les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Superbe suite !! j'adore toujours autant !
ça me fait super plaisir d'avoir des nouvelles de notre p'tite Lolo
C'est toujours la même... même si les hormones nous la changent un peu
ça ne l'empêche pas d'être encore aussi têtue... qu'est ce qu'elle fabrique encore avec ce dossier ? Je prévois le mauvais coup là c'est un peu comme le calme avant la tempête ça fait trop longtemps que tu ranges ton sadisme de côté...
j'ai hâte de lire la suite !!
bravo pour ce super partiel !!
ça me fait super plaisir d'avoir des nouvelles de notre p'tite Lolo
C'est toujours la même... même si les hormones nous la changent un peu
ça ne l'empêche pas d'être encore aussi têtue... qu'est ce qu'elle fabrique encore avec ce dossier ? Je prévois le mauvais coup là c'est un peu comme le calme avant la tempête ça fait trop longtemps que tu ranges ton sadisme de côté...
j'ai hâte de lire la suite !!
bravo pour ce super partiel !!
micko- Retrouve Steadman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
J'adore toujours autant!!
Lorène est de retour!!!
Vivement la suite
Lorène est de retour!!!
Vivement la suite
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Roh toujours aussi bien
sa faisait longtemps qu'on avait pas eu de petit moment MiLo lool maintenant c'est fait. Toujours aussi émouvant.
Met nous vite une autre suite
sa faisait longtemps qu'on avait pas eu de petit moment MiLo lool maintenant c'est fait. Toujours aussi émouvant.
Met nous vite une autre suite
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
coucou mes petites minettes!! je n'oublie pas cette fic... bien au contraire.
merci pour vos adorables comms.
allez je me tais et vous laisse déguster le suite.
CHAP 76 :
pensée de Lorène : vert
pensée de Mike : bleu
Deux mois plus tard :
Enfin en vacance. J’adore ces moments. Fuir Chicago, les rejoindre au Panama. Je me sens si bien lorsque je suis là-bas. Peut-être simplement car je n’ai rien à faire, je ne me pose la question du temps qu’il fait. Je sais qu’il fait beau, comme toujours. Steve est aux petits soins pour moi. Il a peur que l’avion ne soit pas approprié au bébé, du coup il a décidé que l’on rejoindrait le Panama en bateau. J’ai crut m’évanouir lorsqu’il m’a annoncé cette mini croisière. Une semaine, ensemble à ne profiter que l’un de l’autre. On a rallongé nos vacances. De toute façon, je ne suis pas prête à reprendre immédiatement le travail vu mon état. Et puis, je sais que LJ peut se charger de toutes les affaires. On passe une semaine de rêve à ne prendre que soin l’un de l’autre. Il faut dire que ces derniers temps on avait de moins en moins de temps à se consacrer. Mais cette pause nous fait le plus grand bien. Steve ne cesse de parler au bébé, de lui raconter des histoires incroyables. La tête posée sur mon ventre, il n’a de cesse de lui raconter l’avenir doré qu’il lui prépare.
Je ne peux m’empêcher de verser des larmes chaque fois qu’il agit ainsi. Il est si attentionné, prévenant. Mais en même temps, on a la même angoisse au fond de nous. On a tous les deux peurs de se perdre l’un l’autre, de perdre cet enfant. Steve a toujours été très discret sur sa vie passée et je ne m’en étais jamais formalisé. Je savais que si un jour il voulait m’en parler, il le ferait. Il est de ses hommes qu’il ne faut pas brusquer, qui sont secret. Et c’est ce que j’aime chez lui. Malgré ses airs bravaches et déconneur, il est un être très sensible, très profond. Assise à l’avant du pont du bateau, dans ce transat, je ne peux que penser à lui, à ce qu’il a endurer. Il s’est ouvert à moi comme jamais, m’a fait partager ses craintes. Je ne savais pas qu’il avait endurer tout ceci. Je comprends à présent son besoin de me savoir en sécurité, de me protéger.
On a traversé tellement d’épreuve ensemble. Depuis qu’il m’a sauvé la vie cette nuit alors que Kim m’avait enlevé, alors que je perdais mon enfant. Il a été le seul à l’époque à ne pas s’apitoyer sur mon sort. Il m'a soutenu, réconforté mais surtout il faisait ce que personne n’avait réussi à faire avant lui. Il m’avait donné envie de me battre, de vivre. Puis il y a eut le retour de Mike dans ma vie, dans cette maison durant leur fuite. Je sais qu’il se serait effacer si je le lui avais demandé. Mais j’en avais décidé autrement. Et à partir de là, nous n’avons pu nous séparer. Il a toujours été là pour m’épauler alors que j’essayais de sortir Mike de Sona. Il c’est retrouver un nombre de fois incalculable à l’hôpital ou à se faire recoudre par Sara, dans des planques minables. Son torse porte les stigmates de cette époque. Et je suis convaincu que pour rien au monde il ne les regrette. Il a peut-être plus que moi, voulu sauver Mike. Certainement à cause d’Aldo. Je sais qu’ils étaient très proches tous les deux. Puis avec le temps il s’est énormément lié avec Linc. Et puis il a un amour infini pour LJ. Il le considère comme son propre fils. Je sais que jamais il n’avouera ce genre de sentiments mais c’est si criant. Il a fait de nous sa famille. Celle qu’il n’a jamais eut. Assise ici, à contempler les étoiles avec ma tisane bouillante, je me prends à me perdre dans ma vie. Elle me semble si chaotique, si décousue. Mais en même temps, tout est une suite logique.
Mais dans le fond je ne pense qu’à Steve. Il m’a confié qu’il avait été marié avant moi. Je ne le savais pas. Et même qu’il avait eut un fils. Au début j’ai failli le frapper de m’avoir cacher ceci. Mais ses yeux humides ancrés dans les miens m’ont fait comprendre que tout n’était pas aussi simple. C’était, il y a dix ans. Il était jeune et amoureux fous de sa femme. Elle venait de lui offrir un petit garçon, Dean. Il intégra au même moment la CIA. Elle avait accepté sa vie dangereuse et faite de secrets. Il m’a avoué qu’à cette époque il se sentait trop sur de lui. Que malgré l’amour qu’il portait à sa femme, il avait fait des erreurs. Celles d’un jeune agent à l’étranger, éloigné trop longtemps de sa famille. Il n’en avait jamais parlé, de peur de la faire souffrir. Il était un agent remarquable, un expert dans les techniques de guérillas urbaines. La compagnie à essayer alors de l’approcher. Il c’est au début laisser griser par les douces promesses qu’ils lui chantaient. Il pensait vraiment faire le bien, tout comme Aldo, bien des années auparavant. Mais il c’est vite rendu compte de la véritable nature des opérations. Il a alors voulu tout arrêter ! Mais c’était trop tard. Il s’est enfui avec sa femme et Dean qui avait alors quatre ans. Seulement leur voiture fur percuté de plein fouet par un camion. Connaissant la Compagnie, il n’y a jamais de hasard. Surtout lorsque des hommes viennent arme à la main finir le travail. Sa femme et son fils furent tué sur le coup. Lui étant dans un coma assez profond. Il se réveilla trois semaines plus tard chez Aldo. Il l’avait trouvé à temps pour le sauver. Seulement il venait de tout perdre, tout ce qui faisait sa vie. Jusqu’au démantèlement de la Compagnie, il se faisait passer pour mort. Ce n’est que depuis quelques années qu’il est officiellement en vie ! ! Je ne croyais pas qu’il avait put souffrir autant. Qu’un homme puisse vivre autant d’épreuves.
A présent, ces réactions me semblent si limpides, si claires. Il veut toujours à tout pris me protéger car il a trop peur qu’un tel drame ne revienne nous frapper.
Je me sens tout d’un coup mal. J’aimerai pouvoir lui enlever toute la peine qu’il a au fond de son cœur. Car je sais qu’elle perdurera toute sa vie. On ne peut pas oublier la perte d’un enfant, d’une femme. Je comprends aussi pourquoi il voulait impérativement en finir avec la compagnie. Pourquoi c’était si important pour lui, de l’éliminer totalement.
Je comprends pourquoi aujourd’hui il a peur de nouveau. Ce projet que l’on a en commun, ce dossier n’est pas des plus simple, ni des plus tranquille. Il est hautement délicat et implique pas mal de personnes. A la fois des personnes politiques, des industriels et des personnages illustrent de la criminalité de Chicago. Mais lorsqu’on sera venu à bout de ceci, nous pourrons enfin souffler. Savoir que la justice existe vraiment dans ce monde. Mais surtout j’aurais ma conscience en paix. Car je ne pourrais pas vivre en sachant que de tels agissements peuvent se faire sans être puni.
Quelques jours plus tard :
Lorène a du arriver ce matin. Je n’ai pas pu aller la chercher au port. J’avais rendez-vous avec des clients très importants. Mais de toute façon, Linc lui ne c’est pas fait prier bien longtemps pour y aller. Il est presque 17h lorsque j’arrive devant sa maison. Je m’avance vers la terrasse mais ne vois personne.
M : il y a quelqu’un ?
L : par ici Michael, dans la cuisine !
Je rentre dans la cuisine je reste béa devant la beauté de Lorène. Son visage est rayonnant. Jamais je ne l’avais vu ainsi. Elle respire le bonheur. Elle est une femme magnifique. Je ne peux m’empêcher de fixer son ventre, qui est des plus imposant. Cela me fait bizarre de la voir à ce stade de la grossesse. Immédiatement, je me demande si elle ressemblait ne serait ce qu’à un dixième de ceci lorsqu’elle portait mon enfant. Je chasse au loin cette pensée, mais mes yeux s’embue sans que je n’y puisse rien. Elle s’approche immédiatement de moi et vient me prendre dans ses bras. Je reste interdit par la distance du coup qu’il y a entre nous. Cela me fait sourire. Elle me regarde étonné par mon comportement.
Lo (le serrant dans ses bras) : Mike, tu vas bien ?
M : bien sur ma belle ! Tu es si resplendissante !
Lo (dépitée) : arrêtes ! Je suis le sosie de Moby-dick !
M (amusé) : tu es magnifique.
Lo : pas trop étrange de me voir avec ce gros ventre ?
M : un peu. Je… je ne sais pas quoi te dire !
Cela m’amuse de voir Mike ainsi. On dirait un gamin. Cela fait une éternité que je ne l’ai vu ainsi. Son visage angélique, ses yeux tout pétillants. Je le vois saluer Steve et Linc. Il ne peut s’empêcher de fixer mon ventre. C’est une sensation étrange. Elle est différente lorsque c’est Steve. Je vois dans les yeux de mon mari de l’amour, de la joie, la fierté de construire ensemble note avenir. Alors que là, dans ceux de Mike, il y a une pointe de tristesse mais aussi un émerveillement devant la nature, devant la femme que je suis aujourd’hui. Mais aussi une pointe d’amertume.
Je vois Linc et Steve se lever subitement, tous les deux un grand sourire aux lèvres ! Linc s’approche de moi et me serre comme jamais dans ses bras. Je ne sais pas encore où il m’embarque Steve mais, il me le kidnappe. J’adore me sentir dans ses bras. Il a toujours eut le don pour me rassurer. Il a cette force tranquille qui en fait un roc.
L (tout guilleret) : il faut que je montre à Steve un coin en mer sublime !
Lo : c’est bon j’ai compris ! Dégagez !
Steve s’approche de moi avec un sourire auquel je ne peux rien refuser. Ses yeux noisette me font chavirer. Ses mains se posent sur mon ventre alors que nos lèvres entrent en contact. C’est si doux, que je pourrais rester ainsi le restant de ma vie. Je romps le charme de cet instant en posant ma tête contre son torse. Ses mains viennent se perdre dans mes cheveux. J’aime cet homme, comme jamais. Je les vois tous les deux s’éloigner en ordonnant à Mike de veiller sur moi jusqu’à leur retour. On est tous les deux hilare devant leur attitude. Ils sont adorables.
On reste un moment tous les deux à ne savoir que dire. C’est une situation étrange en fait. Moi enceinte, lui qui va devenir papa ! La vie est parfois ironique. Elle nous donne ce qu’elle nous a enlever quelques années auparavant ! Comme si elle voulait nous signifier que l’on n’était pas fait pour être ensemble. Nos mains se lient et on sort dehors. J’adore le climat de Panama en fin de journée. La chaleur qui tombe, l’air marin qui arrive ! On s’assoit tous les deux à l’ombre d’un arbre à la lisière de la plage.
Lo : tu n’as pas l’air d’aller bien ?
M (passant sa main sur le visage) : juste un peu fatigué !
Lo (scrutant son visage) : Michael Scofield !
M : je dors mal en ce moment !
Lo : et…
M : je fais des cauchemars. Mais ce n’est rien.
Lo : ceux, que tu faisais avant ? Ou d’autres ?
M (avec un petit sourire) : ceux d’avant.
Lo : tu veux m’en parler ?
M (soupirant) : c’est étrange qu’ils reviennent maintenant. Je croyais que j’avais géré… mais non.
Lo : j’ai découvert pas mal de chose qui pourraient les expliquer, Mike.
M : quoi ? Pourquoi tu ne m’en as pas parlé ?
Lo : Puisque tu n’avais pas l’air de les refaire, je me suis dit que ce n’était pas la peine de ressasser tout ceci. Mais… lorsque tu étais à Sona et que l’on traquait la Compagnie, je suis tombé sur un dossier qu’il avait… sur toi. Je présume que c’était celui de Padman.
M : la tête pensante !
Lo : oui. Je suis la seule à l’avoir vu. Je fouillais ses affaires et il en faisait partie. Je n’en ai parlé à personne et je l’ai détruit. Tu m’as toujours demandé de ne pas parler de cette partie de ta vie à Linc. Donc j’ai tenu ma promesse.
M : il contenait quoi ?
Lo (soucieuse) : toute ta vie, Mike. De A à Z. tout y était minutieusement marqué. Et il y avait tout un descriptif lorsque tu étais dans ce foyer.
M (le regard lointain) : quand Linc était en maison de redressement !
Lo : oui. Et lorsque tu étais chez l’autre, sur Percy avenue.
M (la gorge nouée) : il y avait quoi exactement.
Lo (triste) : apparemment ce mec était lié à la compagnie. Il voulait développé ton inhibition latente en te maltraitant. Le fait de te séquestrer stimulait ton cerveau pour trouver une solution pour t’enfuir !
M (dans un murmure) : et les coups !
Lo : ça c’était lui ! C’était le résultat de ses excès de boissons ! Ils l’avaient payé pour t’enfermer. Ils voulaient savoir au bout de combien de temps, tu essayerais de t’enfuir. Apparemment la pièce était filmée.
M : et pour le foyer !
Lo (les larmes aux yeux) : tout était noté. Toutes les expériences qu’ils t’ont faites. Ils te faisaient des tests psychiques, qui en réalité leur servait à savoir ou tu en étais. Ils ont conditionné ton cerveau pour faire en sorte que tu ne supportes pas l’enfermement, pour que ce soit dans ta nature de t’enfuir. Ils se sont servit des événements précédents pour te conditionner. Ils faisaient en sorte d’alourdir les peines de Linc pour pouvoir t’avoir sous contrôle. Ils savaient que Linc était ton équilibre. Donc sans lui, tu perdais tes repères et tu étais plus vulnérable. Ce a quoi ils ne pensaient pas c’est qu’en même temps ils développaient ton côté sauveur et ta capacité de sacrifice pour les autres.
M (lui prenant la main) : et…
Lo : il était mentionné qu’il t’avait enfermé là-bas. Que tu étais dans une cellule, comme en isolement si tu veux ! Et que tu étais assez récalcitrant. Tu ne voulais pas essayer de t’enfuir, tu acceptais ton enfermement. Du coup, ils t’ont violenté pour te faire des chocs psychologiques. Je ne sais pas si tu comprends. Moi j’ai eut du mal à tout assimiler.
M (entrelaçant ses doigts aux siens) : si. Tout devient si clair. On a manipulé mon cerveau, mon esprit. On m’a façonné. Tout était inconscient en moi. Et le fait que je revive ses cauchemars. Toute mon enfance on m’a maltraité, pour que je me plis. Et aujourd’hui, je vais être père. Alors que je ne sais pas ce que c’est que d’avoir un père, que d’avoir de l’affection ! Tout ce que je connais c’est la brutalité, l’isolement, l’indifférence.
Lo (affligée) : et Linc ! !
M (plongeant son regard dans le sien) : c’est mon frère, Lorène !
Lo (lui prenant le visage ente ses mains) : qui s’occupait de toi, qui faisait attention à toi ? Qui à tout fait pour toi ? Qui te lisait des histoires quand tu étais petit ? Qui te faisait des pancakes le dimanche matin ?
M (esquissant un petit sourire) : oui, mais. C’est vrai qu’il a eut tous les rôles. Parfois je me demande comment il a fait. Il était mon frère, ma mère et mon père. Il est passé à côté de sa vie à cause de moi !
Lo : non ! J’en ai parlé souvent avec lui. Et ne crois pas qu’il soit passé à côté de sa vie ! La seule chose qu’il regrette ce sont les embrouilles dans lesquelles il c’est mit. Mais pas d’avoir était présent pour toi. Tu sais chaque fois où il devait te laisser, qu’il se retrouvait en maison de correction. Cela le déchirait de te laisser. Il s’en foutait de ce qui pouvait lui arriver. Ce qui lui importait c’était toi !
M (le regard dur) : je sais que je change de sujet, mais… Steve est blessé ? C’est quoi le bandage qu’il a au bras ?
Je reste stoïque. Je ne croyais pas qu’il le remarquerait aussi vite. Mais c’était Mike, il remarquait tout ! J’avais de plus en plus de mal à déglutir. Je ne savais pas comment me sortir de cette impasse. Je ne pouvais pas lui parler de cette affaire et je sais qu’il ne me lâcherait pas tant qu’il n’aura pas une réponse.
merci pour vos adorables comms.
allez je me tais et vous laisse déguster le suite.
CHAP 76 :
pensée de Lorène : vert
pensée de Mike : bleu
Deux mois plus tard :
Enfin en vacance. J’adore ces moments. Fuir Chicago, les rejoindre au Panama. Je me sens si bien lorsque je suis là-bas. Peut-être simplement car je n’ai rien à faire, je ne me pose la question du temps qu’il fait. Je sais qu’il fait beau, comme toujours. Steve est aux petits soins pour moi. Il a peur que l’avion ne soit pas approprié au bébé, du coup il a décidé que l’on rejoindrait le Panama en bateau. J’ai crut m’évanouir lorsqu’il m’a annoncé cette mini croisière. Une semaine, ensemble à ne profiter que l’un de l’autre. On a rallongé nos vacances. De toute façon, je ne suis pas prête à reprendre immédiatement le travail vu mon état. Et puis, je sais que LJ peut se charger de toutes les affaires. On passe une semaine de rêve à ne prendre que soin l’un de l’autre. Il faut dire que ces derniers temps on avait de moins en moins de temps à se consacrer. Mais cette pause nous fait le plus grand bien. Steve ne cesse de parler au bébé, de lui raconter des histoires incroyables. La tête posée sur mon ventre, il n’a de cesse de lui raconter l’avenir doré qu’il lui prépare.
Je ne peux m’empêcher de verser des larmes chaque fois qu’il agit ainsi. Il est si attentionné, prévenant. Mais en même temps, on a la même angoisse au fond de nous. On a tous les deux peurs de se perdre l’un l’autre, de perdre cet enfant. Steve a toujours été très discret sur sa vie passée et je ne m’en étais jamais formalisé. Je savais que si un jour il voulait m’en parler, il le ferait. Il est de ses hommes qu’il ne faut pas brusquer, qui sont secret. Et c’est ce que j’aime chez lui. Malgré ses airs bravaches et déconneur, il est un être très sensible, très profond. Assise à l’avant du pont du bateau, dans ce transat, je ne peux que penser à lui, à ce qu’il a endurer. Il s’est ouvert à moi comme jamais, m’a fait partager ses craintes. Je ne savais pas qu’il avait endurer tout ceci. Je comprends à présent son besoin de me savoir en sécurité, de me protéger.
On a traversé tellement d’épreuve ensemble. Depuis qu’il m’a sauvé la vie cette nuit alors que Kim m’avait enlevé, alors que je perdais mon enfant. Il a été le seul à l’époque à ne pas s’apitoyer sur mon sort. Il m'a soutenu, réconforté mais surtout il faisait ce que personne n’avait réussi à faire avant lui. Il m’avait donné envie de me battre, de vivre. Puis il y a eut le retour de Mike dans ma vie, dans cette maison durant leur fuite. Je sais qu’il se serait effacer si je le lui avais demandé. Mais j’en avais décidé autrement. Et à partir de là, nous n’avons pu nous séparer. Il a toujours été là pour m’épauler alors que j’essayais de sortir Mike de Sona. Il c’est retrouver un nombre de fois incalculable à l’hôpital ou à se faire recoudre par Sara, dans des planques minables. Son torse porte les stigmates de cette époque. Et je suis convaincu que pour rien au monde il ne les regrette. Il a peut-être plus que moi, voulu sauver Mike. Certainement à cause d’Aldo. Je sais qu’ils étaient très proches tous les deux. Puis avec le temps il s’est énormément lié avec Linc. Et puis il a un amour infini pour LJ. Il le considère comme son propre fils. Je sais que jamais il n’avouera ce genre de sentiments mais c’est si criant. Il a fait de nous sa famille. Celle qu’il n’a jamais eut. Assise ici, à contempler les étoiles avec ma tisane bouillante, je me prends à me perdre dans ma vie. Elle me semble si chaotique, si décousue. Mais en même temps, tout est une suite logique.
Mais dans le fond je ne pense qu’à Steve. Il m’a confié qu’il avait été marié avant moi. Je ne le savais pas. Et même qu’il avait eut un fils. Au début j’ai failli le frapper de m’avoir cacher ceci. Mais ses yeux humides ancrés dans les miens m’ont fait comprendre que tout n’était pas aussi simple. C’était, il y a dix ans. Il était jeune et amoureux fous de sa femme. Elle venait de lui offrir un petit garçon, Dean. Il intégra au même moment la CIA. Elle avait accepté sa vie dangereuse et faite de secrets. Il m’a avoué qu’à cette époque il se sentait trop sur de lui. Que malgré l’amour qu’il portait à sa femme, il avait fait des erreurs. Celles d’un jeune agent à l’étranger, éloigné trop longtemps de sa famille. Il n’en avait jamais parlé, de peur de la faire souffrir. Il était un agent remarquable, un expert dans les techniques de guérillas urbaines. La compagnie à essayer alors de l’approcher. Il c’est au début laisser griser par les douces promesses qu’ils lui chantaient. Il pensait vraiment faire le bien, tout comme Aldo, bien des années auparavant. Mais il c’est vite rendu compte de la véritable nature des opérations. Il a alors voulu tout arrêter ! Mais c’était trop tard. Il s’est enfui avec sa femme et Dean qui avait alors quatre ans. Seulement leur voiture fur percuté de plein fouet par un camion. Connaissant la Compagnie, il n’y a jamais de hasard. Surtout lorsque des hommes viennent arme à la main finir le travail. Sa femme et son fils furent tué sur le coup. Lui étant dans un coma assez profond. Il se réveilla trois semaines plus tard chez Aldo. Il l’avait trouvé à temps pour le sauver. Seulement il venait de tout perdre, tout ce qui faisait sa vie. Jusqu’au démantèlement de la Compagnie, il se faisait passer pour mort. Ce n’est que depuis quelques années qu’il est officiellement en vie ! ! Je ne croyais pas qu’il avait put souffrir autant. Qu’un homme puisse vivre autant d’épreuves.
A présent, ces réactions me semblent si limpides, si claires. Il veut toujours à tout pris me protéger car il a trop peur qu’un tel drame ne revienne nous frapper.
Je me sens tout d’un coup mal. J’aimerai pouvoir lui enlever toute la peine qu’il a au fond de son cœur. Car je sais qu’elle perdurera toute sa vie. On ne peut pas oublier la perte d’un enfant, d’une femme. Je comprends aussi pourquoi il voulait impérativement en finir avec la compagnie. Pourquoi c’était si important pour lui, de l’éliminer totalement.
Je comprends pourquoi aujourd’hui il a peur de nouveau. Ce projet que l’on a en commun, ce dossier n’est pas des plus simple, ni des plus tranquille. Il est hautement délicat et implique pas mal de personnes. A la fois des personnes politiques, des industriels et des personnages illustrent de la criminalité de Chicago. Mais lorsqu’on sera venu à bout de ceci, nous pourrons enfin souffler. Savoir que la justice existe vraiment dans ce monde. Mais surtout j’aurais ma conscience en paix. Car je ne pourrais pas vivre en sachant que de tels agissements peuvent se faire sans être puni.
Quelques jours plus tard :
Lorène a du arriver ce matin. Je n’ai pas pu aller la chercher au port. J’avais rendez-vous avec des clients très importants. Mais de toute façon, Linc lui ne c’est pas fait prier bien longtemps pour y aller. Il est presque 17h lorsque j’arrive devant sa maison. Je m’avance vers la terrasse mais ne vois personne.
M : il y a quelqu’un ?
L : par ici Michael, dans la cuisine !
Je rentre dans la cuisine je reste béa devant la beauté de Lorène. Son visage est rayonnant. Jamais je ne l’avais vu ainsi. Elle respire le bonheur. Elle est une femme magnifique. Je ne peux m’empêcher de fixer son ventre, qui est des plus imposant. Cela me fait bizarre de la voir à ce stade de la grossesse. Immédiatement, je me demande si elle ressemblait ne serait ce qu’à un dixième de ceci lorsqu’elle portait mon enfant. Je chasse au loin cette pensée, mais mes yeux s’embue sans que je n’y puisse rien. Elle s’approche immédiatement de moi et vient me prendre dans ses bras. Je reste interdit par la distance du coup qu’il y a entre nous. Cela me fait sourire. Elle me regarde étonné par mon comportement.
Lo (le serrant dans ses bras) : Mike, tu vas bien ?
M : bien sur ma belle ! Tu es si resplendissante !
Lo (dépitée) : arrêtes ! Je suis le sosie de Moby-dick !
M (amusé) : tu es magnifique.
Lo : pas trop étrange de me voir avec ce gros ventre ?
M : un peu. Je… je ne sais pas quoi te dire !
Cela m’amuse de voir Mike ainsi. On dirait un gamin. Cela fait une éternité que je ne l’ai vu ainsi. Son visage angélique, ses yeux tout pétillants. Je le vois saluer Steve et Linc. Il ne peut s’empêcher de fixer mon ventre. C’est une sensation étrange. Elle est différente lorsque c’est Steve. Je vois dans les yeux de mon mari de l’amour, de la joie, la fierté de construire ensemble note avenir. Alors que là, dans ceux de Mike, il y a une pointe de tristesse mais aussi un émerveillement devant la nature, devant la femme que je suis aujourd’hui. Mais aussi une pointe d’amertume.
Je vois Linc et Steve se lever subitement, tous les deux un grand sourire aux lèvres ! Linc s’approche de moi et me serre comme jamais dans ses bras. Je ne sais pas encore où il m’embarque Steve mais, il me le kidnappe. J’adore me sentir dans ses bras. Il a toujours eut le don pour me rassurer. Il a cette force tranquille qui en fait un roc.
L (tout guilleret) : il faut que je montre à Steve un coin en mer sublime !
Lo : c’est bon j’ai compris ! Dégagez !
Steve s’approche de moi avec un sourire auquel je ne peux rien refuser. Ses yeux noisette me font chavirer. Ses mains se posent sur mon ventre alors que nos lèvres entrent en contact. C’est si doux, que je pourrais rester ainsi le restant de ma vie. Je romps le charme de cet instant en posant ma tête contre son torse. Ses mains viennent se perdre dans mes cheveux. J’aime cet homme, comme jamais. Je les vois tous les deux s’éloigner en ordonnant à Mike de veiller sur moi jusqu’à leur retour. On est tous les deux hilare devant leur attitude. Ils sont adorables.
On reste un moment tous les deux à ne savoir que dire. C’est une situation étrange en fait. Moi enceinte, lui qui va devenir papa ! La vie est parfois ironique. Elle nous donne ce qu’elle nous a enlever quelques années auparavant ! Comme si elle voulait nous signifier que l’on n’était pas fait pour être ensemble. Nos mains se lient et on sort dehors. J’adore le climat de Panama en fin de journée. La chaleur qui tombe, l’air marin qui arrive ! On s’assoit tous les deux à l’ombre d’un arbre à la lisière de la plage.
Lo : tu n’as pas l’air d’aller bien ?
M (passant sa main sur le visage) : juste un peu fatigué !
Lo (scrutant son visage) : Michael Scofield !
M : je dors mal en ce moment !
Lo : et…
M : je fais des cauchemars. Mais ce n’est rien.
Lo : ceux, que tu faisais avant ? Ou d’autres ?
M (avec un petit sourire) : ceux d’avant.
Lo : tu veux m’en parler ?
M (soupirant) : c’est étrange qu’ils reviennent maintenant. Je croyais que j’avais géré… mais non.
Lo : j’ai découvert pas mal de chose qui pourraient les expliquer, Mike.
M : quoi ? Pourquoi tu ne m’en as pas parlé ?
Lo : Puisque tu n’avais pas l’air de les refaire, je me suis dit que ce n’était pas la peine de ressasser tout ceci. Mais… lorsque tu étais à Sona et que l’on traquait la Compagnie, je suis tombé sur un dossier qu’il avait… sur toi. Je présume que c’était celui de Padman.
M : la tête pensante !
Lo : oui. Je suis la seule à l’avoir vu. Je fouillais ses affaires et il en faisait partie. Je n’en ai parlé à personne et je l’ai détruit. Tu m’as toujours demandé de ne pas parler de cette partie de ta vie à Linc. Donc j’ai tenu ma promesse.
M : il contenait quoi ?
Lo (soucieuse) : toute ta vie, Mike. De A à Z. tout y était minutieusement marqué. Et il y avait tout un descriptif lorsque tu étais dans ce foyer.
M (le regard lointain) : quand Linc était en maison de redressement !
Lo : oui. Et lorsque tu étais chez l’autre, sur Percy avenue.
M (la gorge nouée) : il y avait quoi exactement.
Lo (triste) : apparemment ce mec était lié à la compagnie. Il voulait développé ton inhibition latente en te maltraitant. Le fait de te séquestrer stimulait ton cerveau pour trouver une solution pour t’enfuir !
M (dans un murmure) : et les coups !
Lo : ça c’était lui ! C’était le résultat de ses excès de boissons ! Ils l’avaient payé pour t’enfermer. Ils voulaient savoir au bout de combien de temps, tu essayerais de t’enfuir. Apparemment la pièce était filmée.
M : et pour le foyer !
Lo (les larmes aux yeux) : tout était noté. Toutes les expériences qu’ils t’ont faites. Ils te faisaient des tests psychiques, qui en réalité leur servait à savoir ou tu en étais. Ils ont conditionné ton cerveau pour faire en sorte que tu ne supportes pas l’enfermement, pour que ce soit dans ta nature de t’enfuir. Ils se sont servit des événements précédents pour te conditionner. Ils faisaient en sorte d’alourdir les peines de Linc pour pouvoir t’avoir sous contrôle. Ils savaient que Linc était ton équilibre. Donc sans lui, tu perdais tes repères et tu étais plus vulnérable. Ce a quoi ils ne pensaient pas c’est qu’en même temps ils développaient ton côté sauveur et ta capacité de sacrifice pour les autres.
M (lui prenant la main) : et…
Lo : il était mentionné qu’il t’avait enfermé là-bas. Que tu étais dans une cellule, comme en isolement si tu veux ! Et que tu étais assez récalcitrant. Tu ne voulais pas essayer de t’enfuir, tu acceptais ton enfermement. Du coup, ils t’ont violenté pour te faire des chocs psychologiques. Je ne sais pas si tu comprends. Moi j’ai eut du mal à tout assimiler.
M (entrelaçant ses doigts aux siens) : si. Tout devient si clair. On a manipulé mon cerveau, mon esprit. On m’a façonné. Tout était inconscient en moi. Et le fait que je revive ses cauchemars. Toute mon enfance on m’a maltraité, pour que je me plis. Et aujourd’hui, je vais être père. Alors que je ne sais pas ce que c’est que d’avoir un père, que d’avoir de l’affection ! Tout ce que je connais c’est la brutalité, l’isolement, l’indifférence.
Lo (affligée) : et Linc ! !
M (plongeant son regard dans le sien) : c’est mon frère, Lorène !
Lo (lui prenant le visage ente ses mains) : qui s’occupait de toi, qui faisait attention à toi ? Qui à tout fait pour toi ? Qui te lisait des histoires quand tu étais petit ? Qui te faisait des pancakes le dimanche matin ?
M (esquissant un petit sourire) : oui, mais. C’est vrai qu’il a eut tous les rôles. Parfois je me demande comment il a fait. Il était mon frère, ma mère et mon père. Il est passé à côté de sa vie à cause de moi !
Lo : non ! J’en ai parlé souvent avec lui. Et ne crois pas qu’il soit passé à côté de sa vie ! La seule chose qu’il regrette ce sont les embrouilles dans lesquelles il c’est mit. Mais pas d’avoir était présent pour toi. Tu sais chaque fois où il devait te laisser, qu’il se retrouvait en maison de correction. Cela le déchirait de te laisser. Il s’en foutait de ce qui pouvait lui arriver. Ce qui lui importait c’était toi !
M (le regard dur) : je sais que je change de sujet, mais… Steve est blessé ? C’est quoi le bandage qu’il a au bras ?
Je reste stoïque. Je ne croyais pas qu’il le remarquerait aussi vite. Mais c’était Mike, il remarquait tout ! J’avais de plus en plus de mal à déglutir. Je ne savais pas comment me sortir de cette impasse. Je ne pouvais pas lui parler de cette affaire et je sais qu’il ne me lâcherait pas tant qu’il n’aura pas une réponse.
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Steve Blessé!!!!!!!!
Je me demande quelle est cette afaire dont Lorène ne veut pas parler à Michael!!!!
Vivement la suite!!!!!
Je me demande quelle est cette afaire dont Lorène ne veut pas parler à Michael!!!!
Vivement la suite!!!!!
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Et moi je veux une suite 100 % MISA !!!! j'y peux Rien je suis fOlle de MISA
STP écris moi une belle suite MISA car ta fic est déjà splendide mais là elle le serait encore pluuuuss !!!!
STP écris moi une belle suite MISA car ta fic est déjà splendide mais là elle le serait encore pluuuuss !!!!
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
je suis tout a fait d'accord avec sarah-scofield du MISA
je dirais meme que c'est une very very
pauvre steeve sa femme et son fils tué par cette compagnie!!!
mike qui nous ait une deprime et lo qui fait sa cachotiere!!!
toujours aussi genialisime miss!!!!
je dirais meme que c'est une very very
pauvre steeve sa femme et son fils tué par cette compagnie!!!
mike qui nous ait une deprime et lo qui fait sa cachotiere!!!
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JulieScofield- Retrouve Steadman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
qu'est ce qu'il lui est arrivé à Steeve??!!
vivement la suite
moi aussi je veux du MiSa comme les filles
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
olala je me rends compte avec cette suite que finlement se serait possible que mike est été conditionné toute sa vie pour la fuite, l'évasion...
sinon, je vois que l'affaire autour de lorène et stve n'est toujours pas clair.. mais qu'est ce qu'ils traficotent!!!
sinon, je vois que l'affaire autour de lorène et stve n'est toujours pas clair.. mais qu'est ce qu'ils traficotent!!!
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
sarah-scofield a écrit:Et moi je veux une suite 100 % MISA !!!! j'y peux Rien je suis fOlle de MISA
STP écris moi une belle suite MISA car ta fic est déjà splendide mais là elle le serait encore pluuuuss !!!!
Entièrement d'accord avec toi en étant moi aussi une FOLLE du Misa!!!!!
LA SUITEEEEEEEEEEEEEEEEEE
nestella- Rendez vous avec Pope
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
CHAP 77 :
pensée de Lorène : vert
pensée de Mike : bleu
M (le regard dur) : je sais que je change de sujet, mais… Steve est blessé ? C’est quoi le bandage qu’il a au bras ?
Je reste stoïque. Je ne croyais pas qu’il le remarquerait aussi vite. Mais c’était Mike, il remarquait tout ! J’avais de plus en plus de mal à déglutir. Je ne savais pas comment me sortir de cette impasse. Je ne pouvais pas lui parler de cette affaire et je sais qu’il ne me lâcherait pas tant qu’il n’aura pas une réponse.
Lo (timide) : euh ! Ce n’est rien Mike !
M (sérieux) : racontes !
Lo : ce n’est rien je te l’assure !
M (avec un petit sourire) : alors si ce n’est rien, tu peux m’en parler !
Lo (le regard triste) : je ne peux pas, désolé.
M (inquiet) : tu es en danger ?
Lo : non. Steve c’est fait attraper alors qu’il surveillait quelqu’un. Et celui-ci n’a pas apprécie. Rien de plus !
M (soupirant) : un bandage à l’épaule ! ! Il a quoi ? Il a prit une balle ?
Lo (baissant les yeux) : tu n’en seras pas pus Mike, donc arrêtes !
M (lui attrapant le menton pour plonger son regard dans le sien) : fais attention à toi. Tu as un petit bout de chou qui va arriver. Tu n’es plus seule à présent.
Lo (soupirant) : je sais Mike.
M : oui mais j’ai l’impression que ton mari l’oubli lui !
Lo (la gorge nouée) : oh non, Mike. Je ne devrais pas t’en parler mais Steve avait une famille avant de me connaître et… il l’a perdue à cause de la compagnie. Donc je t’assure qu’il ne prendra aucun risque.
M (navré) : je suis désolé. Je ne savais pas !
Lo : je l’ai appris, il n’y a pas longtemps, non plus.
On reste tous les deux silencieux à contempler l’océan devant nous. Je sais que Mike s’inquiète mais ce n’est pas son rôle. Steve est là pour veiller sur moi, sur nous. C’est bien pour ceci que l’on travaille presque tout le temps ensemble, car on a une confiance aveugle l’un envers l’autre, mais aussi par ce que l’on peut ainsi s’aider si on en a besoin. Je sens mon ma puce qui fait ses exercices dans mon ventre. Je souris devant cette magie, qui ne cesse de m’émerveiller. Mes mains se posent sur mon ventre et je me concentre alors sur elle. Elle est tous mes espoirs, tous ce pour quoi je me bats. Elle représente tellement. Elle est le fruit d’un amour infini. C’est vraiment la plus belle chose qui pouvait m’arriver.
Je vois que Lorène sursaute presque. Je la regarde et je vois ses mains sur son ventre. La petite doit bouger. Je suis si attendri devant ce spectacle. Elle est magnifique. J’ai hâte de pouvoir sentir mon enfant bouger aussi dans le ventre de Sara. Avant même que je comprenne ce qui se passe, je sens la main de Lorène sur la mienne qui l’appui sur la peau tendue de son ventre. C’est une sensation étrange. Comme si tout s’arrêtait ! C’est si exceptionnel. Je me sens si petit à cet instant, le monde est si merveilleux ! j’ai presque les larme aux yeux. Je dois avoir un sourire bêta sue le visage. Je n’ose pas la regarder dans les yeux. Je fixe son ventre et ma main posée dessus.
Lo (heureuse) : tu sens ?
M : oui, ça ne te fais pas mal !
Lo : non ! C’est étrange au début, puis après on s’y habitue !
M (le soufle coupé): je n’arrive pas à y croire.
Lo : tu n’as jamais senti un bébé bouger ?
M (les joues rouges) : euh ! non !
Lo (amusée) : tu verras lorsque ce sera le tien, c’est encore plus grisant.
M (passant sa main libre sur son crâne) : Lorène, je sais que les sentiments qui sont entre nous sont très forts. Ils sont bien plus forts que l’on ne pourrait l’imaginer. Et je voulais te dire que je serai toujours là pour toi et ta fille.
Lo (baissant le regard) : arrêtes ! Tu vas me faire pleurer.
M (la prenant par les épaules) : oh non, mais je voulais que tu le saches. Que malgré toutes nos disputes, le fait que tu me caches des choses, je serai là !
Lo (la gorge nouée) : merci. Pour beaucoup, on a une relation étrange, tu en as conscience ?
M (plongeant son regard dans le sien) : j’ai conscience que tu es ma meilleure amie, et que tu es mon double. Je n’arrive pas à mettre des mots dessus, je sais juste que quoiqu’il arrive, on sera toujours côte à côte dans la vie !
Lo (en larmes) : c’est bon tu as gagné !
M (la prenant dans ses bras) : allé viens là !
Lo (gémissant) : Michael !
M (inquiet) : oh ça va ?
Lo (apeurée) : non, je… il faut que tu m’emmènes à l’hôpital !
M : tu…
Lo : bouges tes fesses, je vais accoucher ! Et c’est trop tôt Michael !
M (calme) : Regarde-moi ! Ça va aller. Je vais t’amener jusqu’à la voiture et on va aller voir Sara. Tout va bien se passer !
Lo (sanglotante et tenant son ventre) : c’est trop tôt !
M (ancrant ses yeux dans les siens) : si elle a décidé que c’était l’heure, cela le sera, Lorène. Donc tu gardes ton calme ! J’appellerai Steve en route et il nous rejoindra !
Lo : j’ai peur, je ne veux pas la perdre !
M : tout va bien se passer. Concentre-toi sur elle et uniquement sur elle. D’accord.
Lo : je…
M (posant son index sur ses lèvres) : chut ! Tu ne vas pas la perdre. D’accord ! Ce n’est pas possible. Sara est là et elle va s’occuper de toi.
Lo (soupirant) : heureusement qu’elle est là !
M : allez passe ton bras autour de mon épaule.
Lo : tu ne vas pas me porter, je suis trop lourde.
M (sec) : et toi tu vas te taire et te laisser faire ! Pour une fois dans ta vie, laisse faire les autres et occupes toi de toi !
Je la hisse dans mes bras et je sens son cœur battre contre mon torse. Elle est morte de peur. Ses sanglots redoublent. Je presse le pas et arrive à la voiture. Je l’assois sur le siège passager et l’incline. J’essaye de faire au mieux pour qu’elle soit à l’aise. Je mets le contact et prends une grande inspiration. Je vois son visage se crisper. Je sors de la propriété et commence à prendre la route. Sa main se crispe dans la mienne. J’ai si peur moi aussi mais je dois maîtriser tout ceci. Elle semble complètement perdue. J’essaye de joindre Steve ou Linc mais personne ne répond. Je les maudis intérieurement. Où sont-ils passés ?
J’essaye de rester le plus calme possible et de conduire le plus vite que je peux avec le moins de secousses possibles. Il est déjà tard, j’espère que Sara sera encore au dispensaire ! Je vois sa voiture garée devant. Je suis soulagé, elle sera quoi faire. Un énorme soupirs sort de ma poitrine. Je me gare au plus près sans vraiment m’occuper de ce qui se passe autour de moi.
Je prends Lorène de nouveau dans mes bras. Elle s’agrippe à moi telle une bouée de sauvetage. Je sens toute son angoisse dans les moindres recoins de mon épiderme. Je donne un grand coup de pied dans la porte d’entrée et je vois le visage surpris de Sara.
M (hurlant) : elle accouche !
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Je donne un grand coup de pied dans la porte d’entrée et je vois le visage surpris de Sara.
M (hurlant) : elle accouche !
Cette phrase m'a vraiment fait rire!!!!
J'imagine trop bien la scène!
Vivement la suite!!!!!!!!!!!
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
magnifique
heureusement que lorene etait avec michael
ils sont passer ou ???? les autres
sara va l ' accoucher ; pas de probleme !!
vviement la suite
heureusement que lorene etait avec michael
ils sont passer ou ???? les autres
sara va l ' accoucher ; pas de probleme !!
vviement la suite
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Michael qui est au bord de la panique je me demande comment il sera quand ça sera au tour de Sara
vivement la suite
vivement la suite
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
j'imagine bien mike tout tranquil pour essayer de calmer lorène mais il bout à l'interieur et finalement, sa peur se ressent dans le "elle accouche"
elle est sensé être à combien 8 mois? bon un mois en avance ça passe!
aller sara, au boulot!
elle est sensé être à combien 8 mois? bon un mois en avance ça passe!
aller sara, au boulot!
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
WentSarah a écrit: Michael qui est au bord de la panique je me demande comment il sera quand ça sera au tour de Sara
vivement la suite
Idem!!
Il va nous afire une crise cardiaque pour l'accouchement de Sara!!
LA SUITEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
nestella- Rendez vous avec Pope
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
ahhhhhhhhhhh vite une suite!!!
je suis quand meme inquiete pour steeve car lolo ne dit pas tout a mike!!
tu cartonnes!!!!!!!!
je suis quand meme inquiete pour steeve car lolo ne dit pas tout a mike!!
tu cartonnes!!!!!!!!
JulieScofield- Retrouve Steadman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Vite une autre suite ... tu veux qu'on meurt d'impatience ou quoi ??? ( je te rapelle que nous serons dans l'impossibilité de lire les suites si c'est le cas ..................................... )
Bref, toujours aussi prenante ton histoire .
( Je veux voir le nouveau bébé vite
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
super chapitre !!
pauvre lorène ! elle n'est pas sorti de l'auberge avec Michael qui panique comme ça ! qu'est ce que ça sera quand ce sera au tour de Sara
j'adore toujours autant !!
la suite !! la suite !!
pauvre lorène ! elle n'est pas sorti de l'auberge avec Michael qui panique comme ça ! qu'est ce que ça sera quand ce sera au tour de Sara
j'adore toujours autant !!
la suite !! la suite !!
micko- Retrouve Steadman
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
dsl de mon manqUE de commentaire monstrueux !!!!!!
mais cinq mois c tro to !!!!!!!!
tu peux pas les faire souffrir pas encore !!!!!!
je t'en suppli !!!!!!!!!!
aller vite la suite je suis plus tenable la !!!!!!
mais cinq mois c tro to !!!!!!!!
tu peux pas les faire souffrir pas encore !!!!!!
je t'en suppli !!!!!!!!!!
aller vite la suite je suis plus tenable la !!!!!!
dadoubloo- Origami de Michael
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Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
coucou les keupines...
regardez qui est là, avec une suite!!
CHAP 78 :
que pensée de Lorène
Si je devais commencer par le commencement, je dirais qu’un voyage dans le désert était à l’aube de la conception de notre bébé : pas programmé ni prévu mais très certainement désiré, ce bébé s’est nourri durant 9 mois, de soleil, de ballades, d’eau des rivières, mais aussi a traversé avec moi des épreuves personnelles difficiles : tout cela pour dire que rien n’est jamais tout rose dans une grossesse, mais que cela n’empêche pas au bébé de bien se développer, pour peu qu’on ne reste pas impuissante face à l’adversité.
Sara indique à Michael de me porter dans une salle d’auscultation. Il me pose délicatement et j’attrape sa main pour pas qu’il me laisse. J’ai peur, à en crever.
M : il faut que je sorte !
Lo : attends avec moi que Steve arrive.
M : j’essaye de le joindre et je reviens auprès de toi.
Lo : merci Mike.
Il me dépose un léger baiser sur le front et sors sans faire de bruit. Je distingue Sara qui prépare tout le nécessaire pour m’ausculter. Je vois son visage qui se crispe un peu, son regard qui se durcit.
Lo : dis moi ce qu’il y a ?
S : on n’aura pas le temps d’aller à l’hôpital !
Lo : c’est trop tôt !
S : tout va bien aller. Ne t’inquiète pas. On a vu pire.
Lo : mais tu n’es pas équipé !
S : c’est vrai qu’on va faire cela à l’ancienne, mais je te promets qu’il n’y a aucun risque.
Lo : de toute façon, elle ne me laisse pas le choix !
S : tout compris ma belle ! Et ne t’inquiète pas Steve va bientôt arriver.
Je vois Mike qui revient alors que les contractions recommencent de plus belle. A son visage, je sais qu’il a réussi à les joindre. Cela me soulage. Sa main se met dans la mienne. Il essaye de rester calme mais je vois bien dans son regard qu’il bouillonne.
Lo : il arrive ?
M : dans dix minutes ils sont là.
Lo : qu’elle idée de partir pêcher !
M : qu’elle idée d’accoucher !
Lo : ce n’est pas moi qui décide c’est elle !
M : en tout cas, elle nous indique tout de suite son caractère !
Lo : rigoles, tu verras dans quelques mois !
Quelques minutes plus tard je vois mon homme rentré tel un sauvage dans le bureau de Sara. Je l’aperçois de loin. Il est complètement déboussolé le pauvre. Il suffit d’un regard pour que Mike me laisse. Il croise Steve dans le couloir et lui indique mon lit. Il reste là, planté devant moi, les yeux humides. Je ne l’avais jamais vu aussi ému de sa vie.
Lo : je crois qu’elle a décidé de nous dire bonjour !
St : on m’a dit. Je suis désolé, j’ai fait aussi vite mais…
Lo : chut, approche un peu.
On écoute le cœur du bébé, juste comme ça, parce qu’il bouge tout le temps, donc tout va bien pour lui. A chaque contraction, notre conversation s’interrompt et Steve respire en même temps que moi, cela m’apaise, il est à mon écoute, il semble entendre ma douleur sans que je fasse aucun bruit.
En tout et pour tout, on ne regardera au monito que 2 fois le cœur du bébé, qui se porte comme un charme, réagissant au contact froid du gel sur le capteur et à la main de son papa même en pleine contraction.
On essaie des massages sur le bas du dos. De petits gémissements s’échappent maintenant : ils ressemblent étrangement à des gémissements de …. Plaisir. Je me laisse aller, dans les bras de mon homme…..et repose ma tête sur ses bras à chaque intermède, comme droguée. 4mn dit Sara, la gardienne du temps. Moi j’ai perdu toute notion de cette mesure. Quand je pense que Steve doutait de sa présence lors de cet accouchement et moi encore plus il y a 15 jours à peine : comme dit Sara, il s’est laissé apprivoisé au fil du travail, embauché un peu malgré lui dans cette aventure incroyable.
Je sens un peu de liquide s’échapper de moi, sans doute la poche des eaux qui s’est rompue.
Steve s’est installé sur les conseils de Sara, à côté de moi et je continue à m’agripper à lui à chaque vague. Je perds les eaux pour de bon cette fois ci, mon corps semble vouloir se vider de toute substance. Sara est là, je sens son regard lumineux et bienveillant, avide de chaque signe de mon corps. Pourtant elle reste à distance, ne se rapprochant que pour me libérer de quelque inconvénient qui pourrait m’entraver.
La douleur devient intense, me submergeant totalement, je ne sais plus où je suis, où j’en suis. Chaque contraction semble me labourer et me retourner. Je parle, appelle Dieu, appelle à l’aide quelqu‘un. Oui, que ça fait mal. Oui et puis tout d’un coup cette sensation, mon dos qui se tord, je ne sais plus dans quel sens : mon bassin qui s’ouvre, je sens le bébé qui descend tout d’un coup et mon ventre qui se serre violemment. Là le doute : il ne passera jamais «je n’y arriverai jamais », Un mot de Sara, ma fée bienveillante «mais si Lorène, c’est très bien ce que tu fais avec ton bébé ». Steve me caresse les cheveux doucement lors d’un intermède, j’ai la tête posée sur le coussin, comme dans une sorte de comas. Pourtant je suis très consciente de tout ce qui se passe et même des derniers mouvements de mon bébé dans mon ventre, qui me fait signe que tout va bien. En trois ou quatre contractions le bébé est sur le périnée, je pousse avec un gémissement rauque, je lui dis qu‘il faut sortir maintenant. Une force incommensurable me submerge et sur une dernière poussée, je sens sa tête qui passe au milieu de mon corps qui s’est ouvert pour lui laisser passage. Puis les épaules. Sara surveille ce que je ne peux pas voir et cela me rassure, me délivre. Je dis à Steve, que ça y est, le bébé est là, lui qui en sait encore moins que moi, qui ne voit strictement rien.
Oui, le bébé est bien sorti, je le sens bouger, non plus dans mon ventre, mais entre mes mollets : de petits gémissements tout doux m’indiquent qu’il respire sans problème, que tout va bien pour lui. J’exulte. J’attends encore un peu avant de le voir, je savoure ces derniers instants à ne pas savoir encore à quoi il ressemble tout en le sachant «sortii d’affaire ». Je souffle doucement, il est encore attaché à moi par le cordon, je le regarde doucement, je ne veux pas lui faire mal : oui c’est bien une fille, j’avais toujours une angoisse sur une éventuelle surprise de dernière minute.
Et déjà je dis combien elle est belle, combien elle est magnifique : Puis, je m’écarte sur le côté et la prends sur mon ventre, Sara nous couvre de draps et d’attentions. Nous regardons l’heure, 20h précise, la nuit est tombée et Christina-Rose vient de s’éveiller à la vie aérienne. Il y a des bougies et une lumière douce que Sara avait installées peu de temps auparavant, histoire de rendre ce moment un peu plus grandiose.
Sara s’occupe du placenta qu’elle sort sans avoir coupé le cordon, je n’ai qu’une petite déchirure qui ne mérite même pas un point, je n’ai même pas mal. Cela s’affaire autour de moi, mais moi je ne fais plus rien, je savoure ces instants incroyables avec un petit bébé accroché à mon sein et qui regarde, étonné, tranquille, autour d’elle. Steve m’entoure et admire avec moi ce miracle. Sara vérifie que tout va bien, oui, tout va bien, le bébé est parfait, toute rose, toute épanouie. Oui, c’est vrai qu’elle est belle, me dit-elle.
J’entends Steve téléphoner à Mike et Linc. Sara leur avait ordonné de rentrer à la maison. Elle ne savait pas pour combien de temps nous en aurions. Elle ne voulait pas les avoir dans les pattes. Et puis, je crois qu’elle voulait que ce moment nous appartienne à moi et Steve.
Les sanglots et les émotions me submergent et je ne cesse de regarder ce nouvel être. Sa perfection, sa douceur, son odeur, jusqu’à sa «coiffure » tellement parfaite, comme un smoking de James Bond, alors qu’il vient de faire de la plongée : ses cheveux fins et bruns recouvrent son crâne dans un mouvement «spirale » d’une incroyable régularité, comme si elle s’était peignée méticuleusement avant sa «sortie ».
Finalement, nous regagnons une chambre et notre lit préparé par Sara. Après une toilette sommaire, le bain du bébé, on a oublié et puis ce parfum de naissance est vraiment enivrant, on ne veut pas s’en défaire tout de suite. Sara s’en ira discrètement après avoir vérifié que tout allait bien. Je ne vais pas cesser durant la nuit, de «humer » la tête de notre bébé, de la respirer dans un geste presque animal. Elle s’endormira vers 2 heures du matin et ne se réveillera que 7h plus tard.
Nous, je crois qu’on n'a pas trop dormi cette nuit là, ébahis de tant d’émotions, de ce petit être auquel je viens de donner naissance : Oui, je l’ai fait, avec Steve, accompagnée de Sara, de quelques anges gardiens, accompagnée de mes rêves, de mon histoire, de mon savoir conscient, inconscient, archaïque, tout cela mélangé. Avec la sensation, aussi, que cet événement, bien loin d’être épuisant, m’a donné une force et une confiance inépuisable pour l’avenir. Aussi bien dans ma relation avec ma fille, que pour moi et ma petite famille.
Et si j’ai commencé à penser par ce voyage dans le désert, ce n’est pas pour rien, je le comprends à présent. Mon accouchement a ressemblé étrangement à une marche dans le désert : on se demande où est la fin, quand est ce qu’on arrivera au camp, car les paysages se succèdent sans repères : le doute nous submerge alors, savoir si on y arrivera et quand, la notion de temps et d’espace étant totalement dissolue. La nuit tombe et seule une petite lumière au loin nous indique que le campement est là. Heureusement, le guide est là, qui connaît le chemin. Et finalement on rejoint les tentes, tout fiers d’y être arrivé……
regardez qui est là, avec une suite!!
CHAP 78 :
que pensée de Lorène
Si je devais commencer par le commencement, je dirais qu’un voyage dans le désert était à l’aube de la conception de notre bébé : pas programmé ni prévu mais très certainement désiré, ce bébé s’est nourri durant 9 mois, de soleil, de ballades, d’eau des rivières, mais aussi a traversé avec moi des épreuves personnelles difficiles : tout cela pour dire que rien n’est jamais tout rose dans une grossesse, mais que cela n’empêche pas au bébé de bien se développer, pour peu qu’on ne reste pas impuissante face à l’adversité.
Sara indique à Michael de me porter dans une salle d’auscultation. Il me pose délicatement et j’attrape sa main pour pas qu’il me laisse. J’ai peur, à en crever.
M : il faut que je sorte !
Lo : attends avec moi que Steve arrive.
M : j’essaye de le joindre et je reviens auprès de toi.
Lo : merci Mike.
Il me dépose un léger baiser sur le front et sors sans faire de bruit. Je distingue Sara qui prépare tout le nécessaire pour m’ausculter. Je vois son visage qui se crispe un peu, son regard qui se durcit.
Lo : dis moi ce qu’il y a ?
S : on n’aura pas le temps d’aller à l’hôpital !
Lo : c’est trop tôt !
S : tout va bien aller. Ne t’inquiète pas. On a vu pire.
Lo : mais tu n’es pas équipé !
S : c’est vrai qu’on va faire cela à l’ancienne, mais je te promets qu’il n’y a aucun risque.
Lo : de toute façon, elle ne me laisse pas le choix !
S : tout compris ma belle ! Et ne t’inquiète pas Steve va bientôt arriver.
Je vois Mike qui revient alors que les contractions recommencent de plus belle. A son visage, je sais qu’il a réussi à les joindre. Cela me soulage. Sa main se met dans la mienne. Il essaye de rester calme mais je vois bien dans son regard qu’il bouillonne.
Lo : il arrive ?
M : dans dix minutes ils sont là.
Lo : qu’elle idée de partir pêcher !
M : qu’elle idée d’accoucher !
Lo : ce n’est pas moi qui décide c’est elle !
M : en tout cas, elle nous indique tout de suite son caractère !
Lo : rigoles, tu verras dans quelques mois !
Quelques minutes plus tard je vois mon homme rentré tel un sauvage dans le bureau de Sara. Je l’aperçois de loin. Il est complètement déboussolé le pauvre. Il suffit d’un regard pour que Mike me laisse. Il croise Steve dans le couloir et lui indique mon lit. Il reste là, planté devant moi, les yeux humides. Je ne l’avais jamais vu aussi ému de sa vie.
Lo : je crois qu’elle a décidé de nous dire bonjour !
St : on m’a dit. Je suis désolé, j’ai fait aussi vite mais…
Lo : chut, approche un peu.
On écoute le cœur du bébé, juste comme ça, parce qu’il bouge tout le temps, donc tout va bien pour lui. A chaque contraction, notre conversation s’interrompt et Steve respire en même temps que moi, cela m’apaise, il est à mon écoute, il semble entendre ma douleur sans que je fasse aucun bruit.
En tout et pour tout, on ne regardera au monito que 2 fois le cœur du bébé, qui se porte comme un charme, réagissant au contact froid du gel sur le capteur et à la main de son papa même en pleine contraction.
On essaie des massages sur le bas du dos. De petits gémissements s’échappent maintenant : ils ressemblent étrangement à des gémissements de …. Plaisir. Je me laisse aller, dans les bras de mon homme…..et repose ma tête sur ses bras à chaque intermède, comme droguée. 4mn dit Sara, la gardienne du temps. Moi j’ai perdu toute notion de cette mesure. Quand je pense que Steve doutait de sa présence lors de cet accouchement et moi encore plus il y a 15 jours à peine : comme dit Sara, il s’est laissé apprivoisé au fil du travail, embauché un peu malgré lui dans cette aventure incroyable.
Je sens un peu de liquide s’échapper de moi, sans doute la poche des eaux qui s’est rompue.
Steve s’est installé sur les conseils de Sara, à côté de moi et je continue à m’agripper à lui à chaque vague. Je perds les eaux pour de bon cette fois ci, mon corps semble vouloir se vider de toute substance. Sara est là, je sens son regard lumineux et bienveillant, avide de chaque signe de mon corps. Pourtant elle reste à distance, ne se rapprochant que pour me libérer de quelque inconvénient qui pourrait m’entraver.
La douleur devient intense, me submergeant totalement, je ne sais plus où je suis, où j’en suis. Chaque contraction semble me labourer et me retourner. Je parle, appelle Dieu, appelle à l’aide quelqu‘un. Oui, que ça fait mal. Oui et puis tout d’un coup cette sensation, mon dos qui se tord, je ne sais plus dans quel sens : mon bassin qui s’ouvre, je sens le bébé qui descend tout d’un coup et mon ventre qui se serre violemment. Là le doute : il ne passera jamais «je n’y arriverai jamais », Un mot de Sara, ma fée bienveillante «mais si Lorène, c’est très bien ce que tu fais avec ton bébé ». Steve me caresse les cheveux doucement lors d’un intermède, j’ai la tête posée sur le coussin, comme dans une sorte de comas. Pourtant je suis très consciente de tout ce qui se passe et même des derniers mouvements de mon bébé dans mon ventre, qui me fait signe que tout va bien. En trois ou quatre contractions le bébé est sur le périnée, je pousse avec un gémissement rauque, je lui dis qu‘il faut sortir maintenant. Une force incommensurable me submerge et sur une dernière poussée, je sens sa tête qui passe au milieu de mon corps qui s’est ouvert pour lui laisser passage. Puis les épaules. Sara surveille ce que je ne peux pas voir et cela me rassure, me délivre. Je dis à Steve, que ça y est, le bébé est là, lui qui en sait encore moins que moi, qui ne voit strictement rien.
Oui, le bébé est bien sorti, je le sens bouger, non plus dans mon ventre, mais entre mes mollets : de petits gémissements tout doux m’indiquent qu’il respire sans problème, que tout va bien pour lui. J’exulte. J’attends encore un peu avant de le voir, je savoure ces derniers instants à ne pas savoir encore à quoi il ressemble tout en le sachant «sortii d’affaire ». Je souffle doucement, il est encore attaché à moi par le cordon, je le regarde doucement, je ne veux pas lui faire mal : oui c’est bien une fille, j’avais toujours une angoisse sur une éventuelle surprise de dernière minute.
Et déjà je dis combien elle est belle, combien elle est magnifique : Puis, je m’écarte sur le côté et la prends sur mon ventre, Sara nous couvre de draps et d’attentions. Nous regardons l’heure, 20h précise, la nuit est tombée et Christina-Rose vient de s’éveiller à la vie aérienne. Il y a des bougies et une lumière douce que Sara avait installées peu de temps auparavant, histoire de rendre ce moment un peu plus grandiose.
Sara s’occupe du placenta qu’elle sort sans avoir coupé le cordon, je n’ai qu’une petite déchirure qui ne mérite même pas un point, je n’ai même pas mal. Cela s’affaire autour de moi, mais moi je ne fais plus rien, je savoure ces instants incroyables avec un petit bébé accroché à mon sein et qui regarde, étonné, tranquille, autour d’elle. Steve m’entoure et admire avec moi ce miracle. Sara vérifie que tout va bien, oui, tout va bien, le bébé est parfait, toute rose, toute épanouie. Oui, c’est vrai qu’elle est belle, me dit-elle.
J’entends Steve téléphoner à Mike et Linc. Sara leur avait ordonné de rentrer à la maison. Elle ne savait pas pour combien de temps nous en aurions. Elle ne voulait pas les avoir dans les pattes. Et puis, je crois qu’elle voulait que ce moment nous appartienne à moi et Steve.
Les sanglots et les émotions me submergent et je ne cesse de regarder ce nouvel être. Sa perfection, sa douceur, son odeur, jusqu’à sa «coiffure » tellement parfaite, comme un smoking de James Bond, alors qu’il vient de faire de la plongée : ses cheveux fins et bruns recouvrent son crâne dans un mouvement «spirale » d’une incroyable régularité, comme si elle s’était peignée méticuleusement avant sa «sortie ».
Finalement, nous regagnons une chambre et notre lit préparé par Sara. Après une toilette sommaire, le bain du bébé, on a oublié et puis ce parfum de naissance est vraiment enivrant, on ne veut pas s’en défaire tout de suite. Sara s’en ira discrètement après avoir vérifié que tout allait bien. Je ne vais pas cesser durant la nuit, de «humer » la tête de notre bébé, de la respirer dans un geste presque animal. Elle s’endormira vers 2 heures du matin et ne se réveillera que 7h plus tard.
Nous, je crois qu’on n'a pas trop dormi cette nuit là, ébahis de tant d’émotions, de ce petit être auquel je viens de donner naissance : Oui, je l’ai fait, avec Steve, accompagnée de Sara, de quelques anges gardiens, accompagnée de mes rêves, de mon histoire, de mon savoir conscient, inconscient, archaïque, tout cela mélangé. Avec la sensation, aussi, que cet événement, bien loin d’être épuisant, m’a donné une force et une confiance inépuisable pour l’avenir. Aussi bien dans ma relation avec ma fille, que pour moi et ma petite famille.
Et si j’ai commencé à penser par ce voyage dans le désert, ce n’est pas pour rien, je le comprends à présent. Mon accouchement a ressemblé étrangement à une marche dans le désert : on se demande où est la fin, quand est ce qu’on arrivera au camp, car les paysages se succèdent sans repères : le doute nous submerge alors, savoir si on y arrivera et quand, la notion de temps et d’espace étant totalement dissolue. La nuit tombe et seule une petite lumière au loin nous indique que le campement est là. Heureusement, le guide est là, qui connaît le chemin. Et finalement on rejoint les tentes, tout fiers d’y être arrivé……
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Age : 45
Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
magnifique !!
c'est tres beau
vive la suite
c'est tres beau
vive la suite
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Age : 45
Localisation : je suis toujours en fuite
Date d'inscription : 05/12/2006
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
superbement bien écrit, surtout la métaphore avec la traversée du désert!!
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
magnifique ma cherie!!!!
a quand le tour de sara mike va etre super content
trop content pour lolo et steeve!!
vivement la suite miss tu cartonnes!!
a quand le tour de sara mike va etre super content
trop content pour lolo et steeve!!
vivement la suite miss tu cartonnes!!
JulieScofield- Retrouve Steadman
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Age : 35
Date d'inscription : 01/01/2007
Re: les actes ont des conséquences (MAJ 2/4 chap89)
Vraiment superbe comme scène !!
Trsè bien décrite. Tout y est ! On se transforme en Lorène et on a mal pour elle, mais au final quand le ptit bout de chou arrive on sourit bètement
Pendant un moment j'ai cru que Steve n'allait pas venir... on sait jamais jusqu'ou peut aller ton sadisme
Mais non ! heureusement
le dernier paragraphe aussi était super. Avec l'allusion au désert...
la suite !! la suite !! Bravo enneade j'adore vraiment !
et lorène est vraiment un perso de plus touchants.
Trsè bien décrite. Tout y est ! On se transforme en Lorène et on a mal pour elle, mais au final quand le ptit bout de chou arrive on sourit bètement
Pendant un moment j'ai cru que Steve n'allait pas venir... on sait jamais jusqu'ou peut aller ton sadisme
Mais non ! heureusement
j'adore ce passage. C'est tellement touchant Je fonds littéralement.
Et déjà je dis combien elle est belle, combien elle est magnifique : Puis, je m’écarte sur le côté et la prends sur mon ventre, Sara nous couvre de draps et d’attentions. Nous regardons l’heure, 20h précise, la nuit est tombée et Christina-Rose vient de s’éveiller à la vie aérienne. Il y a des bougies et une lumière douce que Sara avait installées peu de temps auparavant, histoire de rendre ce moment un peu plus grandiose.
le dernier paragraphe aussi était super. Avec l'allusion au désert...
la suite !! la suite !! Bravo enneade j'adore vraiment !
et lorène est vraiment un perso de plus touchants.
micko- Retrouve Steadman
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