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ENNEADE
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
ENNEADE Jeu 21 Juin - 19:45
vous ferais-je tourner en bourrique??? allez quelqueees réponses dans cette suite!!!
pensée de Lorène : vert
pensée de Mike : bleu
Les heures passent sans que l’on refasse mention à cette nuit. Je roule depuis presque deux heures. Pour faire de Sona à Chepo il faut une bonne demi-journée… mais là avec les pluies de ces derniers jours il va nous falloir le double. Quoique je me dise que ce n’est pas plus mal dans un sens. Je me sens perdu depuis ce matin. La sensation de me réveiller auprès de Mike m’a perturbé. Je ne pensais pas que cela pourrait avoir une incidence sur les sentiments que j’éprouve à l’égard de Steve. Mais cette odeur, ce corps contre le mien… cela m’a rappelé tellement de bons souvenirs, des souvenirs que j’avais cru oubliés. Je me suis réveillé dans ses bras, comme avant et cette pensée m’obsède. Je ne sais pas trop ce qu’il pense. On n'en a pas parlé. Une fois les yeux ouverts et consciente de ce constat. Je me suis levé sans le réveiller et j’ai aussitôt préparer mes affaires, en le laissant dormir. Je l’observais du coin de l’œil. En à peine une journée il semble redevenir le Mike que je connaissais. Même si ses traits sont tirés, il a de nouveau ce visage angélique. Ses yeux se sont ouverts sous l’odeur du café qui se répandait dans la chambre. Depuis ce moment aussi bien lui que moi avait soigneusement évité ce sujet. Il est déjà deux heures de l’après-midi et je sens que la route sera longue. Elle est totalement en chantier dans ce sens. Ma tête se cogne au volant de lassitude. Je vois bien le regard hagard de Mike se poser sur moi.
M : on en a encore pour longtemps ?
Lo : vu comme cela avance, pour encore deux bonnes heures ! D’habitude il faut moins de temps. Chepo est à une demi-heure à peine de Panama City.
M : ça te dérange si on s’arrête.
Lo : non. Je vais me garer un peu plus loin.
Elle se gare sur le bas côté. Je sors sans plus d’explication et vais d’un pas décidé sur la plage sui me fait face. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai besoin de marcher, de respirer, de me retrouver. Je la vois rester dans la voiture. Son regard ne me quitte. Elle comprend que j’ai envie d’être un peu seul. Je m’avance lentement sur le sable. Cette sensation de chaleur sur ma peau me déconcerte. Je ne sais pas trop si j’aime ou pas cette émotion. Je m’assoie face à l’océan. Les vagues jouent avec le sable. Tout est si bizarre. J’ai l’impression que ma tête va exploser. Cette nuit fut agiter, je le sais. Je me suis réveiller avec Lorène dans mes bras, ma tête enfouie dans sa nuque. Je ne sais pas trop comment on s’est retrouvé ainsi. J’ai fait semblant de dormir un long moment afin d’éviter à lui demander des explications. Je l'ai entendu se lever. Elle a fait comme toujours très attention à c que je ne me réveille pas mais je faisais semblant ! Je ne suis pas sûr que ce soit elle qui soit venir contre moi, j’ai la sensation que c’est moi qui me suis collé à Lorène. Pourquoi ? Je regarde l’océan et je me mets à rêver, comme jamais avant. Je rêve à la vie que j’aurais dû avoir avec Lorène si Linc n’avait pas été pigé, à celle avec Sara si on avait pas été poursuivi jusqu’ici, à celle de mon frère, de L.J., de Véro… au fur et à mesure je sens cette boule d’angoisse revenir en moi, j’ai fait tellement de mal autour de moi, jamais je ne pourrais les rattraper, les réparer ! ! Je me suis encore une fois déconnecté du monde réel, je vois le soleil décliné devant mes yeux. Je déteste cette sensation de ne plus rien maîtriser, pas même mes pensées ! Je sors enfin de cette prison dans laquelle je m’enferme au moment ou je vois Lorène s’asseoir à côté de moi. Je discerne son sourire se poser sur moi. Je passe ma main sur mon crâne comme pour m’excuser, pour lui faire comprendre que je suis désemparer.
Lo : t’as des absences ?
M : un peu trop.
Lo : c’est normal. Cela ira mieux, fais-moi confiance.
M : c’est quelle heure ?
Lo : 18h ! L’avantage c’est que maintenant il n’y a plus personne sur la route. Donc dans une demi-heure on est à la maison !
M (tremblant) : je suis mort de trouille.
Lo : pourquoi, Mike. Je répondrais à toutes tes questions mais faudrait que tu me poses les questions !
M : Linc est ici ?
Lo : bien sûr, où veux-tu qu’il soit ?
M (inquiet) : il va bien .
Lo : oui et L.J aussi.
M : et toi… nous ? Je ne vois pas d’alliance !
Lo : Steve et moi vivons ensemble. Il était hors de question que je me marie sans toi.
M : et si je n’étais pas sortis ?
Lo : tu es là et je vais pouvoir me marier.
M (plongeant son regard dans le sien) : tu es heureuse ?
Lo (baissant les yeux) : oui, depuis hier.
M : Sara est heureuse ?
Lo (cachant son sourire) : oui elle ne l’a jamais été autant.
M : tu la vois souvent ?
Lo : pas trop, le boulot me prend pas mal de temps. Mais elle va bien Mike.
M (se levant) : Linc doit nous attendre.
Lo : je l’ai appelé pour lui dire que l’on serait en retard.
M : je suis impatient de le voir.
Je suis contente de le voir ainsi. Je ne pensais pas qu’il reprendrait aussi vite le dessus. Je vois son visage radieux déambuler sur la route. C’est comme si tout ceci n’était plus qu’un mauvais souvenir. Seulement je ne peux m’empêcher de me faire du souci vu l’état dans lequel il était cette nuit.
Je m’approche de la voiture le sourire aux lèvres. Je me sens tout d’un coup plus léger. Le fait que Sara soit heureuse me fait du bien. Je ne pense pas qu’elle soit ici sinon Lorène m’en aurait parlé mais elle est heureuse et c’est la seule chose qui m’importe. Faire ma vie sans elle sera difficile mais j’y arriverai, il le faudra. Je ne dois pas m’immiscer dans la sienne. Je n’en aie pas le droit. Elle sera la plus belle chose qui me soit arrivé. Lorène c’est différent, c’est mon âme sœur. Sara était ma vie, et je ne peux pas gâcher sa vie par égoïsme. Je suis content qu’elle soit aller de l’avant, qu’elle est oubliée cette vie et qu’elle se soit reconstruit. J’aurai préféré que se soit avec moi. A cette pensée, je perçois un pincement au cœur. Je sais que je ne pourrais plus aimer, pas autant que j’ai aimer ces deux femmes. Je leur aie tout donné, tout sacrifié, je les ai sacrifiées… la seule chose qui m’importe c’est leur bonheur. J’ai tellement hâte de revoir Linc. J’en ai presque peur. Et puis qu’est-ce qu’il fait ici ? Et L.J. ? J’ai tellement de blancs ? Seulement les questions n’arrivent pas à sortir, comme si j’avais peur des réponses. Pourtant dans quelques minutes à peine je les aurais. La voiture quitte la route pour s’avancer sur un chemin. La propriété est époustouflante. Je me demande bien à qui peut appartenir cette maison. Plus on avance et plus mes yeux s’agrandissent. Je ne vois aucune voitures. Mais que des guirlandes lumineuses éclairant une terrasse. Je vois quelques ombres. Je reconnaîtrais l’un d’elle entre des millions. A sa vue je sens mes larmes monter spontanément. J’ai de plus en plus de mal à déglutir. Lorène à coupé le contact et me regarde de biais attendant mon feu vert. Comme si je pouvais faire autrement ! J’ouvre la portière sous son regard humide et son magnifique sourire. Cette silhouette s’avance rapidement vers moi. Je n’arrive pas à regarder ailleurs. Il est là devant moi et je n’arrive plus à avancer. Arrivé à sa hauteur, je vois bien son inquiétude dans son regard alors qu’il constate les quelques égratignures de mon visage. Seulement je ne peux lui renvoyer que son sourire. Je lui saute presque dans les bras. Il m’a tellement manqué. Je ne pensais pas qu’un jour je ressentirais une chose pareil. Cela me rappel le jour ou il a failli être exécuté. La même intensité se dégage de nous. Hors contrairement à ce jour là, on ne laisse ni l’un ni l’autre nos sentiments s’enfouir en nous. J’ai rarement vu mon frère aussi content et aussi triste à la fois. Il me serre comme jamais je n’aurais crut. Mes côtes me font un mal de chien sous sa pression mais je m’en fous. Je ne relâcherai cette étreinte sous aucun prétexte. Nos regards se font face sans que l’on n’arrive à exprimer quoi que se soit. Il passe ma main sur mon crâne comme il l’a fait mille fois auparavant. Cette sensation fait battre à nouveau mon cœur. C’est un choc violent, comme s’il s’était arrêté, mis en sommeil tout au long de ce cauchemar.
L : allez viens, il y a du monde qui t’attends !
M : Linc…
L : oui ?
M : rien.
L (prenant son visage dans ses mains) : Je t’aime Mike.
Je me sens comme euphorique. Je ne suis pas habitué à de telle déclaration de Linc. De plus je me demande qui peut bien être là, à part LJ. On s’avance vers la terrasse de la maison. Je suis abasourdi par la taille de cette maison. On dirait une vieille maison coloniale. Au détour de chemin, mes yeux prennent de plein fouet ce qu’ils n’auraient pas penser voir. L.J est là. C’est un superbe jeune homme, il va pratiquement sur ces 19ans. Il est là devant moi, une bière à la main, ses cheveux éclaircis par le soleil. Je vois une ravissante jeune fille à ses côtés. Je souris devant leurs mains entrelacées. Elles se détachent avant même que j’ai eut le temps de photographié cet instant. Et je retrouve L.J. dans mes bras.
L.J. : je suis content oncle Mike. Bienvenue chez toi !
M : moi aussi. Tu as grandi.
L (avec un sourire complice) : un peu trop vite !
J’ai du mal à croire ce que je vois quand je le vois. Il me regarde avec son sourire. Il a l’air un peu gauche, ne sachant pas trop quoi faire. Je me dirige vers lui et ses bras m’entourent tout comme ceux de Linc quelques minutes auparavant.
M : content que tu sois là Sucré.
Sucré : eh papi ! Pas autant que moi ! Attends deux secondes. Prenant un petit garçon dans les bras. Faut que je te présente. Marie-Cruz Mickaël.
M : enchanté.
MC : moi aussi on vous doit énormément.
Sucré : et voici Miguèl.
M (avec un grand sourire) : salut.
Miguèl : c’est toi tonton Mike ? C’est toi qui as marié papa et maman ?
M (jovial): je ne sais pas trop !
MC (lançant un clin d’œil) : Oui chéri sans lui ton papa m’aurait jamais demandé aussi bien en mariage ! Et maintenant au lit jeune homme.
M : tout va bien pour toi !
Sucré (le serrant de nouveau) : grâce à toi gueule d’ange. Grâce à toi.
Je me retourne et je vois Linc dans les bras de Jane. Je me suis longtemps posé la question sur eux deux. Mais la j’ai la confirmation. Le regard de Linc en est presque attendrissant. Je m’avance vers Jane pour lui dire bonjour. Je m’avance pour l’embrasser.
J (dans un murmure ) : bienvenue à la maison.
M : merci.
J’ai l’impression de lui devoir tant. Jamais les mots ne pourraient s’allier aux sentiments que je ressens. J’aperçois au loin Lorène dans les bras de Steve. Je souris de les voir aussi amoureux. Je ne peux m’empêcher d’avoir une pointe de jalousie au fond de mon cœur en les voyant ainsi et en ne voyant pas Sara. Linc s’approche de moi, une bière à la main.
L : à ces deux là… elle a pris le premier avion pour venir. Steve avait dû rester à Chicago. Quand ils ne se voient pas pendant deux jours ils sont perdus ! Tiens, une bière ?
M : pas de refus.
L : viens avec moi. Sucré, tu viens.
S (rentrant dans la maison) : je vous rejoins. J’ai une histoire à lire.
L : on revient Jane. Tu nous appelles quand c’est prêt.
M (surpris) : tu m’emmènes où ?
L : juste là, sur la plage. Assis toi. Levant sa bière. A mon petit-frère !
M (buvant une gorgée) : cette maison est sublime. C’est la tienne ?
L : non, moi elle est là-bas ! Montrant une autre maison surplombant la falaise.
M : celle de Sucré ?
L (souriant) : la tienne Mike. A part si elle ne te plaît pas ?
M : non elle est juste … énorme. Comment ?
L (hilare) : les 5 millions ! !
M (baissant la tête) : Ok.
L (sérieux) : on a envoyé sa part à la fille de Westmorland. Et on a divisé le reste en trois. Sucré, toi et moi. Ton argent et sur un compte. Sucré a acheté sa maison de l’autre côté de la dune.
M : tout le monde habite ici !
L : non, Lorène squatte chez moi quand elle vient. Elle attendait que tu sortes pour que tu lui construises sa maison.
M (plongeant son regard dans celui de son frère) : et aussi pour se marier.
L (jovial) : oui tout comme moi.
M (souriant) : quoi ? Toi et Jane ? Et pourquoi attendais-tu ?
L (hésitant) : j’attendais mon témoin !
M (posant sa main sur son épaule) : j’en serai heureux.
L : il y a beaucoup de chose dont il faudra que je te mette au courant. On a pensé qu’il ne fallait pas qu’on te dise tout d’un coup… tu sais pas mal de choses ont changé ici.
M : je m’en doute. Lorène n’a pas été très loquace. Contrairement à d’habitude.
L : ah Sucré ! Te voilà, on attendait plus que toi !
Sucré : alors papi on boit sans moi !
L (lui tendant une bouteille) : mais non, ta bière t’attend ! ! Avec une rondelle de citron !
pensée de Lorène : vert
pensée de Mike : bleu
Les heures passent sans que l’on refasse mention à cette nuit. Je roule depuis presque deux heures. Pour faire de Sona à Chepo il faut une bonne demi-journée… mais là avec les pluies de ces derniers jours il va nous falloir le double. Quoique je me dise que ce n’est pas plus mal dans un sens. Je me sens perdu depuis ce matin. La sensation de me réveiller auprès de Mike m’a perturbé. Je ne pensais pas que cela pourrait avoir une incidence sur les sentiments que j’éprouve à l’égard de Steve. Mais cette odeur, ce corps contre le mien… cela m’a rappelé tellement de bons souvenirs, des souvenirs que j’avais cru oubliés. Je me suis réveillé dans ses bras, comme avant et cette pensée m’obsède. Je ne sais pas trop ce qu’il pense. On n'en a pas parlé. Une fois les yeux ouverts et consciente de ce constat. Je me suis levé sans le réveiller et j’ai aussitôt préparer mes affaires, en le laissant dormir. Je l’observais du coin de l’œil. En à peine une journée il semble redevenir le Mike que je connaissais. Même si ses traits sont tirés, il a de nouveau ce visage angélique. Ses yeux se sont ouverts sous l’odeur du café qui se répandait dans la chambre. Depuis ce moment aussi bien lui que moi avait soigneusement évité ce sujet. Il est déjà deux heures de l’après-midi et je sens que la route sera longue. Elle est totalement en chantier dans ce sens. Ma tête se cogne au volant de lassitude. Je vois bien le regard hagard de Mike se poser sur moi.
M : on en a encore pour longtemps ?
Lo : vu comme cela avance, pour encore deux bonnes heures ! D’habitude il faut moins de temps. Chepo est à une demi-heure à peine de Panama City.
M : ça te dérange si on s’arrête.
Lo : non. Je vais me garer un peu plus loin.
Elle se gare sur le bas côté. Je sors sans plus d’explication et vais d’un pas décidé sur la plage sui me fait face. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai besoin de marcher, de respirer, de me retrouver. Je la vois rester dans la voiture. Son regard ne me quitte. Elle comprend que j’ai envie d’être un peu seul. Je m’avance lentement sur le sable. Cette sensation de chaleur sur ma peau me déconcerte. Je ne sais pas trop si j’aime ou pas cette émotion. Je m’assoie face à l’océan. Les vagues jouent avec le sable. Tout est si bizarre. J’ai l’impression que ma tête va exploser. Cette nuit fut agiter, je le sais. Je me suis réveiller avec Lorène dans mes bras, ma tête enfouie dans sa nuque. Je ne sais pas trop comment on s’est retrouvé ainsi. J’ai fait semblant de dormir un long moment afin d’éviter à lui demander des explications. Je l'ai entendu se lever. Elle a fait comme toujours très attention à c que je ne me réveille pas mais je faisais semblant ! Je ne suis pas sûr que ce soit elle qui soit venir contre moi, j’ai la sensation que c’est moi qui me suis collé à Lorène. Pourquoi ? Je regarde l’océan et je me mets à rêver, comme jamais avant. Je rêve à la vie que j’aurais dû avoir avec Lorène si Linc n’avait pas été pigé, à celle avec Sara si on avait pas été poursuivi jusqu’ici, à celle de mon frère, de L.J., de Véro… au fur et à mesure je sens cette boule d’angoisse revenir en moi, j’ai fait tellement de mal autour de moi, jamais je ne pourrais les rattraper, les réparer ! ! Je me suis encore une fois déconnecté du monde réel, je vois le soleil décliné devant mes yeux. Je déteste cette sensation de ne plus rien maîtriser, pas même mes pensées ! Je sors enfin de cette prison dans laquelle je m’enferme au moment ou je vois Lorène s’asseoir à côté de moi. Je discerne son sourire se poser sur moi. Je passe ma main sur mon crâne comme pour m’excuser, pour lui faire comprendre que je suis désemparer.
Lo : t’as des absences ?
M : un peu trop.
Lo : c’est normal. Cela ira mieux, fais-moi confiance.
M : c’est quelle heure ?
Lo : 18h ! L’avantage c’est que maintenant il n’y a plus personne sur la route. Donc dans une demi-heure on est à la maison !
M (tremblant) : je suis mort de trouille.
Lo : pourquoi, Mike. Je répondrais à toutes tes questions mais faudrait que tu me poses les questions !
M : Linc est ici ?
Lo : bien sûr, où veux-tu qu’il soit ?
M (inquiet) : il va bien .
Lo : oui et L.J aussi.
M : et toi… nous ? Je ne vois pas d’alliance !
Lo : Steve et moi vivons ensemble. Il était hors de question que je me marie sans toi.
M : et si je n’étais pas sortis ?
Lo : tu es là et je vais pouvoir me marier.
M (plongeant son regard dans le sien) : tu es heureuse ?
Lo (baissant les yeux) : oui, depuis hier.
M : Sara est heureuse ?
Lo (cachant son sourire) : oui elle ne l’a jamais été autant.
M : tu la vois souvent ?
Lo : pas trop, le boulot me prend pas mal de temps. Mais elle va bien Mike.
M (se levant) : Linc doit nous attendre.
Lo : je l’ai appelé pour lui dire que l’on serait en retard.
M : je suis impatient de le voir.
Je suis contente de le voir ainsi. Je ne pensais pas qu’il reprendrait aussi vite le dessus. Je vois son visage radieux déambuler sur la route. C’est comme si tout ceci n’était plus qu’un mauvais souvenir. Seulement je ne peux m’empêcher de me faire du souci vu l’état dans lequel il était cette nuit.
Je m’approche de la voiture le sourire aux lèvres. Je me sens tout d’un coup plus léger. Le fait que Sara soit heureuse me fait du bien. Je ne pense pas qu’elle soit ici sinon Lorène m’en aurait parlé mais elle est heureuse et c’est la seule chose qui m’importe. Faire ma vie sans elle sera difficile mais j’y arriverai, il le faudra. Je ne dois pas m’immiscer dans la sienne. Je n’en aie pas le droit. Elle sera la plus belle chose qui me soit arrivé. Lorène c’est différent, c’est mon âme sœur. Sara était ma vie, et je ne peux pas gâcher sa vie par égoïsme. Je suis content qu’elle soit aller de l’avant, qu’elle est oubliée cette vie et qu’elle se soit reconstruit. J’aurai préféré que se soit avec moi. A cette pensée, je perçois un pincement au cœur. Je sais que je ne pourrais plus aimer, pas autant que j’ai aimer ces deux femmes. Je leur aie tout donné, tout sacrifié, je les ai sacrifiées… la seule chose qui m’importe c’est leur bonheur. J’ai tellement hâte de revoir Linc. J’en ai presque peur. Et puis qu’est-ce qu’il fait ici ? Et L.J. ? J’ai tellement de blancs ? Seulement les questions n’arrivent pas à sortir, comme si j’avais peur des réponses. Pourtant dans quelques minutes à peine je les aurais. La voiture quitte la route pour s’avancer sur un chemin. La propriété est époustouflante. Je me demande bien à qui peut appartenir cette maison. Plus on avance et plus mes yeux s’agrandissent. Je ne vois aucune voitures. Mais que des guirlandes lumineuses éclairant une terrasse. Je vois quelques ombres. Je reconnaîtrais l’un d’elle entre des millions. A sa vue je sens mes larmes monter spontanément. J’ai de plus en plus de mal à déglutir. Lorène à coupé le contact et me regarde de biais attendant mon feu vert. Comme si je pouvais faire autrement ! J’ouvre la portière sous son regard humide et son magnifique sourire. Cette silhouette s’avance rapidement vers moi. Je n’arrive pas à regarder ailleurs. Il est là devant moi et je n’arrive plus à avancer. Arrivé à sa hauteur, je vois bien son inquiétude dans son regard alors qu’il constate les quelques égratignures de mon visage. Seulement je ne peux lui renvoyer que son sourire. Je lui saute presque dans les bras. Il m’a tellement manqué. Je ne pensais pas qu’un jour je ressentirais une chose pareil. Cela me rappel le jour ou il a failli être exécuté. La même intensité se dégage de nous. Hors contrairement à ce jour là, on ne laisse ni l’un ni l’autre nos sentiments s’enfouir en nous. J’ai rarement vu mon frère aussi content et aussi triste à la fois. Il me serre comme jamais je n’aurais crut. Mes côtes me font un mal de chien sous sa pression mais je m’en fous. Je ne relâcherai cette étreinte sous aucun prétexte. Nos regards se font face sans que l’on n’arrive à exprimer quoi que se soit. Il passe ma main sur mon crâne comme il l’a fait mille fois auparavant. Cette sensation fait battre à nouveau mon cœur. C’est un choc violent, comme s’il s’était arrêté, mis en sommeil tout au long de ce cauchemar.
L : allez viens, il y a du monde qui t’attends !
M : Linc…
L : oui ?
M : rien.
L (prenant son visage dans ses mains) : Je t’aime Mike.
Je me sens comme euphorique. Je ne suis pas habitué à de telle déclaration de Linc. De plus je me demande qui peut bien être là, à part LJ. On s’avance vers la terrasse de la maison. Je suis abasourdi par la taille de cette maison. On dirait une vieille maison coloniale. Au détour de chemin, mes yeux prennent de plein fouet ce qu’ils n’auraient pas penser voir. L.J est là. C’est un superbe jeune homme, il va pratiquement sur ces 19ans. Il est là devant moi, une bière à la main, ses cheveux éclaircis par le soleil. Je vois une ravissante jeune fille à ses côtés. Je souris devant leurs mains entrelacées. Elles se détachent avant même que j’ai eut le temps de photographié cet instant. Et je retrouve L.J. dans mes bras.
L.J. : je suis content oncle Mike. Bienvenue chez toi !
M : moi aussi. Tu as grandi.
L (avec un sourire complice) : un peu trop vite !
J’ai du mal à croire ce que je vois quand je le vois. Il me regarde avec son sourire. Il a l’air un peu gauche, ne sachant pas trop quoi faire. Je me dirige vers lui et ses bras m’entourent tout comme ceux de Linc quelques minutes auparavant.
M : content que tu sois là Sucré.
Sucré : eh papi ! Pas autant que moi ! Attends deux secondes. Prenant un petit garçon dans les bras. Faut que je te présente. Marie-Cruz Mickaël.
M : enchanté.
MC : moi aussi on vous doit énormément.
Sucré : et voici Miguèl.
M (avec un grand sourire) : salut.
Miguèl : c’est toi tonton Mike ? C’est toi qui as marié papa et maman ?
M (jovial): je ne sais pas trop !
MC (lançant un clin d’œil) : Oui chéri sans lui ton papa m’aurait jamais demandé aussi bien en mariage ! Et maintenant au lit jeune homme.
M : tout va bien pour toi !
Sucré (le serrant de nouveau) : grâce à toi gueule d’ange. Grâce à toi.
Je me retourne et je vois Linc dans les bras de Jane. Je me suis longtemps posé la question sur eux deux. Mais la j’ai la confirmation. Le regard de Linc en est presque attendrissant. Je m’avance vers Jane pour lui dire bonjour. Je m’avance pour l’embrasser.
J (dans un murmure ) : bienvenue à la maison.
M : merci.
J’ai l’impression de lui devoir tant. Jamais les mots ne pourraient s’allier aux sentiments que je ressens. J’aperçois au loin Lorène dans les bras de Steve. Je souris de les voir aussi amoureux. Je ne peux m’empêcher d’avoir une pointe de jalousie au fond de mon cœur en les voyant ainsi et en ne voyant pas Sara. Linc s’approche de moi, une bière à la main.
L : à ces deux là… elle a pris le premier avion pour venir. Steve avait dû rester à Chicago. Quand ils ne se voient pas pendant deux jours ils sont perdus ! Tiens, une bière ?
M : pas de refus.
L : viens avec moi. Sucré, tu viens.
S (rentrant dans la maison) : je vous rejoins. J’ai une histoire à lire.
L : on revient Jane. Tu nous appelles quand c’est prêt.
M (surpris) : tu m’emmènes où ?
L : juste là, sur la plage. Assis toi. Levant sa bière. A mon petit-frère !
M (buvant une gorgée) : cette maison est sublime. C’est la tienne ?
L : non, moi elle est là-bas ! Montrant une autre maison surplombant la falaise.
M : celle de Sucré ?
L (souriant) : la tienne Mike. A part si elle ne te plaît pas ?
M : non elle est juste … énorme. Comment ?
L (hilare) : les 5 millions ! !
M (baissant la tête) : Ok.
L (sérieux) : on a envoyé sa part à la fille de Westmorland. Et on a divisé le reste en trois. Sucré, toi et moi. Ton argent et sur un compte. Sucré a acheté sa maison de l’autre côté de la dune.
M : tout le monde habite ici !
L : non, Lorène squatte chez moi quand elle vient. Elle attendait que tu sortes pour que tu lui construises sa maison.
M (plongeant son regard dans celui de son frère) : et aussi pour se marier.
L (jovial) : oui tout comme moi.
M (souriant) : quoi ? Toi et Jane ? Et pourquoi attendais-tu ?
L (hésitant) : j’attendais mon témoin !
M (posant sa main sur son épaule) : j’en serai heureux.
L : il y a beaucoup de chose dont il faudra que je te mette au courant. On a pensé qu’il ne fallait pas qu’on te dise tout d’un coup… tu sais pas mal de choses ont changé ici.
M : je m’en doute. Lorène n’a pas été très loquace. Contrairement à d’habitude.
L : ah Sucré ! Te voilà, on attendait plus que toi !
Sucré : alors papi on boit sans moi !
L (lui tendant une bouteille) : mais non, ta bière t’attend ! ! Avec une rondelle de citron !
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
chachou18 Jeu 21 Juin - 19:56
trop bien ta suite!!! les mariages prévu^^ 
les retrouvailles...
mais pas de Sara...
où elle est??? 
la suite stp!! encore!!!!!!pitiééééé
les retrouvailles... mais pas de Sara...
où elle est??? la suite stp!! encore!!!!!!pitiééééé
chachou18- De retour à Chicago
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
nestella Jeu 21 Juin - 20:00
Trop jolies ces retrouvailles!!!!!!!!!!!!!
J'ai adorée mais elle est ou Sara????????????
Elle a ap pu refaire sa vie sans Mick!!!!!!!!
la suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
J'ai adorée mais elle est ou Sara????????????
Elle a ap pu refaire sa vie sans Mick!!!!!!!!
la suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
nestella- Rendez vous avec Pope
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
soso_burrows Jeu 21 Juin - 20:16
j'en veux encore, je veux la suite ! 
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
virginie Jeu 21 Juin - 20:35
nestella a écrit:Trop jolies ces retrouvailles!!!!!!!!!!!!!
J'ai adorée mais elle est ou Sara????????????
Elle a pas pu refaire sa vie sans Mick!!!!!!!!
la suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
c 'est les meme questions que je me suis poser !!!!!
elle est ou sara !!!!!!!!!
met vite la suite , je veux savoir !!!!!!!!
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
charline-kilou Jeu 21 Juin - 21:23
Où est Sara ??
Vivement la suite !!
Vivement la suite !!
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
chachou18 Jeu 21 Juin - 21:30
charline-kilou a écrit:Où est Sara ??
Vivement la suite !!
tien tien!! une revenante!! et toi à quand ta suite??
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
lily24 Jeu 21 Juin - 22:45
mais oui c'est vrai ça où est sara?charline-kilou a écrit:Où est Sara ??
Vivement la suite !!
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
WentSarah Jeu 21 Juin - 23:03
Mais mais 
Sara??? where is she???????
Vive les futurs mariés!!!!!
Vivement la suite!!!!
Sara??? where is she???????Vive les futurs mariés!!!!!
Vivement la suite!!!!
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
ENNEADE Sam 23 Juin - 19:06
pas encore toutes vos réponses
pensée de Lorène : vert
pensée de Mike bleu
CHAP 51 :
Sucré : bon alors ! Prêt pour ce mariage ?
M (taquin) : bien sur. Ca fait bizarre que mon frère se marie mais je devrais m’y faire.
L : j’espère bien. Au fait pour Lorène. Je ne pense pas qu’elle t’en a parlé mais le mariage sera ici, dans quelques mois et elle m’a demandé à ce que je l’accompagne jusqu’à l’hôtel. Tu n’y vois pas d’inconvénient ?
M (jovial) : pourquoi, tu as toujours beaucoup compté pour elle. Au contraire, j’en serai extrêmement fier.
S : ça ne va pas te faire bizarre. C’est ton ex tout de même !
M : du moment où elle est heureuse. C’est la seule chose qui compte.
S : j’ai rarement vu quelqu’un autant tenir à autrui. Elle a soulevé des montagnes pour toi. Elle s’est mise en..
L (furieux) : Sucré !
M : je veux savoir ce qui s’est passé ! Linc !
L : il y a eut plusieurs opérations montées par Steve et Jane dont Lorène et moi faisions parti. Plusieurs d’entre elles étaient très risquées. Une fois Lorène fut sérieusement touchée.
M (effaré) : une balle ?
L : non, un entrepôt qui a explosé. On avait rendez-vous là-bas avec un ami à Steve pour avoir des renseignements. C’était peu après ta tentative d’évasion. Lorène fut très sérieusement blessée et Ron, notre contact est mort.
S : mais elle va bien. Les médecins n’ont jamais vu quelqu’un se rétablir aussi vite ! A part Linc !
M (inquiet) : tu as …
L (le coupant net) : j’ai pris une balle dans l’épaule. Si Steve n’avait pas été là, elle aurait été droit dans mon cœur.
M : je suis désolé !
L : tu plaisantes ! Je referais pareil et toutes les personnes ici aussi s’il le fallait. Tu sais Steve en a pris bien plus que nous. Je ne compte plus les fois où on l’a récupéré à l’hôpital. Et je ne crois pas qu’il regrette un instant.
M : d’accord, j’essayerai. Et vous vivez ici, vous faites quoi ?
L : tu rigoles, la plage, le soleil et les cocotiers… tu croyais vraiment qu’on allait retourner dans le froid glacial de Chicago ! ! ! T’es dingue mon pote !
L : Jane, Sucré et Marie-Cruz vivons ici. Lorène et Steve sont à Chicago. Et L.J. fait ses études là-bas aussi.
M : il fait quoi ?
L : tu ne rigoles pas.
M (dèjà hilare): promis !
L : il est à la fac de droit. Il travaille comme stagiaire pour le moment avec Lorène. Il a vocation à défendre les innocents ! !
M : ouah ! Il ne te manque pas trop !
L : un peu mais il est là souvent. Et puis il faut qu’il fasse sa vie et du moment où il est heureux !
M : et sa copine ! !
L : oh là ! Ne t’y attache pas trop. Il en change toutes les semaines !
S : eh ! Faut qu’il en profite !
M : et vous bossez ici ?
L : ben ! Regardant Sucré. On a monté un truc ensemble.
M : pas un club de plongé tout de même ?
L : non. En fait, on s’est associé et on supervise pour le moment les constructions, les travaux de rénovations… tu vois. On a environ 20 types qui travaillent pour nous. Je démarche les contrats et Sucré dirige les mecs. On fait une bonne équipe.
M : j’en doute pas.
S : seulement le troisième associé nous a lâchés !
M : le con ! Et il était censé faire quelque chose ou vous apporter des fonds ?
B : ben ! En fait, pour être honnête chez BSS on a les bras mais il nous manque le cerveau. On nous la confisqué !
M : qu’est-ce que t’essaye de dire et BSS, c’est bizarre comme nom, ça marche !
L : ben ! Chez Burrows, Scofield et Sucré, il manque l’ingénieur. Ton bureau t’attend.
M : vous… mais …
S : tu as tout ton temps ! ! Questions plans et dessins on te fait confiance !
L : en fait, tu n’as pas trop de temps… on a une maison en attente et je ne suis pas sûre que la cliente attendra toute sa vie !
M : vous êtes en train de me dire que vous avez monté une boîte et que vous me proposer un job ?
L : non Mike, c’est notre boîte. Tu es le troisième associé. Tous les papiers sont en règles. Tu détiens un tiers de la société. Et pour le moment on travaille pour d’autres architectes mais ce serait mieux qu’on est le nôtre. Et puis c’est ton job, non ?
M : vous êtes dingue ! Je ne sais pas trop quoi dire !
L : t’en as envie ! ! Tu sais si tu ne voudrais pas reprendre ton ancien boulot on comprendrait. Mais ici il y a tellement de choses à faire. Et puis c’est beaucoup plus cool tout de même !
M : non j’en ai envie. C’est juste que je ne sais pas si… ça fait tellement longtemps que je n’ai pas travaillé, pas dessiné… et puis il me faut du matériel.
S : t’inquiètes pas pour ça. Lorène, nous, a envoyée de Chicago toutes tes affaires… tous tes stylos, règles et autre truc… et elle a même récupéré auprès du tribunal tous tes disques durs… donc il ne manque que toi !
M : je ne sais pas trop quoi dire. Je ne m’attendais pas à cela. Merci.
Jane au loin : les garçons à table !
L : on ferait bien d’y aller sinon on va se faire engueuler ! !
Je m’assois autour de cette table. Ma table. J’ai du mal à réaliser tout ce qui est en train de se passer. C’est comme un rêve. Je ne m’attendais pas à autant d’euphorie, de préparatifs. Ils sont presque tous là. Je vois bien qu’ils évitent soigneusement de parler de Sara et ce constat me fait prendre conscience que je n’ai pas encore réellement envie de connaître les raisons de son absence. Même si sans elle tout ceci à un goût bien plus amer. Je ferais en sorte que cette soirée soit inoubliable. Elle marque le début d’une vie nouvelle. Lorène est assise à côté de moi. Elle ne cesse de me parler, de me raconter sa vie, son boulot, les préparatifs du mariage… les études de L.J. et son travail avec lui. Elle ne cesse de me parler, comme si j’allais disparaître demain. Je ne peux m’empêcher de sourire devant le débit de parole qu’elle. Elle a toujours était ainsi. Je me demande parfois comment j’ai fait pour la supporter. Toute la table est hilare devant son enthousiasme. Je vois bien les regards qui se croisent comme si quelque chose cloché, comme s’ils étaient inquiets. J’essaye de me poser le moins de questions possibles et simplement de profiter de ce moment. Là avec eux autour de cette table, c’est comme si je revenais lentement à la vie. Le dîner se déroulent dans une bonne humeur totale. Ils m’expliquent de manière brève, je n’en doute pas, toutes leurs péripéties avec la compagnie. Je sens le regard de Lorène s’assombrir dès qu’on évoque certain nom. Padman, Kim… c’est comme si une chape de plomb venait de s’abattre sur elle. Ses mains posées sur ses genoux tremblent légèrement. Elle s’excuse pour aller prendre l’air. Je trouve cela bien ironique compte tenu du fait que l’on est dehors… mais personne ne dis rien. Comme si j’étais le seul à ne pas savoir ce qui se passe ! Steve la regarde s’éloigner l’air résigné.
M : je peux savoir ce qui se passe ?
L (baissant la tête): elle a toujours un peu de mal avec tout ça. Son kidnapping l’a profondément affecté.
M : et vous la laissez seule ? Je ne sais pas Steve tu n’y vas pas ?
Steve (droit dans les yeux) : vaudrait mieux que se soit toi qui aille.
M (en colère) : je ne vais pas la laisser toute seule !
Comme toujours à l’évocation du nom de Bill Kim mon sang se glace. J’avance les larmes aux yeux vers la plage. Je sais que ma réaction n’est pas normale. Cela fait plus de deux ans qu’il est mort, qu’il m'a enlevée, torturé, privé de mon enfant. Mais je n’arrive pas à contrôler cette angoisse à la seule évocation de son nom. Chaque fois que je l’entends c’est son visage que s’affiche devant mes yeux. J’ai l’impression qu’il me hante. Je sais que dans ses moments là je rejette tout le monde. Steve et Linc se font beaucoup de soucis mais je n’arrive pas à me confier, il n’arrive pas à comprendre. Comme des milliers de fois je me retrouve assise sur la plage. Le sable se faufilant entre mes orteils. Je me sens si bête, je déteste être aussi faible.
M : eh ! Alors il te faut une maison ?
Lo : Linc en a marre que je squatte chez lui !
M (séchant ses larmes) : et si tu me disais ce qui ne va pas !
Lo : ça va toi ?
M : Lorène, je ne sais pas ce qui te met dans un état pareil mais si je peux faire quelque chose je le ferais.
Lo : tu ne peux rien faire. C’est juste que… j’aie tellement de mauvais souvenirs qui me hantent. Tout comme toi !
M : racontes moi.
Lo : je n’en ai pas envie ! Et puis à quoi bon… c’est du passé.
M : non si cela te met dans un état pareil, tu dois m’en parler.
L : tu ne vas pas me lâcher ! T’as pas changé !
M (souriant): non !
Lo : bon, la personne qui m’a enlevé, les deux fois. C’était Kim… et j’ai du mal à l’oublier ! C’est tout.
M (passant sa main dans ses cheveux) : c’est qui ? Tu sais j’en sais moins que toi !
Lo : l’homme qu’a tué Sara… c’était lui qui… c’est à cause de lui si j’ai perdu … notre enfant.
M : viens par ici. Je ne savais pas ! Je suis désolé.
Lo : Chaque fois que j’entends son nom, c’est comme s’il surgissait en face de moi. Je n’arrive pas à l’oublier.C’est comme s’il faisait partie de moi, de mon esprit !
M : ça va passer, je te le promets ! Tu as un avenir qui t’attend et il semble radieux. Faut que tu passes à autre chose.
Lo (sanglotant) : mais c’était notre enfant, Mike !
M : je sais ne croit pas que cela ne me fais de mal mais tu dois vivre ! Tu dois faire ta vie avec Steve, avoir des enfants avec lui. Notre passé fait partie des meilleures choses qui me soit arrivé mais c’est le passé.
Lo : je suis désolé. Je ne devrais pas t’embêter avec tout ça.
M : arrêtes ! Je suis là et je serai toujours là pour toi. Même si t’es mariée !
Lo : dans deux mois. Je suis super contente. Steve est vraiment quelqu’un de bien.
M : pas comme moi !
Lo : Mike !
M : je plaisante.
Lo : Mike… cette nuit… tu as fait des cauchemars et si tu veux…
M : un jour, je te le promets. Mais là je n’ai pas envie, je ne peux pas t’en parler !
Lo : si cela ne va pas, tu devrais peut être revoir le psy.
M : j’irais si j’en ai besoin.
Lo : tu me le promets ?
M : promis.
Je raccompagne Lorène vers la maison. Tout le monde nous attendais. J’essaye tant bien que mal de faire bonne figure mais je suis pas encore à l’aise. j’ai du mal à me dire que je suis ici chez moi !
L : bon, frérot, on va te laisser. Faut que tu te repose un peu !
M : oui, j’ai beaucoup de choses à remettre en place dans ma tête. Merci.
L : tu m’appelles si tu as besoin, mon numéro est à côté du téléphone.
M : arrêtes de t’inquiéter. Et puis j’ai de la visite devant moi !montrant la maison.
S : ah oui tu es à peine rentré ! !
M : allez bonne nuit !
Je les vois tous s’éloigner pour me laisser seul. Je suis si déconcerté par la vie qui m’attend ici. Est-ce vraiment ce que je souhaite ? Je ne sais pas. En réalité je ne sais pas ce que je veux… Je sais seulement que je suis hyper mal à l’aise dans cette maison, seul. Je trouve enfin la chambre. Pour l’énième fois en deux jour, je file sous la douche. C’est fou, comme cette liberté me fait du bien. Je me faufile sous les draps. Je suis transi par cette sensation d’abandon. Cette pièce, ce lit respire l’odeur de Sara. Je soupire devant ce constat. Mon esprit me joue des tours comment cela pourrait-il être possible. Je m’endors vite, exténué par ces derniers jours, les larmes perlant le long de mes joues.
pensée de Lorène : vert
pensée de Mike bleu
CHAP 51 :
Sucré : bon alors ! Prêt pour ce mariage ?
M (taquin) : bien sur. Ca fait bizarre que mon frère se marie mais je devrais m’y faire.
L : j’espère bien. Au fait pour Lorène. Je ne pense pas qu’elle t’en a parlé mais le mariage sera ici, dans quelques mois et elle m’a demandé à ce que je l’accompagne jusqu’à l’hôtel. Tu n’y vois pas d’inconvénient ?
M (jovial) : pourquoi, tu as toujours beaucoup compté pour elle. Au contraire, j’en serai extrêmement fier.
S : ça ne va pas te faire bizarre. C’est ton ex tout de même !
M : du moment où elle est heureuse. C’est la seule chose qui compte.
S : j’ai rarement vu quelqu’un autant tenir à autrui. Elle a soulevé des montagnes pour toi. Elle s’est mise en..
L (furieux) : Sucré !
M : je veux savoir ce qui s’est passé ! Linc !
L : il y a eut plusieurs opérations montées par Steve et Jane dont Lorène et moi faisions parti. Plusieurs d’entre elles étaient très risquées. Une fois Lorène fut sérieusement touchée.
M (effaré) : une balle ?
L : non, un entrepôt qui a explosé. On avait rendez-vous là-bas avec un ami à Steve pour avoir des renseignements. C’était peu après ta tentative d’évasion. Lorène fut très sérieusement blessée et Ron, notre contact est mort.
S : mais elle va bien. Les médecins n’ont jamais vu quelqu’un se rétablir aussi vite ! A part Linc !
M (inquiet) : tu as …
L (le coupant net) : j’ai pris une balle dans l’épaule. Si Steve n’avait pas été là, elle aurait été droit dans mon cœur.
M : je suis désolé !
L : tu plaisantes ! Je referais pareil et toutes les personnes ici aussi s’il le fallait. Tu sais Steve en a pris bien plus que nous. Je ne compte plus les fois où on l’a récupéré à l’hôpital. Et je ne crois pas qu’il regrette un instant.
M : d’accord, j’essayerai. Et vous vivez ici, vous faites quoi ?
L : tu rigoles, la plage, le soleil et les cocotiers… tu croyais vraiment qu’on allait retourner dans le froid glacial de Chicago ! ! ! T’es dingue mon pote !
L : Jane, Sucré et Marie-Cruz vivons ici. Lorène et Steve sont à Chicago. Et L.J. fait ses études là-bas aussi.
M : il fait quoi ?
L : tu ne rigoles pas.
M (dèjà hilare): promis !
L : il est à la fac de droit. Il travaille comme stagiaire pour le moment avec Lorène. Il a vocation à défendre les innocents ! !
M : ouah ! Il ne te manque pas trop !
L : un peu mais il est là souvent. Et puis il faut qu’il fasse sa vie et du moment où il est heureux !
M : et sa copine ! !
L : oh là ! Ne t’y attache pas trop. Il en change toutes les semaines !
S : eh ! Faut qu’il en profite !
M : et vous bossez ici ?
L : ben ! Regardant Sucré. On a monté un truc ensemble.
M : pas un club de plongé tout de même ?
L : non. En fait, on s’est associé et on supervise pour le moment les constructions, les travaux de rénovations… tu vois. On a environ 20 types qui travaillent pour nous. Je démarche les contrats et Sucré dirige les mecs. On fait une bonne équipe.
M : j’en doute pas.
S : seulement le troisième associé nous a lâchés !
M : le con ! Et il était censé faire quelque chose ou vous apporter des fonds ?
B : ben ! En fait, pour être honnête chez BSS on a les bras mais il nous manque le cerveau. On nous la confisqué !
M : qu’est-ce que t’essaye de dire et BSS, c’est bizarre comme nom, ça marche !
L : ben ! Chez Burrows, Scofield et Sucré, il manque l’ingénieur. Ton bureau t’attend.
M : vous… mais …
S : tu as tout ton temps ! ! Questions plans et dessins on te fait confiance !
L : en fait, tu n’as pas trop de temps… on a une maison en attente et je ne suis pas sûre que la cliente attendra toute sa vie !
M : vous êtes en train de me dire que vous avez monté une boîte et que vous me proposer un job ?
L : non Mike, c’est notre boîte. Tu es le troisième associé. Tous les papiers sont en règles. Tu détiens un tiers de la société. Et pour le moment on travaille pour d’autres architectes mais ce serait mieux qu’on est le nôtre. Et puis c’est ton job, non ?
M : vous êtes dingue ! Je ne sais pas trop quoi dire !
L : t’en as envie ! ! Tu sais si tu ne voudrais pas reprendre ton ancien boulot on comprendrait. Mais ici il y a tellement de choses à faire. Et puis c’est beaucoup plus cool tout de même !
M : non j’en ai envie. C’est juste que je ne sais pas si… ça fait tellement longtemps que je n’ai pas travaillé, pas dessiné… et puis il me faut du matériel.
S : t’inquiètes pas pour ça. Lorène, nous, a envoyée de Chicago toutes tes affaires… tous tes stylos, règles et autre truc… et elle a même récupéré auprès du tribunal tous tes disques durs… donc il ne manque que toi !
M : je ne sais pas trop quoi dire. Je ne m’attendais pas à cela. Merci.
Jane au loin : les garçons à table !
L : on ferait bien d’y aller sinon on va se faire engueuler ! !
Je m’assois autour de cette table. Ma table. J’ai du mal à réaliser tout ce qui est en train de se passer. C’est comme un rêve. Je ne m’attendais pas à autant d’euphorie, de préparatifs. Ils sont presque tous là. Je vois bien qu’ils évitent soigneusement de parler de Sara et ce constat me fait prendre conscience que je n’ai pas encore réellement envie de connaître les raisons de son absence. Même si sans elle tout ceci à un goût bien plus amer. Je ferais en sorte que cette soirée soit inoubliable. Elle marque le début d’une vie nouvelle. Lorène est assise à côté de moi. Elle ne cesse de me parler, de me raconter sa vie, son boulot, les préparatifs du mariage… les études de L.J. et son travail avec lui. Elle ne cesse de me parler, comme si j’allais disparaître demain. Je ne peux m’empêcher de sourire devant le débit de parole qu’elle. Elle a toujours était ainsi. Je me demande parfois comment j’ai fait pour la supporter. Toute la table est hilare devant son enthousiasme. Je vois bien les regards qui se croisent comme si quelque chose cloché, comme s’ils étaient inquiets. J’essaye de me poser le moins de questions possibles et simplement de profiter de ce moment. Là avec eux autour de cette table, c’est comme si je revenais lentement à la vie. Le dîner se déroulent dans une bonne humeur totale. Ils m’expliquent de manière brève, je n’en doute pas, toutes leurs péripéties avec la compagnie. Je sens le regard de Lorène s’assombrir dès qu’on évoque certain nom. Padman, Kim… c’est comme si une chape de plomb venait de s’abattre sur elle. Ses mains posées sur ses genoux tremblent légèrement. Elle s’excuse pour aller prendre l’air. Je trouve cela bien ironique compte tenu du fait que l’on est dehors… mais personne ne dis rien. Comme si j’étais le seul à ne pas savoir ce qui se passe ! Steve la regarde s’éloigner l’air résigné.
M : je peux savoir ce qui se passe ?
L (baissant la tête): elle a toujours un peu de mal avec tout ça. Son kidnapping l’a profondément affecté.
M : et vous la laissez seule ? Je ne sais pas Steve tu n’y vas pas ?
Steve (droit dans les yeux) : vaudrait mieux que se soit toi qui aille.
M (en colère) : je ne vais pas la laisser toute seule !
Comme toujours à l’évocation du nom de Bill Kim mon sang se glace. J’avance les larmes aux yeux vers la plage. Je sais que ma réaction n’est pas normale. Cela fait plus de deux ans qu’il est mort, qu’il m'a enlevée, torturé, privé de mon enfant. Mais je n’arrive pas à contrôler cette angoisse à la seule évocation de son nom. Chaque fois que je l’entends c’est son visage que s’affiche devant mes yeux. J’ai l’impression qu’il me hante. Je sais que dans ses moments là je rejette tout le monde. Steve et Linc se font beaucoup de soucis mais je n’arrive pas à me confier, il n’arrive pas à comprendre. Comme des milliers de fois je me retrouve assise sur la plage. Le sable se faufilant entre mes orteils. Je me sens si bête, je déteste être aussi faible.
M : eh ! Alors il te faut une maison ?
Lo : Linc en a marre que je squatte chez lui !
M (séchant ses larmes) : et si tu me disais ce qui ne va pas !
Lo : ça va toi ?
M : Lorène, je ne sais pas ce qui te met dans un état pareil mais si je peux faire quelque chose je le ferais.
Lo : tu ne peux rien faire. C’est juste que… j’aie tellement de mauvais souvenirs qui me hantent. Tout comme toi !
M : racontes moi.
Lo : je n’en ai pas envie ! Et puis à quoi bon… c’est du passé.
M : non si cela te met dans un état pareil, tu dois m’en parler.
L : tu ne vas pas me lâcher ! T’as pas changé !
M (souriant): non !
Lo : bon, la personne qui m’a enlevé, les deux fois. C’était Kim… et j’ai du mal à l’oublier ! C’est tout.
M (passant sa main dans ses cheveux) : c’est qui ? Tu sais j’en sais moins que toi !
Lo : l’homme qu’a tué Sara… c’était lui qui… c’est à cause de lui si j’ai perdu … notre enfant.
M : viens par ici. Je ne savais pas ! Je suis désolé.
Lo : Chaque fois que j’entends son nom, c’est comme s’il surgissait en face de moi. Je n’arrive pas à l’oublier.C’est comme s’il faisait partie de moi, de mon esprit !
M : ça va passer, je te le promets ! Tu as un avenir qui t’attend et il semble radieux. Faut que tu passes à autre chose.
Lo (sanglotant) : mais c’était notre enfant, Mike !
M : je sais ne croit pas que cela ne me fais de mal mais tu dois vivre ! Tu dois faire ta vie avec Steve, avoir des enfants avec lui. Notre passé fait partie des meilleures choses qui me soit arrivé mais c’est le passé.
Lo : je suis désolé. Je ne devrais pas t’embêter avec tout ça.
M : arrêtes ! Je suis là et je serai toujours là pour toi. Même si t’es mariée !
Lo : dans deux mois. Je suis super contente. Steve est vraiment quelqu’un de bien.
M : pas comme moi !
Lo : Mike !
M : je plaisante.
Lo : Mike… cette nuit… tu as fait des cauchemars et si tu veux…
M : un jour, je te le promets. Mais là je n’ai pas envie, je ne peux pas t’en parler !
Lo : si cela ne va pas, tu devrais peut être revoir le psy.
M : j’irais si j’en ai besoin.
Lo : tu me le promets ?
M : promis.
Je raccompagne Lorène vers la maison. Tout le monde nous attendais. J’essaye tant bien que mal de faire bonne figure mais je suis pas encore à l’aise. j’ai du mal à me dire que je suis ici chez moi !
L : bon, frérot, on va te laisser. Faut que tu te repose un peu !
M : oui, j’ai beaucoup de choses à remettre en place dans ma tête. Merci.
L : tu m’appelles si tu as besoin, mon numéro est à côté du téléphone.
M : arrêtes de t’inquiéter. Et puis j’ai de la visite devant moi !montrant la maison.
S : ah oui tu es à peine rentré ! !
M : allez bonne nuit !
Je les vois tous s’éloigner pour me laisser seul. Je suis si déconcerté par la vie qui m’attend ici. Est-ce vraiment ce que je souhaite ? Je ne sais pas. En réalité je ne sais pas ce que je veux… Je sais seulement que je suis hyper mal à l’aise dans cette maison, seul. Je trouve enfin la chambre. Pour l’énième fois en deux jour, je file sous la douche. C’est fou, comme cette liberté me fait du bien. Je me faufile sous les draps. Je suis transi par cette sensation d’abandon. Cette pièce, ce lit respire l’odeur de Sara. Je soupire devant ce constat. Mon esprit me joue des tours comment cela pourrait-il être possible. Je m’endors vite, exténué par ces derniers jours, les larmes perlant le long de mes joues.
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
charline-kilou Sam 23 Juin - 19:25
Mais où est sara ??? Ca commence à être inquiétant !
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
WentSarah Sam 23 Juin - 22:40
charline-kilou a écrit:Mais où est sara ??? Ca commence à être inquiétant !
C'est vrai que l'absence de Sara est de plus en plus bizarre mais peut être qu'on s'inquiète pour rien enfin j'espère
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
miss_sa_69 Dim 24 Juin - 2:56
AAAAAAAAAAAAAAAA mais tout a lheure je taie posté un massage et il est pas passé ce connard !!!! !!!!!!!!!!
Bon aloors ma titine damour tu commence a minquiéter la suis comms les autres moi je dis SARA! HOUHOU SARA TU ES RECHERCHE PAR LES MENDRES DE UNDENIABLE QUEST CE QUE TU FOUS TU MINQUIETE
Ps: euh ba comme tu le sais moi et te saison trois cest une grande histoire donc te dis vive le prochaine épisooode!!!
!!!!!!!!!!Bon aloors ma titine damour tu commence a minquiéter la suis comms les autres moi je dis SARA! HOUHOU SARA TU ES RECHERCHE PAR LES MENDRES DE UNDENIABLE QUEST CE QUE TU FOUS TU MINQUIETE
Ps: euh ba comme tu le sais moi et te saison trois cest une grande histoire donc te dis vive le prochaine épisooode!!!
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
lily24 Dim 24 Juin - 12:22
Stp dis nous où est sara???
Est-ce que la chambre a vraiment son odeur?
Il me faut absolument une suite
Est-ce que la chambre a vraiment son odeur?
Il me faut absolument une suite
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
nestella Dim 24 Juin - 12:22
Pauvre Mick il est tout triste san Sara!!!!!
Mais elle est ou?????
je commence a me faire du soucis!
la suite stp stp stp stp
Mais elle est ou?????
je commence a me faire du soucis! la suite stp stp stp stp
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
chachou18 Dim 24 Juin - 13:11
charline-kilou a écrit:Mais où est sara ??? Ca commence à être inquiétant !
je trouve aussi!! la suite stp!!! on veut savoir!!
chachou18- De retour à Chicago
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
chachou18 Dim 24 Juin - 17:21
une suite aujourd'hui??
stp!!!!
stp!!!!
chachou18- De retour à Chicago
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
soso_burrows Dim 24 Juin - 19:56
Moi j'ai enfin pu réussir à terminer de tout lire ce week end et je ne suis pas déçue mais frustrée, parce que j'attends ta suite avec impatience !
Où est Sara ? Elle attends quoi pour se manifester ?
J'ai hâte j'ai hâte j'ai hâte !
Où est Sara ? Elle attends quoi pour se manifester ?
J'ai hâte j'ai hâte j'ai hâte !
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
virginie Dim 24 Juin - 21:18
magnifique !!!!!!! suite
j' ai la meme question que tout le monde !!!!!!!!!!
ELLE EST OU SARA ??????????????
ELLE ATTEND LE DELUGE POUR SE POINTER !!!!!!!!!!!
met vite la suite !!!!!!!!!!
j' ai la meme question que tout le monde !!!!!!!!!!
ELLE EST OU SARA ??????????????
ELLE ATTEND LE DELUGE POUR SE POINTER !!!!!!!!!!!
met vite la suite !!!!!!!!!!
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
ponou Dim 24 Juin - 22:44
je pleure avec Michael ... Mais où est elle, on veut tous la voir, tu nous la ramènes bientôt hein ????
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
chachou18 Lun 25 Juin - 15:14
la suite stp!!!!!!!!!!!!!!!!!
c'est pas bien de nous laisser comme ça....
c'est pas bien de nous laisser comme ça....
chachou18- De retour à Chicago
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
ENNEADE Lun 25 Juin - 15:21
chachou18 a écrit:la suite stp!!!!!!!!!!!!!!!!!
c'est pas bien de nous laisser comme ça....
je sais je fais ma sadique...
la suite demain mais je ne sais pas vraiment dans quelle direction partir!!!
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
chachou18 Lun 25 Juin - 15:25
ENNEADE a écrit:chachou18 a écrit:la suite stp!!!!!!!!!!!!!!!!!
c'est pas bien de nous laisser comme ça....
je sais je fais ma sadique... <a href="http://www.sweetim.com/s.asp?im=gen&ref=11" target="_blank"><img src="http://content.sweetim.com/sim/cpie/emoticons/0002006E.gif"></a>
la suite demain mais je ne sais pas vraiment dans quelle direction partir!!! <a href="http://www.sweetim.com/s.asp?im=gen&ref=11" target="_blank"><img src="http://content.sweetim.com/sim/cpie/emoticons/00020077.gif"></a>
de...de...demain????
je vais mourrir! je ne tiendrai jamais!!!! 
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
ENNEADE Lun 25 Juin - 15:35
désolé mais je ne pourrais pas écrire aujourd'hui donc ..
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
chachou18 Lun 25 Juin - 15:44
donc tu perdras une letrice!! 
chachou18- De retour à Chicago
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