When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
MERCIIIIIIIIIIIIIIIII MA NUT CHERIE !!!!!!
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
- Spoiler:
attention de ne pas te brûler les yeux
JOYEUX ANNIVERSAIRE MILI
et mon cadeau ce sera deux suites
passe une excellente journée et gros
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
BON ANNIVERSAIRE MILI et que tous tes veux se réalisent !!!!!!!!!!!!!
MiSa07- Parti au secours de Sara
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Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
coucou Mili
demain c'est week end, alors soit tu fais tes valises pour Paris soit tu nous met une suite
ou bien tu passes chez moi me donner pleins de spoilers de tes fics
bref tout ça pour te demander des suites partout
demain c'est week end, alors soit tu fais tes valises pour Paris soit tu nous met une suite
ou bien tu passes chez moi me donner pleins de spoilers de tes fics
bref tout ça pour te demander des suites partout
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
cc milii ! c'est cupcake (tu sais, ce petit gateau que sarah adore et qui ressemble à Went -surtout celui qui l'a fait grossir OMG , ça y est, j'ai trouvé pq il avait prit 10 kg !!!)
bref, j'ai lu ta fic et je la trouve géniale, elle est originale, les personnages sont fidèles à ceux de la série et j'aime bcp la façon dont tu décris la complexité de leur relation, de leurs sentiments, cette même complexité qui m'a séduit ds la série ...
bref, j'espere que tu vas continuer !!!
bref, j'ai lu ta fic et je la trouve géniale, elle est originale, les personnages sont fidèles à ceux de la série et j'aime bcp la façon dont tu décris la complexité de leur relation, de leurs sentiments, cette même complexité qui m'a séduit ds la série ...
bref, j'espere que tu vas continuer !!!
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
OMG je suis trop contente de voir ton message !! bon malheureusement je peux plus te sortir la blague que j'avais en tête depuis le moment où tu t'es inscite et que j'ai vu ton pseudo et que j'avais qu'une hâte, que tu ailles te présenter et que je te dises hi cupcake et que je suis jalouse de ton pseudo !!!!
franchement vas te présenter si ça te dis qu'on en apprenne un peu plus sur toi (même si t'es déjà une star vu qu'on parle de toi dans plusieurs topic sans te connaitre). en plus j'y ai laissé un message pour toi.
et sinon par rapport à ma fic merci beaucoup ça me fait très plaisir !!!
edit : c'est bon j'ai vu ta présentation !!
franchement vas te présenter si ça te dis qu'on en apprenne un peu plus sur toi (même si t'es déjà une star vu qu'on parle de toi dans plusieurs topic sans te connaitre). en plus j'y ai laissé un message pour toi.
et sinon par rapport à ma fic merci beaucoup ça me fait très plaisir !!!
edit : c'est bon j'ai vu ta présentation !!
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
coucou ma petite Mili
bon entre ton déplacement et le reste, je me suis dit, "non Tink, n'abuse pas, elle a pas le temps" mais là plus de raison de ne pas poster
je suis convainquante
je suis en manque c'est pour ça
bon entre ton déplacement et le reste, je me suis dit, "non Tink, n'abuse pas, elle a pas le temps" mais là plus de raison de ne pas poster
ALORS TU VAS METTRE TES PETITS DOIGTS SUR TON CLAVIER ET TAPER PLEIN DE SUITES ET PLEIN DE MISA
je suis convainquante
je suis en manque c'est pour ça
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
bin j'ai un exposé à écrire et pas des masses d'inspiration...
en fait le problème c'est que je voudrais finir cette putain de suite de strong and alive mais j'y arrive pas et ça me bloc tout !!
en fait le problème c'est que je voudrais finir cette putain de suite de strong and alive mais j'y arrive pas et ça me bloc tout !!
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
miliibnb a écrit:bin j'ai un exposé à écrire et pas des masses d'inspiration...
en fait le problème c'est que je voudrais finir cette putain de suite de strong and alive mais j'y arrive pas et ça me bloc tout !!
oh t'as dit un gros mot
c'est pas grave ma petite Mili je vais encore attendre
je t'adore
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
la suuuuuuuuuuuuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite!!!!
sam- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
bon je veux rien promettre parce que je fais trop souvent des promesses que je n'arrive pas à tenir. mais une chanson m'a un donné quelques idées pour la prochaine suite et donc m'a un peu débloqué de ma non inspiration. faut juste que je retrouve la chanson (c'était dans le greys anatomy d'hier... sarascofield si tu passes par là ça fait un truc genre "but i don't know who i am" quelque chose comme ça).
et donc si demain je suis pas trop naze sachant qu'il n'y a rien d'autre que la star ac à la télé et que je m'en tape, j'essairai d'écrire la suite.
en tout cas merci pour le soutient les filles !!!
et donc si demain je suis pas trop naze sachant qu'il n'y a rien d'autre que la star ac à la télé et que je m'en tape, j'essairai d'écrire la suite.
en tout cas merci pour le soutient les filles !!!
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
dis m@ belle ( je ne regarde plus grey's mais cette sik ne serait pas celle des goo goo dolls : i just want to know who i am... ou iris)
prend ton temps et tape nous une belle suite!
prend ton temps et tape nous une belle suite!
sam- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
ahhh j'adore cette chanson aussi (souvent reprise dans des vid misa) mais non c'est pas celle là. qui veut tenter sa chance ???
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
mdrrrrrrr
baaaaaaah !!!
moi aussi je l'avais connu sur une trés belle misa!!!
trés belle chanson!
baaaaaaah !!!
moi aussi je l'avais connu sur une trés belle misa!!!
trés belle chanson!
sam- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
voilà la musique de greys dont je parlais !!
https://www.youtube.com/watch?v=6v_9H-NmqxY
https://www.youtube.com/watch?v=6v_9H-NmqxY
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
wouaw elle est trés belle...
sam- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
bon je deçoit pas grand monde donc tant mieux, mais c'était juste pour dire que finalement je me suis fait une soirée halloween avec une copine et aujourd'hui j'ai participé au déménagement de ma cousine donc j'ai pas encore eu le temps d'écrire.
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
miliibnb a écrit:bon je deçoit pas grand monde donc tant mieux, mais c'était juste pour dire que finalement je me suis fait une soirée halloween avec une copine et aujourd'hui j'ai participé au déménagement de ma cousine donc j'ai pas encore eu le temps d'écrire.
tu ne me déçois pas mais je suis découragée, j'ai l'impression que j'aurai jamais de suites
pour halloween tu t'es déguisée en quoi ???Gretchen
passe une bonn soirée
gros
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
nan je me suis déguisée en moi j'ai juste mis un peu plus de noir autour de mes yeux pour me la jouer halloween lol.
sinon je sais c'est frustrant de pas avoir de suite... je suis désolée...
je me prosterne devant toi pour obtenir ton pardon.
sinon je sais c'est frustrant de pas avoir de suite... je suis désolée...
je me prosterne devant toi pour obtenir ton pardon.
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
je n'ai pas à te pardonner, je ne t'en veux pas
bon week end
bon week end
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
bin tu vas être contente, ton message m'a poussé a écrire hier soir et j'ai presque fini. il me reste la fin donc je posterai dans l'aprem !!
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
bon je parle toute seule mais c'est pas grave... je corrige et je post !!
Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
ahhhhhhhhhhhhh dépêche toi miliiiiiii!!!!!!!!!!!
Keira- Rendez vous avec le Coyote...
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Re: When Faith is gone, Love is all what matter... NEWS p24
bon je pensais vraiment que cette scène aurait été plus courte et puis finalement j'ai été inspirée donc voilà 7 pages de lectures !! bon courage !!
bon petit résumé pour celles qui ont oublié, mari cruz a dit à michael que sara repartait pour l'inde et celui ci et parti à l'aéroport pour la retrouver et tenter de la faire changer d'avis...
longue suite donc en 2 parties, et la deuxième sur la page suivante (j'adore quand c'est coupé en deux pages !!
Chapitre 8 : Sense and sensibility
(Aéroport de Chicago – Pensées de Sara).
M : Sara…
Me figeant instantanément, je ressers fortement la pression de ma main autour de la lanière de mon sac en entendant sa voix. Une voix que je reconnaitrais partout dans le monde, que je me trouve dans une salle bondée comme ce soir ou dans une petite pièce exigüe où nous ne sommes que deux. Une voix que je suivrais partout, la laissant me guider les yeux fermer. Une voix qui fait naître en moi une foule d’émotions : l’envie de me jeter dans ses bras, menacée par le cruel dilemme de savoir qu’il serait mieux sans moi.
Des frissons me parcourant le corps, je me retourne dans un pas assez lent, comme au ralenti, mes yeux venant se confronter de plein fouet à son regard. L’espace de quelques secondes nous restons silencieux à nous dévisager l’un l’autre, puis finalement j’aperçois ses lèvres trembler l’une contre l’autre alors qu’il essai, vainement, d’en laisser échapper un mot.
Les poings serrés le long de son corps, et dans un de ses souffles qui me retournent les sens, mon nom résonne à nouveau dans la salle d’embarcation. Mon cœur manque un de ses battements à l’entente de sa voix suave et chaude, mais tellement meurtrie qu’elle me déchire de part en part. Et puis tout à coup, c’est comme s’il n’y avait plus que nous dans cette énorme pièce. Comme si tous les gens, excédés et impatients qui nous entouraient il y a encore une minute, avaient disparus. Mon corps est happé hors du brouhaha de l’aéroport où les seuls bruits que mon esprit est capable de percevoir sont les sons qui émanent timidement de sa bouche.
A cet instant précis, alors qu’il se devient mué, je donnerais tout pour l’entendre à nouveau prononcer mon prénom, aussi difficile à entendre soit-il, mais seuls les lourdes allées et venues de son souffle résonne jusqu’à moi. Sa respiration est saccadée, comme s’il venait de courir un marathon, comme s’il venait se confronter dans une course contre les propres battements de mon cœur, tambourinant contre ma poitrine.
Reprenant enfin mes esprits, je m’aperçois qu’une larme s’écoule sur mon visage venant rejoindre les tracées humides qui s’étaient acheminées sur ma joue peu avant l’arrivée de Michael. Instinctivement, mes doigts viennent l’intercepter alors que je baisse la tête pour ne pas qu’il voit que j’ai pleuré. Trop tard. La douceur de sa main rejoint la mienne contre ma joue jusqu’à ce que le bout de son pouce vienne effleurer le contour de mes lèvres. Je ferme les yeux tout en expirant lourdement. Je sais que je devrais me reculer, éviter tout contact avec lui, mais pourtant je n’y arrive pas. Encore une fois je n’ai qu’une envie, celle de me plonger dans ses bras. Sa main descend ensuite délicatement jusqu’à mon menton pour venir rehausser mon visage face au sien. Toujours les yeux fermés, je peux dire qu’il s’est rapproché, sentant son haleine caresser mon visage.
M (implorant) : Sara… s’il te plait… regarde moi.
Inspirant profondément une bouffée de l’air saturé qui nous entoure et qui, j’en ai la sensation, n’arrive pas jusqu’à mes poumons, j’ouvre les yeux difficilement, apeurée par le regard que je vais rencontrer. Ses yeux sont suppliants, tout comme sa voix. Je n’y vois aucune source de rancœur, pas le moindre sentiment de colère mais simplement une profonde détresse. Ses lèvres se rapprochent un peu plus des miennes, ses yeux restant attachés aux miens, alors que son autre main vient rejoindre la première pour encadrer pleinement mon visage et recueillir toute mon attention. En d’autres circonstances et dans ce même lieu, on aurait pu croire qu’il serait sur le point de venir m’embrasser fougueusement, comme si j’étais sur le point de partir en voyage, une semaine quelque part et que, pour extraire ce sentiment de frustration et de douleur de ne pas me savoir à côté de lui à chaque instant, il avait besoin d’extérioriser toute sa détresse dans un dernier baiser.
M (la regardant intensément) : Je t’en supplie… ne pars pas… s’il te plait Sara… reste.
S (balbutiant) : Je… je ne peux pas… rester. Je dois partir. Ils m’attendent. Ils ont besoin de moi.
M (ne relâchant pas son entrave autour du visage de Sara) : J’ai besoin de toi moi aussi.
Partagée entre le cœur et la raison, ma gorge se sert. Mon corps, jusqu’à présent immobile, finit par se muer pour que mes mains viennent délicatement, dans un mouvement visant à ne pas froisser Michael, retirer les siennes toujours agrippées autour de mon visage. Un geste absurde quand au final j’aperçois une once de douleur dans ses yeux. Luttant contre mon désir, je fais un pas en arrière, sentant le besoin de m’éloigner de lui complètement afin d’être capable de clarifier mon esprit et d’en finir une bonne fois pour toute.
S : Tu ne comprends pas. Ils ont besoin de moi et j’en ai besoin moi aussi. Il me faut un nouveau départ. Je ne suis plus moi-même depuis trop longtemps. Nous ne sommes plus ce que nous étions avant. Il faut que j’y aille. Pour eux, pour moi… pour nous.
M : Mais tu m’aimes Sara. (voyant que Sara est sur le point de protester) Non ! Je le sais. Ne me dit pas le contraire. Je sais ce que tu as essayais de faire mais je ne suis pas stupide. Tu m’aimes et je t’aime plus que tout, plus que ma propre vie. Reste. On va y arriver. Je t’en pris.
Sa dernière phrase, quasi imperceptible, est prononcée dans un murmure brisé par les larmes qui lui montent à la gorge. Je détache mon regard du sien quelques secondes, apercevant le carrelage sous mes pieds, dans l’espoir de prendre sur moi et d’arriver à me contenir lorsque je relèverai la tête. Quel geste stupide et quelle femme faible je suis, alors qu’en me redressant, je le surprends bien plus près de moi que les quelques secondes plus tôt où je l’avais laissé. L’une de ses mains s’est placée au creux de mon dos, caressant délicatement mes côtes au passage, alors que l’autre a retrouvée sa position initiale contre mon visage. Fatiguée de lutter et me sentant revivre contre lui, je ne résiste pas plus longtemps et je le laisse faire, détendant mes épaules en expirant lourdement, m’imprégnant de son essence tellement masculine, tellement Michael, et me délectant de ses petits gestes qui ne me paraissent pas le moins du monde anormaux.
Sa main gauche effectue une légère pression contre mes reins et l’instant d’après, je me retrouve blottie dans ses bras, ma tête reposant contre son torse légèrement mouillé par la pluie qui se déverse à l’extérieur. Fermant les yeux et respirant calmement, j’entends les pulsations de son cœur tambouriner contre mon oreille dans un bruit assourdissant mais tellement familier. Son pouce venant frôler ma nuque dans un mouvement constant, je me surprends à fermer les yeux.
