When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
+23
missol
cricri
selima
Cupcake
$acass
MisaRose
MiSa07
Keira
sam
cend17
nestella
ion_ion
aventurine
Mélina
minnie90
melindina
sarascofield
priscou
anne sophie
tinkerbel
Islemmedemars
choupine
miliibnb
27 participants
Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
Page 15 sur 15
Page 15 sur 15 • 1 ... 9 ... 13, 14, 15
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
merci beaucoup.
heuuu je sais pas pour la suite avec noel, j'ai pas mal de trucs au programme. en tout cas merci beaucoup. je suis contente que ça te plaise !
heuuu je sais pas pour la suite avec noel, j'ai pas mal de trucs au programme. en tout cas merci beaucoup. je suis contente que ça te plaise !
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
joyeux noël miliibnb
On aura peut être la suite avant la fin de l'année ...
On aura peut être la suite avant la fin de l'année ...
cricri- Déchiffre l'origami
- Nombre de messages : 260
Age : 34
Date d'inscription : 13/01/2007
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
cricri a écrit:joyeux noël miliibnb
On aura peut être la suite avant la fin de l'année ...
merci. toi aussi et espérons le.
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
la suite !!! en 2009? je suis une de tes nouvelles lectrices, j'ai comencé ta fic hier et j'ai tout lu d'un coup
isaxxxx- Origami de Michael
- Nombre de messages : 113
Localisation : Forks
Date d'inscription : 17/12/2008
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
bon je ne poste plus trop ici, mais pour les lectrices qui suivent toujours ma fic ici, je la poste quand même.
Voilà la suite après un peu d'attente.
Bonne lecture les filles (attention suite en 3 parties parce que comme d'habitue, trop longue sorry !!)
Chapitre 11 : Pictures from the dressing room
14 avril 2005 - 4 mois plus tard – 6 mois après leur séparation – appartement de Sara
(Pensées de Michael)
Depuis exactement trois minutes je fixe ma main, tremblante et hésitante, au dessus de la poignée de porte qui fut celle de mon appartement avec Sara pendant 4 ans. Tant de fois j’ai déboulé dans notre « chez nous », confiant et avec hâte de la retrouver. Mais trop de fois ces derniers temps, je me suis retrouvé dans cette position, immobile, et la peur au ventre de découvrir ce qui se cache derrière cette porte. Que se soit le soir de notre dispute, lorsque pour la énième fois elle a replongée dans la drogue, brisant toutes les promesses qu’elle m’avait faite à l’aide d’une simple injection. Et finalement, prenant mon courage à deux mains, je la retrouvais prostrée au fond de la baignoire, l’eau se déversant sur son corps et en train de commettre l’irréparable. Ou encore la veille de notre rupture, après avoir discuté avec Sucre ; le lendemain après-midi au moment de venir récupérer mes affaires ; et un peu plus tard en plein milieu de la nuit, elle ne le saura jamais, mais j’étais là aussi, les larmes aux yeux, le cœur tambourinant dans la poitrine, mais ce fut la seule fois où ma fierté, ma couardise, la peur d’être rejeté à nouveau, m’ont contraint à faire demi-tour sans jamais entrer.
Aujourd’hui je me retrouve à nouveau face à cette porte comme auparavant, mais cette fois, je n’ai plus peur de la voir elle, blessée ou en colère, j’ai simplement peur du vide que je trouverai dans l’appartement en sachant très bien qu’elle n’est plus là. Seulement, cette fois je ne veux pas me retourner et faire marche arrière comme il y a 6 mois, ce qui a probablement été la plus grande erreur de toute ma vie.
Prenant une grande inspiration, je pose ma main sur la poignée et guide l’autre muni d’une clef jusqu’à la serrure. Après tout j’ai promis à Mari Cruz que je pouvais le faire. En effet, un peu plus tôt dans la soirée, ayant décidé de rentrer plus tôt du bureau mais ne souhaitant pas me retrouver seul dans l’appartement minable, je suis allé faire un tour chez Sucre. Après avoir bu quelques bières ensemble, riant et évitant tout sujet de conversation me faisant penser à Sara, Mari Cruz est finalement rentrée à son tour. Nous nous parlons à peine, sachant tous les deux que le visage de l’autre nous rappelle celui de Sara. Elle n’a eu quasiment aucune nouvelle d’elle depuis 6 mois. Uniquement deux ou trois coups de téléphone, furtifs et tendus, ici et là.
Ce soir elle semblait pressée, devant aller à une soirée, à moins que ça ne soit un prétexte pour m’éviter. Je pouvais voir la gêne emplir son visage au moment où elle apportait le trousseau des clefs de notre appartement avec elle, demandant à Sucre timidement, à cause de moi sans doute, d’aller arroser les plantes de Sara à sa place. Elle semblait embarrassée de nous avouer qu’elle n’y avait pas été depuis plus de trois semaines alors que Sara lui avait fait promettre de bien s’occuper des plantes. Un sourire assez bref, et qui est passé inaperçu auprès de mes amis, s’est glissé sur mon visage car je sais très bien que Sara n’a jamais su s’occuper de nos plantes. J’ai toujours été celui qui essayer de mettre un peu d’ordre dans son capharnaüm, et celui qui veillait à la survie des plantes qu’elle avait absolument tenue à acheter. Donc ayant réussi à convaincre Mari Cruz que personne mieux que moi ne pouvait s’occuper de cette tâche et que tout irait très bien, elle a finit par me donner les clefs.
En poussant la porte, je me retrouve confronté à la pénombre qui englobe l’appartement d’un sentiment d’amertume qui me pince le cœur. Je longe le couloir de l’entrée à tâtons mais sachant parfaitement où je me dirige, angoissé à l’idée d’atteindre la pièce principale. Arrivant dans le salon, bien qu’entièrement meublé, l’appartement me parait vide et froid. Un sentiment renforcé par les très légers rayons de lumières qui passent timidement à travers les stores des deux fenêtres à demi-clos, laissant uniquement deviner le contour des meubles devant moi.
Je m’arrête de longues minutes, étant incapable d’aller plus loin, mais scannant chaque recoin de la pièce des yeux. Finalement, prenant une grande inspiration, je me retourne afin d’atteindre la porte de la chambre qui donne accès à la salle de bain, où je trouverai mes ustensiles. En entrant dans la chambre, mon regard se pose sur le lit, défait, principal acteur de la pièce. Un sourire se glisse sur mon visage. Sara n’a jamais été du genre à tout nettoyer avant de partir afin de revenir dans un appartement propre et confortable. C’était plutôt mon genre. Ce qui entrainait des disputes occasionnelles.
M’approchant un peu plus, je constate que mon oreiller n’est plus à sa place, à gauche de la tête de lit, mais plutôt du côté droit, placé là où le corps de Sara aurait du se trouver, comme si elle avait passée ses dernières nuits ici, l’oreiller au creux des bras. Imitant probablement son geste, j’avance d’un pas léger, contournant le lit pour venir m’assoir de son côté, face à la fenêtre, jetant mon oreiller de l’autre côté du lit et caressant le drap qui couvrait son corps jusqu’à atteindre son oreiller. Fermant les yeux, j’imagine un instant qu’elle est là avec moi, et que c’est sa peau délicate et parfumé que je touche.
Réalisant que ça n’est pas elle, un sentiment de frustration m’envahi. Afin d’éviter qu’il ne se propage, je me lève d’un geste brusque, sentant mon corps perde l’équilibre l’espace d’une seconde. Finalement, d’un pas décidé je me dirige vers la salle de bain, dont la porte fait face à mon côté du lit. Cette pièce n’ayant pas de fenêtre, j’allume la lumière alors que j’avais préféré rester dans la pénombre de la chambre et du salon. Je me dirige jusqu’à un petit placard où je trouve le mini arrosoir là où j’avais l’habitude de le ranger. Devant l’évier, je viens le remplir d’eau, avant de me diriger vers la porte qui donne sur la chambre pour enfin accomplir ma tâche. Soudain, mon corps reste figé quand j’aperçois le porte manteau accroché au mur et qui ne porte plus rien. Je suis pourtant convaincu que c’est ici que j’avais laissé mon tee-shirt de Loyola, celui qu’elle adorait porter pour dormir la nuit lorsque je n’étais pas là. Je ne peux m’empêcher de sourire à nouveau, et mon sourire grandit davantage en imaginant Sara gênée par mes découvertes : les plantes que je souhaitais maintenir en vie à tout prix, plus pour sa satisfaction personnelle que la mienne (ce dont elle ne se rend pas compte). Un élément anodin de notre vie à deux mais qu’elle a tenu à conserver en faisant promettre à Mari Cruz de s’en occuper ; mon oreiller contre lequel elle a dormi avant de partir ; et mon tee-shirt qu’elle a emmené là bas, avec elle.
*****
Revenant de la cuisine, la dernière pièce où il restait quelques plantes que j’ai essayé d’arranger le mieux possible, je me fais la promesse de garder ses clefs un peu plus longtemps afin de racheter des plantes en parfait état, pour que le jour de son retour, elle n’ait pas l’impression d’avoir échouée sur ce point là aussi.
Arrivant au salon, mes yeux se sont maintenant habitués à l’obscurité de l’appartement et, jetant un dernier coup d’œil avant de partir, j’aperçois, légèrement entrouverte sous la table du salon, l’une de ces boites en bois exotique que Sara collectionne pour ranger les millions de choses qu’elle collecte et garde au fil des années, et qui contient, pour celle-ci, tout un tas de nos photos non classées. Venant m’assoir sur le canapé et me saisissant de l’objet, je me retrouve confronté à tout un tas de photo, et notamment dans les premières, certaines issues de la même série que celle posée sur mon bureau. Des photos que l’on avait prises au tout début de notre relation, un mois après notre rencontre, dans un centre commercial de la ville. Des photos où l’on était bien plus jeunes, insouciants et irresponsables et qui me donne la sensation d’avoir vieillit de plusieurs années en l’espace de quelques mois…
Flash back :
Dans la voiture de Michael, à la bordure extérieur de Chicago
Le 30 juillet 2001 – 1 mois après leur rencontre.
S : Est-ce que tu vas te décider à me dire où est-ce que tu m’emmène à 1h du matin Scofield ?
M (souriant tout en restant concentré sur la route devant lui mais ne répondant rien) : …
S (flirtant) : Est-ce que tu vas me faire le coup de la panne pour pouvoir me faire l’amour à l’arrière de ta voiture par hasard ?
M (riant fortement) : C’est tentant mais… non !
S : Dans ce cas, est-ce que je vais devoir être obliger de déployer les grands moyens pour que tu me dises enfin où on va ?
Au même moment, du coin de l’œil et tachant de garder mon sérieux pour conserver ma surprise, je vois Sara se rapprocher délicatement de moi, passer sa main le long de ma cuisse et jusqu’à mon entre-jambe tout en venant me lécher le lobe de l’oreille sensuellement. Mon corps se raidit aussitôt. Mon esprit regroupant en moi tout un tas de pensées qui n’ont rien à voir avec Sara et qui ont plutôt tendance à endormir une assemblée de personne afin de pouvoir résister à ses avances. Finalement, déglutissant avec extrême difficulté, je réussi à prononcer quelques mots.
M : Tu déploies surtout les moyens de nous faire avoir un accident Sara.
S (chuchotant à l’oreille de Michael) : Il faut vivre dangereusement Scofield.
Voyant qu’extérieurement je reste imperturbable face à ses avances, elle pousse un grand soupire, et finit par retourner s’assoir lourdement dans son siège, l’air faussement frustré pendant une seconde, puis ne pouvant s’empêcher de rire l’instant d’après. Je viens rapidement la rejoindre dans son fou rire avant d’appuyer sur la pédale de frein et de faire ralentir délicatement la voiture. Le visage enfouit dans ses mains pour essayer de se calmer, elle n’a pas vu les derniers mètres que nous avons parcourut, pour arriver sur le parking désert d’un centre commercial. Soudain, nos yeux se rencontrent alors qu’elle sent le moteur s’arrêter. Elle est la première à briser notre échange, pour pouvoir scruter de tous les côtés de la fenêtre.
S : Who, c’est peut être pas le coup de la panne, mais si je ne te connaissais pas, je ne serais pas rassurer pour autant.
Elle finit par se retourner pour me faire face à nouveau, et par le léger sursaut qui lui échappe des lèvres, je peux voir qu’elle ne s’attendait pas à me savoir si près d’elle à se moment là. Ma main vient se poser contre sa joue, mon pouce caressant ses lèvres, ma bouche à quelques centimètres de la sienne, mêlant nos deux parfums subtilement.
M (murmurant) : Tu as confiance en moi ?
Voilà la suite après un peu d'attente.
Bonne lecture les filles (attention suite en 3 parties parce que comme d'habitue, trop longue sorry !!)
Chapitre 11 : Pictures from the dressing room
14 avril 2005 - 4 mois plus tard – 6 mois après leur séparation – appartement de Sara
(Pensées de Michael)
Depuis exactement trois minutes je fixe ma main, tremblante et hésitante, au dessus de la poignée de porte qui fut celle de mon appartement avec Sara pendant 4 ans. Tant de fois j’ai déboulé dans notre « chez nous », confiant et avec hâte de la retrouver. Mais trop de fois ces derniers temps, je me suis retrouvé dans cette position, immobile, et la peur au ventre de découvrir ce qui se cache derrière cette porte. Que se soit le soir de notre dispute, lorsque pour la énième fois elle a replongée dans la drogue, brisant toutes les promesses qu’elle m’avait faite à l’aide d’une simple injection. Et finalement, prenant mon courage à deux mains, je la retrouvais prostrée au fond de la baignoire, l’eau se déversant sur son corps et en train de commettre l’irréparable. Ou encore la veille de notre rupture, après avoir discuté avec Sucre ; le lendemain après-midi au moment de venir récupérer mes affaires ; et un peu plus tard en plein milieu de la nuit, elle ne le saura jamais, mais j’étais là aussi, les larmes aux yeux, le cœur tambourinant dans la poitrine, mais ce fut la seule fois où ma fierté, ma couardise, la peur d’être rejeté à nouveau, m’ont contraint à faire demi-tour sans jamais entrer.
Aujourd’hui je me retrouve à nouveau face à cette porte comme auparavant, mais cette fois, je n’ai plus peur de la voir elle, blessée ou en colère, j’ai simplement peur du vide que je trouverai dans l’appartement en sachant très bien qu’elle n’est plus là. Seulement, cette fois je ne veux pas me retourner et faire marche arrière comme il y a 6 mois, ce qui a probablement été la plus grande erreur de toute ma vie.
