Hasard
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: Hasard
WAHOU !!! Super R-O-M-A-N-T-I-C !!!
Continue, je suis sûre que ça nous fait toutes rêver, un moment comme ça avec notre Went chéri !!!
Merci Magalie !!!
Continue, je suis sûre que ça nous fait toutes rêver, un moment comme ça avec notre Went chéri !!!
Merci Magalie !!!
turtle88- Compagnon de Cellule de Michael
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Re: Hasard
C'était vraiment super bien, j'adore !!!!!!!!!!!!!!!
zenaide- Retrouve Steadman
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Localisation : en plein coeur d'un homme.......
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Re: Hasard
Ceci :
V.
- Vous partez ? constata Wentworth.
- Oui. J'ai des choses à faire.
- Bien. Vous souhaitez que je vous dépose quelque part ? ajouta-t-il.
- Non, ça ira. Merci.
- Sara, je voudrais vous revoir. Comment puis-je vous contacter ?
- Non, je préfère que vous me donniez vos coordonnées. Je n'aime pas perdre le contrôle.
Wentworth se rembrunit mais ne broncha pas. Il fouilla dans la poche intérieure de sa veste à la recherche d'une carte de visite.
- Bon, hé bien, merci encore. Au revoir.
Sarah revêtit son manteau tout en se dirigeant vers la porte. Lorsqu'elle saisit la poignée, Wentworth dit presque solennellement :
- Nous ne sommes plus des inconnus, désormais. La prochaine fois, nous nous tutoierons.
Sarah hocha la tête en signe d'assentiment puis s'en fut. C'était la seule réaction attendue. En effet, son ton n'admettait aucun refus.
Josh Winterhalt clignait des yeux. Il était arrivé en début de matinée et s'était écroulé sur le divan. A présent il était réveillé et ne se souvenait pas très bien de la nuit dernière. Il ferma les yeux, attendant que le sol cesse de se dérober sous ses pieds. Enfin, il comprit ce qui l'éblouissait. Plusieurs plats étaient posés sur la nappe étincelante. Sarah les avait recouverts de cloches pour les préserver. Le remord s'insinua en lui. Pour quelqu'un qui se disait prêt à tout pour sauver son mariage, il avait des progrès à faire ! Il s'admonestait mentalement. Le bruit de la serrure s'insinua en lui. Sarah lui faisait face et ne semblait pas dans de bonnes dispositions pour parler. Il pouvait sentir la colère irradier de tout son être.
- Salut.
Le silence lui répondit. Josh regarda sa femme de nouveau. Ses gestes étaient mesurés. Mais il savait que sous cette façade lisse grondait la tempête.
- Sarah, désolé pour hier je...
- Josh, tais-toi.
Il savait qu'il avait tort mais il était frustré qu'elle ne lui accorde qu'un regard méprisant.
- J'ai des choses à te reprocher moi aussi. Qu'as-tu fait cette nuit ? Où l'as tu passée ?
- Je ne m'abaisserai pas à te répondre. Tu as bouleversé notre soirée hier. Je me suis accomodée des évènements. Fin de l'histoire. Maintenant laisse moi passer, je vais prendre une douche.
Josh abadonna. Ca ne servait à rien de la persécuter. Elle lui parlerait plus tard lorsqu'elle ne serait plus énervée. Maintenant il devait rassembler ses affaires, se rafraîchir et partir travailler. Depuis quelques années il travaillait dans une petite entreprise INFOWEB. Avec ses collègues il concevait des sites, effectuait des sondages sur la consommation. C'était une occupation qui mêlait journalisme et gestion. A ses heures perdues, il montait sur les planches. C'était un hobby qu'il avait en commun avec Sarah. Celle-ci entendit la porte claquer alors qu'elle laissait le jet d'eau chaude la réveiller. Elle pensait à la journée de la veille lorsqu'elle coupa l'eau. Elle trouvait incongru de se pâmer pour le premier venu. Certes il en jettait plein la vue. Elle s'occuperait de Wentworth plus tard. Sarah avait des courses à faire et des places à pourvoir. Si elle voulait garder son train de vie, elle devait absolument trouver un rôle.
Le soir venu, Le couple Winterhalt s'adressait à peine la parole. Josh informa Sarah de son intention de sortir au billard avec Alex et Niall. Sarah le regarda sortir, indifférente. Prise d'une impulsion, elle composa un certain numéro et tomba sur une certaine voix.
- Wentworth.
- Bonsoir Wenworth. C'est Sarah, je ne vous... te dérange pas ?
- Jamais.
Sarah rit nerveusement.
- Je n'ai rien de particulier à faire ce soir. J'ai pensé qu'on pourrait, je sais pas, aller voir un opéra. "Le lac des cygnes" passe au Symposium ce soir.
- Programme très alléchant. Sarah, tu es sûre ? Je ne veux pas que tu regrettes.
Sarah ne parla pas tout de suite.
- Alors, tu refuses ?
- Bien sûr que non.
- D'accord Wentworth, j'arrive dans une demi-heure.
Sarah arriva, ponctuelle. Wentworth lui ouvrit. La jeune femme soupira d'extase. Elle ne se souvint pas d'avoir jamais vu un être d'un tel charisme. Dans la pénombre de la nuit et du fait du jeu de lumière des réverbères, sa peau se paraît d'un léger hâle doré. Le contraste avec sa chemise blanche dont le col était ouvert était époustouflant. Sans un mot elle entra. Il y eut un petit moment de flottement oùni l'un ni l'autre ne rompit le silence. Puis les digues de leur attirance cédèrent. Ils laissèrent exprimer leur passion dans l'antre de Wentworth. Pour les cygnes, ce serait une autre fois. Pour Josh, ce serait seulement la messagerie de Sarah qui avait laissé son téléphone sur un certain canapé où elle avait à peine regardé un certain classique d'Audrey Hepburn.
V.
- Vous partez ? constata Wentworth.
- Oui. J'ai des choses à faire.
- Bien. Vous souhaitez que je vous dépose quelque part ? ajouta-t-il.
- Non, ça ira. Merci.
- Sara, je voudrais vous revoir. Comment puis-je vous contacter ?
- Non, je préfère que vous me donniez vos coordonnées. Je n'aime pas perdre le contrôle.
Wentworth se rembrunit mais ne broncha pas. Il fouilla dans la poche intérieure de sa veste à la recherche d'une carte de visite.
- Bon, hé bien, merci encore. Au revoir.
Sarah revêtit son manteau tout en se dirigeant vers la porte. Lorsqu'elle saisit la poignée, Wentworth dit presque solennellement :
- Nous ne sommes plus des inconnus, désormais. La prochaine fois, nous nous tutoierons.
Sarah hocha la tête en signe d'assentiment puis s'en fut. C'était la seule réaction attendue. En effet, son ton n'admettait aucun refus.
Josh Winterhalt clignait des yeux. Il était arrivé en début de matinée et s'était écroulé sur le divan. A présent il était réveillé et ne se souvenait pas très bien de la nuit dernière. Il ferma les yeux, attendant que le sol cesse de se dérober sous ses pieds. Enfin, il comprit ce qui l'éblouissait. Plusieurs plats étaient posés sur la nappe étincelante. Sarah les avait recouverts de cloches pour les préserver. Le remord s'insinua en lui. Pour quelqu'un qui se disait prêt à tout pour sauver son mariage, il avait des progrès à faire ! Il s'admonestait mentalement. Le bruit de la serrure s'insinua en lui. Sarah lui faisait face et ne semblait pas dans de bonnes dispositions pour parler. Il pouvait sentir la colère irradier de tout son être.
- Salut.