Flash back (le 20 juin 2001, à 1 an moins un jour de leur première rencontre) :
S : Michael, est-ce que tu vas me dire ce qu’on fait ici ?
Il se retourne furtivement vers moi, un sourire malicieux collé à son visage. Il reste silencieux, sans prononcer le moindre mot, ce qui à le don de m’énerver mais ce que je trouve aussi, et il le sait très bien, indéniablement craquant et sexy. Ses bras passent délicatement le long de mes cotes et il m’attire contre lui, jusqu’à ce que ma poitrine se retrouve serrée contre son torse bombé et fière, du à la réussite de sa surprise. L’une de ses mains vient se mouvoir dans mes cheveux, jouant avec quelques mèches ici et là, prenant son temps pour les replacer derrière mon oreille, n’effleurant que légèrement ma peau qui commence à frissonner, alors que l’autre maintient fortement son enveloppe autour de ma taille. Mes yeux trahissent mon impatience et son sourire se fait grandissant.
S : Michael ?
M : Tu sais quel jour on sera demain ?
Sa voix retentit enfin parmi la vague de gens qui court à droite à gauche dans le hall de l’aéroport où nous nous trouvons enlacés. J’ai du mal à croire que parmi cette foule, personne n’ait encore réussi à nous bousculer. Mon esprit se tourne vers le bras de Michael, solidement attaché dans mon dos, et j’en viens à penser que peut être certains voyageurs pressés auraient pu nous percuter, mais que ses bras protecteurs et si puissamment serrés autour de moi, m’empêchent de ressentir la réalité. Voyant les yeux de Michael prendre une teinte amusée, je comprends qu’en divaguant vers des réflexions totalement futiles, je n’ai toujours pas répondu à sa question.
S : Bien sure que je sais quel jour on sera demain.
Son sourire se renforce à mesure que sa main s’agrippe plus fortement au bas de mon dos mais dans un mouvement qui ne provoque en moi aucune douleur, si ce n’est la sensation d’avoir toujours besoin d’être plus près de lui, quoi qu’il m’en coute. Voyant qu’il est sur le point de parler, je décide de riposter, entrant dans son petit jeu pour lui faire comprendre qu’il est loin d’avoir gagné.
S : Comment veux-tu que j’oublie le jour où j’ai remporté le prix que tu convoitais depuis si longtemps ?
Son sourire s’évade pour laisser place à une fausse tristesse qu’il n’arrive pas à contrôler bien longtemps quand son visage se trouve à nouveau ébloui par un sourire ravageur. Déçu de lui-même et du fait que je sois capable de le déstabiliser si facilement, ses lèvres s’étirent pour me laisser entrevoir une grimace qui provoque en moi un rire profond, s’évadant de ma gorge sans que je ne puisse le retenir et qui résonne autour de nous comme s’il était le seul bruit existant.
M : 364 jours, bientôt 365, passés avec toi où je ne me lasse pas d’entendre ton rire une seule seconde.
Nos deux visages redeviennent sérieux en l’espace d’un instant. Nos regards ne se quittent pas et paraissent aimantés. Caressant délicatement mes cheveux, Michael approche ses lèvres des miennes et alors qu’elles sont sur le point de se toucher, il dégage vivement sa tête, ayant retrouvé son sourire amusé.
M : Et puis il me semble t’avoir dit que je n’estimais pas avoir perdu ce soir là puisque je t’ai eu toi.
S (riant puis faisant mine de le rappeler à l’ordre) : Michael Scofield !
M (l’air innocent) : Hum ?
S : Tais-toi et embrasse moi !
Son visage retrouve sa place initiale très rapidement. Ses lèvres sont, à nouveau, sur le point de toucher les miennes avec délice. Mes yeux se ferment alors que j’inhale déjà pleinement l’essence provenant de son souffle. Puis soudainement, c’est à mon tour de dévier la tête rapidement.
S : Michael, serais-tu en train d’essayer de gagner du temps pour ne pas me dire ce que l’on fait ici ?
M (riant à gorge déployée) : Hé, c’est toi qui m’a demandé de t’embrasser.
S : Oui parce que tu sais très bien que quand tu me regardes comme ça, je n’arrive pas à te résister.
M (flirtant) : Ah oui ?
S : Huh hu… (voyant Michael se rapprocher à nouveau pour l’embrasser)… Hé ! Arrêtes ça tout de suite et répond moi. Qu’est ce qu’on fait ici ?
Après avoir entendu son rire à nouveau, ses lèvres se referment à présent l’une contre l’autre. Il me scrute du regard, essayant de jouer avec ses yeux pour pouvoir garder sa surprise le plus longtemps possible. Mais cette fois-ci je ne suis pas dupe, et fronçant les sourcils grossièrement pour lui montrer ma fausse colère, je lui intime l’ordre de répondre à ma question.
M (amusé) : Tu es déjà allée à Baja ?
S : Tu sais très bien que non mais… Michael…
M : Ok, donc le truc c’est que je sais que l’happy hour ce ne sera pas pour cette fois, mais il y a plein d’autres choses à faire là bas et donc j’ai décidé de nous organiser un long week-end là bas rien que tous les deux pour notre premier anniversaire. Je me suis dit que les rose en origami c’était réservé à TON anniversaire.
S (les yeux écarquillés par la surprise) : …
M : On part ce soir, on revient lundi soir.
S (le coupant vivement) : Mais demain et dimanche je suis de garde.
M : J’ai appelé Katie et Anna…
S (l’interrompant à nouveau) : Katie et Anna sont dans le coup ?
M : Elles m’ont trouvé (imitant la voix d’adolescentes pendant leurs premières amourettes) « terriblement romantique ». Katie prendra ta garde de vendredi, Anna celle de dimanche.
S : Mais je n’ai rien préparé, je n’ai rien à me mettre.
Sans me quitter du regard il se baisse pour prendre quelque chose qui trainait à nos pieds, un sac de voyage, un « petit » sac de voyage, que je n’avais même pas remarqué.
S : Michael Scofield si tu crois vraiment que « ça » sera suffisant…
M : J’ai fait le point avec Mari Cruz la dessus…
S : Mari Cruz aussi… elle va me le payer !
M : Et puis de toute façon vu les rares minutes que l’on passera habillés, je peux t’assurer que tu n’auras pas besoin davantage de choses.
Je suis ébahie. Comme d’habitude il a tout organisé. Je ne sais même pas pourquoi je suis encore surprise de le savoir toujours capable de m’étonner. Comme les battements de mon cœur qui ne semble pas s’atténuer à mesure que je passe du temps près de lui, je pense que je ne me ferai jamais de toujours crouler sous toutes ses attentions à mon égard. Comme pour prendre du recul devant son offre, je tourne mon visage vers la baie vitrée de l’aéroport d’où on peut voir les avions atterrir et décoller du tarmac. Le ciel orangé est de plus en plus bas dans le ciel. Il vient se refléter sur nos visages. Une sensation de chaleur m’envahi le corps tout entier, si bien que je me croirais déjà sur les plages de Baja allongée contre le torse de Michael. Sentant ses bras se raidir d’appréhension, je me tourne à nouveau vers lui, un sourire sur le visage.
S : Michael Scofield… serais-tu en train de me demander de m’évader vers le coucher du soleil avec toi ?
M (dans un rire assez bref, relâchant les épaules tout en se détendant) : Oui…
S : Tu es…
M : Parfait ?
S : Non c’était plutôt le terme « mauvais garçon » qui me venait à l’esprit.
M : Tu n’as pas idée.
S : Alors heureusement que les filles trouvent toujours les mauvais garçons et le danger qui règne autour d’eux très… attirant.
Nos rires se rencontrent à nouveau et, pour la première fois depuis les quelques minutes que nous avons passés l’un contre l’autre quasiment immobile dans le hall de l’aéroport, Michael détache ses mains de ma taille pour venir récupérer notre, trop petit, sac de voyage et m’attirer vers le guichet d’enregistrement. Finalement, main dans la main, il s’arrête un instant pour venir murmurer à mon oreille.
M : Oh faite, pour la partie sur le couché du soleil, j’ai vendu le voyage aux filles en leur promettant que tu aurais droit à de longues balades le long de la plage baignée par le couchée du soleil… hum je leur ai peut être un peu menti à ce niveau là. Je compte bien profiter de ton corps un maximum, ce qui évidement m’amène à penser que nous n’allons pas quitter la chambre très souvent.
Mes joues s’empourprent automatiquement sous son sourire toujours aussi splendide et heureux de son effet. Michael Scofield est décidemment un très mauvais garçon.
Fin du flash back
bon petit résumé pour celles qui ont oublié, mari cruz a dit à michael que sara repartait pour l'inde et celui ci et parti à l'aéroport pour la retrouver et tenter de la faire changer d'avis...
longue suite donc en 2 parties, et la deuxième sur la page suivante (j'adore quand c'est coupé en deux pages !!
Chapitre 8 : Sense and sensibility
(Aéroport de Chicago – Pensées de Sara).
M : Sara…
Me figeant instantanément, je ressers fortement la pression de ma main autour de la lanière de mon sac en entendant sa voix. Une voix que je reconnaitrais partout dans le monde, que je me trouve dans une salle bondée comme ce soir ou dans une petite pièce exigüe où nous ne sommes que deux. Une voix que je suivrais partout, la laissant me guider les yeux fermer. Une voix qui fait naître en moi une foule d’émotions : l’envie de me jeter dans ses bras, menacée par le cruel dilemme de savoir qu’il serait mieux sans moi.
Des frissons me parcourant le corps, je me retourne dans un pas assez lent, comme au ralenti, mes yeux venant se confronter de plein fouet à son regard. L’espace de quelques secondes nous restons silencieux à nous dévisager l’un l’autre, puis finalement j’aperçois ses lèvres trembler l’une contre l’autre alors qu’il essai, vainement, d’en laisser échapper un mot.
Les poings serrés le long de son corps, et dans un de ses souffles qui me retournent les sens, mon nom résonne à nouveau dans la salle d’embarcation. Mon cœur manque un de ses battements à l’entente de sa voix suave et chaude, mais tellement meurtrie qu’elle me déchire de part en part. Et puis tout à coup, c’est comme s’il n’y avait plus que nous dans cette énorme pièce. Comme si tous les gens, excédés et impatients qui nous entouraient il y a encore une minute, avaient disparus. Mon corps est happé hors du brouhaha de l’aéroport où les seuls bruits que mon esprit est capable de percevoir sont les sons qui émanent timidement de sa bouche.
A cet instant précis, alors qu’il se devient mué, je donnerais tout pour l’entendre à nouveau prononcer mon prénom, aussi difficile à entendre soit-il, mais seuls les lourdes allées et venues de son souffle résonne jusqu’à moi. Sa respiration est saccadée, comme s’il venait de courir un marathon, comme s’il venait se confronter dans une course contre les propres battements de mon cœur, tambourinant contre ma poitrine.
Reprenant enfin mes esprits, je m’aperçois qu’une larme s’écoule sur mon visage venant rejoindre les tracées humides qui s’étaient acheminées sur ma joue peu avant l’arrivée de Michael. Instinctivement, mes doigts viennent l’intercepter alors que je baisse la tête pour ne pas qu’il voit que j’ai pleuré. Trop tard. La douceur de sa main rejoint la mienne contre ma joue jusqu’à ce que le bout de son pouce vienne effleurer le contour de mes lèvres. Je ferme les yeux tout en expirant lourdement. Je sais que je devrais me reculer, éviter tout contact avec lui, mais pourtant je n’y arrive pas. Encore une fois je n’ai qu’une envie, celle de me plonger dans ses bras. Sa main descend ensuite délicatement jusqu’à mon menton pour venir rehausser mon visage face au sien. Toujours les yeux fermés, je peux dire qu’il s’est rapproché, sentant son haleine caresser mon visage.
M (implorant) : Sara… s’il te plait… regarde moi.
Inspirant profondément une bouffée de l’air saturé qui nous entoure et qui, j’en ai la sensation, n’arrive pas jusqu’à mes poumons, j’ouvre les yeux difficilement, apeurée par le regard que je vais rencontrer. Ses yeux sont suppliants, tout comme sa voix. Je n’y vois aucune source de rancœur, pas le moindre sentiment de colère mais simplement une profonde détresse. Ses lèvres se rapprochent un peu plus des miennes, ses yeux restant attachés aux miens, alors que son autre main vient rejoindre la première pour encadrer pleinement mon visage et recueillir toute mon attention. En d’autres circonstances et dans ce même lieu, on aurait pu croire qu’il serait sur le point de venir m’embrasser fougueusement, comme si j’étais sur le point de partir en voyage, une semaine quelque part et que, pour extraire ce sentiment de frustration et de douleur de ne pas me savoir à côté de lui à chaque instant, il avait besoin d’extérioriser toute sa détresse dans un dernier baiser.
M (la regardant intensément) : Je t’en supplie… ne pars pas… s’il te plait Sara… reste.
S (balbutiant) : Je… je ne peux pas… rester. Je dois partir. Ils m’attendent. Ils ont besoin de moi.
M (ne relâchant pas son entrave autour du visage de Sara) : J’ai besoin de toi moi aussi.
Partagée entre le cœur et la raison, ma gorge se sert. Mon corps, jusqu’à présent immobile, finit par se muer pour que mes mains viennent délicatement, dans un mouvement visant à ne pas froisser Michael, retirer les siennes toujours agrippées autour de mon visage. Un geste absurde quand au final j’aperçois une once de douleur dans ses yeux. Luttant contre mon désir, je fais un pas en arrière, sentant le besoin de m’éloigner de lui complètement afin d’être capable de clarifier mon esprit et d’en finir une bonne fois pour toute.
S : Tu ne comprends pas. Ils ont besoin de moi et j’en ai besoin moi aussi. Il me faut un nouveau départ. Je ne suis plus moi-même depuis trop longtemps. Nous ne sommes plus ce que nous étions avant. Il faut que j’y aille. Pour eux, pour moi… pour nous.
M : Mais tu m’aimes Sara. (voyant que Sara est sur le point de protester) Non ! Je le sais. Ne me dit pas le contraire. Je sais ce que tu as essayais de faire mais je ne suis pas stupide. Tu m’aimes et je t’aime plus que tout, plus que ma propre vie. Reste. On va y arriver. Je t’en pris.
Sa dernière phrase, quasi imperceptible, est prononcée dans un murmure brisé par les larmes qui lui montent à la gorge. Je détache mon regard du sien quelques secondes, apercevant le carrelage sous mes pieds, dans l’espoir de prendre sur moi et d’arriver à me contenir lorsque je relèverai la tête. Quel geste stupide et quelle femme faible je suis, alors qu’en me redressant, je le surprends bien plus près de moi que les quelques secondes plus tôt où je l’avais laissé. L’une de ses mains s’est placée au creux de mon dos, caressant délicatement mes côtes au passage, alors que l’autre a retrouvée sa position initiale contre mon visage. Fatiguée de lutter et me sentant revivre contre lui, je ne résiste pas plus longtemps et je le laisse faire, détendant mes épaules en expirant lourdement, m’imprégnant de son essence tellement masculine, tellement Michael, et me délectant de ses petits gestes qui ne me paraissent pas le moins du monde anormaux.
Sa main gauche effectue une légère pression contre mes reins et l’instant d’après, je me retrouve blottie dans ses bras, ma tête reposant contre son torse légèrement mouillé par la pluie qui se déverse à l’extérieur. Fermant les yeux et respirant calmement, j’entends les pulsations de son cœur tambouriner contre mon oreille dans un bruit assourdissant mais tellement familier. Son pouce venant frôler ma nuque dans un mouvement constant, je me surprends à fermer les yeux.
Flash back (le 20 juin 2001, à 1 an moins un jour de leur première rencontre) :
S : Michael, est-ce que tu vas me dire ce qu’on fait ici ?
Il se retourne furtivement vers moi, un sourire malicieux collé à son visage. Il reste silencieux, sans prononcer le moindre mot, ce qui à le don de m’énerver mais ce que je trouve aussi, et il le sait très bien, indéniablement craquant et sexy. Ses bras passent délicatement le long de mes cotes et il m’attire contre lui, jusqu’à ce que ma poitrine se retrouve serrée contre son torse bombé et fière, du à la réussite de sa surprise. L’une de ses mains vient se mouvoir dans mes cheveux, jouant avec quelques mèches ici et là, prenant son temps pour les replacer derrière mon oreille, n’effleurant que légèrement ma peau qui commence à frissonner, alors que l’autre maintient fortement son enveloppe autour de ma taille. Mes yeux trahissent mon impatience et son sourire se fait grandissant.
S : Michael ?
M : Tu sais quel jour on sera demain ?
Sa voix retentit enfin parmi la vague de gens qui court à droite à gauche dans le hall de l’aéroport où nous nous trouvons enlacés. J’ai du mal à croire que parmi cette foule, personne n’ait encore réussi à nous bousculer. Mon esprit se tourne vers le bras de Michael, solidement attaché dans mon dos, et j’en viens à penser que peut être certains voyageurs pressés auraient pu nous percuter, mais que ses bras protecteurs et si puissamment serrés autour de moi, m’empêchent de ressentir la réalité. Voyant les yeux de Michael prendre une teinte amusée, je comprends qu’en divaguant vers des réflexions totalement futiles, je n’ai toujours pas répondu à sa question.
S : Bien sure que je sais quel jour on sera demain.
Son sourire se renforce à mesure que sa main s’agrippe plus fortement au bas de mon dos mais dans un mouvement qui ne provoque en moi aucune douleur, si ce n’est la sensation d’avoir toujours besoin d’être plus près de lui, quoi qu’il m’en coute. Voyant qu’il est sur le point de parler, je décide de riposter, entrant dans son petit jeu pour lui faire comprendre qu’il est loin d’avoir gagné.
S : Comment veux-tu que j’oublie le jour où j’ai remporté le prix que tu convoitais depuis si longtemps ?
Son sourire s’évade pour laisser place à une fausse tristesse qu’il n’arrive pas à contrôler bien longtemps quand son visage se trouve à nouveau ébloui par un sourire ravageur. Déçu de lui-même et du fait que je sois capable de le déstabiliser si facilement, ses lèvres s’étirent pour me laisser entrevoir une grimace qui provoque en moi un rire profond, s’évadant de ma gorge sans que je ne puisse le retenir et qui résonne autour de nous comme s’il était le seul bruit existant.
M : 364 jours, bientôt 365, passés avec toi où je ne me lasse pas d’entendre ton rire une seule seconde.
Nos deux visages redeviennent sérieux en l’espace d’un instant. Nos regards ne se quittent pas et paraissent aimantés. Caressant délicatement mes cheveux, Michael approche ses lèvres des miennes et alors qu’elles sont sur le point de se toucher, il dégage vivement sa tête, ayant retrouvé son sourire amusé.
M : Et puis il me semble t’avoir dit que je n’estimais pas avoir perdu ce soir là puisque je t’ai eu toi.
S (riant puis faisant mine de le rappeler à l’ordre) : Michael Scofield !
M (l’air innocent) : Hum ?
S : Tais-toi et embrasse moi !
Son visage retrouve sa place initiale très rapidement. Ses lèvres sont, à nouveau, sur le point de toucher les miennes avec délice. Mes yeux se ferment alors que j’inhale déjà pleinement l’essence provenant de son souffle. Puis soudainement, c’est à mon tour de dévier la tête rapidement.
S : Michael, serais-tu en train d’essayer de gagner du temps pour ne pas me dire ce que l’on fait ici ?
M (riant à gorge déployée) : Hé, c’est toi qui m’a demandé de t’embrasser.
S : Oui parce que tu sais très bien que quand tu me regardes comme ça, je n’arrive pas à te résister.
M (flirtant) : Ah oui ?
S : Huh hu… (voyant Michael se rapprocher à nouveau pour l’embrasser)… Hé ! Arrêtes ça tout de suite et répond moi. Qu’est ce qu’on fait ici ?
Après avoir entendu son rire à nouveau, ses lèvres se referment à présent l’une contre l’autre. Il me scrute du regard, essayant de jouer avec ses yeux pour pouvoir garder sa surprise le plus longtemps possible. Mais cette fois-ci je ne suis pas dupe, et fronçant les sourcils grossièrement pour lui montrer ma fausse colère, je lui intime l’ordre de répondre à ma question.
M (amusé) : Tu es déjà allée à Baja ?
S : Tu sais très bien que non mais… Michael…
M : Ok, donc le truc c’est que je sais que l’happy hour ce ne sera pas pour cette fois, mais il y a plein d’autres choses à faire là bas et donc j’ai décidé de nous organiser un long week-end là bas rien que tous les deux pour notre premier anniversaire. Je me suis dit que les rose en origami c’était réservé à TON anniversaire.
S (les yeux écarquillés par la surprise) : …
M : On part ce soir, on revient lundi soir.
S (le coupant vivement) : Mais demain et dimanche je suis de garde.
M : J’ai appelé Katie et Anna…
S (l’interrompant à nouveau) : Katie et Anna sont dans le coup ?
M : Elles m’ont trouvé (imitant la voix d’adolescentes pendant leurs premières amourettes) « terriblement romantique ». Katie prendra ta garde de vendredi, Anna celle de dimanche.
S : Mais je n’ai rien préparé, je n’ai rien à me mettre.
Sans me quitter du regard il se baisse pour prendre quelque chose qui trainait à nos pieds, un sac de voyage, un « petit » sac de voyage, que je n’avais même pas remarqué.
S : Michael Scofield si tu crois vraiment que « ça » sera suffisant…
M : J’ai fait le point avec Mari Cruz la dessus…
S : Mari Cruz aussi… elle va me le payer !
M : Et puis de toute façon vu les rares minutes que l’on passera habillés, je peux t’assurer que tu n’auras pas besoin davantage de choses.
Je suis ébahie. Comme d’habitude il a tout organisé. Je ne sais même pas pourquoi je suis encore surprise de le savoir toujours capable de m’étonner. Comme les battements de mon cœur qui ne semble pas s’atténuer à mesure que je passe du temps près de lui, je pense que je ne me ferai jamais de toujours crouler sous toutes ses attentions à mon égard. Comme pour prendre du recul devant son offre, je tourne mon visage vers la baie vitrée de l’aéroport d’où on peut voir les avions atterrir et décoller du tarmac. Le ciel orangé est de plus en plus bas dans le ciel. Il vient se refléter sur nos visages. Une sensation de chaleur m’envahi le corps tout entier, si bien que je me croirais déjà sur les plages de Baja allongée contre le torse de Michael. Sentant ses bras se raidir d’appréhension, je me tourne à nouveau vers lui, un sourire sur le visage.
S : Michael Scofield… serais-tu en train de me demander de m’évader vers le coucher du soleil avec toi ?
M (dans un rire assez bref, relâchant les épaules tout en se détendant) : Oui…
S : Tu es…
M : Parfait ?
S : Non c’était plutôt le terme « mauvais garçon » qui me venait à l’esprit.
M : Tu n’as pas idée.
S : Alors heureusement que les filles trouvent toujours les mauvais garçons et le danger qui règne autour d’eux très… attirant.
Nos rires se rencontrent à nouveau et, pour la première fois depuis les quelques minutes que nous avons passés l’un contre l’autre quasiment immobile dans le hall de l’aéroport, Michael détache ses mains de ma taille pour venir récupérer notre, trop petit, sac de voyage et m’attirer vers le guichet d’enregistrement. Finalement, main dans la main, il s’arrête un instant pour venir murmurer à mon oreille.
M : Oh faite, pour la partie sur le couché du soleil, j’ai vendu le voyage aux filles en leur promettant que tu aurais droit à de longues balades le long de la plage baignée par le couchée du soleil… hum je leur ai peut être un peu menti à ce niveau là. Je compte bien profiter de ton corps un maximum, ce qui évidement m’amène à penser que nous n’allons pas quitter la chambre très souvent.
Mes joues s’empourprent automatiquement sous son sourire toujours aussi splendide et heureux de son effet. Michael Scofield est décidemment un très mauvais garçon.
Fin du flash back
Dernière édition par miliibnb le Dim 2 Nov - 19:45, édité 1 fois
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