Prenant une grande inspiration, je pose ma main sur la poignée et guide l’autre muni d’une clef jusqu’à la serrure. Après tout j’ai promis à Mari Cruz que je pouvais le faire. En effet, un peu plus tôt dans la soirée, ayant décidé de rentrer plus tôt du bureau mais ne souhaitant pas me retrouver seul dans l’appartement minable, je suis allé faire un tour chez Sucre. Après avoir bu quelques bières ensemble, riant et évitant tout sujet de conversation me faisant penser à Sara, Mari Cruz est finalement rentrée à son tour. Nous nous parlons à peine, sachant tous les deux que le visage de l’autre nous rappelle celui de Sara. Elle n’a eu quasiment aucune nouvelle d’elle depuis 6 mois. Uniquement deux ou trois coups de téléphone, furtifs et tendus, ici et là.
Ce soir elle semblait pressée, devant aller à une soirée, à moins que ça ne soit un prétexte pour m’éviter. Je pouvais voir la gêne emplir son visage au moment où elle apportait le trousseau des clefs de notre appartement avec elle, demandant à Sucre timidement, à cause de moi sans doute, d’aller arroser les plantes de Sara à sa place. Elle semblait embarrassée de nous avouer qu’elle n’y avait pas été depuis plus de trois semaines alors que Sara lui avait fait promettre de bien s’occuper des plantes. Un sourire assez bref, et qui est passé inaperçu auprès de mes amis, s’est glissé sur mon visage car je sais très bien que Sara n’a jamais su s’occuper de nos plantes. J’ai toujours été celui qui essayer de mettre un peu d’ordre dans son capharnaüm, et celui qui veillait à la survie des plantes qu’elle avait absolument tenue à acheter. Donc ayant réussi à convaincre Mari Cruz que personne mieux que moi ne pouvait s’occuper de cette tâche et que tout irait très bien, elle a finit par me donner les clefs.
En poussant la porte, je me retrouve confronté à la pénombre qui englobe l’appartement d’un sentiment d’amertume qui me pince le cœur. Je longe le couloir de l’entrée à tâtons mais sachant parfaitement où je me dirige, angoissé à l’idée d’atteindre la pièce principale. Arrivant dans le salon, bien qu’entièrement meublé, l’appartement me parait vide et froid. Un sentiment renforcé par les très légers rayons de lumières qui passent timidement à travers les stores des deux fenêtres à demi-clos, laissant uniquement deviner le contour des meubles devant moi.
Je m’arrête de longues minutes, étant incapable d’aller plus loin, mais scannant chaque recoin de la pièce des yeux. Finalement, prenant une grande inspiration, je me retourne afin d’atteindre la porte de la chambre qui donne accès à la salle de bain, où je trouverai mes ustensiles. En entrant dans la chambre, mon regard se pose sur le lit, défait, principal acteur de la pièce. Un sourire se glisse sur mon visage. Sara n’a jamais été du genre à tout nettoyer avant de partir afin de revenir dans un appartement propre et confortable. C’était plutôt mon genre. Ce qui entrainait des disputes occasionnelles.
M’approchant un peu plus, je constate que mon oreiller n’est plus à sa place, à gauche de la tête de lit, mais plutôt du côté droit, placé là où le corps de Sara aurait du se trouver, comme si elle avait passée ses dernières nuits ici, l’oreiller au creux des bras. Imitant probablement son geste, j’avance d’un pas léger, contournant le lit pour venir m’assoir de son côté, face à la fenêtre, jetant mon oreiller de l’autre côté du lit et caressant le drap qui couvrait son corps jusqu’à atteindre son oreiller. Fermant les yeux, j’imagine un instant qu’elle est là avec moi, et que c’est sa peau délicate et parfumé que je touche.
Réalisant que ça n’est pas elle, un sentiment de frustration m’envahi. Afin d’éviter qu’il ne se propage, je me lève d’un geste brusque, sentant mon corps perde l’équilibre l’espace d’une seconde. Finalement, d’un pas décidé je me dirige vers la salle de bain, dont la porte fait face à mon côté du lit. Cette pièce n’ayant pas de fenêtre, j’allume la lumière alors que j’avais préféré rester dans la pénombre de la chambre et du salon. Je me dirige jusqu’à un petit placard où je trouve le mini arrosoir là où j’avais l’habitude de le ranger. Devant l’évier, je viens le remplir d’eau, avant de me diriger vers la porte qui donne sur la chambre pour enfin accomplir ma tâche. Soudain, mon corps reste figé quand j’aperçois le porte manteau accroché au mur et qui ne porte plus rien. Je suis pourtant convaincu que c’est ici que j’avais laissé mon tee-shirt de Loyola, celui qu’elle adorait porter pour dormir la nuit lorsque je n’étais pas là. Je ne peux m’empêcher de sourire à nouveau, et mon sourire grandit davantage en imaginant Sara gênée par mes découvertes : les plantes que je souhaitais maintenir en vie à tout prix, plus pour sa satisfaction personnelle que la mienne (ce dont elle ne se rend pas compte). Un élément anodin de notre vie à deux mais qu’elle a tenu à conserver en faisant promettre à Mari Cruz de s’en occuper ; mon oreiller contre lequel elle a dormi avant de partir ; et mon tee-shirt qu’elle a emmené là bas, avec elle.
*****
Revenant de la cuisine, la dernière pièce où il restait quelques plantes que j’ai essayé d’arranger le mieux possible, je me fais la promesse de garder ses clefs un peu plus longtemps afin de racheter des plantes en parfait état, pour que le jour de son retour, elle n’ait pas l’impression d’avoir échouée sur ce point là aussi.
Arrivant au salon, mes yeux se sont maintenant habitués à l’obscurité de l’appartement et, jetant un dernier coup d’œil avant de partir, j’aperçois, légèrement entrouverte sous la table du salon, l’une de ces boites en bois exotique que Sara collectionne pour ranger les millions de choses qu’elle collecte et garde au fil des années, et qui contient, pour celle-ci, tout un tas de nos photos non classées. Venant m’assoir sur le canapé et me saisissant de l’objet, je me retrouve confronté à tout un tas de photo, et notamment dans les premières, certaines issues de la même série que celle posée sur mon bureau. Des photos que l’on avait prises au tout début de notre relation, un mois après notre rencontre, dans un centre commercial de la ville. Des photos où l’on était bien plus jeunes, insouciants et irresponsables et qui me donne la sensation d’avoir vieillit de plusieurs années en l’espace de quelques mois…
Flash back :
Dans la voiture de Michael, à la bordure extérieur de Chicago
Le 30 juillet 2001 – 1 mois après leur rencontre.
S : Est-ce que tu vas te décider à me dire où est-ce que tu m’emmène à 1h du matin Scofield ?
M (souriant tout en restant concentré sur la route devant lui mais ne répondant rien) : …
S (flirtant) : Est-ce que tu vas me faire le coup de la panne pour pouvoir me faire l’amour à l’arrière de ta voiture par hasard ?
M (riant fortement) : C’est tentant mais… non !
S : Dans ce cas, est-ce que je vais devoir être obliger de déployer les grands moyens pour que tu me dises enfin où on va ?
Au même moment, du coin de l’œil et tachant de garder mon sérieux pour conserver ma surprise, je vois Sara se rapprocher délicatement de moi, passer sa main le long de ma cuisse et jusqu’à mon entre-jambe tout en venant me lécher le lobe de l’oreille sensuellement. Mon corps se raidit aussitôt. Mon esprit regroupant en moi tout un tas de pensées qui n’ont rien à voir avec Sara et qui ont plutôt tendance à endormir une assemblée de personne afin de pouvoir résister à ses avances. Finalement, déglutissant avec extrême difficulté, je réussi à prononcer quelques mots.
M : Tu déploies surtout les moyens de nous faire avoir un accident Sara.
S (chuchotant à l’oreille de Michael) : Il faut vivre dangereusement Scofield.
Voyant qu’extérieurement je reste imperturbable face à ses avances, elle pousse un grand soupire, et finit par retourner s’assoir lourdement dans son siège, l’air faussement frustré pendant une seconde, puis ne pouvant s’empêcher de rire l’instant d’après. Je viens rapidement la rejoindre dans son fou rire avant d’appuyer sur la pédale de frein et de faire ralentir délicatement la voiture. Le visage enfouit dans ses mains pour essayer de se calmer, elle n’a pas vu les derniers mètres que nous avons parcourut, pour arriver sur le parking désert d’un centre commercial. Soudain, nos yeux se rencontrent alors qu’elle sent le moteur s’arrêter. Elle est la première à briser notre échange, pour pouvoir scruter de tous les côtés de la fenêtre.
S : Who, c’est peut être pas le coup de la panne, mais si je ne te connaissais pas, je ne serais pas rassurer pour autant.
Elle finit par se retourner pour me faire face à nouveau, et par le léger sursaut qui lui échappe des lèvres, je peux voir qu’elle ne s’attendait pas à me savoir si près d’elle à se moment là. Ma main vient se poser contre sa joue, mon pouce caressant ses lèvres, ma bouche à quelques centimètres de la sienne, mêlant nos deux parfums subtilement.
M (murmurant) : Tu as confiance en moi ?
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
deuxième partie :
Sa voix tremble fortement lorsqu’elle prononce un oui à peine audible. Je souris, feintant de m’approcher un peu plus pour l’embrasser, et alors que mes lèvres effleurent les siennes, je la laisse pantoise, les yeux fermés et les lèvres entrouvertes. Je m’extrais de la voiture, toujours le sourire aux lèvres et imaginant son air déconfit avec un soupçon de vengeance à venir. Arrivant de son côté, je lui ouvre la porte, lui donnant la main pour l’aider à sortir. Une fois à ma hauteur, ses yeux sont plissés, feignant d’être en colère, mais derrière tout ça, je reconnais sans difficultés son air rieur.
Gardant ma main au creux de la sienne, je la guide jusqu’à l’autre bout du parking, tournant la tête dans sa direction de temps à autre pour y voir son air curieux. Passant devant la loge du gardien, sa surprise redouble lorsqu’elle voit celui-ci me faire un signe de la tête auquel je réponds avant qu’il nous ouvre les portes du centre commercial où je l’ai conduit, désert à cette heure de la nuit.
Nous entrons, confiant pour ma part et avec hésitation en ce qui concerne Sara. Dans le hall à peine éclairé, j’approche nos deux corps l’un de l’autre, lui souriant et ne lâchant pas son regard des yeux. Ma main vient replacer une mèche derrière son oreille droite quand enfin elle ne tient plus et à besoin d’une explication.
S (stupéfaite) : Est-ce qu’on a le droit… comment… qu’est-ce qu’on fait là Michael ?
M (tout en caressant ses cheveux) : Je voulais te montrer une autre facette de moi.
S (perplexe) : Michael Scofield est un rebelle ?
M (riant) : Non, un ingénieur !
Ses yeux se plissent, son visage oscille entre mon regard et l’énormité du hall dans lequel nous nous se trouvons. A plusieurs reprises elle tente de parler, mais est incapable de mettre des mots sur ce qu’elle veut dire dans la mesure où elle n’a aucune idée de ce que j’essai de lui montrer.
M : Tu n’étais jamais venu ici ?
S : Heu… non avec mes gardes à l’hôpital je n’ai pas vraiment eu le temps.
M : Ce centre commercial a ouvert il y a à peine deux mois…
S (l’interrompant) : Je sais, Mari Cruz m’a supplié pour qu’on aille à son inauguration.
M : Je t’aurais rencontré plus tôt dans ce cas là.
S (remuant la tête, ne comprenant pas) : …
M : Ce centre commercial, c’est le premier gros projet sur lequel j’ai travaillé au sein de ma boite. C’est sure je ne l’ai pas dirigé parce qu’à l’époque je venais d’arriver quand on a commencé, mais j’en suis tout de même très fière et je voulais partager ça avec toi.
Elle me regarde quelques secondes, plus que surprises, avant de poser à nouveau son regard sur le hall qui nous entoure, mais cette fois avec des yeux différents, tout écarquillés. A ce même moment, quelques faisceaux de lumière représentants des gouttes d’eau ruisselants le long des 6 étages du centre commercial, viennent s’allumer. Les allées s’éclairent les unes après les autres, révélant au passage les nombreuses enseignes des magasins de la galerie dans une ambiance feutrée. On entend au loin le clapotis de la cascade mural qui s’écoule du sixième étage pour venir rejoindre le ruisseau qui serpente les allées. Sa tête bascule en arrière, révélant un long cou que je meurs d’envie d’embrasser, mais je me retiens, la laissant profiter de sa découverte. Elle admire les peintures du plafond et l’éclectisme des décorations, un mélange parfait de moderne et d’ancien, venant refléter la ville de Chicago.
S (émue, retrouvant le regard de Michael) : C’est magnifique Michael.
Le jeu de lumière continue. Ses yeux s’illuminent. J’approche nos deux corps un peu plus l’un de l’autre afin de venir poser mes lèvres contre son cou auquel je ne peux plus résister. Le son d’une légère musique parvient jusqu’à nos oreilles, alors elle recule son visage pour pouvoir voir le mien.
S : Mais qui fait tout ça ?
M (fière) : Je connais quelqu’un.
S (riant) : Tu connais quelqu’un ?
M : Tu as remarqué le gars dans la cage à poule à l’entrée ? (la voyant hocher la tête) Il s’occupe de la sécurité. C’est un des jeunes avec qui j’ai travaillé au centre. Je lui ai en quelques sortes aidé à s’en sortir et à trouver du boulot ici, donc on peut dire qu’il me devait un service.
Se tournant vers l’entrée, elle aperçoit David nous faisant signe. Tout en riant nous lui répondons avant de nous retrouver à nouveau l’un face à l’autre.
S : Serais-tu en train d’essayer de m’impressionner Scofield ?
M : Es-tu impressionnée ?
S : Oh oui !
M : Alors oui. J’essai.
Alors qu’elle est toujours stupéfaite et conquise par le lieu dans lequel elle se trouve, je ne peux pas défaire mes yeux de sa bouche que je meurs d’envie d’embrasser, n’écoutant que vaguement ce qu’elle me dit.
S : C’est vraiment magnifique Michael. Mais pas étonnant que tu n’aies pas gagné le prix le soir du gala si tu attends que ces jeunes dont tu t’occupes de rendent l’appareil.
M (riant) : …
S : Est-ce qu’on ne risque pas d’avoir des problèmes en étant ici à cette heure là ?
M : Il faut vivre dangereusement Tancredi !
S (riant) : Ok mais ça ne me dit pas pourquoi je devais m’habiller en tenue « très décontractée » ?
M : Pour courir plus vite. On sait jamais. Bon j’avoue que les tongs orange ça sera pas le plus efficace.
S (le regard défiant) : Je suis sure que mes tongs orange peuvent battre tes bottes de cow boy !
M : Le premier arrivé à… (voyant qu’elle a déjà pris son départ) Hééé tricheuse !
