les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
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ENNEADE
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
je ne peux que te demander la suite !!!!!!!!
tu peux pas couper comme ca !!!!!!!!
la suite vite
please !!!!!!!!!!!!!
.
tu peux pas couper comme ca !!!!!!!!
la suite vite
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virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Comme c'est excellent
Vite la suite
Vite la suite
hayley- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
C'EST QUI LE TEMOIN ???? C'EST QUOI LE PAPIER ??? VITE LA SUITE !!!
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Parfait que Lorène soit avocate de Sara!!!
C'est qui ce mystérieu témoin?????
vite une suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
C'est qui ce mystérieu témoin?????
vite une suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
nestella- Rendez vous avec Pope
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
allez lorène sort sara de ce pétrin
vite une suite
vite une suite
lily24- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
C'est qui le témoin?????? c'est qui?????
T'assures Lorène sort nous Sara de ce pétrin qu'elle aille rejoindre Mike à Panama
T'assures Lorène sort nous Sara de ce pétrin qu'elle aille rejoindre Mike à Panama
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
WentSarah a écrit:C'est qui le témoin?????? c'est qui?????
T'assures Lorène sort nous Sara de ce pétrin qu'elle aille rejoindre Mike à Panama
pioufff ze viens de tout lire et zallais diiiiire pareil
la suiiiiiiiiiiiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
ps: viiiiiiiiiiteeeeeeeeee
miss_sa_69- De retour à Chicago
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
et voià la suite... en espérant qu'elle vous plaise!!!
Flash-back :
Quelques heures plus tôt.
J’étais confortablement installé dan mon canapé, lové dans les bras de Steve. Cette douce sensation de bien être ne m’avait plus quitté depuis qu’il vivait avec nous. J’ai l’impression que cela fait des années que je ne me suis pas sentie ainsi. Il me protège, me dorlote mais surtout contrairement à Mike il me remet en place quand j’en ai besoin. J’adore cette confrontation, ce duel. Il a souvent le dernier mot car je sais que s’il agit ainsi c’est pour mon bien. Il ne veut pas que je me fatigue. Mais surtout malgré le fait que cela le démange, il respecte le fait que je ne veuille pas parler pour l’instant de ce que j’ai subi cette nuit là. Je sens juste ses bras se contracter légèrement quand je me perds dans mes méandres de mes souvenirs. Jane était allé chercher L.J. au lycée. J’avais toujours aussi peur pour lui. On avait pensé un moment à le changer d’établissement mais on lui avait fait prendre mon nom de famille. Il était à l’heure actuelle le fils de mon frère Kyle, soldat de l’armée américaine, basé actuellement en Amérique centrale. Il était donc officiellement mon neveu. Je ne sais pas exactement comment Aldo et Jane avaient put réussir ce tour de passe passe mais personne ne pouvait se douter de la supercherie. Il aurait fallu interroger mes parents ou bien mon frère. Jane n’arrêtait pas de me dire que personne ne le ferait. Que c’était trop de contraintes pour pas grand chose. Seulement un doute ne cessait de parcourir mon esprit.
Le bruit strident du portable de Steve me sorti de mes pensées. Je le vois tendre son bras sans défaire son étreinte.
St (inquiet) : oui, je vous la passe. C’est pour toi.
Lo (surprise) : pour moi, sur ton portable !
Lo : allô !
Femme : Lorène ?
Lo : oui.
Femme : bonjour, je suis Kristin Kellerman. Mon frère voudrait vous voir. Il ne va pas bien !
Lo (décontenancé) : Paul, oui. Passez-le-moi.
K : non, il n’est pas en état. C’est très important. Il veut vous parler !
Lo : vous êtes où ?
K : dans un motel, sur la 43e rue.
Lo : oui, je le vois. J’arrive dans une heure.
K : merci.
Je tends le téléphone à Steve. Je comprends à peine ce qui vient de se passer. Comment a-t-il eut le numéro de steve ? Pourquoi n’est-il ni avec Sara ni avec Linc et Mike ? Pourquoi veut-il me voir ? Je suis sous le choc de cet appel. Pourquoi sa sœur ?
Lo (ayant du mal à parler) : c’était la sœur de Kellerman, il veut me voir.
St : il est où ?
Lo : dans un motel sur la 43e rue. Comment a-t-il eut ton numéro ?
St (se relevant) : je lui avais donné en cas d’urgence. Donc je présume que cela en est une.
Lo : tu m’emmènes ?
St (lui faisant un clin d’œil) : tu ne vas nul part sans moi. Allez va t’habiller !
Je le rejoins quelques minutes plus tard dans la voiture. Je sens l’adrénaline monter en moi. Je ne m’étais pas sentie avec cette boule au ventre, ce sentiment de faire partie d’un enjeu crucial pour la vie d’autrui depuis bien longtemps. Je sens une lueur d’inquiétude dans le regard de mon compagnon. Je sais bien qu’il essaye de la temporisé mais je le connais assez bien pour la voir. Je le vois sortir son arme de la boîte à gants pour la mettre dans la poche de sa veste. Je sais que je devrais m’y habituer mais malheureusement je déteste les armes. C’est plus fort que moi. Et l’assassinat de Phil n’a pas arrangé les choses.
St (plongeant son regard dans le mien) : je sais que tu n’aimes pas mais je préfère prévenir.
Lo (je ne peux dissimuler mon sourire) : je n’ai rien dis.
St : oui mais tu penses trop fort ; cela fait des interférences dans mon cerveau.
Lo : moi qui croyais que tu n'en avais pas !
J’adore le taquiner, le chercher. Il faut avouer qu’il est beau joueur en plus. Il ne donne pas sa part au chien quand il s’agit de me chercher des poux. On roule jusqu’à l’adresse que nous a donnée Kristin. La tension est palpable entre nous. On ne sait pas si c’est un appel de détresse ou un piège. S’il est an danger, de quoi il en retourne exactement. Tout cela personne ne le sait. Il se gare dans une ruelle juste à côté de l’entrée. Il y a encore quelques jours je lui aurais posé mille et une question sur son choix de ne pas se mettre devant la porte, comme tout le monde. Mais aujourd’hui je lui fais une confiance aveugle. S’il agit ainsi, c’est pour nous, pour notre sécurité, pour notre bien. Je le suis sans attendre. On marche main dans la main, tel un couple ordinaire. Il demande au réceptionniste la chambre de Paul, la 40. On court presque dans l’escalier. Comme pour en découdre une fois pour toutes de l’angoisse qui s’est installé dans nos chaires. Je frappe à la porte discrètement. Je ne sais pas pourquoi je me retiens. Je sens l’ambiance pesante de ce long couloir m’envahir. Je suis loin de faire ma fiérote. Si Steve n’était pas là je serai déjà parti en courant. Il pose sa main instinctivement sur son arme. Au son des pas venant vers la porte, je le vois se mettre devant moi. Je vois une jeune femme effrayée nous ouvrir. Derrière je distingue à peine Paul assis sur une chaise, en uniforme.
K (nerveuse) : entrez, je vous en prie.
Lo : merci. Je suis Lorène et voici Steve.
K : il est là.
Lo (s’agenouillant devant lui) : Paul. Vous allez bien ?
P (évitant son regard) : j’ai la tête à aller bien. Lorène faut que vous m’aidiez !
Lo : oui mais à quoi ? Pourquoi moi ?
P (les larmes aux yeux) : j’ai confiance en vous. Vous êtes la seule personne depuis des années à m’avoir considéré comme un être humain. Et cela compte beaucoup pour moi.
Lo (effaré de voir ses médailles devant lui, son arme posé à côté) : Paul, qu’alliez vous faire ?
P : mon arme s’est enrayé. Le destin est bien sordide parfois. J’ai fait tellement de mal autour de moi. ? Comment pourrais-je réparer Lorène, comment pourrais-je un jour vivre en paix ? J’ai l’impression qu’une myriade de fantômes me poursuive !
Lo : qu’est-ce que vous regrettez le plus Paul, franchement ? Y a-t-il une personne à qui vous voudrez présenter vos excuses ?
P : tout ce que je pourrai faire ne changera pas la situation. Sara fut la personne, le déclencheur. Celle qui me fit comprendre que je n’étais plus moi-même, qu’au fond de moi je n’étais pas cet homme. Mais après tout ce que j’ai put lui faire, je ne crois pas qu’elle veuille un jour me pardonner.
Lo (lui prenant les mains) : et si vous lui sauviez la vie, la sienne et celle de Lincoln et Mike ?
P (résigné) : tout est foutu et vous le savez. Reynolds a démissionnée, on ne peut plus rien.
Lo (vive) : Si, témoigner au procès de Sara. Maintenant. Soyez l'homme dont vous avez envie d'être Paul!
P (plongeant son regard dans le sien) : et je signe mon arrêt de mort.
Lo : vous êtes mort Paul, que vous le fassiez ou non. Je me trompe ?
P (souriant) : je ferai mieux de me changer. Un costume sera plus adéquat.
Lo (prenant la chaise qu’il venait de quitter) : passez-moi un stylo et du papier. J’ai quelques papier à rédiger pour le procès.
P : j’ai une dernière requête !
Lo (attentive) : oui, laquelle ?
P : disculper Sara tout à l’heure, je veux que se soit vous qui m’interrogiez à la barre. Et surtout quand je serai sur le banc des accusés, ne me défendais pas, je ne le mérite pas.
Lo : cela fait deux…
Fin flash-back.
Dans la salle d’audience :
Lo : faites entrer le témoin Mr Paul Kellerman.
Je vais pour prendre la place des deux avocats de Sara. Je sens son visage se figé à l’entrée de Paul. Elle me regarde comme si j’avais fait venir le diable. Mais je vois aussi son incrédulité dans ses yeux. Elle ne sait plus quoi penser.
Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel. Que fait-il ici ? Pourquoi Lorène l’a-t-elle fait venir ? J’ai l’impression de mettre fais avoir. Mickaël, j’espère juste avoir pris la bonne décision. J’ai confiance en toi. Je sais que tu lui fais une confiance aveugle et c’est pour ceci que j’ai signé ce papier sans même le lire. J’espère juste qu’elle sait ce qu’elle fait. Je me retourne pour voir un visage familier. Je vois le visage du conseiller de mon père furieux. Il ne comprend pas pourquoi j’ai répudié les deux avocats qu’il m’avait recommandé. Il pense que je deviens folle, peut-être n’a-t-il pas tort. J’aperçois Steve. Son visage est réjoui. Il me lance un clin d’œil. Sa présence me rassure, je ne sais pas pourquoi.
Lorène fait prêter serment sur la Bible à Paul de dire toute la vérité. Nos regards se croisent. Pour la première fois, j’ai la sensation étrange qu’il est serein. En paix avec lui-même. Le doux espoir qu’il sera honnête. Lorène est charismatique dans cette salle. Je comprends pourquoi Lincoln et Mickaël l’avaient écarté de leur procès. Une lueur de rage, de ténacité se lit au fond de son regard. Elle se fait craindre de la cour. Elle est si calme, si posée. On dirait qu’elle sait exactement ou elle va. Elle ne se fait pas tendre avec Paul. Les questions commencent à fuser. Il répond sans détour. Je suis de plus en plus surprise par ce que je suis en train de vivre. Lorène ne fait rien transparaître pourtant je devine qu’au fond d’elle, elle bouillonne. Elle est en train de tous nous innocenter d’un coup. On dirait une partie d’échec. Elle avance ses pions les uns après les autres. Une réponse de Paul entraînant une nouvelle question. Le trucage des preuves, la conspiration, le rôle de la compagnie, l’assassinat de la mère de L.J et de son mari, de Véronica Donovan, mon kidnapping, ce qu’il m’a fait subir… il explique cela si paisiblement. Il n’a pas détaché mon regard du sien. Je sens que c’est pour moi qu’il est là aujourd’hui. Pour me prouver qu’il est un homme bon, un homme en qui j’aurais du avoir confiance mais comment cela était-il possible. J’entends le réquisitoire de Lorène, tel un mirage. Les mots ne font que passer ; je ne les imprime pas. Elle demande au juge de m’innocenter ainsi que Lincoln et Mickaël. J’entends à peine le procureur demandé l’arrestation de Paul. Je me retourne. Il se lève, tendant les mains dans l’attente qu’on lui passe les menottes. Je n’arrive plus à parler, j’articule un merci à peine audible. Je me doute qu’il vient de signer son arrêt de mort en pénétrant dans ce tribunal. Mais une partie de moi s’en fout éperdument. On va être libre.
Je m’avance vers Sara. La pression commence à retomber. Je sais bien que tout n’est pas fini pour Mike. Je le défendrais bec et ongle. Linc est innocenter, libre. J’ai l’impression d’étouffer devant l’euphorie qui s’empare de moi. Je m’approche de Sara qui est dans le couloir au téléphone. Steve me tient la main. Je le sens si soulagé. Il sait que pour nous les problèmes ne sont pas totalement terminés. Je viens avec l’aide de Paul de mettre à bas la Compagnie. Le travail auquel Aldo avait consacré sa vie, sacrifié sa famille. Ils ne nous laisseront pas en paix tout de suite.
Lo (rayonnante) : alors, des nouvelles ?
S (raccrochant) : ils sont au Panama. Je dois leur dire que Lincoln est innocent, qu’ils peuvent rentrer !
Lo : vous feriez bien de réserver une place pour le premier vol. Je m’occupe de tous les papiers pour Linc et je vais travailler sur le dossier de Mike. Il devrait s’en sortir sans trop de dégâts. quoique que je sais pas si un braqueur de banque comme lui mérite que je le défende!!Vous leurs dite de me garder une bière au frais, car je ne vais pas tarder à venir prendre des vacances au Panama, moi aussi !
S : j’y compte bien. Merci Lorène. Sans vous et Paul, je ne serai pas libre.
Lo (sérieuse) : c’est Paul qui a tout fait.
S (voulant comprendre) : pourquoi, maintenant ?
Lo : je vous raconterai cela une prochaine fois. Allez prendre cet avion avant que Mike se trouve une panaméenne ! ! ! lui lançant un clin d’œil
S (la prenant dans ses bras) : Lorène, prenez soin de vous !
Lo : vous aussi. Sara, tout n’est pas encore fini. Soyez prudente. Si vous voyez un asiatique vous suivre ou… oubliez, je divague…(les larmes aux yeux)
S (comprenant le malaise) : vous êtes sûr ! Je ferais attention, promis.
Je la vois s’engouffrer dans la voiture qui l’attendait à la sortie arrière du tribunal. Dans quelques heures à peine elle rejoindra Mickaël. Ils commenceront leur nouvelle vie ensemble. Si eux doute du fait qu’ils sont faits l’un pour l’autre moi non.
alors ????
Flash-back :
Quelques heures plus tôt.
J’étais confortablement installé dan mon canapé, lové dans les bras de Steve. Cette douce sensation de bien être ne m’avait plus quitté depuis qu’il vivait avec nous. J’ai l’impression que cela fait des années que je ne me suis pas sentie ainsi. Il me protège, me dorlote mais surtout contrairement à Mike il me remet en place quand j’en ai besoin. J’adore cette confrontation, ce duel. Il a souvent le dernier mot car je sais que s’il agit ainsi c’est pour mon bien. Il ne veut pas que je me fatigue. Mais surtout malgré le fait que cela le démange, il respecte le fait que je ne veuille pas parler pour l’instant de ce que j’ai subi cette nuit là. Je sens juste ses bras se contracter légèrement quand je me perds dans mes méandres de mes souvenirs. Jane était allé chercher L.J. au lycée. J’avais toujours aussi peur pour lui. On avait pensé un moment à le changer d’établissement mais on lui avait fait prendre mon nom de famille. Il était à l’heure actuelle le fils de mon frère Kyle, soldat de l’armée américaine, basé actuellement en Amérique centrale. Il était donc officiellement mon neveu. Je ne sais pas exactement comment Aldo et Jane avaient put réussir ce tour de passe passe mais personne ne pouvait se douter de la supercherie. Il aurait fallu interroger mes parents ou bien mon frère. Jane n’arrêtait pas de me dire que personne ne le ferait. Que c’était trop de contraintes pour pas grand chose. Seulement un doute ne cessait de parcourir mon esprit.
Le bruit strident du portable de Steve me sorti de mes pensées. Je le vois tendre son bras sans défaire son étreinte.
St (inquiet) : oui, je vous la passe. C’est pour toi.
Lo (surprise) : pour moi, sur ton portable !
Lo : allô !
Femme : Lorène ?
Lo : oui.
Femme : bonjour, je suis Kristin Kellerman. Mon frère voudrait vous voir. Il ne va pas bien !
Lo (décontenancé) : Paul, oui. Passez-le-moi.
K : non, il n’est pas en état. C’est très important. Il veut vous parler !
Lo : vous êtes où ?
K : dans un motel, sur la 43e rue.
Lo : oui, je le vois. J’arrive dans une heure.
K : merci.
Je tends le téléphone à Steve. Je comprends à peine ce qui vient de se passer. Comment a-t-il eut le numéro de steve ? Pourquoi n’est-il ni avec Sara ni avec Linc et Mike ? Pourquoi veut-il me voir ? Je suis sous le choc de cet appel. Pourquoi sa sœur ?
Lo (ayant du mal à parler) : c’était la sœur de Kellerman, il veut me voir.
St : il est où ?
Lo : dans un motel sur la 43e rue. Comment a-t-il eut ton numéro ?
St (se relevant) : je lui avais donné en cas d’urgence. Donc je présume que cela en est une.
Lo : tu m’emmènes ?
St (lui faisant un clin d’œil) : tu ne vas nul part sans moi. Allez va t’habiller !
Je le rejoins quelques minutes plus tard dans la voiture. Je sens l’adrénaline monter en moi. Je ne m’étais pas sentie avec cette boule au ventre, ce sentiment de faire partie d’un enjeu crucial pour la vie d’autrui depuis bien longtemps. Je sens une lueur d’inquiétude dans le regard de mon compagnon. Je sais bien qu’il essaye de la temporisé mais je le connais assez bien pour la voir. Je le vois sortir son arme de la boîte à gants pour la mettre dans la poche de sa veste. Je sais que je devrais m’y habituer mais malheureusement je déteste les armes. C’est plus fort que moi. Et l’assassinat de Phil n’a pas arrangé les choses.
St (plongeant son regard dans le mien) : je sais que tu n’aimes pas mais je préfère prévenir.
Lo (je ne peux dissimuler mon sourire) : je n’ai rien dis.
St : oui mais tu penses trop fort ; cela fait des interférences dans mon cerveau.
Lo : moi qui croyais que tu n'en avais pas !
J’adore le taquiner, le chercher. Il faut avouer qu’il est beau joueur en plus. Il ne donne pas sa part au chien quand il s’agit de me chercher des poux. On roule jusqu’à l’adresse que nous a donnée Kristin. La tension est palpable entre nous. On ne sait pas si c’est un appel de détresse ou un piège. S’il est an danger, de quoi il en retourne exactement. Tout cela personne ne le sait. Il se gare dans une ruelle juste à côté de l’entrée. Il y a encore quelques jours je lui aurais posé mille et une question sur son choix de ne pas se mettre devant la porte, comme tout le monde. Mais aujourd’hui je lui fais une confiance aveugle. S’il agit ainsi, c’est pour nous, pour notre sécurité, pour notre bien. Je le suis sans attendre. On marche main dans la main, tel un couple ordinaire. Il demande au réceptionniste la chambre de Paul, la 40. On court presque dans l’escalier. Comme pour en découdre une fois pour toutes de l’angoisse qui s’est installé dans nos chaires. Je frappe à la porte discrètement. Je ne sais pas pourquoi je me retiens. Je sens l’ambiance pesante de ce long couloir m’envahir. Je suis loin de faire ma fiérote. Si Steve n’était pas là je serai déjà parti en courant. Il pose sa main instinctivement sur son arme. Au son des pas venant vers la porte, je le vois se mettre devant moi. Je vois une jeune femme effrayée nous ouvrir. Derrière je distingue à peine Paul assis sur une chaise, en uniforme.
K (nerveuse) : entrez, je vous en prie.
Lo : merci. Je suis Lorène et voici Steve.
K : il est là.
Lo (s’agenouillant devant lui) : Paul. Vous allez bien ?
P (évitant son regard) : j’ai la tête à aller bien. Lorène faut que vous m’aidiez !
Lo : oui mais à quoi ? Pourquoi moi ?
P (les larmes aux yeux) : j’ai confiance en vous. Vous êtes la seule personne depuis des années à m’avoir considéré comme un être humain. Et cela compte beaucoup pour moi.
Lo (effaré de voir ses médailles devant lui, son arme posé à côté) : Paul, qu’alliez vous faire ?
P : mon arme s’est enrayé. Le destin est bien sordide parfois. J’ai fait tellement de mal autour de moi. ? Comment pourrais-je réparer Lorène, comment pourrais-je un jour vivre en paix ? J’ai l’impression qu’une myriade de fantômes me poursuive !
Lo : qu’est-ce que vous regrettez le plus Paul, franchement ? Y a-t-il une personne à qui vous voudrez présenter vos excuses ?
P : tout ce que je pourrai faire ne changera pas la situation. Sara fut la personne, le déclencheur. Celle qui me fit comprendre que je n’étais plus moi-même, qu’au fond de moi je n’étais pas cet homme. Mais après tout ce que j’ai put lui faire, je ne crois pas qu’elle veuille un jour me pardonner.
Lo (lui prenant les mains) : et si vous lui sauviez la vie, la sienne et celle de Lincoln et Mike ?
P (résigné) : tout est foutu et vous le savez. Reynolds a démissionnée, on ne peut plus rien.
Lo (vive) : Si, témoigner au procès de Sara. Maintenant. Soyez l'homme dont vous avez envie d'être Paul!
P (plongeant son regard dans le sien) : et je signe mon arrêt de mort.
Lo : vous êtes mort Paul, que vous le fassiez ou non. Je me trompe ?
P (souriant) : je ferai mieux de me changer. Un costume sera plus adéquat.
Lo (prenant la chaise qu’il venait de quitter) : passez-moi un stylo et du papier. J’ai quelques papier à rédiger pour le procès.
P : j’ai une dernière requête !
Lo (attentive) : oui, laquelle ?
P : disculper Sara tout à l’heure, je veux que se soit vous qui m’interrogiez à la barre. Et surtout quand je serai sur le banc des accusés, ne me défendais pas, je ne le mérite pas.
Lo : cela fait deux…
Fin flash-back.
Dans la salle d’audience :
Lo : faites entrer le témoin Mr Paul Kellerman.
Je vais pour prendre la place des deux avocats de Sara. Je sens son visage se figé à l’entrée de Paul. Elle me regarde comme si j’avais fait venir le diable. Mais je vois aussi son incrédulité dans ses yeux. Elle ne sait plus quoi penser.
Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel. Que fait-il ici ? Pourquoi Lorène l’a-t-elle fait venir ? J’ai l’impression de mettre fais avoir. Mickaël, j’espère juste avoir pris la bonne décision. J’ai confiance en toi. Je sais que tu lui fais une confiance aveugle et c’est pour ceci que j’ai signé ce papier sans même le lire. J’espère juste qu’elle sait ce qu’elle fait. Je me retourne pour voir un visage familier. Je vois le visage du conseiller de mon père furieux. Il ne comprend pas pourquoi j’ai répudié les deux avocats qu’il m’avait recommandé. Il pense que je deviens folle, peut-être n’a-t-il pas tort. J’aperçois Steve. Son visage est réjoui. Il me lance un clin d’œil. Sa présence me rassure, je ne sais pas pourquoi.
Lorène fait prêter serment sur la Bible à Paul de dire toute la vérité. Nos regards se croisent. Pour la première fois, j’ai la sensation étrange qu’il est serein. En paix avec lui-même. Le doux espoir qu’il sera honnête. Lorène est charismatique dans cette salle. Je comprends pourquoi Lincoln et Mickaël l’avaient écarté de leur procès. Une lueur de rage, de ténacité se lit au fond de son regard. Elle se fait craindre de la cour. Elle est si calme, si posée. On dirait qu’elle sait exactement ou elle va. Elle ne se fait pas tendre avec Paul. Les questions commencent à fuser. Il répond sans détour. Je suis de plus en plus surprise par ce que je suis en train de vivre. Lorène ne fait rien transparaître pourtant je devine qu’au fond d’elle, elle bouillonne. Elle est en train de tous nous innocenter d’un coup. On dirait une partie d’échec. Elle avance ses pions les uns après les autres. Une réponse de Paul entraînant une nouvelle question. Le trucage des preuves, la conspiration, le rôle de la compagnie, l’assassinat de la mère de L.J et de son mari, de Véronica Donovan, mon kidnapping, ce qu’il m’a fait subir… il explique cela si paisiblement. Il n’a pas détaché mon regard du sien. Je sens que c’est pour moi qu’il est là aujourd’hui. Pour me prouver qu’il est un homme bon, un homme en qui j’aurais du avoir confiance mais comment cela était-il possible. J’entends le réquisitoire de Lorène, tel un mirage. Les mots ne font que passer ; je ne les imprime pas. Elle demande au juge de m’innocenter ainsi que Lincoln et Mickaël. J’entends à peine le procureur demandé l’arrestation de Paul. Je me retourne. Il se lève, tendant les mains dans l’attente qu’on lui passe les menottes. Je n’arrive plus à parler, j’articule un merci à peine audible. Je me doute qu’il vient de signer son arrêt de mort en pénétrant dans ce tribunal. Mais une partie de moi s’en fout éperdument. On va être libre.
Je m’avance vers Sara. La pression commence à retomber. Je sais bien que tout n’est pas fini pour Mike. Je le défendrais bec et ongle. Linc est innocenter, libre. J’ai l’impression d’étouffer devant l’euphorie qui s’empare de moi. Je m’approche de Sara qui est dans le couloir au téléphone. Steve me tient la main. Je le sens si soulagé. Il sait que pour nous les problèmes ne sont pas totalement terminés. Je viens avec l’aide de Paul de mettre à bas la Compagnie. Le travail auquel Aldo avait consacré sa vie, sacrifié sa famille. Ils ne nous laisseront pas en paix tout de suite.
Lo (rayonnante) : alors, des nouvelles ?
S (raccrochant) : ils sont au Panama. Je dois leur dire que Lincoln est innocent, qu’ils peuvent rentrer !
Lo : vous feriez bien de réserver une place pour le premier vol. Je m’occupe de tous les papiers pour Linc et je vais travailler sur le dossier de Mike. Il devrait s’en sortir sans trop de dégâts. quoique que je sais pas si un braqueur de banque comme lui mérite que je le défende!!Vous leurs dite de me garder une bière au frais, car je ne vais pas tarder à venir prendre des vacances au Panama, moi aussi !
S : j’y compte bien. Merci Lorène. Sans vous et Paul, je ne serai pas libre.
Lo (sérieuse) : c’est Paul qui a tout fait.
S (voulant comprendre) : pourquoi, maintenant ?
Lo : je vous raconterai cela une prochaine fois. Allez prendre cet avion avant que Mike se trouve une panaméenne ! ! ! lui lançant un clin d’œil
S (la prenant dans ses bras) : Lorène, prenez soin de vous !
Lo : vous aussi. Sara, tout n’est pas encore fini. Soyez prudente. Si vous voyez un asiatique vous suivre ou… oubliez, je divague…(les larmes aux yeux)
S (comprenant le malaise) : vous êtes sûr ! Je ferais attention, promis.
Je la vois s’engouffrer dans la voiture qui l’attendait à la sortie arrière du tribunal. Dans quelques heures à peine elle rejoindra Mickaël. Ils commenceront leur nouvelle vie ensemble. Si eux doute du fait qu’ils sont faits l’un pour l’autre moi non.
alors ????
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Genial cet suite
hayley- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
J ADORE TROP BIEN !!!!!!!! TA SUITE
JE PEUX QUE TE DEMANDER LA SUIVANTE !!!!!!!!!!!!!!!
MET LA VITE !!!!!!!!!!!
JE PEUX QUE TE DEMANDER LA SUIVANTE !!!!!!!!!!!!!!!
MET LA VITE !!!!!!!!!!!
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
SUPER SUITE !!!!!! Michael,si tu as le malheur de draguer une panaméene
J'espère qu'on approche pas de la fin
VIVEMENT LA SUITE !!!!
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Halala Lorène je l'adore,elle est trop bien!!!
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Amaria a écrit:Halala Lorène je l'adore,elle est trop bien!!!
Ouai vive Lorène!!!!!
Allez Sara va vite rejoindre Mikey
veuxxx unnneee suittteeee
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
oh génial
vite une suite
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lily24- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Lorène elle est super!!
Elle a un rôle de femme forte et battante et sensible à la fois que j'adore!!!
Ta suite était géniale pour pas changer et je suis préssée de lire les retrouvailles Misa surtout quand Sara va dire à Licoln qu'il est libre!!
Je veux savoir comment tu va retranscrire tout ça!!!
Elle a un rôle de femme forte et battante et sensible à la fois que j'adore!!!
Ta suite était géniale pour pas changer et je suis préssée de lire les retrouvailles Misa surtout quand Sara va dire à Licoln qu'il est libre!!
Je veux savoir comment tu va retranscrire tout ça!!!
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
C'est une personne extraordinaire cette Lorène!!!
Ta fait un beau geste Paul!!!!!
Vivement que Sara et Mick se retrouve!!!!!!
vivement la suite!!!!!!!!!!!!!!!
Ta fait un beau geste Paul!!!!!
Vivement que Sara et Mick se retrouve!!!!!!
vivement la suite!!!!!!!!!!!!!!!
nestella- Rendez vous avec Pope
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Date d'inscription : 05/11/2006
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Désolé mais j'ai eut un aprem de fou... donc c'est un peu court...
que pensée de Sara : violet
Quelque part au Panama :
J’ai couru comme une folle, comme une gamine tout du long. D’abord je ne voulais pas rater l’avion puis, je ne voulais pas le rater. Je suis les indications que m’a donné Mickaël lors de son message. J’avance le sourire aux lèvres sans comprendre pourquoi. Je suis heureuse, s’est tout. Pour la première fois de ma vis je suis tout simplement béate devant la vie qui s’offre à moi. J’arrive à un ponton. Le bateau qu’il m’a indiqué est là. J’avance timidement. A cet instant je ne sais pas trop comment me comporter. J’ai une furieuse envie de lui sauter dans les bras, de lui crier que je l’aime, que tout est fini, que nous sommes libres. Mais en même temps, je sais que nous ne sommes pas ainsi. Les grandes effusions ce n’est pas nous. Un regard entre nous suffit à tout exprimer.
Je ne vois personne. Je sens mon visage se crisper peu à peu. Pourquoi n’est-il pas là ? Une sensation étrange s’empare de moi. Je crains que quelque chose lui soit arriver, j’ai peur. J’ai tellement peur de le perdre. Un jeune garçon s’avance vers moi. Je suis de plus en plus inquiète. Je prends sur moi. J’essaye de tenir bon alors que mes jambes ne me répondent plus.
S (vive) : Excuse-moi, tu n’aurais pas vu un homme ici ?
Chico (surpris) : non. Un américain aux yeux bleus ? Il ne devrait plus tarder !
S (joviale) : merci.
Chico : de rien. Monter sur le bateau si vous voulez c’est le sien.
S : d’accord.
Je me sens revivre. Il n’a pas de doute possible. C’est de Mickaël qu'il parle, cela ne peut être autrement. Je sais que tu vas arriver. Je découvre la cabine du bateau. Je ne sais pas où tu veux m’emmener mais on a plus besoin de courir, de s’enfuir. J’ai si hâte de dire à Lincoln qu’il est innocenter. J’essaye de me concentrer du mieux que je peux. La sonnerie de mon téléphone retenti et me sort de ma solitude.
S : oui
Lo (hilare) : alors ma bière est au frais ?
S (toute gilleraite) : pas encore mais elle y sera. Je tiens toujours mes promesses !
Lo : bon tu as vu nos deux fugitifs ?
S : non pas encore. Il ne devrait plus tarder. Du moins j’espère !
Lo (tapotrant nerveusement avec son stylo) : Mike devrait avoir honte de te faire attendre. Je vais lui botter les fesses s’il continue !
S (éclatant de rire) : à ce que je vois ma patiente est en pleine forme ! Faut pas que tu en fasses trop !
Lo : oui, maman ! Bon, j’ai un petit truc à te demander.
S (s'attendant au pire) : oui, bien sûr.
Lo : quand tu verras Lincoln, tu pourras lui dire qu’il est innocenté ! J’ai obtenu un non-lieu au procès.
S (n'y croyant presque pas) : c’est bon, c’est fini.
Lo : j’ai les papiers de son acquittement avec moi. Je suis en train de les faxer à toutes les organisations gouvernementales pour qu’il le laisse tranquille.
S (inquiète) : et Mickaël ?
Lo (déterminée et joviale) : tu diras à ton braqueur de banque préféré que je m’occupe de lui. Cela ne sera pas aussi facile mais il sera libre.
S : merci. Je leur dis de t’appeler dès que les voit.
Lo : merci. Prends soin d’eux, je te les confie.
S (timide) : Lorène attends. Ce matin, pour la personne dont tu m’as parlé, c’est lui qui ..
Lo (sentant les larmes monter) : Sara je …soupirs. Pense à vous. Tu leur fais de gros bisous de ma part.
S : à tout à l’heure.
Je raccroche le sourire aux lèvres. Lincoln est réhabilité. Son honneur, son nom sont blanchis. J’ai la sensation inespérée que ce fardeau est enfin un vieux souvenir. Je commence à faire de plus en plus de projet dans ma tête. Ils sont tous avec Mickaël. Je retourne sur le pont pour voir s’il arrive enfin. Je sens mon cœur battre de plus en plus fort quand je vois au loin ta silhouette accourir vers moi. J’ai à peine le temps de sortir du bateau que tu me prends déjà dans ses bras. Je sens ses mains dans mon dos, mes cheveux. Tu captures mes lèvres discrètement mais avec une telle force que je me sens vaciller. L’impression que mon cœur va exploser sous la douceur de ses lèvres. Je m’abandonne totalement. En l’espace d’une seconde il arrive à me faire chavirer comme personne. Je me blottis contre ton torse. J’ai tellement besoin de le savoir prêt de moi, à mes côtés. J’aime cette douce chaleur qui m’envahit lorsque tu es près de moi, quand tes mains parcourent mon corps, malgré mes habits. Je te sourie presque bêtement. Je sens ton soulagement de me savoir enfin près de toi. Mon cœur se serre à la vision des bleus et des cicatrices parsemées sur ton magnifique visage. Je n’ose pas te demander d’où ils viennent. Je n’ai même pas envie de le savoir. Je vois bien qu’ils ne datent pas d’hier et encore moins d’aujourd’hui. Tu devais avoir le visage en sang. J’aurais put te soigner mais je n’étais pas là. Je m’en veux tellement. On a souvent blagué sur le fait que j’étais ton médecin particulier. J’ai la vague sensation de t’avoir abandonné. J’essaye de hisser mes mains vers ton visage, comme si elle pouvait enlever les marques qui le tuméfient. Tu la saisis au vol. Tu me lance ton regard de braise. Celui qui me dit que tout va bien et qu’il y a plus important que ces quelques bleus.
que pensée de Sara : violet
Quelque part au Panama :
J’ai couru comme une folle, comme une gamine tout du long. D’abord je ne voulais pas rater l’avion puis, je ne voulais pas le rater. Je suis les indications que m’a donné Mickaël lors de son message. J’avance le sourire aux lèvres sans comprendre pourquoi. Je suis heureuse, s’est tout. Pour la première fois de ma vis je suis tout simplement béate devant la vie qui s’offre à moi. J’arrive à un ponton. Le bateau qu’il m’a indiqué est là. J’avance timidement. A cet instant je ne sais pas trop comment me comporter. J’ai une furieuse envie de lui sauter dans les bras, de lui crier que je l’aime, que tout est fini, que nous sommes libres. Mais en même temps, je sais que nous ne sommes pas ainsi. Les grandes effusions ce n’est pas nous. Un regard entre nous suffit à tout exprimer.
Je ne vois personne. Je sens mon visage se crisper peu à peu. Pourquoi n’est-il pas là ? Une sensation étrange s’empare de moi. Je crains que quelque chose lui soit arriver, j’ai peur. J’ai tellement peur de le perdre. Un jeune garçon s’avance vers moi. Je suis de plus en plus inquiète. Je prends sur moi. J’essaye de tenir bon alors que mes jambes ne me répondent plus.
S (vive) : Excuse-moi, tu n’aurais pas vu un homme ici ?
Chico (surpris) : non. Un américain aux yeux bleus ? Il ne devrait plus tarder !
S (joviale) : merci.
Chico : de rien. Monter sur le bateau si vous voulez c’est le sien.
S : d’accord.
Je me sens revivre. Il n’a pas de doute possible. C’est de Mickaël qu'il parle, cela ne peut être autrement. Je sais que tu vas arriver. Je découvre la cabine du bateau. Je ne sais pas où tu veux m’emmener mais on a plus besoin de courir, de s’enfuir. J’ai si hâte de dire à Lincoln qu’il est innocenter. J’essaye de me concentrer du mieux que je peux. La sonnerie de mon téléphone retenti et me sort de ma solitude.
S : oui
Lo (hilare) : alors ma bière est au frais ?
S (toute gilleraite) : pas encore mais elle y sera. Je tiens toujours mes promesses !
Lo : bon tu as vu nos deux fugitifs ?
S : non pas encore. Il ne devrait plus tarder. Du moins j’espère !
Lo (tapotrant nerveusement avec son stylo) : Mike devrait avoir honte de te faire attendre. Je vais lui botter les fesses s’il continue !
S (éclatant de rire) : à ce que je vois ma patiente est en pleine forme ! Faut pas que tu en fasses trop !
Lo : oui, maman ! Bon, j’ai un petit truc à te demander.
S (s'attendant au pire) : oui, bien sûr.
Lo : quand tu verras Lincoln, tu pourras lui dire qu’il est innocenté ! J’ai obtenu un non-lieu au procès.
S (n'y croyant presque pas) : c’est bon, c’est fini.
Lo : j’ai les papiers de son acquittement avec moi. Je suis en train de les faxer à toutes les organisations gouvernementales pour qu’il le laisse tranquille.
S (inquiète) : et Mickaël ?
Lo (déterminée et joviale) : tu diras à ton braqueur de banque préféré que je m’occupe de lui. Cela ne sera pas aussi facile mais il sera libre.
S : merci. Je leur dis de t’appeler dès que les voit.
Lo : merci. Prends soin d’eux, je te les confie.
S (timide) : Lorène attends. Ce matin, pour la personne dont tu m’as parlé, c’est lui qui ..
Lo (sentant les larmes monter) : Sara je …soupirs. Pense à vous. Tu leur fais de gros bisous de ma part.
S : à tout à l’heure.
Je raccroche le sourire aux lèvres. Lincoln est réhabilité. Son honneur, son nom sont blanchis. J’ai la sensation inespérée que ce fardeau est enfin un vieux souvenir. Je commence à faire de plus en plus de projet dans ma tête. Ils sont tous avec Mickaël. Je retourne sur le pont pour voir s’il arrive enfin. Je sens mon cœur battre de plus en plus fort quand je vois au loin ta silhouette accourir vers moi. J’ai à peine le temps de sortir du bateau que tu me prends déjà dans ses bras. Je sens ses mains dans mon dos, mes cheveux. Tu captures mes lèvres discrètement mais avec une telle force que je me sens vaciller. L’impression que mon cœur va exploser sous la douceur de ses lèvres. Je m’abandonne totalement. En l’espace d’une seconde il arrive à me faire chavirer comme personne. Je me blottis contre ton torse. J’ai tellement besoin de le savoir prêt de moi, à mes côtés. J’aime cette douce chaleur qui m’envahit lorsque tu es près de moi, quand tes mains parcourent mon corps, malgré mes habits. Je te sourie presque bêtement. Je sens ton soulagement de me savoir enfin près de toi. Mon cœur se serre à la vision des bleus et des cicatrices parsemées sur ton magnifique visage. Je n’ose pas te demander d’où ils viennent. Je n’ai même pas envie de le savoir. Je vois bien qu’ils ne datent pas d’hier et encore moins d’aujourd’hui. Tu devais avoir le visage en sang. J’aurais put te soigner mais je n’étais pas là. Je m’en veux tellement. On a souvent blagué sur le fait que j’étais ton médecin particulier. J’ai la vague sensation de t’avoir abandonné. J’essaye de hisser mes mains vers ton visage, comme si elle pouvait enlever les marques qui le tuméfient. Tu la saisis au vol. Tu me lance ton regard de braise. Celui qui me dit que tout va bien et qu’il y a plus important que ces quelques bleus.
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Age : 45
Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
hayley- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Age : 37
Date d'inscription : 04/11/2006
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
magniique
la suite !!!!!!!!!!!! je la veux viteeeeeeeeee !!!!!!!!!!!
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virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Localisation : je suis toujours en fuite
Date d'inscription : 05/12/2006
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
J'ai rattrapé tout mon retard et j'en suis ravie
ces suites sont magnifiques
Je te remercie beaucoup
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Je te remercie beaucoup
nol59- Déchiffre l'origami
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Age : 46
Localisation : dans les bras de Went
Date d'inscription : 21/03/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
génial cette suite
au fur et à mesure que je lisais je revoyais des scènes de l'épisode...et ça fait du bien...merci
vivement la suite
au fur et à mesure que je lisais je revoyais des scènes de l'épisode...et ça fait du bien...merci
vivement la suite
lily24- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Localisation : dans les nuages...
Date d'inscription : 06/04/2007
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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