Hasard
+25
cely06
Sara59
ENNEADE
sarascofield
Kiara
LoveM-S
Sara Tancredi
nestella
anso26
Tracy
dolphie
Amaria
WentSarah
collen
turtle88
reaped
angel_of_suburbia
virginie
sara60
sosam66
zenaide
hayley
super_cc
ludiivne1978
magalie
29 participants
Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
Page 1 sur 9
Page 1 sur 9 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9
Hasard
Wentworth Miller et Sarah Wayne Callies sur un plateau de tournage... plusieurs années avant PRISON BREAK !
(Ceci n'est que fiction, je ne souhaite en aucun cas porter préjudice aux acteurs ni à leur famille)
I.
Wentworth Earl Miller III paressait dans son sofa antique qui avait connu des jours meilleurs. Il visionnait des cassettes vidéo de l'une de ses idoles qu'il admirait pour le charme qu'il dégageait à l'écran : Clark Gable. Au fond de lui il savait que son prédécesseur lui avait servi de modèle, au même tître qu'Humphrey Bogart. Un brin macho, ce qu'il fallait de téméraire et indubitablement séducteur. C'était la combinaison fatale que Wentworth, Alias Went pour les intimes, s'efforçait d'appliquer pour améliorer son jeu d'acteur. Apparemment ce n'était pas suffisant au vu du passage à vide que connaissait sa carrière. Ses études littéraires lui avaient permis d'aborder le métier avec une approche différente de celle de la plupart des professionnels naturellement doués. On le définissait comme simple, sérieux et sincère. Mais qui était-il au fond ? Ce genre de questions le taraudait à intervalle régulier. Il s'agissait pour lui d'effectuer cette sorte d'introspection pour mieux saisir les facettes de sa personnalité et interprêter au mieux les différents rôles qui lui étaient proposés. Ti lu ti lu ti lu ti lu. Wentworth interrompit le flot de ses pensées et sourit en entendant le téléphone sonner. Sa soeur le lui avait offert de force afin qu'il ne vive pas comme un reclus et donne de ses nouvelles. Mais avait-elle vraiment besoin de choisir une sonnerie aussi ridicule ? Il grimaça en identifiant le numéro affiché.
- Oui Spencer ?
- Wentworth, Dieu merci, tu es là. J'ai essayé de te joindre toute la matinée, qu'est-ce que tu fabriquais ?
- Rien de spécial. C'est moi où tu parles encore plus vite que d'habitude ? demanda Wentworth, s'attendant au pire.
- En effet, prépare-toi, j'ai réussi à te dégoter une audition à New York. Il s'agit d'une série fantastique qui se passe à mi-chemin entre le Moyen Age et le Jurassique : Dinotopia. Ca te dit quelque chose ?
- Non, pas du tout.
- Ils recherchent deux frères, jeunes, en bonne santé physique, j'ai pensé à toi.
- Merci, Spencer, le fait que j'ai trente ans ne les rebute pas ? s'enquit Went.
- Tu en parais facilement huit de moins, ne t'inquiète pas pour ça.
- Ca marche, le rendez-vous est à quelle heure ?
- Dans moins de cinq heures, habille-toi, je viens te chercher.
Et son agent raccrocha. Wentorth lui avait pourtant bien dit d'en finir avec le café et de lui épargner les plans de dernière minute. Visiblement, il perdait son temps. Lui même s'était promis d'arrêter de fumer et c'était assez laborieux. Promis, dans deux mois. Le jeune homme se prépara et attendit Spencer. Cette journée commençait bien.
- Wow !
- Tu l'as dit Wenty !
- Je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de monde ! Tu as réussi à avoir mon ordre de passage ? demanda distraitement Wentworth, toujours aussi abasourdi par l'animation environnante.
- Hé bien, c'est-à-dire que tu n'es pas très bien loti, alphabétiquement parlant, j'entends. Et donc, étant donné...
- Spencer ! Dans combien de temps ?
L'agent soupira au rythme de l'affaissement de ses épaules pataudes :
- Trois heures.
- C'était bien la peine de me presser. C'est pas grave, j'ai vu d'autres séances d'audition un peu plus loin, je vais faire un tour, j'ai mon portable si besoin. A tout à l'heure.
- C'est ça. Ne traîne pas trop quand même.
Spencer regarda son protégé partir d'un pas tranquille alors que lui semblait sur le point de se ronger les ongles. Wentorth avait tellement de talent mais personne ne semblait s'en apercevoir hormi lui-même se dit-il. Pourvu qu'il arrive à l'heure quand viendrait son tour plus tard dans l'après-midi.
Intéressant. De plus en plus intéressant. En effet, Wentworth se trouvait sur la zone d'audition pour la série Tru Calling. Apparemment le réalisateur et directeur de casting n'avait pas encore trouvé son héroïne, sa perle rare. C'est pourquoi il baignait dans un véritable océan de femmes, aussi différentes les unes que les autres.
" Mesdames, approchez, approchez. Bien, nous allons procéder ainsi : quand on dira votre nom, vous échangerez quelques paroles avec Harrison, le frère du personnage principal. Les scripts sont sur la pile à droite en bas des marches. C'est parti ! ". Dès que l'organisateur termina ses explications, une frénésie s'empara des postulantes. Wentworth réprima un sourire. Son visage se posa alors sur une jeune femme à l'allure d'amazone. Elle avait un visage intéressant, auréolé d'une chevelure flamboyante, d'une grande beauté mais il y avait autre chose. Une sorte d'intelligence discrète, sans prétention. Et contrairement aux autres elle se tenait en retrait et perdue dans ses pensées ou plutôt profondément concentrée. Sous le charme Wentworth avança...
" Sarah Wayne Callies". La belle inconnue, dont il connaissait à présent le nom, se dirigea vers l'estrade et interpréta le rôle. Elle était magnifique, radieuse. Wentworth savourait les modulations de sa voix mélodieuse. Il avait la ferme intention de l'aborder.
(Ceci n'est que fiction, je ne souhaite en aucun cas porter préjudice aux acteurs ni à leur famille)
I.
