Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
excellente vivement la suite
lizevans- A la recherche de Bolshoi Booze
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Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
Wow!!! c'était vraiment excellent
J'suis trop pressée de lire la suite!
J'suis trop pressée de lire la suite!
mickara- Parti au secours de Sara
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Localisation : En ballade sur l'Ile Mouton...
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Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
j'adore
super suite
vivement la prochaine
super suite
vivement la prochaine
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
Génial comme depuis le début
Vivement la suite
Vivement la suite
S.Sisco- Déchiffre l'origami
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Localisation : Loire -Atlantique
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Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
genial. Je me demande bien comment sara va réagir en voyant Kellerman
dolphie- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
Voilà la suite de ma fic.
Je me rends compte que je trouve toujours le moyen de finir mes chapitres en cacahuète et que ça devient inquiétant .
Chapitre 6.
Michael posa ses yeux sur le visage endormi de sa compagne de route. Toute frayeur avait disparu pour laisser ne laisser place qu’à une expression de douceur, de bien-être tandis que sa poitrine se levait et s’abaissait dans un rythme régulier et silencieux. Le jeune homme reporta son regard sur la route devant lui et plaça nonchalamment son coude sur le rebord de sa fenêtre. Cela faisait maintenant trois heures qu’ils avaient quitté St Louis, à bord d’une voiture - dont le moteur produisait un son sinistre et inquiétant - qu’un trafiquant leur avait refilé contre le révolver de Michael et le reste d’argent que Kellerman leur avait donné, à lui et à son frère, avant qu’il parte retrouver Sara.
Il grimaça en sentant son poing l’élancer et le posa délicatement sur sa cuisse. Il se doutait qu’il s’était sérieusement blessé, à la fois lorsqu’il avait bêtement voulu casser la vitre d’un véhicule de police et surtout lorsqu’il avait fait sombrer le policier dans l’inconscience. Michael entendit un frottement de tissu à côté de lui et découvrit Sara qui s’était remise droit sur son siège, les yeux encore ensommeillés.
Elle se les frotta avec ses doigts, émit un soupir puis plongea son regard dans celui de con compagnon.
« Je peux prendre le volant tu sais. »
Le jeune homme ouvrit la bouche pour refuser sa proposition mais elle fut plus rapide que lui.
« Tu tombes de sommeil Michael. Et regarde l’état de ta main, j’aurais du m’en occuper avant de prendre la route. » déclara-t-elle en touchant machinalement la main de Michael pour l’examiner. « Il faut que tu t’arrêtes, tu as besoin de soin. »
« Le prochain hôpital doit être à deux heures de route. »
« Je vais le faire moi-même, j’ai quelques produits dans mon sac. »
« Quoi, tu te balades toujours avec un kit de survie ? »
Pour toute réponse, elle lui lança un sourire timide puis lui ordonna de se ranger sur le bas-côté. Sara farfouilla dans on sac, en ressortit un petit échantillon de parfum ainsi que des mouchoirs de poche. Elle versa un peu du liquide parfumé sur un des mouchoirs puis appliqua ce dernier sur la blessure du jeune homme. Celui-ci ne cilla pas mais garda les yeux fixés sur le visage de la jeune femme, concentrée dans sa tâche.
« Tu est toujours en train de me rafistoler. » dit-il lorsqu’elle eut fini de nettoyer la plaie ouverte.
« Parce que tu joues toujours les héros. » répondit-elle en levant les yeux sur lui. « Mais je t’en suis reconnaissante. »
« Tu sais, j’ai … j’ai entendu le message que tu as laissé sur mon portable. »
« J’avais besoin de te parler. »
« Je t’ai effectivement appelé mais Mahone nous ait tombé dessus puis les flics sont arrivés. Je ne pouvais pas te répondre quand tu as téléphoné parce que j’étais déjà derrière les barreaux. »
« Comment as-tu pu entendre ce que j’ai dit dans ce cas ? »
« J’ai utilisé un autre portable pour accéder à ma boite vocale. Et je suis parti dès que j’ai entendu qu’ils t’avaient pris à St Louis. »
« C’est idiot, j’aurais du être plus méfiante et ne pas prendre ce foutu bus. » rétorqua Sara en rangeant son pseudo-matériel médical dans son sac.
Ne trouvant plus rien à dire, Michael s’avança brusquement vers elle et posa ses lèvres sur celles de la jeune femme, d’abord surprise, mais qui répondit ensuite plus ardemment. Ils échangèrent un long baiser passionné, libérant leur frustration et leur désir mutuels pour oublier l’endroit où ils se trouvaient et la situation désastreuse dans laquelle ils étaient. Sentant une agréable chaleur monter progressivement en eux, les deux jeune gens reprirent de plus belle leur baiser qui devint beaucoup plus ardent mais fut bien vite stoppé – de nouveau – par la jeune médecin. Celle-ci garda les yeux fermés pendant un long moment, un magnifique sourire aux lèvres, puis les rouvrit pour trouver devant elle deux yeux d’un bleu intense qui ne cessait de la regarder.
« Je suis heureuse que tu sois venu Michael. » murmura-t-elle en lui caressant une joue. « Je regrette d’avoir quitté la chambre d’hôtel à Gila. J’étais terrorisée à l’idée de m’enfuir avec toi et Lincoln parce que ça revenait à faire disparaître le Docteur Tancredi et je n’étais pas prête à ça. Seulement les choses ont changé depuis. »
« Je sais. » ne sut-il répondre en pensant à Kellerman.
Il ne voulait pas lui avouer tout de suite que Kellerman les avait aidé à échapper aux Fédéraux car il savait que cela ne ferait qu’aggraver la situation, voire la pousser à partir une nouvelle fois loin de lui. Or il n’avait jamais eu autant besoin d’elle.
« J’ai besoin de toi. J’ai été stupide de penser que je pouvais me débrouiller seule comme une grande fille. »
« Tu es loin d’être une imbécile Sara. Quand je t’ai demandé de laisser cette porte ouverte, je n’ai pas pensé aux conséquences que cela pouvait avoir. Ce n’est qu’après que j’ai su que j’avais ruiné ta vie. » lui répondit-il en baissant le regard, sentant des larmes lui monter aux yeux.
Sara resta muette. Elle ne pouvait pas nier qu’il lui avait fait du mal et qu’elle avait été entre la vie et la mort à cause de ce qu’il lui avait demandé de faire. Seulement elle ne voulait plus y penser. L’important était qu’ils soient tous les deux vivants et qu’ils arrivent à faire tomber ceux à l’origine de toute cette mascarade.
*****
Lincoln tourna la clef de contact, arrêtant ainsi le moteur du véhicule. Un silence sinistre s’installa, mettant mal à l’aise chacun des deux hommes.
« Et maintenant on fait quoi ? »
« On ne fonce pas dans le tas si c’est ce que vous aviez en tête Burrows. Vous allez vous faire descendre en moins de deux secondes. » déclara Kellerman en sortant de la voiture.
