"DESTIN CROISE" WentSa...
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: "DESTIN CROISE" WentSa...
J'adore c'est trop mignon
vite une suite
vite une suite
lily24- Rattrapé par Mahone et Kellerman
- Nombre de messages : 881
Age : 41
Localisation : dans les nuages...
Date d'inscription : 06/04/2007
Re: "DESTIN CROISE" WentSa...
Superbe!
J'adore ;-)
J'adore ;-)
Astrid- En route pour la frontière
- Nombre de messages : 658
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Re: "DESTIN CROISE" WentSa...
Merci pour vos com'zz
voici une petite suite
Au bout de plusieurs heures de sommeil, Sarah souleva une paupière et découvrit l’eau du lac scintillait de mille couleur. Elle se demandait comment était-elle arrivé là, mais son esprit s’éclairci aussitôt quand elle tourna la tête. Wentworth dormait à poing fermé et remarqua qu’ils se tenaient par la main. Elle sourit, voyant le visage doux de son ami et lui caressa délicatement son visage. Il était très beau, elle adorait par dessus tout son petit grain de beauté sur sa tempe qui lui faisait tout son charme. Elle dessina le contour de son visage d’un doigt et descendit sur la peau rêche, reflet d’une barbe naissante de deux jours. Elle se sentit ridicule de sourire aux anges, l’admirant dans son sommeil, allongé contre lui. La vue du ciel s’était peu assombrit et d’un geste rapide, elle regarda l’heure à sa montre.
- Mon dieu ! Souffla-t-elle, calculant les heures qu’ils étaient restés ainsi.
Wentworth se réveilla à cet instant, et regarda la jeune femme en lui souriant. Il se souvenait parfaitement de l’avoir admiré quand elle s’était endormi, et à force de lui caresser le bras, il s’était lui même laisser aller dans les bras de Morphée. Il faut dire que la nuit passée, il n’avait pas su fermé l’œil, et Sarah non plus, en avait-il conclu.
- Hum…, gémit-il en s’étirant avant de la hisser dans ses bras.
- Went ! Arrête ! Lança Sarah, en essayant de se dégager de ses bras puissants.
- Tu t’es endormit dans mes bras, alors pourquoi tu refuses que je me réveille dans les tiens, Wayne Callies ?
- Tu es un vrai gamin, Miller, rétorqua la jeune femme avant de se laisser aller à son étreinte.
Wentworth ria doucement au creux de son cou et sentit son trouble au contact de ses lèvres sur sa peau.
- C’est bon ! Tu as eu ton câlin, on pourrait peut-être y aller maintenant ? Remarqua Sarah en se relevant.
Cette fois, le jeune homme ne la retint pas et l’imita à se mettre debout.
- Tu n’as même pas été te baigner, miss, lui fit-il remarqué, en ramassant les affaires, étendus sur le sol.
- Ce n’est rien, une prochaine fois, peut être ! Il commence à être tard, il vaudrait mieux y aller, Went…
Le jeune homme regarda à son poignet et fronça les yeux quand il vit que sa montre annonçait dix-neuf heures passées.
- On a dormi près de quatre heures ! S’exclama-t-il, surprit.
- A en croire ! Répondit la jeune femme en s’avança vers le véhicule.
Wentworth restait figé, admirant la démarche de Sarah. Elle était si attirante, se dit-il, sentant le rouge lui montait aux joues, honteux de la regarder ainsi. Secouant la tête pour remettre ses idées en place, il la rejoignit en arborant un visage angélique.
Pendant le trajet du retour, l’habitacle de la voiture était plongé dans un silence reposant. L’un et l’autre, chacun de leur côté, pensaient à la journée qu’il venait de passer, se demandant réciproquement si celle-ci serait terminée quand ils seront arrivés chez elle ? Sarah n’avait jamais ressentit ce bien être dans les bras de Josh. Il faut dire que cela faisait depuis deux mois qu’ils n’avaient pas fait l’amour, et comme à son habitude, Josh s’endormait seul, lui tournant le dos après leurs ébats. La jeune femme se culpabilisait beaucoup bien sur, elle pensait que le problème venait d’elle et non de son mari. Mais depuis qu’elle avait fait l’amour avec Wentworth, les choses avaient changé dans sa tête. Jamais elle n’avait découvert les sensations que lui seul Wentworth lui avait procurées. Jamais elle ne s’était blottit dans les bras d’un homme pour s’endormir, et encore jamais un homme ne lui avait demandé un câlin comme Wentworth l’avait fait, sans honte, sans avoir peur des préjugés.
Les deux années de leur mariage passaient en flashs devant les yeux de la jeune femme, et ne put retenir une fois de plus de lâcher les larmes qui lui brûlaient les paupières. Tous ses regrets, toutes ses peines refirent surface, et elle s’en voulait terriblement de se sentir faible à ce point. Et lui, Wentworth était toujours là, à ses côtés quand elle en avait besoin.
C’était un homme remarquable, et sourit malgré les larmes qui roulaient abondamment sur ses joues. Il était important à ses yeux, il aimait aider les autres, quelques soit les obstacles qu’il devait franchir pour y parvenir. En quelques sortes, il était son Michael Scofield, pensa-t-elle sans lui adresser un regard, fixant un point imaginaire sur la vitre de sa portière. Certes, il n’irait pas jusqu’à violer la loi et aider un homme à s’évader de prison, mais il était tout autant mystérieux et protecteur avec les gens qu’il aimait que Scofield.
Quant à Wentworth, il avait un mal fou à se concentrer sur les petits chemins désertiques. Il ne cessait de regarder la jeune femme sur le côté, discrètement. Il avait comprit qu’elle pleurait grâce à sa respiration irrégulière. Il aurait voulu apaiser ses maux mais il ne pouvait rien faire à cet instant. Il fallait qu’il la laisse parler d’elle-même. Le jeune homme se posait énormément de question, mais une en particulier lui revenait sans cesse, lui procurant une colère qui contracter tous ses membres. Oh, oui… il se demandait qu’est-ce qu’il avait bien pu lui faire pour qu’elle souffre autant ?
Il se promit à cet instant de connaître la vérité par tous les moyens, il fera tout ce qu’il est en son pouvoir pour la faire parler. Il le fallait, il ne pouvait pas la laisser se détruire ainsi. Il avait besoin d’elle et s’avoua qu’il avait peur de ce qu’elle serait prête à faire, en cas de chute d’une dépression, connaissant son impulsivité. Il laissa échappé un soupir de réflexion à cette idée, et s’aperçut que Sarah l’avait entendu.
- Tu ne vas pas bien, Wenty ? Demanda-t-elle, inquiète, qui le fit sourire intérieurement.
« Sacré Sarah ! C’est elle qui a des problèmes, qui en train de pleurer et s’inquiète toujours pour les autres, » pensa Wentworth.
- Non, je vais bien, répondit-il en s’arrêtant à un croisement.
Il profita de cet arrêt pour lui attraper le menton et dévia son visage vers lui. Il la fixa de ses yeux intense et ajouta d’une voix rauque, malgré lui :
- Tu veux que je te reconduise chez toi ?
Elle lui agrippa sa main qui s’était mise à courir sur sa joue humide, et la ôta de son visage. Le cœur du jeune homme se contracta à se geste, pensant qu’elle allait accepté.
- Non… je sais pas… répondit-elle en bredouillant, ressentant un sanglot d’émotion lui montait à la gorge.
Il était trop gentil avec elle, pensa-t-elle. Personne à part lui la comprenait, la soutenait à chaque pas qu’elle faisait…personne…sauf lui…
- On a qu’a aller chez moi, on se fera un film et on commandera des pizzas, répondit Wentworth en redémarrant la voiture.
- Went, tu n’es pas obligé de faire ça, fit-elle d’une voix douce, sur un ton léger d’agacement.
- De quoi tu parles, Sarah ? Tu crois que je me sens obligé de veiller sur toi et de te tenir compagnie, à la place de ce…de ce connard !
Sarah le regarda, abasourdit par la colère qu’il venait d’exposé.