Wentworth Earl Miller III paressait dans son sofa antique qui avait connu des jours meilleurs. Il visionnait des cassettes vidéo de l'une de ses idoles qu'il admirait pour le charme qu'il dégageait à l'écran : Clark Gable. Au fond de lui il savait que son prédécesseur lui avait servi de modèle, au même tître qu'Humphrey Bogart. Un brin macho, ce qu'il fallait de téméraire et indubitablement séducteur. C'était la combinaison fatale que Wentworth, Alias Went pour les intimes, s'efforçait d'appliquer pour améliorer son jeu d'acteur. Apparemment ce n'était pas suffisant au vu du passage à vide que connaissait sa carrière. Ses études littéraires lui avaient permis d'aborder le métier avec une approche différente de celle de la plupart des professionnels naturellement doués. On le définissait comme simple, sérieux et sincère. Mais qui était-il au fond ? Ce genre de questions le taraudait à intervalle régulier. Il s'agissait pour lui d'effectuer cette sorte d'introspection pour mieux saisir les facettes de sa personnalité et interprêter au mieux les différents rôles qui lui étaient proposés. Ti lu ti lu ti lu ti lu. Wentworth interrompit le flot de ses pensées et sourit en entendant le téléphone sonner. Sa soeur le lui avait offert de force afin qu'il ne vive pas comme un reclus et donne de ses nouvelles. Mais avait-elle vraiment besoin de choisir une sonnerie aussi ridicule ? Il grimaça en identifiant le numéro affiché.
- Oui Spencer ?
- Wentworth, Dieu merci, tu es là. J'ai essayé de te joindre toute la matinée, qu'est-ce que tu fabriquais ?
- Rien de spécial. C'est moi où tu parles encore plus vite que d'habitude ? demanda Wentworth, s'attendant au pire.
- En effet, prépare-toi, j'ai réussi à te dégoter une audition à New York. Il s'agit d'une série fantastique qui se passe à mi-chemin entre le Moyen Age et le Jurassique : Dinotopia. Ca te dit quelque chose ?
- Non, pas du tout.
- Ils recherchent deux frères, jeunes, en bonne santé physique, j'ai pensé à toi.
- Merci, Spencer, le fait que j'ai trente ans ne les rebute pas ? s'enquit Went.
- Tu en parais facilement huit de moins, ne t'inquiète pas pour ça.
- Ca marche, le rendez-vous est à quelle heure ?
- Dans moins de cinq heures, habille-toi, je viens te chercher.
Et son agent raccrocha. Wentorth lui avait pourtant bien dit d'en finir avec le café et de lui épargner les plans de dernière minute. Visiblement, il perdait son temps. Lui même s'était promis d'arrêter de fumer et c'était assez laborieux. Promis, dans deux mois. Le jeune homme se prépara et attendit Spencer. Cette journée commençait bien.
- Wow !
- Tu l'as dit Wenty !
- Je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de monde ! Tu as réussi à avoir mon ordre de passage ? demanda distraitement Wentworth, toujours aussi abasourdi par l'animation environnante.
- Hé bien, c'est-à-dire que tu n'es pas très bien loti, alphabétiquement parlant, j'entends. Et donc, étant donné...
- Spencer ! Dans combien de temps ?
L'agent soupira au rythme de l'affaissement de ses épaules pataudes :
- Trois heures.
- C'était bien la peine de me presser. C'est pas grave, j'ai vu d'autres séances d'audition un peu plus loin, je vais faire un tour, j'ai mon portable si besoin. A tout à l'heure.
- C'est ça. Ne traîne pas trop quand même.
Spencer regarda son protégé partir d'un pas tranquille alors que lui semblait sur le point de se ronger les ongles. Wentorth avait tellement de talent mais personne ne semblait s'en apercevoir hormi lui-même se dit-il. Pourvu qu'il arrive à l'heure quand viendrait son tour plus tard dans l'après-midi.
Intéressant. De plus en plus intéressant. En effet, Wentworth se trouvait sur la zone d'audition pour la série Tru Calling. Apparemment le réalisateur et directeur de casting n'avait pas encore trouvé son héroïne, sa perle rare. C'est pourquoi il baignait dans un véritable océan de femmes, aussi différentes les unes que les autres.
" Mesdames, approchez, approchez. Bien, nous allons procéder ainsi : quand on dira votre nom, vous échangerez quelques paroles avec Harrison, le frère du personnage principal. Les scripts sont sur la pile à droite en bas des marches. C'est parti ! ". Dès que l'organisateur termina ses explications, une frénésie s'empara des postulantes. Wentworth réprima un sourire. Son visage se posa alors sur une jeune femme à l'allure d'amazone. Elle avait un visage intéressant, auréolé d'une chevelure flamboyante, d'une grande beauté mais il y avait autre chose. Une sorte d'intelligence discrète, sans prétention. Et contrairement aux autres elle se tenait en retrait et perdue dans ses pensées ou plutôt profondément concentrée. Sous le charme Wentworth avança...
" Sarah Wayne Callies". La belle inconnue, dont il connaissait à présent le nom, se dirigea vers l'estrade et interpréta le rôle. Elle était magnifique, radieuse. Wentworth savourait les modulations de sa voix mélodieuse. Il avait la ferme intention de l'aborder.
Dernière édition par le Ven 2 Mar - 23:09, édité 3 fois
magalie- Parti au secours de Sara
- Nombre de messages : 506
Age : 37
Localisation : dans mes pensées
Date d'inscription : 12/12/2006
Re: Hasard
intéressant, jattend de lire la suite...
ludiivne1978- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
- Nombre de messages : 474
Age : 46
Localisation : Dans les bras de Wentworth
Date d'inscription : 10/11/2006
Re: Hasard
la suite la suite la suite !!!
super_cc- Assistant(e) du Dr Tancredi
- Nombre de messages : 183
Age : 40
Date d'inscription : 20/11/2006
Re: Hasard
J'aime bcp le debut!
hayley- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
- Nombre de messages : 451
Age : 37
Date d'inscription : 04/11/2006
Re: Hasard
J'aime beaucoup, continue comme cela !
zenaide- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1034
Age : 32
Localisation : en plein coeur d'un homme.......
Date d'inscription : 20/11/2006
Re: Hasard
ecri nous une suite le début est super
sosam66- Kellerman my friend!
- Nombre de messages : 961
Age : 35
Date d'inscription : 18/02/2007
Re: Hasard
Merci, c'est vraiment trop gentil.
Voilà, une suite j'espère qu'elle vous plaira
II.
Sarah Wayne Callies, cherchait Josh, son époux, parmi la foule. Elle était un peu déçue de sa prestation. Elle n'était pas rentrée dans son personnage et avait essayé de donner le change. Pas grave, elle trouverait bien un rôle temporaire pour la suite. N'importe quoi pourvu qu'elle joue. Son métier était vraiment sa grande passion. Josh avait dû se perdre au milieu de la cohue. Sarah soupira. Elle n'était pas prête à essuyer une crise de nerfs supplémentaire. Elle aimait Josh. Vraiment. Sinon elle ne l'aurait pas épousé n'est-ce pas ? Cela faisait un peu plus d'un an qu'ils étaient mariés et ils n'avaient pas échappé aux statistiques des disputes des ménages. Sauf que Sarah trouvait que leurs disputes se faisaient de plus en plus fréquentes. Ensemble, ils allaient faire des efforts. Ils le devaient sous peine d'en arriver à l'inévitable.
