La suiteuuuuuuuh stp!!!!!

J'aime beaucoup mouaah

super j'adore la suite stp

WWhouaahh , j'adore, je suis fan, on a vraiment de supers talents d'écrivains dans ce forum; j'attend la suite avec beaucoup d'impatience

J'ai lu cette fic quelque part. Sur Fanfiction.net peut être ! J'adore !!! Vivement la suite !!!

WOW!!!! J'adore!!! C'est vraiment super bien écrit!!!!! La suiiiiiittteee!!!!!!!!

Oui, moi aussi je l'ai déjà lu sur fanfiction.net et je l'adore!!
A quand une petite suite?

j'ai déjà lu ça quelque part...j'adore!!! la suite!!

merci pour tous vos coms

oui je sais je l'ai deja poster sur d'autres site

la suite je pense arrivera dimanche

merci pour tous vos coms

je prefere la poster aujourd'hui

Chapitre 2:

Sara avait rejoint son lit mais le sommeil ne venait pas. Elle était étendue au milieu de ses draps froissés et serrait les poings de frustration fixant le plafond. Des larmes coulaient le long de ses joues se mêlant à la sueur.

***

Il était une heure du matin entre les murs de Fox River. Une chaleur moite régnait à l’intérieur des cellules et dans tout le bâtiment. Malgré tout, l’atmosphère était plutôt calme. La majorité des détenus étaient endormis, rêvant de liberté et de femmes.

Michael, lui, ne dormait pas, tout occupé à ses pensées. Il n’avait cessé de tourner et retourner dans sa tête et dans tous les sens la brève conversation qu’il avait eu ce matin avec Sara. Ces quelques moments passés à l’infirmerie en compagnie du docteur Tancredi étaient de vraies bulles d’air dans cette lourde atmosphère carcérale.

Il avait étudié Sara de la même façon qu’il avait tout planifié pour sortir de Fox River. Michael s’était intéressé à elle pour deux raisons. Tout d’abord, parce qu’il serait en contact avec elle chaque jour pour ses prétendues injections d’insuline et qu’il ne fallait donc pas qu’elle le démasque. Deuxièmement, parce qu’elle était la fille du gouverneur, de ce gouverneur qui pouvait accorder sa clémence à Lincoln. Elle ne semblait pas en très bon terme avec son père, malgré tout peut-être avait-elle quand même une quelconque influence sur lui.

La théorie, c’était bien, mais pour prendre toute la mesure d’une personne, rien ne valait les travaux pratiques. Il s’était vite rendu compte qu’elle était bien différente de ce qu’il s’était imaginé. Il l’avait trouvée bien plus jolie que sur la photo d’un journal qu’il avait récupéré et qui ne lui rendait pas du tout justice. Au premier regard posé sur elle, une alarme s’était déclenchée dans sa tête. Au fil de ses visites à l’infirmerie, Michael avait découvert une femme intelligente et sensible qui repérait les moindres incohérences rapidement et avec laquelle il faudrait être très prudent. Et Il ne l’était pas suffisamment. Quelque chose en lui voulait qu’il baisse sa garde avec elle, afin qu’elle puisse voir qui il était en réalité.

***

Même lieu, même heure sensiblement…que tous les autres jours précédents. Michael attendait patiemment que Sara en termine avec son précédent patient. Il ne l’avait pas remarqué qui s’avançait vers la salle de soin. Elle profitait de ces quelques instants, alors qu’il ne la voyait pas, pour l’observer discrètement. Elle avait bien du mal à l’imaginer en braqueur.

Michael dut se sentir épié car il tourna la tête brusquement et leurs regards se croisèrent. Sara s’empressa de baisser les yeux.

« Bonjour Michael », fit-elle quand elle fut entrée.

« Bonjour Docteur »

Sara rougit sous l’intensité de son regard, se remémorant son rêve de la nuit dernière. Elle pria intérieurement pour qu’il ne l’ait pas remarqué.

Trop tard. Michael attribua cette rougeur à l’embarras créé par la conversation d’hier.

« Je vous ai mis mal à l’aise hier », commença Michael. C’était une simple affirmation, pas une excuse.

Sara, qui était en train de préparer son injection, releva la tête.

« Non, Michael », mentit-elle.

« OK », fit Michael d’un air entendu, un sourire se dessinant sur ses lèvres.

Cela la fit réagir.

« Ecoutez, Michael. Vous êtes un prisonnier et je suis votre médecin. Nos relations doivent se limiter à celles d’un médecin et de son patient. C’est ce que je m’efforce de faire. »

« Et ça marche ? », plaisanta Michael.

Elle ne put s’empêcher de sourire à son tour et s’exclama :

« Michael, vous êtes incorrigible. »

Elle fit une pause et détourna son regard.

