Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...

je fonds... c'est trop beau!!!

c'est toop beau ! j'aime grave ! moments misa trop intense ! pour cet superbe suite !!!

vivement la prochaine !!

Enneade, j'adore ta ban !
Je ne connaissait pas ces photoshoot de Went ??
Mamamia !

La suite un peu plus tard...ravie que à vous plaise !

J'ai vraiment de lire la suite car les précédentes étaient trop touchante!!!!!!
Il est trop mimi Mick quand il se confie a Sara sur ses sentiments!!!!!!!!

soso_burrows a écrit:Enneade, j'adore ta ban !
Je ne connaissait pas ces photoshoot de Went ??
Mamamia !

La suite un peu plus tard...ravie que à vous plaise !

oue moi aussi je me suis dit pareil !

vivement que tu la poste !!!

Super une suite bientot !!!!!!

Hehe moi je connais déjà la fin mais c'est toujours un plaisir de te relire

j'adore ta fic elle est vraiment extra et j'attend chaque nouveau chapitre avec impatience . Met nous vite une suite stp VITE VITE VITE

Et bien vous êtes exaucées chères amies...et je pense que vous ne serez pas déçues par ce chapitre !

SUITE :

Après la petite pause café, Kellerman partit un moment se reposer dans la petite chambre du bas et après avoir tendu l'oreille un moment pour écouter ce qui se passerait s'il laissait Linc seul avec sa soeur, il s'endormit...

Lincoln était accoudé à table et tripotait nerveusement son mug vide, ne sachant de quoi parler avec cette étrangère, certes sympathique mais qui se trouvait également être la soeur de K, elle partait avec un sacré handicap !
Elle brisa le silence au bourt de quelques minutes

E : vous voulez un autre café ? Je veux dire un vrai, j'ai une machine qui me sert rarement et qui fait de très bons expressos italiens. J'ai ramené de voyage un cru fabuleux, çà vous tente ?

L : pourquoi pas ?

E : c'est un peu à réveiller les morts mais si vous aimez ce qui est puissant et rafiné...rien à voir avec les cafés que l'on nous sert ici, qui ont plus de points communs avec le jus de chaussettes !

Lincoln, amusé de sa réplique ne put s'empecher d'esquisser un franc sourire.

L : vous verriez les miennes, vous ne diriez pas çà .

E : voilà, il va juste falloir attendre un moment que l'eau chauffe...

L : vous faites quoi exactement dans l'humanitaire ?

E : je travaille pour l'UNHCR (haut commissariat aux réfugiés des Nations Unies) en partenariat avec la Croix Rouge, m"decins du monde, médecins sans frontières. Nous essayons chacuns à des niveaus différents d'apporter notre soutien aux populations qui souffrent à travers le monde.

L : c'est louable comme job ! Impressionnant.

E : et vous Lincoln, vous permettez que je vous appelle Lincoln ?

L : oui sans problème Elena.

E : vous, que faisiez-vous avant, avant...la prison ?

L : pas grand chose...je n'ai pas eu une vie très rangée, je n'ai jamais été un gros délinquant mais je vivais de petits trafics ces derniers temps. Je ne suis pas très intéréssant et comparé à vous mieux vaut ne pas s'attarder sur mon cas...

E : ne dites pas de sottises ! il y a bien certainement une chose dans votre vie que vous ne regrettez pas d'avoir fait ! Cherchez bien !

L : oui effectivement,il y en a une, mon fils LJ.

E : vous avez un fils ?

L : oui, il a 15 ans, et il est lui aussi en fuite, en planque, quelque part dans ce putain de pays par ma faute !

E: vous êtes marié, ou est sa mère ?

L : je n'ai jamais été marié avec sa mère, a vrai dire, nous sommes sortis ensemble peu de temps, je me remettais d'une grande histoire d'amour quand je l'ai rencontrée et en peu de temps elle est tombée enceinte et elle a souhaité le garder. Je ne l'ai jamais vraiment aimée mais elle m'a fait le plus beau des cadeaux et aujourd'hui, une fois de plus grâce à moi, elle n'est plus de ce monde ! Mais pourquoi je vous raconte tout çà, je vous connais à peine et voilà que je vous confie ma vie...

E : attendez Lincoln, ne le prenez pas comme çà...

Lincoln s'éloigna, sortit dehors et se dirigea vers le petit chemin de terre, à droite de la maison qui menait aux abords de la forêt. Il avait besoin de s'aérer l'esprit, de s'isoler pour faire le point.





A l'étage, Michael sentait son coeur s'emballer à la déclaration de Sara.

- je t'aime Michael Scofield avait -elle criée déterminée.

Sara s'était eloignée et accoudée à la fenêtre, profitant de l'odeur d'une belle journée de printemps qui s'annonçait.
Michael s'approcha doucement et s'accouda à coté d'elle sans regarder dehors, le regard perdu sur le profil de Sara. Celle-ci sentait qu'il la dévorait des yeux mais ne voulait pas céder, il ne fallait pas, pas encore, pas cette fois. Il fallait qu'ils restes maitres de la situation, concentrés pour avoir les idées claires et se fixer sur leur objectif commun : déjouer la conspiration !
Sara avala son trop plein de salive, concentrée sur ce qu'elle s'apprêtait à dire à Michael.

- Michael, il faut que tu acceptes que je vienne avec toi à Chicago, et le plus tot sera le mieux, je ne supportes plus d'être là à attendre que ce soit le bon moment, il faur agir, ne pas rester trop longtemps au même endroit, je pense que c'est dangeureux.

Michael, surpris de sa réaction laissa passer un soupir.
- Nous irons demain, c'est prévu et je ne t'obligerais à rien ,tu feras ce que tu voudras je te le promet, mais je serais toujours là pour veiller au cas où, tu ne seras jamais seule, çà aussi je te le promet...

- Michael...

Sara sentait son coeur se serrer à nouveau, son corps se déchirer de lutter contre son envie irrépréssible de sauter au cou de Michael. Il remarqua son trouble, d'une simple parole, d'un simple regard plein de tendresse, il arrivait à stopper toute tentative de résistance de Sara. Elle avait beau essayer, la profondeur de ses yeux bleus, ou verts en fonction de son humeur, du temps et de l'éclairage ne lui laissait pas le coeur de chercher un autre prétexte. Elle essaya vainement d'un battement de sourcil nerveux en détournant la tête de cacher son trouble. Michael n'était plus dupe de ce comportement depuis bien longtemps, depuis l'infirmerie ou Sara avait déjà tenté maintes fois de cacher son attirance, l'effet que lui faisait Michael. Elle ne pouvait expliquer ce qu'elle ressentait quand ces yeux croisaient les siens, quand leurs peaux se retrouvaient au contact l'une de l'autre, cet réaction chimique qui la transformait en flaque de désir pour cet homme qui visiblement ressentait la même chose pour elle.
Michael s'approchait doucement, tendrement.
Sara essaya encore, par un regard suppliant de lui faire passer l'envie de s'approcher plus, sans succès.
Tout au long de son parcours, sans sourciller, déterminé, il fixa Sara intensément. Sara ne réagissait plus, bras pendants et attendait Michael lassive. Il attrapa la naissance de son cou avec sa main gauche, fit basculer le visage de Sara à gauche et embrassa ses lèvres comme s'il voulait savourer un dessert appétissant. Sara ne put retenir un petit gémissement de plaisir à ce contact. Les lèvres de Michael étaient si douces, si tendres, si prévenantes. Elle se laissa emporter par la danse improvisée dans laquelle il l'entraîna. Tout les deux, serrés forts l'un contre l'autre tournoyaient sur une musique immaginaire. Sara tenait sa tete contre l'épaule droite de Mic, sa main gauche dans la droite de Michael. Le souffle chaud et saccadé glissait dans le cou de sara qui promenait sa main sous son tee-shirt et sentait sa peau se rétracter à son contact.
Sara releva la tête, embrassa Michael sous le menton. Il plongea une nouvelle fois son regard acier dans celui de Sara et repris le contrôle de ses lèvres mais cette fois-ci de manière beaucoup plus passionnée, beaucoup plus pressante...Sara avait l'impression de s'enfoncer dans du cotton tellement à son contact son esprit ne pouvait réagir et faire obéir son corps, seules, ses pulsions s'affirmaient. Elle ne s'était jamais sentie aussi libérée avec un homme.
Michael se dégagea légèrement pour faire tournoyer Sara, qui grisée se laissa tomber par terre. Michael s'accroupit pour vérifier qu'elle ne s'était pas fait mal mais n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche qu'elle l'empoigna et s'empara à nouveau de ses lèvres. Elle faisait glisser ses ongles sur le tatouage, le long des couloirs de Fox River, le long de ses bras qu'elle avait piqués de si nombreuses fois. Michael se crispait, se retenait. Sara le déshabilla tendrement, embrassant chaque parcelle de son torse tatoué, répondant à chacun de ses sourires, à chacun de ses mouvements. Il la releva, la faisant s'asseoir sur lui pour lui enlever son tee shirt et ses sous-vêtements. Il carressa délicatement ses seins, l'un après l'autre, se délectant de leur odeur, de leur douceur puis les embrassa gouluement, ce qui rendit Sara folle de désir. Il la rallongea sur le sol, faisant se rencontrer leurs deux peaux nues et frissonantes.
- Michael , je t'aime si fort...
Pour toute réponse il se contenta de lui sourire et de l'embrasser plus amoureusement que jamais. Leurs deux corps se sentaient, se cherchaient, réagissaient. La tension sexuelle entre eux devint bientot insupportable et Sara, déterminée enleva rageusement à Michael le peu de vêtements qui le protégeait encore des ardeurs de sa compagne.
Elle le fit basculer sur le coté pour s'installer sur lui et dominer pour une fois la situation. Rapidement, sans se chercher, leurs deux corps ne firent plus qu'un. Sara se berçait sur Michael, ravie de sentir si profondémment en elle cette homme qui la chavirait. Michael la tenait tendrement par les hanches, sourire aux lèvres et regard perdu dans le sien. Sara se rapprocha de Michael et accéléra le mouvement, elle se sentit partir en mêle temps que les gémissements de Michael accentuait son désir...
Ils lachèrent chacun un râle de contentement à ce plaisir neuf qui se consumait au creux de leur ventre.
Sara se laissa tomber complètement sur Michael, en sueur, épanouie.
Comment pouvait-il lui faire tant d'effet ?
Michael carressait son dos du bout des doigts, sa tete dans les cheveux de Sara. Un large sentiment de plénitude l'envahit.

- Sara, je suis tellement bien avec toi, c'est comme si je n'avais jamais été avec personne d'autre, ce sentiment est nouveau pour moi.

Elle se releva et laissa ses doigts parcourir le contour du visage de Michael.

- idem... lov

Michael se redressa en position assise et fit basculer Sara en arrière pour l'embrasser à nouveau. Cette femme le rendait dingue...

Une heure plus tard, Sara sortait de la douche épuisée mais ravie après s'être abandonnée deux fois de suite au bras de son prince charmant. En s'approchant du lit, elle découvrit Michael endormit paisiblement, visiblement exténué par tant d'amour...

- petit joueur M Scofield !

Elle s'approcha tendrement pour ne pas le réveiller et déposa un baiser sur le bout de son nez.

- je t'aime Michael, ne me laisse pas, ne me laisse jamais, laisse moi une part de toi meme si un jour nous devons être séparés.

Endormi il n'entendit pas ces mots, mais Sara ne savait pas à quel point ces paroles prendraient un sens d'ci peu dans sa vie...

C'est clair que je ne ne suis absolument pas decue de cette suite!!!!!!!!!!!!!!!!
Ils osnt trop trop ... ces 2 la!!!!
Par contre ta dernière phrase elle me fait un peu peur!!!!

ta raison ! cet suite ma vraiment troooop plus ! elle est génial !!! trop belle suite !
mais la dernière phrase ... elle est HORRIBLE ! stp dis moi pas qu'ils vont etre obligés de se séparer ! tu va pa faire sa quand meme !

stp met une autre suite ce soir !!!!!! je t'en suplie !

Que veut dire cette derniere phrase. Je me pose des questions, va elle tomber enceinte vu qu'elle lui dit "laisse moi une part de toi meme" ca pourrai etre un petit scofield mais apres elle dit "si un jour nous devons être séparés" vont ils etre encore separer mon dieu j'espere que NON. Vite une suite

SUITE :

Sara resta un moment à ses cotés à regarder son visage, inerte et apaisé dans le repos. Elle ne pouvait s'empêcher de s'immaginer sa vie avec lui s'il avaient pu se rencontrer différemment, dans d'autres circonstances...

Qu'aurait été sa vie si elle avait connu Michael à l'université ? Ils avaient fréquentés la même, avait habité le même quartier, et avec seulement quelques années de différence, ils n'auraient pas fréquenté les mêmes cours mais aurait pu se rencontrer sur le campus. Comment était Michael à ce moment là, l'avait-elle déjà croisé ? Non elle s'en souviendrait ! Il ne fallait pas revenir là dessus. Elle était tombée amoureuse de Michael à un moment donné, précis de sa vie, dans une situation délicate et dangeureuse qui les avaient rapprochés malgré eux. Il ne fallait pas revenir la dessus...




Au rez de chaussée, Kellerman et sa soeur discutait de ce que son petit groupe prévoyait de faire dès le lendemain. Elena avait du mal à s'immaginer son frère qu'elle avait toujours vu comme un modeste représentant de viande séchée pas très doué pour les études et casanier. Mais elle était prête à les aider, si ses amis étaient réellement innocents et pourchassés à la place des vrais coupables, elle leur apporterai son aide. Elena, de par son métier, était habitué aux conspirations gouvernementales, aux corruptions de mises dans tous les pays qu'elle vait pu visiter. Comment aurait-elle pu immaginer que son propre frère tremperait dans un de ces scandales. Le principal, s'était qu'il souhaite s'en sortir, le principal c'était qu'il aide les deux frères à se discréditer.

E : Lincoln a l'air très soucieux, très abattu par toute cette histoire Owen. Il a perdu beaucoup de personnes de son entourage, c'est très triste...

Kellerman n'avait pas réagi aux paroles de sa soeur, si elle avait tout su, son implication dans la mort de la mère et du beau père d'LJ et dans tous le reste ! Elle saviat qu'il avait dait partie du complot, mais ne connaissais pas son dégré d'implication.

K : Il est 17h, tu n'as toujours pas la télévision ici ? J'aimerais quand même me tenir au courant des nouvelles, cela pourrait nous aider.

E: tu sais bien que pour rejoindre Chicago, il y a une bonne partie de chemin que tu peux effectuer par la route forrestière.

K : ne t'inquiètes pas, c'est prévu, nous devons nous mettre au point ce soir. et toi que comptes-tu faire après notre départ ?

E : je ne sais pas trop, je n'ai pas de missions prévues pour le moment, je suis en vacances, je pourrais peut-être vous aider, vous accompagner ?

Kellerman se releva, le visage dur
K : il n'en est pas question Elena, il n'est pas question de populations affamées et sans domicile, Lincoln et Michael sont des fugitifs accusés de meurtre du frère de la Vice présidente Reynolds. Ce n'est pas un voyage d'agrément. Nous avons beaucoup de chemin à accomplir avant de voir le bout du tunnel, avant de réunir toutes les preuves pour les innocenter, si un jour nous y arrivons...
De plus, depuis leur évasion, d'autres chefs d'accusations se sont rajoutés à leur casiers.

E : tu me prends vraiment pour une midinette Owen ! Tu crois que secourir des populations affamées dans des pays en proie à la famine et à la guerre civile est une partie de plaisir ? Tu crois que convoyer de la nourriture n'est pas plus dangeureux que de convoyer des fourgons d'argent ici ? Tu te trompes sur mon compte et je ne suis pas recherchée, je pourrais vous être très utile !

O : je ne veux pas en entendre parler !

E : tu es toujours aussi entêté !

Kellerman se leva, quitta la pièce agacé pour aller s'aérer dehors. Il croisa Lincoln qui rentrait de sa longue balade...

L : il a avalé un hérisson ou quoi ?

E : mon frère est un entêté de première qui ne veut rien savoir, rien entendre, il n'a jamais voulu me mêler à quoi que ce soit dans sa vie et visiblement ce n'est pas prêt de changer.

L : jusque là c'était peut-être préférable Elena, çà n'était pas très reluisant !

E : peut-être mais...

L : Elena, je voulais m'excuser pour mon comprotement de tout à l'heure, nous sommes chez vous, nous sommes des fugitifs recherchés pour meurtre dans tous le pays, vous nous accueillez bras ouverts et tout ce dont je suis capable c'est de vous envoyer paître !
Je suis désolé...

E: ne le soyez pas Lincoln, je comprend le désespoir des gens, cela fait parti de mon travail, et cet état d'esprit brouille les sentiments.

L : merci, merci pour votre sympathie.
Lincoln lui adressa un franc sourire amical, il se sentait plus léger. Il appréciait la compagnie d'Elena qui changeait de celle de k, car depuis que son frère avait retrouvé Sara, il se sentait un peu comme la cinquième roue du carosse.

L : mais ou est Michael au fait ?

E : ils sont là haut je crois, je n'ai vu personne redescendre.

Lincoln jeta un regard en direction de l'escalier et ne put s'empecher d'esquisser un sourire quant il s'immagina ce qui se déroulait là haut chaque fois que ces deux là devaient se retrouver seuls dans la même pièce.
Elena remarqua ce regard et compris le sourire de Lincoln, qu'elle partagea.

E : ils sont très amoureux !?

L : je crois que oui, je n'ai jamais vu mon frère comme çà, cette fille est vraiment exceptionnelle pour lui, ce qui me chagrine c'est les circonstances de leur rencontre et ce que va leur réserver l'avenir. Mais je crois que la précarité de la situation rajoute indéniablement au charme et au désir qu'ils éprouvent l'un pour l'autre, c'est bien connu !

E : c'est très romantique ! çà laisse rêveuse !

L : vous êtes très fleur bleue !

E : oui, malgré mon métier, la dureté de la vie à affronter, j'avoue que petite fille je rêvais au prince charmant, j'y crois toujours, mais les circonstances de la vie, mon métier ont fait que je ne rencontre pas beaucoup de monde et peut etre pas aussi les bonnes personnes !

L : il ne faut pas désespérer...vous êtes très jeune encore...





Sara était accoudée à la fenêtre et regardais la nature s'agiter à l'extérieur, le chant des oiseaux, le bruits des feuilles sous l'impulsion du vent, l'odeur de terre humide et de campagne, les soubressauts du petit cours d'eau en contrebas, elle se serait presque crut en vacances. Elle se sentait légère et avait envie de mordre dans la vie qui se présentait à elle. Elle sentait son énergie décupler, elle allait se battre pour rester auprès de Mich, rien ni personne ne pourrait les séparer maintenant, elle s'en faisait la promesse.

Michael n'avait pas bougé, il était toujours allongé sur le lit, tête écrasée sur l'oreiller, un mince drap recouvrant à peine une partie de son corps nu. Les yeux grands ouvert, sans un son il scrutait l'image de Sara, songeuse au bords de la fenêtre. Elle était chaque jour plus belle, ses cheveux coupés au reflets roux étaient en bataille, enmêlés de tant d'amour, son visage en pleine lumière laissait transparaître de jolis reflets abricots sur ses joues qui lui donnait un air enfantin. En cet instant, elle avait l'air si délicate, si fragile...il craignait tellement pour elle.

Sara sentit une impression étrange, une présence derrière elle, elle se retourna et aperçut Mich, la fixant encore, un sourire satisfait sur les lèvres.

- mon beau prince s'est bien reposé ?
- je crois que oui. J'ai fait de mervielleux rêves...
- et avec qui ?
- des infirmières toutes plus ravissantes les unes que les autres, tu sais à quel point je craque pour les blouses blanches !
- espèce de muffle !
Elle lui sauta dessus, lui assénant des coups d'oreillers sur la figure.
- au secours, au secours !

Michael se releva, plaqua Sara sur le lit, et lui enserrant les poignets pour l'empecher de bouger, il commençà à la tourturer de baisers.
Elle essaya de le raisonner.

- Michael, tu devrais aller te rafraichir, ils vont nous attendre en bas, ils doivent se demander ce que nous fabriquons...

- tu crois qu'ils se posent vraiement la question ?
Sara le sermonna d'un air mi-gênée, mi-agacée pour qu'il se dégage.

- Bien bien Miss Tancredi, mais vous ne payez rien pour attendre !

Michael se dirigea vers la salle de bain tout en fixant Sara et lui tendant son index pour lui indiquer de se méfier...il reviendrait à la charge...

Ta fic est génial j'adore bravo!!!!!!!!!!!!!!!
Vivement la suite

oh la la tes suites sont vraiment géniales...

tu me fais un peu peur aussi avec la phrase de Sara dans l'avant dernière!!! et mon cerveau fuse pas mal du coup

tu mets une intensité dans la relation Sara/Mike hyper prenante!!! on a presque peur de les déranger

et Elena/Linc je trouve qu'il se rapproche bien ses 2 là!!!


et contente que ma bann se fasse cet effet...
c'est la nouvelle pub qu'il fait pur la café...

trooooop bien ! surtout le passage misa j'imagine bien mick alias went nu sous des drap

stp vite la suite !!!

Rien a redire sur le passage Misa qui comme d'habitude est sublime!!!!!!!!!!!!
J'aime beaucoup la relation entre Linc et la soeur de Kellerman!!!
Presser la suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

a quand la suite ????? stp met en une maintenant ! stp stp stp !!! je t'en suplie !!!

et bien voilà la suite, à la demande générale !

SUITE :

Elena proposa à Sara de l'aider à préparer le repas. Elle se mirent d'accord pour préparer une bonne salade et faire un délicieux gateau au chocolat accompagné de crème chantilly.
Sara se sentait détendue et trouvait agréable voire rassurant d'avoir enfin une compagnie féminine à ses cotés même si elle se trouvai être la soeur d'une ordure de la torture !

S : cette maison est charmante Elena. Vous y habitez depuis longtemps ?

E : cela fait quelques années mais je n'y suis pas souvent à cause des nombreuses missions que l'on me confie toute l'année et les hivers sont rudes ici pour une femme toute seule alors j'ai également un appartement à Chicago.
Owen en a hérité suite au décès de notre mère quand nous étions jeunes, et quand notre père est mort à son tour, il a toujours refusé d'y remettre les pieds, j'ai été très étonnée de le trouver ici.

S : votre frère vous a raconté son passé ?

E: un peu mais je crois qu'il me prends un peu à la légère et qu'il a gardé de sombres périodes pour lui. Ce n'est pas important, je suis contente de le retrouver, cela faisait au moins 3 ans que nous ne nous étions vus.

Sara se mordait la lèvre de ne pas cracher son venin sur Kellerman, mais Elena était très gentille, elle ne méritait pas çà.

S : voilà, j'ai terminé la génoise, il n'y a plus qu'a enfourner et préparer le coulis de chocolat.

E : parfait ! Je vais mettre une bonne bouteille au frais afin de fêter notre rencontre ! Cela fait tellement longtemps que cette maison ne respirait plus d'autant de présence.

Sara lui sourit visiblement charmée par cette proposition.

S : c'est une très bonne idée !

E : il y a une cave en bas qui renferme des trésors ! Notre garnd père était un grand amateur de vins français, allons voir çà...

S : je vous suit.

Michael s'habillat et descendit dans le grand salon. Linc était affalé sur un sofa, cesquette sur la figure comme s'il dormait.

M : Linc ? Tu dors ?

Il grommela : noooonnnnn, pas facile avec les pies cuisinières !

M : c'est vrai que çà sent divinement bon ! Et où est sara ? Et K ?

L : elles sont dans la cave, elles cherchent du vin pour le repas de ce soir et K est parti ennervé après une discussion avec sa soeurette. Elle n'a pas l'air de se laisser faire et çà l'a un peu agacée. Il l'a mise au courant pour nos problèmes...notre plan, tout çà.

M : quoi ?

L : oui, demain à Chicago, on aura besoin d'une planque pour savoir ce qu'on fait avec "l'objet", et Elena a une appart dans le centre, on pourra s'y poser, le temps de décider de la suite des évènements...

M : tu crois que c'est prudent de la mêler à tout çà, je n'ai pas envie d'entraîner encore d'autres personnes dans notre chute.

L : tu crois qu'on a le choix Michael ? Tant de personnes veulent nous voir derrière les barreaux voire pire, on ne peux tourner le dos aux personnes qui nous tendent la main, tu me l'as dit toi même, aie un peu la foi !

M : on verra...Je doute tellement...

L : oui eh bien tu ne doutais pas là haut non ? Tu t'es bien reposé, Sara nous as dit que tu dormais comme un bébé ! Je me demande ce qui te fatigue autant ?!
Linc le regardait, amusé de sa gêne, satisfait d'avoir la réponse qu'il attendait.

M : LINC !!

L : ne t'inquiètes pas, je te charie, çà sert à çà aussi les frangins, tu as bien raison d'en profiter, on en profite jamais assez.

Sara et Elena remontèrent les bras chargés de trois ou quatre bouteilles de vins empoussiérées.

E: voilà messieurs, encore heureux que nous sommes là pour penser à tous cela.

Michael leur sourit, amusé par l'attitude de Sara avec Elena. Sara lui jeta un petit coup d'oeil furtif pour ne pas trop perdre pied.

E : je crois que la génoise est cuite Sara !

S : parfait, je m'occupe du glaçage et de la chantilly.

E : je prépare la salade et quelques amuses bouches pour l'apéritif.

Michael se rapprocha de la cuisine, intrigué par l'odeur qui s'en dégageait.

M : mon dieu, Boccuse n'a qu'a bien se tenir ! Dit-il en aprecevant la réalisation de Sara.

S : je ne te permet pas de te moquer Michael !

L : c'est vrai Mich, tu es gonflé, tu n'as eu qu'un bref aperçut des compétences de Sara, pour la cuisine, laisse lui le temps de faire ses preuves !

Sara fixa Linc coléreuse en gonflant ses joues de mécontentement.

S : Lincoln je vais te !!!!!!
Elle lui courait après, la spatule recouverte de chocolat.

Michael et Elena rièrent aux éclats à la vue de Sara et Linc se chamaillant comme des gamins.

A cet instant Kellerman fit son entrée dans la pièce, cheveux ébouriffés, les bras chargés de buches pour la cheminée.

K : je vois qu'il y a de l'ambiance.

Au son de sa voix, Sara stoppa sa course et se prostra à coté du sofa, paralysé de sentir proche, dans la même pièce, cet homme qui l'avait torturé et qu'elle n'avait pas vu venir.

Michael remarqua sa réaction et son sourire cessa. Elena ne comprit pas grand chose à la situation mais savait qu'ils lui cachaient quelques chose. Lincoln dérida l'ambiance en proposant à son frère d'installer le couvert avant de passer à table.

L : allez les gars, le couvert nous attends pour ce repas gastronomique des grandes chefs de l'Illinois !

Sara retourna vers Elena et elles terminèrent ensemble la préparation de la gigantesque salade variée qui composerait leur repas.
Michael et linc s'emparèrent des bouteilles, les débouchèrent et commancèrent à servir un verre à chacun.

Ils passèrent à table, sirotant avec plaisir le divin nectar dans leurs verres, grignotant quelques chips et crudités.

E : je voudrais lever mon verre et porter un toast au nom de l'amitié, de l'entraide, de la famille et de l'amour. Elle fit un petit clin d'oeil à Sara.

Tous en coeur : Santé !

S : je tenais à te remercier Elena, pour ta gentillesse et ton hospitalité, tu ne nous juges pas, tu te contentes juste de tendre ta main, c'est tout à ton honneur et dans de telles circonstances, saches que ce la nous va droit au coeur.

Ils levèrent tous leurs verres en sa direction pour la remercier.

Le repas se déroula sereinement, ils mirent au point les derniers paramètres de leur plan pour atteindre Chicago le lendemain et s'abandonnèrent joyeusement à la convivialité du repas et de la boisson. Seule Sara refusa de gouter au vin, se contentant d'un sourire à Michael pour toute justification.
Elle refusait toute drogue, elle était clean, sa seule addiction maintenant Michael.

Ils décidèrent de jouer un peu aux cartes, quelques petites parties de poker ne leur ferai pas de mal. Lincoln n'arrêttai pas de raconter des blagues et de faire le pitre. Les quatres bouteilles de vin y passèrent et Sara, exténuée par tant de rigolades décida la première de monter se coucher.

S : je vais y aller...je suis fatiguée et demain la journée risque d'être éprouvante.

Michael lui sourit, lui embrassa la main et promit qu'il la rejoindrait très vite. Ce qu'il fit trois minutes plus tard...

Les cadavres de bouteilles gisaient sur le bar de la cuisine et Elena se décida à tout ranger tout de suite. Lincoln était euphorique, détendu par l'alcool, il se proposa de l'aider. K était parti se coucher dans sa chambre, ils se retrouvaient donc seuls, à ranger la salle et la cuisine de toutes les victuailles qui avaient été au menu ce soir.

L : quel festin Elena, vous nous avez vraiment gatés, cette soirée était géniale, comme je n'en ai pas passé depuis longtemps !

E : merci Linc (le diminutif qu'elle avait entendu dans la bouche de Michael lui avait échappé, ce qui la trouble, trop tard, c'était dit)

L : ne soyez pas gênée Elena, tout le monde m'appelle comme çà, Lincoln c'est un peu vieillot non ? Linc çà fait tout de suite plus classe non ?
Elena sourit à sa remarque. Elle le trouvait très drôle, très touchant, il dégageait quelque chose de spécial...

E : je crois que çà y est, c'est terminé, on va pouvoir aller se reposer...

L : oui mais, vous prenez le divan ou le sofa ?
Il explosa de rire.

E : je pensais plutot boire une bière et aller faire un tour au clair de lune, çà ne vous dit pas ?

trop bien la suite !!! linc et sara avec sa spatule de chocolat ! ahhh ce mick il a tenu 3 minutes avant de monter

vivement la prochaine suite !

J'imagine la scène de la course poursuite avec le chocolat!!!
Ils s'entendent bien Linc et Elena!!!!!
Vivement la suite et Mick qui peut même pas attendre 3 min pour rejoindre sa Sara!!

sarascofield a écrit: trop bien la suite !!! linc et sara avec sa spatule de chocolat ! ahhh ce mick il a tenu 3 minutes avant de monter

vivement la prochaine suite !

je pensais exactement la même chose
vite une suite

stp met la suite !!!! j'ai troooop hate !

Me voici me voilou pour la suite des aventures !

SUITE :

Lorsque Michael s'approcha de Sara, allongée dans le grand lit, celle-ci dormait déjà profondémment à son grand étonnement. Dans la pénombre il apercevait son visage recouvert de quelques mèches de cheveux. Elle était si désirable à cet instant....elle se recroquevilla contre Michael, la tête enfouie dans son torse, bercée par les battements de son coeur. Michael appréciait ce tendre instant passé dans les bras de Sara. Il carressait ses cheveux, la serra plus fort comme pour lui prouver meme dans son sommeil su'il veillait sur elle, qu'il était là quoiqu'il se passe...Après avoir déposé un baiser au creux de son oreille il la rejoignit dans le sommeil...





Lincoln et Elena, chacun une bière à la main s'étaient réfugiés sur un vieux tronc d'arbre en contrebas près du ruisseau. La fraîcheur du soir était tombée depuis un moment et Elena frissonnait mais ne voulais pas quitter cet instant de plénitude.

L : cet endroit est vraiment magnifique, un peu paumé mais magnifique. Parfait pour une petite famille.

E : c'est exactement ce qu'a été cet endroit Linc, quand nous étions enfants avec Owen, nous y venions à chaque vacances, profitant de nos grands-parents et des grands espaces. C'était incroyablement vivant à l'époque, nous avions des chevaux, un immense jardin ,un verger plus bas. Je tiens énormément à cette maison et c'est pour çà que j'ai voulu la rénover et l'habiter, mais les âmes qui la rendaient si vivantes se sont éteintes et j'ai toujours un pincement au coeur lorsque je reviens et qu'elle retombe dans le silence.

L : je comprends...Avec Michael nous n'avons pas connu tout çà, pas de grands parents, notre mère nous as quittée très jeune à la suite d'une maladie et notre père nous a abandonnés sans plus d'explications. Les seules maisons dont je me souviennes sont celles des nombreuses familles d'accueil que nous avons traversés. Tout n'était pas mauvais mais je ne peut pas dire que j'en garde un réel bon souvenir comme votre nostalgie...

Elena posa sa main droite sur celle de Lincoln qui tenait sa bière entre ses genoux.

E : je sais Linc, C'est l'enfance qui nous forge le caractère, mais il faut penser à l'avenir, voir devant, quand toute cette histoire ne sera plus qu'un affreux souvenir, voir les projets que vous ferez avec LJ. Cette tragédie aura au moins eu le bénéfice de vous rapprochez.

Lincoln avait tourné la tête en direction d'Elena. Elle était très belle. Son visage, entouré de cheveux blonds dorés laissait transparaitre une immense force de caractère. Ses traits avait été endurcis par une vie itinérante et sans confort, une vie au service des autres. Elena était très féminine sans faire beaucoup d'efforts, sa beauté naturelle transparaissait seule chaque fois que ses sourires laissaient emmerger de petites rides d'expression au coin de sa bouche et de ses yeux.

L : merci Elena, pour votre hospitalité, votre soutien...tout çà...

E : de rien Linc c'est tout naturel...Je crois que nous devrions rentrer, vous avez besoin de sommeil et je suis frigorifiée !

Ils se dirigèrent vers la porte d'entrée, Elena attrapa la poignée et pénétra dans le salon, plongé dans le silence. Tout le monde devait dormir pensa t'elle.

L : je vais prendre le sofa, il est un peu plus dur, je peux au moins faire preuve de galanterie !

E : je reviens, je vais nous cherchez des couvertures et oreillers.

L : çà ira pour moi.

E : ne discutez pas Linc !

Elena entra dans la petite chambre d'Owen et sans faire de bruit s'approcha de l'armoire qui renfermait ce qu'elle cherchait.
En revenant, elle trouva Linc la tête entre les mains visiblement inquiet. Elle s'approcha doucement, s'accroupit par terre pour se retrouver à la meme hauteur que Linc et dans un grand sourire lui tendit couvertures et oreillers.

L : Elena...excusez-moi....mer .c.

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'Elena se jetta sur ses lèvres, l'embrassant avec conviction. L'effet de surprise passé, il répondit à son baiser délicat, appréciant chaque mouvement de ses lèvres si douces. Qu'il était bon de se laisser aller à la tendresse de cet instant. Elena se dégagea légèrement de son étreinte et sourit à Linc. Il ne savait pas quoi lui dire.

L : Elena, je ne peux rien ...

E : chhuut ! Je ne demande rien. Juste ce moment...

Lincoln se rapprocha et reprit les lèvres d'Elena plus que jamais il avait besoin de se sentir aimé encore et désiré... Il la serra fort dans ses bras, embrassant chaque parcelle de son corps, se délectant de son odeur et de sa douceur. Il apprécia chaque seconde, chaque moment, chaque sensation de ce corps contre le sien. Il l'aima tendrement comme si chacun d'eux avait besoin d'être rassurés, aimés tous simplement sans chercher une suite, une histoire...
Ils s'endormirent dans les bras l'un de l'autre, un sourire aux lèvres, heureux.



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