Le silence lui répondit. Josh regarda sa femme de nouveau. Ses gestes étaient mesurés. Mais il savait que sous cette façade lisse grondait la tempête.
- Sarah, désolé pour hier je...
- Josh, tais-toi.
Il savait qu'il avait tort mais il était frustré qu'elle ne lui accorde qu'un regard méprisant.
- J'ai des choses à te reprocher moi aussi. Qu'as-tu fait cette nuit ? Où l'as tu passée ?
- Je ne m'abaisserai pas à te répondre. Tu as bouleversé notre soirée hier. Je me suis accomodée des évènements. Fin de l'histoire. Maintenant laisse moi passer, je vais prendre une douche.
Josh abadonna. Ca ne servait à rien de la persécuter. Elle lui parlerait plus tard lorsqu'elle ne serait plus énervée. Maintenant il devait rassembler ses affaires, se rafraîchir et partir travailler. Depuis quelques années il travaillait dans une petite entreprise INFOWEB. Avec ses collègues il concevait des sites, effectuait des sondages sur la consommation. C'était une occupation qui mêlait journalisme et gestion. A ses heures perdues, il montait sur les planches. C'était un hobby qu'il avait en commun avec Sarah. Celle-ci entendit la porte claquer alors qu'elle laissait le jet d'eau chaude la réveiller. Elle pensait à la journée de la veille lorsqu'elle coupa l'eau. Elle trouvait incongru de se pâmer pour le premier venu. Certes il en jettait plein la vue. Elle s'occuperait de Wentworth plus tard. Sarah avait des courses à faire et des places à pourvoir. Si elle voulait garder son train de vie, elle devait absolument trouver un rôle.
Le soir venu, Le couple Winterhalt s'adressait à peine la parole. Josh informa Sarah de son intention de sortir au billard avec Alex et Niall. Sarah le regarda sortir, indifférente. Prise d'une impulsion, elle composa un certain numéro et tomba sur une certaine voix.
- Wentworth.
- Bonsoir Wenworth. C'est Sarah, je ne vous... te dérange pas ?
- Jamais.
Sarah rit nerveusement.
- Je n'ai rien de particulier à faire ce soir. J'ai pensé qu'on pourrait, je sais pas, aller voir un opéra. "Le lac des cygnes" passe au Symposium ce soir.
- Programme très alléchant. Sarah, tu es sûre ? Je ne veux pas que tu regrettes.
Sarah ne parla pas tout de suite.
- Alors, tu refuses ?
- Bien sûr que non.
- D'accord Wentworth, j'arrive dans une demi-heure.
Sarah arriva, ponctuelle. Wentworth lui ouvrit. La jeune femme soupira d'extase. Elle ne se souvint pas d'avoir jamais vu un être d'un tel charisme. Dans la pénombre de la nuit et du fait du jeu de lumière des réverbères, sa peau se paraît d'un léger hâle doré. Le contraste avec sa chemise blanche dont le col était ouvert était époustouflant. Sans un mot elle entra. Il y eut un petit moment de flottement oùni l'un ni l'autre ne rompit le silence. Puis les digues de leur attirance cédèrent. Ils laissèrent exprimer leur passion dans l'antre de Wentworth. Pour les cygnes, ce serait une autre fois. Pour Josh, ce serait seulement la messagerie de Sarah qui avait laissé son téléphone sur un certain canapé où elle avait à peine regardé un certain classique d'Audrey Hepburn.
Dernière édition par le Lun 5 Mar - 23:03, édité 1 fois
magalie- Parti au secours de Sara
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Re: Hasard
Haa trop bieeeeen
Mais jparie que tu vas nous compliquer les choses
Trop hate de lire la suite
Mais jparie que tu vas nous compliquer les choses
Trop hate de lire la suite
hayley- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: Hasard
Waou c'est vraiment magnifik si seulement ça c"étais passé comme ça dans la vrai vie avant prison break... quel dommage.
continue
continue
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
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Re: Hasard
Magnifique,
c'est à souhait
vivement le chapitre suivant
c'est à souhait
vivement le chapitre suivant
reaped- Admis à l'infirmerie
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Re: Hasard
C'est vraiment, magnifique et magique comme fic !!!
J'adore !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
J'adore !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
zenaide- Retrouve Steadman
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Date d'inscription : 20/11/2006
Re: Hasard
splendide cette fic vivement la suite !!!!
dolphie- Arrivé au Nouveau Mexique
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Localisation : France
Date d'inscription : 14/10/2006
Re: Hasard
Merci, c'est gentil
Quelle semaine de dingue le temps de rien faire !
VI.
Un rayon de soleil s'infiltra dans les interstices des persiennes de la chambre. Wentworth ouvrit les yeux sous la chaleur. Son rêve à peine formulé la veille avait été exaucé. C'était incroyable, tout lui souriait en ce moment : le rôle dans la série fantastique et maintenant Sarah. Sitôt pensé à elle, sitôt resséré les bras autour de son corps abandonné. Wentworth sourit car Sara se tortillait comme si elle cherchait une posture plus adéquate, se faisant elle le poussa et prit beaucoup de place. Amusé, il la ramena contre lui puis, saisi d'une inspiration, prit une plume de son oreiller. Il parcourut sa peau jusqu'à ce qu'elle frissonne et daigne quitter sa torpeur.
- Hé.
- Hé. Bien dormi ? demanda-t-il.
- Pas beaucoup. Mais ça en valait la peine, répondit-elle avec sérénité.
Sarah modelait les traits fins de son visage, cherchant à percer son secret. Comment pouvait-il être si beau, si tendre, si humble, si intelligent et si sincère en toutes circonstances ? Wentworth, docile, se prêtait à son observation curieuse. Lui-même ne contrôlait plus ses mains qui semblaient comme aimantées à sa peau crêmeuse. Ils se perdirent dans des baisers qui ne devaient jamais finir. Puis Wentworth s'écarta :
- Ce n'est pas l'envie qui me manque mais il serait plus judicieux que je te laisse récupérer du marathon de cette nuit.
Sarah ne s'offusqua même pas, désormais familière de ce genre de taquinerie de sa part. Elle se soumit de bonne grâce à l'entêtante caresse des doigts de son compagnon mais sentit son hésitation. Enfin il avoua ses craintes :
- Alors.
- Alors, je t'aime bien Wentworth. Plus que bien même.
- Mais... ?
- Il n'y a pas de mais. Je crois que je t'ai toujours attendu.
La jeune femme prenait un risque en ouvrant son coeur de la sorte mais après tout elle n'avait plus rien à perdre. Elle attendit donc avec inquiétude sa réponse. Elle repenserait plus tard au paradoxe de se sentir gênée non pas de sa nudité mais de sas sentiments. Quoique.
- Sarah, ma tendre, ma merveilleuse Sarah ! Si tu savais comme je suis heureux de t'avoir rencontrée ! Ces prochains jours risquent de ne pas être faciles pour toi. Ton mari sera furieux et je le comprends. Tu veux que je lui annonce la nouvelle avec toi ?
Emue, elle le serra de toutes ses forces. Sa vie était en train de basculer, mais elle était heureuse et c'était tout ce qui importait.
- Non, ça ira.
- C'est toi qui vois. A présent, il faudrait que tu me donnes ton numéro. J'ai de la paperasse à régler. Je t'appellerai dans l'après-midi. D'accord ?
- Ca marche.
Sarah se drapa du mieux qu'elle put, savourant l'odeur indescriptible de Wentworth pendant qu'il se levait et commençait à se préparer pour la journée qui l'attendait. Un gros soupir de bien-être leur échappa. Tout était parfait.