« Mettez-vous ça bien dans la tête, Il ne se passera jamais rien. Il faut que vous cessiez d’agir comme ça. »

« Comme ça ? », répéta-t-il tandis qu’il lui prit délicatement la main, la caressant doucement avec son pouce.

« Oui, comme ça. », déglutit-elle, sous le coup de l’émotion.

« Michael »

« Sara »

« Pourquoi ne m’écoutez-vous pas ? »

Michael la cherchait du regard. Devant son absence de réponse, elle finit par relever les yeux. Il rapprocha ses lèvres des siennes, sans cesser de la regarder fixement afin qu’elle ne se dérobe pas.

« Pourquoi ne me repoussez-vous pas ? » la taquina-t-il, lui offrant également une porte de sortie.

Ce qu’il faisait était dangereux. Cela pouvait même compromettre son plan d’évasion, mais il ne pouvait s’en empêcher.

Malgré le temps qui pressait, le risque d’être surpris, le risque qu’elle ne s’écarte de lui, il prit tout son temps pour prendre ses lèvres avec douceur. Elle ne s’écarta pas, ne protesta pas, elle lui rendit même son baiser, chancelante et vaincue. Ils s’interrompirent quelques instants, savourant ce moment hors du temps où ils étaient ensemble. Puis Sara esquissa la première un geste pour l’embrasser à nouveau. Il esquiva, un sourire fendu à ses lèvres.

« Je croyais vous étiez une fille bien, docteur… », lui susurra-t-il, tout en lui lançant un clin d’œil charmeur. Puis il s’écarta définitivement. Elle n’eut pas le temps de répliquer quoique ce soit.

Katie fit alors son entrée dans la salle de soin. « Ces deux-là tardaient encore. » pensa-t-elle. Elle se demandait comment cette histoire allait bien pouvoir se terminer.

j'adore continue t'arréte pas

Moi aussi, je suis sous le charme!!!

J'ai lu cette fic sur fanfiction.net et j'ai adoré !
Tu as un style d'écriture que j'aime beaucoup, qui permet au lecteur de se sentir dans le récit même. C'est d'ailleurs ce que j'essaye de faire quand j'écris moi-même.
Félicitation !

C'est génial, j'adore, , j'attend vraiment la suite

moi pareil je suis conquise en plus comme j'ai un esprit très imaginatif, avec ta fic je suis servie, j'avais de très belle images dans la tête et ça aurait été un très beau moment Misa...
Malheureusement pour nous vous n'êtes pas les scénaristes lol
en tout cas j'attend la suite

merci pour tous vos coms la suite pour mercredi

Je vais devoir attendre mercredi , dur....en plus je suis en manque de Misa , mais bon ta fic vaut la peine d'attendre;)

je l'avais déja lu et j'aime beaucoup !!!!

Merci ta fic est super!!
Vivement mercredi!!!!!

hoaw!!!!!!!!!!!! géniale!!!!

merci pour vos coms qui me font tres plaisir
par contre mauvais nouvelle je n'est plus d'ordi donc la je l'envoie d'un autre ordi donc la suite pourrai mettre lontemps a venir

Chapitre 3:


Un silence feutré régnait dans la chapelle de la prison. Michael vint s’asseoir sur le banc juste derrière son frère Lincoln. C’était le seul moyen pour eux de communiquer, hormis lorsqu’ils étaient en TP, mais alors ils n’étaient jamais seuls et des oreilles indiscrètes pouvaient les entendre, comme celles de T-bag ou de C-notes.

Lincoln tourna légèrement la tête :

« Michael ? »

Michael se pencha vers son frère, ses deux avant-bras posés sur le dossier du banc.

« Je sais que ce ne sont pas mes affaires, Michael. Ne le prends pas mal. Mais je pense que tu es particulièrement imprudent. »

Michael ne saisissait pas à quoi son frère faisait référence. Il resta silencieux et le laissa continuer. Voyant qu’aucune réponse ne venait de Michael, Lincoln se fit plus précis.

« Je fais allusion au docteur Tancredi. Je vous ai vus tous les deux vous embrasser à l’infirmerie. Et si moi je vous ai vu, d’autres ont pu le faire également. »

« Du calme, Lincoln, je gère la situation. Tout ça fait partie du plan. » essaya-t-il de convaincre son frère, un peu embarrassé.

Lincoln, se retourna vers lui et lui lança un regard qui signifiait : Mais qui crois-tu convaincre ainsi ? Michael lâcha un soupir et détourna le regard.

« Vraiment ? C’est ton plan ? Tu te sers d’elle, c’est ça ? »

Un sourire entendu s’élargit sur le visage de Lincoln, puis il reprit :

« Vraiment ? Peut-être au début Michael, mais je t’ai vu la regarder dans la cour avant hier. Je suis ton frère et je sais ce que ce regard signifie. C’est loin d’être un regard innocent. Tu t’es laissé prendre à ton propre jeu, Mike. Elle te plaît, elle te plaît beaucoup. Et je suis sûre que l’utiliser ainsi ne te laisse pas indifférent »

« Je sais. » avoua Michael dans un souffle. « Elle m’obsède. Je ne peux pas m’en empêcher. » finit-il par ajouter.

« Je sais, Mike. Mais il faut que tu sois plus prudent. Si quelqu’un vous voit, ce sera fini pour vous deux, pour toi, pour elle et peut-être même pour ton plan. » Il marqua une pose. « Où en êtes-vous tous les deux ? »

« C’était la première fois… »

« Si tu tiens à elle, coupe court, ou tu risques de la mettre en danger. »

Sur ces mots, Lincoln se leva et s’éloigna.

Michael resta silencieux, et fit mine de prier, plongé dans ses pensées sur Sara. Peut-être priait-il réellement…

***

Sans but précis, le nez plongé dans son café de chez Starbuck, Sara déambulait dans la rue. Elle repensait à ces quelques mots qu’elle avait échangés avec Katie un soir, alors qu’elles dînaient ensemble après le travail.

« Jamais tu ne me verras avec un détenu… »

Foutaise, pensa-t-elle. Elle avait le chic pour se mettre dans de beaux draps. Katie avait-elle surpris quelque chose ? Est-ce que quelqu’un d’autre les avait vus ? Le doute la taraudait.

« Je croyais que vous étiez une gentille fille. »

Elle sourit, se remémorant ce baiser volé, le regard brûlant de Michael sur elle, son sourire taquin et charmeur. Mais qui es-tu Michael ? se demanda-t-elle.

Soudain, son regard fut attiré par un livre dans une vitrine. L’Art de l’origami. Elle se souvint de la rose qu’il lui avait fabriquée. Elle l’avait ramenée chez elle et la gardait précieusement dans une boîte à bijoux.

Quand elle avait le cafard à propos de ses sentiments inadaptés pour Michael, elle ressortait cette rose et faisait tourner en boucle les souvenirs des quelques moments volés avec lui.

Elle rentra dans la boutique, feuilleta quelques pages du livre et s’arrêta sur le pliage du cygne. Elle reconnut ce pliage pour l’avoir déjà entraperçu brièvement dans les mains de Michael. Elle lut quelques lignes et se fit pensive : l’obligation familiale…

Michael ne cessait de l’intriguer. Que cachait-il ? Elle sortit de la librairie et prit son portable dans son sac pour appeler une amie aux archives du tribunal. Elle réussit à la convaincre de lui envoyer une copie des notes du procès de Michael.

***

Michael avait pris la résolution d’être plus distant avec Sara, il ne voulait pas lui attirer d’ennui. En vain. Lorsqu’elle apparut, ouvrant la porte de la salle de soins, sa bonne résolution s’évanouit et un sourire discret s’afficha sur son visage. Il la fixa de son regard perçant, cherchant à savoir si elle regrettait ce qui s’était passé la veille. Sara répondit à son sourire et le cœur de Michael battit plus fort.

Ils badinèrent ensemble, un peu gênés, sans faire mention de l’épisode romantique de la journée précédente. Une certaine tension sensuelle régnait dans la pièce. Ils s’observaient mutuellement, attendant peut-être que l’autre fasse le premier pas qui ne vint pas. Ce ne fut pas Michael qui remonta sa manche mais Sara. Elle le fit avec grand soin, roulant lentement le tissu et effleurant la peau de Michael de ses doigts gantés de latex. Michael retint un frisson. Sara planta l’aiguille dans sa chair avec précaution et pressa la seringue, puis elle le renvoya dans sa cellule.

***

Lorsque Michael revint dans sa cellule, il s’étendit sur son lit, le regard perdu et rêveur et plongea les mains dans ses poches. Son visage changea d’expression. Il retira d’une de ses poches un cygne en papier comme ceux qu’il avait l’habitude de plier. Etrange, il ne se souvenait pas avoir plié celui-ci. D’ailleurs, le pliage n’était pas aussi précis et soigné que le sien. La personne, qui avait fait ce pliage, n’était pas un expert en la matière et avait sans doute tâtonné avant d’arriver au résultat final. Son intuition lui dicta de le déplier. Et ses quelques mots apparurent alors :

« Qui êtes-vous Michael ? »

j'adore continue la suite STP

Whoooooouuuaahhhhhh
J'adore, je suis totalement accro, en plus l'hsitoire de l'origami, la fin, je trouve ça génial

J'avais déjà lu ce troisième chapitre, et j'adore