- Je suis désolé, excuses-moi, je n’aurais pas du dire ça… je regrette, Sarah, continua-t-il, remarquant les traits du visage de la jeune femme s’assombrir.
- Non ! C’est faux ! Ne me dis pas que tu regrettes chaque paroles que tu viens de dire ! Tu es un mauvais menteur, Miller, répondit-elle, avant d’éclater de rire, remarquant dans le fond de ses yeux, la peur qu’il avait qu’elle lui en veuille.
Il lui sourit, soulagé qu’elle lui pardonne cet écart qu’il venait de commettre.
- Si, excuse-moi, je n’aurait pas du crier… alors, on va chez moi ? Demanda Wentworth d’une voix suave, poussant un soupir.
- Film ! Pizza ! Ok, ça me tente assez, je meurs de faim, répondit-elle joyeusement.
- Super, fit-il simplement, alors que dans son cœur, il était heureux de passer encore quelques heures auprès d’elle…
Quelques minutes après avoir prit soin de fermer la porte de sa demeure, Wentworth vérifia ses messages sur sa messagerie. Quelques appels sans importance le fit sourire et emmena la jeune femme dans le salon. Il leur versa un verre et s’installa à ses côtés.
- Comment tu te sens ? Lui demanda-t-il, remarquant le visage rêveur de Sarah.
- ça va… tu as appelé le livreur de pizza ?
- Non, je vais y aller, répondit Wentworth, en s’approchant du bureau afin de chercher le numéro de téléphone. Comme d’habitude ? Lui demanda-t-il en tapant le numéro.
La jeune femme sourit et hocha la tête en signe d’acquiescement. Elle n’était pas surprise qu’il sache comment elle aimait les pizzas. Ce n’était pas la première fois, qu’ils mangeaient ensemble.
Une heure plus tard après qu’ils discutèrent du tournage de la série et des prochaines scènes à tourner, le livreur leur apporta leurs repas. Ils mangèrent en silence, se jetant des regards furtifs. A un moment, elle avait éclaté de rire quand la maladresse de Wentworth avait fait son apparition. Son verre de bière était atterrit sur son jean, et en poussant un juron, le jeune homme avait quitté la pièce d’un regard furieux.
Elle profita de son absence pour débarrasser et fit la vaisselle. Les plats du midi avaient disparu de la table. Elle en conclu que la mère de Went était passé dans l’après midi, comme à son habitude, pour faire un peu de message et laver le linge de son fils. Mme Miller était très gentille, elle s’était prit d’affection pour Sarah et aimait beaucoup discuter avec elle. Perdue dans ses pensées, elle n’entendit pas le jeune homme arriver derrière elle. Il la prit par la taille et la serra contre son corps. Elle crut alors, que le sol s’évaporait sous ses pieds. Tétanisé par ce qu’elle ressentait dans ses bras, les battements de son cœur cognait dans son dos. Elle émit un faible gémissement de bonheur avant de le repousser gentiment.
- Qu’est-ce que je t’ai dit Sarah ? Tu n’es pas obligé de faire ça, bordel ! Fit-il en lui arrachant le torchon des mains.
- Rends-moi ça toute suite, Wentworth ! S’écria-t-elle d’une voix menaçante.
- Tu as oublié ce que je t’ai dit, tout à l’heure ? Demanda le jeune homme en riant, levant le bras afin qu’elle ne reprenne pas le tissu qu’il venait de lui prendre.
Sarah sautillait sur ses pieds afin de le reprendre, mais ses efforts restaient vain. Wentworth était bien plus grand que sa petite taille, admit-elle, riant sur un ton moqueur.
- Tu es un vrai gamin ! Je me demande ce que penserez tes fans si elles te verraient en plein caprice de gosse ! Rétorqua-t-elle, éclatant de rire devant le silence de son ami.
- Et toi ? Madame Wayne Callies ? Que crois-tu que dirais tes fans si ils apprenaient que tu t’es endormit dans mes bras ? Hein ? Et au fait, je devais te faire payer ce que tu m’as dis tout à l’heure ! Tu as oublié ? Demanda la jeune homme en s’approchant d’elle.
Sarah recula silencieusement, le fixant dans les yeux. Elle comprit à son regard qu’il ne plaisantait pas et qu’il était prêt à assouvir sa vengeance.
- Went ! Arrête ! Fit-elle, en courant autour de la table.
Comme de vrais enfants, ils se chamaillèrent à se courir l’un derrière l’autre en éclatant de rire sur les grimaces qui se dessinaient sur leurs visages.
A bout de souffle, la jeune femme capitula et stoppa sa course. Wentworth s’avança alors vers elle et lui agrippa les poignets. Leurs éclats de rire avaient laissé place au silence. Leurs regards plongeaient l’un dans l’autre, laissait apercevoir le désir qu’il éprouvait l’un pour l’autre. La respiration de la jeune femme se fit plus saccadée, elle ne devait pas céder, se promit-elle.
- Il faut que je rentre, Went…
Wentworth entendit une supplication de la lâcher dans sa voix, plus qu’une demande de la ramener chez elle.
- Je suis désolé…, fit-il en lâchant son emprise, avant de s’effondre sur une chaise à ses côtés, prenant sa tête dans ses mains.
Sarah le regarda attentivement et ne put s’empêcher de le comparaître avec Michael quand celui-ci était soucieux. Elle s’en voulut de le mettre dans cet état et comme si une force en elle la poussait vers lui. Elle lui posa une main réconfortante sur son épaule.
- Je ne veux pas que tu partes, Sarah, lâcha Wentworth d’une voix tendre.
La jeune femme ferma les yeux à sa demande qui lui brisa le cœur, malgré qu’elle en avait envie autant que lui. Elle le vit se redresser et se tournait vers elle.
- Qu’est-ce que tu as ressenti… tout à l’heure, quand tu dormais contre moi ?
- Euh… s’il te plaît, Wentworth…
- Non, Sarah ! Dis le moi, je t’en prie…
- Tu m’avais promit qu’on ne recéderait pas !
- Mais, je ne parle pas de ça, Sarah ! Je tiendrais cette promesse même si ça me ronge à l’intérieur ! Mais… je ne veux pas que tu rentres chez toi, et que tu te retrouves seule, une fois de plus…
- Mais, qu’est-ce que tu veux ? Rétorqua-t-elle, laissant ses larmes coulaient le long de ses joues.
Le cœur du jeune homme se serra à la vue qu’elle pleurait. Il ne supportait pas qu’elle soit triste. Il s’avança un peu plus vers elle et lui sourit.
- Reste pour la nuit… je te promets que je ne toucherai pas, Sarah, si c’est ce qui t’inquiète… Tu n’as plus confiance en moi ?
« oh, si Wentworth, j’ai confiance en toi ! Mais c’est en moi que je n’ai aucune confiance ! » se dit-elle, intérieurement.
la jeune femme poussa un soupir de résignation. Elle voyait dans son regard qu’il était sérieux et elle s’en contenta, pour le moment du moins.
- Ok, si tu y tiens ! Mais je te promets que si tu tentes quoi que soit, tu le regretteras, Miller !
Les lèvres du jeune homme, auparavant serrées par l’angoisse d‘un éventuel refus, s’élargirent en un sourire de satisfaction, et la serra dans ses bras…
voici une petite suite
CHAPITRE 5--
Au bout de plusieurs heures de sommeil, Sarah souleva une paupière et découvrit l’eau du lac scintillait de mille couleur. Elle se demandait comment était-elle arrivé là, mais son esprit s’éclairci aussitôt quand elle tourna la tête. Wentworth dormait à poing fermé et remarqua qu’ils se tenaient par la main. Elle sourit, voyant le visage doux de son ami et lui caressa délicatement son visage. Il était très beau, elle adorait par dessus tout son petit grain de beauté sur sa tempe qui lui faisait tout son charme. Elle dessina le contour de son visage d’un doigt et descendit sur la peau rêche, reflet d’une barbe naissante de deux jours. Elle se sentit ridicule de sourire aux anges, l’admirant dans son sommeil, allongé contre lui. La vue du ciel s’était peu assombrit et d’un geste rapide, elle regarda l’heure à sa montre.