*****
Le flash de l’appareil l’éblouit pendant sa petite danse devant moi. Après notre course à travers tout le hall du centre, gagnée par Sara grâce à des moyens visant à détourner mon attention, nous nous sommes retrouvés face à cette boutique où les vêtements sont plus luxueux les uns que les autres, et où Sara, le temps d’une heure revêt de multiples tenues, oubliant d’être le médecin respectable trop occupée pour aller faire les magasins et, redevenant la petite fille aux yeux écarquillés devant sa télé, et qui devient Julia Robert en pleine essayage dans Pretty Woman.
Le temps qu’elle se change je suis allé récupérer un des appareils photos jetable d’une boutique, laissant au passage un billet auprès du comptoir, et je passe maintenant mon temps à immortaliser cette soirée. Se penchant vers moi, les mains posées sur les accoudoirs où je suis assis, je la vois prendre un air des plus séducteurs.
S : Je pense vraiment que tu devrais essayer quelque chose Scofield !
M : Je préfère vraiment te regarder Tancredi !
S : Je pourrais… (se rapprochant) t’aider… (l’embrassant rapidement) à retirer… (l’embrassant à nouveau) tes bottes de cow boy (l’embrassant encore)… qui t’empêche de courir.
M (haletant sous les baisers de Sara) : Tu… as… triché !
S : Je n’ai pas triché !
M : Si !
S : Non !
M : Si, et tu triches encore !
S : Comment ?
M : En m’embrassant pour m’attirer dans la cabine avec toi, pour que je te fasse l’amour là bas.
S : Tu as l’air bien sur de toi Scofield. Je t’assure que, moi, je suis absolument capable de me contrôler.
Tout en disant cela, elle nous entraine à reculons jusqu’à l’immense cabine où règne un désordre monumental à cause de tout un tas de vêtements éparpillés sur le sol. Nos lèvres ne se quittent pas une seule fois, nous empêchant presque de respirer. Sa main gauche vient alors récupérer l’appareil que je tenais jusqu’alors. De ma nouvelle main libre j’attrape le bas de sa cuisse, soulevant sa jambe, laissant glisser le rebord de sa robe le long de sa cuisse afin de me laisser apercevoir sa peau nu. Ma bouche se dirige alors vers le creux de son cou, tandis qu’elle se penche en arrière et ferme les yeux. Au même moment le flash de l’appareil photo se déclenche à nouveau…
Sa voix tremble fortement lorsqu’elle prononce un oui à peine audible. Je souris, feintant de m’approcher un peu plus pour l’embrasser, et alors que mes lèvres effleurent les siennes, je la laisse pantoise, les yeux fermés et les lèvres entrouvertes. Je m’extrais de la voiture, toujours le sourire aux lèvres et imaginant son air déconfit avec un soupçon de vengeance à venir. Arrivant de son côté, je lui ouvre la porte, lui donnant la main pour l’aider à sortir. Une fois à ma hauteur, ses yeux sont plissés, feignant d’être en colère, mais derrière tout ça, je reconnais sans difficultés son air rieur.
Gardant ma main au creux de la sienne, je la guide jusqu’à l’autre bout du parking, tournant la tête dans sa direction de temps à autre pour y voir son air curieux. Passant devant la loge du gardien, sa surprise redouble lorsqu’elle voit celui-ci me faire un signe de la tête auquel je réponds avant qu’il nous ouvre les portes du centre commercial où je l’ai conduit, désert à cette heure de la nuit.
Nous entrons, confiant pour ma part et avec hésitation en ce qui concerne Sara. Dans le hall à peine éclairé, j’approche nos deux corps l’un de l’autre, lui souriant et ne lâchant pas son regard des yeux. Ma main vient replacer une mèche derrière son oreille droite quand enfin elle ne tient plus et à besoin d’une explication.
S (stupéfaite) : Est-ce qu’on a le droit… comment… qu’est-ce qu’on fait là Michael ?
M (tout en caressant ses cheveux) : Je voulais te montrer une autre facette de moi.
S (perplexe) : Michael Scofield est un rebelle ?
M (riant) : Non, un ingénieur !
Ses yeux se plissent, son visage oscille entre mon regard et l’énormité du hall dans lequel nous nous se trouvons. A plusieurs reprises elle tente de parler, mais est incapable de mettre des mots sur ce qu’elle veut dire dans la mesure où elle n’a aucune idée de ce que j’essai de lui montrer.
M : Tu n’étais jamais venu ici ?
S : Heu… non avec mes gardes à l’hôpital je n’ai pas vraiment eu le temps.
M : Ce centre commercial a ouvert il y a à peine deux mois…
S (l’interrompant) : Je sais, Mari Cruz m’a supplié pour qu’on aille à son inauguration.
M : Je t’aurais rencontré plus tôt dans ce cas là.
S (remuant la tête, ne comprenant pas) : …
M : Ce centre commercial, c’est le premier gros projet sur lequel j’ai travaillé au sein de ma boite. C’est sure je ne l’ai pas dirigé parce qu’à l’époque je venais d’arriver quand on a commencé, mais j’en suis tout de même très fière et je voulais partager ça avec toi.
Elle me regarde quelques secondes, plus que surprises, avant de poser à nouveau son regard sur le hall qui nous entoure, mais cette fois avec des yeux différents, tout écarquillés. A ce même moment, quelques faisceaux de lumière représentants des gouttes d’eau ruisselants le long des 6 étages du centre commercial, viennent s’allumer. Les allées s’éclairent les unes après les autres, révélant au passage les nombreuses enseignes des magasins de la galerie dans une ambiance feutrée. On entend au loin le clapotis de la cascade mural qui s’écoule du sixième étage pour venir rejoindre le ruisseau qui serpente les allées. Sa tête bascule en arrière, révélant un long cou que je meurs d’envie d’embrasser, mais je me retiens, la laissant profiter de sa découverte. Elle admire les peintures du plafond et l’éclectisme des décorations, un mélange parfait de moderne et d’ancien, venant refléter la ville de Chicago.
S (émue, retrouvant le regard de Michael) : C’est magnifique Michael.
Le jeu de lumière continue. Ses yeux s’illuminent. J’approche nos deux corps un peu plus l’un de l’autre afin de venir poser mes lèvres contre son cou auquel je ne peux plus résister. Le son d’une légère musique parvient jusqu’à nos oreilles, alors elle recule son visage pour pouvoir voir le mien.
S : Mais qui fait tout ça ?
M (fière) : Je connais quelqu’un.
S (riant) : Tu connais quelqu’un ?
M : Tu as remarqué le gars dans la cage à poule à l’entrée ? (la voyant hocher la tête) Il s’occupe de la sécurité. C’est un des jeunes avec qui j’ai travaillé au centre. Je lui ai en quelques sortes aidé à s’en sortir et à trouver du boulot ici, donc on peut dire qu’il me devait un service.
Se tournant vers l’entrée, elle aperçoit David nous faisant signe. Tout en riant nous lui répondons avant de nous retrouver à nouveau l’un face à l’autre.
S : Serais-tu en train d’essayer de m’impressionner Scofield ?
M : Es-tu impressionnée ?
S : Oh oui !
M : Alors oui. J’essai.
Alors qu’elle est toujours stupéfaite et conquise par le lieu dans lequel elle se trouve, je ne peux pas défaire mes yeux de sa bouche que je meurs d’envie d’embrasser, n’écoutant que vaguement ce qu’elle me dit.
S : C’est vraiment magnifique Michael. Mais pas étonnant que tu n’aies pas gagné le prix le soir du gala si tu attends que ces jeunes dont tu t’occupes de rendent l’appareil.
M (riant) : …
S : Est-ce qu’on ne risque pas d’avoir des problèmes en étant ici à cette heure là ?
M : Il faut vivre dangereusement Tancredi !
S (riant) : Ok mais ça ne me dit pas pourquoi je devais m’habiller en tenue « très décontractée » ?
M : Pour courir plus vite. On sait jamais. Bon j’avoue que les tongs orange ça sera pas le plus efficace.
S (le regard défiant) : Je suis sure que mes tongs orange peuvent battre tes bottes de cow boy !
M : Le premier arrivé à… (voyant qu’elle a déjà pris son départ) Hééé tricheuse !
*****
Le flash de l’appareil l’éblouit pendant sa petite danse devant moi. Après notre course à travers tout le hall du centre, gagnée par Sara grâce à des moyens visant à détourner mon attention, nous nous sommes retrouvés face à cette boutique où les vêtements sont plus luxueux les uns que les autres, et où Sara, le temps d’une heure revêt de multiples tenues, oubliant d’être le médecin respectable trop occupée pour aller faire les magasins et, redevenant la petite fille aux yeux écarquillés devant sa télé, et qui devient Julia Robert en pleine essayage dans Pretty Woman.
Le temps qu’elle se change je suis allé récupérer un des appareils photos jetable d’une boutique, laissant au passage un billet auprès du comptoir, et je passe maintenant mon temps à immortaliser cette soirée. Se penchant vers moi, les mains posées sur les accoudoirs où je suis assis, je la vois prendre un air des plus séducteurs.
S : Je pense vraiment que tu devrais essayer quelque chose Scofield !
M : Je préfère vraiment te regarder Tancredi !
S : Je pourrais… (se rapprochant) t’aider… (l’embrassant rapidement) à retirer… (l’embrassant à nouveau) tes bottes de cow boy (l’embrassant encore)… qui t’empêche de courir.
M (haletant sous les baisers de Sara) : Tu… as… triché !
S : Je n’ai pas triché !
M : Si !
S : Non !
M : Si, et tu triches encore !
S : Comment ?
M : En m’embrassant pour m’attirer dans la cabine avec toi, pour que je te fasse l’amour là bas.
S : Tu as l’air bien sur de toi Scofield. Je t’assure que, moi, je suis absolument capable de me contrôler.
Tout en disant cela, elle nous entraine à reculons jusqu’à l’immense cabine où règne un désordre monumental à cause de tout un tas de vêtements éparpillés sur le sol. Nos lèvres ne se quittent pas une seule fois, nous empêchant presque de respirer. Sa main gauche vient alors récupérer l’appareil que je tenais jusqu’alors. De ma nouvelle main libre j’attrape le bas de sa cuisse, soulevant sa jambe, laissant glisser le rebord de sa robe le long de sa cuisse afin de me laisser apercevoir sa peau nu. Ma bouche se dirige alors vers le creux de son cou, tandis qu’elle se penche en arrière et ferme les yeux. Au même moment le flash de l’appareil photo se déclenche à nouveau…
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
troisième partie :
*****
M (rieur) : Tu disais Tancredi ? Tu peux te contrôler hein !
S : Oh la ferme Scofield ! Tu es bien content je suis sure.
De nos deux corps nus, allongés sur le mont de vêtements qui recouvre la cabine, Sara sur moi, mes yeux ne quittent plus les siens. Un état de profonde béatitude se propage en nous. Ma main venant caresser ses cheveux à présent défais, nous nous mettons à rire. A ce moment même, mon bras se soulève pour prendre une autre photo, celle qui trônera plus tard sur mon bureau.
S : J’espère que tu sais cadrer sans même regarder ! Ou alors le gars qui va s’occuper de développer les photos aura de quoi se rincer l’œil.
M : Je crois que celles que tu as pris tout à l’heure étaient bien pire.
S : La ferme Scofield. Habilles toi et emmène moi manger quelque chose. J’ai faim !
M : Oui madame.
*****
Marchant main dans la main dans le hall, il est presque 5 heures du matin et je sens que la fatigue commencer à peser sur les yeux de Sara. Quelques minutes auparavant, nous étions assis confortablement. J’avais Sara dans mes bras alors que nous regardions l’un de ses films préférés, Breakfast at Tiffany’s. J’aurais voulu rester là éternellement, partageant une glace Vanille Caramel Brownies, mais comme je le lui ai dit, la soirée n’est pas terminée. Et je pense avoir de quoi la tenir éveillée.
Nous dirigeants vers l’ascenseur, elle note rapidement que j’appuie sur le bouton qui mène à la terrasse au dernier étage. Ses yeux, comme un peu plus tôt dans la soirée, sont illuminés par la curiosité. Le temps de monter les étages, ses deux bras viennent enlacer ma taille et sa tête se pose contre mon torse. Je peux voir dans le reflet du mur face à nous que ses yeux se ferment petit à petit. Je viens poser délicatement un baiser dans ses cheveux.
S (d’une voix engourdie par le sommeil) : J’ai passé une soirée magnifique ici Michael. Merci.
Je n’ai pas le temps de répondre que le tintement de l’ascenseur nous annonce que nous sommes arrivés. Sara redresse alors la tête et, voyant le décor qui s’étant face à elle, me regarde avec des yeux plein de malice en levant les sourcils.
S : Je remarque que tu as bien insisté sur le fait de prendre une tenue décontractée Michael, mais pas sur le maillot de bain !
Nous sortons tous les deux, sentant l’air toujours étouffant de l’été nous consumer malgré l’heure qu’il est. La journée promet d’être très chaude. Je m’arrête juste à quelques mètres de l’ascenseur, laissant Sara progresser seule en direction de la piscine du dernier étage du centre commercial. Nous avons intégrer ici, un grande salle de sport, tout un complexe détente sauna, hammam ainsi qu’une piscine naturelle à débordement.
Je la regarde s’avancer doucement, pieds nus, glissant mes mains dans les poches de mon jeans. Elle tourne son visage vers moi, alors que son corps se trouve toujours face à l’eau très légèrement éclairée et qui donne à sa joue droite une lueur verdâtre où l’on peut voir les reflets de l’eau qui bouge. Tout en me souriant, elle vient chercher le bas de son tee-shirt du bout de ses doigts, pour le faire passer au dessus de sa tête, avant de le faire atterrir sur le bois du parquet.
S : Je vais finir pour te prendre pour un pervers Scofield a amené les filles ici dans l’unique but de les voir se déshabiller.
Ma gorge se sert, et je suis incapable de lui répondre, alors que je vois sa poitrine qui m’appelle à quelques mètres de là, tandis que Sara, tout en se baissant se défait de son jeans.
S (amusée) : Plus haut les yeux Michael.
Redressant mon regard jusqu’à atteindre ses yeux où je peux voir le désir se faufiler petit à petit, je retire mon tee-shirt à mon tour, tout en m’avançant pour la rejoindre. Au même moment, elle se défait de ses sous-vêtements qui m’étaient si joliment son corps en valeur. L’instant où nous deux corps son l’un face à l’autre sur le rebord de la piscine, elle est nue sous les faisceaux de lumière provenant de l’eau, alors que j’ai toujours mon jeans sur moi.
M (faisant référence au soir de leur première rencontre) : Et moi je vais commencer à te prendre pour une exhibitionniste puisqu’apparemment tu te déshabille très facilement dès qu’il y a une source d’eau à proximité.
Elle ouvre la bouche, surprise. Se pince les lèvres tout en faisant passer ses mains le long de son corps, ce qui m’empêche quasiment de respirer. Puis finalement, elle approche sa bouche de la mienne, et à ce moment même, je peux reconnaître le regard de vengeance qu’elle n’a toujours pas assouvie depuis la voiture. Malheureusement il est trop tard pour faire marche arrière et la seconde d’après je suis dans l’eau à demi vêtu, poussé par Sara. Lorsque ma tête remonte enfin à la surface, j’ai juste le temps d’apercevoir son corps plonger et bientôt je la retrouve à mes côtés, un sourire sur le visage.
S (se moquant) : Tu n’as pas pris ton appareil photo.
M (agrippant la taille de Sara pour rapprocher leur deux corps) : Non. Il ne va pas dans l’eau.
S : Je n’arrive pas à croire que tu l’ais volé.
M : Je ne l’ai pas volé. J’ai laissé un peu d’argent à côté du comptoir. Et puis comme ça je contribue à la survie de l’appareil photo jetable… Et puis, je ne peux pas croire que TU m’ais poussé habillé !
S (passant ses bras autour du cou de Michael) : Oh la ferme Scofield.
M : Arrête de dire ça.
S (provocatrice) : Ou sinon quoi ?
Rapidement, Sara a la tête sous l’eau. Elle remonte à la surface, fronçant faussement les sourcils avant de me couler à mon tour. Sous l’eau, j’attrape son bras et la guide jusqu’à moi pour que nos lèvres viennent se poser l’une contre l’autre dans un des baisers les plus sensuels que nous ayons échangés.
Fin du flash back
Me trouvant à présent à la jointure entre le salon et l’entrée de l’appartement qui mène au couloir du quatrième étage de l’immeuble, je jette un dernier regard vers la pièce vide. Soupirant, je sens quelques larmes monter aux coins de mes yeux. Souhaitant en finir au plus vite, je me détourne pour sortir, laissant émaner quelques mots dans un murmure.
M : Tu me manques tellement Sara. Je donnerais tout pour te revoir…
Au même moment – dans un taxi à deux rues de l’appartement de Sara.
(Pensées de Sara)
Je n’arrive pas à décoller mon visage de la fenêtre en voyant des rues qui me sont de plus en plus familières. Un large sourire se dessine sur mon visage. Je suis de retour à Chicago par une belle soirée de Printemps. Le ciel est déjà très sombre, mais les rues sont illuminées de milles lumières et je n’ai aucune difficulté à reconnaître chaque bâtiment, bien que je n’aie pas foulé ce quartier depuis 6 mois.
Mon esprit est à la fois anxieux et empreint d’une sorte d’euphorie incontrôlée. Ah ces foutues hormones ! Glissant une main contre mon ventre arrondi, je me pince les lèvres. J’appréhende la réaction de Michael. Comment va-t-il le prendre ? M’a-t-il attendu ? Voudra-t-il toujours de cet enfant avec moi ? Je n’en sais rien. Tout ce que je sais, c’est qu’il m’a fait le plus beau des cadeaux il y a aujourd’hui environ 7 mois et demi. Le cadeau qui m’a sauvé la vie, et qu’il m’a offert un beau matin d’août, alors que tout aller mal entre nous, et que nous ne trouvions du réconfort dans les bras de l’autre qu’à ces moments là. A l’aube. Un intervalle. Le passage du jour à la nuit. Alors que l’un est sur le point de s’achever et que l’autre est prêt à se lever. Des moments où il n’y a plus aucun souci. Des moments où il n’y a plus que notre amour l’un pour l’autre. Des moments où l’espoir et la foi sont toujours présents. Le moment où l’on a conçu notre enfant.
Sentant le taxi ralentir, je hausse la tête pour apercevoir la façade de l’immeuble de mon appartement à travers la fenêtre…
Bon bin heu voilà.
Je tiens à préciser que je suis pas ingénieur et donc désolée pour la déscription un peu pourrie du centre commercial qui doit avoir aucune originalité.
*****
M (rieur) : Tu disais Tancredi ? Tu peux te contrôler hein !
S : Oh la ferme Scofield ! Tu es bien content je suis sure.
De nos deux corps nus, allongés sur le mont de vêtements qui recouvre la cabine, Sara sur moi, mes yeux ne quittent plus les siens. Un état de profonde béatitude se propage en nous. Ma main venant caresser ses cheveux à présent défais, nous nous mettons à rire. A ce moment même, mon bras se soulève pour prendre une autre photo, celle qui trônera plus tard sur mon bureau.
S : J’espère que tu sais cadrer sans même regarder ! Ou alors le gars qui va s’occuper de développer les photos aura de quoi se rincer l’œil.
M : Je crois que celles que tu as pris tout à l’heure étaient bien pire.
S : La ferme Scofield. Habilles toi et emmène moi manger quelque chose. J’ai faim !
M : Oui madame.
*****
Marchant main dans la main dans le hall, il est presque 5 heures du matin et je sens que la fatigue commencer à peser sur les yeux de Sara. Quelques minutes auparavant, nous étions assis confortablement. J’avais Sara dans mes bras alors que nous regardions l’un de ses films préférés, Breakfast at Tiffany’s. J’aurais voulu rester là éternellement, partageant une glace Vanille Caramel Brownies, mais comme je le lui ai dit, la soirée n’est pas terminée. Et je pense avoir de quoi la tenir éveillée.
Nous dirigeants vers l’ascenseur, elle note rapidement que j’appuie sur le bouton qui mène à la terrasse au dernier étage. Ses yeux, comme un peu plus tôt dans la soirée, sont illuminés par la curiosité. Le temps de monter les étages, ses deux bras viennent enlacer ma taille et sa tête se pose contre mon torse. Je peux voir dans le reflet du mur face à nous que ses yeux se ferment petit à petit. Je viens poser délicatement un baiser dans ses cheveux.
S (d’une voix engourdie par le sommeil) : J’ai passé une soirée magnifique ici Michael. Merci.
Je n’ai pas le temps de répondre que le tintement de l’ascenseur nous annonce que nous sommes arrivés. Sara redresse alors la tête et, voyant le décor qui s’étant face à elle, me regarde avec des yeux plein de malice en levant les sourcils.
S : Je remarque que tu as bien insisté sur le fait de prendre une tenue décontractée Michael, mais pas sur le maillot de bain !
Nous sortons tous les deux, sentant l’air toujours étouffant de l’été nous consumer malgré l’heure qu’il est. La journée promet d’être très chaude. Je m’arrête juste à quelques mètres de l’ascenseur, laissant Sara progresser seule en direction de la piscine du dernier étage du centre commercial. Nous avons intégrer ici, un grande salle de sport, tout un complexe détente sauna, hammam ainsi qu’une piscine naturelle à débordement.
Je la regarde s’avancer doucement, pieds nus, glissant mes mains dans les poches de mon jeans. Elle tourne son visage vers moi, alors que son corps se trouve toujours face à l’eau très légèrement éclairée et qui donne à sa joue droite une lueur verdâtre où l’on peut voir les reflets de l’eau qui bouge. Tout en me souriant, elle vient chercher le bas de son tee-shirt du bout de ses doigts, pour le faire passer au dessus de sa tête, avant de le faire atterrir sur le bois du parquet.
S : Je vais finir pour te prendre pour un pervers Scofield a amené les filles ici dans l’unique but de les voir se déshabiller.
Ma gorge se sert, et je suis incapable de lui répondre, alors que je vois sa poitrine qui m’appelle à quelques mètres de là, tandis que Sara, tout en se baissant se défait de son jeans.
S (amusée) : Plus haut les yeux Michael.
Redressant mon regard jusqu’à atteindre ses yeux où je peux voir le désir se faufiler petit à petit, je retire mon tee-shirt à mon tour, tout en m’avançant pour la rejoindre. Au même moment, elle se défait de ses sous-vêtements qui m’étaient si joliment son corps en valeur. L’instant où nous deux corps son l’un face à l’autre sur le rebord de la piscine, elle est nue sous les faisceaux de lumière provenant de l’eau, alors que j’ai toujours mon jeans sur moi.
M (faisant référence au soir de leur première rencontre) : Et moi je vais commencer à te prendre pour une exhibitionniste puisqu’apparemment tu te déshabille très facilement dès qu’il y a une source d’eau à proximité.
Elle ouvre la bouche, surprise. Se pince les lèvres tout en faisant passer ses mains le long de son corps, ce qui m’empêche quasiment de respirer. Puis finalement, elle approche sa bouche de la mienne, et à ce moment même, je peux reconnaître le regard de vengeance qu’elle n’a toujours pas assouvie depuis la voiture. Malheureusement il est trop tard pour faire marche arrière et la seconde d’après je suis dans l’eau à demi vêtu, poussé par Sara. Lorsque ma tête remonte enfin à la surface, j’ai juste le temps d’apercevoir son corps plonger et bientôt je la retrouve à mes côtés, un sourire sur le visage.
S (se moquant) : Tu n’as pas pris ton appareil photo.
M (agrippant la taille de Sara pour rapprocher leur deux corps) : Non. Il ne va pas dans l’eau.
S : Je n’arrive pas à croire que tu l’ais volé.
M : Je ne l’ai pas volé. J’ai laissé un peu d’argent à côté du comptoir. Et puis comme ça je contribue à la survie de l’appareil photo jetable… Et puis, je ne peux pas croire que TU m’ais poussé habillé !
S (passant ses bras autour du cou de Michael) : Oh la ferme Scofield.
M : Arrête de dire ça.
S (provocatrice) : Ou sinon quoi ?
Rapidement, Sara a la tête sous l’eau. Elle remonte à la surface, fronçant faussement les sourcils avant de me couler à mon tour. Sous l’eau, j’attrape son bras et la guide jusqu’à moi pour que nos lèvres viennent se poser l’une contre l’autre dans un des baisers les plus sensuels que nous ayons échangés.
Fin du flash back
Me trouvant à présent à la jointure entre le salon et l’entrée de l’appartement qui mène au couloir du quatrième étage de l’immeuble, je jette un dernier regard vers la pièce vide. Soupirant, je sens quelques larmes monter aux coins de mes yeux. Souhaitant en finir au plus vite, je me détourne pour sortir, laissant émaner quelques mots dans un murmure.
M : Tu me manques tellement Sara. Je donnerais tout pour te revoir…
Au même moment – dans un taxi à deux rues de l’appartement de Sara.
(Pensées de Sara)
Je n’arrive pas à décoller mon visage de la fenêtre en voyant des rues qui me sont de plus en plus familières. Un large sourire se dessine sur mon visage. Je suis de retour à Chicago par une belle soirée de Printemps. Le ciel est déjà très sombre, mais les rues sont illuminées de milles lumières et je n’ai aucune difficulté à reconnaître chaque bâtiment, bien que je n’aie pas foulé ce quartier depuis 6 mois.
Mon esprit est à la fois anxieux et empreint d’une sorte d’euphorie incontrôlée. Ah ces foutues hormones ! Glissant une main contre mon ventre arrondi, je me pince les lèvres. J’appréhende la réaction de Michael. Comment va-t-il le prendre ? M’a-t-il attendu ? Voudra-t-il toujours de cet enfant avec moi ? Je n’en sais rien. Tout ce que je sais, c’est qu’il m’a fait le plus beau des cadeaux il y a aujourd’hui environ 7 mois et demi. Le cadeau qui m’a sauvé la vie, et qu’il m’a offert un beau matin d’août, alors que tout aller mal entre nous, et que nous ne trouvions du réconfort dans les bras de l’autre qu’à ces moments là. A l’aube. Un intervalle. Le passage du jour à la nuit. Alors que l’un est sur le point de s’achever et que l’autre est prêt à se lever. Des moments où il n’y a plus aucun souci. Des moments où il n’y a plus que notre amour l’un pour l’autre. Des moments où l’espoir et la foi sont toujours présents. Le moment où l’on a conçu notre enfant.
Sentant le taxi ralentir, je hausse la tête pour apercevoir la façade de l’immeuble de mon appartement à travers la fenêtre…
Bon bin heu voilà.
Je tiens à préciser que je suis pas ingénieur et donc désolée pour la déscription un peu pourrie du centre commercial qui doit avoir aucune originalité.
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
Ces 3 suites sont tout simplement MAGNIFIQUES !!!
Oh et la description du centre commerciale je la trouve pas du tout pourrie, au contraire je la trouve super bien !!!
Mais maintenant je suis vraiment trop pressée de voir la réaction de Michael quand il va voir Sara !!!!!
Vivement la suite !
Oh et la description du centre commerciale je la trouve pas du tout pourrie, au contraire je la trouve super bien !!!
Mais maintenant je suis vraiment trop pressée de voir la réaction de Michael quand il va voir Sara !!!!!
Vivement la suite !
MiSa07- Parti au secours de Sara
- Nombre de messages : 587
Age : 33
Date d'inscription : 10/09/2008
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
Coucou ma mili
Je passais comme ça au Hasard dans ce topic, je rentre tout juste de vacs... un ptit besoin de me détendre me pousse à prendre une suite d'une fic au hasard
J'ai juste voulu voir un peu cette fic...
Sans même avoir lu le début, ni même savoir pourquoi Michael et Sarah ne sont plus ensemble, j'ai ADORÉ !!!
J'ai tout de suite reconnu tout style d'écrire magnifique, que j'aime tant.
Tout est superbement décrit, et on entre dans l'histoire tellement facilement.
J'adore ces flash-back, ils sont tellement émouvants.
ça m'as vraiment donné envie de lire la suite ma Mili, tu reste vraiment une auteur de qualité, une des plus grande !
Je passais comme ça au Hasard dans ce topic, je rentre tout juste de vacs... un ptit besoin de me détendre me pousse à prendre une suite d'une fic au hasard
J'ai juste voulu voir un peu cette fic...
Sans même avoir lu le début, ni même savoir pourquoi Michael et Sarah ne sont plus ensemble, j'ai ADORÉ !!!
J'ai tout de suite reconnu tout style d'écrire magnifique, que j'aime tant.
Tout est superbement décrit, et on entre dans l'histoire tellement facilement.
J'adore ces flash-back, ils sont tellement émouvants.
ça m'as vraiment donné envie de lire la suite ma Mili, tu reste vraiment une auteur de qualité, une des plus grande !
micko- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1073
Localisation : dans la loge de Mr Miller
Date d'inscription : 21/11/2006
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
J'adore ces suites!Ta fic est toujours aussi bien!
Je suis contente que Sara soit enceinte mais ça me fait un peu peur parce que dans un chapitre qui se passait dans le futur il y a un problème et elle est à l'hôpital.
Est-ce ue son cadeau va encore une fois lui être reprit?
Je suis contente que Sara soit enceinte mais ça me fait un peu peur parce que dans un chapitre qui se passait dans le futur il y a un problème et elle est à l'hôpital.
Est-ce ue son cadeau va encore une fois lui être reprit?
