"Escape is just the beginning..." (après le fall f

Après avoir lu et savourer les fics des uatuers très doués de ce forum, je me lance en en postant une des miennes... J'espère que ça vous plaira...



ESCAPE IS JUST THE BEGINNING
Fanfiction sur ce qui pourrait se passer après l'épisode 2.13




Scène 1 : Lincoln / Michael et Spécial K





En fond sonore : Can’t hear what you’ve got to say / The Subways



Michael Scofield court comme il n’a jamais couru auparavant, ses jambes lui font mal, il sent son cœur prêt à exploser dans sa poitrine, l’air lui manque mais il court, il court et alors qu’il devrait se demander où et surtout derrière qui il court, il ne peut penser à autre chose qu’à écouter le message de Sara, elle a besoin de lui, il le sait… et cet homme pourrait peut-être les aider à la retrouver…



Lincoln court lui aussi, il court comme il l’a déjà fait tant de fois auparavant.. Il court avec son frère avec une seule et unique question résonnant dans sa tête : peuvent-ils faire confiance à cet homme ? Pour le moment, il doit croire que oui parce que, de toutes façons, il n’y a pas d’autres solutions. Cet homme est la seule chance qu’ils ont de s’en sortir.



Michael jette un regard derrière lui et imagine à l’autre bout de ce tunnel obscur le corps de l’agent Mahone, cet homme qui les a talonnés depuis leur évasion, qui a su comprendre ses plans… Il se sent triste, oui triste et désolé. Alexander Mahone a une famille, une jolie femme, un petit garçon qui devra maintenant grandir sans son père… Alexander Mahone était un génie. Tous les codes qu’il avait inventés, tous les dédales dessinés sur son corps, Alexander Mahone les avait compris… Du respect, oui, Michael avait du respect pour cet homme mais il était à présent trop tard pour le lui témoigner parce qu’il courrait maintenant avec son frère derrière cet inconnu dont la vie avait été prétendument ruinée par la présidente Reynolds tout comme elle avait ruiné la leur et celle de Sara… Sara…. Qui était-il ? Que lui avaient-ils fait ? Pouvait-il lui faire confiance ? Et comme Linc, il en arrive aux mêmes conclusions : cet homme est pour le moment leur seule chance…



L’agent Kellerman se retourne tout en continuant de courir. « J’ai un appart’ où nous serons en sécurité, pas loin d’ici. Je l’ai loué hier avant que mon visage ne soit placardé partout dans le pays tout comme les vôtres ». Son regard croise celui de Michael. « Vous allez devoir me faire confiance Michael… Vous n’avez pas d’autres choix… »



Lincoln regarde son frère. Quoique Michael décide, il le suivra. Il lui doit ça. Il a toujours fait confiance au jugement de son frère et à ce moment précis, il a encore plus besoin de le faire. Il doit trouver un moyen de revoir son fils ! LJ est probablement mort de peur, imaginant son père en route pour Fox River et la chaise…



Michael continue de soutenir le regard de Kellerman : « je ne peux pas vous faire confiance… mais pour l’instant nous n’avons en effet pas d’autre choix… donc nous venons avec vous.



- Ok, c’est par-là ! » Répond Kellerman en les entraînant vers un 4x4 garé juste à la sortie du tunnel.

C'est super! Continue comme cela, j'adore! Y a juste un truc qui m'a choqué, c'est le coup du respect pour Mahone! J'y avais pas pensé, c'est original et c'est vrai que je l'aurai pas vu comme cela!


C'est surprenant! continue! j'adore!

Génial ta fic

Vive la suite

je l'avais déja lu cette partie
vivement la suite

mme si je l'ai deja lu sur un autre fourm sa m'empeche
pas de vouloir relire

en tout cas ta fic est genial

Scène 2 : Sara

En fond sonore : It’s not over / Chris Daughtry

C’est fini maintenant… Michael, la seule personne en qui elle peut avoir confiance, la seule personne qui, elle le sait maintenant, compte vraiment pour elle est maintenant en route pour Fox River pour y passer le reste de sa vie… Il doit avoir si peur… il doit être tellement déçu… il doit tellement s’en vouloir… Et elle ne pourrait plus rien faire pour tenter d’adoucir sa détention… qu’allait-il devenir ? Qu’allait-elle devenir ?

A quelques mètres de la poubelle où elle avait renversé tous ses effets personnels, toute sa vie d’avant Michael à présent si lointaine, Sara s’enfonce dans une ruelle déserte, se laisse tomber le long d’un mur et laisse enfin couler ses larmes….

Elle ne lui en veut plus à présent, elle ne peut plus lui en vouloir. Parce qu’elle savait maintenant après sa rencontre avec « Lance » qu’ils seraient toujours après elle , qu’elle aie ou non quelque chose à voir avec Michael. Ce n’était pas à cause de lui qu’elle était là… non, c’était à cause de son père… Mais elle ne lui en voulait pas à lui non plus… qu’il repose en paix ce père qui n’avait jamais pris la peine de la connaître vraiment et qu’il lui avait laissé pour tout héritage une clé qui pouvait la faire tuer… Non, elle s’en voulait à elle… à son incapacité à faire confiance, à ses erreurs, à ses faiblesses… elle était seule à présent et elle n’avait plus personne à qui se fier, plus personne pour la protéger…

« Il y’a un moyen pour que je te protège… » Elle entendait encore la voix brisée de Michael dans le téléphone, cette voix remplie de désespoir. Il avait besoin d’elle tout autant qu’elle avait besoin de lui, elle le comprend à présent…

On dit toujours qu’on ne vit pas avec des si mais trop de questions, trop de regrets se bousculent dans sa tête… Et si elle n’était pas partie de cette chambre à Gila ??? Et si elle n’avait pas fait demi-tour pour se retrouver face à face avec un pistolet ??? Et si Michael n’avait pas été capturé ??? Reviendrait-il vers elle après ce qu’elle lui avait fait ? Serait-il prêt à risquer sa vie pour elle ??? Et si, finalement, elle ne l’avait pas rencontré ??? Et si Lincoln avait été incarcéré dans un autre pénitencier et qu’un autre médecin ait dû faire ses injections à Michael ? ?? Mais ce dernier si lui semble impossible… elle ne peut pas imaginer sa vie sans lui… et le si qui la tue le plus est celui-ci : et si elle devait ne jamais le revoir ???

Elle reste ainsi de longues minutes, laissant son désespoir couler sur ses joues avant de retrouver ses esprits…

Ce n’est pas fini, non ! C’est à elle d’aider Michael cette fois! Elle cherche au fond de son sac et attrape son trousseau de clefs. Elle ne sait pas encore comment mais elle sait qu’elle est la seule à pouvoir sauver Michael et son frère et que cette clé va l’y aider.

Elle tourne la clef dans tous les sens et reconnaît le logo gravé à sa base. C’est celui de la banque fédérale de l’Illinois… et ce numéro… ça doit être celui d’un coffre ! Oui ! Cette clef doit ouvrir un coffre où son père a mis en sécurité des informations qui peuvent disculper Lincoln !Elle doit retourner à Chicago !

Elle se lève d’un bond, toutes traces de désespoir disparues… elle se sent terrorisée à l’idée de retourner là-bas mais elle le doit !

Génial

Vive la suite

géniale vivement la suite

Scène 3 : Michael / Lincoln / Kellerman

En fond sonore : It’s not over / Chris Daughtry ( et oui encore...)

Ils roulent en silence, Lincoln et Kellerman fixant la route alors que Michael dévisage ce dernier avec attention…

« Qui êtes-vous ?

- Owen Kravecki, plus connu comme Agent spécial Paul Kellerman, bras droit et garde du corps de Carolyn Reynolds et je sais tout ce que vous avez besoin de savoir pour en finir avec tout ça…

- et pourquoi vous aidez-nous ?

- Les ennemis de mes ennemis sont mes amis…

- et pourquoi vous aidez-nous ? répète Michael d’une voix posée

- ils ont essayé de me tuer… Je n’ai pas réussi à leur apporter ce dont ils avaient besoin et je sais trop de choses… Je suis une menace pour eux… je suis prêt à parier que l’agent Mahone avait reçu l’ordre de m’éliminer pendant qu’ils s’appliquaient à effacer toutes traces de ma vie … »

Le téléphone de l’ancien agent se met à vibrer sur le tableau de bord. « Permettez que je réponde… Kellerman. », Dit-il en appuyant sur la touche du haut-parleur. La voix de Kim retentit dans la voiture.

« Bien, bien… Paul ! Mes informations sont-elles exactes? Vous avez échoué? Encore?

- qu’est-ce qui vous fait dire que j’ai échoué? J’ai éliminé Mahone ! Ce n’est pas ce que vous vouliez ?

- Certes, Paul mais ce n’est qu’une infime partie de ce que je veux et vous le savez... Vous n’avez pas fini votre boulot, Owen… Ne l’oubliez pas ou…

- Je disparais… » Paul finit la phrase de Kim en fixant Scofield et Burrows pour leur montrer qu’ils peuvent lui faire confiance, qu’il n’a pas menti…

Kim éclate d’un rire cynique. « Que vous étes dramatique, Paul ! J’avais pensé à d’autres termes mais à bien y réfléchir, vous venez d’employer celui qui convient le mieux… Vous disparaitrez en effet… »

Michael remarque les doigts de l’agent se serrer sur le téléphone comme pour le briser en deux mais quand ce dernier répond, sa voix est posée… « Ca sera fait ».

Kim raccroche et une tonalité pointue résonne dans le silence de la voiture. Paul se retourne et regarde Lincoln et Michael. "Vous me croyez, maintenant?"

super merci

Scène 4 : Sara

En fond sonore : For the widows in paradise / Sufjan Stevens

D’un pas mal assuré et jetant autour d’elle des regards effrayés, Sara se dirige vers la gare routière, ayant encore du mal à réaliser qu’elle va retourner à Chicago alors qu’il y’a seulement quatre jours, elle avait risqué sa vie pour fuir cette ville… enfin, elle risque sa vie à tout moment de toutes façons... et il n’est plus question d’elle maintenant… non ! Il en va de la vie de Michael ! Il avait lui aussi risqué la sienne pour tenter de l’aider et elle était sûre à présent qu’il le ferait à nouveau s’il le pouvait… Si seulement…. Non ! Pas d’appitoiement, Sara!!! De toutes manières, que lui importait de vivre si c’était loin de lui… sans lui. Parce qu’ils le tueraient, il le savait et elle le savait ! Sois forte, Sara ! Ne flanche pas encore !

“ Un billet pour Chicago, s’il vous plait., demande Sara à la guichetière de la gare routière.

- Il y’a un départ dans 25 minutes.

- Ca me convient tout à fait.

- L’embarquement est ouvert ; vous pouvez avancer jusqu’à la voie 40 »

Sara remercie le ciel pour ce délai rapide et surtout pour ce refuge qu’allait lui procurer ce car Greyhound qui une fois sur la route se confondraient avec les milliers d’autres qui sillonnent les routes du pays. Et puis qui penserait à la rechercher à Chicago ?! En tendant son billet au contrôleur, elle prie pour que toutes ses hypothétiques suppositions soient valables et avance vers le fond du car, juste à côté de la sortie de secours… « Mon Dieu ! Voilà que je mets à agir en vraie fugitive » ne peut-elle s’empêcher de penser en esquissant un sourire triste. Une fois assise à peu près confortablement sur un siège qui a dû transporter beaucoup trop de voyageurs, Sara plonge la main dans son sac et en sort un papier coloré quelque peu aplati à cause des événements fâcheux de ces derniers jours. Elle le manipule délicatement pour lui redonner sa forme initiale. Elle appuie alors sa tête contre la vitre embuée et caresse tendrement une jolie fleur en origami…

Le car démarre enfin emportant Sara qui, à bout de forces, se laisse bercer par le mouvement du bus et s’endort d’un sommeil entrecoupé de rêves dont elle ne sort que lorsque la voix de stentor du chauffeur annonce une pause de 30 minutes à New Wilmington.

Se disant qu’une bonne dose de caféine s’impose et qu’elle ne peut tout de même pas renoncer à toutes les addictions d’un coup, Sara descend du bus et se dirige vers la station service.

Alors qu’elle s’apprète à rêgler sa commande, la télé capte son attention.

« … criminels, le condamné à mort Lincoln Burrows et son frère Michael Scofield , ont réussi une fois encore à s’échapper. Personne ne sait encore comment ils sont parvenus à leurs fins, mais ils ont indéniablement réussi. Laissez-moi vous dire, Ashley, que ces hommes sont à la fois très intelligents et très chanceux.

Les deux frères s’étaient échappés de la prison de Fox River dans l’état de l’Illinois en compagnie de 6 autres détenus mais avaient été interpellés hier soir par la police aux frontières du Nouveau Mexique et devaient être transféres à nouveau à Fox River ce matin…. »

A ces mots, Sara lâche sa tasse de café qui se répand sur le sol … Michael avait réussi à s’échapper… Il est libre ! Il est vivant… Il est viv…., Sara sent son sang glacer ses veines... Mon Dieu, faites qu’il soit vivant, faites qu’ils ne l’aient pas tué…

Super

Vive la suite

Je viens de réaliser que ça faisait super longtemps que je n'avais pas mi la suite, désolée...

Si ça vous plait, j'en ai un bon lot en stock!

Scène 5 : Michael / Lincoln / Kellerman

« Vous me croyez maintenant ? »

Pour toute réponse, le silence emplit la voiture alors que l’agent se gare devant un immeuble banal.

« Nous sommes arrivés. Vous me suivez ou non ? »

Lincoln regarde Michael avec attention, guettant son approbation. Ce dernier ne dit rien mais ouvre sa portière pour rejoindre leur nouvel allié providentiel. Arrivé dans l’appartement, il laisse les deux hommes dans le salon pour s’isoler dans une chambre. Il doit faire le point, il doit réussir à se concentrer de nouveau… Lincoln et LJ ont besoin de lui… Sara a besoin de lui… Sara…

Il s'assoit sur le lit, avant de se laisser tomber sur la vieille couverture élimée qui le recouvre.
La sonnerie du téléphone dans la pièce voisine ramène ses pensées vers elle encore... Elle est toujours là dans son esprit et il ne peut plus se voiler la face à présent… Il n’a pas juste besoin de l’aider comme il a aidé tant d’autres personnes… Non, il ne s’agit pas de cela uniquement… Il a besoin de l’aider parce qu’elle en a besoin, parce que c’est elle et qu’il a besoin d’elle, lui qui a tout fait pour ne jamais avoir besoin de personne… Il entend encore sa voix douce remplie de crainte l’appeler… Il se rappelle la chaleur de la voiture en feu dans son dos "Allo ? Michael... Michael ?!". Son bras se rappelle ses contacts doux, ses doigts se remémorent la douceur de son bras. Il regarde sa main, son dernier contact avec Sara, autre que la note qu'elle lui a laissé à Gila.

"Sara est peut-être morte, Michael." La voix de Lincoln résonne encore dans son esprit. Il secoue la tête et prend une profonde inspiration. Elle n'est pas morte. Elle ne peut pas être morte. Il le saurait… Et tout ce qu’il sait au plus profond de lui, c’est qu’elle est vivante et qu’elle a besoin de lui.


Son mobile ! Elle l'a appelé quand ils étaient en cellule ! Il sent encore le contact froid des barreaux contre son visage. Il sent encore son coeur se serrer de ne pas pouvoir entendre sa voix, de savoir qu’elle était si proche et pourtant hors de portée…

Il appuie les paumes de ses mains contre ses yeux fermés, tuant les larmes qui naissent en lui et se redresse brusquement. Il doit être fort pour elle ! Il ne doit pas flancher maintenant ! Non surtout pas maintenant alors qu’il ne sait pas si elle est en sécurité et que son frère est seul dans une pièce avec un ex-agent secret.

Il entre dans le salon, où Paul et Lincoln mangent en silence. Lincoln tend son assiette à Michael qui la refuse.

"Paul… ou Owen…, j’ai besoin de vous emprunter votre téléphone. Je dois consulter ma messagerie…C’est urgent ! »

Lincoln décèle la lueur d’espoir dans le regard de son frère, cette petite lumière qu’il n’avait pas vu danser dans ses yeux depuis si longtemps, trop longtemps… Et à cet instant, il regrette amèrement les paroles dures qu’il a prononcées tout à l’heure au fond de ce tunnel obscur alors que tout ce dont Michael avait besoin était de croire…

« Je suis sûre qu’elle va bien, Michael », lui murmure t’il en lui posant la main sur l’épaule.

Kellerman sourit ironiquement à Michael. "Il n'y a rien qu’un téléphone de service d’un ancien agent secret ne puisse faire."

Paul sort le téléphone de sa poche et en ouvre le clapet. "Voilà. Quel était votre numéro ?" Il se tourne vers Michael qui fait les cents pas derrière lui, faisant grincer le plancher à chacun de ses pas

"Michael? Michael ? Votre numéro ?!" dit-il en haussant la voix pour le faire réagir.

“505 – 555 – 0163.” répond ce dernier d’une voix tremblante qui contraste avec son attitude calme ; Kellerman feint de ne rien remarquer, compose le numéro et écoute attentivement pendant que l'opérateur lui donne les instructions avant de tendre le téléphone à Michael.

Michael attrape violemment le téléphone et le colle à son oreille, priant pour entendre sa voix. "Vous avez un nouveau message." Merci mon Dieu ! Sara, murmure t’il, trop absorbé pour remarquer l’imperceptible changement qui se produit sur le visage de l’agent spécial Paul Kellerman.

"Message reçu le 4 juin, à 15h 46 du 505 - 555 - 0162. Pour écouter le message, tapez 1."

Son doigt presse nerveusement la touche 1. Si c’était elle et qu’elle est en danger… Il ferme les yeux et écoute la voix nerveuse et effrayée de Sara.


"Michael, c’est moi, écoute…Le téléphone a sonné la nuit dernière… J’ai répondu mais je n’entendais rien… Je… Je me demandais si c’était toi… Oh Seigneur ! Je ne sais vraiment pas quoi faire ! Je ne sais pas si je dois laisser un message ou qui pourrait l’entendre mais… Je… J’ai besoin de savoir que tu vas bien… J’ai besoin que tu saches que moi non. Je ne t’ai pas quitté à Gila. Quelque chose m’est arrivé et… » Il sent son coeur bondir à ces mots. Ainsi elle tient à lui autant qu'il tient à elle ? « … je ne sais pas quoi faire en ce moment. Je ne sais pas où aller mais je sais une chose : tu es la seule personne en qui je peux avoir confiance et… » Il l’entend rire doucement et nerveusement, de ce même rire qu’elle avait eu à l’infirmerie après leur baiser. « … et j’ai besoin aussi… j’ai besoin de savoir si tu vas bien… et j’ai besoin de toi. Je t’en prie… »

La voix de l'opérateur lui pose la même série de questions pour la quatrième fois, mais il continue à n’entendre que la voix de Sara en se cramponnant au téléphone comme à une bouée de sauvetage. Il ne se rend même pas compte qu’il est tombé à genoux. Il se sent tellement coupable… Elle le croit… Elle lui fait confiance… Elle a besoin de lui…

oh yesssss ! poste toute ce que tu as en stock, moi j'adore !

la suite la suite

Puisque vous aimez...

Scène 6 : Sara


Michael est libre ! Ei il est vivant ! Elle sait au plus profond d’elle-même qu’il est vivant ! Un frisson de soulagement parcourt son corps. MICHAEL VA BIEN !!! Elle sourit sans s’en rendre compte alors qu’elle se penche pour ramasser sa tasse de café en s’excusant auprès du pompiste qui marmonne dans sa barbe en lui jetant un regard noir.

Mais Michael va-t-il vraiment bien ? Elle le souhaite plus que tout mais elle sait aussi que ceux qui s’en sont pris à Lincoln, à son père, à elle, à eux ne le laisseront pas s’en sortir vivant…

Bredouillant des excuses confuses, elle se précipite dehors à la recherche d’un coin tranquille pour tenter de reprendre ses esprits, de réfléchir à ce qu’elle doit faire…. Doit-elle continuer vers Chicago ? Doit-elle tenter de retrouver Michael ? Elle a envie de retrouver Michael, oui mais le doit-elle ?

Soudain, elle entend une sonnerie sourde au fond de son sac. Elle cherche nerveusement au milieu de tout son fouilli et finit par le renverser sur le sol avant de mettre enfin la main sur son portable en poussant un soupir de soulagement… mais trop tard…

"Et m... !!!" jure-t’elle d’une voix remplie de larmes de rage, de larmes de désepoir, de larmes d’impuissance… remplacée aussitôt par des larmes de joie quand elle réalise que seul Michael peut l’appeler sur ce téléphone qu’elle n’a pas pu se résoudre à jetter et que s’il l’appelle, c’est qu’il est vivant, qu’il va bien… il va la rappeller ! Elle se refuse à envisager que le téléphone de Michael pourrait être entre de mauvaises mains… Non, elle a besoin de croire en lui… elle a besoin de croire en elle, en eux… il va rappeller. Il le doit. Sara regarde fixement le téléphone, comme si son regard insistant avait le pouvoir de le faire sonner. Mais un signal sonore pointu accompagne les derniers mots qu’elle ne veut surtout pas voir : Batterie basse. « Non… non… » implore-t’elle alors que l'écran devient despespérement noir. Résistant à l’envie rageuse de jeter le téléphone, Sara se lève vivement, range précautionneusement le téléphone dans son sac et retourne vers le sation service.

« Vous avez des chargeurs de mobiles ?

- On n’est pas chez Eaton ma jolie demoiselle !

- Vous ne savez pas où je pourrais en trouver, s’il vous plait ?

- Vous vous croyez à Chicago ou New York ou quoi ?!

- Ecoutez, c’est très important et j’ai vraiment besoin de trouver un chargeur pour mon mobile… s’il vous plait… », demande Sara de sa voix la plus posée possible, tentant de contenir la colère grandissante qui gronde en elle.

- Pour vous, ma jolie, je vais voir ce que je peux faire… montrez- moi ça !, répond le pompiste dans un sourire mielleux…

- Merci beaucoup ! Voila…

- Mais c’est que vous avez de la chance ! Vous avez le même que moi ! Si j’étais vous, je me poserais des questions parce qu’à ce qu’on dit….

- Vous avez votre chargeur avec vous ?

- Ouh la ouh la ! Du calme ma petite ! Je l’ai oui ! Laissez-moi quand même te temps d’aller le chercher dans la remise ! »

Sara soupire de soulagement en bénissant le ciel d’avoir autant de chance dans son malheur… Quand le pompiste ventripotent revient avec son précieux chargeur, elle lui arrache presque des mains pour le brancher à la prise du comptoir et le connecter à son téléphone.

Elle a eu 7 appels manqués, tous d'un numéro qu'elle ne connaît pas. Mais elle tente de se raisonner, Michael a été capturé et les chances qu’il ait encore son cellulaire avec lui sont minimes. Elle prend une grande inspiration et colle le téléphone à son oreille.

"vous avez 1 nouveau message" récite la voix mécanique de l'opérateur et Sara n’a pas d’autres choix que d’attendre impatiemment. "Message reçu le 5 juin à 8 h49 du 507 - 555 - 51028. Pour écouter le message, tapez 1."

Je t’en prie, Michael... J’ai besoin que ça soit toi… je t’en prie...

"Sara." A la minute où elle entend sa voix, ses premières larmes s’échappent… "Michael », chuchote t’elle. "Sara, c’est moi. " elle l'entend prendre une profonde inspiration et elle se passe nerveusement la main sur le front et dans les cheveux ." je vais bien pour l'instant. Je suis sûr que tu as dû entendre les nouvelles de notre arrestation, mais on s’en est sortis encore…. Un homme nous a aidé… il va nous aider à en finir avec tout ça… Je…." La voix de Michael devient hésitante et semble déchirée...

" Sara, j’espère que tu vas bien..Je… " Elle reconnaît ce ton dans sa voix , ce ton qu’il avait eu quand il l’avait appelée pour lui dire qu’il était désolé, qu’il avait un plan pour la protéger, qu’elle et lui, c’était réel… Sa voix est si douce et affectueuse que les larmes sur son visage s’intensifient.
"écoute, je veux que tu saches que si c'est toi, et que tu écoutes ce message, que… tu me manques… que j’ai besoin de toi et que je continuerai à essayer de t’appeler jusqu'à ce que j'entende le son de ta voix… je ferais tout pour te retrouver, Sara... Tout… »

c'est tout à fait splendide... magnifique j'ai la gorge noué et j'attends avec impatience la suite...
BRAVO:jkgdx:

fan fic postée sur prisonbreakfan ?
je l'adore !! c'est une des meilleure !!

Surtout ce passge d'appel téléphonique, où il n'arrive pas à se joindre, je trouve ça tellement triste de les voir aussi désespéré tout les deux je sais déjà ce qui va se passer

J'adore à un point inimaginable ton histoire, tout ce que tu décris semble être vrai, si réel, et parfaitement adapté à la situation

BRAVO, meme si c'est largement insuffisant
la suite !

continue j'adore

Effectivement Micko, fanfic déjà postée sur un autre forum... Mais comme je me régale à lire des fiics sur celui-ci, j'ai voulu y apporter ma petite pierre...

Puisque vous avez l'air d'aimer, je vous poste une petite suite...

Scène 7 : Michael / Lincoln / Kellerman

En fond sonore : Le cd 1 de « Both sides of the gun » de Ben Harper parce que c’est Ben Harper, que c’est mélancolique à souhait…
“Et m… ! ! ! ! », crie Michael serrant rageusement le téléphone.

“Calme-toi, Michael”, lui dit calmement Lincoln en lui posant la main sur l’épaule. “ Tu réésaieras tout à l’heure…”

Michael se laisse tomber au pied du divan et se prend la tête dans les mains, le téléphone posé sur sa jambe. Il ne dit rien mais Lincoln peut entendre l’assourdissant désepoir qui s’est emparé de son frère. il n'a jamais vu son frère secoué de la sorte avant et encore moins à cause d'une femme. Sara est quelqu’un de différent pour Michael, même un imbécile aurait pu voir cela… Elle est cette personne sans laquelle Michael ne pourrait plus respirer…

“ Pourquoi ne répond-t’elle pas, Linc?” lui demande Michael d’une voix qu’il ne lui connaît que trop bien, cette voix de petit garçon triste, seul et abandonné par tous ceux qu’il aime…

Lincoln s’assoit près de lui et pose une main sur son épaule. "elle ne repond peut-être pas parce qu'elle ne reconnaît pas ce numéro. Je te connais Mich, et je suis prêt à parier que quand tu l’as vue après l’évasion , tu lui as bien dit plusieurs fois de faire attention, de ne pas répondre à des appels de numéros inconnus, je me trompe ? "

Michael secoue la tête. "elle est partie avant que je puisse la prévenir de quoique ce soit.... J’aurais dû faire plus attention à elle… Si je l’avais mieux regardée et moins pensé à notre fuite, elle n'aurait pas été blessée… elle ne serait pas partie…Si j'avais fait de ce qu’il fallait, elle n’en serait pas là aujourd’hui, seule, effrayée et en danger… Si seulement....
J'ai besoin d’elle, Linc…. Je ne peux pas continuer comme ça, sans elle sachant qu'ils ... qu'ils lui ont peut-être pris son téléphone, qu’ils lui ont peut-être fait du mal…

_ Ecoutes… On va tout faire pour la retrouver, je te le promets… » Lincoln regarde Michael et se maudit de son impuissance à pouvoir le consoler, à pouvoir l’aider… il n’a jamais vu son frère ainsi, si desemparé, si seul, si soucieux de quelqu’un… Certes, Michael cherchait toujours à aider les autres et Linc avait égoïstement cru que c’était ce qu’il faisait avec le Docteur Tancredi mais il comprennait à présent que c’était loin d’être aussi simple… Michael aimait cette femme et il lui avait fait du mal, il l’avait mise en danger pour le sauver lui, son frère qui n’avait même pas pris la peine d’essayer de savoir ce que pouvait ressentir Michael… Il s’en veut tellement….

« Mich, on va…

- Non, Linc… On ne va pas… J’ai besoin d’être seul pour réfléchir. » dit Michael d’une voix éteinte en se dirigeant vers la chambre à coucher avant de se laisser tomber sur le lit, les yeux rivés au plafond où les ombres des arbres dessinent le visage de Sara…

Elle pense probablement qu'il est en prison en ce moment, Elle doit être totalement perdue… Elle disait dans son message qu’il était le seul à qui elle pouvait faire confiance, elle devait se sentir tellement abandonnée. Elle disait aussi qu’elle n’allait pas bien… qu’elle avait besoin de lui…. Il doit l’aider ! Il doit trouver une solution ! Et la seule qu’il a pour le moment est de tenter de la joindre avec ce téléphone en priant pour qu’elle décroche enfin alors qu’il sait que ce simple geste signifierait qu’elle est encore plus en danger…

« Décroche, Sara… Décroche… »


Scène 8 : Kellerman / Lincoln / Michael

Après avoir tenté à maintes reprises de joindre Sara sans succès, Michael accepte enfin de poser le téléphone et de se reposer un peu… Il le faut de toutes façons, Linc a raison : il ne sera pas d’une grande utilité à Sara s’il est à bout de forces… Seulement il a peur de s’endormir, peur de perdre un temps précieux, peur de sombrer à nouveaux dans ses cauchemars d’enfant, peur de rêver à Sara et de ne rien pouvoir faire pour l’aider, même dans ses songes… Mais le sommeil gagne le combat et l’emporte en lui accordant une trêve bien méritée…

La sonnerie du téléphone le réveille en sursaut . Il saute sur ses jambes et regarde avec un espoir infini l'écran où s’inscrit : Kim.

"PAUL?"

Paul entre dans la chambre, essuyant ses cheveux avec une serviette. Michael lui jette le téléphone et se laisse retomber sur le lit, déçu, tellement déçu…. Kellerman décroche et met le haut-parleur :

"Vous les avez trouvés?" L’agent secret lève les yeux au ciel et soupire. "j’y travaille... j’y travaille..."

"où êtes vous?"

“Heu...” répond Paul en feignant de chercher une indication sur leur localisation… « A quelques kilomètres du point de départ de leur dernière escapade. Je les suis à distance.... Kim éclate d’un rire cynique: “ Bien, je vois que vous essayer encore de me balader… Je repose ma question : OU ETES-VOUS ? Je vais vous envoyer des renforts car je serais peiné que quelque chose de malencontreux vous arrive alors que vous essayez de capturer deux dangereux fugitifs… »

C’est maintenant au tour de Paul de rire. « rappelez-vous ce qui s'est produit la dernière fois que vous avez voulu m'envoyer de l'aide ? Vous avez perdu un fidèle collaborateur dans un malencontreux accident dont il a été victime alors qu’il essayait de capturer deux dangereux fugitifs… Je travaille seul, Bill ! »

Paul raccroche le téléphone d’un geste sec et se tourne vers Michael.

"On doit partir maintenant. Ils doivent déjà avoir commencé à nous localiser… Et si on ne bouge pas maintenant, ils ne tarderont pas à venir frapper gentiment à cette porte… et je ne pense pas que ça soit ce que vous cherchez, non ?

_ Attendez une minute…, répond Michael en fronçant les sourcils, Ils peuvent nous tracer ?! Je pensais que vous, les agents secrets, vous pouviez tracer les autres tout en ne pouvant pas l’être vous-même !

- en effet… on ne peut pas être tracé par n’importe qui mais nous pouvons tracer tout le monde… et j’ai beau ne pas être n’importe qui, je fais tout de même parti de la vaste population de ce monde en décadence…Donc, on part ! Et tout de suite !

- Je dois d’abord passer un coup de téléphone. » , Il doit appeler Sara. Il a besoin de lui parler. S’il y a la moindre possibilité de pouvoir entendre sa voix, alors il doit essayer…

Paul fait claquer sa langue. "Et qu’est-ce qui vous fait croire qu’elle va décrocher cette fois ?"

Michael lui lance un regard noir, "je le sais, c’est tout.

- alors vous vérifierez votre intime conviction dans la voiture ! On part tout de suite ! »

la suite la suite

Scène 9 : Michael / Sara

"OH mon Dieu..." crie Sara quand elle sent son téléphone vibrer sur la table de chevet de cette chambre de motel miteuse qu’elle a prise il y’a quelques heures pour tenter de se reposer, de faire le point.

Tremblant malgrè la chaleur étouffante qui régne dans la pièce, elle ouvre le téléphone et le porte à son oreille.

« Allo ? » Mon Dieu, faites que ce soit lui… Faites que ce ne soit pas vraiment lui… Faites que ça ne soit pas Lance ou un de ses collègues… ses frisssons s’accentuent à la pensée de ce Lance… Michael…

- Sara.” Un chuchotement doux émane du téléphone, un simple souffle qui prend la forme de son nom qui échappe à ces lèvres qu’elle peut voir malgrè la distance qui les sépare. "Sara, c’est moi." elle sourit en entendant cette phrase, cette même phrase qu’il avait prononcée quand elle était assise sur les marches de l’église, mangeant de la tarte avec le type qui s'est avéré être le plus grand salaud qu’elle ait pu connaître et, ce n’était pas peu dire, car elle en avait connu un certains nombres quand elle travaillait à Fox River, jusqu’à Michael… Michael qui dénotait tellement dans cet univers…

"Michael." sanglote-t’elle dans le téléphone, de nouvelles larmes, mais de joie cette fois, coulent goutte à goutte le long de ses joues . Elle avait eu si peur qu’il lui soit arrivé quelque chose…

"Ca va aller maintenant, Sara. Je suis là....

- Oh Michael..." A ces paroles, ses larmes s’arrêtent. Elle le croit. Elle sait que que tout va aller mieux maintenant. elle sait qu’elle va le revoir...

“ Tu vas bien? Tu n’as rien?”

Elle baisse la tête nerveusement comme elle le faisait à l’infirmerie quand il la fixait de ses yeux envoutants… Un sourire s'échappe de ses lèvres quand elle réalise qu’il ne peut pas la voir. Michael Scofield est capable de beaucoup de choses, mais il ne peut pas la voir à des kilomètres de distance. Elle ferme les yeux et voit son visage devant elle.

“Sara?

- Je vais bien, Michael. J'ai semé mon heu – l’homme qui était après moi. J’ai couru le plus loin possible.. " elle fronce les sourcils de fierté . "il est sûrement à l'hôpital en ce moment… . je pense qu’il n’a pas aimé le fer chaud que je lui ai collé sur la poitrine...

- Hey, Sara ! Je me suis toujours dit que tu n’étais pas une gentille fille…, tente de plaisanter Michael alors qu’il boue intérieurement en imaginant ce que Sara a pu subir... Elle rougit à ces paroles et au souvenir de leur flirt à peine déguisé dans l’infirmerie…

"Michael, où êtes-vous - ? J'ai eu si peur quand j'ai appris qu’ils vous avaient capturés….J’ai eu tellement peur qu’il t’ait tué… " Elle soupire profondément, et immédiatement la voix calme de Michael la rassure.

“Hey...hey! Je vais bien, tu m’entends ? Je ne les laisserai pas m’attraper... je ne les laisserai pas nous séparer encore une fois, ok ?

- J’ai besoin de toi, Michael… J’ai besoin de te voir…. ? Je veux que tu saches que je voulais revenir à Gila. J'ai voulu partir, mais je n’ai pas pu… Mais il était là, Lance enfin je ne sais pas qui en fait et…

- Tout va bien,Sara.. Je sais ça... Je vais venir te chercher dès que possible.... Ne bouge pas…

- Je suis en sécurité Michael… Sois prudent… Je ne veux pas te perdre… encore… Je t’en prie... »

Ils entendent tous deux des parasites sur la ligne et ils savent qu’ils doivent raccrocher maintenant… Sans un mot… sans un au revoir…
Scène 10 : Kellerman / Lincoln / Michael

« C’est bon ! Je l’ai!”, exulte Kellerman en relâchant discrétement la mollette du son sur son oreillette, faisant ainsi stopper les parasites sur la ligne…

- Mais comment avez-vous fait ? » demande Lincoln alors que Michael fixe intensément le téléphone sans dire un mot, au bord des larmes…

« Hey ! Mais je suis un homme plein de ressources… et plein de surprises… pas toujours bonnes certes mais bon…

- où est-elle ? On doit aller la chercher tout de suite !, réagit enfin Michael

- elle est à New Wilmington. C’est à 25 km d’ici.

- On doit y aller tout de suite !

- Elle est en sécurité… Ca ne sert à rien de se presser… Il faut réfléchir à ce qu’on va faire ! Vous n’allez tout de même pas risquer de vous faire reprendre pour retrouver une femme, quand même… plus que charmante, il est vrai mais..

- Vous la connaissez ? rugit Michael

- De vue ! Disons que Miss Tancredi avait un père quelque peu célèbre... Paix à son âme!

- Quelqu’un a tenté de la tuer! Si je trouve ce fils de p…, je le tue de mes propres mains !

- Voyons Michael, ce ne sont pas vos méthodes habituelles… Utilisez plutôt votre esprit de génie pour trouver un moyen de retrouver ce cher docteur Tancredi sans risquer de nous faire tous tuer, elle y compris puisque vous semblez décider à ne rien écouter… »

« ... Sois prudent… Je ne veux pas te perdre… encore… Je t’en prie... ». Les mots de Sara chantent encore dans sa tête et il aime cette douce mélodie… Il l'aime… il l’a toujours aimée. et il l’a toujours su, mais maintenant, il ne peut plus refuser de l’admettre et refouler ses sentiments… il ne peut plus imaginer sa vie sans elle… il s’imagine vieillir auprès d’elle et réalise que c’est cette pensée qui la fait tenir dans tout cet enfer…

Soudain, quelque chose attire le regard de Michael, un pansement dépasse de la chemise de Paul. La phrase de Sara résonne en lui comme une alarme : "il est sûrement à l'hôpital en ce moment… . je pense qu’il n’a pas aimé le fer chaud que je lui ai collé sur la poitrine... »

« Vous étes blessé, Paul ? questionne Michael d’une voix qu’il espère le plus neutre possible.

- Les aléas du métier tranquille d’un vendeur de viande de bison séchée…, esquive l’agent.

- Comment vous étes vous fait ça ?, insiste Michael

- Une balle perdue, Monsieur l’inspecteur ! Disons que je suis doué dans mon job mais que certaines personnes ne sont pas enclines à tout avouer sans se défendre… Un silence pesant emplit la voiture. Et ce plan, Monsieur le génie ? Ca avance ?

- Non seulement, il avance mais il est même au point.

- Et serait-ce trop vous demander de nous éclairer ?

- Contentez-vous de nous emmener à New Wilmington pour le moment ! », répond Michael en fixant la route.

c'est passionnant. J'attends vite la suite...

oui continue je pens equ'il ense que c lui ki a fait souffrir sara

tu sas déjà ce que j'en pense et j'adoreeeeeeeeeeeeeee