Strong and Alive_Fic MiSa saison 3 [MAJ p 37]
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Doit-on continuer à pourrir le topic de Mili ou doit-on émigrer ailleurs ??
Re: Strong and Alive_Fic MiSa saison 3 [MAJ p 37]
bon voici la suite. je suis pas super satisfaite du résultat en comparaison de l'OS de poupi... mais bon, je pourrai pas faire mieux je crois. dites moi ce que vous en pensez.
Quelques minutes plus tôt dans une vieille usine abandonnée (pensées de Sara)
Ma tête trop lourde est penchée contre ma poitrine. Mon corps se balance lentement de gauche à droite. Je tente de me redresser mais je n’ai plus aucune force. Je sens des liens entourant mes mains contre mon dos qui m’empêchent de tomber complètement. Je peine à ouvrir les yeux sous l’intense lumière pointée directement face à mon visage. Tout ce qui tourne autour de moi est très flou. J’entends deux voix résonner comme un large écho sans pour autant comprendre ce qu’elles se disent. Je n’arrive pas à garder le contrôle de mon esprit et mes pensées dérivent ailleurs m’entrainant vers de lointains souvenirs…
Flash back :
Beaucoup de personnes pensent qu’à treize, une fille comme moi ne peut pas comprendre les choses qui l’entourent. Qu’elle est beaucoup trop focalisée sur les plaisirs superficiels de la vie pour se rendre compte du danger qui rode. C’est faux. J’ai très vite compris que les choses n’allaient pas bien entre mes parents. Mon père rentrait tard le soir. Nous nous retrouvions parfois à l’attendre assises à table pendant des heures, le dîner dans nos assiettes refroidissant. Je partais me coucher attristée que mon père passe plus de temps avec ses conseillés qu’avec sa propre famille. Je montais le cœur lourd sachant que ma mère allait encore se servir un autre verre.
J’ai vu les choses se dégrader allant de pire en pire pendant deux ans. Quand enfin il était de retour, des cris résonnaient dans toute la maison. Je me réfugiais sous mon oreiller. Je ne pouvais plus supporter d’entendre tous ces bruits plus forts à chaque fois. Une nuit, alors que ma chambre était illuminée par la simple lumière de mon réveil, un vacarme assourdissant se fit entendre bientôt suivi par le silence le plus complet. Terrorisée, je m’asseyais sur mon lit, recroquevillée sur moi-même, le cœur battant à tout rompre. La gorge serrée, je me retenais de pleurer. Je rassemblais alors tout mon courage et j’entrepris de descendre à l’étage inférieur. Ma mère était là. Seule. La main en sang. Elle était assise sur le sol recouvert de millier de morceaux de porcelaine provenant d’un vase qui avait du faire les frais de leur dispute.
S : Maman ?
Elle leva la tête, surprise de me voir ici à une heure si tardive. Ses yeux étaient encore rougis. Elle essuya rapidement les larmes qui couvraient ses joues. Je pouvais lire en elle toute la peine qu’elle éprouvait à cet instant.
Ma : Sara… Qu’est ce que… qu’est ce que tu fais ici ma puce ?
Alors qu’elle commençait à ramasser les débris éparpillés sur le sol, je m’agenouillais à ses côtés prenant sa main dans la mienne et je regardant de plus près sa blessure.
Ma : Ce n’est rien Sara… juste un accident. J’ai fait un mauvais mouvement et le vase est tombé par terre.
Elle se releva et s’éloigna de moi aussi vite qu’elle le pouvait comme si elle avait honte que je la voix dans cet état. Mais avant cela, j’avais pu sentir que son haleine empestait l’alcool.
S : Vous vous êtes encore disputés.
Ma (se retournant vers sa fille mais baissant les yeux) : Je suis désolée… je suis vraiment désolée Sara.
Je fis quelques pas pour me trouver à nouveau face à elle, tout en posant ma main contre son menton pour la faire relever la tête et lire dans son regard.
S : Tu n’as pas à t’excuser. Il n’est jamais là. Il nous ment. Il nous fait des promesses qu’il est incapable de tenir. Je le déteste…
Ma : Non. Sara ne dit pas ça. Ton père t’aime et tu le sais très bien. C’est juste que…
Elle plaça sa main contre mon visage me caressant la joue. En me regardant, je vis un sourire apparaître sur ses lèvres avant qu’elle ne vienne déposer un baiser contre mon front.
Ma : Tu es tellement jolie Sara… Tu deviendras une très belle jeune femme et ton père et moi seront très fière de toi. (avec un sourire grandissant) Tu seras une très belle femme et une femme forte Sara, beaucoup plus forte que moi. Un brillant médecin. Intelligente et généreuse. Douce et courageuse. Et quand tu tomberas amoureuse d’un homme, sois sure qu’il t’aime complètement et désespérément pour ce que tu es et qu’il te fasse sourire, et alors l’amour te transportera et tu deviendras plus forte que jamais. Sois sûre de ne pas commettre les mêmes erreurs que moi.
Fin du flash back
Su : Alors la belle au bois dormant, on se décide enfin à ouvrir les yeux ?
Je me redresse. Je suis à présent bien éveillée et je vois cette femme, Susan, Gretchen ou quelque soit son nom, appuyée sur les accoudoirs de la chaise où je suis ligotée. Ma tête me fait souffrir. J’ai l’impression qu’elle pèse une tonne et qu’une enclume lui est tombée dessus. Je grimace en ressentant une vive douleur me parvenir au niveau des côtes alors que j’essai de me détacher.
G (voyant la grimace de Sara) : Désolée pour le coup à la tête… et celui dans le ventre (regardant par-dessus son épaule en direction de deux hommes), il semble que vous ne nous ayez pas facilité la tâche et que vous ayez été plutôt coriace…
S (vivement) : Vous croyez quoi ? Que j’allais vous accueillir à bras ouvert ?
G (souriant sournoisement) : Humm… je sens une pointe d’ironie en vous ?
S : Non vous croyez ? (jetant un bref coup d’œil vers un des hommes au fond) Et comment va l’entrejambe de l’espèce de salaud qui a essayé de poser ses mains sur moi ?
G (lui souriant sans la quitter des yeux) : Du caractère… j’aime ça… Il survivra.
Mes yeux sont remplis de haine. Les siens abondent de confiance et de malice. Je la voix se rapprocher un peu plus de moi. Je peux sentir son souffle contre mon visage. Elle vient poser sa main sur ma joue pour la caresser délicatement. Mon cœur s’accélère mais je ne dois pas lui montrer la peur qui réside en moi, alors contractant la mâchoire, je fais un mouvement brusque et tourne ma tête vers la gauche. Elle s’empresse alors de prendre mon menton dans sa main beaucoup plus violement, m’obligeant à la regarder. Ses mouvements son secs, mais ses paroles sont dites sur une voix calme et posée. Tout cela à l’air d’un jeu pour elle. Elle m’effraie encore davantage. Je suis incapable de dire pourquoi je suis là, pourquoi c’était moi qu’elle voulait et non pas Michael.
G (souriant) : Je dois dire que je suis impressionnée Sara… (ironiquement) oh je peux vous appelez Sara ?
S : …
G : Après trois tentatives vous êtes finalement là. Vous avez été plus difficile à avoir que ce qu’on ne croyait… il faut croire que Michael n’a pas choisi une petite amie stupide.
S : Qu’est ce que vous voulez ?
G (vers les deux hommes au fond de la pièce) : Laissez nous seuls.
Je vois les deux hommes qui sont venus me chercher sortir de cette grande pièce. Gretchen, elle ne me quitte pas des yeux. En entendant la porte claquer derrière elle, son ton devient plus solennel. Elle se rapproche encore de moi et vient me chuchoter quelques mots à l’oreille me faisant frissonner.
G : Michael… Je veux Michael.
En entendant prononcer son nom, ma gorge se sert et des larmes arrivent jusqu’à mes yeux, mais je me retiens. Je ne veux pas qu’elle voit qu’elle ait une quelconque influence sur moi. Je ne peux pas lui laisser voir ça. Je prends une grande inspiration, et de nouveau je la regarde avec des yeux rempli de haine.
S (froidement) : Autant vous le dire tout de suite, on a déjà essayé de me faire parler et ça n’a pas marché. C’est peine perdue.
