les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
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ENNEADE
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
charline-kilou a écrit:Ai pitié de nous ! On est des pauvres fans de ta fic attendant impatiemment une suite ! On est a genoux là !
On restera a genoux jusqu'à mardi alors!!!
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
désolé mais j'ai vraiment pas le moral... mon meilleur meilleur pote est à l'hosto (big accident de voiture) donc pour la suite je pense pas avant mardi si ça va...
merci pour vos mess
merci pour vos mess
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
ENNEADE a écrit:désolé mais j'ai vraiment pas le moral... mon meilleur meilleur pote est à l'hosto (big accident de voiture) donc pour la suite je pense pas avant mardi si ça va...
merci pour vos mess
Bon rétablissemant à ton best !
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
ENNEADE a écrit:désolé mais j'ai vraiment pas le moral... mon meilleur meilleur pote est à l'hosto (big accident de voiture) donc pour la suite je pense pas avant mardi si ça va...
merci pour vos mess
Prend ton temps,courage
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
On va prendre notre mal en patience et le principal c'est que ton meilleur pote se rétablisse!!!!!!
nestella- Rendez vous avec Pope
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Jesper que ton meilleur pote sa ira mieux nous on attendra
miss_sa_69- De retour à Chicago
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
T'inquiètes pas pour nous...on attendra
reste près de tes proches...bon courage
reste près de tes proches...bon courage
lily24- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
merci merci beaucoup pour vos mess, je vous adore...
bon tout est rentré dans l'ordre... du moins presque (il sort à la fin de la semaine)... un putain de chauffard bourré qui lui est rentré dedans.... bon j'arrète avec ma p'tite life...
voilà la suite
pensée de Sara : violet
Cela fait presque une heure déjà que je n’ai pas bougé de cette chambre. Je ne cesse de surveiller Lorène. Elle se bat comme jamais je n’aurais crut. Elle a repris des couleurs, ses paupières papillonnent légèrement… mais ce sont autant de signes qu’elle est sur la bonne voie. Mickaël et Lincoln n’ont pas bougés de la pièce depuis. Ils ne l’admettent pas mais ils veulent aussi bien l’un que l’autre être là quand elle rouvrira les yeux. Ils sont là tous les deux assis l’un à côté de l’autre, par terre, contre le mur. Tous les deux derrière moi, à scruter chaques mouvements. A me demander du regard comment elle va, dès que jette un œil à son rythme cardiaque. Je ne peux me résoudre à leur dire. Leur avouer qu’elle est dans un coma. J’ai refait des dizaines de fois le test de Glasgow, elle ne présente aucune réaction, ni oculaire, ni verbale… rien ne la stimule. Je me persuade moi-même que c’est juste un passage, qu’elle est inconsciente mais le temps est vraiment trop long, elle aurait dut reprendre conscience. Je suis sûr que si on lui laisse encore un peu de temps, elle se manifestera. J’ai beau essayer de tourner de toutes les manières possibles je sens au plus profond de moi que je ne pourrai pas leur dire une telle vérité, pas en les regardant en face. Ils me laissent faire tout ce que j’ai à faire, sans rien dire. Le silence de cette pièce est quasi mystique, Steve et Jane viennent régulièrement pour savoir comment elle va. Je ne peux m’arrêter de penser à ce jeune homme. Il est si distant quand il entre dans la pièce à présent, à dix mille lieux de ce que j’ai put voir lorsque l’on étés que tous les deux. Il entre à peine, me lance un regard et repart dès que qu’il comprend que rien n’a changé. Il repart tête baissée, on dirait un ombre qui ne peut s’empêcher de prendre des nouvelles même s’il connaît la réponse. Elle respire déjà seule, c’est déjà énorme, je n’ai vraiment pas envie de l’intuber, surtout pas ici, pas devant eux. Les bruits de plus en plus rapide du monitoring me sortent de ma léthargie. Mon dieu, ces battements sont de plus en plus rapides. Je sens les regards de Mickaël et Lincoln m’interroger. Si seulement je savais ce qu’ils lui ont injecté, je pourrais agir. Je sens les mains de Mickaël se poser sur mon épaule, j’ai l’impression de défaillir. Le regard de Mickaël plonge immédiatement dans le mien. J’ai l’impression de me noyer dans ses yeux. Son inquiétude est si palpable, ses mains tremblent légérement.
M (inquiet) : Sara, qu’est-ce qui se passe ?
S : ne t’inquiète pas. Elle doit être en train de se réveiller, cela risque d’être agitée.
Comment faire pour leurs faire comprendre tout ce qu’elle put endurer, leurs dire que je ne sais pas dans quel état elle sera à son réveil. Ils ne peuvent pas se douter de ce qui peut se produire, de ce qu’elle a du éprouver. C’est tellement inimaginable.
M : on peut faire quelque chose ?
S (avec sang-froid ) : restez auprès d’elle. Il ne faut pas qu’elle bouge. Je ne sais pas vraiment qu’elles sont ses lésions, j’aimerai qu’elle reste immobile.
L : d’accord.
Elle commence à s’agiter, je commence à ne plus savoir quoi faire. Si seulement je pouvais avoir ses analyses de sang. Je me demande bien ce qu’ils foutent, ils sont en train de dormir ou quoi ! Ils sont là, tous les deux assis à ses côtés. Ils n’osent pas la toucher. Ces mouvements sont de plus en plus brusque, elle rouvre les yeux, ils sont comme exorbités. J’ai l’impression de voir un remake de l’exorciste, mais de très mauvaise qualité. Ils la tiennent de part en part pour la maintenir allongée. Mais elle résiste pour se dégager de leurs emprises. Ils ne cessent de lui demander de se calmer, ce qui ne fait qu’accroître sa nervosité. Son rythme cardiaque atteint des sommets, elle est en hyper-ventilation, des sons sortent de sa bouche mais rien de compréhensible. On essaye tant bien que mal de la calmer, mais rien ne fait.
M (épouvanté ): Sara, qu’est-ce qu’elle a, fait quelque chose, n’importe quoi ?
S je ne peux pas lui mentir pas sur elle : je ne peux rien faire
L (furieux) : comment ça, vous êtes médecins ou pas ?
je sens les larmes qui montent à mes yeux .
S : ils lui ont fait des injections mais on ne sait pas de quoi, si je lui donne un médicament et qu’il est contre indiqué, je peux la tuer !
Et voilà, ils me regardent tous les deux avec une telle incompréhension et un tel désarroi dans leurs regards que je me sens faiblir. Mais je dois tenir. Je vois dans le regard de Mickaël toute la souffrance qu’il éprouve à cet instant. Celle de voir Lorène à la limite entre la vie et la mort et la mienne, de ne rien pouvoir faire.
M (les larmes aux yeux) : Sara, je t’en supplie, elle ne tiendra pas.
Ils commencent à avoir du mal à la contrôler. Ils la tiennent par les bras, seulement je sens bien qu’ils n’osent pas être ferme devant la vision qu’ils ont. Ces bras dont la peau est lacérée, piquée à divers endroits, se montrent à eux tel une vision sortie de l’enfer. Nous sommes sortis de notre tourment par l’entrée plus que qu’éclair de Steve. Il est stoppé net par ce qu’il voit. La femme qu’il aime, car c'est bien l’impression qu’il m’a donnée tout à l’heure, à la limite de l’hystérie, inconsciente. Et deux hommes essayant de l’apaiser, sans résultat.
S (soulagée ) : vous avez l’analyse.
St : oui, tenez. Vous…je peux faire quelque chose…
Oh ! Non je n’arrive pas à croire ce que je suis en train de lire. Il y a tellement de substances dans son organisme que je n’arrive pas à réaliser qu’elle soit encore parmi nous. Cette femme doit avoir un sacré ange gardien qui veille sur elle… le nombre de psychotrope est hallucinant, de l’adrénaline, des antalgiques… j’ai plus l’impression de lire un dictionnaire médical qu’un bilan sanguin. J’essaye d’analyser tous les médicaments qui lui sont de fait contre indiqué. Mon cerveau n’a jamais fonctionner aussi vite de toute sa vie, je ne veux pas la perdre, je ne dois pas, je ne peux pas…
S (sur un ton plus autoritaire qu’elle aurait voulu) : Mickaël, elle a des allergies ?
M : non, pas que je sache.
S : c’est vital, elle a des allergies à des médicaments ou pas ?
M (embarrassé) : non, Linc tu saurais si…
L : non, rien.
S : elle s’est droguée ?
L (surpris) : vous rigolé, vu tous les sermons qu’elle m’a fait !
S : Mickaël ?
M (tête baissés) : on a fumé deux ou trois pets, mais c’était à la fac !
L (effaré) : tu, vous…
S : ce n'est pas le moment, Lincoln. Rien de plus ? Jamais ?
M (sur de lui) : non.
S : merde, ils ont vraiment fais très fort.
Je lui ouvre ses yeux, ses pupilles ne sont pas plus grandes qu’une tête d’épingle, elle convulse… ils ont voulus faire croire à une overdose.
S : Steve, vous êtes sûr de ces résultats ?
St : oui, ils ont étés refait deux fois par sécurité, pourquoi ? Le mélange est complexe ?
S (concentrée) : non, au contraire cocaïne et héroïne, c’est détonant. On ne peut pas mieux s'y prendre si on veut lui faire faire une overdose !
L (vif) : un «speed-ball » ?
S (lui souriant) : je vois que je ne suis pas la seule à connaître !
M (désorienté) : si vous pouvez m’expliquer ? Un résumé me suffirait ?
L (calme) : Quand t’es vraiment défoncé du matin au soir, tu te fais des mélanges de coc et d’héro histoire d’aider le passage entre deux shoots. C’est extrêmement dangereux.
S (centralisant ses idées sur sa patiente) : le plus gros problème, c’est qu’elle n’y a jamais touchée, donc … Mickaël elle est en train de faire une overdose.
Je sens sa pression sur Lorène diminuer, elle s’agite de plus en plus. Il faut tout de suite que je lui injecte de la dopamine mais surtout du narcan. Je fouille comme une malade dans les affaires qu’ils m’ont montées précédemment, elle délire de plus en plus, mais toujours rien de compréhensible. Si seulement ils pouvaient en avoir, je serai certaine de la sauver, du narcan ce n'est pas compliqué putain. Je déballe tout, étalant au fur et à mesure à côté de moi les flacons, ampoules et compresses… c’est un véritable chantier. Son délire est de plus en plus fort, elle se débat de plus en plus. Je n’ai jamais eut aussi peur de toute ma vie. La moindre erreur, la moindre peur est son cœur peu lâcher. Lincoln et Mickaël se débattent pour la maintenir, je ne peux m’empêcher d’adresser un regard vers Steve, complètement impuissant, dos au mur. Il est là immobile, comme figé. Je n’arrive qu’à distinguer ses yeux rougis dans la pénombre de la pièce.
Le délire de Lorène est de plus en plus soutenu, ces paroles commencent à être audibles. Je suis comme pétrifiée par ce que j’entends. Sa voie est si claire, si tourmentée. Ses yeux vitreux ne cessent de nous regarder, passant de l’un à l’autre.
Lo (la voix rauque) : vous entendez, Linc, Mike…lâchez-moi… faut que je lui donne à manger…
L (calme, essayant de capter le regard de Lorène) : Lorène, calme-toi.
Lo (déboussolée) : tu n’entends pas… il pleure… il a faim…
L : personne ne pleure, faut que tu te concentres sur ma voix.
Lo (se tournant de l’autre côté) : Mike… tu entends, toi… le bébé
L : Lorène, regardes-moi
Lo (dans une dernière lamentation) : le bébé…il pleure… il a faim… faut…
Je viens à l’instant de lui injecter le narcan par intraveineuse. Elle tombe sur le coup. Entraînant Lincoln avec elle. Il s’était assis sur elle pour mieux la contrôler quand Mickaël la lâcher. Je le sens déboussoler, à l’ouest. Comme si on venait de lui arracher le cœur. Je me recule un peu pour me rapprocher de lui. Il ne semble pas me voir. Il est là assis au pied du lit, complètement effaré par ce qui viens de se passer. Je lui prends ses mains comme pour lui dire que je serai auprès de lui, que cela n’est qu’un sale moment à passer. Il plonge immédiatement son regard dans le mien. Il cherche une once d’espoir en moi.
S : ça va aller, c’est normal. Ne t’inquiète pas.
M (désemparé) : je ferais mieux d’aller prendre l’air.
S : s’il y a quoi que se soit, je t’appelle, d’accord.
M : oui.
S : Mickaël, ne culpabilise pas s’il te plaît.
M (essayant de lui renvoyer son sourire) : oui, docteur, on va essayer.
Je le laisse sortir sous le regard plus qu’inquiet de Lincoln. Steve sort aussi dans sa foulée. Je me demande pour lequel des deux je m’inquiète le plus. Ils sont tous les deux si préoccupés et si enfermés dans leurs mondes. Je continue mon travail. Le narcan est un antagoniste absolu des opiacés. Il chasse l’héroïne des récepteurs du cerveau. Seulement je dois y aller doucement si elle se réveille, elle sera en manque de manière intense. Le plus dur sera de doser. Je ne dois pas la quitter une seconde. Bon les convulsions ont cesser, je vais pouvoir lui administrer du diazepam. Je sens le regard soucieux de Lincoln. Il semble vouloir me poser des questions mais j’ai la vague impression qu’il en connaît déjà les réponses.
S : Lincoln, tout va bien ?
L : oui et vous ?
S : franchement, non.
L (passant sa main sur son crâne) : ça va recommencer. Ces hallucinations, elles vont revenir ?
S : il y a des chances. Mais on ne sait ni quant, ni de quelle manière.
L : je vais rester avec vous.
S : merci. Je ne savais pas que vous étiez caler en toxicologie.
L : eh ! On va dire que j’ai essayer pas mal de choses et que je n’avais pas que des bonnes fréquentations.
S : mais vous vous en êtes sorti.
L : oh, trois ans derrière les barreaux c’est super pour la désintox.
S : je vous crois.
Les heures passent. Elle se réveille régulièrement. Ses délires diffèrent à chaque fois. Elle entend souvent le bébé, son bébé pleurer, mais elle voit aussi des personnes, elle entend des cris… on la calme de plus en plus facilement. Le traitement est plus qu’efficace. Heureusement. Plus les heures passent et moins je sens peser sur moi la pression. Mais surtout, plus je me sens proche de Lincoln. On a plus besoin de parler. Un regard suffit pour que l’on se comprenne. Malgré le mal que cela peut lui faire, il gifle Lorène quand il faut la ramener de manière urgente à la réalité. On se bat ensemble pour la maintenir en vie, pour calmer les démons qui la hantent. Mais pas une seule fois on ne parle de ce qu’on entend. Car si moi je ne comprends pas toujours à quoi elle fait référence, les yeux plus que souvent humides de Lincoln me prouvent que lui le sait.
bon tout est rentré dans l'ordre... du moins presque (il sort à la fin de la semaine)... un putain de chauffard bourré qui lui est rentré dedans.... bon j'arrète avec ma p'tite life...
voilà la suite
pensée de Sara : violet
Cela fait presque une heure déjà que je n’ai pas bougé de cette chambre. Je ne cesse de surveiller Lorène. Elle se bat comme jamais je n’aurais crut. Elle a repris des couleurs, ses paupières papillonnent légèrement… mais ce sont autant de signes qu’elle est sur la bonne voie. Mickaël et Lincoln n’ont pas bougés de la pièce depuis. Ils ne l’admettent pas mais ils veulent aussi bien l’un que l’autre être là quand elle rouvrira les yeux. Ils sont là tous les deux assis l’un à côté de l’autre, par terre, contre le mur. Tous les deux derrière moi, à scruter chaques mouvements. A me demander du regard comment elle va, dès que jette un œil à son rythme cardiaque. Je ne peux me résoudre à leur dire. Leur avouer qu’elle est dans un coma. J’ai refait des dizaines de fois le test de Glasgow, elle ne présente aucune réaction, ni oculaire, ni verbale… rien ne la stimule. Je me persuade moi-même que c’est juste un passage, qu’elle est inconsciente mais le temps est vraiment trop long, elle aurait dut reprendre conscience. Je suis sûr que si on lui laisse encore un peu de temps, elle se manifestera. J’ai beau essayer de tourner de toutes les manières possibles je sens au plus profond de moi que je ne pourrai pas leur dire une telle vérité, pas en les regardant en face. Ils me laissent faire tout ce que j’ai à faire, sans rien dire. Le silence de cette pièce est quasi mystique, Steve et Jane viennent régulièrement pour savoir comment elle va. Je ne peux m’arrêter de penser à ce jeune homme. Il est si distant quand il entre dans la pièce à présent, à dix mille lieux de ce que j’ai put voir lorsque l’on étés que tous les deux. Il entre à peine, me lance un regard et repart dès que qu’il comprend que rien n’a changé. Il repart tête baissée, on dirait un ombre qui ne peut s’empêcher de prendre des nouvelles même s’il connaît la réponse. Elle respire déjà seule, c’est déjà énorme, je n’ai vraiment pas envie de l’intuber, surtout pas ici, pas devant eux. Les bruits de plus en plus rapide du monitoring me sortent de ma léthargie. Mon dieu, ces battements sont de plus en plus rapides. Je sens les regards de Mickaël et Lincoln m’interroger. Si seulement je savais ce qu’ils lui ont injecté, je pourrais agir. Je sens les mains de Mickaël se poser sur mon épaule, j’ai l’impression de défaillir. Le regard de Mickaël plonge immédiatement dans le mien. J’ai l’impression de me noyer dans ses yeux. Son inquiétude est si palpable, ses mains tremblent légérement.
M (inquiet) : Sara, qu’est-ce qui se passe ?
S : ne t’inquiète pas. Elle doit être en train de se réveiller, cela risque d’être agitée.
Comment faire pour leurs faire comprendre tout ce qu’elle put endurer, leurs dire que je ne sais pas dans quel état elle sera à son réveil. Ils ne peuvent pas se douter de ce qui peut se produire, de ce qu’elle a du éprouver. C’est tellement inimaginable.
M : on peut faire quelque chose ?
S (avec sang-froid ) : restez auprès d’elle. Il ne faut pas qu’elle bouge. Je ne sais pas vraiment qu’elles sont ses lésions, j’aimerai qu’elle reste immobile.
L : d’accord.
Elle commence à s’agiter, je commence à ne plus savoir quoi faire. Si seulement je pouvais avoir ses analyses de sang. Je me demande bien ce qu’ils foutent, ils sont en train de dormir ou quoi ! Ils sont là, tous les deux assis à ses côtés. Ils n’osent pas la toucher. Ces mouvements sont de plus en plus brusque, elle rouvre les yeux, ils sont comme exorbités. J’ai l’impression de voir un remake de l’exorciste, mais de très mauvaise qualité. Ils la tiennent de part en part pour la maintenir allongée. Mais elle résiste pour se dégager de leurs emprises. Ils ne cessent de lui demander de se calmer, ce qui ne fait qu’accroître sa nervosité. Son rythme cardiaque atteint des sommets, elle est en hyper-ventilation, des sons sortent de sa bouche mais rien de compréhensible. On essaye tant bien que mal de la calmer, mais rien ne fait.
M (épouvanté ): Sara, qu’est-ce qu’elle a, fait quelque chose, n’importe quoi ?
S je ne peux pas lui mentir pas sur elle : je ne peux rien faire
L (furieux) : comment ça, vous êtes médecins ou pas ?
je sens les larmes qui montent à mes yeux .
S : ils lui ont fait des injections mais on ne sait pas de quoi, si je lui donne un médicament et qu’il est contre indiqué, je peux la tuer !
Et voilà, ils me regardent tous les deux avec une telle incompréhension et un tel désarroi dans leurs regards que je me sens faiblir. Mais je dois tenir. Je vois dans le regard de Mickaël toute la souffrance qu’il éprouve à cet instant. Celle de voir Lorène à la limite entre la vie et la mort et la mienne, de ne rien pouvoir faire.
M (les larmes aux yeux) : Sara, je t’en supplie, elle ne tiendra pas.
Ils commencent à avoir du mal à la contrôler. Ils la tiennent par les bras, seulement je sens bien qu’ils n’osent pas être ferme devant la vision qu’ils ont. Ces bras dont la peau est lacérée, piquée à divers endroits, se montrent à eux tel une vision sortie de l’enfer. Nous sommes sortis de notre tourment par l’entrée plus que qu’éclair de Steve. Il est stoppé net par ce qu’il voit. La femme qu’il aime, car c'est bien l’impression qu’il m’a donnée tout à l’heure, à la limite de l’hystérie, inconsciente. Et deux hommes essayant de l’apaiser, sans résultat.
S (soulagée ) : vous avez l’analyse.
St : oui, tenez. Vous…je peux faire quelque chose…
Oh ! Non je n’arrive pas à croire ce que je suis en train de lire. Il y a tellement de substances dans son organisme que je n’arrive pas à réaliser qu’elle soit encore parmi nous. Cette femme doit avoir un sacré ange gardien qui veille sur elle… le nombre de psychotrope est hallucinant, de l’adrénaline, des antalgiques… j’ai plus l’impression de lire un dictionnaire médical qu’un bilan sanguin. J’essaye d’analyser tous les médicaments qui lui sont de fait contre indiqué. Mon cerveau n’a jamais fonctionner aussi vite de toute sa vie, je ne veux pas la perdre, je ne dois pas, je ne peux pas…
S (sur un ton plus autoritaire qu’elle aurait voulu) : Mickaël, elle a des allergies ?
M : non, pas que je sache.
S : c’est vital, elle a des allergies à des médicaments ou pas ?
M (embarrassé) : non, Linc tu saurais si…
L : non, rien.
S : elle s’est droguée ?
L (surpris) : vous rigolé, vu tous les sermons qu’elle m’a fait !
S : Mickaël ?
M (tête baissés) : on a fumé deux ou trois pets, mais c’était à la fac !
L (effaré) : tu, vous…
S : ce n'est pas le moment, Lincoln. Rien de plus ? Jamais ?
M (sur de lui) : non.
S : merde, ils ont vraiment fais très fort.
Je lui ouvre ses yeux, ses pupilles ne sont pas plus grandes qu’une tête d’épingle, elle convulse… ils ont voulus faire croire à une overdose.
S : Steve, vous êtes sûr de ces résultats ?
St : oui, ils ont étés refait deux fois par sécurité, pourquoi ? Le mélange est complexe ?
S (concentrée) : non, au contraire cocaïne et héroïne, c’est détonant. On ne peut pas mieux s'y prendre si on veut lui faire faire une overdose !
L (vif) : un «speed-ball » ?
S (lui souriant) : je vois que je ne suis pas la seule à connaître !
M (désorienté) : si vous pouvez m’expliquer ? Un résumé me suffirait ?
L (calme) : Quand t’es vraiment défoncé du matin au soir, tu te fais des mélanges de coc et d’héro histoire d’aider le passage entre deux shoots. C’est extrêmement dangereux.
S (centralisant ses idées sur sa patiente) : le plus gros problème, c’est qu’elle n’y a jamais touchée, donc … Mickaël elle est en train de faire une overdose.
Je sens sa pression sur Lorène diminuer, elle s’agite de plus en plus. Il faut tout de suite que je lui injecte de la dopamine mais surtout du narcan. Je fouille comme une malade dans les affaires qu’ils m’ont montées précédemment, elle délire de plus en plus, mais toujours rien de compréhensible. Si seulement ils pouvaient en avoir, je serai certaine de la sauver, du narcan ce n'est pas compliqué putain. Je déballe tout, étalant au fur et à mesure à côté de moi les flacons, ampoules et compresses… c’est un véritable chantier. Son délire est de plus en plus fort, elle se débat de plus en plus. Je n’ai jamais eut aussi peur de toute ma vie. La moindre erreur, la moindre peur est son cœur peu lâcher. Lincoln et Mickaël se débattent pour la maintenir, je ne peux m’empêcher d’adresser un regard vers Steve, complètement impuissant, dos au mur. Il est là immobile, comme figé. Je n’arrive qu’à distinguer ses yeux rougis dans la pénombre de la pièce.
Le délire de Lorène est de plus en plus soutenu, ces paroles commencent à être audibles. Je suis comme pétrifiée par ce que j’entends. Sa voie est si claire, si tourmentée. Ses yeux vitreux ne cessent de nous regarder, passant de l’un à l’autre.
Lo (la voix rauque) : vous entendez, Linc, Mike…lâchez-moi… faut que je lui donne à manger…
L (calme, essayant de capter le regard de Lorène) : Lorène, calme-toi.
Lo (déboussolée) : tu n’entends pas… il pleure… il a faim…
L : personne ne pleure, faut que tu te concentres sur ma voix.
Lo (se tournant de l’autre côté) : Mike… tu entends, toi… le bébé
L : Lorène, regardes-moi
Lo (dans une dernière lamentation) : le bébé…il pleure… il a faim… faut…
Je viens à l’instant de lui injecter le narcan par intraveineuse. Elle tombe sur le coup. Entraînant Lincoln avec elle. Il s’était assis sur elle pour mieux la contrôler quand Mickaël la lâcher. Je le sens déboussoler, à l’ouest. Comme si on venait de lui arracher le cœur. Je me recule un peu pour me rapprocher de lui. Il ne semble pas me voir. Il est là assis au pied du lit, complètement effaré par ce qui viens de se passer. Je lui prends ses mains comme pour lui dire que je serai auprès de lui, que cela n’est qu’un sale moment à passer. Il plonge immédiatement son regard dans le mien. Il cherche une once d’espoir en moi.
S : ça va aller, c’est normal. Ne t’inquiète pas.
M (désemparé) : je ferais mieux d’aller prendre l’air.
S : s’il y a quoi que se soit, je t’appelle, d’accord.
M : oui.
S : Mickaël, ne culpabilise pas s’il te plaît.
M (essayant de lui renvoyer son sourire) : oui, docteur, on va essayer.
Je le laisse sortir sous le regard plus qu’inquiet de Lincoln. Steve sort aussi dans sa foulée. Je me demande pour lequel des deux je m’inquiète le plus. Ils sont tous les deux si préoccupés et si enfermés dans leurs mondes. Je continue mon travail. Le narcan est un antagoniste absolu des opiacés. Il chasse l’héroïne des récepteurs du cerveau. Seulement je dois y aller doucement si elle se réveille, elle sera en manque de manière intense. Le plus dur sera de doser. Je ne dois pas la quitter une seconde. Bon les convulsions ont cesser, je vais pouvoir lui administrer du diazepam. Je sens le regard soucieux de Lincoln. Il semble vouloir me poser des questions mais j’ai la vague impression qu’il en connaît déjà les réponses.
S : Lincoln, tout va bien ?
L : oui et vous ?
S : franchement, non.
L (passant sa main sur son crâne) : ça va recommencer. Ces hallucinations, elles vont revenir ?
S : il y a des chances. Mais on ne sait ni quant, ni de quelle manière.
L : je vais rester avec vous.
S : merci. Je ne savais pas que vous étiez caler en toxicologie.
L : eh ! On va dire que j’ai essayer pas mal de choses et que je n’avais pas que des bonnes fréquentations.
S : mais vous vous en êtes sorti.
L : oh, trois ans derrière les barreaux c’est super pour la désintox.
S : je vous crois.
Les heures passent. Elle se réveille régulièrement. Ses délires diffèrent à chaque fois. Elle entend souvent le bébé, son bébé pleurer, mais elle voit aussi des personnes, elle entend des cris… on la calme de plus en plus facilement. Le traitement est plus qu’efficace. Heureusement. Plus les heures passent et moins je sens peser sur moi la pression. Mais surtout, plus je me sens proche de Lincoln. On a plus besoin de parler. Un regard suffit pour que l’on se comprenne. Malgré le mal que cela peut lui faire, il gifle Lorène quand il faut la ramener de manière urgente à la réalité. On se bat ensemble pour la maintenir en vie, pour calmer les démons qui la hantent. Mais pas une seule fois on ne parle de ce qu’on entend. Car si moi je ne comprends pas toujours à quoi elle fait référence, les yeux plus que souvent humides de Lincoln me prouvent que lui le sait.
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
LA SUITE !!!!!!!!!!!!! LA SUITE !!!!!!!!!!
LORENE VA S ' EN SORTIR !!!!! DIT !!!!!!!
MET LA TRES VITE LA SUITE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! PLEASE !!!!!!!!!!!
SUPERBE SUITE
LORENE VA S ' EN SORTIR !!!!! DIT !!!!!!!
MET LA TRES VITE LA SUITE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! PLEASE !!!!!!!!!!!
SUPERBE SUITE
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
MON DIEU TA SUITE EST MAGNIFIQUE !!!! VITE LA SUITE !!!
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
MAaaaaaaaagnifiqueeeeeeeeeeee par contre lorene elle va sen sortir il y a intéret !!!
vivment la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiteeeeeeee
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Dernière édition par le Mar 15 Mai - 19:47, édité 1 fois
miss_sa_69- De retour à Chicago
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
pauvre lorene ses types n'y sont pas aller de main morte!!! bande d'en
vite la suite!!!
vite la suite!!!
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Pauvre Lorène
vite une suite
vite une suite
lily24- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
profitez en voilà une petite suite.
je vosu fais de gros bisous, pour vos comms...
et PS pour Virginie : j'attends ta suite...
pensée de Mike : bleu
Je descends de cette chambre terrassé. J’avance tel un zombie dans la maison. Je me dirige vers la cuisine. Je n’ai pas besoin de réfléchir, je connais cette maison sur le bout des doigts. Elle n’a rien changée de place. Même ma bouteille préférée n’a pas bougée d’un millimètre. Je sors de la même manière. Je ne regarde pas ce qui se passe autour de moi. De toute façon qu’est-ce que j’en aie à foutre. Je m’avance vers le ponton sur le lac. C’est comme un havre de paix loin de tout ce tumulte. Je commence à réfléchir, même si j’ai promis à Sara de ne pas le faire. Je me repose les mêmes questions que quelques heures plus tôt. Les mêmes interrogations, les mêmes doutes viennent me hanter de nouveaux. Je ne sais pas combien de temps je suis resté là, quelques secondes, minutes…je ne l’entends pas arriver. Il a fallut qu’il me parle pour que je revienne à la réalité. Il est là assis à côté de moi. Je ne m’en été pas rendu compte.
St (souriant) : on ne vous a jamais dit qu’il ne fallait pas boire seul.
M (sorti de ses pensées) : pardon.
St : je plaisante. Elle s’en sortira. Le pire est passé, j’en suis certain.
M : merci de l’avoir trouvée. Je ne sais pas comment vous remercier.
St : une gorgée de whisky et ça ira.
M : tenez.
St : il est très bon. Mais je ne crois pas que se soit en vous soûlant que ça effacera ce que vous venez t’entendre.
M : je sais, ça m’évite de réfléchir. C’est vous qui l’avez trouvez la dernière fois ?
St : oui avec votre père.
M (fixant droit devant lui) : je ne fais que la mettre dans le pétrin.
St : et moi je la sauve!!
Mais qu’est-ce qu’il est bête ? son rire me fais partir à mon tour dans un fous rire incontrôlable. Je dois avouer que ce mec à l’air bien. Il fait tout pour pas que je me sente seul alors que lui est six pieds sous terre. Je vois ses yeux devenir humides. Je sais bien que ce n’est pas à cause de la crise de rire que l’on partage mais simplement car il est inquiet pour Lorène. je comprends beucoup mieux sa réaction quand il est venu tout à l'heure chercher les armes. je crois que j'aurais été aussi froid et téméraire si la vie de Sara avait été en danger. Au moment ou il a franchi la porte, avec Lorène dans ses bras. J'ai tout de suite compris qu'il y avait quelque chose entre eux.
M : je ne pensais pas vous rencontrer dans ces circonstances.
St (surpris) : pourquoi ?
M : c’est vous l’inconnu. Celui qui a appelé Lorène ce matin, n’est-ce pas ?
St : Inconnu. On voulait rester discret mais avec tout ceci… j’ai du mal à faire semblant, a ne pas penser au pire, à ne pas m’en vouloir de ne pas l’avoir trouvé plus tôt, de ne pas l’avoir suivi ce matin…
M : vous n’avez pas à vous en vouloir. C’est moi qui suis à l’origine de tout ceci.
St : on dirait votre père, il s’en voulait beaucoup de cette situation. Mais ce n’est pas vraiment de votre faute.
M : pas vraiment ! Vous connaissiez bien mon père ?
St : il m’a débauché de la CIA il y a cinq ans. C’était vraiment un homme bon. Vous n’en douteriez pas si vous l’aviez vu prendre soin de Lorène.
M : comment ça ?
St : il est allé la voir quand vous vous êtes évadés. Il fallait la mettre en sécurité étant donné que Mahone avait fais le lien entre vous deux. Du jour où il la vu, il n’a pas cessé de la couver. Elle était plus importante que quiconque sur cette terre pour lui. Il était passé à côté de tellement de chose que quand il la vu avec son gros ventre il est devenu complètement gaga. On aurait pis que plus rien ne compter excepté cet enfant. C’était une forme de rattrapage pour lui. Il voulait faire quelque chose pour vous, pour vous seul, Mickaël.
Je suis hébété parce que j’entends. Je n’avais pas eut le temps d’en parler à mon père, ni même avec Lorène. Je me sens si bien à cet instant. Le fait de savoir que pendant quelques moments j’ai eut un père, qu’il s’est occupé d’elle, de l’enfant qu’elle portait. Je me sens presque comme transporté par les sentiments qui m’envahissent.
M : je ne savais pas. Je ne sais pas comment j’aurais put, de toute façon.
St : Lorène m’a beaucoup parlé de vous. Elle tient beaucoup à vous deux.
M : moi aussi je tiens énormément à elle. Je sais que je ne devrais pas, je n’en ai pas le droit et je suis mal placé. Mais je dois juste vous dire une chose. Si je vois un jour une larme coulée des yeux de Lorène, à cause du vous, je vous tue.
St : vous avez raisons vous êtes mal placé pour me dire ce genre de choses, mais je n’en attendais pas moins de vous. Vous feriez mieux d’aller dormir, tout à l’heure vous devrez reprendre votre fuite.
M : prenez soin d’elle. merci
Je traverse cette maison comme une ombre. Je crois que j’ai un peu abuser de la bouteille de whisky avec Steve. J’ai l’impression que cela fait une éternité que je n’ai pas bu. En réalité, c’est le cas. Je sens tous mes sens en éveils. Je sens l’odeur de cette maison, le crépitement du feu encore brûlant dans la cheminée. Les regards de Paul et Jane se poser sur moi. Ils sont tous les deux assis. Ils discutent, je suppose de l’état de santé de Lorène. Je me sens si minable de l’avoir mis dans cet état, de l’avoir embarqué malgré elle, dans cette conspiration. Je sens mon sang se glacé en repensant à ce que j’ai pu voir, des atrocités qu’ils ont pu lui faire endurer. Ses divagations hantent mon esprit comme ses airs de musique que l’on n'arrive pas à faire disparaître. Je passe devant la porte de sa chambre. Un filet de lumière passe sous la porte. Je n’ai pas envie de les déranger. Je prends conscience à cet instant que voilà ce que je ferai, je les dérangerai. Moi, qui suit si inutile. Je fais quelques pas pour arriver devant la porte de la chambre de Sara. Que faire ? J’ai tellement besoin d’elle. Je n’ai pas envie de rentrer dans cette chambre et de me retrouvé seul. Comme abandonné, seul avec les démons qui me hantent. Je me sens si mal d’être en vie, heureux avec Sara alors que de l’autre côté du couloir Lorène se bat inlassablement pour rester en vie. Sara mon dieu, comment pourrais-je un jour la rendre heureuse. Si c’était elle allongé dans ce lit. Jamais je m’en remettrais s’il lui arrivé du mal. Mickaël, arrêtes, tu lui as fait du mal, par ta faute elle a souffert bien plus qu’elle n’aurait dut. Je m’assois sur le rebord du lit dans cette chambre triste. Je n'ai même pas pris la peine d'allumer la lumière. La seule chose qui illumine ma vie c’est le sourire de Sara. J’enfonce ma tête entre mes mains et je ne cesse d’imaginer son visage.
a demain
je vosu fais de gros bisous, pour vos comms...
et PS pour Virginie : j'attends ta suite...
pensée de Mike : bleu
Je descends de cette chambre terrassé. J’avance tel un zombie dans la maison. Je me dirige vers la cuisine. Je n’ai pas besoin de réfléchir, je connais cette maison sur le bout des doigts. Elle n’a rien changée de place. Même ma bouteille préférée n’a pas bougée d’un millimètre. Je sors de la même manière. Je ne regarde pas ce qui se passe autour de moi. De toute façon qu’est-ce que j’en aie à foutre. Je m’avance vers le ponton sur le lac. C’est comme un havre de paix loin de tout ce tumulte. Je commence à réfléchir, même si j’ai promis à Sara de ne pas le faire. Je me repose les mêmes questions que quelques heures plus tôt. Les mêmes interrogations, les mêmes doutes viennent me hanter de nouveaux. Je ne sais pas combien de temps je suis resté là, quelques secondes, minutes…je ne l’entends pas arriver. Il a fallut qu’il me parle pour que je revienne à la réalité. Il est là assis à côté de moi. Je ne m’en été pas rendu compte.
St (souriant) : on ne vous a jamais dit qu’il ne fallait pas boire seul.
M (sorti de ses pensées) : pardon.
St : je plaisante. Elle s’en sortira. Le pire est passé, j’en suis certain.
M : merci de l’avoir trouvée. Je ne sais pas comment vous remercier.
St : une gorgée de whisky et ça ira.
M : tenez.
St : il est très bon. Mais je ne crois pas que se soit en vous soûlant que ça effacera ce que vous venez t’entendre.
M : je sais, ça m’évite de réfléchir. C’est vous qui l’avez trouvez la dernière fois ?
St : oui avec votre père.
M (fixant droit devant lui) : je ne fais que la mettre dans le pétrin.
St : et moi je la sauve!!
Mais qu’est-ce qu’il est bête ? son rire me fais partir à mon tour dans un fous rire incontrôlable. Je dois avouer que ce mec à l’air bien. Il fait tout pour pas que je me sente seul alors que lui est six pieds sous terre. Je vois ses yeux devenir humides. Je sais bien que ce n’est pas à cause de la crise de rire que l’on partage mais simplement car il est inquiet pour Lorène. je comprends beucoup mieux sa réaction quand il est venu tout à l'heure chercher les armes. je crois que j'aurais été aussi froid et téméraire si la vie de Sara avait été en danger. Au moment ou il a franchi la porte, avec Lorène dans ses bras. J'ai tout de suite compris qu'il y avait quelque chose entre eux.
M : je ne pensais pas vous rencontrer dans ces circonstances.
St (surpris) : pourquoi ?
M : c’est vous l’inconnu. Celui qui a appelé Lorène ce matin, n’est-ce pas ?
St : Inconnu. On voulait rester discret mais avec tout ceci… j’ai du mal à faire semblant, a ne pas penser au pire, à ne pas m’en vouloir de ne pas l’avoir trouvé plus tôt, de ne pas l’avoir suivi ce matin…
M : vous n’avez pas à vous en vouloir. C’est moi qui suis à l’origine de tout ceci.
St : on dirait votre père, il s’en voulait beaucoup de cette situation. Mais ce n’est pas vraiment de votre faute.
M : pas vraiment ! Vous connaissiez bien mon père ?
St : il m’a débauché de la CIA il y a cinq ans. C’était vraiment un homme bon. Vous n’en douteriez pas si vous l’aviez vu prendre soin de Lorène.
M : comment ça ?
St : il est allé la voir quand vous vous êtes évadés. Il fallait la mettre en sécurité étant donné que Mahone avait fais le lien entre vous deux. Du jour où il la vu, il n’a pas cessé de la couver. Elle était plus importante que quiconque sur cette terre pour lui. Il était passé à côté de tellement de chose que quand il la vu avec son gros ventre il est devenu complètement gaga. On aurait pis que plus rien ne compter excepté cet enfant. C’était une forme de rattrapage pour lui. Il voulait faire quelque chose pour vous, pour vous seul, Mickaël.
Je suis hébété parce que j’entends. Je n’avais pas eut le temps d’en parler à mon père, ni même avec Lorène. Je me sens si bien à cet instant. Le fait de savoir que pendant quelques moments j’ai eut un père, qu’il s’est occupé d’elle, de l’enfant qu’elle portait. Je me sens presque comme transporté par les sentiments qui m’envahissent.
M : je ne savais pas. Je ne sais pas comment j’aurais put, de toute façon.
St : Lorène m’a beaucoup parlé de vous. Elle tient beaucoup à vous deux.
M : moi aussi je tiens énormément à elle. Je sais que je ne devrais pas, je n’en ai pas le droit et je suis mal placé. Mais je dois juste vous dire une chose. Si je vois un jour une larme coulée des yeux de Lorène, à cause du vous, je vous tue.
St : vous avez raisons vous êtes mal placé pour me dire ce genre de choses, mais je n’en attendais pas moins de vous. Vous feriez mieux d’aller dormir, tout à l’heure vous devrez reprendre votre fuite.
M : prenez soin d’elle. merci
Je traverse cette maison comme une ombre. Je crois que j’ai un peu abuser de la bouteille de whisky avec Steve. J’ai l’impression que cela fait une éternité que je n’ai pas bu. En réalité, c’est le cas. Je sens tous mes sens en éveils. Je sens l’odeur de cette maison, le crépitement du feu encore brûlant dans la cheminée. Les regards de Paul et Jane se poser sur moi. Ils sont tous les deux assis. Ils discutent, je suppose de l’état de santé de Lorène. Je me sens si minable de l’avoir mis dans cet état, de l’avoir embarqué malgré elle, dans cette conspiration. Je sens mon sang se glacé en repensant à ce que j’ai pu voir, des atrocités qu’ils ont pu lui faire endurer. Ses divagations hantent mon esprit comme ses airs de musique que l’on n'arrive pas à faire disparaître. Je passe devant la porte de sa chambre. Un filet de lumière passe sous la porte. Je n’ai pas envie de les déranger. Je prends conscience à cet instant que voilà ce que je ferai, je les dérangerai. Moi, qui suit si inutile. Je fais quelques pas pour arriver devant la porte de la chambre de Sara. Que faire ? J’ai tellement besoin d’elle. Je n’ai pas envie de rentrer dans cette chambre et de me retrouvé seul. Comme abandonné, seul avec les démons qui me hantent. Je me sens si mal d’être en vie, heureux avec Sara alors que de l’autre côté du couloir Lorène se bat inlassablement pour rester en vie. Sara mon dieu, comment pourrais-je un jour la rendre heureuse. Si c’était elle allongé dans ce lit. Jamais je m’en remettrais s’il lui arrivé du mal. Mickaël, arrêtes, tu lui as fait du mal, par ta faute elle a souffert bien plus qu’elle n’aurait dut. Je m’assois sur le rebord du lit dans cette chambre triste. Je n'ai même pas pris la peine d'allumer la lumière. La seule chose qui illumine ma vie c’est le sourire de Sara. J’enfonce ma tête entre mes mains et je ne cesse d’imaginer son visage.
a demain
Dernière édition par le Mar 15 Mai - 20:28, édité 1 fois
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Localisation : sous la couette avec ....
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
pauvre petit Mick! faut pas qu'il se mete dans un état pareil!!
vivement demain pour la suite!!!
vivement demain pour la suite!!!
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
PAUVRE MICHAEL
j ' en redemande encore !!!!
vivement la suite , met la tres tres tres tres tres vite !!!!!!! please !!!!!!
j ' en redemande encore !!!!
vivement la suite , met la tres tres tres tres tres vite !!!!!!! please !!!!!!
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Age : 45
Localisation : je suis toujours en fuite
Date d'inscription : 05/12/2006
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Pauvre petit Mick il est tout déboussolé heureusement qu'il a Sara comme appui car il sombrerait autrement!!!!!
C'etait vraiment geniale !!!!
UNE SUITE !!!!! UNE SUITE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
C'etait vraiment geniale !!!!
UNE SUITE !!!!! UNE SUITE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
nestella- Rendez vous avec Pope
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Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
Date d'inscription : 05/11/2006
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
J'adore, y'a pas d'autres mots
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Localisation : devant mon écran d'ordi entrain de mater PB
Date d'inscription : 05/01/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
O court mais roooo beaucoup bien moi je dis Sara va soutenir ti Mick et après il ira mieux et après il feront leins de bébé pardon sa ma rendue gaga la
vivement la suiiite
vivement la suiiite
miss_sa_69- De retour à Chicago
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Age : 34
Localisation : Seule, et bien.....
Date d'inscription : 01/02/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Allez Sara va réconforté Mikey sinon il va finir par tomber dans une grosse déprime
vivement la suite
vivement la suite
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
superbe ces deux suites, félicitation
nol59- Déchiffre l'origami
- Nombre de messages : 285
Age : 46
Localisation : dans les bras de Went
Date d'inscription : 21/03/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
nestella a écrit:Pauvre petit Mick il est tout déboussolé heureusement qu'il a Sara comme appui car il sombrerait autrement!!!!!
C'etait vraiment geniale !!!!
UNE SUITE !!!!! UNE SUITE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ouais tout a fait d'accord avec toi!
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
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Age : 36
Localisation : J'en sais trop rien, je médite!
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
tout simplement magnifique...sara est sa lumière...c'est beau
vivement la suite
vivement la suite
lily24- Rattrapé par Mahone et Kellerman
- Nombre de messages : 881
Age : 41
Localisation : dans les nuages...
Date d'inscription : 06/04/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
JE NE PEUX DIRE QU'UNE CHOSE C'EST :
LA SUITE, LA SUITE, LA SUITE.....
JE SUIS TOUJOURS AUSSI FAN DE TON STYLE D'ECRITURE ET DE TON HISTOIRE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
SUPERBE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
LA SUITE, LA SUITE, LA SUITE.....
JE SUIS TOUJOURS AUSSI FAN DE TON STYLE D'ECRITURE ET DE TON HISTOIRE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
SUPERBE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Erin- Admis à l'infirmerie
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Date d'inscription : 20/02/2007
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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