les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
OH SA FAISAIT LONTEN C MANIFIK
saramike- Arrivé au Nouveau Mexique
- Nombre de messages : 399
Age : 31
Localisation : DERIIERE TOI
Date d'inscription : 23/07/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
coucou ! j adore ta fic, elle est magnifique! un chef d oeuvre! j'ai adoré le dernier chapitre quand Mike est tout ému au moment où il devient père... C'est magnifique, j'en avais les larmes aux yeux! Bravo encore et vivement la suite, je suis complètement accro!
fanancic- Membre de la thérapie avec Sara
- Nombre de messages : 220
Age : 40
Date d'inscription : 16/10/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Tz revoilà
J'avais peur de plus avoir de suite, mais cette longue attente valait le coup, car ce chapitre est fantastique, et le mot est faible.
Les pensées de Mike et Sara sont magnifiques, ils sont tous les deux serein et ça fait bien plaisir.
Le petit Aïdan comble encore plus ses parents de bonheurs, c'est vraiment beau, ils forment déjà une belle petite famille tous les trois.
Il ne me manque qu'une autre suite là
J'avais peur de plus avoir de suite, mais cette longue attente valait le coup, car ce chapitre est fantastique, et le mot est faible.
Les pensées de Mike et Sara sont magnifiques, ils sont tous les deux serein et ça fait bien plaisir.
Le petit Aïdan comble encore plus ses parents de bonheurs, c'est vraiment beau, ils forment déjà une belle petite famille tous les trois.
Il ne me manque qu'une autre suite là
priscou- Assistant(e) du Dr Tancredi
- Nombre de messages : 177
Age : 37
Date d'inscription : 14/10/2006
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
alors qu'elles une suivent encore cette fic ???
bon voici la suite... désolé pour la frayeur !! mais il me fallait du temps pour l'écrire...
merci les filles pour vos comms... sans eux... il n'y aurait pas de fics
CHAP 85 :
pensée de Lorène : vert
pensée de Mike : bleu
pensée de Steve : noir
Deux mois plus tard :
On revient enfin au Panama. Il y a quelques années, je n’aurai pas pensé dire ceci. Mais à présent, j’adore venir ici, je m’y sens tellement bien. La seule chose qui me manque quand je suis ici, c’est LJ. Faut dire qu’il a une place prédominante dans ma vie. On travaille ensemble. Je le pousse parfois à bout, mais il est tellement doué. Et puis même s’il rechigne un peu, il ne me refuse rien. Surtout qu’il sait très bien que c’est pour son bien. Depuis quelques semaines il est officiellement passé assistant du procureur, mon assistant. C’est le plus jeune assistant du pays, mais surtout le plus prometteur. Je n’ai jamais vu un homme aussi intègre que lui, avoir un sens de la justice aussi affûté. Il fait toujours la part des choses, entre ses émotions et la réalité de la vie. Je ne sais pas si c’est l’expérience de la Compagnie qui l’a rendue ainsi, mais parfois il paraît froid et insensible. Alors qu’il se met en quatre pour ses clients, qu’il se morfond pour eux, mais il ne laisse jamais rien transparaître. Il ressemble tellement à Linc là-dessus. Je suis si fière de lui. Et puis sa vie avec Sam semble bien parti. Ils filent le parfait amour. Même s’ils ne sont apparemment pas prêt, ni l’un ni l’autre, pour s’engager plus sérieusement, ils sont heureux et c’est là le principal. Quoi demander de plus ?
Il a fini en fait, ses études avec des années d’avances. Il a achevé son cursus à la fac alors qu'il avait à peine 20 ans. Normalement il aurait dut en sortir à 25 ans. Il n’a pas cessé de travailler. Du moment ou il a su ce qu’il voulait faire, il n’a pas cessé d’étudier, validant deux années universitaires en une année ! Un vrai boulimique de travail, alors qu’avant l’évasion de Linc, il était plutôt du style à faire l’école buissonnière. Je me rappelle son déclic. On était à Chicago, à la maison, je travaillais sur le non-lieu de Linc et sur l’acquittement et l’extradition de Mike. Il a commencé à s’intéresser à ceci, à l’engrenage des lois. Il m’aidait, cherchait avec moi… et au fur et à mesure, il se sentait à l‘aise avec ceci, comprenant tout ceci à une vitesse folle. Une lecture lui suffisait, pour qu’il assimile tout ! C’est à ce moment que j’ai compris que LJ avait les mêmes capacités que Mike, que son cerveau était bien plus élevé que la moyenne. Il n’avait pas d’inhibition latente, mais il était doué, très doué. Il suffisait qu’il trouve ce en quoi il croyait, ce qui l’intéressait au plus profond de lui. Et après toute cette expérience, après avoir vu son père dans le couloir de la mort à tort, il avait un besoin sans limite de justice.
Le Panama, sa chaleur étouffante et son ciel bleu. Je me sens bien ici ! Parfois je me dis que je pourrais peut-être bien y vivre, que ma vie y serait douce et agréable. Assise à l’ombre de la terrasse, dans mon canapé en rotin blanc, je rêvasse en laissant mon regard se perdre dans l’océan. Je vois au loin le Christina-Rose voguer ? Mike doit être à son bord, peut-être avec Linc ! Depuis mon arrivé, ils sont perpétuellement à la maison. Se préoccupant sans cesse de ma fille. Deux papas poules ses deux là ! Je suis tellement heureuse de les voir ainsi, si soudés, si inséparables. Dire que quelques années avant j’aurais tout donné pour les voir ainsi ! Mais peut-être est-ce ce que j’ai fait ? Je ne suis plus avec Mike, j’ai perdu un enfant, je vis à des milliers de kilomètres d’eux… mais ils se sont retrouvés, comme ils étaient quand ils étaient enfants.
Je regarde au loin, à la proue du voilier et je vois la maison de Lorène ouverte. J’aime voir les volets de cette maison grands ouverts. Elle vit de nouveau. Cela fait quelques jours qu’ils sont arrivés et je me sens si bien alors qu’ils sont avec nous. Je vois Linc encore plus épanoui que jamais. Il aime le rôle de patriarche qu’on lui confère alors qu’on est tous réuni. Il a ce regard remplis de douceur, quand on est tous là. Ce regard que peu de gens connaissent, ce regard qu’il avait lorsque l’on était enfant. Un regard que je ne croyais pas revoir, il y a quelques années. Cela me rend si heureux de le voir ainsi. Seulement Linc est du coup aveuglé par toute la luminescence de ses instants. Il ne voit pas que Lorène et Steve nous cachent certaines choses. Ou peut-être préfère-t-il ne pas les voir ? Je ne sais pas. Mais je discerne dans leurs regards une flamme étinceler, une flamme qui me fait peur. Lorène est une femme de caractère, obtus même. Elle a quelque chose derrière la tête. Je suis certain qu’elle est sur une affaire des plus délicate, voir dangereuse. Elle a toujours aimé se mettre en danger, jouer sur le fil. Mais elle ne veut rien me dire, à personne. Même LJ semble ne pas être au courant. Je ne sais pas quoi faire, comment lui faire comprendre que je suis là pour elle, pour eux, qu’elle peut se confier à moi.
On aborde sur le ponton et Linc se précipite pour rejoindre Jane et Aldo qui l’attendent. J’aime tellement le voir ainsi, si heureux, si passionné presque. J’avais oublié à quel point Linc pouvait être entier. Jane a réussi à faire ressortir le meilleur de lui. Je ne pensais pas que cela pourrait être possible, pas après tout ce qu’il avait vécu. Pas après la mort de Véronica. Jane est une femme de poigne et elle sait comment faire avec lui, elle sait qu’il a besoin de s’imposer, d’être l’homme qui tient les reines. Mais en même temps, il a appris à ses côtés à s’ouvrir, à laisser de côté sa carapace. C’est tellement mieux ainsi, même s’il ne laisse pas pour autant ses émotions le dominer. Mais il semble tellement plus en phase avec lui-même, en accord avec le monde. Comme si Jane avait était la seule à le comprendre vraiment, à lui faire voir qu’il y avait un avenir pour lui ici !
J’ai à peine le temps de faire un signe à Jane de la main que je les vois disparaître. Linc savoure pleinement les moments qu’il passe avec Aldo. C’est comme s’il essayait de se rattraper de ce qu’il n’avait pu faire pour LJ. Assis sur les épaules de son père, le petit bonhomme, ne cesse de gesticuler, de rire… Linc lui offre la famille parfaite qu’il a tant rêver, qu’il aurait tellement aimé me donner, avoir !
Je finis d’amarrer le voilier et je m’étire sur le ponton alors que je vois au loin la silhouette de Steve. Il se promène sur le sable blanc de la plage. Je fais quelques pas dans sa direction et je reste perplexe, stoïque alors que je le distingue un peu mieux. Simplement vêtu d’un jean, torse nu, je ne vois que ceci. Son torse est maculé de bleu. Ses côtes ont l’air d’avoir encaisser des coups d’une force phénoménale. Mon sang ne fait qu’un tour. Cette fois-ci je ne peux pas rester à ne rien dire. Ils trament quelques chose et quelques chose de louche. Je me sens mal, comment peut-il mettre ainsi sa femme, sa fille en danger après avoir perdu tout ce qui comptait pour lui. Comment peut-il répéter les mêmes erreurs ? Je ne sais pas de quoi il en retourne, mais je ne resterai pas les bras croisés à attendre. Je ne le laisserai pas briser la vie de Lorène, ses espoirs, et ses rêves de famille. Je continue à m’avancer vers lui, je sais que mon regard c’est durci, mes mains sont crispées.
St (surpris) : oh ! Michael, ça va ?
M (le regard sombre) : mieux que toi, apparemment !
St (passant les mains sur ses côtes) : euh, ça …. Ce n’est rien !
M (avec un petit sourire ironique) : tu vas tout de même pas me dire que tu as débouler un escalier ?
St : non… mais je t’assure que ce n’est pas méchant !
M (insistant) : et tu t’es fait ceci comment ?
St (un peu plus sec) : je te dis que ce n’est rien !
M : qu’est-ce vous faites tous les deux ? Vous jouez à quoi ?
St (sur la défensive) : mais il n’y a rien Scofield. Tu arrêtes avec ton truc. Tu crois que l’on manigance quelques chose contre toi ou quoi ?
M (le regard perçant) : je vois que c’est la seconde fois où tu viens ici et que t’es sacrement amoché, c’est tout ?
St : si je dis que tout va bien, c’est que tout va bien Scofield !
M : je ne crois que ce que je vois ! Lorène est au courant, ou pas ?
St (les mâchoires crispées) : si elle ne t’en parle pas, c’est qu’il n’y a rien à dire !
M (d’une colère froide) : pu**in, mais comment peux-tu mettre ta famille en danger ? Chris à juste cinq mois et tu prends des risques ? Je ne comprends pas comment tu peux être aussi irresponsable, mer*e, si Lorène risque….
Je n’ai pas le temps de finir ma phrase, que je sens la main pressante de Steve serrer le col de mon t-shirt. Malgré ses divers bleus et ses contusions il me soulève du sol tel un poids plume. Je ne le pensais pas si puissant, si solide. Il prend une dimension que je ne lui connaissais pas. C’est une sensation étrange. Ces yeux sont sombres, sa main est assurée…
St (tout bas) : Lorène est toute ma vie, c’est ma famille. Elle n’est plus à toi, ce n’est pas à toi de gérer sa vie. Tu dois la laisser faire ses choix et les assumer, tout comme je le fais.
M (se dégageant) : mais s'il lui arrive quoi que se soit, tu en seras responsable, tu dois la protéger !
St (le pointant du doigt) : je l’ai toujours protéger, j’ai toujours étais là pour elle. Je ne crois pas que tu puisses en dire autant ! C’est à cause de toi, qu’elle s’est retrouvée dans la mer*e il y a quelques années, ne l’oubli pas… car moi je ne l’ai pas oublié !
M (rageur) : je ne savais pas.
St (sec) : contrairement à toi, je m’efforce de diminuer les dommages collatéraux ! Alors ne me donne pas de leçon ! Et puis si tu veux savoir quelques chose, tu n’as qu’à lui demander !
M (dépité) : elle ne veut rien me dire…
St (partant) : c’est qu’elle n’a rien à te dire, peut-être !
M (criant) : faites gaffes !
Je m’éloigne, la rage au ventre. Je ne sais pas ce qu’il se trame, mais je ne sens rien de bon ! Lorène ne veut rien me dire, même après maintes tentatives. Steve c’est totalement métamorphosé en bouclier pour la protéger, pour ne pas que je m’en mêle. Je sais qu’ils font quelques chose de dangereux mais je n’arrive pas à savoir quoi et cela m’obsède. Si cela était anodin, elle m’en aurait parlé ? Mais là je ne peux faire autrement que de m’inquiéter face à leur silence.
Je vois mon mari revenir de la plage. Il semble totalement déboussolé, comme perturbé. Je ne sais pas ce qu’il a pu lui arriver. Je reste assise dans mon fauteuil, à profiter du silence alors que Chris dort paisiblement dans sa chambre. Mon cœur se soulève alors que mes yeux se posent sur son corps tuméfié. Je ne pensais pas revivre quelques chose de pareil ! ! Je suis tellement mal à l’aise qu’il prenne tous ces risques pour moi, qu’il se mette ainsi en danger… pour moi. Mon regard ne peut observer sa peau violacée, les lésions et égratignures qui parsèment ses flancs. Cela est si dure pour moi de le voir ainsi. Je sais que pour lui, cela n’est pas grand chose, mais pour moi, c’est insoutenable. Cela meurtri mon cœur de voir mon homme ainsi mortifié. Mais je sais que cela fait partie des risques et je les assume pleinement. Seulement la réalité des faits et plus dure à vivre. Alors qu’il traverse la terrasse, je vois son regard noir se poser sur moi. J’ai du mal à déglutir. Pourquoi me lance-t-il ce regard ? Je croyais que l’on était ici pour décompresser ?
Lo (douce) : Quelque chose ne va pas ?
St (froid) : Michael a des soupçons !
Lo (surprise) : tu l’as vu ?
St (narquois) : oui et difficile de lui cacher que j’ai eut quelques problèmes !
Lo (s’asseyant) : je suis désolé, mon chéri….
St (se radoucissant) : on sera obligé de leur dire à un moment !
Lo : pas encore…
St (désabusé) : s’ils l’apprennent par la presse, je ne donne pas cher de nos peaux !
Lo : je sais… je leur dirais mais ils vont se faire du souci pour rien !
St (haussant le ton) : pour rien !
Lo (gênée) : ce n’est pas ce que je voulais te dire…
St (avec un petit sourire) : j’espère bien, car mes côtes elles, elles me rappellent bien ce qui c’est passé !
Lo : tu veux que je te mette un peu de pommade ?
St : non ça va ! Disons que la prochaine fois j’éviterais de me balader torse nu sur la plage !
Lo (lui lançant un regard coquin) : t’as vu la chaleur qu’il fait ! ! Et puis moi j’aime bien quand tu n’as qu’un jean ….
St (rieur) : ah oui ! !
bon voici la suite... désolé pour la frayeur !! mais il me fallait du temps pour l'écrire...
merci les filles pour vos comms... sans eux... il n'y aurait pas de fics
CHAP 85 :
pensée de Lorène : vert
pensée de Mike : bleu
pensée de Steve : noir
Deux mois plus tard :
On revient enfin au Panama. Il y a quelques années, je n’aurai pas pensé dire ceci. Mais à présent, j’adore venir ici, je m’y sens tellement bien. La seule chose qui me manque quand je suis ici, c’est LJ. Faut dire qu’il a une place prédominante dans ma vie. On travaille ensemble. Je le pousse parfois à bout, mais il est tellement doué. Et puis même s’il rechigne un peu, il ne me refuse rien. Surtout qu’il sait très bien que c’est pour son bien. Depuis quelques semaines il est officiellement passé assistant du procureur, mon assistant. C’est le plus jeune assistant du pays, mais surtout le plus prometteur. Je n’ai jamais vu un homme aussi intègre que lui, avoir un sens de la justice aussi affûté. Il fait toujours la part des choses, entre ses émotions et la réalité de la vie. Je ne sais pas si c’est l’expérience de la Compagnie qui l’a rendue ainsi, mais parfois il paraît froid et insensible. Alors qu’il se met en quatre pour ses clients, qu’il se morfond pour eux, mais il ne laisse jamais rien transparaître. Il ressemble tellement à Linc là-dessus. Je suis si fière de lui. Et puis sa vie avec Sam semble bien parti. Ils filent le parfait amour. Même s’ils ne sont apparemment pas prêt, ni l’un ni l’autre, pour s’engager plus sérieusement, ils sont heureux et c’est là le principal. Quoi demander de plus ?