Elle sourie. J’ai même l’impression qu’elle se met à rire légèrement. Puis elle se retourne et marche en direction d’un coin sombre de la pièce. Je l’entends chuchoter quelque chose mais je n’arrive pas à saisir ce qu’elle dit. Elle revient alors vers moi suivit de près par Wistler. Je ne l’avais pas vu. Mon sang se glace. Pourquoi était-il caché ? Je me souviens de la seule fois où je l’ai rencontré, pendant l’échange. Les mots qu’il a prononcés. Il a tué sa propre petite amie pour servir la compagnie. Et Michael qui a bien failli le tuer. Il me déshabille du regard. Je me sens mal à l’aise. Mes mains commencent à trembler dans mon dos. Ma respiration s’accélère. Mais en entendant la voix de Susan, je me concentre à nouveau sur elle, alors que Wistler reste là immobile à me regarder, muet.
G : On sait très bien tout ça. (levant les sourcils) Paul Kellerman ? On a appris de nos erreurs ma chère Sara. Voyez-vous, la compagnie s’est informée à votre sujet puisqu’il semble que vous ayez de l’influence sur le cœur du jeune Scofield. On a découvert des choses très intéressantes. On a retrouvé des dossiers qui avaient été « perdus ». Des dossiers que votre père essayait de cacher aux yeux du public. On y apprend notamment que la jeune Sara Tancredi, médecin à Northwestern Chicago, n’est pas blanche comme neige et qu’elle a un passé de droguée. La morphine hein ? Une drogue de pro. Une sensation de bien être absolu suivi d’un état de gratification, voir la faim. Pas de douleur. Pas de pulsions sexuelles.
S (haineuse) : Vous en parlez comme si vous y aviez déjà gouté.
A nouveau elle me sourit et ne me quitte pas des yeux. J’ai l’impression que peu importe ce que je dis, rien ne l’atteint. Elle est forte, très forte et j’ai l’impression que je m’affaiblie. Depuis qu’elle a prononcé le nom de Michael, mon angoisse n’a fait qu’augmenter. De même lorsque j’ai vu Wistler sortir de l’ombre. Et la voilà qui connaît ma plus grande faiblesse.
G : Comme je vous le disais Sara, nous apprenons de nos erreurs. On ne va pas encore perdre notre temps. Voilà pourquoi la compagnie a concocté une drogue rien que pour vous. Elle s’apparente à la morphine. Elle en a les mêmes effets, seulement elle agit plus… doucement. On vous l’injecte mais vous ne plongez pas tout de suite dans cette état de béatitude que vous avez l’air d’apprécier. Non, le liquide se propage moins rapidement dans vos veines. Il progresse pas à pas avant que vous ne sombriez dans un état d’inconscience totale pouvant atteindre la mort. Tout est dans le dosage si on ne veut pas voir votre jolie frimousse à la morgue demain matin.
S (tentant de cacher son angoisse) : Ca ne marchera pas. Je ne parlerai pas et vous ne saurez pas où trouver Michael. Je préfère encore mourir.
G (plus sèche) : Oh pitié Sara. Arrêtez avec votre sermon du « sacrifiez-moi à sa place ». L’amour vous rend vraiment stupide. Je vous propose de vivre, de revivre. Loin de lui, loin de tout ça. Vous devriez me remerciez, il a gâché votre vie et je vous la redonne sur un plateau. (riant) Et puis, on n’a pas besoin de vous pour ça. Michael viendra vers nous de lui-même. Il suffit qu’on le menace de vous injecter cette dose et vous verrez qu’il rampera comme un chien jusqu’à moi. Si l’amour rend stupide, il vous rend aussi pathétique.
S (sèchement) : Il a bien du vous faire souffrir celui qui vous a quitté !
Elle tourne la tête brusquement vers moi et pendant une seconde j’ai cru l’atteindre en plein cœur. Mais je n’en suis plus si sure, elle est si vite redevenu elle-même, cette femme sure d’elle, fière et sournoise. Elle est énigmatique. Je suis incapable de lire en elle alors qu’avec mon métier de médecin, j’ai appris à voir à travers les gens. Mais là, rien. Juste un grand mur qui se dresse face à moi. Un grand mur que j’ai cru avoir transpercé mais il est plus difficile de l’atteindre qu’il n’y parait.
G (s’approchant à quelques centimètres du visage de Sara à nouveau et fouillant dans sa poche) : J’ai un coup de fil à passer.
Elle quitte la pièce me lançant un dernier sourire narquois et jetant un bref coup d’œil vers Wistler tout en emportant mon téléphone avec elle. Mon cœur se met à battre plus vite. Je ne sais pas si c’est dû au fait que je comprenne ce qu’elle s’apprête à faire ou si c’est parce que je vois Wistler venir vers moi avec un plateau, trois doses de cette drogue et une seringue.
J’entends la porte qui claque derrière Gretchen. Ma gorge se sert et ma respiration se fait plus intense. Wistler s’assoit sur la chaise face à moi sans prononcer le moindre mot. Il prend la seringue dans ses mains et retire le plastique qui l’entourait. Il se saisit ensuite d’un des flacons et insère tout son contenu dans la seringue. Il fait de même avec le deuxième. Mes yeux sont fixés sur cette seringue. Ma bouche est totalement sèche et mes mains se remettent à trembler. J’essai de me débattre quand je le vois appuyer doucement sur le piston et qu’un léger jet émane de l’aiguille pour en faire sortir les bulles d’air présentes…
Dans la salle où se trouve Gretchen :
La jeune femme se met à tapoter les touches du téléphone jusqu’à ce qu’elle trouve le numéro de Michael. Elle l’enclenche et vient poser le combiner contre son oreille. Une sonnerie raisonne. Une deuxième. Puis elle entend une voix suave et inquiète à l’autre bout du fil.
M : Sara ?
G : Voyons Michael, vous croyez vraiment que j’allais vous laissez parler à votre dulcinée ?
M : Où est elle ? Si vous lui faites le…
G : Doucement Michael. Je n’ai pas eu l’habitude de vous voir aussi énervé et impulsif. Votre frère déteint sur vous on dirait. Il faut vous reprendre.
M (autoritaire) : Dites moi où elle est.
G (froide) : L’usine désaffectée à la sortie nord de la ville. Venez seul cette fois. Vous avez 10 minutes.
Elle mit court à la conversation en raccrochant sans attendre de réponse de Michael. Elle se tourna en direction de la salle où se trouvaient Wistler et Sara, et pour une fois, aucun sourire ne se dessinait sur son visage. On ne pouvait y lire que de l’inquiétude et de l’appréhension…
alors ???
Quelques minutes plus tôt dans une vieille usine abandonnée (pensées de Sara)
Ma tête trop lourde est penchée contre ma poitrine. Mon corps se balance lentement de gauche à droite. Je tente de me redresser mais je n’ai plus aucune force. Je sens des liens entourant mes mains contre mon dos qui m’empêchent de tomber complètement. Je peine à ouvrir les yeux sous l’intense lumière pointée directement face à mon visage. Tout ce qui tourne autour de moi est très flou. J’entends deux voix résonner comme un large écho sans pour autant comprendre ce qu’elles se disent. Je n’arrive pas à garder le contrôle de mon esprit et mes pensées dérivent ailleurs m’entrainant vers de lointains souvenirs…
Flash back :
Beaucoup de personnes pensent qu’à treize, une fille comme moi ne peut pas comprendre les choses qui l’entourent. Qu’elle est beaucoup trop focalisée sur les plaisirs superficiels de la vie pour se rendre compte du danger qui rode. C’est faux. J’ai très vite compris que les choses n’allaient pas bien entre mes parents. Mon père rentrait tard le soir. Nous nous retrouvions parfois à l’attendre assises à table pendant des heures, le dîner dans nos assiettes refroidissant. Je partais me coucher attristée que mon père passe plus de temps avec ses conseillés qu’avec sa propre famille. Je montais le cœur lourd sachant que ma mère allait encore se servir un autre verre.
J’ai vu les choses se dégrader allant de pire en pire pendant deux ans. Quand enfin il était de retour, des cris résonnaient dans toute la maison. Je me réfugiais sous mon oreiller. Je ne pouvais plus supporter d’entendre tous ces bruits plus forts à chaque fois. Une nuit, alors que ma chambre était illuminée par la simple lumière de mon réveil, un vacarme assourdissant se fit entendre bientôt suivi par le silence le plus complet. Terrorisée, je m’asseyais sur mon lit, recroquevillée sur moi-même, le cœur battant à tout rompre. La gorge serrée, je me retenais de pleurer. Je rassemblais alors tout mon courage et j’entrepris de descendre à l’étage inférieur. Ma mère était là. Seule. La main en sang. Elle était assise sur le sol recouvert de millier de morceaux de porcelaine provenant d’un vase qui avait du faire les frais de leur dispute.
S : Maman ?
Elle leva la tête, surprise de me voir ici à une heure si tardive. Ses yeux étaient encore rougis. Elle essuya rapidement les larmes qui couvraient ses joues. Je pouvais lire en elle toute la peine qu’elle éprouvait à cet instant.
Ma : Sara… Qu’est ce que… qu’est ce que tu fais ici ma puce ?
Alors qu’elle commençait à ramasser les débris éparpillés sur le sol, je m’agenouillais à ses côtés prenant sa main dans la mienne et je regardant de plus près sa blessure.
Ma : Ce n’est rien Sara… juste un accident. J’ai fait un mauvais mouvement et le vase est tombé par terre.
Elle se releva et s’éloigna de moi aussi vite qu’elle le pouvait comme si elle avait honte que je la voix dans cet état. Mais avant cela, j’avais pu sentir que son haleine empestait l’alcool.
S : Vous vous êtes encore disputés.
Ma (se retournant vers sa fille mais baissant les yeux) : Je suis désolée… je suis vraiment désolée Sara.
Je fis quelques pas pour me trouver à nouveau face à elle, tout en posant ma main contre son menton pour la faire relever la tête et lire dans son regard.
S : Tu n’as pas à t’excuser. Il n’est jamais là. Il nous ment. Il nous fait des promesses qu’il est incapable de tenir. Je le déteste…
Ma : Non. Sara ne dit pas ça. Ton père t’aime et tu le sais très bien. C’est juste que…
Elle plaça sa main contre mon visage me caressant la joue. En me regardant, je vis un sourire apparaître sur ses lèvres avant qu’elle ne vienne déposer un baiser contre mon front.
Ma : Tu es tellement jolie Sara… Tu deviendras une très belle jeune femme et ton père et moi seront très fière de toi. (avec un sourire grandissant) Tu seras une très belle femme et une femme forte Sara, beaucoup plus forte que moi. Un brillant médecin. Intelligente et généreuse. Douce et courageuse. Et quand tu tomberas amoureuse d’un homme, sois sure qu’il t’aime complètement et désespérément pour ce que tu es et qu’il te fasse sourire, et alors l’amour te transportera et tu deviendras plus forte que jamais. Sois sûre de ne pas commettre les mêmes erreurs que moi.
Fin du flash back
Su : Alors la belle au bois dormant, on se décide enfin à ouvrir les yeux ?
Je me redresse. Je suis à présent bien éveillée et je vois cette femme, Susan, Gretchen ou quelque soit son nom, appuyée sur les accoudoirs de la chaise où je suis ligotée. Ma tête me fait souffrir. J’ai l’impression qu’elle pèse une tonne et qu’une enclume lui est tombée dessus. Je grimace en ressentant une vive douleur me parvenir au niveau des côtes alors que j’essai de me détacher.
G (voyant la grimace de Sara) : Désolée pour le coup à la tête… et celui dans le ventre (regardant par-dessus son épaule en direction de deux hommes), il semble que vous ne nous ayez pas facilité la tâche et que vous ayez été plutôt coriace…
S (vivement) : Vous croyez quoi ? Que j’allais vous accueillir à bras ouvert ?
G (souriant sournoisement) : Humm… je sens une pointe d’ironie en vous ?
S : Non vous croyez ? (jetant un bref coup d’œil vers un des hommes au fond) Et comment va l’entrejambe de l’espèce de salaud qui a essayé de poser ses mains sur moi ?
G (lui souriant sans la quitter des yeux) : Du caractère… j’aime ça… Il survivra.
Mes yeux sont remplis de haine. Les siens abondent de confiance et de malice. Je la voix se rapprocher un peu plus de moi. Je peux sentir son souffle contre mon visage. Elle vient poser sa main sur ma joue pour la caresser délicatement. Mon cœur s’accélère mais je ne dois pas lui montrer la peur qui réside en moi, alors contractant la mâchoire, je fais un mouvement brusque et tourne ma tête vers la gauche. Elle s’empresse alors de prendre mon menton dans sa main beaucoup plus violement, m’obligeant à la regarder. Ses mouvements son secs, mais ses paroles sont dites sur une voix calme et posée. Tout cela à l’air d’un jeu pour elle. Elle m’effraie encore davantage. Je suis incapable de dire pourquoi je suis là, pourquoi c’était moi qu’elle voulait et non pas Michael.
G (souriant) : Je dois dire que je suis impressionnée Sara… (ironiquement) oh je peux vous appelez Sara ?
S : …
G : Après trois tentatives vous êtes finalement là. Vous avez été plus difficile à avoir que ce qu’on ne croyait… il faut croire que Michael n’a pas choisi une petite amie stupide.
S : Qu’est ce que vous voulez ?
G (vers les deux hommes au fond de la pièce) : Laissez nous seuls.
Je vois les deux hommes qui sont venus me chercher sortir de cette grande pièce. Gretchen, elle ne me quitte pas des yeux. En entendant la porte claquer derrière elle, son ton devient plus solennel. Elle se rapproche encore de moi et vient me chuchoter quelques mots à l’oreille me faisant frissonner.
G : Michael… Je veux Michael.
En entendant prononcer son nom, ma gorge se sert et des larmes arrivent jusqu’à mes yeux, mais je me retiens. Je ne veux pas qu’elle voit qu’elle ait une quelconque influence sur moi. Je ne peux pas lui laisser voir ça. Je prends une grande inspiration, et de nouveau je la regarde avec des yeux rempli de haine.
S (froidement) : Autant vous le dire tout de suite, on a déjà essayé de me faire parler et ça n’a pas marché. C’est peine perdue.
Elle sourie. J’ai même l’impression qu’elle se met à rire légèrement. Puis elle se retourne et marche en direction d’un coin sombre de la pièce. Je l’entends chuchoter quelque chose mais je n’arrive pas à saisir ce qu’elle dit. Elle revient alors vers moi suivit de près par Wistler. Je ne l’avais pas vu. Mon sang se glace. Pourquoi était-il caché ? Je me souviens de la seule fois où je l’ai rencontré, pendant l’échange. Les mots qu’il a prononcés. Il a tué sa propre petite amie pour servir la compagnie. Et Michael qui a bien failli le tuer. Il me déshabille du regard. Je me sens mal à l’aise. Mes mains commencent à trembler dans mon dos. Ma respiration s’accélère. Mais en entendant la voix de Susan, je me concentre à nouveau sur elle, alors que Wistler reste là immobile à me regarder, muet.
G : On sait très bien tout ça. (levant les sourcils) Paul Kellerman ? On a appris de nos erreurs ma chère Sara. Voyez-vous, la compagnie s’est informée à votre sujet puisqu’il semble que vous ayez de l’influence sur le cœur du jeune Scofield. On a découvert des choses très intéressantes. On a retrouvé des dossiers qui avaient été « perdus ». Des dossiers que votre père essayait de cacher aux yeux du public. On y apprend notamment que la jeune Sara Tancredi, médecin à Northwestern Chicago, n’est pas blanche comme neige et qu’elle a un passé de droguée. La morphine hein ? Une drogue de pro. Une sensation de bien être absolu suivi d’un état de gratification, voir la faim. Pas de douleur. Pas de pulsions sexuelles.
S (haineuse) : Vous en parlez comme si vous y aviez déjà gouté.
A nouveau elle me sourit et ne me quitte pas des yeux. J’ai l’impression que peu importe ce que je dis, rien ne l’atteint. Elle est forte, très forte et j’ai l’impression que je m’affaiblie. Depuis qu’elle a prononcé le nom de Michael, mon angoisse n’a fait qu’augmenter. De même lorsque j’ai vu Wistler sortir de l’ombre. Et la voilà qui connaît ma plus grande faiblesse.
G : Comme je vous le disais Sara, nous apprenons de nos erreurs. On ne va pas encore perdre notre temps. Voilà pourquoi la compagnie a concocté une drogue rien que pour vous. Elle s’apparente à la morphine. Elle en a les mêmes effets, seulement elle agit plus… doucement. On vous l’injecte mais vous ne plongez pas tout de suite dans cette état de béatitude que vous avez l’air d’apprécier. Non, le liquide se propage moins rapidement dans vos veines. Il progresse pas à pas avant que vous ne sombriez dans un état d’inconscience totale pouvant atteindre la mort. Tout est dans le dosage si on ne veut pas voir votre jolie frimousse à la morgue demain matin.
S (tentant de cacher son angoisse) : Ca ne marchera pas. Je ne parlerai pas et vous ne saurez pas où trouver Michael. Je préfère encore mourir.
G (plus sèche) : Oh pitié Sara. Arrêtez avec votre sermon du « sacrifiez-moi à sa place ». L’amour vous rend vraiment stupide. Je vous propose de vivre, de revivre. Loin de lui, loin de tout ça. Vous devriez me remerciez, il a gâché votre vie et je vous la redonne sur un plateau. (riant) Et puis, on n’a pas besoin de vous pour ça. Michael viendra vers nous de lui-même. Il suffit qu’on le menace de vous injecter cette dose et vous verrez qu’il rampera comme un chien jusqu’à moi. Si l’amour rend stupide, il vous rend aussi pathétique.
S (sèchement) : Il a bien du vous faire souffrir celui qui vous a quitté !
Elle tourne la tête brusquement vers moi et pendant une seconde j’ai cru l’atteindre en plein cœur. Mais je n’en suis plus si sure, elle est si vite redevenu elle-même, cette femme sure d’elle, fière et sournoise. Elle est énigmatique. Je suis incapable de lire en elle alors qu’avec mon métier de médecin, j’ai appris à voir à travers les gens. Mais là, rien. Juste un grand mur qui se dresse face à moi. Un grand mur que j’ai cru avoir transpercé mais il est plus difficile de l’atteindre qu’il n’y parait.
G (s’approchant à quelques centimètres du visage de Sara à nouveau et fouillant dans sa poche) : J’ai un coup de fil à passer.
Elle quitte la pièce me lançant un dernier sourire narquois et jetant un bref coup d’œil vers Wistler tout en emportant mon téléphone avec elle. Mon cœur se met à battre plus vite. Je ne sais pas si c’est dû au fait que je comprenne ce qu’elle s’apprête à faire ou si c’est parce que je vois Wistler venir vers moi avec un plateau, trois doses de cette drogue et une seringue.
J’entends la porte qui claque derrière Gretchen. Ma gorge se sert et ma respiration se fait plus intense. Wistler s’assoit sur la chaise face à moi sans prononcer le moindre mot. Il prend la seringue dans ses mains et retire le plastique qui l’entourait. Il se saisit ensuite d’un des flacons et insère tout son contenu dans la seringue. Il fait de même avec le deuxième. Mes yeux sont fixés sur cette seringue. Ma bouche est totalement sèche et mes mains se remettent à trembler. J’essai de me débattre quand je le vois appuyer doucement sur le piston et qu’un léger jet émane de l’aiguille pour en faire sortir les bulles d’air présentes…
Dans la salle où se trouve Gretchen :
La jeune femme se met à tapoter les touches du téléphone jusqu’à ce qu’elle trouve le numéro de Michael. Elle l’enclenche et vient poser le combiner contre son oreille. Une sonnerie raisonne. Une deuxième. Puis elle entend une voix suave et inquiète à l’autre bout du fil.
M : Sara ?
G : Voyons Michael, vous croyez vraiment que j’allais vous laissez parler à votre dulcinée ?
M : Où est elle ? Si vous lui faites le…
G : Doucement Michael. Je n’ai pas eu l’habitude de vous voir aussi énervé et impulsif. Votre frère déteint sur vous on dirait. Il faut vous reprendre.
M (autoritaire) : Dites moi où elle est.
G (froide) : L’usine désaffectée à la sortie nord de la ville. Venez seul cette fois. Vous avez 10 minutes.
Elle mit court à la conversation en raccrochant sans attendre de réponse de Michael. Elle se tourna en direction de la salle où se trouvaient Wistler et Sara, et pour une fois, aucun sourire ne se dessinait sur son visage. On ne pouvait y lire que de l’inquiétude et de l’appréhension…
alors ???
Re: Strong and Alive_Fic MiSa saison 3 [MAJ p 37]
Waou !! J'espére que je suis la premiére !! J'ai adoré cette petite confrontation entre Sara et Gretchen ! Un mélange de "combat", avec l'intimidation, les mots pour essayer d'atteindre l'autre. Je trouve que cette scéne était parfaitement bien écrite et je retrouve bien la Gretchen de la série que je déteste tant, même si elle a l'air plus... "humaine" dans ta fic. Dans la série, elle aurait été beaucoup moins gentille, mais c'est ta fic alors bien sûr ca n'a rien à voir, comme Whistler... J'ai d'ailleurs été surprise de son retour qui ne présage rien de bon...
Moi, je dis... VIVEMENT LA SUITE
Moi, je dis... VIVEMENT LA SUITE
Re: Strong and Alive_Fic MiSa saison 3 [MAJ p 37]
bin oui t'es la première mélina !!! et sinon c'est vrai que susan est plus humaine dans ma fic mais c'est voulu... et puis je suis sure qu'au fond dans la série on va pas tarde rà découvrir des trucs "bien" sur elle. c'est genre le contraire de sara, on pense que c'est la fille parfaite et un jour on découvre qu'elle se droguait... chaque personnage à une double facette bon et méchant je pense. bon sauf sofia elle, elle et désespérément conne !!! lol
en tout cas merci, ça me fait plaisir parce que j'étais pas sure du tout.
en tout cas merci, ça me fait plaisir parce que j'étais pas sure du tout.
Re: Strong and Alive_Fic MiSa saison 3 [MAJ p 37]
désoler miss je poste en vitesse car je dois y aller donc j'ai pas trop le temps de te faire un com un peu détaillé mais cette suite m'a encore une fois de plus énormement plus, tout d'abord le flash-back de Sara et sa mère j'ai trouvé trés émouvant voir Sara dans cette amabiance familiale sa devait être l'horreur....tu as trés bien décrit ce qu'elle a ressentit !
idem que Mélina le face à face gretchen/Sara m'a énormement plus !
j'ai adoré mdr c'est sur que notre Sara a du caractére ! bien fait pour l'autre bouffon !
et puis il y'a de nouveau ce cher Whistler ! il me foutrait la chair de poule ! grrr
bravo pour cette suite
idem que Mélina le face à face gretchen/Sara m'a énormement plus !
S : Non vous croyez ? (jetant un bref coup d’œil vers un des hommes au fond) Et comment va l’entrejambe de l’espèce de salaud qui a essayé de poser ses mains sur moi ?
j'ai adoré mdr c'est sur que notre Sara a du caractére ! bien fait pour l'autre bouffon !
et puis il y'a de nouveau ce cher Whistler ! il me foutrait la chair de poule ! grrr
bravo pour cette suite
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
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Re: Strong and Alive_Fic MiSa saison 3 [MAJ p 37]
Ralala tu nous laisse en supence!!!!!!
En tout cas super cette suite!!!Raaaa Gretchen plus jla vois plus jla déteste!!!mdr!!!
Vivement la suite!!!
En tout cas super cette suite!!!Raaaa Gretchen plus jla vois plus jla déteste!!!mdr!!!
Vivement la suite!!!
Re: Strong and Alive_Fic MiSa saison 3 [MAJ p 37]
Mélina a écrit:Waou !! J'espére que je suis la premiére !! J'ai adoré cette petite confrontation entre Sara et Gretchen ! Un mélange de "combat", avec l'intimidation, les mots pour essayer d'atteindre l'autre. Je trouve que cette scéne était parfaitement bien écrite et je retrouve bien la Gretchen de la série que je déteste tant, même si elle a l'air plus... "humaine" dans ta fic. Dans la série, elle aurait été beaucoup moins gentille, mais c'est ta fic alors bien sûr ca n'a rien à voir, comme Whistler... J'ai d'ailleurs été surprise de son retour qui ne présage rien de bon...
Moi, je dis... VIVEMENT LA SUITE
la miss a tout dit
c'est toujours aussi parfait toujours aussi bien décrits et les dialogues waou, ils sont super bien, j'adore l'échange Sara/Gretchen
UNE AUTRE SUITE
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: Strong and Alive_Fic MiSa saison 3 [MAJ p 37]
J'ai lu te asuite et je la trouve géniale ma Mili !