- Mon dieu ! Souffla-t-elle, calculant les heures qu’ils étaient restés ainsi.
Wentworth se réveilla à cet instant, et regarda la jeune femme en lui souriant. Il se souvenait parfaitement de l’avoir admiré quand elle s’était endormi, et à force de lui caresser le bras, il s’était lui même laisser aller dans les bras de Morphée. Il faut dire que la nuit passée, il n’avait pas su fermé l’œil, et Sarah non plus, en avait-il conclu.
- Hum…, gémit-il en s’étirant avant de la hisser dans ses bras.
- Went ! Arrête ! Lança Sarah, en essayant de se dégager de ses bras puissants.
- Tu t’es endormit dans mes bras, alors pourquoi tu refuses que je me réveille dans les tiens, Wayne Callies ?
- Tu es un vrai gamin, Miller, rétorqua la jeune femme avant de se laisser aller à son étreinte.
Wentworth ria doucement au creux de son cou et sentit son trouble au contact de ses lèvres sur sa peau.
- C’est bon ! Tu as eu ton câlin, on pourrait peut-être y aller maintenant ? Remarqua Sarah en se relevant.
Cette fois, le jeune homme ne la retint pas et l’imita à se mettre debout.
- Tu n’as même pas été te baigner, miss, lui fit-il remarqué, en ramassant les affaires, étendus sur le sol.
- Ce n’est rien, une prochaine fois, peut être ! Il commence à être tard, il vaudrait mieux y aller, Went…
Le jeune homme regarda à son poignet et fronça les yeux quand il vit que sa montre annonçait dix-neuf heures passées.
- On a dormi près de quatre heures ! S’exclama-t-il, surprit.
- A en croire ! Répondit la jeune femme en s’avança vers le véhicule.
Wentworth restait figé, admirant la démarche de Sarah. Elle était si attirante, se dit-il, sentant le rouge lui montait aux joues, honteux de la regarder ainsi. Secouant la tête pour remettre ses idées en place, il la rejoignit en arborant un visage angélique.
Pendant le trajet du retour, l’habitacle de la voiture était plongé dans un silence reposant. L’un et l’autre, chacun de leur côté, pensaient à la journée qu’il venait de passer, se demandant réciproquement si celle-ci serait terminée quand ils seront arrivés chez elle ? Sarah n’avait jamais ressentit ce bien être dans les bras de Josh. Il faut dire que cela faisait depuis deux mois qu’ils n’avaient pas fait l’amour, et comme à son habitude, Josh s’endormait seul, lui tournant le dos après leurs ébats. La jeune femme se culpabilisait beaucoup bien sur, elle pensait que le problème venait d’elle et non de son mari. Mais depuis qu’elle avait fait l’amour avec Wentworth, les choses avaient changé dans sa tête. Jamais elle n’avait découvert les sensations que lui seul Wentworth lui avait procurées. Jamais elle ne s’était blottit dans les bras d’un homme pour s’endormir, et encore jamais un homme ne lui avait demandé un câlin comme Wentworth l’avait fait, sans honte, sans avoir peur des préjugés.
Les deux années de leur mariage passaient en flashs devant les yeux de la jeune femme, et ne put retenir une fois de plus de lâcher les larmes qui lui brûlaient les paupières. Tous ses regrets, toutes ses peines refirent surface, et elle s’en voulait terriblement de se sentir faible à ce point. Et lui, Wentworth était toujours là, à ses côtés quand elle en avait besoin.
C’était un homme remarquable, et sourit malgré les larmes qui roulaient abondamment sur ses joues. Il était important à ses yeux, il aimait aider les autres, quelques soit les obstacles qu’il devait franchir pour y parvenir. En quelques sortes, il était son Michael Scofield, pensa-t-elle sans lui adresser un regard, fixant un point imaginaire sur la vitre de sa portière. Certes, il n’irait pas jusqu’à violer la loi et aider un homme à s’évader de prison, mais il était tout autant mystérieux et protecteur avec les gens qu’il aimait que Scofield.
Quant à Wentworth, il avait un mal fou à se concentrer sur les petits chemins désertiques. Il ne cessait de regarder la jeune femme sur le côté, discrètement. Il avait comprit qu’elle pleurait grâce à sa respiration irrégulière. Il aurait voulu apaiser ses maux mais il ne pouvait rien faire à cet instant. Il fallait qu’il la laisse parler d’elle-même. Le jeune homme se posait énormément de question, mais une en particulier lui revenait sans cesse, lui procurant une colère qui contracter tous ses membres. Oh, oui… il se demandait qu’est-ce qu’il avait bien pu lui faire pour qu’elle souffre autant ?
Il se promit à cet instant de connaître la vérité par tous les moyens, il fera tout ce qu’il est en son pouvoir pour la faire parler. Il le fallait, il ne pouvait pas la laisser se détruire ainsi. Il avait besoin d’elle et s’avoua qu’il avait peur de ce qu’elle serait prête à faire, en cas de chute d’une dépression, connaissant son impulsivité. Il laissa échappé un soupir de réflexion à cette idée, et s’aperçut que Sarah l’avait entendu.
- Tu ne vas pas bien, Wenty ? Demanda-t-elle, inquiète, qui le fit sourire intérieurement.
« Sacré Sarah ! C’est elle qui a des problèmes, qui en train de pleurer et s’inquiète toujours pour les autres, » pensa Wentworth.
- Non, je vais bien, répondit-il en s’arrêtant à un croisement.
Il profita de cet arrêt pour lui attraper le menton et dévia son visage vers lui. Il la fixa de ses yeux intense et ajouta d’une voix rauque, malgré lui :
- Tu veux que je te reconduise chez toi ?
Elle lui agrippa sa main qui s’était mise à courir sur sa joue humide, et la ôta de son visage. Le cœur du jeune homme se contracta à se geste, pensant qu’elle allait accepté.
- Non… je sais pas… répondit-elle en bredouillant, ressentant un sanglot d’émotion lui montait à la gorge.
Il était trop gentil avec elle, pensa-t-elle. Personne à part lui la comprenait, la soutenait à chaque pas qu’elle faisait…personne…sauf lui…
- On a qu’a aller chez moi, on se fera un film et on commandera des pizzas, répondit Wentworth en redémarrant la voiture.
- Went, tu n’es pas obligé de faire ça, fit-elle d’une voix douce, sur un ton léger d’agacement.
- De quoi tu parles, Sarah ? Tu crois que je me sens obligé de veiller sur toi et de te tenir compagnie, à la place de ce…de ce connard !
Sarah le regarda, abasourdit par la colère qu’il venait d’exposé.
- Je suis désolé, excuses-moi, je n’aurais pas du dire ça… je regrette, Sarah, continua-t-il, remarquant les traits du visage de la jeune femme s’assombrir.
- Non ! C’est faux ! Ne me dis pas que tu regrettes chaque paroles que tu viens de dire ! Tu es un mauvais menteur, Miller, répondit-elle, avant d’éclater de rire, remarquant dans le fond de ses yeux, la peur qu’il avait qu’elle lui en veuille.
Il lui sourit, soulagé qu’elle lui pardonne cet écart qu’il venait de commettre.
- Si, excuse-moi, je n’aurait pas du crier… alors, on va chez moi ? Demanda Wentworth d’une voix suave, poussant un soupir.
- Film ! Pizza ! Ok, ça me tente assez, je meurs de faim, répondit-elle joyeusement.
- Super, fit-il simplement, alors que dans son cœur, il était heureux de passer encore quelques heures auprès d’elle…
Quelques minutes après avoir prit soin de fermer la porte de sa demeure, Wentworth vérifia ses messages sur sa messagerie. Quelques appels sans importance le fit sourire et emmena la jeune femme dans le salon. Il leur versa un verre et s’installa à ses côtés.
- Comment tu te sens ? Lui demanda-t-il, remarquant le visage rêveur de Sarah.
- ça va… tu as appelé le livreur de pizza ?
