OS Et si...[What if...]
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: OS Et si...[What if...]
tinkerbel a écrit:ouais si Michael avait cassé le nez de T-Bag, il serait monté au niveau supérieur dans l'estime de papa tancredi et qui sait, il lui aurait laissé voir Sara seul à l'infirmerie
Sara va mieux
t'as pas de suites
t'as du boulot hein
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: OS Et si...[What if...]
Alors aujourd'hui j'avais prévu de me teindre les cheveux. Ma couleur a viré au roux et vu que je suis mate de peau. Vous voyez le desastre au début ma couleur était acajou mais la arf la cata. C'est pas grave je vais les teindres en noir sa m'ira mieux
Tous sa pour dire qu'il faut laisser la teinture sur les cheveux, j'en profiterais pour écrire des suites.
Tous sa pour dire qu'il faut laisser la teinture sur les cheveux, j'en profiterais pour écrire des suites.
sosam66- Kellerman my friend!
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Re: OS Et si...[What if...]
sosam66 a écrit:Alors aujourd'hui j'avais prévu de me teindre les cheveux. Ma couleur a viré au roux et vu que je suis mate de peau. Vous voyez le desastre au début ma couleur était acajou mais la arf la cata. C'est pas grave je vais les teindres en noir sa m'ira mieux
Tous sa pour dire qu'il faut laisser la teinture sur les cheveux, j'en profiterais pour écrire des suites.
bah tu dois être jolie en rousse
alors tu as écrit
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: OS Et si...[What if...]
bon, j'me lance ...
Et si … Sara ne s’était jamais réveillée après son overdose ?
alors, ce sont les dernières pensées de Sara pendant qu'elle est hospitalisée suiteà son overdose.
Soundtrack :
Coney island baby - lou reed
Hey hey my my - neil young & the crazy horses
La vie suspendue à presque rien. A quelques espoirs hypothétiques et changeants, sans même l’assurance que ces bribes de pensées soient forgées d’espoir. Le vide au creux de l'estomac. En recherche de mémoires réconfortantes à défaut de gestes, de caresses, de baisers. La vie suspendue, perdu dans une brume épaisse. La brume de ses doutes et de ses incertitudes. Quelques fois, au gré du vent qui souffle, des percées dans le cocon opaque font apparaître au loin une lueur comme un phare. Une lueur comme une chaleur réconfortante et apaisante. Une direction vers laquelle se diriger, non, pas une, LA direction. Celle espérée et redoutée à la fois. Mais au gré de ses mouvements, la brume se referme et l'horizon s'obscurcit de ténèbres blanches. Perdu au milieu de rien, avec toute cette vie qui se devine derrière le rideau blanc sans pouvoir l'atteindre. Un voile d'inaccessible.
La tête pleine de vieux papiers, souvenirs d'une vie inutile, elle racle les tiroirs poussiéreux à la recherche d'une richesse perdue, comme la chronique d'une catastrophe annoncée. Les princesses d'argent se sont envolées depuis longtemps et on a retrouvé les cendres de leurs ailes carbonisées bien trop loin de leur prince charmant. Sait-on jamais quand s'arrête une vie? Sait-on jamais quand elle ne devient plus qu'un wagon grinçant et rouillé poursuivant sa course sur sa lancée jusqu'au terminus des improbables.
Elle se rappelle encore, ses pas hasardeux, le long du trottoir gris et poisseux, ne la menant plus nulle part. Il fut un temps, oui, il fut un temps mais celui-ci est révolu.
Il n'y a plus que des fantômes dans la cour déserte et froide de ses espérances. Alors on fait durer un peu le moindre souffle, la moindre flamme. Un soir, elle as vu ces enfants qui trinquaient avec des coupes à champagne vides et ils riaient.
Alors elle s'épuise à chasser cette brume de son souffle court pour tenter d'apercevoir une nouvelle fois cette lumière... Si elle pouvait ne pas s'éteindre tout de suite, si elle pouvait rayonner encore un peu seulement ...
Mais elle se souvient, un peu trop violemment à son goût. La chute est inscrite en filigrane dans les mots impalpables. Elle se sent vide. On lui parle, les mots filtrent à travers elle sans qu’elle ne puisse les retenir. Il faudrait avaler des pierres pour ne plus sentir ces giclées d'acide à l'intérieur, l'angoisse liquide c'en est à crier, à se recroqueviller sur soi. Ce n’est pas la première fois qu’elle se retrouve dans une telle situation, et à vrai dire, elle sait pertinemment bien que l’illusion provient de ses vieux démons. Addiction quand tu nous tiens … Elle se sent loin, tellement loin... Pourtant, elle sait aussi qu’elle n’ira jamais nulle part…Tout est écrit. Mais le combat est sauvage, charnel, désespéré, perdu d’avance. Salvateur.
Alors elle se souvient, ce matin de printemps. Comme il semble loin le temps du cerisier en fleur qui dansait au fond du jardin, mené par la baguette d’un léger vent du nord. Comme il lui semble faible, le son pur des rires des enfants, dans leurs cabanes de cartons, insalubres et démantelées. Tout comme sa propre vie aujourd’hui. Elle se rappelait. Elle voulait rester la petite fille timide qui s’assoit sur le bord de la route, le long du chemin de l’école, pour s’imprégner du soleil qui se lève, et qui reprend son périple en trainant des pieds, le cœur gavé de milliers de rayons orangés.
Violent retour à la soumission du temps présent. Les derniers souvenirs heureux du passés se diluant dans l’étouffante atmosphère de cette chambre close. Et cette lumière, faiblissant, fébrile. Elle ne peut s’empêcher, à cet instant précis, de maudire le temps, orgueilleux, qui file le court de sa route et se fait désirer au moment le plus inopportun. Douce torture. Il la nargue sans cesse, faisant tourner les aiguilles du destin beaucoup trop lentement, délaissant les horloges pour le bip strident du monitoring qui rabâche sans cesse les battements de son cœur meurtri. Point de départ.
Ce fichu sentiment d’être toujours dans une impasse. Et elle refuse. Elle refuse car la vie n’est plus suspendue à rien. Et qu’elle ne s’est jamais sentie en confiance dans les impasses.
Elle se sent s’enfoncer dans le sol comme dans des sables mouvants, disparaissant pour le reste du monde et finalement personne. Piétiné par une pesanteur impitoyable. Elle se sent invisible, consciente de l’agitation autour d’elle, tellement consciente de la présence accablante de ces corps inconnus et étrangers, de tous ces autres. Il y avait une solitude brûlante comme un jet d'acide cette nuit là, dans cette petite pièce sombre. Une solitude comme une persistance rétinienne. Combien de temps depuis un peu de reconnaissance, d'amour, de tendresse, de sexe, d'oubli ? Un peu d'oubli. L'oubli. C'est peut être ça qui lui manque le plus. En finir pour oublier. Elle est là, la clé.
Et si … Sara ne s’était jamais réveillée après son overdose ?
alors, ce sont les dernières pensées de Sara pendant qu'elle est hospitalisée suiteà son overdose.
Soundtrack :
Coney island baby - lou reed
Hey hey my my - neil young & the crazy horses
La vie suspendue à presque rien. A quelques espoirs hypothétiques et changeants, sans même l’assurance que ces bribes de pensées soient forgées d’espoir. Le vide au creux de l'estomac. En recherche de mémoires réconfortantes à défaut de gestes, de caresses, de baisers. La vie suspendue, perdu dans une brume épaisse. La brume de ses doutes et de ses incertitudes. Quelques fois, au gré du vent qui souffle, des percées dans le cocon opaque font apparaître au loin une lueur comme un phare. Une lueur comme une chaleur réconfortante et apaisante. Une direction vers laquelle se diriger, non, pas une, LA direction. Celle espérée et redoutée à la fois. Mais au gré de ses mouvements, la brume se referme et l'horizon s'obscurcit de ténèbres blanches. Perdu au milieu de rien, avec toute cette vie qui se devine derrière le rideau blanc sans pouvoir l'atteindre. Un voile d'inaccessible.
La tête pleine de vieux papiers, souvenirs d'une vie inutile, elle racle les tiroirs poussiéreux à la recherche d'une richesse perdue, comme la chronique d'une catastrophe annoncée. Les princesses d'argent se sont envolées depuis longtemps et on a retrouvé les cendres de leurs ailes carbonisées bien trop loin de leur prince charmant. Sait-on jamais quand s'arrête une vie? Sait-on jamais quand elle ne devient plus qu'un wagon grinçant et rouillé poursuivant sa course sur sa lancée jusqu'au terminus des improbables.
Elle se rappelle encore, ses pas hasardeux, le long du trottoir gris et poisseux, ne la menant plus nulle part. Il fut un temps, oui, il fut un temps mais celui-ci est révolu.
Il n'y a plus que des fantômes dans la cour déserte et froide de ses espérances. Alors on fait durer un peu le moindre souffle, la moindre flamme. Un soir, elle as vu ces enfants qui trinquaient avec des coupes à champagne vides et ils riaient.
Alors elle s'épuise à chasser cette brume de son souffle court pour tenter d'apercevoir une nouvelle fois cette lumière... Si elle pouvait ne pas s'éteindre tout de suite, si elle pouvait rayonner encore un peu seulement ...
Mais elle se souvient, un peu trop violemment à son goût. La chute est inscrite en filigrane dans les mots impalpables. Elle se sent vide. On lui parle, les mots filtrent à travers elle sans qu’elle ne puisse les retenir. Il faudrait avaler des pierres pour ne plus sentir ces giclées d'acide à l'intérieur, l'angoisse liquide c'en est à crier, à se recroqueviller sur soi. Ce n’est pas la première fois qu’elle se retrouve dans une telle situation, et à vrai dire, elle sait pertinemment bien que l’illusion provient de ses vieux démons. Addiction quand tu nous tiens … Elle se sent loin, tellement loin... Pourtant, elle sait aussi qu’elle n’ira jamais nulle part…Tout est écrit. Mais le combat est sauvage, charnel, désespéré, perdu d’avance. Salvateur.
Alors elle se souvient, ce matin de printemps. Comme il semble loin le temps du cerisier en fleur qui dansait au fond du jardin, mené par la baguette d’un léger vent du nord. Comme il lui semble faible, le son pur des rires des enfants, dans leurs cabanes de cartons, insalubres et démantelées. Tout comme sa propre vie aujourd’hui. Elle se rappelait. Elle voulait rester la petite fille timide qui s’assoit sur le bord de la route, le long du chemin de l’école, pour s’imprégner du soleil qui se lève, et qui reprend son périple en trainant des pieds, le cœur gavé de milliers de rayons orangés.
Violent retour à la soumission du temps présent. Les derniers souvenirs heureux du passés se diluant dans l’étouffante atmosphère de cette chambre close. Et cette lumière, faiblissant, fébrile. Elle ne peut s’empêcher, à cet instant précis, de maudire le temps, orgueilleux, qui file le court de sa route et se fait désirer au moment le plus inopportun. Douce torture. Il la nargue sans cesse, faisant tourner les aiguilles du destin beaucoup trop lentement, délaissant les horloges pour le bip strident du monitoring qui rabâche sans cesse les battements de son cœur meurtri. Point de départ.
Ce fichu sentiment d’être toujours dans une impasse. Et elle refuse. Elle refuse car la vie n’est plus suspendue à rien. Et qu’elle ne s’est jamais sentie en confiance dans les impasses.
Elle se sent s’enfoncer dans le sol comme dans des sables mouvants, disparaissant pour le reste du monde et finalement personne. Piétiné par une pesanteur impitoyable. Elle se sent invisible, consciente de l’agitation autour d’elle, tellement consciente de la présence accablante de ces corps inconnus et étrangers, de tous ces autres. Il y avait une solitude brûlante comme un jet d'acide cette nuit là, dans cette petite pièce sombre. Une solitude comme une persistance rétinienne. Combien de temps depuis un peu de reconnaissance, d'amour, de tendresse, de sexe, d'oubli ? Un peu d'oubli. L'oubli. C'est peut être ça qui lui manque le plus. En finir pour oublier. Elle est là, la clé.
Dernière édition par Cupcake le Jeu 30 Oct - 10:34, édité 1 fois
Re: OS Et si...[What if...]
T'es folle Cupcup de poster a c't'heur ci!!!
J'lirais demai,j'ai trop mal au yeux et j'suis trop loin de l'ordi !
J'lirais demai,j'ai trop mal au yeux et j'suis trop loin de l'ordi !
Re: OS Et si...[What if...]
pourquoi faut il que je le lise le matin, je vais avoir les yeux tout gonflés au boulot
et pourtant j'ai lu le titre, c'est pas comme si je m'attendai à un happy end
et bah en tout cas, il est super ton OS et très bien écrit
MAINTENANT TU NOUS EN METS UN HAPPY
et pourtant j'ai lu le titre, c'est pas comme si je m'attendai à un happy end
et bah en tout cas, il est super ton OS et très bien écrit
MAINTENANT TU NOUS EN METS UN HAPPY
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: OS Et si...[What if...]
@ $acass : t'es pas couchée toi ???
@ Tink : merci. Ouai, c'est pas très joyeux j'avoue mais ... je sais pas écrire les trucs heureux je crois enfin, j'y songerai ... éventuellement, j'ai un ou deux textes en reserve que je pourrais adapter en OS mais j'hésite encore (et c'est aussi un peu triste ^^)
@ Tink : merci. Ouai, c'est pas très joyeux j'avoue mais ... je sais pas écrire les trucs heureux je crois enfin, j'y songerai ... éventuellement, j'ai un ou deux textes en reserve que je pourrais adapter en OS mais j'hésite encore (et c'est aussi un peu triste ^^)
Re: OS Et si...[What if...]
bon, j'ai bien un autre OS mais ... c'est pas joyeux joyeux
alors :
Et si ... c'était bien la tête de Sara (comprenenz "dans la boite")
soundtrack (au choix ):
Dead can dance - Ocean -pour le coté "tragique"
Murrey Head - Say it ain't so -parce que les paroles vont très bien avec la série, autant pour ce qui est "pseudo" arrivé à Sara et pour le complot de la compagnie-
on lit ... ou pas ... Michael a appris pour la mort de Sara. Il lui écrit une "lettre d'adieu"
alors :
Et si ... c'était bien la tête de Sara (comprenenz "dans la boite")
soundtrack (au choix ):
Dead can dance - Ocean -pour le coté "tragique"
Murrey Head - Say it ain't so -parce que les paroles vont très bien avec la série, autant pour ce qui est "pseudo" arrivé à Sara et pour le complot de la compagnie-
on lit ... ou pas ... Michael a appris pour la mort de Sara. Il lui écrit une "lettre d'adieu"
- Spoiler:
- Voilà. C'est fini. Mes mains ne te feront plus l'amour. Je ne te verrais plus. Je ne verrais plus. Tout court. C'est fini.
Tu ne laisses de mon coeur et de mon âme qu'un tas de cendres déjà froides. On croit mourir. Mais finalement non. C'est encore pire.
Voilà. C'est fini...
Le futur ne fera plus un passé acceptable il est trop tard. Je voulais t'écrire une lettre, une lettre d'amour, parce que le miroir sur lequel je traçais mon désir s'est brisé. Il y avait ce temps ce matin, une pluie dégoulinante à pleurer sur place, assis sur le sol boueux et suintant de la cour. Comme si là-haut ils s'étaient dit que le soleil serait une provocation aujourd'hui. Je suis en morceaux. Déconstruit depuis trop longtemps. Je ne suis plus qu'un assemblage de segments disparates et mal ajustés. Tu ne m'as pas laissé le temps de me reconstruire. Le vent se glisse entre mes cotes, j'ai connu des épouvantails au milieu des champs d'hiver en jachère, rongés par des vers blancs et gras.
Depuis une semaine je vois des lames électriques trancher ma chair intime, je ne peux plus continuer à te parler. Si seulement les fantômes de ton corps offert venaient me frôler de leurs brumes délétères, si mes doigts et ma langue pouvaient au moins une fois remonter le velours de tes cuisses jusqu'à ta source, mais sur les meubles rongés de cette cellule abandonnées, il n'y a plus que la fine poussière acre des amours calcinées. J'ai beau crier la nuit, j'ai beau crier, même le diable ne se déplace plus. Mon âme décrépite n'a même plus la valeur de ses turpitudes. L'autre nuit, je t'ai pleuré. Fort. Et les arbres dehors en ont frémis, je le sais, je les ai entendus crier et se glacer d'effroi.
J'ai cru voir ma propre enveloppe l'autre jour, déssinée au mur par des trainées sanglantes. J'ai repensé au portrait de Dorian Gray. J'ai même cru un instant que j'existais encore. Et puis j'ai vu que je n'étais plus que l'image figée que ton esprit a gardée quand tu es partie. Parfois la nuit, je pourrais rêver de tes doigts caressant les craquelures de mon vernis écaillé, comme s'ils voulaient vérifier le souvenir de mon corps dans leur chair tendre. Je pourrais rêver que je sens ta paume sur ma joue, dans mon cou mais le vent qui s'infiltre par les interstices des fenêtres aux barreaux rongés de trop de peine contenue, fait frissonner mon épiderme qui palpite, à moins que cela ne soit ces résurgences de félicités charnelles qui me font nourrir la mandragore.
Un jour, un jour ou deux, je lacèrerais ce tableau de mes ongles plein de la terre de ma cellule où j'ai creusé pour chercher ton coeur que je n'ai pas trouvé. Je lacèrerai ce tableau juste pour voir si ma peau partira en lambeaux comme mes rêves décatis.
Il fait froid sur la pierre nue mais l'absence est bien pire. Une nuit sous la lune où l'herbe sera devenue blanche, je descendrai l'escalier aux marches ébréchées, j'irai dans le jardin au milieu des statues et j'enlacerai leur corps de pierre jusqu'à ce que mes bras et ma poitrine saignent, puis j'irai m'allonger dans l'étang glacé au milieu des nénuphars et j'attendrai patiemment qu'il y en ait un qui veuille bien me pousser dans le coeur, il y a toute la place nécessaire maintenant...
Je m'étais assis à même le sol pour t'écrire une lettre d'amour, pour te dire je t'aime une dernière fois, mon âme a dû s'égarer. Je voulais t'écrire une lettre, mais le papier humide partait en lambeaux sous ma plume, alors j'ai gravé les mots dans ma chair. Tu ne les liras pas. Le futur n'est déjà plus un passé acceptable.
Re: OS Et si...[What if...]
.... j'ai lu tes deux OS et vraiment il sont magnifique l'un comme l'autre
J'espère que tu va en ecrire d'autre et p'tetre des plus joyeux !!!XD
J'espère que tu va en ecrire d'autre et p'tetre des plus joyeux !!!XD
Re: OS Et si...[What if...]
Le deuxième est super émouvant avec la musique pour le côté tragique.
Félicitations
Félicitations
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: OS Et si...[What if...]
coucou la miss
bon je ne l'ai pas lu le deuxième, mais aujourd'hui, je ne suis pas trop en état pour lire un truc triste mais je le lirai
bon je ne l'ai pas lu le deuxième, mais aujourd'hui, je ne suis pas trop en état pour lire un truc triste mais je le lirai
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: OS Et si...[What if...]
wouaw wouaw et encore woauw, cupy, mais cupy tu ecris magnifiquement bien, c'est beau, triste mais beau... j'aime beaucoup des 2 os.. la description du 1er nous plonge carrément dedans et je triste que ca ne soit qu'un os franchement. Et la lettre est tristeeeee... encoreeeeeeeeee ..
Re: OS Et si...[What if...]
Je relance les OS allez je sais que vous avez de l'imaginations les filles, surtout celles qui n'osent pas se lancer. Vous pouvez commencer ici c'est un moyen de vous prouver que vous pouvez le faire et puis en plus ce n'est pas très long comme histoire.
sosam66- Kellerman my friend!
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Re: OS Et si...[What if...]
Hey, je viens de retrouver un veil OS Et si que j'avais écrit. J'ai vu qu'il manquait une fin alors j'ai écrit un truc vite fait et le voila... Sur la même page, j'ai laisser un autre Et Si en suspens "Et si Michael n’avait pas sauvé Sara lors de l’émeute." je ne sais pas si je le continue ou pas, s'en pensez quoi ???
Au moment ou la foule, qui remplissait la place, venue voir et écouter le discourt de celle qui avait détruit sa vie, celle de son frère et toutes les personnes lui étant liées de prés ou de loin, Michael sentit une force presque surhumaine s’emparait de lui, de ses bras, de tout son corps, le traînant vers l’arrière. Heureusement qu’il avait eu le temps d’accomplir ce qu’il était venu faire avant qu’on se charge de lui comme un parasite.
La présidente avait en sa possession le message, ne tenait plus qu’à elle, de faire le second pas. Michael était persuadé qu’elle viendrait. D’après lui, elle n’avait pas le choix, sans quoi, toute la foule ici présente saurait une bonne fois pour toute qu’elle femme ils avaient citer comme présidente de leur chère patrie.
La présidente s’en retourna à l’hôtel la mine dépitée, d’avoir vu Scofield, d’avoir sentit cette main déterminée lui glisser le mot d’une poignet presque violente, desservit avec l’un des regards les plus terrifiant qu’il lui était donnée de connaître. Mais ce qui l’horrifiait davantage, c’était le mot que pouvait contenir ce bout de papier.
Cela ne pouvait qu’être grave s’il avait prit la peine de venir jusque ici. Bien sûr, il avait bien choisit son jour, mais tout le monde s’avait que c’était comme se jeter dans la gueule du loup, que de tenter d’approcher la présidente des Etats-Unis avec intention de menacer. C’était exactement ce Michael était venu faire, menacer la présidente, si elle ne coopérait pas. Mais Michael avait assuré ses arrières, Lincoln devait intervenir, aussitôt que la situation devenait douteuse.
Dans une pièce, Michael était assit sur une chaise, attaché à celle-ci, le visage recouvert de sa propre veste. Autour de lui gravitaient quelques gardes du corps de la femme qu’il attendait. Mais quand la porte s’ouvrit et qu’il fut démasqué de son habille, Michael fut surprit de voir cet homme, Bill Kim. Mais qui était-il, il n’avait rien d’une présidente ? Pas une once de ressemblance avec Carolyn Reynolds.
Kim demanda à l’assemblée de quitter la pièce et de le laisser seul à seul avec Scofield. Après une certaine réticence du à son métier, l’un des garde ordonna aux autres de partir. Kim en profita alors pour faire la leçon à Michael de son erreur, celle d’être venu ici et d’avoir cru une infime seconde qu’il s’en sortirait sans le moindre souci. Tout en lui expliquant les enjeux de son métier, Kim accentua chacun de ses mots, de volées destinaient à faire comprendre une bonne fois pour toute à Michael qui aurait le dernier mot. Mais cela n’empêchait guerre Michael de formuler sa requête, quant à rencontrer la présidente, mainte et mainte fois. Son visage recouvert de sang restait déterminé. Seulement voila Kim continuait de profiter de l’état de faiblesse de Michael et Carolyn Reynolds ne se montrait toujours pas.
Une pensée de doute traversa Michael, elle ne pouvait pas ne pas venir, son poste de présidente, sa vie même en dépendaient. Etaient menacés. Avec la preuve qu’il détenait à son encontre, elle n’avait pas le choix. Les minutes passaient et rien, le doute qui s’était emparé de lui, ce transforma en une immense peur interminable.
Les coups qu’il recevait les uns après les autres, lui procuraient une douleur sans nom, mais dans la situation ou il se trouvait, il ne pouvait rien faire. Il allait devoir s’en remettre encore et toujours au seul sentiment qu’il connaissait que trop bien et qui l’accompagnait dans chacun de ses gestes : l’espoir. Il ne comprenait pas comment la présidente n’avait pas tenu compte de son message, se croyait-elle vraiment invincible ? C’était peut être le cas après tout. Ce qu’il avait comprit, c’était qu’elle était prête à tout pour se protéger et le faire taire lui ou alors, la compagnie s’en chargerait, c’était d’ailleurs sans doute elle qui avait envoyé cet homme.
Lincoln qui attendait impatiemment le coup de fil de son frère pour faire écouter l’enregistrement à la présidente, commençait à se sentir mal. L’expression de son visage ne trompait pas, il était terriblement inquiet pour son frère. Il faisait les cent pas dans cette pièce exigu, tout en se mordant le bout des doigts, vu que le peu d’ongles qu’il avait, y étaient déjà passés. Il était temps d’agir à présent, si quelque chose devait arriver à son frère, il ne se le pardonnerait jamais. Il l’avait prévenu pourtant, oh ! Oui, il lui avait dit que c’était dangereux, qu’en faisant cela, il se jetait dans l’arène de la mort.
Il pensait à ses paroles et ne pouvait s’empêcher de croire que c’était le cas. Il s’accapara de son arme, la glissa sous son pantalon et passa son sweet par-dessus, puis sortit à toute vitesse de cette pièce et prit la ferme décision d’aller chercher Michael. Il se souvenait encore des paroles de son frère « s’il devait m’arriver quelque chose, assure toi que c’est bien le cas avant de diffuser la bande audio ». Cette phrase tournait dans sa tête en boucle, impossible pour lui d’échapper à la torture d’imaginer Michael mort.
Pendant que Michael essayait tant bien que mal de supporter ses blessures, Lincoln s’apprêtait à entrer dans l’hôtel par l’une des multiples entrés réservées au personnel. Il était prés à tout pour le sortir de là, même à tuer s’il le fallait. Il entra dans un premier couloir et tomba nez à nez avec un garde, qui l’ayant pris par surprise, lui mit un coup de poing sur le visage. Il rétorqua à son tour, plus fort et à plusieurs reprise faisant lâcher prise à son adversaire. Mais ce n’était que le début, d’autres gardes se ruaient sur lui. Après quelques coups mal placés, il finit par venir à bout de tous ces robots, que dis-je ces machines à tuer. Il arriva enfin à la dernière porte, il espérait vraiment que Michael se trouvait derrière.
Michael, était presque devenu inconscient, c’est alors qui commençait à jargonner quelques mots presque incompréhensibles. Il disait que ça l’importait peu de mourir maintenant, ils avaient la preuve que tout était que machination. Et si la présidente Reynolds, ne voulait pas collaborer, alors, toute l’Amérique saurait. Kim ne comprenait pas tout, mais il en avait assez entendu pour lui laisser la vie sauve, le temps pour lui d’éclaircir la situation. Il sortit de la pièce allant chercher les gardes pour faire surveiller Scofield, mais à sa grande surprise, tous gisaient sur le sol. Kim comprit que quelqu’un savait que Michael était là, et qu’il venait le chercher. Mais, il n’y avait personne dans le couloir. Il jeta un coup d’œil rapide sur les gardes constatant qu’ils étaient juste sonnés. Puis appela la sécurité et prévint qu’un intrus était ici. Quand il retourna dans la pièce, Michael n’était plus là… Il sortit par l’autre entré, qui donnait sur le parking fit le tour en empruntant le petit raccourci jusqu’à l’autre entré et tomba nez à nez avec Michel et Lincoln. Il brandit son arme contre eux, et exigea de la part de Lincoln l’enregistrement dont parlait Michael.
- Vous croyez vraiment que je suis assez bête pour me balader avec.
- Ce n’est pas un problème, je vous suis.
Ni Michael, ni Lincoln et encore moins Kim ne s’attendaient à ce retournement de situation. L’homme qui se tenait juste devant les deux frères, tomba instantanément au sol après avoir reçu un coup bat sur la tête. Sara. Elle avait suivit Michael. Lincoln s’empressa de ramasser l’arme de Kim, s’assurant au passage qu’il était hors d’état de nuire.
***************************
Et si la présidente Reynolds n’était pas intervenue.
Et si la présidente Reynolds n’était pas intervenue.
Au moment ou la foule, qui remplissait la place, venue voir et écouter le discourt de celle qui avait détruit sa vie, celle de son frère et toutes les personnes lui étant liées de prés ou de loin, Michael sentit une force presque surhumaine s’emparait de lui, de ses bras, de tout son corps, le traînant vers l’arrière. Heureusement qu’il avait eu le temps d’accomplir ce qu’il était venu faire avant qu’on se charge de lui comme un parasite.
La présidente avait en sa possession le message, ne tenait plus qu’à elle, de faire le second pas. Michael était persuadé qu’elle viendrait. D’après lui, elle n’avait pas le choix, sans quoi, toute la foule ici présente saurait une bonne fois pour toute qu’elle femme ils avaient citer comme présidente de leur chère patrie.
La présidente s’en retourna à l’hôtel la mine dépitée, d’avoir vu Scofield, d’avoir sentit cette main déterminée lui glisser le mot d’une poignet presque violente, desservit avec l’un des regards les plus terrifiant qu’il lui était donnée de connaître. Mais ce qui l’horrifiait davantage, c’était le mot que pouvait contenir ce bout de papier.
Cela ne pouvait qu’être grave s’il avait prit la peine de venir jusque ici. Bien sûr, il avait bien choisit son jour, mais tout le monde s’avait que c’était comme se jeter dans la gueule du loup, que de tenter d’approcher la présidente des Etats-Unis avec intention de menacer. C’était exactement ce Michael était venu faire, menacer la présidente, si elle ne coopérait pas. Mais Michael avait assuré ses arrières, Lincoln devait intervenir, aussitôt que la situation devenait douteuse.
Dans une pièce, Michael était assit sur une chaise, attaché à celle-ci, le visage recouvert de sa propre veste. Autour de lui gravitaient quelques gardes du corps de la femme qu’il attendait. Mais quand la porte s’ouvrit et qu’il fut démasqué de son habille, Michael fut surprit de voir cet homme, Bill Kim. Mais qui était-il, il n’avait rien d’une présidente ? Pas une once de ressemblance avec Carolyn Reynolds.
Kim demanda à l’assemblée de quitter la pièce et de le laisser seul à seul avec Scofield. Après une certaine réticence du à son métier, l’un des garde ordonna aux autres de partir. Kim en profita alors pour faire la leçon à Michael de son erreur, celle d’être venu ici et d’avoir cru une infime seconde qu’il s’en sortirait sans le moindre souci. Tout en lui expliquant les enjeux de son métier, Kim accentua chacun de ses mots, de volées destinaient à faire comprendre une bonne fois pour toute à Michael qui aurait le dernier mot. Mais cela n’empêchait guerre Michael de formuler sa requête, quant à rencontrer la présidente, mainte et mainte fois. Son visage recouvert de sang restait déterminé. Seulement voila Kim continuait de profiter de l’état de faiblesse de Michael et Carolyn Reynolds ne se montrait toujours pas.
Une pensée de doute traversa Michael, elle ne pouvait pas ne pas venir, son poste de présidente, sa vie même en dépendaient. Etaient menacés. Avec la preuve qu’il détenait à son encontre, elle n’avait pas le choix. Les minutes passaient et rien, le doute qui s’était emparé de lui, ce transforma en une immense peur interminable.
Les coups qu’il recevait les uns après les autres, lui procuraient une douleur sans nom, mais dans la situation ou il se trouvait, il ne pouvait rien faire. Il allait devoir s’en remettre encore et toujours au seul sentiment qu’il connaissait que trop bien et qui l’accompagnait dans chacun de ses gestes : l’espoir. Il ne comprenait pas comment la présidente n’avait pas tenu compte de son message, se croyait-elle vraiment invincible ? C’était peut être le cas après tout. Ce qu’il avait comprit, c’était qu’elle était prête à tout pour se protéger et le faire taire lui ou alors, la compagnie s’en chargerait, c’était d’ailleurs sans doute elle qui avait envoyé cet homme.
Lincoln qui attendait impatiemment le coup de fil de son frère pour faire écouter l’enregistrement à la présidente, commençait à se sentir mal. L’expression de son visage ne trompait pas, il était terriblement inquiet pour son frère. Il faisait les cent pas dans cette pièce exigu, tout en se mordant le bout des doigts, vu que le peu d’ongles qu’il avait, y étaient déjà passés. Il était temps d’agir à présent, si quelque chose devait arriver à son frère, il ne se le pardonnerait jamais. Il l’avait prévenu pourtant, oh ! Oui, il lui avait dit que c’était dangereux, qu’en faisant cela, il se jetait dans l’arène de la mort.
Il pensait à ses paroles et ne pouvait s’empêcher de croire que c’était le cas. Il s’accapara de son arme, la glissa sous son pantalon et passa son sweet par-dessus, puis sortit à toute vitesse de cette pièce et prit la ferme décision d’aller chercher Michael. Il se souvenait encore des paroles de son frère « s’il devait m’arriver quelque chose, assure toi que c’est bien le cas avant de diffuser la bande audio ». Cette phrase tournait dans sa tête en boucle, impossible pour lui d’échapper à la torture d’imaginer Michael mort.
Pendant que Michael essayait tant bien que mal de supporter ses blessures, Lincoln s’apprêtait à entrer dans l’hôtel par l’une des multiples entrés réservées au personnel. Il était prés à tout pour le sortir de là, même à tuer s’il le fallait. Il entra dans un premier couloir et tomba nez à nez avec un garde, qui l’ayant pris par surprise, lui mit un coup de poing sur le visage. Il rétorqua à son tour, plus fort et à plusieurs reprise faisant lâcher prise à son adversaire. Mais ce n’était que le début, d’autres gardes se ruaient sur lui. Après quelques coups mal placés, il finit par venir à bout de tous ces robots, que dis-je ces machines à tuer. Il arriva enfin à la dernière porte, il espérait vraiment que Michael se trouvait derrière.
Michael, était presque devenu inconscient, c’est alors qui commençait à jargonner quelques mots presque incompréhensibles. Il disait que ça l’importait peu de mourir maintenant, ils avaient la preuve que tout était que machination. Et si la présidente Reynolds, ne voulait pas collaborer, alors, toute l’Amérique saurait. Kim ne comprenait pas tout, mais il en avait assez entendu pour lui laisser la vie sauve, le temps pour lui d’éclaircir la situation. Il sortit de la pièce allant chercher les gardes pour faire surveiller Scofield, mais à sa grande surprise, tous gisaient sur le sol. Kim comprit que quelqu’un savait que Michael était là, et qu’il venait le chercher. Mais, il n’y avait personne dans le couloir. Il jeta un coup d’œil rapide sur les gardes constatant qu’ils étaient juste sonnés. Puis appela la sécurité et prévint qu’un intrus était ici. Quand il retourna dans la pièce, Michael n’était plus là… Il sortit par l’autre entré, qui donnait sur le parking fit le tour en empruntant le petit raccourci jusqu’à l’autre entré et tomba nez à nez avec Michel et Lincoln. Il brandit son arme contre eux, et exigea de la part de Lincoln l’enregistrement dont parlait Michael.
- Vous croyez vraiment que je suis assez bête pour me balader avec.
- Ce n’est pas un problème, je vous suis.
Ni Michael, ni Lincoln et encore moins Kim ne s’attendaient à ce retournement de situation. L’homme qui se tenait juste devant les deux frères, tomba instantanément au sol après avoir reçu un coup bat sur la tête. Sara. Elle avait suivit Michael. Lincoln s’empressa de ramasser l’arme de Kim, s’assurant au passage qu’il était hors d’état de nuire.
Re: OS Et si...[What if...]
c'est un topic completely oublié ou c'est juste le coté fanfic qui a prit un coup la... ??
Re: OS Et si...[What if...]
Ah bah c'est chelou ça!!!Enfin moi j'ai pas encore eut le temps de le lire ton OS jle ferait tout a l'heur
Re: OS Et si...[What if...]
Hiiii sa y est je l'ai luuuuuu !!
Et bah moua j'le trouve bien ce OS !!
Les gens vener le lire sinon j'vous plante
Et bah moua j'le trouve bien ce OS !!
Les gens vener le lire sinon j'vous plante
Re: OS Et si...[What if...]
ENCORE ENCORE ENCORE ENCORE
il est superbe cet OS
aller encore
il est superbe cet OS
aller encore
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Age : 46
Localisation : Dans mes rêves les + fous
Date d'inscription : 02/12/2007
Re: OS Et si...[What if...]
Voilà un OS "Et si Sara était enceinte" lol
Très surprenant venant de moi hein ? lool
C'est trèèèèèèèèèèèèès inspiré d'une série lol
Merci à Keira pour certaines idées et pour la beta lecture !Thanks
Keira comme prénom pour que tu sois pas la fille de Went, tout en te faisant un clein d'oeil mdr
Sinon dsl s'il reste des fautes....
J'ai pas un super style, j'ai juste essayé d'écrire en français déjà lol
Il y a quelques jours maintenant que j’ai accompagné Michael à l’hôpital et que j’ai fait ce don de sang juste après les résultats de ses examens. Même nos groupes sanguins sont compatibles, cela me fait sourire mais surtout, si quelque chose devait mal se passer pendant l’opération, cela peut peut-être l’aider…
Aujourd’hui nous attendons tranquillement l’ambulance qui doit nous emmener à l’hôpital, cette fois ci pour l’opération. Cependant, comme cela semble être la coutume dans nos vies, encore une trahison, encore des obstacles.
Self à vite découvert qu’il manquait ce morceau de Scylla caché par Michael avec ingéniosité (quoi de plus logique pour un ingénieur d’ailleurs).
Maintenant, il nous cerne en nous assaillant de projectiles qui finiront par nous asphyxier…
C’est dans ce moment très propice à une conversation que mon téléphone sonne...c’est l’hôpital…
Sara : je suis désolée, je n’ai pas vraiment le temps, je vous rappellerez plus tard…
Infirmière : mademoiselle Tancredi je pense que vous voudriez savoir…Félicitations vous êtes enceinte…
Je raccroche le téléphone, presque sous le choc.
De nouveaux projectiles brisent les vitres et me ramène presque à la réalité…
Michael : tout le monde dans la voiture, vite !
J’entends ses mots mais ne réagit pas.
Michael : Sara ! Il faut qu’on parte !
Sara : Michael…L’hôpital vient d’appeler, je suis enceinte
Michael : quoi ?
Réalisant que nous n’avons vraiment plus le temps, nous rejoignons rapidement la voiture sans échanger un mot de plus.
Nous sommes à présent dans un motel, ce n’est pas le meilleur des endroits, mais nous y seront en sécurité, au moins quelques instants.
Quoi qu’il advienne, cavale ou non, Michael se fera opérer aujourd’hui…
Il nous reste quelques minutes avant de partir à l’hôpital, Michael et moi sommes dans la chambre assis sur le lit. La seule chose que l’on peut entendre, c’est ce pesant silence que je me décide à briser.
Sara : on va rester là à ne pas parler de ce à quoi on pense tous les deux ? Michael…il faut que je sache ce que tu penses de ça…, est ce que…est ce que c’est quelque chose que tu veux ?
Michael : tu veux la vérité ?
Sara : bien sûr
Michael : honnêtement… non, je ne pensais pas que c’était ce que je voulais, élever un enfant dans ce monde, avec la compagnie,… Je pensais que j’aurais attendu, qu’on, aurait attendu…
Je souris légèrement à ces mots avant de poursuivre : Pour ?
Michael : être en sécurité ou au moins un peu plus en sécurité…
Sara : ok, je comprends…
J’ai maintenant son point de vue, malgré cela je porte mon regard ailleurs, et les choses sont toujours aussi peu claires dans mon esprit.
Michael souriant : ceci dit…en te regardant, la seule chose à laquelle je pense, c’est comment il va être...et…je ne suis plus inquiet pour le monde et j’ai hâte de rencontrer cette nouvelle petite personne…
Un large sourire se dessine sur mon visage. En une seule seconde, je réalise que finalement je n’imaginais pas les choses autrement et je me sens apaisée et surtout heureuse…
Sara : c’est plutôt génial non ?
Michael me sourit, dans un sourire qui me fait comprendre que cet instant de bonheur est partagé…
Lincoln parlant à travers la porte de la chambre : c’est l’heure Michael…
Michael : ok, j’arrive.
Il me sourit et m’embrasse avant que nous partions…
A notre arrivée à l’hôpital, nous sommes placés dans une chambre. Une infirmière entre afin d’emmener Michael, pour quelques autres examens pré opératoire et pour le préparer à l’opération.
Michael : commences à choisir des prénoms...
Sara en souriant : ok
Cette même infirmière le ramène peu de temps après dans la chambre où je l’attends et le couche directement dans le lit avant de sortir.
Infirmière : monsieur Scofield, nous revenons vous emmener au bloc dans quelques minutes.
Michael commence à somnoler, sous l’effet de la prémédication qui lui a été administré. Il restera pourtant éveillé pendant l’opération mais cela permet de le détendre un peu…
Je suis assise au près de lui, ma main dans la sienne…
Sara : j’ai toujours aimé Violet
Michael : c’est une couleur en français…
Je ris légèrement
Sara : c’est aussi un prénom…
Michael : c’est aussi une fleur…
Sara : ok tu n’aimes pas ce prénom…Et Keira ?
Michael : Keira Scofield…Keira Tancredi Scofield…
Sara : ça sonne bien…
Michael : je suis désolé…je me sens tellement fatigué…
Sara : ce n’est rien, je reste là, repose-toi…
Michael : Je t’aime Sara…
Sara : et je t’aime aussi…
Des larmes viennent à mes yeux, je sais ce que nous prévoyons et j’ai l’impression de manquer d’air, que tout ça est trop…Mais je me ressaisi, n’ayant pas le choix…
Je lui dépose un baiser sur le front avant qu’il ne commence à s’endormir.
L’équipe médicale l’emmène enfin pour l’opération et je sais que je ne pourrais pas le revoir de si tôt.
Après son opération, Michael aura besoin de repos, de reprendre des forces et des couleurs. Il ne sera donc pas en état de se battre contre la compagnie. Mais la compagnie, elle, n’arrêtera pas.
Le mieux est donc de faire croire que Michael est mort. En réalité il sera en sécurité dans un monastère au Népal. Cela signifie une longue séparation, qui sera à la fois plus facile et plus dure du fait que je sois enceinte, mais c’est pour son bien.
Il nous faudra bien récupérer Scylla, nous devrons juste le faire sans lui.
7 mois plus tard
Enfin nous touchons au but, l’acheteur de Scylla, l’a caché dans un coffre fort d’une banque. Nous y sommes en ce moment.
J’arrive au terme de ma grossesse. Dans quelques heures tout sera terminé et je vais enfin pouvoir attendre mon accouchement. J’accoucherais dans un hôpital, avec Michael à mes côtés. C’est vraiment ce que j’espère…
Pour l’instant, Lincoln, Gretchen et moi sommes dans cette banque.
J’ai réussit à pirater le code du coffre à partir de l’ordinateur d’un des employé, dans l’un des bureaux du 1er étage. J’appelle alors Lincoln, Gretchen et lui sont devant le coffre, et attendent que je leur donne le code.
Lincoln : Oui ?
Sara : Je l’ai : 56-47-XO
Lincoln : ok c’est bon
Je descends les rejoindre et lorsque j’arrive dans la salle des coffres, je vois Gretchen de dos et devine qu’elle pointe une arme sur Lincoln. Je sors à mon tour l’arme que j’ai sur moi et menace Gretchen avec.
Sara : Gretchen, je ne ferais pas ça si j’étais vous…Vous savez, les hormones c’est une des bizarreries de la grossesse, surtout le dernier mois…Et, ce matin je me suis réveillée très hormonale. Donc vous baissez votre arme, nous prenons Scylla et on va au point d’extraction comme c’est prévu.
Comprenant qu’une Tancredi c’est bien mais qu’une Tancredi enceinte c’est pire, Gretchen baisse son arme.
Lincoln : Refaites ça encore une fois et je n’aurais pas besoin d’hormones pour vous tirer dessus !
Gretchen : La ferme Lincoln !
Alors que nous allons partir, je ressens une violente douleur au ventre, et sens que cette fois ci, je vais bientôt accoucher.
Lincoln : Je vous…
Sara : Lincoln ! Le bébé arrive…
Comme toujours, au meilleur moment, nous entendons des coups de feu et l’alarme se met à retentir. La compagnie a du avoir les mêmes informations que nous concernant ce coffre fort. Evidemment, toujours à cause de ce complexe d’infériorité que Michael leur à donné, les agents de la compagnie, ne peuvent pas s’empêcher d’être là. Ils veulent aussi Scylla…
Lincoln : Il faut absolument partir, tu va y arriver Sara ?
Sara essoufflée : Oui…c’est bon…
Nous commençons alors à monter les étages, chaque marche devient un supplice, et est de plus en plus dure à franchir. Nous sommes au 4ème étage de l’immeuble, je m’arrête à bout de force…
Lincoln : Sara ?
Sara : ça va aller…j’ai juste…besoin…d’une minute...
Il me regarde et comprends qu’il va être difficile pour moi d’aller jusqu’au toit de l’immeuble pour rejoindre l’hélicoptère qui doit venir nous chercher.
Lincoln : non, on s’arrête là !
Nous rentrons dans un des bureaux de cet étage…
Lincoln : je m’occupe de ces gars, Sara surveilles Gretchen, si elle bouge…
Sara : je lui tire dessus… répondis-je en regardant Gretchen droit dans les yeux et en la menaçant avec mon arme.
La douleur devient de plus en plus insupportable, je m’assois par terre, en essayant de contrôler ma respiration. En essayant aussi de garder mon arme pointée sur Gretchen, ce qui n’est pas d’une facilité déconcertante lorsqu’on est en train d’accoucher.
Gretchen : Sara vous accouchez, baissez cette arme et laissez-moi vous aider…
Sara : Non !
Gretchen : ne soyez pas stupide, vous ne pouvez pas le contrôler ! Et puis laissez moi vous donner un conseil : vous ne pourrait jamais être une mère et vous battre contre la compagnie, vous aller devoir faire un choix.
Sara : c’est ce qu’on verra !
Je commence à pleurer, la douleur est trop forte…
Mon bras tremble et je fini par baisser mon arme.
Lincoln revenant : ils ne sont pas encore vers nous mais ils ne mettront pas longtemps à nous trouver.
Gretchen : elle est en train d’accoucher Lincoln...
Gretchen se baisse vers moi et relève ma robe.
Gretchen : Ok Sara respirez... regardant Lincoln : J’ai besoin d’eau chaude et de serviettes, vite !
Lincoln se met à courir et revient presque aussitôt.
Gretchen : Ne poussez pas encore Sara. Je sais que vous le voulez mais ne le faites pas.
Si je ne souffrais pas autant, je trouverais ça presque comique. « Ne poussez pas », c’est à croire qu’elle n’a jamais accouché. Je ne peux pas vraiment le contrôler je te rappelle !
Je me rends tout de même à l’évidence, elle gère ça d’une main de maître, donc je l’écoute et essaye de me souvenir de mes cours d’accouchement.
De toute façon je n’ai pas le choix, je ne sais pas pourquoi, mais je ne me sens pas l’âme d’une négociatrice à cet instant précis.
Mes larmes redoublent, la douleur me fait autant souffrir que cette situation.
Lincoln se place à côté de moi et m’attrape une main.
Lincoln : Sara, regardes moi, Sara !
Sara : je ne veux pas faire ça ici !
Lincoln : je sais, je sais, dis moi où est ce que tu voudrais être.
Je pousse un cri de douleur, entre mes pleurs et ma respiration saccadée.
Sara : je ne peux pas le faire.
Lincoln : si Sara, tu vas y arriver, maintenant dis moi où tu aimerais être ?
Sara : je veux être sur une plage du Mexique…
Lincoln : ok tu es sur la plage, parles moi de cet endroit…
Sara : Michael est avec moi… après quelques secondes Il me manque Lincoln…
Gretchen : ok Sara maintenant poussez
Lincoln : tu peux le faire Sara.
Quelques instants plus tard…
Gretchen : félicitations, vous avez une petite fille.
Je prends ma fille dans mes bras et avec Lincoln, nous la contemplons, un sourire béat aux lèvres.
Gretchen est évidemment déjà repartie avec Scylla…
Sara : Elle a pris Scylla.
Lincoln : On la retrouvera… reportant son attention sur Keira : Sara, elle est magnifique…
Je le regarde les yeux et les joues encore mouillés de larmes et le sourire aux lèvres…
Quelques minutes après que Lincoln ait téléphoné à Fernando, il vient nous chercher et nous rentrons où nous vivons depuis ces derniers mois…Une maison isolée, où nous sommes tranquilles.
Je m’occupe de Keira, tout en me demandant si j’ai déjà vu quelque chose d’aussi parfait. Elle a de magnifiques traits et ses yeux, que je n’ai vu que peu de fois ouverts pour l’instant, me rappelle une certaine personne…Que d’ailleurs j’ai envie de voir ou au moins appeler. Il n’y a pas d’autres personnes au monde avec qui je voudrais partager ça. Je sais pourtant que je ne le peut pas.
Une fois prête, je la couche dans son petit berceau et m’allonge dans mon lit juste à côté essayant de me reposer au maximum.
Quelques jours plus tard, je commence doucement à me remettre de mon accouchement...Fernando et Lincoln ont été incroyables. Ils ont su m’apporter aide et réconfort.
Ils auraient même voulu que je ne les aide pas. J’aurais voulu les écouter car j’ai vécu sans mère et ça n’est pas ce que je veux pour Keira. En même temps je ne voulais pas rester sans rien faire si je pouvais les aider à en finir plus vite avec ça.
Nous n’avons pas encore réussit, Scylla est entre les mains de la compagnie, et nous sommes toujours recherchés… La seule bonne nouvelle, et pas des moindres, est que Michael est remit, et que nous allons bientôt nous retrouver. Il devrait arriver demain…
Je viens d’aller faire quelques courses et je rentre à la maison.
Je passe devant les gars qui sont tous assis à table dans la salle à manger. C’est étrangement calme. Ce n’est pas qu’ils soient véritablement violents et hyperactifs d’habitude (quoique…), mais ce calme est presque inquiétant…
Sara : euh, il y a un problème ? Keira va bien ?
Lincoln me répond mais je vois qu’il essaye de caché un sourire : tout va bien Sara…
Sara : mais… ?
Sucre, se lève et prend les sacs de courses que j’avais posé au sol : Je m’occupe des courses, Keira est dans la chambre tu devrais aller la voir…
Sara : d’accord…
Je rentre dans la chambre et je vois une petite table ronde magnifiquement dressée et il y a également quelques bougies dans la pièce. Le plus beau, ce n’est pourtant pas les bougies, ni la décoration de table. Le plus beau, et dans tous les sens du terme, c’est que Michael est ici.
Je comprends alors qu’il a fait en sorte de revenir un jour plus tôt pour me faire une surprise. Ce qui me touche au plus haut point et me met du baume au cœur.
Michael : c’est maintenant…
Tout en souriant, je m’approche de lui : tu vas bien ?
Michael : je vais tr…
Sans même lui laisser le temps de finir sa phrase, je l’embrasse avec toute la passion et l’amour que je ressens pour lui.
Un moment plus tard nous sommes tout les trois allongé sur le lit et Michael et moi regardons Keira dormir entre nous deux…J’ai une main posé sur Keira et de l’autre je caresse doucement le bras de Michael sur lequel il appuie sa tête…
Sara : elle est parfaite tu ne trouves pas ?
Michael : tu as raison…tu as bien travaillé
Nous rions tout les deux et échangeons un petit baiser.
Il regarde à nouveau Keira : promets-moi que tu seras exactement comme ta maman.
Sara : tu veux rire ? J’espère qu’elle sera prof, chanteuse, ou n’importe quoi tant que ça n’implique souffrance et maladie…
Michael en riant : tu as raison, elle serait mignonne avec une guitare et un micro…
Je suis heureuse mais ne peut m’empêcher de penser que tout n’est pas fini…
Michael : ça va Sara ?
Sara : Oui oui, c’est juste que… le Général, Gretchen, ils sont toujours libres…
Michael : Sara on était d’accord, ce soir c’est juste nous ok ? On s’occupera de tous ça plus tard…
J’esquisse un sourire, c’est fou le sentiment de légèreté que je ressens, quand il me parle de sa voix grave et terriblement sexy.
Sara : Oui…
Le plan de ce soir est de profiter tout les trois, et c’est en ce qui me concerne, le meilleur plan qu’il n’ait jamais eu.
Très surprenant venant de moi hein ? lool
C'est trèèèèèèèèèèèèès inspiré d'une série lol
Merci à Keira pour certaines idées et pour la beta lecture !Thanks
Keira comme prénom pour que tu sois pas la fille de Went, tout en te faisant un clein d'oeil mdr
Sinon dsl s'il reste des fautes....
J'ai pas un super style, j'ai juste essayé d'écrire en français déjà lol
Il y a quelques jours maintenant que j’ai accompagné Michael à l’hôpital et que j’ai fait ce don de sang juste après les résultats de ses examens. Même nos groupes sanguins sont compatibles, cela me fait sourire mais surtout, si quelque chose devait mal se passer pendant l’opération, cela peut peut-être l’aider…
Aujourd’hui nous attendons tranquillement l’ambulance qui doit nous emmener à l’hôpital, cette fois ci pour l’opération. Cependant, comme cela semble être la coutume dans nos vies, encore une trahison, encore des obstacles.
Self à vite découvert qu’il manquait ce morceau de Scylla caché par Michael avec ingéniosité (quoi de plus logique pour un ingénieur d’ailleurs).
Maintenant, il nous cerne en nous assaillant de projectiles qui finiront par nous asphyxier…
C’est dans ce moment très propice à une conversation que mon téléphone sonne...c’est l’hôpital…
Sara : je suis désolée, je n’ai pas vraiment le temps, je vous rappellerez plus tard…
Infirmière : mademoiselle Tancredi je pense que vous voudriez savoir…Félicitations vous êtes enceinte…
Je raccroche le téléphone, presque sous le choc.
De nouveaux projectiles brisent les vitres et me ramène presque à la réalité…
Michael : tout le monde dans la voiture, vite !
J’entends ses mots mais ne réagit pas.
Michael : Sara ! Il faut qu’on parte !
Sara : Michael…L’hôpital vient d’appeler, je suis enceinte
Michael : quoi ?
Réalisant que nous n’avons vraiment plus le temps, nous rejoignons rapidement la voiture sans échanger un mot de plus.
Nous sommes à présent dans un motel, ce n’est pas le meilleur des endroits, mais nous y seront en sécurité, au moins quelques instants.
Quoi qu’il advienne, cavale ou non, Michael se fera opérer aujourd’hui…
Il nous reste quelques minutes avant de partir à l’hôpital, Michael et moi sommes dans la chambre assis sur le lit. La seule chose que l’on peut entendre, c’est ce pesant silence que je me décide à briser.
Sara : on va rester là à ne pas parler de ce à quoi on pense tous les deux ? Michael…il faut que je sache ce que tu penses de ça…, est ce que…est ce que c’est quelque chose que tu veux ?
Michael : tu veux la vérité ?
Sara : bien sûr
Michael : honnêtement… non, je ne pensais pas que c’était ce que je voulais, élever un enfant dans ce monde, avec la compagnie,… Je pensais que j’aurais attendu, qu’on, aurait attendu…
Je souris légèrement à ces mots avant de poursuivre : Pour ?
Michael : être en sécurité ou au moins un peu plus en sécurité…
Sara : ok, je comprends…
J’ai maintenant son point de vue, malgré cela je porte mon regard ailleurs, et les choses sont toujours aussi peu claires dans mon esprit.
Michael souriant : ceci dit…en te regardant, la seule chose à laquelle je pense, c’est comment il va être...et…je ne suis plus inquiet pour le monde et j’ai hâte de rencontrer cette nouvelle petite personne…
Un large sourire se dessine sur mon visage. En une seule seconde, je réalise que finalement je n’imaginais pas les choses autrement et je me sens apaisée et surtout heureuse…
Sara : c’est plutôt génial non ?
Michael me sourit, dans un sourire qui me fait comprendre que cet instant de bonheur est partagé…
Lincoln parlant à travers la porte de la chambre : c’est l’heure Michael…
Michael : ok, j’arrive.
Il me sourit et m’embrasse avant que nous partions…
A notre arrivée à l’hôpital, nous sommes placés dans une chambre. Une infirmière entre afin d’emmener Michael, pour quelques autres examens pré opératoire et pour le préparer à l’opération.
Michael : commences à choisir des prénoms...
Sara en souriant : ok
Cette même infirmière le ramène peu de temps après dans la chambre où je l’attends et le couche directement dans le lit avant de sortir.
Infirmière : monsieur Scofield, nous revenons vous emmener au bloc dans quelques minutes.
Michael commence à somnoler, sous l’effet de la prémédication qui lui a été administré. Il restera pourtant éveillé pendant l’opération mais cela permet de le détendre un peu…
Je suis assise au près de lui, ma main dans la sienne…
Sara : j’ai toujours aimé Violet
Michael : c’est une couleur en français…
Je ris légèrement
Sara : c’est aussi un prénom…
Michael : c’est aussi une fleur…
Sara : ok tu n’aimes pas ce prénom…Et Keira ?
Michael : Keira Scofield…Keira Tancredi Scofield…
Sara : ça sonne bien…
Michael : je suis désolé…je me sens tellement fatigué…
Sara : ce n’est rien, je reste là, repose-toi…
Michael : Je t’aime Sara…
Sara : et je t’aime aussi…
Des larmes viennent à mes yeux, je sais ce que nous prévoyons et j’ai l’impression de manquer d’air, que tout ça est trop…Mais je me ressaisi, n’ayant pas le choix…
Je lui dépose un baiser sur le front avant qu’il ne commence à s’endormir.
L’équipe médicale l’emmène enfin pour l’opération et je sais que je ne pourrais pas le revoir de si tôt.
Après son opération, Michael aura besoin de repos, de reprendre des forces et des couleurs. Il ne sera donc pas en état de se battre contre la compagnie. Mais la compagnie, elle, n’arrêtera pas.
Le mieux est donc de faire croire que Michael est mort. En réalité il sera en sécurité dans un monastère au Népal. Cela signifie une longue séparation, qui sera à la fois plus facile et plus dure du fait que je sois enceinte, mais c’est pour son bien.
Il nous faudra bien récupérer Scylla, nous devrons juste le faire sans lui.
7 mois plus tard
Enfin nous touchons au but, l’acheteur de Scylla, l’a caché dans un coffre fort d’une banque. Nous y sommes en ce moment.
J’arrive au terme de ma grossesse. Dans quelques heures tout sera terminé et je vais enfin pouvoir attendre mon accouchement. J’accoucherais dans un hôpital, avec Michael à mes côtés. C’est vraiment ce que j’espère…
Pour l’instant, Lincoln, Gretchen et moi sommes dans cette banque.
J’ai réussit à pirater le code du coffre à partir de l’ordinateur d’un des employé, dans l’un des bureaux du 1er étage. J’appelle alors Lincoln, Gretchen et lui sont devant le coffre, et attendent que je leur donne le code.
Lincoln : Oui ?
Sara : Je l’ai : 56-47-XO
Lincoln : ok c’est bon
Je descends les rejoindre et lorsque j’arrive dans la salle des coffres, je vois Gretchen de dos et devine qu’elle pointe une arme sur Lincoln. Je sors à mon tour l’arme que j’ai sur moi et menace Gretchen avec.
Sara : Gretchen, je ne ferais pas ça si j’étais vous…Vous savez, les hormones c’est une des bizarreries de la grossesse, surtout le dernier mois…Et, ce matin je me suis réveillée très hormonale. Donc vous baissez votre arme, nous prenons Scylla et on va au point d’extraction comme c’est prévu.
Comprenant qu’une Tancredi c’est bien mais qu’une Tancredi enceinte c’est pire, Gretchen baisse son arme.
Lincoln : Refaites ça encore une fois et je n’aurais pas besoin d’hormones pour vous tirer dessus !
Gretchen : La ferme Lincoln !
Alors que nous allons partir, je ressens une violente douleur au ventre, et sens que cette fois ci, je vais bientôt accoucher.
Lincoln : Je vous…
Sara : Lincoln ! Le bébé arrive…
Comme toujours, au meilleur moment, nous entendons des coups de feu et l’alarme se met à retentir. La compagnie a du avoir les mêmes informations que nous concernant ce coffre fort. Evidemment, toujours à cause de ce complexe d’infériorité que Michael leur à donné, les agents de la compagnie, ne peuvent pas s’empêcher d’être là. Ils veulent aussi Scylla…
Lincoln : Il faut absolument partir, tu va y arriver Sara ?
Sara essoufflée : Oui…c’est bon…
Nous commençons alors à monter les étages, chaque marche devient un supplice, et est de plus en plus dure à franchir. Nous sommes au 4ème étage de l’immeuble, je m’arrête à bout de force…
Lincoln : Sara ?
Sara : ça va aller…j’ai juste…besoin…d’une minute...
Il me regarde et comprends qu’il va être difficile pour moi d’aller jusqu’au toit de l’immeuble pour rejoindre l’hélicoptère qui doit venir nous chercher.
Lincoln : non, on s’arrête là !
Nous rentrons dans un des bureaux de cet étage…
Lincoln : je m’occupe de ces gars, Sara surveilles Gretchen, si elle bouge…
Sara : je lui tire dessus… répondis-je en regardant Gretchen droit dans les yeux et en la menaçant avec mon arme.
La douleur devient de plus en plus insupportable, je m’assois par terre, en essayant de contrôler ma respiration. En essayant aussi de garder mon arme pointée sur Gretchen, ce qui n’est pas d’une facilité déconcertante lorsqu’on est en train d’accoucher.
Gretchen : Sara vous accouchez, baissez cette arme et laissez-moi vous aider…
Sara : Non !
Gretchen : ne soyez pas stupide, vous ne pouvez pas le contrôler ! Et puis laissez moi vous donner un conseil : vous ne pourrait jamais être une mère et vous battre contre la compagnie, vous aller devoir faire un choix.
Sara : c’est ce qu’on verra !
Je commence à pleurer, la douleur est trop forte…
Mon bras tremble et je fini par baisser mon arme.
Lincoln revenant : ils ne sont pas encore vers nous mais ils ne mettront pas longtemps à nous trouver.
Gretchen : elle est en train d’accoucher Lincoln...
Gretchen se baisse vers moi et relève ma robe.
Gretchen : Ok Sara respirez... regardant Lincoln : J’ai besoin d’eau chaude et de serviettes, vite !
Lincoln se met à courir et revient presque aussitôt.
Gretchen : Ne poussez pas encore Sara. Je sais que vous le voulez mais ne le faites pas.
Si je ne souffrais pas autant, je trouverais ça presque comique. « Ne poussez pas », c’est à croire qu’elle n’a jamais accouché. Je ne peux pas vraiment le contrôler je te rappelle !
Je me rends tout de même à l’évidence, elle gère ça d’une main de maître, donc je l’écoute et essaye de me souvenir de mes cours d’accouchement.
De toute façon je n’ai pas le choix, je ne sais pas pourquoi, mais je ne me sens pas l’âme d’une négociatrice à cet instant précis.
Mes larmes redoublent, la douleur me fait autant souffrir que cette situation.
Lincoln se place à côté de moi et m’attrape une main.
Lincoln : Sara, regardes moi, Sara !
Sara : je ne veux pas faire ça ici !
Lincoln : je sais, je sais, dis moi où est ce que tu voudrais être.
Je pousse un cri de douleur, entre mes pleurs et ma respiration saccadée.
Sara : je ne peux pas le faire.
Lincoln : si Sara, tu vas y arriver, maintenant dis moi où tu aimerais être ?
Sara : je veux être sur une plage du Mexique…
Lincoln : ok tu es sur la plage, parles moi de cet endroit…
Sara : Michael est avec moi… après quelques secondes Il me manque Lincoln…
Gretchen : ok Sara maintenant poussez
Lincoln : tu peux le faire Sara.
Quelques instants plus tard…
Gretchen : félicitations, vous avez une petite fille.
Je prends ma fille dans mes bras et avec Lincoln, nous la contemplons, un sourire béat aux lèvres.
Gretchen est évidemment déjà repartie avec Scylla…
Sara : Elle a pris Scylla.
Lincoln : On la retrouvera… reportant son attention sur Keira : Sara, elle est magnifique…
Je le regarde les yeux et les joues encore mouillés de larmes et le sourire aux lèvres…
Quelques minutes après que Lincoln ait téléphoné à Fernando, il vient nous chercher et nous rentrons où nous vivons depuis ces derniers mois…Une maison isolée, où nous sommes tranquilles.
Je m’occupe de Keira, tout en me demandant si j’ai déjà vu quelque chose d’aussi parfait. Elle a de magnifiques traits et ses yeux, que je n’ai vu que peu de fois ouverts pour l’instant, me rappelle une certaine personne…Que d’ailleurs j’ai envie de voir ou au moins appeler. Il n’y a pas d’autres personnes au monde avec qui je voudrais partager ça. Je sais pourtant que je ne le peut pas.
Une fois prête, je la couche dans son petit berceau et m’allonge dans mon lit juste à côté essayant de me reposer au maximum.
Quelques jours plus tard, je commence doucement à me remettre de mon accouchement...Fernando et Lincoln ont été incroyables. Ils ont su m’apporter aide et réconfort.
Ils auraient même voulu que je ne les aide pas. J’aurais voulu les écouter car j’ai vécu sans mère et ça n’est pas ce que je veux pour Keira. En même temps je ne voulais pas rester sans rien faire si je pouvais les aider à en finir plus vite avec ça.
Nous n’avons pas encore réussit, Scylla est entre les mains de la compagnie, et nous sommes toujours recherchés… La seule bonne nouvelle, et pas des moindres, est que Michael est remit, et que nous allons bientôt nous retrouver. Il devrait arriver demain…
Je viens d’aller faire quelques courses et je rentre à la maison.
Je passe devant les gars qui sont tous assis à table dans la salle à manger. C’est étrangement calme. Ce n’est pas qu’ils soient véritablement violents et hyperactifs d’habitude (quoique…), mais ce calme est presque inquiétant…
Sara : euh, il y a un problème ? Keira va bien ?
Lincoln me répond mais je vois qu’il essaye de caché un sourire : tout va bien Sara…
Sara : mais… ?
Sucre, se lève et prend les sacs de courses que j’avais posé au sol : Je m’occupe des courses, Keira est dans la chambre tu devrais aller la voir…
Sara : d’accord…
Je rentre dans la chambre et je vois une petite table ronde magnifiquement dressée et il y a également quelques bougies dans la pièce. Le plus beau, ce n’est pourtant pas les bougies, ni la décoration de table. Le plus beau, et dans tous les sens du terme, c’est que Michael est ici.
Je comprends alors qu’il a fait en sorte de revenir un jour plus tôt pour me faire une surprise. Ce qui me touche au plus haut point et me met du baume au cœur.
Michael : c’est maintenant…
Tout en souriant, je m’approche de lui : tu vas bien ?
Michael : je vais tr…
Sans même lui laisser le temps de finir sa phrase, je l’embrasse avec toute la passion et l’amour que je ressens pour lui.
Un moment plus tard nous sommes tout les trois allongé sur le lit et Michael et moi regardons Keira dormir entre nous deux…J’ai une main posé sur Keira et de l’autre je caresse doucement le bras de Michael sur lequel il appuie sa tête…
Sara : elle est parfaite tu ne trouves pas ?
Michael : tu as raison…tu as bien travaillé
Nous rions tout les deux et échangeons un petit baiser.
Il regarde à nouveau Keira : promets-moi que tu seras exactement comme ta maman.
Sara : tu veux rire ? J’espère qu’elle sera prof, chanteuse, ou n’importe quoi tant que ça n’implique souffrance et maladie…
Michael en riant : tu as raison, elle serait mignonne avec une guitare et un micro…
Je suis heureuse mais ne peut m’empêcher de penser que tout n’est pas fini…
Michael : ça va Sara ?
Sara : Oui oui, c’est juste que… le Général, Gretchen, ils sont toujours libres…
Michael : Sara on était d’accord, ce soir c’est juste nous ok ? On s’occupera de tous ça plus tard…
J’esquisse un sourire, c’est fou le sentiment de légèreté que je ressens, quand il me parle de sa voix grave et terriblement sexy.
Sara : Oui…
Le plan de ce soir est de profiter tout les trois, et c’est en ce qui me concerne, le meilleur plan qu’il n’ait jamais eu.
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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