les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
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ENNEADE
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
pk la faire souffrir ?
anso26- Retrouve Steadman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
anso26 a écrit:pk la faire souffrir ?
parce que j'en ai marre que se soit Mike ou Sara qui soient couverts de bleu et blessés
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
OMG! Je suis de plus en plus accro à ta fic!
J'ai mal pour Lorène là! J'espère qu'elle va resister.... Et ta citation de Verlaine, c'est parfait surtout dans un moment comme ça... En revanche, ça fait peur pour la suite... J'espère que tu ne nous feras pas languir trop longtemps....
Et encore un grand BRAVO!!!!
J'ai mal pour Lorène là! J'espère qu'elle va resister.... Et ta citation de Verlaine, c'est parfait surtout dans un moment comme ça... En revanche, ça fait peur pour la suite... J'espère que tu ne nous feras pas languir trop longtemps....
Et encore un grand BRAVO!!!!
celifrance- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
celifrance a écrit:OMG! Je suis de plus en plus accro à ta fic!
J'ai mal pour Lorène là! J'espère qu'elle va resister.... Et ta citation de Verlaine, c'est parfait surtout dans un moment comme ça... En revanche, ça fait peur pour la suite... J'espère que tu ne nous feras pas languir trop longtemps....
Et encore un grand BRAVO!!!!
jorais pas pue dire miiiiiieux moi meme mais je veux rajouter
miss_sa_69- De retour à Chicago
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Localisation : Seule, et bien.....
Date d'inscription : 01/02/2007
Fanfic Enneade [MAJ 26/4]
d'abord un grand merci pour votre soutient, ça fais plaisir
je vois que vous commencez à vous attaché à Lorène
sinon, arrivé d'un nouveau perso : Steve (pour mieux visualisé, physiquement je le "conçois" comme Dean Winchester dans supernatural, pour celles qui connaissent)
pensée de Sara : violet
pensée de Mike : bleu
La tension est à son comble. On est tous rentrés à l’intérieur. Je sens l’inquiétude grandissante de Mickaël et Lincoln. Ils tournent tous les deux en rond dans la pièce, tels deux lions en cage. Ils ne cessent de se croiser, de se rencontrer sans jamais se toucher. Leur attitude est vraiment étrange. Les yeux tous les deux baissés ; ils n’échangent aucun regard, comme si cela était inutile. Ils sont tous les deux au bord de l’explosion. Leur irritabilité, excitation est à son comble. La moindre chose peut les briser. Jane est sur la mezzanine. Je présume qu’elle ne veut pas nous inquiéter d’avantage. Un téléphone greffé à chaque oreille, elle semble organisée quelque chose, mais je ne sais pas trop. Je pense qu’elle coordonne des personnes pour la recherche de Lorène, qu’elle prend des contacts. Elle semble si préoccupé, si grave. Elle essaye de ne rien laissé passer mais je sens que quelque chose de grave est arrivé, de très grave. Lincoln et Jane savent des choses. C’est sûr. Leurs visages sont comme éteints. Ils se doutent de ce qui se passe. Jane discute âprement, elle semble déterminé. Je suis certaine qu’elle s’est isolé pour réduire l’inquiétude de Lincoln et Mickaël. Mais je ne suis pas sur à cet instant que cela soit efficace. Seule le retour de Lorène pourrait les calmer.
Paul semble particulièrement inquiet, soucieux. Je ne vois pas pourquoi, à part s’il nous cache des choses. Peut-être sait-il ce qui peut se passer ? Où a-t-elle été amenée ? Qui sont ses ravisseurs ? Ce qui lui font ?
Faut que je chasse cette image, de ma tête. Ce n’est pas parce que Paul m’a questionner qu’il en sera de même pour Lorène. Non, elle ne détient aucune information. Sauf, si ces personnes pensent que nous sommes ici, sous sa protection. S’ils veulent savoir où nous sommes. Dans ce cas précis, tout s’explique. Mais comment ont-ils sut où la trouver ?
Des bruits de voitures arrivent vers nous. Cela ne fait aucun doute, une voiture s’approche. Le crissement des pneus est effrayant. La voiture devait aller à une vitesse plus qu’excessive. Jane descend avec hâte, vers nous pour ouvrir la porte. Elle a à peine le temps d’arriver, qu’un homme pousse la porte avec une violence extrême. Je suis impressionner par cet homme. Il est comme hors de lui, une telle force se dégage de lui. Ce grand brun, au visage farceur me semble bouleversé. Sa carrure est beaucoup moins importante que celle de Lincoln, mais il ait une présence qui compense largement. Il n’a pas fait un pas, que déjà il est au centre de la pièce. Il est tel un félin, à la recherche de sa proie. Mais je ne crois pas que nous sommes son gibier. La lueur dans ces yeux m’effraie au plus haut point il est dangereux, cet homme est angoissant. Aucune limite, aucune morale ne semble le retenir.
L (rude) : oh ! Du calme ! Jane, tu connais ? Où est mon fils ?
J : Steve
L.J. (se jetant dans les bras de son père) : papa
L : tu vas bien ?
L.J. (soulagé) : oui.
J (délicatement) : L.J. faux que tu dises exactement ce qui s’est passé ? Tout peut nous aider. Steve où vas-tu ?
En quelques seconde le jeune homme était descendu à la cave. Il a l’air de bien connaître les lieux.
L.J. (déboussolé) : elle m’a appelé pour me demander une date de procès. Cela devait être super important. Je suis allé à la bibliothèque comme elle me l’avait demandé. On devait se retrouver devant la salle de réunion, la 204, à la fin. Personne ne la vue. Elle n’est pas venue. De la fenêtre, j’ai vu sa voiture garée donc je t’ai appelé.
J (réconfortante) : bon OK. Ne t’en fais pas on va la retrouver, je te le promets.
M : ce type c’est qui ?
J : c’est Steve, il travaille avec nous. C’est le meilleur. J’ai appelé le maximum de mondes.
M (soupçonneux) : tu as confiance en lui ? Tu le connais bien ? Je ne veux pas qu’il arrive quelque chose à Lorène !
J : il la retrouvera. Cela fait des années qu’on travaille ensemble. C’est un ancien agent de la CIA. Il a travaillé en sous-marin, pour votre père un certain nombre de temps. Et maintenant, on va dire, qu’il est notre agent à nous.
S : quoi ? Votre agent ?
P (calme) : il est comme moi, si vous préféré. Il exécute les ordres qu’on lui donne.
S : oui.
Il remonte avec deux grands sacs de sports. Son regard est toujours aussi sombre. Il ne parle pas, sa concentration est maximum. Rien ne semble pénétré la bulle dans laquelle il est. Il sort des sacs, une multitude d’armes les plus diverses les unes que les autres. Il les vérifie toutes méticuleusement. Je me sens de moins en moins en sécurité. Tellement d’armes et de munitions concentrées en un seul endroit me pétrifie. On est tous, sauf L.J., autour de la table, stupéfaits par l’étalage qui se dresse devant nos yeux.
J (angoissée) : tu n’as pas besoin de tout ceci !
Steve (pressant) : où sont les autres ?
J : ils ne vont plus tarder. Mais faudrait que tu te détendes un peu, non ?
P : vous avez un sacré arsenal !
Steve (mettant un gilet pare-balles) : faut ce qu’il faut !
L (ferme) : je viens avec vous.
Steve (méprisant) : Burrows, vous rêvez. C’est hors de questions.
M (déterminé) : on peut vous aider.
Steve (dédaigneux) : je vous ferai signe, si j’ai besoin. Jane, je ne les veux pas dans mes pattes, c’est clair !
J : calmes-toi, un peu. Et vous deux, vous n’irez nulle part.
Steve (intransigeant) : ah ! Vous voilà. On prend tout.
Je sens que je vais exploser. Mon corps entier est tendu à son extrême. Des douleurs violentes s’immiscent dans ma tête. Tellement de données se confondent. Je n’arrive pas à tout analyser, à tout trier. Je sens la main de Sara, qui s’accroche à moi. Elle est complètement anxieuse devant tout ceci. Tout va si vite. Cet homme ne m’inspire guère. Il semble si tourmenté, agité. Cela ne m’inspire rien de bon. Il se précipite trop. Ils sont au moins 5 hommes à présents, à se préparer. Ils mettent tous des gilets pare-balles. On dirait un véritable commando. J’ai peur, peur qu’il tire sans réfléchir. Sans se soucier de Lorène. Je n’arrive pas à capter son regard. Il me fuit. Je n’ai pas confiance en lui.
Faut que je trouve une solution. Je ne peux pas partir. Ils ne me laisseront pas. Je sens leurs regards se poser sur moi. Ils se doutent que je ne vais pas les laisser partir aussi facilement.
Un des hommes (lui tendant la main) : c’est vous Mickaël ?
M (hésitant) : oui, pourquoi ?
Homme : votre père était sacrement fier de vous. Lançant un regard vers Steve. Ne vous inquiétez pas, sous ses airs de tyran sanguinaire, il sait exactement ce qu’il fait. On vous la ramènera saine et sauve.
M : merci.
Homme (bravache) : votre père nous tuerait si on ne le faisait pas ! Paix à son âme !
Steve (autoritaire) : allez tout le monde, on bouge.
J (calme) : le canal 5 reste ouvert.
Steve : vous avez compris, communication canal5. Jane, tu supervises d’ici.
J (résignée) : j’avais compris. Tu as une piste ?
Steve : j’ai pris quelques contacts, on va vérifier toutes les pistes possibles.
L (suppliant) : trouvez là !
Steve : j’espère juste que ce sera à temps. Fouillant dans sa poche. Jane, tu peux garder ceci. Merci.
Jane pris l’anneau que Steve lui tendit, sans prononcé un mot.
M (abasourdi) : sa bague, où l’avait trouvée !
Steve (neutre) : par terre, devant sa voiture.
J : faites attention.
Ils partirent avec la même détermination qu’ils avaient en rentrant. Les heures passèrent sans aucune nouvelle. La radio branchée pour écouter leurs communications. Toutes les pistes s’épuisaient les unes après les autres. L.J. était assis par terre devant la cheminée. Recroquevillé sur lui, tel une huître. Aucun son ne semblait parvenir jusqu’à lui. Je ne pouvais m’empêcher de faire le parallèle avec la foi où j’avais découvert Mickaël meurtri dans sa cellule à l’isolement. Il semble aussi loin, distant que pouvait l’être son oncle. Il se balance frénétiquement sur lui-même. Un mouvement léger mais régulier, qui le pousse de plus en plus au bord du précipice. Aucun signe ne transparaît, aucune larmes, aucune crispation. Son visage est concentré, serein mais son esprit est loin.
Jane passe coup de fil sur coup de fil. Sa peur est de plus en plus palpable. Elle commence à avoir du mal à retenir ses émotions. Ses yeux sont de plus en plus souvent embués. Ses mains tremblent sans cesse. Sa voix est de moins en moins assuré au fil que les heures passent.
Paul ne semble guère mieux. Depuis plus de quatre heures, il se rogne des ongles. Je me demande ce qu’il peut rogner encore. Son regard est rempli d’angoisse. Il donne régulièrement des orientations pour aider Jane, des lieux désaffectés où il irait s’il devait détenir quelqu’un. Mais rien. Il ne semble plus vouloir prononcer un argument, de peur que se soit encore chou blanc.
Lincoln est en train d’user le parquet du salon. Il ne cesse d’essayer de s’occuper. Il fait du café, à manger même si personne n’a faim et encore moins lui. Son regard est si triste. Sa peine est immense.
Assise au côté de Mickaël, je perçois son malaise. Il semble désemparé. La tête entre ses mains, il est suspendu à la radio. Il me fait peur. Il semble si loin. Comme s’il ne pouvait plus réfléchir, plus penser. Il apparaît résigner. Plus les heures passe et plus il s’enfonce dans son mutisme. J’aimerai tellement le réconforter, faire quelque chose pour qu’il aille mieux. La seule chose que je puisse faire, c’est être auprès de lui, passant ma main dans son dos pour lui montrer qu’il n’est pas seul.
Tout me semble si vide. Je suis au bord d’un gouffre. Il veut m’aspirer mais je dois résister. La main de Sara dans mon dos est le seul lien que j’ai avec la réalité. Je me sens si inutile. Tout ceci est de ma faute. J’ai envoyé la personne la plus chère à mon cœur à l’abattoir. Je voudrai juste la voir, savoir qu’elle va bien. Elle n’a rien fait, pourquoi s’en prendre à elle. Je donnerai ma vie pour qu’elle aille bien. J’ai l’impression de devenir fou, que mon âme se disloque au fur et à mesure des minutes qui passe. Je n’ose regarder Sara, elle ne devrait pas elle aussi endurer ceci. Sa main dans mon dos me procure un bien être indéfinissable.
Voix dans la radio :
- bon ! On va sur les docks !
- OK, bien reçu. On vous rejoint.
- On va la retrouver. Il n’y a pas de raison. On la fait une fois on peut le faire une deuxième.
M (furieux) : Jane, qu’est-ce que cela veut dire ? Elle a déjà disparue, une fois ?
L (calme) : Mike reste calme, ils savent ce qu’ils font.
M (lui sautant à la gorge) : tu es au courant. Linc, qu’est-ce qu’on me cache ici ? réponds-moi
J (sanglotant) : Mickaël calmez-vous, cela nous avancera à rien !
M (enragé) : réponds-moi, Linc !
Je comprends dans le regard de mon frère toute la douleur du mensonge qu’il essaye de me cacher. Seulement celui-ci me saute aux yeux. Elle a perdu son enfant, notre enfant alors qu’elle était avec Jane et L.J.. elle a déjà été enlevée. Il n’en faut pas plus pour tirer les conclusions qui m’explosent en pleine figure. Je suis la cause de tout. Si elle a perdu notre enfant, c’est à cause de moi. On la brutalisée, à cause de moi. Je croise le regard de Jane, en pleurs. Je saisis que je suis dans le vrai. J’ai l’impression d’étouffer, je sens que Linc me retient pour que je ne tombe pas. Je vacille, j’ai besoin d’air…
M (marmonnant) : Non, c’est pas vrai. Tout ce gâchis…de ma faute…
Je me précipite dehors, pour fuir cette maison. L’air est irrespirable. J’ai l’impression que tout ce que je touche meurt à mon contact. Je ne pourrais pas vivre si je la perds. Sara, mon dieu, faut que l’éloigne de moi. Je pensais comme un crétin que c’était auprès de moi qu’elle était en sécurité mais j’ai tort. Si elle reste, elle mourra comme Véronica, mon père, Lorène…
je vois que vous commencez à vous attaché à Lorène
sinon, arrivé d'un nouveau perso : Steve (pour mieux visualisé, physiquement je le "conçois" comme Dean Winchester dans supernatural, pour celles qui connaissent)
pensée de Sara : violet
pensée de Mike : bleu
La tension est à son comble. On est tous rentrés à l’intérieur. Je sens l’inquiétude grandissante de Mickaël et Lincoln. Ils tournent tous les deux en rond dans la pièce, tels deux lions en cage. Ils ne cessent de se croiser, de se rencontrer sans jamais se toucher. Leur attitude est vraiment étrange. Les yeux tous les deux baissés ; ils n’échangent aucun regard, comme si cela était inutile. Ils sont tous les deux au bord de l’explosion. Leur irritabilité, excitation est à son comble. La moindre chose peut les briser. Jane est sur la mezzanine. Je présume qu’elle ne veut pas nous inquiéter d’avantage. Un téléphone greffé à chaque oreille, elle semble organisée quelque chose, mais je ne sais pas trop. Je pense qu’elle coordonne des personnes pour la recherche de Lorène, qu’elle prend des contacts. Elle semble si préoccupé, si grave. Elle essaye de ne rien laissé passer mais je sens que quelque chose de grave est arrivé, de très grave. Lincoln et Jane savent des choses. C’est sûr. Leurs visages sont comme éteints. Ils se doutent de ce qui se passe. Jane discute âprement, elle semble déterminé. Je suis certaine qu’elle s’est isolé pour réduire l’inquiétude de Lincoln et Mickaël. Mais je ne suis pas sur à cet instant que cela soit efficace. Seule le retour de Lorène pourrait les calmer.
Paul semble particulièrement inquiet, soucieux. Je ne vois pas pourquoi, à part s’il nous cache des choses. Peut-être sait-il ce qui peut se passer ? Où a-t-elle été amenée ? Qui sont ses ravisseurs ? Ce qui lui font ?
Faut que je chasse cette image, de ma tête. Ce n’est pas parce que Paul m’a questionner qu’il en sera de même pour Lorène. Non, elle ne détient aucune information. Sauf, si ces personnes pensent que nous sommes ici, sous sa protection. S’ils veulent savoir où nous sommes. Dans ce cas précis, tout s’explique. Mais comment ont-ils sut où la trouver ?
Des bruits de voitures arrivent vers nous. Cela ne fait aucun doute, une voiture s’approche. Le crissement des pneus est effrayant. La voiture devait aller à une vitesse plus qu’excessive. Jane descend avec hâte, vers nous pour ouvrir la porte. Elle a à peine le temps d’arriver, qu’un homme pousse la porte avec une violence extrême. Je suis impressionner par cet homme. Il est comme hors de lui, une telle force se dégage de lui. Ce grand brun, au visage farceur me semble bouleversé. Sa carrure est beaucoup moins importante que celle de Lincoln, mais il ait une présence qui compense largement. Il n’a pas fait un pas, que déjà il est au centre de la pièce. Il est tel un félin, à la recherche de sa proie. Mais je ne crois pas que nous sommes son gibier. La lueur dans ces yeux m’effraie au plus haut point il est dangereux, cet homme est angoissant. Aucune limite, aucune morale ne semble le retenir.
L (rude) : oh ! Du calme ! Jane, tu connais ? Où est mon fils ?
J : Steve
L.J. (se jetant dans les bras de son père) : papa
L : tu vas bien ?
L.J. (soulagé) : oui.
J (délicatement) : L.J. faux que tu dises exactement ce qui s’est passé ? Tout peut nous aider. Steve où vas-tu ?
En quelques seconde le jeune homme était descendu à la cave. Il a l’air de bien connaître les lieux.
L.J. (déboussolé) : elle m’a appelé pour me demander une date de procès. Cela devait être super important. Je suis allé à la bibliothèque comme elle me l’avait demandé. On devait se retrouver devant la salle de réunion, la 204, à la fin. Personne ne la vue. Elle n’est pas venue. De la fenêtre, j’ai vu sa voiture garée donc je t’ai appelé.
J (réconfortante) : bon OK. Ne t’en fais pas on va la retrouver, je te le promets.
M : ce type c’est qui ?
J : c’est Steve, il travaille avec nous. C’est le meilleur. J’ai appelé le maximum de mondes.
M (soupçonneux) : tu as confiance en lui ? Tu le connais bien ? Je ne veux pas qu’il arrive quelque chose à Lorène !
J : il la retrouvera. Cela fait des années qu’on travaille ensemble. C’est un ancien agent de la CIA. Il a travaillé en sous-marin, pour votre père un certain nombre de temps. Et maintenant, on va dire, qu’il est notre agent à nous.
S : quoi ? Votre agent ?
P (calme) : il est comme moi, si vous préféré. Il exécute les ordres qu’on lui donne.
S : oui.
Il remonte avec deux grands sacs de sports. Son regard est toujours aussi sombre. Il ne parle pas, sa concentration est maximum. Rien ne semble pénétré la bulle dans laquelle il est. Il sort des sacs, une multitude d’armes les plus diverses les unes que les autres. Il les vérifie toutes méticuleusement. Je me sens de moins en moins en sécurité. Tellement d’armes et de munitions concentrées en un seul endroit me pétrifie. On est tous, sauf L.J., autour de la table, stupéfaits par l’étalage qui se dresse devant nos yeux.
J (angoissée) : tu n’as pas besoin de tout ceci !
Steve (pressant) : où sont les autres ?
J : ils ne vont plus tarder. Mais faudrait que tu te détendes un peu, non ?
P : vous avez un sacré arsenal !
Steve (mettant un gilet pare-balles) : faut ce qu’il faut !
L (ferme) : je viens avec vous.
Steve (méprisant) : Burrows, vous rêvez. C’est hors de questions.
M (déterminé) : on peut vous aider.
Steve (dédaigneux) : je vous ferai signe, si j’ai besoin. Jane, je ne les veux pas dans mes pattes, c’est clair !
J : calmes-toi, un peu. Et vous deux, vous n’irez nulle part.
Steve (intransigeant) : ah ! Vous voilà. On prend tout.
Je sens que je vais exploser. Mon corps entier est tendu à son extrême. Des douleurs violentes s’immiscent dans ma tête. Tellement de données se confondent. Je n’arrive pas à tout analyser, à tout trier. Je sens la main de Sara, qui s’accroche à moi. Elle est complètement anxieuse devant tout ceci. Tout va si vite. Cet homme ne m’inspire guère. Il semble si tourmenté, agité. Cela ne m’inspire rien de bon. Il se précipite trop. Ils sont au moins 5 hommes à présents, à se préparer. Ils mettent tous des gilets pare-balles. On dirait un véritable commando. J’ai peur, peur qu’il tire sans réfléchir. Sans se soucier de Lorène. Je n’arrive pas à capter son regard. Il me fuit. Je n’ai pas confiance en lui.
Faut que je trouve une solution. Je ne peux pas partir. Ils ne me laisseront pas. Je sens leurs regards se poser sur moi. Ils se doutent que je ne vais pas les laisser partir aussi facilement.
Un des hommes (lui tendant la main) : c’est vous Mickaël ?
M (hésitant) : oui, pourquoi ?
Homme : votre père était sacrement fier de vous. Lançant un regard vers Steve. Ne vous inquiétez pas, sous ses airs de tyran sanguinaire, il sait exactement ce qu’il fait. On vous la ramènera saine et sauve.
M : merci.
Homme (bravache) : votre père nous tuerait si on ne le faisait pas ! Paix à son âme !
Steve (autoritaire) : allez tout le monde, on bouge.
J (calme) : le canal 5 reste ouvert.
Steve : vous avez compris, communication canal5. Jane, tu supervises d’ici.
J (résignée) : j’avais compris. Tu as une piste ?
Steve : j’ai pris quelques contacts, on va vérifier toutes les pistes possibles.
L (suppliant) : trouvez là !
Steve : j’espère juste que ce sera à temps. Fouillant dans sa poche. Jane, tu peux garder ceci. Merci.
Jane pris l’anneau que Steve lui tendit, sans prononcé un mot.
M (abasourdi) : sa bague, où l’avait trouvée !
Steve (neutre) : par terre, devant sa voiture.
J : faites attention.
Ils partirent avec la même détermination qu’ils avaient en rentrant. Les heures passèrent sans aucune nouvelle. La radio branchée pour écouter leurs communications. Toutes les pistes s’épuisaient les unes après les autres. L.J. était assis par terre devant la cheminée. Recroquevillé sur lui, tel une huître. Aucun son ne semblait parvenir jusqu’à lui. Je ne pouvais m’empêcher de faire le parallèle avec la foi où j’avais découvert Mickaël meurtri dans sa cellule à l’isolement. Il semble aussi loin, distant que pouvait l’être son oncle. Il se balance frénétiquement sur lui-même. Un mouvement léger mais régulier, qui le pousse de plus en plus au bord du précipice. Aucun signe ne transparaît, aucune larmes, aucune crispation. Son visage est concentré, serein mais son esprit est loin.
Jane passe coup de fil sur coup de fil. Sa peur est de plus en plus palpable. Elle commence à avoir du mal à retenir ses émotions. Ses yeux sont de plus en plus souvent embués. Ses mains tremblent sans cesse. Sa voix est de moins en moins assuré au fil que les heures passent.
Paul ne semble guère mieux. Depuis plus de quatre heures, il se rogne des ongles. Je me demande ce qu’il peut rogner encore. Son regard est rempli d’angoisse. Il donne régulièrement des orientations pour aider Jane, des lieux désaffectés où il irait s’il devait détenir quelqu’un. Mais rien. Il ne semble plus vouloir prononcer un argument, de peur que se soit encore chou blanc.
Lincoln est en train d’user le parquet du salon. Il ne cesse d’essayer de s’occuper. Il fait du café, à manger même si personne n’a faim et encore moins lui. Son regard est si triste. Sa peine est immense.
Assise au côté de Mickaël, je perçois son malaise. Il semble désemparé. La tête entre ses mains, il est suspendu à la radio. Il me fait peur. Il semble si loin. Comme s’il ne pouvait plus réfléchir, plus penser. Il apparaît résigner. Plus les heures passe et plus il s’enfonce dans son mutisme. J’aimerai tellement le réconforter, faire quelque chose pour qu’il aille mieux. La seule chose que je puisse faire, c’est être auprès de lui, passant ma main dans son dos pour lui montrer qu’il n’est pas seul.
Tout me semble si vide. Je suis au bord d’un gouffre. Il veut m’aspirer mais je dois résister. La main de Sara dans mon dos est le seul lien que j’ai avec la réalité. Je me sens si inutile. Tout ceci est de ma faute. J’ai envoyé la personne la plus chère à mon cœur à l’abattoir. Je voudrai juste la voir, savoir qu’elle va bien. Elle n’a rien fait, pourquoi s’en prendre à elle. Je donnerai ma vie pour qu’elle aille bien. J’ai l’impression de devenir fou, que mon âme se disloque au fur et à mesure des minutes qui passe. Je n’ose regarder Sara, elle ne devrait pas elle aussi endurer ceci. Sa main dans mon dos me procure un bien être indéfinissable.
Voix dans la radio :
- bon ! On va sur les docks !
- OK, bien reçu. On vous rejoint.
- On va la retrouver. Il n’y a pas de raison. On la fait une fois on peut le faire une deuxième.
M (furieux) : Jane, qu’est-ce que cela veut dire ? Elle a déjà disparue, une fois ?
L (calme) : Mike reste calme, ils savent ce qu’ils font.
M (lui sautant à la gorge) : tu es au courant. Linc, qu’est-ce qu’on me cache ici ? réponds-moi
J (sanglotant) : Mickaël calmez-vous, cela nous avancera à rien !
M (enragé) : réponds-moi, Linc !
Je comprends dans le regard de mon frère toute la douleur du mensonge qu’il essaye de me cacher. Seulement celui-ci me saute aux yeux. Elle a perdu son enfant, notre enfant alors qu’elle était avec Jane et L.J.. elle a déjà été enlevée. Il n’en faut pas plus pour tirer les conclusions qui m’explosent en pleine figure. Je suis la cause de tout. Si elle a perdu notre enfant, c’est à cause de moi. On la brutalisée, à cause de moi. Je croise le regard de Jane, en pleurs. Je saisis que je suis dans le vrai. J’ai l’impression d’étouffer, je sens que Linc me retient pour que je ne tombe pas. Je vacille, j’ai besoin d’air…
M (marmonnant) : Non, c’est pas vrai. Tout ce gâchis…de ma faute…
Je me précipite dehors, pour fuir cette maison. L’air est irrespirable. J’ai l’impression que tout ce que je touche meurt à mon contact. Je ne pourrais pas vivre si je la perds. Sara, mon dieu, faut que l’éloigne de moi. Je pensais comme un crétin que c’était auprès de moi qu’elle était en sécurité mais j’ai tort. Si elle reste, elle mourra comme Véronica, mon père, Lorène…
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
magnique suite
j' attend la suite avec impatience
met la vite PLAISE S T P
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met la vite PLAISE S T P
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
C'est vraiment superbe et la description de ssentiments est parfaite!!!!!
J'ai hate de lire la suite mais faut pas que Mick fasse un truc idiot!!!!
J'ai hate de lire la suite mais faut pas que Mick fasse un truc idiot!!!!
nestella- Rendez vous avec Pope
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Magnifique
trés bien décris toutes ses émotions, ce suspens qui nous tiens en haleine !!!
bravo miss^^
mets nous vite une suite
trés bien décris toutes ses émotions, ce suspens qui nous tiens en haleine !!!
bravo miss^^
mets nous vite une suite
nol59- Déchiffre l'origami
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
jador comment tu écris ce que ressente les personnages vivement la suiiiiiiiiiiiiite!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
miss_sa_69- De retour à Chicago
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Ta suite est vraiment géniale!!!
J'éspère qu'ils vont retrouver Lorène et qu'elle est toujuors en vie même si j'en doute vu que dans l'avant dernière partie elle était plutôt mal barrée!!
Hate de lire la suite en tout cas!!!
Tu décris vraiment très bien les sentiments de chacun on si croyait!!
J'éspère qu'ils vont retrouver Lorène et qu'elle est toujuors en vie même si j'en doute vu que dans l'avant dernière partie elle était plutôt mal barrée!!
Hate de lire la suite en tout cas!!!
Tu décris vraiment très bien les sentiments de chacun on si croyait!!
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
super vivement la suite !!!
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
pauvre Mikey faut pas qu'il pense que Sara sera plus loin de lui c'est pas vrai
viteeeee laaa suuiiittteeee
viteeeee laaa suuiiittteeee
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
J'en reste sans voix!
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
J'espere que michael ne va pas rejeter sara pour la proteger de lui.
Sinon c toujours aussi bien tu nous la met quand le suite?
Sinon c toujours aussi bien tu nous la met quand le suite?
Sara59- Dr Tancredi you are free
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Fanfic Ennéade [MAJ 27/4]
ah ah pas eut beaucoup de temps pour écrire
mais je vous mets le début...
suite demain...
pensée de Linc : marron
Je ne peux mentir à Mike. Je ne peux parler non plus. Je le retiens avant qu’il ne s’effondre par terre. Son regard, me fusille sur place. Il le sait, il comprend. Il se détache de moi. Je ne dois pas le laisser seul. Avec une brutalité que je ne lui connais pas, il s’engouffre dans la nuit noire. Je dois le rattraper pour qu’il ne fasse pas de bêtises. Il perd tout contrôle de lui. Je ne l’ai jamais vu ainsi. Lui d’habitude si calme, si maître de lui. Il est hors de contrôle. Il m’en veut, il ne me pardonnera jamais de lui avoir cacher cette vérité mais c’était pour son bien. Je vais pour le rejoindre quand, je sens une main me retenir :
S (douce) : non, Lincoln, laissez-le.
L (effrayé) : je dois le voir, lui parler.
S : L.J. à besoin de vous, il n’a pas bronché depuis des heures. Il a besoin de vous. Et Jane aussi.
L (stupéfait) : je suis tellement préoccupé que je n’avais pas…merci Sara.
S : Mickaël a besoin de se retrouver. Il reviendra.
L : il me fait peur, vraiment.
Je suis stupéfait devant ce bout de bonne femme. Elle est prête à tout. Elle fait énormément attention aux autres. Je n’avais pas remarquer que mon fils, n’avait pas bouger depuis des heures. Je l’avais vu mais je n’y ai pas prêter attention. Il se balance sur lui-même. Devant cette vision, je revois Mike, petit. Quand notre mère est morte, il est resté des nuits entières ainsi. Je m’assois derrière lui, pour mieux le prendre dans mes bras. Il se laisse embarqué sans résistance.
L (réconfortant) : ça va aller. Ils vont la retrouver.
L.J. (sanglottant) : si je n'avais pas insister pour qu’elle vienne !
L (serrant son fils) : ne dis pas de bêtises. Tu sais bien qu’elle serait venue, tu n’as pas insisté.
L.J. (pleurant) : oui, mais elle n'aurait pas eut besoin de me protéger, pourquoi ? Pourquoi elle ?
L (réconfortant) : elle a fait ce qu’elle pensait bien pour toi. L.J.. qu’elle que soit le contexte elle aurait tout fait pour que tu sois à l’abri. Tu comprends.
L.J. (éclatant) : je ne veux pas qu’elle meurt à cause de moi.
L (dans un murmure) : L.J. ce n’est pas de ta faute. Tu n’y es pour rien. Si quelqu’un est à blâmer ici, c’est moi d’accord.
Je le sers comme jamais auparavant. J’en ai presque peur de le briser. Seulement je veux qu’il sache qu’il n’est pas seul, que je suis là. Mes larmes sont de plus en plus dures à combattre. J’ai l’impression de m’effondrer au fur et à mesure que mon fils se recroqueville dans mes bras. Pendant un instant, je le revois enfant, quand je le réconfortais après un cauchemar. Mon dieu, je m’en veux de lui affliger tout ceci.
Mes larmes ruissellent sur mes joues ; je sens la main de Jane, se poser sur mon épaule. Nos regards se croisent, ses yeux sont remplis de larmes aussi. Je ne peux tenir plus longtemps. Je resserre sa main dans la sienne. Elle ne doit pas être seule, pas elle. Je l’incite à rester à nos côtés. J’ai besoin d’elle autant, qu’elle de moi. Je ne peux laisser L.J.. instinctivement elle s’assoit contre moi. Je tends mon bras pour la passer autour de son cou. Ses larmes ruissellent le long de ses joues alors qu’elle laisse reposer sa tête sur mon épaule. Je ne dois pas fléchir, je dois être fort pour eux deux. Je ne sais pas combien de temps nous avons pu rester ainsi. Seule la respiration de Jane rythme les minutes qui passent. Aucune nouvelles, rien depuis au moins une heure. Il est plus de 2h de matin. Je dois aller voir Mike, il n’est toujours pas revenu.
L (déposant un baiser sur les cheveux de Jane) : je vais dehors, tu m’appelles s’il y a quoi que se soit.
J (retenant un instant sa main) : merci.
Je distingue à peine Mike, dans cette nuit noire. La lune éclaire à peine. Comme si le monde avait arrêté de tourner depuis la disparition de Lorène, en tout cas notre monde. Je commence par aller vers le ponton du lac, je sais qu’il a toujours aimé cet endroit. Il le trouve calme. Personne. Rien. Je m’inquiète de plus en plus. Je ne sais pas où le trouver. Pourvu qu’il ne se soit pas aventurer dans les bois environnant. Jamais je ne pourrais le retrouver avec cette nuit sombre. Faut que je pense comme Mike, où a-t-il pu aller ? S’il n’est pas ici, dans cet endroit qu’il affectionne tant. L’endroit préféré de Lorène, comment n’y ai-je pas penser avant ? Sous le gros chêne. Je m’avance vers cet arbre centenaire. Je distingue Mike assis par terre, les genoux sous son menton.
L (doux) : tu m’as fait une peur bleue !
M (pensif): tu sais pourquoi elle adore être sous cet arbre ?
L (s'asseyant à ses côté ) : non, il y a de l’ombre !
M (livide) : car c’est sous cet arbre que son grand-père avait demandé en mariage sa grand-mère. Tu vois les initiales gravées, sur le tronc. Ce sont les leurs. Elle me disait que cet arbre était le symbole de l’amour le plus pur et le plus beau qu’elle n'ait jamais vu.
L (lui passant la main sur le crâne) : ça va aller ! J’en suis certain !
M (en furie face à Linc ) : tu t’entends Linc. Ca va aller. On ne sait pas où elle est ? Personne ne sait ? Elle est peut-être morte à l’heure qu’il est ? Et qu’est-ce qu’on va faire ? Hein ! Allez ouvrir ce putain de coffre ? Pourquoi Linc, dis-moi si elle est morte ? A quoi cela va servir ? J’ai l’impression que tu t’en fous ? Rien ne t’a jamais touché ? Je devrais y être habitué !
L : calmes-toi
M : pourquoi ? Tu vas me foutre une raclée comme quand j’étais ado, pour que je ne traîne pas dehors, Linc. Tu feras quoi, dis-moi ?
L (haussant la voix) : moi contrairement à toi Mike je suis sûr qu’elle va bien, qu’ils vont la retrouver. Mike, merde. Tu en parle comme si elle était morte !
M (haineux) : parce que t’as oublié Véronica ? Tu sais ce qu’il lui fait, non ?
Il n’en fallait pas plus pour que Linc se jette sur son frère, lui assénant un coup de poing dans les côtes. Tous deux se rouler par terre tout en luttant. Linc s’écarta en premier. Reculant vers la maison. Il se sentait mal. Mike se relevait. Seul une lueur de haine jaillissait de ses yeux.
M (s'avançant ) : quoi ! Tu bas en retraite !
L (l'évitant) : Mike arrête, pas de ça.
M : tu as raison, tu ferais mieux de t’éloigner de moi.
L (le laissant seul ) : une chose est sûre, tu es le roi des cons. Il y a des personnes dans cette maison qui ont besoin de nous, de toi Mike.
M (hurlant) : tu ne vois pas que tous ceux qui sont autour de moi, meurt Linc, tu es aveugle !
mais je vous mets le début...
suite demain...
pensée de Linc : marron
Je ne peux mentir à Mike. Je ne peux parler non plus. Je le retiens avant qu’il ne s’effondre par terre. Son regard, me fusille sur place. Il le sait, il comprend. Il se détache de moi. Je ne dois pas le laisser seul. Avec une brutalité que je ne lui connais pas, il s’engouffre dans la nuit noire. Je dois le rattraper pour qu’il ne fasse pas de bêtises. Il perd tout contrôle de lui. Je ne l’ai jamais vu ainsi. Lui d’habitude si calme, si maître de lui. Il est hors de contrôle. Il m’en veut, il ne me pardonnera jamais de lui avoir cacher cette vérité mais c’était pour son bien. Je vais pour le rejoindre quand, je sens une main me retenir :
S (douce) : non, Lincoln, laissez-le.
L (effrayé) : je dois le voir, lui parler.
S : L.J. à besoin de vous, il n’a pas bronché depuis des heures. Il a besoin de vous. Et Jane aussi.
L (stupéfait) : je suis tellement préoccupé que je n’avais pas…merci Sara.
S : Mickaël a besoin de se retrouver. Il reviendra.
L : il me fait peur, vraiment.
Je suis stupéfait devant ce bout de bonne femme. Elle est prête à tout. Elle fait énormément attention aux autres. Je n’avais pas remarquer que mon fils, n’avait pas bouger depuis des heures. Je l’avais vu mais je n’y ai pas prêter attention. Il se balance sur lui-même. Devant cette vision, je revois Mike, petit. Quand notre mère est morte, il est resté des nuits entières ainsi. Je m’assois derrière lui, pour mieux le prendre dans mes bras. Il se laisse embarqué sans résistance.
L (réconfortant) : ça va aller. Ils vont la retrouver.
L.J. (sanglottant) : si je n'avais pas insister pour qu’elle vienne !
L (serrant son fils) : ne dis pas de bêtises. Tu sais bien qu’elle serait venue, tu n’as pas insisté.
L.J. (pleurant) : oui, mais elle n'aurait pas eut besoin de me protéger, pourquoi ? Pourquoi elle ?
L (réconfortant) : elle a fait ce qu’elle pensait bien pour toi. L.J.. qu’elle que soit le contexte elle aurait tout fait pour que tu sois à l’abri. Tu comprends.
L.J. (éclatant) : je ne veux pas qu’elle meurt à cause de moi.
L (dans un murmure) : L.J. ce n’est pas de ta faute. Tu n’y es pour rien. Si quelqu’un est à blâmer ici, c’est moi d’accord.
Je le sers comme jamais auparavant. J’en ai presque peur de le briser. Seulement je veux qu’il sache qu’il n’est pas seul, que je suis là. Mes larmes sont de plus en plus dures à combattre. J’ai l’impression de m’effondrer au fur et à mesure que mon fils se recroqueville dans mes bras. Pendant un instant, je le revois enfant, quand je le réconfortais après un cauchemar. Mon dieu, je m’en veux de lui affliger tout ceci.
Mes larmes ruissellent sur mes joues ; je sens la main de Jane, se poser sur mon épaule. Nos regards se croisent, ses yeux sont remplis de larmes aussi. Je ne peux tenir plus longtemps. Je resserre sa main dans la sienne. Elle ne doit pas être seule, pas elle. Je l’incite à rester à nos côtés. J’ai besoin d’elle autant, qu’elle de moi. Je ne peux laisser L.J.. instinctivement elle s’assoit contre moi. Je tends mon bras pour la passer autour de son cou. Ses larmes ruissellent le long de ses joues alors qu’elle laisse reposer sa tête sur mon épaule. Je ne dois pas fléchir, je dois être fort pour eux deux. Je ne sais pas combien de temps nous avons pu rester ainsi. Seule la respiration de Jane rythme les minutes qui passent. Aucune nouvelles, rien depuis au moins une heure. Il est plus de 2h de matin. Je dois aller voir Mike, il n’est toujours pas revenu.
L (déposant un baiser sur les cheveux de Jane) : je vais dehors, tu m’appelles s’il y a quoi que se soit.
J (retenant un instant sa main) : merci.
Je distingue à peine Mike, dans cette nuit noire. La lune éclaire à peine. Comme si le monde avait arrêté de tourner depuis la disparition de Lorène, en tout cas notre monde. Je commence par aller vers le ponton du lac, je sais qu’il a toujours aimé cet endroit. Il le trouve calme. Personne. Rien. Je m’inquiète de plus en plus. Je ne sais pas où le trouver. Pourvu qu’il ne se soit pas aventurer dans les bois environnant. Jamais je ne pourrais le retrouver avec cette nuit sombre. Faut que je pense comme Mike, où a-t-il pu aller ? S’il n’est pas ici, dans cet endroit qu’il affectionne tant. L’endroit préféré de Lorène, comment n’y ai-je pas penser avant ? Sous le gros chêne. Je m’avance vers cet arbre centenaire. Je distingue Mike assis par terre, les genoux sous son menton.
L (doux) : tu m’as fait une peur bleue !
M (pensif): tu sais pourquoi elle adore être sous cet arbre ?
L (s'asseyant à ses côté ) : non, il y a de l’ombre !
M (livide) : car c’est sous cet arbre que son grand-père avait demandé en mariage sa grand-mère. Tu vois les initiales gravées, sur le tronc. Ce sont les leurs. Elle me disait que cet arbre était le symbole de l’amour le plus pur et le plus beau qu’elle n'ait jamais vu.
L (lui passant la main sur le crâne) : ça va aller ! J’en suis certain !
M (en furie face à Linc ) : tu t’entends Linc. Ca va aller. On ne sait pas où elle est ? Personne ne sait ? Elle est peut-être morte à l’heure qu’il est ? Et qu’est-ce qu’on va faire ? Hein ! Allez ouvrir ce putain de coffre ? Pourquoi Linc, dis-moi si elle est morte ? A quoi cela va servir ? J’ai l’impression que tu t’en fous ? Rien ne t’a jamais touché ? Je devrais y être habitué !
L : calmes-toi
M : pourquoi ? Tu vas me foutre une raclée comme quand j’étais ado, pour que je ne traîne pas dehors, Linc. Tu feras quoi, dis-moi ?
L (haussant la voix) : moi contrairement à toi Mike je suis sûr qu’elle va bien, qu’ils vont la retrouver. Mike, merde. Tu en parle comme si elle était morte !
M (haineux) : parce que t’as oublié Véronica ? Tu sais ce qu’il lui fait, non ?
Il n’en fallait pas plus pour que Linc se jette sur son frère, lui assénant un coup de poing dans les côtes. Tous deux se rouler par terre tout en luttant. Linc s’écarta en premier. Reculant vers la maison. Il se sentait mal. Mike se relevait. Seul une lueur de haine jaillissait de ses yeux.
M (s'avançant ) : quoi ! Tu bas en retraite !
L (l'évitant) : Mike arrête, pas de ça.
M : tu as raison, tu ferais mieux de t’éloigner de moi.
L (le laissant seul ) : une chose est sûre, tu es le roi des cons. Il y a des personnes dans cette maison qui ont besoin de nous, de toi Mike.
M (hurlant) : tu ne vois pas que tous ceux qui sont autour de moi, meurt Linc, tu es aveugle !
ENNEADE- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1292
Age : 45
Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
MAGNIFIQUE
SUITE
J EN REDEMANDE ENCORE ET ENCORE
VITE LA SUITE S T P
SUITE
J EN REDEMANDE ENCORE ET ENCORE
VITE LA SUITE S T P
virginie- Mr Crane you have a phone call...
- Nombre de messages : 1565
Age : 45
Localisation : je suis toujours en fuite
Date d'inscription : 05/12/2006
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
génial cette suite
vivement la prochaine
vivement la prochaine
lily24- Rattrapé par Mahone et Kellerman
- Nombre de messages : 881
Age : 41
Localisation : dans les nuages...
Date d'inscription : 06/04/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
lily24 a écrit:génial cette suite
vivement la prochaine
jaurais pas pue dire mieux a par troooo préssssssé davoir la suiiiiiiiiiiiiiite pense a mon ti coeur
miss_sa_69- De retour à Chicago
- Nombre de messages : 2190
Age : 34
Localisation : Seule, et bien.....
Date d'inscription : 01/02/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
AÏE une bagarre entre les deux freres ils me font de la peines comment ils vont réagir pour Lorène!!!!!!!!!!!!
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
- Nombre de messages : 5178
Age : 36
Localisation : J'en sais trop rien, je médite!
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
OULA ça devient chaud là entre Mike et Linc
vivement la suite
vivement la suite
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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