- Bonjour.
Sarah mit plusieurs secondes pour réaliser qu'on s'adressait à elle, comprendre qu'il ne s'agissait pas de la voix de Josh et frisonner sous la rauque inflexion. Enfin elle pivota et cessa de respirer en rencontrant le regard profond de son interlocuteur. Qui était très grand d'ailleurs puisqu'il la surplombait d'une bonne demi-tête.
- Bonjour, articula-t-elle enfin en lui tendant amicalement la main. Sarah Wayne Callies.
Bizarrement l'inconnu garda sa main plus que de nécessaire, lui insufflant un peu de sa chaleur. Et tout aussi bizarrement, Sarah ne se dégagea pas, savourant cette présence inopportune.
- Je sais qui vous êtes, je vous ai vue faire votre bout d'essai. Je suis très impressionné, conclut-il.
- Vous n'êtes qu'un vil flatteur ! Je ne pense pas avoir réussi, j'étais... ailleurs, souffla la jeune femme.
- Et si je vous proposais d'aller physiquement ailleurs ? Je dois bientôt postuler et mon agent doit s'arracher les cheveux à l'autre bout du casting. Nous discuterons sur le chemin. Alors ?
- Et bien ...
Sarah se retourna une dernière fois, à la recherche de la silhouette familière, toujours absente. Agacée du retard de son mari, elle planta un regard déterminé dans les yeux de l'adonis qui lui faisait face et dont elle ignorait toujours l'identité. C'en était franchement bizarre. Mais elle se sentait bien, et ça ne lui était pas arrivé depuis un bon moment.
- Daccord, allons-y.
"Cliff Mason"...
Wentworth et Sarah parlaient, ils parlaient encore et encore en avançant à une allure d'escargot.
- Ca va vous paraitre très cliché ou impoli, au choix. Mais j'ai l'impression de vous avoir déjà vue quelque part, prononça Wentworth dans un moment de calme relatif.
- C'est si joliment dit, se moqua-t-elle gentiment. Je pourrais me sentir gênée, mais je ne le suis pas car figurez-vous que je me suis posé la même question vous concernant. Vous avez peut-être vu mon illustre visage dans les différents spots publicitaires auxquels j'ai participé ou encore dans les premiers épisodes de Tarzan. La série va être interrompue, faute d'audience, ajouta-t-elle avec un haussement d'épaules fataliste.
Wentworth l'observa. Il comprenait sa frustration, les longs mois d'attente vaine.
Tilutilutilutilu. Il fallait vraiment qu'il se débarasse de cette chose. Il n'était pas sûr d'avoir apprécier la sensation des nombreux regards qui avaient convergé vers lui. Comment les plaindre avec un bruit aussi strident. Comprenant sa gêne, Sarah ne put néanmoins pas cacher la lueur d'espièglerie au fond de son regard. Il la lui rendit et repondit enfin :
- Wentworth.
- Où es-tu bon sang, tu passes bientôt. Tu veux que mon coeur craque, c'est ça ? Rapplique ta jolie petite gueule d'ange ici tout de suite ou tout le monde découvrira que tu es bien pire qu'un faucheur de pailles !
Le jeune homme roula des yeux. Spencer avait de ces expressions parfois.
- Tout doux Spencer. Je suis près de la zone. Nous devons être aux extrémités opposées.
- Oh. Très bien. Parfait. A tout de suite. Clic.
Wentworth rangea soigneusement son téléphone. Sarah était brusquement devenue silencieuse.
- Qu'y a-t-il ?
- Rien du tout. J'ai beau forcer ma mémoire je n'arrive pas à me souvenir des rôles que vous avez pu jouer, avoua-t-elle contrite.
- Mon égo en prend un sérieux coup, répondit Wentworth malicieusement. Trève de plaisanteries, souhaitez-moi bonne chance.
Sarah le serra contre elle, comme on réconforte un enfant. Il lui avait fait penser à un gosse, sa requête avait été formulée comme une supplique. Mais les sentiments qu'il lui inspirait à présent n'avaient rien d'enfantin. Si bien qu'elle rompit l'étreinte, rougissante. "Bonne chance Wentworth". Il lui adressa alors un sourire dont elle était sûre qu'elle se souviendrait à jamais, puis il grimpa les marches de l'estrade, un script à la main. Sara rit aux éclats. Wentworth donnait la réplique à un dinosaure fictif. Sans passer du rire aux larmes, il savait capter l'attention : un vrai virtuose. A la fin, il la rejoignit aussitôt, ignorant les appels infructueux de Spencer et demanda à brûle-pourpoint :
- J'étais comment ?
Taquine elle le tortura un peu.
- Je n'ai jamais rien vu de tel. Vraiment c'était inqualifiable. Je suis désolée de dire ça mais, vous étiez... absolument parfait.
Wentworth la dévisagea avec stupeur et tous deux partirent dans un grand éclat de rire, un courant passait entre eux. Sarah reçut alors un message sur son téléphone. Son visage se ferma et elle annonça son départ.
- Ravie de vous avoir rencontré M. Miller. A un de ces quatre.
- A bientôt Sarah. Wentworth se pencha et lui embrassa la joue. Ils semblaient tous les deux incertains, sur la corde raide.
Wentworth regarda la jeune femme fendre la foule, se retourner une dernière fois pour le chercher du regard, et enfin quitter la zone pour se rendre vers les parkings.
Voilà, une suite j'espère qu'elle vous plaira
II.
Sarah Wayne Callies, cherchait Josh, son époux, parmi la foule. Elle était un peu déçue de sa prestation. Elle n'était pas rentrée dans son personnage et avait essayé de donner le change. Pas grave, elle trouverait bien un rôle temporaire pour la suite. N'importe quoi pourvu qu'elle joue. Son métier était vraiment sa grande passion. Josh avait dû se perdre au milieu de la cohue. Sarah soupira. Elle n'était pas prête à essuyer une crise de nerfs supplémentaire. Elle aimait Josh. Vraiment. Sinon elle ne l'aurait pas épousé n'est-ce pas ? Cela faisait un peu plus d'un an qu'ils étaient mariés et ils n'avaient pas échappé aux statistiques des disputes des ménages. Sauf que Sarah trouvait que leurs disputes se faisaient de plus en plus fréquentes. Ensemble, ils allaient faire des efforts. Ils le devaient sous peine d'en arriver à l'inévitable.
- Bonjour.
Sarah mit plusieurs secondes pour réaliser qu'on s'adressait à elle, comprendre qu'il ne s'agissait pas de la voix de Josh et frisonner sous la rauque inflexion. Enfin elle pivota et cessa de respirer en rencontrant le regard profond de son interlocuteur. Qui était très grand d'ailleurs puisqu'il la surplombait d'une bonne demi-tête.
- Bonjour, articula-t-elle enfin en lui tendant amicalement la main. Sarah Wayne Callies.
Bizarrement l'inconnu garda sa main plus que de nécessaire, lui insufflant un peu de sa chaleur. Et tout aussi bizarrement, Sarah ne se dégagea pas, savourant cette présence inopportune.
- Je sais qui vous êtes, je vous ai vue faire votre bout d'essai. Je suis très impressionné, conclut-il.
- Vous n'êtes qu'un vil flatteur ! Je ne pense pas avoir réussi, j'étais... ailleurs, souffla la jeune femme.
- Et si je vous proposais d'aller physiquement ailleurs ? Je dois bientôt postuler et mon agent doit s'arracher les cheveux à l'autre bout du casting. Nous discuterons sur le chemin. Alors ?
- Et bien ...
Sarah se retourna une dernière fois, à la recherche de la silhouette familière, toujours absente. Agacée du retard de son mari, elle planta un regard déterminé dans les yeux de l'adonis qui lui faisait face et dont elle ignorait toujours l'identité. C'en était franchement bizarre. Mais elle se sentait bien, et ça ne lui était pas arrivé depuis un bon moment.
- Daccord, allons-y.
"Cliff Mason"...
Wentworth et Sarah parlaient, ils parlaient encore et encore en avançant à une allure d'escargot.
- Ca va vous paraitre très cliché ou impoli, au choix. Mais j'ai l'impression de vous avoir déjà vue quelque part, prononça Wentworth dans un moment de calme relatif.
- C'est si joliment dit, se moqua-t-elle gentiment. Je pourrais me sentir gênée, mais je ne le suis pas car figurez-vous que je me suis posé la même question vous concernant. Vous avez peut-être vu mon illustre visage dans les différents spots publicitaires auxquels j'ai participé ou encore dans les premiers épisodes de Tarzan. La série va être interrompue, faute d'audience, ajouta-t-elle avec un haussement d'épaules fataliste.
Wentworth l'observa. Il comprenait sa frustration, les longs mois d'attente vaine.
Tilutilutilutilu. Il fallait vraiment qu'il se débarasse de cette chose. Il n'était pas sûr d'avoir apprécier la sensation des nombreux regards qui avaient convergé vers lui. Comment les plaindre avec un bruit aussi strident. Comprenant sa gêne, Sarah ne put néanmoins pas cacher la lueur d'espièglerie au fond de son regard. Il la lui rendit et repondit enfin :
- Wentworth.
- Où es-tu bon sang, tu passes bientôt. Tu veux que mon coeur craque, c'est ça ? Rapplique ta jolie petite gueule d'ange ici tout de suite ou tout le monde découvrira que tu es bien pire qu'un faucheur de pailles !
Le jeune homme roula des yeux. Spencer avait de ces expressions parfois.
- Tout doux Spencer. Je suis près de la zone. Nous devons être aux extrémités opposées.
- Oh. Très bien. Parfait. A tout de suite. Clic.
Wentworth rangea soigneusement son téléphone. Sarah était brusquement devenue silencieuse.
- Qu'y a-t-il ?
- Rien du tout. J'ai beau forcer ma mémoire je n'arrive pas à me souvenir des rôles que vous avez pu jouer, avoua-t-elle contrite.
- Mon égo en prend un sérieux coup, répondit Wentworth malicieusement. Trève de plaisanteries, souhaitez-moi bonne chance.
Sarah le serra contre elle, comme on réconforte un enfant. Il lui avait fait penser à un gosse, sa requête avait été formulée comme une supplique. Mais les sentiments qu'il lui inspirait à présent n'avaient rien d'enfantin. Si bien qu'elle rompit l'étreinte, rougissante. "Bonne chance Wentworth". Il lui adressa alors un sourire dont elle était sûre qu'elle se souviendrait à jamais, puis il grimpa les marches de l'estrade, un script à la main. Sara rit aux éclats. Wentworth donnait la réplique à un dinosaure fictif. Sans passer du rire aux larmes, il savait capter l'attention : un vrai virtuose. A la fin, il la rejoignit aussitôt, ignorant les appels infructueux de Spencer et demanda à brûle-pourpoint :
- J'étais comment ?
Taquine elle le tortura un peu.
- Je n'ai jamais rien vu de tel. Vraiment c'était inqualifiable. Je suis désolée de dire ça mais, vous étiez... absolument parfait.
Wentworth la dévisagea avec stupeur et tous deux partirent dans un grand éclat de rire, un courant passait entre eux. Sarah reçut alors un message sur son téléphone. Son visage se ferma et elle annonça son départ.
- Ravie de vous avoir rencontré M. Miller. A un de ces quatre.
- A bientôt Sarah. Wentworth se pencha et lui embrassa la joue. Ils semblaient tous les deux incertains, sur la corde raide.
Wentworth regarda la jeune femme fendre la foule, se retourner une dernière fois pour le chercher du regard, et enfin quitter la zone pour se rendre vers les parkings.
Dernière édition par le Mar 12 Juin - 23:32, édité 4 fois
magalie- Parti au secours de Sara
- Nombre de messages : 506
Age : 37
Localisation : dans mes pensées
Date d'inscription : 12/12/2006
Re: Hasard
super fic continu la
sosam66- Kellerman my friend!
- Nombre de messages : 961
Age : 35
Date d'inscription : 18/02/2007
Re: Hasard
Enfin la suite que j'attendais avec impatience !! Et je suis tres contente de cette suite qui est à la hauteur de mes espérences ! Leur rencontre avant, et en plus le mariage de Sarah qui bat de l'aile, et une tres bonne idée ! J'en suis tres contente ! Bravo continue comme cela Magalie, une suite serai bienvenue !
zenaide- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1034
Age : 32
Localisation : en plein coeur d'un homme.......
Date d'inscription : 20/11/2006
Re: Hasard
Ouaip j'adore moi aussi!
C'est une tres bonne idée!
C'est une tres bonne idée!
hayley- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
- Nombre de messages : 451
Age : 37
Date d'inscription : 04/11/2006
Re: Hasard
c'est une tres bonne idée , j'adore aussi ,
j'ai hate de connaitre la suite , meme impatiente
met la vite
vite la suiteeeeeee s t p
j'ai hate de connaitre la suite , meme impatiente
met la vite
vite la suiteeeeeee s t p
virginie- Mr Crane you have a phone call...