L’agent enleva ses lunettes de soleil et scruta l’immense manoir situé à quelques centaines de mètres de lui. Il était sûr de trouver Steadman, compte tenu des propos faits par Caroline lorsqu’elle n’était que vice-présidente. Elle lui avait expliqué que son frère était en sécurité contre le monde et contre lui-même puisqu’il ne pouvait pas sortir du manoir. On ne pouvait qu’y entrer. Veronica Logan avait du croire qu’elle pouvait faire demi-tour et emmener Steadman loin du Montana. Prise au piège, elle a appelé les agents de sécurité qu’elle croyait comme étant la police et ces derniers l’avaient abattue pour ne laisser aucun témoin. Personne ne devait connaître la vérité sur le frère de la Présidente.
Le visage de Caroline apparut dans l’esprit de Kellerman qui remit ses lunettes pour cacher le trouble qui s’était emparé de lui. Il fit un geste en direction de Lincoln pour qu’il le rejoigne et attrapa son téléphone portable. Il appuya machinalement sur plusieurs touches afin de composer un numéro qu’il aurait fait les yeux fermés et attendit que son interlocuteur décroche. Lorsqu’une voix résonna dans l’appareil, un sourire se dessina sur ses lèvres tandis que Lincoln le regardait sans comprendre.
*****
L’homme leva les yeux de son magazine pour jeter un coup d’œil à la jeune femme qui venait de rentrer il y a quelques minutes dans sa boutique. Il n’avait pas pu voir son visage parce qu’elle était entrée la tête baissée et portait une casquette mais il avait pu admirer la forme de sa fine silhouette.
Voyant qu’elle s’obstinait à rester planquée dans le rayon des boites de conserve, il reprit sa lecture et ne leva les yeux que lorsqu’elle réapparut devant lui, de la nourriture plein les bras. Il la regarda s’agiter et attendre impatiemment le paiement de ses articles.
« Vous êtes de passage dans le coin ? »
« Non. »
Très jolie mais pas très bavarde. Dommage.
« Je peux vous conseillez quelques coins à visiter si vous voulez. » dit-il en utilisant son plus beau sourire.
« C’est gentil mais je ne reste pas. » lui répondit-elle d’un ton neutre.
Elle était accompagnée par son copain où quoi ? D’habitude, quand il faisait du charme, les filles qui passaient dans son épicerie lui répondaient soit par un gloussement puéril, soit par un sourire timide. Or là, c’était comme si elle lui envoyait un beau râteau en pleine figure. Charmante.
Sara résista à l’envie de lancer la boite de biscuit à la tête du caissier tant il l’agaçait. Il prenait son temps pour passer tous les articles, ne cessait de lui lancer de petits regards comme s’il pensait qu’elle ne pouvait que succomber à son jeu de séduction. Michael attendait dans la voiture et avait bien souligné qu’elle ne devait pas trop traîner dans l'épicerie au risque de se faire repérer. Elle paya rapidement ses achats et quitta l’endroit sans un regard pour le caissier.
Encore quelques mètres pour atteindre la voiture. Elle balança le sac de provision sur la banquette arrière et se précipita à l’avant du véhicule, sous le regard ahuri de son compagnon de route.
« Tu te sens bien ? »
« Démarre la voiture. »
« Sara. » murmura Michael en posant sa main sur l’épaule de la jeune femme. « Tu as eu un problème ? »
« Je suis juste un peu nerveuse, c’est tout. » dit-elle en enlevant sa casquette. « Je ne suis pas en cavale tous les jours. »
« Je sais ce que tu ressens. J’ai, euh, j’ai déjà perdu mon sang-froid sous le coup de la nervosité. »
Sara lui lança un regard qui se voulait compréhensif avant qu’il ne mette en route le moteur et s’éloigne de la petite épicerie. Alors qu’ils roulaient depuis une heure, ils virent au loin une file de véhicules qui avançaient en accordéon en raison d’un barrage policier. Les deux jeunes gens sentirent la panique monter en eux : Sara chuchota un ‘Oh non’ de désespoir alors que Michael se retournait sans arrêt pour vérifier qu’il n’y avait aucun flic derrière eux.
« Sara, nous ne pouvons pas passer ce barrage tous les deux. »
« Faisons demi-tour et trouvons un autre chemin. »
« Sara … » commença-t-il en accrochant son regard.
« Il n’en est pas question Michael. Pas encore une fois. »
Le jeune homme se passa brièvement une main sur le visage avant de reporter son attention sur la femme qu’il aimait. Ils n’avaient pas d’autres choix, s’ils faisaient demi-tour ils mettraient deux fois plus de temps qu’ils ne devraient pour arriver jusqu’au Montana.
Michael prit la figure de Sara entre ses mains et se rapprocha d’elle pour n’être qu’à un ou deux centimètres d’elle.
« Aie confiance en moi Sara. »
Sara le regarda longuement sans rien dire, cherchant dans les yeux du fugitif une autre alternative mais n’en trouva pas. Il lui murmura des directions à prendre, le regard paradoxalement confiant et anxieux, puis elle acquiesça d’un mouvement de tête et échangea avec lui un long baiser, y mettant tout ce qu’elle avait en elle. Elle avait peur, peur de le perdre à nouveau et de se retrouver seule. Elle prit conscience de la place qu’il tenait dans son cœur, ce qui fit redoubler son chagrin et son angoisse, mais elle ne bougea pas de la voiture lorsqu’il en sortit. Elle l’observa s’éloigner jusqu’à ce qu’il disparaisse dans les bois situés au bord de la route. La jeune femme prit la place du conducteur, suivit la file de voiture et arriva bientôt au niveau des policiers.
C’était totalement irréalisable. Ces gars en uniforme ne mettraient pas plus trois minutes pour la stopper.
Sara vit ses mains trembler sur la volant quand un agent vint au niveau de sa fenêtre. Lorsqu’il aperçut son visage, l’homme marqua un temps d’arrêt puis se retourna vers ses collègues en criant un ordre. Brusquement, le groupe de policier entendirent un bruit sourd à leur gauche et aperçurent une silhouette se diriger vers eux. Leur sang ne fit qu’un tour – ils connaissaient les moindres traits des évadés – et la majorité des hommes dégainèrent leur arme pour se lancer à la poursuite du fugitif.
Sara se traita d’inconsciente avant d’appuyer sur l’accélérateur, manquant de renverser d’un cheveu un des policiers qu’il restait. Elle entendit des coups de feu mais ne sut s’ils venaient des bois ou du barrage puis des sirènes retentirent bientôt.
La situation se dégradait de plus en plus et devenait totalement suicidaire.
Je ne suis pas vraiment satisfaite de ce chapitre en réalité. Peut-être que je ferai mieux la prochaine fois !
Je me rends compte que je trouve toujours le moyen de finir mes chapitres en cacahuète et que ça devient inquiétant .
Chapitre 6.
Michael posa ses yeux sur le visage endormi de sa compagne de route. Toute frayeur avait disparu pour laisser ne laisser place qu’à une expression de douceur, de bien-être tandis que sa poitrine se levait et s’abaissait dans un rythme régulier et silencieux. Le jeune homme reporta son regard sur la route devant lui et plaça nonchalamment son coude sur le rebord de sa fenêtre. Cela faisait maintenant trois heures qu’ils avaient quitté St Louis, à bord d’une voiture - dont le moteur produisait un son sinistre et inquiétant - qu’un trafiquant leur avait refilé contre le révolver de Michael et le reste d’argent que Kellerman leur avait donné, à lui et à son frère, avant qu’il parte retrouver Sara.
Il grimaça en sentant son poing l’élancer et le posa délicatement sur sa cuisse. Il se doutait qu’il s’était sérieusement blessé, à la fois lorsqu’il avait bêtement voulu casser la vitre d’un véhicule de police et surtout lorsqu’il avait fait sombrer le policier dans l’inconscience. Michael entendit un frottement de tissu à côté de lui et découvrit Sara qui s’était remise droit sur son siège, les yeux encore ensommeillés.
Elle se les frotta avec ses doigts, émit un soupir puis plongea son regard dans celui de con compagnon.
« Je peux prendre le volant tu sais. »
Le jeune homme ouvrit la bouche pour refuser sa proposition mais elle fut plus rapide que lui.
« Tu tombes de sommeil Michael. Et regarde l’état de ta main, j’aurais du m’en occuper avant de prendre la route. » déclara-t-elle en touchant machinalement la main de Michael pour l’examiner. « Il faut que tu t’arrêtes, tu as besoin de soin. »
« Le prochain hôpital doit être à deux heures de route. »
« Je vais le faire moi-même, j’ai quelques produits dans mon sac. »
« Quoi, tu te balades toujours avec un kit de survie ? »
Pour toute réponse, elle lui lança un sourire timide puis lui ordonna de se ranger sur le bas-côté. Sara farfouilla dans on sac, en ressortit un petit échantillon de parfum ainsi que des mouchoirs de poche. Elle versa un peu du liquide parfumé sur un des mouchoirs puis appliqua ce dernier sur la blessure du jeune homme. Celui-ci ne cilla pas mais garda les yeux fixés sur le visage de la jeune femme, concentrée dans sa tâche.
« Tu est toujours en train de me rafistoler. » dit-il lorsqu’elle eut fini de nettoyer la plaie ouverte.
« Parce que tu joues toujours les héros. » répondit-elle en levant les yeux sur lui. « Mais je t’en suis reconnaissante. »
« Tu sais, j’ai … j’ai entendu le message que tu as laissé sur mon portable. »
« J’avais besoin de te parler. »
« Je t’ai effectivement appelé mais Mahone nous ait tombé dessus puis les flics sont arrivés. Je ne pouvais pas te répondre quand tu as téléphoné parce que j’étais déjà derrière les barreaux. »
« Comment as-tu pu entendre ce que j’ai dit dans ce cas ? »
« J’ai utilisé un autre portable pour accéder à ma boite vocale. Et je suis parti dès que j’ai entendu qu’ils t’avaient pris à St Louis. »
« C’est idiot, j’aurais du être plus méfiante et ne pas prendre ce foutu bus. » rétorqua Sara en rangeant son pseudo-matériel médical dans son sac.
Ne trouvant plus rien à dire, Michael s’avança brusquement vers elle et posa ses lèvres sur celles de la jeune femme, d’abord surprise, mais qui répondit ensuite plus ardemment. Ils échangèrent un long baiser passionné, libérant leur frustration et leur désir mutuels pour oublier l’endroit où ils se trouvaient et la situation désastreuse dans laquelle ils étaient. Sentant une agréable chaleur monter progressivement en eux, les deux jeune gens reprirent de plus belle leur baiser qui devint beaucoup plus ardent mais fut bien vite stoppé – de nouveau – par la jeune médecin. Celle-ci garda les yeux fermés pendant un long moment, un magnifique sourire aux lèvres, puis les rouvrit pour trouver devant elle deux yeux d’un bleu intense qui ne cessait de la regarder.
« Je suis heureuse que tu sois venu Michael. » murmura-t-elle en lui caressant une joue. « Je regrette d’avoir quitté la chambre d’hôtel à Gila. J’étais terrorisée à l’idée de m’enfuir avec toi et Lincoln parce que ça revenait à faire disparaître le Docteur Tancredi et je n’étais pas prête à ça. Seulement les choses ont changé depuis. »
« Je sais. » ne sut-il répondre en pensant à Kellerman.
Il ne voulait pas lui avouer tout de suite que Kellerman les avait aidé à échapper aux Fédéraux car il savait que cela ne ferait qu’aggraver la situation, voire la pousser à partir une nouvelle fois loin de lui. Or il n’avait jamais eu autant besoin d’elle.
« J’ai besoin de toi. J’ai été stupide de penser que je pouvais me débrouiller seule comme une grande fille. »
« Tu es loin d’être une imbécile Sara. Quand je t’ai demandé de laisser cette porte ouverte, je n’ai pas pensé aux conséquences que cela pouvait avoir. Ce n’est qu’après que j’ai su que j’avais ruiné ta vie. » lui répondit-il en baissant le regard, sentant des larmes lui monter aux yeux.
Sara resta muette. Elle ne pouvait pas nier qu’il lui avait fait du mal et qu’elle avait été entre la vie et la mort à cause de ce qu’il lui avait demandé de faire. Seulement elle ne voulait plus y penser. L’important était qu’ils soient tous les deux vivants et qu’ils arrivent à faire tomber ceux à l’origine de toute cette mascarade.
*****
Lincoln tourna la clef de contact, arrêtant ainsi le moteur du véhicule. Un silence sinistre s’installa, mettant mal à l’aise chacun des deux hommes.
« Et maintenant on fait quoi ? »
« On ne fonce pas dans le tas si c’est ce que vous aviez en tête Burrows. Vous allez vous faire descendre en moins de deux secondes. » déclara Kellerman en sortant de la voiture.
L’agent enleva ses lunettes de soleil et scruta l’immense manoir situé à quelques centaines de mètres de lui. Il était sûr de trouver Steadman, compte tenu des propos faits par Caroline lorsqu’elle n’était que vice-présidente. Elle lui avait expliqué que son frère était en sécurité contre le monde et contre lui-même puisqu’il ne pouvait pas sortir du manoir. On ne pouvait qu’y entrer. Veronica Logan avait du croire qu’elle pouvait faire demi-tour et emmener Steadman loin du Montana. Prise au piège, elle a appelé les agents de sécurité qu’elle croyait comme étant la police et ces derniers l’avaient abattue pour ne laisser aucun témoin. Personne ne devait connaître la vérité sur le frère de la Présidente.
Le visage de Caroline apparut dans l’esprit de Kellerman qui remit ses lunettes pour cacher le trouble qui s’était emparé de lui. Il fit un geste en direction de Lincoln pour qu’il le rejoigne et attrapa son téléphone portable. Il appuya machinalement sur plusieurs touches afin de composer un numéro qu’il aurait fait les yeux fermés et attendit que son interlocuteur décroche. Lorsqu’une voix résonna dans l’appareil, un sourire se dessina sur ses lèvres tandis que Lincoln le regardait sans comprendre.
*****
L’homme leva les yeux de son magazine pour jeter un coup d’œil à la jeune femme qui venait de rentrer il y a quelques minutes dans sa boutique. Il n’avait pas pu voir son visage parce qu’elle était entrée la tête baissée et portait une casquette mais il avait pu admirer la forme de sa fine silhouette.
Voyant qu’elle s’obstinait à rester planquée dans le rayon des boites de conserve, il reprit sa lecture et ne leva les yeux que lorsqu’elle réapparut devant lui, de la nourriture plein les bras. Il la regarda s’agiter et attendre impatiemment le paiement de ses articles.
« Vous êtes de passage dans le coin ? »
« Non. »
Très jolie mais pas très bavarde. Dommage.
« Je peux vous conseillez quelques coins à visiter si vous voulez. » dit-il en utilisant son plus beau sourire.
« C’est gentil mais je ne reste pas. » lui répondit-elle d’un ton neutre.
Elle était accompagnée par son copain où quoi ? D’habitude, quand il faisait du charme, les filles qui passaient dans son épicerie lui répondaient soit par un gloussement puéril, soit par un sourire timide. Or là, c’était comme si elle lui envoyait un beau râteau en pleine figure. Charmante.
Sara résista à l’envie de lancer la boite de biscuit à la tête du caissier tant il l’agaçait. Il prenait son temps pour passer tous les articles, ne cessait de lui lancer de petits regards comme s’il pensait qu’elle ne pouvait que succomber à son jeu de séduction. Michael attendait dans la voiture et avait bien souligné qu’elle ne devait pas trop traîner dans l'épicerie au risque de se faire repérer. Elle paya rapidement ses achats et quitta l’endroit sans un regard pour le caissier.
Encore quelques mètres pour atteindre la voiture. Elle balança le sac de provision sur la banquette arrière et se précipita à l’avant du véhicule, sous le regard ahuri de son compagnon de route.
« Tu te sens bien ? »
« Démarre la voiture. »
« Sara. » murmura Michael en posant sa main sur l’épaule de la jeune femme. « Tu as eu un problème ? »
« Je suis juste un peu nerveuse, c’est tout. » dit-elle en enlevant sa casquette. « Je ne suis pas en cavale tous les jours. »
« Je sais ce que tu ressens. J’ai, euh, j’ai déjà perdu mon sang-froid sous le coup de la nervosité. »
Sara lui lança un regard qui se voulait compréhensif avant qu’il ne mette en route le moteur et s’éloigne de la petite épicerie. Alors qu’ils roulaient depuis une heure, ils virent au loin une file de véhicules qui avançaient en accordéon en raison d’un barrage policier. Les deux jeunes gens sentirent la panique monter en eux : Sara chuchota un ‘Oh non’ de désespoir alors que Michael se retournait sans arrêt pour vérifier qu’il n’y avait aucun flic derrière eux.
« Sara, nous ne pouvons pas passer ce barrage tous les deux. »
« Faisons demi-tour et trouvons un autre chemin. »
« Sara … » commença-t-il en accrochant son regard.
« Il n’en est pas question Michael. Pas encore une fois. »
Le jeune homme se passa brièvement une main sur le visage avant de reporter son attention sur la femme qu’il aimait. Ils n’avaient pas d’autres choix, s’ils faisaient demi-tour ils mettraient deux fois plus de temps qu’ils ne devraient pour arriver jusqu’au Montana.
Michael prit la figure de Sara entre ses mains et se rapprocha d’elle pour n’être qu’à un ou deux centimètres d’elle.
« Aie confiance en moi Sara. »
Sara le regarda longuement sans rien dire, cherchant dans les yeux du fugitif une autre alternative mais n’en trouva pas. Il lui murmura des directions à prendre, le regard paradoxalement confiant et anxieux, puis elle acquiesça d’un mouvement de tête et échangea avec lui un long baiser, y mettant tout ce qu’elle avait en elle. Elle avait peur, peur de le perdre à nouveau et de se retrouver seule. Elle prit conscience de la place qu’il tenait dans son cœur, ce qui fit redoubler son chagrin et son angoisse, mais elle ne bougea pas de la voiture lorsqu’il en sortit. Elle l’observa s’éloigner jusqu’à ce qu’il disparaisse dans les bois situés au bord de la route. La jeune femme prit la place du conducteur, suivit la file de voiture et arriva bientôt au niveau des policiers.
C’était totalement irréalisable. Ces gars en uniforme ne mettraient pas plus trois minutes pour la stopper.
Sara vit ses mains trembler sur la volant quand un agent vint au niveau de sa fenêtre. Lorsqu’il aperçut son visage, l’homme marqua un temps d’arrêt puis se retourna vers ses collègues en criant un ordre. Brusquement, le groupe de policier entendirent un bruit sourd à leur gauche et aperçurent une silhouette se diriger vers eux. Leur sang ne fit qu’un tour – ils connaissaient les moindres traits des évadés – et la majorité des hommes dégainèrent leur arme pour se lancer à la poursuite du fugitif.
Sara se traita d’inconsciente avant d’appuyer sur l’accélérateur, manquant de renverser d’un cheveu un des policiers qu’il restait. Elle entendit des coups de feu mais ne sut s’ils venaient des bois ou du barrage puis des sirènes retentirent bientôt.
La situation se dégradait de plus en plus et devenait totalement suicidaire.
Je ne suis pas vraiment satisfaite de ce chapitre en réalité. Peut-être que je ferai mieux la prochaine fois !
Invité- Invité
Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
Moi j'aime beaucoup.
Vivement une suite et que Michael et Sara se retrouvent
Vivement une suite et que Michael et Sara se retrouvent
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Localisation : devant mon écran d'ordi entrain de mater PB
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Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
oui je le trouve tres bien
vivement la suite
j'ai hate de la lire
vite vite s t p
vivement la suite
j'ai hate de la lire
vite vite s t p
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
C'est génial vite une suite....
ludiivne1978- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
moi j'aime bien continue comme ca
lizevans- A la recherche de Bolshoi Booze
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Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
Moi je la trouve géniale cette suite! J'étais même à fond dedans! Et j'ai hâte de lire la prochaine
mickara- Parti au secours de Sara
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Localisation : En ballade sur l'Ile Mouton...
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Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
moi je l'aime beaucoup ce chapitre, il y adu Misa donc c'est bien !! et puis j'aime ton style d'écriture, c'est dymanique, bien raconté... bref j'adore ta fic.
Galath- Déchiffre l'origami
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Date d'inscription : 15/12/2006
Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
Merci pour vos com' Ca me fait vraiment plaisir et me pousse à écrire le prochain chapitre.
Voir que ce qu'on écrit est apprécié est très motivant So, thanks a lot !
Je ne suis pas une grande fan des fics 'gnan-gnan', si je peux utiliser ce terme (je ne vise personne hein !). J'essaye de faire un mélange entre de l'action (PB est une série qui bouge !), de la romance (des scènes entre Michael et Sara pour expliquer comment je vois leur relation) et de la souffrance (j'aime quand les personnages sont torturés par leurs sentiments, par leurs peurs, etc ...).
Voir que ce qu'on écrit est apprécié est très motivant So, thanks a lot !
Je ne suis pas une grande fan des fics 'gnan-gnan', si je peux utiliser ce terme (je ne vise personne hein !). J'essaye de faire un mélange entre de l'action (PB est une série qui bouge !), de la romance (des scènes entre Michael et Sara pour expliquer comment je vois leur relation) et de la souffrance (j'aime quand les personnages sont torturés par leurs sentiments, par leurs peurs, etc ...).
Invité- Invité
Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
Milie87 a écrit:Merci pour vos com' Ca me fait vraiment plaisir et me pousse à écrire le prochain chapitre.
