les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
honte a moi j'avias pas repondu ici!!!
c'est toujours aussi geniale enneade continues j'en redemande encore!!
c'est toujours aussi geniale enneade continues j'en redemande encore!!
JulieScofield- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1442
Age : 35
Date d'inscription : 01/01/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
JulieScofield a écrit:honte a moi j'avias pas repondu ici!!!
c'est toujours aussi geniale enneade continues j'en redemande encore!!
idem, j'ai poster sur un autre forum !!!!!!!!!
ta suite est génial
vivement la prochaine!!!!!!!!!!!!!
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
j'aivais pas vu !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
vraiment tro bien !!!
je veu le méme !!!!
lol vite la suite
vraiment tro bien !!!
je veu le méme !!!!
lol vite la suite
dadoubloo- Origami de Michael
- Nombre de messages : 147
Date d'inscription : 24/06/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
coucou les filles
je sais que j'ai été longue pour cette suite, mais j'ai de plus en plus de mal à écrire cette fic!!
mais j'y arrive
j'espère qu'elle vous plaira et que vous êtes toujours motivées...
CHAP 73 :
pensée de Sara : rose
pensée de Mike : bleu
pensée de Linc: rouge
Michael n’a eut de cesse de rendre ce voyage inoubliable. On est allé de lieux paradisiaques en endroits inoubliables. Jamais je n’avais ressenti autant de bonheur de ma vie. Il est la personne qui me fait vivre, celui qui me donne confiance. J’aime cette sensation de m’abandonner entre ses mains. Il s’est se faire si doux, si prévenants. Jamais je n’aurai pensé qu’un homme pouvait me combler autant. Il m’aura fallut d’un regard dans cette infirmerie pour sentir mon cœur basculer, d’une phrase pour me rendre à cette évidence, d’une étreinte pour être dépendante de la chaleur de son corps, d’un baiser pour savoir que ma vie ne pouvait être qu’avec lui. C’était, il y a si longtemps. Parfois je me demande quel homme il pouvait être avant tout cela, l’homme qu’il fut avec Lorène. Je sais que je ne devrais pas m’en soucier, il est aujourd’hui tel que je l’aime mais il y a toujours tellement d’ombre autour de Michael. Je le regarde manœuvrer pour la dernière fois le bateau et je suis ravie de voir se profiler à l’horizon les lignes de notre maison. Il semble si serein mais je sais que ses nuits sont encore agitées et quelles le seront sûrement toujours. Ce qu’il a vécut ses dernières années l’a profondément troublé. J’aimerais tellement qu’il arrive à vivre normalement. Un jour Linc m’avait confié alors que Michael était à Sona qu’il avait terriblement peur de ce que pourrait faire Michael là-bas. Il savait que son frère possédait un côté sombre et que pour lui c’était le principal danger de Michael. Il était son propre ennemi, car il aurait du mal à assumer cette part d’ombre. Parfois je repense à ceci et cela me fait terriblement peur. Je sais ce que Michael peut faire pour les autres, mais de quoi serait-il capable si on s’en prenait vraiment à ceux qu’il aime. Je sais qu’il a déjà envoyé ce Sammy croupir dans un endroit des plus glauque je suppose. On accoste enfin et il me tend la main pour descendre du bateau. Soudain je me retrouve propulsé dans ses bras. Ses lèvres se soudent aux miennes. J’aime tellement cet homme
Elle est plus belle que jamais. Reposée, légèrement bronzée, elle m’apparaît encore plus rayonnante. Dans cette petite robe blanche, elle est tout simplement sublime. La vie est plus qu’heureuse pour nous ces derniers temps. Il faut dire que l’on a trouvé une vie de rêve dans ce pays. On a une maison fantastique, des boulots qui nous passionnent et ou l’on excelle. Tout semble derrière nous et cela pour toujours. Notre vie est presque monotone après tout ce que l’on a vécu mais cela me va à ravir. Une vie paisible auprès des personnes que j’aime. Je n’ai jamais aspiré à mieux. Je la porte dans mes bras et je vois au loin Linc et Jane qui marche sur la plage. Parfois je déteste habiter à côté de mon frère. Je la repose délicatement et elle me regarde intriguée.
Il m’embrasse sans cesse, nos souffles se font de plus en plus court. Eprise dans ses bras, je m’abandonne à la douceur de ses lèvres. Soudain je le sens plus distant, nos lèvres se séparent, mes pieds retouchent le sol. Mais pourquoi tu t’arrêtes, nom de Dieu ! Je ne vais pas pouvoir rester ainsi. Je continue, hissé sur la pointe des pieds, à parcourir son visage de baisers. Seulement je le vois de plus en plus gêné, ses mains se posent sur mon visage et me stoppent. Mon regard plonge dans le sien et je le regarde avec stupeur. Il me tourne légèrement la tête et je distingue Linc et Jane à quelques pas de nous. Je les déteste !
Cela fait presque une heure que l’on se ballade sur la plage avec Jane. Tous les deux mains dans la main. Cela faisait une éternité que cela ne nous était pas arrivé. On a laissé Aldo à Sucré et Maricruz. On sait que là-bas, il sera traité en véritable roi. Comme toujours ! Je me sens bien dans ce pays, même si LJ ne vit pas ici. Je comprends qu’il préfère rester à Chicago, c’est chez lui. Et puis il a besoin de faire ses preuves sur des affaires importantes, ici il s’ennuierait. J’aperçois au loin le voilier. Je présume que Michael et Sara doivent rentrer. Ces deux là sont vraiment surprenants. Tout d’abord du jour au lendemain, ils décident de se marier et ce en un mois. Ils s’enfuient de celui-ci pour partir, je ne sais où en voyage. Jamais je n’aurais pensé Michael ainsi, quoique je ne l’aurais jamais imaginé avec un tatouage il y a quelques années. Jane me regarde et hésite à les rejoindre mais elle en meurt d’envie autant que moi. Je pense que l’on tombe mal, ils semblent tous les deux encore en lune de miel.
M (le serrant dans ses bras) : Linc !
L : salut vous deux ! Bon, alors agréable les vacances ?
S (distante) : bonjour Lincoln.
M : pas mal.
J (gêné) : on ne voulait pas vous déranger mais on se promenait sur la plage et on a vu le voilier donc…
M : non, vous faites quelques chose ce soir, on dîne ensemble ?
S (se détachant de son amant) : Michael, le frigo est vide.
L (guilleret) : ouais, on a qu’à appeler Chicos, il nous livrera.
J (remarquant le visage empourpré de Sara) : on repasse à la maison, je veux prendre une veste.
Je les vois repartir et ne peux m’empêcher de quitter Michael, les yeux rouges de colère. Non, mais c’était notre dernière nuit tranquille et il faut qu’il invite son frère et pourquoi pas toute la ville tant qu’il y est. Je pars furibonde en direction de la maison. Je suis dégoutté, je m’attendais à passer une soirée romantique avec lui, mais non faut que Linc soit là. Ce n’est pas que je ne l’aime pas, mais parfois je le trouve trop présent. J’ouvre la porte et je sens le souffle de Michael dans ma nuque. Je lui en veux tellement d’avoir sabordé cette dernière soirée. Je rentre dans la maison et le laisse seul. Je n’ai vraiment pas envie de rigoler et encore moins de jouer. Il faut que je prépare la maison pour l’arrivée de monsieur son frère.
Je la vois s’enfuir à mon contact. Je sais qu’elle aurait préféré que l’on reste tous les deux, mais d’un certain côté j’ai aussi envie de voir Lincoln. Seulement plus je la vois bouder et plus je la trouve irrésistible. Sa silhouette commence à monter l’escalier. Je cours derrière elle et attrape d’une main sa taille et me cale tout conte elle. Je sens son cœur s’accélérer. Elle continue à monter et je la suis telle son ombre. Etayée à mon corps, elle avance langoureusement. Ma bouche descend vers la courbe de son cou. Elle penche légèrement la tête m’offrant ainsi encore plus d’espace à étreindre. Mes lèvres dans un premier temps parcourent chastement cette ligne imaginaire puis y laissent des traces humides. Plus j’approfondis ses baisers et plus son souffle devient cour. Ma main glisse de son ventre vers le bas, pour rejoindre la peau de ses cuisses. La seconde se plante sur sa poitrine. Mes doigts ne peuvent s’empêcher de jouer avec le tissu de sa robe. Alors que ma main gauche relève sa robe et parcourt lentement les courbes de ses cuisses tout en jouant occasionnellement avec le tissu de son string. Ma main droite, elle s’ancre sur sa poitrine et mes doigts s’amusent à presser légèrement la partie qui émerge sous ses vêtements au fur et à mesure de leurs passages. Elle perd totalement le contrôle je sens qu’elle devient intenable. Je la presse un peu plus contre moi et accélère mon pas pour rejoindre au plus vite l’étage.
Je ferme les yeux sous le plaisir que me procure Michael. Il se fait si audacieux. Jamais je n’aurais pensé cela de lui. Tout tourne autour de moi. Je sens la chaleur de ses mains sur moi et j’en perds l’équilibre. Comment est-il possible qu’un homme fasse cet effet ? Encore une marche la dernière. Je me sens comme étrangère au plaisir qu’il me donne. Je me laisse totalement aller dans ses bras puissants. Il se détache de moi, mais pourquoi ? Je me retourne face à lui et me plonge dans ses yeux gorgés de désir. Cela devient insoutenable. Mes mains se posent de part en part de son visage et mes lèvres savourent le goût salé des siennes. Il se laisse totalement faire. Il n’approfondit en rien se baiser, ne me touche plus. Je distingue juste son sourire. D’un petit mouvement je m’écarte de lui et je ne peux m’empêcher de me pincer les lèvres alors que mes yeux se ferment sous la douceur de ce baiser qui vient de s’achever. Je les rouvre et le vois toujours concentré sur mon visage, il se mordille les lèvres. Je vois sa main attraper le col de sa chemise et la retirer d’une traite par la tête. Je vais défaillir. Il se rapproche de moi et d’un geste défait la fermeture de ma robe qui tombe toute seule au sol. D’un geste appliqué il me serre tout contre lui et me soulève dans ses bras. Mes mains passent autour de son cou et nos langues viennent de se retrouver. Elles exécutent une chorégraphie digne d’un ballet. Nos peaux se touchent et ce contact nous électrise. Il me plaque contre le mur du couloir et ses lèvres commencent de nouveau à explorer mon cou, mes épaules. Je ne sais pas combien de temps je vais tenir à se rythme. Mes mains ne cessent de sillonner son tatouage. Mes lèvres mordillent à leur tour sa clavicule saillante. Je l’entends gémir au même moment. Il descend de plus en plus bas, suit les lignes de mon ventre. Debout contre ce mur, je résiste du mieux que je peux. Alors que ces doigts jouent avec la seule parcelle de textile qu’il me reste, je ne peux réfrénait un soupir de plaisir. Automatiquement il relève la tête pour fixer mon regard. Il se relève légèrement et plante son regard dans le mien alors qu’il s’introduit ainsi dans mon intimité. Mes yeux sortent de leurs orbites, c’est si audacieux de sa part. Son petit sourire narquois fini pas m’achever. Je le presse tout contre moi et je sens son désir qui s’accroît.
Je ne la quitte pas des yeux, à l’affût du moindre de ses désirs. Sa peau m’appelle de plus en plus. Je la prends de nouveau dans mes bras et l’emmène dans notre chambre. Je l’allonge sur le lit et je finis de me déshabiller alors que d’un geste les plus impétueux elle ôte son dernier rempart. Je m’allonge sur elle et la couvre de baisers, elle est totalement au supplice. Je m’immisce lentement en elle, me délectant de chaque millimètre parcouru. Elle étouffe un cri de plaisir dans l’oreiller. Alors que mes mouvements se font un peu plus lancinants, je la vois se tordre sous le plaisir qui la submerge totalement.
J’ai un mal de fou à reprendre mes esprits après cette vague de plaisir qui m’a totalement submergé. J’attrape ses épaules et le fait tourner légèrement. Il comprend immédiatement mes désirs. Il me retient contre lui et s’allonge sur le dos. Assise sur lui, je commence à onduler lentement et minutieusement sur son corps. Il se laisse faire. Son sourire à cet instant me transporte. Ses mains sur mes hanches mènent la cadence. Plus je bouge et plus je me sens de nouveau prise au piège. Mes mouvements sont de plus en plus désordonnés. Une de ses mains remonte à ma poitrine et ne cesse de la caresser avec une douceur infinie. Elle remonte vers ma nuque et m’attire tout contre lui. La chaleur de son corps me transcende. Dans un même dernier mouvement on atteint ensemble les sommets du plaisir. On n’arrive pas à se détacher l’un de l’autre. Il parcoure mon visage de doux baisers.
Je la serre au plus près de moi. Je n’arrive pas à me délier d’elle. Je me sens si heureux auprès d’elle. Elle est toute ma vie. Si jamais je l’avais perdue, je ne sais ce que je serai devenu, sûrement un des êtres les plus sordides qu’il existe assoiffé de vengeance. Elle est si douce, si belle que je pourrais passer ma vie ainsi. Elle se relève et ses cheveux tombant sur son visage me font craquer.
S (se levant) : je ferais bien d’aller me rhabiller, avant que ton frère n’arrive.
M (fixant le reflet de Sara dans le miroir) : je suis désolé de te l’imposer mais j’avais envie de le voir.
S (avec un petit sourire) : excuses acceptées mais je compte bien avoir la suite ce soir.
M : à vos ordres Madame.
S (lui lançant un clin d’œil) : allez debout, mauvais garçon.
J’ai juste le temps de me rhabiller en descendant l’escalier que je vois Linc arriver. Je m’empresse de le rejoindre. Il me serre dans ses bras. Je suis si heureux de la relation que l’on entretient à présent. C’est plus que j’aurai espéré. On travaille ensemble, on a des projets ensemble. C’est vraiment phénoménal. Moi qui le prenais pour un irresponsable finit, je me rends compte qu’il est tout le contraire. Il est bien plus stable que moi en réalité. C’est un brai bourreau de travail et il sait se faire respecter. Mais surtout il est toujours là pour moi. Il a pris Sucré sous son aile et le considère comme un frère à présent. Eux deux ont pris des risques inconsidérés pour me faire sortir de l’enfer. Je n’en connais pas les détails mais certaines cicatrices sont là pour en témoigner.
L : on arrive un peu tôt !
M : non, c’est bon.
L : alors ces vacances ?
M (avec un petit sourire) : pas mal, tu as reçu notre carte ?
L (le regard noir) : celle où il n’y avait rien d’écrit ! !
M : tu t’es bien douté que c’était nous !
L (haussant les épaules) : un «bonjour », n’aurait pas été superflu. Parfois je me demande qui t’a appris ces manières.
M (éclatant de rire) : toi.
je sais que j'ai été longue pour cette suite, mais j'ai de plus en plus de mal à écrire cette fic!!
mais j'y arrive
j'espère qu'elle vous plaira et que vous êtes toujours motivées...
CHAP 73 :
pensée de Sara : rose
pensée de Mike : bleu
pensée de Linc: rouge
Michael n’a eut de cesse de rendre ce voyage inoubliable. On est allé de lieux paradisiaques en endroits inoubliables. Jamais je n’avais ressenti autant de bonheur de ma vie. Il est la personne qui me fait vivre, celui qui me donne confiance. J’aime cette sensation de m’abandonner entre ses mains. Il s’est se faire si doux, si prévenants. Jamais je n’aurai pensé qu’un homme pouvait me combler autant. Il m’aura fallut d’un regard dans cette infirmerie pour sentir mon cœur basculer, d’une phrase pour me rendre à cette évidence, d’une étreinte pour être dépendante de la chaleur de son corps, d’un baiser pour savoir que ma vie ne pouvait être qu’avec lui. C’était, il y a si longtemps. Parfois je me demande quel homme il pouvait être avant tout cela, l’homme qu’il fut avec Lorène. Je sais que je ne devrais pas m’en soucier, il est aujourd’hui tel que je l’aime mais il y a toujours tellement d’ombre autour de Michael. Je le regarde manœuvrer pour la dernière fois le bateau et je suis ravie de voir se profiler à l’horizon les lignes de notre maison. Il semble si serein mais je sais que ses nuits sont encore agitées et quelles le seront sûrement toujours. Ce qu’il a vécut ses dernières années l’a profondément troublé. J’aimerais tellement qu’il arrive à vivre normalement. Un jour Linc m’avait confié alors que Michael était à Sona qu’il avait terriblement peur de ce que pourrait faire Michael là-bas. Il savait que son frère possédait un côté sombre et que pour lui c’était le principal danger de Michael. Il était son propre ennemi, car il aurait du mal à assumer cette part d’ombre. Parfois je repense à ceci et cela me fait terriblement peur. Je sais ce que Michael peut faire pour les autres, mais de quoi serait-il capable si on s’en prenait vraiment à ceux qu’il aime. Je sais qu’il a déjà envoyé ce Sammy croupir dans un endroit des plus glauque je suppose. On accoste enfin et il me tend la main pour descendre du bateau. Soudain je me retrouve propulsé dans ses bras. Ses lèvres se soudent aux miennes. J’aime tellement cet homme
Elle est plus belle que jamais. Reposée, légèrement bronzée, elle m’apparaît encore plus rayonnante. Dans cette petite robe blanche, elle est tout simplement sublime. La vie est plus qu’heureuse pour nous ces derniers temps. Il faut dire que l’on a trouvé une vie de rêve dans ce pays. On a une maison fantastique, des boulots qui nous passionnent et ou l’on excelle. Tout semble derrière nous et cela pour toujours. Notre vie est presque monotone après tout ce que l’on a vécu mais cela me va à ravir. Une vie paisible auprès des personnes que j’aime. Je n’ai jamais aspiré à mieux. Je la porte dans mes bras et je vois au loin Linc et Jane qui marche sur la plage. Parfois je déteste habiter à côté de mon frère. Je la repose délicatement et elle me regarde intriguée.
Il m’embrasse sans cesse, nos souffles se font de plus en plus court. Eprise dans ses bras, je m’abandonne à la douceur de ses lèvres. Soudain je le sens plus distant, nos lèvres se séparent, mes pieds retouchent le sol. Mais pourquoi tu t’arrêtes, nom de Dieu ! Je ne vais pas pouvoir rester ainsi. Je continue, hissé sur la pointe des pieds, à parcourir son visage de baisers. Seulement je le vois de plus en plus gêné, ses mains se posent sur mon visage et me stoppent. Mon regard plonge dans le sien et je le regarde avec stupeur. Il me tourne légèrement la tête et je distingue Linc et Jane à quelques pas de nous. Je les déteste !
Cela fait presque une heure que l’on se ballade sur la plage avec Jane. Tous les deux mains dans la main. Cela faisait une éternité que cela ne nous était pas arrivé. On a laissé Aldo à Sucré et Maricruz. On sait que là-bas, il sera traité en véritable roi. Comme toujours ! Je me sens bien dans ce pays, même si LJ ne vit pas ici. Je comprends qu’il préfère rester à Chicago, c’est chez lui. Et puis il a besoin de faire ses preuves sur des affaires importantes, ici il s’ennuierait. J’aperçois au loin le voilier. Je présume que Michael et Sara doivent rentrer. Ces deux là sont vraiment surprenants. Tout d’abord du jour au lendemain, ils décident de se marier et ce en un mois. Ils s’enfuient de celui-ci pour partir, je ne sais où en voyage. Jamais je n’aurais pensé Michael ainsi, quoique je ne l’aurais jamais imaginé avec un tatouage il y a quelques années. Jane me regarde et hésite à les rejoindre mais elle en meurt d’envie autant que moi. Je pense que l’on tombe mal, ils semblent tous les deux encore en lune de miel.
M (le serrant dans ses bras) : Linc !
L : salut vous deux ! Bon, alors agréable les vacances ?
S (distante) : bonjour Lincoln.
M : pas mal.
J (gêné) : on ne voulait pas vous déranger mais on se promenait sur la plage et on a vu le voilier donc…
M : non, vous faites quelques chose ce soir, on dîne ensemble ?
S (se détachant de son amant) : Michael, le frigo est vide.
L (guilleret) : ouais, on a qu’à appeler Chicos, il nous livrera.
J (remarquant le visage empourpré de Sara) : on repasse à la maison, je veux prendre une veste.
Je les vois repartir et ne peux m’empêcher de quitter Michael, les yeux rouges de colère. Non, mais c’était notre dernière nuit tranquille et il faut qu’il invite son frère et pourquoi pas toute la ville tant qu’il y est. Je pars furibonde en direction de la maison. Je suis dégoutté, je m’attendais à passer une soirée romantique avec lui, mais non faut que Linc soit là. Ce n’est pas que je ne l’aime pas, mais parfois je le trouve trop présent. J’ouvre la porte et je sens le souffle de Michael dans ma nuque. Je lui en veux tellement d’avoir sabordé cette dernière soirée. Je rentre dans la maison et le laisse seul. Je n’ai vraiment pas envie de rigoler et encore moins de jouer. Il faut que je prépare la maison pour l’arrivée de monsieur son frère.
Je la vois s’enfuir à mon contact. Je sais qu’elle aurait préféré que l’on reste tous les deux, mais d’un certain côté j’ai aussi envie de voir Lincoln. Seulement plus je la vois bouder et plus je la trouve irrésistible. Sa silhouette commence à monter l’escalier. Je cours derrière elle et attrape d’une main sa taille et me cale tout conte elle. Je sens son cœur s’accélérer. Elle continue à monter et je la suis telle son ombre. Etayée à mon corps, elle avance langoureusement. Ma bouche descend vers la courbe de son cou. Elle penche légèrement la tête m’offrant ainsi encore plus d’espace à étreindre. Mes lèvres dans un premier temps parcourent chastement cette ligne imaginaire puis y laissent des traces humides. Plus j’approfondis ses baisers et plus son souffle devient cour. Ma main glisse de son ventre vers le bas, pour rejoindre la peau de ses cuisses. La seconde se plante sur sa poitrine. Mes doigts ne peuvent s’empêcher de jouer avec le tissu de sa robe. Alors que ma main gauche relève sa robe et parcourt lentement les courbes de ses cuisses tout en jouant occasionnellement avec le tissu de son string. Ma main droite, elle s’ancre sur sa poitrine et mes doigts s’amusent à presser légèrement la partie qui émerge sous ses vêtements au fur et à mesure de leurs passages. Elle perd totalement le contrôle je sens qu’elle devient intenable. Je la presse un peu plus contre moi et accélère mon pas pour rejoindre au plus vite l’étage.
Je ferme les yeux sous le plaisir que me procure Michael. Il se fait si audacieux. Jamais je n’aurais pensé cela de lui. Tout tourne autour de moi. Je sens la chaleur de ses mains sur moi et j’en perds l’équilibre. Comment est-il possible qu’un homme fasse cet effet ? Encore une marche la dernière. Je me sens comme étrangère au plaisir qu’il me donne. Je me laisse totalement aller dans ses bras puissants. Il se détache de moi, mais pourquoi ? Je me retourne face à lui et me plonge dans ses yeux gorgés de désir. Cela devient insoutenable. Mes mains se posent de part en part de son visage et mes lèvres savourent le goût salé des siennes. Il se laisse totalement faire. Il n’approfondit en rien se baiser, ne me touche plus. Je distingue juste son sourire. D’un petit mouvement je m’écarte de lui et je ne peux m’empêcher de me pincer les lèvres alors que mes yeux se ferment sous la douceur de ce baiser qui vient de s’achever. Je les rouvre et le vois toujours concentré sur mon visage, il se mordille les lèvres. Je vois sa main attraper le col de sa chemise et la retirer d’une traite par la tête. Je vais défaillir. Il se rapproche de moi et d’un geste défait la fermeture de ma robe qui tombe toute seule au sol. D’un geste appliqué il me serre tout contre lui et me soulève dans ses bras. Mes mains passent autour de son cou et nos langues viennent de se retrouver. Elles exécutent une chorégraphie digne d’un ballet. Nos peaux se touchent et ce contact nous électrise. Il me plaque contre le mur du couloir et ses lèvres commencent de nouveau à explorer mon cou, mes épaules. Je ne sais pas combien de temps je vais tenir à se rythme. Mes mains ne cessent de sillonner son tatouage. Mes lèvres mordillent à leur tour sa clavicule saillante. Je l’entends gémir au même moment. Il descend de plus en plus bas, suit les lignes de mon ventre. Debout contre ce mur, je résiste du mieux que je peux. Alors que ces doigts jouent avec la seule parcelle de textile qu’il me reste, je ne peux réfrénait un soupir de plaisir. Automatiquement il relève la tête pour fixer mon regard. Il se relève légèrement et plante son regard dans le mien alors qu’il s’introduit ainsi dans mon intimité. Mes yeux sortent de leurs orbites, c’est si audacieux de sa part. Son petit sourire narquois fini pas m’achever. Je le presse tout contre moi et je sens son désir qui s’accroît.
Je ne la quitte pas des yeux, à l’affût du moindre de ses désirs. Sa peau m’appelle de plus en plus. Je la prends de nouveau dans mes bras et l’emmène dans notre chambre. Je l’allonge sur le lit et je finis de me déshabiller alors que d’un geste les plus impétueux elle ôte son dernier rempart. Je m’allonge sur elle et la couvre de baisers, elle est totalement au supplice. Je m’immisce lentement en elle, me délectant de chaque millimètre parcouru. Elle étouffe un cri de plaisir dans l’oreiller. Alors que mes mouvements se font un peu plus lancinants, je la vois se tordre sous le plaisir qui la submerge totalement.
J’ai un mal de fou à reprendre mes esprits après cette vague de plaisir qui m’a totalement submergé. J’attrape ses épaules et le fait tourner légèrement. Il comprend immédiatement mes désirs. Il me retient contre lui et s’allonge sur le dos. Assise sur lui, je commence à onduler lentement et minutieusement sur son corps. Il se laisse faire. Son sourire à cet instant me transporte. Ses mains sur mes hanches mènent la cadence. Plus je bouge et plus je me sens de nouveau prise au piège. Mes mouvements sont de plus en plus désordonnés. Une de ses mains remonte à ma poitrine et ne cesse de la caresser avec une douceur infinie. Elle remonte vers ma nuque et m’attire tout contre lui. La chaleur de son corps me transcende. Dans un même dernier mouvement on atteint ensemble les sommets du plaisir. On n’arrive pas à se détacher l’un de l’autre. Il parcoure mon visage de doux baisers.
Je la serre au plus près de moi. Je n’arrive pas à me délier d’elle. Je me sens si heureux auprès d’elle. Elle est toute ma vie. Si jamais je l’avais perdue, je ne sais ce que je serai devenu, sûrement un des êtres les plus sordides qu’il existe assoiffé de vengeance. Elle est si douce, si belle que je pourrais passer ma vie ainsi. Elle se relève et ses cheveux tombant sur son visage me font craquer.
S (se levant) : je ferais bien d’aller me rhabiller, avant que ton frère n’arrive.
M (fixant le reflet de Sara dans le miroir) : je suis désolé de te l’imposer mais j’avais envie de le voir.
S (avec un petit sourire) : excuses acceptées mais je compte bien avoir la suite ce soir.
M : à vos ordres Madame.
S (lui lançant un clin d’œil) : allez debout, mauvais garçon.
J’ai juste le temps de me rhabiller en descendant l’escalier que je vois Linc arriver. Je m’empresse de le rejoindre. Il me serre dans ses bras. Je suis si heureux de la relation que l’on entretient à présent. C’est plus que j’aurai espéré. On travaille ensemble, on a des projets ensemble. C’est vraiment phénoménal. Moi qui le prenais pour un irresponsable finit, je me rends compte qu’il est tout le contraire. Il est bien plus stable que moi en réalité. C’est un brai bourreau de travail et il sait se faire respecter. Mais surtout il est toujours là pour moi. Il a pris Sucré sous son aile et le considère comme un frère à présent. Eux deux ont pris des risques inconsidérés pour me faire sortir de l’enfer. Je n’en connais pas les détails mais certaines cicatrices sont là pour en témoigner.
L : on arrive un peu tôt !
M : non, c’est bon.
L : alors ces vacances ?
M (avec un petit sourire) : pas mal, tu as reçu notre carte ?
L (le regard noir) : celle où il n’y avait rien d’écrit ! !
M : tu t’es bien douté que c’était nous !
L (haussant les épaules) : un «bonjour », n’aurait pas été superflu. Parfois je me demande qui t’a appris ces manières.
M (éclatant de rire) : toi.
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Age : 45
Localisation : sous la couette avec ....
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
toujours aussi bien ma cherie ne t'inquite pas mais je neveux pas qu'elle se finisse moi je k'adore trop ta fic
mike et sara toujours aussi insatiables!!!de vrai lapins
a quand un bebe scofield???
tu cartonnes toujours autant ne te decourage pas ta suite est merveilleuse!!!
mike et sara toujours aussi insatiables!!!de vrai lapins
a quand un bebe scofield???
tu cartonnes toujours autant ne te decourage pas ta suite est merveilleuse!!!
JulieScofield- Retrouve Steadman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Magnifique!
Michael et Sara sont trop mimis!!!!
Et puis j'adore quand Sara boude!!!
Vivement la suite!!!!!
Michael et Sara sont trop mimis!!!!
Et puis j'adore quand Sara boude!!!
Vivement la suite!!!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Localisation : Ailleurs
Date d'inscription : 07/07/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Michael et Sara c'est clair de vrai petits lapins
le coup de la carte ou il y a rien écrit faudra que je pense a faire pareil un jour
- Spoiler:
- Et j'adore les petites allusions à la suite de la série que tu fais genre quand Michael pense que s'il perdait Sara il deviendrait un être insassiable de vengeance. Enfin moi je le prends comme ça qi ça se trouve tu pensais même pas à comment Michael va réagir
Vivement la suite
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
bravo c'est toujours aussi beau, et j'ai bien aimer le coup de la carte ca fait des economie d'encre .
Par contre il manque un petit quelque chose, j'arrete pas de le dire je sais mais j'en ai trop envie
vivement la suite
Par contre il manque un petit quelque chose, j'arrete pas de le dire je sais mais j'en ai trop envie
- Spoiler:
- un petit scofield serait le bienvenue
vivement la suite
Sara59- Dr Tancredi you are free
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Superbe ta suite!!!!!!
Trop mimi Mick et Sara Et Sara qui boude ce qui rend Mick encore plus fou d'elle!!!
LA SUITEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
Trop mimi Mick et Sara Et Sara qui boude ce qui rend Mick encore plus fou d'elle!!!
LA SUITEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
nestella- Rendez vous avec Pope
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Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
magnifique suite
ils sont trop mimi michael et sara
un bebe me plairait bien
vivement la suite
ils sont trop mimi michael et sara
un bebe me plairait bien
vivement la suite
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Je suis nouvelle sur ce forum et je viens de lire ta fic !!!
J'adore, vraiment ! Tu as beaucoup de talent ... Je suis fan ça y es !!! Je ne peux pas me passer de MISA
Mais juste une chose à te demander : UNE SUITE STP !!!!!
J'adore, vraiment ! Tu as beaucoup de talent ... Je suis fan ça y es !!! Je ne peux pas me passer de MISA
Mais juste une chose à te demander : UNE SUITE STP !!!!!
sarah-scofield- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
voivi la suite
j'espère qu'elle vous plaira
CHAP 74:
pensée de sara : rose
pensée de Mike : bleu
Deux mois plus tard :
Je viens d’achever mes derniers plans. J’ai crut ne jamais pouvoir y arriver. Mais c’est bon, ils sont finis et dans les temps. Il ne restera plus qu’a les présenter au client demain matin. Je m’étire dans mon immense fauteuil, les bras au-dessus de la tête et je souris comme un gamin. Mes yeux se posent sur la photo de Sara et moi sur le voilier. Je la trouve sublime dessus. Elle est si belle. Je suis l’homme le plus heureux. J’ai la femme la plus douce et la plus aimante auprès de moi. Mais par dessus tout, celle sans qui je ne suis rien. J’ai un boulot de rêve. J’ai retrouvé ici un poste d’architecte, peut-être plus intéressant encore qu’à Chicago. Mais surtout j’ai mon frère et Sucré que je considère tout comme avec moi. Ils me sont devenus vital, à l’heure d’aujourd’hui. Je ne sais pas comment j’ai fait toutes ses années pour en vouloir autant à Linc, lui reprocher tant de chose, le rejeter de ma vie que je croyais si parfaite. A présent je ne pourrais pas vivre sans lui à quelques mètres. J’ai un besoin viscéral de le savoir en sécurité et lui aussi je crois. Il ne passe jamais devant ma porte sans vérifier que tout aille bien. Il ne peut s’empêcher de faire la mère poule lorsque je travaille trop tard. Il est intenable parfois. Mais il a se naturel qui fait qu’il transforme n’importe quel situation délicate ou tendue en une franche rigolade.
Je me lève et prends mes affaires pour rentrer. Il est presque 19h, avec un peu de chance je serai à la maison avant Sara. J’arpente le couloir ou se trouvent nos trois bureaux lorsque je vois de la lumière dans celui de Lincoln. Ce n’est pas dans ses habitudes de rester aussi tard. De manière général, lui et sucré commence de bonne heure afin de pouvoir partir tôt est profiter de leur famille. Et moi à l’inverse, je me suis calé sur les horaires de Sara, qui quitte le dispensaire vers 19h.
Je regarde tout autour de moi, mais ne voit personne dans l’entrepôt en contrebas. Je pousse la porte entrouverte et découvre Linc assis à son bureau, la tête baissée, une bière sur son bureau. J’avance sans trop faire de bruit et je ne le vois pas bouger d’un millimètre. Je pose ma main sur son épaule et alors qu’il tourne la tête vers moi, je vois son regard brillant me faire face. Je m’assois sur son bureau et je reste hébété alors que je vois une larme couler le long de sa joue. Je n’arrive pas à comprendre ce qu’il se passe. Pourquoi est-il dans cet état ? Jamais je n’ai vu mon frère pleurer, jamais. Mon regard se porte sur une photo qui est posé sur à côté de moi.
Comment ai-je pu oublier ? Veronica ! Mon regard se baisse et je sens la main de Linc se poser sur mon bras et le serrer. Un bref, instant, se passe où tout les deux, on ne peut parler, où on se perd dans nos pensées.
L (la gorge nouée) : 4 ans ! ca fait 4 ans aujourd’hui !
M (baissant le regard) : j’avais oublié, désolé.
L : je n’y arrive pas ! Je m’en veux tellement.
M : tu n’y es pour rien Linc ! Elle savait les risques qu’elle prenait.
L (la voix tremblante) : oui mais pour moi. Tu imagines que l’on n’a jamais retrouvé son corps. Je n’ai aucun endroit où aller ! Il ne me reste que cette photo !
M (avec un petit sourire) : c’est lorsqu’elle avait eut son diplôme !
L (le regard perdu) : oui, après j’avais réservé une chambre dans l’hôtesse le plus classe de la ville pour que l’on fête cela tous les deux.
M (les larmes aux yeux) : je me souviens ! J’étais toujours dans tes pattes, tu avais besoin d’être tranquilles.
L (caressant la photo) : non, je voulais juste qu’elle ait le meilleur. C’est tout.
M (tout bas) : c’est dommage qu’entre vous, cela n’est fonctionné.
L (plongeant son regard dans le sien) : si j’avais été un peu moins con. Elle serait peut-être restée !
M (convaincu) : mais elle t’a toujours aimé, Linc.
L (cynique) : et moi je l’ai tué.
M : alors moi aussi.
L (soupirant) : tu ne vas pas recommencé.
M : elle te manque ?
L : oui ! Lorène m’a expliqué que son appartement avait explosé, qu’elle n’avait plus rien. Il ne reste aucune trace de Veronica.
M (perdu dans ses pensées) : et celles qui sont dans nos cœurs !
L (souriant) : elles s’effacent avec le temps et tu le sais !
M (versant une larme) : oui. Je me souviens à peine du visage de maman.
L ( finissant sa bière) : moi je me souviens que lorsqu’elle m’engueuler, ce n’est pas mieux !
M (nostalgique) : tu te souviens lorsque tu as emmené Veronica à son bal de promo?
L (les yeux remplis d'étoiles) : elle était magnifique !
M : ce serait tellement bien si on ne se souvenait que des jolies choses.
L (sérieux) : tu te rappelles lorsque l’on est arrivé au Panama et que l’on s’est battu.
M (gêné) : oui, j’étais à cran. Je suis allé trop loin !
L : tu avais raison Michael. Et je connais tout les noms des gens qui sont mort pour à cause de nous et le jour où cela c’est passé et pourquoi. Et dès que je commence à oublier, je reprends le dossier et je réapprends tous les noms.
M (hébété) : je ne savais pas.
L (baissant le regard) : je n’ai pas le droit d’oublier toutes ces personnes, pas tant que je suis en vie !
M : je…
L : quoi ?
M (soupirant) : non rien.
L : tu voulais me dire quelque chose ?
M : ce n’est pas le jour !
L (amusé) : si c’est une bonne nouvelle, c’est le jour crois-moi !
M (avec un large sourire) : Sara est enceinte !
L (s'afeissant dans son fauteuil, les yeux grands ouverts) : Sara, Ma Sara… (le serrant dans ses bras) tu va être papa ! Mon petit frère va être papa !
M : oui.
L : ouah, c’est génial.
M (amusé) : Ta Sara ! ! !
L (gêné) : quoi je l’aime bien ! !
M (lui tapant sur l'épaule) : je ferais bien d’y aller. Je voulais t’en parler mais vu que je ne t’ai pas vu de la journée…
L : j’ai essayé de m’occuper l’esprit. Désolé. Tu as finit les plans pour Ketama ?
M : oui. Ils sont dans le coffre de mon bureau.
L (heureux) : allez, file d’ici et va rejoindre Sara !
M : et si tu rentrais voir Jane ?
L (se penchant de nouveau sur la photo) : un peu plus tard.
M (partant) : Jane est une femme très bien.
L : merci Mike.
Je rentre dans ma voiture et laisse Linc seul à broyer du noir. Je sais que je ne peux rien y faire. Véro fut son éternel amour. Je m’en veux de le voir ainsi. Je sais que jamais je ne pourrais réparer ceci. Même si je sais que Lins aime énormément Jane et qu’il est heureux avec elle. Elle ne peut effacer Veronica dans le cœur de mon frère. Et elle n’a jamais essayé. Elle sait très bien que cela serait peine perdue. Je me demande ce que je serai devenue sans Sara, si jamais la compagnie me l’avait enlevé, tout comme elle a enlevé Veronica à Lincoln. Je ne serai plus auprès d’elle, elle ne serait pas enceinte.
Flash-back :
La veille au matin :
Assise sur la terrasse je sirote comme tous les matins mon café en lisant le journal. Je regarde tout autour de moi et je ne vois que soleil et bien être. Je me prélasse ainsi, comme toujours. J’aime cet endroit plus que tout au monde. Tout y est si beau, si naturel. L’océan qui nous fait face au loin, les arbres tropicaux ! ! Pour rein au monde je ne quitterais ce paradis. Je mange mes céréales alors que Michael arrive avec sa tasse à la main. Il me gratifie d’un sourire à moitié endormis mais d’un regard toujours aussi aimant. Il m’embrasse tendrement et s’assoit à mes côtés. J’avale mes céréales, mais j’ai à peine mangé deux cuillères que je sens une nausée épouvantable me monter. Je cours dans la maison pour aller aux toilettes, la main devant la bouche. Les voilà, enfin.
Je vois Sara partir en courant de la table. Je crois qu’elle est mieux réveillée que moi. Mais qu’est-ce qui lui prend. Je mets son bol de céréales à mon nez. Non, le lait n’a pas tourné. Je reste pantois devant cette situation. Je vais pour la rejoindre. Je la trouve assise à côté des toilettes. Elle s’est rafraîchit le visage, mais semble encore mal à l’aise. Je m’assois auprès d’elle, sans rien dire. Je la regarde minutieusement. Ma main se pose sur son front pour voir si elle n’est pas malade, non ! Elle pose sa tête contre mon torse et me regarde navrée. Je la serre tout contre moi. Je ne sais pas vraiment ce qui se passe, mais dès qu’elle ira un peu mieux je l’emmène chez un médecin !
M (inquiet) : tu vas me dire, ce qu’il y a ?
S (gênée) : euh ! Je ne suis sur de rien, mais j’en ai tous les symptômes.
M : de quoi ?
S : je ne suis pas malade, Michael !
M (ouvrant de grands yeux) : alors tu peux me dire ce que l’on fait dans les toilettes ?
S (amusée) : rien, j’essaye juste de te dire que je suis peut-être enceinte.
Il se détache de moi et ouvre des yeux énormes. Dans son geste, il se tape la tête contre le lavabo qui était derrière lui. Il ne bronche pas, alors que le bruit sourd indique l’évidence du choc. J’ai l’impression que sa mâchoire va tomber par terre. Je ne sais pas trop quoi penser de sa réaction. Est-il content ? Ou pas ?
S : Michael ?
M (hébété) : tu en es sur ?
S (se triturant les mains) : non, je ferai une prise de sang au travail, mais…
M (prenantr son visage dans ses mains) : au mon dieu, on va avoir un bébé. Toi et moi, on va…
S (heureuse) : euh ! ! Oui !
M (l'embrassant) : si tu savais à quel point je t’aime Sara.
Je la serre tout contre moi pour lui prouver toute la force de mon amour. Elle attend notre enfant. Une partie de nous deux réunis dans un petit être, que nous allons choyer et protéger. Une partie de nous qui va se mélanger et évoluer dans ce monde. Je ne sais plus quoi dire, qui faire. Je ne peux que la serrer dans mes bras. Tout est si fade face à ce qu’elle vient de me dire. Nous allons donner la vie, ensemble.
S (lui tapant dans le dos) : Michael, tu m’étouffes !
M (s'écartant) : excuses moi, je ne t’ai pas fais mal ?
S (les yeux humides) : non. Je voudrais juste que tant que l’on n’est pas sûr, tu ne dises rien.
M (avec un sourire béant) : promis.
S : je ferais mieux de partir. Car plus vite j’y suis et…
M : plus vite on saura ! Tu veux que je te dépose ?
S : non, ça va aller.
La même journée en début de soirée :
J’ai essayé de ne pas sauter de joie alors que je lisais le test positif de ma grossesse. Ma prise de sang est sans appel. Je suis enceinte de presque deux mois. Dès que j’ai eut le résultat, je n’ai put m’empêcher de calculer, compter et comparer avec le calendrier. J’aimerai tellement savoir le moment de sa conception. Mais maintenant, j’en suis certain, cela ne peut être que cela. Que cette nuit, lors de notre retour de vacances ! Je rentre et comme souvent Michael n’est pas encore là. Je prépare le dîner et me surprend à nous faire une ambiance romantique. Je ma dis qu’il faut en profiter. Elles vont bientôt devenir rares. Je prépare le poisson et la salade. Je me retourne et tout est parfait. Les bougies sont allumées, tout est comme je le voulais. Il ne manque que Michael !
Je suis parti au plus vite du bureau, mais il y avait toujours une dernière urgence à régler. Je m’arrête en catastrophe devant le fleuriste. Je rentre en trombe en espérant qu’il lui restera encore quelque chose ! Les deux mains sur le comptoir j’essaye de reprendre mon souffle.
Vendeuse : senior ?
M (le souffle court) : des roses !
Vendeuses : quelle couleur ?
M : je… toutes !
Vendeuse : une de chaque couleur ?
M (vif) : non, toutes vos roses.
Vendeuse (amusée) : d’accord. Je vous fais deux bouquets ?
M : non, un seul.
Vendeuse (hilare) : ça ne suffira pas à se faire pardonner !
M (dérouté) : Hein ! ! Non, c’est au contraire pour fêter quelque chose !
Vendeuse (toute guillerette) : alors félicitations. C’est pour quand ?
M (surpris) : comment vous avez devinez ?
Vendeuse : j’en vois des jeunes hommes ici. Et ceux avec ce sourire, c’est soit qu’ils viennent de savoir qu’ils vont être papa ou qu’ils viennent de l’être !
Voilà votre bouquet.
M : merci.
J’arrive enfin à la maison. Je rentre sans faire de bruit et je la vois dans la cuisine à contempler la table qu’elle nous a préparés. Elle est plus belle que jamais. Je pourrais passer ma vie ainsi à l’observer, à le regarder vivre. Je m‘avance à pas de loup et l’entoure avec les roses. Elle se retourne vivement et se mets sur la pointe des pieds pour m’apercevoir. Elle a les larmes aux yeux. Nos mains se rejoignent sous le bouquet. Nos doigts s’entrelacent. On reste ainsi, quelques secondes, quelques minutes à s’observer, à se délecter de cet échange. Elle prend le bouquet et va pour chercher un vase. Je l’entends pestiféré à tout va et je ne peux m’empêcher de rire.
S : jamais je ne trouverais assez de vases pour toutes les mettre. Tu es complètement fou.
M (hésitant) : je sais que tu n’aimes pas les fleurs coupés mais…
S : Michael, elles sont magnifiques. Mais tu n’aurais pas dû !
M (timidement) : promis elles ne finiront pas à la poubelle ?
S (vexée) : tu ne m’achètes jamais de fleurs, elles ne peuvent pas aller à la poubelle !
M : j’ai retenue la leçon ! ! C’est tout !
S (surprise) : de quoi tu parles ?
M (les yeux brillants) : ton anniversaire, à Fox River. Le bouquet de ton père.
S (étonnée) : c’est… tu es si mignon.
Je pars mettre les fleurs dans l’eau et ne peut m’empêcher de verser une larme. Il est si attentionné. Jamais je n’aurais pensé qu’il se souvienne de tel détail. Moi-même j’avais oublié. Je le vois assis à table, à triturer sa fourchette. Il est assis légèrement de biais, le regard plongé sur le sol. On dirait un enfant. Je m’assois sur ses genoux. Et je ne peux m’empêcher de remarquer que son visage n’a presque pas marqué les années qui viennent de s’écouler. Il est toujours séduisant. Ses traits fins, ses yeux bleus, j’aimerai que notre bébé lui ressemble. Ma main passe sur ses cheveux rasés et j’aime le velouté qu’ils ont. Ses mains se posent sur ma taille. Je le sens nerveux, hésitant. Mr Scofield serait-il nerveux, angoissé ! !
M (impatient) : alors ?
S : alors quoi ?
M (ne tenant plus) : le bébé !
S (mettant la main de Michael sur son ventre) : il est au chaud !
M (plongeant son regard dans le sien) : sûr ?
S : sans aucun doute !
M : et de combien alors ?
S : deux mois presque.
M : ah !
S (amusée) : quand on est rentré de vacance pour être exact !
M (jovial) : tu veux dire le jour où l’on est revenu à la maison ?
S (hilare) : si mes calculs sont bon, oui !
M (le regard coquin) : très bon début de soirée si mes souvenirs sont bons.
S (lembrassant) : très bon en effet !
Fin Flashback.
j'espère qu'elle vous plaira
CHAP 74:
pensée de sara : rose
pensée de Mike : bleu
Deux mois plus tard :
Je viens d’achever mes derniers plans. J’ai crut ne jamais pouvoir y arriver. Mais c’est bon, ils sont finis et dans les temps. Il ne restera plus qu’a les présenter au client demain matin. Je m’étire dans mon immense fauteuil, les bras au-dessus de la tête et je souris comme un gamin. Mes yeux se posent sur la photo de Sara et moi sur le voilier. Je la trouve sublime dessus. Elle est si belle. Je suis l’homme le plus heureux. J’ai la femme la plus douce et la plus aimante auprès de moi. Mais par dessus tout, celle sans qui je ne suis rien. J’ai un boulot de rêve. J’ai retrouvé ici un poste d’architecte, peut-être plus intéressant encore qu’à Chicago. Mais surtout j’ai mon frère et Sucré que je considère tout comme avec moi. Ils me sont devenus vital, à l’heure d’aujourd’hui. Je ne sais pas comment j’ai fait toutes ses années pour en vouloir autant à Linc, lui reprocher tant de chose, le rejeter de ma vie que je croyais si parfaite. A présent je ne pourrais pas vivre sans lui à quelques mètres. J’ai un besoin viscéral de le savoir en sécurité et lui aussi je crois. Il ne passe jamais devant ma porte sans vérifier que tout aille bien. Il ne peut s’empêcher de faire la mère poule lorsque je travaille trop tard. Il est intenable parfois. Mais il a se naturel qui fait qu’il transforme n’importe quel situation délicate ou tendue en une franche rigolade.
Je me lève et prends mes affaires pour rentrer. Il est presque 19h, avec un peu de chance je serai à la maison avant Sara. J’arpente le couloir ou se trouvent nos trois bureaux lorsque je vois de la lumière dans celui de Lincoln. Ce n’est pas dans ses habitudes de rester aussi tard. De manière général, lui et sucré commence de bonne heure afin de pouvoir partir tôt est profiter de leur famille. Et moi à l’inverse, je me suis calé sur les horaires de Sara, qui quitte le dispensaire vers 19h.
Je regarde tout autour de moi, mais ne voit personne dans l’entrepôt en contrebas. Je pousse la porte entrouverte et découvre Linc assis à son bureau, la tête baissée, une bière sur son bureau. J’avance sans trop faire de bruit et je ne le vois pas bouger d’un millimètre. Je pose ma main sur son épaule et alors qu’il tourne la tête vers moi, je vois son regard brillant me faire face. Je m’assois sur son bureau et je reste hébété alors que je vois une larme couler le long de sa joue. Je n’arrive pas à comprendre ce qu’il se passe. Pourquoi est-il dans cet état ? Jamais je n’ai vu mon frère pleurer, jamais. Mon regard se porte sur une photo qui est posé sur à côté de moi.
- Spoiler:
Comment ai-je pu oublier ? Veronica ! Mon regard se baisse et je sens la main de Linc se poser sur mon bras et le serrer. Un bref, instant, se passe où tout les deux, on ne peut parler, où on se perd dans nos pensées.
L (la gorge nouée) : 4 ans ! ca fait 4 ans aujourd’hui !
M (baissant le regard) : j’avais oublié, désolé.
L : je n’y arrive pas ! Je m’en veux tellement.
M : tu n’y es pour rien Linc ! Elle savait les risques qu’elle prenait.
L (la voix tremblante) : oui mais pour moi. Tu imagines que l’on n’a jamais retrouvé son corps. Je n’ai aucun endroit où aller ! Il ne me reste que cette photo !
M (avec un petit sourire) : c’est lorsqu’elle avait eut son diplôme !
L (le regard perdu) : oui, après j’avais réservé une chambre dans l’hôtesse le plus classe de la ville pour que l’on fête cela tous les deux.
M (les larmes aux yeux) : je me souviens ! J’étais toujours dans tes pattes, tu avais besoin d’être tranquilles.
L (caressant la photo) : non, je voulais juste qu’elle ait le meilleur. C’est tout.
M (tout bas) : c’est dommage qu’entre vous, cela n’est fonctionné.
L (plongeant son regard dans le sien) : si j’avais été un peu moins con. Elle serait peut-être restée !
M (convaincu) : mais elle t’a toujours aimé, Linc.
L (cynique) : et moi je l’ai tué.
M : alors moi aussi.
L (soupirant) : tu ne vas pas recommencé.
M : elle te manque ?
L : oui ! Lorène m’a expliqué que son appartement avait explosé, qu’elle n’avait plus rien. Il ne reste aucune trace de Veronica.
M (perdu dans ses pensées) : et celles qui sont dans nos cœurs !
L (souriant) : elles s’effacent avec le temps et tu le sais !
M (versant une larme) : oui. Je me souviens à peine du visage de maman.
L ( finissant sa bière) : moi je me souviens que lorsqu’elle m’engueuler, ce n’est pas mieux !
M (nostalgique) : tu te souviens lorsque tu as emmené Veronica à son bal de promo?
L (les yeux remplis d'étoiles) : elle était magnifique !
M : ce serait tellement bien si on ne se souvenait que des jolies choses.
L (sérieux) : tu te rappelles lorsque l’on est arrivé au Panama et que l’on s’est battu.
M (gêné) : oui, j’étais à cran. Je suis allé trop loin !
L : tu avais raison Michael. Et je connais tout les noms des gens qui sont mort pour à cause de nous et le jour où cela c’est passé et pourquoi. Et dès que je commence à oublier, je reprends le dossier et je réapprends tous les noms.
M (hébété) : je ne savais pas.
L (baissant le regard) : je n’ai pas le droit d’oublier toutes ces personnes, pas tant que je suis en vie !
M : je…
L : quoi ?
M (soupirant) : non rien.
L : tu voulais me dire quelque chose ?
M : ce n’est pas le jour !
L (amusé) : si c’est une bonne nouvelle, c’est le jour crois-moi !
M (avec un large sourire) : Sara est enceinte !
L (s'afeissant dans son fauteuil, les yeux grands ouverts) : Sara, Ma Sara… (le serrant dans ses bras) tu va être papa ! Mon petit frère va être papa !
M : oui.
L : ouah, c’est génial.
M (amusé) : Ta Sara ! ! !
L (gêné) : quoi je l’aime bien ! !
M (lui tapant sur l'épaule) : je ferais bien d’y aller. Je voulais t’en parler mais vu que je ne t’ai pas vu de la journée…
L : j’ai essayé de m’occuper l’esprit. Désolé. Tu as finit les plans pour Ketama ?
M : oui. Ils sont dans le coffre de mon bureau.
L (heureux) : allez, file d’ici et va rejoindre Sara !
M : et si tu rentrais voir Jane ?
L (se penchant de nouveau sur la photo) : un peu plus tard.
M (partant) : Jane est une femme très bien.
L : merci Mike.
Je rentre dans ma voiture et laisse Linc seul à broyer du noir. Je sais que je ne peux rien y faire. Véro fut son éternel amour. Je m’en veux de le voir ainsi. Je sais que jamais je ne pourrais réparer ceci. Même si je sais que Lins aime énormément Jane et qu’il est heureux avec elle. Elle ne peut effacer Veronica dans le cœur de mon frère. Et elle n’a jamais essayé. Elle sait très bien que cela serait peine perdue. Je me demande ce que je serai devenue sans Sara, si jamais la compagnie me l’avait enlevé, tout comme elle a enlevé Veronica à Lincoln. Je ne serai plus auprès d’elle, elle ne serait pas enceinte.
Flash-back :
La veille au matin :
Assise sur la terrasse je sirote comme tous les matins mon café en lisant le journal. Je regarde tout autour de moi et je ne vois que soleil et bien être. Je me prélasse ainsi, comme toujours. J’aime cet endroit plus que tout au monde. Tout y est si beau, si naturel. L’océan qui nous fait face au loin, les arbres tropicaux ! ! Pour rein au monde je ne quitterais ce paradis. Je mange mes céréales alors que Michael arrive avec sa tasse à la main. Il me gratifie d’un sourire à moitié endormis mais d’un regard toujours aussi aimant. Il m’embrasse tendrement et s’assoit à mes côtés. J’avale mes céréales, mais j’ai à peine mangé deux cuillères que je sens une nausée épouvantable me monter. Je cours dans la maison pour aller aux toilettes, la main devant la bouche. Les voilà, enfin.
Je vois Sara partir en courant de la table. Je crois qu’elle est mieux réveillée que moi. Mais qu’est-ce qui lui prend. Je mets son bol de céréales à mon nez. Non, le lait n’a pas tourné. Je reste pantois devant cette situation. Je vais pour la rejoindre. Je la trouve assise à côté des toilettes. Elle s’est rafraîchit le visage, mais semble encore mal à l’aise. Je m’assois auprès d’elle, sans rien dire. Je la regarde minutieusement. Ma main se pose sur son front pour voir si elle n’est pas malade, non ! Elle pose sa tête contre mon torse et me regarde navrée. Je la serre tout contre moi. Je ne sais pas vraiment ce qui se passe, mais dès qu’elle ira un peu mieux je l’emmène chez un médecin !
M (inquiet) : tu vas me dire, ce qu’il y a ?
S (gênée) : euh ! Je ne suis sur de rien, mais j’en ai tous les symptômes.
M : de quoi ?
S : je ne suis pas malade, Michael !
M (ouvrant de grands yeux) : alors tu peux me dire ce que l’on fait dans les toilettes ?
S (amusée) : rien, j’essaye juste de te dire que je suis peut-être enceinte.
Il se détache de moi et ouvre des yeux énormes. Dans son geste, il se tape la tête contre le lavabo qui était derrière lui. Il ne bronche pas, alors que le bruit sourd indique l’évidence du choc. J’ai l’impression que sa mâchoire va tomber par terre. Je ne sais pas trop quoi penser de sa réaction. Est-il content ? Ou pas ?
S : Michael ?
M (hébété) : tu en es sur ?
S (se triturant les mains) : non, je ferai une prise de sang au travail, mais…
M (prenantr son visage dans ses mains) : au mon dieu, on va avoir un bébé. Toi et moi, on va…
S (heureuse) : euh ! ! Oui !
M (l'embrassant) : si tu savais à quel point je t’aime Sara.
Je la serre tout contre moi pour lui prouver toute la force de mon amour. Elle attend notre enfant. Une partie de nous deux réunis dans un petit être, que nous allons choyer et protéger. Une partie de nous qui va se mélanger et évoluer dans ce monde. Je ne sais plus quoi dire, qui faire. Je ne peux que la serrer dans mes bras. Tout est si fade face à ce qu’elle vient de me dire. Nous allons donner la vie, ensemble.
S (lui tapant dans le dos) : Michael, tu m’étouffes !
M (s'écartant) : excuses moi, je ne t’ai pas fais mal ?
S (les yeux humides) : non. Je voudrais juste que tant que l’on n’est pas sûr, tu ne dises rien.
M (avec un sourire béant) : promis.
S : je ferais mieux de partir. Car plus vite j’y suis et…
M : plus vite on saura ! Tu veux que je te dépose ?
S : non, ça va aller.
La même journée en début de soirée :
J’ai essayé de ne pas sauter de joie alors que je lisais le test positif de ma grossesse. Ma prise de sang est sans appel. Je suis enceinte de presque deux mois. Dès que j’ai eut le résultat, je n’ai put m’empêcher de calculer, compter et comparer avec le calendrier. J’aimerai tellement savoir le moment de sa conception. Mais maintenant, j’en suis certain, cela ne peut être que cela. Que cette nuit, lors de notre retour de vacances ! Je rentre et comme souvent Michael n’est pas encore là. Je prépare le dîner et me surprend à nous faire une ambiance romantique. Je ma dis qu’il faut en profiter. Elles vont bientôt devenir rares. Je prépare le poisson et la salade. Je me retourne et tout est parfait. Les bougies sont allumées, tout est comme je le voulais. Il ne manque que Michael !
Je suis parti au plus vite du bureau, mais il y avait toujours une dernière urgence à régler. Je m’arrête en catastrophe devant le fleuriste. Je rentre en trombe en espérant qu’il lui restera encore quelque chose ! Les deux mains sur le comptoir j’essaye de reprendre mon souffle.
Vendeuse : senior ?
M (le souffle court) : des roses !
Vendeuses : quelle couleur ?
M : je… toutes !
Vendeuse : une de chaque couleur ?
M (vif) : non, toutes vos roses.
Vendeuse (amusée) : d’accord. Je vous fais deux bouquets ?
M : non, un seul.
Vendeuse (hilare) : ça ne suffira pas à se faire pardonner !
M (dérouté) : Hein ! ! Non, c’est au contraire pour fêter quelque chose !
Vendeuse (toute guillerette) : alors félicitations. C’est pour quand ?
M (surpris) : comment vous avez devinez ?
Vendeuse : j’en vois des jeunes hommes ici. Et ceux avec ce sourire, c’est soit qu’ils viennent de savoir qu’ils vont être papa ou qu’ils viennent de l’être !
Voilà votre bouquet.
M : merci.
J’arrive enfin à la maison. Je rentre sans faire de bruit et je la vois dans la cuisine à contempler la table qu’elle nous a préparés. Elle est plus belle que jamais. Je pourrais passer ma vie ainsi à l’observer, à le regarder vivre. Je m‘avance à pas de loup et l’entoure avec les roses. Elle se retourne vivement et se mets sur la pointe des pieds pour m’apercevoir. Elle a les larmes aux yeux. Nos mains se rejoignent sous le bouquet. Nos doigts s’entrelacent. On reste ainsi, quelques secondes, quelques minutes à s’observer, à se délecter de cet échange. Elle prend le bouquet et va pour chercher un vase. Je l’entends pestiféré à tout va et je ne peux m’empêcher de rire.
S : jamais je ne trouverais assez de vases pour toutes les mettre. Tu es complètement fou.
M (hésitant) : je sais que tu n’aimes pas les fleurs coupés mais…
S : Michael, elles sont magnifiques. Mais tu n’aurais pas dû !
M (timidement) : promis elles ne finiront pas à la poubelle ?
S (vexée) : tu ne m’achètes jamais de fleurs, elles ne peuvent pas aller à la poubelle !
M : j’ai retenue la leçon ! ! C’est tout !
S (surprise) : de quoi tu parles ?
M (les yeux brillants) : ton anniversaire, à Fox River. Le bouquet de ton père.
S (étonnée) : c’est… tu es si mignon.
Je pars mettre les fleurs dans l’eau et ne peut m’empêcher de verser une larme. Il est si attentionné. Jamais je n’aurais pensé qu’il se souvienne de tel détail. Moi-même j’avais oublié. Je le vois assis à table, à triturer sa fourchette. Il est assis légèrement de biais, le regard plongé sur le sol. On dirait un enfant. Je m’assois sur ses genoux. Et je ne peux m’empêcher de remarquer que son visage n’a presque pas marqué les années qui viennent de s’écouler. Il est toujours séduisant. Ses traits fins, ses yeux bleus, j’aimerai que notre bébé lui ressemble. Ma main passe sur ses cheveux rasés et j’aime le velouté qu’ils ont. Ses mains se posent sur ma taille. Je le sens nerveux, hésitant. Mr Scofield serait-il nerveux, angoissé ! !
M (impatient) : alors ?
S : alors quoi ?
M (ne tenant plus) : le bébé !
S (mettant la main de Michael sur son ventre) : il est au chaud !
M (plongeant son regard dans le sien) : sûr ?
S : sans aucun doute !
M : et de combien alors ?
S : deux mois presque.
M : ah !
S (amusée) : quand on est rentré de vacance pour être exact !
M (jovial) : tu veux dire le jour où l’on est revenu à la maison ?
S (hilare) : si mes calculs sont bon, oui !
M (le regard coquin) : très bon début de soirée si mes souvenirs sont bons.
S (lembrassant) : très bon en effet !
Fin Flashback.
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
trop mignon ta suite !!!!! bien sur qu ' elle me plait
le pauvre linc , il me fait de la peine
michael est trop mimi avec sa folie de fleur et a l ' annonce du bebe
vivement la suite
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vivement la suite
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Ta suite ne ma pas que plus j'ai carrément ADORERRRRRRRRR
Pauvre Linc,il ma fait de la peine!!!!!!
Notre Sara enceinte et Mick toujours aussi parfait....que demander de plus a si j'allais oublier une suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Pauvre Linc,il ma fait de la peine!!!!!!
Notre Sara enceinte et Mick toujours aussi parfait....que demander de plus a si j'allais oublier une suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
nestella- Rendez vous avec Pope
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Un bébé un bébé!!!!!
pauvre LInc quand même mais Jane est là donc....
Vivement la suite!!!!
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Un BEBE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
C'est trop génial!!!!!!
Je suis triste pour Linc, la mort de Veronica l'attrsite beaucoup
vivement la suite!!!!!!
C'est trop génial!!!!!!
Je suis triste pour Linc, la mort de Veronica l'attrsite beaucoup
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angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
SUPER ILS VONT ENFIN AVOIR UN BEBE JE SUIS TROP CONTENTE.
Il est vraiment trop mignon michael avec ses roses, quel romantique .
vivement la suite
Il est vraiment trop mignon michael avec ses roses, quel romantique .
vivement la suite
Sara59- Dr Tancredi you are free
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
voilà, j'ai fini par lire ta suite entier!!!! et que dire à part que s'est génial!!!!
la façon dont tu décris les évnements, on voit tou défiler devant nous!!! c'est vraiment super! tu m'avais dit de lire cette fic quand alors que je voulais une autre fin que celle de l'épisode 304!!
et franchemement, je crois vraiment que je préfère TA saison 3!!! comme quoi, les scénaristes avaient tous les moyens d'exploiter le côté sombre de mike sans pour autant en arriver au estin tragique de sara!
sinon au tout début j'ai eu du mal à me faire à la relation entre mike et lorène, surtout le moment où ils sont seuls à baja.... mais heureusement, on sait comment ça fini, ils se rendent compte qu'ils aiment steve et sara!!!
et puis là, les voilà marier et un petit scofield en route!!!! qu'une chose à dire, je suis impatiente de connaître la suite!!!!!
continue BRAVO!!!!
la façon dont tu décris les évnements, on voit tou défiler devant nous!!! c'est vraiment super! tu m'avais dit de lire cette fic quand alors que je voulais une autre fin que celle de l'épisode 304!!
et franchemement, je crois vraiment que je préfère TA saison 3!!! comme quoi, les scénaristes avaient tous les moyens d'exploiter le côté sombre de mike sans pour autant en arriver au estin tragique de sara!
sinon au tout début j'ai eu du mal à me faire à la relation entre mike et lorène, surtout le moment où ils sont seuls à baja.... mais heureusement, on sait comment ça fini, ils se rendent compte qu'ils aiment steve et sara!!!
et puis là, les voilà marier et un petit scofield en route!!!! qu'une chose à dire, je suis impatiente de connaître la suite!!!!!
continue BRAVO!!!!
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
coucou les filles... petite suite toute en douceur!!
spéciale pour toi Colleen, des nouvelles de ta copine
CHAP 75 :
pensée de Lorène : vert
Je suis assise à ce bureau froid de Chicago. La pile de dossier s’entasse inlassablement et je n’arrive pas à la réduire. J’ai l’impression qu’elle augmente à vue d’œil. Seule l’échographie reste à peu près visible. LJ vient de quitter mon bureau et je peux enfin me remettre dans ce dossier délicat. Je sais très bien que je pourrais le déléguer, en parler mais je ne peux pas. Il est trop important. C’est le coup du siècle. L’investigation va sûrement prendre des mois, peut-être des années. Mais si j’y arrive, j’aurais la fierté d’avoir fait mon devoir. Seul Steve est au courant. Son aide est des plus précieuse. En fait, son bureau travaille en étroite collaboration avec moi. J’ai l’impression de revenir des années en arrières lorsqu’on essayait de démanteler la compagnie. Il est presque 20h et je sens que je ne suis pas prête de partir. De toute façon, Steve est en filature. LJ n’habite plus à la maison. Et je n’ai plus autant de voiture qu’avant à faire pour rentrer à la maison. Steve à insister depuis que je suis enceinte pour que l’on vienne vivre sur Chicago. Il est persuadé que cela est mieux pour moi et le bébé. Mais la chose à laquelle il ne pensait pas à ce moment, c’était que je travaillerai plus, du coup. Il fait un temps pitoyable ici, un vent glacial nous gifle le visage. Parfois je me demande, ce que je fais ici. Je me tasse un peu plus dans mon fauteuil avec ma tasse de tisane alors que mon téléphone retentit. Moi qui pensais être tranquille deux minutes ! !
L : allô !
M : t’as une petite voix !
L (souriante) : Mike, comment tu vas ?
M : bien et toi ? Tu sais que je dois t’engueuler de te trouver encore à ton bureau à cette heure-ci !
L : mais tu ne le feras pas !et puis LJ, s’en est chargé !
M : pas trop fatigué ?
L : un peu. J’en suis au cinquième mois. Je commence à avoir de plus en plus de mal à me déplacer mais je tiens le coup !
M : tu devrais prendre quelques jours pour te reposer !
L : on va venir une semaine ou deux avec Steve.
M (dépité) : après ton accouchement !
L (gêné) : non, dans un mois au deux.
M :Lorène ! Tu es incorrigible.
L : mais c’est pour cela que tu m’aimes.
M : j’ai hâte que tu viennes. J’aime bien quand tu es là.
L : comme cela Linc te lâche un peu !
M : non, quoique ! ! Au fait, pour le bébé, tu as eut de nouveau examen ?
L : oui, j’ai eut une échographie la semaine dernière.
M : et tu sais alors ?
L (avec un large sourire) : une petite fille !
M : génial, je suis content pour toi.
L : et oui, ça va vous changer d’avoir une gamine dans les pattes !
M : euh ! Elle sera traitée comme une princesse par ses oncles !
L : je vois d’ici le tableau. Toi et Linc vous allez tout lui céder et je ne parle de Steve !
M (hésitant) : quoiqu’on ne sait jamais elle pourrait ne pas être la seule.
L (perspicace) : Mike, qu’est-ce que tu essayes de me dire là ?
M : rien, juste que Sara est enceinte.
L (en larme) : je suis contente et… Mike je…
M : Lorène, ça va ?
L (hésitante) : oui, c’est juste l’émotion. Tu sais avec les hormones, ce n’est pas simple à gérer !
M (rêveur) : ils n’auront pas beaucoup de différence. Je trouve cela vraiment géniale. Nos deux enfants qui vont grandir ensemble, c’est vraiment …
L : oui…
M : rien, je pensais juste que… tu as déjà pensé à un prénom ?
L (sèche) : non, on cherche encore.
M : ce n’est pas bien de mentir. Je te connais.
L : mais je ne suis pas encore sure, donc je ne préfère rien dire.
M : j’aimerai être à tes côtés. Pour pouvoir t’aider !
L : je n’ai pas besoin d’aide. et Steve est là. Il est vraiment adorable.
M : je n’en doute pas. Au fait, j’ai vu ton frère hier ici.
L (sèche) : Mike, laisse tomber.
M : il ne savait pas que tu étais enceinte, Lorène ! Tu devrais renouer avec ta famille.
L (haussant le ton) : ma famille, c’est vous !
M : je ne veux pas que l’on s’engueule. Ça toujours était un sujet sensible entre nous. Mais ta famille est importante, crois-moi.
L (la gorge nouée) : ma famille m’a tourné le dos alors que je voulais vivre avec toi. Mon frère m’a abandonné alors que j’étais seule. Tu crois que c’est cela la famille, Mike.
M (calme) : je ne sais pas si qu’il s’est passé avec ton frère mais il avait l’air heureux que tu sois enceinte.
L (vive) : Sauf lorsque c’était de toi.
M : j’étais en prison Lorène. Comprends-le. Il a voulu te protéger.
L : alors pourquoi lorsque j’étais à l’hôpital, il n’est pas venu. Il savait que je venais de perdre mon bébé et lui n’est pas venu. Jamais je ne lui pardonnerai de m’avoir laissé tomber, jamais je ne lui pardonnerai les mots qu’il a eut.
M : je… si seulement je savais… je m’en veux de ne pas avoir était là !
L (sanglotante) : il m’a dit que ce n’était peut-être pas si mal que je perde mon enfant compte tenu les circonstances. Il était face à moi et m’a dit ceci droit dans les yeux. Il ne m’a pas pris dans ses bras. Pour cela je n’avais que LJ et Jane.
M (ému) : et Steve.
L : je ne veux pas avoir affaire à eux. Ma famille, je l’ai choisi et elle me plaît.
M (la gorge sèche) : tu sais très bien tout ce que tu représentes pour nous, pour moi. Je sais que tes parents n’ont jamais été tendre avec toi. Mais je ne peux m’empêcher de me dire que cela serait mieux pour toi et ton enfant que vous arriviez tous à vous voir.
L : Mike, je sais que tout cela part d’une bonne intention mais je ne peux pas.
M : je sais.
L (souriante) : sinon dans combien de temps tu seras papa ?
M : Sara est enceinte de presque deux mois.
L : c’est vraiment génial. Tu verras, ce sont des moments uniques.
M : j’ai hâte et en même temps je suis mort de trouille ! c’est vraiment étrange.
L : ne t’inquiète pas et puis, je suis là si tu as besoin de parler.
M : je sais merci. Et puis il y a Linc aussi.
L (essuyant ses larmes) : si tu savais à quel point cela me rend heureuse de vous voir ainsi à présent. Il y a encore quelques années, je n’osais pas y croire !
M : moi non plus. Mais aujourd’hui je suis ravi de la relation qu’on a tous les deux. J’ai vraiment un grand frère.
L : il l’a toujours été Mike. Mais vous étiez trop différents.
M : peut-être. Bon, sinon toi ton boulot, ça va en ce moment ?
L : euh ! oui. Un peu débordée mais ça va.
M (intrigué) : pourquoi tu ne me dis pas tout !
L : non tout va bien.
M (soupirant) : ne prends pas de risques inutiles.
L (hilare) : moi jamais. Bon, il faut que je te laisse si je veux quitter un jour ce bureau. Je t’appelle.
M : ok. J’ai hâte que tu viennes.
L : moi aussi. Salut.
Je raccroche et je me sens mal de lui mentir. Je sais que je ne dois pas, il va se faire du souci pour rien. Je n’arrive pas à croire que Mike va être papa. Nos enfants auront presque le même âge. Cela me rend mélancolique. Tout se bouscule dans ma tête. Ma fille grandit et plus les mois passe et plus j’ai peur de la perdre. L’échéance sera bientôt là. Je porterai bientôt cet enfant plus longtemps que celui de Mike. J’ai hâte de dépasser cette date fatidique car elle m’angoisse. Seul Steve connaît cette peur qui m’envahit. Lui seul, la décelé en moi. Lui seul peut savoir ce que cela fait de perdre ce que l’on a de plus cher, ce que l’on désire le plus au monde.
spéciale pour toi Colleen, des nouvelles de ta copine
CHAP 75 :
pensée de Lorène : vert
Je suis assise à ce bureau froid de Chicago. La pile de dossier s’entasse inlassablement et je n’arrive pas à la réduire. J’ai l’impression qu’elle augmente à vue d’œil. Seule l’échographie reste à peu près visible. LJ vient de quitter mon bureau et je peux enfin me remettre dans ce dossier délicat. Je sais très bien que je pourrais le déléguer, en parler mais je ne peux pas. Il est trop important. C’est le coup du siècle. L’investigation va sûrement prendre des mois, peut-être des années. Mais si j’y arrive, j’aurais la fierté d’avoir fait mon devoir. Seul Steve est au courant. Son aide est des plus précieuse. En fait, son bureau travaille en étroite collaboration avec moi. J’ai l’impression de revenir des années en arrières lorsqu’on essayait de démanteler la compagnie. Il est presque 20h et je sens que je ne suis pas prête de partir. De toute façon, Steve est en filature. LJ n’habite plus à la maison. Et je n’ai plus autant de voiture qu’avant à faire pour rentrer à la maison. Steve à insister depuis que je suis enceinte pour que l’on vienne vivre sur Chicago. Il est persuadé que cela est mieux pour moi et le bébé. Mais la chose à laquelle il ne pensait pas à ce moment, c’était que je travaillerai plus, du coup. Il fait un temps pitoyable ici, un vent glacial nous gifle le visage. Parfois je me demande, ce que je fais ici. Je me tasse un peu plus dans mon fauteuil avec ma tasse de tisane alors que mon téléphone retentit. Moi qui pensais être tranquille deux minutes ! !
L : allô !
M : t’as une petite voix !
L (souriante) : Mike, comment tu vas ?
M : bien et toi ? Tu sais que je dois t’engueuler de te trouver encore à ton bureau à cette heure-ci !
L : mais tu ne le feras pas !et puis LJ, s’en est chargé !
M : pas trop fatigué ?
L : un peu. J’en suis au cinquième mois. Je commence à avoir de plus en plus de mal à me déplacer mais je tiens le coup !
M : tu devrais prendre quelques jours pour te reposer !
L : on va venir une semaine ou deux avec Steve.
M (dépité) : après ton accouchement !
L (gêné) : non, dans un mois au deux.
M :Lorène ! Tu es incorrigible.
L : mais c’est pour cela que tu m’aimes.
M : j’ai hâte que tu viennes. J’aime bien quand tu es là.
L : comme cela Linc te lâche un peu !
M : non, quoique ! ! Au fait, pour le bébé, tu as eut de nouveau examen ?
L : oui, j’ai eut une échographie la semaine dernière.
M : et tu sais alors ?
L (avec un large sourire) : une petite fille !
M : génial, je suis content pour toi.
L : et oui, ça va vous changer d’avoir une gamine dans les pattes !
M : euh ! Elle sera traitée comme une princesse par ses oncles !
L : je vois d’ici le tableau. Toi et Linc vous allez tout lui céder et je ne parle de Steve !
M (hésitant) : quoiqu’on ne sait jamais elle pourrait ne pas être la seule.
L (perspicace) : Mike, qu’est-ce que tu essayes de me dire là ?
M : rien, juste que Sara est enceinte.
L (en larme) : je suis contente et… Mike je…
M : Lorène, ça va ?
L (hésitante) : oui, c’est juste l’émotion. Tu sais avec les hormones, ce n’est pas simple à gérer !
M (rêveur) : ils n’auront pas beaucoup de différence. Je trouve cela vraiment géniale. Nos deux enfants qui vont grandir ensemble, c’est vraiment …
L : oui…
M : rien, je pensais juste que… tu as déjà pensé à un prénom ?
L (sèche) : non, on cherche encore.
M : ce n’est pas bien de mentir. Je te connais.
L : mais je ne suis pas encore sure, donc je ne préfère rien dire.
M : j’aimerai être à tes côtés. Pour pouvoir t’aider !
L : je n’ai pas besoin d’aide. et Steve est là. Il est vraiment adorable.
M : je n’en doute pas. Au fait, j’ai vu ton frère hier ici.
L (sèche) : Mike, laisse tomber.
M : il ne savait pas que tu étais enceinte, Lorène ! Tu devrais renouer avec ta famille.
L (haussant le ton) : ma famille, c’est vous !
M : je ne veux pas que l’on s’engueule. Ça toujours était un sujet sensible entre nous. Mais ta famille est importante, crois-moi.
L (la gorge nouée) : ma famille m’a tourné le dos alors que je voulais vivre avec toi. Mon frère m’a abandonné alors que j’étais seule. Tu crois que c’est cela la famille, Mike.
M (calme) : je ne sais pas si qu’il s’est passé avec ton frère mais il avait l’air heureux que tu sois enceinte.
L (vive) : Sauf lorsque c’était de toi.
M : j’étais en prison Lorène. Comprends-le. Il a voulu te protéger.
L : alors pourquoi lorsque j’étais à l’hôpital, il n’est pas venu. Il savait que je venais de perdre mon bébé et lui n’est pas venu. Jamais je ne lui pardonnerai de m’avoir laissé tomber, jamais je ne lui pardonnerai les mots qu’il a eut.
M : je… si seulement je savais… je m’en veux de ne pas avoir était là !
L (sanglotante) : il m’a dit que ce n’était peut-être pas si mal que je perde mon enfant compte tenu les circonstances. Il était face à moi et m’a dit ceci droit dans les yeux. Il ne m’a pas pris dans ses bras. Pour cela je n’avais que LJ et Jane.
M (ému) : et Steve.
L : je ne veux pas avoir affaire à eux. Ma famille, je l’ai choisi et elle me plaît.
M (la gorge sèche) : tu sais très bien tout ce que tu représentes pour nous, pour moi. Je sais que tes parents n’ont jamais été tendre avec toi. Mais je ne peux m’empêcher de me dire que cela serait mieux pour toi et ton enfant que vous arriviez tous à vous voir.
L : Mike, je sais que tout cela part d’une bonne intention mais je ne peux pas.
M : je sais.
L (souriante) : sinon dans combien de temps tu seras papa ?
M : Sara est enceinte de presque deux mois.
L : c’est vraiment génial. Tu verras, ce sont des moments uniques.
M : j’ai hâte et en même temps je suis mort de trouille ! c’est vraiment étrange.
L : ne t’inquiète pas et puis, je suis là si tu as besoin de parler.
M : je sais merci. Et puis il y a Linc aussi.
L (essuyant ses larmes) : si tu savais à quel point cela me rend heureuse de vous voir ainsi à présent. Il y a encore quelques années, je n’osais pas y croire !
M : moi non plus. Mais aujourd’hui je suis ravi de la relation qu’on a tous les deux. J’ai vraiment un grand frère.
L : il l’a toujours été Mike. Mais vous étiez trop différents.
M : peut-être. Bon, sinon toi ton boulot, ça va en ce moment ?
L : euh ! oui. Un peu débordée mais ça va.
M (intrigué) : pourquoi tu ne me dis pas tout !
L : non tout va bien.
M (soupirant) : ne prends pas de risques inutiles.
L (hilare) : moi jamais. Bon, il faut que je te laisse si je veux quitter un jour ce bureau. Je t’appelle.
M : ok. J’ai hâte que tu viennes.
L : moi aussi. Salut.
Je raccroche et je me sens mal de lui mentir. Je sais que je ne dois pas, il va se faire du souci pour rien. Je n’arrive pas à croire que Mike va être papa. Nos enfants auront presque le même âge. Cela me rend mélancolique. Tout se bouscule dans ma tête. Ma fille grandit et plus les mois passe et plus j’ai peur de la perdre. L’échéance sera bientôt là. Je porterai bientôt cet enfant plus longtemps que celui de Mike. J’ai hâte de dépasser cette date fatidique car elle m’angoisse. Seul Steve connaît cette peur qui m’envahit. Lui seul, la décelé en moi. Lui seul peut savoir ce que cela fait de perdre ce que l’on a de plus cher, ce que l’on désire le plus au monde.
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Merci pour cette suite mais je peux te demander une petite chose STP
Tu peux nous mettre une LONGUE suite sur MISA STP STP STP !!!!
Merci par avance
Tu peux nous mettre une LONGUE suite sur MISA STP STP STP !!!!
Merci par avance
sarah-scofield- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Date d'inscription : 23/10/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Merci pour cette suite!!!!!
Sa fait du bien d'avoir des nouvelles de LOrène!!!
Mais prochaine suite moi aussi je veux du Misa!!!!!!!!!!!!!!
Sa fait du bien d'avoir des nouvelles de LOrène!!!
Mais prochaine suite moi aussi je veux du Misa!!!!!!!!!!!!!!
nestella- Rendez vous avec Pope
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Age : 35
Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
Date d'inscription : 05/11/2006
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
toujours aussi bien ca fesait longtemps qu'on avait pas eu de nouvelle de lorene. sinon moi aussi je veux du misa pour ta prochaine suite.
Sara59- Dr Tancredi you are free
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Age : 38
Date d'inscription : 03/04/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
super genial ta suite merci
vive les gens heureux , sa fait du bien d 'avoir des nouvelles de lorene !!!!
parcontre le dossier de lorene , je le sens pas
vive la suite
vive les gens heureux , sa fait du bien d 'avoir des nouvelles de lorene !!!!
parcontre le dossier de lorene , je le sens pas
vive la suite
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Age : 45
Localisation : je suis toujours en fuite
Date d'inscription : 05/12/2006
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
super suite comme d'ab!!!! la prochaine est pour quand??? et qu'est ce que lorène est en train de complotée!!!!????
bon bin pour le savoir, mets nous une suite!!!
bon bin pour le savoir, mets nous une suite!!!
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
magnifique suite miss!!!
lorene et ses hormones qui la rende a fleur de peau!!!
mais d'un coté je n'aime pas beaucoup le faite qu'elle cache quelque chose!!!
vivement la suite miss sa fait du bien de les voir heureux!!!
lorene et ses hormones qui la rende a fleur de peau!!!
mais d'un coté je n'aime pas beaucoup le faite qu'elle cache quelque chose!!!
vivement la suite miss sa fait du bien de les voir heureux!!!
JulieScofield- Retrouve Steadman
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Date d'inscription : 01/01/2007
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