Wentworth descendait la rue, il avait rendez-vous avec Spencer pour vérifier les termes de son contrat. Mais son esprit voguait au gré son humeur, joyeuse. Il poussa la porte à battants de l'entrée de l'immeuble de son agent puis entra sans frapper.
- Spencer, mon ami, sourit. regarde ce ciel, ces chênes ! C'est un crime de ne pas leur rendre hommage !
- Wentworth...
- Je sais ce que tu vas me dire ! Eh bien non, je suis sobre. Je ne me suis jamais senti aussi bien de toute ma vie.
- Wentworth...
- Ha la la, quel rabat-joie ! Allez, tu as bien travaillé ces derniers jours, je t'invite au Manhattan.
- WENTY !
Wentworth s'interrompit brusquement. Manifestement, l'heure n'était pas à la plaisanterie chez Spencer.
- Ta soeur a essayé de te joindre. Finalement elle m'a appelé. Rien de grave, rassure-toi, ajouta-t-il pour l'apaiser. C'est juste que ta mère a été victime d'un malaise. sans doute le surmenage. Elle doit se reposer... Mais qu'est-ce que tu fais ?
Wentworth ne prit pas la peine de répondre, c'était assez explicite non ? le fait de remplir une valise.
- Réserve moi un billet sur le prochain vol pour Washington. Je vais rester quelques temps avec ma famille. Ne t'en fais pas je ne vais pas disparaître. Tu as les coordonnées de la maison. J'y vais.
Le jeune homme prit ses cliques et ses claques, débita les paroles en un temps record et prit sa voiture, direction l'aéroport.
Wentworth était rassuré de voir sa mère aller bien. Elle feignait d'ignorer la lueur d'inquiétude et lui faisait savoir à quel point elle était heureuse de le voir.
A Denver, Sarah attendait l'appel de Wentworth. Les évènements s'étaient succédés dans un tourbillon de folie. La jeune femme palpitait moins. Le crépuscule avait pris place et toujours aucune des nouvelles du prince charmant. A bout de nerfs et oubliant les bases élémentaires de la convenance, Sarah composa le numéro de portable de Wentworth figurant sur la carte de visite qu'il lui avait donnée la veille. La veille seulement et pourtant déjà si loin. Evidemment, elle tomba sur le répondeur et déçue raccrocha sans laisser de message. Elle réfléchit puis appela son agent un certain Spencer Jones.
- Oui ?
- Mr Jones ? Désolée de vous importuner. Je suis Sarah Wayne Callies, je ne crois pas que vous me connaissiez mais je connais Wentworth, il m'a donné sa carte. Et... enfin, bref, pourriez-vous me dire comment le joindre ? Nous devions parler de choses et d'autres, ajouta-t-elle devant le silence peu encourageant de son interlocuteur.
- Ca ne va pas être possible, mademoiselle. Spencer jubilait en l'imaginant rougir d'indignation. Mr Miller s'est rendu dans le Texas, un rendez-vous annuel en famille qu'il ne manque sous aucun prétexte.
- Oh.
- Autre chose ? Mr Miller ne m'a jamais parlé de vous, donc je présume que vous pourrez patienter jusqu'à son retour, dit Spencer, enfonçant définitivement le clou.
- Oui... certainement. Navrée pour le dérangement. Clic.
Prodigieux. Tout simplement fascinant. Spencer se congratula lui-même pendant de bonnes minutes. Cette... cette fille n'était qu'une intrigante. Si Wentworth n'était pas assez lucide pour le constater, lui Spencer Cornelius Jones s'en chargerait. Avec brio.
Sarah se laissa tomber sur une chaise. En moins de deux jours elle était passée du désarroi à la tristesse absolue en passant par une euphorie sans bornes. Elle ne put cependant pas s'appesantir sur son triste sort bien longtemps car le téléphone sonna. Elle se rua dessus :
- Allo !
- Sarah, enfin. Tu es tellement fâchée contre moi pour ne pas répondre à mes appels ?
- Josh ? C'est toi ?
- Qui veux-tu que ce soit d'autre ?
- Qu'est-ce que tu veux ?
- Je sais que j'ai tout fait foirer. Mais je t'aime Sarah. Je ferais tout pour toi et tu le sais s'il te plaît...
- Ecoute, je n'ai pas envie de t'entendre...
- S'il te plaît Sarah, au nom de notre amour, de ce qu'on a vécu ensemble, tu ne peux pas tout effacer.
La voix de son mari se termina dans un sanglot. Elle-même luttait pour garder maîtrise et fermeté. Le visage de la trahison se superposa à celui de son mari en larmes et elle dit :
- D'accord, où es-tu ?
- Viens me chercher au commissariat, j'ai eu quelques problèmes cette nuit.
Sarah ne s'en formalisa pas, elle n'était plus à une catastrophe près. Elle savait que les rêves étaient éphémères et que mieux valait ne pas y accorder trop d'importance. Aussi tira-t-elle un trait sur cette escapade hors du temps avec ce beau brun au regard hypnotisant.
Quelle semaine de dingue le temps de rien faire !
VI.
Un rayon de soleil s'infiltra dans les interstices des persiennes de la chambre. Wentworth ouvrit les yeux sous la chaleur. Son rêve à peine formulé la veille avait été exaucé. C'était incroyable, tout lui souriait en ce moment : le rôle dans la série fantastique et maintenant Sarah. Sitôt pensé à elle, sitôt resséré les bras autour de son corps abandonné. Wentworth sourit car Sara se tortillait comme si elle cherchait une posture plus adéquate, se faisant elle le poussa et prit beaucoup de place. Amusé, il la ramena contre lui puis, saisi d'une inspiration, prit une plume de son oreiller. Il parcourut sa peau jusqu'à ce qu'elle frissonne et daigne quitter sa torpeur.
- Hé.
- Hé. Bien dormi ? demanda-t-il.
- Pas beaucoup. Mais ça en valait la peine, répondit-elle avec sérénité.
Sarah modelait les traits fins de son visage, cherchant à percer son secret. Comment pouvait-il être si beau, si tendre, si humble, si intelligent et si sincère en toutes circonstances ? Wentworth, docile, se prêtait à son observation curieuse. Lui-même ne contrôlait plus ses mains qui semblaient comme aimantées à sa peau crêmeuse. Ils se perdirent dans des baisers qui ne devaient jamais finir. Puis Wentworth s'écarta :
- Ce n'est pas l'envie qui me manque mais il serait plus judicieux que je te laisse récupérer du marathon de cette nuit.
Sarah ne s'offusqua même pas, désormais familière de ce genre de taquinerie de sa part. Elle se soumit de bonne grâce à l'entêtante caresse des doigts de son compagnon mais sentit son hésitation. Enfin il avoua ses craintes :
- Alors.
- Alors, je t'aime bien Wentworth. Plus que bien même.
- Mais... ?
- Il n'y a pas de mais. Je crois que je t'ai toujours attendu.
La jeune femme prenait un risque en ouvrant son coeur de la sorte mais après tout elle n'avait plus rien à perdre. Elle attendit donc avec inquiétude sa réponse. Elle repenserait plus tard au paradoxe de se sentir gênée non pas de sa nudité mais de sas sentiments. Quoique.
- Sarah, ma tendre, ma merveilleuse Sarah ! Si tu savais comme je suis heureux de t'avoir rencontrée ! Ces prochains jours risquent de ne pas être faciles pour toi. Ton mari sera furieux et je le comprends. Tu veux que je lui annonce la nouvelle avec toi ?
Emue, elle le serra de toutes ses forces. Sa vie était en train de basculer, mais elle était heureuse et c'était tout ce qui importait.
- Non, ça ira.
- C'est toi qui vois. A présent, il faudrait que tu me donnes ton numéro. J'ai de la paperasse à régler. Je t'appellerai dans l'après-midi. D'accord ?
- Ca marche.
Sarah se drapa du mieux qu'elle put, savourant l'odeur indescriptible de Wentworth pendant qu'il se levait et commençait à se préparer pour la journée qui l'attendait. Un gros soupir de bien-être leur échappa. Tout était parfait.
Wentworth descendait la rue, il avait rendez-vous avec Spencer pour vérifier les termes de son contrat. Mais son esprit voguait au gré son humeur, joyeuse. Il poussa la porte à battants de l'entrée de l'immeuble de son agent puis entra sans frapper.
- Spencer, mon ami, sourit. regarde ce ciel, ces chênes ! C'est un crime de ne pas leur rendre hommage !
- Wentworth...
- Je sais ce que tu vas me dire ! Eh bien non, je suis sobre. Je ne me suis jamais senti aussi bien de toute ma vie.
- Wentworth...
- Ha la la, quel rabat-joie ! Allez, tu as bien travaillé ces derniers jours, je t'invite au Manhattan.
- WENTY !
Wentworth s'interrompit brusquement. Manifestement, l'heure n'était pas à la plaisanterie chez Spencer.
- Ta soeur a essayé de te joindre. Finalement elle m'a appelé. Rien de grave, rassure-toi, ajouta-t-il pour l'apaiser. C'est juste que ta mère a été victime d'un malaise. sans doute le surmenage. Elle doit se reposer... Mais qu'est-ce que tu fais ?
Wentworth ne prit pas la peine de répondre, c'était assez explicite non ? le fait de remplir une valise.
- Réserve moi un billet sur le prochain vol pour Washington. Je vais rester quelques temps avec ma famille. Ne t'en fais pas je ne vais pas disparaître. Tu as les coordonnées de la maison. J'y vais.
Le jeune homme prit ses cliques et ses claques, débita les paroles en un temps record et prit sa voiture, direction l'aéroport.
Wentworth était rassuré de voir sa mère aller bien. Elle feignait d'ignorer la lueur d'inquiétude et lui faisait savoir à quel point elle était heureuse de le voir.
A Denver, Sarah attendait l'appel de Wentworth. Les évènements s'étaient succédés dans un tourbillon de folie. La jeune femme palpitait moins. Le crépuscule avait pris place et toujours aucune des nouvelles du prince charmant. A bout de nerfs et oubliant les bases élémentaires de la convenance, Sarah composa le numéro de portable de Wentworth figurant sur la carte de visite qu'il lui avait donnée la veille. La veille seulement et pourtant déjà si loin. Evidemment, elle tomba sur le répondeur et déçue raccrocha sans laisser de message. Elle réfléchit puis appela son agent un certain Spencer Jones.
- Oui ?
- Mr Jones ? Désolée de vous importuner. Je suis Sarah Wayne Callies, je ne crois pas que vous me connaissiez mais je connais Wentworth, il m'a donné sa carte. Et... enfin, bref, pourriez-vous me dire comment le joindre ? Nous devions parler de choses et d'autres, ajouta-t-elle devant le silence peu encourageant de son interlocuteur.
- Ca ne va pas être possible, mademoiselle. Spencer jubilait en l'imaginant rougir d'indignation. Mr Miller s'est rendu dans le Texas, un rendez-vous annuel en famille qu'il ne manque sous aucun prétexte.
- Oh.
- Autre chose ? Mr Miller ne m'a jamais parlé de vous, donc je présume que vous pourrez patienter jusqu'à son retour, dit Spencer, enfonçant définitivement le clou.
- Oui... certainement. Navrée pour le dérangement. Clic.
Prodigieux. Tout simplement fascinant. Spencer se congratula lui-même pendant de bonnes minutes. Cette... cette fille n'était qu'une intrigante. Si Wentworth n'était pas assez lucide pour le constater, lui Spencer Cornelius Jones s'en chargerait. Avec brio.
Sarah se laissa tomber sur une chaise. En moins de deux jours elle était passée du désarroi à la tristesse absolue en passant par une euphorie sans bornes. Elle ne put cependant pas s'appesantir sur son triste sort bien longtemps car le téléphone sonna. Elle se rua dessus :
- Allo !
- Sarah, enfin. Tu es tellement fâchée contre moi pour ne pas répondre à mes appels ?
- Josh ? C'est toi ?
- Qui veux-tu que ce soit d'autre ?
- Qu'est-ce que tu veux ?
- Je sais que j'ai tout fait foirer. Mais je t'aime Sarah. Je ferais tout pour toi et tu le sais s'il te plaît...
- Ecoute, je n'ai pas envie de t'entendre...
- S'il te plaît Sarah, au nom de notre amour, de ce qu'on a vécu ensemble, tu ne peux pas tout effacer.
La voix de son mari se termina dans un sanglot. Elle-même luttait pour garder maîtrise et fermeté. Le visage de la trahison se superposa à celui de son mari en larmes et elle dit :
- D'accord, où es-tu ?
- Viens me chercher au commissariat, j'ai eu quelques problèmes cette nuit.
Sarah ne s'en formalisa pas, elle n'était plus à une catastrophe près. Elle savait que les rêves étaient éphémères et que mieux valait ne pas y accorder trop d'importance. Aussi tira-t-elle un trait sur cette escapade hors du temps avec ce beau brun au regard hypnotisant.
Dernière édition par le Lun 23 Avr - 20:53, édité 4 fois
magalie- Parti au secours de Sara
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Re: Hasard
Mais pourquoi il a fait ca spencer?
Trop hate d'avoir la suite
Trop hate d'avoir la suite
hayley- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: Hasard
c'était super cette suite, j'imagine bien le quiproquo ... les années passent et ils se retrouvent l'un en face de l'autre pour jouer dans prison break,
si c'est ça, génial, j'ai hate d'y être
si c'est ça, génial, j'ai hate d'y être
collen- Déchiffre l'origami
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Date d'inscription : 21/11/2006
Re: Hasard
magalie je veux la suite
sosam66- Kellerman my friend!
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Date d'inscription : 18/02/2007
Re: Hasard
superrr suiteee
angel_of_suburbia- Admis à l'infirmerie
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Date d'inscription : 15/02/2007
Re: Hasard
Bravo
j'adore ta fic
je suis accro
vivement la suite
j'adore ta fic
je suis accro
vivement la suite
Tracy- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: Hasard
Ok. Voilà. Au fait, bonsoir
VII.
2 ans 1/2 plus tard
Wentworth arpentait les coulisses avec nervosité. Il avait enchaîné les petits rôles, les apparitions furtives durant ces dernières années. En réalité, il connaissait exactement la cause de sa fébrilité. Ce studio de tournage ainsi que l'activité qui y régnait lui rappelait fortement l'arena où s'était déroulé eune autre audition. Wentworth chassa immédiatement ces souvenirs. L'heure n'était pas à la morosité mais à l'optismisme, au renouveau. Il fallait aller de l'avant. Ses états d'âmes ne lui avaient causé que du tort, et dans sa vie de famille et dans sa vie professionnelle. L'univers on ne peut plus masculin par ici. Contrairement à... Et il dériva vers cette journée où tout avait basculé.
Flash Back.
- Bien, Maman, je vais y aller puisque tu insistes tant. Mais au moindre signe de fatigue, promets-moi de me joindre à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit.
- Ne t'en fais pas, je me sens parfaitement bien, répondit Joy avec assurance.
- Promets-le !
- Oui, oui, très bien. Voilà, tu es content ?
- Absolument. Ne jamais négliger mon pouvoir de persuasion, dit Wentworth malicieusement.
- Un seul de tes sourires suffirait à charmer le plus tyrannique des bourreaux. Allez, file, mon fils.
Les adieux s'éternisèrent.
Dans l'avion Wentworth méditait. Il n'avait pas réalisé que sa famille lui manquait à ce point. C'était sa base, son socle vers qui se tourner, se ressourcer. Jamais il n'avait autant désirer rester auprès d'eux. Il avait 30 ans. Il était peut-être temps pour lui de se caser, de songer à fonder son propre foyer. Wentworth se gaussa de lui-même. Pour une fois cette éventualité ne lui paraissait pas superflue. Et encore moins étant donné qu'il avait rencontré la perle rare. Mais quelle guigne d'avoir oublié d'emporter son portable ainsi que les coordonnées de sa nouvelle petite-amie. Officiellement, Sarah était encore l'épouse de... il ne connaissait même pas son nom. Serait-ce un Mr. Callies ? Ou bien portait-il un autre nom et Sarah un composé ? Tout cela lui brouillait le cerveau. Il aspirait juste à la revoir et poursuivre ce qu'il avait inopinément interrompu. Arrivé à bon port, il ne cessa d'appeler Sarah. Mais celle-ci ne décrochait pas. Inquiet il contacta tous les hôpitaux du district. Rien. Une fois encore il essaya de l'avoir, ne s'attendant à rien d'autre qu'à sa voix laconique. Contre toute attente, on décrocha :
- Vas-tu me laisser tranquille à la fin ?
- Vu ta réaction je ne crois pas ! Il y a un problème ? demanda Michael, interdit.
- Oui, maugréa la jeune femme. Toi. Cesse de me harceler ou j'en aviserai mon mari ainsi que la police.
Wentworth marqua un temps de silence avant de dire :
- Alors, c'est comme ça que ça doit se finir ? Tu profites de mon absence pour rompre. Je ne devrais pas utiliser ce terme puisque notre brève liaison n'a rien eu d'officiel. Mais je t'avoue que je suis déçu, je ne te croyais pas si lâche, Sarah.
- C'est le monde à l'envers. C'est toi qui a profité de la crise que je traversais dans mon couple pour mieux te délecter du critique de la situation.
- Sarah, j'ai vraiment cru que toi et moi ça pouvait marcher. Je constate que non. Et crois-moi, de nous deux, je suis le mieux placé pour me sentir floué !
- Tout ce que je te demande, c'est de ne plus m'importuner. Quant à moi, je n'aurai plus rien à voir avec toi. D'ailleurs ton agent s'est bien chargé de me faire passer le message. Le lâche c'est toi.
Sur ces mots acerbes, elle raccrocha, faisant ainsi retentir le glas de leur relation.
Spencer s'était empressé de faire savoir à Wentworth dès son arrivée que sa présence était indispensable en cette soirée. Les négociations de contrat stagnaient et le réalisateur attendait leur accord. En entendant la sonnerie, il se dirigea vers la porte qui s'ouvrit brusquement sous la forte pression exercée de l'autre côté. Il vit son protégé entrer en trombe dans son chez-lui.
- Force est d'admettre que l'air texan ne te réussit guère, petit Wenty. Heureusement nous allons nous entretenir d'affaires sérieuses.
- La ferme !
- ...
- Je ne sais pas ce que tu as dit à Sarah, mais j'exige de toi la plus grande sincérité.
- Elle t'aurait traîné dans la boue comme seules les femmes peuvent le faire. Je sais de quoi je parle, crois moi, compléta Spencer, docte.
- QUE LUI AS-TU DIS EXACTEMENT ?
- Je lui ai seulement fais comprendre qu'elle n'avait rien à faire dans notre monde rangé. Nous sommes très bien sans elle, sois réaliste Wentworth. Que ferons-nous si un scandale éclate...
Il n'acheva pas sa phrase : les mots restèrent dans sa gorge en même temps qu'un son de bris emplit l'air. Spencer Jones tituba en maintenant sa bouche ensanglantée. Wentworth le surplombait, menaçant. L'éclat meurtrier de son regard stupéfia sa victime.
- De même que tu as ruiné ma raison de vivre, je détruis tout ce qui me lie à toi. Tu recevras un chèque d'ici peu. Je ne te connais pas. Tu ne croiseras plus ma route. Ni demain, ni jamais.
Spencer essuya son visage souillé avec sa veste puis la jeta rageusement. Trop d'orgueil. Peu d'humilité. Trop d'assurance. Peu de circonspection. Perte irrémédiable.
Wentworth se soûla ce coir là. Pleura toutes les larmes de son corps les suivants, avachi au milieu de journaux. La journée il travaillait, se donnait corps et âme à son personnage David dans Dinotopia. Le soir il gérait sa carrière lui même en noyant son chagrin. Faire bonne figure lui demandait un effort surhumain. Il survivait tant bien que mal. Sombrait quand il oubliait des sensations : l'odeur, le son de la voix, le rire. Toutes ces choses, tous ces petits riens de Sarah.
Présent
Wentworth refit surface. Les lois du présent le rappelaient à l'ordre. La porte s'ouvrit :
- Mr. Miller, vous êtes le dernier à passer. Donnez tout ce que vous avez, on attend beaucoup de vous.
- Je vais faire ce que je peux.
Le jeune homme suivit donc l'employé chargé de l'organisation des auditions. Il jouerait la carte de la sincérité. S'imprègnerait au maximum du rôle. Il sentait que ce jour serait spécial car le réalisateur, un certain Scheuring l'avait contacté, le pressentant bien pour le rôle principal de sa série Prison Break. Paul Scheuring disait qu'il avait vu et apprécié sa prestation lors du casting pour la superproduction Superman. Qui ne tente rien n'a rien s'était répété Wentworth. Et de fil en aiguille il s'était retrouvé en ce lieu stratégique. A en juger par le vide expéditif des candidats effectué, les exigences semblaient hors-norme. Prenant une grande inspiration pour se donner du courage, Wentworth pensa fortement à sa mère avant d'entrer en scène pour échanger les premières répliques. Il se figea : "Sarah".
VII.
2 ans 1/2 plus tard
Wentworth arpentait les coulisses avec nervosité. Il avait enchaîné les petits rôles, les apparitions furtives durant ces dernières années. En réalité, il connaissait exactement la cause de sa fébrilité. Ce studio de tournage ainsi que l'activité qui y régnait lui rappelait fortement l'arena où s'était déroulé eune autre audition. Wentworth chassa immédiatement ces souvenirs. L'heure n'était pas à la morosité mais à l'optismisme, au renouveau. Il fallait aller de l'avant. Ses états d'âmes ne lui avaient causé que du tort, et dans sa vie de famille et dans sa vie professionnelle. L'univers on ne peut plus masculin par ici. Contrairement à... Et il dériva vers cette journée où tout avait basculé.
Flash Back.
- Bien, Maman, je vais y aller puisque tu insistes tant. Mais au moindre signe de fatigue, promets-moi de me joindre à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit.
- Ne t'en fais pas, je me sens parfaitement bien, répondit Joy avec assurance.
- Promets-le !
- Oui, oui, très bien. Voilà, tu es content ?
- Absolument. Ne jamais négliger mon pouvoir de persuasion, dit Wentworth malicieusement.
- Un seul de tes sourires suffirait à charmer le plus tyrannique des bourreaux. Allez, file, mon fils.
Les adieux s'éternisèrent.
Dans l'avion Wentworth méditait. Il n'avait pas réalisé que sa famille lui manquait à ce point. C'était sa base, son socle vers qui se tourner, se ressourcer. Jamais il n'avait autant désirer rester auprès d'eux. Il avait 30 ans. Il était peut-être temps pour lui de se caser, de songer à fonder son propre foyer. Wentworth se gaussa de lui-même. Pour une fois cette éventualité ne lui paraissait pas superflue. Et encore moins étant donné qu'il avait rencontré la perle rare. Mais quelle guigne d'avoir oublié d'emporter son portable ainsi que les coordonnées de sa nouvelle petite-amie. Officiellement, Sarah était encore l'épouse de... il ne connaissait même pas son nom. Serait-ce un Mr. Callies ? Ou bien portait-il un autre nom et Sarah un composé ? Tout cela lui brouillait le cerveau. Il aspirait juste à la revoir et poursuivre ce qu'il avait inopinément interrompu. Arrivé à bon port, il ne cessa d'appeler Sarah. Mais celle-ci ne décrochait pas. Inquiet il contacta tous les hôpitaux du district. Rien. Une fois encore il essaya de l'avoir, ne s'attendant à rien d'autre qu'à sa voix laconique. Contre toute attente, on décrocha :
- Vas-tu me laisser tranquille à la fin ?
- Vu ta réaction je ne crois pas ! Il y a un problème ? demanda Michael, interdit.
- Oui, maugréa la jeune femme. Toi. Cesse de me harceler ou j'en aviserai mon mari ainsi que la police.
Wentworth marqua un temps de silence avant de dire :
- Alors, c'est comme ça que ça doit se finir ? Tu profites de mon absence pour rompre. Je ne devrais pas utiliser ce terme puisque notre brève liaison n'a rien eu d'officiel. Mais je t'avoue que je suis déçu, je ne te croyais pas si lâche, Sarah.
- C'est le monde à l'envers. C'est toi qui a profité de la crise que je traversais dans mon couple pour mieux te délecter du critique de la situation.
- Sarah, j'ai vraiment cru que toi et moi ça pouvait marcher. Je constate que non. Et crois-moi, de nous deux, je suis le mieux placé pour me sentir floué !
- Tout ce que je te demande, c'est de ne plus m'importuner. Quant à moi, je n'aurai plus rien à voir avec toi. D'ailleurs ton agent s'est bien chargé de me faire passer le message. Le lâche c'est toi.
Sur ces mots acerbes, elle raccrocha, faisant ainsi retentir le glas de leur relation.
Spencer s'était empressé de faire savoir à Wentworth dès son arrivée que sa présence était indispensable en cette soirée. Les négociations de contrat stagnaient et le réalisateur attendait leur accord. En entendant la sonnerie, il se dirigea vers la porte qui s'ouvrit brusquement sous la forte pression exercée de l'autre côté. Il vit son protégé entrer en trombe dans son chez-lui.
- Force est d'admettre que l'air texan ne te réussit guère, petit Wenty. Heureusement nous allons nous entretenir d'affaires sérieuses.
- La ferme !
- ...
- Je ne sais pas ce que tu as dit à Sarah, mais j'exige de toi la plus grande sincérité.
- Elle t'aurait traîné dans la boue comme seules les femmes peuvent le faire. Je sais de quoi je parle, crois moi, compléta Spencer, docte.
- QUE LUI AS-TU DIS EXACTEMENT ?
- Je lui ai seulement fais comprendre qu'elle n'avait rien à faire dans notre monde rangé. Nous sommes très bien sans elle, sois réaliste Wentworth. Que ferons-nous si un scandale éclate...
Il n'acheva pas sa phrase : les mots restèrent dans sa gorge en même temps qu'un son de bris emplit l'air. Spencer Jones tituba en maintenant sa bouche ensanglantée. Wentworth le surplombait, menaçant. L'éclat meurtrier de son regard stupéfia sa victime.
- De même que tu as ruiné ma raison de vivre, je détruis tout ce qui me lie à toi. Tu recevras un chèque d'ici peu. Je ne te connais pas. Tu ne croiseras plus ma route. Ni demain, ni jamais.
Spencer essuya son visage souillé avec sa veste puis la jeta rageusement. Trop d'orgueil. Peu d'humilité. Trop d'assurance. Peu de circonspection. Perte irrémédiable.
Wentworth se soûla ce coir là. Pleura toutes les larmes de son corps les suivants, avachi au milieu de journaux. La journée il travaillait, se donnait corps et âme à son personnage David dans Dinotopia. Le soir il gérait sa carrière lui même en noyant son chagrin. Faire bonne figure lui demandait un effort surhumain. Il survivait tant bien que mal. Sombrait quand il oubliait des sensations : l'odeur, le son de la voix, le rire. Toutes ces choses, tous ces petits riens de Sarah.
Présent
Wentworth refit surface. Les lois du présent le rappelaient à l'ordre. La porte s'ouvrit :
- Mr. Miller, vous êtes le dernier à passer. Donnez tout ce que vous avez, on attend beaucoup de vous.
- Je vais faire ce que je peux.
Le jeune homme suivit donc l'employé chargé de l'organisation des auditions. Il jouerait la carte de la sincérité. S'imprègnerait au maximum du rôle. Il sentait que ce jour serait spécial car le réalisateur, un certain Scheuring l'avait contacté, le pressentant bien pour le rôle principal de sa série Prison Break. Paul Scheuring disait qu'il avait vu et apprécié sa prestation lors du casting pour la superproduction Superman. Qui ne tente rien n'a rien s'était répété Wentworth. Et de fil en aiguille il s'était retrouvé en ce lieu stratégique. A en juger par le vide expéditif des candidats effectué, les exigences semblaient hors-norme. Prenant une grande inspiration pour se donner du courage, Wentworth pensa fortement à sa mère avant d'entrer en scène pour échanger les premières répliques. Il se figea : "Sarah".
Dernière édition par le Mer 18 Avr - 12:06, édité 4 fois
magalie- Parti au secours de Sara
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Re: Hasard
éh oui Sarah! surprise!!!!!!!
vivement la suite
avec une bonne petite explication, dispute?, en perspective!!!
vivement la suite
avec une bonne petite explication, dispute?, en perspective!!!
Re: Hasard
Wow comment j'ai adoré!
Pauvre Went il devait etre vraiment abattu pour boire et tout trop triste
J'ai hate de voir comment vont se passer les retrouvailles!
Et savoir aussi peut etre comment Sarah a vecu la "separation"
Vite une suitee
Pauvre Went il devait etre vraiment abattu pour boire et tout trop triste
J'ai hate de voir comment vont se passer les retrouvailles!
Et savoir aussi peut etre comment Sarah a vecu la "separation"
Vite une suitee
hayley- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Age : 37
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Re: Hasard
franchement ce spencer n'était pas sympa
je veux avoir la sui_te je veux voir comment ils vont se retrouver !!!
je veux avoir la sui_te je veux voir comment ils vont se retrouver !!!
anso26- Retrouve Steadman
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Date d'inscription : 30/12/2006
Re: Hasard
Salut
VIII.
Paul Scheuring l'invita à avancer un sourire de satisfaction sur les lèvres :
- Je suis heureux Miller que vous vous souveniez du nom du personnage avec qui vous allez tournez, nous avons assisté à un vrai désastre, si vous pouviez relevez le niveau des autres candidats, ça me ferait énormément plaisir. Donc, concentrez vous tout le monde. La scène se déroule dans l'infirmerie de la prison, histoire de vous mettre dans le bain. Tout le monde est prêt ?
Wentworth sortit in extremis de sa torpeur fit un quart de tour pour faire face à Sarah en tournant les pages du scénario. Le discours expéditif et péremptoire du réalisateur n'avait d'égal que les cernes bleutés qui ombrageaient son visage las. Avait-il vraiment pronocé le prénom de celle qui hantait ses nuits depuis plus de deux longues années ? Ironie du sort, la protagoniste se prénommait Sarah également. Pas de "H" ? Facétie de la production ?
" Action ".
A ce moment il se laissa docilement prendre le bras afin qu'elle effectue les soins nécessaires. Chaque frôlement état un supplice. Ce n'est pas le moment de flancher Miller, se dit-il. Il entra donc dans la peau de Michael Scofield, fit du charme au Dr. Tancredi, s'appropria les moindres recoins de ce lieu décisif. Après quelques propos échangés qui attendrirent ou exaspérèrent Sara, un sourire naquit sur le visage du personnage principal, accentuant la magnificience de son regard insondable. " On tient notre homme ", se dit Scheuring en son for intérieur, soulagé.
" Coupé ".
- C'était pas mal, Sarah. Le côté femme battante et indépendante me plaît beaucoup comme je te l'ai dit au début. Miller, très bien ce numéro de beau gosse insolent, on garde dans la boîte et j'aimerais vous garder aussi par la même occasion. Vous correspondez à nos critères, enchaîna le réalisateur dans l'expectative.
- C'est d'accord, j'accepte.
Wentworth vit du coin de l'oeil la jeune femme tressaillir. Mais elle se ressaisit de sorte que personne ne remarqua son faux pas. A part lui.
- Au fait, reprit Paul. Ici tout le monde se tutoie, c'est plus facile. Y a déjà assez de pression à cause du tournage. Ca pose un problème ?
- Non, au contraire. J'ai hate de me familiariser avec les uns et les autres.
- Donc tout est réglé, va consulter le planning. Il faut que les maquilleurs prennent tes mensurations pour le tatouage. Cette journée est loin d'être finie. Ne nous déçois pas par la suite Miller.
- Entendu.
Wentworth le regarda pensivement s'en aller au pas de course. Quand il se décida à bouger, il constata avec aigreur que Sarah avait disparu. Ca devenait une habitude. Méditant sur la conduite à adopter, il sursauta à la vigoureuse accolade qu'il reçut :
- Hé Gringo, c'est toi le héros ? Parce que si c'est le cas, tu vas devoir me supporter pendant un moment. Je suis Sucre. Fernando Sucre, le compagnon de cellule. En dehors des scènes appelle-moi Amaury. Faut bien prononcer A-MAU-RY.
- Enchanté. Moi c'est Wentworth. On s'est embarqué dans une sacrée aventure, pas vrai ?
- Si. Attends t'as encore rien vu. Hé, Peter l'Etrangleur ramène-toi, on a une nouvelle recrue. Où est cette crapule de Dom ?
En moins de temps qu'il n'en faut pour dire "ouf", Wentworth fut submergé par une véritable marée humaine. Tous tenait à faire sa connaissance. Il appréciait Dominic. Dom. Beaucoup moins taciturne que son personnage à en croire les dires de l'équipe. L'atmosphère était bon enfant, bruyante à souhait. Wentworth se sentait bien dans cette nouvelle famille mais il manquait quelque chose. Ou plutôt quelqu'un: Sarah.
- Vous n'auriez pas aperçu Sarah ? demanda-t-il, l'air de rien.
- Elle doit être dans sa loge en train de passer un coup de fil.
Non, il n'a pas le droit de faire ça. Pourquoi ? Qu'est-ce que ça lui apporte de venir me torturer ? Sarah s'était éclipsée le plus discrètement et rapidement possible. Le revoir avait été un choc tro violent pour son propre bien. Aussi s'était-elle retirée de la cohue. Elle avait fui; ni plus, ni moins. Pendant qu'ils jouaient, elle n'avait pas perdu cette impression d'irréel, persuadée qu'elle se réveillerait d'un moment à l'autre. Le passé vous rattrape toujours. Qui lui avait dit cette assertion on ne peux plus vraie ? Peu importe. Sarah tournait en rond, trifouillait dans ses cheveux. Stella allait râler après le travail effectué pour discipliner ses boucles rebelles anéanti. Toute à ses prévisions concernant une éventuelle rencontre prochaine avec Wentworth, Sarah ne s'aperçut pas que quelqu'un était entré. Un toussotement la fit réagir.
- Sarah.
- Qu'est-ce que tu fais ici ?
- Je te cherchais.
- Wentworth, ne joue pas à ça avec moi. Que fais-tu sur ce tournage ? reformula-t-elle, agacée.
- Tout comme toi j'ai besoin de travailler pour vivre. Et je n'ai pas pour habitude de fuir mes responsabilités.
La jeune femme rougit sous l'allusion et éleva sa main pour l'asséner sur la joue de l'impétueux. Mais le jeune homme, connaissant le tempérament fougueux de son "ex" attrapa sa main au vol tout en la faisant reculer. Ses yeux luisaient d'un éclat énigmatique. Sarah se retrouva bientôt acculée au mur, prisonnière. Wentworth s'enhardit et prit l'autre poignet afin de lui bloquer les deux bras au-dessus de sa tête. Elle n'avait plus d'issue. De même qu'elle ne parviendrait pas à se détacher de son emprise, elle n'aurait aucune chance de se soustraire aux caresses dont il l'abreuvait. Les lèvres de Wentworth effleurèrent sa tempe puis exhalèrent son haleine chaude et mentholée au niveau des joues. Il traça des arabesques le long de son cou, laissant enfler son désir tellement en phase avec le sien. Wentworth repartit dans son ascension pour coincer sa lèvre inférieure entre ses dents. Sarah voulait en finir avec cette torture mais lui désirait savourer leurs retrouvailles plus dignement. Il avait bien attendu trente mois, qu'était-ce quelques minutes à côté de cette éternité ?. Au diable la précipitation ! Le jeune homme reprit son exploration en taquinant les lèvres de sa compagne avec la pointe de sa langue. Sarah protesta. Lui même ne pouvait plus se retenir. Il pencha lentement sa tête pour l'embrasser enfin en même temps qu'il entrelaçait leurs doigts fiévreux. Soudain, furieux, il s'écarta. Sarah, incrédule, rouvrit ses yeux assombris de sensualité et remarqua la colère et le désir inassouvi dans ses yeux hypnotiques. Il passa une main lasse sur son crâne se préparant à dire quelque chose quand la porte s'ouvrit sur Amaury :
- Vous êtes là ! On va tous manger au fast food pour décompresser. Venez !
Wentworth dévisagea une fois encore Sarah avant de sourire à son nouvel ami :
- Ok.
- Sarah, ça te tente ? réitéra Nolasco.
- Oui, oui, j'arrive, laisse-moi une seconde. Je prends mes affaires et on y va.
Sarah les suivit après un laps de temps raisonnable. Elle ne savait pas si elle était déçue de la venue de Wentworth qui risquait de chambouler sa vie ou du fait qu'il n'ait pas conclu cet intermède intime. La vie n'était décidément qu'une succession d'évènements plus cocaces les uns que les autres.
VIII.
Paul Scheuring l'invita à avancer un sourire de satisfaction sur les lèvres :
- Je suis heureux Miller que vous vous souveniez du nom du personnage avec qui vous allez tournez, nous avons assisté à un vrai désastre, si vous pouviez relevez le niveau des autres candidats, ça me ferait énormément plaisir. Donc, concentrez vous tout le monde. La scène se déroule dans l'infirmerie de la prison, histoire de vous mettre dans le bain. Tout le monde est prêt ?
Wentworth sortit in extremis de sa torpeur fit un quart de tour pour faire face à Sarah en tournant les pages du scénario. Le discours expéditif et péremptoire du réalisateur n'avait d'égal que les cernes bleutés qui ombrageaient son visage las. Avait-il vraiment pronocé le prénom de celle qui hantait ses nuits depuis plus de deux longues années ? Ironie du sort, la protagoniste se prénommait Sarah également. Pas de "H" ? Facétie de la production ?
" Action ".
A ce moment il se laissa docilement prendre le bras afin qu'elle effectue les soins nécessaires. Chaque frôlement état un supplice. Ce n'est pas le moment de flancher Miller, se dit-il. Il entra donc dans la peau de Michael Scofield, fit du charme au Dr. Tancredi, s'appropria les moindres recoins de ce lieu décisif. Après quelques propos échangés qui attendrirent ou exaspérèrent Sara, un sourire naquit sur le visage du personnage principal, accentuant la magnificience de son regard insondable. " On tient notre homme ", se dit Scheuring en son for intérieur, soulagé.
" Coupé ".
- C'était pas mal, Sarah. Le côté femme battante et indépendante me plaît beaucoup comme je te l'ai dit au début. Miller, très bien ce numéro de beau gosse insolent, on garde dans la boîte et j'aimerais vous garder aussi par la même occasion. Vous correspondez à nos critères, enchaîna le réalisateur dans l'expectative.
- C'est d'accord, j'accepte.
Wentworth vit du coin de l'oeil la jeune femme tressaillir. Mais elle se ressaisit de sorte que personne ne remarqua son faux pas. A part lui.
- Au fait, reprit Paul. Ici tout le monde se tutoie, c'est plus facile. Y a déjà assez de pression à cause du tournage. Ca pose un problème ?
- Non, au contraire. J'ai hate de me familiariser avec les uns et les autres.
- Donc tout est réglé, va consulter le planning. Il faut que les maquilleurs prennent tes mensurations pour le tatouage. Cette journée est loin d'être finie. Ne nous déçois pas par la suite Miller.
- Entendu.
Wentworth le regarda pensivement s'en aller au pas de course. Quand il se décida à bouger, il constata avec aigreur que Sarah avait disparu. Ca devenait une habitude. Méditant sur la conduite à adopter, il sursauta à la vigoureuse accolade qu'il reçut :
- Hé Gringo, c'est toi le héros ? Parce que si c'est le cas, tu vas devoir me supporter pendant un moment. Je suis Sucre. Fernando Sucre, le compagnon de cellule. En dehors des scènes appelle-moi Amaury. Faut bien prononcer A-MAU-RY.
- Enchanté. Moi c'est Wentworth. On s'est embarqué dans une sacrée aventure, pas vrai ?
- Si. Attends t'as encore rien vu. Hé, Peter l'Etrangleur ramène-toi, on a une nouvelle recrue. Où est cette crapule de Dom ?
En moins de temps qu'il n'en faut pour dire "ouf", Wentworth fut submergé par une véritable marée humaine. Tous tenait à faire sa connaissance. Il appréciait Dominic. Dom. Beaucoup moins taciturne que son personnage à en croire les dires de l'équipe. L'atmosphère était bon enfant, bruyante à souhait. Wentworth se sentait bien dans cette nouvelle famille mais il manquait quelque chose. Ou plutôt quelqu'un: Sarah.
- Vous n'auriez pas aperçu Sarah ? demanda-t-il, l'air de rien.
- Elle doit être dans sa loge en train de passer un coup de fil.
Non, il n'a pas le droit de faire ça. Pourquoi ? Qu'est-ce que ça lui apporte de venir me torturer ? Sarah s'était éclipsée le plus discrètement et rapidement possible. Le revoir avait été un choc tro violent pour son propre bien. Aussi s'était-elle retirée de la cohue. Elle avait fui; ni plus, ni moins. Pendant qu'ils jouaient, elle n'avait pas perdu cette impression d'irréel, persuadée qu'elle se réveillerait d'un moment à l'autre. Le passé vous rattrape toujours. Qui lui avait dit cette assertion on ne peux plus vraie ? Peu importe. Sarah tournait en rond, trifouillait dans ses cheveux. Stella allait râler après le travail effectué pour discipliner ses boucles rebelles anéanti. Toute à ses prévisions concernant une éventuelle rencontre prochaine avec Wentworth, Sarah ne s'aperçut pas que quelqu'un était entré. Un toussotement la fit réagir.
- Sarah.
- Qu'est-ce que tu fais ici ?
- Je te cherchais.
- Wentworth, ne joue pas à ça avec moi. Que fais-tu sur ce tournage ? reformula-t-elle, agacée.
- Tout comme toi j'ai besoin de travailler pour vivre. Et je n'ai pas pour habitude de fuir mes responsabilités.
La jeune femme rougit sous l'allusion et éleva sa main pour l'asséner sur la joue de l'impétueux. Mais le jeune homme, connaissant le tempérament fougueux de son "ex" attrapa sa main au vol tout en la faisant reculer. Ses yeux luisaient d'un éclat énigmatique. Sarah se retrouva bientôt acculée au mur, prisonnière. Wentworth s'enhardit et prit l'autre poignet afin de lui bloquer les deux bras au-dessus de sa tête. Elle n'avait plus d'issue. De même qu'elle ne parviendrait pas à se détacher de son emprise, elle n'aurait aucune chance de se soustraire aux caresses dont il l'abreuvait. Les lèvres de Wentworth effleurèrent sa tempe puis exhalèrent son haleine chaude et mentholée au niveau des joues. Il traça des arabesques le long de son cou, laissant enfler son désir tellement en phase avec le sien. Wentworth repartit dans son ascension pour coincer sa lèvre inférieure entre ses dents. Sarah voulait en finir avec cette torture mais lui désirait savourer leurs retrouvailles plus dignement. Il avait bien attendu trente mois, qu'était-ce quelques minutes à côté de cette éternité ?. Au diable la précipitation ! Le jeune homme reprit son exploration en taquinant les lèvres de sa compagne avec la pointe de sa langue. Sarah protesta. Lui même ne pouvait plus se retenir. Il pencha lentement sa tête pour l'embrasser enfin en même temps qu'il entrelaçait leurs doigts fiévreux. Soudain, furieux, il s'écarta. Sarah, incrédule, rouvrit ses yeux assombris de sensualité et remarqua la colère et le désir inassouvi dans ses yeux hypnotiques. Il passa une main lasse sur son crâne se préparant à dire quelque chose quand la porte s'ouvrit sur Amaury :
- Vous êtes là ! On va tous manger au fast food pour décompresser. Venez !
Wentworth dévisagea une fois encore Sarah avant de sourire à son nouvel ami :
- Ok.
- Sarah, ça te tente ? réitéra Nolasco.
- Oui, oui, j'arrive, laisse-moi une seconde. Je prends mes affaires et on y va.
Sarah les suivit après un laps de temps raisonnable. Elle ne savait pas si elle était déçue de la venue de Wentworth qui risquait de chambouler sa vie ou du fait qu'il n'ait pas conclu cet intermède intime. La vie n'était décidément qu'une succession d'évènements plus cocaces les uns que les autres.
Dernière édition par le Jeu 3 Mai - 15:54, édité 4 fois
magalie- Parti au secours de Sara
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Re: Hasard
je me repete une suite stp
sosam66- Kellerman my friend!
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Re: Hasard
J'adore tt simplemen ta suite!!C'est geniale!!
Pourkoi il fo tjs ke kelkun arive pr les interrompre Sucre: nn jadore sucre mai vivemen la suite pr voir commen leur histoire va reprendre!!
felicitation a toi
Pourkoi il fo tjs ke kelkun arive pr les interrompre Sucre: nn jadore sucre mai vivemen la suite pr voir commen leur histoire va reprendre!!
felicitation a toi
nestella- Rendez vous avec Pope
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Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
Date d'inscription : 05/11/2006
Re: Hasard
génial, j'adore.... bravo
ludiivne1978- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Localisation : Dans les bras de Wentworth
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