les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
+49
Raphy42
sara_tancredi
selima
coco91220
sarah-scofield
miliibnb
saramike
lilimars
foolish-chika
JulieScofield
angel_keikoo
caly
lisa1333
Astrid
Sammy
cely06
reaped
collen
dadoubloo
soso_burrows
laurams74
kanako
nath
anso26
celifrance
suzie014
ponou
lily24
mach
miss_sa_69
zenaide
charline-kilou
Erin
Sara59
nol59
gilette
Amaria
micko
hayley
kalomni
virginie
sara60
WentSarah
nestella
sarascofield
sosam66
magalie
chachou18
ENNEADE
53 participants
Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
Page 1 sur 43
Page 1 sur 43 • 1, 2, 3 ... 22 ... 43
les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
coucou, un petit moment que je vous lis et je me lance. On verra si vous etes partant... il y aura pas mal de liberté et de surprise
et surtout soyez critique car si je poste ici c'est que les fics sont les meilleures à mon gout ...
Après l’ép. 2*16 (Chicago) avec quelques modifications …
Ils leur fallait un lieu sûr, depuis leurs retrouvailles Linc, Mike et Sara devaient plus encore redoubler de vigilance car se déplacer à 2 et une chose mais à 3 plus un ancien agent des services secret cela devient impossible. Ils leur fallait de toute urgence une planque sûre, tranquille mais assez proche de Chicago où ils étaient revenus. Les heurts se faisaient de plus en plus nombreux, Mike/Paul, Linc/Paul et même Linc/Mike depuis peu, de manière moins violente, plus sous-entendues, mais toutes aussi pesante. Seule Sara se contenait mais elle ne savait pas encore pour combien de temps, il aurait fallu d’une seconde d’inattention de la part de Mike et Linc pour qu’elle se jette à nouveau sur Paul(ou Lance au fait comment devait-elle l’appeler ?), si seulement on ne l’avait pas arrêter dans ce train ! Elle laisse échapper un lourd soupirs bien plus qu’elle ne voulait.
M : ça va Sara ?
S : oui pourquoi ? aurais-je penser tout haut, il ne me semble pas, pourtant cela fait presque une heure qu’on est dans cette voiture et ce sont les premiers mots qui sont prononcés…
M à voix basse : c’est juste que si tu veux quelque chose ou si ça ne va pas tu peux le dire. Tu n’as rien dis depuis qu’on est sorti du train …
S : sortis du train il en a de belle ! moi j’ai plutôt eut l’impression de sauter en marche… comme une fugitive et non pas descendre de manière ordinaire d’un train arrivé à destination… pensa-t-elle
J’aimerai juste savoir où on va et ce qui se passe ? mais apparemment …soupirs
M : apparemment quoi ?
S : sur un ton de plus en plus sec je ne suis qu’un pion qui suit ! Personne ne me dis rien alors qu’il me semble être dans le même bateau que vous 2…euh 3, bref …
P avec un petit sourire cynique :moi qui croyais vous avoir fait une impression inoubliable ?
M : je ne crois pas que ce soit le moment Paul de vous faire remarquer.
S : merci Mickaël, mais je sais très bien me défendre toute seule. Et quant à vous Paul, c’est vous il me semble qui avez un souvenir de moi inoubliable !
Sans rien comprendre ma tête heurta le siège avant, Linc arrêta la voiture sur le bord de la route et en sort de manière plus que brutale. Il aurait au moins pu prévenir…et en trente seconde me voilà comme d’habitude mise à l’écart pendant que ces trois mâles en manque de testostérones recommencent à établir des plans les plus farfelus les uns que les autres. Comme si retourner à Chicago était pas assez compliqué ?
Je les regarde affalé du coup sur la banquette arrière :
- lui l’homme qui m’a embrassé dans ce train, à qui j’ai révélé mes sentiments qui semble à l’heure actuelle plus préoccupé à me protéger de Paul plutôt qu’à réfléchir de manière rationnelle. Il m’avait semblé froid, calculateur mais là je l’observe et je le vois impétueux, irrationnel, prêt à sauté au moindre faut pas sur cet homme qui m’a torturé mais est-ce vraiment pour moi …
j’ai l’impression que ma mâchoire va se détacher tellement je souris mais c’est plus fort que moi …
- Et puis il y a Lincoln, froid et impulsif comme nous le montre l’arrêt brutal de la voiture sur le bas côté pour la troisième fois en moins d’une heure… il m’intrigue dans le fond, lui qui semblait imperturbable, résigné en prison m’apparaît vivant en fait je crois que c’est le terme exact, il ne parle pas beaucoup mais en règle générale quand il dit quelque chose Mickaël s’exécute sans rien dire… on voit qu’il est plus qu’un frère… plus je le regarde et plus je me surprends à retrouver de manière exacerbée les traits de caractères que j’apprécie le plus chez Mickaël…
Sara calmes-toi un peu … quoique Linc à l’avantage de pouvoir avoir une chemise entrouverte ce qui ne déplaisant à regarder alors que Mickaël c’est manche longue obligatoire… mais que t’arrive-t-il ma pauvre fille, je souris de plus en plus.
- Ce sourire disparaît progressivement quand je me mets à laisser aller mon esprit sur Lance, faut que je m’y face c’est Paul, si c’est vrai… j’ai un mal fou à le croire et malgré tout ce que je puisse dire ou laisser paraître je ne pense qu’à une chose : Quelques secondes d’inattentions de la part de Mickaël et Lincoln pour lui laisser un souvenir encore plus mémorable de ma charmante personne… le fer c’était une question de survie mais là se serait de la vengeance à l’état pure. Jamais je n’aurais cru pouvoir ressentir ce genre de chose et c’est peut-être ce qui attise ma haine envers lui… faut faire bonne figure Sara fais comme si tout allait bien…
L : Sara ?
Il m’a sorti de mes pensées et que fait-il accroupi à côté de la portière ouverte, face à moi ? Depuis combien de temps m’observe-t-il ? M’observait-il ? Pourquoi lui et pas Mickaël ?
S : oui, euh vous avez fini ?
L : désolé pour l’arrêt brutal mais fallait trouver une solution et il serait bien que tu viennes discuter avec nous.
S : discuter, c’est cela que vous faites, moi je dirais plutôt combat de coq ?
L : passant sa main sur son visage plus rouge que de coutume : alors si c’est ça on aurait bien besoin d’une poule pour arbitrer son sourire léger du début se transforma en un rire franc qui eut pour conséquence un fou rire entre nous deux qu’on n’avait semble-t-il pas envie d’expliquer
S : en me redressant prête à sortir de la voiture et dans un murmure pourquoi tu es venu et pas Mickaël ?
Lincoln semble plus que gêné par cette question, il me regarde avec ce regard de chien battu, en fait c’est un vrai nounours ce Lincoln…
S : il n’y a pas pensé, c’est ça ? pas la peine de répondre Lincoln, je crois que c’est évident
L : tout bas il est doué pour beaucoup de chose mais parfois il ne voit pas ce qui est devant son nez, mais…
S : je comprends, c’est gentil d’être venue m’inviter à votre petite fête !
L : bon il y a du mieux si on passe du combat à la fête.
Je prends la main qu’il me tend pour m’aider à sortir de la voiture et là je tombe nez à nez avec le regard d’un Mickaël médusé, jaloux, peut-être piqué par ce qui voit. Eh oui ! Lincoln est venue me chercher pour me convier à leur discussion et je suis à ses côtés alors que lui m’avait tenue à l’écart, involontairement.
P : alors Sara, qu’elle est votre idée à vous puisque chacun veut faire son petit truc.
S : trouver une planque sur et viable c’est pas trop demandé !
P : enfin des paroles censées, merci Lincoln d’être allé chercher Mlle mais si vous en connaissez une je vous en prie faites-le-nous savoir ?
M : baissez d’un ton Paul, on a tous besoin de se reposer donc l’idée n’est pas à écarter.
Pendant ce temps le portable de Lincoln avait sonné, apparemment c’était son fils et à en croire son sourire les nouvelles n’étaient pas forcément mauvaises. Il faisait les cent pas sur ce bord de route et riait de bon cœur, je m’interroge de plus en plus sur cet homme il est tout sourire comme un enfant à qui on vient de donner un bonbon alors que son fils est à des kilomètres de lui, caché si j’ai bien compris… la famille Burrows/Scofield est rempli de paradoxe et c’est peut-être ce qui m’attire…
L : (au télephone) oui on se voit d’ici deux heures je pense, on est quatre donc fais un repas correct…. Je t’aime aussi L.J.
Linc raccroche sous nos regards médusés… là je n'ai vraiment rien compris et je crois que je ne suis pas la seule, pour une fois cela fais du bien de ne pas se sentir seule au monde.
M : tu pourrais peut-être nous expliquer ?
L : l’idée de Sara est excellente, on a tous besoin de se reposer un peu. Jane et L.J. sont dans le coin donc au niveau sécurité je pense que ça devrait aller si on les rejoint.
P : qui est cette femme, elle est où cette planque ? Son ton devient de plus en plus méfiant au fur et à mesure des minutes, il commence à comprendre qu’il ne fait pas le poids contre les deux frères et surtout qui sera dans cette maison, combien seront-ils ? si c’est juste histoire de faire un coucou à votre fiston on peut très bien… sans rien comprendre, il se retrouve avec Linc sur lui, le tenant par le col
M : lâche-le, Linc, il le fait exprès tu vois pas ! merde…
L : et alors, si ça me défoule, et puis recommence pas avec ton air supérieur Mike. Voilà c’est lâché, comme une bombe, Mike est médusé par ces mots, lui qui à tous sacrifié pour lui, son frère se retrouve au point de départ, comme il y quelques années…
Linc a relâché la pression sur Paul, à son grand soulagement. Il ne peut pas avoir prononcé ces mots, il ne peut pas les avoir pensés, c’est pas possible…Il a l’impression que tout s’écroule sous ces pieds. Il pensait à l’instant avoir pour une fois l’impression d’aider Mike en dégottant un endroit sûr, pour quelques heures ou jours. Et là il se retrouve en pleine crise comme avant, son incarcération, quand Mike jouait le rôle du grand frère alors que lui ne tenait plus debout et était au bord de précipice.
S : voulant dédramatiser la situation qui semblait complètement surréaliste. Bon on y va car moi une bonne douche chaude et un bon lit m’attendent et je ne suis pas prête à refuser cette invitation. Lincoln, vous savez ce qu’on mange ce soir ?
Mike n’en croit pas ses oreilles. Sara, ce brin de bonne femme est en train d’essayer de récupérer la situation. Elle lui paraît tellement exceptionnelle à ce moment, comment fait-elle pour supporter cette situation ? Fuir avec les 2 hommes les plus recherchés du pays et avec un ex-agent qui la torturé quelques jours auparavant. Comment fait-elle alors qu’ils sont tous au bord de l’épuisement et qu’il n’arrive plus à se contrôler pour rester la même ? Voir révéler le meilleure d’elle-même alors qu’il a l’impression que pour lui c’est sa part d’ombre qui apparaît au grand jour. S’approchant de son frère qui n’avait pas bouger d’un millimètre.
M : Linc, on y va ?
L : Je suis désolé…je le pensé pas… tu es…
M : Je sais, le prenant dans ces bras, faut se reposer.
L : Oui se reposer. Avec un sourire tout en regardant tour à tour Mike et Sara.
P : Puisque la majorité est d’accord, on va le voir ce fils prodigue. Il commençait à être de plus en plus tendu. Comment allaient-ils tous réagir quand ils allaient savoir que c’était lui qui avait tué Lisa, la mère de L.J., et fais porter le chapeau au jeune homme faute de n’avoir pu le tuer… cela allait être compliquer à expliquer de manière rationnelle, et limpide… il fallait qu’il trouve une échappatoire, mais laquelle ?
