"Escape is just the beginning..." (après le fall f

Ah ouais, c'est vraiment top, on attend la suite avec impatience, avec les mêmes palpitations dès qu'on voit que tu as mis une suite, que quand commence un nouvel épisode de notre série préfèrée!

super j'adore mais la il me faut la suite je devien acro

je suis fanficolique maintenant.

J'ai besoin de ma dose du week end tout de suite....

Arretez! Vous me faites rougir!!! Enfin non, continuez au contraire....!!!

Une petite suite....

Scène 19: Michael / Sara


Michael laisse tomber à la hâte ses vêtements froissés sur le sol et se réfugie sous le jet d’eau glacé... Il laisse l’eau gelée faire retomber la fièvre qui le consume depuis qu’il a vu Sara enroulée de cette trop grande serviette, des gouttes d’eau perlant du long de son cou au creux de ses seins… Il espère retrouver ses esprits, essayant de trouver ce qu’il doit faire pour Kellerman, pour Sara, pour eux… Oui, il devrait réfléchir sérieusement mais la seule chose sur laquelle il arrive à se concentrer est la sensation des mains de Sara sur son corps… Il s’abandonne à ce doux souvenir… L’eau froide ne parvenant décidément pas à le calmer ou à lui rafraîchir les idées, il sort promptement de la douche, se frictionne énergiquement avec une serviette bien trop petite pour qu’il puisse l’enrouler autour de sa taille… Il avise un vieux peignoir élimé et l’enfile avant de rejoindre Sara dans la salle à manger, bien décidé à lui parler, à lui donner enfin les réponses à toutes ses questions…

Mais sa détermination s’effrite quelque peu quand il aperçoit Sara appuyée à la fenêtre… il s’approche doucement et lui passe les bras autour de la taille. Elle soupire en s’abandonnant dans ses bras, posant sa tête sur son épaule, mêlant ses mains aux siennes.

« La douche était bonne ? demande Sara.

- Tonifiante... répond Michael avec une pointe d’ironie.

- Je vois ça… », dit-elle en caressant doucement ses bras. Michael frissonne à ce contact et le froid n’en est pas le seul responsable.. « Tu es glacé, reprend-elle d’une voix mutine, laisse-moi te réchauffer…

- Sara, il faut qu’on parle…, lance Michael sans grande conviction.

- Plus tard! C’est moi le docteur ici et je dois prendre soin de mes patients ! rétorque t’elle en se retournant avant de faire glisser ses mains dans l’échancrure du peignoir de Michael qui se dit que finalement, ils peuvent effectivement remettre cette discussion à plus tard.

Il l’entraîne vers la chambre sans quitter ses lèvres. Il glisse sa main le long de ses bras et entraîne avec lui la serviette qui tombe au sol en même temps que son peignoir.
Et dans cette chambre silencieuse dans cette maison vide perdue au milieu de nulle part, plus rien ne compte… Plus de fuite, plus de conspiration, plus de peur… non, juste deux amants qui s’aiment à en perdre la raison… Seuls comptent la douceur de leurs mains, la chaleur de leurs peaux, la saveur de leurs bouches, la mélodie de leurs souffles mêlés… ils sont juste deux amants qui s’aiment comme si leur vie en dépendait, comme si c’était la première fois, comme si c’était la dernière fois…

Les corps encore tremblants du plaisir fulgurant qu’ils viennent de partager , ils se blottissent l’un contre l’autre. Michael ramène les couvertures sur Sara. Il joue avec une mèche de ses cheveux pendant qu’elle promène ses doigts dans les méandres de son tatouage.

« Sara, si tu savais comme j’ai attendu ce moment… Si tu savais comme j’ai besoin de toi… C’est toi qui m’a aidé à supporter tout cet enfer, toutes ces horreurs… Je ne veux plus jamais t’abandonner… Je ne veux plus jamais que tu t’en ailles… Si tu savais à quel point je suis désolé… Désolé pour tout… pour ton père, pour ton arrestation, pour cette ordure de Kellerman (la main de Michael se contracte alors qu’il prononce ce nom), pour ton overdose… Tout est de ma faute… Je n’aurais jamais dû t’impliquer dans tout ça…

- Chuuutttt…. Michael… Tu n’es pas le seul coupable dans cette histoire… Je t’en ai voulu, ça oui ! J’ai même essayé de te détester.. Mais je n’ai pas pu, Michael ! tu ne m’as pas forcée à laisser cette porte ouverte ! tu ne m’as pas forcée à faire ce que j’ai fait ! je ne l’ai pas fait que pour toi ! je l’ai fait aussi parce que je pensais que c’était juste, que c’était ce qu’il fallait faire… et je le pense encore ! Je suis une ancienne droguée, Michael ! Tu ne pouvais pas le savoir vu le soin que mon père a mis pour le cacher et ne pas risquer d’entacher sa réputation… C’est moi qui ai enfoncé cette aiguille dans mon bras… je savais ce que je faisais… j’ai été lâche… j’ai voulu croire que tout était de ta faute.. Tu as des torts, c’est sûr mais j’ai aussi une grande part de responsabilités dans ce qui est arrivé, dans ce qui m’est arrivé… Crois-tu vraiment que si je ne t’avais pas rejoint à Gila, Kellerman ne m’aurait pas retrouvée ? il me surveillait depuis le début, Michael ! il s’est fait passer pour un ancien drogué… Je n’ai rien vu… je l’ai même laissé entrer chez moi ! il était là quand tu m’as appelé !

- Et je t’ai ramené directement à lui…

- Et il ne m’est rien arrivé… C’est plutôt lui qui gardera un mauvais souvenir de nos « retrouvailles »…

- je ne laisserai plus personne te faire du mal, Sara, je te le promets…

- Je le sais, Michael… Je le sais…mais tu sais ce qu’il y’a de plus drôle dans cette histoire ? c’est que c’est justement quand Kellerman me torturait que j’ai su que je ne pouvais plus me voiler la face… que je ne pouvais plus refuser d’admettre ce que je ressens pour toi… c’est toi qui m’as sauvé ce jour-là, Michael ! c’est à toi que je pensais quand j’avais la tête dans l’eau glacée, que l’électricité me vrillait le corps ! je me disais que tant que je ne disais rien, tu étais en vie ! je me disais que tant que je ne renonçais pas, j’avais une chance de te revoir… c’est toi qui m’a donné la force de tenir, le courage de me battre, de vaincre mes peurs… alors ne dis pas que tu as ruiné ma vie, Michael ! ma vie d’avant peut-être… mais elle était déjà en miettes… avant toi, je n’avais pas de vie !

- Sara… Si tu savais comme je t’aime…

- Je sais Michael… Je n’ai jamais été aussi sûre de quoique ce soit… », dit-elle en lui déposant un doux baiser sur les lèvres. « Serre-moi fort »

Ils s’endorment ainsi, enlacés, les cœurs et les corps apaisés…

Je suis aux anges, presque envie de pleurer...
Avant toi, je n'avais pas de vie
You houuuuuuuuuuuuuuuuuu

Celifrance, elle est CA-NON ta fic !

super fanfic il faut une suite de toute urgence.

je suis fan de ta fanfic

Ta fic est SUBLIME, ya pa dotre mot pr la decrire
Vivemen la suite, je latten ac impatience
en tt cas felicitation pr ta suite!

Je me répéte mais met nous la suite!!!!!!!!!!

ha viiiiiiiiiiiii ta fic c'est du caviar viiite une suite

une suite rapidement s'il te plait

Scène 20

En fond sonore : Hallelujah / Jeff Buckley ( la meilleure chanson du monde !!!!)

http://www.radioblogclub.com/fav/0/1705351

A Quantico, les instructeurs n'aiment pas répéter. Si vous ne pouvez pas suivre ce qu'ils disent, c’est votre problème, pas le leur! Quand vous êtes touché par une balle et que vous vous écroulez au sol, vous avez le temps de vous dire que vous auriez dû être plus attentif pendant les cours.... Il y a une devise qui vous revient "ne le prenez jamais comme une attaque personnelle. Ne vous impliquez jamais personnellement". Et c’est vrai, quoiqu’il arrive, quelque soit le criminel qui est face à vous, vous ne devez jamais le prendre contre vous. C'est la clef à la survie. Les sentiments rendent des criminels faibles, mais leurs chasseurs aussi. Un homme chassé éprouve de la crainte, de la colère, de la tristesse, toute une gamme d’émotions qui l’amènera inéluctablement à faire une erreur. Il essaiera alors de contacter un proche pour apaiser sa douleur, pour soulager sa conscience, cette erreur lui sera fatale et le chasseur sera là pour cueillir sa proie. C'est pourquoi le FBI a toujours le dessus. C'est pourquoi les autorités gagnent toujours. Les agents n'ont rien à perdre, par conséquent ils ne font aucune erreur.

L'agent Mahone a toujours respecté les règles, du moins, il a essayé…. Mais maintenant qu’il a enterré un cadavre dans son jardin et qu’il a semé quelques cadavres sur sa route. Il a quelque chose à perdre. Et Michael Scofield le sait.... Paul Kellerman le sait…

« Ne le prenez jamais comme une attaque personnelle », cette phrase entendue maintes et maintes fois continue de résonner dans la tête de l’agent Alexander Mahone. Il se souvient qu’il avait l'habitude de bailler ; il avait l'habitude chuchoter ironiquement à l'oreille de son voisin : "ils devraient le dire plus souvent, on risquerait de l’oublier !". Peut-être auraient-ils dû en fait…parce que quelque part, à un moment qu’il n’arrive pas à situer, Alexander Mahone a oublié. Il ne sait ni quand ni pourquoi cette mise en garde a quitté son esprit. Peut-être était-ce la première fois qu'il vu le cadavre d'un enfant, peut-être était-ce avant… avant toutes ces horreurs qu’il n’a pas pu éviter, avant Shales, après Pam… Il sait seulement qu’il s’est réveillé un matin et que les mots avaient disparus.

Les mots sont revenus maintenant... Mais trop tard… Il aurait dû s’en rappeler plus tôt et peut-être ne se trouverait il pas étendu au fond d’un tunnel sombre et humide, un balle dans l’épaule en train de se vider de son sang et de lutter pour garder les yeux ouverts, en dépit de la douleur…

Il a fait une erreur, juste une... enfin une autre… la seule et unique depuis l’affaire Shales…. Il a tué un homme, un homme qui méritait de mourir. Il a rendu les rues du pays plus sûres. Mais était-ce pour cette seule raison pour qu’il avait tué Oscar Shales ? Non, il n'avait pas fait ça pour son pays… Non, il l'avait fait pour lui, pour être en paix avec son propre esprit. Cet homme l’avait défié et il avait perdu !
A Quantico, ils vous assènent à longueur de journée que vous n’avez aucun droit à l’erreur ! Il y a, cependant, une première erreur, suivie d'un premier mensonge, puis d'une deuxième erreur pour couvrir la première, et ainsi de suite… Aucun homme ne peut se permettre de montrer ses faiblesses, surtout quand il travaille pour FBI.
L'agent Mahone est un homme droit, un homme honnête. Il s’était promis qu'il ne referait plus les mêmes erreurs… Mais il a rompu sa promesse. Il a de nouveau perdu le contrôle... Il a tué un gamin qui avait volé une carte de base-ball, un gamin désarmé...

Pourquoi ? Comment en est-il arrivé là ? Et pourquoi Kellerman ne lui a-t-il pas tiré en plein cœur ? Est-ce là sa sentence ? Mourir lentement dans une abominable agonie physique et morale ? Kellerman est un professionnel… Pourquoi a-t-il fait ça ? Pourquoi lui a-t-il laissé une chance de s’en sortir ?

Etendu au fond d’un tunnel sombre et humide, un balle dans l’épaule en train de se vider de son sang et de lutter pour garder les yeux ouverts en dépit de la douleur, Alexander Mahone se demande qui il déteste le plus, Kellerman ?Scofield ? Ou lui-même ? Il ne peut pas répondre à cette question. En revanche, il sait qui il aime... Pam…Cameron…. Et il se dit qu’au fond, c’est peut-être la seule chose qui compte, la seule chose dont il veut se souvenir, la seule chose qui vaille la peine de se battre…
Il ne sait pas s'il va pouvoir garder encore longtemps les yeux ouverts… Tout devient flou autour de lui… Sa tête lui fait mal… Des sirènes assourdissantes résonnent dans son crâne…
















Si vous aimez toujours, un epetite suite ce soir....

Bon dimanche!

Bien sur qu'on aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiime!

Toujours aussi contente de me mettre une petite scène sous la dent!

Impatiente de lire la suite!!!

oui je veux ta suite ce soir

bien sur qu'on aime toujours ! Vivement ce soir pour la suite

toujours aussi magnifique et prenant... BRavo à toi

Voila la petite suite promise...

Scène 21 Michael / Sara

En fond sonore : All I want / Susie Suh

http://www.radioblogclub.com/fav/0/1705351

Quand il ouvre les yeux, Michael les referme aussitôt de peur que l’image qu’il a aperçue se disperse… Il les ouvre à nouveau... Mais son rêve est toujours là… Sara est toujours là, endormie près de lui, sa main dans la sienne posée sur sa poitrine qui se soulève doucement au rythme régulier et apaisant de sa respiration, sa tête posée sur son épaule. Son autre bras l’enveloppe doucement et il peut sentir son souffle chaud dans son cou… - il peut sentir la chaleur de sa peau contre son torse - ses cheveux emmêlés lui chatouillent le nez.

C’est trop beau pour être vrai…, pense t’il à voix basse. Elle murmure dans son sommeil, se blottit encore plus dans ses bras. La courbe de ses seins contre sa poitrine lui fait enfin réaliser que oui, c’est beau, c’est vrai… Sara est là, contre lui, endormie dans ses bras après une nuit merveilleuse…

Laissant échapper un soupir de bonheur, il embrasse tendrement ses cheveux, puis la peau douce derrière son oreille, inhalant son parfum doux et sucré. Elle bouge encore dans son sommeil attirant sa main plus près de ses seins. Il ferme les yeux sous ce supplice…. Il la désire tellement qu'il peut à peine respirer, son corps entier est dévoré d’une telle faim d’elle qu’il peut sentir son sang battre dans ses tempes.

Il contemple à nouveau cette femme endormie dans ses bras, ayant toujours du mal à réaliser qu'elle est ici avec lui comme elle l’a été la nuit passée…

Oh ! Mon Dieu ! La nuit dernière...

Ils s'étaient laissés emporter par leurs désirs, oubliant le temps, oubliant le monde autour d’eux… Ils avaient écouté ce que leur dictait leur cœur et avaient balayé au loin toutes leurs objections, toutes leurs peurs, tout leur passé... Et elle est là avec lui, juste comme il l’a tant de fois rêvé sans jamais vraiment se permettre de l’espérer…

Le contact de sa peau contre la sienne, son odeur, leur odeur lui font perdre pied, lui font tourner la tête… C’est presque trop beau...

Il inhale le parfum de sa peau une fois de plus, et sent encore l'ondulation du désir au fond de son ventre. La nuit passée, sa peau était à peine éclairée par le faible clair de lune, ses mains ont vu ce que ses yeux ne pouvaient pas voir… Il sait qu'il a encore beaucoup de secrets à découvrir chez Sara…. . Son coeur se serre à la vue de ses blessures... Son estomac se noue quand il réalise qu’elle perdu beaucoup de poids depuis leur dernière rencontre à Gila. Il se demande comment elle fait pour être aussi belle avec une coupe si brouillonne alors que n'importe qui d’autre serait ridicule... Elle est tellement belle…

Il dépose un baiser doux sur ses yeux fermés et glisse ses mains le long de sa taille pour l’attirer sur lui. Il sent la chaleur de son corps ensommeillé alors qu'elle enfouit son visage contre son cou.

Quand elle ouvre les yeux, Sara voit ces petites éclats jaunes qu’elle avait si souvent admirés... elle aime ces minuscules éclats, cette façon qu’ils ont dans certaines lumières, sous des angles imprévisibles de transformer ses yeux bleus en verts….

« Bonjour, Belle au bois dormant…, lui susurre t’il dans un sourire

- Bonjour, beau prince, lui répond elle en l’embrassant.

- Bien dormi ?

- Je voudrais que cette nuit ne finisse jamais…

- Mais elle ne finira jamais… Je te promets que ça sera toujours comme ça maintenant… », lui murmure t’il en lui caressant les cheveux.

« Je t’aime tellement Michael… » En prononçant ses mots, Sara éclate d’un petit rire nerveux, de ce rire qu’elle avait eu après leur premier baiser… « Oh ! Mon Dieu ! J’arrive enfin à le dire…Je t’aime, Michael… Je t’aime… Je t’aime… » répète t’elle le visage rayonnant en couvrant Michael de baisers.

« Mais on va devoir partir, non ? Ca ne serait pas sûr de rester ici plus longtemps, n’est-ce pas? , demande Sara en levant la tête vers Michael qui la regarde en souriant et en replaçant délicatement une mèche rebelle derrière son oreille... « Pourquoi souris-tu ?

- Pour rien… C’est juste que… Enfin, tu es devenue une pro de la fuite, dis-moi !

- Serais-tu en train de te moquer de moi, Michael Scofield ?! répond Sara en roulant pour poser son corps sur Michael. Il la regarde avec un sourire moqueur et lui embrasse le front.

Sara hisse ses hanches contre celles de Michael et se cambre pour prendre ses lèvres dans un baiser languissant, passionné, brûlant... Elle ondule lascivement du bassin, faisant tomber les draps.

« On ferait mieux de se lever... » proteste t’il mais ni l'un ni l'autre ne fait un geste pour sortir du lit…Ils restent ainsi, tranquilles, immobiles, désirant et désirable….

« Oui, on devrait vraiment se lever… », répond Sara en se blottissant plus encore contre la poitrine de Michael, reprenant sa danse lascive. Il pose ses mains sur les hanches de Sara et l’embrasse avec ardeur…

Ils allaient se lever oui… mais pas tout de suite…

c'est toujours aussi magnifique.... continue j'adore... je ne me lasse pas..... BRAVO à toi

Scène 22:

Des bruits de vaisselle ainsi qu’une bonne odeur de café leur parviennent de la cuisine… Allongés l’un contre l’autre, ils se disent que finalement, ils ont peut-être droit au bonheur…

« On devrait vraiment se lever cette fois… » dit Sara en s’asseyant au bord du lit à la recherche de quelque chose à se mettre sur le dos…

« Michael… il va falloir que tu viennes à mon secours encore une fois », lance t’elle en avec un sourire ironique…

- Je me suis rendu compte que tu débrouillais très bien toute seule… », répond-il d’un air mutin… « Et puis, je vous trouve très belle comme ça, Docteur… », continue t’il en passant ses bras autour de sa taille et en la dévorant de baisers.

« Michael… », implore faiblement Sara.

_ Oui… tu as raison, il faut vraiment qu’on se lève… » dit- il en se levant pour donner le peignoir à Sara avant de s’enrouler dans la serviette tombée au pied du lit.



Le sourire que Lincoln peut lire sur le visage de son frère quand ce dernier sort de la chambre en compagnie de Sara fait monter en lui une joie comme il n’en a pas connue depuis longtemps, si longtemps, trop longtemps… Il regarde Michael et ne voit plus le petit garçon abandonné et terrifié, il ne voit plus l’adolescent solitaire et mélancolique, il ne voit plus l’homme distant et froid… Non, quand il regarde Michael ce matin, Lincoln voit un homme heureux et amoureux, un homme en paix avec lui-même… Et il remercie intérieurement Sara pour ça…aussi… Parce que cette femme ne leur a pas seulement permis de s’échapper de Fox River, elle ne va pas seulement leur permettre de dévoiler au grand jour la conspiration dont leur famille est victime… Non, cette femme rend Michael heureux, enfin… Et c’est surtout pour cette dernière raison que Lincoln remercie Sara…

« Salut les amoureux ! » lance t’il gaiement. « Le petit déjeuner est servi ! Bon, j’ai dû faire avec les moyens du bord ! Estimez vous heureux que j’ai changé mes chaussettes hier !

- Du moment que tu ne nous as pas préparé ton omelette spéciale… », enchaîne Michael avec un air faussement horrifié en se tenant la gorge comme s’il était en train de s’empoisonner.

« Monsieur le gourmet voudrait-il nous concocter ses fameux « poêle’s pancakes » ?!, reprend Lincoln en faisant mine de gratter une poêle avec grande difficulté.

Sara regarde attendrie ces deux frères qui se chamaillent et plaisantent comme deux gamins.

« Comme vous pouvez le constater, Doc, vous voilà en cavale avec deux grands chefs cuisiniers ! dit Lincoln avec un grand sourire.

- Attendez donc de goûter à mes pâtes glue et vous allez finalement me jeter sur le bord de la route…, ajoute Sara en riant.

- après avoir échappé aux importantes forces de police déployées pour leur capture, Lincoln Burrows, Michael Scofield et Sara Tancredi sont retrouvés morts dans une maison isolée en pleine forêt près de Wilmington, visiblement victimes d’un empoisonnement… » déclame Michael en imitant Jerry Springer à son heure de gloire.

Ils partent tous trois d’un éclat de rire qui n’en finit pas et qui leur fait venir les larmes aux yeux…

Ils partagent un petit déjeuner joyeux et détendu où chacun prend soin d’éviter tout sujet fâcheux… Ils ont tous les trois besoin de sentir qu’ils peuvent encore avoir un semblant de vie normale… Ils prolongent ce moment, en dégustent chaque seconde, en savoure chaque minute….

Quand Michael part se doucher, Sara aide Lincoln à faire la vaisselle. Ils se chamaillent pour savoir qui des White Soxs ou des Yankees est l’équipe la mieux placée pour remporter le championnat cette année.

Et tout ça leur semble si familier, si naturel que les coups frappés à la porte de la cave les saisissent tous deux de stupeur…

Youpi!
Bon à la place de Kellerman, je serais vert d'être dans la cave pendant que les autres passent leur temps à rire et à faire l'amour ...

C'est quand même dingue de se dire que ce tueur sans scrupules est un fait un grand sentimental , après avoir révé de Caroline pendant des années, voici que Sara lui fait perdre ses convictions, incapable de la tuer, je suis sûre que maintenant, c'est d'elle qu'il rêve, au fond de sa cave...

j'adore mais nous une suite

super vitte une suite

C'est vraiment super, j'ai adoré !!!!!!

Scène 23

Lincoln remarque la crainte dans les yeux de Sara quand elle entend la voix de Kellerman. Il ne sait pas ce que ce type a pu lui faire… Ce type qu’il ne connaît pas, dont il ne se méfie d’ailleurs sûrement pas assez… Tout ce dont il est vraiment certain à son sujet, c’est que ce type est un pro… Et il n’en imagine alors que trop bien les horreurs qu’il a pu infliger à Sara… Et il ne comprend que trop bien ce qui a pris Michael hier soir… Il sait que si ça avait été Veronica, Michael n’aurait pas pu l’arrêter…

Lance... Sara sent monter une terrible nausée au son de cette voix, au souvenir de tout ce qu’il lui a fait subir… Elle sent de nouveau le courant électrique lui vriller le corps… Elle sent l’eau s’insinuer dans ses poumons, l’air lui manquer, elle sent la peur couler dans ses veines…Ca ne finira donc jamais… Le bonheur de cette nuit et la quiétude de ce petit-déjeuner n’étaient donc qu’illusion…. Elle veut en finir avec tout ça ! Elle doit affronter ses peurs ! Elle doit savoir qui est cet homme !

« Je vais aller lui parler », dit-elle d’une voix calme qui surprend Lincoln qui voit le regard de la jeune femme passer de la peur panique à une détermination farouche.

« Je ne pense que ça soit une bonne idée, Sara… Et Michael…

-Je ne vous demande pas votre avis, Lincoln ! Je veux y aller ! J’ai besoin d’y aller… » répond t’elle d’un ton sans appel en se dirigeant vers la porte de la cave.



Kellerman recule d’un pas quand il aperçoit Sara dans l’embrasure de la porte… Il était loin de s’imaginer qu’elle oserait lui faire face. Décidément, Sara Tancredi est une jeune femme surprenante… Et quelque chose lui dit qu’il n’est pas au bout de ses surprises…

Une sueur froide coule le long de son dos et Sara veut croire que c’est à cause de son infection et non à cause de la peur… Elle essaie de se raisonner : Lincoln et Michael sont juste à côté, il lui suffit de crier pour qu’ils arrivent… Mais elle réalise qu’elle ne veut pas qu’ils interviennent… Elle veut comprendre… Elle veut lui faire payer… Elle n’a plus peur à présent…

« Bonjour Sara ! Je ne vois pas de fenêtre par laquelle vous pourriez sauter… », commence l’agent d’un ton sarcastique.

« Je ne vois pas non plus de baignoire remplie… , répond Sara sur le même ton.

-En effet…

-Les rôles me semblent quelque peu inversés, Lance ! Vous ne trouvez pas ?

-Je vous en prie, appelez-moi Paul, demande t’il d’une voix faussement mielleuse en s’avançant vers elle. Notre cher Michael est-il au courant de votre petite visite de courtoisie ? Je suppose que non… »

Pour toute réponse, Sara le fusille du regard mais ne recule pas. Elle remarque que sa bouche se contracte un peu quand il parle, elle serait presque prête à jurer qu’il sourit…

« Vous devez comprendre qu'il est dans notre intérêt mutuel que nous faisions table rase de notre passé…

- Notre passé ? hurle Sara soudain prise de fureur devant le sourire satisfait imprimé sur le visage de son bourreau. Vous avez failli me tuer ! Vous avez voulu me noyer ! Vous avez voulu m’électrocuter ! Vous avez tué mon père ! Vous voulez que j’oublie tout ça ? Vous croyez vraiment que je peux oublier ça et vous faire confiance ?! Je ne sais même pas qui vous êtes ! Je ne sais même pas pour qui vous travaillez ! Vous êtes un malade !

Tout en prononçant ses paroles, elle avance vers lui, Kellerman recule vers le mur, bientôt pris au piège…

« Mais vous devez comprendre qu'il est dans notre intérêt mutuel que nous faisions table rase de notre passé, n’est-ce pas Lance ? » dit-elle dans un sourire en appuyant rageusement sur son torse, juste à l’endroit de la brûlure encore fraîche du fer à repasser…

Kellerman grimace de douleur et pousse violemment Sara au sol.

Vite vite, c'est trop court!
C'est toi qui nous offre notre épisode du lundi soir?