Voir que ce qu'on écrit est apprécié est très motivant So, thanks a lot !
Je ne suis pas une grande fan des fics 'gnan-gnan', si je peux utiliser ce terme (je ne vise personne hein !). J'essaye de faire un mélange entre de l'action (PB est une série qui bouge !), de la romance (des scènes entre Michael et Sara pour expliquer comment je vois leur relation) et de la souffrance (j'aime quand les personnages sont torturés par leurs sentiments, par leurs peurs, etc ...).
exactment le raisonnement que je me vais aussi
Prison break est avant tout une série d'action, qui bouge et qui comptient beaucoup de suspens, et pas que du misa... et je t'avoue aussi que je pense que Prison break montre que tous les hommes ne sont pas heureux, et que si on veut quelque chose il faut se battre, certaines fics oublient parfois ça :p
J'adore ta fic ! bravo ! la suite bientôt j'espère
micko- Retrouve Steadman
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Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
je viens de lire ta dernière partie et j'adoreeee
bravo
vivement la suite
bravo
vivement la suite
Tracy- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
Ow, vos com' me font énormément plaisir !!! Merci .
Voilà la suite, j'ai pu écrire un peu pour penser à autre chose que mes partiels ...
En espérant qu'elle vous plaise
Chapitre 7.
Courir. Ne pas regardez derrière soi. Courir le plus rapidement jusqu’au prochain chemin de terre. Il entendait les cris des hommes derrière lui qui le menaçaient de tirer s’il ne s’arrêtait pas. Ils pouvaient toujours espérer mais il n’abandonnerait pas. Jamais, pas maintenant, pas depuis qu’il l’avait retrouvée. Il espérait de tout son être qu’elle s’en soit sortie. Il ne pouvait plus continuer sans elle, sans savoir si elle était encore en vie ou non. C’était pour cela qu’il devait continuer à se battre, à courir, à échapper à ces flics.
Une branche lui fouetta le visage, laissant une marque sanguinolente sur son front mais il n’en avait cure. Sa respiration devait de plus en plus saccadée et il avait l’impression qu’il allait mourir d’un instant à l’autre.
Continuer. Courir. Slalomer entre les racines et les branches pour ne pas se retrouver à terre. Il fallait qu’il augmente sa vitesse, comme lorsqu’il avait échappé au gardiens de Fox River en compagnie de ses compagnons de cellule, pour réussir à les semer. Ils ne devaient pas le rattraper, il ne fallait pas qu’il retourne là-bas, dans cet endroit si malsain où des psychopathes côtoyaient des jeunes délinquants qui n’avaient jamais demandé à être considérés comme de simples jouets sur lesquels on pouvait s’amuser quand on s’ennuyait.
Michael remarqua devant lui que la végétation disparaissait soudainement à l’horizon, prouvant qu’il arrivait bientôt au bord d’une route qui traversait la forêt. Il accéléra encore plus sa vitesse et crut qu’il ne pourrait jamais ordonner à ses jambes de cesser de courir. C’était comme s’il ne contrôlait plus rien et que ses membres inférieurs étaient autonomes et l’emmenaient à l’endroit où il pourrait mettre fin à cette nouvelle poursuite. Sa vue se brouilla sous l’effet de l’effort mais il n’y fit pas attention, seuls le petit point de lumière devant lui était important.
Manquant de tomber à terre lorsqu’il déboucha sur la route non goudronnée, il parcouru une centaine de mètres sans avoir ralenti sa cadence et arriva jusqu’au bout du chemin qui s’enfonçait dans la végétation. Une peur innommable s’empara de lui quand il s’aperçut de l’absence totale de toute présence humaine, à l’exclusion de lui.
Bon sang, où était-elle ?
Michael resta sans bouger, ne sachant plus quoi faire et se prit la tête entre les mains, comme si cela pouvait l’aider à trouver une solution à son problème mais fut bien vite interrompu dans ses réflexions lorsqu’il entendit des voix venant d'où il était arrivé. Lançant un juron, il reprit sa course, courut sur une dizaine de mètres avant de sauter du haut d’une butte. Il se rattrapa maladroitement à une branche quand il ré atterrit sur ses pieds et se jeta par terre quelques mètres plus loin pour disparaître sous une multitude de fougères. Il entendit les policiers arriver, retint sa respiration et resta immobile, une joue contre le sol. Il lui semblait que les battements de son cœur résonnaient dans toute la forêt. Une éternité parut s’écouler quand il remarqua qu’il n’y avait plus aucun bruit autour de lui, hormis les chants des oiseaux et la résonance du vent sur les feuilles des arbres et des plantes.
Il avait réussi la première étape de son plan improvisé à la hâte : échapper aux policiers qui s’étaient lancés à sa poursuite depuis le barrage routier. Maintenant il devait passer à la seconde étape : retrouver Sara. Seulement il ne voyait pas comment la rattraper, compte tenu de l’immensité de la forêt. Il lui avait conseiller de trouver le premier chemin menant au bois et de l’attendre, le temps qu’il sème ses poursuivants. Michael décida de rebrousser chemin et d’attendre à son tour, espérant que la jeune femme s’en soit sortie et qu’elle ne poireaute pas ailleurs.
*****
Une montée d’adrénaline traversa la jeune femme lorsqu’elle manqua d’un cheveu la barrière en bois qui longeait une partie de la route. Garder le contrôle du véhicule, ne pas paniquer. Elle jeta un coup d’œil dans son rétroviseur, poussa un grognement sourd en voyant les deux voitures de police derrière elle, sirènes hurlantes et appuya à nouveau sur la pédale d’accélérateur. Encore un coup et elle allait probablement finir dans le décor.
Sara freina brusquement sa voiture lorsqu’elle arriva dans un cul de sac. Attrapant son sac à main, elle quitta rapidement son véhicule sans avoir besoin de regarder derrière elle puisque le son des sirènes se rapprochait de plus en plus. Elle hésita un instant quand son regard se posa sur les centaines d’arbres qui formaient le bois puis se força à pénétrer à l’intérieur, l’adrénaline coulant encore dans ses veines.
La végétation était si dense qu’elle se serait crue dans un four et rendait les lieux sombres. Tellement sombres. Une bouffée de panique la submergea, s’imaginant dans la cellule dont Michael l’avait arrachée et grelottante de froid, seule. C’était comme si le destin s’acharnait sur elle, voulait l’empêcher de se sentir en sécurité et de mener une vie tranquille. Elle était là, en train de courir dans une forêt perdue au milieu de nulle part, cherchant à se fuir la police. Une fugitive, voilà ce qu’elle était devenue. Comme lui, comme Lincoln, comme ce monstre qu’elle avait mis dans la nature. La professionnelle qu’elle avait été avant l’arrivée de Michael n’existait plus, elle n’était plus qu’une femme tourmentée et désorientée. C’était comme son addiction n’avait jamais cessé.
Sara s’appuya contre un arbre, le souffle coupé et sentant qu’elle ne pouvait plus avancer. Toutes ces cavalcades ces derniers jours l’avaient épuisée. Sans qu’elle s’en aperçoive, des larmes coulèrent le long de ses joues et s’écrasèrent sur le sol terreux et humide alors qu’elle ferma les yeux, respirant à pleins poumons l’air frais. Elle se laissa descendre le long du tronc d’arbre, s’assit par terre et posa sa tête sur ses genoux, attendant que ce cauchemar cesse.
Elle avait cru pouvoir tenir mais elle s’était surestimée. Mentalement, elle demande pardon à l’homme qu’elle l’aimait pour n’avoir pas pu être à la hauteur et à son père pour ne pas avoir su le comprendre.
*****
Le cœur de Michael s’accéléra lorsque ce dernier aperçut Sara sur le chemin du retour. Elle était debout et semblait parler à quelqu’un devant elle mais il ne distinguait pas cette personne. Il se décala légèrement et découvrit un homme en tenue, une arme à la main. Où étaient ses collègues ? Probablement en train de chercher eux aussi la jeune femme.
Le fugitif, toujours caché par la végétation, fit le tour d’une manière à ce qu’il se retrouve dans le champ de vision de la jeune femme. Il ne cessa de la regarda pour qu’elle capte son regard, ce qui arriva finalement quelques instants plus tard. Il mit un doigt sur ses lèvres, lui indiquant de ne faire aucun mouvement susceptible de trahir sa présence, et commença à s’approcher du policier qui lui tournait le dos. Manque de bol, des brindilles craquèrent sous ses pieds, ce qui fit retourner le flic qui, après un moment d’effarement, pointa son automatique sur le jeune homme.
Belle sensation de déjà-vu. Seulement il n’y avait pas de coupure d’électricité cette fois.
Michael tressaillit lorsqu’il vit Sara bouger vers l’agent de police. Ce dernier poussa un hurlement et s’effondra à terre. La jeune médecin garda son regard fixé sur le corps inerte, tenant une énorme branche d’arbre qu’elle laissa tomber mollement sur le sol, avant de lever les yeux vers Michael.
Elle ouvrit la bouche plusieurs fois mais rien n’en sortit. Le jeune homme lui prit la main, sans dire un mot, et l’obligea à le suivre pour quitter cet endroit. Ils parcoururent plusieurs centaines de mètres, faisant attention à être le plus silencieux possible, et retrouvèrent facilement le chemin vers la voiture que Sara avait laissée. Deux véhicules de police étaient garés derrière, ce qui entravait toute possibilité de fuite.
« Nous ne passerons pas Michael. »
« Nous n’avons pas le choix. Je ne crois pas que tu veuilles rester ici à attendre qu’ils viennent nous chercher. »
Sara ferma les yeux un instant puis prit place à l’avant, laissant Michael manœuvrer. Ils se regardèrent une demi seconde avant que le fugitif écrase la pédale d’accélérateur en passant la marche arrière. Le véhicule recula dans un crissement de pneu, un raclement strident leur vrilla les tympans, les deux rétroviseurs extérieurs furent arrachés dans un vacarme assourdissant mais le couple sortit miraculeusement du chemin qui traversait le bois.
Un silence d’outre-tombe pesa durant un certain moment entre les deux jeune gens : Michael conduisant et s’inquiétant de l’état presque catatonique de sa compagne de route et Sara gardant obstinément les yeux rivés sur le paysage qui défilait à travers sa vitre.
« Tu n’avais pas le choix Sara. »
Silence radio.
« Tu n’as agi que pour me défendre. »
« Je … j’ai vu cette branche par terre, je l’ai prise et j’ai frappé. C’était comme si je n’étais plus consciente de ce que je faisais. J’ai su qu’il allait te tuer, c’est tout. »
Michael chercha le regard de Sara qui avait toujours la tête tournée vers la fenêtre de sa portière et prit conscience qu’elle pleurait en silence. A cet instant, il voulut la prendre dans ses bras, lui dire qu’ils étaient proches du but et qu’elle n’avait plus à s’en faire. Seulement il savait que ce ne serait que mensonges.
« Je crois que j’ai tué cet homme Michael. Je suis devenu … une meurtrière, comme T-Bag, comme tous les autres. » déclara-t-elle d’un ton rauque.
« Tu ne ressembles à aucun d’eux. Si c’était le cas, je ne serai pas là avec toi, crois-moi. »
Michael crut deviner un sourire se dessiner sur les lèvres de la jeune femme mais ne sut s’il était sincère ou teinté d’ironie.
« Tu sais, je n’ai pas toujours été ainsi. J’ai eu des problèmes dans le passé. » fit-elle en le regardant finalement. « A cause de ça, je me suis brouillée avec mon père et je n’ai jamais pu lui dire, ou lui montrer, combien il comptait pour moi. »
Le jeune homme ne répondit rien, la laissant se confier à eux, quand bien même il est au courant de ses problèmes de drogues. Il l’avait su lorsqu’il s’était renseigné sur elle alors que le Gouverneur avait tout fait pour cacher cette partie sombre du passé de Sara.
A cette époque, il n’avait eu aucun remord à fourrer son nez dans la vie privée des pions de son plan. Seulement maintenant, il aurait voulu ne rien de savoir de l’ancienne addiction de Sara parce qu’elle se confiait à lui, lui montrait ses plus profonds démons intérieurs.
« Mais tu ne le savais déjà, n’est-ce pas ? »
« Je n’avais pas conscience … » commença-t-il avant qu’elle ne le coupe brutalement.
« Ne cherche pas à te justifier Michael, c’est inutile. Je suppose que tu t’es renseigné sur les autres, sur ceux que tu as libérés ou qui t’ont aidé à sortir. »
« Sara … »
« J’ai … il s’est passé quelque chose à Gila, Michael. Quelque chose qui m’a fait prendre conscience que tu étais la seule personne qui s’était comportée de façon sincère avec moi, même si je faisais partie de ton plan. C’est assez paradoxal, je sais. » dit-elle en riant. « J’ai rencontré cet homme lorsque j’étais en désintoxication. Il se disait homosexuel. Je pensais que je pouvais tourner la page sur toi et Fox River et reconstruire un petit bout de ma vie. Alors j’ai cru à son désir de passer un peu de temps avec moi et retrouver une vie normale. Seulement il était loin d’être toxicomane. Il m’a retrouvée à Gila et m’a enlevée pour savoir ce que mon père m’avait donné avant sa mort. »
La jeune femme arrêta son récit, des images de Kellerman défilant devant ses yeux. Elle réprima une envie de vomir et ferma les yeux, respirant par petites bouffées comme si elle manquait d’air.
Dieu seul savait combien elle voulait oublier cet épisode, cette peur, cette souffrance. Mais elle avait besoin d’en parler à quelqu’un. Et Michael était la seule personne qui comptait réellement pour elle et avec qui elle voulait partager ses joies et ses tourments.
Seulement c’était si dur d’en parler.
« Ne te force pas, Sara, si c’est trop difficile. » lança Michael d’une voix étrange, parce qu’il se rendait compte de la souffrance que Kellerman lui avait infligé.
Il devait s’avouer qu’il était également inquiet de la réaction qu’elle allait avoir lorsqu’elle découvrirait le type qui l’avait torturée. Il avait peur qu’elle prenne la fuite à nouveau et qu’elle disparaisse de sa vie, que ce soit en s’éloignant le plus possible de lui ou se faisant tuer. Il ne voulait pas imaginer cette dernière hypothèse, c’était bien au-dessus de ses forces.
Voilà la suite, j'ai pu écrire un peu pour penser à autre chose que mes partiels ...
En espérant qu'elle vous plaise
Chapitre 7.
Courir. Ne pas regardez derrière soi. Courir le plus rapidement jusqu’au prochain chemin de terre. Il entendait les cris des hommes derrière lui qui le menaçaient de tirer s’il ne s’arrêtait pas. Ils pouvaient toujours espérer mais il n’abandonnerait pas. Jamais, pas maintenant, pas depuis qu’il l’avait retrouvée. Il espérait de tout son être qu’elle s’en soit sortie. Il ne pouvait plus continuer sans elle, sans savoir si elle était encore en vie ou non. C’était pour cela qu’il devait continuer à se battre, à courir, à échapper à ces flics.
Une branche lui fouetta le visage, laissant une marque sanguinolente sur son front mais il n’en avait cure. Sa respiration devait de plus en plus saccadée et il avait l’impression qu’il allait mourir d’un instant à l’autre.
Continuer. Courir. Slalomer entre les racines et les branches pour ne pas se retrouver à terre. Il fallait qu’il augmente sa vitesse, comme lorsqu’il avait échappé au gardiens de Fox River en compagnie de ses compagnons de cellule, pour réussir à les semer. Ils ne devaient pas le rattraper, il ne fallait pas qu’il retourne là-bas, dans cet endroit si malsain où des psychopathes côtoyaient des jeunes délinquants qui n’avaient jamais demandé à être considérés comme de simples jouets sur lesquels on pouvait s’amuser quand on s’ennuyait.
Michael remarqua devant lui que la végétation disparaissait soudainement à l’horizon, prouvant qu’il arrivait bientôt au bord d’une route qui traversait la forêt. Il accéléra encore plus sa vitesse et crut qu’il ne pourrait jamais ordonner à ses jambes de cesser de courir. C’était comme s’il ne contrôlait plus rien et que ses membres inférieurs étaient autonomes et l’emmenaient à l’endroit où il pourrait mettre fin à cette nouvelle poursuite. Sa vue se brouilla sous l’effet de l’effort mais il n’y fit pas attention, seuls le petit point de lumière devant lui était important.
Manquant de tomber à terre lorsqu’il déboucha sur la route non goudronnée, il parcouru une centaine de mètres sans avoir ralenti sa cadence et arriva jusqu’au bout du chemin qui s’enfonçait dans la végétation. Une peur innommable s’empara de lui quand il s’aperçut de l’absence totale de toute présence humaine, à l’exclusion de lui.
Bon sang, où était-elle ?
Michael resta sans bouger, ne sachant plus quoi faire et se prit la tête entre les mains, comme si cela pouvait l’aider à trouver une solution à son problème mais fut bien vite interrompu dans ses réflexions lorsqu’il entendit des voix venant d'où il était arrivé. Lançant un juron, il reprit sa course, courut sur une dizaine de mètres avant de sauter du haut d’une butte. Il se rattrapa maladroitement à une branche quand il ré atterrit sur ses pieds et se jeta par terre quelques mètres plus loin pour disparaître sous une multitude de fougères. Il entendit les policiers arriver, retint sa respiration et resta immobile, une joue contre le sol. Il lui semblait que les battements de son cœur résonnaient dans toute la forêt. Une éternité parut s’écouler quand il remarqua qu’il n’y avait plus aucun bruit autour de lui, hormis les chants des oiseaux et la résonance du vent sur les feuilles des arbres et des plantes.
Il avait réussi la première étape de son plan improvisé à la hâte : échapper aux policiers qui s’étaient lancés à sa poursuite depuis le barrage routier. Maintenant il devait passer à la seconde étape : retrouver Sara. Seulement il ne voyait pas comment la rattraper, compte tenu de l’immensité de la forêt. Il lui avait conseiller de trouver le premier chemin menant au bois et de l’attendre, le temps qu’il sème ses poursuivants. Michael décida de rebrousser chemin et d’attendre à son tour, espérant que la jeune femme s’en soit sortie et qu’elle ne poireaute pas ailleurs.
*****
Une montée d’adrénaline traversa la jeune femme lorsqu’elle manqua d’un cheveu la barrière en bois qui longeait une partie de la route. Garder le contrôle du véhicule, ne pas paniquer. Elle jeta un coup d’œil dans son rétroviseur, poussa un grognement sourd en voyant les deux voitures de police derrière elle, sirènes hurlantes et appuya à nouveau sur la pédale d’accélérateur. Encore un coup et elle allait probablement finir dans le décor.
Sara freina brusquement sa voiture lorsqu’elle arriva dans un cul de sac. Attrapant son sac à main, elle quitta rapidement son véhicule sans avoir besoin de regarder derrière elle puisque le son des sirènes se rapprochait de plus en plus. Elle hésita un instant quand son regard se posa sur les centaines d’arbres qui formaient le bois puis se força à pénétrer à l’intérieur, l’adrénaline coulant encore dans ses veines.
La végétation était si dense qu’elle se serait crue dans un four et rendait les lieux sombres. Tellement sombres. Une bouffée de panique la submergea, s’imaginant dans la cellule dont Michael l’avait arrachée et grelottante de froid, seule. C’était comme si le destin s’acharnait sur elle, voulait l’empêcher de se sentir en sécurité et de mener une vie tranquille. Elle était là, en train de courir dans une forêt perdue au milieu de nulle part, cherchant à se fuir la police. Une fugitive, voilà ce qu’elle était devenue. Comme lui, comme Lincoln, comme ce monstre qu’elle avait mis dans la nature. La professionnelle qu’elle avait été avant l’arrivée de Michael n’existait plus, elle n’était plus qu’une femme tourmentée et désorientée. C’était comme son addiction n’avait jamais cessé.
Sara s’appuya contre un arbre, le souffle coupé et sentant qu’elle ne pouvait plus avancer. Toutes ces cavalcades ces derniers jours l’avaient épuisée. Sans qu’elle s’en aperçoive, des larmes coulèrent le long de ses joues et s’écrasèrent sur le sol terreux et humide alors qu’elle ferma les yeux, respirant à pleins poumons l’air frais. Elle se laissa descendre le long du tronc d’arbre, s’assit par terre et posa sa tête sur ses genoux, attendant que ce cauchemar cesse.
Elle avait cru pouvoir tenir mais elle s’était surestimée. Mentalement, elle demande pardon à l’homme qu’elle l’aimait pour n’avoir pas pu être à la hauteur et à son père pour ne pas avoir su le comprendre.
*****
Le cœur de Michael s’accéléra lorsque ce dernier aperçut Sara sur le chemin du retour. Elle était debout et semblait parler à quelqu’un devant elle mais il ne distinguait pas cette personne. Il se décala légèrement et découvrit un homme en tenue, une arme à la main. Où étaient ses collègues ? Probablement en train de chercher eux aussi la jeune femme.
Le fugitif, toujours caché par la végétation, fit le tour d’une manière à ce qu’il se retrouve dans le champ de vision de la jeune femme. Il ne cessa de la regarda pour qu’elle capte son regard, ce qui arriva finalement quelques instants plus tard. Il mit un doigt sur ses lèvres, lui indiquant de ne faire aucun mouvement susceptible de trahir sa présence, et commença à s’approcher du policier qui lui tournait le dos. Manque de bol, des brindilles craquèrent sous ses pieds, ce qui fit retourner le flic qui, après un moment d’effarement, pointa son automatique sur le jeune homme.
Belle sensation de déjà-vu. Seulement il n’y avait pas de coupure d’électricité cette fois.
Michael tressaillit lorsqu’il vit Sara bouger vers l’agent de police. Ce dernier poussa un hurlement et s’effondra à terre. La jeune médecin garda son regard fixé sur le corps inerte, tenant une énorme branche d’arbre qu’elle laissa tomber mollement sur le sol, avant de lever les yeux vers Michael.
Elle ouvrit la bouche plusieurs fois mais rien n’en sortit. Le jeune homme lui prit la main, sans dire un mot, et l’obligea à le suivre pour quitter cet endroit. Ils parcoururent plusieurs centaines de mètres, faisant attention à être le plus silencieux possible, et retrouvèrent facilement le chemin vers la voiture que Sara avait laissée. Deux véhicules de police étaient garés derrière, ce qui entravait toute possibilité de fuite.
« Nous ne passerons pas Michael. »
« Nous n’avons pas le choix. Je ne crois pas que tu veuilles rester ici à attendre qu’ils viennent nous chercher. »
Sara ferma les yeux un instant puis prit place à l’avant, laissant Michael manœuvrer. Ils se regardèrent une demi seconde avant que le fugitif écrase la pédale d’accélérateur en passant la marche arrière. Le véhicule recula dans un crissement de pneu, un raclement strident leur vrilla les tympans, les deux rétroviseurs extérieurs furent arrachés dans un vacarme assourdissant mais le couple sortit miraculeusement du chemin qui traversait le bois.
Un silence d’outre-tombe pesa durant un certain moment entre les deux jeune gens : Michael conduisant et s’inquiétant de l’état presque catatonique de sa compagne de route et Sara gardant obstinément les yeux rivés sur le paysage qui défilait à travers sa vitre.
« Tu n’avais pas le choix Sara. »
Silence radio.
« Tu n’as agi que pour me défendre. »
« Je … j’ai vu cette branche par terre, je l’ai prise et j’ai frappé. C’était comme si je n’étais plus consciente de ce que je faisais. J’ai su qu’il allait te tuer, c’est tout. »
Michael chercha le regard de Sara qui avait toujours la tête tournée vers la fenêtre de sa portière et prit conscience qu’elle pleurait en silence. A cet instant, il voulut la prendre dans ses bras, lui dire qu’ils étaient proches du but et qu’elle n’avait plus à s’en faire. Seulement il savait que ce ne serait que mensonges.
« Je crois que j’ai tué cet homme Michael. Je suis devenu … une meurtrière, comme T-Bag, comme tous les autres. » déclara-t-elle d’un ton rauque.
« Tu ne ressembles à aucun d’eux. Si c’était le cas, je ne serai pas là avec toi, crois-moi. »
Michael crut deviner un sourire se dessiner sur les lèvres de la jeune femme mais ne sut s’il était sincère ou teinté d’ironie.
« Tu sais, je n’ai pas toujours été ainsi. J’ai eu des problèmes dans le passé. » fit-elle en le regardant finalement. « A cause de ça, je me suis brouillée avec mon père et je n’ai jamais pu lui dire, ou lui montrer, combien il comptait pour moi. »
Le jeune homme ne répondit rien, la laissant se confier à eux, quand bien même il est au courant de ses problèmes de drogues. Il l’avait su lorsqu’il s’était renseigné sur elle alors que le Gouverneur avait tout fait pour cacher cette partie sombre du passé de Sara.
A cette époque, il n’avait eu aucun remord à fourrer son nez dans la vie privée des pions de son plan. Seulement maintenant, il aurait voulu ne rien de savoir de l’ancienne addiction de Sara parce qu’elle se confiait à lui, lui montrait ses plus profonds démons intérieurs.
« Mais tu ne le savais déjà, n’est-ce pas ? »
« Je n’avais pas conscience … » commença-t-il avant qu’elle ne le coupe brutalement.
« Ne cherche pas à te justifier Michael, c’est inutile. Je suppose que tu t’es renseigné sur les autres, sur ceux que tu as libérés ou qui t’ont aidé à sortir. »
« Sara … »
« J’ai … il s’est passé quelque chose à Gila, Michael. Quelque chose qui m’a fait prendre conscience que tu étais la seule personne qui s’était comportée de façon sincère avec moi, même si je faisais partie de ton plan. C’est assez paradoxal, je sais. » dit-elle en riant. « J’ai rencontré cet homme lorsque j’étais en désintoxication. Il se disait homosexuel. Je pensais que je pouvais tourner la page sur toi et Fox River et reconstruire un petit bout de ma vie. Alors j’ai cru à son désir de passer un peu de temps avec moi et retrouver une vie normale. Seulement il était loin d’être toxicomane. Il m’a retrouvée à Gila et m’a enlevée pour savoir ce que mon père m’avait donné avant sa mort. »
La jeune femme arrêta son récit, des images de Kellerman défilant devant ses yeux. Elle réprima une envie de vomir et ferma les yeux, respirant par petites bouffées comme si elle manquait d’air.
Dieu seul savait combien elle voulait oublier cet épisode, cette peur, cette souffrance. Mais elle avait besoin d’en parler à quelqu’un. Et Michael était la seule personne qui comptait réellement pour elle et avec qui elle voulait partager ses joies et ses tourments.
Seulement c’était si dur d’en parler.
« Ne te force pas, Sara, si c’est trop difficile. » lança Michael d’une voix étrange, parce qu’il se rendait compte de la souffrance que Kellerman lui avait infligé.
Il devait s’avouer qu’il était également inquiet de la réaction qu’elle allait avoir lorsqu’elle découvrirait le type qui l’avait torturée. Il avait peur qu’elle prenne la fuite à nouveau et qu’elle disparaisse de sa vie, que ce soit en s’éloignant le plus possible de lui ou se faisant tuer. Il ne voulait pas imaginer cette dernière hypothèse, c’était bien au-dessus de ses forces.
Invité- Invité
Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
super
c'est toujours ausi bien
vivement la suite
c'est toujours ausi bien
vivement la suite
Tracy- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
la suite la suite
lizevans- A la recherche de Bolshoi Booze
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Date d'inscription : 24/11/2006
Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
Ah j'adore cette fic ! Je viens seulement de la découvrir ! C'est vraiment bien ! J'ai hâte de lire la suite !!!
darksassy51- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Age : 38
Date d'inscription : 11/10/2006
Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
C'est trop trop beau
J'adore!!!!!!!!!!!!!!!!!
Continue comme cela, c'est super, j'adore. (je sais que je me reppette mais tant pis.)
J'adore!!!!!!!!!!!!!!!!!
Continue comme cela, c'est super, j'adore. (je sais que je me reppette mais tant pis.)
zenaide- Retrouve Steadman
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Localisation : en plein coeur d'un homme.......
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Re: Milie87's staff² [MAJ : 20\02\07]
fantastique ces suites
dolphie- Arrivé au Nouveau Mexique
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Date d'inscription : 14/10/2006
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