Jeunesse

Tout d’abord, je ne connais rien au système universitaire des Etats-Unis. Si mes descriptions sont en totale contradiction avec la vérité, ne soyez pas trop choqués, please.
(Ceci n'est que fiction, je ne souhaite en aucun cas porter préjudice aux acteurs ni à leur famille)

Ensuite, voici une nouvelle fiction qui se déroule pendant que Sara étudie à l’université.

- Oui tout va bien. Ecoute, je dois raccrocher, je vais vraiment être en retard au cours de biophysique. Non ce n’est pas un mensonge. Oui, c’est ça, à plus tard.
Clic. Et Sara raccrocha. Elle ne parviendrait jamais à comprendre son père. A croire qu’il devenait chaque jour un peu plus manichéen. Avec lui tout était noir ou blanc, bien ou mal. Aujourd’hui sans aucune raison apparente, Frank Tancredi, adjoint au maire, avait enfin daigné prendre des nouvelles de sa fille afin de savoir si sa troisième rentrée à l’université de Northwestern se déroulait convenablement. Sara se disait qu’il cherchait surtout à se déculpabiliser pour son long silence. Depuis la mort de sa mère durant son adolescence, Sara avait senti le fossé présent entre son père et elle s’agrandir. La jeune femme s’était donc retranchée dans ses études, vouant une véritable passion pour la médecine. Elle avait trouvé en ce lieu estudiantin comme une échappatoire à la morosité de sa vie en apparence toute dorée. Oh la la, misère ! Il ne lui restait plus qu’une minute pour se rendre dans la salle de cours. C’aurait été faisable au pas de course avec des baskets et un repas dans l’estomac. La chance lui sourirait peut-être, qui sait. Lancée dans sa course effrénée, Sara n’eut pas le temps de ralentir et percuta un individu arrivant en sens inverse dans l’escalier de l’aile sud. Sara rougit, bafouilla des excuses inintelligibles puis s’interrompit. L’homme qui lui faisait face était d’une beauté peu commune, indescriptible. Ses yeux semblaient sonder son âme se dit-elle subjuguée. Devait-elle s’en alarmer ? Cet échange silencieux n’augurait en effet rien de bon au vu du regard accusateur qu’il lui lançait. Il se dégageait de sa personne une aura d’un charisme fou, presque inquiétant. Son cœur battit encore plus vite quand elle réalisa que sa main ferme s’était refermée sur son bras pour lui éviter une éventuelle chute. Troublée, Sara tenta de se ressaisir et ramassa ses notes éparpillées. Puis elle se releva, lui lançant un dernier coup d’œil et partit sans demander son reste.






L’inconnu soupira, agacé. Cette inconsciente lui avait fait perdre un temps précieux. Lui, brillant étudiant en architecture de 20 ans s’était fixé un objectif auquel il s’était promis d’y déroger sous aucun prétexte. En effet, à la fin de l’année il obtiendrait sa licence et pourrait intégrer le programme national d’échange interuniversitaire U-STU-MIX qui consistait à permuter les étudiants les plus méritants dans les plus prestigieuses facultés des Etats-Unis jusqu’à l’obtention du doctorat. Ainsi le jeune homme savait qu’il ne dépendrait de personne, qu’il n’aurait plus aucun tracas. Les bureaux de maquettistes, architectes, paysagistes et autres professionnels du bâtiment s’arrachaient cette élite d’étudiants. Mais pour cela, personne ne devait se trouver sur son chemin.

j'aime bien la suite stp

J'ai hate de voir ou ca va nous mener
Tres bon debut!

la suite stp c'est pas mal pour un début

Ok, merci pour ces chaleureux encouragements. N'hésitez pas à commenter.





Sara fulminait. Mais pour qui se prenait-il ce fils à papa ? En route vers le campus de la fac, elle avait largement eu le temps de dégriser. Primo, elle avait manqué un cours important. Dès que la sonnerie retentissait, les professeurs fermaient les portes au grand désespoir de Sara. Deuzio, elle n’appréciait pas le regard méprisant qu’il lui avait lancé. Elle plaignait sincèrement sa petite amie pour avoir à supporter un individu aussi glacial, aussi imbu de sa personne. Tertio, elle devait malgré tout reconnaître qu’il était diablement séduisant. Il lui plaisait vraiment. Un intérêt sans commune comparaison avec les tentatives maladroites et insistantes d’Andrew. Sara sortait avec lui, ayant accepté plus par agacement que par sentiment. Elle voulait également faire taire les mauvaises langues. La jeune femme avait capté certains murmures chuchotés sans discrétion, émis par des étudiants qu’elle avait éconduits. On l’avait taxée d’être frigide, anormale. Elle évitait d’y repenser car ces jugements la blessaient, elle se sentait incomprise. Même par ses amis, se dit-elle en levant les yeux au ciel : ses deux co-locataires cherchaient une fois de plus à atteindre les limites du son.
- Hé, c’est quoi ton problème ? Comment peux-tu stopper la chanson en plein milieu ? l’invectiva Brenda.
- Très facilement, il suffit d’appuyer sur le bouton. Vous allez vieillir avant l’heure si vous continuez comme ça les filles.
- Ouais, ben au moins on aura profité de notre jeunesse. T’as pas l’air en forme. Quelque chose ne va pas ? s’enquit Stacy.
- C’est juste que… et elle leur raconta sa rencontre avec l’étudiant.
- Mon chou, si tu veux mon avis, c’est qu’un snob.
- Ouais, tout à fait, je confirme, dit Brenda en échos. Allez, viens on va faire du shopping, ça te changera les idées. Il faut absolument qu’on trouve quelque chose à se mettre, Andrew et son groupe organisent une soirée demain, ajouta Stacy le regard lumineux. Il saura te remonter le moral, n’est-ce pas ?
- Merci, répondit Sara en trifouillant dans ses cours, mais j’ai des partiels à préparer, donc ça ne va pas être possible. Puis elle s’interrompit en apercevant une écriture étrangère. Tiens ? A qui cela pouvait-il bien appartenir ? Elle retourna le papier et murmura : Michael Scofield. Ainsi, Sara put mettre un nom sur le visage qui occupait ses fantasmes, heu ses pensées, depuis un bon quart d’heure.
- Alors t’as changé d’avis ?
- Eh bien, oui, allons-y.
Sara ne sut pas très bien comment ses amies réussirent à la persuader d’acheter cette robe en lamé argent qui la moulait comme une seconde peau. Qu’avaient-elles dit déjà ? Ce serait une offense aux dieux de la mode de laisser déprimer la robe visiblement conçue pour elle seule. Ou encore que ce n’était pas normal de ne pas dépenser les sous que Daddy Frankie lui envoyait régulièrement. De guère lasse, elle avait cédé.

Tres chouette ta fic

Vive la suite

vraiment génial

continue comme sa

Wow comment j'aime trop ta fic!
Continueeee

comme d'hab chui fan !!! t'es trop forte toi ! vivement la suite

j'ai bien ta fic

bravo et vivement la suite

vite la suite j'ai hate de la lire

meme je suis impatiente de la lire

S T P , S T P , LA SUITE LA SUITE

- C’est ça que tu cherches ? demanda Sara en brandissant une feuille.
Michael extirpa sa tête du capharnaüm de son casier pour toiser la personne qui osait le déranger. Sara recula sous l’agression muette.
- Où as-tu trouvé ça ? Qui t’as autorisé à me la prendre ?
- Mais personne. Ecoute, elle a dû se mêler à mes cours la dernière fois. Je suis venue te la rendre, n’en parlons plus, débita Sara. Puis elle se détourna, désirant fuir au plus vite.
- Attends ! Je te remercie beaucoup, c’est effectivement ce que je cherchais. Je suis désolé d’être aussi désagréable, les premiers partiels débutent bientôt et on a jamais le temps de tout réviser, pas vrai ?
Sara avait-elle bien entendu ? Elle se pinça pour plus de sécurité. Mais oui, l’iceberg se montrait enfin humain.
- C’est normal. Je veux dire, n’importe qui t’aurait rendu cette feuille, ça a l’air important et totalement incompréhensible, répondit Sara, enthousiasmée par les efforts de Michael pour détendre l’atmosphère.
Il se dit qu’elle était décidément bien naïve puis lui sourit. Pas une mimique esquissée à la va-vite. Mais un sourire franc, comme quand on apprécie la personne qui se trouve en face de soi.
- Ca te dirait de venir à la représentation des Hardshit ce soir au croisement de l’avenue Pershing et de la 16è ?
A peine prononça-t-elle ces mots qu’elle les regretta et enchaîna :
- Laisse tomb…
- D’accord.
Sara lui jeta un regard interloqué. Elle s’était attendu à toutes sortes de dénégation du genre : « la musique métal c’est pas mon truc » ou « non, je n’ai pas le temps ». Bref à tout sauf à ça. Puis elle ajouta :
- Bon, eh bien, à ce soir 20h.






Qu’est-ce qui avait bien pu lui passer par la tête ? Michael se demandait encore quelle mouche l’avait piqué. En temps normal il aurait catégoriquement refusé ce genre d’invitation. Mais l’indécision et la vulnérabilité qu’il avait lues dans les yeux de l’étudiante l’avaient troublé. Tu peux agir à ta guise, sans te soucier du regard des autres, mais ne te mens pas à toi-même, se dit Michael. Avoue qu’elle te plaît, d’une manière pas très orthodoxe, à vrai dire, pensa-t-il désabusé. Quel homme au sang chaud, sain d’esprit n’aurait pas souhaité l’afficher à son bras, respirer son odeur, laisser glisser sa chevelure soyeuse entre les doigts, caresser… Michael s’interrompit choqué du tour dangereux que prenaient ses pensées. Il ne connaissait même pas son nom. En attendant, il s’ennuyait horriblement, adossé au zinc de l’ancien café théâtre, un verre de gin à la main. Les musiciens manquaient visiblement d’entraînement mais le public semblait apprécier. Michael balaya la pièce du regard, il ne connaissait aucun des étudiants présents. Puis son regard s’attarda sur la splendide beauté qui se frayait un chemin vers le devant de la scène. Incrédule, il réalisa qu’il s’agissait de cette fille. Sa robe semblait cousue sur elle, captait les jeux de lumière, sublimait son corps ferme, délié et élancé. Michael eut du mal à déglutir ; ses yeux brillaient de convoitise, suivaient le mouvement harmonieux de ses lèvres qui esquissaient un sourire éblouissant au guitariste. La belle serait-elle prise ? A en juger par le bras possessif qu’Andrew des Hardshit passait autour de ses épaules frêles et le baiser langoureux qu’elle reçut, cela ne faisait aucun doute. Le musicien reprit le micro et cria : « Cette chanson, je la dédicace à ma muse. »

J'adore. Mets nous vite une suite.

C'est amusant que de voir que quel que soit le contexte on les imagine toujours âme-soeur tout les deux ! Et Sara est déjà prise... il va falloir te battre Michael !!

En tout cas BRAVO

genial ta suite

bravo

vite la suite s t p

j'ai hate et impatiente de la lire

et encore bravo

J'ADOREEEEEE

Salut, en forme ? Moi oui :




Comme elle détestait qu’Andrew l’arbore comme un trophée. Pourquoi donc se sentait-il obligé de prendre cet air arrogant quand ils étaient en public ? Il faudrait qu’elle lui en parle prochainement.
- Bonsoir.
- Bonsoir, tu es finalement venu, dit Sara en se traitant d’hypocrite. Son air innocent n’était que façade. Elle l’avait remarqué à l’instant où il avait pénétré dans la salle. Elle n’avait pas été la seule, constata-t-elle en se rappelant les regards féminins appréciateurs qui avaient convergé simultanément vers l’entrée.
- Oui, j’étais curieux. Alors comme ça tu connais les membres du groupe ?
- En effet, ce sont mes amis. Je pourrais te les présenter si tu veux.
- Plus tard. Parlons un peu de toi. Que fais-tu à part aller à la rescousse d’étudiants étourdis ? demanda Michael de sa voix rauque.
- Tout un tas de trucs. Entre autre, j’étudie la médecine et je m’intéresse à plusieurs formes d’art : la musique, la littérature ethnique et pacifique.
- Intéressant. Verrais-tu un inconvénient à ce qu’on en discute plus calmement à deux pas d’ici.
- Heu…
- Sara. Tu viens ? Qu’est-ce que tu fais ? On te cherche depuis tout à l’heure, lança une voix masculine impatiente.
Sara. Les syllabes de son prénom résonnaient mélodieusement dans la tête de Michael.
- Eh bien Michael, ravie que tu aies pu venir. A bientôt peut-être.
- Sara !
- Oui, oui Andrew, j’arrive.
Ledit Andrew défia Michael du regard en une attitude pédante, déclarant la guerre à celui qui se languissait de sa petite amie. Michael haussa comiquement les sourcils et décida de rester un moment.







- Andrew, tu vas arrêter tout de suite. Je n’apprécie pas que tu coupes court aux conversations que je peux avoir avec mes amis.
- Comment ça se fait qu’on l’ait jamais vu avant si c’est ton ami ? Tu vois pas qu’il essaye de te manipuler ? T’es vraiment niaise quand tu t’y mets.
Sara échappa à son étreinte alors que les larmes roulaient le long de ses joues pâles. Andrew avait délibérément été méchant. Elle ne pensait pas mériter un tel traitement.
- T’en fais pas Sara, dit gentiment Stacy compatissante. Tout s’arrangera entre vous.
Sara voulut de répliquer qu’elle n’avait pas envie de se réconcilier avec cet idiot, mais jugeant cette intervention inutile, elle y renonça et suivit ses amis. Tous allaient dans l’arrière salle qu’on pouvait considérer comme étant la loge des artistes. Puis le batteur, sortit une seringue de sa poche ainsi que plusieurs doses de ce qui semblait être de la morphine. Son esprit se révulsa :
- Où t’es-tu procuré cela Conrad ? Qu’as-tu l’intention de faire ?
- Elle est toujours aussi bruyante ta copine Andrew ?
- Sara détends toi, on prends juste du bon temps, dit Brenda. D’ailleurs tu ferais bien de suivre notre exemple, j’te trouve tendue en ce moment.
- Mais je n’en ai jamais pris. Et vous allez en cours tout comme moi, les problèmes d’accoutumance, ça ne vous rappelle rien ?
- Bon, soit tu restes et tu t’fais discrète en nous laissant kiffer notre trip, soit tu pars et tu peux dire adieu à notre amitié.
Sara se sentit soudain abandonnée, déçue. Mais elle ne souhaitait pas passer la fin de la soirée seule. Aussi se résolut-elle à rester en leur compagnie.

Haaaaa jveux une suite je veux une suite je veux une suiteee

une suite s'impose

une suite plize..sinn je la fais à ta place mdrr
( j'imagine bien sara qui se laisse tenter par la morphine et qui a un malaise et tout les autres s'en vont en la laissant pour pas qu'elle ait de problèmes...et là devinez qui débarque... ben michael bien sur!!!!)

linda025 a écrit:une suite plize..sinn je la fais à ta place mdrr
( j'imagine bien sara qui se laisse tenter par la morphine et qui a un malaise et tout les autres s'en vont en la laissant pour pas qu'elle ait de problèmes...et là devinez qui débarque... ben michael bien sur!!!!)

Coucou, j'ai pu m'éclipser d'la fac ce midi et rentrer chez moi. T'es très intuitive miss.

Voici la suite :





Il était grand temps de prendre la tangente. Depuis le départ de Sara, Michael tentait en vain de trouver une quelconque distraction. Sans succès. Il aurait mieux valu qu’il avançât dans ses révisions. Il passa par le corridor de derrière, plus proche de la bouche de métro. En longeant le chemin dans les coulisses qui menait à la sortie, Michael passa devant une porte entrouverte dont la fente laissait filtrer un rai de lumière. Intrigué, il entra et poussa une exclamation indignée : Sara gisait immobile sur le sol. Michael palpa son pouls et expira l’air qu’il retenait anxieusement dans sa gorge, s’attendant au pire. Pourquoi se trouvait-elle dans cette situation ? Seule alors qu’elle était galamment accompagnée lorsqu’elle l’avait quitté. Si peu vêtue alors que la température avait chuté ? Le jeune homme ne vit qu’une solution à ce problème circonstanciel.
- Sara, Sara, réveille-toi, dit-il en lui tapotant les joues.
- Hmmm…
- Allez, belle au bois dormant, ne te fais pas désirer !
- Qu’est-ce qu’y a ? demanda Sara d’une voix pâteuse.
- Appuie-toi sur moi, on va rentrer.
Le trajet du retour fut fastidieux. Les usagers du métro les dévisageaient avec curiosité. Michael évitait de croiser leur regard tout à son rôle protecteur envers Sara. Enfin ils arrivèrent au campus. Michael se dirigea vers son studio, ravi de ne croiser aucun de ses collègues qui n’aurait pas manqué d’accaparer son attention.
- Michael, qu’est-ce que je fais ici ?
- Tu es dans ma garçonnière, dit-il malicieusement, parce que tu te trouvais trop mal en point tout à l’heure pour m’indiquer clairement où tu habites.
Michael lui rafraîchit le visage et se rendit dans la kitchenette pour lui dégoter un petit quelque chose afin qu’elle ne tombât pas d’inanition.
- Sara, tu aimes les crackers au fromage ? Avec du guacamole c’est pas mal, je t’assure, ajouta-t-il d’une voix qu’il espérait convaincante car son frigidaire ressemblait à s’y méprendre au désert de Gobi. Sara, ce menu improvisé te fait à ce point horreur pour que tu refuses de m’adresser la parole ? Sara…
Michael s’interrompit devant le tableau attendrissant qui s’offrait à son regard : la belle Sara s’était assoupie sur son lit, les bras pendants dans une position inconfortable. Il la redressa et couvrit d’un douillet plaid polaire ses épaules graciles. Michael resta de longues minutes à la contempler puis se pencha et déposa un baiser sur son front. Une dure nuit remplie de grincements de sommier et de courbatures l’attendait. Il n’avait pas rendu visite à son convertible depuis un sacré moment.

Super

Vive la suite

excellente comme a ton habitude vivement la suite

oh purée chui vraiment une incurable romantique moi, le côté chevalier blanc de Mickael j'adore !!!!

Une suite une suite une suiteeeeee