autour d'un dîner (cadeau de noel en retard pour Niccki)
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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autour d'un dîner (cadeau de noel en retard pour Niccki)
Ok voici un truc qui me trottait dans la tête depuis longtemps... j'en fait cadeau à Niccki qui m'a autorisé à la publier sur le forum. Bonne lecture et laissez des coms...
**********
On n’ose dire que cela n’arrive que dans les films, que quelque soit l’époque, l’âge que l’on a, on ne vivra jamais un amour secret, passionnel, brûlant, dévorant votre vie et votre âme comme si vous étiez plonger dans un immense brasier.
On n’ose dire que jamais on ne peut aimer dès le départ d’une vie, dans la petite enfance, à l’adolescence, à l’âge adulte. Est-ce qu’une vie démarre lorsque l’on commence à aimer un autre que soit-même ?
Dans ce cas- là peut-être qu’il faut se bouger pour commencer à vivre vraiment.
C’est ce que j’ai fait et c’est pour cela que je suis là. Au Waldorf. Pour faire une descente dans mon passé et dans le sien accessoirement.
En contemplant mon verre de vin, j’ai l’impression d’avoir rejouer dix fois cette scène dans ma tête. Surtout lorsque je le vois devant moi en smoking. Toujours aussi insupportablement séduisant.
M : Où es Lincoln ?
S : Bonjour Sara…Comment vas-tu ? Comment était les 10 dernières années de ta vie ?
Je suis à peu près sûre que le ton cynique que j’adopte, l’agace déjà. Il détestait cela à l’époque.
M : Où es Lincoln ?
S : Avec sa femme et ses fils…Après tout, c’est une nouvelle année qui se prépare, c’est normal qu’il veuille être avec ceux qu’ils aiment.
M : Je ne comprend pas.
Bien sûr. Il n’a jamais rien compris. C’est à se demander comment il a pu se marier. Je ne peux m’empêcher de sourire en le voyant sortir son téléphone portable de la poche intérieure de sa veste et grimacer lorsqu’il constate que son frère ne répond pas à l’autre bout du fils.
S : Tu me détestes tellement, que tu ne peux pas m’adresser deux phrases à la suite ?
Il remet son téléphone dans sa poche et me regarde. J’ai horreur de cela. J’ai encore l’impression d’être nue sous son regard. Il m’a pourtant vu des dizaines de fois nue. Rougir n’était pas dans mes intentions. Stupide Sara. Stupide. Tout est une question de contrôle et de pouvoir. Et je suis en position dominante pour l’instant.
M : Je n’ai pas le temps, Sara. Ma femme m’attend.
Il ne la méritait pas. Ce crétin ne la méritait pas. Pourquoi avait-il encore le pouvoir de la faire souffrir après tant d’années ? Trois petits mots qui avaient si peu d’importance et qui pour moi suffisent à me déchirer le cœur.
S : Ta femme peut attendre. Comment va Nickki, ta chère épouse ?
M : Elle va bien. Merci. Content de t’avoir revu, Sara…
Il me tourne le dos et s’apprête à s’en aller. Je ne peux pas le laisser encore partir. Je l’ai déjà fait la dernière fois et je l’ai perdu. Il m’a donné le seul espoir que j’attendais, cette façon si spéciale de prononcer mon prénom. Deux syllabes si petites qui m’ont toujours donner l’impression d’être à lui pour l’éternité.
S : Pourquoi Mike ?
Je ne sais si c’est le fait que je prononce son prénom ou ma question qui le fait se retourner. Je frotte la paume de mes mains sur mes avant-bras. Il me regarde encore comme si je lui appartenais. La vérité, c’est qu’il m’avait fait sienne dès la première fois où nos regards se sont croisés.
M : Pourquoi quoi ?
Je décèle une faille dans sa voix et je sais à cet instant précis qu’il ne peut être vulnérable qu’avec moi. Et qu’il me déteste d’une certaine façon pour cela.
S : Pourquoi est-ce que tu l’as épousé, elle ?
Ma voix n’a aucune faille. J’ai tellement ressasser et digérer le fait qu’il soit marié, que le prononcer à haute voix ne me fait plus d’effet. Passer un temps, la phrase était bloqué à l’intérieur de ma tête et rien que d’y penser me faisait l’effet d’une brûlure au troisième degrés. Il s’assoit, me regarde et prononce d’une voix évidente.
M : Parce qu’elle n’était pas toi…
S : Alors tu ne m’as jamais aimé assez pour pouvoir m’épouser…
M : Je n’ai jamais dit que je l’avais aimé, elle…
S : Alors pourquoi l’as tu épousé, elle ?
M : Je te l’ai dit parce qu’elle n’était pas toi. Parce qu’elle est ton exact opposé. Elle est blonde, tu es brune avec des reflets auburn. Elle est peureuse, tu es courageuse. Elle est frigide, tu es sensuel. Elle avait besoin de moi, toi non. Je n’étais pas amoureux d’elle, alors que j’étais obsédé par toi.
Il fit signe au garçon de salle pour qu’on lui apporte un double scotch.
S : Depuis le début, je n’étais qu’une de tes obsessions alors ?
Il avait l’air désespéré et furieux. Tellement fragile et fort en même temps. J’avais envie de tendre la main et de caresser la petite tonsure derrière son oreille gauche. Je savais pertinemment qu’en réaction à mon geste, il frotterait sa tête dans ma main, fermerait les yeux et pousserait un soupir de contentement.
Il but une gorgée de son scotch et me balança hargneusement.
M : je t’aime toujours…
S : Non, tu n’aimes pas…
M : je t’aime…
S : Peut-être ou plutôt tu aimes l’idée que tu puisses m’aimer…
M : Pourquoi tu ne me crois pas ?
S : J’ai des milliers de raisons de ne pas te croire…
M : Je sais…
S : Tu ne sais rien… Comment peut-tu être capable d’aimer alors que tu ne t’aimes pas toi même…Tu ne fais même pas la différence entre une obsession et le fait d’aimer une autre personne que toi.
Quand nous étions ensemble, il ne mettait pas autant de colère dans ses propos. Nous ne nous disputions jamais. Il restait muet pendant des heures et lorsqu’il se rendait compte que je ne faisais plus attention à lui, il rentrait dans une rage noire et me faisait l’amour passionnément, désespéramment…Il ne m’as pas fait l’amour de cette manière depuis plus de 10 ans. Et cette pensée me tue, me bousille à petits feux…Je l’observe comme si je ne l’avais jamais vu avant. Il boit une autre gorgée de scotch et fixe son regard sur moi comme s’il voulait me prendre là, maintenant en plein milieu de la salle du restaurant du Waldorf.
M : Tu penses que je suis égoïste ?
S : Et il fut méprisé et rejeté par les hommes. Un homme de douleur accoutumé à la souffrance. Et nous nous sommes détournés de lui…
M : Isaïe. La Bible. Je croyais que tu étais une mauvaise fille, Sara…
S : Les gentilles filles arrivent toujours les dernières. Les mauvaises filles sont toujours mieux renseignées.
M : J’ai l’impression que cela fait une éternité…
S : C’est une éternité, Michael. 10 années sans toi, sans un mot, sans un coup de fil, sans une lettre. Tu m’as juste abandonnée un jeudi matin au pas de la porte de notre appartement.
M : Je ne t’ai pas abandonné…
S : Si tu l’as fait, comme ton père l’as fait avec toi. Tu m’as laissé toute seule alors que je venais de te dire « je t’aime ». Je ne l’avais jamais dit à personne, ni à mon père, ni à ma mère, à personne. Et tu m’as abandonné…
Je ne veux pas le culpabiliser et pourtant c’est ce que je suis en train de faire.
Je le sens furieux, et triste, et en colère… Ces doigts se renferment sur son verre et je ne peux retenir un sursaut quand il se brise. Je fixe le sang qui coule de sa main.
M : Tu m’as empoisonné, Sara…Je n’arrivais plus à vivre, respirer, manger, marcher sans penser à toi…Je devenais jaloux de tous les hommes qui t’approchaient…C’était impossible de me concentrer et de réfléchir sans que je ne veuille te voir, te goûter, te respirer, t’entendre. Je n’étais plus moi même. J’étais perdu.
S : Alors tu es redevenu toi-même en épousant une autre femme ?
Je n’avais pas voulu le rencontrer au bout de dix ans pour lui faire des reproches sur le fait qu’il se soit marié. Je veux qu’il comprenne, qu’il se comprenne. J’ai peur de dire je t’aime maintenant à cause de lui…
M : En quelque sorte. Niccki avait besoin de moi, je lui ai fourni de l’aide et un mari sur lequel elle pourra toujours compter.
S : Et toi ?
M : Quoi moi ?
Il attrape une serviette et essaye maladroitement de l’entourer autour de sa main. Je n’ai pas réfléchi. Je ne pensais pas qu’après toutes ces années, mon vieil instinct machinal à sauver tout et tout le monde referait surface. Pourtant je suis en train de dégager les morceaux de verre de sa main et de tremper ma serviette dans un verre d’eau pour soigner sa blessure.
S : De quoi as-tu besoin Michael ? Qui est-ce qui va venir à ton secours ? Quand vas-tu cesser de te faire du mal ?
Il me regarde comme si j’étais finalement devenue folle après toutes ces années. Mais je sais qu’il ne peut pas répondre à cette question. Il connaît la réponse pourtant et ce serait m’avouer à moi tout ce qu’il n’avait jamais voulu admettre depuis sa plus tendre enfance.
M : Je sais me débrouiller tout seul, Sara…J’ai toujours su m’occuper de moi.
S : Tu as eu peur ce jour- là quand tu m’as quitté et tu as encore peur.
M : Je n’ai pas peur. La peur n’est que de l’air.
S : Alors pourquoi tu ne supportes pas que je te touche ? Pourquoi les tatouages sur ton corps ont disparu ? Pourquoi tu n’as jamais rencontré ton neveu ?
M : J’habite loin de Lincoln à présent…
S : Tu n’as pas vu ton frère depuis plus de deux ans. C’est ton frère ! Bon sang ! Michael ! Ses tatouages faisaient partis de toi ! Je faisais parti de toi… Et tu nous as tous effacé…
Il ne dit rien. Une chose que j’ai appris en vivant avec lui, plus d’un an, c’est son silence. Il ne veut rien dire parce qu’il n’a rien à dire. Il sait que j’ai raison. Et après toutes ces années, il est resté le même : un petit garçon apeuré qui a peur d’être abandonné.
S : Ce n’est pas moi qui suis partie, Michael. Je suis là, j’ai toujours été là et je ne partirai pas. Je fais partie de ta chair. De ton sang. Comme tu fais parti intégrante de moi.
Il fixe nos mains liées. La paume de sa main contre la paume de ma main. La mienne est recouverte de son sang. Il faut qu’il comprenne. Il faut qu’il comprenne que je peux survivre sans lui, mais que l’un sans l’autre, nous ne pouvons pas vivre réellement.
M : Pourquoi maintenant ?
Ne fais pas cela, Michael. Ne me rejettes pas encore une fois.
M : Pourquoi avoir attendu tant de temps avant de venir me chercher ?
Je ferme les yeux sous la violence de son propos et détache sa main de la mienne. J’ai besoin de lui…Et il n’a jamais su que j’avais besoin de lui. Je viens de comprendre une chose. Il n’a plus besoin de moi. Il s’est débrouillé sans moi pendant dix ans, il a une femme…Et moi qu’est ce que j’ai fait pendant ces dix années ? Je me suis occupée des autres, j’ai été un médecin humanitaire mais j’ai arrêté d’être une femme un jeudi matin lorsque l’homme que j’aimais m’a quitté.
S : Tu m’as fait mal, Michael. Tu m’as désespéramment fait souffrir consciemment. Tu attendais quoi ? Que je vienne me jeter à tes pieds en clamant que je ne pouvais pas survivre sans toi…
M : Je voulais que tu es besoin de moi, Sara…
Je ne veux pas me mettre en colère. Je ne veux pas lui crier dessus parce que je sais que je ferais face à un mur de silence ensuite. Et je ne veux pas le regarder parce qu’à cet instant précis, j’ai envie de le gifler si violemment que sa tête se décrochera de son cou. Et ce n’est pas bien pour un médecin ; de faire preuve de violence.
S : Tu sais ce que tu es Michael ? Un crétin…Tu as ce besoin pathologique de vouloir sauver tout et tout le monde ; et lorsque c’est fait, tu ne supportes pas le fait que les gens t’en soient reconnaissants. Tu n’as jamais supporté le fait que je puisse t’aimer pour toi-même, je n’avais aucune raison de t’être reconnaissante puisque tu as chamboulé ma vie. Je veux dire, tu m’as fait tant de mal Michael et pourtant je continuais à t’aimer . Tu m’as sauvé de moi-même et tu ne t’en ai jamais rendu compte. Tu étais tant obnubiler par le mal que tu as fait pour sortir ton frère de prison, que quelque part dans tout cela tu t’es perdu toi-même. Bon sang, Michael ! Je t’ai dis je t’aime, ça ne voulait rien dire pour toi ?
J’ouvre les yeux et j’aperçois son visage blême. Il vient de comprendre. Il vient de comprendre qu’on a perdu dix années de nos vies parce qu’il a été stupide. Ce qu’il a appelé obsession était en fait de l’amour, le même amour que je lui portais…que je lui porte toujours et encore…
M : Je ne peux pas faire cela…Je ne peux pas rayer ces dix dernières années parce que je viens de me rendre compte que je t’aimais et que je t’aime encore…J’ai une femme, maintenant Sara…Je ne peux pas la quitter sous prétexte qu’au bout de dix ans, tu viens me demander des comptes…Je ne peux pas faire cela…Je suis désolé…
S : Tu es toujours désolé, Michael. Depuis que je te connais, tu as toujours été désolé pour quelque chose. Tu ne crois pas que tu devrais penser à toi ?
M : C’est que je fais, Sara…Je ne veux plus me perdre en toi… Jamais…
Le glas a sonné. Il vient de signer l’arrêt de mort de mon cœur après dix années de errance, je viens de comprendre qu’il est passé à autre chose et que moi, je suis restée en arrière.
Je me lève et marche lentement vers le hall du Waldorf pour rejoindre ma chambre. J’ai bien peur de ne pas pouvoir être en mesure de voir une nouvelle année…
**********
On n’ose dire que cela n’arrive que dans les films, que quelque soit l’époque, l’âge que l’on a, on ne vivra jamais un amour secret, passionnel, brûlant, dévorant votre vie et votre âme comme si vous étiez plonger dans un immense brasier.
On n’ose dire que jamais on ne peut aimer dès le départ d’une vie, dans la petite enfance, à l’adolescence, à l’âge adulte. Est-ce qu’une vie démarre lorsque l’on commence à aimer un autre que soit-même ?
Dans ce cas- là peut-être qu’il faut se bouger pour commencer à vivre vraiment.
C’est ce que j’ai fait et c’est pour cela que je suis là. Au Waldorf. Pour faire une descente dans mon passé et dans le sien accessoirement.
En contemplant mon verre de vin, j’ai l’impression d’avoir rejouer dix fois cette scène dans ma tête. Surtout lorsque je le vois devant moi en smoking. Toujours aussi insupportablement séduisant.
M : Où es Lincoln ?
S : Bonjour Sara…Comment vas-tu ? Comment était les 10 dernières années de ta vie ?
Je suis à peu près sûre que le ton cynique que j’adopte, l’agace déjà. Il détestait cela à l’époque.
M : Où es Lincoln ?
S : Avec sa femme et ses fils…Après tout, c’est une nouvelle année qui se prépare, c’est normal qu’il veuille être avec ceux qu’ils aiment.
M : Je ne comprend pas.
Bien sûr. Il n’a jamais rien compris. C’est à se demander comment il a pu se marier. Je ne peux m’empêcher de sourire en le voyant sortir son téléphone portable de la poche intérieure de sa veste et grimacer lorsqu’il constate que son frère ne répond pas à l’autre bout du fils.
S : Tu me détestes tellement, que tu ne peux pas m’adresser deux phrases à la suite ?
Il remet son téléphone dans sa poche et me regarde. J’ai horreur de cela. J’ai encore l’impression d’être nue sous son regard. Il m’a pourtant vu des dizaines de fois nue. Rougir n’était pas dans mes intentions. Stupide Sara. Stupide. Tout est une question de contrôle et de pouvoir. Et je suis en position dominante pour l’instant.
M : Je n’ai pas le temps, Sara. Ma femme m’attend.
Il ne la méritait pas. Ce crétin ne la méritait pas. Pourquoi avait-il encore le pouvoir de la faire souffrir après tant d’années ? Trois petits mots qui avaient si peu d’importance et qui pour moi suffisent à me déchirer le cœur.
S : Ta femme peut attendre. Comment va Nickki, ta chère épouse ?
M : Elle va bien. Merci. Content de t’avoir revu, Sara…
Il me tourne le dos et s’apprête à s’en aller. Je ne peux pas le laisser encore partir. Je l’ai déjà fait la dernière fois et je l’ai perdu. Il m’a donné le seul espoir que j’attendais, cette façon si spéciale de prononcer mon prénom. Deux syllabes si petites qui m’ont toujours donner l’impression d’être à lui pour l’éternité.
S : Pourquoi Mike ?
Je ne sais si c’est le fait que je prononce son prénom ou ma question qui le fait se retourner. Je frotte la paume de mes mains sur mes avant-bras. Il me regarde encore comme si je lui appartenais. La vérité, c’est qu’il m’avait fait sienne dès la première fois où nos regards se sont croisés.
M : Pourquoi quoi ?
Je décèle une faille dans sa voix et je sais à cet instant précis qu’il ne peut être vulnérable qu’avec moi. Et qu’il me déteste d’une certaine façon pour cela.
S : Pourquoi est-ce que tu l’as épousé, elle ?
Ma voix n’a aucune faille. J’ai tellement ressasser et digérer le fait qu’il soit marié, que le prononcer à haute voix ne me fait plus d’effet. Passer un temps, la phrase était bloqué à l’intérieur de ma tête et rien que d’y penser me faisait l’effet d’une brûlure au troisième degrés. Il s’assoit, me regarde et prononce d’une voix évidente.
M : Parce qu’elle n’était pas toi…
S : Alors tu ne m’as jamais aimé assez pour pouvoir m’épouser…
M : Je n’ai jamais dit que je l’avais aimé, elle…
S : Alors pourquoi l’as tu épousé, elle ?
M : Je te l’ai dit parce qu’elle n’était pas toi. Parce qu’elle est ton exact opposé. Elle est blonde, tu es brune avec des reflets auburn. Elle est peureuse, tu es courageuse. Elle est frigide, tu es sensuel. Elle avait besoin de moi, toi non. Je n’étais pas amoureux d’elle, alors que j’étais obsédé par toi.
Il fit signe au garçon de salle pour qu’on lui apporte un double scotch.
S : Depuis le début, je n’étais qu’une de tes obsessions alors ?
Il avait l’air désespéré et furieux. Tellement fragile et fort en même temps. J’avais envie de tendre la main et de caresser la petite tonsure derrière son oreille gauche. Je savais pertinemment qu’en réaction à mon geste, il frotterait sa tête dans ma main, fermerait les yeux et pousserait un soupir de contentement.
Il but une gorgée de son scotch et me balança hargneusement.
M : je t’aime toujours…
S : Non, tu n’aimes pas…
M : je t’aime…
S : Peut-être ou plutôt tu aimes l’idée que tu puisses m’aimer…
M : Pourquoi tu ne me crois pas ?
S : J’ai des milliers de raisons de ne pas te croire…
M : Je sais…
S : Tu ne sais rien… Comment peut-tu être capable d’aimer alors que tu ne t’aimes pas toi même…Tu ne fais même pas la différence entre une obsession et le fait d’aimer une autre personne que toi.
Quand nous étions ensemble, il ne mettait pas autant de colère dans ses propos. Nous ne nous disputions jamais. Il restait muet pendant des heures et lorsqu’il se rendait compte que je ne faisais plus attention à lui, il rentrait dans une rage noire et me faisait l’amour passionnément, désespéramment…Il ne m’as pas fait l’amour de cette manière depuis plus de 10 ans. Et cette pensée me tue, me bousille à petits feux…Je l’observe comme si je ne l’avais jamais vu avant. Il boit une autre gorgée de scotch et fixe son regard sur moi comme s’il voulait me prendre là, maintenant en plein milieu de la salle du restaurant du Waldorf.
M : Tu penses que je suis égoïste ?
S : Et il fut méprisé et rejeté par les hommes. Un homme de douleur accoutumé à la souffrance. Et nous nous sommes détournés de lui…
M : Isaïe. La Bible. Je croyais que tu étais une mauvaise fille, Sara…
S : Les gentilles filles arrivent toujours les dernières. Les mauvaises filles sont toujours mieux renseignées.
M : J’ai l’impression que cela fait une éternité…
S : C’est une éternité, Michael. 10 années sans toi, sans un mot, sans un coup de fil, sans une lettre. Tu m’as juste abandonnée un jeudi matin au pas de la porte de notre appartement.
M : Je ne t’ai pas abandonné…
S : Si tu l’as fait, comme ton père l’as fait avec toi. Tu m’as laissé toute seule alors que je venais de te dire « je t’aime ». Je ne l’avais jamais dit à personne, ni à mon père, ni à ma mère, à personne. Et tu m’as abandonné…
Je ne veux pas le culpabiliser et pourtant c’est ce que je suis en train de faire.
Je le sens furieux, et triste, et en colère… Ces doigts se renferment sur son verre et je ne peux retenir un sursaut quand il se brise. Je fixe le sang qui coule de sa main.
M : Tu m’as empoisonné, Sara…Je n’arrivais plus à vivre, respirer, manger, marcher sans penser à toi…Je devenais jaloux de tous les hommes qui t’approchaient…C’était impossible de me concentrer et de réfléchir sans que je ne veuille te voir, te goûter, te respirer, t’entendre. Je n’étais plus moi même. J’étais perdu.
S : Alors tu es redevenu toi-même en épousant une autre femme ?
Je n’avais pas voulu le rencontrer au bout de dix ans pour lui faire des reproches sur le fait qu’il se soit marié. Je veux qu’il comprenne, qu’il se comprenne. J’ai peur de dire je t’aime maintenant à cause de lui…
M : En quelque sorte. Niccki avait besoin de moi, je lui ai fourni de l’aide et un mari sur lequel elle pourra toujours compter.
S : Et toi ?
M : Quoi moi ?
Il attrape une serviette et essaye maladroitement de l’entourer autour de sa main. Je n’ai pas réfléchi. Je ne pensais pas qu’après toutes ces années, mon vieil instinct machinal à sauver tout et tout le monde referait surface. Pourtant je suis en train de dégager les morceaux de verre de sa main et de tremper ma serviette dans un verre d’eau pour soigner sa blessure.
S : De quoi as-tu besoin Michael ? Qui est-ce qui va venir à ton secours ? Quand vas-tu cesser de te faire du mal ?
Il me regarde comme si j’étais finalement devenue folle après toutes ces années. Mais je sais qu’il ne peut pas répondre à cette question. Il connaît la réponse pourtant et ce serait m’avouer à moi tout ce qu’il n’avait jamais voulu admettre depuis sa plus tendre enfance.
M : Je sais me débrouiller tout seul, Sara…J’ai toujours su m’occuper de moi.
S : Tu as eu peur ce jour- là quand tu m’as quitté et tu as encore peur.
M : Je n’ai pas peur. La peur n’est que de l’air.
S : Alors pourquoi tu ne supportes pas que je te touche ? Pourquoi les tatouages sur ton corps ont disparu ? Pourquoi tu n’as jamais rencontré ton neveu ?
M : J’habite loin de Lincoln à présent…
S : Tu n’as pas vu ton frère depuis plus de deux ans. C’est ton frère ! Bon sang ! Michael ! Ses tatouages faisaient partis de toi ! Je faisais parti de toi… Et tu nous as tous effacé…
Il ne dit rien. Une chose que j’ai appris en vivant avec lui, plus d’un an, c’est son silence. Il ne veut rien dire parce qu’il n’a rien à dire. Il sait que j’ai raison. Et après toutes ces années, il est resté le même : un petit garçon apeuré qui a peur d’être abandonné.
S : Ce n’est pas moi qui suis partie, Michael. Je suis là, j’ai toujours été là et je ne partirai pas. Je fais partie de ta chair. De ton sang. Comme tu fais parti intégrante de moi.
Il fixe nos mains liées. La paume de sa main contre la paume de ma main. La mienne est recouverte de son sang. Il faut qu’il comprenne. Il faut qu’il comprenne que je peux survivre sans lui, mais que l’un sans l’autre, nous ne pouvons pas vivre réellement.
M : Pourquoi maintenant ?
Ne fais pas cela, Michael. Ne me rejettes pas encore une fois.
M : Pourquoi avoir attendu tant de temps avant de venir me chercher ?
Je ferme les yeux sous la violence de son propos et détache sa main de la mienne. J’ai besoin de lui…Et il n’a jamais su que j’avais besoin de lui. Je viens de comprendre une chose. Il n’a plus besoin de moi. Il s’est débrouillé sans moi pendant dix ans, il a une femme…Et moi qu’est ce que j’ai fait pendant ces dix années ? Je me suis occupée des autres, j’ai été un médecin humanitaire mais j’ai arrêté d’être une femme un jeudi matin lorsque l’homme que j’aimais m’a quitté.
S : Tu m’as fait mal, Michael. Tu m’as désespéramment fait souffrir consciemment. Tu attendais quoi ? Que je vienne me jeter à tes pieds en clamant que je ne pouvais pas survivre sans toi…
M : Je voulais que tu es besoin de moi, Sara…
Je ne veux pas me mettre en colère. Je ne veux pas lui crier dessus parce que je sais que je ferais face à un mur de silence ensuite. Et je ne veux pas le regarder parce qu’à cet instant précis, j’ai envie de le gifler si violemment que sa tête se décrochera de son cou. Et ce n’est pas bien pour un médecin ; de faire preuve de violence.
S : Tu sais ce que tu es Michael ? Un crétin…Tu as ce besoin pathologique de vouloir sauver tout et tout le monde ; et lorsque c’est fait, tu ne supportes pas le fait que les gens t’en soient reconnaissants. Tu n’as jamais supporté le fait que je puisse t’aimer pour toi-même, je n’avais aucune raison de t’être reconnaissante puisque tu as chamboulé ma vie. Je veux dire, tu m’as fait tant de mal Michael et pourtant je continuais à t’aimer . Tu m’as sauvé de moi-même et tu ne t’en ai jamais rendu compte. Tu étais tant obnubiler par le mal que tu as fait pour sortir ton frère de prison, que quelque part dans tout cela tu t’es perdu toi-même. Bon sang, Michael ! Je t’ai dis je t’aime, ça ne voulait rien dire pour toi ?
J’ouvre les yeux et j’aperçois son visage blême. Il vient de comprendre. Il vient de comprendre qu’on a perdu dix années de nos vies parce qu’il a été stupide. Ce qu’il a appelé obsession était en fait de l’amour, le même amour que je lui portais…que je lui porte toujours et encore…
M : Je ne peux pas faire cela…Je ne peux pas rayer ces dix dernières années parce que je viens de me rendre compte que je t’aimais et que je t’aime encore…J’ai une femme, maintenant Sara…Je ne peux pas la quitter sous prétexte qu’au bout de dix ans, tu viens me demander des comptes…Je ne peux pas faire cela…Je suis désolé…
S : Tu es toujours désolé, Michael. Depuis que je te connais, tu as toujours été désolé pour quelque chose. Tu ne crois pas que tu devrais penser à toi ?
M : C’est que je fais, Sara…Je ne veux plus me perdre en toi… Jamais…
Le glas a sonné. Il vient de signer l’arrêt de mort de mon cœur après dix années de errance, je viens de comprendre qu’il est passé à autre chose et que moi, je suis restée en arrière.
Je me lève et marche lentement vers le hall du Waldorf pour rejoindre ma chambre. J’ai bien peur de ne pas pouvoir être en mesure de voir une nouvelle année…
elidria- Admis à l'infirmerie
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Age : 39
Localisation : dans un hamac à Baja...
Date d'inscription : 24/10/2006
Re: autour d'un dîner (cadeau de noel en retard pour Niccki)
super j'adore
vive la suite
vive la suite
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Date d'inscription : 05/12/2006
Re: autour d'un dîner (cadeau de noel en retard pour Niccki)
pas mal cette fic vivement la suite
lizevans- A la recherche de Bolshoi Booze
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Date d'inscription : 24/11/2006
Re: autour d'un dîner (cadeau de noel en retard pour Niccki)
Wow j'ai hate de voir une suite
hayley- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Date d'inscription : 04/11/2006
Re: autour d'un dîner (cadeau de noel en retard pour Niccki)
c'est vraiment une fic géniale
Marilore- Admis à l'infirmerie
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Localisation : 06
Date d'inscription : 07/11/2006
Re: autour d'un dîner (cadeau de noel en retard pour Niccki)
merci pour vos coms!
juste un truc, j'adore cette phrase:
Je sais pas pourquoi mais je viens de me rendre compte que dans mes fics, à un moment, Sara a toujours envie de frapper Michael.
Moi, violente? Nan....
juste un truc, j'adore cette phrase:
Et je ne veux pas le regarder parce qu’à cet instant précis, j’ai envie de le gifler si violemment que sa tête se décrochera de son cou. Et ce n’est pas bien pour un médecin ; de faire preuve de violence.
Je sais pas pourquoi mais je viens de me rendre compte que dans mes fics, à un moment, Sara a toujours envie de frapper Michael.
Moi, violente? Nan....
elidria- Admis à l'infirmerie
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Date d'inscription : 24/10/2006
Re: autour d'un dîner (cadeau de noel en retard pour Niccki)
je pense pas qu'il y ai une suite non ?
en tout cas, je trouve ça très triste ce que tu viens d'écrire
J'adore !!!
Sara, tout ce qu'elle dit est tellement vrai, il tellement beau. On l'a comprend parfaitement, et on commence à hair Michael à ce moment là
bravo !! j'adore
et si jmais il y a une suite, je serai très impatiente de la lire
mais jsutement, la dernière phrase nous laisse sous-entendre le sucuide de Sarah non ?
en tout cas, je trouve ça très triste ce que tu viens d'écrire
J'adore !!!
Sara, tout ce qu'elle dit est tellement vrai, il tellement beau. On l'a comprend parfaitement, et on commence à hair Michael à ce moment là
bravo !! j'adore
et si jmais il y a une suite, je serai très impatiente de la lire
mais jsutement, la dernière phrase nous laisse sous-entendre le sucuide de Sarah non ?
micko- Retrouve Steadman
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Re: autour d'un dîner (cadeau de noel en retard pour Niccki)
Rhlala! Gros problème de conscience envers moi-même!
Je n'ai jamais voulu écrire un truc triste au départ! Je veux dire: j'écris et pis après ça vient au fur et à mesure; et la relation de Mike et Sara est tellement compliquée que je me suis laissée entraîner.
Je m'explique, je pense que le personnage de Michael est assez stupide pour faire cela.
Quitter Sara alors qu'elle vient de lui dire je t'aime. Personne n'a jamais aimé Mike de manière inconditionnelle. C'est Mike qui d'habitude n'a aucune contenance dans sa manière d'aimer ses proches.
J'ai trouvé que c'était intéressant d'inverser les rôles: Sara aime Mike sans conditions, ni commune mesure et il a vraiment la frousse parce qu'il ne comprend pas qu'on puisse l'aimer sans rien lui demander.
10 ans ont passé et lorsqu'il comprend, Sara a besoin de lui et il ne se rend pas compte qu'elle a besoin de lui car il se sent responsable envers sa femme.
Je veux dire, je ne pouvais pas faire tomber Mike et Sara dans les bras l'un de l'autre au bout de dix ans?
Après, Micko a raison, la dernière phrase laisse sous-entendre que Sara va se suicider...
Reste à savoir si je suis capable de faire une suite... Je vais quand même pas faire mourir l'héroïne?
Je n'ai jamais voulu écrire un truc triste au départ! Je veux dire: j'écris et pis après ça vient au fur et à mesure; et la relation de Mike et Sara est tellement compliquée que je me suis laissée entraîner.
Je m'explique, je pense que le personnage de Michael est assez stupide pour faire cela.
Quitter Sara alors qu'elle vient de lui dire je t'aime. Personne n'a jamais aimé Mike de manière inconditionnelle. C'est Mike qui d'habitude n'a aucune contenance dans sa manière d'aimer ses proches.
J'ai trouvé que c'était intéressant d'inverser les rôles: Sara aime Mike sans conditions, ni commune mesure et il a vraiment la frousse parce qu'il ne comprend pas qu'on puisse l'aimer sans rien lui demander.
10 ans ont passé et lorsqu'il comprend, Sara a besoin de lui et il ne se rend pas compte qu'elle a besoin de lui car il se sent responsable envers sa femme.
Je veux dire, je ne pouvais pas faire tomber Mike et Sara dans les bras l'un de l'autre au bout de dix ans?
Après, Micko a raison, la dernière phrase laisse sous-entendre que Sara va se suicider...
Reste à savoir si je suis capable de faire une suite... Je vais quand même pas faire mourir l'héroïne?
elidria- Admis à l'infirmerie
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Re: autour d'un dîner (cadeau de noel en retard pour Niccki)
ola tu veux nous faire déprimer j'adore la suite stp au plus vite
Tracy- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: autour d'un dîner (cadeau de noel en retard pour Niccki)
Ce petit bonhomme résume très bien ce que je pense!!!!!! WAAAOOOOOOUUUHHHH!!!!!!!! Comme je te l'ai dit Elidria, QUEL CADEAU DE NOEL!!!!!!!!! Merciiiiiii!!!!!
Bon allez, je vais essayer de faire quleque chose de constructif pour une fois!
Tout d'abord, quel imagination!! Je trouve que tu arrives super bien et même plus que ça à retranscrire avec justesse les sentiments des personnages. Rien n'est laissé au hasard, on comprend parfaitement la situation.
Ensuite, il y aune floppée de phrases qui sont trop excellente: celle que tu adores Elidria, Le début aussi est vraiment très bien écrit.
Celle-là je l'adore:
Elle est vraimentcette façon si spéciale de prononcer mon prénom. Deux syllabes si petites qui m’ont toujours donner l’impression d’être à lui pour l’éternité.
Et puis il y en a bien d'autres, en fait il faudrait citer toute la fic^^
Pour finir, j'aime bien l'idée que Sara ait été un vrai poison pour Michael, comme tu le dis
Tu m’as empoisonné, Sara…Je n’arrivais plus à vivre, respirer, manger, marcher sans penser à toi…Je devenais jaloux de tous les hommes qui t’approchaient…C’était impossible de me concentrer et de réfléchir sans que je ne veuille te voir, te goûter, te respirer, t’entendre. Je n’étais plus moi même. J’étais perdu.
Bref, c'est génial. Extraordinaire.
Nickki- Retrouve Steadman
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Re: autour d'un dîner (cadeau de noel en retard pour Niccki)
niccki, sache que tu as beaucoup de chance d'avoir un michael rien qu'a toi, et fidèle en plus
même s'il ne t'aime pas
même s'il ne t'aime pas
micko- Retrouve Steadman
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Re: autour d'un dîner (cadeau de noel en retard pour Niccki)
micko
Jeu 28 Déc - 18:25
niccki, sache que tu as beaucoup de chance d'avoir un michael rien qu'a toi, et fidèle en plus lol!
même s'il ne t'aime pas
mdr
Niccki devrait me tuer rien que cette phrase là:
M : Je te l’ai dit parce qu’elle n’était pas toi. Parce qu’elle est ton exact opposé. Elle est blonde, tu es brune avec des reflets auburn. Elle est peureuse, tu es courageuse. Elle est frigide, tu es sensuel. Elle avait besoin de moi, toi non. Je n’étais pas amoureux d’elle, alors que j’étais obsédé par toi.
Faut que j'arrête de me citer moi-même...
elidria- Admis à l'infirmerie
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Re: autour d'un dîner (cadeau de noel en retard pour Niccki)
elidria a écrit:micko
Jeu 28 Déc - 18:25
niccki, sache que tu as beaucoup de chance d'avoir un michael rien qu'a toi, et fidèle en plus lol!
même s'il ne t'aime pas
mdr
Niccki devrait me tuer rien que pour cette phrase là:M : Je te l’ai dit parce qu’elle n’était pas toi. Parce qu’elle est ton exact opposé. Elle est blonde, tu es brune avec des reflets auburn. Elle est peureuse, tu es courageuse. Elle est frigide, tu es sensuel. Elle avait besoin de moi, toi non. Je n’étais pas amoureux d’elle, alors que j’étais obsédé par toi.
Faut que j'arrête de me citer moi-même...
elidria- Admis à l'infirmerie
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Re: autour d'un dîner (cadeau de noel en retard pour Niccki)
Oui, c'est vrai que j'aurai dû te tuer froidement pour m'avoir fait être frigide et pour le fait que Michael n'est pas amoureux de moi!!
Mais bon, je trouve que Mike va mieux avec Sara...Et puis qui sait, peut-être que Nickki va se venger de Sara et que l'on aura droit à une petite confrontation entre Sara l'amante de Mike et Nickki, sa femme...
Je dis ça mais maintenant laissons faire l'artiste...
Mais bon, je trouve que Mike va mieux avec Sara...Et puis qui sait, peut-être que Nickki va se venger de Sara et que l'on aura droit à une petite confrontation entre Sara l'amante de Mike et Nickki, sa femme...
Je dis ça mais maintenant laissons faire l'artiste...
Nickki- Retrouve Steadman
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Re: autour d'un dîner (cadeau de noel en retard pour Niccki)
sublime
tu a reusssi a me faire pleurer
en tout cas espereons une suite
tu a reusssi a me faire pleurer
en tout cas espereons une suite
Re: autour d'un dîner (cadeau de noel en retard pour Niccki)
petite suite! laissez vos coms et dites moi la manière dont vous voulez que cela finisse (exclu comme réponse : mike et sara ensemble et heureux, je veux plus détailler comme réponse) s'il vous plait.
*********
J’ai bien peur de ne pas pouvoir être en mesure de voir une nouvelle année…
J’ai eu l’impression d’agir comme une machine ces dix dernières années, répétant inlassablement les mêmes gestes malgré les pays différents dans lesquels j’ai résidé. L’espace d’un instant, d’un dîner, je me suis sentie vivre, mon cœur battait dans ma poitrine, et cette chaleur si agréable, qui m’avait abandonné quand il était parti, est revenue.
Je quitte mes chaussures et me dirige vers l’immense baie vitrée à trois pans qui donnent sur Chicago. Ma chambre est agréable et j’aurai adorer avoir un appartement avec une vue comme celle-ci. Je pose les mains sur la vitre et appuie mon front contre celle-ci.
Dans quelques instants, je sais que mon cœur va s’arrêter de battre et que la chaleur va me quitter de nouveau.
Il n’était pas venu pour moi. Il était venu revoir son frère après deux longues années. Il a une femme. Et je suis seule encore. C’est comme si mon histoire était une boucle répétitive. Quand je l’ai connu la première fois, il était marié et indisponible ; cette fois-ci, il est marié et inaccessible…
Le pathétisme de ma vie me fait sourire contre la vitre en ce 31 décembre. Il a réalisé combien je tenais à lui et il n’a pas été foutu de faire un pas vers moi. Je le veux. J’ai besoin de lui. Physiquement et Mentalement. Après toutes ces années, mon corps le réclame encore. Et sa voix résonne dans ma tête : « Tu m’as empoisonné, Sara »…Il ne sait pas et il n’a jamais su…C’est lui qui m’a empoisonné en premier…Les hommes que j’ai rencontré après lui n’ont été que des placebos, un moyen de me sevrer de lui…Et je n’y suis jamais y arriver. Oh Bon sang ! Je serre les poings et frappe la vitre doucement puis de plus en plus fort jusqu’à que cela fasse mal. Plus mal encore, si mal que l’envie d’avoir Michael en moi disparaisse. Et je n’y arrive pas. Je le veux. Je le veux. Je le veux. Je le veux Je le veux Je le veux, JE LE VEUX. Mon poing droit frappe fort la vitre et cette fois la douleur est vive. Je laisse échapper un gémissement. Et l’espace d’un instant je me sens vivante à cause de la douleur. Je ne veux pas me sentir vivante de cette manière là. Je veux Michael. Et mon poing refrappe la vitre de manière encore plus forte qu’un cri s’échappe de ma bouche. Je me laisse tomber sur le sol alors qu’une main glisse sur ma taille et qu’un corps s’enroule autour de moi.
*********
J’ai bien peur de ne pas pouvoir être en mesure de voir une nouvelle année…
J’ai eu l’impression d’agir comme une machine ces dix dernières années, répétant inlassablement les mêmes gestes malgré les pays différents dans lesquels j’ai résidé. L’espace d’un instant, d’un dîner, je me suis sentie vivre, mon cœur battait dans ma poitrine, et cette chaleur si agréable, qui m’avait abandonné quand il était parti, est revenue.
Je quitte mes chaussures et me dirige vers l’immense baie vitrée à trois pans qui donnent sur Chicago. Ma chambre est agréable et j’aurai adorer avoir un appartement avec une vue comme celle-ci. Je pose les mains sur la vitre et appuie mon front contre celle-ci.
Dans quelques instants, je sais que mon cœur va s’arrêter de battre et que la chaleur va me quitter de nouveau.
Il n’était pas venu pour moi. Il était venu revoir son frère après deux longues années. Il a une femme. Et je suis seule encore. C’est comme si mon histoire était une boucle répétitive. Quand je l’ai connu la première fois, il était marié et indisponible ; cette fois-ci, il est marié et inaccessible…
Le pathétisme de ma vie me fait sourire contre la vitre en ce 31 décembre. Il a réalisé combien je tenais à lui et il n’a pas été foutu de faire un pas vers moi. Je le veux. J’ai besoin de lui. Physiquement et Mentalement. Après toutes ces années, mon corps le réclame encore. Et sa voix résonne dans ma tête : « Tu m’as empoisonné, Sara »…Il ne sait pas et il n’a jamais su…C’est lui qui m’a empoisonné en premier…Les hommes que j’ai rencontré après lui n’ont été que des placebos, un moyen de me sevrer de lui…Et je n’y suis jamais y arriver. Oh Bon sang ! Je serre les poings et frappe la vitre doucement puis de plus en plus fort jusqu’à que cela fasse mal. Plus mal encore, si mal que l’envie d’avoir Michael en moi disparaisse. Et je n’y arrive pas. Je le veux. Je le veux. Je le veux. Je le veux Je le veux Je le veux, JE LE VEUX. Mon poing droit frappe fort la vitre et cette fois la douleur est vive. Je laisse échapper un gémissement. Et l’espace d’un instant je me sens vivante à cause de la douleur. Je ne veux pas me sentir vivante de cette manière là. Je veux Michael. Et mon poing refrappe la vitre de manière encore plus forte qu’un cri s’échappe de ma bouche. Je me laisse tomber sur le sol alors qu’une main glisse sur ma taille et qu’un corps s’enroule autour de moi.
elidria- Admis à l'infirmerie
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Re: autour d'un dîner (cadeau de noel en retard pour Niccki)
J'adore ta fic et j'attend avec impatience la suite
mel6986- Compagnon de Cellule de Michael
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Re: autour d'un dîner (cadeau de noel en retard pour Niccki)
super ta suite
vivement la suite
s t p
ta voulu faire comme moi se que j'ai fais ......
vivement la suite
s t p
ta voulu faire comme moi se que j'ai fais ......
Dernière édition par virginie le Jeu 28 Déc - 23:52, édité 1 fois
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Localisation : je suis toujours en fuite
Date d'inscription : 05/12/2006
Re: autour d'un dîner (cadeau de noel en retard pour Niccki)
ohhhhh j'adoreeeeee la suite stp
Tracy- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Date d'inscription : 15/12/2006
Re: autour d'un dîner (cadeau de noel en retard pour Niccki)
Wow c'est genial!
Perso je veux que ca se finisse bien mais qu'avant ils souffrent encore un peu
C'est mon coté sadique haha
Enfin bref j'ai vraiment hate d'avoir une suite car c'est excellent!
Perso je veux que ca se finisse bien mais qu'avant ils souffrent encore un peu
C'est mon coté sadique haha
Enfin bref j'ai vraiment hate d'avoir une suite car c'est excellent!
hayley- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: autour d'un dîner (cadeau de noel en retard pour Niccki)
génial, génial, vite la suite
Marilore- Admis à l'infirmerie
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Re: autour d'un dîner (cadeau de noel en retard pour Niccki)
euh... c'est si troublant que je ne sais pas quoi dire
Mais, c'est encore plus magnifique
et bien sur j'espère que c'est Michael qui vient la sauver de cet enfer
J'adore ton style d'criture, et le fait que ce soit Sara la narratrice est vraiment très original et super
Bon, pour la fin, peut-etre une fin heureuse serait la bienvenue
j'ai hâte de lire la suite, heureuse ou malheureuse
Mais, c'est encore plus magnifique
et bien sur j'espère que c'est Michael qui vient la sauver de cet enfer
J'adore ton style d'criture, et le fait que ce soit Sara la narratrice est vraiment très original et super
Bon, pour la fin, peut-etre une fin heureuse serait la bienvenue
j'ai hâte de lire la suite, heureuse ou malheureuse
micko- Retrouve Steadman
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Localisation : dans la loge de Mr Miller
Date d'inscription : 21/11/2006
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