Il a fini en fait, ses études avec des années d’avances. Il a achevé son cursus à la fac alors qu'il avait à peine 20 ans. Normalement il aurait dut en sortir à 25 ans. Il n’a pas cessé de travailler. Du moment ou il a su ce qu’il voulait faire, il n’a pas cessé d’étudier, validant deux années universitaires en une année ! Un vrai boulimique de travail, alors qu’avant l’évasion de Linc, il était plutôt du style à faire l’école buissonnière. Je me rappelle son déclic. On était à Chicago, à la maison, je travaillais sur le non-lieu de Linc et sur l’acquittement et l’extradition de Mike. Il a commencé à s’intéresser à ceci, à l’engrenage des lois. Il m’aidait, cherchait avec moi… et au fur et à mesure, il se sentait à l‘aise avec ceci, comprenant tout ceci à une vitesse folle. Une lecture lui suffisait, pour qu’il assimile tout ! C’est à ce moment que j’ai compris que LJ avait les mêmes capacités que Mike, que son cerveau était bien plus élevé que la moyenne. Il n’avait pas d’inhibition latente, mais il était doué, très doué. Il suffisait qu’il trouve ce en quoi il croyait, ce qui l’intéressait au plus profond de lui. Et après toute cette expérience, après avoir vu son père dans le couloir de la mort à tort, il avait un besoin sans limite de justice.
Le Panama, sa chaleur étouffante et son ciel bleu. Je me sens bien ici ! Parfois je me dis que je pourrais peut-être bien y vivre, que ma vie y serait douce et agréable. Assise à l’ombre de la terrasse, dans mon canapé en rotin blanc, je rêvasse en laissant mon regard se perdre dans l’océan. Je vois au loin le Christina-Rose voguer ? Mike doit être à son bord, peut-être avec Linc ! Depuis mon arrivé, ils sont perpétuellement à la maison. Se préoccupant sans cesse de ma fille. Deux papas poules ses deux là ! Je suis tellement heureuse de les voir ainsi, si soudés, si inséparables. Dire que quelques années avant j’aurais tout donné pour les voir ainsi ! Mais peut-être est-ce ce que j’ai fait ? Je ne suis plus avec Mike, j’ai perdu un enfant, je vis à des milliers de kilomètres d’eux… mais ils se sont retrouvés, comme ils étaient quand ils étaient enfants.
Je regarde au loin, à la proue du voilier et je vois la maison de Lorène ouverte. J’aime voir les volets de cette maison grands ouverts. Elle vit de nouveau. Cela fait quelques jours qu’ils sont arrivés et je me sens si bien alors qu’ils sont avec nous. Je vois Linc encore plus épanoui que jamais. Il aime le rôle de patriarche qu’on lui confère alors qu’on est tous réuni. Il a ce regard remplis de douceur, quand on est tous là. Ce regard que peu de gens connaissent, ce regard qu’il avait lorsque l’on était enfant. Un regard que je ne croyais pas revoir, il y a quelques années. Cela me rend si heureux de le voir ainsi. Seulement Linc est du coup aveuglé par toute la luminescence de ses instants. Il ne voit pas que Lorène et Steve nous cachent certaines choses. Ou peut-être préfère-t-il ne pas les voir ? Je ne sais pas. Mais je discerne dans leurs regards une flamme étinceler, une flamme qui me fait peur. Lorène est une femme de caractère, obtus même. Elle a quelque chose derrière la tête. Je suis certain qu’elle est sur une affaire des plus délicate, voir dangereuse. Elle a toujours aimé se mettre en danger, jouer sur le fil. Mais elle ne veut rien me dire, à personne. Même LJ semble ne pas être au courant. Je ne sais pas quoi faire, comment lui faire comprendre que je suis là pour elle, pour eux, qu’elle peut se confier à moi.
On aborde sur le ponton et Linc se précipite pour rejoindre Jane et Aldo qui l’attendent. J’aime tellement le voir ainsi, si heureux, si passionné presque. J’avais oublié à quel point Linc pouvait être entier. Jane a réussi à faire ressortir le meilleur de lui. Je ne pensais pas que cela pourrait être possible, pas après tout ce qu’il avait vécu. Pas après la mort de Véronica. Jane est une femme de poigne et elle sait comment faire avec lui, elle sait qu’il a besoin de s’imposer, d’être l’homme qui tient les reines. Mais en même temps, il a appris à ses côtés à s’ouvrir, à laisser de côté sa carapace. C’est tellement mieux ainsi, même s’il ne laisse pas pour autant ses émotions le dominer. Mais il semble tellement plus en phase avec lui-même, en accord avec le monde. Comme si Jane avait était la seule à le comprendre vraiment, à lui faire voir qu’il y avait un avenir pour lui ici !
J’ai à peine le temps de faire un signe à Jane de la main que je les vois disparaître. Linc savoure pleinement les moments qu’il passe avec Aldo. C’est comme s’il essayait de se rattraper de ce qu’il n’avait pu faire pour LJ. Assis sur les épaules de son père, le petit bonhomme, ne cesse de gesticuler, de rire… Linc lui offre la famille parfaite qu’il a tant rêver, qu’il aurait tellement aimé me donner, avoir !
Je finis d’amarrer le voilier et je m’étire sur le ponton alors que je vois au loin la silhouette de Steve. Il se promène sur le sable blanc de la plage. Je fais quelques pas dans sa direction et je reste perplexe, stoïque alors que je le distingue un peu mieux. Simplement vêtu d’un jean, torse nu, je ne vois que ceci. Son torse est maculé de bleu. Ses côtes ont l’air d’avoir encaisser des coups d’une force phénoménale. Mon sang ne fait qu’un tour. Cette fois-ci je ne peux pas rester à ne rien dire. Ils trament quelques chose et quelques chose de louche. Je me sens mal, comment peut-il mettre ainsi sa femme, sa fille en danger après avoir perdu tout ce qui comptait pour lui. Comment peut-il répéter les mêmes erreurs ? Je ne sais pas de quoi il en retourne, mais je ne resterai pas les bras croisés à attendre. Je ne le laisserai pas briser la vie de Lorène, ses espoirs, et ses rêves de famille. Je continue à m’avancer vers lui, je sais que mon regard c’est durci, mes mains sont crispées.
St (surpris) : oh ! Michael, ça va ?
M (le regard sombre) : mieux que toi, apparemment !
St (passant les mains sur ses côtes) : euh, ça …. Ce n’est rien !
M (avec un petit sourire ironique) : tu vas tout de même pas me dire que tu as débouler un escalier ?
St : non… mais je t’assure que ce n’est pas méchant !
M (insistant) : et tu t’es fait ceci comment ?
St (un peu plus sec) : je te dis que ce n’est rien !
M : qu’est-ce vous faites tous les deux ? Vous jouez à quoi ?
St (sur la défensive) : mais il n’y a rien Scofield. Tu arrêtes avec ton truc. Tu crois que l’on manigance quelques chose contre toi ou quoi ?
M (le regard perçant) : je vois que c’est la seconde fois où tu viens ici et que t’es sacrement amoché, c’est tout ?
St : si je dis que tout va bien, c’est que tout va bien Scofield !
M : je ne crois que ce que je vois ! Lorène est au courant, ou pas ?
St (les mâchoires crispées) : si elle ne t’en parle pas, c’est qu’il n’y a rien à dire !
M (d’une colère froide) : pu**in, mais comment peux-tu mettre ta famille en danger ? Chris à juste cinq mois et tu prends des risques ? Je ne comprends pas comment tu peux être aussi irresponsable, mer*e, si Lorène risque….
Je n’ai pas le temps de finir ma phrase, que je sens la main pressante de Steve serrer le col de mon t-shirt. Malgré ses divers bleus et ses contusions il me soulève du sol tel un poids plume. Je ne le pensais pas si puissant, si solide. Il prend une dimension que je ne lui connaissais pas. C’est une sensation étrange. Ces yeux sont sombres, sa main est assurée…
St (tout bas) : Lorène est toute ma vie, c’est ma famille. Elle n’est plus à toi, ce n’est pas à toi de gérer sa vie. Tu dois la laisser faire ses choix et les assumer, tout comme je le fais.
M (se dégageant) : mais s'il lui arrive quoi que se soit, tu en seras responsable, tu dois la protéger !
St (le pointant du doigt) : je l’ai toujours protéger, j’ai toujours étais là pour elle. Je ne crois pas que tu puisses en dire autant ! C’est à cause de toi, qu’elle s’est retrouvée dans la mer*e il y a quelques années, ne l’oubli pas… car moi je ne l’ai pas oublié !
M (rageur) : je ne savais pas.
St (sec) : contrairement à toi, je m’efforce de diminuer les dommages collatéraux ! Alors ne me donne pas de leçon ! Et puis si tu veux savoir quelques chose, tu n’as qu’à lui demander !
M (dépité) : elle ne veut rien me dire…
St (partant) : c’est qu’elle n’a rien à te dire, peut-être !
M (criant) : faites gaffes !
Je m’éloigne, la rage au ventre. Je ne sais pas ce qu’il se trame, mais je ne sens rien de bon ! Lorène ne veut rien me dire, même après maintes tentatives. Steve c’est totalement métamorphosé en bouclier pour la protéger, pour ne pas que je m’en mêle. Je sais qu’ils font quelques chose de dangereux mais je n’arrive pas à savoir quoi et cela m’obsède. Si cela était anodin, elle m’en aurait parlé ? Mais là je ne peux faire autrement que de m’inquiéter face à leur silence.
Je vois mon mari revenir de la plage. Il semble totalement déboussolé, comme perturbé. Je ne sais pas ce qu’il a pu lui arriver. Je reste assise dans mon fauteuil, à profiter du silence alors que Chris dort paisiblement dans sa chambre. Mon cœur se soulève alors que mes yeux se posent sur son corps tuméfié. Je ne pensais pas revivre quelques chose de pareil ! ! Je suis tellement mal à l’aise qu’il prenne tous ces risques pour moi, qu’il se mette ainsi en danger… pour moi. Mon regard ne peut observer sa peau violacée, les lésions et égratignures qui parsèment ses flancs. Cela est si dure pour moi de le voir ainsi. Je sais que pour lui, cela n’est pas grand chose, mais pour moi, c’est insoutenable. Cela meurtri mon cœur de voir mon homme ainsi mortifié. Mais je sais que cela fait partie des risques et je les assume pleinement. Seulement la réalité des faits et plus dure à vivre. Alors qu’il traverse la terrasse, je vois son regard noir se poser sur moi. J’ai du mal à déglutir. Pourquoi me lance-t-il ce regard ? Je croyais que l’on était ici pour décompresser ?
Lo (douce) : Quelque chose ne va pas ?
St (froid) : Michael a des soupçons !
Lo (surprise) : tu l’as vu ?
St (narquois) : oui et difficile de lui cacher que j’ai eut quelques problèmes !
Lo (s’asseyant) : je suis désolé, mon chéri….
St (se radoucissant) : on sera obligé de leur dire à un moment !
Lo : pas encore…
St (désabusé) : s’ils l’apprennent par la presse, je ne donne pas cher de nos peaux !
Lo : je sais… je leur dirais mais ils vont se faire du souci pour rien !
St (haussant le ton) : pour rien !
Lo (gênée) : ce n’est pas ce que je voulais te dire…
St (avec un petit sourire) : j’espère bien, car mes côtes elles, elles me rappellent bien ce qui c’est passé !
Lo : tu veux que je te mette un peu de pommade ?
St : non ça va ! Disons que la prochaine fois j’éviterais de me balader torse nu sur la plage !
Lo (lui lançant un regard coquin) : t’as vu la chaleur qu’il fait ! ! Et puis moi j’aime bien quand tu n’as qu’un jean ….
St (rieur) : ah oui ! !
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
part2 :
Il s’approche de moi et accroupi par terre, ses lèvres viennent effleurer les miennes. Mes mains passent autour de son cou. J’adore la sensation de protection que j’ai lorsque je suis dans ses bras. Nos langues se frôlent et immédiatement notre baiser devient plus passionné. Il vient littéralement sur moi. Tous les deux allongés sur ce canapé, on ne peut que se sentir à l’étroit. Mais nos deux corps se soudent l’un à l’autre. J’aime cette sensation de ne faire qu’un, que le monde cesse de tourner….
Un pleurnichement retenti dans le baby-phone. Nos regards s’ancrent l’un à l’autre. Un faible sourire s’esquisse sur nos deux vissages. Elle est réveillée. Steve s’assoit à mes côtés et se mordille la lèvre. Il est déçu, mais en même temps, il en prend l’habitude ! Je le vois se lever et me déposer un baiser sur le front.
St (tout bas) : je vais la chercher !
Lo : tu…
St : ne bouges pas d’ici ! Je vais voir ce qu’elle a… et je la ramène sûrement !
Lo : d’accord.
Je me faufile dans la maison avec discrétion. Car si elle entend que j’arrive, elle ne va pas cesser de pleurer jusqu’à ce que j’arrive. Et je veux d’abord vérifier si c’est un caprice ou si elle a fini sa sieste. La tête dans l’entrebâillement de la porte, je ne peux que m’extasier alors qu’elle s’est mise à jouer avec ses doudous. Comment pourrais-je courir le moindre risque pour elle ? Les mots de Michael me reviennent, il a était dur. Mais d’un côté il a peut-être raison ! Est-ce que tout ceci en vaut bien la peine ? J’ai déjà tout perdu une fois, suis-je assez bête pour risquer la seconde chance que la vie m’ai offerte ? Peut-être ? J’ai essayé de rester de marbre face à lui, mais au plus profond de moi, je sais que quelques chose cloche, que l’on prend trop de risque ! Les menaces que l’on a reçues à Chicago sont loin d’être anodines. Elles sont arrivées à son bureau, chez nous ! Je sais que ceci ne sont pas des menaces en l’air, j’en ai fait les frais dernièrement. Et puis j’ai cette perpétuelle sensation d’être suivi, surveillé. Lorène, me charrie en me disant que je suis complètement paranoïaque. Mais les signes sont là, j’en suis certain. On est sous surveillance et cela n’est pas celle du FBI, c’est certain, je le saurais.
Lorène ne cesse de me dire que je suis trop inquiet, que je suis trop sur mes gardes. Mais les bleus qui parsèment ma chaire me disent bien que je suis dans le vrai. J’ai comme l’impression qu’elle ne se rend pas compte parfois. Comme si les épreuves que l’on a subies par la Compagnie l’avaient en quelque sorte anesthésiée ! Comme si rien ne pouvait être pire, seulement elle se trompe. J’ai beau lui confier mes craintes, elle se rejette tout en bloc. Pour elle, rien ne peut être pire que la Compagnie, comment lui faire comprendre que l’on ne s’attaque pas à la pègre de Chicago et à des élus corrompus sans prendre des risques. Je fais tout pour la protéger mais je me demande bien combien de temps j’en aurais encore la possibilité. Lors de ma dernière filature, je me suis retrouvé aux urgences, dans un sale état. Ce n’était qu’un avertissement, je le sais, j’en suis conscient. Mais j’ai l’impression que Lorène est tellement absorbé par tout ceci, qu’elle en oubli les dommages collatéraux. Et puis il faut bien avouer que c’est de plus en plus difficile pour moi de mentir à LJ, mais aussi à Linc et Michael. Le fait qu’il se doute de quelques chose n’est pas fait pour me rassurer, car il est tenace. Il fera tout pour savoir ce qu’on fait. Mais surtout, tant que c’est moi qui ramasse tout va bien, mais le jour ou il arrive quelque chose à Lorène… cela sera autre chose ! Je me demande si j’aurais dut tant insister pour venir ici, avant que le procès ne commence, avant que toute cette histoire nous saute au visage.
Je m’avance dans la chambre de Christina et je me laisse embarquer par les yeux verts de ma puce. Ses bras tendus vers moi, je ne peux m’empêcher d’être ému. J’avais oublié à quel point la vie pouvait être belle. Et c’est pour elle que je me bats tous les jours, pour qu’elle soit fière de nous, pour qu’elle soit en sécurité ! Elle se blotti dans mes bras et sa peau douce au contact de la mienne me fait presque frissonner. Je me presse de rejoindre Lorène sur la terrasse. Ses yeux pétillent. Tout ici, n’est que douceur. J’aimerai tellement la convaincre de tout abandonner, que l’on s’installe ici. Cela fait des mois que j’aurai déménagé définitivement dans ce paradis. Mais elle ne veut pas. Du moins, pas tout de suite. Mais une fois que cette histoire sera finie, elle m’a promis que l’on vivrait au Panama, qu’on profiterait de la plage, du soleil. Je ne sais pas comment elle fait pour tenir sa langue et ne rien dire à Linc et Michael. Moi, il faut que je me contrôle pour ne rien dire à personne. Mais elle veut leur faire la surprise. J’ai hâte que l’on soit tous réunis ici, que l’on forme vraiment cette famille que l’on s’efforce de construire depuis tout ce temps
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
merci ma cherie!!!!!
sa fait plaisir de te lire !!!
je savait bien que tout n'allait pas etre tout rose!!!!
j'espere que ce ,'est pas grave ce que cache lolo et steeve!!!
il n'est peut etre pas si parano que sa finalement!!!!
steeve un vrai papa poule c'est tout mimi!!!!
vivement la suite miss!!!
tu cartonnes toujours autant et je suis toujours aussi fan!!!!!
sa fait plaisir de te lire !!!
je savait bien que tout n'allait pas etre tout rose!!!!
j'espere que ce ,'est pas grave ce que cache lolo et steeve!!!
il n'est peut etre pas si parano que sa finalement!!!!
steeve un vrai papa poule c'est tout mimi!!!!
vivement la suite miss!!!
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JulieScofield- Retrouve Steadman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
han ma javais meme pas vu que tavai mi une suite
c tro mimi tous sa
sa faisait lonten
c tro mimi tous sa
sa faisait lonten
saramike- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Ouhhhhhhhhh encore une suite géniale!!
D'habitude je suis fan du Misa mais j'ai adorée cette suite,je veux savoir ce que cache Lorène et Steeve??
Le pauvre il a l'air de morfler par contre il est trop beau avec sa petite fille
Je suis un peu d'accord avec Steeve,si Lorène ne veut pas parler de ce qui se trame a Mick c'est son choix,faut qu'il accepte qu'elle a une famille et qu'elle 'n'a pas a lui rende des comptes meme si c'est chou de sa part de s'inquiéter
LA SUITEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
D'habitude je suis fan du Misa mais j'ai adorée cette suite,je veux savoir ce que cache Lorène et Steeve??
Le pauvre il a l'air de morfler par contre il est trop beau avec sa petite fille
Je suis un peu d'accord avec Steeve,si Lorène ne veut pas parler de ce qui se trame a Mick c'est son choix,faut qu'il accepte qu'elle a une famille et qu'elle 'n'a pas a lui rende des comptes meme si c'est chou de sa part de s'inquiéter
LA SUITEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
nestella- Rendez vous avec Pope
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Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Merci pour cette suite, magnifique of course .
Mais dans quel truc ils se sont fourrer Steve et Lorène.
je comprends que Mike s'inquiète, mais si ils ne veulent reien
lui dire il va devoir s'y faire.
Vivement la suite!!!!!
Mais dans quel truc ils se sont fourrer Steve et Lorène.
je comprends que Mike s'inquiète, mais si ils ne veulent reien
lui dire il va devoir s'y faire.
Vivement la suite!!!!!
priscou- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
bon... je ne dis rien du tout... il vaut mieux !!
Sachez juste une chose mes bichettes... je vous aime. et c'est un réel bonheur de passer tout ce temps avec vous...
CHAP 86 :part 1
Lorène : vert
Steve : noir
Sucré : marron
LJ: rouge
J’arrive avec Chris dans les bras. On se retrouve tous les trois sur cette terrasse. Je rejoins Lorène sur le petit canapé en rotin. Je me sens merveilleusement bien. Tout est si doux, si calme ici. On peut profiter l’un de l’autre, de notre fille. Toujours calées dans mes bras, ses yeux grands ouverts découvrent avec envie le monde qui l’entoure. Ses petites mains qui agrippent tous ce qui est à sa portée. J’adore ma fille. C’est la plus belle, la plus intelligente, la plus belle chose qui me soit arrivée. Je sais que je ne suis pas objectif lorsque je parle d’elle, que je suis gaga de mon bout de chou. Comment faire autrement, elle est si petite, si attendrissante. Je ne croyais pas pouvoir revivre un tel bonheur, pas après avoir tant perdu. Au fond de moi, rencontrer Lorène était déjà une bénédiction, alors que notre union se concrétise avec Chris, que ma vie se prolonge de nouveau… je n’osais l’espérer. Les gazouillis de Chris me ramènent sur cette terrasse, avec Lorène. Nos corps enlacés, je sens en moi, toujours et encore ce poids si lourd à porter.
St (le regard doux) : Lorène, promets-moi quand ton affaire est finie, on s’installe ici, pour de bon !
Lo (se pinçant les lèvres) : je te l’ai promis…
St : je m’inquiète… cette histoire me fait faire du souci.
Lo (souriante) : arrête un peu ! Elle n’est ni plus ni moins dangereuse que les autres. Une fois que le procès sera fini, je remettrai ma démission !
St (avec un petit sourire) : tu as intérêt. Je compte sur toi.
Lo : tu es trop inquiet….
St (le regard sombre) : Je fais comment pour ne pas l’être ? Je me suis fait passer à tabac par des molosses lors de ma dernière filature pour toi et le FBI ! Des menaces de mort arrivent presque tous les jours à ton bureau et même chez nous !
Lo (soupirant) : les menaces ce ne sont pas les premières…. Toutes les personnes qui sont en prison par ma faute, m’en envoie, tu le sais bien ! On ne sait même pas si elles viennent bien d’eux !
St (fronçant les sourcils) : c’est tout de même étrange, qu’il en ait autant en ce moment ?
Lo (capitulant) : ok… ce n’est peut-être pas une coïncidence !
St (passant sa main sur sa joue) : je sais que je suis un peu parano sur les bords… mais là, j’ai vraiment des raisons, non ?
Lo (prenant sa main dans la sienne) : mais tout ça va bientôt se finir.
St : Parfois je me demande pourquoi tu t’es embarqué là-dedans ?
Lo (baissant les yeux) : parce que j’avais besoin de me prouver que je pouvais le faire ! Et maintenant, je dois bien finir, ce que j’ai commencé !
Je sais que je ne peux pas vraiment expliquer pourquoi je fais ceci. C’est ancré au plus profond de moi. Quand j’ai eut vent de cette escroquerie, je me suis sentie comme obligé de creuser, de m’investir. Aujourd’hui, je comprends que cela me dépasse légèrement, que trop de gens sont baignés là-dedans. Mais je dois achever ceci. Après je me retirerais, après je donnerais une vie de rêve à ma fille. Elle est devenue, ma principale raison de vivre.
St (avec un petit sourire malicieux) : bon ! Pour changer un peu de sujet…. J’ai entendu parler d’un petit îlot paradisiaque et totalement sauvage…
Lo (curieuse) : et….
St (le regard encore chargé de désir) : je me disais que l’on pourrait y aller demain pour passer la journée ! ! Tous les deux…
Lo (ennuyée) : et Chris ?
St (lui lançant un petit clin d’œil) : son parrain se ferait un plaisir de passer un peu de temps avec, non ?
Lo (souriante) : tu crois ?
St (s’approchant de son visage, tout bas) : j’ai envie de passer du temps avec toi, qu’on profite un peu de nous, de cet endroit. On ne fait que bosser ses derniers temps, j’ai besoin d’être un peu avec ma femme !
Lo (plongeant son regard dans le sien) : je… ça me semble en tout cas, alléchant…
St (tout bas) : on ne prend pas vraiment de vacances, on n’est même pas parti en voyage de noce ! ! Juste une journée, toi et moi, avec le sable fin et personne d’autre…
Lo (conquise) : on pourrait y pique-niquer…
St (souriant) : tout ce que tu voudras.
Lo (l’embrassant) : je vais appeler Mike pour arranger tout ça, pour demain.
Je la vois partir à l’intérieur de la maison excitée comme une puce, un large sourire aux lèvres.
Le lendemain en fin de matinée :
Seul dans ma chambre, je me sens toute émoustillée. Cela fait une éternité que je n’ai pas ressentie de tels sentiments. Je prépare toutes mes petites affaires. Les sandwichs sont prêts, dans la cuisine. Le sac de Chris est fait. Il ne reste plus que moi. J’ai vidé l’intégralité de mon armoire sur le lit. Il faut que je me trouve un maillot de bain assez attirant, mais pas trop aguichant tout de même. C’est comme si c’était mon premier rendez-vous ! D’un côté peut-être. On s’est mariés, on a un enfant, mais on n'a jamais pris le temps de flirter, d’apprécier ses moments euphoriques ou l’on découvre l’autre. Ces moments ou de simples caresses provoquent une chair de poule. J’ai l’impression de redevenir des années en arrières, lorsque je me préparais pour mes premiers rendez-vous. Comme ce temps est loin, comme j’ai changé depuis.
Je sais que je ne devrais pas mais en m’habillant, je ne peux que me dire que je suis un égoïste. Laisser ma fille pour profiter d’une journée avec Steve… avoir son père pour moi toute seule, pour une fois ! Cela fait une éternité que l’on ne s’est pas retrouvé seul tous les deux. Je sais que je ne l’abandonne pas, qu’elle sera entre de très bonnes mains, entre de trop bonnes même. Mais je ne peux refouler ces sentiments au plus profonds de moi. Je n’aime pas délaisser mon bébé, mon petit bout….
On arrive à la marina du port. On a déposé non sans déchirement Chris chez Sara. Mike était à son bureau. Sara était hilare car elle savait qu’il n’allait pas y faire de vieux os. Avoir Aïdan et Chris chez lui serait trop tentant pour lui. J’aime voir Mike aussi paternel, je n’aurais pas pensé cela de lui. Il a tellement de mal avec ses sentiments, à les exprimer.
Je suis presque éblouie par le soleil qui se reflète dans l’eau turquoise du port. On avance radieux, mains dans la main, sur la jetée qui amène vers les embarcations. J’aime cette sensation de liberté qui s’empare de nous. On est si bien. J’ai opté au final pour une petite robe blanche avec de fines bretelles. Steve, lui, n’a put se découdre de son jeans usé et d’un t-shirt blanc, mais qu’est-ce que je l’aime ainsi !
On entre dans la baraque de Ricardo, il loue pour la journée un bateau à moteur. Ce n’est pas la première fois que l’on vient le voir. Et c’est non, sans hâte que l’on y entre. On est tous les deux impatients de se retrouver seul, sur cette plage de sable fin qui n’attend que nous ! Seulement c’était sans compter sur un rire que l’on connaissait que trop bien. On était en train de payer quand il nous a sorti de notre état euphorique. Sucré était sur le quai hilare. On sort sans même hésiter le rejoindre.
St (surpris) : oh qu’est-ce que tu fais là ?
Su (étonné) : euh ! Vous deux ! Mais… et la petite elle est où ?
Lo (souriante) : avec Sara. On part la journée…
Su (avec un petit sourire) : ah…une après-midi en amoureux… profitez-en, il fait une chaleur de dingue aujourd’hui ! J’aimerai bien piquer une tête… mais bon !
St : on en profitera pour toi ! Et toi, qu’est-ce qui t’amène au port ?
Su (se passant la main sur son crâne) : oh ! Encore une galère…. Un conteneur de marchandises devait arriver pour un chantier, mais il n'est pas là ! Et devine qui va devoir expliquer ceci aux deux autres… ben, moi… je suis dans une mer*e !
Lo (hilare) : ce n’est pas de ta faute, s’il y a du retard…
Su : eh ! Je sais moi…mais on parle de Linc et gueule d’ange ! ! Les retards, ils n’aiment pas !
Lo : ouais, je me doute….
Su : bon... Je vais vous laisser… On se voit chez Michael ce soir… je passerai avec Mari-Cruz !
St : ok, on fait comme ça !
Lo : à tout à l’heure alors…
Su (hilare) : s’ils me laissent en vie !
Je m’installe à bord du bateau blanc que Steve a loué. Je remarque immédiatement que comme à son habitude, il a prit un petit mais puissant. Il aime la vitesse, cela le grise. Je souris alors qu’il détache les amarres. J’ai l’impression que c’est tout nouveaux, que l’on est en vacances, que l’on n’est que tous les deux ! Il s’installe à la barre et au bout de quelques minutes on quitte le port, nous voici en pleine mer. J’aime ce sentiment de liberté qui vient à nous. Je m’avance vers lui et je me blotti dans ses bras. Coincé entre son corps puissant et la barre du bateau, je me sens tellement en sécurité. Il a eut une idée de génie, de nous faire prendre un peu de temps pour nous. Un sourire au coin des lèvres, les embruns fouettant nos visages, on se laisse porter.
Sachez juste une chose mes bichettes... je vous aime. et c'est un réel bonheur de passer tout ce temps avec vous...
CHAP 86 :part 1
Lorène : vert
Steve : noir
Sucré : marron
LJ: rouge
J’arrive avec Chris dans les bras. On se retrouve tous les trois sur cette terrasse. Je rejoins Lorène sur le petit canapé en rotin. Je me sens merveilleusement bien. Tout est si doux, si calme ici. On peut profiter l’un de l’autre, de notre fille. Toujours calées dans mes bras, ses yeux grands ouverts découvrent avec envie le monde qui l’entoure. Ses petites mains qui agrippent tous ce qui est à sa portée. J’adore ma fille. C’est la plus belle, la plus intelligente, la plus belle chose qui me soit arrivée. Je sais que je ne suis pas objectif lorsque je parle d’elle, que je suis gaga de mon bout de chou. Comment faire autrement, elle est si petite, si attendrissante. Je ne croyais pas pouvoir revivre un tel bonheur, pas après avoir tant perdu. Au fond de moi, rencontrer Lorène était déjà une bénédiction, alors que notre union se concrétise avec Chris, que ma vie se prolonge de nouveau… je n’osais l’espérer. Les gazouillis de Chris me ramènent sur cette terrasse, avec Lorène. Nos corps enlacés, je sens en moi, toujours et encore ce poids si lourd à porter.
St (le regard doux) : Lorène, promets-moi quand ton affaire est finie, on s’installe ici, pour de bon !
Lo (se pinçant les lèvres) : je te l’ai promis…
St : je m’inquiète… cette histoire me fait faire du souci.
Lo (souriante) : arrête un peu ! Elle n’est ni plus ni moins dangereuse que les autres. Une fois que le procès sera fini, je remettrai ma démission !
St (avec un petit sourire) : tu as intérêt. Je compte sur toi.
Lo : tu es trop inquiet….
St (le regard sombre) : Je fais comment pour ne pas l’être ? Je me suis fait passer à tabac par des molosses lors de ma dernière filature pour toi et le FBI ! Des menaces de mort arrivent presque tous les jours à ton bureau et même chez nous !
Lo (soupirant) : les menaces ce ne sont pas les premières…. Toutes les personnes qui sont en prison par ma faute, m’en envoie, tu le sais bien ! On ne sait même pas si elles viennent bien d’eux !
St (fronçant les sourcils) : c’est tout de même étrange, qu’il en ait autant en ce moment ?
Lo (capitulant) : ok… ce n’est peut-être pas une coïncidence !
St (passant sa main sur sa joue) : je sais que je suis un peu parano sur les bords… mais là, j’ai vraiment des raisons, non ?
Lo (prenant sa main dans la sienne) : mais tout ça va bientôt se finir.
St : Parfois je me demande pourquoi tu t’es embarqué là-dedans ?
Lo (baissant les yeux) : parce que j’avais besoin de me prouver que je pouvais le faire ! Et maintenant, je dois bien finir, ce que j’ai commencé !
Je sais que je ne peux pas vraiment expliquer pourquoi je fais ceci. C’est ancré au plus profond de moi. Quand j’ai eut vent de cette escroquerie, je me suis sentie comme obligé de creuser, de m’investir. Aujourd’hui, je comprends que cela me dépasse légèrement, que trop de gens sont baignés là-dedans. Mais je dois achever ceci. Après je me retirerais, après je donnerais une vie de rêve à ma fille. Elle est devenue, ma principale raison de vivre.
St (avec un petit sourire malicieux) : bon ! Pour changer un peu de sujet…. J’ai entendu parler d’un petit îlot paradisiaque et totalement sauvage…
Lo (curieuse) : et….
St (le regard encore chargé de désir) : je me disais que l’on pourrait y aller demain pour passer la journée ! ! Tous les deux…
Lo (ennuyée) : et Chris ?
St (lui lançant un petit clin d’œil) : son parrain se ferait un plaisir de passer un peu de temps avec, non ?
Lo (souriante) : tu crois ?
St (s’approchant de son visage, tout bas) : j’ai envie de passer du temps avec toi, qu’on profite un peu de nous, de cet endroit. On ne fait que bosser ses derniers temps, j’ai besoin d’être un peu avec ma femme !
Lo (plongeant son regard dans le sien) : je… ça me semble en tout cas, alléchant…
St (tout bas) : on ne prend pas vraiment de vacances, on n’est même pas parti en voyage de noce ! ! Juste une journée, toi et moi, avec le sable fin et personne d’autre…
Lo (conquise) : on pourrait y pique-niquer…
St (souriant) : tout ce que tu voudras.
Lo (l’embrassant) : je vais appeler Mike pour arranger tout ça, pour demain.
Je la vois partir à l’intérieur de la maison excitée comme une puce, un large sourire aux lèvres.
Le lendemain en fin de matinée :
Seul dans ma chambre, je me sens toute émoustillée. Cela fait une éternité que je n’ai pas ressentie de tels sentiments. Je prépare toutes mes petites affaires. Les sandwichs sont prêts, dans la cuisine. Le sac de Chris est fait. Il ne reste plus que moi. J’ai vidé l’intégralité de mon armoire sur le lit. Il faut que je me trouve un maillot de bain assez attirant, mais pas trop aguichant tout de même. C’est comme si c’était mon premier rendez-vous ! D’un côté peut-être. On s’est mariés, on a un enfant, mais on n'a jamais pris le temps de flirter, d’apprécier ses moments euphoriques ou l’on découvre l’autre. Ces moments ou de simples caresses provoquent une chair de poule. J’ai l’impression de redevenir des années en arrières, lorsque je me préparais pour mes premiers rendez-vous. Comme ce temps est loin, comme j’ai changé depuis.
Je sais que je ne devrais pas mais en m’habillant, je ne peux que me dire que je suis un égoïste. Laisser ma fille pour profiter d’une journée avec Steve… avoir son père pour moi toute seule, pour une fois ! Cela fait une éternité que l’on ne s’est pas retrouvé seul tous les deux. Je sais que je ne l’abandonne pas, qu’elle sera entre de très bonnes mains, entre de trop bonnes même. Mais je ne peux refouler ces sentiments au plus profonds de moi. Je n’aime pas délaisser mon bébé, mon petit bout….
On arrive à la marina du port. On a déposé non sans déchirement Chris chez Sara. Mike était à son bureau. Sara était hilare car elle savait qu’il n’allait pas y faire de vieux os. Avoir Aïdan et Chris chez lui serait trop tentant pour lui. J’aime voir Mike aussi paternel, je n’aurais pas pensé cela de lui. Il a tellement de mal avec ses sentiments, à les exprimer.
Je suis presque éblouie par le soleil qui se reflète dans l’eau turquoise du port. On avance radieux, mains dans la main, sur la jetée qui amène vers les embarcations. J’aime cette sensation de liberté qui s’empare de nous. On est si bien. J’ai opté au final pour une petite robe blanche avec de fines bretelles. Steve, lui, n’a put se découdre de son jeans usé et d’un t-shirt blanc, mais qu’est-ce que je l’aime ainsi !
On entre dans la baraque de Ricardo, il loue pour la journée un bateau à moteur. Ce n’est pas la première fois que l’on vient le voir. Et c’est non, sans hâte que l’on y entre. On est tous les deux impatients de se retrouver seul, sur cette plage de sable fin qui n’attend que nous ! Seulement c’était sans compter sur un rire que l’on connaissait que trop bien. On était en train de payer quand il nous a sorti de notre état euphorique. Sucré était sur le quai hilare. On sort sans même hésiter le rejoindre.
St (surpris) : oh qu’est-ce que tu fais là ?
Su (étonné) : euh ! Vous deux ! Mais… et la petite elle est où ?
Lo (souriante) : avec Sara. On part la journée…
Su (avec un petit sourire) : ah…une après-midi en amoureux… profitez-en, il fait une chaleur de dingue aujourd’hui ! J’aimerai bien piquer une tête… mais bon !
St : on en profitera pour toi ! Et toi, qu’est-ce qui t’amène au port ?
Su (se passant la main sur son crâne) : oh ! Encore une galère…. Un conteneur de marchandises devait arriver pour un chantier, mais il n'est pas là ! Et devine qui va devoir expliquer ceci aux deux autres… ben, moi… je suis dans une mer*e !
Lo (hilare) : ce n’est pas de ta faute, s’il y a du retard…
Su : eh ! Je sais moi…mais on parle de Linc et gueule d’ange ! ! Les retards, ils n’aiment pas !
Lo : ouais, je me doute….
Su : bon... Je vais vous laisser… On se voit chez Michael ce soir… je passerai avec Mari-Cruz !
St : ok, on fait comme ça !
Lo : à tout à l’heure alors…
Su (hilare) : s’ils me laissent en vie !
Je m’installe à bord du bateau blanc que Steve a loué. Je remarque immédiatement que comme à son habitude, il a prit un petit mais puissant. Il aime la vitesse, cela le grise. Je souris alors qu’il détache les amarres. J’ai l’impression que c’est tout nouveaux, que l’on est en vacances, que l’on n’est que tous les deux ! Il s’installe à la barre et au bout de quelques minutes on quitte le port, nous voici en pleine mer. J’aime ce sentiment de liberté qui vient à nous. Je m’avance vers lui et je me blotti dans ses bras. Coincé entre son corps puissant et la barre du bateau, je me sens tellement en sécurité. Il a eut une idée de génie, de nous faire prendre un peu de temps pour nous. Un sourire au coin des lèvres, les embruns fouettant nos visages, on se laisse porter.
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Part 2 :
Je suis toujours sur ce maudit quai à essayer de débloquer ce conteneur qui est toujours dans la zone des douanes. Il devait passer aujourd’hui. Linc et Michael vont m’étriper… ooh ! Que je n’aime pas cela ! Je t’empeste autant que je peux contre tout le monde et tout ce qui m’entoure. Je me dirige vers les bureaux des Douanes quand un bruit sourd me fait vaciller. Mon corps se retourne instantanément, comme par réflexe. Mes yeux sombres fixent au loin, en pleine mer…. Un feu…une fumée…. Cela ne peut pas être ce à quoi je pense !
Un frisson me parcourt le corps. Mes yeux se brouillent légèrement, ils ne peuvent se détacher de la vision apocalyptique qui est au loin. Comme dans un instant de lucidité, je cours me précipiter vers les gardes côtes, vers le bureau du capitaine du port. Mon sang est en ébullition, c’était leur bateau, j’en suis certain ! ! Tout le monde s’affaire pour aller sur les lieux de l’incendie, quelques plongeurs sont dans un zodiaque en direction de l’explosion… Je ne sais pas quoi faire… Mon cerveau n’arrive plus à réfléchir de manière censée, jamais je ne pourrais annoncer ceci à Linc et Michael… et LJ ! ! Merde… il faut que je l’appel, il est à Chicago. Le temps qu’il vienne ici. Et peut-être qu’il saura quoi dire à son père, lui ! Je tremble en composant son numéro. Je fais les cent pas en interpellant toutes les deux secondes un officier, pour savoir si c’est vraiment ce que je pense….
LJ (surpris) : allô !
Su (anxieux) : LJ. Comment va ?
LJ (apeuré) : sucré… mais… qu’est-ce qu’il y a ? Mon père ne va pas bien ?
Su (sec) : non…
LJ (angoissé) : pu**in ! Tu ne m’appelles jamais, alors pourquoi ?
Su (bafouillant) : euh… je ne sais pas trop comment te dire cela…. En fait c’est Lorène et Steve… ils ont eut un accident….
LJ : grave ?
Su : ils avaient loués un bateau pour la journée et… il a explosé…
LJ : ah…
Su : LJ… t’es là ?
LJ : et….
Su (la voix tremblante) : je ne sais pas encore…
LJ : mon père et mon oncle sont dans le coin ?
Su : non, je suis seul au port …
LJ (rapide) : je prends le premier avion mais tu ne dis rien à personne.
Su (ouvrant de grands yeux) : tu es sure ?
LJ : il vaut mieux que l’on soit sur de ce qu’on va leur dire ! Et il vaut mieux que se soit moi qui leur dise…
Su : Mike, m’a parlé de doutes qu’il avait. Il a peur pour eux. Apparemment ils sont sur une affaire louche…
LJ (sec) : t’inquiète, je m’occupe de tout. Toi, tu les tiens à l’écart. Je te rejoins au port dans la fin de la journée… et on ira les voir….
Su : c’est toi qui les connais le mieux…
LJ (tourmenté) : Sucré… il y a des chances qu’ils s’en soient sortis ?
Su (désorienté) : je prie LJ, je prie …
J’ai à peine raccroché que je me jette dans le bureau de ma tante. Tout le service me voit débouler de mon antre et me regarde effaré. Je sais qu’elle travaille sur un dossier sensible, peu de personnes collaborent avec elle car trop impliquant. Elle m’a évincé à la première minute de ceci. J’ouvre en grand la porte vitrée de son bureau et tout me saute au visage. Tout y est si sommaire, si rustique. Elle n’a jamais voulu le faire refaire… On dirait qu’il date du début du siècle dernier. Il est tellement feutré, intime du coup. Un vieux bureau en bois ou se sont succédé les procureurs trône en son milieu. Les murs sont recouverts de bibliothèques, elles même remplis de livres et multiples dossiers. Un vieux canapé en cuir domine dans un coin.
J’entre à peine et je m’attends à la voir, là, allongée, un café à la main revoyant ses plaidoiries. Je ne dois pas me faire d’illusion, ceci n’est plus. La plaque dorée avec son nom en lettre noire ressort sur le noyer massif de son bureau. C’est la seule chose que l’on y distingue. Je dois trouver, je dois savoir pourquoi ? Je referme soigneusement la porte derrière moi. Je commence à fouiller sur son bureau. Les papiers se succèdent entre mes mains mais rien. Rien qui ne pouvait expliquer tout ceci. Rien qui ne pouvait expliquer les longues heures où j’avais vu Lorène et Steve ainsi que d’autres personnes fermées dans cette pièce. Je commence à tout jeter en l’air. J’ai besoin de savoir pourquoi on l’a tué, pourquoi on les a tués ? Cela ne peut pas être un accident.
Cela fait au moins dix bonnes minutes que j’essaye d’ouvrir son coffre fort. Je ne savais même pas qu’il y en avait un. D’un mouvement de colère, j’ai fait valser une pille de dossiers qui étaient dans une des bibliothèques et il est apparu ! J’ai fait toutes les combinaisons possibles. Les anniversaires de Steve, de Chris, de mon oncle, mon père. Leurs initiales… je suis épuisé, je n’y arrive pas. Les deux mains appuyées sur le mur, je ne cesse de réfléchir. Je soupire alors que je tente une dernière chose. Ce sont les yeux écarquillés que je vois la porte se débloquer. Je ne peux réfréner un sourire… C’était ma date de naissance qui protégeait cette cachette si secrète. Je sors un à un chaque dossier. Les noms dessus me font l’effet d’un électrochoc. Alors que je mets avec précaution tous ceci dans ma sacoche, je discerne quelques enveloppes dans le fond. Elles sont toutes cachetées chacune portant soit un nom ou un numéro.
L’une d’elle a mon prénom d’inscrit dessus. Je laisse mon corps tomber au sol. La tête entre mes mains, j’essaye de lire cette lettre. Je n’arrive pas à accepter les mots qui sont couchés sur ce maudit papier. Je comprends tout à présent. Ses doutes sont confinés entre ses quelques lignes qu’elle me laisse. Les tenants et les aboutissants de cette histoire me sont relatés, enfin. Lorène craignait pour sa vie, celle de ses proches. Elle savait pertinemment que je ne serais pas d’accord avec elle. Mais elle devait faire ce en quoi elle croyait, elle se devait de ne pas se trahir elle-même. J’ai de plus en plus de mal à lire. Les mots se troublent ou bien ce sont mes larmes qui prennent le dessus. Elle me dit que je suis sa plus grande fierté, qu’elle m’aime et que je dois vivre pleinement la vie qui m‘est offerte. Je comprends alors qu’elle veut que je sois son représentant, que se soit moi qui fasse en sorte que ses volontés ainsi que celles de Steve soient respectées. Elle a une totale confiance en moi, tout est préparé. Je n’aurais qu’à lire et remettre aux personnes concernées les enveloppes prévues pour eux.
Une fois mes esprits à peu près repris, je m’empresse de sortir d’ici pour sauter dans le premier avion. Comment vais-je faire pour dire ceci à mon père ? Il ne va jamais accepter sa mort ! Comme si moi, je pourrais y arriver. J’ai à peine le temps de me diriger vers les portes de l’ascenseur que je vois Sam, ma Sam se ruer vers moi. Elle a l’air paniquée. Je me doute qu’elle suppose que quelque chose ne vas pas, vu ma mine.
S (inquiète) : Burrows !
LJ (soucieux) : Sam... faut que j’aille au Panama !
S : c’est ton père ?
LJ (dans un murmure) : non... Tu veux me rendre un service ?
S (douce) : oui, tout ce que tu veux, mon chéri…
LJ (prenant son visage entre ses mains) : préviens le gouverneur… qu’il faut un nouveau procureur…
S (les yeux brillants) : euh…. LJ…
LJ : je t’aime Sam, je t’aime….
Je m’éloigne d’elle et laisse les portes se refermer. Je ne peux pas dire qu’elle est morte, je n’y arrive pas, c’est plus fort que moi.
Quelques heures plus tard :
J’arrive dans ce pays que je ne connais que trop bien. Le Panama ! Dans le taxi qui m’a amené de l’aéroport à la marina, je n’ai fait que ressasser. J’appréhende. Je suis un homme à présent mais plus les minutes passent et plus j’ai l’impression d’être un enfant. Je suis terrorisé au plus profond de moi, de mes tripes. Il fait presque nuit. Je sors du taxi mais je n’arrive pas à rejoindre le ponton. Les flics m’empêchent de passer. Je vois au loin Sucré qui leur fait signe de me laisser passer. On reste tout deux immobiles, face l’un à l’autre à ne savoir quoi dire. Je vois bien que ses yeux sont emplis de désespoirs et de tristesse. Je ne sais pas ce que les miens peuvent exprimer. L’inspecteur nous rejoint et rompt le silence dans lequel nous nous étions installés. Il nous confirme qu’il s’agissait bien d leur bateau et que tout ceci a été prémédité. Pour lui cela ne fait aucun l’ombre d’un doute. Mais surtout il nous affirme qu’il ne peut y avoir de survivants….
On quitte les lieux sans même se retourner. J’ai envie de tout démolir, une rage en moi s’installe. Je viens de perdre Lorène, ma tante, mon mentor, ma confidente, celle qui m’a élevé, celle à qui j’ai toujours tout confié, celle avec qui j’ai tout traversé… ma seconde mère… Je n’ai jamais eut moi-même aussi mal de ma vie. Je croyais qu’en perdant ma mère, en perdant Veronica que j’avais souffert. Mais là, c’est comme si mon cœur avait de rouvert ses anciennes cicatrices. Lorène ne pouvait pas mourir, elle ne peut pas être morte !
On est tous les deux immobiles sur le perron de la maison d’oncle Mike et de Sara. On n’ose pas sonner, on ne peut rentrer. Je suis totalement déboussoler. J’essaye rester de marbre mais j’ai l’impression que mon corps s’enfonce dans un gouffre sans fond. Je viens de perdre un de mes repères, un de mes piliers. Moult phrases passent par ma tête. Comment annoncer à mon père que sa meilleure amie, sa petite sœur n’est plus ? Comment annoncer à oncle Mike que l’une des femmes qui a le plus compter pour lui, la femme avec qui il a vécu des années, qui s’est toujours battu pour lui… vient de disparaître ? Ils ne pourront jamais admettre ceci, sa disparition est si surréaliste. Ils vont vouloir savoir, tout comme j’ai voulu, pourquoi on lui a prit sa vie, pourquoi on nous l’a arraché ? Je ne pourrais pas leur expliquer, comment leurs dire les raisons de leurs disparitions. ? J’ai tellement peur de leurs réactions. Je sais quoi, tout les deux, ils peuvent être capables par amour, par loyauté, au nom de la famille. Mais surtout, je sais de quoi moi, je suis capable à cet instant, alors eux…
ne me tapez pas... l'histoire est dans ma tête de longue date
Je suis toujours sur ce maudit quai à essayer de débloquer ce conteneur qui est toujours dans la zone des douanes. Il devait passer aujourd’hui. Linc et Michael vont m’étriper… ooh ! Que je n’aime pas cela ! Je t’empeste autant que je peux contre tout le monde et tout ce qui m’entoure. Je me dirige vers les bureaux des Douanes quand un bruit sourd me fait vaciller. Mon corps se retourne instantanément, comme par réflexe. Mes yeux sombres fixent au loin, en pleine mer…. Un feu…une fumée…. Cela ne peut pas être ce à quoi je pense !
Un frisson me parcourt le corps. Mes yeux se brouillent légèrement, ils ne peuvent se détacher de la vision apocalyptique qui est au loin. Comme dans un instant de lucidité, je cours me précipiter vers les gardes côtes, vers le bureau du capitaine du port. Mon sang est en ébullition, c’était leur bateau, j’en suis certain ! ! Tout le monde s’affaire pour aller sur les lieux de l’incendie, quelques plongeurs sont dans un zodiaque en direction de l’explosion… Je ne sais pas quoi faire… Mon cerveau n’arrive plus à réfléchir de manière censée, jamais je ne pourrais annoncer ceci à Linc et Michael… et LJ ! ! Merde… il faut que je l’appel, il est à Chicago. Le temps qu’il vienne ici. Et peut-être qu’il saura quoi dire à son père, lui ! Je tremble en composant son numéro. Je fais les cent pas en interpellant toutes les deux secondes un officier, pour savoir si c’est vraiment ce que je pense….
LJ (surpris) : allô !
Su (anxieux) : LJ. Comment va ?
LJ (apeuré) : sucré… mais… qu’est-ce qu’il y a ? Mon père ne va pas bien ?
Su (sec) : non…
LJ (angoissé) : pu**in ! Tu ne m’appelles jamais, alors pourquoi ?
Su (bafouillant) : euh… je ne sais pas trop comment te dire cela…. En fait c’est Lorène et Steve… ils ont eut un accident….
LJ : grave ?
Su : ils avaient loués un bateau pour la journée et… il a explosé…
LJ : ah…
Su : LJ… t’es là ?
LJ : et….
Su (la voix tremblante) : je ne sais pas encore…
LJ : mon père et mon oncle sont dans le coin ?
Su : non, je suis seul au port …
LJ (rapide) : je prends le premier avion mais tu ne dis rien à personne.
Su (ouvrant de grands yeux) : tu es sure ?
LJ : il vaut mieux que l’on soit sur de ce qu’on va leur dire ! Et il vaut mieux que se soit moi qui leur dise…
Su : Mike, m’a parlé de doutes qu’il avait. Il a peur pour eux. Apparemment ils sont sur une affaire louche…
LJ (sec) : t’inquiète, je m’occupe de tout. Toi, tu les tiens à l’écart. Je te rejoins au port dans la fin de la journée… et on ira les voir….
Su : c’est toi qui les connais le mieux…
LJ (tourmenté) : Sucré… il y a des chances qu’ils s’en soient sortis ?
Su (désorienté) : je prie LJ, je prie …
J’ai à peine raccroché que je me jette dans le bureau de ma tante. Tout le service me voit débouler de mon antre et me regarde effaré. Je sais qu’elle travaille sur un dossier sensible, peu de personnes collaborent avec elle car trop impliquant. Elle m’a évincé à la première minute de ceci. J’ouvre en grand la porte vitrée de son bureau et tout me saute au visage. Tout y est si sommaire, si rustique. Elle n’a jamais voulu le faire refaire… On dirait qu’il date du début du siècle dernier. Il est tellement feutré, intime du coup. Un vieux bureau en bois ou se sont succédé les procureurs trône en son milieu. Les murs sont recouverts de bibliothèques, elles même remplis de livres et multiples dossiers. Un vieux canapé en cuir domine dans un coin.
J’entre à peine et je m’attends à la voir, là, allongée, un café à la main revoyant ses plaidoiries. Je ne dois pas me faire d’illusion, ceci n’est plus. La plaque dorée avec son nom en lettre noire ressort sur le noyer massif de son bureau. C’est la seule chose que l’on y distingue. Je dois trouver, je dois savoir pourquoi ? Je referme soigneusement la porte derrière moi. Je commence à fouiller sur son bureau. Les papiers se succèdent entre mes mains mais rien. Rien qui ne pouvait expliquer tout ceci. Rien qui ne pouvait expliquer les longues heures où j’avais vu Lorène et Steve ainsi que d’autres personnes fermées dans cette pièce. Je commence à tout jeter en l’air. J’ai besoin de savoir pourquoi on l’a tué, pourquoi on les a tués ? Cela ne peut pas être un accident.
Cela fait au moins dix bonnes minutes que j’essaye d’ouvrir son coffre fort. Je ne savais même pas qu’il y en avait un. D’un mouvement de colère, j’ai fait valser une pille de dossiers qui étaient dans une des bibliothèques et il est apparu ! J’ai fait toutes les combinaisons possibles. Les anniversaires de Steve, de Chris, de mon oncle, mon père. Leurs initiales… je suis épuisé, je n’y arrive pas. Les deux mains appuyées sur le mur, je ne cesse de réfléchir. Je soupire alors que je tente une dernière chose. Ce sont les yeux écarquillés que je vois la porte se débloquer. Je ne peux réfréner un sourire… C’était ma date de naissance qui protégeait cette cachette si secrète. Je sors un à un chaque dossier. Les noms dessus me font l’effet d’un électrochoc. Alors que je mets avec précaution tous ceci dans ma sacoche, je discerne quelques enveloppes dans le fond. Elles sont toutes cachetées chacune portant soit un nom ou un numéro.
L’une d’elle a mon prénom d’inscrit dessus. Je laisse mon corps tomber au sol. La tête entre mes mains, j’essaye de lire cette lettre. Je n’arrive pas à accepter les mots qui sont couchés sur ce maudit papier. Je comprends tout à présent. Ses doutes sont confinés entre ses quelques lignes qu’elle me laisse. Les tenants et les aboutissants de cette histoire me sont relatés, enfin. Lorène craignait pour sa vie, celle de ses proches. Elle savait pertinemment que je ne serais pas d’accord avec elle. Mais elle devait faire ce en quoi elle croyait, elle se devait de ne pas se trahir elle-même. J’ai de plus en plus de mal à lire. Les mots se troublent ou bien ce sont mes larmes qui prennent le dessus. Elle me dit que je suis sa plus grande fierté, qu’elle m’aime et que je dois vivre pleinement la vie qui m‘est offerte. Je comprends alors qu’elle veut que je sois son représentant, que se soit moi qui fasse en sorte que ses volontés ainsi que celles de Steve soient respectées. Elle a une totale confiance en moi, tout est préparé. Je n’aurais qu’à lire et remettre aux personnes concernées les enveloppes prévues pour eux.
Une fois mes esprits à peu près repris, je m’empresse de sortir d’ici pour sauter dans le premier avion. Comment vais-je faire pour dire ceci à mon père ? Il ne va jamais accepter sa mort ! Comme si moi, je pourrais y arriver. J’ai à peine le temps de me diriger vers les portes de l’ascenseur que je vois Sam, ma Sam se ruer vers moi. Elle a l’air paniquée. Je me doute qu’elle suppose que quelque chose ne vas pas, vu ma mine.
S (inquiète) : Burrows !
LJ (soucieux) : Sam... faut que j’aille au Panama !
S : c’est ton père ?
LJ (dans un murmure) : non... Tu veux me rendre un service ?
S (douce) : oui, tout ce que tu veux, mon chéri…
LJ (prenant son visage entre ses mains) : préviens le gouverneur… qu’il faut un nouveau procureur…
S (les yeux brillants) : euh…. LJ…
LJ : je t’aime Sam, je t’aime….
Je m’éloigne d’elle et laisse les portes se refermer. Je ne peux pas dire qu’elle est morte, je n’y arrive pas, c’est plus fort que moi.
Quelques heures plus tard :
J’arrive dans ce pays que je ne connais que trop bien. Le Panama ! Dans le taxi qui m’a amené de l’aéroport à la marina, je n’ai fait que ressasser. J’appréhende. Je suis un homme à présent mais plus les minutes passent et plus j’ai l’impression d’être un enfant. Je suis terrorisé au plus profond de moi, de mes tripes. Il fait presque nuit. Je sors du taxi mais je n’arrive pas à rejoindre le ponton. Les flics m’empêchent de passer. Je vois au loin Sucré qui leur fait signe de me laisser passer. On reste tout deux immobiles, face l’un à l’autre à ne savoir quoi dire. Je vois bien que ses yeux sont emplis de désespoirs et de tristesse. Je ne sais pas ce que les miens peuvent exprimer. L’inspecteur nous rejoint et rompt le silence dans lequel nous nous étions installés. Il nous confirme qu’il s’agissait bien d leur bateau et que tout ceci a été prémédité. Pour lui cela ne fait aucun l’ombre d’un doute. Mais surtout il nous affirme qu’il ne peut y avoir de survivants….
On quitte les lieux sans même se retourner. J’ai envie de tout démolir, une rage en moi s’installe. Je viens de perdre Lorène, ma tante, mon mentor, ma confidente, celle qui m’a élevé, celle à qui j’ai toujours tout confié, celle avec qui j’ai tout traversé… ma seconde mère… Je n’ai jamais eut moi-même aussi mal de ma vie. Je croyais qu’en perdant ma mère, en perdant Veronica que j’avais souffert. Mais là, c’est comme si mon cœur avait de rouvert ses anciennes cicatrices. Lorène ne pouvait pas mourir, elle ne peut pas être morte !
On est tous les deux immobiles sur le perron de la maison d’oncle Mike et de Sara. On n’ose pas sonner, on ne peut rentrer. Je suis totalement déboussoler. J’essaye rester de marbre mais j’ai l’impression que mon corps s’enfonce dans un gouffre sans fond. Je viens de perdre un de mes repères, un de mes piliers. Moult phrases passent par ma tête. Comment annoncer à mon père que sa meilleure amie, sa petite sœur n’est plus ? Comment annoncer à oncle Mike que l’une des femmes qui a le plus compter pour lui, la femme avec qui il a vécu des années, qui s’est toujours battu pour lui… vient de disparaître ? Ils ne pourront jamais admettre ceci, sa disparition est si surréaliste. Ils vont vouloir savoir, tout comme j’ai voulu, pourquoi on lui a prit sa vie, pourquoi on nous l’a arraché ? Je ne pourrais pas leur expliquer, comment leurs dire les raisons de leurs disparitions. ? J’ai tellement peur de leurs réactions. Je sais quoi, tout les deux, ils peuvent être capables par amour, par loyauté, au nom de la famille. Mais surtout, je sais de quoi moi, je suis capable à cet instant, alors eux…
ne me tapez pas... l'histoire est dans ma tête de longue date
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
OMG ILS SONT MORT C PA POSSIBLE !
OH LA LA KOMEN VONT REAGIR LINK ET MIKE
EN TOUT CAS C TRISTE MAI JADORE
OH LA LA KOMEN VONT REAGIR LINK ET MIKE
EN TOUT CAS C TRISTE MAI JADORE
saramike- Arrivé au Nouveau Mexique
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Age : 31
Localisation : DERIIERE TOI
Date d'inscription : 23/07/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
non c'est pas possible ils ne sont pas morts hein???
chris va devoir rester avec mike et sara ^lplus longtemps que prevue!!!!
mais j'ai eu un pressentiment en lisant la premiere partie je me sui dis ils prennent le bateau alors qu'ils sont menacé et je me suis dis JAMAIS enneade les tuerai et la je suis encore sous le choc!!!!
vivement la suite tu cartonnes toujours autant et continue de nous faire partager ton enorme talent avec nous!!!!
JulieScofield- Retrouve Steadman
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Age : 35
Date d'inscription : 01/01/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
vous voulez ma mort... 2 comms...
je vous mets la suite même si personne n'en veut...
CHAP 87:
pensée de Lorène : vert
pensée de Linc: rouge foncé
pensée de LJ: rouge
pensée de Mike : bleu
pensée de Sara : rose
Il est plus de 20h et Lorène et Steve ne sont toujours pas là. Je commence à être vraiment inquiet par leur retard, surtout qu’ils n’ont pas appelé. J’essaye de me persuader qu’ils ont, peut-être voulu prolonger ce moment en amoureux. Il est vrai que moi, je profiterai de l’occasion si j’étais à leur place. Un moment de détente avec Sara, cela fait une éternité que l’on ne s’est pas retrouvé seul tous les deux. Et puis pourquoi seraient-ils pressés de rentrer, Chris dort profondément dans la chambre d’Aïdan. J’aime les voir tous les deux paisiblement endormis dans leurs lits. C’est un réel bonheur de les voir tous les deux, c’est comme s’ils étaient connectés malgré leur jeune âge. Ils se regardent et éclatent de rire sans même que je comprenne pourquoi... mais qu’est-ce que j’aime cela.
Je quitte la chambre de mon fils et alors que j’essaye de ne pas faire de bruit pour les déranger, j’entr’aperçois la lueur des phares d’une voiture avancer dans l’allée. Je descends rapidement l’escalier. Je suis devant la porte et personne ne sonne. Je souris en pensant que ces deux soupirants profitent encore des quelques minutes de calme. Je rejoins Sara dans le salon qui sert l’apéritif à Linc et Jane. On s’est tous dit, qu’un petit dîner à l’improviste tout ensemble serait bien. On pourra se retrouver un peu en famille. Alors que j’entends mon frère rire aux éclats, un autre bruit m’interpelle. Le bruit d’une main lourde qui frappe à la porte. Personne ne frappe ici, et pas Lorène, elle rentre sans s’annoncer. Je regarde tout le monde avec stupeur. Pourquoi frappe-t-elle à la porte ? Je me dirige vers la porte suivi de Sara et des autres. Je sens leur présence derrière moi. Alors que ma main ouvre la porte d’entrée de ma maison, je suis estomaqué par les personnes qui se trouvent derrière. Mon sourire se fige. LJ et Sucré sont tous deux sur le pas de ma porte, les visages graves, décomposés. Mais que fait LJ ici ? Je regarde Linc et lui aussi semble tout aussi surpris que moi. Mais surtout pourquoi sont-ils aussi blêmes ? Pourquoi leurs visages semblent-ils défigurés par la souffrance ?
Je suis totalement en train de me décomposé sur place. Je savais que cela serait dur, mais là devant eux, je suis en panique. J’ai la vision au loin du visage de mon père. Il semble si surpris. A ce moment là, je comprends que je ne pourrais pas, que ceci est beaucoup trop dur. Je croyais que j’en serai capable, mais non... Comment dire à mon père, que sa meilleure amie, que sa sœur a été assassinée avec son mari, qu’il considérait comme son deuxième frère. Ils avaient tellement traversés ensemble pour sortir oncle Mike de Sona, pour faire tomber la Compagnie... je ne sais pas comment je fais mais je prends sur moi. Je prends une grande inspiration et commence à rentrer. Sans un mot, je me dirige vers le salon, suivi de Sucré. Ils nous regardent tous avec effarement. Je regarde tout autour de moi et je me sens seul, si seul. Je sens mes larmes qui s’étranglent dans ma gorge, mais je ne peux que les réfréner. Je n’arrive même pas à pleurer... Ils nous suivent en silence. Mais les yeux braqués sur nos moindres faits et gestes. On prend place dans le canapé et on remarque bien leur trouble, mais ils ne savent pas quoi penser. Je racle ma gorge, comme pour me donner de la constance.
LJ (la voix tremblante) : vous feriez mieux de vous asseoir...
Ils s’exécutent tous sans rien dire. Leurs yeux toujours braqués sur moi. Je me sens mal, comme si le sol se dérobait sous mes pieds, comme si je m’enfonçais dans ce canapé, comme s’il m’absorbait.
LJ (se triturant les mains) : je ne sais pas trop par ou commencer...
L (anxieux) : et si tu nous disais pourquoi tu es là ?
Su (bafouillant) : C’est moi qui l’ai appelé, un peu plus tôt, en fin de matinée. Je.... Il s’agit de Lorène et Steve... et...
Jane (paniquée) : quoi ? Ils sont où ?
LJ (ayant du mal à déglutir) : ils ont eut un accident sur le port...
Jane (soupirant) : Ils sont dans quel hôpital ? Il faut que l’on y aille...
LJ. Euh...
L (troublé) : LJ ?
Su (baisant le regard) : ils ne sont pas à l’hôpital.
Jane : mais....
LJ (les larmes aux yeux) : On ne les a pas retrouvés...
Jane (déroutée) : comment ça... ils se sont volatilisés ! Je n’y comprends rien LJ, tu veux bien être un peu plus clair !
LJ (la gorge sèche) : ils avaient loués un bateau pour aller dans les îlots. Une fois sorti du port, il a explosé... ils n’ont rien retrouvé...
Jane (effrayée) : Comment ça explosé ? Mais, un bateau ça n’explose pas sans raison... LJ !
LJ : eh ! ben... il se pourrait qu’il... du moins qu’on est fait en sorte que le bateau explose...
Jane (sanglotante) : Qu’est ce que tu insinues ?
LJ (ému) : ben ... ce n’était pas un accident. On a voulu les tuer. On les a tués !
Sa (consternée) : ils sont ....
LJ (en larme) : oui. Ils sont morts. La police a cherché toute la journée leurs corps... mais... ils n’ont rien trouvés.
Alors que leurs regards s’assombrissent au fur et à mesure que le mien se trouble, je ne sais plus quoi faire. J’ai dit les mots, ceux que je pensais imprononçables. Mes mains se crispent, plus personne ne dit rien. Le monde vient de s’arrêter pour eux aussi. Je me demande si comme moi, quelques heures plus tôt ils réalisent parfaitement ce que je viens de dire. Ils sont anéantis. Moi, je prends à peine pleinement conscience que jamais, plus jamais je ne reverrais le visage radieux de ma tante, de celle qui fut ma seconde maman. Je sors de ma sacoche les enveloppes que j’avais prit avec soin de son coffre. Je les remets en silence à leurs destinataires. Il y en avait quatre, une pour mon père, une pour Jane, une autre pour Sara et une plus épaisse pour oncle Mike. Je tremble comme une feuille alors que je dépose la dernière, celle de mon père, dans le creux de sa main. Nos regards se confrontent et je me sens tout d’un coup happé par sa détresse. J’ai l’impression de redevenir un gosse. Il passe sa main dernière ma nuque et d’un geste me serre tout contre lui.
Je prends machinalement la lettre que mon neveu m’a tendue. Sans même porter attention à lui. Je suis complètement sonné. Plus rien n’arrive à m’atteindre. Lorène est morte. La femme que je connais depuis toujours, celle avec qui j’ai passé les meilleures années de ma vie, celle sans qui je ne me voyais pas vieillir... elle n’est plus. C’est comme si une partie de moi était partie avec elle. J’ai l’impression que plus rien ne m’atteint. Je suis resté bloqué sur les derniers mots de LJ. Tellement de choses se pressent dans mon esprit. Pourquoi ne m’avait-elle rien dit ? Pourquoi ne sait-elle pas confié à moi ? Je ne lui avais jamais rien caché, hormis... mon plan pour faire sortir Linc de Fox River. Et si elle m’avait envoyé des signes, des appels et que je ne les avais pas vu ? Serais-je aussi égoïste que cela ? Et puis, l’altercation avec Steve, hier... Je m’en veux, mais en même temps une rage commence à monter en moi. Pourquoi ?
LJ (dépité) : Dans ses dossiers j’ai découvert qu’elle travaillait sur une affaire ultra sensible. Je présume que cela est la cause de leurs meurtres.
Jane (effondrée) : tu en es sûr ?
LJ (essayant d’être clair) : Des terrains de la ville ont été vendus à très bas prix par des élus de la ville à des membres de la pègre de Chicago. Ceux-ci les revendaient à prix d’or à des promoteurs. En contre partie ils assuraient la réélection de ses personnes. Lorène a eut vent de toute cette histoire, alors qu’elle défendit un client pour expropriation. Elle a creusé et elle a découvert le poteau rose. Elle a mis le FBI sur le coup, pour mener l’investigation. Steve jouait le rôle de l’homme de terrain. C’est pour cela qu’il était souvent blessé ses derniers temps. Le procès devait débuter dans quelques jours.
Jane (déconcertée) : c’est une blague ! Tu es en train de nous dire que Lorène allait faire tomber une partie de la mafia de Chicago et des élus corrompus ?
LJ : oui...
Jane (furieuse) : et tu le sais depuis quand ?
LJ (désemparé) : elle m’avait mis à l’écart. Je ne savais pas ce qu’elle faisait. J’ai tout découvert en fouillant dans son bureau, avant de venir.
Jane (hors d’elle) : la Compagnie ne lui a pas suffit, il a fallu qu’elle se remette dans cette histoire...
L (la prenant dans ses bras) : Calme-toi...
Jane (hurlant) : que je me calme, mes meilleurs amis sont morts !
Je m’enfonce dans le canapé tel une épave. Je ne sens plus rien, je suis anesthésié de l’intérieur. J’entrouvre la lettre qui m’est destiné. J’ai à peine le temps de lever les yeux que je vois Mike sortir de la pièce comme si le diable le poursuivait. Il a, à peine ouvert, son enveloppe qu’il a eut un mouvement de panique. Je n’ose même pas penser ce qu’il doit ressentir. Lui mon petit frère, il a vécu tellement de chose avec Lorène, tellement d’amour et de coups durs. A une époque, il ne voyait qu’elle... je me demande si un jour il pourra s’en remettre, il n’arrive déjà pas à se pardonner la perte de leur enfant. Moi-même je n’arrive pas à y croire. Comment cela peut-il être vrai ? Ma princesse, la personne la plus chère à mon cœur après mon frère n’est plus... je n’ai rien vu venir, je m’en veux tellement. Si j’avais été plus à son écoute, plus prévenant... Peut-être que... . Et puis il y a tellement de choses que j’aurais aimé lui dire et que je ne pourrais jamais... Je n’ai pas retenu les leçons... Pourquoi ne lui ai-je rien dis auparavant, lorsqu’elle était là ?
Je me suis réfugié dans la chambre d’Aïdan. Penché sur le lit pliant dans lequel dort Chris, je ne peux que m’en vouloir. Elle est là, à dormir paisiblement, les deux poings fermés alors que sa vie vient de sombrer dans le chaos, le néant. Je suis tellement mal, elle va souffrir toute sa vie de ce manque indéfinissable tout comme moi j’ai souffert de l’absence de mon père. Et je n’y pourrais rien. Une partie de son cœur sera éternellement vide malgré tous mes efforts.
Dans ma main, j’ai toujours ce papier, que je ne peux regarder. Comment a-t-elle put faire ceci ? Pourquoi ne pas m’en avoir parlé avant ? Je lui en veux tellement, elle a été puérile, égoïste, impulsive... elle a été elle... La Lorène qui n’en fait qu’à sa tête. Celle qui ne recule devant rien, qui tient sa parole quoiqu’il lui en coûte. Je soupire devant ce constat affligeant. On se ressemble tellement en fait. Les années passées ensembles nous ont changés, on n’était pas aussi similaire avant. Mais je ne peux pas accepter ce qu’elle a fait, je ne peux pas accepter ce qu’on lui a fait ! On vient de me l’enlever. Un frisson me parcourt alors qu’une main se dépose sur mon bras. Je croise le regard inquiet de Sara. Je vois trouble à cause de mes larmes qui ne cessent de couler, tels des torrents sans même que j’y prête attention. Comment étouffer et pourquoi cacher ses sanglots qui me ravagent littéralement ?.
La femme qui a partagé ma vie durant presque dix ans, celle qui est devenue mon âme sœur, ma confidente vient de mourir. Je viens de perdre un de mes piliers, une partie de moi-même. Avec elle, je perds tout ce en quoi je croyais. Elle s’est tant battue pour moi durant toute sa vie. Elle a toujours été là, pour moi, pour Linc... maintenant je me sens seul, abandonné. J’ai l’impression terrifiante d’être à nouveau un enfant, devant le lac de Chicago…
je vous mets la suite même si personne n'en veut...
CHAP 87:
pensée de Lorène : vert
pensée de Linc: rouge foncé
pensée de LJ: rouge
pensée de Mike : bleu
pensée de Sara : rose
Il est plus de 20h et Lorène et Steve ne sont toujours pas là. Je commence à être vraiment inquiet par leur retard, surtout qu’ils n’ont pas appelé. J’essaye de me persuader qu’ils ont, peut-être voulu prolonger ce moment en amoureux. Il est vrai que moi, je profiterai de l’occasion si j’étais à leur place. Un moment de détente avec Sara, cela fait une éternité que l’on ne s’est pas retrouvé seul tous les deux. Et puis pourquoi seraient-ils pressés de rentrer, Chris dort profondément dans la chambre d’Aïdan. J’aime les voir tous les deux paisiblement endormis dans leurs lits. C’est un réel bonheur de les voir tous les deux, c’est comme s’ils étaient connectés malgré leur jeune âge. Ils se regardent et éclatent de rire sans même que je comprenne pourquoi... mais qu’est-ce que j’aime cela.
Je quitte la chambre de mon fils et alors que j’essaye de ne pas faire de bruit pour les déranger, j’entr’aperçois la lueur des phares d’une voiture avancer dans l’allée. Je descends rapidement l’escalier. Je suis devant la porte et personne ne sonne. Je souris en pensant que ces deux soupirants profitent encore des quelques minutes de calme. Je rejoins Sara dans le salon qui sert l’apéritif à Linc et Jane. On s’est tous dit, qu’un petit dîner à l’improviste tout ensemble serait bien. On pourra se retrouver un peu en famille. Alors que j’entends mon frère rire aux éclats, un autre bruit m’interpelle. Le bruit d’une main lourde qui frappe à la porte. Personne ne frappe ici, et pas Lorène, elle rentre sans s’annoncer. Je regarde tout le monde avec stupeur. Pourquoi frappe-t-elle à la porte ? Je me dirige vers la porte suivi de Sara et des autres. Je sens leur présence derrière moi. Alors que ma main ouvre la porte d’entrée de ma maison, je suis estomaqué par les personnes qui se trouvent derrière. Mon sourire se fige. LJ et Sucré sont tous deux sur le pas de ma porte, les visages graves, décomposés. Mais que fait LJ ici ? Je regarde Linc et lui aussi semble tout aussi surpris que moi. Mais surtout pourquoi sont-ils aussi blêmes ? Pourquoi leurs visages semblent-ils défigurés par la souffrance ?
Je suis totalement en train de me décomposé sur place. Je savais que cela serait dur, mais là devant eux, je suis en panique. J’ai la vision au loin du visage de mon père. Il semble si surpris. A ce moment là, je comprends que je ne pourrais pas, que ceci est beaucoup trop dur. Je croyais que j’en serai capable, mais non... Comment dire à mon père, que sa meilleure amie, que sa sœur a été assassinée avec son mari, qu’il considérait comme son deuxième frère. Ils avaient tellement traversés ensemble pour sortir oncle Mike de Sona, pour faire tomber la Compagnie... je ne sais pas comment je fais mais je prends sur moi. Je prends une grande inspiration et commence à rentrer. Sans un mot, je me dirige vers le salon, suivi de Sucré. Ils nous regardent tous avec effarement. Je regarde tout autour de moi et je me sens seul, si seul. Je sens mes larmes qui s’étranglent dans ma gorge, mais je ne peux que les réfréner. Je n’arrive même pas à pleurer... Ils nous suivent en silence. Mais les yeux braqués sur nos moindres faits et gestes. On prend place dans le canapé et on remarque bien leur trouble, mais ils ne savent pas quoi penser. Je racle ma gorge, comme pour me donner de la constance.
LJ (la voix tremblante) : vous feriez mieux de vous asseoir...
Ils s’exécutent tous sans rien dire. Leurs yeux toujours braqués sur moi. Je me sens mal, comme si le sol se dérobait sous mes pieds, comme si je m’enfonçais dans ce canapé, comme s’il m’absorbait.
LJ (se triturant les mains) : je ne sais pas trop par ou commencer...
L (anxieux) : et si tu nous disais pourquoi tu es là ?
Su (bafouillant) : C’est moi qui l’ai appelé, un peu plus tôt, en fin de matinée. Je.... Il s’agit de Lorène et Steve... et...
Jane (paniquée) : quoi ? Ils sont où ?
LJ (ayant du mal à déglutir) : ils ont eut un accident sur le port...
Jane (soupirant) : Ils sont dans quel hôpital ? Il faut que l’on y aille...
LJ. Euh...
L (troublé) : LJ ?
Su (baisant le regard) : ils ne sont pas à l’hôpital.
Jane : mais....
LJ (les larmes aux yeux) : On ne les a pas retrouvés...
Jane (déroutée) : comment ça... ils se sont volatilisés ! Je n’y comprends rien LJ, tu veux bien être un peu plus clair !
LJ (la gorge sèche) : ils avaient loués un bateau pour aller dans les îlots. Une fois sorti du port, il a explosé... ils n’ont rien retrouvé...
Jane (effrayée) : Comment ça explosé ? Mais, un bateau ça n’explose pas sans raison... LJ !
LJ : eh ! ben... il se pourrait qu’il... du moins qu’on est fait en sorte que le bateau explose...
Jane (sanglotante) : Qu’est ce que tu insinues ?
LJ (ému) : ben ... ce n’était pas un accident. On a voulu les tuer. On les a tués !
Sa (consternée) : ils sont ....
LJ (en larme) : oui. Ils sont morts. La police a cherché toute la journée leurs corps... mais... ils n’ont rien trouvés.
Alors que leurs regards s’assombrissent au fur et à mesure que le mien se trouble, je ne sais plus quoi faire. J’ai dit les mots, ceux que je pensais imprononçables. Mes mains se crispent, plus personne ne dit rien. Le monde vient de s’arrêter pour eux aussi. Je me demande si comme moi, quelques heures plus tôt ils réalisent parfaitement ce que je viens de dire. Ils sont anéantis. Moi, je prends à peine pleinement conscience que jamais, plus jamais je ne reverrais le visage radieux de ma tante, de celle qui fut ma seconde maman. Je sors de ma sacoche les enveloppes que j’avais prit avec soin de son coffre. Je les remets en silence à leurs destinataires. Il y en avait quatre, une pour mon père, une pour Jane, une autre pour Sara et une plus épaisse pour oncle Mike. Je tremble comme une feuille alors que je dépose la dernière, celle de mon père, dans le creux de sa main. Nos regards se confrontent et je me sens tout d’un coup happé par sa détresse. J’ai l’impression de redevenir un gosse. Il passe sa main dernière ma nuque et d’un geste me serre tout contre lui.
Je prends machinalement la lettre que mon neveu m’a tendue. Sans même porter attention à lui. Je suis complètement sonné. Plus rien n’arrive à m’atteindre. Lorène est morte. La femme que je connais depuis toujours, celle avec qui j’ai passé les meilleures années de ma vie, celle sans qui je ne me voyais pas vieillir... elle n’est plus. C’est comme si une partie de moi était partie avec elle. J’ai l’impression que plus rien ne m’atteint. Je suis resté bloqué sur les derniers mots de LJ. Tellement de choses se pressent dans mon esprit. Pourquoi ne m’avait-elle rien dit ? Pourquoi ne sait-elle pas confié à moi ? Je ne lui avais jamais rien caché, hormis... mon plan pour faire sortir Linc de Fox River. Et si elle m’avait envoyé des signes, des appels et que je ne les avais pas vu ? Serais-je aussi égoïste que cela ? Et puis, l’altercation avec Steve, hier... Je m’en veux, mais en même temps une rage commence à monter en moi. Pourquoi ?
LJ (dépité) : Dans ses dossiers j’ai découvert qu’elle travaillait sur une affaire ultra sensible. Je présume que cela est la cause de leurs meurtres.
Jane (effondrée) : tu en es sûr ?
LJ (essayant d’être clair) : Des terrains de la ville ont été vendus à très bas prix par des élus de la ville à des membres de la pègre de Chicago. Ceux-ci les revendaient à prix d’or à des promoteurs. En contre partie ils assuraient la réélection de ses personnes. Lorène a eut vent de toute cette histoire, alors qu’elle défendit un client pour expropriation. Elle a creusé et elle a découvert le poteau rose. Elle a mis le FBI sur le coup, pour mener l’investigation. Steve jouait le rôle de l’homme de terrain. C’est pour cela qu’il était souvent blessé ses derniers temps. Le procès devait débuter dans quelques jours.
Jane (déconcertée) : c’est une blague ! Tu es en train de nous dire que Lorène allait faire tomber une partie de la mafia de Chicago et des élus corrompus ?
LJ : oui...
Jane (furieuse) : et tu le sais depuis quand ?
LJ (désemparé) : elle m’avait mis à l’écart. Je ne savais pas ce qu’elle faisait. J’ai tout découvert en fouillant dans son bureau, avant de venir.
Jane (hors d’elle) : la Compagnie ne lui a pas suffit, il a fallu qu’elle se remette dans cette histoire...
L (la prenant dans ses bras) : Calme-toi...
Jane (hurlant) : que je me calme, mes meilleurs amis sont morts !
Je m’enfonce dans le canapé tel une épave. Je ne sens plus rien, je suis anesthésié de l’intérieur. J’entrouvre la lettre qui m’est destiné. J’ai à peine le temps de lever les yeux que je vois Mike sortir de la pièce comme si le diable le poursuivait. Il a, à peine ouvert, son enveloppe qu’il a eut un mouvement de panique. Je n’ose même pas penser ce qu’il doit ressentir. Lui mon petit frère, il a vécu tellement de chose avec Lorène, tellement d’amour et de coups durs. A une époque, il ne voyait qu’elle... je me demande si un jour il pourra s’en remettre, il n’arrive déjà pas à se pardonner la perte de leur enfant. Moi-même je n’arrive pas à y croire. Comment cela peut-il être vrai ? Ma princesse, la personne la plus chère à mon cœur après mon frère n’est plus... je n’ai rien vu venir, je m’en veux tellement. Si j’avais été plus à son écoute, plus prévenant... Peut-être que... . Et puis il y a tellement de choses que j’aurais aimé lui dire et que je ne pourrais jamais... Je n’ai pas retenu les leçons... Pourquoi ne lui ai-je rien dis auparavant, lorsqu’elle était là ?
Mon cher Linc, mon ami,
Si seulement tu savais tout ce que tu représentes pour moi. Si un jour tu lis ces mots, c’est que malheureusement, il sera trop tard. C'est fini ! Ne m'en veut pas, si j’ai pris trop de risques, mais je ne pouvais me taire.
J’ai passé 30 ans à tes côtés, 30 ans à te regarder, 30 ans à te copier, 30 ans à tenter de te surprendre, 30 ans à t’apprécier. Tu m’as montré la volonté, le courage. Tu m’as appris à découvrir mes limites. Tu m’as apporté beaucoup de joie et de confiance. Tu m’as montré comment surpasser la peur et l’angoisse. Nous ne nous sommes jamais fait la tête plus d’une semaine. Chaque fois, mon cœur ou le tien voulaient rétablir l’entente. On a toujours été en osmose tous les deux, même dans les moments lus plus durs de nos vies. Je t’ai toujours considéré comme un grand frère. Celui qui gagne, qui en sait toujours plus, qui est plus fort. Un peu plus de cinq ans nous sépare et tu m’as souvent protégé ou réconforté. Comme cette fois où je suis tombé dans les ronces. Dans le chemin qui descendait en bas de chez nous. Tu m’as enlevé les épines une à une en me parlant. Pour que je ne pleure pas et que j’oublie la douleur. Je m’en souviens bien, tu avais même réussi à me faire rire. Le futur que l’on s’imaginait petits, n’est pas venu à temps, et ne viendra plus. Il y a 3 ans, je pleurais dans tes bras la perte de mon enfant, tu m’as redonné le courage, l’envie de vivre. Nous avons partagé tant de bonheur et de moments forts, que j’en souris encore, cela me réconforte. Tu m’as toujours donné la volonté d’en ressortir plus forte, Comme un grand frère... jamais je ne pourrais te remercier d’avoir toujours étais là pour moi.
Si ma vie s’est arrêtée, il faut que tu saches qu’elle fut belle et merveilleuse, entourées d’hommes et de femmes d’exceptions. Mon mariage fut la chose la plus belle qui me soit arrivé. Chaque femme devrait connaître le bonheur que j’ai eut la chance de toucher.
Je te demanderais juste une chose, Lincoln, veille sur Mike. Il sera fragile et vulnérable comme jamais. Il l’a toujours été dans le fond...
Mais surtout si je t’écris ces lignes c’est pour remercier, aucun mots ne pourront exprimer ma gratitude. Tu m’as laissé élever LJ, tu m’as fait confiance. Il est ma plus grande fierté. Tu dois lui faire comprendre qu’il ne doit pas se sentir coupable de la tournure des événements. Si je l’ai mis à l’écart, ce n’est que par amour pour lui.
Je t'aime, et je veux ton bonheur. Je sais que ça te fera du mal au début, mais tu oublieras, tu m’oublieras.
Je ne t'ai pas abandonné, je suis toujours a ton coté.
JE T'AIME
Lorène
Si seulement tu savais tout ce que tu représentes pour moi. Si un jour tu lis ces mots, c’est que malheureusement, il sera trop tard. C'est fini ! Ne m'en veut pas, si j’ai pris trop de risques, mais je ne pouvais me taire.
J’ai passé 30 ans à tes côtés, 30 ans à te regarder, 30 ans à te copier, 30 ans à tenter de te surprendre, 30 ans à t’apprécier. Tu m’as montré la volonté, le courage. Tu m’as appris à découvrir mes limites. Tu m’as apporté beaucoup de joie et de confiance. Tu m’as montré comment surpasser la peur et l’angoisse. Nous ne nous sommes jamais fait la tête plus d’une semaine. Chaque fois, mon cœur ou le tien voulaient rétablir l’entente. On a toujours été en osmose tous les deux, même dans les moments lus plus durs de nos vies. Je t’ai toujours considéré comme un grand frère. Celui qui gagne, qui en sait toujours plus, qui est plus fort. Un peu plus de cinq ans nous sépare et tu m’as souvent protégé ou réconforté. Comme cette fois où je suis tombé dans les ronces. Dans le chemin qui descendait en bas de chez nous. Tu m’as enlevé les épines une à une en me parlant. Pour que je ne pleure pas et que j’oublie la douleur. Je m’en souviens bien, tu avais même réussi à me faire rire. Le futur que l’on s’imaginait petits, n’est pas venu à temps, et ne viendra plus. Il y a 3 ans, je pleurais dans tes bras la perte de mon enfant, tu m’as redonné le courage, l’envie de vivre. Nous avons partagé tant de bonheur et de moments forts, que j’en souris encore, cela me réconforte. Tu m’as toujours donné la volonté d’en ressortir plus forte, Comme un grand frère... jamais je ne pourrais te remercier d’avoir toujours étais là pour moi.
Si ma vie s’est arrêtée, il faut que tu saches qu’elle fut belle et merveilleuse, entourées d’hommes et de femmes d’exceptions. Mon mariage fut la chose la plus belle qui me soit arrivé. Chaque femme devrait connaître le bonheur que j’ai eut la chance de toucher.
Je te demanderais juste une chose, Lincoln, veille sur Mike. Il sera fragile et vulnérable comme jamais. Il l’a toujours été dans le fond...
Mais surtout si je t’écris ces lignes c’est pour remercier, aucun mots ne pourront exprimer ma gratitude. Tu m’as laissé élever LJ, tu m’as fait confiance. Il est ma plus grande fierté. Tu dois lui faire comprendre qu’il ne doit pas se sentir coupable de la tournure des événements. Si je l’ai mis à l’écart, ce n’est que par amour pour lui.
Je t'aime, et je veux ton bonheur. Je sais que ça te fera du mal au début, mais tu oublieras, tu m’oublieras.
Je ne t'ai pas abandonné, je suis toujours a ton coté.
JE T'AIME
Lorène
Je me suis réfugié dans la chambre d’Aïdan. Penché sur le lit pliant dans lequel dort Chris, je ne peux que m’en vouloir. Elle est là, à dormir paisiblement, les deux poings fermés alors que sa vie vient de sombrer dans le chaos, le néant. Je suis tellement mal, elle va souffrir toute sa vie de ce manque indéfinissable tout comme moi j’ai souffert de l’absence de mon père. Et je n’y pourrais rien. Une partie de son cœur sera éternellement vide malgré tous mes efforts.
Dans ma main, j’ai toujours ce papier, que je ne peux regarder. Comment a-t-elle put faire ceci ? Pourquoi ne pas m’en avoir parlé avant ? Je lui en veux tellement, elle a été puérile, égoïste, impulsive... elle a été elle... La Lorène qui n’en fait qu’à sa tête. Celle qui ne recule devant rien, qui tient sa parole quoiqu’il lui en coûte. Je soupire devant ce constat affligeant. On se ressemble tellement en fait. Les années passées ensembles nous ont changés, on n’était pas aussi similaire avant. Mais je ne peux pas accepter ce qu’elle a fait, je ne peux pas accepter ce qu’on lui a fait ! On vient de me l’enlever. Un frisson me parcourt alors qu’une main se dépose sur mon bras. Je croise le regard inquiet de Sara. Je vois trouble à cause de mes larmes qui ne cessent de couler, tels des torrents sans même que j’y prête attention. Comment étouffer et pourquoi cacher ses sanglots qui me ravagent littéralement ?.
La femme qui a partagé ma vie durant presque dix ans, celle qui est devenue mon âme sœur, ma confidente vient de mourir. Je viens de perdre un de mes piliers, une partie de moi-même. Avec elle, je perds tout ce en quoi je croyais. Elle s’est tant battue pour moi durant toute sa vie. Elle a toujours été là, pour moi, pour Linc... maintenant je me sens seul, abandonné. J’ai l’impression terrifiante d’être à nouveau un enfant, devant le lac de Chicago…
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
part 2 :
Je sens Sara qui essaye de transpercer du regard la carapace derrière laquelle je me cache, derrière laquelle je me protège. Mais plus rien n’arrive à m’atteindre. La dernière chose qui m’a fait ressentir une émotion quelconque, c’est le papier que je tiens froissé dans ma main droite. Elle n’a pas le droit de me faire ceci... pas comme cela. D’un geste maladroit, je rouvre cette maudite feuille où est écris en lettre imposante «adoption». Mais surtout ou figure dans une case, en lettre rouge : Christina-Rose Scofield... Lorène et Steve veulent que leur fille soit adoptée par nous, par moi... De ce fait, elle portera exactement le même nom que ma mère... ma filleule va devenir aux yeux de la loi, ma fille... La chair de leurs chairs devient mienne ! Comment pourrais-je être à la hauteur ?
Lorène a porté mon enfant. Je vais élever le sien. Ma tête tourne, tout mon corps hurle son désespoir, mon désespoir. Jamais je ne pourrais élever Chris, je n’en aurais pas la force. Je ne sais même pas par où commencer...
Mes bras encerclent la taille de Michael. Je pose ma tête contre son torse. Je sais que son monde, son univers vient de s’effondrer. Plus rien n’a de sens pour lui. J’aimerai tellement pouvoir lui ôter toute la peine qui le ronge. Je sais que là plus rien ne peut l’atteindre à présent, que plus rien n’a d’importance. Comment vais-je pouvoir faire pour le faire revenir parmi les vivants ? J’ai de la peine à supporter son regard rougi et si abattu. Si on lui avait arraché le cœur, il ne souffrirait pas plus. Jamais je n’ai vu tant de souffrance chez un homme. Même le jour de l’exécution de Linc, des années auparavant, il n’avait pas ce regard égaré. Aurait-il la même peine si c’était moi ? ai-je la même importance à ses yeux ?
Alors que je me pose mille et une question, je vois Michael se dérober de mon étreinte et sortir de la chambre d’Aïdan, la rage au ventre. Il fait les cent pas dans le couloir. Il s’efforce de ne pas hurler, se mort le travers de sa main… Il n’y arrive même pas, aucun son ne sort de sa bouche. Je ne peux que constater son désespoir et cela me fait d’autant plus mal. Adossé au mur, les mains sur ses cuisses, il verse en silence toutes les larmes de son corps.
Je m’avance vers lui mais d’un geste de la main, il me fait signe de ne pas approcher. Je ne veux pas qu’il se referme sur lui-même, il n’a pas le droit. Je fais tout de même un pas de plus vers lui. Sans même un regard pour moi, il part…j’entends juste ses pas rapides dans l’escalier… la porte qui claque. Je ferme les yeux, et j’ai peur. J’ai peur de le perdre. J’ai peur que jamais il n’arrive à surmonter cette folie qui nous arrive. Je suis tellement désemparé. C’est l’esprit las que je ramasse les papiers qu’il a laissé tomber au sol.
J’ai envie de hurler mais plus rien ne sort. Je suis comme insensibilisé. Je sais pertinemment que je fais souffrir Sara en la délaissant ainsi. Mais comment lui faire comprendre que tout se chamboule en moi. Qu’une haine immense et indescriptible m’envahit, que je ne peux rester ainsi. Je ne peux rester sans rien faire. On vient de m’enlever une partie de moi-même. Je fais encore une fois les cent pas. Je m’enfonce dans le jardin obscur. Que faire ? Je suis en train de devenir dingue. Les deux mains accrochées à ma tête, je ne cesse de chercher ce que j’ai loupé, ce qui a fait qu’aujourd’hui… elle n’est plus ! Je suis presque à la limite de la plantation de bananes de mon voisin, mais aucune réponse n’arrive à mon esprit si embué. Alors que je me stoppe, comme pour reprendre enfin un souffle de vie, je vois une silhouette se profiler devant moi. Mes yeux se concentrent dessus, je ne reconnais pas cette personne. Qui cela peut-il être ?
H : Scofield ?
Cette voix, je la reconnaîtrais entre mille : Kellerman ! Mais il est mort après le procès de Sara… Il devrait l’être…
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
LE PAUVRE LES PAUVRES!!
KELLERMAN IL E MORT R LUI ???
VITE LA SUITE
KELLERMAN IL E MORT R LUI ???
VITE LA SUITE
saramike- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
ENNEADE a écrit:[size=14][font=Comic Sans Ms] vous voulez ma mort... 2 comms...
je vous mets la suite même si personne n'en veut...
non enneade ne pense pas sa penses a celle qui te lise !!!!(meme si je poste partout ou tu postes )
WAOUW ,MAGNIFIQUE,SUBLIME,GENIALISIME!!!suite!!!
c'est tellement emouvant et tu decris tellement bien que j'en ai eu les larmes aux yeux!!!
mike ne va pas le supporter mais bon c'est pas une raison pour laisser sara comme sa!!
il va adopter la ptite!!!
mais ils sont vraiment morts??je n'arrive pas a y croire ils font peut etre semblant pour fausser la compagnie??
que viens faire kellerman dis moi que c'est pas a cause de lui!!!!
bref vivement la prochaine miss et j'espere qu'elle sera un peu plus gai !!!
ce que je te dis la vaut pour absolument toutes tes fics et toutes tes suites tu a un enorme talent et merci de nous le faire partager que se soit avec mike et sara ou went!!!
continues la miss ne te decourages pas celles qui ne veulent pas te lire rate quelque chose!!!!
JulieScofield- Retrouve Steadman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Coucou Miss,je viens de rentrer du taf!!
Waouhhhhhhhh sa c'était une suite riche en émotions,j'ne avais des frissons
J'arrive a pas a y croire que Lorène et Steve soient morts,c'est pas possible c'ets un coup monté pour faire corire a leur mort
Ils avaient deja otut prévu pour que leur fille soit adoptée par Mick et Sara!!
Mick est vraiment dans un sale état j'espère qu'il va s'en remetrre car faut qu'il pense aussi a Sara sa doit pas etre facile de le voir dans ce état et qu'il la repousse Il a une famille et il doit se battre pour elle!!
Et que fait Kellerman ici????
Tu dois absolument nous mettre une suite Enneade ou alors je vais mourrir d'une crise cardiaque
Waouhhhhhhhh sa c'était une suite riche en émotions,j'ne avais des frissons
J'arrive a pas a y croire que Lorène et Steve soient morts,c'est pas possible c'ets un coup monté pour faire corire a leur mort
Ils avaient deja otut prévu pour que leur fille soit adoptée par Mick et Sara!!
Mick est vraiment dans un sale état j'espère qu'il va s'en remetrre car faut qu'il pense aussi a Sara sa doit pas etre facile de le voir dans ce état et qu'il la repousse Il a une famille et il doit se battre pour elle!!
Et que fait Kellerman ici????
Tu dois absolument nous mettre une suite Enneade ou alors je vais mourrir d'une crise cardiaque
nestella- Rendez vous avec Pope
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
wouah
c'est genial
triste (trop) mais genial
hate à la suite
tu es tres talentueuse !
c'est genial
triste (trop) mais genial
hate à la suite
tu es tres talentueuse !
gilette- Compagnon de Cellule de Michael
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Alors là!!!! Jsuis totalement -pardonez moi l'expression- sur le cul! Je tiens à m'excuser de n'avoir pas mis de commentaires pour la suite précédente, mais je crois que tout comme mes collègues lectrices, je ne m'y attendais tellement pas à cette cute qu'elle m'a laissé sans voix. Mais là, c'est tout aussi déroutant voire pire, mais à contrario, je ne peux m'empecher de laisser un commentaire. Ma parole, mais où vas tu chercher tout ça?? Je suis obligée de dire ça pour me ramener à la lréalité du fait que ce soit juste une fic' et pas la réalité, parce que dans le cas contraire, je perds la tête moi aussi. Bisarrement, c'est la réaction de michael envers Sara qui me touche le plus. Et ce retour phantomatique de Kellerman...c'est un truc de ouf! Ce titre ne cessera donc jamais d'avoir son sens!! My God, je suis choquée! C'est pire que PB, je veux dire même PB ne m'a jamais mis dans un tel état de malaise! Il n'y a qu'un mot: c'est horrible!
Savannah Scofield- Membre de la thérapie avec Sara
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
merci les filles
CHAP 88 :
pensée de Mike
J’ai de la peine à reprendre mes esprits. Je m’avance tout doucement, sans vraiment faire de bruit, je ne sais pas pourquoi. Il est là, devant moi, bel et bien vivant… Je ne sais plus qui penser, que fait-il ici ? Comment a-t-il pu s’en sortir ? Tellement de questions bouillonnent dans mon esprit que je perds pied. Je m’avance inexorablement vers lui, il m’attire, j’ai comme l’impression qu’il est la clé, cette fois-ci de l’histoire. J’avance dans le noir de la nuit, et je ne cesse de me demander ce que je suis en train de faire. Pour la première fois de ma vie, je ne sais pas où je vais, pourquoi j’y vais, mais je fonce tête baissée dans cet inconnu.
Je m’accoude de l’autre côté de l’arbre. Nos regards se croisent mais on n’arrive ni l’un ni l’autre à se sonder l’autre. je vois en lui une profonde tristesse, comme une souffrance…
M (sec) : qu’est-ce que vous faites là ?
P (avec un sourire cynique) : pas trop surpris ?
M (désinvolte) : un fantôme dans mon jardin ! Non… je ne sais pas en fait !
P (amusé) : je ne suis pas un fantôme…
M (vif) : alors, pourquoi ?
P (perdu) : il fallait que la Compagnie me croie mort. Il fallait que je meurs…
M : mais votre sœur ?
P (ému) : elle ne sait rien. Tous les mois elle va se recueillir sur ma tombe…
M (ahuri) : je ne comprends rien…
P (souriant) : faudra marquer ça dans les Annales, Michael Scofield qui… bref, je suis là pour vous aider !
M (insistant) : m’aider, m’aider à quoi ? Et puis, toi, là... j’ai besoin de savoir !
P (haussant les épaules) : c’est simple… Lorène et Steve m’ont fait disparaître après le procès de Sara. On a organisé ma mort tous les trois. Et depuis je travaille dans l’ombre avec eux, quand ils en ont besoin… je fais ce que personne ne peut faire, et ce que tout fantôme peut faire…
M (sec) : je… ne saisi pas pourquoi tu es là …
P (fermant les yeux) : ils m’ont donné une vie, j’ai une famille à présent… je sais qui a fait ça… je sais qui les a tués !
Sans même que je m’en rende compte, je lui saute à la gorge tel un enragé. Comment peut-il savoir ? Comment cela se fait-il qu’il soit déjà ici ? Il est mêlé à ceci, il ne peut en être autrement, après tout c’est Kellerman !
P (haletant) : Scofield, stop… tu m’étrangles vieux…
M (nerveux et tout bas) : Donne-moi une bonne raison de ne pas te tuer… donnes moi une raison qui me fait de toi un innocent !
P (paniqué) : jamais je n’aurais fait de mal aux personnes qui m’ont permis de vivre. Steve comptait beaucoup pour moi…
Je relâchais la pression sans même m’en rendre compte. Ses yeux ne me trahissaient pas. Ils sont plantés en moi, humides, et exprimant toute la souffrance de son cœur. Nos regards toujours ancrés l’un en l’autre, je le laisse de nouveau respirer. Je distingue dans la pénombre, les larmes qui sillonnent alors son visage. Kellerman affecté par quelque chose !
M (se calmant) : et si tu commençais depuis le début !
P (soufflant un grand coup) : lors du procès de Sara, on savait qu’après mon témoignage, la Compagnie me ferait disparaître. Je m’étais résigné mais pas Lorène. Elle croyait vraiment que les personnes pouvaient changer et que chacun avait quelque chose de bon en soi… bref… elle et Steve ont organisés ma mort. Une équipe de ton père, allait m’éliminer aux yeux de la Compagnie, se faisant passer pour une de leur équipe ! C’était risqué, mais c’était ma seule chance… j’ai crut y passer car moi, je n’étais pas au courant que c’était des balles à blancs. J’ai eut au fond de moi, la trouille de ma vie, mais je savais que je mourais en ayant un peu d’honneur, vu que j’avais témoigné.
Je m’assit par terre et continuais à écouter méticuleusement Paul, qui me parle de Lorène et Steve. Comment ils avaient réussi à lui procurer une autre identité, comment il était leur homme de l’ombre. Qu’il les avait aidés à me sortir de Sona, pour faire tomber la Compagnie mais sans que Linc et Sara soit au courant. C’était leur deal, personne ne devait savoir que Paul était vivant, qu’il était avec nous… je lui devais la vie, tout comme Linc apparemment. Je restais bouché bée par toutes ses nouvelles. Lui que je pensais à jamais mon ennemi, l’homme qui a torturé ma femme. Il est aujourd’hui devant mes yeux et m’énumère, sans fierté aucune, qu’il est notre ange gardien à tous, et ceci depuis des années.
Il me raconte dans les moindres détails, l’affaire qui quelques années plus tôt m’avait fait frémir : Sammy. Il était venu me menacer, ainsi que ma famille, dans ma maison. Il voulait les plans de Sona, pour en faire évader les pires individus. Steve qui était dans la confidence, on avait élaborer une échappatoire à tout ceci. Mais jamais il n’avait mentionné que Paul était l’homme qui sur le terrain, avait expédier Sammy, dans une prison colombienne pour un trafic qui me semble plus qu’obscur. Il l’a piégé, c’est lui qui a pris les risque, qui à mis sur pied l’intervention… alors que moi, j’étais sous le soleil du Panama à profiter de ma vie.
M (troublé) : mais pourquoi tu es là, maintenant ? Pourquoi tu es resté dehors ?
P (esquissant un sourire) : ben ! D’abord, je ne suis pas sûr que Sara m’aurait acceptée chez elle, dans sa maison… Et, sinon on avait convenu avec Steve et Lorène que personne ne devait savoir la vérité, cela m’était en péril ma famille !
M : alors pourquoi maintenant ?
P : C’étaient mes amis, et je ne resterai pas sans rien faire… et, je dois veiller sur toi, Scofield !
M (surpris) : quoi ?
P (lui lancant un regard complice) : tu n’as pas envie de te venger ? Tu n’as pas envie de retrouver ceux qui ont fait cela ?
M (dur) : si…
P (le regardant droit dans les yeux) : alors je serai là ! Lorène m’en voudrait trop s’il… t’arrivait quelque chose !
M (esquissant un rictus) : je dois faire équipe avec toi, si… je veux les retrouver !
P (amusé) : je serai ton ombre, je n’ai pas le choix.
M : comment ?
P (les yeux rougis) : une promesse que j’ai faite un jour…
M (lui tapant dasn le dos) : je vois. Bon, on rentre…
P (surpris) : non, il ne vaut mieux pas qu’ils sachent que je suis … vivant ! On se verra demain ! Dans le bar en face de la banco de Versailles.
M : pas un mot à personnes ?
P (tout bas) : à part si tu veux les impliquer ?
M : non… jamais je ne ferais prendre de risque à Linc.
P : je pesais bien ! Ils vont se demander où tu es, tu ferais mieux de les rejoindre !
Nos mains se serrent et sans un bruit je retourne vers ma maison. Je me retourne et il n’est plus là. A cet instant, je sais que je viens à nouveau de basculer dans l’enfer. Je sais que je ne devrais pas, mais je ne peux rester sans retrouver ceux qui ont fait cela ! J’arrive dans le salon et je vois tout le monde qui m’attends. Ils sont tous anéanti par ce qui vient de nous arriver. Je ne sais plus quoi penser, à les voir ainsi. Je sais que je prends des risques, mais … je ne peux rester impassible devant ce qui a été commis ! Jamais je ne pourrais vivre en paix en sachant ces ordures en vie.
CHAP 88 :
pensée de Mike
J’ai de la peine à reprendre mes esprits. Je m’avance tout doucement, sans vraiment faire de bruit, je ne sais pas pourquoi. Il est là, devant moi, bel et bien vivant… Je ne sais plus qui penser, que fait-il ici ? Comment a-t-il pu s’en sortir ? Tellement de questions bouillonnent dans mon esprit que je perds pied. Je m’avance inexorablement vers lui, il m’attire, j’ai comme l’impression qu’il est la clé, cette fois-ci de l’histoire. J’avance dans le noir de la nuit, et je ne cesse de me demander ce que je suis en train de faire. Pour la première fois de ma vie, je ne sais pas où je vais, pourquoi j’y vais, mais je fonce tête baissée dans cet inconnu.
Je m’accoude de l’autre côté de l’arbre. Nos regards se croisent mais on n’arrive ni l’un ni l’autre à se sonder l’autre. je vois en lui une profonde tristesse, comme une souffrance…
M (sec) : qu’est-ce que vous faites là ?
P (avec un sourire cynique) : pas trop surpris ?
M (désinvolte) : un fantôme dans mon jardin ! Non… je ne sais pas en fait !
P (amusé) : je ne suis pas un fantôme…
M (vif) : alors, pourquoi ?
P (perdu) : il fallait que la Compagnie me croie mort. Il fallait que je meurs…
M : mais votre sœur ?
P (ému) : elle ne sait rien. Tous les mois elle va se recueillir sur ma tombe…
M (ahuri) : je ne comprends rien…
P (souriant) : faudra marquer ça dans les Annales, Michael Scofield qui… bref, je suis là pour vous aider !
M (insistant) : m’aider, m’aider à quoi ? Et puis, toi, là... j’ai besoin de savoir !
P (haussant les épaules) : c’est simple… Lorène et Steve m’ont fait disparaître après le procès de Sara. On a organisé ma mort tous les trois. Et depuis je travaille dans l’ombre avec eux, quand ils en ont besoin… je fais ce que personne ne peut faire, et ce que tout fantôme peut faire…
M (sec) : je… ne saisi pas pourquoi tu es là …
P (fermant les yeux) : ils m’ont donné une vie, j’ai une famille à présent… je sais qui a fait ça… je sais qui les a tués !
Sans même que je m’en rende compte, je lui saute à la gorge tel un enragé. Comment peut-il savoir ? Comment cela se fait-il qu’il soit déjà ici ? Il est mêlé à ceci, il ne peut en être autrement, après tout c’est Kellerman !
P (haletant) : Scofield, stop… tu m’étrangles vieux…
M (nerveux et tout bas) : Donne-moi une bonne raison de ne pas te tuer… donnes moi une raison qui me fait de toi un innocent !
P (paniqué) : jamais je n’aurais fait de mal aux personnes qui m’ont permis de vivre. Steve comptait beaucoup pour moi…
Je relâchais la pression sans même m’en rendre compte. Ses yeux ne me trahissaient pas. Ils sont plantés en moi, humides, et exprimant toute la souffrance de son cœur. Nos regards toujours ancrés l’un en l’autre, je le laisse de nouveau respirer. Je distingue dans la pénombre, les larmes qui sillonnent alors son visage. Kellerman affecté par quelque chose !
M (se calmant) : et si tu commençais depuis le début !
P (soufflant un grand coup) : lors du procès de Sara, on savait qu’après mon témoignage, la Compagnie me ferait disparaître. Je m’étais résigné mais pas Lorène. Elle croyait vraiment que les personnes pouvaient changer et que chacun avait quelque chose de bon en soi… bref… elle et Steve ont organisés ma mort. Une équipe de ton père, allait m’éliminer aux yeux de la Compagnie, se faisant passer pour une de leur équipe ! C’était risqué, mais c’était ma seule chance… j’ai crut y passer car moi, je n’étais pas au courant que c’était des balles à blancs. J’ai eut au fond de moi, la trouille de ma vie, mais je savais que je mourais en ayant un peu d’honneur, vu que j’avais témoigné.
Je m’assit par terre et continuais à écouter méticuleusement Paul, qui me parle de Lorène et Steve. Comment ils avaient réussi à lui procurer une autre identité, comment il était leur homme de l’ombre. Qu’il les avait aidés à me sortir de Sona, pour faire tomber la Compagnie mais sans que Linc et Sara soit au courant. C’était leur deal, personne ne devait savoir que Paul était vivant, qu’il était avec nous… je lui devais la vie, tout comme Linc apparemment. Je restais bouché bée par toutes ses nouvelles. Lui que je pensais à jamais mon ennemi, l’homme qui a torturé ma femme. Il est aujourd’hui devant mes yeux et m’énumère, sans fierté aucune, qu’il est notre ange gardien à tous, et ceci depuis des années.
Il me raconte dans les moindres détails, l’affaire qui quelques années plus tôt m’avait fait frémir : Sammy. Il était venu me menacer, ainsi que ma famille, dans ma maison. Il voulait les plans de Sona, pour en faire évader les pires individus. Steve qui était dans la confidence, on avait élaborer une échappatoire à tout ceci. Mais jamais il n’avait mentionné que Paul était l’homme qui sur le terrain, avait expédier Sammy, dans une prison colombienne pour un trafic qui me semble plus qu’obscur. Il l’a piégé, c’est lui qui a pris les risque, qui à mis sur pied l’intervention… alors que moi, j’étais sous le soleil du Panama à profiter de ma vie.
M (troublé) : mais pourquoi tu es là, maintenant ? Pourquoi tu es resté dehors ?
P (esquissant un sourire) : ben ! D’abord, je ne suis pas sûr que Sara m’aurait acceptée chez elle, dans sa maison… Et, sinon on avait convenu avec Steve et Lorène que personne ne devait savoir la vérité, cela m’était en péril ma famille !
M : alors pourquoi maintenant ?
P : C’étaient mes amis, et je ne resterai pas sans rien faire… et, je dois veiller sur toi, Scofield !
M (surpris) : quoi ?
P (lui lancant un regard complice) : tu n’as pas envie de te venger ? Tu n’as pas envie de retrouver ceux qui ont fait cela ?
M (dur) : si…
P (le regardant droit dans les yeux) : alors je serai là ! Lorène m’en voudrait trop s’il… t’arrivait quelque chose !
M (esquissant un rictus) : je dois faire équipe avec toi, si… je veux les retrouver !
P (amusé) : je serai ton ombre, je n’ai pas le choix.
M : comment ?
P (les yeux rougis) : une promesse que j’ai faite un jour…
M (lui tapant dasn le dos) : je vois. Bon, on rentre…
P (surpris) : non, il ne vaut mieux pas qu’ils sachent que je suis … vivant ! On se verra demain ! Dans le bar en face de la banco de Versailles.
M : pas un mot à personnes ?
P (tout bas) : à part si tu veux les impliquer ?
M : non… jamais je ne ferais prendre de risque à Linc.
P : je pesais bien ! Ils vont se demander où tu es, tu ferais mieux de les rejoindre !
Nos mains se serrent et sans un bruit je retourne vers ma maison. Je me retourne et il n’est plus là. A cet instant, je sais que je viens à nouveau de basculer dans l’enfer. Je sais que je ne devrais pas, mais je ne peux rester sans retrouver ceux qui ont fait cela ! J’arrive dans le salon et je vois tout le monde qui m’attends. Ils sont tous anéanti par ce qui vient de nous arriver. Je ne sais plus quoi penser, à les voir ainsi. Je sais que je prends des risques, mais … je ne peux rester impassible devant ce qui a été commis ! Jamais je ne pourrais vivre en paix en sachant ces ordures en vie.
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
javai pas vu que javai autant de suite de retard!!!!
trop contente de te relire enfin
la suitttttttttteeeeeeeee
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choupine- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Age : 34
Date d'inscription : 26/12/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
c'est génial !
c'est super !
suite bientot bientot ?!!
c'est super !
suite bientot bientot ?!!
gilette- Compagnon de Cellule de Michael
- Nombre de messages : 12
Date d'inscription : 02/12/2006
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
fabuleuse suite la miss
je me pose trop de questions!!!!!!
je le savais que ta fic ne pourrait pas etre toute rose sans problemes car mike il va en avoir des problemes j'espere juste que personnes d'autre ne va mourir!!!
vivement la suite miss toujours aussi talentueuse!!!!
vivement la suite ma tite enneade!!!
je me pose trop de questions!!!!!!
je le savais que ta fic ne pourrait pas etre toute rose sans problemes car mike il va en avoir des problemes j'espere juste que personnes d'autre ne va mourir!!!
vivement la suite miss toujours aussi talentueuse!!!!
vivement la suite ma tite enneade!!!
JulieScofield- Retrouve Steadman
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Date d'inscription : 01/01/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
quand est qu'on aura une suite c'est long ????
Ne nous oublie pas
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Sara59- Dr Tancredi you are free
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Date d'inscription : 03/04/2007
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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