"Escape is just the beginning..." (après le fall f

Mmmmm Miaaammm!!! Michael qui est un peu plus "violent" que d'habitude...J'adore!!! J'ADORE!! (M'en faudrait plus des scènes comme ça...J'sui accro ^^)

Bref, avant de perdre la rasion, j'ai envie d'y aller de mon petit commentaire.

Bon, je passe sur le "superbe partie", ça, tu le sais déjà!!
Mais ce que je veux redire c'est que tu as un réel talent pour nous mitonner des scènes MiSa, c'est vraiment trop génial!! J'en reste toujours autant scotchée à mon écran!! Et puis un peu de fougue dans ce monde de dingues ça ne fait pas de mal ^^' Et of course, toujours cette tendresse entre eux, c'est

On termine sur une note d'humour, exquis!! Linc et ses sous-entendus, je ne m'en lasserais jamais!! =)


J'espère que ta AOL box va arrêter de faire des siennes, sinon =)

a quand la suite ??

On veut la suite!

Merci pour vos comms! Nickki tu vas me faire rougir!!!!!

Une petite suite pour la peine

Scène 56 :

Fond sonore : Life is beautiful / Vega 4

http://www.radioblogclub.com/fav/0/1705351

Oui. Le silence est bien trop clair pour être juste apaisant. Il leur semble que même les oiseaux ont stoppé leur douce mélopée. Aucun gazouillement ne s’échappe des épais feuillages malgré le soleil radieux qui brille dans le ciel bleu azur. Le paysage idyllique qui se présente à eux fait remonter des souvenirs douloureux et pas si lointains. LJ déglutit avec grande difficulté et tente de contenir la panique qui commence à grandir en lui. Il revoit Jane, étendue devant lui. Jane qui avait fait un bouclier de son corps pour le sauver. Jane qui, alors même qu’elle agonisait avait trouvé la force de lui crier de fuir. Jane… Veronica… Sa mère… Tout ça ne cessera donc jamais ?! Tout est donc un éternel recommencement ?! Le jeune garçon se rapproche instinctivement de Sara qui lui pose sa main sur la sienne et la serre doucement, tentant de retenir les tremblements qui la gagnent elle aussi.

Michael et Lincoln, quant à eux, n’osent pas esquisser le moindre geste ni prononcer la moindre parole devant l’attitude figée et indéchiffrable de l’agent Alexander Mahone. Ils n’imaginent que trop bien ce qui doit lui passer par la tête : les images qu’il tente de refouler, les idées contradictoires qui se bousculent dans son cerveau en ébullition.

Des bruits de course de plus en plus proches les obligent à prendre une décision. Alexander Mahone, avec une vitesse et une dextérité toute professionnelle, dégaine et arme son Glock.

« Papa » s’exclame une voix d’enfant accompagnée de petits bruits de pas de plus en plus rapides. L’agent a à peine le temps de rengainer son arme et d’ouvrir les bras que Cameron lui saute dans les bras se lançant aussitôt dans un doux babillage tout enfantin, se mettant en tête de raconter à son père toutes ses passionnantes activités de ces derniers jours ainsi que celles, plus passionnantes encore qu’ils vont faire ensemble maintenant qu’il est là !

Pendant, un court instant, Alexander Mahone n’est plus un agent corrompu, il n’est plus un assassin, il n’est plus un drogué aux antidépresseurs, il n’est plus un traître à son pays (enfin aux dires de des supérieurs), il n’est plus un homme en danger de mort. Non, il est juste un homme, un père, un mari. Et quand il lève les yeux vers Pam, la tête de Cameron posée contre son épaule, il a la certitude qu’ils vont y arriver, que tout va finir par s’arranger…

Décidant qu’il est grand temps de se manifester, Lincoln s’avance vers Pamela Mahone et entreprend de se présenter, ce qui provoque aussitôt un petit sourire sur son visage triste :

« Vous pensez vraiment que je ne connais pas votre nom, Monsieur Burrows ? Et voici Monsieur Wayne Merrick ou plutôt Monsieur Scofield ? » lance-t-elle avec un petit air ironique. « En revanche, je ne connais pas nos autres invités… »

Une fois les présentations achevées, ils se dirigent vers la maison où règne une douce odeur de rôti et de pommes ; ils s’attablent et dévorent avec grand appétit le succulent repas que leur a préparé Pamela Mahone. Ils la remercient chaleureusement pour ce déjeuner mais surtout pour ce qui leur apporte comme réconfort : il s’agit, en effet, de bien plus qu’un repas, c’est la promesse qu’une vie normale est encore possible. Ils décident d’ailleurs unanimement de rester ici jusqu’au lendemain. Ils ont tous besoin d’une trêve, d’un bulle de repos et ils ont de toutes façons plein de choses à mettre au point avant de regagner Chicago. Ils ne pourront pas se permettre d’improviser une fois là-bas, dans cette ville truffée d’agents au service de la Compagnie.

Lincoln et LJ décident d’aller se promener un peu en forêt, histoire de profiter de leurs derniers instants ensemble avant… longtemps. Pamela remonte à l’étage pour doucher Cameron et Sara la suit pour s’allonger un peu et essayer de « dormir » vraiment. Michael et Alexander restent donc seuls autour de la table jonchée des vestiges de leur repas. Quand Michael se lève pour débarrasser, Alexander l’aide et ils se retrouvent tous deux dans la cuisine à faire la vaisselle avec un naturel qui les surprend tous les deux ;

« Comment avez-vous su ? » dit enfin Michael

_ Su quoi ?

_ Su pour tout… Le tatouage, le palais de justice, Gila… tout.

_ Par les mêmes capacités qui vous ont fait mettre au point ce plan de génie, Michael

_ Basse inhibition latente… lance ce dernier dan un murmure

_ Combinée, tout comme vous, à une enfance quelque peu… difficile… Je sais que ça va vous paraître insupportable mais nous sommes pareils, Michael… Nous avons été ennemis mais…

_ Nous ne le sommes plus maintenant… Ca va vous sembler incroyable, j’ai d’ailleurs bien du mal à y croire moi-même, mais je vous fais confiance… Je ne sais pas pourquoi et je ne le devrais peut être pas mais je vous crois. On a tous beaucoup à perdre dans cette histoire.

_ Et on a aussi beaucoup à y gagner : tout comme vous je veux retrouver ma vie d’avant, je veux retrouver Pam et Cam sans avoir la peur constante de les perdre.

_ Alors vous feriez bien d’aller les rejoindre et de leur dire tout ça. » conclut Michael en se dirigeant vers l’escalier pour rejoindre Sara.

Quand il entre dans la chambre à pas de loup, il trouve la jeune femme pelotonnée sur le lit. Il s’allonge doucement à ses côtés et l’observe un long moment s’émerveillant de chacun de ses traits et de la sérénité qu’elle lui procure, avant de sombrer lui aussi dans un profond sommeil. Il se réveille en sursaut de longues heures plus tard ; la nuit est déjà tombée et la place à côté de lui est vide. Il se lève à la hâte et sort en trombe de la chambre sans prendre la peine de se chausser. Il pousse un immense soupir de soulagement quand il aperçoit Sara et Pam en train de s’affairer dans la cuisine devant un Lincoln dubitatif (sans doute en raison du souvenir de ces fameuses pâtes).

« T’as perdu tes doigts de pieds ?! » le questionne un Cameron avec un sourcil froncé.

GENIAL !! J'adore la question de Cam à la fin

!! michael qui flipe trop quand il voit plus sa sara trop mignon
la question de Cam !

la suite stp !!

Tu les mérites amlpement tout ces commentaires CéliFrance...J'ai rarement été autant pressée de découvrir la suite d'une fic!! Tu écris tellement bien, c'est fluide, ça coule tout naturellement, tes personnages sont convaincants dans chacune de leur actions...

Bref, avant de partir dans une envolée lyrique qui n'aura ni queue ni tête, je vais me reprendre et te faire un p'tit comm' =)

J'ai adoré cette partie pour plusieurs raisons. Tout d'abord, cet habile mélange de tendresse et de suspens que tu nous as mélangé là, c'est vraiment génial! Le face à face entre tout les fugitifs, épuisés, au bout du rouleau, et le petit Cameron, trop heureux de retrouver son père...Ca m'a fait fondre

Après le passage "vaisselle" entre Mike et Mahone...Hum, un vrai petit chef d'oeuvre à lui tout seul!! J'ai imaginé la scène, eh bah j'ai sourit bêtement toute seule devant mon écran d'ordi, c'est dire ^^ Dans la complicité de l'eau savonneuse, Michael qui avoue à Mahone qu'il lui fait confiance... J'adore l'atmosphère qui se dégage de cette partie, il y a comme un sentiment de sécurité.

Et of course, le mini passage MiSa, mini mais magnifique: j'ai flippé, je me suis dit God, ça y est, il est encore arrivé quelque chose à Sara... Et puis non, fausse alerte^^ Petite note d'humour de la fin, c'est super ^^


Pour finir, je demande la suite, ma p'tite CéliFrance! (je devrais dire ma grande CéliFrance plutôt ^^)

J'ai beuaocup apprécier le moment entre mick et mahone!!!!
De plus voir l'attitude de mahone face a sa famille, c'est vraiment mignon!!!
Et mick qui a peur de ne pas avoir trouver sara vers lui!!!!
vivement la suite!!!!!!

Scène 57:

Fond sonore : a lack of color / Death Cab For Cutie

Devant l’air intrigué et la bouche barbouillée de chocolat du petit garçon qui fixe ses pieds avec de gros yeux, Michael ne peut se retenir d’éclater de rire et se penche vers Cameron qui ne lâche pas ses pieds du regard.

« T’as perdu tes doigts de pied ? demande à nouveau Cameron d’une petite voix.

_ T’es un petit garçon très observateur dis-moi…

_ Ben ça se voit quand même ! En plus, Maman dit toujours qu’il ne faut pas marcher pieds nus ! Faut que tu mettes des chaussons sinon tes autres doigts vont s’en aller ! » répond le petit garçon en courant vers l’entrée dont il revient deux secondes plus tard, une paire d’affreuses charentaises à la main.

« Tiens ! C’est à mon papa ! Tu ne lui dis pas, hein ?

_ Merci, Cameron… dit Michael en enfilant à regret ces immondes chaussons que même Lincoln n’oserait pas porter, il en est sûr !

_ Comment tu connais mon nom ?

_ C’est ton papa qui me l’a dit ! Je sais même que ta maman s’appelle Pamela…

_ Oui mais moi je n’ai pas le droit de l’appeler comme ça… T’es un copain de mon Papa ?

_ On peut dire ça comme ça… » répond Michael en lançant un petit sourire ironique à l’agent Mahone qui observe la discussion en silence.

« A table ! » La voix chantante de Pamela Mahone interrompt l’entretien et Cameron attrape spontanément la main de Michael pour le guider jusqu’à la table.

Alors que tout le monde prend place autour de la table, Sara se penche à l’oreille de Michael et lui chuchote : « Vous savez que vous êtes très sexy avec de si jolis souliers, Monsieur Scofield ? » et va s’asseoir en face de lui sans lui laisser le temps de répondre.

Le dîner se déroule dans une ambiance étonnamment détendue ; les discussions sont légères et variées… Aucune allusion à la prison, à la Compagnie et tous ces sujets qui reviendront bien assez tôt sur le tapis… Non, tout se passe comme s’ils avaient décidé d’un commun accord que ce dîner était une trêve bien méritée et chacun prend donc soin de ne rien faire pour la gâcher… Lincoln est le seul à se tenir quelque peu en retrait… Trop de galères et de déceptions l’ont rendu bien trop méfiant… Il aimerait pouvoir être comme son frère qui discute avec l’agent Mahone comme si rien ne s’était passé, il aimerait pouvoir encore rire comme L.J qui n’a de cesse de taquiner Sara qui se laisse prendre au jeu avec un plaisir évident… Il aimerait que Veronica soit là, assise auprès de lui… Il aimerait tant pouvoir changer tout ça, faire confiance à nouveau… Oui, il aimerait vraiment mais il ne peut pas… La douleur lancinante qui lui enserre la poitrine à la pensée de Veronica et la méfiance incontrôlable que lui inspire cet agent Mahone lui vrille la tête… Il se lève et marmonne vaguement qu’il sort faire un tour, qu’il a besoin de prendre l’air et sort de ma maison.
Michael, qui avait bien perçu le malaise de son frère, se lève à son tour et va le rejoindre.

« Linc ? Linc ? LINC ?

_ Je suis là, Mike…Je suis désolé mais tout ça, là, c’est trop pour moi… Je ne peux pas…

_ Je comprends, Linc… Je comprends… »

Ils restent un moment assis sur ce banc humide. Le calme de la nuit et la présence de son frère à ses côtés, de ce frère qui a tout sacrifié pour lui et qui accepte sans broncher sa mauvaise humeur, apaise quelque peu Lincoln.

« Et ça va, toi ? demande finalement l’aîné.

_ Ben oui ! Pourquoi ça n’irait pas ? répond Michael un peu sur la défensive.

_ Parce que Sara a failli mourir hier et que tu te sens responsable de tout ça… Je te connais, petit frère…

_ Sara va bien maintenant… Elle…

_ Michael…. Arrête ça tout de suite !

_ Je n’ai pas envie d’en parler…

_ Ok… On fait une belle paire d’handicapés de la communication tous les deux ! On a toujours su se dire tout ce qu’on ressentait, pas vrai ?! Tu sais quoi ? Moi, là, tout de suite, j’ai besoin de parler parce que c’est en train de me bouffer de l’intérieur ! Elle me manque, Michael ! Tu ne peux pas savoir à quel point ! Je donnerais tout pour pouvoir le serrer encore dans mes bras… Elle est morte !!!! Ils l’ont abattue comme un chien… Veronica…

_ Tu te rappelles quand Maman vous avait chopés dans ta chambre ?

_ Et comment… Je n’aurais jamais imaginé que Maman était capable de se mettre dans une rage pareille ! Et mes fesses se rappellent encore du coup de pied du père Donovan !

_ Et la fois où je me suis retrouvé aux Urgences parce que vous m’aviez oublié à mon entraînement de base ball… Tout un grand frère ça…

_ Hey ! C’était pas de ma faute ! Tu crois que j’étais de taille à lutter contre Vee ? J’avais même oublié que tu existais, désolé frangin ! »

Ils partent tous deux à rire et continuent d’évoquer tous les merveilleux souvenirs qu’ils ont partagés avec Veronica.

« Michael ?

_ Oui ?

_ Merci… »

Le silence tombe de nouveau entre les deux frères mais cette fois, il n’a rien de pesant bien au contraire… Quand Sara les rejoint peu de temps après, elle remarque tout de suite que Lincoln semble beaucoup plus serein… Elle s’apprête à partir sans prononcer un mot, ne voulant surtout pas prendre le risque de briser ce moment de complicité fraternelle mais Michael, qui l’a entendue arriver, lui tend la main et elle s’assoit sur ses genoux, posant sa tête sur son épaule, savourant elle aussi le calme de la nuit et la présence de l’homme qui la serre dans ses bras.

« Je suis désolé d’interrompre votre passionnante discussion mais on a des trucs à mettre au point… » ironise l’agent Mahone, en fait pas très à l’aise et ne sachant pas franchement comment aborder le sujet fâcheux de ce qui va se passer le lendemain, sujet qu’ils ne peuvent pas franchement éluder et remettre à plus tard…

Vraiment superbe ta suite !!! Vivement la suite !!

Tout d'abord, merci d'avoir posté cette suite en avance rien que pour moi, c'est vraiment trop gentil!! =) Parfois j'avoue je suis un peu trop gourmande...Faut pas m'en vouloir hein, elle est tellement bien ta fic!!


Bon bon bon, encore une fois, rien à redire sur cette partie, c'est tout simplement perfect !!

J'adore l'humour que tu fais passer à travers le peronnage de Cameron, il est vraiment trop mignon ce petit ^^ Habile allusion à la saison 1 de Prison Break, avec les pauvres doigts de pieds de Michael et le reste...


J'ai vraiment A-DO-RE le passage du dîner. Il y a cett ambiance conviviale qui se dégage de ta scène, et puis tout d'un coup on a l'impression que la caméra se focalise sur Lincoln, et on retombe dans la tristesse de la perte de Veronica...Sérieusement ça m'a fait trop trippé la façon dont tu nous as décrit ça!! On sent vraiment la souffrance de Lincoln au milieu du dîner !! C'est dingue! [Mon passage préféré de cette partie!! =) ]

Après tu continue avec une superbe scène entre les deux frères, c'est extra! Un petit moment privilégié, où ils se remémorent pleins de souvenirs...Dis, tu veux me faire pleurer ou quoi? ^^' Piiire, tout de suite après tu remet le couvert avec une scène MiSa, courte certes, mais super belle ^^


Et plaf, retour à la réalité avec Mahone...


Mon Dieu. Je vais devenir obèse si je continues à dévorer tes fics comme ça...( )

bon tu reprends le comm de Nickki est voilà elle a tout dit

grandiose

moi aussi, j'veux une suite

Du genre Mahone veut faire copain copain avec les freres!! il est drole celui là!! et puis trop mignon le petit Cameron avec Michael décidemment tout le monde l'aime!
la suite !!

SUBLIME!!!!!!!!!!!!
J'ai craquée pour le passage entre les deux frères qui se remémorent les souvenirs avec Véronica!!!!
Impatiente de lire ta suite!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

comme d'habitude ta suites est formidable !!! cameron me fait trop délirer est la mini scène misa est trop belle

la suite stp

Scène 58:

Fond sonore : Life is beautiful / Vega 4

Après une bonne heure de mise au point sur toutes les risques et éventualités qui se présenteraient le lendemain, ils se quittent pour profiter d’une bonne nuit de sommeil : Lincoln dort d’un sommeil entrecoupés de rêves qui ne le laissent cependant pas épuisés au matin, des rêves peuplés de Veronica… mais d’une Veronica vivante et heureuse… Michael et Sara, blottis l’un contre l’autre, se réveillent incapables de dire s’ils ont rêvé ou non…

Le petit déjeuner est pris dans la bonne humeur que cette bonne nuit de repos leur a apportée. Seul L.J semble tendu et soucieux ; il rechigne à avaler son bol de céréales qu’il verse finalement dans la poubelle avant de sortir prendre l’air. Son départ entraîne un silence gêné et Lincoln se décide finalement à aller rejoindre son fils. Il retrouve L.J adossé contre un arbre, les mains dans les poches et le regard fixé droit devant lui… Lincoln a l’impression de revoir Michael au même âge… Et cette comparaison ne le rassure en rien… Parce que parler à son frère quand il avait décidé de ne pas le faire n’a jamais été des plus évidents…

« L.J ? Ca va ?

_ D’après toi ? » Le ton du jeune garçon est sec et cassant mais son père y perçoit cependant l’inquiétude qu’il tente de dissimuler.

« Ecoute, L.J, ça va bien se passer… Tu es en sécurité ici…

_ Comme je l’étais avec Jane?!

_ Oui… Non… Enfin, je sais que tout ça est difficile pour toi… Mais ça l’est aussi pour moi… On va s’en sortir, L.J, je te le promets… Il faut juste qu’on aille récupérer cet enregistrement et on pourra reprendre une vie normale…

_ Sans Maman et sans Veronica… Toi et oncle Mike, vous êtes tout ce qui me reste…

_ Et on va revenir, L.J… Fais moi confiance…

_ Je te fais confiance, Papa mais c’est juste que….C’est juste que… j’ai peur… » avoue L.J en laissant ses sanglots éclater et en se jetant dans les bras de son père qui lutte pour ne pas pleurer à son tour.

Une heure plus tard, ils sont en route pour Chicago et roulent sans même prendre le temps de faire une pause avant de se garer derrière la banque fédérale de l’Illinois à peine six heures plus tard.

Ils en ont discuté longuement hier soir. Ils en ont encore reparlé à maintes reprises au cours de ces 6 interminables mais pourtant trop courtes heures de trajet. Oui, ils ont tout mis au point ensemble après mûre réflexion et ils étaient tous d’accord. Oui, mais voilà, maintenant que l’échéance approche et que, stationné devant l’imposante bâtisse, ils observent en silence les alentours de la banque, Michaël Scofield n’est plus sûr de rien. Une angoisse sourde l’étreint. Ils n’a jamais été superstitieux mais là, il n’arrive pas à faire taire le lancinant pressentiment qui martèle son crâne depuis leur arrivée à Chicago. Et pour la première fois, la main de Sara dans la sienne ne le calme pas, bien au contraire.

« Ecoute, Sara. On peut encore faire demi-tour, chercher une autre solution… On peut…

_ Non, Michael, on va faire exactement ce qu’on avait dit et dans moins de 30 mn, on aura l’enregistrement et on sera reparti sans problème.

_ Je ne sais pas… J’ai un mauvais pressentiment…

_ Oh ! Je t’en prie ! Sois raisonnable ! » le sermonne gentiment Sara en lui caressant la joue. « Tout va bien se passer ! J’en ai le pressentiment ! »

Elle dépose un rapide baiser sur les lèvres de Michaël et descend d’un pas décidé de la voiture, suivie par l’agent Mahone qui lui attrape le bras.

« Ça va bien se passer, Michaël. De toutes façons, Sara est la seule à avoir accès au coffre. Mahone est un pro. Il saura la protéger… » tente de le rassurer Lincoln.

« Je l’espère, Linc… Je l’espère…

_ Hey ! Garde la foi, frérot ! Tu as oublié ?

_ Oui… Et la peur n’existe pas, je sais ! » conclut Michael avant de se caler contre la vitre et sans quitter des yeux les immenses portes vitrées de la banque derrière lesquelles sont dissimulées l’amour de sa vie et la clé de leur liberté.
Il est tellement absorbé par son observation de ces foutues portes qu’il ne remarque pas la berline aux vitres teintées qui se stationne à quelques mètres d’eux à peine.

Au même moment à l’intérieur de la banque, Sara et Alexander sont emmenés à la salle des coffres où, par sécurité, on les enferme avant de les laisser seuls. Assise à cette table dans ce décor futuriste, impersonnel et oppressant, Sara Tancredi ne parvient plus à faire taire cette angoisse grandissante et ce mauvais pressentiment qu’elle avait tenté de dissimuler à Michael. Et si ce coffre ne contenait que des bijoux de famille et autres babioles insignifiantes qui ne leurs seraient d’aucune utilité ? Et si elle trouvait dans cette boite des preuves accablantes de l’implication de son père dans toute cette affaire ? Elle ne pourrait plus refuser d’y penser comme elle le fait depuis des jours. Et s’ils avaient été suivis ? Et si le directeur trop aimable pour être honnête, l’avait reconnu et averti les autorités ? Comment feraient ils pour sortir de cette banque digne d’un fort inattaquable ? Et si…

L’agent Mahone, qui comprend ce qui peut se passer dans la tête de Sara à cet instant, lui laisse le temps de trouver la force de soulever le couvercle de cette boite, tout aussi stressé qu’elle, mais pas pour les mêmes raisons, sur ce qu’ils vont y trouver. Oui, il attend mais quand il comprend que la jeune femme ne pourra pas prendre cette ultime initiative sans un petit coup de pouce, il fait doucement glisser le coffre métallique vers elle.

Le frottement de la boite sur la table ramène Sara à la réalité et elle l’ouvre prestement. Ils y trouvent, comme ils l’espéraient, une clé USB avec une enveloppe portant son prénom. Elle s’empresse de les fourrer dans sa poche alors que l’agent Mahone appuie sur la sonnette pour signaler qu’ils sont prêts à repartir.

Malgré le soulagement qu’elle éprouve après la découverte du contenu du coffre, Sara ne parvient pas à calmer cette sensation étrange d’un danger imminent… Et quand elle aperçoit les deux hommes en noir qui se dirigent vers eux, la main sur la poche gauche, laissant deviner leur holster. Elle comprend enfin pourquoi et regrette amèrement de ne pas s’être trompée.

mais tu veux ma mort

bon, je me concentre :
j'adore la scène avec L.J le pauvre, encore éloigné de son père... pour son bien mais bon je comprends ses angoisses

et Mike qui à peur pour Sara... le rappel da la saison1 "Garde la foi," et "la peur n’existe pas, " excellent... je fonds devant ces "petits" détails....

ton style est toujours aussi impeccable

vivement demain...

c'est mon rituel maintenant, tous les matins ma dose de Celifrance

C'EST SUPER !!!!! VIVEMENT LA SUITE!!!!!!!!!

Wahou, c'est qu'il va y avoir de l'action!

Bravo, malgré la longueur, ta fic rprend un nouveau souffle avec cette dernière partie! Vas-y, epates-nous encore!

Après cette journée harrassante de bac blanc, quoi de mieux qu'un petit remontant? Et quoi de mieux que LA SUTE DE LA FIC DE CELIFRANCE?????

Bon aller, je me calme pour te faire encore un p'tit commentaire!!

Michael et Sara, blottis l’un contre l’autre, se réveillent incapables de dire s’ils ont rêvé ou non…

Hé hé, j'adore cette phrase ^^ je ne sais pas si c'est moi qui me fait des films parce que je manque terriiiblement de MiSa, mais bon, hein, on dirait un petit sous entendu... (dis moi si je me trompe hein, j'peux être un peu folledingue parfois ^^')

Quelle superbe scène entre un père et son flis que tu nous as écrit là...Just perfect!! Et puis le fait que Linc retrouve son frère Michael en voyant LJ, c'est vraiment bien trouvé!

J'aime bien le fait que Mike ai un mauvais pressentiment, au moins on voit qu'il n'en mène pas toujours large !! =) Retournement de situation: c'est Michael qui veut partir et c'est Sara qui lui dit que tout va bien se passer...


Pour finir, le long passage de récit de la fin m'a enchanté, j'adore le récit ^^ Pis on découvre que cette cachottière de Sara avait le même foutu pressentiment que Michael...Sacré elle, va ! Hum...Vont-ils échapper aux terribles hommes à la berline noire?

c'est trop génial !!

la suite stp

Scène 59 :

Fond sonore : Nothing wrong / Jimmy Eat World

http://www.radioblogclub.com/fav/0/1705351

L’agent Mahone, en bon professionnel, a bien entendu lui aussi aperçu les deux hommes qui s’avancent dangereusement mais sûrement vers eux, ces deux hommes qu’il considérait comme des collègues il y a quelques jours à peine mais qui n’hésiteraient pas à le tuer sans états d’âme aucuns, comme il l’aurait fait lui aussi, comme il est prêt à le faire encore. Alexander Mahone est un tueur : il a déjà tué et il tuera encore. Il a seulement changé d’optique ; il ne veut plus se contenter d’obéir à des ordres qu’il réprouve au plus haut point. C’est donc avec un grand calme qu’il regarde les deux hommes s’avancer vers eux. D’un geste rapide, il saisit le bras de Sara et lui intime de se placer derrière lui alors qu’il s’empresse de s’emparer de son arme d’un geste assuré. Alors que sa veste retombe, il sent sa plaque d’agent du FBI dans poche intérieure et il ne peut réprimer un petit sourire en pensant à l’ironie de la situation : sans elle, il n’aurait pas eu à devoir se dépatouiller dans tout ce merdier ; sans elle, Oscar Shales continuerait de tuer ; sans elle, il n’aurait pas pu pénétrer armé dans cette banque ; sans elle, il aurait une vie normale ; sans elle, il serait mort. Sans un mot, il pousse Sara derrière un comptoir et sort sa carte :

« FBI ! Tout le monde à terre ! » tonne t il alors que des cris de panique s’élèvent de part et d’autre ; des pleurs montent, des sacs tombent au sol, des papiers volent, un tube de rouge à lèvres roule et vient finir sa course dans un petit bruit sec contre la baie vitrée, tout le monde se laisse tomber au sol. Un son métallique accompagne la mise en à terre des deux gorilles de la Compagnie qui fusillent Mahone du regard alors que le plus âgé marmonne quelque chose d’incompréhensible, Alexander Mahone s’approche alors d’eux sans baisser son arme et envoie valser d’un coup de pied leurs Glocks avant d’arracher sans ménagement l’oreillette et le téléphone portable de la poche du gorille en chef.

- « Monsieur Kim, je suppose…

- Mahone ! On vous retrouve enfin. Je vous avais pourtant prévenu.

- Prévenu de quoi ?! » lance l’ancien agent en laissant échapper un petit rire sarcastique. « Ah oui ! Que vous vous en prendriez à ma famille ? Nous savons tous les deux que cette option n’en est plus une…

- On finira par les trouver !

- Oh non ! Vous oubliez que j’ai été un bon soldat, un très bon soldat même ! Je connais toutes vos ficelles.

- Je vous ordonne de sortir de cette p… de banque avec ce p… d’enregistrement ! » vocifère Bill Kim qui a apparemment perdu tout son sang froid.

- « Mais c’est bien ce que j’ai l’intention de faire, Bill » ricane Mahone. « Maintenant, je vous prie de m’excuser mais je dois raccrocher » d’un geste sec, il referme le clapet du téléphone et le replace dans la poche de son propriétaire avant de faire signe à Sara de le suivre.

Quand Sara sent l’air frais s’insinuer dans ses poumons, elle pousse un soupir de soulagement et s’empresse d’avancer vers la voiture où les attendent Michael et Lincoln, plus que probablement morts d’inquiétude. Elle n’arrive pas à croire qu’ils vont bientôt pouvoir en finir avec tout ça ; qu’ils vont pouvoir retrouver une vie normale, enfin un semblant de vie normale mais une vie sans danger avec Michael. Michael… Elle serre nerveusement la clé USB dans sa poche et adresse un large sourire à l’homme qui l’observe amoureusement dans la voiture dont la portière s’ouvre avant même qu’elle n’ait posée la main sur la poignée.

« On a l’enre… » Sara n’a pas le temps de finir sa phrase. Une balle siffle à ses oreilles et vient se loger dans le dossier du siège conducteur, brisant sur sa trajectoire la vitre qui éclate dans un fracas couvert aussitôt par le sifflement d’autres balles et d’un déchirant cri de douleur suivi aussitôt par le bruit mat d’un corps s’effondrant sur le sol. Michael s’empresse de tirer Sara dans la voiture et de la couvrir de son corps ; la jeune femme, prise de panique, commence par le repousser doucement pour tenter de voir où est l’agent Mahone. Quand elle l’aperçoit se tordant de douleur à quelques mètres de la voiture, elle ne réfléchit pas un seul instant, elle n’entend les cris de protestation de Michael et elle se précipite vers lui pour l’aider à se relever alors que les balles continuent de siffler et que les deux hommes de tout à l’heure s’approchent vers eux. Elle est tellement concentrée sur Alexander qu’elle ne voit ni Michael courir vers elle ni l’homme de main de la Compagnie pointer son Glock droit sur elle. Elle entend seulement le cri d’effroi de Michael et la balle qui se loge dans le corps de l’agent qui s’effondre sans un cri. Avant même qu’elle réalise ce qui se passe, un deuxième coup est tiré, un deuxième corps s’effondre au sol et l’arme de l’agent Mahone tombe au sol alors qu’il perd connaissance. Elle reprend alors rapidement ses esprits et aide Michael à transporter Alexander sur la banquette arrière. Elle y prend place à ses côtés alors que Michael s’assoie sur le siège passager et que Lincoln démarre sur les chapeaux de roues.

« Il va s’en tirer ? » demande Michael d’une vois inquiète en se tournant vers Sara qui tente, vaille que vaille, de dégager l’épaule de Mahone pour examiner sa blessure malgré les multiples embardées que Lincoln provoque à chaque coup de volant.

« J’en sais rien ! Il faudrait que j’arrive à voir quelque chose et ce n’est pas des plus évident avec la conduite sportive de ton cher frère !

- Désolé Doc ! Je fais comme je peux ! On a de la compagnie ! » lance Lincoln en accélérant, projetant ainsi violemment ses passagers contre leurs sièges, arrachant un gémissement de douleur à l’agent qui reprend peu à peu connaissance.

Vraiment super !!!!

ah!ah!ah!

trop intense...

j'adore le fait que Sara aille secourir Mahone sans réfléchir, sans se soucier du danger....

Eh bah mon vieux...Dans le genre action on ne fait pas mieux !! Mon taux d'adrénaline a sérieusement augmenté d'un coup, là!!

Wow! Alors d'abord, j'adore le rythme de cette partie. C'est vraiment dingue, on s'arrête de respirer pendant toute la lecture !!

Pis Mahone qui protège Sara ^^ C'est-y pas mignon?

Pffou, je ne peux que te tirer mon chapeau pour la scène de la fusillade!! Sérieux, et je ne raconte pas de bobards, je pouvais presque entendre les balles siffler à mes propres oreilles!! Comme si je me trouvais dans la voiture (à côté de Mike oops, je m'égare ^^')!! C'est fou!! Tu as super bien choisi tes mots et le rythme de tes phrases, et à mon avis c'est ça qui donne cet air si réaliste à la scène!!

Et puis toujours ce fabuleux réalisme que tu sais leur donner, à tes scènes: Sara qui se précipite pour aider Mahone, malgré le danger !! Médecin un jour, médecin toujours ^^ Je trouve que c'est tout à fait dans le caractère du personnage que de faire ça.


Bref, encore une fois et comme tu t'en doutes, j'ai hâte de lire la suite et de savoir ce que tu nous réserves...

Un p'tit souvenir d'une de nos conversation : "Hi, my name is Nickki, and I'm a Célifrance's fics addict! "