Je te laisse ce com provisoire, en attendant que je le fasse plus constructif. Mais je tenais à te dire que j'avais adoré cette suite, et que tu peux en être fière !
J'ai beaucoup aimé le personnage de Susan ! Tu l'as montré dans toute sa splendeur !
Bisous.
Je te laisse ce com provisoire, en attendant que je le fasse plus constructif. Mais je tenais à te dire que j'avais adoré cette suite, et que tu peux en être fière !
J'ai beaucoup aimé le personnage de Susan ! Tu l'as montré dans toute sa splendeur !
Bisous.
micko- Retrouve Steadman
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Re: Strong and Alive_Fic MiSa saison 3 [MAJ p 37]
Gretchen, I love you... j'ai retrouvé exactement la Gretchen de la série, le sourire, les yeux moqueurs, l'ambiguité... j'imaginais parfaitement la scène, elle déambulant sur ses talons aiguilles et distillant son venin !! C'était génial comme confrontation MIli
Petite question en revanche :
Une drogue de pro. Une sensation de bien être absolu suivi d’un état de gratification, voir la faim. Pas de douleur. Pas de pulsions sexuelles.
S (haineuse) : Vous en parlez comme si vous y aviez déjà gouté.
Toi aussi tu en parles comme si tu y avais déjà goûté alors ??
Ma grande question : comment vont-ils se sortir de ce merdier ?? quelqu'un va planter une seringue dans le bras de Gretchen ??? Whislter peut-être... mouais bof, il m'a l'air bien trop mauvais pour ne pas être fidèle à la compagnie...
Dernière édition par poupinette444 le Lun 21 Avr - 23:59, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Strong and Alive_Fic MiSa saison 3 [MAJ p 37]
bin non j'ai taper "morphine" dans google et je suis arrivée sur un truc genre les effets de la morphine quand t'en prends... mais en faite j'y pense oui j'en ai déjà pris à 12 ans quand on m'a opéré de l'appendicite mais j'étais trop dans les vpes pour me rappeler.
sinon pour la deuxième et grande question, tu verras bien...
sinon pour la deuxième et grande question, tu verras bien...
Re: Strong and Alive_Fic MiSa saison 3 [MAJ p 37]
Moi aussi je me suis déjà renseigné et si c'est pour une opération que tu en prends vu que ta mal tu deviens pas dépendante...
sosam66- Kellerman my friend!
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Re: Strong and Alive_Fic MiSa saison 3 [MAJ p 37]
J'adooooooooooooooooooore
Trop bien cette suite cocotte.
Désolé de rpd que maintenant, je viens juste de récupérer internet
Trop bien cette suite cocotte.
Désolé de rpd que maintenant, je viens juste de récupérer internet
Re: Strong and Alive_Fic MiSa saison 3 [MAJ p 37]
Je pense que mili ne m'en voudra pas si je fais de la pub pour une autre fic que j'adore. D'ailleur Mili est accroc elle aussi :
Voici la meilleure fic de tous les temps : vas, vis, devient.... by MissHysteria
faite péter les coms, elle adore ca !!
Voici la meilleure fic de tous les temps : vas, vis, devient.... by MissHysteria
faite péter les coms, elle adore ca !!
selima- Dr Tancredi you are free
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Re: Strong and Alive_Fic MiSa saison 3 [MAJ p 37]
selima a écrit:Je pense que mili ne m'en voudra pas si je fais de la pub pour une autre fic que j'adore. D'ailleur Mili est accroc elle aussi :
Voici la meilleure fic de tous les temps : vas, vis, devient.... by MissHysteria
faite péter les coms, elle adore ca !!
nan je ne t'en veux aps du tout et oui aller la lire elle est extra... mieux que n'importe qu'elle fic que j'ai lu. la mienne c'est de la bouse de vache de chez nut en comparaison. alors si vous aimez les histoires pleine de tensions, de suspense, de consipiration et avec un scénario ultra bien ficelé... elle est pour vous !!! (au puis pour celle que ça interesse, ya du misa !!! )
bref allez y !!! non courrez y !!!! j'y vais moi même de ce pas pour finir les chapitre qu'il e reste à lire, mais un message d'alerte avant que vous ne rejoingnez les folles addict de cette fic : prenez garde quand on commence cetet fic on ne peut plus s'arrêter !!!
Re: Strong and Alive_Fic MiSa saison 3 [MAJ p 37]
hummm 7 coms!!! et bin c'est pas beaucoup tout ça... bon bin tanpi cette site aura moins plus que les autres peut être... bref en out cas je pense pas que j'écrirai ce week end dsl.
Re: Strong and Alive_Fic MiSa saison 3 [MAJ p 37]
miliibnb a écrit:hummm 7 coms!!! et bin c'est pas beaucoup tout ça... bon bin tanpi cette site aura moins plus que les autres peut être... bref en out cas je pense pas que j'écrirai ce week end dsl.
c'est que j'ose plus t'harceler car je sais que tu es occupée
mais tu sais que j'attends avec une grande impatience les suites et je suis sure que je suis pas la seule
pour ce week end, c'est sur
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: Strong and Alive_Fic MiSa saison 3 [MAJ p 37]
tinkiet ma tite tinkrbel, ça te visait pas du tout, j'étais juste déçu de voir si peut de com et toit tu m'en avais déjà fait un... mais bon c'est comme ça. sinon pour ce week end ça va être super dure, là je suis creuvée et demain jusqu'à vendredi j'ai des millions de trucs à faire pour l'anniversaire de mariage de mes grands parents et mon père utilise constament l'ordi pour monter le petit film qu'on leur fait... bref oui c'est presque sure. dsl. mais merci d'être toujours là!!!
Re: Strong and Alive_Fic MiSa saison 3 [MAJ p 37]
miliibnb a écrit:tinkiet ma tite tinkrbel, ça te visait pas du tout, j'étais juste déçu de voir si peut de com et toit tu m'en avais déjà fait un... mais bon c'est comme ça. sinon pour ce week end ça va être super dure, là je suis creuvée et demain jusqu'à vendredi j'ai des millions de trucs à faire pour l'anniversaire de mariage de mes grands parents et mon père utilise constament l'ordi pour monter le petit film qu'on leur fait... bref oui c'est presque sure. dsl. mais merci d'être toujours là!!!
ok pas de problème, je vais être très patiente
et je vais pas lâcher ta fic
désolée, tu vas m'avoir sur le dos encore longtemps
bon week end et à tes grands parents
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: Strong and Alive_Fic MiSa saison 3 [MAJ p 37]
olala coment j'adore !!
franchement, michael a faire ce qu'il faut, sinon.. !!
la pauvre sara, je la plain, qui voudrai etre a sa place franchement ?!
vivement la suite !!
franchement, michael a faire ce qu'il faut, sinon.. !!
la pauvre sara, je la plain, qui voudrai etre a sa place franchement ?!
vivement la suite !!
anne sophie- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: Strong and Alive_Fic MiSa saison 3 [MAJ p 37]
bon normalement une suite demain...
@cend : je vais lire encore un ou deux chapitres de game over(qui vont se transformer en 4 ou 5) et puis je me couche, là je suis page 91...
@cend : je vais lire encore un ou deux chapitres de game over(qui vont se transformer en 4 ou 5) et puis je me couche, là je suis page 91...
Re: Strong and Alive_Fic MiSa saison 3 [MAJ p 37]
miliibnb a écrit:bon normalement une suite demain...
@cend : je vais lire encore un ou deux chapitres de game over(qui vont se transformer en 4 ou 5) et puis je me couche, là je suis page 91...
dans 8 min ou plutôt dans l'après midi
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: Strong and Alive_Fic MiSa saison 3 [MAJ p 37]
mdr !!! demain dans l'aprèm mais bien tenté !!! lol
Re: Strong and Alive_Fic MiSa saison 3 [MAJ p 37]
miliibnb a écrit:mdr !!! demain dans l'aprèm mais bien tenté !!! lol
dommage mais demain je serais là pour la lire
bonne nuit ma mili
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: Strong and Alive_Fic MiSa saison 3 [MAJ p 37]
voici la suite !! dsl pour hier j'ai eu de la famille à la maison finalement. enfin bref, un petit rappel vu que ça fait deux semaines que je n'ai pas posté :
gretchen et la compagnie ont enlevé sara. elle est attachée dans une vieille usine. gretchen lui a raconté son plan, ils l'a drogueront si michael ne coopère pas. gretchen sort de la salle principale laissant sara seule et paniquée avec wistler et ses aiguiles, pour aller passer un coup de fil à michael etlui ordonner de venir seul dans 10 minutes.
voilà c'est à peu près ça.
sinon on est souvent inspiré par ce qu'on voit, ce qu'on entend ou ce qu'on lit, alors cend pour le tout début de cette suite, tu verras de toi même par quelle fic j'ai était inspirée (et aussi par mon avatar!!) lol. bonne lecture.
(Une dizaine de minutes plus tard).
La jeune femme aux longs cheveux noirs entama sa troisième cigarette. Elle souffla délicatement la fumée qui s’extirpait de sa bouche d’une manière à la fois provocante et sensuelle. C’était pour elle devenue un véritable exutoire depuis ce jour, triste et funèbre, qui avait changé sa vie. Elle était devenue sa plus fidèle amie, la seule alliée sur laquelle elle pouvait compter dans les moments difficile comme aujourd’hui. Sa drogue à elle. Et elle en avait eu besoin alors qu’une once d’angoisse commençait à attiser son esprit. Elle savait qu’elle avait fait un choix quelques minutes plus tôt, tout ce qu’elle espérait alors c’était qu’elle ne le regretterait pas. Mais elle se remémora à nouveau les paroles de sa captive et su alors que c’était le mieux à faire, et puis de toute façon, il était trop tard pour revenir en arrière.
Gretchen prit une dernière bouffée le long de la cigarette, ferma les yeux un instant, profitant de ces derniers moments de calme avant l’arrivée de Scofield. Elle inspira profondément tout en écrasant son mégot sur une vulgaire table en aluminium avant de sortir de la salle pour retourner dans la pièce principale.
En ouvrant la porte elle fut saisie par la vision de Wistler gisant au sol dans une marre de sang. Un instant elle cru le voir mort, mais elle le vit bouger, amenant sa main jusque sur sa plaie béante au cou. Alors qu’elle s’apprêtait à faire un pas dans sa direction, elle fut stoppée par un cri derrière elle.
Flash back (pensées de Sara) :
J’entends la porte qui claque derrière Gretchen. Ma gorge se sert et ma respiration se fait plus intense. Wistler s’assoit sur la chaise face à moi sans prononcer le moindre mot. Il prend la seringue dans ses mains et retire le plastique qui l’entourait. Il se saisit ensuite d’un des flacons et insère tout son contenu dans la seringue. Il fait de même avec le deuxième. Mes yeux sont fixés sur cette seringue. Ma bouche est totalement sèche et mes mains se remettent à trembler. J’essai de me débattre quand je le vois appuyer doucement sur le piston et qu’un léger jet émane de l’aiguille pour en faire sortir les bulles d’air présentes…
Ma poitrine se soulève rapidement, mes pupilles s’agrandissent, des suées me transpercent de part en part. Je gesticule comme une dingue sur ma chaise en essayant de trouver une quelconque échappatoire. J’espère voir arriver Michael d’un instant à l’autre par la porte au fond de l’entrepôt, mais rien, il n’y a rien. Personne n’entre. Je suis seule avec Wistler et cette seringue.
Alors que j’use de toutes mes forces pour tenter de faire céder la corde qui retient mes poignets en otage l’un contre l’autre, un vif picotement me saisi à cet endroit précis. Il y a quelque chose de glisser contre ma peau et retenu par ce lien. Je ne m’en étais pas aperçu plus tôt, mais c’est froid et ça parait tranchant. Je ne comprends pas comment cela à t’il pu arriver là, mais je en m’en préoccupe pas davantage. A l’aide de deux doigts j’arrive à me saisir de l’objet. En le sentant contre ma pomme, je peux définitivement dire qu’il s’agit d’une lame de rasoir.
Tout en gardant l’air le plus normal possible vu les circonstances, j’applique la lame contre la corde et je la fait glisser dans un mouvement répétitif de gauche à droite. Je bouge le moins possible. J’essai de garder mes épaules fixes, il ne doit se rendre compte de rien. Je dois trouver un moyen d’attirer son attention sur autre chose, mais quoi ? Je décide alors de lui parler. Je prends une grande inspiration, avale un peu de salive qui était restée coincée dans ma gorge avant de me décider à ouvrir la bouche.
S : Pourquoi faite vous ça ?
W (la regardant en souriant) : …
S : Que voulez vous de Michael ?
W : …
S : Vous n’êtes pas un grand bavard à ce qu’on dirait, mais j’estime qu’en étant capturée ici, j’ai bien le droit à une explication.
W : Vous parlez toujours autant Sara ?
S (fronçant les sourcils) : …
W : Non parce que là je me demande vraiment comment Michael fait pour vous supporter. Pendant tout ce temps à Sona, quand il parlait de vous, on aurait dit que vous étiez la femme parfaite… Mais là, je ne vois vraiment pas ce qu’il vous trouve.
S (avec un regard haineux) : …
W (sournoisement) : Vous devez être un bon coup au pieu.
S : Espèce de…
W : Voyons Sara, surveillez votre langage.
S : …
W : Peut être qu’on devrait essayer ça tous les deux avant que vous ne soyez complètement inconsciente… ah moins que je n’en profite après ?
S (provocante) : Ah oui j’oubliais… séduire les filles sans défense et les tuer par la suite c’est votre plus grand passe temps, comme ce que vous avez fait avec votre petite amie. Vous me répugniez. Vous êtes un lâche.
Sa réponse ne se fait pas attendre, il m’envoi une énorme gifle en plein visage. Pendant un court instant je reste figée, la tête tournée, les cheveux sur le visage avant de reprendre ma place initiale.
S : Qu’est ce que je disais ? C’est tellement plus facile de s’en prendre à une femme, attachée de surcroits.
W : Sara, vous ne devriez pas jouer à ça avec moi. Vous n’êtes pas en position.
Je sais que je prends un risque énorme à lui parler ainsi et pourtant il le faut. Il est encore trop loin de moi. Une fois détachée, je n’aurai qu’une chance, une seule opportunité et je devrais le faire assise de ma chaise, mes pieds sont attachés et je ne pourrai pas m’avancer vers lui, il comprendrait la supercherie. Je n’ai pas le choix, je dois le faire venir jusqu’à moi.
S (continuant sur le même ton) : De toute façon on sait très bien vous et moi le sort qui me sera réservé quelque soit l’issue de cette histoire.
W : Oh mais détrompez-vous ma chère. C’est vrai que je dois admettre que s’il ne s’agissait que de moi… Mais il semble que vous soyez la seule à avoir un effet sur Scofield alors…
S (le coupant) : Il ne fera rien.
W : Quoi ? Mais on a bien vu tous les deux comment il a réagit la dernière fois quand je vous tenez contre moi, le couteau sous la gorge. (se délectant) Hummm, je me souviens encore de l’odeur de vos cheveux contre mon visage (prenant une de ses mèches de cheveux qu’il vient sentir) je peux ?
S (alors qu’un frisson lui parcourt le corps à la remontée de ce souvenir) : Ne me touchez pas !
J’arrive à mes fins. Il est si proche maintenant que je peux sentir son haleine contre mon visage. La sensation de mes cheveux dans sa main me donne envie de vomir et ce sentiment de révulsion ne fait que redoubler à mesure qu’il approche sa main de mon visage pour caresser ma joue suite à ma dernière réplique. Je prends sur moi et je continue tout en le regardant avec les yeux les plus menaçants possibles.
S : Il ne fera rien parce qu’il n’en aura pas besoin.
Excédé et fou de rage, ses gestes deviennent soudain plus brutaux. Il pose l’une de ses mains sur les rebords de la chaise alors que l’autre vient agripper brutalement mon menton en me faisant très mal et m’empêchant de parler convenablement.
W (lâchant un petit rire nerveux) : Mais vous devenez folle ma pauvre ! Vous ne savez pas ce que vous dîtes. C’est fini. Vous m’entendez : FINI !!!
En criant ces derniers mots, sa voix me glace le sang. Mais je dois poursuivre mes effort, j’y suis presque. Je ne suis plus qu’à un fil de la liberté. De plus, si j’avais eu quelques difficultés à perturber Gretchen, ça a était d’une étranger facilité concernant Wistler, il a perdu si rapidement son sang froid…
S (le défiant du regard) : Pas encore !
La seconde qui suit est très courte et pourtant elle me parait interminable. Nos regards ne se détachent pas l’un de l’autre. Il n’a pas bougé d’un millimètre mais je vois un flot d’émotions défiler dans ses yeux. Ses pupilles s’agrandissent. Une légère goutte de sueur coule le long de sa tempe. En un instant, je vois sa confiance disparaître sous mes assauts et ma rage. Ma détermination est telle qu’il parait tout d’abord intrigué puis finalement, il comprend que quelque chose ne va pas.
Avant qu’il n’ait pu entamer un mouvement de recul, je me défais complètement de mes attaches, je prends la lame entre mes doigts et je viens par un mouvement rapide et latéral lui trancher la gorge.
La blessure n’est pas profonde, mais il s’effondre sur le sol. Je retire alors aussi vite que je le peu la corde qui est à mes pieds. Une fois totalement libérée, je m’apprête à courir vers la porte de sortie, cependant, je ne m’étais pas rendu compte que Wistler avait réussi à attraper la seringue qui était à quelques centimètres de lui. Il me l’enfonce violemment dans la jambe tout en serrant une main contre sa glotte. La douleur me tétanise sur place pendant l’espace d’une seconde, mais je retiens un profond hurlement au fond de ma gorge pour éviter de rameuter les autres tout en serrant vivement les poings.
Je réussis finalement à m’extirper et je parviens jusqu’à la porte au fond du hangar. Une fois à l’extérieur, je suis confrontée à la noirceur de la nuit qui m’empêche de voir correctement. Je ne sais pas où je me trouve. Je ne sais pas où est Michael, mais quoi que je fasse, je dois agir rapidement. Ils ne tarderont pas à me courir après une fois qu’ils se seront aperçus de ma fuite et je sens déjà les premiers effets de la drogue qui commence à envahir mon corps, lentement, très lentement comme me l’avait dit Gretchen.
J’ai des picotements dans les jambes, ma tête commence à devenir lourde et des suées s’emparent de tout mon corps. Je relève la tête. Ma vue se trouble légèrement mais je distingue tout de même ces neuf lettres salvatrices qui s’étalent devant moi…
Fin du flash back (pensées de Michael)
Après avoir conduit à toute allure, j’arrive plus tôt que prévu jusqu’à cette vieille usine. J’entre dans une première pièce où je ne trouve personne, seulement un vieux bureau plein de poussière, une machine à écrire et quelques instruments de contremaître. Je reste sur mes gardes.
J’entends un bruit un peu plus loin. Je me dirige dans un endroit bien plus vaste où je trouve Gretchen de dos et quelques mètres plus loin, un homme baignant dans son sang dont je n’arrive pas à voir le visage. Après m’être assuré qu’il n’y ait personne d’autre, je pointe mon arme contre le crâne de Gretchen et je lui donne l’ordre formel de ne plus faire un pas.
gretchen et la compagnie ont enlevé sara. elle est attachée dans une vieille usine. gretchen lui a raconté son plan, ils l'a drogueront si michael ne coopère pas. gretchen sort de la salle principale laissant sara seule et paniquée avec wistler et ses aiguiles, pour aller passer un coup de fil à michael etlui ordonner de venir seul dans 10 minutes.
voilà c'est à peu près ça.
sinon on est souvent inspiré par ce qu'on voit, ce qu'on entend ou ce qu'on lit, alors cend pour le tout début de cette suite, tu verras de toi même par quelle fic j'ai était inspirée (et aussi par mon avatar!!) lol. bonne lecture.
(Une dizaine de minutes plus tard).
La jeune femme aux longs cheveux noirs entama sa troisième cigarette. Elle souffla délicatement la fumée qui s’extirpait de sa bouche d’une manière à la fois provocante et sensuelle. C’était pour elle devenue un véritable exutoire depuis ce jour, triste et funèbre, qui avait changé sa vie. Elle était devenue sa plus fidèle amie, la seule alliée sur laquelle elle pouvait compter dans les moments difficile comme aujourd’hui. Sa drogue à elle. Et elle en avait eu besoin alors qu’une once d’angoisse commençait à attiser son esprit. Elle savait qu’elle avait fait un choix quelques minutes plus tôt, tout ce qu’elle espérait alors c’était qu’elle ne le regretterait pas. Mais elle se remémora à nouveau les paroles de sa captive et su alors que c’était le mieux à faire, et puis de toute façon, il était trop tard pour revenir en arrière.
Gretchen prit une dernière bouffée le long de la cigarette, ferma les yeux un instant, profitant de ces derniers moments de calme avant l’arrivée de Scofield. Elle inspira profondément tout en écrasant son mégot sur une vulgaire table en aluminium avant de sortir de la salle pour retourner dans la pièce principale.
En ouvrant la porte elle fut saisie par la vision de Wistler gisant au sol dans une marre de sang. Un instant elle cru le voir mort, mais elle le vit bouger, amenant sa main jusque sur sa plaie béante au cou. Alors qu’elle s’apprêtait à faire un pas dans sa direction, elle fut stoppée par un cri derrière elle.
Flash back (pensées de Sara) :
J’entends la porte qui claque derrière Gretchen. Ma gorge se sert et ma respiration se fait plus intense. Wistler s’assoit sur la chaise face à moi sans prononcer le moindre mot. Il prend la seringue dans ses mains et retire le plastique qui l’entourait. Il se saisit ensuite d’un des flacons et insère tout son contenu dans la seringue. Il fait de même avec le deuxième. Mes yeux sont fixés sur cette seringue. Ma bouche est totalement sèche et mes mains se remettent à trembler. J’essai de me débattre quand je le vois appuyer doucement sur le piston et qu’un léger jet émane de l’aiguille pour en faire sortir les bulles d’air présentes…
Ma poitrine se soulève rapidement, mes pupilles s’agrandissent, des suées me transpercent de part en part. Je gesticule comme une dingue sur ma chaise en essayant de trouver une quelconque échappatoire. J’espère voir arriver Michael d’un instant à l’autre par la porte au fond de l’entrepôt, mais rien, il n’y a rien. Personne n’entre. Je suis seule avec Wistler et cette seringue.
Alors que j’use de toutes mes forces pour tenter de faire céder la corde qui retient mes poignets en otage l’un contre l’autre, un vif picotement me saisi à cet endroit précis. Il y a quelque chose de glisser contre ma peau et retenu par ce lien. Je ne m’en étais pas aperçu plus tôt, mais c’est froid et ça parait tranchant. Je ne comprends pas comment cela à t’il pu arriver là, mais je en m’en préoccupe pas davantage. A l’aide de deux doigts j’arrive à me saisir de l’objet. En le sentant contre ma pomme, je peux définitivement dire qu’il s’agit d’une lame de rasoir.
Tout en gardant l’air le plus normal possible vu les circonstances, j’applique la lame contre la corde et je la fait glisser dans un mouvement répétitif de gauche à droite. Je bouge le moins possible. J’essai de garder mes épaules fixes, il ne doit se rendre compte de rien. Je dois trouver un moyen d’attirer son attention sur autre chose, mais quoi ? Je décide alors de lui parler. Je prends une grande inspiration, avale un peu de salive qui était restée coincée dans ma gorge avant de me décider à ouvrir la bouche.
S : Pourquoi faite vous ça ?
W (la regardant en souriant) : …
S : Que voulez vous de Michael ?
W : …
S : Vous n’êtes pas un grand bavard à ce qu’on dirait, mais j’estime qu’en étant capturée ici, j’ai bien le droit à une explication.
W : Vous parlez toujours autant Sara ?
S (fronçant les sourcils) : …
W : Non parce que là je me demande vraiment comment Michael fait pour vous supporter. Pendant tout ce temps à Sona, quand il parlait de vous, on aurait dit que vous étiez la femme parfaite… Mais là, je ne vois vraiment pas ce qu’il vous trouve.
S (avec un regard haineux) : …
W (sournoisement) : Vous devez être un bon coup au pieu.
S : Espèce de…
W : Voyons Sara, surveillez votre langage.
S : …
W : Peut être qu’on devrait essayer ça tous les deux avant que vous ne soyez complètement inconsciente… ah moins que je n’en profite après ?
S (provocante) : Ah oui j’oubliais… séduire les filles sans défense et les tuer par la suite c’est votre plus grand passe temps, comme ce que vous avez fait avec votre petite amie. Vous me répugniez. Vous êtes un lâche.
Sa réponse ne se fait pas attendre, il m’envoi une énorme gifle en plein visage. Pendant un court instant je reste figée, la tête tournée, les cheveux sur le visage avant de reprendre ma place initiale.
S : Qu’est ce que je disais ? C’est tellement plus facile de s’en prendre à une femme, attachée de surcroits.
W : Sara, vous ne devriez pas jouer à ça avec moi. Vous n’êtes pas en position.
Je sais que je prends un risque énorme à lui parler ainsi et pourtant il le faut. Il est encore trop loin de moi. Une fois détachée, je n’aurai qu’une chance, une seule opportunité et je devrais le faire assise de ma chaise, mes pieds sont attachés et je ne pourrai pas m’avancer vers lui, il comprendrait la supercherie. Je n’ai pas le choix, je dois le faire venir jusqu’à moi.
S (continuant sur le même ton) : De toute façon on sait très bien vous et moi le sort qui me sera réservé quelque soit l’issue de cette histoire.
W : Oh mais détrompez-vous ma chère. C’est vrai que je dois admettre que s’il ne s’agissait que de moi… Mais il semble que vous soyez la seule à avoir un effet sur Scofield alors…
S (le coupant) : Il ne fera rien.
W : Quoi ? Mais on a bien vu tous les deux comment il a réagit la dernière fois quand je vous tenez contre moi, le couteau sous la gorge. (se délectant) Hummm, je me souviens encore de l’odeur de vos cheveux contre mon visage (prenant une de ses mèches de cheveux qu’il vient sentir) je peux ?
S (alors qu’un frisson lui parcourt le corps à la remontée de ce souvenir) : Ne me touchez pas !
J’arrive à mes fins. Il est si proche maintenant que je peux sentir son haleine contre mon visage. La sensation de mes cheveux dans sa main me donne envie de vomir et ce sentiment de révulsion ne fait que redoubler à mesure qu’il approche sa main de mon visage pour caresser ma joue suite à ma dernière réplique. Je prends sur moi et je continue tout en le regardant avec les yeux les plus menaçants possibles.
S : Il ne fera rien parce qu’il n’en aura pas besoin.
Excédé et fou de rage, ses gestes deviennent soudain plus brutaux. Il pose l’une de ses mains sur les rebords de la chaise alors que l’autre vient agripper brutalement mon menton en me faisant très mal et m’empêchant de parler convenablement.
W (lâchant un petit rire nerveux) : Mais vous devenez folle ma pauvre ! Vous ne savez pas ce que vous dîtes. C’est fini. Vous m’entendez : FINI !!!
En criant ces derniers mots, sa voix me glace le sang. Mais je dois poursuivre mes effort, j’y suis presque. Je ne suis plus qu’à un fil de la liberté. De plus, si j’avais eu quelques difficultés à perturber Gretchen, ça a était d’une étranger facilité concernant Wistler, il a perdu si rapidement son sang froid…
S (le défiant du regard) : Pas encore !
La seconde qui suit est très courte et pourtant elle me parait interminable. Nos regards ne se détachent pas l’un de l’autre. Il n’a pas bougé d’un millimètre mais je vois un flot d’émotions défiler dans ses yeux. Ses pupilles s’agrandissent. Une légère goutte de sueur coule le long de sa tempe. En un instant, je vois sa confiance disparaître sous mes assauts et ma rage. Ma détermination est telle qu’il parait tout d’abord intrigué puis finalement, il comprend que quelque chose ne va pas.
Avant qu’il n’ait pu entamer un mouvement de recul, je me défais complètement de mes attaches, je prends la lame entre mes doigts et je viens par un mouvement rapide et latéral lui trancher la gorge.
La blessure n’est pas profonde, mais il s’effondre sur le sol. Je retire alors aussi vite que je le peu la corde qui est à mes pieds. Une fois totalement libérée, je m’apprête à courir vers la porte de sortie, cependant, je ne m’étais pas rendu compte que Wistler avait réussi à attraper la seringue qui était à quelques centimètres de lui. Il me l’enfonce violemment dans la jambe tout en serrant une main contre sa glotte. La douleur me tétanise sur place pendant l’espace d’une seconde, mais je retiens un profond hurlement au fond de ma gorge pour éviter de rameuter les autres tout en serrant vivement les poings.
Je réussis finalement à m’extirper et je parviens jusqu’à la porte au fond du hangar. Une fois à l’extérieur, je suis confrontée à la noirceur de la nuit qui m’empêche de voir correctement. Je ne sais pas où je me trouve. Je ne sais pas où est Michael, mais quoi que je fasse, je dois agir rapidement. Ils ne tarderont pas à me courir après une fois qu’ils se seront aperçus de ma fuite et je sens déjà les premiers effets de la drogue qui commence à envahir mon corps, lentement, très lentement comme me l’avait dit Gretchen.
J’ai des picotements dans les jambes, ma tête commence à devenir lourde et des suées s’emparent de tout mon corps. Je relève la tête. Ma vue se trouble légèrement mais je distingue tout de même ces neuf lettres salvatrices qui s’étalent devant moi…
Fin du flash back (pensées de Michael)
Après avoir conduit à toute allure, j’arrive plus tôt que prévu jusqu’à cette vieille usine. J’entre dans une première pièce où je ne trouve personne, seulement un vieux bureau plein de poussière, une machine à écrire et quelques instruments de contremaître. Je reste sur mes gardes.
J’entends un bruit un peu plus loin. Je me dirige dans un endroit bien plus vaste où je trouve Gretchen de dos et quelques mètres plus loin, un homme baignant dans son sang dont je n’arrive pas à voir le visage. Après m’être assuré qu’il n’y ait personne d’autre, je pointe mon arme contre le crâne de Gretchen et je lui donne l’ordre formel de ne plus faire un pas.
Dernière édition par miliibnb le Lun 5 Mai - 20:29, édité 1 fois
Re: Strong and Alive_Fic MiSa saison 3 [MAJ p 37]
on a mit longtemps pour avoir cette suite mais quelle suite ! Bon alors Sara qui lui tranche la gorge je dois dire que j'adore ! sa m'a fait repenser à la scène ou T-bag fait sa avec Abruzzi ! Mais ce connard ( désoler) lui plante la seringue dans la jambe grrrrrrrrrrrrr !!!
J'ai aussi beaucoup aimer le début avec Gretchen quand elle fume ! C'est net que ton avatar c'est tout à fait la bonne image !
et puis la fin ! intense ! Michael pointant son arme contre la tête à Gretchen
je ne demande qu'une chose : la suite !
J'ai aussi beaucoup aimer le début avec Gretchen quand elle fume ! C'est net que ton avatar c'est tout à fait la bonne image !
et puis la fin ! intense ! Michael pointant son arme contre la tête à Gretchen
je ne demande qu'une chose : la suite !
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
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Localisation : dans les bras de Michael
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: Strong and Alive_Fic MiSa saison 3 [MAJ p 37]
Waou quelle suite, j'en suis toute retournée
C'était... Vraiment trés bien écrit, prenant et chargé de suspens tout comme il faut Au début, quand on voit Whistler baigner dans son sang, ca m'a un peu gaché le suspens, j'ai compris tout de suite que Sara lui avait tranchée la gorge... Mais bon c'est pas grave.
La premiére scéne est magnifique, trés bien écrite... On a deux versions différentes de la drogue, d'abord bienfaitrice avec Gretchen, puis une ennemie avec Sara... Je trouve ça vraiment excellent.
Une nouvelle facette de Sara bien plus sombre et surprenante, ce que j'aime beaucoup dans ta fic !
Moi je ne peux dire que bravo devant cette suite qui est tout simplement... GENIALE !!
C'était... Vraiment trés bien écrit, prenant et chargé de suspens tout comme il faut Au début, quand on voit Whistler baigner dans son sang, ca m'a un peu gaché le suspens, j'ai compris tout de suite que Sara lui avait tranchée la gorge... Mais bon c'est pas grave.
La premiére scéne est magnifique, trés bien écrite... On a deux versions différentes de la drogue, d'abord bienfaitrice avec Gretchen, puis une ennemie avec Sara... Je trouve ça vraiment excellent.
Une nouvelle facette de Sara bien plus sombre et surprenante, ce que j'aime beaucoup dans ta fic !
Moi je ne peux dire que bravo devant cette suite qui est tout simplement... GENIALE !!
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