On remonte tous dans la voiture, toujours Linc au volant. Lui seul connaît le chemin et il n’est pas prêt à nous le dire… le silence est toujours aussi pesant mais le sentiment d’un peu de confort et de sécurité même temporaire me soulage tout comme la main de Mickaël dans la mienne, même si j’ai l’impression que s’il serre encore un peu il me la brise en mille morceaux… mais ce contact chaud et pressant est indéfinissable. Mon esprit recommence à divaguer, comment aller être cette maison, qui été ces personnes, allais-je dormir seul ou avec Mickaël ? Dormir chacun de son côté ou dans ses bras ? Tout de suite ou après une longue discutions ou allons-nous nous laisser aller ? D’habitude je me fais belle pour une première nuit avec un homme et là je n'aurais vraiment rien de séduisante… je sens mon visage complètement bouillant, pourvu que je ne sois pas écarlate… Mickaël regarde par la fenêtre, il a l’air lui aussi perdu dans ses pensées, ressemblent-elles au mienne ? puis je croise le regard de Linc dans le rétro qui me lance un clin d’œil et un petit sourire, je dois être toute rouge…
alors ?
et surtout soyez critique car si je poste ici c'est que les fics sont les meilleures à mon gout ...
Après l’ép. 2*16 (Chicago) avec quelques modifications …
Ils leur fallait un lieu sûr, depuis leurs retrouvailles Linc, Mike et Sara devaient plus encore redoubler de vigilance car se déplacer à 2 et une chose mais à 3 plus un ancien agent des services secret cela devient impossible. Ils leur fallait de toute urgence une planque sûre, tranquille mais assez proche de Chicago où ils étaient revenus. Les heurts se faisaient de plus en plus nombreux, Mike/Paul, Linc/Paul et même Linc/Mike depuis peu, de manière moins violente, plus sous-entendues, mais toutes aussi pesante. Seule Sara se contenait mais elle ne savait pas encore pour combien de temps, il aurait fallu d’une seconde d’inattention de la part de Mike et Linc pour qu’elle se jette à nouveau sur Paul(ou Lance au fait comment devait-elle l’appeler ?), si seulement on ne l’avait pas arrêter dans ce train ! Elle laisse échapper un lourd soupirs bien plus qu’elle ne voulait.
M : ça va Sara ?
S : oui pourquoi ? aurais-je penser tout haut, il ne me semble pas, pourtant cela fait presque une heure qu’on est dans cette voiture et ce sont les premiers mots qui sont prononcés…
M à voix basse : c’est juste que si tu veux quelque chose ou si ça ne va pas tu peux le dire. Tu n’as rien dis depuis qu’on est sorti du train …
S : sortis du train il en a de belle ! moi j’ai plutôt eut l’impression de sauter en marche… comme une fugitive et non pas descendre de manière ordinaire d’un train arrivé à destination… pensa-t-elle
J’aimerai juste savoir où on va et ce qui se passe ? mais apparemment …soupirs
M : apparemment quoi ?
S : sur un ton de plus en plus sec je ne suis qu’un pion qui suit ! Personne ne me dis rien alors qu’il me semble être dans le même bateau que vous 2…euh 3, bref …
P avec un petit sourire cynique :moi qui croyais vous avoir fait une impression inoubliable ?
M : je ne crois pas que ce soit le moment Paul de vous faire remarquer.
S : merci Mickaël, mais je sais très bien me défendre toute seule. Et quant à vous Paul, c’est vous il me semble qui avez un souvenir de moi inoubliable !
Sans rien comprendre ma tête heurta le siège avant, Linc arrêta la voiture sur le bord de la route et en sort de manière plus que brutale. Il aurait au moins pu prévenir…et en trente seconde me voilà comme d’habitude mise à l’écart pendant que ces trois mâles en manque de testostérones recommencent à établir des plans les plus farfelus les uns que les autres. Comme si retourner à Chicago était pas assez compliqué ?
Je les regarde affalé du coup sur la banquette arrière :
- lui l’homme qui m’a embrassé dans ce train, à qui j’ai révélé mes sentiments qui semble à l’heure actuelle plus préoccupé à me protéger de Paul plutôt qu’à réfléchir de manière rationnelle. Il m’avait semblé froid, calculateur mais là je l’observe et je le vois impétueux, irrationnel, prêt à sauté au moindre faut pas sur cet homme qui m’a torturé mais est-ce vraiment pour moi …
j’ai l’impression que ma mâchoire va se détacher tellement je souris mais c’est plus fort que moi …
- Et puis il y a Lincoln, froid et impulsif comme nous le montre l’arrêt brutal de la voiture sur le bas côté pour la troisième fois en moins d’une heure… il m’intrigue dans le fond, lui qui semblait imperturbable, résigné en prison m’apparaît vivant en fait je crois que c’est le terme exact, il ne parle pas beaucoup mais en règle générale quand il dit quelque chose Mickaël s’exécute sans rien dire… on voit qu’il est plus qu’un frère… plus je le regarde et plus je me surprends à retrouver de manière exacerbée les traits de caractères que j’apprécie le plus chez Mickaël…
Sara calmes-toi un peu … quoique Linc à l’avantage de pouvoir avoir une chemise entrouverte ce qui ne déplaisant à regarder alors que Mickaël c’est manche longue obligatoire… mais que t’arrive-t-il ma pauvre fille, je souris de plus en plus.
- Ce sourire disparaît progressivement quand je me mets à laisser aller mon esprit sur Lance, faut que je m’y face c’est Paul, si c’est vrai… j’ai un mal fou à le croire et malgré tout ce que je puisse dire ou laisser paraître je ne pense qu’à une chose : Quelques secondes d’inattentions de la part de Mickaël et Lincoln pour lui laisser un souvenir encore plus mémorable de ma charmante personne… le fer c’était une question de survie mais là se serait de la vengeance à l’état pure. Jamais je n’aurais cru pouvoir ressentir ce genre de chose et c’est peut-être ce qui attise ma haine envers lui… faut faire bonne figure Sara fais comme si tout allait bien…
L : Sara ?
Il m’a sorti de mes pensées et que fait-il accroupi à côté de la portière ouverte, face à moi ? Depuis combien de temps m’observe-t-il ? M’observait-il ? Pourquoi lui et pas Mickaël ?
S : oui, euh vous avez fini ?
L : désolé pour l’arrêt brutal mais fallait trouver une solution et il serait bien que tu viennes discuter avec nous.
S : discuter, c’est cela que vous faites, moi je dirais plutôt combat de coq ?
L : passant sa main sur son visage plus rouge que de coutume : alors si c’est ça on aurait bien besoin d’une poule pour arbitrer son sourire léger du début se transforma en un rire franc qui eut pour conséquence un fou rire entre nous deux qu’on n’avait semble-t-il pas envie d’expliquer
S : en me redressant prête à sortir de la voiture et dans un murmure pourquoi tu es venu et pas Mickaël ?
Lincoln semble plus que gêné par cette question, il me regarde avec ce regard de chien battu, en fait c’est un vrai nounours ce Lincoln…
S : il n’y a pas pensé, c’est ça ? pas la peine de répondre Lincoln, je crois que c’est évident
L : tout bas il est doué pour beaucoup de chose mais parfois il ne voit pas ce qui est devant son nez, mais…
S : je comprends, c’est gentil d’être venue m’inviter à votre petite fête !
L : bon il y a du mieux si on passe du combat à la fête.
Je prends la main qu’il me tend pour m’aider à sortir de la voiture et là je tombe nez à nez avec le regard d’un Mickaël médusé, jaloux, peut-être piqué par ce qui voit. Eh oui ! Lincoln est venue me chercher pour me convier à leur discussion et je suis à ses côtés alors que lui m’avait tenue à l’écart, involontairement.
P : alors Sara, qu’elle est votre idée à vous puisque chacun veut faire son petit truc.
S : trouver une planque sur et viable c’est pas trop demandé !
P : enfin des paroles censées, merci Lincoln d’être allé chercher Mlle mais si vous en connaissez une je vous en prie faites-le-nous savoir ?
M : baissez d’un ton Paul, on a tous besoin de se reposer donc l’idée n’est pas à écarter.
Pendant ce temps le portable de Lincoln avait sonné, apparemment c’était son fils et à en croire son sourire les nouvelles n’étaient pas forcément mauvaises. Il faisait les cent pas sur ce bord de route et riait de bon cœur, je m’interroge de plus en plus sur cet homme il est tout sourire comme un enfant à qui on vient de donner un bonbon alors que son fils est à des kilomètres de lui, caché si j’ai bien compris… la famille Burrows/Scofield est rempli de paradoxe et c’est peut-être ce qui m’attire…
L : (au télephone) oui on se voit d’ici deux heures je pense, on est quatre donc fais un repas correct…. Je t’aime aussi L.J.
Linc raccroche sous nos regards médusés… là je n'ai vraiment rien compris et je crois que je ne suis pas la seule, pour une fois cela fais du bien de ne pas se sentir seule au monde.
M : tu pourrais peut-être nous expliquer ?
L : l’idée de Sara est excellente, on a tous besoin de se reposer un peu. Jane et L.J. sont dans le coin donc au niveau sécurité je pense que ça devrait aller si on les rejoint.
P : qui est cette femme, elle est où cette planque ? Son ton devient de plus en plus méfiant au fur et à mesure des minutes, il commence à comprendre qu’il ne fait pas le poids contre les deux frères et surtout qui sera dans cette maison, combien seront-ils ? si c’est juste histoire de faire un coucou à votre fiston on peut très bien… sans rien comprendre, il se retrouve avec Linc sur lui, le tenant par le col
M : lâche-le, Linc, il le fait exprès tu vois pas ! merde…
L : et alors, si ça me défoule, et puis recommence pas avec ton air supérieur Mike. Voilà c’est lâché, comme une bombe, Mike est médusé par ces mots, lui qui à tous sacrifié pour lui, son frère se retrouve au point de départ, comme il y quelques années…
Linc a relâché la pression sur Paul, à son grand soulagement. Il ne peut pas avoir prononcé ces mots, il ne peut pas les avoir pensés, c’est pas possible…Il a l’impression que tout s’écroule sous ces pieds. Il pensait à l’instant avoir pour une fois l’impression d’aider Mike en dégottant un endroit sûr, pour quelques heures ou jours. Et là il se retrouve en pleine crise comme avant, son incarcération, quand Mike jouait le rôle du grand frère alors que lui ne tenait plus debout et était au bord de précipice.
S : voulant dédramatiser la situation qui semblait complètement surréaliste. Bon on y va car moi une bonne douche chaude et un bon lit m’attendent et je ne suis pas prête à refuser cette invitation. Lincoln, vous savez ce qu’on mange ce soir ?
Mike n’en croit pas ses oreilles. Sara, ce brin de bonne femme est en train d’essayer de récupérer la situation. Elle lui paraît tellement exceptionnelle à ce moment, comment fait-elle pour supporter cette situation ? Fuir avec les 2 hommes les plus recherchés du pays et avec un ex-agent qui la torturé quelques jours auparavant. Comment fait-elle alors qu’ils sont tous au bord de l’épuisement et qu’il n’arrive plus à se contrôler pour rester la même ? Voir révéler le meilleure d’elle-même alors qu’il a l’impression que pour lui c’est sa part d’ombre qui apparaît au grand jour. S’approchant de son frère qui n’avait pas bouger d’un millimètre.
M : Linc, on y va ?
L : Je suis désolé…je le pensé pas… tu es…
M : Je sais, le prenant dans ces bras, faut se reposer.
L : Oui se reposer. Avec un sourire tout en regardant tour à tour Mike et Sara.
P : Puisque la majorité est d’accord, on va le voir ce fils prodigue. Il commençait à être de plus en plus tendu. Comment allaient-ils tous réagir quand ils allaient savoir que c’était lui qui avait tué Lisa, la mère de L.J., et fais porter le chapeau au jeune homme faute de n’avoir pu le tuer… cela allait être compliquer à expliquer de manière rationnelle, et limpide… il fallait qu’il trouve une échappatoire, mais laquelle ?
On remonte tous dans la voiture, toujours Linc au volant. Lui seul connaît le chemin et il n’est pas prêt à nous le dire… le silence est toujours aussi pesant mais le sentiment d’un peu de confort et de sécurité même temporaire me soulage tout comme la main de Mickaël dans la mienne, même si j’ai l’impression que s’il serre encore un peu il me la brise en mille morceaux… mais ce contact chaud et pressant est indéfinissable. Mon esprit recommence à divaguer, comment aller être cette maison, qui été ces personnes, allais-je dormir seul ou avec Mickaël ? Dormir chacun de son côté ou dans ses bras ? Tout de suite ou après une longue discutions ou allons-nous nous laisser aller ? D’habitude je me fais belle pour une première nuit avec un homme et là je n'aurais vraiment rien de séduisante… je sens mon visage complètement bouillant, pourvu que je ne sois pas écarlate… Mickaël regarde par la fenêtre, il a l’air lui aussi perdu dans ses pensées, ressemblent-elles au mienne ? puis je croise le regard de Linc dans le rétro qui me lance un clin d’œil et un petit sourire, je dois être toute rouge…
alors ?
Dernière édition par ENNEADE le Mer 2 Avr - 16:59, édité 51 fois
ENNEADE- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1292
Age : 45
Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
elle est super bien je veux une suite!!!
n'arrete pas continue!
n'arrete pas continue!
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
ça fait super plaisir car le doute est immense dans ces cas là ...
Je vais pas poster à tous mes sachez que vos fics sont super
Je vais pas poster à tous mes sachez que vos fics sont super
ENNEADE- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1292
Age : 45
Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
ne t'en fais pas pour les coms, ça va venir mais la majorité ne viens que vers 18h parce qu'elles travaillent ou sont en cours.
j'espère que tu mettra une suite j'aime beaucoup ta fic.
j'espère que tu mettra une suite j'aime beaucoup ta fic.
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Je suis impressionnée par ton style. Ma formule peut paraître condescendante mais pas du tout, j'aime beaucoup le côté direct, droit au but. Les "didascalies" sont pertinentes, ça fait très " voix off ". Tu nous a écrit un long morceau, ce qui n'est pas pour déplaire. Je trépigne à l'idée de lire la suite
magalie- Parti au secours de Sara
- Nombre de messages : 506
Age : 37
Localisation : dans mes pensées
Date d'inscription : 12/12/2006
sosam66- Kellerman my friend!
- Nombre de messages : 961
Age : 35
Date d'inscription : 18/02/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
c'est super continu ! moi j'espère bien qu'elle va dormir avec Mick !!!
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
- Nombre de messages : 6508
Age : 32
Localisation : dans les bras de Michael
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Continu!!
C'est super
C'est super
nestella- Rendez vous avec Pope
- Nombre de messages : 3476
Age : 35
Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
Date d'inscription : 05/11/2006
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
ouai c'est super continu
une pitite question c'est pour quand la suite???
une pitite question c'est pour quand la suite???
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Ton début est vraiment bien!!!
Moi aussi j'éspère qu'elle va dormir avec Michael!!!
J'aime bien la relation que ta commencé à créer entre Lincoln et Sara!!!
Par contre K va devoir faire attention!!!
Sara nen a pas finit avec lui!!!
Met la suite!!!
Moi aussi j'éspère qu'elle va dormir avec Michael!!!
J'aime bien la relation que ta commencé à créer entre Lincoln et Sara!!!
Par contre K va devoir faire attention!!!
Sara nen a pas finit avec lui!!!
Met la suite!!!
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
merci pour vos com, c'est super réconfortant
pour la voix off: bien vu, pour le moment elle est dirigé par la pensée de Sara, mais ça rique d'évoluer...
alors vu que l'inspiration est là, on y va bonne lecture...
Il fait presque nuit, il est environ 18h00, Lincoln nous ballade depuis maintenant 1h à travers des routes de plus en plus étroites, les villes ressemblent plus à ces villages de vacances en phase d’hibernation qu’au centre ville animé de Chicago… mais apparemment il sait où il va…
ce n'est pas que j’en doute mais au moins une chose est sûre c’est que pour nous trouver dans ces forets il aurait fallu nous mettre un implant signalant notre position…au fur et à mesure des km le visage de Mickaël se crispe, il n’aime pas ne pas maîtriser les événements. Tout à coup on entre dans une petite ville : flowertown… la ville des fleurs mon dieu quel nom…
Cela à l’avantage de me faire rire ce qui n’est pas du luxe ces derniers jours, quand soudain :
Mickaël se met à hurler : arrêêêteees-toi Linc
Lincoln s’exécute et se gare devant la station service qui été juste à côté et je les vois tous les 2 sortir du véhicule en trombe sans comprendre. Mickaël est rouge de colère, les veines de ses tempes ressortent comme jamais je n’ai vu cela. Si je ne serais pas médecin je croirais qu’elles vont exploser. Lincoln semble calme, on dirait qu’il se doute du malaise de Mickaël… ils ont fait quelques pas, la discussion semble plutôt animée, mais aucun son n’arrivent à mes oreilles.
M : Linc comment peux-tu ? Dis-moi que ce n'est pas ce que je pense ?
L : on y sera en sécurité Mike, c’est le plus important !
M de plus en plus torturé, les yeux brillant : je l’avais mis à l’écart de tout ça. On ne va pas aller dans cette maison et pourquoi L.J. y est d’abord ?
L ne comprenant pas vraiment la hargne et le désespoir de Mickaël : je croyais que… bref L.J. et Jane sont dans cette maison et je ne vois aucun obstacle à aller leur rendre visite, c’est l’endroit le plus sûr pour nous. Même si ce n’est pas facile on a pas le choix, Mike on y sera en famille tu le sais, la porte y est grande ouverte, comment peux-tu penser une seconde qu’il y aura de l’animosité. Si Jane est dans cette maison c’est que tout est OK soit en sûr.
M ayant retrouvé un peu son calme : il n’y a que Jane et L.J. là-bas ?
L : je crois, je ne sais pas trop en fait. De toute façon on la connaît assez bien cette maison un large sourire illumine son visage et toutes les personnes pouvant s’y trouver sont avec nous !
M : ses mains croisées derrière la tête, ce n'est pas une bonne idée, Linc fait moi confiance.
L : si tu m’expliques, je peux peut-être comprendre. Mike répond moi ?
M : son visage se ferme, la colère disparaît peu à peu pour laisser place à un sentiment moins contrôlable : l’angoisse. On y reste juste cette nuit, après on va utiliser cette clé !
Linc comprend que c’est sans appel, il n’aura aucune réponse à la réticence de Mike à être ici. Même s’il se doute des raisons, cela n’explique pas une telle colère de sa part et surtout sa méfiance. Bon OK, va pour une nuit ! on en reparlera demain après une bonne douche et devant un café…
Au regard de ce sourire Mickaël regarde autour de lui et se remémore combien il est bon d’être dans cet endroit où ils venaient tous ensemble auparavant. De manière générale, c’était pour des grandes occasions ou dernièrement pour se détendre le week-end, dans ce havre de paix.
Ici que des maisons isolées, habitées le week-end et pendant les vacances, cette vieille station service, un drugstore si on pouvait appeler cela ainsi vu l’état… il avait appris avec les années qu’il valait mieux faire ces courses à Chicago avant de partir, c’est moins risqué pour la santé que de se servir dans cette épicerie.
Au loin il aperçoit le lac, il lui semble tout à coup si proche pourtant il sait qu’il lui faudrait bien 15min à pied pour en atteindre les rives… la maison est donc à 30min, elle est de l’autre côté…Ce lac pourquoi il se focalise dessus, il n’arrive pas à ce l’expliquer. Son regard passe sur Linc qui attend semble-t-il une réaction de sa part…Linc, le lac s’est yeux ne cessent d’aller et venir sur ces deux points.
M : tu te souviens quand j’ai été admis à l’université ?
L : si je m’en souviens, tu plaisantes j’espère… tout Chicago était au courant que mon p’tit frère rentré à la fac…en fustigeant Mike d’une tape sur l’épaule plus que franche et en lui passant la main sur le crâne puis une brume surgis juste devant ces yeux, là voix un peu hésitante on avait fait une sacrée fête !
M : on était au moins une dizaine, Véro était là aussi…remarquant les yeux de plus en plus humides de Linc. Tu te souviens du lac ce soir là ?
L : il me semble t’y avoir balancé tout habillé, pourquoi ? T’as envie d’y refaire un tour ?
M : il faudrait que tu me suives alors car il me semblait bien qu’on était 2 ce jour là ! ! ! un grand fou rire éclata, rare avaient été ces moments à cette époque et le fait de se le remémorer été un moment rassurant. Leur complicité même si elle ne paraissait pas évidente étais là et pour eux c’était le plus important…
Mike prend alors conscience à ce moment que son entrée à la fac coïncide avec le prêt de cet argent de la part de Linc alors tout d’un coup de souvenir prend un goût amer dans sa bouche, comme s’il était responsable de ce carnage… il a tout fait pour le sortir de là mais retourner dans cette maison avec lui aujourd’hui, cela lui semble plus que bizarre il sait que jamais il n’y serait allé, s’il avait été seul… c’est bien pour cela qu’il n’y a jamais pensé en tant que refuge.
Si Linc le lui avait dit, 2 h avant, il se doutait de la réaction qu’aurait eut Mike, un refus et une obstination sans faille, même si c’est vrai il faut l’avouer, il n’y avait aucun risque pour eux à se présenter devant cette porte, sauf si… non il n’y a aucune raisons pour que cela se passe ainsi… mais soudain son cerveau ne fit qu’un tour.
M : tu sais comment cette Jane a eut connaissance de cette maison ? Tu es sûre d’elle ?
L : elle a mon fils sous sa garde, on peut même dire que depuis quelques semaines c’est elle qui l’élève, donc au niveau confiance… silence… je ne la connais pas, ce que je sais c’est qu’elle m’a sauvé la vie. Et papa lui faisait entièrement confiance donc pour moi ça me va. Pour la maison, je pense que si on veut le savoir, on aura qu’à poser la question ? Avec un regard plain de malice et commençant à se diriger vers la voiture.
Ils reviennent enfin, ils semblent tous les deux d’accord. Une bonne chose de faîtes. Avec l’autre devant, oui je n’arrive pas à être aimable avec Paul. Nous sommes restés dans la voiture à contempler deux frères se disputer, rigoler pour enfin revenir vers nous détendus mais sur leurs gardes… et tout cela sans un mot de décroché, pour ma part. Les rires et exclamations de Paul me tapent sur le système mais bon, faut faire avec…
Mickaël s’assoit de nouveau à mes côtés, il semble distant, songeur, il pose sa main sur la mienne mais ne la serre pas comme à son habitude, il l’effleure juste, comme si elle été en porcelaine. Le mouvement est imperceptible, comme s’il n’y avait que la chaleur de nos mains qui été en contact. Ce contact est doux, intense, fort…Mais il ne regarde pas, il est ailleurs, pourquoi ?
Il y a tellement de question en suspend j’ai hâte d’arriver pour lui demander des réponses et cette fois-ci se ne sera pas comme à l’infirmerie où il s’abstenait ou me regardait mielleusement, là j’aurai des réponses et j’aurai les moyens de les avoir… je sens mon visage s’égailler de plus en plus alors que Mickaël ne ma toujours pas regardé depuis qu’il est revenu.
L avec un sourire de plus en plus grand : bon on y va, plus de pause pipi ! ! ! !
M : Linc, avance c’est bon … son ton est dur et sans appel
P : l’amour fraternel il n’y a rien de tel… je sais, je me tais… au fait, si cela ne vous dérange pas j’aimerai bien dormir vite et seul.
M : vous rêvez, je crois !
P : quoique si je partage ma chambre avec Sara…
S : oui moi dans le lit et vous attaché au radiateur à me regarder dormir… dans le meilleur des cas !
L : Hé ! Tout le monde se calme, on n'est pas en colo. Et Paul vaudrait mieux pour vous à vous habituer à mes ronflements, d’accord.
Linc, roula une petite dizaine de minute, on avait fait le tour d’un lac. Je n’ai jamais mis les pieds ici avant mais apparemment eux deux oui. Linc a un sourire jusqu’aux oreilles, normal un moment avec son fils je pense que ça vaut tout l’or du monde. On a pris un petit chemin de terre, c’est trop beau. On est en fuite et tout d’un coup on arrive dans un lieu magique… on a remonté un chemin de terre bordé d’arbres, la maison s’élève devant nous, la lumière jaillit de toutes les fenêtres, on est au bord du lac… c’est majestueux…
Une autre voiture est garée sur le côté, je suppose que c’est celle de Jane, pourvu qu’elle soit sympa car un peu de présence féminine ne me fera pas de mal je crois…
L en coupant le contact : allez tout le monde dehors on est arrivé !
P : je dois bien l’avouer Lincoln, la surprise est agréable.
Je sors de cette voiture et j’ai l’impression d’avoir 102ans, je suis tout engourdie, cassée, je m’étire.
La maison semble vraiment ancienne mais elle magnifique, très apaisante… je pourrai passer des heures justes à regarder l’extérieur. On perçoit une ambiance chaleureuse à l’intérieur. J’imagine que les chambres sont au premier étage… quatre fenêtres, donc au moins autant de chambres…la terrasse couverte devant, est tellement américaine avec les chaises, table… tout semble parfait… cela en est presque déstabilisant.
Les propriétaires ont l’air d’avoir un goût plus que certain en tout cas, mais surtout cette maison respire quelque chose d’apaisant, un sentiment de sécurité, comme si on été au bout du monde et que rien ne peu nous arrivé.
La vue est magnifique des arbres immenses tout autour de nous, ce lac, un ponton et même une barque… mon dieu manque plus que le prince charmant…
je me retourne vers Mickaël qui paraît de plus en plus réticent, j’aimerai tellement savoir ce qui l’a éloigné de moi depuis ces dernières minutes… mais il semble tellement anxieux…
On se dirige tous vers la maison, Mickaël ferme la marche, pourquoi autant de réticence, je capte son envie de fuir à des km de ces lieux comme jamais…
alors
pour la voix off: bien vu, pour le moment elle est dirigé par la pensée de Sara, mais ça rique d'évoluer...
alors vu que l'inspiration est là, on y va bonne lecture...
Il fait presque nuit, il est environ 18h00, Lincoln nous ballade depuis maintenant 1h à travers des routes de plus en plus étroites, les villes ressemblent plus à ces villages de vacances en phase d’hibernation qu’au centre ville animé de Chicago… mais apparemment il sait où il va…
ce n'est pas que j’en doute mais au moins une chose est sûre c’est que pour nous trouver dans ces forets il aurait fallu nous mettre un implant signalant notre position…au fur et à mesure des km le visage de Mickaël se crispe, il n’aime pas ne pas maîtriser les événements. Tout à coup on entre dans une petite ville : flowertown… la ville des fleurs mon dieu quel nom…
Cela à l’avantage de me faire rire ce qui n’est pas du luxe ces derniers jours, quand soudain :
Mickaël se met à hurler : arrêêêteees-toi Linc
Lincoln s’exécute et se gare devant la station service qui été juste à côté et je les vois tous les 2 sortir du véhicule en trombe sans comprendre. Mickaël est rouge de colère, les veines de ses tempes ressortent comme jamais je n’ai vu cela. Si je ne serais pas médecin je croirais qu’elles vont exploser. Lincoln semble calme, on dirait qu’il se doute du malaise de Mickaël… ils ont fait quelques pas, la discussion semble plutôt animée, mais aucun son n’arrivent à mes oreilles.
M : Linc comment peux-tu ? Dis-moi que ce n'est pas ce que je pense ?
L : on y sera en sécurité Mike, c’est le plus important !
M de plus en plus torturé, les yeux brillant : je l’avais mis à l’écart de tout ça. On ne va pas aller dans cette maison et pourquoi L.J. y est d’abord ?
L ne comprenant pas vraiment la hargne et le désespoir de Mickaël : je croyais que… bref L.J. et Jane sont dans cette maison et je ne vois aucun obstacle à aller leur rendre visite, c’est l’endroit le plus sûr pour nous. Même si ce n’est pas facile on a pas le choix, Mike on y sera en famille tu le sais, la porte y est grande ouverte, comment peux-tu penser une seconde qu’il y aura de l’animosité. Si Jane est dans cette maison c’est que tout est OK soit en sûr.
M ayant retrouvé un peu son calme : il n’y a que Jane et L.J. là-bas ?
L : je crois, je ne sais pas trop en fait. De toute façon on la connaît assez bien cette maison un large sourire illumine son visage et toutes les personnes pouvant s’y trouver sont avec nous !
M : ses mains croisées derrière la tête, ce n'est pas une bonne idée, Linc fait moi confiance.
L : si tu m’expliques, je peux peut-être comprendre. Mike répond moi ?
M : son visage se ferme, la colère disparaît peu à peu pour laisser place à un sentiment moins contrôlable : l’angoisse. On y reste juste cette nuit, après on va utiliser cette clé !
Linc comprend que c’est sans appel, il n’aura aucune réponse à la réticence de Mike à être ici. Même s’il se doute des raisons, cela n’explique pas une telle colère de sa part et surtout sa méfiance. Bon OK, va pour une nuit ! on en reparlera demain après une bonne douche et devant un café…
Au regard de ce sourire Mickaël regarde autour de lui et se remémore combien il est bon d’être dans cet endroit où ils venaient tous ensemble auparavant. De manière générale, c’était pour des grandes occasions ou dernièrement pour se détendre le week-end, dans ce havre de paix.
Ici que des maisons isolées, habitées le week-end et pendant les vacances, cette vieille station service, un drugstore si on pouvait appeler cela ainsi vu l’état… il avait appris avec les années qu’il valait mieux faire ces courses à Chicago avant de partir, c’est moins risqué pour la santé que de se servir dans cette épicerie.
Au loin il aperçoit le lac, il lui semble tout à coup si proche pourtant il sait qu’il lui faudrait bien 15min à pied pour en atteindre les rives… la maison est donc à 30min, elle est de l’autre côté…Ce lac pourquoi il se focalise dessus, il n’arrive pas à ce l’expliquer. Son regard passe sur Linc qui attend semble-t-il une réaction de sa part…Linc, le lac s’est yeux ne cessent d’aller et venir sur ces deux points.
M : tu te souviens quand j’ai été admis à l’université ?
L : si je m’en souviens, tu plaisantes j’espère… tout Chicago était au courant que mon p’tit frère rentré à la fac…en fustigeant Mike d’une tape sur l’épaule plus que franche et en lui passant la main sur le crâne puis une brume surgis juste devant ces yeux, là voix un peu hésitante on avait fait une sacrée fête !
M : on était au moins une dizaine, Véro était là aussi…remarquant les yeux de plus en plus humides de Linc. Tu te souviens du lac ce soir là ?
L : il me semble t’y avoir balancé tout habillé, pourquoi ? T’as envie d’y refaire un tour ?
M : il faudrait que tu me suives alors car il me semblait bien qu’on était 2 ce jour là ! ! ! un grand fou rire éclata, rare avaient été ces moments à cette époque et le fait de se le remémorer été un moment rassurant. Leur complicité même si elle ne paraissait pas évidente étais là et pour eux c’était le plus important…
Mike prend alors conscience à ce moment que son entrée à la fac coïncide avec le prêt de cet argent de la part de Linc alors tout d’un coup de souvenir prend un goût amer dans sa bouche, comme s’il était responsable de ce carnage… il a tout fait pour le sortir de là mais retourner dans cette maison avec lui aujourd’hui, cela lui semble plus que bizarre il sait que jamais il n’y serait allé, s’il avait été seul… c’est bien pour cela qu’il n’y a jamais pensé en tant que refuge.
Si Linc le lui avait dit, 2 h avant, il se doutait de la réaction qu’aurait eut Mike, un refus et une obstination sans faille, même si c’est vrai il faut l’avouer, il n’y avait aucun risque pour eux à se présenter devant cette porte, sauf si… non il n’y a aucune raisons pour que cela se passe ainsi… mais soudain son cerveau ne fit qu’un tour.
M : tu sais comment cette Jane a eut connaissance de cette maison ? Tu es sûre d’elle ?
L : elle a mon fils sous sa garde, on peut même dire que depuis quelques semaines c’est elle qui l’élève, donc au niveau confiance… silence… je ne la connais pas, ce que je sais c’est qu’elle m’a sauvé la vie. Et papa lui faisait entièrement confiance donc pour moi ça me va. Pour la maison, je pense que si on veut le savoir, on aura qu’à poser la question ? Avec un regard plain de malice et commençant à se diriger vers la voiture.
Ils reviennent enfin, ils semblent tous les deux d’accord. Une bonne chose de faîtes. Avec l’autre devant, oui je n’arrive pas à être aimable avec Paul. Nous sommes restés dans la voiture à contempler deux frères se disputer, rigoler pour enfin revenir vers nous détendus mais sur leurs gardes… et tout cela sans un mot de décroché, pour ma part. Les rires et exclamations de Paul me tapent sur le système mais bon, faut faire avec…
Mickaël s’assoit de nouveau à mes côtés, il semble distant, songeur, il pose sa main sur la mienne mais ne la serre pas comme à son habitude, il l’effleure juste, comme si elle été en porcelaine. Le mouvement est imperceptible, comme s’il n’y avait que la chaleur de nos mains qui été en contact. Ce contact est doux, intense, fort…Mais il ne regarde pas, il est ailleurs, pourquoi ?
Il y a tellement de question en suspend j’ai hâte d’arriver pour lui demander des réponses et cette fois-ci se ne sera pas comme à l’infirmerie où il s’abstenait ou me regardait mielleusement, là j’aurai des réponses et j’aurai les moyens de les avoir… je sens mon visage s’égailler de plus en plus alors que Mickaël ne ma toujours pas regardé depuis qu’il est revenu.
L avec un sourire de plus en plus grand : bon on y va, plus de pause pipi ! ! ! !
M : Linc, avance c’est bon … son ton est dur et sans appel
P : l’amour fraternel il n’y a rien de tel… je sais, je me tais… au fait, si cela ne vous dérange pas j’aimerai bien dormir vite et seul.
M : vous rêvez, je crois !
P : quoique si je partage ma chambre avec Sara…
S : oui moi dans le lit et vous attaché au radiateur à me regarder dormir… dans le meilleur des cas !
L : Hé ! Tout le monde se calme, on n'est pas en colo. Et Paul vaudrait mieux pour vous à vous habituer à mes ronflements, d’accord.
Linc, roula une petite dizaine de minute, on avait fait le tour d’un lac. Je n’ai jamais mis les pieds ici avant mais apparemment eux deux oui. Linc a un sourire jusqu’aux oreilles, normal un moment avec son fils je pense que ça vaut tout l’or du monde. On a pris un petit chemin de terre, c’est trop beau. On est en fuite et tout d’un coup on arrive dans un lieu magique… on a remonté un chemin de terre bordé d’arbres, la maison s’élève devant nous, la lumière jaillit de toutes les fenêtres, on est au bord du lac… c’est majestueux…
Une autre voiture est garée sur le côté, je suppose que c’est celle de Jane, pourvu qu’elle soit sympa car un peu de présence féminine ne me fera pas de mal je crois…
L en coupant le contact : allez tout le monde dehors on est arrivé !
P : je dois bien l’avouer Lincoln, la surprise est agréable.
Je sors de cette voiture et j’ai l’impression d’avoir 102ans, je suis tout engourdie, cassée, je m’étire.
La maison semble vraiment ancienne mais elle magnifique, très apaisante… je pourrai passer des heures justes à regarder l’extérieur. On perçoit une ambiance chaleureuse à l’intérieur. J’imagine que les chambres sont au premier étage… quatre fenêtres, donc au moins autant de chambres…la terrasse couverte devant, est tellement américaine avec les chaises, table… tout semble parfait… cela en est presque déstabilisant.
Les propriétaires ont l’air d’avoir un goût plus que certain en tout cas, mais surtout cette maison respire quelque chose d’apaisant, un sentiment de sécurité, comme si on été au bout du monde et que rien ne peu nous arrivé.
La vue est magnifique des arbres immenses tout autour de nous, ce lac, un ponton et même une barque… mon dieu manque plus que le prince charmant…
je me retourne vers Mickaël qui paraît de plus en plus réticent, j’aimerai tellement savoir ce qui l’a éloigné de moi depuis ces dernières minutes… mais il semble tellement anxieux…
On se dirige tous vers la maison, Mickaël ferme la marche, pourquoi autant de réticence, je capte son envie de fuir à des km de ces lieux comme jamais…
alors
ENNEADE- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1292
Age : 45
Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
alors quoi !!!!!! MAGNIFIQUE , J AIME BEAUCOUP
kellerman risque de s'en prendre plein la figure si Lj le reconnait ,
je parle meme pas de linc , ca va etre quelque chose !!!
je l ' attend avec impatience la suite , meme hate de la lire
met la vite s t p
kellerman risque de s'en prendre plein la figure si Lj le reconnait ,
je parle meme pas de linc , ca va etre quelque chose !!!
je l ' attend avec impatience la suite , meme hate de la lire
met la vite s t p
virginie- Mr Crane you have a phone call...
- Nombre de messages : 1565
Age : 45
Localisation : je suis toujours en fuite
Date d'inscription : 05/12/2006
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Trop bien cette suite!!!!
Continue!!
Je veux savoir c'est quoi le malaise avec Michael!!!
Continue!!
Je veux savoir c'est quoi le malaise avec Michael!!!
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
super !!! continu vivement la suite !!
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
- Nombre de messages : 6508
Age : 32
Localisation : dans les bras de Michael
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
bon, la journée fut calme, donc la suite arrive plus vite que prévu...
MERCI pour les comms, ça fait super plaisir
Lincoln, n’eut pas le temps de sonner, que la porte s’ouvrit. Une superbe blonde nous ouvrit allez entrer vite, il fait meilleur à l’intérieur.
Lincoln nous présenta Jane, donc… il y a pire comme baby-sitter… L.J. ne doit pas être mécontent d‘un certain côté.
J : L.J. ne va pas tarder, il finit les cours un peu plus tard ce soir…
L : ça va vous deux, il est tranquille ?
J : tu peux être peinard, de toute façon il sait que je suis plus balèse que lui… elle explosa littéralement de rire…
P : ce n’est pas inintéressant, mais si c’est possible j’aimerai bien prendre une douche…
S : toujours aussi poli, vous ! Votre petit confort avant tout !
P : un bon bain ne vous ferez pas de mal, Sara, je vous le prépare, peut-être ?
Je suis rouge de colère je le sens, je délire où quoi, rien de personnel ! Et si je révise mes cours de médecine légale sur lui, il n’y aura rien de personnel non plus… calmes-toi, tu es bien élevé et tu n’es pas chez toi…
M : Paul…
P : c’est bon… vous êtes si…
J : coupant tout le monde… vos chambres sont au premier ainsi que la salle de bain. Evitez juste d’en foutre de partout, la proprio est un peu maniaco-dépressive sur les bords…
S pleine d’hésitation : elle n’est pas à vous cette maison, je…
L : on vous expliquera doc, ce sont des vieilles histoires…
Pourquoi m’a-t-il coupée la parole de cette manière, cela ne lui ressemble pas. Je me retourne vers Mickaël, il est dans l’angle, vers une fenêtre, son regard ne quitte pas dehors… lui est blanc, quasi livide… Linc est tellement à l’aise, on dirait qu’il a toujours vécu ici…
L : ça a pas mal changé ici, c’est vraiment super, du bon boulot. Il fixe Mickaël mais celui-ci semble plus préoccupé à regarder cette maudite vitre qu’à remarquer le sourire plus qu’évident de son frère. Pourquoi cette réflexion ?
J : une bière peut-être ? on peut dire qu’elle a l’art de détendre l’atmosphère, en tout cas…
L : si vous me prenez par les sentiments ! ! c’est pas de refus
Jane se dirige vers une porte, elles sont à la cave, au frais… et merde, il est où le bouton pour la lumière déjà ? ! !
M :sur un ton plus que stoïque, tout en fixant l’extérieur : sur la droite à l’intérieur
J :dont les commissures de ses lèvres se relèvent très légèrement merci… .
P : vous avez les plans d’ici tatoués sur vos jambes ou quoi ?
M : hmmmm
L’ambiance est assez oppressante. Mickaël toujours agglutiné à sa vitre. Lincoln fait le tour, analyse la pièce comme si c’était la première fois qu’il la voyait alors qu’il semble en connaître les moindres recoins. Paul, au milieu examine toutes les possibilités de fuir de cet endroit au cas où… réflexes d’ex-agent de mes… arrête un peu. Toi, tu fais quoi au milieu de cette pièce à examiner chaque millimètre … ? Tu es dans une maison plus qu’agréable avec Mickaël et il semble plus préoccupé par les goûtes d’eau qui commencent à tomber que par ta pauvre personne. Vraiment ces réponses je les auraient, je n’en peux plus :
d’analyser tous ses gestes, ses paroles, ses regards…
de cesser de me questionner si ce baiser dans le train était une pulsion hormonale ou bien un geste tendre, une preuve de ses sentiments… si c’était le cas il ne serait pas aussi distant, on dirait qu’il s’est perdu entre temps… pourvu qu’il me revienne …
L : Mike, une bière ?
M : pourquoi pas ? Après tout ! L.J. devrait arriver vers qu’elle heure ?
J : je ne sais pas exactement, on est assez libre là-dessus… mais puisque vous êtes là, je crois pas qu’il va s’amuser au don Juan ce soir ! ! [/i[i]]!
Jane est vraiment pleine de perspicacité. Je ne m’imaginai pas vraiment, à une James bond girl. Plus à un camionneur… les a priori, ça peut jouer des tours… elle a une manière bien à elle, de tout contrôler, sans détour, mais avec souplesse.
Je ne sais pas pourquoi, dès qu’elle croise le regard de Linc, elle passe sa langue sur un coin de lèvre… c’est très furtif, je suis prête à parier que c’est inconscient, personne ne l’a vu à part moi…
C’est vrai que j’y vais pas molo sur l’inspection des lieux… son regard est plus distant envers Mickaël, si j’ai bien compris c’est la première fois qu’il se rencontre. Elle le laisse un peu plus en retrait, alors qu’elle n’arrête pas de nous mettre à l’aise, pourquoi cette différence… ? Elle ne doit pas vouloir le brusquer ? Mais pourquoi ?
La cheminée crépite, la lumière est diffuse, affalée dans cet immense canapé en velours chocolat j’ai l’impression d’être dans un Cocoon. Mon regard n’arrête pas de naviguer dans cette pièce immense. Elle sert de salon, salle à manger et cuisine. Un escalier conduit à l’étage. Waouh, il est coupé à mi-chemin une sorte de petite passerelle qui amène à deux mezzanines, qui se font face. Sur l’une, un bureau rempli de papiers, mais super organisé vu d’ici. L’autre sert de bibliothèque, avec juste un vieux fauteuil en plein milieu.
Tout y est très sobre, élégant. Les matériaux sont nobles mais pas tapent à l’œil, pas de superficiel. Un subtil mélange de vieux meubles, chinés sûrement, et de mobiliers plus contemporains, aux lignes épurées, fonctionnels. Mais ce qui me frappe le plus, c’est qu’alors que tout est si chaleureux, pas une photo comme si personne n’habiter ici.
J : Sara, me sortant de ma contenplation si vous voulez, vous pourrez vous servir de mon armoire. J’imagine que vous avez envie de vous changer.
S : oui merci, nos regards se croisent et à cet instant je comprends que cette femme fera tout pour nous. C’est vraiment gentil de votre part.
J : vous rigolez, c’est normal… être en cavale ce n'est pas super pour nous…les filles … et encore avec 3 preux chevaliers c’est moins éprouvant. son clin d’œil est limite gênant mais à l’avantage de me surprendre.
P : vous entendez Sara,
L : Jane ne sait pas encore qui vous êtes, mais ne vous inquiétez pas on va lui expliquer !
J : oui je crois avoir besoin d’une mise au point, son regard se tourne vers Mickaël mais je crois que cela pourra attendre, il y aura plus important comme discussion, je pense… son regard se durcit, tout comme le son de sa voix, que peut-elle reprocher à Mickaël ?
L : laisse… cela lui passera, on est tous fatigués et sur les nerfs.
P : bon ce n'est pas que je m’ennuie, mais une douche serait vraiment pas de refus… et cela vous permettra de discuter plus tranquillement.
J : la salle de bain est à l’étage. C’est marqué sur la porte… vous avez tout ce dont vous avez besoin dans le placard à côté de l’évier. Même des vêtements propres si cela vous dits.
M sur un ton autoritaire: en face de l’escalier.
P avec une voie plus douce que d’habitude : c’est vraiment gentil Jane, merci. Je reviens.
Il n’en revenait pas, tout était prévu pour qu’ils se sentent tous à l’aise. Quand L.J. allait arriver ça sera vraiment la guerre dans cette maison ! Pourvu que cela se passe bien. Cette Jane lui paraissait très posée et calme, donc c’est toujours mieux pour lui. Les petites attentions qu’elle avait eut à son encontre, le fait qu’elle lui parle normalement, lui faisait un bien fou…il n’était pas que ce monstre qu’ils voyaient, il était humain… mais de toute façon après cette douche, tout sera différent, ils lui auront expliquée, qui il est et ce qu’il a fait, puis viendra L.J. autant dire les vrais problèmes.
Une fois à l’étage il n’en revenait pas, un autre escalier servait à atteindre d’autres chambres, sous les toits. Cette maison était vraiment impressionnante. Comment n’y avait-il pas pensé plus tôt, Scofield en avait fait les plans, oui c’était sûrement cela, sinon comment expliquer qu’il la connaisse aussi bien. Faut bien l’admettre, il y resterait bien, un petit moment, elle était plus qu’agréable. L’eau chaude de la douche se mit alors à couler sur ses muscles tendus par le stress…
J : bon alors c’est qui ce Paul ? Je veux une réponse honnête… et qu’est-ce qui s’est passé avec Aldo ? ses yeux commençaient à luire
L : oh ! Une question à la fois. D’abord pour Paul, c’est un ex-agent secret. Il était au service de la présidente. Il a voulu me tuer, si Aldo n’avait pas été là, ce jour-là…
J : à la casse, c’est ça ?
L : ouais… bon, pour faire cour, il veut faire tomber la présidente donc il veut nous aider. Ils nous a sauvé la mise. Mais surtout, se retournant vers Sara comme s’il attendait son feu vert
S : Il m’a torturée, pour avoir des informations. Je me suis échappée, heureusement
L : c’est un peu tendu donc entre eux…avec un ton plus que narquois. On ne peut pas les laisser trente secondes, sans qu’ils se sautent dessus pour se tuer…
S : j’hallucine ou quoi, tu n'en aurais pas envie ? Non… mais je rêve, et puis, euh on est resté ensemble sans votre surveillance tout à l’heure… dans la voiture pendant que toi est Mickaël discutiez devant la station-service…euh… il est encore là, non ? au son de ces mots Sara compris, elle avait eut ses secondes d’inattentions et n’avait rien fait. Elle n’y avait même pas fait attention. Au fond d’elle, elle été soulagée, elle ne voulait pas ressembler à cela, une personne n’arrivant pas à se maîtriser…
Les rires de Lincoln et Jane résonnèrent dans la maison, Sara ne savait plus où se terrer, si elle avait put disparaître derrière ce coussin qu’elle serrait contre elle. Sa gêne fut d’autant plus grande lorsqu’elle réalisa qu’elle avait tutoyée Lincoln, c’est la première fois !
J : pour Aldo ?
L : il est mort.
J : Lincoln, ce n'est pas possible, pas lui ! Je, je suis désolé, vraiment.
L : je sais.
S : j’entends une voiture non ?
Ils se levèrent tous les 3 du canapé où ils s’étaient installés.
J : Enfin, ce n'est pas trop tôt, je commençais à croire qu’il n’arriverait jamais
Sara déposa un regard vers Mickaël, il était de plus en plus en retrait, effacé était un euphémisme, qu’est-ce qui pouvait le ronger à ce point ? Il baissa la tête, passa ses mains sur son crâne, si seulement…
la porte s’ouvre et là une jeune femme, apparaît.
La surprise se lit sur son visage. Elle est brune, classe, très naturelle en fait… je ne vis passer qu’une tornade dans la pièce, elle se jeta au cou de Linc, en lui criant son prénom.
Elle l’étreint comme jamais je n’ai vu ça… ses mains autour de son cou, ses jambes autour de sa taille, elle a enfouit sa tête sur son épaule… elle paraît minuscule dans ses bras. On est tous surpris par l’ouragan qui vient de rentrer dans la pièce, elle n’arrête pas de rire, pleurer. Elle le harcèle de question ? Le pauvre ne peut même pas prononcer un mot, tellement elle parle !
En 2 secondes elle avait envoyée voler les documents qu’elle avait dans les mains pour s'élancer dans ses bras.
Je suis perplexe, une telle effusion de joie sans un baiser, juste de bises sur ces joues… Je ne l’avais jamais vu à Fox River, même pas le soir de … si c’est sa copine, je pense que… je me tourne vers Mickaël, qui est à côté de la porte, tête baissé, mais qui est-elle ?
LJ : alors tante Lorène, surprise ! ! !
J à voix basse : quoi, tu ne lui as pas dis ?
LJ : Pas vraiment eut le temps, on s’est croisé sur la route, donc… leurs regards s’assombrirent tout d’un coup comme si tout n’était pas aussi idyllique…
L.J. comprenant que l’accès à son père était fort embouteiller alla vers Mickaël. Celui-ci releva la tête et pris son neveu dans les bras. Les yeux de Mickaël étaient rouges…plus L.J. lui parlait à l’oreille et plus son regard reprenait sa position originelle, à savoir fixation intensive du sol…
M dans un murmure : je suis content de revoir.
L.J. dans son oreille : ça ne va pas être facile, tu t’es vraiment planté là !
M : je sais, je n'avais pas le choix…
LJ : ce n'est pas à moi que tu dois le dire.
LJ aurait voulu être moins direct, mais il ne pouvait pas. Son oncle et cette femme, il les aimait, donc… il laissait parler ses émotions sans trop réfléchir.
De loin Linc regarder LJ et Mickaël, mais fut rapidement ramener à Lorène. Comment faire autrement, de toute façon. Il était tellement content de la revoir. Trois ans sans la voir, il le lui avait demandé… elle l’avait fait…elle était tellement belle, mon dieu !
Lo : L.J. tu me le paieras ! Tout en se retournant, et là le choc, pour elle. En rentrant, elle n’avait vu que Linc, mais il était présent aussi, tête baissée, près de cette porte… Mike…
Je lâche les mains de Linc, l’absurde impression que le sol se dérobe sous mes pieds. Comment n’y avais-je pas pensé en voyant Linc… stupide voilà ce que je suis, je m’avance vers lui, il n’a pas bougé, comment ose-t-il ? Il pourrait au moins me regarder en face ?
Lo : tu pourrais au moins me regarder dans les yeux ! mon ton est détaché, impersonnel, je le hais, au plus profond de moi. Son regard n'a pas changé...
Ma main se lève et va heurter sa joue, il sait pourquoi ? Toute ma rage s’ai retrouvé condensée sur sa joue…
j'ai mis la taille du texte plus grande, je pense que du coup c'est plus lisible ?
au cas où mais vous aurez compris le vert: voix off version Lorène
MERCI pour les comms, ça fait super plaisir
Lincoln, n’eut pas le temps de sonner, que la porte s’ouvrit. Une superbe blonde nous ouvrit allez entrer vite, il fait meilleur à l’intérieur.
Lincoln nous présenta Jane, donc… il y a pire comme baby-sitter… L.J. ne doit pas être mécontent d‘un certain côté.
J : L.J. ne va pas tarder, il finit les cours un peu plus tard ce soir…
L : ça va vous deux, il est tranquille ?
J : tu peux être peinard, de toute façon il sait que je suis plus balèse que lui… elle explosa littéralement de rire…
P : ce n’est pas inintéressant, mais si c’est possible j’aimerai bien prendre une douche…
S : toujours aussi poli, vous ! Votre petit confort avant tout !
P : un bon bain ne vous ferez pas de mal, Sara, je vous le prépare, peut-être ?
Je suis rouge de colère je le sens, je délire où quoi, rien de personnel ! Et si je révise mes cours de médecine légale sur lui, il n’y aura rien de personnel non plus… calmes-toi, tu es bien élevé et tu n’es pas chez toi…
M : Paul…
P : c’est bon… vous êtes si…
J : coupant tout le monde… vos chambres sont au premier ainsi que la salle de bain. Evitez juste d’en foutre de partout, la proprio est un peu maniaco-dépressive sur les bords…
S pleine d’hésitation : elle n’est pas à vous cette maison, je…
L : on vous expliquera doc, ce sont des vieilles histoires…
Pourquoi m’a-t-il coupée la parole de cette manière, cela ne lui ressemble pas. Je me retourne vers Mickaël, il est dans l’angle, vers une fenêtre, son regard ne quitte pas dehors… lui est blanc, quasi livide… Linc est tellement à l’aise, on dirait qu’il a toujours vécu ici…
L : ça a pas mal changé ici, c’est vraiment super, du bon boulot. Il fixe Mickaël mais celui-ci semble plus préoccupé à regarder cette maudite vitre qu’à remarquer le sourire plus qu’évident de son frère. Pourquoi cette réflexion ?
J : une bière peut-être ? on peut dire qu’elle a l’art de détendre l’atmosphère, en tout cas…
L : si vous me prenez par les sentiments ! ! c’est pas de refus
Jane se dirige vers une porte, elles sont à la cave, au frais… et merde, il est où le bouton pour la lumière déjà ? ! !
M :sur un ton plus que stoïque, tout en fixant l’extérieur : sur la droite à l’intérieur
J :dont les commissures de ses lèvres se relèvent très légèrement merci… .
P : vous avez les plans d’ici tatoués sur vos jambes ou quoi ?
M : hmmmm
L’ambiance est assez oppressante. Mickaël toujours agglutiné à sa vitre. Lincoln fait le tour, analyse la pièce comme si c’était la première fois qu’il la voyait alors qu’il semble en connaître les moindres recoins. Paul, au milieu examine toutes les possibilités de fuir de cet endroit au cas où… réflexes d’ex-agent de mes… arrête un peu. Toi, tu fais quoi au milieu de cette pièce à examiner chaque millimètre … ? Tu es dans une maison plus qu’agréable avec Mickaël et il semble plus préoccupé par les goûtes d’eau qui commencent à tomber que par ta pauvre personne. Vraiment ces réponses je les auraient, je n’en peux plus :
d’analyser tous ses gestes, ses paroles, ses regards…
de cesser de me questionner si ce baiser dans le train était une pulsion hormonale ou bien un geste tendre, une preuve de ses sentiments… si c’était le cas il ne serait pas aussi distant, on dirait qu’il s’est perdu entre temps… pourvu qu’il me revienne …
L : Mike, une bière ?
M : pourquoi pas ? Après tout ! L.J. devrait arriver vers qu’elle heure ?
J : je ne sais pas exactement, on est assez libre là-dessus… mais puisque vous êtes là, je crois pas qu’il va s’amuser au don Juan ce soir ! ! [/i[i]]!
Jane est vraiment pleine de perspicacité. Je ne m’imaginai pas vraiment, à une James bond girl. Plus à un camionneur… les a priori, ça peut jouer des tours… elle a une manière bien à elle, de tout contrôler, sans détour, mais avec souplesse.
Je ne sais pas pourquoi, dès qu’elle croise le regard de Linc, elle passe sa langue sur un coin de lèvre… c’est très furtif, je suis prête à parier que c’est inconscient, personne ne l’a vu à part moi…
C’est vrai que j’y vais pas molo sur l’inspection des lieux… son regard est plus distant envers Mickaël, si j’ai bien compris c’est la première fois qu’il se rencontre. Elle le laisse un peu plus en retrait, alors qu’elle n’arrête pas de nous mettre à l’aise, pourquoi cette différence… ? Elle ne doit pas vouloir le brusquer ? Mais pourquoi ?
La cheminée crépite, la lumière est diffuse, affalée dans cet immense canapé en velours chocolat j’ai l’impression d’être dans un Cocoon. Mon regard n’arrête pas de naviguer dans cette pièce immense. Elle sert de salon, salle à manger et cuisine. Un escalier conduit à l’étage. Waouh, il est coupé à mi-chemin une sorte de petite passerelle qui amène à deux mezzanines, qui se font face. Sur l’une, un bureau rempli de papiers, mais super organisé vu d’ici. L’autre sert de bibliothèque, avec juste un vieux fauteuil en plein milieu.
Tout y est très sobre, élégant. Les matériaux sont nobles mais pas tapent à l’œil, pas de superficiel. Un subtil mélange de vieux meubles, chinés sûrement, et de mobiliers plus contemporains, aux lignes épurées, fonctionnels. Mais ce qui me frappe le plus, c’est qu’alors que tout est si chaleureux, pas une photo comme si personne n’habiter ici.
J : Sara, me sortant de ma contenplation si vous voulez, vous pourrez vous servir de mon armoire. J’imagine que vous avez envie de vous changer.
S : oui merci, nos regards se croisent et à cet instant je comprends que cette femme fera tout pour nous. C’est vraiment gentil de votre part.
J : vous rigolez, c’est normal… être en cavale ce n'est pas super pour nous…les filles … et encore avec 3 preux chevaliers c’est moins éprouvant. son clin d’œil est limite gênant mais à l’avantage de me surprendre.
P : vous entendez Sara,
L : Jane ne sait pas encore qui vous êtes, mais ne vous inquiétez pas on va lui expliquer !
J : oui je crois avoir besoin d’une mise au point, son regard se tourne vers Mickaël mais je crois que cela pourra attendre, il y aura plus important comme discussion, je pense… son regard se durcit, tout comme le son de sa voix, que peut-elle reprocher à Mickaël ?
L : laisse… cela lui passera, on est tous fatigués et sur les nerfs.
P : bon ce n'est pas que je m’ennuie, mais une douche serait vraiment pas de refus… et cela vous permettra de discuter plus tranquillement.
J : la salle de bain est à l’étage. C’est marqué sur la porte… vous avez tout ce dont vous avez besoin dans le placard à côté de l’évier. Même des vêtements propres si cela vous dits.
M sur un ton autoritaire: en face de l’escalier.
P avec une voie plus douce que d’habitude : c’est vraiment gentil Jane, merci. Je reviens.
Il n’en revenait pas, tout était prévu pour qu’ils se sentent tous à l’aise. Quand L.J. allait arriver ça sera vraiment la guerre dans cette maison ! Pourvu que cela se passe bien. Cette Jane lui paraissait très posée et calme, donc c’est toujours mieux pour lui. Les petites attentions qu’elle avait eut à son encontre, le fait qu’elle lui parle normalement, lui faisait un bien fou…il n’était pas que ce monstre qu’ils voyaient, il était humain… mais de toute façon après cette douche, tout sera différent, ils lui auront expliquée, qui il est et ce qu’il a fait, puis viendra L.J. autant dire les vrais problèmes.
Une fois à l’étage il n’en revenait pas, un autre escalier servait à atteindre d’autres chambres, sous les toits. Cette maison était vraiment impressionnante. Comment n’y avait-il pas pensé plus tôt, Scofield en avait fait les plans, oui c’était sûrement cela, sinon comment expliquer qu’il la connaisse aussi bien. Faut bien l’admettre, il y resterait bien, un petit moment, elle était plus qu’agréable. L’eau chaude de la douche se mit alors à couler sur ses muscles tendus par le stress…
J : bon alors c’est qui ce Paul ? Je veux une réponse honnête… et qu’est-ce qui s’est passé avec Aldo ? ses yeux commençaient à luire
L : oh ! Une question à la fois. D’abord pour Paul, c’est un ex-agent secret. Il était au service de la présidente. Il a voulu me tuer, si Aldo n’avait pas été là, ce jour-là…
J : à la casse, c’est ça ?
L : ouais… bon, pour faire cour, il veut faire tomber la présidente donc il veut nous aider. Ils nous a sauvé la mise. Mais surtout, se retournant vers Sara comme s’il attendait son feu vert
S : Il m’a torturée, pour avoir des informations. Je me suis échappée, heureusement
L : c’est un peu tendu donc entre eux…avec un ton plus que narquois. On ne peut pas les laisser trente secondes, sans qu’ils se sautent dessus pour se tuer…
S : j’hallucine ou quoi, tu n'en aurais pas envie ? Non… mais je rêve, et puis, euh on est resté ensemble sans votre surveillance tout à l’heure… dans la voiture pendant que toi est Mickaël discutiez devant la station-service…euh… il est encore là, non ? au son de ces mots Sara compris, elle avait eut ses secondes d’inattentions et n’avait rien fait. Elle n’y avait même pas fait attention. Au fond d’elle, elle été soulagée, elle ne voulait pas ressembler à cela, une personne n’arrivant pas à se maîtriser…
Les rires de Lincoln et Jane résonnèrent dans la maison, Sara ne savait plus où se terrer, si elle avait put disparaître derrière ce coussin qu’elle serrait contre elle. Sa gêne fut d’autant plus grande lorsqu’elle réalisa qu’elle avait tutoyée Lincoln, c’est la première fois !
J : pour Aldo ?
L : il est mort.
J : Lincoln, ce n'est pas possible, pas lui ! Je, je suis désolé, vraiment.
L : je sais.
S : j’entends une voiture non ?
Ils se levèrent tous les 3 du canapé où ils s’étaient installés.
J : Enfin, ce n'est pas trop tôt, je commençais à croire qu’il n’arriverait jamais
Sara déposa un regard vers Mickaël, il était de plus en plus en retrait, effacé était un euphémisme, qu’est-ce qui pouvait le ronger à ce point ? Il baissa la tête, passa ses mains sur son crâne, si seulement…
la porte s’ouvre et là une jeune femme, apparaît.
La surprise se lit sur son visage. Elle est brune, classe, très naturelle en fait… je ne vis passer qu’une tornade dans la pièce, elle se jeta au cou de Linc, en lui criant son prénom.
Elle l’étreint comme jamais je n’ai vu ça… ses mains autour de son cou, ses jambes autour de sa taille, elle a enfouit sa tête sur son épaule… elle paraît minuscule dans ses bras. On est tous surpris par l’ouragan qui vient de rentrer dans la pièce, elle n’arrête pas de rire, pleurer. Elle le harcèle de question ? Le pauvre ne peut même pas prononcer un mot, tellement elle parle !
En 2 secondes elle avait envoyée voler les documents qu’elle avait dans les mains pour s'élancer dans ses bras.
Je suis perplexe, une telle effusion de joie sans un baiser, juste de bises sur ces joues… Je ne l’avais jamais vu à Fox River, même pas le soir de … si c’est sa copine, je pense que… je me tourne vers Mickaël, qui est à côté de la porte, tête baissé, mais qui est-elle ?
LJ : alors tante Lorène, surprise ! ! !
J à voix basse : quoi, tu ne lui as pas dis ?
LJ : Pas vraiment eut le temps, on s’est croisé sur la route, donc… leurs regards s’assombrirent tout d’un coup comme si tout n’était pas aussi idyllique…
L.J. comprenant que l’accès à son père était fort embouteiller alla vers Mickaël. Celui-ci releva la tête et pris son neveu dans les bras. Les yeux de Mickaël étaient rouges…plus L.J. lui parlait à l’oreille et plus son regard reprenait sa position originelle, à savoir fixation intensive du sol…
M dans un murmure : je suis content de revoir.
L.J. dans son oreille : ça ne va pas être facile, tu t’es vraiment planté là !
M : je sais, je n'avais pas le choix…
LJ : ce n'est pas à moi que tu dois le dire.
LJ aurait voulu être moins direct, mais il ne pouvait pas. Son oncle et cette femme, il les aimait, donc… il laissait parler ses émotions sans trop réfléchir.
De loin Linc regarder LJ et Mickaël, mais fut rapidement ramener à Lorène. Comment faire autrement, de toute façon. Il était tellement content de la revoir. Trois ans sans la voir, il le lui avait demandé… elle l’avait fait…elle était tellement belle, mon dieu !
Lo : L.J. tu me le paieras ! Tout en se retournant, et là le choc, pour elle. En rentrant, elle n’avait vu que Linc, mais il était présent aussi, tête baissée, près de cette porte… Mike…
Je lâche les mains de Linc, l’absurde impression que le sol se dérobe sous mes pieds. Comment n’y avais-je pas pensé en voyant Linc… stupide voilà ce que je suis, je m’avance vers lui, il n’a pas bougé, comment ose-t-il ? Il pourrait au moins me regarder en face ?
Lo : tu pourrais au moins me regarder dans les yeux ! mon ton est détaché, impersonnel, je le hais, au plus profond de moi. Son regard n'a pas changé...
Ma main se lève et va heurter sa joue, il sait pourquoi ? Toute ma rage s’ai retrouvé condensée sur sa joue…
j'ai mis la taille du texte plus grande, je pense que du coup c'est plus lisible ?
au cas où mais vous aurez compris le vert: voix off version Lorène
ENNEADE- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1292
Age : 45
Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
mais pourquoi cette femme hai Michael ?? vivement la suite !!
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
- Nombre de messages : 6508
Age : 32
Localisation : dans les bras de Michael
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Ben pourquoi elle le hais comme ca?
Trop hate d'avoir la suiteee
Trop hate d'avoir la suiteee
hayley- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
- Nombre de messages : 451
Age : 37
Date d'inscription : 04/11/2006
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
SUPER ! c'est vraiment excellent comme fic ! très original, super bien écrit et très prenant
J'espère que Michael et Sarah vont bientôt pouvoir être un peu seul tout les deux et j'aimerai aussi savoir qui est cette loraine et pourquoi Michael est aussi géné
la suite bientôt j'espère ! je sais j'en demande tjrs plus mais c'est tellemnt bien
J'espère que Michael et Sarah vont bientôt pouvoir être un peu seul tout les deux et j'aimerai aussi savoir qui est cette loraine et pourquoi Michael est aussi géné
la suite bientôt j'espère ! je sais j'en demande tjrs plus mais c'est tellemnt bien
micko- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1073
Localisation : dans la loge de Mr Miller
Date d'inscription : 21/11/2006
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Ba pourquoi elle a fait ça Lorène ?? non mais elle est pas bien
j'attends la suite avec impatience!
j'attends la suite avec impatience!
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
- Nombre de messages : 5178
Age : 36
Localisation : J'en sais trop rien, je médite!
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
stp mais nous le plus vite possible la suite !! j'espère que Mick et Sara auront un ptit moment rien que tout les 2 ...
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
- Nombre de messages : 6508
Age : 32
Localisation : dans les bras de Michael
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
c'est qui cette femme??????????
vivement la suite
vivement la suite
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Je n'atten kune seule chose la suite et AVEC IMPATIENCE!!!
Carrémen geniale!!!!!!
Carrémen geniale!!!!!!
nestella- Rendez vous avec Pope
- Nombre de messages : 3476
Age : 35
Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
Date d'inscription : 05/11/2006
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
MERCI pour les comms, ça motive...
Bon week-end super chargé, mais une petite suite...
bleu : pensée se Sara
vert : pensée Lorène
sinon c'est Mickaël
Elle me demande de la regarder, je m’exécute. Comment faire autrement ! Je croise son regard, jamais il n’a été aussi noir, glacial… pourtant je l’ai connu depuis toujours, même dans les moments les plus obscurs de sa vie…jamais elle n’avait autant de mépris, envers quelqu’un. J’essaye de capter son regard. Mais rien n’y fait, comme si je ne le savais pas, après tout, comment pourrait-elle me pardonner ? Sa voix est calme, elle qui est tellement excessive. D’habitude elle crie, elle pleure, elle hurle … mais là, rien.
Je sens sa main, sur ma joue, elle y a été de bon cœur ! ouh, j’aurai une sacrée marque. La seule chose que je remarque c’est qu’elle la toujours gardée, comme quoi !
Alors là si on veut bien m’expliquer. Mickaël n’a pas bougé d’un millimètre, comme personne dans cette pièce, d’ailleurs. Tante Lorène, ils n’ont pas de sœur… donc la seule solution… oh ! non… si tu m’as fais ça Mickaël Scofield. Cames-toi Sarah, tu le seras bien assez vite. Elle semble tellement malheureuse. Elle se cache derrière une carapace mais faudrait être aveugle pour ne pas voir qu’elle souffre…
J : bon ça c’est fais maintenant ! On peut passer à table ! elle se dirige vers Lorène, en ayant pris soin de lui ramasser les documents qu’elle avait jeter en l’air en apercevant Linc.
Lo : merci, Jane, j’ai du travail, donc commencez à manger sans moi.
J avec une douceur extrême : on va avoir un problème, de place, Lorène…
Lo : non, je pense pas ! je présume que quelqu’un est sous la douche, au bruit. Donc ça fait 6 et on a 6 chambres, non ? ils ne peuvent pas me laisser monter tranquille.
L surpris : on est 7 !
Lo : je ne vois que 6 personnes ici, désolé. J’essaie d’être la plus lointaine possible, faut que j’arrive à mon bureau, je dois me concentrer. Enfin, dans mon fauteuil, je prends une grande inspiration et commence à ouvrir mes dossiers.
Quand soudain, au fait mademoiselle, vous êtes ici chez vous, si vous avez besoin de quoi que se soit vous vous servez. Mon armoire est rempli de vêtement et ma salle de bain vous est ouverte.
S : merci. Tout d’un coup au son de ses mots, son visage, s’est détendue, elle semble tellement douce et prévenante.
L.J. : je vais mettre la table…
J : oui, on va manger un peu. Bon j’espère que vous avez faim, j’en est fait pour un régiment !
L : merci Jane, mais on arrive dans 2 minutes. Mike suis-moi ! faut qu’on discute.
L.J. dans un marmonnement : ça va vraiment chier.
J’entends les mots de Linc. Il n’a pas le temps de finir que je suis déjà dehors. Qu’est-ce que j’espérait ? qu’elle me saute dessus comme elle l’a fait à Linc…mais cette indifférence, est pire que tout… pour elle je suis inexistant, elle ne me veut pas chez elle… L.J. à effectivement raison, je me suis vraiment planté.
Quand je l’ai vu dans les bras de Linc, mon cœur s’est serré… je n’en suis pas jaloux. Après tout je n’est qu’à m’en prendre à moi-même. Si je n’ai pas fais cela, c’est dans mes bras qu’elle serait… et je ne l’aurai pas lâché… Mike, c’est vraiment pas le moment de penser à des choses pareils …
Comment expliquer à Lincoln, la situation. J’ai toujours pris soin, d’éviter le sujet… mais là je crois que je dois lui dire toute la vérité. Il claque la porte, son regard, là dernière fois que je l’ai vu aussi ardent c’était… cela fait une éternité, je devais être ado…oui, au moins… J’ai toujours fait en sorte que Linc ne soit pas dans cet état, mais plus de dix après…
L sur un ton sans équivoque : explique.
M : Linc, c’est assez explicite non. Je me veux fort, et non pas être un petit garçon qu’on réprimande, mais il est si ferme, quand il veut. Je sais que je céderais.
L sur un ton montant au fur et à mesure : non, c’est loin de l’être. Tu m’excuse, je veux une réponse claire Mike. Silence. Si je lui dis, il ne comprendra pas…
Mike, donne moi une réponse, qu’est-ce que tu lui a fais, bordel…
M : Rien de plus que tu n’est fais…
L essayant de capter le regard de son frère qui reste tête baissée: arrête un peu de tourner en rond. Tu ne voulais pas venir et je commence à comprendre mais je veux que tu me le dises !
M relevant la tête, prêt à céder : ce n’était pas vraiment d’un commun accord ! voilà
L lui posant les mains sur les épaules : Mike, tu n’as pas fais cette connerie là[ ?/i]
M : [i]je voulais l’écarter de ce gâchis. Tu lui à bien interdis de venir te voir en prison, non ?
L les yeux brillants : c’est différent.
Flash-back :
Je suis chez moi , dans mon appartement. Je viens d’aller voir Linc, il va être transférer à fox River… j’en ai les plans, ils sont sur ma table… comment lui expliquer ? la chose la plus sage est d’être sans appel ! Résiste Mickaël, si tu arrives à faire ça, le reste devrait se passer sans problème.
J’entends la porte qui s’ouvre, elle entre, comme d’habitude elle balance ces chaussure nonchalamment sur le sol, sa veste va atterrir dans trente seconde sur le canapé. Elle a ce superbe ensemble, qu’elle vient de s’acheter…comme si je ne l’avais pas remarquer. Sa jupe évasé, lui fait une taille si fine, j’ai l’impression que je pourrais en faire le tour avec mes mains… ce petit haut, une manche et l’autre épaule dénudée…je n’ai qu’une envie, faire tomber cette manche et passer mes mains sur elle… mais il ne faut pas… sa clavicule m’appelle, en tant normal, je serai déjà en train de l’effleurer de mes lèvres, elle passerait ces mains dans mon dos, puis…
Lo : chéri, j’ai un p’tit truc à te dire. Son visage est radieux. Mon dieu que vais-je faire ! il le faut.
M : moi aussi. Elle a vu, son visage est voilé, elle ne comprends pas, ses yeux m’interrogent, je ne dois pas faillir, c’est la première étape de mon plan. Oui, ce sont tes valises !
Lo la voix tremblante : comment ça , mes valises !
M sur un ton impétueux, fixant son visage : je crois qu’il vaut mieux que tu partes, entre nous ce n’est plus ça, tu le sais…
Lo complètement dérouter : comment ça, je le sais, je sais rien du tout, Mike, ce matin encore tu disais… le mariage, Mike…
M : annulé, on prend nos distances. En plus, si tu dois avoir ce poste à Seattle ? ce sera plus simple
Lo le visage rouge de colère et faisant les cent pas dans la pièce : je l’ai refusé, Mike, pour nous…je l’ai refusé, de quoi tu parles…
M : rends-moi les clés, je suis passé à la maison chercher mes affaires.
Lo : tu veux faire table rase, Mike c’est cela…
M : oui. toujours les deux pieds ancré au sol, alors que Lorène trépigne dans les sens.
Lo : n’attends pas à se que je viennes pleurer dans tes bras, Mickaël Scofield. Tu aurais pu en parler avant. J’avais oublié, c’est pas ta spécialité la communication.
Elle prend ses valises, me jette les clé en pleine figure, claque la porte. Je la vois monter dans sa voiture, je m’assoie par terre, des larmes commencent à rouler le longs de mes joues…si tu savais…
Fin flash-back
M assis sur une chaise face à Linc : voilà tu sais tout, Linc.
L : t’as vraiment faite cette connerie ? .
M passant sa main sur son crâne : il le fallait.
L d’une voix calme, posant une main sur la nuque de Mike : t’est vraiment con et je suis bien placé, pour te le dire. J’ai fait la même erreur avant toi. Tu le regretteras toute te vie Mike. Crois-moi !
Et Sara, qu’est-ce qui se passe ? il y a quelque chose ou non ? Je ne te couvrirais pas, p’tit frère ! Pas là-dessus. Je ne mentirais pas à Lorène, je pourrais pas. Et Sara…soupirs…ne le mérite pas…
Il rentre, me laisse seul… tout, il a raison sur tout…
alors ????
Bon week-end super chargé, mais une petite suite...
bleu : pensée se Sara
vert : pensée Lorène
sinon c'est Mickaël
Elle me demande de la regarder, je m’exécute. Comment faire autrement ! Je croise son regard, jamais il n’a été aussi noir, glacial… pourtant je l’ai connu depuis toujours, même dans les moments les plus obscurs de sa vie…jamais elle n’avait autant de mépris, envers quelqu’un. J’essaye de capter son regard. Mais rien n’y fait, comme si je ne le savais pas, après tout, comment pourrait-elle me pardonner ? Sa voix est calme, elle qui est tellement excessive. D’habitude elle crie, elle pleure, elle hurle … mais là, rien.
Je sens sa main, sur ma joue, elle y a été de bon cœur ! ouh, j’aurai une sacrée marque. La seule chose que je remarque c’est qu’elle la toujours gardée, comme quoi !
Alors là si on veut bien m’expliquer. Mickaël n’a pas bougé d’un millimètre, comme personne dans cette pièce, d’ailleurs. Tante Lorène, ils n’ont pas de sœur… donc la seule solution… oh ! non… si tu m’as fais ça Mickaël Scofield. Cames-toi Sarah, tu le seras bien assez vite. Elle semble tellement malheureuse. Elle se cache derrière une carapace mais faudrait être aveugle pour ne pas voir qu’elle souffre…
J : bon ça c’est fais maintenant ! On peut passer à table ! elle se dirige vers Lorène, en ayant pris soin de lui ramasser les documents qu’elle avait jeter en l’air en apercevant Linc.
Lo : merci, Jane, j’ai du travail, donc commencez à manger sans moi.
J avec une douceur extrême : on va avoir un problème, de place, Lorène…
Lo : non, je pense pas ! je présume que quelqu’un est sous la douche, au bruit. Donc ça fait 6 et on a 6 chambres, non ? ils ne peuvent pas me laisser monter tranquille.
L surpris : on est 7 !
Lo : je ne vois que 6 personnes ici, désolé. J’essaie d’être la plus lointaine possible, faut que j’arrive à mon bureau, je dois me concentrer. Enfin, dans mon fauteuil, je prends une grande inspiration et commence à ouvrir mes dossiers.
Quand soudain, au fait mademoiselle, vous êtes ici chez vous, si vous avez besoin de quoi que se soit vous vous servez. Mon armoire est rempli de vêtement et ma salle de bain vous est ouverte.
S : merci. Tout d’un coup au son de ses mots, son visage, s’est détendue, elle semble tellement douce et prévenante.
L.J. : je vais mettre la table…
J : oui, on va manger un peu. Bon j’espère que vous avez faim, j’en est fait pour un régiment !
L : merci Jane, mais on arrive dans 2 minutes. Mike suis-moi ! faut qu’on discute.
L.J. dans un marmonnement : ça va vraiment chier.
J’entends les mots de Linc. Il n’a pas le temps de finir que je suis déjà dehors. Qu’est-ce que j’espérait ? qu’elle me saute dessus comme elle l’a fait à Linc…mais cette indifférence, est pire que tout… pour elle je suis inexistant, elle ne me veut pas chez elle… L.J. à effectivement raison, je me suis vraiment planté.
Quand je l’ai vu dans les bras de Linc, mon cœur s’est serré… je n’en suis pas jaloux. Après tout je n’est qu’à m’en prendre à moi-même. Si je n’ai pas fais cela, c’est dans mes bras qu’elle serait… et je ne l’aurai pas lâché… Mike, c’est vraiment pas le moment de penser à des choses pareils …
Comment expliquer à Lincoln, la situation. J’ai toujours pris soin, d’éviter le sujet… mais là je crois que je dois lui dire toute la vérité. Il claque la porte, son regard, là dernière fois que je l’ai vu aussi ardent c’était… cela fait une éternité, je devais être ado…oui, au moins… J’ai toujours fait en sorte que Linc ne soit pas dans cet état, mais plus de dix après…
L sur un ton sans équivoque : explique.
M : Linc, c’est assez explicite non. Je me veux fort, et non pas être un petit garçon qu’on réprimande, mais il est si ferme, quand il veut. Je sais que je céderais.
L sur un ton montant au fur et à mesure : non, c’est loin de l’être. Tu m’excuse, je veux une réponse claire Mike. Silence. Si je lui dis, il ne comprendra pas…
Mike, donne moi une réponse, qu’est-ce que tu lui a fais, bordel…
M : Rien de plus que tu n’est fais…
L essayant de capter le regard de son frère qui reste tête baissée: arrête un peu de tourner en rond. Tu ne voulais pas venir et je commence à comprendre mais je veux que tu me le dises !
M relevant la tête, prêt à céder : ce n’était pas vraiment d’un commun accord ! voilà
L lui posant les mains sur les épaules : Mike, tu n’as pas fais cette connerie là[ ?/i]
M : [i]je voulais l’écarter de ce gâchis. Tu lui à bien interdis de venir te voir en prison, non ?
L les yeux brillants : c’est différent.
Flash-back :
Je suis chez moi , dans mon appartement. Je viens d’aller voir Linc, il va être transférer à fox River… j’en ai les plans, ils sont sur ma table… comment lui expliquer ? la chose la plus sage est d’être sans appel ! Résiste Mickaël, si tu arrives à faire ça, le reste devrait se passer sans problème.
J’entends la porte qui s’ouvre, elle entre, comme d’habitude elle balance ces chaussure nonchalamment sur le sol, sa veste va atterrir dans trente seconde sur le canapé. Elle a ce superbe ensemble, qu’elle vient de s’acheter…comme si je ne l’avais pas remarquer. Sa jupe évasé, lui fait une taille si fine, j’ai l’impression que je pourrais en faire le tour avec mes mains… ce petit haut, une manche et l’autre épaule dénudée…je n’ai qu’une envie, faire tomber cette manche et passer mes mains sur elle… mais il ne faut pas… sa clavicule m’appelle, en tant normal, je serai déjà en train de l’effleurer de mes lèvres, elle passerait ces mains dans mon dos, puis…
Lo : chéri, j’ai un p’tit truc à te dire. Son visage est radieux. Mon dieu que vais-je faire ! il le faut.
M : moi aussi. Elle a vu, son visage est voilé, elle ne comprends pas, ses yeux m’interrogent, je ne dois pas faillir, c’est la première étape de mon plan. Oui, ce sont tes valises !
Lo la voix tremblante : comment ça , mes valises !
M sur un ton impétueux, fixant son visage : je crois qu’il vaut mieux que tu partes, entre nous ce n’est plus ça, tu le sais…
Lo complètement dérouter : comment ça, je le sais, je sais rien du tout, Mike, ce matin encore tu disais… le mariage, Mike…
M : annulé, on prend nos distances. En plus, si tu dois avoir ce poste à Seattle ? ce sera plus simple
Lo le visage rouge de colère et faisant les cent pas dans la pièce : je l’ai refusé, Mike, pour nous…je l’ai refusé, de quoi tu parles…
M : rends-moi les clés, je suis passé à la maison chercher mes affaires.
Lo : tu veux faire table rase, Mike c’est cela…
M : oui. toujours les deux pieds ancré au sol, alors que Lorène trépigne dans les sens.
Lo : n’attends pas à se que je viennes pleurer dans tes bras, Mickaël Scofield. Tu aurais pu en parler avant. J’avais oublié, c’est pas ta spécialité la communication.
Elle prend ses valises, me jette les clé en pleine figure, claque la porte. Je la vois monter dans sa voiture, je m’assoie par terre, des larmes commencent à rouler le longs de mes joues…si tu savais…
Fin flash-back
M assis sur une chaise face à Linc : voilà tu sais tout, Linc.
L : t’as vraiment faite cette connerie ? .
M passant sa main sur son crâne : il le fallait.
L d’une voix calme, posant une main sur la nuque de Mike : t’est vraiment con et je suis bien placé, pour te le dire. J’ai fait la même erreur avant toi. Tu le regretteras toute te vie Mike. Crois-moi !
Et Sara, qu’est-ce qui se passe ? il y a quelque chose ou non ? Je ne te couvrirais pas, p’tit frère ! Pas là-dessus. Je ne mentirais pas à Lorène, je pourrais pas. Et Sara…soupirs…ne le mérite pas…
Il rentre, me laisse seul… tout, il a raison sur tout…
alors ????
Dernière édition par le Mar 3 Avr - 16:02, édité 1 fois
ENNEADE- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1292
Age : 45
Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
Page 1 sur 43 • 1, 2, 3 ... 22 ... 43
Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
Page 1 sur 43
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum