les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)

tu nous manques! heureusement que tu reviens dans 2 jours!!!!!


vite revien!!!!!!!!!!!

chachou18 a écrit:tu nous manques! heureusement que tu reviens dans 2 jours!!!!!


vite revien!!!!!!!!!!!

jalais te diiiiire la meme chose!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Le compte a rebours a commencé j-1

J'attends ton retour avec IMPATIENCE et j'ai hate de lire les sublimes suites que tu as du préparés!!!!!!!!!!!!!!!

Devine quoi?
AUJOURD'HUI ON EST LE 9!!
On va pouvoir enfin savoir c'est qui qui débraque en trombe avec sa voiture!!!
Et on va pouvoir découvrir la suite!!
Préssée de lire ta suite et surtout bon retour parmit nous!!

Trop préssée d'avoir une suite !!!!

sara60 a écrit:Devine quoi?
AUJOURD'HUI ON EST LE 9!!
On va pouvoir enfin savoir c'est qui qui débraque en trombe avec sa voiture!!!
Et on va pouvoir découvrir la suite!!
Préssée de lire ta suite et surtout bon retour parmit nous!!

je peux pas mieux dire !!!

J'ai attendu 10 jours pour une suite,et je la veux AUJOURDUI !!!!!

charline-kilou a écrit:J'ai attendu 10 jours pour une suite,et je la veux AUJOURDUI !!!!!

ouais moi aussi je viens je pensais quil y avait une suiiite et meme pa tu ne pense pas a mon ti coeur fragiiile té méchaannte!!!!!!!!!!!!!!!

coucou les filles...

bon je vois que l'on s'impatiente un peu....
purée j'ai toujours pas réussi à combler mon retard dans toutes les fics et je parle pas des nouvelles... vous n'avez pas chômée....

bon, vous allez me lancer des tomates mais p'tite transition pour se remettre dans le bain, elle sera importante pour la suite...

merci, merci pour vos messages, ça fait super plaisir.


pensée de Steve : bleu


Steve et ses hommes se garent devant un entrepôt désaffecté sur les docks de Chicago. Ils sont tous exténués, des heures qu’ils tournent en voiture, qu’ils retournent la ville de fond en comble, qu’ils font appels à tous les indics qu’ils ont sur place, mais rien. Rien, c’est leur dernière chance, ils le savent. Quasiment 13h qu’elle a disparu, plus les heures passent et plus les chances diminuent.

Steve : bon, les gars. Aucun véhicule de visibles.
Homme1 : le radar thermique ne nous indique aucune source de chaleur, personne.
Steve : ils peuvent avoir doublé les murs, on vérifie…Jack et Vince vous allez sur la droite, Dean et Paul à gauche et Daniel avec moi, on fonce dans le tas. OK
Vince : on vous couvre.

Je sens la peur montée en moi, c’est notre dernière chance… toutes nos pistes sont épuisées. De plus le jour ne va pas tarder à se lever, et cela n’est pas fais pour nous aider. La nuit est plus propice à ce genre d’instigation. J’enclenche mon arme.

Steve : on coupe les radios, on reste en visuels.
Hommes : OK

On entre tous tels un seul bloc dans cet entrepôt, il faut que ce soit celui-là, il le faut.
Nous progressons lentement, tel des fourmis, méticuleuse et précise. Rien ne doit être laissé au hasard. Les moindres millimètres furent explorer sans succès.

Steve (inquiet) : elle est ici, on a du louper quelque chose
Daniel (résigné) : Steve, on a tous fouillé, il n’y a rien.
Vince : rien, il n’y a eut personne ici depuis des lustres.
Steve (tracassé) : il faut qu’elle y soit…
Dean : c’était notre dernière piste, ils ont dû la sortir de la ville, il n’y a que ça.
Steve (agacé) : non, elle est en ville. Ils n’avaient pas le temps de la transporter, c’est ridicule. Ils veulent… attendez, des placards muraux, défoncez-moi ça.
Dean (surpris) : tu rêves ou quoi… faut que tu te ressaisisses un peu, ce n’est pas en fracassant des placards
Steve (énervé) : je vous ai donné un ordre, merde.

Je commence à fracasser ce placard immense face à moi. Son fond est un mur en placo plâtre. Je suis sûr qu’elle est derrière. Rien, elle ne faisait qu’isoler du mur. Je me sens si stupide. Je ne sais plus quoi faire, je dois la retrouver. Je tombe à terre, mes hommes me regardent, ils n’osent pas bouger. Que doivent-ils penser de moi ? Ils ne doivent rien comprendre, moi-même j’ai du mal. Mon regard est attiré par le sol. Dans ce placard il est en bois. Accroupi par terre, je tâtonne. Ils doivent me prendre pour un dingue. Mais je ne peux pas la laisser, pas elle. Soudain, je sens entre mes doigts un crochet en fer.

Steve : une trappe, on y va, en position.

Je n’ai pas encore fini ma phrase qu’ils sont déjà en place. L’ouverture nous montre un escalier, celui-ci amenant dans un sous-sol. Des bruits viennent à nous, des murmures :

- Tu lui as fais l’injection.
- Il y a au moins un quart d’heure. Elle ne devrait plus tarder. Je vois d’ici la une des journaux locaux «Une avocate du service de protection juridique morte d’une overdose au milieu d’un squatte de junkies. Elle n’a pas supporté de ne pas être mentionné dans le message télé des frères burrows » (éclat de rire)
- Bon, c’est pas tous ça, faut qu’on la transporte. Tu ne crois pas qu’on devrait la rhabiller ?
- Laisse… s’il y en a que sa peut amuser ?

Je donne l’ordre de donner l’assaut, deux hommes nous font face. Ils sont lourdement armés. J’essaye tant bien que mal, de me concentrer, mais je ne la voie pas.

Dean (neutre) : ennemis à terre. Où est la fille ?
Ennemis : morte !
Dean (lui assénant un coup dans le ventre) : où est-elle ?
Ennemis : chercher.
Vince : je la vois !

Je cours de toutes mes forces. Pourtant il n’y a que quelques mètres entre nous, mais j’ai l’impression que c’est une éternité. J’ai un moment d’effroi devant la vision de Lorène. Elle est là, immobile, à terre, nue. Je sens mes larmes montées. Je dois me concentrer, c’est ton boulot. Je ne peux m’empêcher de la revoir quelques semaines auparavant, se tenant le ventre, m’implorant de sauver son enfant. Elle est si loin, elle a abandonner. Je m’approche d’elle lentement. Elle n’a aucune réaction, son cœur bat, son souffle semble lointain. Chaque respiration semble être un effort pour elle. A genoux, à ses côtés je me sens comme désemparé, elle semble si lointaine, quasi sereine. Je ne vois pas mes hommes à mes côtés, je n’entends plus rien… j’ai juste envie de retrouver le salopard qui lui a fait cela.

Dean : on emmène tout le monde ?
Steve (rageur) : il me faut une couverture. Ils sont où ?
Dean (tempéré) : Steve, on a besoin d’eux en vie ! Tu t’occupes de Lorène, nous on les ramène à la maison.

Je l’enveloppe délicatement dans la couverture que l’on me tend. Elle n’a aucune réaction, son corps est quasiment figé. Il est presque entièrement griffé, comme si elle s’était elle-même affligé ses sévices. Je ne connais que trop bien ce milieu pour savoir ce qu’ils ont put lui faire. Elle est brûlante de fièvre faut que je la transporte le plus vite possible à l’hôpital. Je parcours tout l’entrepôt avec Lorène dans mes bras, elle n’a pas bouger, pas même esquisser une crainte, une douleur, rien… le néant.
Dehors, ils m’attendent tous. Je sens leurs regards se poser sur elle. Ils savent tous très bien qu’elle ne pourra pas s’en sortir.

Dean (affirmé) : tu ne peux pas l’emmener à l’hôpital !
Steve (désorienté) : je n’ai pas le choix ! Je ne la laisserai pas mourir !
Vince : il a raison, c’est risqué. Le plus proche c’est le Cook County. Deux enregistrements en moins d’un mois, vu dans l ‘état où elle est… ils voudront savoir… la chute dans l’escalier, ça ne passera pas. Fais voir ces bras. Merde, ils lui ont fait des injections… tu ne peux pas faire ça, faut que l’on fasse soigner discrètement.
Daniel (calmement) : Tancredi est docteur, et il y a de quoi la soigner là-bas.
Steve (résigné) : OK, mais faut lui faire des analyses de sang.

Je prends la seringue que me tend Paul. Faire une prise de sang, pour faire l’analyse dans un de nos labo… pour essayer le savoir ce qu’ils lui ont injecter. C’est notre seule chance. Je l’assois à mes côtés dans la voiture. Je suis à plus d’une heure de route de la planque. Jamais elle ne tiendra. Une équipe part ramener nos captifs à la maison, une autre va faire analyser le prélèvement de sangs. Je roule à fond tous du long, plus les minutes passent et plus j’ai peur. Je ne cesse de l’observer du coin d l’œil, mais elle n’a pas cillée, elle est comme paralysée. De manière frénétique je passe ma main, sur son front… mon inquiétude ne cesse de grandir au fur et à mesure que celui-ci se refroidit inlassablement. Ses lèvres deviennent bleutées, sa peau transparente.

pas trop décu

O puré, de punaise de puré!!!!! Magnifique ton retour i miss you!!!! et voila maintenant que jai lue ca tu va etre obliger de remettre une suiite après cette magnifique transition olalalala tu na pas de chance!!!!!!!!!!

OMG faut pas qu'elle meurt
Ta fic ma vraiment manquée aussi
Genial dte retrouver

MAGNIFIQUE , J ADORE GRAVE !!!!!!!!

RAVIE DE TE RELIRE !!!!!!!!!

FAUT PAS QU ELLE MEURE !!!!!!

LA SUITE EN URGENCE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Sa fait SUPER PLAISIR de te relire!!!!!!!!!!!
Et comme d'habitude ta suite est geniale!!!!!!!!
J'ai hate de lire la prochaine!!!!

moi aussi sa me fait trop plaiz que tu soit de retour !!

vivement la suite !!!!

je veux la suite !!stppppppppppp

Une suiittteeeee vittteeee


j'espère que Lorène va s'en sortir!!!!!!!!


ça m'avait manqué de ne plus te lire

ca fait plaisir de vous retrouver les filles

pour vos comms, ça fait chaud au coeur!!!
bon je ne suis pas super satisfaite, mais la voilà enfin...

pensée de Sara : violet
pensée de Mike : bleu


Un bruit de voiture rugit de l’allée centrale menant à la maison. Sa vitesse parait plus qu’excessive. Elle sait exactement où elle va. Les phares nous illuminent entièrement l’intérieur de la maison. On se regarde tous. Personne ne sait vraiment quoi faire. Un doute immense s’installe. S’ils avaient trouvé Lorène ils nous auraient prévenus, à moins que ce genre de chose ne s’annonce pas par la radio. Bien pire si ce n’était pas eux, mais…


Le doute ne cesse de se répandre au plus profond de mon être. Je vois Jane se diriger, non sans appréhension vers la porte, son arme à la main. Nos regards ne cessent de se croiser. Paul est derrière elle, le pic de la cheminée à la main. Je suis un peu surpris de le voir ainsi. Je ne crois pas qu’il est peur pour lui à cet instant. C’est plus un part de réflexe qui resurgît du plus profond de lui. Un instinct de survie. Seulement je le trouve étonnamment concentré, comme s’il ne voulait pas seulement se défendre. Je me réfugie derrière Mickaël qui s’est levé d’un bon de la chaise. Il s’est placé devant moi, comme pour m’abriter. Je suis complètement transparente derrière lui. Seule ma main ne peut se détacher de la sienne. Je sens toute la peur qu’il peut ressentir, il est fixe devant moi, sa main ferme dans la mienne, ses doits crispés. Lincoln, fixe obstinément la porte face à lui. Son regard est simplement terrifiant. J’ai l’impression que le monde s’est arrêté, les secondes paraissent des heures. L.J. est debout au côté de son père. Il semble totalement transcendé par l’adrénaline qui coule dans ses veines. Je distingue sa mâchoire se crisper régulièrement. Il est n’est plus le jeune homme de ce matin, enfilant les pancakes les uns après les autres. A cet instant il a la même détermination, force de caractère que son père ou son oncle peuvent avoir. Jane n’a pas le temps d’atteindre la porte que celle-ci s’ouvre sur nous avec une violence telle qu’elle finit de nous figer sur place. Je ne peux retentir de projeter un peu plus mon visage contre le dos de Mickaël, comme pour faire corps avec lui. Pour faire reculer le moment ou je devrais affronter la réalité qui vient de surgir sur nous.

Je sens Sara se rapprocher de moi au moment même où le fracas de la porte s’ouvrant devant nous m’apparaît. Je ne vois dans un premier temps que la semelle de la chaussure qui a défoncé la porte. Je serre une dernière fois la main de Sara avant de la lâcher, je dois la mettre à l’abri, la protéger. Mon cœur se soulève l’instant d’après, je ne peux pas croire ce que je vois. Mon dieu, elle est là, devant moi. Cela ressemble plus à une vision d’horreur en réalité. Elle est là, dans ses bras, livide, vitreuse, cadavérique. Elle ne semble pas même respirer. Je sens les larmes monter en moi. Je jette un regard vers Linc. Il est là chancelant, il me regarde, comme pour vérifier que l’on voit bien la même chose. Ses yeux sont voilés, ou bien se sont les miens, je ne sais pas vraiment.

J: tu nous as fait une peur bleue !
Steve (courant) : le docteur, vite !
S (surprise) : je n’ai rien ici !
J: L.J. viens m’aider. On a tous ce qu’il faut à la cave. Dites ce dont vous avez besoin, Sara et vous l’aurez ?
S (suivant l’homme dans l’escalier) : je vais d’abord l’examiner.
S : vous l’avez trouvée, il y a combien de temps, elle a des blessures, elle a perdu connaissance il y a longtemps ?
Steve (inquiet) : ça fait au moins une demi-heure. Elle était dans cet état quand on la trouvée.

Je le vois la déposer délicatement sur son lit. Il a un regard très doux, complètement différent de tout à l’heure. Il est très tendre quand il la touche, la regarde. A l’opposé de l’homme téméraire de cette après-midi, complètement hors de lui. Je ne peux m’empêcher de sourire devant son attitude. J’ai à peine le temps de me retourner que Jane me tend une trousse de premier secours avec stéthoscope, lampe et tout ce dont j’ai besoin pour faire mon diagnostique. Mickaël et Lincoln, sont auprès d’elle. Ils n’osent à peine la regarder. Je sens tout le désespoir qu’ils ressentent à cet instant. Je me penche un peux plus vers Lorène. J’ouvre un peu la couverture dans laquelle Steve l’a emmitouflé. Je la découvre à peine, que je m’aperçois qu’elle probablement nue, le peu de sa peau que j’aperçois est aussi blême que son visage mais empli d’égratignures. Je sens une nausée montée en moi, je dois être forte pour eux, pour elle. Je sens tous leurs regards se braquer sur mon visage. Celui-ci à du trahir la vision d’horreur que je viens de voir. Je ne peux pas me contrôler tant que Mickaël me regarde. Ses yeux me transpercent littéralement. Ils me posent des milliers de questions, me supplient de la sauver.

S : tout le monde dehors ! Sortez tous !
M : Sara, je…
S : dehors, laissez moi travailler tranquille.
J (calme) : oui, tu nous dis ce dont tu as besoins. Prenant Linc et Mike par les épaules. Allez venez, on la gêne plus qu’autre chose.
M (inquiet) : on reste dans le couloir.
S : Steve, c’est ça ?
Steve (surpris) : oui
S (timide) : vous pouvez rester, s’il vous plaît.
Steve (refermant la porte) : bien sur.
S : faut que vous me disiez tout ce qui pourrait m’aider.
Steve : je ne sais pas trop quoi vous dire.

Je la découvre et une vision d’horreur me fait face. Je vois toute la douleur de l’homme qui est face à moi alors qu’il regarde mes yeux s’écarquillaient au fur et à mesure qu’il enlève la couverture. Son corps est entièrement griffé, de partout, je suis abasourdie parce que je vois. Ses flancs sont couverts de bleu, tout comme son dos. Mais surtout, il ne présente aucun signe de conscience, elle ne réagit à plus rien. Il la dépose, lentement dans son lit, dans ses draps. Je sens que c’est mouvements sont très durs pour lui à faire. Mécaniquement je commence par prendre son pouls, il est très bas, beaucoup trop bas. J’essaye d’entendre sa respiration, son cœur à l’aide de mon stéthoscope. C’est tellement infime, que dans un premier temps, j’ai bien cru qu’il était déjà trop tard. J’ai une peur au ventre qui ne cesse de grandir, je ne me vois pas dire une chose pareil à Mickaël, vu dans l’état ou il était, il y a peu. Je n’ai pas envie qu’il replonge, qu’il perde pied… pour lui, pour Lincoln, je dois faire tout ce que je peux. J’examine ses plaies avec effroi. Je n’arrive pas à comprendre.

Steve (posé) : ce sont des griffures, docteur.
S (consciencieuse) : Sara, s’il vous plaît. Je vois bien, mais je n’arrive pas à comprendre.
Steve (tremblant) : elle se l’est fait elle-même. Il y a des techniques d’interrogatoires qui sont très insidieuses. On vous pousse, par divers moyens à vous infliger vous-même vos propres sévices.
S : il y a de multiples traces de piqûres dans son cou, à la pliure de son coude… je ne peux rien faire sans savoir ce qu’ils lui ont administré. Je pourrais lui faire plus de mal que de bien.
Steve (sanglotant) : ils ont dû lui administrer des psychotropes très puissants. Ils font venir à votre esprit votre plus grande phobie, vos peurs les plus lointaines. Certains vous répandent des douleurs tel dans tout votre corps que vous n’avez que la possibilité de vous lacérer le corps pour en expulser le mal. Vous serez bientôt les substances qu’on lui a administrer. Je lui ai fait une prise de sang, et ils doivent être en train de l’analyser en ce moment.
S : je vois.

Je ne cesse de l’examiner, mais aucun de ses réflexes ne répondent. Elle est inerte. Un fil, la tien encore à la vie, mais lequel. Pourvu qu’elle ne lâche pas. Il faut qu’elle tienne. Steve lui tient la main depuis tout à l’heure, ses yeux sont remplis de larmes. Il a l’air complètement perdu.

S : il y a des traces de piqûres aussi au niveau de son cœur, il a dut s’arrêter…
Steve (pleurant) : Sara, je vous en supplie faites en sorte qu’elle reste en vie
S (prenant la main de Steve) : elle a tellement de raisons de se battre, je ferai mon maximum, je vous le promets. Vous tenez beaucoup à elle ?
Steve (plongeant son regard dans celui de Sara) : oui
S : vous avez quoi ici, comme matériel.
Steve : dites et vous l’aurez.
S (dépitée) : dans l’idéal, un monitoring, pour surveiller son cœur, un respirateur pour l’aider au mieux. Un scanner pour voir ses lésions internes.
Steve : le scanner je ne peux pas, mais le reste est ici. Je vous l’apporte.
S : ce dont j’ai le plus besoin, c’est…
Steve : oui
S (le regard humide) : d’espoir.

Je vois sortir Steve et Sara de la chambre. Leurs visages sont décomposés. Je plonge mon regard dans celui de Sara. Je comprends à cet instant que c’est le docteur qui est face à moi. Elle essaye de maîtriser ses émotions. Je ne peux articuler un mot, j’ai trop peur des réponses qu’elle pourrait me donner.

S (forte) : bon, je ne vais rien vous cacher, son état est plus que critique.
L (se ruant sur Steve) : pourquoi ne pas l’avoir emmener à l’hôpital, putain.
J (calme) : Linc, calmes-toi. Il ne pouvait pas.
L (rageur) : il ne pouvait pas… vous vous foutez de moi, si elle y reste…
Steve : deux hospitalisations en moins d’un mois, vu son état, cela ne serait pas passer inaperçu.
L : il y a plein d’hosto à Chicago
J : vous l’avez trouvé où ?
Steve : dans un entrepôt, sur les docks. Le plus proche était le Cook, donc le même.
S (suspicieuse) : vous m’avez dis que vous l’avez trouvée, il y a ½ heure. Depuis les docks, il faut plus…
Steve : j’ai grillé quelques feux rouges. Je ferais mieux de remonter les appareils. L.J. tu veux bien m’aider.
L.J. : pas de problème.
M (inquiet) : Sara, je veux la voir.
S : elle est très faible.
L (suppliant) : Sara
S : OK mais cinq minutes.
M (lui déposant un baiser sur les lèvres) : merci.

Je m’avance vers elle. Elle est là. Allongée dans son lit, tel un ange. On dirait qu’elle dort paisiblement. J’ai peur de m’approcher. Je sens Sara, tout prêt de moi. J’ai l’impression qu’elle m’insuffle sa force. Je m’avance vers Lorène. Au fur et à mesure que je la vois ainsi, je ne peux m’empêcher de culpabiliser. Elle a l’air si fragile, si loin de nous. Sara s’affaire autour de nous. Steve lui a monté divers appareil auquel elle la branche. Je n’entends plus que le bruit de son cœur résonner dans la machine. Le bruit est si lent, si régulier. Je sens la main de Linc se poser sur mon épaule. Il lui dépose un baiser sur le front, il a dû lui ordonner de se battre, qu’on était là auprès d’elle.

L (solide) : c’est pas en restant au fond de la pièce, qu’elle sera que tu es là.
M : je… oui.

Je m’approche d’elle, lui prends sa main. Tout le monde est sorti sauf Sara.
M : j’ai dépassé les cinq minutes ?
S : c’est bon.
Elle est tellement loin. Son visage est complètement meurtri par les douleurs qu’elle a du endurer. Je ne vois que lui et ses mains qui dépassent des draps. Je n’ose imaginer ce qu’ils ont pu lui infliger. J’essaye de déposer un baiser sur son front, mais je n’y arrive pas. Je n’arrive pas à déposer mes lèvres sur sa peau blême. Mon visage tombe à côté du sien.
M (murmurant) : faut que tu tiennes le coup, je t’en supplie. Je ne sais pas ce que deviendrais sans toi. Je t’aime Lorène. Tu m’entends. Fais-moi un signe.
Je sens la main de Sara se déposer sur mon épaule. Je dois faire face. C’est peut-être la dernière fois que je te vois, je ne peux pas m’y résoudre. Mes lèvres effleurent à peine ta joue glaciale. Cela me tétanise sur place. Ce contact me fait de plus en plus peur, me fait prendre conscience que je ne peux pas te laisser partir.
M (troublé) : Sara, elle est gelée
S (étonnée) : j’ai prise sa température tout à l’heure, elle était ….merde, mais ce n’est pas vrai. Lorène.
Je vois Sara, gesticuler dans tous les sens, le corps de Lorène ne bouge pas. Ses réflexes sont inexistants.

Je me retourne vers Mickaël, une boule au ventre ma prise à la seconde ou j’ai posé ma main sur le front de Lorène. Elle est en hypothermie. Faut lui faire remonter sa température. Je dois lui trouver des couvertures, encore plus. Je ne sais pas vraiment quoi faire. Il plonge son regard dans le mien, baisse sa tête, comme pour s’excuser. Je vois la fermeture éclair de sa veste s’ouvrir. Il la laisse tomber à terre. Mais qu’est ce qu’il fait. Il enlève son t-shirt. Je suis abasourdie par ce que je vois. Je ne comprends rien. Ses yeux fixent le sol, comme pour mieux m’éviter.

S (ahurie) : je peux savoir ce que tu fais, Mickaël ?
M (dans un murmure) : la seule chose que je connaisse pour qu’elle vive.
S : quoi ?
Il a enlevé son pantalon. Mes yeux sont comme exorbités. Mon dieu, pourquoi n’y ai-je pas pensé avant.
S (angoissée) : d’accord, la chaleur de ton corps pourra faire remonter un peu sa température. Mais ce n’est pas certain, Mickaël.
M (lui prenant la main) : je sais. Mais si je ne le fais pas… on doit tout tenter
S (taquine) : oui, de plus il y a plus désagréable
M (épuisé) : Sara
S (sérieuse) : surtout tu la serres au maximum contre toi, faux que vous ayez le maximum de contacts. Et ne regarde que son visage, concentres toi sur son visage.
M : pourquoi ?
S : pour une fois, Scofield, fais-moi confiance. Glisses toi auprès d’elle et ne la découvre pas. Je reviens dans une demi-heure pour voir si ça marche.
M : merci.
S : je vois mal quelqu’un d’autre faire cela dans cette maison. Je ne suis pas sûr qu’il survivrait à la colère de ton frère.
M (souriant) : je t’aime
S (lâchant son étreinte) : vaux mieux que je te laisse. Tu m’appelles s’il y a quoi que se soit.

Je la vois sortir de la pièce, en m’offrant un dernier regard. Je sens une peur immense s’emparer de moi. Je me glisse à tes côtés. Je ne sais pas si cela va marcher. Je sens ton corps si froid contre le mien. Je respecte ma parole, je me concentre sur ton visage. Seulement je sens sous mes mains qui t’amènent à moi, les reliefs de ta peau se dessiner. Je sens les sanglots se contenir dans ma gorge. Comment ai-je pus te faire ceci, comment as-tu pus survivre ? Je comprends de quoi Sara a voulu me protéger. Ton corps doit être entièrement blessé. Je te prends dans mes bras déposant ta tête contre mon torse, entortillant mes jambes entre les tiennes. Tu n’as aucune réaction. Tes membres se placent où je les disposent, telle une poupée de chiffon. E cet instant j’éclate littéralement, je ne peux retenir mes larmes.

magnifique suite

c'est stressant !!!!!!

j ' en redemande encore , encore , encore !!!!!!!!!!

qu'une seule chose à dire et c'est pas très original ce que je vais marquer mais....



la suite stp!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ta suite est superbe mais trop angoissante!!!!!!!!!!!!
J'espère que Lorène va aller mieu!!!!
Vivement la suite et sa fais vraiment plaisir de te relire car ta fic ma beaucoup manquée!!!!

I MISS YOU BABY !!!!!
magnifiiique ta suuuuiiiiiiiiiiite un peux stréssante mais magnifique!!!!!!!!!!!!!
ma tite lorène elle a intéret a aller mieux!!! !!!!!!

me sens troo proche de Sara dans ta fic jsais pas pourquoi!

SUPERBES SUITES !!!!!!! ELLE VA SURVIVRE HEIN ???

vraiment contente que tu sois de retour
tes suites sont trés belles, émouvantes, la dernière...
beacoup de stress mais tu arrives si bien à nous le faire contenir jusqu'à la dernière minute !
bravo a oi mis et ivement la suite

Tu peux pas savoir comme ta fic m'a manquée
en plus cette suite est excellente
vivement la prochaine