"Escape is just the beginning..." (après le fall f

Une petite suite pour faire de beaux rêves...

Scène 11 :

En fond sonore : Otis Redding / Theses arms of mine / Try a litlle tenderness

http://www.radioblogclub.com/fav/0/1705351

Accoudée au bar, dessinant de ses doigts le contour du verre posé devant elle, elle essaye de paraître la plus détachée possible, de ne pas se laisser envahir par toutes les pensées contradictoires qui se mèlent en elle… Non, elle doit être vigilante. Elle doit être forte, dominer ses émotions… elle doit essayer de rester sur ses gardes, ne pas se retourner ainsi aussi nerveusement à chaque fois que la porte s’ouvre pour se replacer tout aussi nerveusement sur son tabouret, le regard déçu. Elle ne doit pas laisser les autres pouvoir lire en elle comme dans un livre ouvert, elle qui a toujours su dissimuler ses sentiments…Elle ne doit pas oublier qu’elle est en danger, que des tueurs sont à ses trousses, qu’elle va être rejointe par un des hommes les plus recherchés des Etats-Unis… par Michael Scofield… Michael… Non ! elle ne doit pas ne penser qu’à lui, qu’à ce qu’il lui dira, à son regard, à ses mains…

Elle relit pour la énième fois de la journée la feuille qui avait été glissée sous la porte de sa chambre cet après-midi :

S,
Assieds-toi au bar du Baja’s à 21h ce soir.
Fais comme si tu ne me connaissais pas.
Fais moi confiance…
Tu me manques tellement…
M.

Elle regarde sa montre : 21h15… il est en retard…et s’il lui était arrivé quelque chose… Et si ce n’était pas Michael qui avait glissé cette feuille sous la porte… Et s’ils l’avaient…

Une main se pose délicatement sur son épaule, transmettant aussitôt un courant éléctrique à tout son corps. Et sans avoir besoin de se retourner, elle sait que c’est lui….

« m’accordez-vous cette danse ? », lui demande Michael d’une voix rauque à peine murmurée en lui tendant la main. Il l’entraîne sur la piste et l’attire doucement contre lui. Quand Michael pose délicatement ses mains sur ses hanches, Sara sent une douce chaleur l’envahir et elle se blottit contre lui. Et à cet instant, plus rien ne compte… le temps s’arrête et plus rien ne bouge autour d’eux. Il n’est plus un détenu en cavale… elle n’est plus une ex-junkie hors-la-loi… ils sont Michael et Sara, deux êtres perdus qui se sont enfin trouvés…

These arms of mine
They are burning, burning from wanting you
These arms of mine
They are wanting, wanting to hold you
And if you would let them hold you
Oh, I'll breath, oh I will be
Come on, come on baby
Just be my little woman, just be my lover
I need me somebody, somebody to treat me right
I need your woman's loving arms to hold me tight
And I need your tender lips( These arms of mine / Otis Redding )

Imperceptiblement, Michael reserre son étreinte et se penche pour enfouir son visage dans les cheveux de Sara qui se love encore plus contre lui, posant sa tête sur son épaule.

Et ils dansent, ils dansent, ils dansent…

Le changement de musique les surprend mais ni l’un ni l’autre n’ose rompre leur étreinte… leurs regards se croisent enfin et tout est dit… Michael se penche pour poser un baiser sur le front de sara qui ferme les yeux sous cette caresse. Elle sent les lèvres douces de Michael sur ses paupières… ses joues… au coin de ses lèvres… à la naissance de son cou…. autour de ses lèvres… sur ses lèvres qu’elle entrouvre pour s’abandonner enfin au baiser de Michael. Et ils savent tous deux à cet instant précis qu’ils sont enfin là où ils doivent être, qu’ils ont enfin trouvé leur refuge…

Et ils dansent, ils dansent, ils dansent…

You've got to hold her
Don't squeeze her
Never leave her
You've got to hold her
And never
So you got to try a little tenderness
A little tenderness
A little tenderness
A little tenderness( Try a little tendernesse / Otis Redding )

la suite la suite

la suite
je sens mal ce k'il va se passer

Hey! Je me rends compte que j'ai complétement oublié de vous poster la suite.... Désolée... Mais du coup, pour ceux qui ne me lisent pas sur un autre forum, vous allez avoir de la lecture à rattrapper... Enfin si ça vous branche toujours??????????????

Scène 12 : Michael / Sara

En fond sonore : I’ve been loving you too long / Otis Redding ( cette chanson est tellement MiSa...)

http://www.radioblogclub.com/fav/0/1705351 (pour avoir le son avec le texte...)

Et ils dansent, ils dansent, ils dansent...

Leurs corps tournent doucement au rythme lent et sensuel de cette chanson qui décrit si bien ce qu’ils ressentent tous les deux à ce moment précis, ce moment magique qui n’est qu’à eux, que pour eux… enfin…

I've been loving you too long to stop now
There were times and you want to be free
My love is growing stronger, as you become a haven to me
Oh I've been loving you a little too long
I dont wanna stop now, oh
With you my life,
Has been so wonderful
I can't stop now
( I’ve been loving you too long / Otis Redding )

Ils s’abandonnent tous deux à cette douce chaleur qui les gagne… Elle savoure l’étreinte rassurante de ses mains dans son dos, la douceur de la peau de son cou contre son visage… Il se délecte de la douce caresse de Sara sur sa nuque, du suave parfum de ses cheveux… ils sentent leurs cœurs battre la pulsation… Michael se met à fredonner doucement...


Please, please don't make me stop now
Good god of mine I love you
I love you, I love you, I love you
I love you, I love you
I love you in so many different ways...
I love you in so many different ways... .
( I’ve been loving you too long / Otis Redding )


Michael prend délictament la main de Sara et la caresse doucement avec son pouce avant de la porter à sa bouche pour y déposer un baiser et la poser sur son cœur.

« Si tu savais comme….

- Chuuuuuuuuuut, ne dis rien, je t’en prie… », intervient Sara en lui caressant tendrement la joue et en déposant un doux baiser sur ses lèvres, « Je sais… Serre moi juste très fort… »

Son regard fixe Michael et parcourt la pièce à peine éclairée et enfumée autour d’eux… elle se rappelle ce matin lointain où ils étaient cachés tous les deux dans ce plafond sale, ce matin où il lui parlait et que l’enfer menaçant à leurs pieds ne l’efrrayait plus autant et elle sait qu’il a raison, que tout va aller bien maintenant…

Et ils dansent, ils dansent, ils dansent…

Et ils veulent tous deux que ce moment ne s’arrête jamais… Mais le changement de musique les ramène brutalement à la réalité et ils doivent se séparer. Ils sentent tous deux leurs coeurs se déchirer… Michael refuse de lâcher la main de Sara, comme s’il avait peur qu’elle disparaisse… il ne peut pas imaginer ne plus sentir le contact de sa peau contre la sienne, il ne peut plus imaginer respirer sans elle… Sans un mot, il l’entraine à l’extérieur du bar, vers une voiture garée non loin de là. Sans un mot, il démarre. Sans un mot, elle pose sa tête sur son épaule. Sans un mot, il passe son bras par-dessus son épaule. Sans un mot, elle se laisse bercer par le bruit rassurant de la respiration de Michael et s’endort. Sans un mot, il sourit à cette sensation nouvelle de plénitude qui naît en lui…

Au bout d’un temps bien trop court à son goût, Michael gare la voiture devant une maison perdue en plein désert. Il se demande comment on peut vouloir vivre ainsi, coupé du monde mais remercie l’ermite qui a construit cette maison qui leur offre un refuge bienvenu. Kellerman est effectivement un homme plein de ressources ! Personne ne les trouvera ici… Il regarde Sara dormir… Elle sourit dans son sommeil…Il lui soulève le plus délicatement possible la tête et la pose sur sa veste. Elle gémit et cherche à se blottir encore plus contre lui. Elle ouvre de grands yeux apeurés quand elle réalise qu’il n’est plus assis auprès d’elle.

« Michael ?

- Je suis là, Sara ! Je vais juste aller voir si tout est en ordre… Attends –moi dans la voiture

- Michael, ne me laisse pas… Je ne veux pas être seule... »

Il le regarde en silence et lui carresse doucement les cheveux , tentant de rassurer Sara qui le regarde, comme si elle était sûre qu'il allait descendre de cette voiture et la laisser là, comme s’il allait l’abandonner… encore…
Il lui replace une mèche de cheveux derrière l’oreille et l’attire contre lui. Il la serre si fort qu’elle peut sentir son souffle chaud dans son cou.

« Attends-moi, Sara… Je vais revenir Sara…Je te le promets… » murmure Michael d’une voix rauque et douce qui lui rappelle cet autre jour où il lui a demandé de l’attendre… Elle esquisse un faible sourire en pensant que c’est la deuxième fois que cet homme lui demande la même chose et que cette fois, elle va le faire… elle le croit maintenant. Elle le croit comme elle l’a cru en fait quand il est sorti de l’infirmerie en la regardant comme si c’était la dernière fois… Il est revenu… Il va revenir… Et quand elle voit Michael entrer dans cette maison plongée dans l’obscurité, elle prie très fort pour que son intime conviction soit juste…

Scène 13 : Kellerman / Lincoln / Michael / Sara

En fond sonore : Somewhere a clock is ticking / Snow Patrol

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Au bout d’un court moment qui semble une éternité à Sara, Michael sort de la maison et se dirige vers la voiture, il revient vers elle comme il le lui a promis… Il est là, il va bien, elle va bien… ils sont ensemble et en sécurité… Tout va bien aller maintenant…
« Viens Sara, tout est en ordre. Et puis, je te dois un dîner, non » lui dit-il avec un petit sourire en lui tendant la main. La chaleur qui se répand en elle à ce contact continue de la rassurer, de lui donner confiance en l’avenir. Elle le suivra où qu’il aille et elle sait que rien ne leur arrivera… elle sait que….

Ses yeux se figent dans une expression horrifiée et ses lèvres s’assèchent quand elle passe la porte et qu’elle aperçoit l’agent Kellerman.

« NON ! NON ! Pas vous….Ce n’est pas possible ! crie Sara d’une voix rauque…

-Sara, écoutez… La situation a évolué depuis…, » reprend Kellerman d’une voix posée qui ne laisse percer aucunement le trouble et la peur qui sourdent au fond de lui. Il sait qu’il joue gros sur ce coup-là… Utiliser Sara contre Scofield était son plan initial, parce qu’il savait qu’il réagirait s’il s’en prenait à elle et voilà que justement, celui-ci allait réagir au moment où cela n’était plus nécessaire…

« NON ! Je ne veux pas vous écouter ! Je ne…. je…. » bafouille t’elle en se maudissant de sa faiblesse.

Michael l’observe tandis qu'elle lutte pour trouver ses mots, et qu’elle lève enfin des yeux pleins de larmes vers lui. Elle est effrayée. Ce type lui a fait quelque chose, quelque chose d’horrible. Il s’en doutait et il a quand même emmener Sara ici, il l’a trahie une fois encore… Des flashs de leur conversation téléphonique lui reviennent « je pense qu’il n’a pas aimé le fer chaud que je lui ai collé sur la poitrine », il revoit le pansement dépassant du col de Kellerman, entend encore sa réponse évasive : « Disons que je suis doué dans mon job mais que certaines personnes ne sont pas enclines à tout avouer sans se défendre… »

Michael serre les poings, en imaginant ce que ce type a pu faire à sa Sara…

« Vous m’aviez dit ne pas la connaître ?! Que lui avez-vous fait espèce de…. ? » hurle Michael d’une voix qu’il se connaissait pas en empoignant Kellerman par le col, l’acculant contre le mur. Il ne sait pas contre qui il est le plus en colère, Kellerman pour avoir fait du mal à Sara ou contre lui parce qu’il est en grande partie responsable de tout ce qui est arrivé.

Kellerman n’arrive pas à respirer. Le bras de Michael est serré fermement contre sa gorge, rendant impossible le passage de l’oxygène vital... Ses doigts s'enfoncent implacablement contre sa glotte.

Kellerman comprend à présent que même si Michael Scofield est le cerveau, Michael Scofield peut aussi avoir plus de muscles que son frère aîné quand il est en colère et qu’il découvre certaines choses, surtout quand celes-ci concernent Sara Tancredi. Paul grimace. Il a décidément sous-estimé cet homme.

Michael n'est pas un tueur, mais il le ferait pour elle. Oui, il serrerait plus fort pour elle, pour la protéger, pour la venger... Sa voix n’est plus qu’un grondement sourd, son visage se voile d’une obscurité effaçant le sourire heureux qui s’y trouvait quand il a passé la porte avec Sara, il y a à peine quelques minutes.

" Vous ! Sale fils de…."

Kellerman abaisse ses dernières armes. Sarcasme, et supériorité feinte.

" Michael, Michael, Michael - ne faites pas ça..." parvient il à articuler avec le peu d’air qui lui reste comme s’il s’adressait à un tout petit enfant, qu’il mettrait en garde d’une voix doucereuse : « Ne mets pas ta main sur le four… Tu vas te brûler… » mais son regard est dur et déterminé, menaçant…

"Et pourquoi je ne le ferais pas ?!" aboie Michael en l’écartant du mur pour mieux le plaquer à nouveau violemment contre la cloison et forcer sa tête à frapper brutalement le crépi râpeux. "Donnez-moi juste une bonne raison pour laquelle je ne devrais pas faire ça justement !"

Lincoln observe son frère sans pouvoir réagir…Il ne connaît pas ce Michael, non, il ne l’a jamais vu avant... Mais il comprend, ce Michael qu’il ne soupçonnait même pas. Bien sûr, Lincoln se méfie de l’ancien agent mais il sait aussi qu'ils ont besoin de lui. Pour une fois, Michael est la brute et il est le cerveau… Son frère, le génie, le calme et rationnel Michael est pour le moment tout sauf rationnel…

« Michael…, commence t’il

- Reste en dehors de ça, Linc! lui répond Michael d’une voix froide.

Les yeux de Michael brûlent d’une colère incandescente. " Vous l’avez torturée, n’est-ce pas ?! Vous avez torturé une femme ?! N’est-ce pas, Paul ? N'est- ce pas plutôt de là que vous vient cette méchante blessure par balle ? » rugit il en appuyant rageusement sur le pansement , « Ne serait-ce pas plutôt dû à une brûlure de fer à repasser ?! » Sa voix tremble de fureur.

Kellerman passe sa langue sur ses lèvres sèches. "Oui, Michael, vous avez tout deviné. Oui, j'ai torturé votre chère amie mais que voulez-vous, je devais faire mon job !" Un sourire mauvais est apparu au coin de ses lèvres. " Et je dois avouer que le temps passer auprès d’elle ne m’a pas déplu… Vous avez un goût certain, Mr Sco… »

Le poing de Michael s’abattant violemment sur sa mâchoire interrompt l’agent Kellerman qui ne réussit qu’à se recroqueviller au sol pour se protéger du mieux qu’il puisse de la pluie de coups qui déferlent sur lui. Michael frappe sans viser, il frappe sans penser, il frappe de toutes ses forces et ressent une satisfaction indescriptible en sentant la peau de cette ordure qui cède sous sa chaussure et ses poings, en entendant les cris de douleur de ce salaud…. Il frappe, il frappe, il frappe…

« Michael… » l’appelle Lincoln sans obtenir de réaction de son frère qui continue à ruer de coups cet homme qui, ne peut-il s’empêcher de penser, le mérite bien. « Arrête Michael… ARRETE !!! » reprend-il en passant ses bras autour de la poitrine de son frère qui se débat, l’obligeant à resserrer son étreinte.

« Et s’il s’en était pris à Veronica ?! Tu pourrais t’arrêter ?! Tu pourrais laisser cette pourriture s’en sortir ?! » crie Michael dont la rage dépasse les limites de l’entendement.

Le visage de Lincoln se contracte de douleur à l’énoncé du nom de son amour perdu, mais il doit calmer Michael, il doit le raisonner. . "S’il s’en était pris à Veronica," répond-il. " Tu m’aurais dit la même chose, et moi, je t’aurais écouté... Sara va bien, Mich… Elle s’en est sortie… » Il sent la résistance de Michael s’affaiblir…

"Michael," continue t’il. "On a besoin de lui." Il laisse son frère glisser sur le sol et le prend dans ses bras comme il l’a fait tant de fois quand ils étaient enfants…


















Vous voulez la suite ou on arrête là?

ah mais attend ça peut pas s'arrêter là qu'est ce que c'est que ce blanc qui me laisse dans l'attente... je ne veux pas, il me faut une suite et très vite

Vite vite une suite!!
Je ten supli!!
Ta fic ai GENIALE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

vite la suite

jla kiff ta fanfic

continu la

Puisque vous semblez aimer, une petite suite...

Scène 14 :

En fond sonore : Open your eyes / Snow Patrol

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« On a besoin de lui… » Les paroles de Lincoln résonnent dans la tête de Michael… il les entend certes mais elles se mêlent à celles de Kellerman « Oui, j'ai torturé votre chère amie mais que voulez-vous, je devais faire mon job », il revoit son sourire mauvais, il revoit le regard effrayé de Sara… Sara… Sara ?

“Sara ? Sara? Où est Sara?” demande Michael d’une voix inquiète

« Elle est… Enfin, elle était là à côté de moi juste avant que tu te jettes sur Paul…

- Non ! Ce n’est pas vrai ! Tu l’as laissé partir ?! Je dois la retrouver !

- Ce n’était pas ma priorité du moment !

- Elle n’a pas pu aller bien loin, lance Kellerman, il n’y a qu’une seule route et un chemin qui mène au lac…

- Vous ! Si jamais il lui arrive quelque chose, personne ne pourra m’arrêter cette fois !

- Michael, allons-y…, intervient Lincoln.

- Non, j’y vais ! Toi, tu restes avec ce salopard! » ordonne Michael d’un ton sans appel avant de sortir en courant de la maison, claquant la porte qui se ferme dans un fracas rappellant le tonnerre…

Il court sans savoir où il court parce qu’il n’a pas de plan cette fois… il n’avait pas prévu ça ! Il n’avait pas voulu ça ! Il court à perdre haleine, poussé par la rage encore bouillante au fond de lui et la peur de perdre Sara encore une fois. Il l’appelle et son nom résonne dans le silence de la nuit… ses cordes vocales lui semblent prêtes à se déchirer mais il l’appelle encore et encore… et il court parce qu’il sait que s’il arrête, il ne pourra plus se relever, il ne pourra plus respirer… il doit la retrouver… il a besoin de la tenir dans ses bras… il a besoin qu’elle le prenne dans ses bras…il a besoin d’elle…

Sara court elle aussi sans savoir où elle va… tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle doit s’éloigner au plus vite de cette maison, de cet homme qui a voulu la tuer, qui a réussi retrouver Michael… elle doit aussi s’éloigner de Michael… Il l’a trahie encore une fois… il l’a emmené jusqu’à ce monstre… ça ne cessera donc jamais…. elle devra donc toujours fuir… elle entend la voix de Michael ricocher dans le silence angoissant de cette nuit sans lune derrière elle… elle accélère le rythme de sa course, les muscles de ses jambes lui semblent prêt à céder, l’air se fait brûlant dans sa poitrine mais elle court, elle s’enfuit…

Elle entend la voix de Michael de plus en plus proche… elle sait qu’elle ne réussira pas à le semer, le veut-elle vraiment d’ailleurs… elle continue de courir mais ses jambes ne la portent plus, l’air lui manque… elle ne peut retenir un cri de désespoir quand le bras de Michael agrippe le sien d’une main ferme mais douce.

« Sara….

- Non ! laisse-moi !

- Je suis tellement…

- Non ! je ne veux pas t’écouter! je ne veux t’entendre me dire que tu es désolé, que tu n’as pas voulu que tout ça arrive ! Parce que c’est ça que tu t’apprêtais à me dire, non ?

- Ecoute….

- Non ! Je ne vais pas t’écouter! Cet homme a tenté de me tuer! j’ai réussi à lui échapper et toi, tu me ramènes à lui ! c’était ça ton plan génial ?! c'était ça la condition pour qu’il vous aide ? tu devais me livrer à lui ?!

- Non ! tu ne peux pas dire ça, Sara !

- Et pourquoi ça ?! mettons enfin carte sur table, Michael ! Depuis le début, je ne suis qu’un pion dans ton jeu… et tu es très habile, je dois le reconnaître puisque je me suis fait avoir encore une fois…

- Comment peux-tu penser ça après...

- Après quoi, Michael ? Après mon overdose? après mon arrestation pour avoir laissé échapper de dangereux criminels? après le pseudo suicide de mon père ? après ma torture par un tes amis ? après quoi, Michael ? »

Michael ne veut plus, ne peut plus en entendre plus… il ne sait plus quoi penser, il ne sait plus quoi dire… il sait qu’il l’a vraiment perdue cette fois… qu’elle ne pourra pas lui pardonner… mais ce qui lui fait le plus mal, c’est de savoir qu’elle croit qu’il ne ressent rien pour elle, qu’elle croit qu’il l’a juste utilisée… il sait qu’elle va partir, qu’il ne la reverra plus… alors sans y penser, n’écoutant plus la raison, il pose ses mains sur son visage et l’embrasse fougueusement, avec toute la crainte et douleur qu'il avait caché en lui depuis trop longtemps. Michael sent ses lèvres chaudes et désespérées sur sa bouche, ses mains derrière son cou, et soudain, la nuit sent comme les cheveux de Sara Tancredi…

Et sa seule pensée lucide est que c'est le plus mauvais endroit et le plus mauvais moment pour le meilleur baiser qu’il ait jamais donné… jusqu’à ce qu’elle le repousse et le gifle…

non mais c'est quoi ce délire, non et non tu ne peux pas nous laisser comme ça... oh ce baiser que j'aimerai qu'il soit sur mes lèvres.... bon je m'égare, j'ai cette musique dans les oreilles c'est trop magnifique je veux une suite et très vite je ne peux pas attendre trop longtemps, je sais que les auteurs de fic sont cruels mais là c'est une vrai torture.... que va t'il se passer ensuite?


Bravo pour cette partie c'est vraiment génial!!!! bravo

C'es vraiment génial , je viens de tout lire et c'est vraiment... comment fire.... super !!!!!!!!!




le baiser.... mais pourquoi elle la gifler ??? En même temps je la comprends un peut !

Bon ben apparement, ça vous plait et vous voulez une suite alors la voilà...

Attention, cette scène peut heurter la sensibilité des jeunes spectateurs... Surlignez pour lire...

Scène 15 : Michael / Sara

En fond sonore : Glory box / Portishead

http://www.radioblogclub.com/fav/0/1705351

Michael sent la brûlure sur sa joue et la regarde, plongeant ses yeux remplis de désepoir et de désir dans ceux plein de colère et de peur de Sara…
Pourquoi a-t-il fait ça ? Pourquoi a-t-elle fait ça ? Ils se regardent en silence, immobiles…

Puis elle le pousse contre un arbre et l’embrasse. Avec colère et désespoir. Michael peut sentir la chaleur de sa bouche dans la sienne, la dureté de l‘arbre dans son dos… Il passe ses mains dans ses cheveux défaits et l'embrasse plus profondément…
Et ce baiser fait monter en eux une subite fièvre de désir qui consume leurs corps tout entier. Il l’embrasse comme il rêve de le faire depuis la première fois où il l’a vue…. Peut-être l'a t’elle d’ailleurs voulu tout autant que lui… Il sent ses dernières résistances céder ; il sait qu’elle le désire autant qu’il la désire.

Pendant des jours, des semaines, des mois, elle a lutté contre son envie folle de le toucher…Et maintenant qu'elle cède enfin à son désir, qu’ils sont enfin seuls, elle abandonne toute raison, toute retenue, glissant ses mains le long de ses bras, sur ses épaules, dans son cou essayant maladroitement de défaire les boutons de sa chemise, muée par le désir impétueux de sentir sa peau sous ses doigts… Elle dévore son visage de baisers, mordille son oreille…

Il l'embrasse encore et ses mains semblent être partout à la fois, emmêlées dans ses cheveux, caressant son visage, traçant la courbe de son cou du bout de ses longs doigts fins.

"Sara -" murmure t’il d’une voix rauque

Elle se sent basculer en arrière et l’entraîne avec elle, serrant ses doigts sur ses épaules pendant qu’elle sent sa bouche glisser avec ardeur dans son cou. Il soulève son tee-shirt et promène ses lèvres sur la peau douce de son ventre, laissant sur son passage des traînées humides et brûlantes qui la font gémir de plaisir…Elle sent ses mains glisser sur ses cuisses et elle enroule ses jambes autour de ses hanches. Murmurant quelque chose d’inaudible dans un souffle saccadé, il s’appuie sur elle de tout son poids, elle le sent contre elle, dur et pressant.

Son corps entier se cambre, ses hanches se soulèvent dans un appel muet. Prenant son visage entre ses mains, elle l'embrasse fougueusement, goûtant la saveur épicée de sa bouche.

Michael gémit sourdement quand il sent les doigts de Sara s’insinuer sous sa ceinture. Il se met à onduler doucement les hanches dans un rythme subtil de supplication et de défi.

Son corps se tend encore plus sous le poids de Michael, ses mains l’attirant encore plus à elle quand elle sent une vague de plaisir naître au fond de son ventre, entre ses jambes, ses seins soudain lourds lui font mal, réclamant la caresse de ses mains.

« Sara », murmure t’il à nouveau, mais elle sait que, cette fois, il ne se contentera pas de ne dire que son nom…

« Ne le dis pas…”, lui souffle t’elle en lui caressant les cheveux avant de faire enfin glisser sa chemise chiffonnée au sol, souriant en découvrant à nouveau ses mystérieux tatouages… Elle explore de baisers les dédales de son torse, mord doucement la peau fine de son cou. Sa peau a un goût de sel et de sucre. Elle lui semble tellement plus savoureuse que n'importe quel shot de tequila qu’elle a pu ingurgité, elle sent la chaleur grisante qu’elle avait tant de fois recherchée en vain au fond d’un verre ou dans un shoot l’envahir…

« Ne dis pas quoi ? demande t’il dans un chuchotement étranglé.

"Tu vas me demander que si je suis sûre que c’est ce que je veux et je ne veux pas avoir à y réfléchir maintenant… »

Il pose une main au sol et la soulève pour l’asseoir contre lui , elle se recule légèrement pour le laisser attraper le bas de son tee-shirt qu’il lui retire sans cérémonie.

Ils gémissent tous deux de surprise quand leurs peaux nues et brûlantes se touchent enfin… Il lui caresse tendrement le visage, l'embrasse comme si elle est faite de porcelaine fine.

Il frissonne contre elle, murmurant son prénom d’une voix rauque de désir. « Moi, j’en suis sûre, Sara… » Il fait glisser sa main le long de ses bras, il effleure son ventre du bout des doigts, dessine les contours de ses seins qu’il recouvre de ses mains chaudes, tendrement, fermement. « Je n’ai jamais été aussi sûr de quelque chose de toute ma vie… ». Il sent le cœur de Sara battre plus fort dans sa paume…
Passant une main autour de son cou, elle glisse l'autre sur son ventre, sentant les muscles de Michael se contracter à ce contact puis elle entreprend de défaire les boutons de son pantalon tendu. Elle sent le souffle de Michael s’accélérer… Elle sent son coeur marteler dans sa poitrine…

« Attends… », râle t’il en s’écartant pour défaire son pantalon avant de se pencher vers Sara, l’obligeant à s’allonger et à soulever les hanches pour la dévétir à son tour.
Il l'embrasse - avec une tendresse infinie qui lui donne envie de pleurer, elle enroule ses doigts autour de ses poignets, sentant le battement irrégulier de sa pulsation sous ses doigts. Il l'embrasse avec une détermination douce, puis glisse sa main sous le tissu fin, s’insinue dans son intimité…Il chuchote son nom contre sa bouche, lui arrachant un gémissement quand elle sent la douceur de ses lèvres sur ses seins, la caresse de ses doigts entre ses jambes, et elle se sait qu'elle est sur le point de perdre tout contrôle...
"Michael… Viens… Maintenant…," le supplie t’elle mais il secoue sa tête :

« Non… pas encore »











J'espère ne pas vous avoir choquées...

pas choqué dut out, j'en veux plus, c'est trop beau.... encore encore..... BRAVO

Bon, ben ça a dû choquer alors je passe à une autre scène...


Scène 16 : Kellerman

En fond sonore : Behind blue eyes / Limp Bizkit


Kellerman ne veut pas être effacé. Il a donné sa vie à la présidente Reynolds… Il lui a tout sacrifié… Elle ne peut pas l’effacer pour une seule petite erreur… Tout aurait pu tellement mieux se passer s’il n’y avait eu ce satané Kim Bill...

Lui, Paul Kellerman - l'homme qui a tué son meilleur ami et tant d’autres personnes, qui a renoncé à toute vie, qui a travaillé comme un forcené pour la compagnie – n’est personne. Juste un fantôme condamné à errer dans les rues sans pouvoir hanter des lieux et des êtres chers puisqu’il n’est plus rien, qu’il n’a jamais été quelqu’un pour personne… Non, il est juste un fantôme avide de rédemption ou de vengeance.

Il tape du poing sur le sol rugueux et froid de cette cave où Lincoln Burrows, un des criminels les plus recherchés des Etats-Unis grâce à ses propres talents d’agent secret , l’a enfermé après son passage à tabac par Scofield, le génie transformé en brute…

Il grogne en silence. Vengeance. Il se revoit petit garçon dans sa chambre avec un dictionnaire sur le bureau. Enfant, Kellerman adorait rechercher des mots dans le dictionnaire.

Vengeance, verbe transitif. Action de se venger. Réparer une offense en punissant l’offenseur...
Mais qui est son offenseur? Certainement pas Sara Tancredi. Elle s’était juste trouvée au mauvais endroit, au mauvais moment… Il n’a pas voulu que tout ça arrive… Il l’admire même pour son courage… Mais c’est peut-être là que réside sa première erreur, sa première faiblesse…

Caroline Reynolds ? Certainement mais elle est elle aussi un pantin de la Compagnie… Il sait qu’ils s’occuperonnt d’elle en temps et en heure et cette pensée lui arracha un sourire sardonique.

Bill? Lui, ça sera pour plus tard, il faut toujours garder le meilleur pour la fin ! De plus, il est le seul qui peut le remettre dans les bonnes grâces de la compagnie. Seule cette petite merde manipulatrice peut lui redonner sa vie. Le tuer serait pour plus tard.
Qui est celui qui a fait de sa vie un enfer? A cause de quelle ordure se retrouve t’il assis au fond d’une cave humide, des côtes cassées et le visage tuméfié ? Qui ?
Sa fureur augmente et il ne peut retenir un cri de rage lui échapper. Oui, ils vont payer ! Tous !

Il pourrait essayer de se racheter : aller à la police, lui raconter tout ce qu’il sait et rendre ainsi sa liberté à Lincoln Burrows… Oui, il pourrait laisser un homme innocent retrouver son fils et vivre sa vie en paix … Oui, cette solution lui semble pas mal du tout… Certes, il y laissera quelques plumes mais qu’a-t-il encore à perdre ?
Soudain, un éclair de lucidité flashe en lui... La seule personne responsable de tout ce désastre, c’est ce petit morveux de Michael Scofield… C’est à partir du moment où ce type s’est mis en tête de sortir son frère de Fox River que tout a dérapé… C’est ce petit génie qui a tout foutu en l’air… C’est à cause de lui que Kellerman se retrouve dans cette non-existence…

Michael Scofield. Tout est de sa faute… .

Michael Scofield va payer. La peau de Kellerman commence à brûler de colère alors qu'il répète ce nom avec mépris... Michael Scofield, vous n'êtes pas aussi futé que tu le penses. Je vais trouver le moyen de te faire payer… Tu vas souffrir tout autant que moi… Je connais ton point faible, Scofield… Tu as tout à perdre alors que moi, je n’ai plus rien à perdre et tout à gagner….

Kellerman commence à reprendre le contrôle de ses émotions… Il va donner à la compagnie ce qu’elle veut, il va donner à Carolyn Reynolds ce qu’elle veut… Ils vont tous l’idolâtrer, le porter aux nues… Tout ce qu’il a à faire est de tuer Michael Scofield et Lincoln Burrows pour présenter leurs dépouilles à Bill. Et il lui apportera un cadeau bonus en plus : ce cher docteur Sara Tancredi dont il gardera à jamais un souvenir indélébile sur le cœur.

Mais si, mais si, on veut la suite du passage super choquant!
Bien sur que c'est celui qu'on préfère ...



Allez, je veux le reste!

wow franchement c'est trop bien ! Elle est pour quand la suite?

Ben et bien alors voilà la suite...

Encore une fois, surlignez pour lire...

Scène 17: Michael / Sara

En fond sonore : Glory box / Portishead

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Elle ferme les yeux, ses hanches se soulèvent pour rencontrer celles de Michael, ses talons creusent la terre humide sous eux, le parfum de l'herbe et de la terre se mélangent à l'odeur du désir si réel qui les consument.

Ce n’est pas possible… Elle le veut maintenant…. Elle veut qu’il… Trop tard…elle sent son corps entier se tendre sous la caresse des doigts habiles de Michael et elle sait que la bataille est perdue d’avance… Elle enfouit son visage contre son épaule, se mordant la lèvre inférieure pour se retenir de crier quand les précipitations chaudes du plaisir l’envahissent si violemment qu'elle en a le souffle coupé…

« Oh… Michael… » gémit- elle, pantelante, la peau brûlante… Elle s’effondre sur l’herbe humide, vidée de toute énergie et attire Michael contre elle. Il embrasse tendrement son épaule pendant qu'il retire lentement sa main, la faisant frissonner. Elle passe ses mains derrière son cou pour approcher son visage du sien. Elle dépose sur ses lèvres un doux baiser qui se fait rapidement plus pressant, plus exigeant. Elle sent le corps de Michael tendu de désir, elle sent qu’il se retient, comme s’il attendait un signal de sa part avant d'aller plus loin.

Typiquement Michael Scofield, pense t’elle en souriant… Typiquement lui de faire attention à ne pas me brusquer, d’attendre ma permission même dans un moment comme celui-ci… Elle descend ses mains le long de son torse, s’attarde sur son ventre avant de s’immiscer sous son boxer.

Il émet un grognement étouffé au contact de ses doigts. « Sara… Non… attends…
« Non… Viens maintenant…," chuchote t’elle, accentuant sa caresse, voulant lui donner à son tour ce qu'il lui a donné, voulant tout de lui. Elle fait glisser son boxer le long de ses jambes. Il se soulève en s’appuyant sur ses bras et ancre son regard brûlant dans celui de Sara qui s’ouvre pour l’accueillir enfin en elle… Elle ferme les yeux de plaisir et quand elle les ouvre de nouveau, Michael la regarde toujours, intensément, tendrement alors qu’il esquisse un déhanchement qu’elle s’empresse de suivre. Elle ne peut retenir un cri d’extase quand il accélère son ondulation, s’ancrant plus encore en elle. « Ca va ? », lui demande t’il, inquiet, en se soulevant pour la libérer de son poids. Pour toute réponse, elle passe ses mains autour de son cou pour l’attirer encore plus contre elle. « Comme jamais auparavant… », ajoute t’elle avec un sourire narquois.

Sans détacher ses yeux de ceux de Sara, il recommence à onduler en elle en un rythme régulier. Une chaleur douce les entraîne dans une danse languissante qui semble ajuster son tempo aux battements de leurs coeurs. Il se cambre pour embrasser ses seins, sa bouche chaude et pressante laisse des traînées brûlantes sur son passage, accentuant ainsi le feu allumé par le frottement de sa barbe contre sa peau. Elle peut encore sentir sa retenue, ses muscles rigides sous ses doigts. Elle descend ses mains sur ses fesses et l’attire encore plus en elle, soulevant ses hanches contre les siennes, mordillant son cou doucement, l’incitant silencieusement à se laisser aller.

Et il le fait… Il se fait plus rapide et plus brutal, attrapant sa cuisse pour la soulever plus haut, l'ouvrant ainsi plus à lui. Il chuchote son nom deux fois dans une plainte cassée alors que leurs deux corps se tendent à l’unisson sous l’impact du plaisir qui les terrassent tous les deux au même moment.

Elle l’attire tendrement quand il s'effondre sur elle, enterrant son visage dans le creux de son cou. Elle laisse ses doigts courir doucement le long de ses épaules, de sa nuque, dans ses cheveux. Elle enroule ses bras autour de lui, et peut ainsi sentir le martèlement de son coeur contre le sien… Elle se sent épanouie comme jamais auparavant, elle se sent enfin elle-même…

« J’en suis sûre, Michael… je le voulais… je te voulais… », chuchote Sara d’une voix cassée.

Il restent ainsi un long moment, ne voulant en aucun cas briser la magie de cet instant, se laissant bercer par le souffle régulier de leurs respirations, se laissant enivrer par l’odeur de l’autre… Ils ne savent ni l’un ni l’autre depuis combien de temps ils sont là enlacés ainsi….

Seule la voix forte et inquiète de Lincoln les fait revenir à contrecoeur à la réalité.

t'arrive a trouver des mots pour tous je t'admire

c'est intense je pourrai jamais ecrire aussi bien

ce qui veut dire la suite viiiiiitttttte

C'est très ... intense. Pourvu que ça dure

WOUAOU !!!!! On peut dire que c'est fort !!!!

Tu decris trés joliment la scène, rien n'est choquant....

On en redemande !!!!!

Ta suite est MAGNIFIKE!!!!!!!!!!!
Ta facon de decrire cette scène est superbe et pa du tt chokante!!
Felicitation pr ta facon d'ecrire

Ouais, trop canon . C'est vrai que c'est très bien écrit! Bravo
Maid Linc va les trouver comme ça , sûr que ça va casser l'ambiance ....
Se rhabiller rapido quand t'es allongé dans la terre , la prochaine scène va être tordante, vite vite!

Ouh la! Merci merci merci pour vos compliments! Ca fait chaud au coeur et ça motive à fond!

Une petite suite pour la peine!

Scène 18: Michael / Sara / Lincoln :

Ils se lèvent d’un bond et cherchent à tâtons leurs vêtements éparpillés autour d’eux, comme deux adolescents pris en faute… Ils ne peuvent s’empêcher de sourire à cette pensée… « J’ai l’impression de me retrouver 15 ans en arrière ! J’ai braqué une banque, j’ai fait de la taule et j’ai réussi une évasion impossible … mais me revoilà à 15 ans, craignant une dérouillée de mon grand frère ! », pense Michael qui manque de tomber en essayant d’enfiler son pantalon à la hâte ce qui provoque un fou rire instantané de Sara.

« Mich ?! Sara ?! Répondez bon sang ! » La voix de Lincoln se fait de plus en plus forte, de plus en plus proche.

« On est là, Linc !

- Bon Dieu ! Je me faisais un sang d’encre ! enrage ce dernier quand il les retrouve enfin.

« On avait besoin de discuter de tout ça…, répond Mich d’une voix peu convaincue.
- De discuter ? demande Lincoln d’une voix teintée d’ironie en apercevant les brins d’herbes accrochés dans les cheveux dépeignés de Sara. Et la discussion a-t-elle porté ses fruits ? Doc, mon frère s’est-il comporté en gentleman ?

- Euh oui enfin... oui oui, bafouille Sara en passant nerveusement une main dans ses cheveux pour leur redonner un semblant d’ordre…

- Tant mieux alors !!! Ca compense sa tenue débraillée ! Dis Mich, tu devrais savoir boutonner une chemise à ton âge …, lance Linc en lui faisant un clin d’œil entendu.

- Linc ! Garde tes commentaires ! dit Michael mi colère, mi-sourire mais totalement géné.

- Comme tu veux, frangin ! Bon, on rentre, il pèle ici ! »

Le visage de Michael se durcit tout à coup… « Où il est ? Tu l’as laissé seul ?

- Du calme, Mich ! Je l’ai enfermé à la cave ! De toutes façons, je ne pense pas qu’il soit en état de faire grand-chose depuis votre « discussion »…

- On ne peut pas retourner là-bas… Je ne veux pas que ce malade approche Sara !

Sara prend la main de Michael qui se contracte de douleur à son contact ; elle la caresse doucement et sent les écorchures aux jointures.

« Allons-y, Michael… Je suis avec toi maintenant… Il ne peut plus rien me faire. Michael Scofield, un de criminels les plus rechercés des Etats-Unis veille sur moi ! », lui intime t’elle d’une voix douce en déposant un doux baiser sur ses doigts endoloris avant de l’entraîner vers la maison où, au même moment, son bourreau rumine au fond d’une cave humide.

Ils marchent en silence, savourant le calme de la nuit, un calme bien mérité avant une tempête qui, ils n’en ont aucun doute , va très vite, trop vite se déchainer… Une fois arrivés, Lincoln les abandonne pour aller voir Kellerman. Un silence génant s’installe dans la salle vide où résonne le tic-tac usé d’une vieille pendule.

« On peut partir si tu veux, Sara… Je ne veux pas que tu…

- Non, on ne peut pas… Si on le laisse là, il pourrait nous retrouver et tout ça ne finira jamais… On a besoin de lui… Je suis une grande fille, Michael… Une grande fille qui sait affronter ses peurs et a de moins en moins peur d’ouvrir les placards… Et pour le moment, j’ai surtout besoin d’une bonne douche ! », le rassure-t’elle en se dirigeant vers la salle de bain sans laisser à Michael le temps de protester.

Sara laisse tomber à la hâte ses vêtements froissés sur le sol et se réfugie sous le jet d’eau brûlant. Elle laisse l’eau dénouer toutes les tensions de ces derniers jours, espérant retrouver ses esprits, essayant de trouver ce qu’elle devait faire pour Kellerman, pour la clé, pour Michael… Oui, elle devrait réfléchir sérieusement mais la seule chose sur laquelle elle arrive à se concentrer est la sensation des mains de Michael sur son corps… Elle s’abandonne à ce doux souvenir… L’eau froide qui coule à présent du pommeau la ramène à la réalite ; elle s’enroule dans une grande serviette et sort de la salle de bain remplie de buée.

« La place est libre ! » dit-elle d’une voix guillerette « Par contre, j’ai comme l’impression qu’il n’y a plus d’eau chaude… ». Et quand elle croise le regard de Michael qui la dévore des yeux, elle se dit qu’elle trouvera bien le moyen de le réchauffer…

j'adooore ces superde , tu nous met quand la suite?