- Nombre de messages : 1565
Age : 45
Localisation : je suis toujours en fuite
Date d'inscription : 05/12/2006
Re: Hasard
vite la suiteee , c'est genail continue comme ca
angel_of_suburbia- Admis à l'infirmerie
- Nombre de messages : 70
Date d'inscription : 15/02/2007
Re: Hasard
Coucou .
Voilà :
III.
- Tu dis rien ?
- Non.
Le silence était pesant. Sarah en avait conscience et le maintenait volontairement. Jamais le couple Winterhalt n'avait été aussi distant.
- Et euh... ça c'est bien passé ton truc ? demanda Josh en bifurquant pour prendre la voie rapide.
- Non, pas vraiment, répondit Sarah laconiquement.
- Ah, c'est pour ça que tu boudes ? T'en fais pas chérie, t'es la meilleure, on trouvera quelque chose d'autre. C'est peut-être parce que t'es trop sérieuse. Laisse-toi aller.
- Si tu savais comme tu m'agaces à tout relativiser, Josh ! Avec toi, tout est toujours simple. C'est pas ça la vie !
- Et c'est reparti pour une séance gratuite de morale ! Tu veux que je te dise ce qui cloche chez toi ? T'es trop perfectionniste. J'ai jamais le droit à l'errerur.
Sarah regardait à présent machinalement les arbres à travers le pare-brise et se rendit compte à ce moment seulement qu'ils s'étaient arrêté sur un parking désert. Enfin elle parla :
- Qu'est-ce qu'on va devenir, Josh ? C'est plus comme avant nous deux. Pris de panique à l'idée de la perdre, il saisit sa main et en caressa doucement le dos.
- Toi et moi, on est une équipe. On peut surmonter cette épreuve. Ca va marcher. Faut juste que tu me laisses respirer un peu.
- Si tu le dis. Mais Sarah ne partageait pas son enthousiasme et était un peu vexée qu'il le prenne autant à la légère.
- Allez, fais-toi belle pour ce soir, je t'invite au resto. Je demanderai à Jess et Chris de nous rejoindre.
Sarah esquissa une moue imperceptible. Quand est-ce qu'il comprendrait qu'elle attendait qu'il soit plus attentionné et présent dans leur couple ?
- J'ai un peu mal au crâne. Commandons plutôt chez le traîteur.
- Champagne !
Arrête de me regarder comme si ce que je dis est ridicule, veux-tu ? Après tout je ne fais que réagir de manière sensée. Je suis fier de toi Wentworth. Le réalisateur n'a même pas eu besoin de délibérer avec ses associés, tu l'as littéralement bluffé, ajouta Spencer, tout guilleret. Moi même je suis encore ébloui.
L'air soupçonneux, il s'approcha de Wentworth et lui planta sous le nez son index dodu d'une manière que seul lui pouvait trouver menaçante et demanda :
- Prendrais-tu de l'hydromel en douce ? Des brindilles d'opopanax ? Je le vois dans tes yeux qui brillent anormalement, inutile de nier !
- Spencer, je peux te certifier sur ta ceinture Gucci collection Automne 90 transmise par ton oncle paternel issu de germain, que je n'ai pas sombré dans la débauche. Ceci étant clarifié, j'ai une mission à te confier. J'aimerais que tu me dises tout ce que tu sais sur Sarah Wayne Callies.
- Longiligne, altière, ravissante...
- J'avais remarqué, dit Wentworth d'un ton patient.
- Photogénique, elle a assuré une campagne de l'Oréal, quelques années plus tôt. Diplômée de l'université de Dartmouth. Quelques apparitions télévisuelles. Absolument charmante et indéniablement prometteuse.
- Eh bien, Spencer, tu m'épates. On ne peux rien te cacher.
- Bien sûr que non, très cher. Oh. J'allais oublier l'essentiel, elle est mariée.
Spencer suivit avec intérêt les émotions passer sur le visage de Wentworth. Il avait pris le jeune au dépourvu sous le débit rapide de ses paroles. Et au final il détenait une information capitale : Wentworth le magnifique, Wentworth la forteresse avait ouvert son coeur. C'était regrettable. Cette fille allait le lui briser, inconsciemment certes, mais tout de même. C'est pour ça qu'il veillerait au grain.
- Tu sais quoi, Spencer, je vais faire un tour. Rentre chez toi. Tu me côutes trop cher !
- Pense à appeler tes parents pour leur annoncer la bonne nouvelle.
- Plus tard.
Le claquement de la porte fit échos à ses syllabes prononcées sèchement.
Sarah lissait la robe pourpre profond qu'elle avait achetée pour le tête-à-tête prévu ce soir avec Josh. Elle avait refusé la présence de certains de leurs amis, mais elle tenait à faire preuve de bonne volonté elle aussi pour sauver son couple. Rien ne devait être à sens unique. Les cheveux, bien. Légèrement ébouriffés au sèche-cheveux. Le parfum, frais et envoûtant. Les chaussures, à lanières pour qu'il puisse les dénouer amoureusement. Sarah, passa en revue la table dressée : chandelles, couvert des grands-parents de Josh, il allait apprécier l'attention. Non, vraiment, rien ne manquait. Oh, bien sûr ! La musique. Alors, que choisir ? Sonny et Cher : I got you babe, chanson mythique, très à-propos. Voilà, parfait. Sarah sourit à son reflet. Elle anticipait le moment où Josh lui donnerait la becquée. Il la taquinerait avant de tendre la fourchette garnie de poulet aux morilles... Le poulet ! Elle avait oublié de passer commande. Oh misère, pourvu qu'elle puisse rectifier le tir !
- El Ristorrrante, bonsoirrrr.
- Mario ? Mario, c'est vous. C'est la Siñorina Sarah. Sauvez-moi, je vous en prie. J'aurais besoin en entrée de deux salades méli-mélo, de tagliatelles aux morilles et poulet, d'une bonne bouteille de chianti frais. Quoi d'autre ? Heu... des ramequins d'huile d'olive, du pain à l'ail, des coupes de craquants au tiramisu. Je crois que c'est tout. Et ce dans les quarante-cinq minutes qui suivent, livraison à domicile. Je vous serais à jamais reconnaissante.
- Que rrrépondrrrre à une telle rrrequête ? Je vais fairrre ce que je peux. Rrrrramenez moi bientôt des petits bambinos, carrra !
- Promis, Mario.
Ouf ! Elle avait frôlé la catastrophe. A quoi cela aurait-il rimé d'être sexy en diable sur un fond d'argenterie reluisante sans dîner ? Bien, il ne lui restait plus qu'à attendre le livreur et Josh. Pendant ce temps, elle pourrait éplucher les annonces de casting.
Deux heures plus tard, le repas refroidissait. Sarah fixait le plafond. Josh brillait par son absence une fois de plus. Elle avait essayé de le joindre un nombre incalculable de fois mais rien à faire. Elle se heurtait à chaque reprise au son goguenard de sa messagerie. Sarah se leva, prit son manteau et sortit dans la nuit fraîche. Elle ignorait encore sa destination et peu lui importait. Sarah suivait le canal, dans le vieux district de Denver. Elle pencha la tête en arrière, laissant le vent fouetter son visage, s'insinuer dans ses cheveux, chasser sa tristesse. Au bout d'un moment, elle descendit du ponton, s'éloigna de la berge. Puis se fut la collision.
- Oh, je suis désolée. Je...
Les mots moururent dans sa gorge. Ce regard, deux fois dans la même journée. Quel tour le destin lui jouait-il donc ? Au diable, ces interrogations. La soirée ne serait peut-être pas si triste.
- Sarah... murmura Wentworth.
Soudain, sans crier gare, il l'enlaça, cherchant à l'apaiser, comme s'il avait sentit sa détresse.
- Wentworth, que faîtes-vous ici ?
- J'habite ici, dit-il avec une pointe d'humour dans la voix. J'ai mon pied à terre dans le coin. Histoire d'échapper au bruit des métropoles.
Ils restaient immobiles, craignant de rompre ce moment de quiétude sans doute.
- Venez. Il faut rentrer, vous commencez à frissonner.
Sarah voulut répliquer que ce n'était pas dû aux températures fraîches mais s'abstint.
- Ca vous tente un café ? reprit-il. Je n'habite pas loin. C'est par là.
- Ok.
Voilà :
III.
- Tu dis rien ?
- Non.
Le silence était pesant. Sarah en avait conscience et le maintenait volontairement. Jamais le couple Winterhalt n'avait été aussi distant.
- Et euh... ça c'est bien passé ton truc ? demanda Josh en bifurquant pour prendre la voie rapide.
- Non, pas vraiment, répondit Sarah laconiquement.
- Ah, c'est pour ça que tu boudes ? T'en fais pas chérie, t'es la meilleure, on trouvera quelque chose d'autre. C'est peut-être parce que t'es trop sérieuse. Laisse-toi aller.
- Si tu savais comme tu m'agaces à tout relativiser, Josh ! Avec toi, tout est toujours simple. C'est pas ça la vie !
- Et c'est reparti pour une séance gratuite de morale ! Tu veux que je te dise ce qui cloche chez toi ? T'es trop perfectionniste. J'ai jamais le droit à l'errerur.
Sarah regardait à présent machinalement les arbres à travers le pare-brise et se rendit compte à ce moment seulement qu'ils s'étaient arrêté sur un parking désert. Enfin elle parla :
- Qu'est-ce qu'on va devenir, Josh ? C'est plus comme avant nous deux. Pris de panique à l'idée de la perdre, il saisit sa main et en caressa doucement le dos.
- Toi et moi, on est une équipe. On peut surmonter cette épreuve. Ca va marcher. Faut juste que tu me laisses respirer un peu.
- Si tu le dis. Mais Sarah ne partageait pas son enthousiasme et était un peu vexée qu'il le prenne autant à la légère.
- Allez, fais-toi belle pour ce soir, je t'invite au resto. Je demanderai à Jess et Chris de nous rejoindre.
Sarah esquissa une moue imperceptible. Quand est-ce qu'il comprendrait qu'elle attendait qu'il soit plus attentionné et présent dans leur couple ?
- J'ai un peu mal au crâne. Commandons plutôt chez le traîteur.
- Champagne !
Arrête de me regarder comme si ce que je dis est ridicule, veux-tu ? Après tout je ne fais que réagir de manière sensée. Je suis fier de toi Wentworth. Le réalisateur n'a même pas eu besoin de délibérer avec ses associés, tu l'as littéralement bluffé, ajouta Spencer, tout guilleret. Moi même je suis encore ébloui.
L'air soupçonneux, il s'approcha de Wentworth et lui planta sous le nez son index dodu d'une manière que seul lui pouvait trouver menaçante et demanda :
- Prendrais-tu de l'hydromel en douce ? Des brindilles d'opopanax ? Je le vois dans tes yeux qui brillent anormalement, inutile de nier !
- Spencer, je peux te certifier sur ta ceinture Gucci collection Automne 90 transmise par ton oncle paternel issu de germain, que je n'ai pas sombré dans la débauche. Ceci étant clarifié, j'ai une mission à te confier. J'aimerais que tu me dises tout ce que tu sais sur Sarah Wayne Callies.
- Longiligne, altière, ravissante...
- J'avais remarqué, dit Wentworth d'un ton patient.
- Photogénique, elle a assuré une campagne de l'Oréal, quelques années plus tôt. Diplômée de l'université de Dartmouth. Quelques apparitions télévisuelles. Absolument charmante et indéniablement prometteuse.
- Eh bien, Spencer, tu m'épates. On ne peux rien te cacher.
- Bien sûr que non, très cher. Oh. J'allais oublier l'essentiel, elle est mariée.
Spencer suivit avec intérêt les émotions passer sur le visage de Wentworth. Il avait pris le jeune au dépourvu sous le débit rapide de ses paroles. Et au final il détenait une information capitale : Wentworth le magnifique, Wentworth la forteresse avait ouvert son coeur. C'était regrettable. Cette fille allait le lui briser, inconsciemment certes, mais tout de même. C'est pour ça qu'il veillerait au grain.
- Tu sais quoi, Spencer, je vais faire un tour. Rentre chez toi. Tu me côutes trop cher !
- Pense à appeler tes parents pour leur annoncer la bonne nouvelle.
- Plus tard.
Le claquement de la porte fit échos à ses syllabes prononcées sèchement.
Sarah lissait la robe pourpre profond qu'elle avait achetée pour le tête-à-tête prévu ce soir avec Josh. Elle avait refusé la présence de certains de leurs amis, mais elle tenait à faire preuve de bonne volonté elle aussi pour sauver son couple. Rien ne devait être à sens unique. Les cheveux, bien. Légèrement ébouriffés au sèche-cheveux. Le parfum, frais et envoûtant. Les chaussures, à lanières pour qu'il puisse les dénouer amoureusement. Sarah, passa en revue la table dressée : chandelles, couvert des grands-parents de Josh, il allait apprécier l'attention. Non, vraiment, rien ne manquait. Oh, bien sûr ! La musique. Alors, que choisir ? Sonny et Cher : I got you babe, chanson mythique, très à-propos. Voilà, parfait. Sarah sourit à son reflet. Elle anticipait le moment où Josh lui donnerait la becquée. Il la taquinerait avant de tendre la fourchette garnie de poulet aux morilles... Le poulet ! Elle avait oublié de passer commande. Oh misère, pourvu qu'elle puisse rectifier le tir !
- El Ristorrrante, bonsoirrrr.
- Mario ? Mario, c'est vous. C'est la Siñorina Sarah. Sauvez-moi, je vous en prie. J'aurais besoin en entrée de deux salades méli-mélo, de tagliatelles aux morilles et poulet, d'une bonne bouteille de chianti frais. Quoi d'autre ? Heu... des ramequins d'huile d'olive, du pain à l'ail, des coupes de craquants au tiramisu. Je crois que c'est tout. Et ce dans les quarante-cinq minutes qui suivent, livraison à domicile. Je vous serais à jamais reconnaissante.
- Que rrrépondrrrre à une telle rrrequête ? Je vais fairrre ce que je peux. Rrrrramenez moi bientôt des petits bambinos, carrra !
- Promis, Mario.
Ouf ! Elle avait frôlé la catastrophe. A quoi cela aurait-il rimé d'être sexy en diable sur un fond d'argenterie reluisante sans dîner ? Bien, il ne lui restait plus qu'à attendre le livreur et Josh. Pendant ce temps, elle pourrait éplucher les annonces de casting.
Deux heures plus tard, le repas refroidissait. Sarah fixait le plafond. Josh brillait par son absence une fois de plus. Elle avait essayé de le joindre un nombre incalculable de fois mais rien à faire. Elle se heurtait à chaque reprise au son goguenard de sa messagerie. Sarah se leva, prit son manteau et sortit dans la nuit fraîche. Elle ignorait encore sa destination et peu lui importait. Sarah suivait le canal, dans le vieux district de Denver. Elle pencha la tête en arrière, laissant le vent fouetter son visage, s'insinuer dans ses cheveux, chasser sa tristesse. Au bout d'un moment, elle descendit du ponton, s'éloigna de la berge. Puis se fut la collision.
- Oh, je suis désolée. Je...
Les mots moururent dans sa gorge. Ce regard, deux fois dans la même journée. Quel tour le destin lui jouait-il donc ? Au diable, ces interrogations. La soirée ne serait peut-être pas si triste.
- Sarah... murmura Wentworth.
Soudain, sans crier gare, il l'enlaça, cherchant à l'apaiser, comme s'il avait sentit sa détresse.
- Wentworth, que faîtes-vous ici ?
- J'habite ici, dit-il avec une pointe d'humour dans la voix. J'ai mon pied à terre dans le coin. Histoire d'échapper au bruit des métropoles.
Ils restaient immobiles, craignant de rompre ce moment de quiétude sans doute.
- Venez. Il faut rentrer, vous commencez à frissonner.
Sarah voulut répliquer que ce n'était pas dû aux températures fraîches mais s'abstint.
- Ca vous tente un café ? reprit-il. Je n'habite pas loin. C'est par là.
- Ok.
Dernière édition par le Dim 11 Mar - 20:34, édité 2 fois
magalie- Parti au secours de Sara
- Nombre de messages : 506
Age : 37
Localisation : dans mes pensées
Date d'inscription : 12/12/2006
Re: Hasard
Trop bien
hayley- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
- Nombre de messages : 451
Age : 37
Date d'inscription : 04/11/2006
Re: Hasard
hayley a écrit:Trop bien
Merci, moi aussi , ça fait chaud au coeur d'être encouragée de la sorte
magalie- Parti au secours de Sara
- Nombre de messages : 506
Age : 37
Localisation : dans mes pensées
Date d'inscription : 12/12/2006
Re: Hasard
Très intéressant !!!j'espère que tu nous as prévu une suite !!!
reaped- Admis à l'infirmerie
- Nombre de messages : 50
Date d'inscription : 16/11/2006
Re: Hasard
GENIAL, cette rencontre entre Went et Sarah, vraiment réaliste, continue comme ça, et fais nous rêver.....
turtle88- Compagnon de Cellule de Michael
- Nombre de messages : 17
Date d'inscription : 17/02/2007
Re: Hasard
Genial !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Continue, j'adore !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Continue, j'adore !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
zenaide- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1034
Age : 32
Localisation : en plein coeur d'un homme.......
Date d'inscription : 20/11/2006
Re: Hasard
IV.
- Hé Chris, Chriiiiiiis !
- Ouaiiiis, Winterhaaalt, keskiyaaaaaaaaa ?
- Est-ce que... Est-ce que... Est-ce que tu peux me dire quelle heure il est ? Ma femme me prépare super soirééé.
- Beh tu l'as grav' fait atteeendre mon pote, il est minuit passé.
- Oh, zuuuut. Tant pis, on va pas abandonner notre bière. Comme au bon vieux temps.
Josh reporta toute son attention sur le barman qui manipulait les shakers avec agilité. Il cherchait à décompresser, ayant bien senti le coup de pression que Sarah lui imposait.
Wentworth n'avait pas menti. Il habitait à deux pas. Il s'agissait d'un appartement au rez-de-chaussée d'une résidence d'architecture banlieusarde. Le genre de lieu où tout le monde se connaît, s'emprunte de la farine en cas de pénurie alimentaire. Michael sortit ses clés. Le cliquettis dans l'obscurité tira la jeune femme de ses pensées. Elle sentait l'angoisse poindre au fond d'elle. Suivre un inconnu au beau milieu de la nuit ne lui ressemblait guère. Elle franchit pourtant le seuil de la porte et parcourut le salon des yeux. Elle se faisait une rapide idée du personnage. Wentworth était un fils modèle, un frère protecteur et aimant. Nulle trace cependant de photos le montrant en couple. Dans chacun des clichés exposés, il arborait un sourire franc et complice ou se tenait de façon décontractée comme lorsqu'on parle à un ami.
- Voilà, c'est chez moi.
- Très joli. Je vois que chacun a apporté sa touche personnelle à la déco, dit Sarah en désignant les napperons tricottés dans de la laine épaisse.
- Oui, Maman s'adonne au canevas à ses heures. D'ailleurs, il faut que je l'appelle. Donnez-moi votre manteau. Installez-vous pendant que je passe le coup de fil.
Wentworth prit donc son vêtement, dénudant les épaules de Sarah. Il désirait prolonger cet instant mais pas au point de l'effrayer. Il allait bien vite en besogne, lui si clairvoyant d'habitude. Le jeune homme se hâta donc jusque dans son bureau. Il serait plus honnête d'appeler cette pièce débarras car il y entreposait un bric à brac impressionnant. Sarah, qui se trouvait de plus en plus paranoïaque, agrandit les yeux de surprise : Wentworth était un féru de films classiques. Toute la collection d'alfred hitchcock s'étalait. Audrey Hepburn. Gene Kelly. Et Sarah chantonna, se remémorant le souvenirs des longues soirées passées pelotonnée sur le canapé entre ses parents. I'm singing in the rain... Tiens, qu'est-ce que c'est que ça ? Sarah venait de mettre la main sur une cassette audio dont le titre manuscrit était : Troupe universitaire L.A 1993. Intriguée, elle glissa l'objet dans la chaîne. Wentworth ne s'en offusquerait pas.
Give us a smile
Coz' tonight, during a while
Time doesn't go by
So stand up and try
Coz' tonight, during a while
Time doesn't go by
So stand up and try
Sarah ne connaissait pas cette chanson. Elle ferma simplement les yeux et se laissa bercer par le choeur. C'était une sorte de jazz mêlé au gospel et au charleston. La mélodie changea de ton et introduisit un soliste. Etonnée, Sarh releva les paupières, elle avait reconnu la voix de Wentworth. Celui-ci l'observait du couloir depuis quelques secondes. Silencieusement il se plaça derrière elle, posa ses mains sur ses bras, les laissa glisser jusqu'aux poignets et entrelaça leurs doigts. Ses bras se refermèrent devant eux si bien qu'il la tenait contre lui et ensemble ils chaloupaient au rythme suave de la mélodie.
- Vous chantez bien.
- Merci, murmura-t-il au creux de son oreille.
- Pourriez-vous le faire pour moi, tout de suite ? osa-t-elle demander.
- Je le voudrais bien mais je n'ai pas chanté depuis un bon bout de temps et ma voix est plus rocailleuse depuis, vous savez, les cigarettes.
- Dommage. Merci Wentworth.
- Pourquoi ?
- Merci d'être avec moi ce soir. Merci de ne pas m'avoir laissée seule.
- J'aurais été le dernier des idiots si j'avais poursuivi mon chemin. Vous êtes somptueuse dans votre robe.
- Peut-être, répondit-elle, toujours au creux de ses bras. Wentworth ?
- Hmm ?
- Pourrait-on regarder "Guerre et Paix" ? J'adore Audrey Hepburn.
- D'accord.
Il disparut un instant puis revint avec des canapés chauds. Sarah le remercia d'un sourire ; avec tous ces contretemps, elle en avait oublié de manger. Il n'avait pas non plus oublié les plaids. Après avoir éteint la lumière, Wentworth rejoignit Sarah sur le canapé et la rapprocha pour qu'ils puissent s'emmitoufler dans les couvertures tout en suivant le film en noir et blanc. La journée avait été éprouvante pour eux deux. Il ne leur fallut que peu de temps pour rejoindre les bras de Morphée.
Wentworth s'étira, il ressentait des élancemnts dans la nuque. Rien d'étonnant au vu de la position dans laquelle il avat dormi. Sans doute avait-il trop gigoté. En effet, un mouvement le rappela à l'ordre. Le jeune homme tourna la tête et se réveilla tout à fait en voyant Sarah. Celle-ci dormait comme une bienheureuse, à moitié affalée sur lui. Elle était adorable. Went effleura ses joues rosées, ses cheveux emmêlés. S'il pouvait s'éveiller tous les matins de cette manière, il mourrait heureux. Sarah s'éveilla et considéra Wentworth qui regardait le mur d'en face, à mille lieues de la planète terre.
- Bonjour.
Il remua légèrement et lui sourit. Sa barbe naissante le rendait irrésistible.
- Hé. Comment ça va ? Je suis assez confortable pour vous ?
Sarah rit de son rire léger qu'il lui connaissait déjà.
- Oh oui, assurément. Désolée de vous avoir envahi.
- Tout le plaisir est pour moi, rétorqua-t-il au tac. Mais...Il fit une pause, rechignant vraisemblablement à poser sa question. Heu... quelqu'un ne va pas s'inquiéter du fait que vous ayez découché cette nuit ?
Sarah se raidit instantanément. Wentworth avait habilement posé sa question lui rappelant douloureusement que son mariage battait de l'aile.
- Peut-être. Il faut que je réfléchisse. Sur ces paroles, elle esquissa un geste pour se lever. Il la retint, emprisonnant son visage dans ses mains. Il l'entraîna dans un baiser échevelé, vorace, aussi intense que bref. Il était près, très près quand il dit d'une voix à tomber :
- Ne réfléchissez pas trop quand même.
Il se dressa, la défiant de minimiser ce qui venait de se passer entre eux. Puis, satisfait, il quitta la pièce. Sara qui chavirait déjà sous son regard pénétrant, fondait littéralement sous l'assaut de ses lèvres. Qu'allait-elle devenir ?
Dernière édition par le Mer 5 Déc - 10:59, édité 4 fois
magalie- Parti au secours de Sara
- Nombre de messages : 506
Age : 37
Localisation : dans mes pensées
Date d'inscription : 12/12/2006
Re: Hasard
Mdr tu t'es trompé genre au debut au lieu de Wentworth tu as marqué Michael!
Bon en meme temps je comprend ca doit etre compliqué a force!
Ca fait bizzare de les voir se vouvoiyer mais bon comme jl'ai deja dis c'est trop bien!
Intense surtout bravo
Bon en meme temps je comprend ca doit etre compliqué a force!
Ca fait bizzare de les voir se vouvoiyer mais bon comme jl'ai deja dis c'est trop bien!
Intense surtout bravo
hayley- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
- Nombre de messages : 451
Age : 37
Date d'inscription : 04/11/2006
Re: Hasard
Oh ! Pff, j'suis vraiment fatiguée. J'ai un peu de mal, d'habitude dans mes fics il s'agit des personnages et non des acteurs, je corrige vite avant que les autres soient horrifiés.
magalie- Parti au secours de Sara
- Nombre de messages : 506
Age : 37
Localisation : dans mes pensées
Date d'inscription : 12/12/2006
Re: Hasard
oh, c'est trop mignon, j'adore
en tout cas, went, il y va franco................et j'adore ça
allez, vite la suite stp
en tout cas, went, il y va franco................et j'adore ça
allez, vite la suite stp
collen- Déchiffre l'origami
- Nombre de messages : 250
Date d'inscription : 21/11/2006
Page 1 sur 9 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9
Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
Page 1 sur 9
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum