saurons-nous nous retrouver?
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: saurons-nous nous retrouver?
Court oui ok ! Mais tu peux pas ne pas nous raconter leur RDV quand même!
mais c'etait so Misa un véritable concentré de bonheur !
mais c'etait so Misa un véritable concentré de bonheur !
reaped- Admis à l'infirmerie
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Re: saurons-nous nous retrouver?
Comment ça c'est bientôt la fin?
Ils vont être empoisonnés par le filet mignon?
Ils vont être empoisonnés par le filet mignon?
Astrid- En route pour la frontière
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Re: saurons-nous nous retrouver?
ahhhhhhhhhhhhhh magnifik,je veu pas que ca se termine cété si bien
meme si je te supli a genou y'a moyen d'avoir kan meme une suite?? lol
meme si je te supli a genou y'a moyen d'avoir kan meme une suite?? lol
super_cc- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: saurons-nous nous retrouver?
l"epilogue vite elle est extra
nanou01- Admis à l'infirmerie
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Re: saurons-nous nous retrouver?
C'est vraimnt magnifique !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Vivement lépilogue !!!
Vivement lépilogue !!!
zenaide- Retrouve Steadman
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Localisation : en plein coeur d'un homme.......
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Re: saurons-nous nous retrouver?
je suis contente d'avoir lu la suite vivement le premier rendez vous de michaele t sara
la suite stp la suite
la suite stp la suite
lizevans- A la recherche de Bolshoi Booze
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Re: saurons-nous nous retrouver?
C'etait magnifique
hayley- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Date d'inscription : 04/11/2006
Re: saurons-nous nous retrouver?
aaaaa j'adore
c'est toujours aussi bien
je veux vite la suite
tu cartonnes
c'est toujours aussi bien
je veux vite la suite
tu cartonnes
Tracy- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: saurons-nous nous retrouver?
bravo mais dis moi que ce n'est pas encore la fin, c'est trp beau... vivement la suite
ludiivne1978- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Localisation : Dans les bras de Wentworth
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Re: saurons-nous nous retrouver?
super extra hyper chouette!!!!!! lol
vivement la suite avec leur rendez-vous
vivement la suite avec leur rendez-vous
Re: saurons-nous nous retrouver?
j'ai hâte de lire leur retrouvailles juste en tête à tête
as-tu une suite de prévue pour bientôt ?? je suis vraiment très impatiente de lire la suite
bravo et surtout merci pour cette superbe lecture !
as-tu une suite de prévue pour bientôt ?? je suis vraiment très impatiente de lire la suite
bravo et surtout merci pour cette superbe lecture !
micko- Retrouve Steadman
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Localisation : dans la loge de Mr Miller
Date d'inscription : 21/11/2006
Re: saurons-nous nous retrouver?
je reve dune suite
super_cc- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: saurons-nous nous retrouver?
la suite ve être trop bien j'espère !!!!
anso26- Retrouve Steadman
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Localisation : à los angeles avec went et sarah
Date d'inscription : 30/12/2006
Re: saurons-nous nous retrouver?
Hé, on attends la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite!
Aie pitié de nous
Alors : rendez-vous, pas rendez-vous? Filet mignon ou burrito? Viendra, viendra pas?
Aie pitié de nous
Alors : rendez-vous, pas rendez-vous? Filet mignon ou burrito? Viendra, viendra pas?
Dernière édition par Astrid le Lun 17 Mai - 13:34, édité 1 fois
Astrid- En route pour la frontière
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Date d'inscription : 26/02/2007
Re: saurons-nous nous retrouver?
là non plu pa de suite??
super_cc- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Date d'inscription : 20/11/2006
Re: saurons-nous nous retrouver?
la suite ! stp !
micko- Retrouve Steadman
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Date d'inscription : 21/11/2006
Re: saurons-nous nous retrouver?
Salut à tous
Désolée pour l'attente, mais disons que j'ai eu un peu de mal à trouver l'inspiration pour la suite. Alors voilà la 1ere partie de l'épilogue... en espérant que vous aimerez, je me suis un peu laissée allée à voguer dans la tête de Sara
Me voilà à retourner mon appartement depuis 3 heures. Je suis comme folle, je ne sais plus où je suis, ni qui je suis. Je viens de vider mon armoire à la recherche de quelque chose à me mettre pour ce soir. Je veux trouver la tenue parfaite. Ni trop chic, ni trop relax. Je veux qu’il me voie enfin telle que je suis tous les jours. Je veux qu’il me trouve resplendissante et qu’il se dise que je suis effectivement la femme de sa vie. Je veux qu’aucun doute ne l’effleure, car le seul fait qu’il puisse en éprouver me donnerait envie de disparaître à jamais. Alors je cherche, je fouille, je retourne littéralement l’intégralité de mon armoire.
Une heure a déjà passé depuis que Lincoln, Jane, LJ et Michael m’ont déposé chez moi. Et pourtant, je pourrais jurer que ça fait déjà une éternité.
Ca y est, j’ai trouvé ce que j’allais mettre. Une jupe classe mais pas trop, avec un petit top à bretelle. De toutes façons, je sais que je trouverai rien de mieux aujourd’hui alors je me décide enfin sur cette tenue
Je me décide à me faire un bon cappuccino pour me détendre en attendant. Je tourne en rond, arrange un peu ma déco, lance une machine. Je jette un œil à l’horloge de mon salon, 17h42. Mon dieu, le temps passe tellement lentement. J’ai déjà passé 5 ans à attendre cet homme et voilà qu’il me met encore au supplice.
Je me décide à me mettre un bon film pour me faire penser à autre chose. Je parcours mes DVD et m’arrête sur O’Brother. Parfait. Ironiquement, je me dis que ce film tombe très bien. Un bel évadé qui parcourt le pays pour retrouver la femme qu’il aime, je me dis que ça convient parfaitement à la situation.
Depuis toute cette histoire, l’évasion, la fuite, la séparation forcée, je me suis efforcée d’analyser ma vie et mes actes. Dieu sait que j’ai beaucoup été jugée pour ce que j’ai fait en aidant Les 8 de Fox River à s’échapper. Les journaux ont fait coulé des litres d’encre, les talk-show s’en sont donnés à cœur joie. Je suis devenue tantôt l’icône de la femme facile à manipuler, trop fleur bleue, romantique et bête à mourir, tantôt celle de la femme courageuse qui a su se sacrifier pour sauver l’homme qu’elle aime, une sorte de sainte moderne, un robin des bois au féminin, la dernière lueur d’un amour inconditionnel qui aboutit à l’abandon de soi. Bref, j’ai entendu tout et n’importe quoi sur les « analyses » de ma personne, et je dois dire que rien de ce que j’ai entendu ne m’a jamais semblé réellement approcher la réalité.
Il est sur que les premiers mois ont été les plus durs, Lincoln venant d’être gracié, notre histoire faisait le bonheur des choux gras et de toutes les chaînes. Je me suis vue en photo dans tous les kiosques, sur la télé. Partout où j’allais, je savais qu’on parlait de moi à voix basse. Heureusement que je n’étais pas seule.
Nous avons passé quelque temps sous le même toit avec Lincoln et LJ. Ce n’est pas vraiment que nous n’aurions pas pu faire autrement, mais nous ne pouvions tout simplement pas nous séparer. Nous avions passé tant de temps ensemble, à nous battre pour rester en vie et réunis, que nous n’avons pas envisagé de nous diviser. Le départ de Michael pour Fox River avait été un coup dur pour chacun d’entre nous.
Lincoln était furieux de ne pas avoir pu lui épargner ça. LJ se sentait perdu à nouveau, il avait l’impression que cela ne finirait jamais, que le cauchemar ne faisait que se répéter. Et pour ce qui est de moi… disons que je ne savais pas trop où me placer. J’étais totalement détruite de le voir partir à nouveau. De savoir que j’étais à nouveau seule et la seule idée de retourner à une vie normale me flanquait des crises de panique.
Voilà comment nous nous sommes retrouvés à co-habiter. Jane nous a indiqué une maison qui avait appartenu à Aldo et qui donc, revenait de droit à Lincoln. Ils m’ont demandé de rester avec eux. Moi, évidemment, j’ai d’abord refusé, je me sentais trop mal à l’aise pour m’imposer. Mais les deux hommes ont su me convaincre. Je me suis sentie aimée comme une sœur, et ça me faisait un bien fou, parmi toutes les horreurs que l’on entendait sur nous.
George Clooney est en train de chanter devant une salle en furie, sa femme ne sait plus où elle en est, et les forces de police ne peuvent plus arrêter les évadés à cause de leur toute nouvelle célébrité.
“I am a man of constant sorrow
I've seen trouble all my day.
I bid farewell to old Kentucky
The place where I was born and raised
For six long years I've been in trouble
No pleasures here on earth I found
For in this world I'm bound to ramble
I have no friends to help me now
You can bury me in some deep valley
For many years where I may lay
Then you may learn to love another
While I am sleeping in my grave”
Cette histoire a une tout autre saveur, maintenant. L’ironie n’en est que plus flagrante et devient presque insolente à mes yeux. Je lève un œil en direction de mon horloge : 19h38. Il me reste 20 minutes pour me préparer.
Je file vers ma chambre et j’enfile la tenue choisie, j’enchaîne avec la salle de bain où je me maquille légèrement. Juste un peu de blush pour avoir bonne mine, un fin trait d’eye-liner et un peu de mascara. J’opte pour un rouge à lèvre très pâle. Je ne veux surtout pas en faire trop. Je ne veux pas paraître superficielle. Ma main tremble sur mes lèvres.
Je prends une profonde inspiration pour me recentrer. Je finis mon coup de pinceau et contemple le travail. Mais dans le miroir, je me perds un instant et me surprend à m’envoler loin, très loin d’ici. Je me revois, adolescente, à essayer mes premiers accessoires de maquillage en secret. Je pouvais rester des heures enfermée dans la salle de bain, à m’inventer des coiffures, à faire des grimaces, ou tout simplement à sonder mes pensées, à travers le grand miroir, comme si le fait de m’observer pouvait m’ouvrir les portes de mon inconscient.
Je m’aperçois que je fais la même chose. Je fixe le visage que me renvoie mon reflet, comme si c’était celui d’une autre. La vie m’a tellement changée. Je me souviens plus de ma bouille de gamine que de celle que j’ai aujourd’hui. Si on me demandait de me décrire, je pense que le physique que je dépeindrais serait celui de mes 13 ans.
Et pourtant, tant de choses se sont passées depuis. Mon premier flirt, mon premier baiser, ma première fois avec un garçon. Puis, mon entrée en fac, mon diplôme, mon premier patient. Ma révolte, mon exil dans l’humanitaire, et mon retour… Ma première dose… Mon premier trip… La mort de ce gamin sous mes yeux… et mon arrivée, à Fox River. J’ai l’impression qu’une autre vie a commencée en arrivant là-bas. Et… lui… Michael Scofield.
Le jour de sa première visite, je me suis dis : « encore un beau parleur… », je le trouvais bien évidemment plein de charmes (comment faire autrement ?) mais j’étais persuadée qu’aucun des détenus ne pourrait me faire flancher. Règle n° 1 : Ne jamais tomber amoureuse d’un détenu. J’avais pouffé de rire en entendant cette phrase, comment est-ce qu’on peut être assez bête pour tomber dans le panneau… Ah !! Apparemment, c’était plus facile et plus compliqué à la fois que ce que j’avais cru.
Désolée pour l'attente, mais disons que j'ai eu un peu de mal à trouver l'inspiration pour la suite. Alors voilà la 1ere partie de l'épilogue... en espérant que vous aimerez, je me suis un peu laissée allée à voguer dans la tête de Sara
Me voilà à retourner mon appartement depuis 3 heures. Je suis comme folle, je ne sais plus où je suis, ni qui je suis. Je viens de vider mon armoire à la recherche de quelque chose à me mettre pour ce soir. Je veux trouver la tenue parfaite. Ni trop chic, ni trop relax. Je veux qu’il me voie enfin telle que je suis tous les jours. Je veux qu’il me trouve resplendissante et qu’il se dise que je suis effectivement la femme de sa vie. Je veux qu’aucun doute ne l’effleure, car le seul fait qu’il puisse en éprouver me donnerait envie de disparaître à jamais. Alors je cherche, je fouille, je retourne littéralement l’intégralité de mon armoire.
Une heure a déjà passé depuis que Lincoln, Jane, LJ et Michael m’ont déposé chez moi. Et pourtant, je pourrais jurer que ça fait déjà une éternité.
Ca y est, j’ai trouvé ce que j’allais mettre. Une jupe classe mais pas trop, avec un petit top à bretelle. De toutes façons, je sais que je trouverai rien de mieux aujourd’hui alors je me décide enfin sur cette tenue
Je me décide à me faire un bon cappuccino pour me détendre en attendant. Je tourne en rond, arrange un peu ma déco, lance une machine. Je jette un œil à l’horloge de mon salon, 17h42. Mon dieu, le temps passe tellement lentement. J’ai déjà passé 5 ans à attendre cet homme et voilà qu’il me met encore au supplice.
Je me décide à me mettre un bon film pour me faire penser à autre chose. Je parcours mes DVD et m’arrête sur O’Brother. Parfait. Ironiquement, je me dis que ce film tombe très bien. Un bel évadé qui parcourt le pays pour retrouver la femme qu’il aime, je me dis que ça convient parfaitement à la situation.
Depuis toute cette histoire, l’évasion, la fuite, la séparation forcée, je me suis efforcée d’analyser ma vie et mes actes. Dieu sait que j’ai beaucoup été jugée pour ce que j’ai fait en aidant Les 8 de Fox River à s’échapper. Les journaux ont fait coulé des litres d’encre, les talk-show s’en sont donnés à cœur joie. Je suis devenue tantôt l’icône de la femme facile à manipuler, trop fleur bleue, romantique et bête à mourir, tantôt celle de la femme courageuse qui a su se sacrifier pour sauver l’homme qu’elle aime, une sorte de sainte moderne, un robin des bois au féminin, la dernière lueur d’un amour inconditionnel qui aboutit à l’abandon de soi. Bref, j’ai entendu tout et n’importe quoi sur les « analyses » de ma personne, et je dois dire que rien de ce que j’ai entendu ne m’a jamais semblé réellement approcher la réalité.
Il est sur que les premiers mois ont été les plus durs, Lincoln venant d’être gracié, notre histoire faisait le bonheur des choux gras et de toutes les chaînes. Je me suis vue en photo dans tous les kiosques, sur la télé. Partout où j’allais, je savais qu’on parlait de moi à voix basse. Heureusement que je n’étais pas seule.
Nous avons passé quelque temps sous le même toit avec Lincoln et LJ. Ce n’est pas vraiment que nous n’aurions pas pu faire autrement, mais nous ne pouvions tout simplement pas nous séparer. Nous avions passé tant de temps ensemble, à nous battre pour rester en vie et réunis, que nous n’avons pas envisagé de nous diviser. Le départ de Michael pour Fox River avait été un coup dur pour chacun d’entre nous.
Lincoln était furieux de ne pas avoir pu lui épargner ça. LJ se sentait perdu à nouveau, il avait l’impression que cela ne finirait jamais, que le cauchemar ne faisait que se répéter. Et pour ce qui est de moi… disons que je ne savais pas trop où me placer. J’étais totalement détruite de le voir partir à nouveau. De savoir que j’étais à nouveau seule et la seule idée de retourner à une vie normale me flanquait des crises de panique.
Voilà comment nous nous sommes retrouvés à co-habiter. Jane nous a indiqué une maison qui avait appartenu à Aldo et qui donc, revenait de droit à Lincoln. Ils m’ont demandé de rester avec eux. Moi, évidemment, j’ai d’abord refusé, je me sentais trop mal à l’aise pour m’imposer. Mais les deux hommes ont su me convaincre. Je me suis sentie aimée comme une sœur, et ça me faisait un bien fou, parmi toutes les horreurs que l’on entendait sur nous.
George Clooney est en train de chanter devant une salle en furie, sa femme ne sait plus où elle en est, et les forces de police ne peuvent plus arrêter les évadés à cause de leur toute nouvelle célébrité.
“I am a man of constant sorrow
I've seen trouble all my day.
I bid farewell to old Kentucky
The place where I was born and raised
For six long years I've been in trouble
No pleasures here on earth I found
For in this world I'm bound to ramble
I have no friends to help me now
You can bury me in some deep valley
For many years where I may lay
Then you may learn to love another
While I am sleeping in my grave”
Cette histoire a une tout autre saveur, maintenant. L’ironie n’en est que plus flagrante et devient presque insolente à mes yeux. Je lève un œil en direction de mon horloge : 19h38. Il me reste 20 minutes pour me préparer.
Je file vers ma chambre et j’enfile la tenue choisie, j’enchaîne avec la salle de bain où je me maquille légèrement. Juste un peu de blush pour avoir bonne mine, un fin trait d’eye-liner et un peu de mascara. J’opte pour un rouge à lèvre très pâle. Je ne veux surtout pas en faire trop. Je ne veux pas paraître superficielle. Ma main tremble sur mes lèvres.
Je prends une profonde inspiration pour me recentrer. Je finis mon coup de pinceau et contemple le travail. Mais dans le miroir, je me perds un instant et me surprend à m’envoler loin, très loin d’ici. Je me revois, adolescente, à essayer mes premiers accessoires de maquillage en secret. Je pouvais rester des heures enfermée dans la salle de bain, à m’inventer des coiffures, à faire des grimaces, ou tout simplement à sonder mes pensées, à travers le grand miroir, comme si le fait de m’observer pouvait m’ouvrir les portes de mon inconscient.
Je m’aperçois que je fais la même chose. Je fixe le visage que me renvoie mon reflet, comme si c’était celui d’une autre. La vie m’a tellement changée. Je me souviens plus de ma bouille de gamine que de celle que j’ai aujourd’hui. Si on me demandait de me décrire, je pense que le physique que je dépeindrais serait celui de mes 13 ans.
Et pourtant, tant de choses se sont passées depuis. Mon premier flirt, mon premier baiser, ma première fois avec un garçon. Puis, mon entrée en fac, mon diplôme, mon premier patient. Ma révolte, mon exil dans l’humanitaire, et mon retour… Ma première dose… Mon premier trip… La mort de ce gamin sous mes yeux… et mon arrivée, à Fox River. J’ai l’impression qu’une autre vie a commencée en arrivant là-bas. Et… lui… Michael Scofield.
Le jour de sa première visite, je me suis dis : « encore un beau parleur… », je le trouvais bien évidemment plein de charmes (comment faire autrement ?) mais j’étais persuadée qu’aucun des détenus ne pourrait me faire flancher. Règle n° 1 : Ne jamais tomber amoureuse d’un détenu. J’avais pouffé de rire en entendant cette phrase, comment est-ce qu’on peut être assez bête pour tomber dans le panneau… Ah !! Apparemment, c’était plus facile et plus compliqué à la fois que ce que j’avais cru.
audrey91- Compagnon de Cellule de Michael
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Localisation : Back to Chicago
Date d'inscription : 26/10/2006
Re: saurons-nous nous retrouver?
genial ta suite
met vite la suite , hate et impatiente de la lire
vite la suite s t p
met vite la suite , hate et impatiente de la lire
vite la suite s t p
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Age : 45
Localisation : je suis toujours en fuite
Date d'inscription : 05/12/2006
Re: saurons-nous nous retrouver?
Trop bien cette suite
J'ai hate de lire la suite
J'ai hate de lire la suite
hayley- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Age : 37
Date d'inscription : 04/11/2006
Re: saurons-nous nous retrouver?
Youpi!
Le rendez-vous! Le rendez-vous!
Je n'arrive pas à vraiment m'imaginer combien de temps ça prend d'écrire tout ça, mais je t'envoie tous mes encouragements car j'ai vraiment hâte de lire la suite!
Allez, pour te motiver, je t'écris déjà la dernière phrase:
"Alors, ils sortirent du restaurant et marchèrent dans la nuit, serrés l'un contre l'autre, en silence.... Il n'y avait rien d'autre à dire, plus de doutes, plus d'angoisses. Juste les certitudes et la sérénité... Exister, enfin!"
Bon, c'est pas obligé, hein , c'est juste pour te donner envie d'écrire tout ce qu'il y a avant
Le rendez-vous! Le rendez-vous!
Je n'arrive pas à vraiment m'imaginer combien de temps ça prend d'écrire tout ça, mais je t'envoie tous mes encouragements car j'ai vraiment hâte de lire la suite!
Allez, pour te motiver, je t'écris déjà la dernière phrase:
"Alors, ils sortirent du restaurant et marchèrent dans la nuit, serrés l'un contre l'autre, en silence.... Il n'y avait rien d'autre à dire, plus de doutes, plus d'angoisses. Juste les certitudes et la sérénité... Exister, enfin!"
Bon, c'est pas obligé, hein , c'est juste pour te donner envie d'écrire tout ce qu'il y a avant
Dernière édition par Astrid le Lun 17 Mai - 13:35, édité 1 fois
Astrid- En route pour la frontière
- Nombre de messages : 658
Date d'inscription : 26/02/2007
Re: saurons-nous nous retrouver?
C'est tout simplement parfait cette petite introspection de Sara!!!! Et puis bravo, tu as réussi à me mettre l'eau à la bouche!!! J'ai hâte de lire la suite!
Nickki- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1061
Age : 35
Localisation : Là où il n'y a aucun problème ...
Date d'inscription : 10/10/2006
Re: saurons-nous nous retrouver?
oué oué le rdv !!!
jadoreuu c trop for ta fic continue !!!!!!
jadoreuu c trop for ta fic continue !!!!!!
super_cc- Assistant(e) du Dr Tancredi
- Nombre de messages : 183
Age : 40
Date d'inscription : 20/11/2006
Re: saurons-nous nous retrouver?
Et voilà la fin de ma fic. Merci à tous pour vos encouragements
19h54
Mon cœur bat plus fort. Je l’imagine en route pour venir me chercher. Il doit être tout prêt d’ici maintenant. Je me souviens d’un de nos jours de cavale, où nous avions trouvés une petite maison abandonnée, dans un coin du Nouveau-Mexique. Un soir, où nous avions partagé notre amour sans compter dans une des chambres, nous nous étions allongés l’un à côté de l’autre, contemplant le temps qui passait et qui semblait enfin nous laisser un peu de répit. Nous avions choisit de nous raconter nos vies que nous connaissions assez peu, dans l’ensemble. Nous avions voulu combler le vide que l’histoire de notre couple nous avait infligé. De fil en aiguille, nous avions évoqués nos rêves, nos craintes et nos espoirs. L’espace de quelques heures, le temps nous avait semblé figé. Notre cavale n’existait plus, seule importait notre communion du moment. Michael était amusé de voir à quel point je pouvais être fleur bleue. J’avais toujours rêvé de voir mon prince charmant m’enlever sur son destrier, étant plus jeune. La situation était assez ironique, je m’étais fait enlevée… mais pas franchement de la façon dont je l’avais imaginé.
Nous avions ensuite dérivé sur les livres ou les films que nous avions aimés, sur ce que nous aurions voulu faire de notre vie et autres banalités. Je lui avais confié qu’un jour, quand j’avais à peu près 10 ans, j’avais fait un terrible cauchemar. Ma mère était venue me consoler et je lui avais raconté l’objet de mes pleurs. J’avais rêvé que tout le monde me rejetait. Arrivée à mon école, je m’étais aperçue que la directrice était une sorcière, que mes camarades se moquaient de moi en disant que j’étais pas comme les autres et que je ne trouverais jamais un amoureux. Versant des torrents de larmes, j’avais couru chez moi pour tout raconter à mes parents. Mais après avoir franchit la porte de ma maison, je m’étais aperçue que le silence régnait. Personne ne semblait être là. J’avançais vers la chambre de mes parents (domaine qui m’était interdit), en les appelant d’une voix tremblante à cause de ma gorge serrée par mes sanglots. Tout d’un coup, mon père était apparu devant moi, furieux, avec un poignard à la main. Il m’a grondé de n’être pas à l’école, disant que définitivement, je ne serai jamais une fille comme il faut et que jamais personne ne voudrait de moi. Sur ce, il m’a planté son poignard dans la poitrine.
Ma mère n’avait pas tout de suite su quoi dire. Elle avait été choquée de la violence de mon rêve. Puis elle avait choisit de comprendre pourquoi j’avais une telle peur d’être rejetée, en me demandant ce qui me traumatisait à ce point.
Je lui ai expliqué que dans mon école, les autres enfants ne m’aimaient pas parce que mes parents étaient riches et connus. Leurs parents leurs disaient souvent que mon papa était un « pourrit » (il va sans dire que je ne comprenais pas comment mon père pouvait pourrir, ce n’était pas une banane, à ce que je sache… !). Michael avait rit doucement à mon commentaire de petite fille. Il m’avait serré un peu plus dans ses bras comme pour m’encourager à continuer.
Ma mère avait posé sa main délicate sur mon front, pour dégager les mèches trempées de sueur qui collaient dessus, puis elle m’avait dit quelque chose que je n’oublierai jamais et qui m’accompagnerait tout au long de ma vie, surtout après sa mort :
« Ma petite Sara, la vie va te réserver beaucoup de surprises, parfois des bonnes et souvent de très mauvaises, il va falloir que tu t’armes de patience et de courage. Les gens ne sont pas toujours bons, ils peuvent faire preuve d’énormément de cruauté. Mais sache que s’ils sont comme ça, c’est parce qu’ils ne te connaissent pas comme moi je te connais. Tu es une petite fille incroyablement intelligente et très sensible et cela ne plait pas toujours à tout le monde.
Mais il faudra que tu restes telle que tu es. C’est ce qui fait que tu es unique. C’est ce qui fait que je t’aime tant. Et peu importe que tes camarades se moquent de toi, ça ne durera qu’un temps. Un jour, quand tu seras plus grande, quand tu seras devenue une femme, quelqu’un viendra frapper à ta porte et cette personne deviendra la plus importante dans ta vie, parce qu’elle t’aimera plus encore que tu ne peux l’imaginer. Cet homme que tu laisseras entrer dans ton cœur t’apportera tout le bonheur dont tu rêves. Et tu ne te sentiras plus jamais seule et rejetée, je te le promets, ma chérie. »
- Mais comment je saurai que c’est lui ? A quoi est-ce que je le reconnaîtrai ?
- Ton cœur te le dira
- Je suis restée pensive un moment, puis ai rajouté : Tu crois qu’il aura un beau costume blanc, comme papa quand il t’emmène danser ?
- Je ne sais pas ma chérie
- Moi, j’en suis sure. Et il m’apportera un énorme bouquet de lys et de roses, comme dans le conte que tu me lisais quand j’étais petite, c’est comme ça que je saurai que c’est lui
- Peut-être, mon cœur, peut-être »
19h54
Mon cœur bat plus fort. Je l’imagine en route pour venir me chercher. Il doit être tout prêt d’ici maintenant. Je me souviens d’un de nos jours de cavale, où nous avions trouvés une petite maison abandonnée, dans un coin du Nouveau-Mexique. Un soir, où nous avions partagé notre amour sans compter dans une des chambres, nous nous étions allongés l’un à côté de l’autre, contemplant le temps qui passait et qui semblait enfin nous laisser un peu de répit. Nous avions choisit de nous raconter nos vies que nous connaissions assez peu, dans l’ensemble. Nous avions voulu combler le vide que l’histoire de notre couple nous avait infligé. De fil en aiguille, nous avions évoqués nos rêves, nos craintes et nos espoirs. L’espace de quelques heures, le temps nous avait semblé figé. Notre cavale n’existait plus, seule importait notre communion du moment. Michael était amusé de voir à quel point je pouvais être fleur bleue. J’avais toujours rêvé de voir mon prince charmant m’enlever sur son destrier, étant plus jeune. La situation était assez ironique, je m’étais fait enlevée… mais pas franchement de la façon dont je l’avais imaginé.
Nous avions ensuite dérivé sur les livres ou les films que nous avions aimés, sur ce que nous aurions voulu faire de notre vie et autres banalités. Je lui avais confié qu’un jour, quand j’avais à peu près 10 ans, j’avais fait un terrible cauchemar. Ma mère était venue me consoler et je lui avais raconté l’objet de mes pleurs. J’avais rêvé que tout le monde me rejetait. Arrivée à mon école, je m’étais aperçue que la directrice était une sorcière, que mes camarades se moquaient de moi en disant que j’étais pas comme les autres et que je ne trouverais jamais un amoureux. Versant des torrents de larmes, j’avais couru chez moi pour tout raconter à mes parents. Mais après avoir franchit la porte de ma maison, je m’étais aperçue que le silence régnait. Personne ne semblait être là. J’avançais vers la chambre de mes parents (domaine qui m’était interdit), en les appelant d’une voix tremblante à cause de ma gorge serrée par mes sanglots. Tout d’un coup, mon père était apparu devant moi, furieux, avec un poignard à la main. Il m’a grondé de n’être pas à l’école, disant que définitivement, je ne serai jamais une fille comme il faut et que jamais personne ne voudrait de moi. Sur ce, il m’a planté son poignard dans la poitrine.
Ma mère n’avait pas tout de suite su quoi dire. Elle avait été choquée de la violence de mon rêve. Puis elle avait choisit de comprendre pourquoi j’avais une telle peur d’être rejetée, en me demandant ce qui me traumatisait à ce point.
Je lui ai expliqué que dans mon école, les autres enfants ne m’aimaient pas parce que mes parents étaient riches et connus. Leurs parents leurs disaient souvent que mon papa était un « pourrit » (il va sans dire que je ne comprenais pas comment mon père pouvait pourrir, ce n’était pas une banane, à ce que je sache… !). Michael avait rit doucement à mon commentaire de petite fille. Il m’avait serré un peu plus dans ses bras comme pour m’encourager à continuer.
Ma mère avait posé sa main délicate sur mon front, pour dégager les mèches trempées de sueur qui collaient dessus, puis elle m’avait dit quelque chose que je n’oublierai jamais et qui m’accompagnerait tout au long de ma vie, surtout après sa mort :
« Ma petite Sara, la vie va te réserver beaucoup de surprises, parfois des bonnes et souvent de très mauvaises, il va falloir que tu t’armes de patience et de courage. Les gens ne sont pas toujours bons, ils peuvent faire preuve d’énormément de cruauté. Mais sache que s’ils sont comme ça, c’est parce qu’ils ne te connaissent pas comme moi je te connais. Tu es une petite fille incroyablement intelligente et très sensible et cela ne plait pas toujours à tout le monde.
Mais il faudra que tu restes telle que tu es. C’est ce qui fait que tu es unique. C’est ce qui fait que je t’aime tant. Et peu importe que tes camarades se moquent de toi, ça ne durera qu’un temps. Un jour, quand tu seras plus grande, quand tu seras devenue une femme, quelqu’un viendra frapper à ta porte et cette personne deviendra la plus importante dans ta vie, parce qu’elle t’aimera plus encore que tu ne peux l’imaginer. Cet homme que tu laisseras entrer dans ton cœur t’apportera tout le bonheur dont tu rêves. Et tu ne te sentiras plus jamais seule et rejetée, je te le promets, ma chérie. »
- Mais comment je saurai que c’est lui ? A quoi est-ce que je le reconnaîtrai ?
- Ton cœur te le dira
- Je suis restée pensive un moment, puis ai rajouté : Tu crois qu’il aura un beau costume blanc, comme papa quand il t’emmène danser ?
- Je ne sais pas ma chérie
- Moi, j’en suis sure. Et il m’apportera un énorme bouquet de lys et de roses, comme dans le conte que tu me lisais quand j’étais petite, c’est comme ça que je saurai que c’est lui
- Peut-être, mon cœur, peut-être »
audrey91- Compagnon de Cellule de Michael
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