MisaRose- Membre de la thérapie avec Sara
- Nombre de messages : 243
Age : 31
Localisation : Dans l'infirmerie avec Michael
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
merci les filles !! ça me fait plaisir !!
misa07, je crois qu'on est toute pressée de voir la réaction de michael !! lol
misa rose : hummmm tu fais bien d'y penser... je crois que t'es la seule à t'être souvenue de ça. on va retrouver ce petit morceau de suite dans la prochaine suite ou celle d'après normalement !!
@ ma micko adorée !!!!!! ohhhhh je suis trop heureuse de te voir ici !! en plus toi qui re lis une de mes fics !!! ça me fait trop plaisir tu t'imagines même pas !!! je suis super contente que ça t'ai plus et que ça t'ais donné envie de lire la suite, ça me fait plaisir. on touche bientôt à a fin (je voulais faire une fic qui traine moins en longueur que stong and alive) donc ya plus que 2 chapitres et l'épilogue si tout se passe comme prévu !!
merci ma micko et merci vous aussi les filles !!
misa07, je crois qu'on est toute pressée de voir la réaction de michael !! lol
misa rose : hummmm tu fais bien d'y penser... je crois que t'es la seule à t'être souvenue de ça. on va retrouver ce petit morceau de suite dans la prochaine suite ou celle d'après normalement !!
@ ma micko adorée !!!!!! ohhhhh je suis trop heureuse de te voir ici !! en plus toi qui re lis une de mes fics !!! ça me fait trop plaisir tu t'imagines même pas !!! je suis super contente que ça t'ai plus et que ça t'ais donné envie de lire la suite, ça me fait plaisir. on touche bientôt à a fin (je voulais faire une fic qui traine moins en longueur que stong and alive) donc ya plus que 2 chapitres et l'épilogue si tout se passe comme prévu !!
merci ma micko et merci vous aussi les filles !!
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
Salut je suis une de tes nouvelles lectrice, j'ai lu toutes tes fanfictions sur ce forum en une journée et je n'est qu'une chose à dire WAOUHHHHH!!!
J'adore ton style d'écriture et les sujets de tes histoires sont vraiment intéressantes, j'espère que tu posteras bientôt la suite ^^!!!!!
J'adore ton style d'écriture et les sujets de tes histoires sont vraiment intéressantes, j'espère que tu posteras bientôt la suite ^^!!!!!
missol- Compagnon de Cellule de Michael
- Nombre de messages : 16
Date d'inscription : 16/11/2008
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
merci merci !!
par contre tu as TOUT lu genre cette fic, mes OS et surtout ma big fic strong and alive ?? si c'est le cas je suis impressionnée et je te tire mon chapeau, j'aurais pas eu le courage de le faire moi même !!
en tou cas merci beaucoup pour ton com !!
par contre tu as TOUT lu genre cette fic, mes OS et surtout ma big fic strong and alive ?? si c'est le cas je suis impressionnée et je te tire mon chapeau, j'aurais pas eu le courage de le faire moi même !!
en tou cas merci beaucoup pour ton com !!
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
OUi OUI j'ai tout lu!!! Mais en même temps c'est les vacs et je profite du temps que j'ai ^^
ce Sera autre chose à la rentrée lol
ce Sera autre chose à la rentrée lol
missol- Compagnon de Cellule de Michael
- Nombre de messages : 16
Date d'inscription : 16/11/2008
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
t'es encore en vacances ? t'as de la chance (dixit la fille qui a pas encore repris le boulot mais le reprend bientôt).
bon bin je suis vraiment super impressionnée. t'as du passé un temps de dingue dessus.
je te fais une hola pour le coup !! en tout cas merci. c'est whooo touchant !!!
bon bin je suis vraiment super impressionnée. t'as du passé un temps de dingue dessus.
je te fais une hola pour le coup !! en tout cas merci. c'est whooo touchant !!!
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
bon, la suite tant attendue... je suis pas convaincue de la fin !!
bonne lecture... ah et puis vous verrez que dans le tout dernier paragraphe (soit dans 8 pages), la boucle sera bouclée !
ah et vraiment, svp, faites pas gaffe aux fautes, ici il doit y en avoir 1 million tellement j'ai lutté pour cette suite !
ATTENTION : C'est pas le chapitre le plus gaie ! sorry... faut passer par là !
Chapitre 12 : The truth
Toujours le 14 avril 2005 – toujours 6 mois après leur séparation – dans la rue en bas de l’immeuble de Sara – 21h22
(Pensées de Michael et Sara)
J’ouvre la porte de l’immeuble au rez-de-chaussée pour être confronté à une brusque rafale de vent qui s’abat sur la ville. Je sens mes épaules se raidir automatiquement au contact de l’air frais. Rabattant mon manteau contre mon corps et frottant vigoureusement mes mains l’une contre l’autre, j’essai de lutter contre cette vague de froid inhabituelle pour un mois d’avril. Levant les yeux vers le ciel, il est clair et sans aucun nuage. La lune vient éclairer mon visage d’une pale lumière, contrastant avec la lueur artificielle des réverbères. Poursuivant mon chemin, je descends les quelques marches qui m’amènent jusqu’à la rue. Soudain, alors qu’il ne me reste plus qu’une marche à franchir, je m’arrête. Elle est là. Face à moi. Sortant d’un taxi, les cheveux ébouriffés par le vent et le visage souriant, je ne l’avais pas vu aussi radieuse et épanouie depuis longtemps.
Fermant les yeux un instant, je les rouvre automatiquement comme pour m’assurer qu’elle est bien réelle. Elle est toujours là. Et c’est à ce moment précis, alors que ma main s’est figée sur la rambarde en béton de l’escalier, qu’elle lève enfin les yeux vers moi, et qu’elle me voit à travers les mèches de cheveux qui se bousculent devant son visage. Doucement, elle porte une main contre sa joue pour tenter de les maîtriser.
Nos yeux sont aimantés l’un à l’autre. Aucun son n’est prononcé. Aucun mouvement n’est effectué. Rien n’existe plus autour de nous. Nos visages sont figés, sous le choc.
Tout à coup, une autre bourrasque de vent souffle encore plus fort et vient faire voler les pans de son manteau, révélant ainsi ce qu’elle cachait involontairement. Mon regard est attiré vers son ventre. Mes yeux s’écarquillent sous l’incompréhension. Elle est enceinte. Je suis alors comme paralysé, mais cette fois par un autre type de surprise. Une surprise qui a un goût bien plus amère. Mon cœur bat à vive allure et mes jambes sont comme du coton, prêtes à tomber. Quand ? Comment ? Pourquoi ?
Soudain, le chauffeur du taxi nous sort de notre rêverie pour savoir où il doit déposer les bagages de Sara. Etonnamment, je suis le premier à retrouver la faculté de bouger. Le voyant deux gros sacs de voyage à la main, je lui tends un billet sorti de mon portefeuille.
M (autoritaire) : Montez-les au 4ème étage. Appartement 4B.
Le ton sec sur lequel il a prononcé cette phrase sans me lâcher du regard me fait baisser les yeux automatiquement, rongés par la culpabilité. Je ne m’attendais pas à le voir ici. Pas maintenant. Je n’étais pas prête. Lui non plus visiblement. Ce que j’avais tant redouté, mais poussé de côté par l’espoir qui, comme il me l’a apprit, à toujours guidé notre amour, est finalement arrivé. Sans y prêter attention, et comme dans un geste de défense, j’amène mes deux mains autour de mon ventre, dans le but de protéger la vie qui grandit en moi.
Une fois seuls, le chauffeur de taxi entré à l’intérieur de l’immeuble, j’entends les pas de Michael effectuer les derniers mètres qui nous séparent. Anxieuse, je relève les yeux pour me confronter à lui. Son visage est tendu. Une légère veine apparait progressivement sur son front. Il essai de se maîtriser, mais je le connais trop bien pour savoir qu’il est en colère. Mon cœur tambourine contre ma poitrine et ma gorge se sert lorsque, je semble voir de la déception sur son visage.
M (la voix brisé) : Je t’ai attendu Sara.
S (bafouillant) : Je… heu…
M (criant) : Comme un pauvre idiot je t’ai attendu en croyant que quand tu reviendrais…
Pris par l’émotion qui lui monte à la gorge, il n’arrive pas à finir sa phrase. Il tourne son visage de côté, se pinçant furieusement les lèvres, mais j’arrive encore à lire parfaitement ses traits malgré l’obscurité laissée par la nuit. Ses poings sont serrés le long de ses bras. Sa pomme d’Adam titube. J’ai l’impression que des millions de choses lui passent à travers l’esprit, qu’à cet instant il n’est plus complètement avec moi, mais perdu quelque part, loin de moi.
M (murmurant) : Quel idiot…
Je voudrais prendre sa main dans la mienne pour attirer son attention et essayer de le calmer, mais je vois ses poings durcir la pression qu’il effectue sur sa main. Quand mes yeux se redressent pour apercevoir son visage, il me regarde. Une boule se forme au creux de mon ventre lorsque je vois ses yeux envahi par les larmes. Dans un souffle à moitié brisé par la douleur, et qui est à peine plus haut qu’un murmure, il déverse toute sa haine sur moi.
M : Je t’ai attendu et tu as refait ta vie avec un autre.
Avant même que je n’ai le temps de réagir, il tourne les talons et s’en va. Soudain j’ai l’impression que mon corps ne peut plus bouger et que ma voix n’est pas capable de me porter jusqu’à lui. Mais finalement, regroupant toutes mes forces, j’arrive enfin à lui montrer son erreur dans cri désespéré.
S : C’est le tien.
Il s’arrête net. Immobile, il a son dos tourné vers moi. Tout à coup, je suis prise de douleurs au bas ventre. Je m’agrippe fortement à la rambarde, crispant le visage, venant placer ma main droite sur mon estomac. J’endure en silence, ne comprenant pas bien ce qui m’arrive, mais sentant mon cœur s’emballer sous la peur qui m’envahi.
A à peine trois mètres de moi, Michael finit par se retourner. Je suis toujours agrippée à la rambarde de l’escalier, mais coupé par l’aveu que je viens de lui faire, il semble perdu et ne s’en rend pas compte. J’essai de me redresser du mieux que je peux. Je ne veux pas qu’il voit ça. Pas encore. Je l’ai fait souffrir trop de fois, aujourd’hui encore. Quoiqu’il arrive, je l’affronterai seul. Il ne doit rien savoir. Il a enduré trop de choses à cause de moi.
M (bafouillant à son tour) : Tu… tu es partie là bas, enceinte, et… et tu ne m’as rien dit ?
Serrant la mâchoire fortement pour contenir ma douleur, je suis incapable de lui répondre alors que je voudrais lui crier qu’il a tord. Mes poings se serrent à leur tour. Mes yeux sont envahis par des larmes que je tente de maîtriser, essayant d’éviter de grimacer et de me tordre de douleur.
M : Quand allais-tu me dire que tu étais enceinte Sara ?
S : …
M : Tu sais bien que j’aurais tout fais pour toi… pour vous.
S : …
M : On s’en serait sorti Sara.
S : …
M : Je ne peux pas croire que tu ne m’ais rien dit.
S : …
M : Je ne peux pas croire que tu ne voulais pas de moi.
S : …
M : Je t’aimais Sara. Je t’aime toujours et je t’ai attendu.
S : …
M : Mais apparemment tu disais la vérité… tu ne m’aimais plus.
Sentant ma douleur s’apaiser l’espace d’une seconde, tout en butant sur quelques mots, j’arrive enfin à lui répondre, haletante.
S : Je ne savais pas que j’étais enceinte quand je suis partie.
M (criant) : Tu aurais du revenir alors !
Tout à coup, je sursaute en l’entendant hurler dans la rue, et en le voyant me pointer du doigt avec colère, alors que les larmes coulent enfin le long de ses joues. L’une de ses mains passe sur son visage pour cacher le fait qu’il pleure, alors qu’à mon tour, je ne peux plus dissimuler ma douleur plus longtemps. Alors que le chauffeur de taxi sort de l’immeuble au même moment, je me tords de douleur, la souffrance envahissant mon visage.
Chauffeur (soucieux) : Ca va mademoiselle ?
Instantanément, le regard de Michael se tourne vers moi, inquiet. Il essuie rapidement ses larmes alors que ses sourcils se froncent sous l’incompréhension. Soudain, mais jambes ne me tiennent plus et je vacille, prête à tomber par terre. Les bras de Michael, me rattrapent aussitôt, criant mon nom, paniqué.
M : SARA !
Je la rattrape instantanément, sentant tout son poids s’affaisser dans mes bras. Sa tête bascule sans force vers l’arrière. Elle a perdu connaissance. Aussitôt, ma panique redouble. Mes larmes continuent de couler sans que je m’en préoccupe vraiment, et toute ma colère se transforme en une profonde angoisse.
Tenant son corps d’une main et redressant son visage de l’autre, mes doigts viennent caresser délicatement sa joue, afin qu’elle reprenne connaissance. Ma voix, brisée par les sanglots et la peur de la perdre, peut à peine prononcer son nom. Soudain, elle ouvre les yeux.
S (d’une voix affaiblie) : Michael…
Mes pensées se font à nouveau cohérentes et rapidement, je la sers plus fort contre moi. D’une main, je la soutiens toujours au creux des reins alors que l’autre glisse jusqu’à ses jambes. Je la soulève complètement du sol, la portant à bout de bras pour l’amener jusqu’au taxi. D’un coup de tête furtif, le chauffeur comprend vite de quoi il s’agit. Je dois l’amener à l’hôpital et je dois le faire rapidement. Il m’ouvre la porte du siège arrière, puis part prendre place derrière le volant, alors que je viens déposer, délicatement, le corps de Sara sur la banquette. Elle est enceinte et sa fragilité me fais prendre le plus de précautions possible. Une fois installée dans la voiture, alors que je m’écarte pour entrer dans le taxi par l’autre porte, ses bras toujours accrochés à mon cou, me retiennent. Nos yeux se rencontrent et je peux voir la peur omniprésente dans ses yeux. Brisant de moi-même ce contact, je m’écarte et viens prendre place de l’autre côté du siège.
A peine ai-je fermé ma portière, que le taxi démarre dans un crissement de pneu. Je suis assis à une certaine distance de Sara, n’osant pas bouger et ne sachant pas si elle veut de moi à ses côtés. Ses yeux sont clos. De ses mains, elle vient attraper ses genoux pour les porter jusqu’à sa poitrine dans le but de réfréner la douleur. Alors que je suis sur le point de m’avancer vers elle, la voix du chauffeur me contraint à détourner mes yeux jusqu’à lui.
M (énervé) : Quoi ?
C : Quel hôpital ? Vous préférez aller à quel hôpital ?
M : Je m’en fous ! Le plus proche…
S : Michael…
Aussitôt, mon regard se tourne vers Sara, angoissé. Son visage est nettement moins crispé, mais toujours aussi paniqué. Ne sachant que faire, je reste là, béant, mais c’est Sara qui va me sortir de tous mes doutes.
S (les larmes aux yeux) : Prends moi dans tes bras s’il te plait.
Je m’approche rapidement, mais hésitant tout de même, n’ayant plus eu l’habitude de la prendre ainsi contre moi depuis trop longtemps. Passant mon bras derrière son cou, sa tête vient se poser contre mon torse, et ses genoux pliés contre ma cuisse. De sa main droite, elle saisit mon bras, placé jusqu’alors autour de son corps, pour étendre ma main entre sa paume et son ventre. L’émotion me submerge, alors que je sens la vie toujours présente en elle, et que, pour la première fois, je prends conscience que plus que jamais, je veux être père.
S (murmurant) : Dit au chauffeur que je veux aller à Northwestern.
M : Sara c’est beaucoup trop loin !
S (tachant de contrôler sa voix pour paraître ferme) : Michael, je veux y aller. Je travaille là bas. Je veux aller là bas.
M (parlant plus haut pour que le chauffeur l’entende) : Finalement, conduisez-nous à Northwestern, (se sentant obligé d’ajouter) et le plus vite possible s’il vous plait !
C : Bien.
Nous restons de longues minutes, silencieux, ne communiquant que par le toucher. Moi, à cause de mes douleurs qui reviennent régulièrement, des contractions je présume vu leur fréquence, ce qui ne fait qu’augmenter ma peur en vu de ma grossesse qui est encore loin de son terme. Quant à Michael, il est muet car il est ému et anxieux à la fois. Sa main n’a pas bougé de mon ventre. Aux premiers acouts du bébé, je l’ai senti sursauter, légèrement surpris, en haussant les épaules. Puis, peu à peu, il s’y est habitué et s’est mit à caresser mon ventre. Nous n’avions pas eu le temps d’arriver à ce stade là lors de ma précédente grossesse.
Sentant mon corps me donner un peu de répits le temps de quelques minutes, je ferme les yeux, enfouissant mon nez dans le cou de Michael comme j’y étais accoutumée. J’inspire à plein poumons l’essence qui émane de son corps et qui m’avait tellement manquée. Peu à peu, je me détends.
M (hésitant) : Sara ?
S (gardant les yeux fermés) : Hum ?
M : Depuis combien de temps es-tu…
S (sortant de sa rêverie et ouvrant les yeux) : Sept mois et demi.
M (pensant tout haut) : Wha… C’est vraiment le mien !
S (le coupant) : La tienne… C’est une fille Michael.
M (ému) : …
S : …
M : Sept mois et demi c’est…
S (levant le visage et ouvrant les yeux pour se retrouver dans le regard de Michael) : Trop tôt… et j’ai tellement peur… si…
M (ne pouvant pas entendre les mots de Sara) : Chuuut… Tout va bien se passer. Je suis là maintenant et je ne te laisserai plus, plus jamais. Je t’…
Subitement, une douleur bien plus profonde m’envahit. Ne pouvant la supporter, je pousse un crie qui fait sursauter le chauffeur et angoisser Michael encore davantage. Quelque chose change en moi. Je me tords de douleur, tout en continuant de crier, n’arrivant plus à me contrôler. Ma main quitte celle de Michael pour se diriger vers mon bas ventre. C’est une main tremblante et ensanglantée qui revient vers moi…
bonne lecture... ah et puis vous verrez que dans le tout dernier paragraphe (soit dans 8 pages), la boucle sera bouclée !
ah et vraiment, svp, faites pas gaffe aux fautes, ici il doit y en avoir 1 million tellement j'ai lutté pour cette suite !
ATTENTION : C'est pas le chapitre le plus gaie ! sorry... faut passer par là !
Chapitre 12 : The truth
Toujours le 14 avril 2005 – toujours 6 mois après leur séparation – dans la rue en bas de l’immeuble de Sara – 21h22
(Pensées de Michael et Sara)
J’ouvre la porte de l’immeuble au rez-de-chaussée pour être confronté à une brusque rafale de vent qui s’abat sur la ville. Je sens mes épaules se raidir automatiquement au contact de l’air frais. Rabattant mon manteau contre mon corps et frottant vigoureusement mes mains l’une contre l’autre, j’essai de lutter contre cette vague de froid inhabituelle pour un mois d’avril. Levant les yeux vers le ciel, il est clair et sans aucun nuage. La lune vient éclairer mon visage d’une pale lumière, contrastant avec la lueur artificielle des réverbères. Poursuivant mon chemin, je descends les quelques marches qui m’amènent jusqu’à la rue. Soudain, alors qu’il ne me reste plus qu’une marche à franchir, je m’arrête. Elle est là. Face à moi. Sortant d’un taxi, les cheveux ébouriffés par le vent et le visage souriant, je ne l’avais pas vu aussi radieuse et épanouie depuis longtemps.
Fermant les yeux un instant, je les rouvre automatiquement comme pour m’assurer qu’elle est bien réelle. Elle est toujours là. Et c’est à ce moment précis, alors que ma main s’est figée sur la rambarde en béton de l’escalier, qu’elle lève enfin les yeux vers moi, et qu’elle me voit à travers les mèches de cheveux qui se bousculent devant son visage. Doucement, elle porte une main contre sa joue pour tenter de les maîtriser.
Nos yeux sont aimantés l’un à l’autre. Aucun son n’est prononcé. Aucun mouvement n’est effectué. Rien n’existe plus autour de nous. Nos visages sont figés, sous le choc.
Tout à coup, une autre bourrasque de vent souffle encore plus fort et vient faire voler les pans de son manteau, révélant ainsi ce qu’elle cachait involontairement. Mon regard est attiré vers son ventre. Mes yeux s’écarquillent sous l’incompréhension. Elle est enceinte. Je suis alors comme paralysé, mais cette fois par un autre type de surprise. Une surprise qui a un goût bien plus amère. Mon cœur bat à vive allure et mes jambes sont comme du coton, prêtes à tomber. Quand ? Comment ? Pourquoi ?
Soudain, le chauffeur du taxi nous sort de notre rêverie pour savoir où il doit déposer les bagages de Sara. Etonnamment, je suis le premier à retrouver la faculté de bouger. Le voyant deux gros sacs de voyage à la main, je lui tends un billet sorti de mon portefeuille.
M (autoritaire) : Montez-les au 4ème étage. Appartement 4B.
Le ton sec sur lequel il a prononcé cette phrase sans me lâcher du regard me fait baisser les yeux automatiquement, rongés par la culpabilité. Je ne m’attendais pas à le voir ici. Pas maintenant. Je n’étais pas prête. Lui non plus visiblement. Ce que j’avais tant redouté, mais poussé de côté par l’espoir qui, comme il me l’a apprit, à toujours guidé notre amour, est finalement arrivé. Sans y prêter attention, et comme dans un geste de défense, j’amène mes deux mains autour de mon ventre, dans le but de protéger la vie qui grandit en moi.
Une fois seuls, le chauffeur de taxi entré à l’intérieur de l’immeuble, j’entends les pas de Michael effectuer les derniers mètres qui nous séparent. Anxieuse, je relève les yeux pour me confronter à lui. Son visage est tendu. Une légère veine apparait progressivement sur son front. Il essai de se maîtriser, mais je le connais trop bien pour savoir qu’il est en colère. Mon cœur tambourine contre ma poitrine et ma gorge se sert lorsque, je semble voir de la déception sur son visage.
M (la voix brisé) : Je t’ai attendu Sara.
S (bafouillant) : Je… heu…
M (criant) : Comme un pauvre idiot je t’ai attendu en croyant que quand tu reviendrais…
Pris par l’émotion qui lui monte à la gorge, il n’arrive pas à finir sa phrase. Il tourne son visage de côté, se pinçant furieusement les lèvres, mais j’arrive encore à lire parfaitement ses traits malgré l’obscurité laissée par la nuit. Ses poings sont serrés le long de ses bras. Sa pomme d’Adam titube. J’ai l’impression que des millions de choses lui passent à travers l’esprit, qu’à cet instant il n’est plus complètement avec moi, mais perdu quelque part, loin de moi.
M (murmurant) : Quel idiot…
Je voudrais prendre sa main dans la mienne pour attirer son attention et essayer de le calmer, mais je vois ses poings durcir la pression qu’il effectue sur sa main. Quand mes yeux se redressent pour apercevoir son visage, il me regarde. Une boule se forme au creux de mon ventre lorsque je vois ses yeux envahi par les larmes. Dans un souffle à moitié brisé par la douleur, et qui est à peine plus haut qu’un murmure, il déverse toute sa haine sur moi.
M : Je t’ai attendu et tu as refait ta vie avec un autre.
Avant même que je n’ai le temps de réagir, il tourne les talons et s’en va. Soudain j’ai l’impression que mon corps ne peut plus bouger et que ma voix n’est pas capable de me porter jusqu’à lui. Mais finalement, regroupant toutes mes forces, j’arrive enfin à lui montrer son erreur dans cri désespéré.
S : C’est le tien.
Il s’arrête net. Immobile, il a son dos tourné vers moi. Tout à coup, je suis prise de douleurs au bas ventre. Je m’agrippe fortement à la rambarde, crispant le visage, venant placer ma main droite sur mon estomac. J’endure en silence, ne comprenant pas bien ce qui m’arrive, mais sentant mon cœur s’emballer sous la peur qui m’envahi.
A à peine trois mètres de moi, Michael finit par se retourner. Je suis toujours agrippée à la rambarde de l’escalier, mais coupé par l’aveu que je viens de lui faire, il semble perdu et ne s’en rend pas compte. J’essai de me redresser du mieux que je peux. Je ne veux pas qu’il voit ça. Pas encore. Je l’ai fait souffrir trop de fois, aujourd’hui encore. Quoiqu’il arrive, je l’affronterai seul. Il ne doit rien savoir. Il a enduré trop de choses à cause de moi.
M (bafouillant à son tour) : Tu… tu es partie là bas, enceinte, et… et tu ne m’as rien dit ?
Serrant la mâchoire fortement pour contenir ma douleur, je suis incapable de lui répondre alors que je voudrais lui crier qu’il a tord. Mes poings se serrent à leur tour. Mes yeux sont envahis par des larmes que je tente de maîtriser, essayant d’éviter de grimacer et de me tordre de douleur.
M : Quand allais-tu me dire que tu étais enceinte Sara ?
S : …
M : Tu sais bien que j’aurais tout fais pour toi… pour vous.
S : …
M : On s’en serait sorti Sara.
S : …
M : Je ne peux pas croire que tu ne m’ais rien dit.
S : …
M : Je ne peux pas croire que tu ne voulais pas de moi.
S : …
M : Je t’aimais Sara. Je t’aime toujours et je t’ai attendu.
S : …
M : Mais apparemment tu disais la vérité… tu ne m’aimais plus.
Sentant ma douleur s’apaiser l’espace d’une seconde, tout en butant sur quelques mots, j’arrive enfin à lui répondre, haletante.
S : Je ne savais pas que j’étais enceinte quand je suis partie.
M (criant) : Tu aurais du revenir alors !
Tout à coup, je sursaute en l’entendant hurler dans la rue, et en le voyant me pointer du doigt avec colère, alors que les larmes coulent enfin le long de ses joues. L’une de ses mains passe sur son visage pour cacher le fait qu’il pleure, alors qu’à mon tour, je ne peux plus dissimuler ma douleur plus longtemps. Alors que le chauffeur de taxi sort de l’immeuble au même moment, je me tords de douleur, la souffrance envahissant mon visage.
Chauffeur (soucieux) : Ca va mademoiselle ?
Instantanément, le regard de Michael se tourne vers moi, inquiet. Il essuie rapidement ses larmes alors que ses sourcils se froncent sous l’incompréhension. Soudain, mais jambes ne me tiennent plus et je vacille, prête à tomber par terre. Les bras de Michael, me rattrapent aussitôt, criant mon nom, paniqué.
M : SARA !
Je la rattrape instantanément, sentant tout son poids s’affaisser dans mes bras. Sa tête bascule sans force vers l’arrière. Elle a perdu connaissance. Aussitôt, ma panique redouble. Mes larmes continuent de couler sans que je m’en préoccupe vraiment, et toute ma colère se transforme en une profonde angoisse.
Tenant son corps d’une main et redressant son visage de l’autre, mes doigts viennent caresser délicatement sa joue, afin qu’elle reprenne connaissance. Ma voix, brisée par les sanglots et la peur de la perdre, peut à peine prononcer son nom. Soudain, elle ouvre les yeux.
S (d’une voix affaiblie) : Michael…
Mes pensées se font à nouveau cohérentes et rapidement, je la sers plus fort contre moi. D’une main, je la soutiens toujours au creux des reins alors que l’autre glisse jusqu’à ses jambes. Je la soulève complètement du sol, la portant à bout de bras pour l’amener jusqu’au taxi. D’un coup de tête furtif, le chauffeur comprend vite de quoi il s’agit. Je dois l’amener à l’hôpital et je dois le faire rapidement. Il m’ouvre la porte du siège arrière, puis part prendre place derrière le volant, alors que je viens déposer, délicatement, le corps de Sara sur la banquette. Elle est enceinte et sa fragilité me fais prendre le plus de précautions possible. Une fois installée dans la voiture, alors que je m’écarte pour entrer dans le taxi par l’autre porte, ses bras toujours accrochés à mon cou, me retiennent. Nos yeux se rencontrent et je peux voir la peur omniprésente dans ses yeux. Brisant de moi-même ce contact, je m’écarte et viens prendre place de l’autre côté du siège.
A peine ai-je fermé ma portière, que le taxi démarre dans un crissement de pneu. Je suis assis à une certaine distance de Sara, n’osant pas bouger et ne sachant pas si elle veut de moi à ses côtés. Ses yeux sont clos. De ses mains, elle vient attraper ses genoux pour les porter jusqu’à sa poitrine dans le but de réfréner la douleur. Alors que je suis sur le point de m’avancer vers elle, la voix du chauffeur me contraint à détourner mes yeux jusqu’à lui.
M (énervé) : Quoi ?
C : Quel hôpital ? Vous préférez aller à quel hôpital ?
M : Je m’en fous ! Le plus proche…
S : Michael…
Aussitôt, mon regard se tourne vers Sara, angoissé. Son visage est nettement moins crispé, mais toujours aussi paniqué. Ne sachant que faire, je reste là, béant, mais c’est Sara qui va me sortir de tous mes doutes.
S (les larmes aux yeux) : Prends moi dans tes bras s’il te plait.
Je m’approche rapidement, mais hésitant tout de même, n’ayant plus eu l’habitude de la prendre ainsi contre moi depuis trop longtemps. Passant mon bras derrière son cou, sa tête vient se poser contre mon torse, et ses genoux pliés contre ma cuisse. De sa main droite, elle saisit mon bras, placé jusqu’alors autour de son corps, pour étendre ma main entre sa paume et son ventre. L’émotion me submerge, alors que je sens la vie toujours présente en elle, et que, pour la première fois, je prends conscience que plus que jamais, je veux être père.
S (murmurant) : Dit au chauffeur que je veux aller à Northwestern.
M : Sara c’est beaucoup trop loin !
S (tachant de contrôler sa voix pour paraître ferme) : Michael, je veux y aller. Je travaille là bas. Je veux aller là bas.
M (parlant plus haut pour que le chauffeur l’entende) : Finalement, conduisez-nous à Northwestern, (se sentant obligé d’ajouter) et le plus vite possible s’il vous plait !
C : Bien.
Nous restons de longues minutes, silencieux, ne communiquant que par le toucher. Moi, à cause de mes douleurs qui reviennent régulièrement, des contractions je présume vu leur fréquence, ce qui ne fait qu’augmenter ma peur en vu de ma grossesse qui est encore loin de son terme. Quant à Michael, il est muet car il est ému et anxieux à la fois. Sa main n’a pas bougé de mon ventre. Aux premiers acouts du bébé, je l’ai senti sursauter, légèrement surpris, en haussant les épaules. Puis, peu à peu, il s’y est habitué et s’est mit à caresser mon ventre. Nous n’avions pas eu le temps d’arriver à ce stade là lors de ma précédente grossesse.
Sentant mon corps me donner un peu de répits le temps de quelques minutes, je ferme les yeux, enfouissant mon nez dans le cou de Michael comme j’y étais accoutumée. J’inspire à plein poumons l’essence qui émane de son corps et qui m’avait tellement manquée. Peu à peu, je me détends.
M (hésitant) : Sara ?
S (gardant les yeux fermés) : Hum ?
M : Depuis combien de temps es-tu…
S (sortant de sa rêverie et ouvrant les yeux) : Sept mois et demi.
M (pensant tout haut) : Wha… C’est vraiment le mien !
S (le coupant) : La tienne… C’est une fille Michael.
M (ému) : …
S : …
M : Sept mois et demi c’est…
S (levant le visage et ouvrant les yeux pour se retrouver dans le regard de Michael) : Trop tôt… et j’ai tellement peur… si…
M (ne pouvant pas entendre les mots de Sara) : Chuuut… Tout va bien se passer. Je suis là maintenant et je ne te laisserai plus, plus jamais. Je t’…
Subitement, une douleur bien plus profonde m’envahit. Ne pouvant la supporter, je pousse un crie qui fait sursauter le chauffeur et angoisser Michael encore davantage. Quelque chose change en moi. Je me tords de douleur, tout en continuant de crier, n’arrivant plus à me contrôler. Ma main quitte celle de Michael pour se diriger vers mon bas ventre. C’est une main tremblante et ensanglantée qui revient vers moi…
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
PARTIE 2 :
Flash back 1 : Sara
Plus d’un an auparavant – mars 2004 – White Sox Stadium, Chicago.
L’air, encore frais à cet époque de l’année, est rempli d’une espèce d’engouement qui envahi tous les habitants de Chicago. Il vous réchauffe et vous vivifie l’esprit. Pour la reprise de la saison de baseball, une foule gigantesque s’est déplacées pour voir s’affronter les deux équipes mythiques de la ville : les White Sox et les Cups. Nous même nous sommes venus nombreux. LJ accompagne Lincoln et lui fait du chantage à la barre de chocolat, Mari-Cruz et Sucre se disputent pour que celui-ci retourne lui chercher le hot-dog dont elle n’avait pas envie 5 minutes plus tôt, et enfin, Michael et moi, parents en devenir, plus heureux que jamais.
Les gens prennent place chacun leur tour alors que le match va bientôt commencer. Tout le monde a le nez rivé sur le terrain quand les joueurs entre en scène. Tout le monde sauf Michael.
L (secouant sa main sous les yeux de Michael) : Hé Mike ! Tu sais que tu commences à m’inquiéter à ne pas lâcher ce bouquin des mains.
Su (se penchant pour voir et approuvé la remarque de Lincoln) : En plus ce genre de bouquin, c’est pas un truc de femme ?
MC (frappant Sucre légèrement sur le bras) : Fernando ! Tu devrais surtout en prendre de la graine.
M (levant enfin la tête) : Je vais avoir un bébé les gars. Je veux juste être prêt c’est tout.
L : J’ai pas eu besoin de livre pour ça moi !
M (ironique) : Justement !
LJ (la bouche pleine de chocolat) : Héééé !
S (échangeant un sourire avec Michael) : Je trouve ça très sexy moi.
L (riant) : Toi tu es enceinte, tu ne sais pas ce que tu veux.
S (grimaçant) : Je crois que c’est à mon tour de faire : Héééé !
L: Nan mais ce que je veux dire c’est que t’as un grand frère qui a de l’expérience dans le domaine, c’est comme pour les filles qu’en t’es ado (avec un air vantard), faut profiter des conseils que je peux t’apporter.
M (riant) : Encore une fois je réitère le « justement ».
La discussion n’a pas le temps de se poursuivre davantage, au grand dam de Lincoln, car le match commence. Me tournant vers Michael, je m’approche de lui en souriant. Je ne fais que ça ces derniers jours. J’inspire profondément son parfum avant de venir l’embrasser sur la joue et de reprendre une position normale pour regarder le match tout en mangeant mon hot-dog. Du coin de l’œil, je peux voir ses yeux regarder furtivement dans ma direction avant qu’il ne reprenne sa lecture. Sans avoir besoin de le voir, je sais qu’il arbore un magnifique sourire, un de ceux qui me font craquer et qui est presque aussi grand que le mien à présent.
L’un des joueurs balance violement sa bâte en l’air et envoie la balle à l’autre bout du terrain. Un geste parfait et métrisé. Alors qu’il se met à courir pour aller de base en base, l’excitation augmente chez les supporters des White Sox. Tous ont les yeux rivés sur les joueurs. Un énorme crie de joie envahi le stade dans la seconde qui suit. Tout le monde se lève, extasié par la beauté de l’action portée. Mais alors que je veux rejoindre les autres dans leur enthousiasme, je suis clouée à mon siège par une violente douleur qui me prend au bas ventre.
La joie qui m’entoure devient presque silencieuse, reléguée au second plan. Je n’entends presque plus aucun bruit extérieur si ce n’est le son de mon cœur qui bat à une allure folle. Les cries me parviennent éloignés alors que la foule m’entoure. Tout se déroule au ralenti. Mon hot-dog glisse de mes mains. Des yeux, je le suis durant sa chute alors que mon visage se crispe. J’ai la sensation que je peux entendre le bruit qui retentit lorsqu’il atteint le sol, malgré le vacarme qui m’entoure. Ma respiration se coupe un instant pour tenter d’atténuer la douleur. Quand je reprends mon calme, les gens se rassoient progressivement. Une seule seconde à suffi pour que j’ai le sentiment que ma vie est bouleversée à tout jamais. Ma main tremblante arrive jusque bras de Michael en effectuant une pression.
S (appelant) : Michael ?
M (ne détournant pas les yeux de son livre mais souriant) : Hum ?
S (inquiète) : Je crois qu’il faut que tu m’emmène à l’hôpital.
Rapidement, il tourne la tête vers moi. Nos regards se croisent et il comprend. Son sourire disparait très vite et aussi lentement que la seconde que j’ai vu défiler devant moi plus tôt, son livre tombe de ses mains pour rejoindre mon hot-dog déjà au sol. Doucement, nous nous agrippons l’un à l’autre en partant vers la sortie, le cœur palpitant comme des milliers d’autres autour de nous, mais dans notre cas, l’angoisse venant remplacer la jouissance.
*****
Ayant pratiqué moi-même des dizaines d’échographie, je comprends bien avant Michael. Mon regard est horrifié et cherche la moindre trace d’un quelquonque espoir, mais je n’en trouve pas. Je sens la main de Michael s’agripper fortement autour de mes doigts lorsque le médecin se tourne vers nous, les yeux baissé dans un premier temps, pour nous annoncer que notre bébé n’a plus d’activité cardiaque.
Fin du flash back : Michael
Retour au présent : 14 avril 2005, 21h54 – Hôpital Nortwestern, Chicago
Trop souvent je me suis retrouvé ici la dernière année qui s’est écoulée. Je connais les lieux par cœur. J’ai pris l’habitude de voir ces expressions sur les visages de familles apeurées. Et comme ces personnes aujourd’hui, dans cette salle d’attente des urgences, j’ai la sensation d’être seul au monde dans un endroit qui fourmille d’activité.
J’ai l’habitude de voir les médecins arriver pour annoncer les nouvelles. A ce stade, j’ai appris à reconnaitre les bonnes des mauvaises. Le médecin avance toujours d’un pas incertain, les yeux rivés vers le sol l’espace de 2 secondes lorsque c’est une mauvaise nouvelle. Instinctivement, cela me fait penser à Sara. Je l’imagine il n’y a pas encore si longtemps, vêtue d’une bouse blanche et venant délivrer ce flot de paroles qui pourraient changer la vie de dizaine d’individus.
Exténué, je viens m’assoir sur l’un de ces fauteuils inconfortables où je ne fais qu’attendre. J’attends depuis une éternité. J’attends depuis sa première rechute jusqu’à la dernière. J’attends en partageant le côté des familles apeurées. J’attends en sachant à chaque fois qu’il faudra tout recommencer. J’attends en me demandant avec quel visage, cette fois ci, le médecin viendra m’aborder…
Flash back 2 (pensées de Michael)
Un bar mal fréquenté de Chicago – mai 2004 – deux mois après la fausse couche de Sara, ou deux mois avant le chapitre 1.
Un mal de crâne m’encombre la tête alors que la colère monte en moi. J’ouvre brutalement la porte du bar. Une odeur infecte atteint mes narines. Je ne peux m’empêcher de grimacer. Mon corps se redit alors que la porte se ferme dans un grand fracas. Les regards vitreux de dizaines d’hommes se tournent vers moi. Mes yeux sont sévères et scannent rapidement la pièce obscure. Je la vois, effondrée sur une table au fond de la salle, le bras droit étendu sur la surface boisée. Je m’avance d’un pas décidé. Arrivant jusqu’à elle, je la saisi vigoureusement au niveau du coude. Surprise elle émet un geste de défense. Je suis content au moins qu’elle ne se laisse pas faire dans un endroit comme celui-ci. M’apercevant enfin, elle se fige. La crainte imprègne ses yeux. Aucun son n’est prononcé jusqu’à notre sortie du bar où je l’amène avec force.
Dans la rue, on entend les sirènes d’une voiture de police se rapprocher. Nous sommes loin des beaux quartiers de Chicago. Je suis essoufflé. Je me retourne faisant dos à la chaussée pour trouver Sara face à moi, contre le mur, le corps plié en deux, les mains sur les genoux.
M (d’une voix dure) : Sara.
S (ne bougeant pas) : …
M (plus sec) : Sara !
Elle relève la tête. Au même moment, l’alternance des gyrophares rouges et bleus ébloui son visage. Sous cette fine lumière colorée, j’arrive à voir ses pupilles dilatées. Elle éprouve quelques difficultés à garder les yeux ouverts et à rester droite et en équilibre devant moi, mais elle arrive tout de même à avoir ce regard provoquant qui m’exaspère.
M : Je te conduis à l’hôpital !
S : Non !
M (lui serrant la main fortement pour l’attirer jusqu’à la rue) : Ca n’était pas une question.
S (se débattant tant bien que mal) : Michael, tu me fais mal !
M (au bord de l’explosion) : Je… je m’en fous Sara ! Tu ne vois pas que là tu te fais du mal à toi-même ?
S : Lâche-moi !
Alors qu’elle se débat du mieux qu’elle peut en secouant les bras, et avec le peu de force qu’il lui reste, dans le but que je les lâche, pris pas la colère, je la pousse violement contre le mur et perdant l’équilibre, elle tombe au sol. Rapidement, pris de regret, je m’accroupie pour me mettre à sa hauteur.
M (plus calme) : Je… Sara je suis désolé. Je…
S (voyant Michael s’approcher) : Ne… Ne me touche pas !
*****
Quelques heures plus tard, lorsque le médecin vient me chercher dans la salle d’attente, mon corps se crispe. Je ne sais pas à quoi m’attendre et comment réagir. Pour la première fois depuis longtemps, je suis perdu. J’inspire fortement avant de pénétrer dans sa chambre pour trouver Sara allongée, recroquevillée sur elle-même, et dos à la porte. Instinctivement, je baisse les yeux. Je me sens affreusement coupable de ressentir cette colère constante en moi alors que j’aimerais la prendre dans mes bras. Je me sens coupable alors qu’elle s’est foulé le poignet à cause de moi. Lorsque je lève finalement les yeux, comme un petit garçon pris en faute, je la trouve en train de me regarder. Seulement, ça n’est pas cet air dédaigneux et provocateur auquel j’ai eu droit tout à l’heure qui décore son visage. Ses traits son empreint de tristesse et de gêne. Ses yeux sont embrumés. Elle dégluti difficilement. Je vois qu’elle a pleuré.
S (la voix fébrile) : Je suis désolée… Je… J’ai besoin que tu… Aide-moi… J’ai besoin de toi...
Sans réfléchir davantage, je me précipite jusqu’à elle, et je m’installe délicatement sur son lit pour la prendre dans mes bras. La colère est toujours présente, mais elle se retranche pour un court moment de répits, prête à ouvrir les crocs à la moindre occasion. Tout comme la culpabilité, elle est indéniable et sommeil en moi. Mais pour l’instant c’est mon amour pour ce petit brin de femme qui parait si fragile, et mon besoin de la protéger qui prenne le dessus.
Fin du flash back
Retour au présent (pensées de Michael) : 15 avril 2005, 3h02 – Hôpital Nortwestern, Chicago
Assis sur ce fauteuil depuis plus de 5 heures maintenant, ou à faire les cent pas, j’ai l’impression que ma tête est dans un étau et qu’elle est sur le point d’exploser. Les pulsations de mon cœur résonnent lourdement jusque dans mes oreilles et ne font qu’augmenter l’affreux bourdonnement que je ressens. Les allées et venus des gens autour de moi intensifient mon angoisse car je suis sans cesse à la recherche de la moindre personne qui viendrait me donner un signe de vie de Sara. Mais voilà, plusieurs heures après, je suis toujours ici dans la salle d’attente des urgences à patienter pour qu’on me donne des nouvelles d’elle. Est-elle en vie ? Est-elle seine et sauve ? Je n’en sais rien. Tout ce que je sais c’est qu’ils ont du l’emmener en chirurgie quelques minutes après que je l’ai porté à bout de bras jusqu’aux urgences de l’hôpital pour pouvoir arrêter son hémorragie…
voilà voilà... donc le dernier paragraphe c'est ce qu'on avait pu voir dans une sorte de prologue dans le chapitre 2 je crois !
Flash back 1 : Sara
Plus d’un an auparavant – mars 2004 – White Sox Stadium, Chicago.
L’air, encore frais à cet époque de l’année, est rempli d’une espèce d’engouement qui envahi tous les habitants de Chicago. Il vous réchauffe et vous vivifie l’esprit. Pour la reprise de la saison de baseball, une foule gigantesque s’est déplacées pour voir s’affronter les deux équipes mythiques de la ville : les White Sox et les Cups. Nous même nous sommes venus nombreux. LJ accompagne Lincoln et lui fait du chantage à la barre de chocolat, Mari-Cruz et Sucre se disputent pour que celui-ci retourne lui chercher le hot-dog dont elle n’avait pas envie 5 minutes plus tôt, et enfin, Michael et moi, parents en devenir, plus heureux que jamais.
Les gens prennent place chacun leur tour alors que le match va bientôt commencer. Tout le monde a le nez rivé sur le terrain quand les joueurs entre en scène. Tout le monde sauf Michael.
L (secouant sa main sous les yeux de Michael) : Hé Mike ! Tu sais que tu commences à m’inquiéter à ne pas lâcher ce bouquin des mains.
Su (se penchant pour voir et approuvé la remarque de Lincoln) : En plus ce genre de bouquin, c’est pas un truc de femme ?
MC (frappant Sucre légèrement sur le bras) : Fernando ! Tu devrais surtout en prendre de la graine.
M (levant enfin la tête) : Je vais avoir un bébé les gars. Je veux juste être prêt c’est tout.
L : J’ai pas eu besoin de livre pour ça moi !
M (ironique) : Justement !
LJ (la bouche pleine de chocolat) : Héééé !
S (échangeant un sourire avec Michael) : Je trouve ça très sexy moi.
L (riant) : Toi tu es enceinte, tu ne sais pas ce que tu veux.
S (grimaçant) : Je crois que c’est à mon tour de faire : Héééé !
L: Nan mais ce que je veux dire c’est que t’as un grand frère qui a de l’expérience dans le domaine, c’est comme pour les filles qu’en t’es ado (avec un air vantard), faut profiter des conseils que je peux t’apporter.
M (riant) : Encore une fois je réitère le « justement ».
La discussion n’a pas le temps de se poursuivre davantage, au grand dam de Lincoln, car le match commence. Me tournant vers Michael, je m’approche de lui en souriant. Je ne fais que ça ces derniers jours. J’inspire profondément son parfum avant de venir l’embrasser sur la joue et de reprendre une position normale pour regarder le match tout en mangeant mon hot-dog. Du coin de l’œil, je peux voir ses yeux regarder furtivement dans ma direction avant qu’il ne reprenne sa lecture. Sans avoir besoin de le voir, je sais qu’il arbore un magnifique sourire, un de ceux qui me font craquer et qui est presque aussi grand que le mien à présent.
L’un des joueurs balance violement sa bâte en l’air et envoie la balle à l’autre bout du terrain. Un geste parfait et métrisé. Alors qu’il se met à courir pour aller de base en base, l’excitation augmente chez les supporters des White Sox. Tous ont les yeux rivés sur les joueurs. Un énorme crie de joie envahi le stade dans la seconde qui suit. Tout le monde se lève, extasié par la beauté de l’action portée. Mais alors que je veux rejoindre les autres dans leur enthousiasme, je suis clouée à mon siège par une violente douleur qui me prend au bas ventre.
La joie qui m’entoure devient presque silencieuse, reléguée au second plan. Je n’entends presque plus aucun bruit extérieur si ce n’est le son de mon cœur qui bat à une allure folle. Les cries me parviennent éloignés alors que la foule m’entoure. Tout se déroule au ralenti. Mon hot-dog glisse de mes mains. Des yeux, je le suis durant sa chute alors que mon visage se crispe. J’ai la sensation que je peux entendre le bruit qui retentit lorsqu’il atteint le sol, malgré le vacarme qui m’entoure. Ma respiration se coupe un instant pour tenter d’atténuer la douleur. Quand je reprends mon calme, les gens se rassoient progressivement. Une seule seconde à suffi pour que j’ai le sentiment que ma vie est bouleversée à tout jamais. Ma main tremblante arrive jusque bras de Michael en effectuant une pression.
S (appelant) : Michael ?
M (ne détournant pas les yeux de son livre mais souriant) : Hum ?
S (inquiète) : Je crois qu’il faut que tu m’emmène à l’hôpital.
Rapidement, il tourne la tête vers moi. Nos regards se croisent et il comprend. Son sourire disparait très vite et aussi lentement que la seconde que j’ai vu défiler devant moi plus tôt, son livre tombe de ses mains pour rejoindre mon hot-dog déjà au sol. Doucement, nous nous agrippons l’un à l’autre en partant vers la sortie, le cœur palpitant comme des milliers d’autres autour de nous, mais dans notre cas, l’angoisse venant remplacer la jouissance.
*****
Ayant pratiqué moi-même des dizaines d’échographie, je comprends bien avant Michael. Mon regard est horrifié et cherche la moindre trace d’un quelquonque espoir, mais je n’en trouve pas. Je sens la main de Michael s’agripper fortement autour de mes doigts lorsque le médecin se tourne vers nous, les yeux baissé dans un premier temps, pour nous annoncer que notre bébé n’a plus d’activité cardiaque.
Fin du flash back : Michael
Retour au présent : 14 avril 2005, 21h54 – Hôpital Nortwestern, Chicago
Trop souvent je me suis retrouvé ici la dernière année qui s’est écoulée. Je connais les lieux par cœur. J’ai pris l’habitude de voir ces expressions sur les visages de familles apeurées. Et comme ces personnes aujourd’hui, dans cette salle d’attente des urgences, j’ai la sensation d’être seul au monde dans un endroit qui fourmille d’activité.
J’ai l’habitude de voir les médecins arriver pour annoncer les nouvelles. A ce stade, j’ai appris à reconnaitre les bonnes des mauvaises. Le médecin avance toujours d’un pas incertain, les yeux rivés vers le sol l’espace de 2 secondes lorsque c’est une mauvaise nouvelle. Instinctivement, cela me fait penser à Sara. Je l’imagine il n’y a pas encore si longtemps, vêtue d’une bouse blanche et venant délivrer ce flot de paroles qui pourraient changer la vie de dizaine d’individus.
Exténué, je viens m’assoir sur l’un de ces fauteuils inconfortables où je ne fais qu’attendre. J’attends depuis une éternité. J’attends depuis sa première rechute jusqu’à la dernière. J’attends en partageant le côté des familles apeurées. J’attends en sachant à chaque fois qu’il faudra tout recommencer. J’attends en me demandant avec quel visage, cette fois ci, le médecin viendra m’aborder…
Flash back 2 (pensées de Michael)
Un bar mal fréquenté de Chicago – mai 2004 – deux mois après la fausse couche de Sara, ou deux mois avant le chapitre 1.
Un mal de crâne m’encombre la tête alors que la colère monte en moi. J’ouvre brutalement la porte du bar. Une odeur infecte atteint mes narines. Je ne peux m’empêcher de grimacer. Mon corps se redit alors que la porte se ferme dans un grand fracas. Les regards vitreux de dizaines d’hommes se tournent vers moi. Mes yeux sont sévères et scannent rapidement la pièce obscure. Je la vois, effondrée sur une table au fond de la salle, le bras droit étendu sur la surface boisée. Je m’avance d’un pas décidé. Arrivant jusqu’à elle, je la saisi vigoureusement au niveau du coude. Surprise elle émet un geste de défense. Je suis content au moins qu’elle ne se laisse pas faire dans un endroit comme celui-ci. M’apercevant enfin, elle se fige. La crainte imprègne ses yeux. Aucun son n’est prononcé jusqu’à notre sortie du bar où je l’amène avec force.
Dans la rue, on entend les sirènes d’une voiture de police se rapprocher. Nous sommes loin des beaux quartiers de Chicago. Je suis essoufflé. Je me retourne faisant dos à la chaussée pour trouver Sara face à moi, contre le mur, le corps plié en deux, les mains sur les genoux.
M (d’une voix dure) : Sara.
S (ne bougeant pas) : …
M (plus sec) : Sara !
Elle relève la tête. Au même moment, l’alternance des gyrophares rouges et bleus ébloui son visage. Sous cette fine lumière colorée, j’arrive à voir ses pupilles dilatées. Elle éprouve quelques difficultés à garder les yeux ouverts et à rester droite et en équilibre devant moi, mais elle arrive tout de même à avoir ce regard provoquant qui m’exaspère.
M : Je te conduis à l’hôpital !
S : Non !
M (lui serrant la main fortement pour l’attirer jusqu’à la rue) : Ca n’était pas une question.
S (se débattant tant bien que mal) : Michael, tu me fais mal !
M (au bord de l’explosion) : Je… je m’en fous Sara ! Tu ne vois pas que là tu te fais du mal à toi-même ?
S : Lâche-moi !
Alors qu’elle se débat du mieux qu’elle peut en secouant les bras, et avec le peu de force qu’il lui reste, dans le but que je les lâche, pris pas la colère, je la pousse violement contre le mur et perdant l’équilibre, elle tombe au sol. Rapidement, pris de regret, je m’accroupie pour me mettre à sa hauteur.
M (plus calme) : Je… Sara je suis désolé. Je…
S (voyant Michael s’approcher) : Ne… Ne me touche pas !
*****
Quelques heures plus tard, lorsque le médecin vient me chercher dans la salle d’attente, mon corps se crispe. Je ne sais pas à quoi m’attendre et comment réagir. Pour la première fois depuis longtemps, je suis perdu. J’inspire fortement avant de pénétrer dans sa chambre pour trouver Sara allongée, recroquevillée sur elle-même, et dos à la porte. Instinctivement, je baisse les yeux. Je me sens affreusement coupable de ressentir cette colère constante en moi alors que j’aimerais la prendre dans mes bras. Je me sens coupable alors qu’elle s’est foulé le poignet à cause de moi. Lorsque je lève finalement les yeux, comme un petit garçon pris en faute, je la trouve en train de me regarder. Seulement, ça n’est pas cet air dédaigneux et provocateur auquel j’ai eu droit tout à l’heure qui décore son visage. Ses traits son empreint de tristesse et de gêne. Ses yeux sont embrumés. Elle dégluti difficilement. Je vois qu’elle a pleuré.
S (la voix fébrile) : Je suis désolée… Je… J’ai besoin que tu… Aide-moi… J’ai besoin de toi...
Sans réfléchir davantage, je me précipite jusqu’à elle, et je m’installe délicatement sur son lit pour la prendre dans mes bras. La colère est toujours présente, mais elle se retranche pour un court moment de répits, prête à ouvrir les crocs à la moindre occasion. Tout comme la culpabilité, elle est indéniable et sommeil en moi. Mais pour l’instant c’est mon amour pour ce petit brin de femme qui parait si fragile, et mon besoin de la protéger qui prenne le dessus.
Fin du flash back
Retour au présent (pensées de Michael) : 15 avril 2005, 3h02 – Hôpital Nortwestern, Chicago
Assis sur ce fauteuil depuis plus de 5 heures maintenant, ou à faire les cent pas, j’ai l’impression que ma tête est dans un étau et qu’elle est sur le point d’exploser. Les pulsations de mon cœur résonnent lourdement jusque dans mes oreilles et ne font qu’augmenter l’affreux bourdonnement que je ressens. Les allées et venus des gens autour de moi intensifient mon angoisse car je suis sans cesse à la recherche de la moindre personne qui viendrait me donner un signe de vie de Sara. Mais voilà, plusieurs heures après, je suis toujours ici dans la salle d’attente des urgences à patienter pour qu’on me donne des nouvelles d’elle. Est-elle en vie ? Est-elle seine et sauve ? Je n’en sais rien. Tout ce que je sais c’est qu’ils ont du l’emmener en chirurgie quelques minutes après que je l’ai porté à bout de bras jusqu’aux urgences de l’hôpital pour pouvoir arrêter son hémorragie…
voilà voilà... donc le dernier paragraphe c'est ce qu'on avait pu voir dans une sorte de prologue dans le chapitre 2 je crois !
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
tu poste ce chapitre ici aussi , il est trop génial!!
C'est tres bien écrit et il y a une vrai histoire!!
le pauvre mike qui croit que sara est enceinte d'un autre ..et pouis apres, tout seul a l'hopital...dis moi que le bb et sara sont en vie!!!!!!!!
aller continue et met PLEIN de suite toutes aussi géniales!
C'est tres bien écrit et il y a une vrai histoire!!
le pauvre mike qui croit que sara est enceinte d'un autre ..et pouis apres, tout seul a l'hopital...dis moi que le bb et sara sont en vie!!!!!!!!
aller continue et met PLEIN de suite toutes aussi géniales!
isaxxxx- Origami de Michael
- Nombre de messages : 113
Localisation : Forks
Date d'inscription : 17/12/2008
when faith is gone, love is all what matter
salut,
super ta fic, je ne l'avais pas encore lu et je la trouve super bien. Continu à nous faire rêver avec une suite plus heureuse pour tout les trois.
super ta fic, je ne l'avais pas encore lu et je la trouve super bien. Continu à nous faire rêver avec une suite plus heureuse pour tout les trois.
veronique- Origami de Michael
- Nombre de messages : 117
Date d'inscription : 12/02/2009
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
merci beaucoup à toutes les deux ! ça vais chaud au coeur !!
oui je poste ici pour ceux qui la suive encore ici.
merci !
oui je poste ici pour ceux qui la suive encore ici.
merci !
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
Ca faisait longtemps que l'on avait pas eu de suite par ici. En tout cas flicitation c'est toujous aussi génial.
EN espérant que pour la prochaine suite il y aura moins d'attente ....
EN espérant que pour la prochaine suite il y aura moins d'attente ....
soara- Admis à l'infirmerie
- Nombre de messages : 76
Date d'inscription : 18/09/2008
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
merci beaucoup !
j'espère aussi, j'aime pas faire attendre (et encore sur ce forum là j'ai pas fait de fausse joie toutes les 3 secondes). mais c'est vrai que j'ai pas mal de boulot malhreusement. j'aimerais pouvoir poster autant qu'avant mais j'y arrive plus.
en tout cas merci pour le com, ça fait très plaisir !
j'espère aussi, j'aime pas faire attendre (et encore sur ce forum là j'ai pas fait de fausse joie toutes les 3 secondes). mais c'est vrai que j'ai pas mal de boulot malhreusement. j'aimerais pouvoir poster autant qu'avant mais j'y arrive plus.
en tout cas merci pour le com, ça fait très plaisir !
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
une suite vite vite continue ta fic ne nous lâche pas merci à toi
veronique- Origami de Michael
- Nombre de messages : 117
Date d'inscription : 12/02/2009
Page 15 sur 15 • 1 ... 9 ... 13, 14, 15
Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
Page 15 sur 15
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum