les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
du calme, les filles, elle arrive...
un grand merci pour les comms, en éspérant être à la hauteur?
Pas besoin de surligner le texte : avis aux yeux chastes
sinon, exclusivement pensée de Linc, pour changer un peu
L (passant une main sur son crâne) : je croyais qu’elle n’allait jamais partir. C’est pas que je ne l’aime pas, au contraire.
J : lui mentir, c’est ça le problème, non ?
L : merde, comment elle va réagir ? Je me sens tellement bête !
J : tu vas arrêter un peu. Le premier problème va être la réaction de Lorène. Elle n’est pas prête à faire face à Mickaël, pas là dessus.
L (inquiet) : les médicaments que, Sara a vu ? Tu es au courant ?
J : ne t’inquiètes pas, c’est contre…c’est assez gênant de te dire cela, mais … me regarde pas comme çà… c’est pour que tout rentre dans l’ordre, d’accord.
L : d’accord, mais ce ne sont pas des antidépresseurs ou un truc du genre ?
J (génée) : non, je vérifie régulièrement son armoire à pharmacie et il n’y a rien de ce genre, crois-moi.
On est là tous les deux assis à cette table. Cela fait un siècle que je ne me suis sentie aussi bien. Les flammes de la cheminée illumine la pièce. C’est la seule lumière. Une lumière douce, dansante. Le visage de Jane m’apparaît comme jamais. Elle semble apaisait, je sens qu’elle n’est plus super Jane, qui contrôle tout, surveille ses arrières. La carapace est enlevée. J’ai juste une jeune femme, douce, élégante, pleine de vie face à moi. Elle me touche. Elle se triture les doigts, passe ses mains dans ses cheveux…sa tête légèrement penchée pour mieux confronter nos regards. Je ne mettais pas rendue compte avant ce soir, comment il était bon d’être avec elle. Elle est toujours là pour moi. Chaque fois ou j’ai eut besoin, ce soir, elle était présente. Sans même que je lui demande. Après avoir appris la fausse couche de Lorène, elle est venue dehors avec moi. On a débattu longtemps de ce qui était le mieux pour elle. Après mettre disputé avec Mickaël elle était encore là, à me consoler, moi Linc le déluge. Là, je sens qu’elle a besoin d’être avec moi, que l’on discute tout simplement. Mais tellement de questions restent en suspend…
L : je voudrais savoir comment toutes les deux, vous vous êtes connue ? C’est grâce à L.J. ?
J (surprise) : non, ton père la faisait surveiller. Quand vous vous êtes évadé, Mahone l’a directement retrouvé. Il est vraiment perspicace. Une fois relâchées, on est allé la voir tous les deux pour la prévenir, de tous les dangers qui pesaient sur elle.
L : tous les dangers ?
J : quel est le moyen de vous nuire, à toi et Mickaël, en une seule fois… L.J. étant en prison, ton père éclipsé dans la nature… il ne reste plus que Lorène.
L (indigné) : donc vous l’avez mise sous votre protection, comment elle a accepter ? La connaissant, elle n’a pas du vous croire ?
J : on est allé la voir dans son bureau de l’assistance juridique. C’était tard le soir. Quand elle a vu ton père, j’ai cru qu’elle allait tomber dans les pommes. Pour elle il n’y a pas photo, vous vous ressemblez énormément tous les trois. On lui à tout de suite dis qui on était. Elle est rentrée dans une colère dingue. Elle lui a balancé tout ce qu’elle avait sous la main, à la figure en lui énumérant tous les jurons possibles et imaginables. Elle a fini par se calmer, puis on lui a expliqué toute l’histoire, les conséquences pour elle et vous deux. Elle nous a crut à l’instant même, je crois. Elle voulait nous croire. La grande surprise fut pour ton père, car on ne savait pas qu’elle était enceinte. Si tu l’avais vu, il était déboussolé. Il s’en voulait tellement, de vous affliger ceci et encore plus de n’avoir jamais vu L.J.. on a fait une surveillance légère, pour ne pas éveiller les soupçons. Un de nos hommes, Jack la suivait dès qu’elle prenait sa voiture, pour tous ses déplacements.
Elle me raconte toute l’histoire. Ces moments me semblent si naturels. Comme si on se retrouvait après une bête journée de boulot, après avoir couché les enfants… elle semble si fragile, on dirait une porcelaine fine. Son visage est totalement détendu. Je ne l’avais jamais vu ainsi. Elle est tellement impliquée dans ce foutoir. Elle ne nous connaît pas et semble si impliqué pourtant. Elle me semble complètement désarmée. Elle me parle d’Aldo, d’une manière si affectueuse. J’aimerai faire de même, mais…non je ne peux pas. Je perçois des reflets dans ses yeux, ils sont humides… plus elle me parle, plus je comprends les rouages de ce qui nous arrive, nous sommes tout liés, que nous le veuillons ou non !
L : je ne te remercierai jamais assez d’avoir veiller sur elle et sur mon fils.
J : Pour L.J. c’est surtout Lorène qui l’élève, moi je suis l’agent de sécurité.
Je la sens hésitante, elle veut me parler de choses, mais elle n’ose pas. Elle rapproche ses mains des miens. Les bouts de nos doigts s’effleurent à peine.
J : Mais, Lorène, on n’a pas réussi à la protéger. Linc, elle va me tuer si je te le dis. Je ne peux pas te mentir. Tu ne connais que la face immergée de l’iceberg dans cette histoire.
Son regard me fait perdre pieds, elle est littéralement anéantie. Ses yeux humides, elle n’aime pas ce qu’elle va faire, je le sens. Je ne peux lui dire de s’arrêter, j’ai tellement envie de les protéger, la préserver, pour une fois. Je prends ses mains dans les miennes comme pour lui faire comprendre que je suis là, à son écoute. Mais aussi car j’ai peur de ce qu’elle peut m’apprendre.
J : Un jour alors qu’on la filait comme d’habitude. Je venais d’arriver ici avec L.J. et la surveillance avait baissé d’un cran étant donné notre cohabitation. Un soir elle n’est pas rentrée. Elle a disparu pendant 12h, personne ne savait où elle était. On a mis toutes nos équipes dessus, je te le jure, Linc…mais on ne la retrouvé que le lendemain tard dans la matinée. Un de nos hommes, Steve, l’a retrouvé dans un entrepôt désaffecté, sur les docks. Elle était inconsciente, couverte de bleu et de contusions…on la, immédiatement transporté à l’hôpital, mais c’était trop tard. D’après le médecin qui s’est occupé d’elle, elle a subit des coups, trop violents. Pour lui les personnes qui lui ont cela savait très bien ce qu’elles faisaient… ils s’en sont pris au bébé…
L (fou de rage) : elle était seule quand vous l’avez trouvée ?
J : deux de ses ravisseurs ont étaient tués lors de l’entrée de Steve… des hommes de main de la compagnie. Après, elle nous a juste parlé d'une personne qui semblait être le chef : un asiatique. C’est tout ce que l’on sait.
L (mettant sa tête entre ses mains) : mais c’est pas vrai… ça ne va jamais s’arrêter… pourquoi elle ?
J (essayant de capter le regard de l’homme) : Linc, je suis désolé, je n’ai pas réussi…
L (relevant la tête) : ne t’y mets pas, tu n’y es pour rien. Tu fais de ton mieux, je le sais.
J : pour demain, son rendez-vous à Fox-River, je ne le sens pas. Je ne lui aie rien dit car elle va encore me dire que je suis parano, mais je trouve cela bizarre.
L : vas avec elle ?
J : elle ne voudra jamais, je vais appeler Steve à la première heure demain, pour qu’il la suive.
L : tu as confiance en lui ?
J : totalement, il est très méticuleux et sérieux question boulot. Lorène est devenue une très bonne amie, je ne laisserai pas n’importe qui la protéger.
Je ne sais plus quoi faire, tout ceci est réellement de ma faute. Je m’en veux. Comment pourrais-je la regarder dans les yeux après ce drame ? Elle élève mon fils, alors que c’est à cause de moi qu’elle a perdu son enfant.
Jane est si belle à cet instant. Je n’aie surtout pas envie d’interrompre ce moment. Je pourrais rester là toute la nuit, à discuter, la regarder, tout simplement. Elle se révèle à moi comme jamais. Elle est une jeune femme, désemparée, complètement submergée par tout ce qui lui arrive, je le sens. Son inquiétude est grandissante. Voilà, c’est la fin, elle se lève…
J (posant ses mains sur celle de Linc) : bon, si on montait se coucher, la journée de demain sera rude pour tout le monde.
L (surpris) : je…Jane je ne suis pas sur que…
Elle plonge son regard dans le mien, je n’ai pas vraiment envie de résister. Cependant je ne veux pas la faire souffrir. Il vaut mieux que pour l’instant…
J : je sais que je ne suis pas Véronica, mais …
L : chut, la question n’est pas là. J’ai souvent réagi sur des coups de têtes et on ne peut pas dire que cela m’est réussi.
J (souriant) : à l’inverse de moi…
Je resserre mes mains sur les siennes. Je la suis dans l’escalier qui monte à sa chambre. Son parfum m’enivre, la chaleur de ses mains me transporte bien loin…j’ai l’impression stupide de n’être qu’un pantin qui la suit. On se retrouve devant la porte de la porte de sa chambre. Le couloir est sombre, juste un léger trait de lumière surgit par la porte de Sara. Elle va pour ouvrir. Je pose mes mains sur la porte, faut que je sois sur…elle se retourne et à ce même instant ses yeux transpercent mon cœur. J’effleure sa lèvre avec mon pouce. Je m’en veux, toujours, même si je ne pouvais pas savoir…
L : ça va ?
J : un petit souvenir, je te préviens la prochaine fois…
Je pose mes lèvres sur sa petite cicatrice, comme pour lui prouver mes regrets. Pour réparer ce que j’ai pu lui faire. Un baiser doux, elle se laisse faire…elle ne mène plus la danse. Elle passe ses mains autour de mon cou. Je ne contrôle plus rien. Je cherche la poignée de la porte, je n’arrive pas à me concentrer… je reprends mon souffle, et essaye de trouver par la même occasion, cette maudite poignée…elle me sourit, elle comprend tout de suite, je sens la porte s’entrouvrir, elle la trouvé …je n’ose plus avancé, tout se bouscule…je ne suis pas sur de prendre les bonnes décisions. Je ne veux pas encore faire une erreur.
Elle recule, nos mains liées, ses bras se tendent. Encore un pas pour elle et nos mains se sépareront. Je la sens perplexe, elle ne bouge plus. Plonge mon regard dans le sien. Les volets ne sont pas fermés, la lumière de la lune nous sert d’éclairage. Aucune lumière ne pourrait la rendre plus désirable que maintenant.
J : Linc, tout va bien…?
L : oui.
Elle me sourie. Je m’avance vers elle.
J : trois ans ? Ne t’inquiète pas laisse toi faire !
Elle comprend mes doutes. Ils ne sont seulement à cause d’elle, ce sont les doutes simples d’un homme qui n’a pas eut de femmes dans ses bras, pendant plus de trois ans. J’ai l’impression que c’est la première fois. Comme si je devais tout réapprendre ! Elle ne cesse d’embrasser ma nuque en parcourant mon torse de ses mains si délicate.
J : détends-toi c’est comme le vélo, cela ne s’oublie pas ! Au fait en prison, c’était quoi ton surnom ?
En une phrase, elle me glace le sang…je ne comprends pas sa question. Elle est de plus en plus proche de moi, je laisse mes mains parcourir son dos.
J : Linc, tous les prisonniers se donnent des surnoms !
L (hésitant) : le déluge, pourquoi ?
J (triomphante) : j’aime bien savoir à qui j’ai affaire !
Elle prend ma main et m’entraîne vers le lit. Son sourire illumine son visage. Je m’assois, nos mains jointes de nouveau, elle s’avance vers moi, pour s’asseoir sur moi. Je suis complètement à sa merci.
On ne cesse de se couvrir de baisers. Des baisers de plus en plus lents, prononcés, fougueux…nos mains respectives parcourant nos corps à la recherche de la moindre parcelle de chaleur…nos habits volent dans la pièce au fur et mesure de l’approfondissement de nos baisers. Elle me semble si parfaite à cet instant. Elle avait raison, c’est comme le vélo…
J : laisses-toi faire, je m’occupe de tout.
Je ne peux plus rien dire, je sens son corps ondulé sur le mien. Sa bouche atteignant une zone plus que critique. Je sens mon corps se tendre sous l’effet qu’elle me procure.
Je me sens comme désarmé après ce qui vient de se passer. Elle rapproche ses lèvres des miennes et ne peut m’empêcher de les attraper au vol, pour ne plus les lâcher. Pas tant que je ne lui aurais pas rendu l’appareil. Elle se blottit dans mes bras, tel un félin. Nos corps se cherchent et se trouvent. Sans relâche je laisse mes doigts parcourir, son ventre, sa poitrine. Elle doit, elle aussi me faire confiance. Allongé à son côté, sur le flanc, je la plaque complètement contre moi. Ma main ne cesse de descendre, vers la seule parcelle de son corps encore couvert. La dentelle noire de son string, ne fais qu’accentuer mon envie. Mes doigts s’introduisant en elle, je la sens s’abandonner. Elle se mord les lèvres, cambre ses hanches…plus je la vois succomber et plus j’ai envie de faire durer le moment. Chaque fois, que j’entends mon prénom émaner de sa bouche, si sensuelle, je ne peux m’empêcher d’afficher un sourire.
J : Linc, je …
L : chut…
Je présume qu’elle a des préservatifs, dans sa table de nuit, pourvu qu’il ne soit pas ailleurs. Je n’arrête pas pour autant mes caresses, qui sont de plus en plus pressante. Il faut que je les trouve…
J : tiens, si c’est cela que tu cherches, il suffisait de demander !
Elle me tend la boîte, avec un large sourire. Je m’approche de ses lèvres pour y déposer un baiser, tendre, qu’elle transforme en une succession de baisers fougueux, plus passionnés les uns que les autres.
On est enfin, ensemble. J’ai l’impression de revivre. Comme si elle était la chose la plus précieuse au monde, un talisman rare. On commence des vas et viens langoureux, doux. Elle se cambre davantage, comme pour que notre union soit plus intense, encore. Je sens grimper en moi, cette fureur, fureur que je n’ai pas envie pour le moment. Je veux que ce moment continue, qu’il soit à la hauteur de ce que je ressens pour elle. Je l’approche de moi, nos deux corps se font faces. Tous les deux assis, nous reprenons ces doux mouvements, mais cette fois ci elle mène la danse. Son visage est épanoui, ses mains parcourent mon corps sans discontinuer. Elle semble si fragile dans mes bras. On se laisse submerger par le plaisir, nos corps sont à l’unisson.
On laisse nos corps se glisser, sous les draps. Mes mains ne peuvent refréner mon envie d’explorer son dos. Elle a enfouit sa tête au creux de mon épaule.
J : ça va ?
L : c’est moi qui devrais te poser la question. Mais oui…
Son sourire parfait ce moment. Elle semble tellement différente. Elle s’est livrée à moi entièrement, sans compromis, sans façade. Dans mes bras, à cet instant, je découvre la vrai Jane…je crois que c’est celle que je préfère, la femme fragile qui se réfugie dans mes bras.
L (avec un regard espiègle) : mets-toi sur le ventre !
J (étonnée) : je…d’accord, mais…
L (murmurant à son oreille) : juste un petit massage, à part si tu n’aimes pas ?
J (souriante) : si tu me prends par les sentiments !
L : sois toujours comme tu es, maintenant, je…
J (le regardant droit dans les yeux) : pas de sentimentalisme…juste de la tendresse. On verra le reste plus tard.
Bon je l’attends ce massage !
Je m’assoie sur elle, mes mains commencent à masser son dos. Régulièrement j’y dépose un baiser, rafraîchissant au fur et à mesure sa peau brûlante…, puis un autre. Elle à la tête enfouie dans l’oreiller, son visage est caché cependant j’entends de légers gémissements au fur et à mesure que j’accentue ce massage…
Toute la nuit, nos chairs ont apprises à se connaître. Aucun de nous deux voulant laisser l’autre à l’abandon. Redoublant de douceur, et de sensualité. Nous avons laisser parler nos cœurs plutôt que nos raisons.
pas trop choqué
un grand merci pour les comms, en éspérant être à la hauteur?
Pas besoin de surligner le texte : avis aux yeux chastes
sinon, exclusivement pensée de Linc, pour changer un peu
L (passant une main sur son crâne) : je croyais qu’elle n’allait jamais partir. C’est pas que je ne l’aime pas, au contraire.
J : lui mentir, c’est ça le problème, non ?
L : merde, comment elle va réagir ? Je me sens tellement bête !
J : tu vas arrêter un peu. Le premier problème va être la réaction de Lorène. Elle n’est pas prête à faire face à Mickaël, pas là dessus.
L (inquiet) : les médicaments que, Sara a vu ? Tu es au courant ?
J : ne t’inquiètes pas, c’est contre…c’est assez gênant de te dire cela, mais … me regarde pas comme çà… c’est pour que tout rentre dans l’ordre, d’accord.
L : d’accord, mais ce ne sont pas des antidépresseurs ou un truc du genre ?
J (génée) : non, je vérifie régulièrement son armoire à pharmacie et il n’y a rien de ce genre, crois-moi.
On est là tous les deux assis à cette table. Cela fait un siècle que je ne me suis sentie aussi bien. Les flammes de la cheminée illumine la pièce. C’est la seule lumière. Une lumière douce, dansante. Le visage de Jane m’apparaît comme jamais. Elle semble apaisait, je sens qu’elle n’est plus super Jane, qui contrôle tout, surveille ses arrières. La carapace est enlevée. J’ai juste une jeune femme, douce, élégante, pleine de vie face à moi. Elle me touche. Elle se triture les doigts, passe ses mains dans ses cheveux…sa tête légèrement penchée pour mieux confronter nos regards. Je ne mettais pas rendue compte avant ce soir, comment il était bon d’être avec elle. Elle est toujours là pour moi. Chaque fois ou j’ai eut besoin, ce soir, elle était présente. Sans même que je lui demande. Après avoir appris la fausse couche de Lorène, elle est venue dehors avec moi. On a débattu longtemps de ce qui était le mieux pour elle. Après mettre disputé avec Mickaël elle était encore là, à me consoler, moi Linc le déluge. Là, je sens qu’elle a besoin d’être avec moi, que l’on discute tout simplement. Mais tellement de questions restent en suspend…
L : je voudrais savoir comment toutes les deux, vous vous êtes connue ? C’est grâce à L.J. ?
J (surprise) : non, ton père la faisait surveiller. Quand vous vous êtes évadé, Mahone l’a directement retrouvé. Il est vraiment perspicace. Une fois relâchées, on est allé la voir tous les deux pour la prévenir, de tous les dangers qui pesaient sur elle.
L : tous les dangers ?
J : quel est le moyen de vous nuire, à toi et Mickaël, en une seule fois… L.J. étant en prison, ton père éclipsé dans la nature… il ne reste plus que Lorène.
L (indigné) : donc vous l’avez mise sous votre protection, comment elle a accepter ? La connaissant, elle n’a pas du vous croire ?
J : on est allé la voir dans son bureau de l’assistance juridique. C’était tard le soir. Quand elle a vu ton père, j’ai cru qu’elle allait tomber dans les pommes. Pour elle il n’y a pas photo, vous vous ressemblez énormément tous les trois. On lui à tout de suite dis qui on était. Elle est rentrée dans une colère dingue. Elle lui a balancé tout ce qu’elle avait sous la main, à la figure en lui énumérant tous les jurons possibles et imaginables. Elle a fini par se calmer, puis on lui a expliqué toute l’histoire, les conséquences pour elle et vous deux. Elle nous a crut à l’instant même, je crois. Elle voulait nous croire. La grande surprise fut pour ton père, car on ne savait pas qu’elle était enceinte. Si tu l’avais vu, il était déboussolé. Il s’en voulait tellement, de vous affliger ceci et encore plus de n’avoir jamais vu L.J.. on a fait une surveillance légère, pour ne pas éveiller les soupçons. Un de nos hommes, Jack la suivait dès qu’elle prenait sa voiture, pour tous ses déplacements.
Elle me raconte toute l’histoire. Ces moments me semblent si naturels. Comme si on se retrouvait après une bête journée de boulot, après avoir couché les enfants… elle semble si fragile, on dirait une porcelaine fine. Son visage est totalement détendu. Je ne l’avais jamais vu ainsi. Elle est tellement impliquée dans ce foutoir. Elle ne nous connaît pas et semble si impliqué pourtant. Elle me semble complètement désarmée. Elle me parle d’Aldo, d’une manière si affectueuse. J’aimerai faire de même, mais…non je ne peux pas. Je perçois des reflets dans ses yeux, ils sont humides… plus elle me parle, plus je comprends les rouages de ce qui nous arrive, nous sommes tout liés, que nous le veuillons ou non !
L : je ne te remercierai jamais assez d’avoir veiller sur elle et sur mon fils.
J : Pour L.J. c’est surtout Lorène qui l’élève, moi je suis l’agent de sécurité.
Je la sens hésitante, elle veut me parler de choses, mais elle n’ose pas. Elle rapproche ses mains des miens. Les bouts de nos doigts s’effleurent à peine.
J : Mais, Lorène, on n’a pas réussi à la protéger. Linc, elle va me tuer si je te le dis. Je ne peux pas te mentir. Tu ne connais que la face immergée de l’iceberg dans cette histoire.
Son regard me fait perdre pieds, elle est littéralement anéantie. Ses yeux humides, elle n’aime pas ce qu’elle va faire, je le sens. Je ne peux lui dire de s’arrêter, j’ai tellement envie de les protéger, la préserver, pour une fois. Je prends ses mains dans les miennes comme pour lui faire comprendre que je suis là, à son écoute. Mais aussi car j’ai peur de ce qu’elle peut m’apprendre.
J : Un jour alors qu’on la filait comme d’habitude. Je venais d’arriver ici avec L.J. et la surveillance avait baissé d’un cran étant donné notre cohabitation. Un soir elle n’est pas rentrée. Elle a disparu pendant 12h, personne ne savait où elle était. On a mis toutes nos équipes dessus, je te le jure, Linc…mais on ne la retrouvé que le lendemain tard dans la matinée. Un de nos hommes, Steve, l’a retrouvé dans un entrepôt désaffecté, sur les docks. Elle était inconsciente, couverte de bleu et de contusions…on la, immédiatement transporté à l’hôpital, mais c’était trop tard. D’après le médecin qui s’est occupé d’elle, elle a subit des coups, trop violents. Pour lui les personnes qui lui ont cela savait très bien ce qu’elles faisaient… ils s’en sont pris au bébé…
L (fou de rage) : elle était seule quand vous l’avez trouvée ?
J : deux de ses ravisseurs ont étaient tués lors de l’entrée de Steve… des hommes de main de la compagnie. Après, elle nous a juste parlé d'une personne qui semblait être le chef : un asiatique. C’est tout ce que l’on sait.
L (mettant sa tête entre ses mains) : mais c’est pas vrai… ça ne va jamais s’arrêter… pourquoi elle ?
J (essayant de capter le regard de l’homme) : Linc, je suis désolé, je n’ai pas réussi…
L (relevant la tête) : ne t’y mets pas, tu n’y es pour rien. Tu fais de ton mieux, je le sais.
J : pour demain, son rendez-vous à Fox-River, je ne le sens pas. Je ne lui aie rien dit car elle va encore me dire que je suis parano, mais je trouve cela bizarre.
L : vas avec elle ?
J : elle ne voudra jamais, je vais appeler Steve à la première heure demain, pour qu’il la suive.
L : tu as confiance en lui ?
J : totalement, il est très méticuleux et sérieux question boulot. Lorène est devenue une très bonne amie, je ne laisserai pas n’importe qui la protéger.
Je ne sais plus quoi faire, tout ceci est réellement de ma faute. Je m’en veux. Comment pourrais-je la regarder dans les yeux après ce drame ? Elle élève mon fils, alors que c’est à cause de moi qu’elle a perdu son enfant.
Jane est si belle à cet instant. Je n’aie surtout pas envie d’interrompre ce moment. Je pourrais rester là toute la nuit, à discuter, la regarder, tout simplement. Elle se révèle à moi comme jamais. Elle est une jeune femme, désemparée, complètement submergée par tout ce qui lui arrive, je le sens. Son inquiétude est grandissante. Voilà, c’est la fin, elle se lève…
J (posant ses mains sur celle de Linc) : bon, si on montait se coucher, la journée de demain sera rude pour tout le monde.
L (surpris) : je…Jane je ne suis pas sur que…
Elle plonge son regard dans le mien, je n’ai pas vraiment envie de résister. Cependant je ne veux pas la faire souffrir. Il vaut mieux que pour l’instant…
J : je sais que je ne suis pas Véronica, mais …
L : chut, la question n’est pas là. J’ai souvent réagi sur des coups de têtes et on ne peut pas dire que cela m’est réussi.
J (souriant) : à l’inverse de moi…
Je resserre mes mains sur les siennes. Je la suis dans l’escalier qui monte à sa chambre. Son parfum m’enivre, la chaleur de ses mains me transporte bien loin…j’ai l’impression stupide de n’être qu’un pantin qui la suit. On se retrouve devant la porte de la porte de sa chambre. Le couloir est sombre, juste un léger trait de lumière surgit par la porte de Sara. Elle va pour ouvrir. Je pose mes mains sur la porte, faut que je sois sur…elle se retourne et à ce même instant ses yeux transpercent mon cœur. J’effleure sa lèvre avec mon pouce. Je m’en veux, toujours, même si je ne pouvais pas savoir…
L : ça va ?
J : un petit souvenir, je te préviens la prochaine fois…
Je pose mes lèvres sur sa petite cicatrice, comme pour lui prouver mes regrets. Pour réparer ce que j’ai pu lui faire. Un baiser doux, elle se laisse faire…elle ne mène plus la danse. Elle passe ses mains autour de mon cou. Je ne contrôle plus rien. Je cherche la poignée de la porte, je n’arrive pas à me concentrer… je reprends mon souffle, et essaye de trouver par la même occasion, cette maudite poignée…elle me sourit, elle comprend tout de suite, je sens la porte s’entrouvrir, elle la trouvé …je n’ose plus avancé, tout se bouscule…je ne suis pas sur de prendre les bonnes décisions. Je ne veux pas encore faire une erreur.
Elle recule, nos mains liées, ses bras se tendent. Encore un pas pour elle et nos mains se sépareront. Je la sens perplexe, elle ne bouge plus. Plonge mon regard dans le sien. Les volets ne sont pas fermés, la lumière de la lune nous sert d’éclairage. Aucune lumière ne pourrait la rendre plus désirable que maintenant.
J : Linc, tout va bien…?
L : oui.
Elle me sourie. Je m’avance vers elle.
J : trois ans ? Ne t’inquiète pas laisse toi faire !
Elle comprend mes doutes. Ils ne sont seulement à cause d’elle, ce sont les doutes simples d’un homme qui n’a pas eut de femmes dans ses bras, pendant plus de trois ans. J’ai l’impression que c’est la première fois. Comme si je devais tout réapprendre ! Elle ne cesse d’embrasser ma nuque en parcourant mon torse de ses mains si délicate.
J : détends-toi c’est comme le vélo, cela ne s’oublie pas ! Au fait en prison, c’était quoi ton surnom ?
En une phrase, elle me glace le sang…je ne comprends pas sa question. Elle est de plus en plus proche de moi, je laisse mes mains parcourir son dos.
J : Linc, tous les prisonniers se donnent des surnoms !
L (hésitant) : le déluge, pourquoi ?
J (triomphante) : j’aime bien savoir à qui j’ai affaire !
Elle prend ma main et m’entraîne vers le lit. Son sourire illumine son visage. Je m’assois, nos mains jointes de nouveau, elle s’avance vers moi, pour s’asseoir sur moi. Je suis complètement à sa merci.
On ne cesse de se couvrir de baisers. Des baisers de plus en plus lents, prononcés, fougueux…nos mains respectives parcourant nos corps à la recherche de la moindre parcelle de chaleur…nos habits volent dans la pièce au fur et mesure de l’approfondissement de nos baisers. Elle me semble si parfaite à cet instant. Elle avait raison, c’est comme le vélo…
J : laisses-toi faire, je m’occupe de tout.
Je ne peux plus rien dire, je sens son corps ondulé sur le mien. Sa bouche atteignant une zone plus que critique. Je sens mon corps se tendre sous l’effet qu’elle me procure.
Je me sens comme désarmé après ce qui vient de se passer. Elle rapproche ses lèvres des miennes et ne peut m’empêcher de les attraper au vol, pour ne plus les lâcher. Pas tant que je ne lui aurais pas rendu l’appareil. Elle se blottit dans mes bras, tel un félin. Nos corps se cherchent et se trouvent. Sans relâche je laisse mes doigts parcourir, son ventre, sa poitrine. Elle doit, elle aussi me faire confiance. Allongé à son côté, sur le flanc, je la plaque complètement contre moi. Ma main ne cesse de descendre, vers la seule parcelle de son corps encore couvert. La dentelle noire de son string, ne fais qu’accentuer mon envie. Mes doigts s’introduisant en elle, je la sens s’abandonner. Elle se mord les lèvres, cambre ses hanches…plus je la vois succomber et plus j’ai envie de faire durer le moment. Chaque fois, que j’entends mon prénom émaner de sa bouche, si sensuelle, je ne peux m’empêcher d’afficher un sourire.
J : Linc, je …
L : chut…
Je présume qu’elle a des préservatifs, dans sa table de nuit, pourvu qu’il ne soit pas ailleurs. Je n’arrête pas pour autant mes caresses, qui sont de plus en plus pressante. Il faut que je les trouve…
J : tiens, si c’est cela que tu cherches, il suffisait de demander !
Elle me tend la boîte, avec un large sourire. Je m’approche de ses lèvres pour y déposer un baiser, tendre, qu’elle transforme en une succession de baisers fougueux, plus passionnés les uns que les autres.
On est enfin, ensemble. J’ai l’impression de revivre. Comme si elle était la chose la plus précieuse au monde, un talisman rare. On commence des vas et viens langoureux, doux. Elle se cambre davantage, comme pour que notre union soit plus intense, encore. Je sens grimper en moi, cette fureur, fureur que je n’ai pas envie pour le moment. Je veux que ce moment continue, qu’il soit à la hauteur de ce que je ressens pour elle. Je l’approche de moi, nos deux corps se font faces. Tous les deux assis, nous reprenons ces doux mouvements, mais cette fois ci elle mène la danse. Son visage est épanoui, ses mains parcourent mon corps sans discontinuer. Elle semble si fragile dans mes bras. On se laisse submerger par le plaisir, nos corps sont à l’unisson.
On laisse nos corps se glisser, sous les draps. Mes mains ne peuvent refréner mon envie d’explorer son dos. Elle a enfouit sa tête au creux de mon épaule.
J : ça va ?
L : c’est moi qui devrais te poser la question. Mais oui…
Son sourire parfait ce moment. Elle semble tellement différente. Elle s’est livrée à moi entièrement, sans compromis, sans façade. Dans mes bras, à cet instant, je découvre la vrai Jane…je crois que c’est celle que je préfère, la femme fragile qui se réfugie dans mes bras.
L (avec un regard espiègle) : mets-toi sur le ventre !
J (étonnée) : je…d’accord, mais…
L (murmurant à son oreille) : juste un petit massage, à part si tu n’aimes pas ?
J (souriante) : si tu me prends par les sentiments !
L : sois toujours comme tu es, maintenant, je…
J (le regardant droit dans les yeux) : pas de sentimentalisme…juste de la tendresse. On verra le reste plus tard.
Bon je l’attends ce massage !
Je m’assoie sur elle, mes mains commencent à masser son dos. Régulièrement j’y dépose un baiser, rafraîchissant au fur et à mesure sa peau brûlante…, puis un autre. Elle à la tête enfouie dans l’oreiller, son visage est caché cependant j’entends de légers gémissements au fur et à mesure que j’accentue ce massage…
Toute la nuit, nos chairs ont apprises à se connaître. Aucun de nous deux voulant laisser l’autre à l’abandon. Redoublant de douceur, et de sensualité. Nous avons laisser parler nos cœurs plutôt que nos raisons.
pas trop choqué
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Cé tro mignion
jaime tro commen Linc réagie quand il appren ce quil sé passé povre Jane
je te demande ba euuuh une suiiiiiiiiiiiiiiiiiite
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miss_sa_69- De retour à Chicago
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
C'etait magnifiquement bien ecrit!
Et puis j'aime cette relation avec Jane
J'ai hate d'avoir la suite
Et puis j'aime cette relation avec Jane
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hayley- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
!! hate de lire la suite
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Pas le moins du monde choquée. C'est très joli.
magalie- Parti au secours de Sara
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fanfic enneade
J'adore ta suite du lija ça change
J'ai sourit pour le coup du massage...mon esprit a divagué ... honte à moi
vivement le misa
J'ai sourit pour le coup du massage...mon esprit a divagué ... honte à moi
vivement le misa
lily24- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
pas du tout choquer ,
bien au contraitre ravie
tres joli
vemement la suite s t p
bien au contraitre ravie
tres joli
vemement la suite s t p
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Vraiment super !
Ca change un peu du MiSa
A quand la suite ?????
Ca change un peu du MiSa
A quand la suite ?????
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
ils sont trop mignon
pas du tout choquée
maintenant qu'on a eu du LiJa on peut avoir du MiSa ste plaiiittt
vivement la suite
pas du tout choquée
maintenant qu'on a eu du LiJa on peut avoir du MiSa ste plaiiittt
vivement la suite
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
a quand la suite ?
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
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Localisation : dans les bras de Michael
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Pas du tout choquée et puis sa change des scènes MiSa c'est trop mimi maintenant qu'on a eu notre scène LiJa je voudrais bien une scène MiSa (je m'y suis habitué)
jveux bien une suite pliz!
jveux bien une suite pliz!
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Oui moi aussi maintenant je veux la scène Misa
Tu nous la met quand???
Tu nous la met quand???
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
tres belle cette suite ce n'est pas choquant ce que tu as écrit iss^il y a des sentiments tendre entre eux et c'est ce qu'il y a de plus important...
Pauvre Lorene, elle a perdu son enfant à cause de cette compagnie ! je pense que Kim va bien regretter quand il sera face à face avec Lincoln mais aussi avec Michael ! et lui, le pauvre quand il va apprendre qu'elle attendait son enfant
mets nous vite une suite miss^^ tu écrit très bien
Pauvre Lorene, elle a perdu son enfant à cause de cette compagnie ! je pense que Kim va bien regretter quand il sera face à face avec Lincoln mais aussi avec Michael ! et lui, le pauvre quand il va apprendre qu'elle attendait son enfant
mets nous vite une suite miss^^ tu écrit très bien
nol59- Déchiffre l'origami
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Localisation : dans les bras de Went
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Absolument pas choquée au contraire j'en redemande avec GRANDE IMPATIENCE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
On aura bientot droit a une scène Misa???
On aura bientot droit a une scène Misa???
nestella- Rendez vous avec Pope
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Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Merci, merci pour tous les comms
c'est super réconfortant
bon, prête...
pensée de Mike : bleu
pensée de Sara : violet
Décidément j’aurais passé ma soirée bloquée devant des portes. Je me sens bien, malgré tout ce que j’ai pu apprendre. Je me sens serein d’un certain côté, après ces derniers moments avec Lorène, je suis d’autant plus certain de mes sentiments envers Sara. Mais un trouble ne cesse de m’obséder. Comme si Lorène ne m’avait pas tous dit. Je sais qu’il lui faudra du temps, pour me parler tous ce qui a pu se passer. J’ai l’impression de partager son fardeau. Un fardeau bien trop lourd pour ses frêles épaules.
Tellement de sentiments se mêlent dans ma tête, je me sens bien mais je ne peux enlever ce goût amer au fond de ma gorge. Celui de la culpabilité, tellement de choses ont été gâchées, ternies et cela par ma faute. Cette fois ci aucune de mes excuses, les plus sincères soient-elles, ne répareront le mal que j'ai causé. J’ai perdu un enfant. J’espère d’un certain côté que Sara dort déjà, l’entrevue avec Lorène m’a épuisé. Ce fut un combat. Un combat pacifiste, mais un duel de nos émotions.
J’entrouvre la porte, je ne vois personne. Tout est sombre, mais je ne vois aucune forme. Le lit est vide, où est-elle ? Je sens le doute s’immiscer en moi, une peur indescriptible, comme si je l’avais perdue. Je tourne sur moi-même pour balayer toute la pièce du regard…je bloque sur la porte de la salle de bain, d’où j’aperçois un filet de lumière. Ouf, je sens que mon cœur ralentir sa cadence. Un sourire se dessine sur mon visage.
S : Mickaël ? C’est toi ?
M : oui.
S : entres !
Je m’avance vers elle. Je me stoppe dans l’encadrement de la porte. Elle est allongée dans un bain rempli de mousse. Seule sa tête émerge ainsi que le bout de ses orteils. Elle me regarde intriguée. Je contrôle mon regard, pour ne regarder que son visage. Son doux et beau visage.
M (le visage empourpré) : j’suis désolé…je t’attends dans la chambre.
S : non, reste. Tu as l’air préoccupé ! On peut en discuter ?
Je me retourne pour lui faire de nouveau face. Je ne peux pas rester ainsi. Faut que j’éteigne cette lumière criarde. Voilà qui est mieux, la salle de bain est juste éclairée par quelques bougies qu’elle avait disposée çà et là. Je me sens plus à l’aise, moins de tentations. J’avance vers la baignoire. Je détourne mon regard d’elle. J’ai du mal à savoir par ou commencé, quoi lui dire. Je me suis promis de ne jamais rien lui cacher…je sens le sol se dérober sous mes pieds. Assis par terre, contre cette baignoire, je me sens comme un enfant, errant. Mes mains ne cesse un ballet sur le sommet de mon crâne. Je n’ose la regarder…
Je le sens distant, lointain. Je suppose que la situation est plus que délicate. Il ne s’attendait à me retrouver dans mon bain. Je m’amuse de voir ses joues cramoisies par le trouble que je lui procure. Il détourne son regard. Il trahit ses doutes, sa détresse… je vois clair dans son jeu, c’est grave, très sérieux même. J’apprécie le fait qu’il ait éteint la lumière. Je me demande si c’est juste pour ne pas voir mon corps dans l’eau ou si c’est pour se dissimuler, lui-même. Une chose est sur, ce n’est pas par romantisme. Ces yeux sont congestionnés, il semble éreinté…sa voix tremble.
S : ça c’est si mal passé que cela avec Lorène ?
M : non, au contraire. Sara qu’est-ce que j’ai fait ! Plongeant sa tête entre ses mains.
Je dépose ma main sur son épaule. Il a l’air complètement désemparé. Je me sens si inutile. Il s’enfonce dans son mutisme. Je dois lui faire comprendre que l’on est deux, que je suis là pour lui. Il resserre ma main, son pouce effleurant mon poignet.
M : Sara, je viens d’apprendre certaines choses. Je ne sais pas comment te les dire. Tous se bousculent dans ma tête. Je suis passé à côté de tellement de choses.
S (se voulant réconfortante): Mickaël, je ne sais pas si que se passe. Mais, tout à l’heure avec Lorène, on a parlé de vous. Elle m’a expliqué beaucoup de choses.
M : beaucoup ?
S : comment vous vous êtes connus. Votre relation, ce qu’elle ressent pour toi. Le fait que pour elle…
M : Sara, je ne crois pas qu’elle t’a dis le plus important. Moi-même je ne sais pas si je peux t’en parler, si je vais y arriver.
Je sens mon cœur se transpercer, que va-t-il me dire. Qu’est-ce qui peut le mettre dans cet état ? Il ressent encore des sentiments pour elle, je ne vois que cela… mon dieu, je ne veux pas le perdre…plus les secondes passent et plus je me rends compte à quel point mes sentiments pour lui sont intenses, voir excessifs.
S : tu peux tout me dire, tu le sais. Mais d’abord, j’ai une question. Tu es resté tout ce temps avec Lorène ? Vous avez juste discuté ?
M : discuter est un bien grand mot, Sara. Soupirs. Je suis resté auprès d’elle du moment ou l’on s’est croisé dans l’escalier jusqu’à maintenant, si telle est ta question.
En réalité, on est resté dans les bras l’un de l’autre. Il fallait que l’on se retrouve, qu’on mette tout à plat.
S (perdu) : si je comprends bien, toi et elle…
M (surpris) : Sara, non. Il y un événement dont je n’étais pas au courant quand je me suis séparé de Lorène.
S : tu me fais peur Mickaël.
Des sanglots se concentrent dans ma gorge. Je sens que je ne pourrais pas les refréner. Faut que je lui dise. Je sais que les mots les plus simples, sont les meilleurs. A cet instant, tous les mots me transperce le cœur.
M : je m’en veux tellement, je sais que ce que je vais te dire va te faire souffrir, mais je ne veux pas construire ma vie avec toi sur des mensonges. Faut que tu saches, que Lorène était…merde Sara, …
Je le sens se disloquer au fur et à mesure des mots qu’il prononce. Il est dans un tel état nerveux. Les mots ne sortent pas, je sais qu’il voudrait, mais il ne peut pas. Il a envie de s’ouvrir, mais une honte l’en empêche. De quoi peut-il s’agir ? La réaction de Linc et Jane, tout à l’heure, lui maintenant, je sens l’inquiétude montée en moi, sans que je puisse la contrôler. Ses larmes se posent négligemment sur ma main qui parcours son visage à présent. Il est si tendu. J’ai l’impression que tous ses nerfs sont aux aguets, comme s’il était prêt à exploser.
S : je suis là, elle est en danger ?
M : non, dans ce cas là je pourrais la protéger. Je me sens si impuissant, si faible…
S : Mickaël ?
M (étouffé par les sanglots) : elle était enceinte, je …
S (stupéfaite) : quoi ? elle…mais je ne comprends pas là…
M : quand je l’ai quitté, elle venait d’apprendre qu’elle était enceinte !
S : et tu ne l'as pas rejetée ?
M (offusqué): je ne le savais pas…
S : elle à interrompu sa grossesse ?
M : non, elle n’est pas arrivée à terme ! elle a perdu notre enfant, Sara ce que j’essaye de te dire c’est que Lorène porté mon enfant… et l’irréparable est arrivé et je n’étais pas là…je suis…
S : non tu savais pas ? Je comprends mieux maintenant. Quand elle me parle de toi, elle semble super calme, posée en contradiction de ce que j’ai pu voir avant quand elle te hurle dessus…quand l’as tu appris ?
Je me concentre sur la main de Sara. Elle est le seul lien sui me tient encore à la réalité. J’ai l’impression d’être dans un état second, rempli de désespoir. L’impression d’être aspiré par un puits sans fond. Comme si tout ce que j’avais battit au cours de ces années ne servait à rien…comment appréciez la vie ? Comment construire un avenir ? Je sens son désarroi, je n’ose la regarder, je fixe, le lavabo, face à moi.
M : c’est Linc, qui m’en a parlé…
S : c’est pour cela que tu n’allais pas bien tout à l’heure.
M : Sara, je suis désolé…
S : désolé de quoi, je suis là…auprès de toi…
Un enfant. Tout me paraît si clair à présent. Les médicaments, la réaction de Linc…il a du l’apprendre tout à l’heure…il paraissait tellement troublé, ravagé… je n’arrive pas à mettre toutes mes idées en place. Elle attendait son enfant, elle l’a perdue, il est là auprès de moi. Que se serait-il passé si …les choses avait été différentes ? Pourquoi l’avait-elle gardée ? Et s’il l’avait su ? Il est anéanti, il faut qu’il arrête de culpabiliser. Le traumatisme est énorme, surtout pour lui, je ne veux pas le bousculer.
S : seulement si elle portait toujours ton enfant, tu aurais fait quoi, franchement ?
M : je n’arrête pas de me poser des questions Sara, et celle-ci reste sans réponse. La seule chose dont je suis sur c’est que concernant ce que tu m’as dit dans le train, moi aussi.
Je ne le crois pas, il l'a dit…je ne puis dissimuler un sourire plus que franc…mais je ne le laisserai pas s’en tirer aussi facilement. Je penche ma tête sur le côté pour mieux voir son visage. Il sourit, depuis qu’il est rentré c’est le premier signe d’apaisement que je vois. Il a le visage usé par le chagrin, ses yeux sont congestionnés mais il sourit. Ce petit sourire charmeur que je lui connais bien. Je m’approche de lui.
S (dans un murmure) : Mr Scofield pourrait être plus explicite ? Je ne voudrais pas me faire des idées !
M (plongeant son regard dans celui de sa belle) : Sara Tancredi, la seule chose que je sais c’est que je t’aime.
M (soucieux) : je ne pensais pas te retrouver dans un bain !
S (les yeux pleins de malice) : cela aurait été plus simple si j’avais été endormie ? j’ai mis un certain temps avant d’entrée, mais cela me détend un peu…
M (embarassé) : il y a encore une chose Sara…j’ai embrassé Lorène à l’instant.
Il se moque de moi, il vient de me dire qu’il m'aime et la seconde d’après il m’avoue avoir embrassé son ex. Je suis larguée.
S : j’ai peur de mal comprendre…tu as quoi, j’ai bien entendu, tu te fous de moi…
M : calmes toi, c’était un baiser d’adieu…j’avais besoin de savoir que entre nous tous été finis et de lui faire comprendre qu’elle… Sara faux que tu admettes que Lorène fasse partie de ma vie. Elle a représenté tellement de choses, elle a porté cet enfant… cela faisait si longtemps qu’on essayait que…Sara je t’aime comme jamais auparavant mais Lorène c’est autre chose, c’est mon âme sœur…
S (sur la défensive) : et moi ?
Je sais que je n’aurais pas du. Son regard est en train de me fusiller sur place. Pas de mensonge, c’est ce que je me suis promis, pour nous. Je desserre sa main. Je plonge mon regard dans ses yeux noisette. Je ne peux m’empêcher de sourire en la voyant jalouse. Une chose est sur quoi qu’elle dise, elle est jalouse. Si seulement elle avait plus confiance en elle. Elle se rendrait compte à quel point cela est ridicule. Je m’assois sur le rebord de la baignoire. Je me penche vers elle, rien ne doit se mettre en nous.
M : celle qui me fait vivre, celle qui fait que je suis encore ici…à tes côtés. Tout est tout.
Son sourire illumine la pièce, je la sens si sereine. Je ne peux décrocher mon regard du sien, comme si des aimants nous attirer l’un vers l’autre…cette odeur m’enivre à perdre pieds… ses lèvres me convient comme jamais. Je ne puis résister à cette douce et subtile tentation qu’est de déposer mes lèvres sur les siennes. Je la sens frissonner sous ce doux contact. Je me sens basculer…
S : viens, approches toi. Un bon bain te fera de bien !
M : Sara, tu sais que tu es folle. Tu te rends compte de…
Je n’ai put me retenir. Je voulais être au plus près de lui. Sentir son corps sur le mien même habillé. Nous partageons à présent ce bain. Ses mains cherchent des appuis, il ne trouve que ma peau à caresser. Ses doigts effleurent mes hanches comme pour me demander la permission. Je n’ai pas envie de la lui donner, j’ai besoin qu’il fasse à sa guise, qu’il se laisse aller. Ses baisers sont de plus en plus fougueux, intenses…nos langues ne cessent de se chercher, sans jamais se séparer… ses caresses se font de plus en plus appuyées. Je me sens totalement engloutis par la jouissance de ce moment. Mes mains ne cessent de sillonner les contours de son dos, sous le t-shirt je sens la chaleur se dégager de sa peau… comme s’il se consumait sur place.
S : parfaitement…
Elle se défait de notre étreinte, je ne contrôle plus rien. Je lui appartiens entièrement. Pourquoi cesse-t-elle un si délicieux moment ? Elle se lève, je ne vois que son dos…elle enroule son corps torride dans une serviette, à mon grand désespoir. Je crois que manifestement je ne pige rien à la gente féminine. Je ne peux détacher mon regard de ses courbes …elle est …je plonge la tête sous l’eau … elle sourit de ma réaction.
S : je t’attends, bonne douche !
S : Tu dors de quel côté ?
MISA part2, demain je pense
c'est super réconfortant
bon, prête...
pensée de Mike : bleu
pensée de Sara : violet
Décidément j’aurais passé ma soirée bloquée devant des portes. Je me sens bien, malgré tout ce que j’ai pu apprendre. Je me sens serein d’un certain côté, après ces derniers moments avec Lorène, je suis d’autant plus certain de mes sentiments envers Sara. Mais un trouble ne cesse de m’obséder. Comme si Lorène ne m’avait pas tous dit. Je sais qu’il lui faudra du temps, pour me parler tous ce qui a pu se passer. J’ai l’impression de partager son fardeau. Un fardeau bien trop lourd pour ses frêles épaules.
Tellement de sentiments se mêlent dans ma tête, je me sens bien mais je ne peux enlever ce goût amer au fond de ma gorge. Celui de la culpabilité, tellement de choses ont été gâchées, ternies et cela par ma faute. Cette fois ci aucune de mes excuses, les plus sincères soient-elles, ne répareront le mal que j'ai causé. J’ai perdu un enfant. J’espère d’un certain côté que Sara dort déjà, l’entrevue avec Lorène m’a épuisé. Ce fut un combat. Un combat pacifiste, mais un duel de nos émotions.
J’entrouvre la porte, je ne vois personne. Tout est sombre, mais je ne vois aucune forme. Le lit est vide, où est-elle ? Je sens le doute s’immiscer en moi, une peur indescriptible, comme si je l’avais perdue. Je tourne sur moi-même pour balayer toute la pièce du regard…je bloque sur la porte de la salle de bain, d’où j’aperçois un filet de lumière. Ouf, je sens que mon cœur ralentir sa cadence. Un sourire se dessine sur mon visage.
S : Mickaël ? C’est toi ?
M : oui.
S : entres !
Je m’avance vers elle. Je me stoppe dans l’encadrement de la porte. Elle est allongée dans un bain rempli de mousse. Seule sa tête émerge ainsi que le bout de ses orteils. Elle me regarde intriguée. Je contrôle mon regard, pour ne regarder que son visage. Son doux et beau visage.
M (le visage empourpré) : j’suis désolé…je t’attends dans la chambre.
S : non, reste. Tu as l’air préoccupé ! On peut en discuter ?
Je me retourne pour lui faire de nouveau face. Je ne peux pas rester ainsi. Faut que j’éteigne cette lumière criarde. Voilà qui est mieux, la salle de bain est juste éclairée par quelques bougies qu’elle avait disposée çà et là. Je me sens plus à l’aise, moins de tentations. J’avance vers la baignoire. Je détourne mon regard d’elle. J’ai du mal à savoir par ou commencé, quoi lui dire. Je me suis promis de ne jamais rien lui cacher…je sens le sol se dérober sous mes pieds. Assis par terre, contre cette baignoire, je me sens comme un enfant, errant. Mes mains ne cesse un ballet sur le sommet de mon crâne. Je n’ose la regarder…
Je le sens distant, lointain. Je suppose que la situation est plus que délicate. Il ne s’attendait à me retrouver dans mon bain. Je m’amuse de voir ses joues cramoisies par le trouble que je lui procure. Il détourne son regard. Il trahit ses doutes, sa détresse… je vois clair dans son jeu, c’est grave, très sérieux même. J’apprécie le fait qu’il ait éteint la lumière. Je me demande si c’est juste pour ne pas voir mon corps dans l’eau ou si c’est pour se dissimuler, lui-même. Une chose est sur, ce n’est pas par romantisme. Ces yeux sont congestionnés, il semble éreinté…sa voix tremble.
S : ça c’est si mal passé que cela avec Lorène ?
M : non, au contraire. Sara qu’est-ce que j’ai fait ! Plongeant sa tête entre ses mains.
Je dépose ma main sur son épaule. Il a l’air complètement désemparé. Je me sens si inutile. Il s’enfonce dans son mutisme. Je dois lui faire comprendre que l’on est deux, que je suis là pour lui. Il resserre ma main, son pouce effleurant mon poignet.
M : Sara, je viens d’apprendre certaines choses. Je ne sais pas comment te les dire. Tous se bousculent dans ma tête. Je suis passé à côté de tellement de choses.
S (se voulant réconfortante): Mickaël, je ne sais pas si que se passe. Mais, tout à l’heure avec Lorène, on a parlé de vous. Elle m’a expliqué beaucoup de choses.
M : beaucoup ?
S : comment vous vous êtes connus. Votre relation, ce qu’elle ressent pour toi. Le fait que pour elle…
M : Sara, je ne crois pas qu’elle t’a dis le plus important. Moi-même je ne sais pas si je peux t’en parler, si je vais y arriver.
Je sens mon cœur se transpercer, que va-t-il me dire. Qu’est-ce qui peut le mettre dans cet état ? Il ressent encore des sentiments pour elle, je ne vois que cela… mon dieu, je ne veux pas le perdre…plus les secondes passent et plus je me rends compte à quel point mes sentiments pour lui sont intenses, voir excessifs.
S : tu peux tout me dire, tu le sais. Mais d’abord, j’ai une question. Tu es resté tout ce temps avec Lorène ? Vous avez juste discuté ?
M : discuter est un bien grand mot, Sara. Soupirs. Je suis resté auprès d’elle du moment ou l’on s’est croisé dans l’escalier jusqu’à maintenant, si telle est ta question.
En réalité, on est resté dans les bras l’un de l’autre. Il fallait que l’on se retrouve, qu’on mette tout à plat.
S (perdu) : si je comprends bien, toi et elle…
M (surpris) : Sara, non. Il y un événement dont je n’étais pas au courant quand je me suis séparé de Lorène.
S : tu me fais peur Mickaël.
Des sanglots se concentrent dans ma gorge. Je sens que je ne pourrais pas les refréner. Faut que je lui dise. Je sais que les mots les plus simples, sont les meilleurs. A cet instant, tous les mots me transperce le cœur.
M : je m’en veux tellement, je sais que ce que je vais te dire va te faire souffrir, mais je ne veux pas construire ma vie avec toi sur des mensonges. Faut que tu saches, que Lorène était…merde Sara, …
Je le sens se disloquer au fur et à mesure des mots qu’il prononce. Il est dans un tel état nerveux. Les mots ne sortent pas, je sais qu’il voudrait, mais il ne peut pas. Il a envie de s’ouvrir, mais une honte l’en empêche. De quoi peut-il s’agir ? La réaction de Linc et Jane, tout à l’heure, lui maintenant, je sens l’inquiétude montée en moi, sans que je puisse la contrôler. Ses larmes se posent négligemment sur ma main qui parcours son visage à présent. Il est si tendu. J’ai l’impression que tous ses nerfs sont aux aguets, comme s’il était prêt à exploser.
S : je suis là, elle est en danger ?
M : non, dans ce cas là je pourrais la protéger. Je me sens si impuissant, si faible…
S : Mickaël ?
M (étouffé par les sanglots) : elle était enceinte, je …
S (stupéfaite) : quoi ? elle…mais je ne comprends pas là…
M : quand je l’ai quitté, elle venait d’apprendre qu’elle était enceinte !
S : et tu ne l'as pas rejetée ?
M (offusqué): je ne le savais pas…
S : elle à interrompu sa grossesse ?
M : non, elle n’est pas arrivée à terme ! elle a perdu notre enfant, Sara ce que j’essaye de te dire c’est que Lorène porté mon enfant… et l’irréparable est arrivé et je n’étais pas là…je suis…
S : non tu savais pas ? Je comprends mieux maintenant. Quand elle me parle de toi, elle semble super calme, posée en contradiction de ce que j’ai pu voir avant quand elle te hurle dessus…quand l’as tu appris ?
Je me concentre sur la main de Sara. Elle est le seul lien sui me tient encore à la réalité. J’ai l’impression d’être dans un état second, rempli de désespoir. L’impression d’être aspiré par un puits sans fond. Comme si tout ce que j’avais battit au cours de ces années ne servait à rien…comment appréciez la vie ? Comment construire un avenir ? Je sens son désarroi, je n’ose la regarder, je fixe, le lavabo, face à moi.
M : c’est Linc, qui m’en a parlé…
S : c’est pour cela que tu n’allais pas bien tout à l’heure.
M : Sara, je suis désolé…
S : désolé de quoi, je suis là…auprès de toi…
Un enfant. Tout me paraît si clair à présent. Les médicaments, la réaction de Linc…il a du l’apprendre tout à l’heure…il paraissait tellement troublé, ravagé… je n’arrive pas à mettre toutes mes idées en place. Elle attendait son enfant, elle l’a perdue, il est là auprès de moi. Que se serait-il passé si …les choses avait été différentes ? Pourquoi l’avait-elle gardée ? Et s’il l’avait su ? Il est anéanti, il faut qu’il arrête de culpabiliser. Le traumatisme est énorme, surtout pour lui, je ne veux pas le bousculer.
S : seulement si elle portait toujours ton enfant, tu aurais fait quoi, franchement ?
M : je n’arrête pas de me poser des questions Sara, et celle-ci reste sans réponse. La seule chose dont je suis sur c’est que concernant ce que tu m’as dit dans le train, moi aussi.
Je ne le crois pas, il l'a dit…je ne puis dissimuler un sourire plus que franc…mais je ne le laisserai pas s’en tirer aussi facilement. Je penche ma tête sur le côté pour mieux voir son visage. Il sourit, depuis qu’il est rentré c’est le premier signe d’apaisement que je vois. Il a le visage usé par le chagrin, ses yeux sont congestionnés mais il sourit. Ce petit sourire charmeur que je lui connais bien. Je m’approche de lui.
S (dans un murmure) : Mr Scofield pourrait être plus explicite ? Je ne voudrais pas me faire des idées !
M (plongeant son regard dans celui de sa belle) : Sara Tancredi, la seule chose que je sais c’est que je t’aime.
M (soucieux) : je ne pensais pas te retrouver dans un bain !
S (les yeux pleins de malice) : cela aurait été plus simple si j’avais été endormie ? j’ai mis un certain temps avant d’entrée, mais cela me détend un peu…
M (embarassé) : il y a encore une chose Sara…j’ai embrassé Lorène à l’instant.
Il se moque de moi, il vient de me dire qu’il m'aime et la seconde d’après il m’avoue avoir embrassé son ex. Je suis larguée.
S : j’ai peur de mal comprendre…tu as quoi, j’ai bien entendu, tu te fous de moi…
M : calmes toi, c’était un baiser d’adieu…j’avais besoin de savoir que entre nous tous été finis et de lui faire comprendre qu’elle… Sara faux que tu admettes que Lorène fasse partie de ma vie. Elle a représenté tellement de choses, elle a porté cet enfant… cela faisait si longtemps qu’on essayait que…Sara je t’aime comme jamais auparavant mais Lorène c’est autre chose, c’est mon âme sœur…
S (sur la défensive) : et moi ?
Je sais que je n’aurais pas du. Son regard est en train de me fusiller sur place. Pas de mensonge, c’est ce que je me suis promis, pour nous. Je desserre sa main. Je plonge mon regard dans ses yeux noisette. Je ne peux m’empêcher de sourire en la voyant jalouse. Une chose est sur quoi qu’elle dise, elle est jalouse. Si seulement elle avait plus confiance en elle. Elle se rendrait compte à quel point cela est ridicule. Je m’assois sur le rebord de la baignoire. Je me penche vers elle, rien ne doit se mettre en nous.
M : celle qui me fait vivre, celle qui fait que je suis encore ici…à tes côtés. Tout est tout.
Son sourire illumine la pièce, je la sens si sereine. Je ne peux décrocher mon regard du sien, comme si des aimants nous attirer l’un vers l’autre…cette odeur m’enivre à perdre pieds… ses lèvres me convient comme jamais. Je ne puis résister à cette douce et subtile tentation qu’est de déposer mes lèvres sur les siennes. Je la sens frissonner sous ce doux contact. Je me sens basculer…
S : viens, approches toi. Un bon bain te fera de bien !
M : Sara, tu sais que tu es folle. Tu te rends compte de…
Je n’ai put me retenir. Je voulais être au plus près de lui. Sentir son corps sur le mien même habillé. Nous partageons à présent ce bain. Ses mains cherchent des appuis, il ne trouve que ma peau à caresser. Ses doigts effleurent mes hanches comme pour me demander la permission. Je n’ai pas envie de la lui donner, j’ai besoin qu’il fasse à sa guise, qu’il se laisse aller. Ses baisers sont de plus en plus fougueux, intenses…nos langues ne cessent de se chercher, sans jamais se séparer… ses caresses se font de plus en plus appuyées. Je me sens totalement engloutis par la jouissance de ce moment. Mes mains ne cessent de sillonner les contours de son dos, sous le t-shirt je sens la chaleur se dégager de sa peau… comme s’il se consumait sur place.
S : parfaitement…
Elle se défait de notre étreinte, je ne contrôle plus rien. Je lui appartiens entièrement. Pourquoi cesse-t-elle un si délicieux moment ? Elle se lève, je ne vois que son dos…elle enroule son corps torride dans une serviette, à mon grand désespoir. Je crois que manifestement je ne pige rien à la gente féminine. Je ne peux détacher mon regard de ses courbes …elle est …je plonge la tête sous l’eau … elle sourit de ma réaction.
S : je t’attends, bonne douche !
S : Tu dors de quel côté ?
MISA part2, demain je pense
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
trop trop génial !! c'est bien que michael lui a tout dit !! j'adore grave aussi le passgae dans la baignoire ! é la question : a la fin : tu dor de quel coté ? !! comme si ils allaient dormir ...
la suite stp
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Dernière édition par le Jeu 19 Avr - 19:43, édité 1 fois
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
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Localisation : dans les bras de Michael
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Alors là ............. j'ai adoré ... vivement demain
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Localisation : devant mon écran d'ordi entrain de mater PB
Date d'inscription : 05/01/2007
fanfic enneade
Génial
J'adore le petit jeu de sara...il l'a blessée en embrassant son ex maintenant elle le taquine elle le plantant dans la baignoire. J'aurai fait la même chose.
Vite une suite
J'adore le petit jeu de sara...il l'a blessée en embrassant son ex maintenant elle le taquine elle le plantant dans la baignoire. J'aurai fait la même chose.
Vite une suite
lily24- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Localisation : dans les nuages...
Date d'inscription : 06/04/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Alalalalala jaime tro !!!!!!!!
jaime encor plus lé baignors quavant la suiiiiiiiite au fait tu dors de quel coté?
jaime encor plus lé baignors quavant la suiiiiiiiite au fait tu dors de quel coté?
miss_sa_69- De retour à Chicago
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Age : 34
Localisation : Seule, et bien.....
Date d'inscription : 01/02/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Ho non pourquoi pas aujourd'hui?? trop magnifique pauvre heureusement que Sara a bien réagit face aux révélations de Michael!
la suite!
la suite!
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
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Age : 36
Localisation : J'en sais trop rien, je médite!
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
GENIAL !!! Une suite forte en émotions pour Mike et Sara ! Vraiment super Vivement la suite !
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
J'adore j'adore j'adore
Vite la suiteee
Vite la suiteee
hayley- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Age : 37
Date d'inscription : 04/11/2006
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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