Jeunesse
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: Jeunesse
Oh non
hayley- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: Jeunesse
Belle fic
Lydwine- Membre de la thérapie avec Sara
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Re: Jeunesse
Lydwine a écrit:Belle fic
Merci.
Et toi Hayley ? Tu t'attendais à une issue plus favorable ?
magalie- Parti au secours de Sara
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Re: Jeunesse
Je voulais pas que ca se termine si vite surtout
En tout cas bravo
En tout cas bravo
hayley- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: Jeunesse
bravo bravo excellente fic tu as un excellent talent
lizevans- A la recherche de Bolshoi Booze
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Re: Jeunesse
Merci les filles @+
magalie- Parti au secours de Sara
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Re: Jeunesse
Géniale ta fic !!!
coco lila- En route pour la frontière
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Re: Jeunesse
bravo j'ai adoré ta fic , comme la précédente d'ailleurs. bon courage pour tes futurs partiels (oh là là, comme cela me rappelle des souvenirs ! ) bosses bien et joyeux noël !
Galath- Déchiffre l'origami
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Re: Jeunesse
je viens de finir de lire ta fic
Elle est très original et très bien écrite !!
Tu as fait du très bon travail, Et j'ai adoré ces 4 pages de fic
Merci pour cette lecture
Et j'espère pouvoir te lire de nouveau
Elle est très original et très bien écrite !!
Tu as fait du très bon travail, Et j'ai adoré ces 4 pages de fic
Merci pour cette lecture
Et j'espère pouvoir te lire de nouveau
micko- Retrouve Steadman
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Re: Jeunesse
Ce fut un plaisir. J'espère écrire bientôt, trouver des suites pourquoi pas.
Je te rends ton bisou
Je te rends ton bisou
magalie- Parti au secours de Sara
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Re: Jeunesse
Je suis d'accord avec tout le monde, ta fic est excellente!! En plus, je trouve que tu as très bien su accrocher ton histoire à la série!! Et puis le fait que Sara pense que Michael n'était qu'un pur produit de son imagination...Bien joué!! Sérieux, chapeau!!!!
Nickki- Retrouve Steadman
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Localisation : Là où il n'y a aucun problème ...
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Re: Jeunesse
Nickki a écrit:Je suis d'accord avec tout le monde, ta fic est excellente!! En plus, je trouve que tu as très bien su accrocher ton histoire à la série!! Et puis le fait que Sara pense que Michael n'était qu'un pur produit de son imagination...Bien joué!! Sérieux, chapeau!!!!
C'est trop gentil. Merci. Comment ne pas être inspirée avec de tels sujets ? Dans la lancée, une suite de Nouvelle famille. @+
PS : kiffez la vie en cette nouvelle année
PS : kiffez la vie en cette nouvelle année
magalie- Parti au secours de Sara
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Date d'inscription : 12/12/2006
Re: Jeunesse
Un petit instant de libre. J'ai repris l'écriture.
Flash back
- Scofield, viens, on va faire la tournée des bars, histoire de repeupler la planète !
- Non, merci, j’ai…
- Des choses à faire, je sais. A t’écouter, tu es sans arrêt occupé.
- Jeff, j’apprécie que tu penses à moi, mais j’ai pas la tête à ça en ce moment.
- Bon, c’est toi qui vois. Mais si t’as besoin de décompresser, fais moi signe, tu sais, Amanda, ma sœur a toujours eu un faible pour toi. J’me sauve.
- C’est ça.
Ils ne peuvent pas comprendre. Ils ne savent pas. Sarah m’a ouvert les yeux sur mon existence morne, m’a permis d’apercevoir ce que peut être la vraie vie, et maintenant elle n’est plus là. Je l’ai perdu à jamais. Si seulement je n’avais pas été aussi lâche. Et Michael ferma les yeux à la recherche du visage de sa dulcinée. Comme il l’aimait. Deux ans après leur rupture, les souvenirs étaient intacts. Michael passa le reste de la nuit à ruminer ses sombres pensées.
- Je suis vraiment désolée de vous déranger à une heure aussi tardive Docteur mais j’ai encore fait ce rêve et il a l’air effroyablement réaliste, êtes-vous sûr que…
- Mlle Tancredi, du calme. Vous avez raison de me parlez de vos émotions. Mais en tant que thérapeute, je dois vous faire avancer, vous aider à découvrir la vérité. Et la vérité est que cette idylle n’est qu'illusion.
- Oui, mais parfois j’espère…
- Ce qui est normal. N’oubliez pas notre rendez-vous demain.
- Je n’y manquerai pas. Bonne nuit.
Le Dr Philips raccrocha lentement. Le secret commençait à peser lourd sur sa conscience. Au début l’arrangement avec le politicien Franck Tancredi lui avait paru être une bonne idée. Mais le remord s’insinuait de plus en plus chaque jour en lui. Certes il avait pu offrir ce voyage autour du monde à sa femme qui ne cessait de le harceler alors qu’elle le laissait de glace au lit. Mais voir souffrir la jeune Sara l’insupportait. Reprends-toi Charles, s’admonesta-t-il. C’est pas le moment de flancher.
- Monsieur Scofield, c’est vous que je cherchais.
- Que puis-je faire pour vous Monsieur ?
- Vous avez fait très forte impression au bureau d’étude de Détroit. J’aimerais vous présenter officiellement à un dîner que j’organise, en toute discrétion, comme mon subalterne. Ce qui signifie que d’ici quelques années, vous serez amené à diriger la société. Vous êtes un peu le fils que je n’ai jamais eu, si je puis dire.
- Doyen, je suis flatté, je ne sais que dire.
- Dîtes oui, en ce cas.
- Très bien, j’accepte.
- Le dîner se déroule dans trois jours. Tenue de soirée de rigueur. Je n’ai pas eu l’occasion de vous voir en charmante compagnie. Ne vous souciez pas de ce détail, vous aurez amplement le choix.
- Mais vous disiez que ce sera simple…
- Exactement. Ne me faîtes pas faux bond, je le prendrai comme une offense personnelle.
Michael resta muet un moment. Il admirait le doyen Twence pour son parcours exemplaire mais il lui faisait l’effet d’un cyclone. Sa joie de vivre, son enthousiasme en étonnait plus d’un à chaque fois. Apparemment il ne lui restait plus qu’à aller réserver un smoking pour l’occasion. Une soirée, aussi imprévue soit-elle ne pouvait pas lui faire de mal après tout, se dit le jeune homme.
Flash back
- Scofield, viens, on va faire la tournée des bars, histoire de repeupler la planète !
- Non, merci, j’ai…
- Des choses à faire, je sais. A t’écouter, tu es sans arrêt occupé.
- Jeff, j’apprécie que tu penses à moi, mais j’ai pas la tête à ça en ce moment.
- Bon, c’est toi qui vois. Mais si t’as besoin de décompresser, fais moi signe, tu sais, Amanda, ma sœur a toujours eu un faible pour toi. J’me sauve.
- C’est ça.
Ils ne peuvent pas comprendre. Ils ne savent pas. Sarah m’a ouvert les yeux sur mon existence morne, m’a permis d’apercevoir ce que peut être la vraie vie, et maintenant elle n’est plus là. Je l’ai perdu à jamais. Si seulement je n’avais pas été aussi lâche. Et Michael ferma les yeux à la recherche du visage de sa dulcinée. Comme il l’aimait. Deux ans après leur rupture, les souvenirs étaient intacts. Michael passa le reste de la nuit à ruminer ses sombres pensées.
- Je suis vraiment désolée de vous déranger à une heure aussi tardive Docteur mais j’ai encore fait ce rêve et il a l’air effroyablement réaliste, êtes-vous sûr que…
- Mlle Tancredi, du calme. Vous avez raison de me parlez de vos émotions. Mais en tant que thérapeute, je dois vous faire avancer, vous aider à découvrir la vérité. Et la vérité est que cette idylle n’est qu'illusion.
- Oui, mais parfois j’espère…
- Ce qui est normal. N’oubliez pas notre rendez-vous demain.
- Je n’y manquerai pas. Bonne nuit.
Le Dr Philips raccrocha lentement. Le secret commençait à peser lourd sur sa conscience. Au début l’arrangement avec le politicien Franck Tancredi lui avait paru être une bonne idée. Mais le remord s’insinuait de plus en plus chaque jour en lui. Certes il avait pu offrir ce voyage autour du monde à sa femme qui ne cessait de le harceler alors qu’elle le laissait de glace au lit. Mais voir souffrir la jeune Sara l’insupportait. Reprends-toi Charles, s’admonesta-t-il. C’est pas le moment de flancher.
- Monsieur Scofield, c’est vous que je cherchais.
- Que puis-je faire pour vous Monsieur ?
- Vous avez fait très forte impression au bureau d’étude de Détroit. J’aimerais vous présenter officiellement à un dîner que j’organise, en toute discrétion, comme mon subalterne. Ce qui signifie que d’ici quelques années, vous serez amené à diriger la société. Vous êtes un peu le fils que je n’ai jamais eu, si je puis dire.
- Doyen, je suis flatté, je ne sais que dire.
- Dîtes oui, en ce cas.
- Très bien, j’accepte.
- Le dîner se déroule dans trois jours. Tenue de soirée de rigueur. Je n’ai pas eu l’occasion de vous voir en charmante compagnie. Ne vous souciez pas de ce détail, vous aurez amplement le choix.
- Mais vous disiez que ce sera simple…
- Exactement. Ne me faîtes pas faux bond, je le prendrai comme une offense personnelle.
Michael resta muet un moment. Il admirait le doyen Twence pour son parcours exemplaire mais il lui faisait l’effet d’un cyclone. Sa joie de vivre, son enthousiasme en étonnait plus d’un à chaque fois. Apparemment il ne lui restait plus qu’à aller réserver un smoking pour l’occasion. Une soirée, aussi imprévue soit-elle ne pouvait pas lui faire de mal après tout, se dit le jeune homme.
magalie- Parti au secours de Sara
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Localisation : dans mes pensées
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Re: Jeunesse
ah c'est cool de pouvoir te relire, j'attend la suite avec impatience
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Localisation : devant mon écran d'ordi entrain de mater PB
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Re: Jeunesse
ca me fait plaisir de te relire , de lire une nouvelle suite
j'ai hate d'en lire d'autre, meme impatiente de lire la suivante
met vite une autre suite
s t p viteee
j'ai hate d'en lire d'autre, meme impatiente de lire la suivante
met vite une autre suite
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virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Re: Jeunesse
Suite :
- Alors, dans quel état vous trouvez-vous aujourd’hui, Sara ?
- A vrai dire, je ne sais pas. Je ne comprends pas pourquoi ce rêve se manifeste avec autant d’insistance. Je croyais avoir dépassé ce stade mais ce n’est vraisemblablement pas le cas.
- Ne soyez pas si sévère avec vous-même, les rouages du cerveau sont complexes. On croit être guéri et la rechute ne se fait pas attendre. Je vous conseillerai vivement de vous divertir, de vous occuper. Vous êtes jeune, profitez-en !
- Vous avez sans doute raison Dr, à ce propos je fais du bénévolat auprès d’une assistante sociale, c’est très enrichissant.
- A vrai dire, je pensais à une occupation plus distrayante mais si cela vous convient. Et ne soyez pas timide, vous pouvez m’appeler Charles, Sara, ajouta le psy en posant ses mains calleuses et moites sur le bras de la jeune femme en un semblant d’apaisement. Je vous prescris donc des calmants pour que vous dormiez sereinement au cours des jours à venir. A bientôt.
Charles Philips clôtura leur entretien, le cœur battant. Cette petite était décidément très charmante avec ses yeux de biche apeurée. Il savait qu’il aurait à se repentir plus tard d’avoir eu des pensées aussi viles à l’encontre d’une patiente de trente ans sa cadette, mais la tension accumulée depuis son marché avec Franck Tancredi lui pesait tellement qu’après tout, il méritait un peu de bon temps. Rien de tel pour ça que de l’abrutir avec ses psychotropes qu’il lui prescrivait. Ils lui atrophiaient la mémoire plus qu’ils ne lui rendaient service, mais mieux valait suivre les ordres.
Michael, en retrait dans un coin de la pièce observait les gens déambuler dans la pièce dont l’atmosphère tamisée dénotait du grand goût de l’hôte de soirée.
- A qui ai-je l’honneur ?
Michael se retourna et rencontra une femme au regard de braise, aux courbes sculpturales et à la chevelure dorée. Elle lui tendait une flûte de champagne d’un air engageant.
- Michael Scofield, architecte depuis peu, spécialisé dans le génie civil. Vous êtes ?
- Kristin Von Felten, une amie de la famille Twence. Je leur rends visite à l’occasion. Comment trouvez-vous la réception ?
- Très agréable.
- Traduction : vous commencez à vous ennuyer, ajouta la blonde d’une voix sirupeuse, comme si elle voulait l’envoûter.
Si l’ennui se fait trop pressant, vous savez ce qui vous reste à faire. Et elle sortit une carte de visite qu’elle avait réussi à cacher par dieu sait quel stratagème sous sa robe d’un rouge profond, puis partit.
- Mesdames, messieurs. Je vous ai conviés ce soir pour vous présenter une personne d’exception qui fait déjà parler de lui. Une brillante carrière l’attend parmi notre équipe, je le pressens. Je parle bien sûr de Michael Scofield.
Michael se fraya un chemin et rejoignit le doyen Twence.
- Bonsoir. Je ne m’attendais pas à tant d’éloges, mais j’avoue que c’est agréable.
Les commentaires de Michael provoquèrent quelques rirent distingués.
Je suis très honoré de me trouver ici ce soir et j’espère une longue collaboration. Il leva sa coupe de champagne et prononça : « A l’avenir ! ».
Tous reprirent son slogan après lui. Le regard de Michael croisa le regard de Kristin pendant qu’ils dégustaient le champagne frais. Cet échange distant et muet mais intense était annonciateur d’évènements pour la suite.
- Quel discours, précis et sans superflu. Quand je me fais une opinion sur quelqu’un, je me trompe rarement. Je souhaiterais vous présenter à quelqu’un, en l’occurrence ma nièce. Voici Candace. N’est-elle pas charmante ?
Une heure après, Michael tentait tant bien que mal de dissimuler le bâillement qui menaçait de se manifester. Candace l’abreuvait de paroles, rougissait fréquemment, se tortillait les doigts. En temps normal, il aurait trouvé ces gestes de nervosité attendrissant, mais il s’ennuyait atrocement et les clins d’oeil insistants du doyen le mettait sur les nerfs. Se souvenant de certaines paroles, Michael se leva d’un bond et dit :
- J’aurais volontiers poursuivi cette conversation, mais je dois impérativement rentrer. Ravi d’avoir fait votre connaissance Candace. Au plaisir de vous revoir.
- Très bien, répondit la concernée, désappointée.
- Doyen, merci encore pour cette fabuleuse soirée. Je vous quitte, à regret. A lundi, au bureau.
- Bien sûr, mon garçon, conduisez prudemment.
« Ouf » pensa Michael. Et maintenant ? Michael s’interrogeait alors qu’il pressentait ce qui allait arriver. Au volant de sa voiture, il se dirigeait vers la résidence secondaire des Twence où logeait cette Kristin Von Felten. Son départ en milieu de soirée l’avait intrigué. Elle avait été la seule à susciter son intérêt au cours de la soirée. Arrivé à bon port, Michael resta un long moment dans l’habitacle de la voiture à contempler la pluie tomber, indécis. Enfin il sortit et sonna. Puis soudain elle apparut dans le panneau de la porte, belle à en couper le souffle dans son déshabillé de dentelle, les cheveux emmêlés. Il venait sans doute de la tirer du sommeil.
- Oh, c’est vous ? Entrez, il fait un temps affreux.
Michael entra dans cette maison chaleureuse. Le feu crépitait dans la cheminée.
- Je vais faire du café, j’aurais ainsi l’esprit clair, dit la jeune femme. Vous le voulez comment ? demanda-t-elle en se dirigeant vers la cuisine.
N’obtenant pas de réponse elle se retourna et se retrouva nez à nez avec Michael. Tout se déroula très vite. Ils ne surent qui de l’un ou de l’autre initia le baiser. Kristin l’attira dans sa chambre maîtrisant parfaitement la situation bien que les gestes de Michael trahissaient une certaine fureur.
Au petit matin, Michael s’écarta d’elle, craignant qu’elle ne se réveillât. Il embrassa sa joue et partit. « Pardonne-moi Sara ».
- Alors, dans quel état vous trouvez-vous aujourd’hui, Sara ?
- A vrai dire, je ne sais pas. Je ne comprends pas pourquoi ce rêve se manifeste avec autant d’insistance. Je croyais avoir dépassé ce stade mais ce n’est vraisemblablement pas le cas.
- Ne soyez pas si sévère avec vous-même, les rouages du cerveau sont complexes. On croit être guéri et la rechute ne se fait pas attendre. Je vous conseillerai vivement de vous divertir, de vous occuper. Vous êtes jeune, profitez-en !
- Vous avez sans doute raison Dr, à ce propos je fais du bénévolat auprès d’une assistante sociale, c’est très enrichissant.
- A vrai dire, je pensais à une occupation plus distrayante mais si cela vous convient. Et ne soyez pas timide, vous pouvez m’appeler Charles, Sara, ajouta le psy en posant ses mains calleuses et moites sur le bras de la jeune femme en un semblant d’apaisement. Je vous prescris donc des calmants pour que vous dormiez sereinement au cours des jours à venir. A bientôt.
Charles Philips clôtura leur entretien, le cœur battant. Cette petite était décidément très charmante avec ses yeux de biche apeurée. Il savait qu’il aurait à se repentir plus tard d’avoir eu des pensées aussi viles à l’encontre d’une patiente de trente ans sa cadette, mais la tension accumulée depuis son marché avec Franck Tancredi lui pesait tellement qu’après tout, il méritait un peu de bon temps. Rien de tel pour ça que de l’abrutir avec ses psychotropes qu’il lui prescrivait. Ils lui atrophiaient la mémoire plus qu’ils ne lui rendaient service, mais mieux valait suivre les ordres.
Michael, en retrait dans un coin de la pièce observait les gens déambuler dans la pièce dont l’atmosphère tamisée dénotait du grand goût de l’hôte de soirée.
- A qui ai-je l’honneur ?
Michael se retourna et rencontra une femme au regard de braise, aux courbes sculpturales et à la chevelure dorée. Elle lui tendait une flûte de champagne d’un air engageant.
- Michael Scofield, architecte depuis peu, spécialisé dans le génie civil. Vous êtes ?
- Kristin Von Felten, une amie de la famille Twence. Je leur rends visite à l’occasion. Comment trouvez-vous la réception ?
- Très agréable.
- Traduction : vous commencez à vous ennuyer, ajouta la blonde d’une voix sirupeuse, comme si elle voulait l’envoûter.
Si l’ennui se fait trop pressant, vous savez ce qui vous reste à faire. Et elle sortit une carte de visite qu’elle avait réussi à cacher par dieu sait quel stratagème sous sa robe d’un rouge profond, puis partit.
- Mesdames, messieurs. Je vous ai conviés ce soir pour vous présenter une personne d’exception qui fait déjà parler de lui. Une brillante carrière l’attend parmi notre équipe, je le pressens. Je parle bien sûr de Michael Scofield.
Michael se fraya un chemin et rejoignit le doyen Twence.
- Bonsoir. Je ne m’attendais pas à tant d’éloges, mais j’avoue que c’est agréable.
Les commentaires de Michael provoquèrent quelques rirent distingués.
Je suis très honoré de me trouver ici ce soir et j’espère une longue collaboration. Il leva sa coupe de champagne et prononça : « A l’avenir ! ».
Tous reprirent son slogan après lui. Le regard de Michael croisa le regard de Kristin pendant qu’ils dégustaient le champagne frais. Cet échange distant et muet mais intense était annonciateur d’évènements pour la suite.
- Quel discours, précis et sans superflu. Quand je me fais une opinion sur quelqu’un, je me trompe rarement. Je souhaiterais vous présenter à quelqu’un, en l’occurrence ma nièce. Voici Candace. N’est-elle pas charmante ?
Une heure après, Michael tentait tant bien que mal de dissimuler le bâillement qui menaçait de se manifester. Candace l’abreuvait de paroles, rougissait fréquemment, se tortillait les doigts. En temps normal, il aurait trouvé ces gestes de nervosité attendrissant, mais il s’ennuyait atrocement et les clins d’oeil insistants du doyen le mettait sur les nerfs. Se souvenant de certaines paroles, Michael se leva d’un bond et dit :
- J’aurais volontiers poursuivi cette conversation, mais je dois impérativement rentrer. Ravi d’avoir fait votre connaissance Candace. Au plaisir de vous revoir.
- Très bien, répondit la concernée, désappointée.
- Doyen, merci encore pour cette fabuleuse soirée. Je vous quitte, à regret. A lundi, au bureau.
- Bien sûr, mon garçon, conduisez prudemment.
« Ouf » pensa Michael. Et maintenant ? Michael s’interrogeait alors qu’il pressentait ce qui allait arriver. Au volant de sa voiture, il se dirigeait vers la résidence secondaire des Twence où logeait cette Kristin Von Felten. Son départ en milieu de soirée l’avait intrigué. Elle avait été la seule à susciter son intérêt au cours de la soirée. Arrivé à bon port, Michael resta un long moment dans l’habitacle de la voiture à contempler la pluie tomber, indécis. Enfin il sortit et sonna. Puis soudain elle apparut dans le panneau de la porte, belle à en couper le souffle dans son déshabillé de dentelle, les cheveux emmêlés. Il venait sans doute de la tirer du sommeil.
- Oh, c’est vous ? Entrez, il fait un temps affreux.
Michael entra dans cette maison chaleureuse. Le feu crépitait dans la cheminée.
- Je vais faire du café, j’aurais ainsi l’esprit clair, dit la jeune femme. Vous le voulez comment ? demanda-t-elle en se dirigeant vers la cuisine.
N’obtenant pas de réponse elle se retourna et se retrouva nez à nez avec Michael. Tout se déroula très vite. Ils ne surent qui de l’un ou de l’autre initia le baiser. Kristin l’attira dans sa chambre maîtrisant parfaitement la situation bien que les gestes de Michael trahissaient une certaine fureur.
Au petit matin, Michael s’écarta d’elle, craignant qu’elle ne se réveillât. Il embrassa sa joue et partit. « Pardonne-moi Sara ».
Dernière édition par le Jeu 6 Sep - 13:32, édité 3 fois
magalie- Parti au secours de Sara
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Re: Jeunesse
super , j'adore
j'ai hate de lire la suivante , meme tres impatiente
met vite la suite vite la suite
S T P S T P S T P
j'ai hate de lire la suivante , meme tres impatiente
met vite la suite vite la suite
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virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Re: Jeunesse
Cool vite une suite
hayley- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: Jeunesse
oh ça oui alors vite une suite... très vite même...
ludiivne1978- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: Jeunesse
My God...Mike avec une autre femme...Sacrilège!!! Non sérieux, ta fic est trop bien, j'ai hâte de lire la suite!!
Nickki- Retrouve Steadman
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Re: Jeunesse
Oui je sais, c'est presque blasphèmatoire ! Je suis moi même dégoûtée. Aujourd'hui ma mère ma demandé de faire plein de trucs, mon cellphone est en panne donc quand je trouverai un p'tit moment tranquille je poursuis. Kiss @ tous
Dernière édition par le Sam 3 Fév - 1:48, édité 1 fois
magalie- Parti au secours de Sara
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Re: Jeunesse
ah la lal
anso26- Retrouve Steadman
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Re: Jeunesse
vivement la suite
Michael Scofield éloigne toi de cette fille et vite et ne recommence pas sinon
Michael Scofield éloigne toi de cette fille et vite et ne recommence pas sinon
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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