- Non, je vais y aller, répondit Wentworth, en s’approchant du bureau afin de chercher le numéro de téléphone. Comme d’habitude ? Lui demanda-t-il en tapant le numéro.
La jeune femme sourit et hocha la tête en signe d’acquiescement. Elle n’était pas surprise qu’il sache comment elle aimait les pizzas. Ce n’était pas la première fois, qu’ils mangeaient ensemble.
Une heure plus tard après qu’ils discutèrent du tournage de la série et des prochaines scènes à tourner, le livreur leur apporta leurs repas. Ils mangèrent en silence, se jetant des regards furtifs. A un moment, elle avait éclaté de rire quand la maladresse de Wentworth avait fait son apparition. Son verre de bière était atterrit sur son jean, et en poussant un juron, le jeune homme avait quitté la pièce d’un regard furieux.
Elle profita de son absence pour débarrasser et fit la vaisselle. Les plats du midi avaient disparu de la table. Elle en conclu que la mère de Went était passé dans l’après midi, comme à son habitude, pour faire un peu de message et laver le linge de son fils. Mme Miller était très gentille, elle s’était prit d’affection pour Sarah et aimait beaucoup discuter avec elle. Perdue dans ses pensées, elle n’entendit pas le jeune homme arriver derrière elle. Il la prit par la taille et la serra contre son corps. Elle crut alors, que le sol s’évaporait sous ses pieds. Tétanisé par ce qu’elle ressentait dans ses bras, les battements de son cœur cognait dans son dos. Elle émit un faible gémissement de bonheur avant de le repousser gentiment.
- Qu’est-ce que je t’ai dit Sarah ? Tu n’es pas obligé de faire ça, bordel ! Fit-il en lui arrachant le torchon des mains.
- Rends-moi ça toute suite, Wentworth ! S’écria-t-elle d’une voix menaçante.
- Tu as oublié ce que je t’ai dit, tout à l’heure ? Demanda le jeune homme en riant, levant le bras afin qu’elle ne reprenne pas le tissu qu’il venait de lui prendre.
Sarah sautillait sur ses pieds afin de le reprendre, mais ses efforts restaient vain. Wentworth était bien plus grand que sa petite taille, admit-elle, riant sur un ton moqueur.
- Tu es un vrai gamin ! Je me demande ce que penserez tes fans si elles te verraient en plein caprice de gosse ! Rétorqua-t-elle, éclatant de rire devant le silence de son ami.
- Et toi ? Madame Wayne Callies ? Que crois-tu que dirais tes fans si ils apprenaient que tu t’es endormit dans mes bras ? Hein ? Et au fait, je devais te faire payer ce que tu m’as dis tout à l’heure ! Tu as oublié ? Demanda la jeune homme en s’approchant d’elle.
Sarah recula silencieusement, le fixant dans les yeux. Elle comprit à son regard qu’il ne plaisantait pas et qu’il était prêt à assouvir sa vengeance.
- Went ! Arrête ! Fit-elle, en courant autour de la table.
Comme de vrais enfants, ils se chamaillèrent à se courir l’un derrière l’autre en éclatant de rire sur les grimaces qui se dessinaient sur leurs visages.
A bout de souffle, la jeune femme capitula et stoppa sa course. Wentworth s’avança alors vers elle et lui agrippa les poignets. Leurs éclats de rire avaient laissé place au silence. Leurs regards plongeaient l’un dans l’autre, laissait apercevoir le désir qu’il éprouvait l’un pour l’autre. La respiration de la jeune femme se fit plus saccadée, elle ne devait pas céder, se promit-elle.
- Il faut que je rentre, Went…
Wentworth entendit une supplication de la lâcher dans sa voix, plus qu’une demande de la ramener chez elle.
- Je suis désolé…, fit-il en lâchant son emprise, avant de s’effondre sur une chaise à ses côtés, prenant sa tête dans ses mains.
Sarah le regarda attentivement et ne put s’empêcher de le comparaître avec Michael quand celui-ci était soucieux. Elle s’en voulut de le mettre dans cet état et comme si une force en elle la poussait vers lui. Elle lui posa une main réconfortante sur son épaule.
- Je ne veux pas que tu partes, Sarah, lâcha Wentworth d’une voix tendre.
La jeune femme ferma les yeux à sa demande qui lui brisa le cœur, malgré qu’elle en avait envie autant que lui. Elle le vit se redresser et se tournait vers elle.
- Qu’est-ce que tu as ressenti… tout à l’heure, quand tu dormais contre moi ?
- Euh… s’il te plaît, Wentworth…
- Non, Sarah ! Dis le moi, je t’en prie…
- Tu m’avais promit qu’on ne recéderait pas !
- Mais, je ne parle pas de ça, Sarah ! Je tiendrais cette promesse même si ça me ronge à l’intérieur ! Mais… je ne veux pas que tu rentres chez toi, et que tu te retrouves seule, une fois de plus…
- Mais, qu’est-ce que tu veux ? Rétorqua-t-elle, laissant ses larmes coulaient le long de ses joues.
Le cœur du jeune homme se serra à la vue qu’elle pleurait. Il ne supportait pas qu’elle soit triste. Il s’avança un peu plus vers elle et lui sourit.
- Reste pour la nuit… je te promets que je ne toucherai pas, Sarah, si c’est ce qui t’inquiète… Tu n’as plus confiance en moi ?
« oh, si Wentworth, j’ai confiance en toi ! Mais c’est en moi que je n’ai aucune confiance ! » se dit-elle, intérieurement.
la jeune femme poussa un soupir de résignation. Elle voyait dans son regard qu’il était sérieux et elle s’en contenta, pour le moment du moins.
- Ok, si tu y tiens ! Mais je te promets que si tu tentes quoi que soit, tu le regretteras, Miller !
Les lèvres du jeune homme, auparavant serrées par l’angoisse d‘un éventuel refus, s’élargirent en un sourire de satisfaction, et la serra dans ses bras…
nol59- Déchiffre l'origami
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Re: "DESTIN CROISE" WentSa...
Olalalalalalalalalalalalalalalal mais quest ce que cest chouXXX!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Mais ils sont tous simplements
et ta fic est tout simplement
trooo préssssséé de liiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiire ta suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee!!!!!!!!!
miss_sa_69- De retour à Chicago
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Re: "DESTIN CROISE" WentSa...
Mais ils sont vraiment trop trgnon ces 2 la!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Leur relation est carrément sublime!!!!!!!!!!!!!!!!
J'espère qu'une longue nuit les attends chez Went!!!!!!!
Leur relation est carrément sublime!!!!!!!!!!!!!!!!
J'espère qu'une longue nuit les attends chez Went!!!!!!!
nestella- Rendez vous avec Pope
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Re: "DESTIN CROISE" WentSa...
Trop trop mimi tout les deux!!
Vivement la suite !!!!!!!!!!!!!
Et pourvue que went ne tienne pas ses promesses
Vivement la suite !!!!!!!!!!!!!
Et pourvue que went ne tienne pas ses promesses
Re: "DESTIN CROISE" WentSa...
bon allez ! vu tout les com's super encourageant que vous m'avez laissé, je vous la mets maintenant, je viens à l'instant de la finir
- CHAPITRE 6-
Sarah poussa un bâillement au milieu du film. Wentworth la regarda d’un air moqueur et lui caressa les cheveux. Sa tête reposait contre son torse, installé tous deux dans le canapé. Le jeune homme avait réussi à refouler le désir qui le terrasser au contact de la jeune femme. Mais sa promesse était plus importante que le reste, en avait-il conclu avant de la prendre dans ses bras. Ils avaient beaucoup discuté quelques heures auparavant. Crispant les poings, il repensa aux paroles de Sarah qui avaient enfin sortit de sa bouche, la libérant de ses peurs, de ses criantes. Wentworth n’avait alors jamais ressentit de la haine pour qui que soit, mais Josh avait dépassé les limites. Il sentait ses yeux se brouillaient, imaginant Sarah pleurant seule dans son lit, après avoir reçu une gifle que son mari lui avait infligée, après une grosse dispute. Mais il ne pouvait rien faire, elle lui avait demandé encore une promesse, qu’il ne savait pas si celle-ci serait tenue. Vu les circonstances, il ne savait plus quoi penser. Il aurait voulut qu’elle vienne le rejoindre après ce que son mari lui avait fait, mais elle avait préféré rester seule…
Il était convaincu à présent que Josh ne la méritait pas. Un homme violent avec sa Sarah ! Non, il lui ferait payer d’une manière ou d’une autre, se promit-il. Elle avait beau à lui dire que cela arrivé dans un couple mais lui, se voyait mal se comporter de la sorte avec la femme qu’il aimait. Cela faisait plus de deux mois qu’ils n’avaient pas dormit ensemble, repensa-t-il aux paroles de la jeune femme, qui avait finit par tout lui expliquer. Certes, elle n’avait pas caché qu’elle voulait le quitter et la jeune femme avait prévu de demander le divorce. Il lui avait dit qu’il lui apportait son soutient dans cette décision mais Sarah avait rétorqué qu’elle ne voulait pas de son aide, elle devait agir seule…
Sentant la raideur des muscles de Wentworth, Sarah ouvrit les yeux. Elle s’était abandonnée dans un léger sommeil mais le corps tendu de son ami la réveilla. Elle releva la tête et se redressa péniblement. Les membres de son corps étaient comme paralysés, vidés de toute énergie suite à la discussion ouverte qu’elle avait enfin libérée, le pensa-t-elle du moins.
Elle le regarda dans un sourire tendre et vit ses mâchoires crispées se desserraient quand il posa son regard sur elle.
- Tu es fatigué ? Murmura-t-il d’un voix suave.
- Oui…
- Viens, je vais te passer une de mes chemise pour la nuit, l’informa Wentworth, l’entraînant par la main dans l’escalier.
Il remarqua que la jeune femme chancelait à chaque pas qu’elle faisait. Il s’arrêta dans les marches et la prit dans ses bras.
- Went ? Qu’est-ce que tu fais ? Fit-elle d’une voix endormie.
- Je vais te mettre au lit, tu es épuisé, Sarah, répondit le jeune homme, fronçant les yeux à la vue de son visage blême.
Il la posa délicatement sur son lit et posa une main fébrile sur son front.
- Mon dieu, Sarah ! Tu es brûlante de fièvre !
La jeune femme ne répondit pas, elle avait déjà refermé les yeux et dormait d’un sommeil agité.
Paniqué de la voir dans cet état, il sortit de la chambre et alla dans la salle de bain. Il prépara une bassine d’eau froide et un linge qu’il mit à l’intérieur. Ses mains se mettaient à trembler sans qu’il s’en aperçoive. Quelques minutes plus tard, il revint vers elle et posa la bassine d’eau sur la table de chevet. Il essaya de la réveiller doucement mais elle ne réagissait pas.
- Oh ! Sarah ! Je t’en prie, réponds-moi ! Je vais appeler le médecin, ma puce, fit-il avant de courir vers son téléphone.
En attendant que le médecin arrive, il entreprit de la déshabiller. Son corps était brûlant et constata que sa fièvre avait augmenté. Il lui passa une chemise avec des gestes tendre et lui donna un baiser sur le front. Ensuite, nerveusement il lui tamponna le linge humide en espérant que sa fièvre baisse. Pendant quelques minutes, il resta ainsi, à ses côtés, priant que le médecin ne tarde pas. Quand la sonnette retentit dans la maison, il descendit rapidement et ouvrit la porte, remerciant l’homme d’avoir fait au plus vite.
- Bonjour, Monsieur Miller, fit l’homme, les yeux mi-clos.
- Désolé de vous avoir réveillé, docteur Ward, mais…c’est Sarah…Sarah Wayne Callies. Elle a beaucoup de fièvre… elle est à l’étage, fit Wentworth en indiquant de le suivre.
Le jeune homme avait remarqué la surprise sur le visage du médecin. Mais il s’en fichait qu’il pense ce que bon lui semble. Tout ce qu’il voulait c’est qu’elle guérisse au plus vite.
Pendant que le médecin examinait Sarah, le jeune homme faisait les cent pas derrière la porte de la chambre. N’en pouvant plus, il entra dans la pièce.
- Il faut l’emmener à l’hôpital, Wentworth, lâcha l’homme d’un ton inquiet.
- Mais… qu’est-ce qu’elle a, docteur ?
- Hum… je pense qu’elle a attrapé une sacré insolation, mais ce n’est pas ce qui m’inquiète le plus, répondit l’homme au front barré d’un pli soucieux.
- Que voulez-vous dire ? Demanda Wentworth d’une voix forte.
- Écoutez… je connais Sarah, elle est venue à mon cabinet, il y a un peu plus d’un mois, et j’ai l’impression qu’elle a perdue beaucoup de poids ! Vous ne savez pas si elle avait des soucis, ou … avez-vous remarqué que quelques choses n’allait pas ?
- Non, non…, elle a des ennuis personnels mais je ne pense pas…
Wentworth émit un gémissement en s’effondrant sur le lit. Il ne savait pas ce qu’il devait faire, il était perdu et se retrouvait dans une situation difficile.
Le docteur le regarda attentivement et comprit le trouble du jeune homme. Avec un geste amical, il posa une main sur l’épaule de son patient et le rassura.
- Écoutez Wentworth, je me fiche de ce que Sarah fait dans votre lit, et ne vous inquiétez pas, ceci restera entre nous, mais avez-vous remarqué si elle a mangeait ces derniers temps ? C’est important Wentworth…
- Oui, oui, elle a mangé de la pizza ce soir mais…
Le jeune homme s’interrompit, le médecin avait raison, elle avait à peine touchée à sa part qu’il lui avait coupé.
- Elle n’a pratiquement rien avalé de la journée, murmura-t-il, les larmes aux yeux.
- Bon, ne vous inquiétez pas je suis certain qu’elle va s’en remettre. Mais, je préférerais qu’elle aille à l’hôpital pour de plus amples examens… et son mari, il faudrait que vous le préveniez, Wentworth…
A ces paroles, le regard du jeune homme s’assombrit. Et d’une voix trahissant une colère noire, il répondit :
- Non, je ne préviendrais certainement pas cet enfoiré ! Sarah et moi n’avons rien fait, on est seulement amis, docteur… elle était seule, et avait besoin de parler, elle s’est endormit et j’ai remarqué qu’elle avait de la fièvre et…
- Ca va aller, interrompit le médecin en levant une main vers lui. Vous allez m’aider à l’installer dans ma voiture, on ira ensemble, je pense que c’est mieux ainsi…
- Merci, docteur, murmura le jeune homme d’une voix reconnaissante.
Pendant deux jours, Sarah n’avait pas reprit connaissance. Le jeune homme ne l’avait pas quitté et était resté à son chevet. Il avait contacté Paul, le réalisateur pour lui annoncer que Sarah était souffrante et qu’il serait absent également. Ce n’était pas trop ennuyeux lui avait-il avoué. Les prises des derniers épisodes étaient déjà bouclées et il pouvait se permettre d’attendre un peu avant de tourner les premières scènes de la deuxième saison. Paul n’avait pas posé de questions, il savait que ses deux héros étaient proches mais ce qu’il l’inquiétait était l’état de santé de l’actrice. Wentworth l’avait informé, peu de temps après que les médecins avaient fait leurs diagnostique. Sarah souffrait effectivement d’une insolation mais l’examen sanguin révélait une importante anémie, d’où sa faiblesse.
La sonnerie de son portable le fit sursauter. Il embrassa la joue de la jeune femme et sortit de la chambre.
- Oui ?
- Went ? C’est Dom ! Tu aurais pu me prévenir pour Sarah ! Je viens de l’apprendre par Paul…
- Désolé, vieux, coupa Wentworth, passant une main sur son crâne d’une geste de lassitude.
- Wentworth ? Tu m’as l’air exténué ! Écoutes, j’arrive, je suis en chemin pour l’hôpital, ok ?
- Merci, Dom, fit-il en souriant faiblement, avant de raccrocher.
Le jeune homme savait qu’il pouvait se confier à Dom, il avait trouvé en lui un grand frère pendant le tournage. Ce qui était un peu comique d’ailleurs, vu les rôles qu‘ils interprétaient à l‘écran. Mais il avait une profonde confiance en lui et il aimait beaucoup Sarah.
Quelques minutes plus tard, Wentworth aperçut Dominic dans le couloir.
- Dom !
L’homme regarda son ami et s’avança vers lui à grands pas. Il ne s’était pas trompé, le jeune homme avait les traits tirés par la fatigue. Arrivé à sa hauteur, il prit Wentworth dans ses bras dans une étreinte amicale.
- Comment va-t-elle ? Lui demanda Dom en relâchant son emprise.
- Elle… elle est toujours inconsciente, Dom…
- Went ! Elle ira mieux, j’en suis sur. C’est une battante et elle a un sacré tempérament ! Mais dis-moi, tu es resté avec elle depuis deux jours ? Finit-il par lui demander, surprit.
Le jeune homme poussa un soupir et interpella l’infirmière qui passa près d’eux.
- Excusez-moi, pouvez-vous rester auprès d’elle pendant que je descends boire un café ?
- Bien sur, Monsieur Miller. Vous devriez en profiter pour aller vous reposez, répondit la jeune femme, lançant un regard inquiet vers Dominic.
- Merci, lâcha le jeune homme.
Wentworth regarda l’infirmière se dirigeait vers la porte de la chambre de Sarah et se laissa entraîner par le bras de son ami.
Les deux hommes s’installèrent en silence dans un coin tranquille de la cafétéria de la clinique.
C’est alors qu’après avoir lu dans les yeux de son ami qu’il pouvait tout lui dire, que Wentworth lui expliqua tout.
Dominic resta silencieux pendant que son ami racontait ce qu’il s’était passé. Son visage changeait peu à peu quand il en venait au fait, qu’il avait passé la journée ensemble, les aveux de Sarah de la gifle de son mari, la tristesse de la jeune femme de ces derniers mois. Il omit volontairement de lui avouer qu’ils avaient fait bien plus que de se parler, mais Dominic n’était pas naïf.
- Tu l’aimes, n’est-ce pas ? Lâcha son ami.
Wentworth releva la tête vers lui, laissant échapper une larme sur sa joue.
- Je pense…non, oui je l’aime Dom, répondit-il dans un murmure.
Pour toutes réponse, l’homme assis à ses côtés posa une main complice sur son épaule, et ajouta :
- Tu sais que tu peux compter sur moi, Went. Mais reprends toi, ok ! Et Josh, il est au courant qu’elle est ici ?
- Non… j’ai le portable de Sarah et il n’a pas sonné une seule fois ! J’ai envie de le tuer cet enfoiré ! S’écria-t-il de rage, se levant brusquement.
- Calme toi, c’est pas en prison que tu pourras la conquérir, fit-il d’une voix réconfortante. Écoutes, pour l’instant essaie de garder ton sang froid. Tu m’as dis que Sarah voulait demander le divorce alors, ne fait pas de conneries, vieux ! Imagines si un scandale éclate ! Laisse passer les choses avant tout, c’est un conseil ! Tu sais tout comme moi que les rumeurs glissent aussi vite que n’importe quoi.
Le jeune homme savait qu’il avait raison. Il devait tenir sa promesse faite à Sarah et pensait aussi à la carrière de la jeune femme. Réfléchissant à ces paroles, il tourna la tête vers son ami et lui sourit.
- Ok, je ne ferais rien pour l’instant mais si jamais il la touche encore…
- Je lui foutrais la raclée de sa vie, interrompit Dom en souriant.
- hum… merci, vieux ! Répondit-il en l’embrassant.
- Allez, arrêtons un peu les effusions ! Retourne la voir, moi je vais appeler Jenny pour qu’elle vienne prendre la relève. Tu dois rentrer te reposer !
La voix autoritaire de Dominic le fit sourire. Il accepta sa proposition et s’engouffra dans l’ascenseur pour rejoindre la jeune femme…
Quand le jeune homme entra dans la chambre, l’infirmière sortit aussitôt. Wentworth regarda silencieusement le corps étendu et inerte de Sarah. Il s’approcha et lui donna un baiser sur ses lèvres chaudes. Il lui caressa le visage et lui murmura à l’oreille :
- Sarah, je vais partir quelques heures, ta meilleur amie, Jenny va arrivée auprès de toi, elle restera jusqu’à ce que je revienne…
Le jeune homme s’interrompit, il était ému de la voir sans réaction.
- Je t’aime, Sarah mais j’attendrai le temps qu’il faut…
Les larmes coulèrent alors le long de ses joues et finirent par s’écraser sur le visage de Sarah. Il les essuya délicatement et lui donna une dernier baiser avant de quitter la chambre…
- CHAPITRE 6-
Sarah poussa un bâillement au milieu du film. Wentworth la regarda d’un air moqueur et lui caressa les cheveux. Sa tête reposait contre son torse, installé tous deux dans le canapé. Le jeune homme avait réussi à refouler le désir qui le terrasser au contact de la jeune femme. Mais sa promesse était plus importante que le reste, en avait-il conclu avant de la prendre dans ses bras. Ils avaient beaucoup discuté quelques heures auparavant. Crispant les poings, il repensa aux paroles de Sarah qui avaient enfin sortit de sa bouche, la libérant de ses peurs, de ses criantes. Wentworth n’avait alors jamais ressentit de la haine pour qui que soit, mais Josh avait dépassé les limites. Il sentait ses yeux se brouillaient, imaginant Sarah pleurant seule dans son lit, après avoir reçu une gifle que son mari lui avait infligée, après une grosse dispute. Mais il ne pouvait rien faire, elle lui avait demandé encore une promesse, qu’il ne savait pas si celle-ci serait tenue. Vu les circonstances, il ne savait plus quoi penser. Il aurait voulut qu’elle vienne le rejoindre après ce que son mari lui avait fait, mais elle avait préféré rester seule…
Il était convaincu à présent que Josh ne la méritait pas. Un homme violent avec sa Sarah ! Non, il lui ferait payer d’une manière ou d’une autre, se promit-il. Elle avait beau à lui dire que cela arrivé dans un couple mais lui, se voyait mal se comporter de la sorte avec la femme qu’il aimait. Cela faisait plus de deux mois qu’ils n’avaient pas dormit ensemble, repensa-t-il aux paroles de la jeune femme, qui avait finit par tout lui expliquer. Certes, elle n’avait pas caché qu’elle voulait le quitter et la jeune femme avait prévu de demander le divorce. Il lui avait dit qu’il lui apportait son soutient dans cette décision mais Sarah avait rétorqué qu’elle ne voulait pas de son aide, elle devait agir seule…
Sentant la raideur des muscles de Wentworth, Sarah ouvrit les yeux. Elle s’était abandonnée dans un léger sommeil mais le corps tendu de son ami la réveilla. Elle releva la tête et se redressa péniblement. Les membres de son corps étaient comme paralysés, vidés de toute énergie suite à la discussion ouverte qu’elle avait enfin libérée, le pensa-t-elle du moins.
Elle le regarda dans un sourire tendre et vit ses mâchoires crispées se desserraient quand il posa son regard sur elle.
- Tu es fatigué ? Murmura-t-il d’un voix suave.
- Oui…
- Viens, je vais te passer une de mes chemise pour la nuit, l’informa Wentworth, l’entraînant par la main dans l’escalier.
Il remarqua que la jeune femme chancelait à chaque pas qu’elle faisait. Il s’arrêta dans les marches et la prit dans ses bras.
- Went ? Qu’est-ce que tu fais ? Fit-elle d’une voix endormie.
- Je vais te mettre au lit, tu es épuisé, Sarah, répondit le jeune homme, fronçant les yeux à la vue de son visage blême.
Il la posa délicatement sur son lit et posa une main fébrile sur son front.
- Mon dieu, Sarah ! Tu es brûlante de fièvre !
La jeune femme ne répondit pas, elle avait déjà refermé les yeux et dormait d’un sommeil agité.
Paniqué de la voir dans cet état, il sortit de la chambre et alla dans la salle de bain. Il prépara une bassine d’eau froide et un linge qu’il mit à l’intérieur. Ses mains se mettaient à trembler sans qu’il s’en aperçoive. Quelques minutes plus tard, il revint vers elle et posa la bassine d’eau sur la table de chevet. Il essaya de la réveiller doucement mais elle ne réagissait pas.
- Oh ! Sarah ! Je t’en prie, réponds-moi ! Je vais appeler le médecin, ma puce, fit-il avant de courir vers son téléphone.
En attendant que le médecin arrive, il entreprit de la déshabiller. Son corps était brûlant et constata que sa fièvre avait augmenté. Il lui passa une chemise avec des gestes tendre et lui donna un baiser sur le front. Ensuite, nerveusement il lui tamponna le linge humide en espérant que sa fièvre baisse. Pendant quelques minutes, il resta ainsi, à ses côtés, priant que le médecin ne tarde pas. Quand la sonnette retentit dans la maison, il descendit rapidement et ouvrit la porte, remerciant l’homme d’avoir fait au plus vite.
- Bonjour, Monsieur Miller, fit l’homme, les yeux mi-clos.
- Désolé de vous avoir réveillé, docteur Ward, mais…c’est Sarah…Sarah Wayne Callies. Elle a beaucoup de fièvre… elle est à l’étage, fit Wentworth en indiquant de le suivre.
Le jeune homme avait remarqué la surprise sur le visage du médecin. Mais il s’en fichait qu’il pense ce que bon lui semble. Tout ce qu’il voulait c’est qu’elle guérisse au plus vite.
Pendant que le médecin examinait Sarah, le jeune homme faisait les cent pas derrière la porte de la chambre. N’en pouvant plus, il entra dans la pièce.
- Il faut l’emmener à l’hôpital, Wentworth, lâcha l’homme d’un ton inquiet.
- Mais… qu’est-ce qu’elle a, docteur ?
- Hum… je pense qu’elle a attrapé une sacré insolation, mais ce n’est pas ce qui m’inquiète le plus, répondit l’homme au front barré d’un pli soucieux.
- Que voulez-vous dire ? Demanda Wentworth d’une voix forte.
- Écoutez… je connais Sarah, elle est venue à mon cabinet, il y a un peu plus d’un mois, et j’ai l’impression qu’elle a perdue beaucoup de poids ! Vous ne savez pas si elle avait des soucis, ou … avez-vous remarqué que quelques choses n’allait pas ?
- Non, non…, elle a des ennuis personnels mais je ne pense pas…
Wentworth émit un gémissement en s’effondrant sur le lit. Il ne savait pas ce qu’il devait faire, il était perdu et se retrouvait dans une situation difficile.
Le docteur le regarda attentivement et comprit le trouble du jeune homme. Avec un geste amical, il posa une main sur l’épaule de son patient et le rassura.
- Écoutez Wentworth, je me fiche de ce que Sarah fait dans votre lit, et ne vous inquiétez pas, ceci restera entre nous, mais avez-vous remarqué si elle a mangeait ces derniers temps ? C’est important Wentworth…
- Oui, oui, elle a mangé de la pizza ce soir mais…
Le jeune homme s’interrompit, le médecin avait raison, elle avait à peine touchée à sa part qu’il lui avait coupé.
- Elle n’a pratiquement rien avalé de la journée, murmura-t-il, les larmes aux yeux.
- Bon, ne vous inquiétez pas je suis certain qu’elle va s’en remettre. Mais, je préférerais qu’elle aille à l’hôpital pour de plus amples examens… et son mari, il faudrait que vous le préveniez, Wentworth…
A ces paroles, le regard du jeune homme s’assombrit. Et d’une voix trahissant une colère noire, il répondit :
- Non, je ne préviendrais certainement pas cet enfoiré ! Sarah et moi n’avons rien fait, on est seulement amis, docteur… elle était seule, et avait besoin de parler, elle s’est endormit et j’ai remarqué qu’elle avait de la fièvre et…
- Ca va aller, interrompit le médecin en levant une main vers lui. Vous allez m’aider à l’installer dans ma voiture, on ira ensemble, je pense que c’est mieux ainsi…
- Merci, docteur, murmura le jeune homme d’une voix reconnaissante.
Pendant deux jours, Sarah n’avait pas reprit connaissance. Le jeune homme ne l’avait pas quitté et était resté à son chevet. Il avait contacté Paul, le réalisateur pour lui annoncer que Sarah était souffrante et qu’il serait absent également. Ce n’était pas trop ennuyeux lui avait-il avoué. Les prises des derniers épisodes étaient déjà bouclées et il pouvait se permettre d’attendre un peu avant de tourner les premières scènes de la deuxième saison. Paul n’avait pas posé de questions, il savait que ses deux héros étaient proches mais ce qu’il l’inquiétait était l’état de santé de l’actrice. Wentworth l’avait informé, peu de temps après que les médecins avaient fait leurs diagnostique. Sarah souffrait effectivement d’une insolation mais l’examen sanguin révélait une importante anémie, d’où sa faiblesse.
La sonnerie de son portable le fit sursauter. Il embrassa la joue de la jeune femme et sortit de la chambre.
- Oui ?
- Went ? C’est Dom ! Tu aurais pu me prévenir pour Sarah ! Je viens de l’apprendre par Paul…
- Désolé, vieux, coupa Wentworth, passant une main sur son crâne d’une geste de lassitude.
- Wentworth ? Tu m’as l’air exténué ! Écoutes, j’arrive, je suis en chemin pour l’hôpital, ok ?
- Merci, Dom, fit-il en souriant faiblement, avant de raccrocher.
Le jeune homme savait qu’il pouvait se confier à Dom, il avait trouvé en lui un grand frère pendant le tournage. Ce qui était un peu comique d’ailleurs, vu les rôles qu‘ils interprétaient à l‘écran. Mais il avait une profonde confiance en lui et il aimait beaucoup Sarah.
Quelques minutes plus tard, Wentworth aperçut Dominic dans le couloir.
- Dom !
L’homme regarda son ami et s’avança vers lui à grands pas. Il ne s’était pas trompé, le jeune homme avait les traits tirés par la fatigue. Arrivé à sa hauteur, il prit Wentworth dans ses bras dans une étreinte amicale.
- Comment va-t-elle ? Lui demanda Dom en relâchant son emprise.
- Elle… elle est toujours inconsciente, Dom…
- Went ! Elle ira mieux, j’en suis sur. C’est une battante et elle a un sacré tempérament ! Mais dis-moi, tu es resté avec elle depuis deux jours ? Finit-il par lui demander, surprit.
Le jeune homme poussa un soupir et interpella l’infirmière qui passa près d’eux.
- Excusez-moi, pouvez-vous rester auprès d’elle pendant que je descends boire un café ?
- Bien sur, Monsieur Miller. Vous devriez en profiter pour aller vous reposez, répondit la jeune femme, lançant un regard inquiet vers Dominic.
- Merci, lâcha le jeune homme.
Wentworth regarda l’infirmière se dirigeait vers la porte de la chambre de Sarah et se laissa entraîner par le bras de son ami.
Les deux hommes s’installèrent en silence dans un coin tranquille de la cafétéria de la clinique.
C’est alors qu’après avoir lu dans les yeux de son ami qu’il pouvait tout lui dire, que Wentworth lui expliqua tout.
Dominic resta silencieux pendant que son ami racontait ce qu’il s’était passé. Son visage changeait peu à peu quand il en venait au fait, qu’il avait passé la journée ensemble, les aveux de Sarah de la gifle de son mari, la tristesse de la jeune femme de ces derniers mois. Il omit volontairement de lui avouer qu’ils avaient fait bien plus que de se parler, mais Dominic n’était pas naïf.
- Tu l’aimes, n’est-ce pas ? Lâcha son ami.
Wentworth releva la tête vers lui, laissant échapper une larme sur sa joue.
- Je pense…non, oui je l’aime Dom, répondit-il dans un murmure.
Pour toutes réponse, l’homme assis à ses côtés posa une main complice sur son épaule, et ajouta :
- Tu sais que tu peux compter sur moi, Went. Mais reprends toi, ok ! Et Josh, il est au courant qu’elle est ici ?
- Non… j’ai le portable de Sarah et il n’a pas sonné une seule fois ! J’ai envie de le tuer cet enfoiré ! S’écria-t-il de rage, se levant brusquement.
- Calme toi, c’est pas en prison que tu pourras la conquérir, fit-il d’une voix réconfortante. Écoutes, pour l’instant essaie de garder ton sang froid. Tu m’as dis que Sarah voulait demander le divorce alors, ne fait pas de conneries, vieux ! Imagines si un scandale éclate ! Laisse passer les choses avant tout, c’est un conseil ! Tu sais tout comme moi que les rumeurs glissent aussi vite que n’importe quoi.
Le jeune homme savait qu’il avait raison. Il devait tenir sa promesse faite à Sarah et pensait aussi à la carrière de la jeune femme. Réfléchissant à ces paroles, il tourna la tête vers son ami et lui sourit.
- Ok, je ne ferais rien pour l’instant mais si jamais il la touche encore…
- Je lui foutrais la raclée de sa vie, interrompit Dom en souriant.
- hum… merci, vieux ! Répondit-il en l’embrassant.
- Allez, arrêtons un peu les effusions ! Retourne la voir, moi je vais appeler Jenny pour qu’elle vienne prendre la relève. Tu dois rentrer te reposer !
La voix autoritaire de Dominic le fit sourire. Il accepta sa proposition et s’engouffra dans l’ascenseur pour rejoindre la jeune femme…
Quand le jeune homme entra dans la chambre, l’infirmière sortit aussitôt. Wentworth regarda silencieusement le corps étendu et inerte de Sarah. Il s’approcha et lui donna un baiser sur ses lèvres chaudes. Il lui caressa le visage et lui murmura à l’oreille :
- Sarah, je vais partir quelques heures, ta meilleur amie, Jenny va arrivée auprès de toi, elle restera jusqu’à ce que je revienne…
Le jeune homme s’interrompit, il était ému de la voir sans réaction.
- Je t’aime, Sarah mais j’attendrai le temps qu’il faut…
Les larmes coulèrent alors le long de ses joues et finirent par s’écraser sur le visage de Sarah. Il les essuya délicatement et lui donna une dernier baiser avant de quitter la chambre…
nol59- Déchiffre l'origami
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Localisation : dans les bras de Went
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Re: "DESTIN CROISE" WentSa...
Vraiment trop beau mais faut que Sara se réveille!!
Pauvre Went, il est tout triste!
Et Josh non mais Josh ilest franchement !!!
Désolé , met nous une suite!!!
Pauvre Went, il est tout triste!
Et Josh non mais Josh ilest franchement !!!
Désolé , met nous une suite!!!
Re: "DESTIN CROISE" WentSa...
Pauvre Sarah déja que son mari est imbécile mais en plus sa santé n'est pas au top heureusement qu'elle a Went!!!!!!
Superbe suite vivement une prochaine!!!!!!
Superbe suite vivement une prochaine!!!!!!
nestella- Rendez vous avec Pope
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Re: "DESTIN CROISE" WentSa...
Allez ma Sarah garde la pêche allez pour Went!!!!!!!!!!!!
vivement la suiiiite !!!!!!!!!!!!!!!!
vivement la suiiiite !!!!!!!!!!!!!!!!
miss_sa_69- De retour à Chicago
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Re: "DESTIN CROISE" WentSa...
Pauvre Sarah allez réveille toi ma chérie Wenty t'attend
Pauvre Went
Par contre quel sal*p ce Josh même pas un coup de fil il meriterait
vivement la suite en espérant que tout va s'arranger
Pauvre Went
Par contre quel sal*p ce Josh même pas un coup de fil il meriterait
vivement la suite en espérant que tout va s'arranger
Re: "DESTIN CROISE" WentSa...
Holala les pauvres trop triste Sarah qui n'est pas heureuse dans son couple et Went qui est amoureux mais qui ne doit^pas tout gaché pour le moment faut descendre Josh j'espere qu'il y aura un face a face WENT VS JOSH !
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
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Re: "DESTIN CROISE" WentSa...
je viens vient de découvrir ta fic et je l'adore grave !!
la suit stp !!
la suit stp !!
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
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Re: "DESTIN CROISE" WentSa...
Merci les miss^^
voici la suite
Wentworth s’endormit rapidement en ayant l’image de Sarah devant les yeux. Cela faisait déjà plus de cinq heures qu’il s’était assoupi, épuisé physiquement et moralement des événements des derniers jours. Un bruit le fit ouvrit les paupières et fronça immédiatement les sourcils.
- Mon chéri…
La porte de sa chambre s’ouvrit lentement, laissant apparaître sa mère dans l’embrasure de la porte.
Il poussa un grognement sourd et remonta les couvertures sur son visage.
- Wenty ?
La douce voix de sa mère s’approcha de lui et sentit sa main se posait sur sa tête. Il retira alors, les couvertures et lui sourit.
- Bonjour, mam.
- Tiens, je t’ai monté un bol de soupe, fit-elle d’une voix douce.
- Hum, merci.
Madame Miller regarda son fils tendrement, et s’assied au bord du lit.
- Wenty… Sarah va mieux, mon garçon. Je suis passé à l’hôpital avant de venir te voir, il y a deux heures qu’elle est réveillé…
- Quoi, tu en es sure ? Demanda-t-il, reposant le bol sur la table de chevet.
- Oui, j’en suis certaine. Nous avons discuté toutes les deux, et elle m’a dit que tu ne devais pas t’inquiète pour elle, et qu’elle te remerciait d’être resté à son chevet.
- Mais, comment savais-tu qu’elle était à l’hôpital ? Je ne… je ne t’ai pas prévenu et…
- C’est Dominic qui m’a appelé. Jenny n’était pas là et comme sa femme surveillait déjà Nathan, il a pensé à moi. Et il a très bien fait.
- Tu veux dire que tu es resté avec Sarah ? Demanda-t-il, essayant de se remettre les idées en place.
- Oui, voyons ! Quand tu es parti de l’hôpital, Dominic m’a appelé aussitôt quand il n’arrivait pas à joindre Jenny, comme je te l’ai dit. Ton ami a attendu que j’arrive et il m’a expliqué ce dont souffrait Sarah. Il m’a dit qu’elle se trouvait avec toi, Wentworth et que tu l’avais emmené à la clinique.
Le jeune homme regarda le visage de sa mère, il comprit à son regard qu’elle se faisait du souci pour lui. Mais il se demandait si Josh avait appelé, il tendit son bras et prit le portable de Sarah. Non, aucun appel, aucun message, lut-il en le reposant rageusement.
- Que se passe-t-il, chéri ?
Wentworth poussa un soupir et entreprit de se lever du lit mais sa mère le retint.
- Qu’est-ce que tu fais ?
- Il faut que j’aille la voir, maman !
- Mais tu es fou, mon fils ! Les visites sont terminées, tu as vu l’heure ? Il est plus de vingt et une heure !
- Je ne veux pas la laisser seule, il faut que j’y aille, répondit le jeune homme d’une voix autoritaire.
- Mais elle n’est pas seule, voyons !
A cette phrase, il se retourna vivement vers sa mère, le visage surprit.
- Mais… qui est avec elle ?
S’apercevant que sa mère secouait la tête, il fronça les yeux et lui reposa la question.
- Son mari est à son chevet, il y a trois heures environs. Il m’a dit qu’il revenait d’un voyage d’affaire…
- Quoi ? Mais comment a-t-il su qu’elle était là-bas ?
La mère du jeune homme sursauta au ton de sa voix, et comprit que son fils ne lui disait pas toute la vérité.
- Écoutes, mon garçon. Je ne sais pas ce qu’il te met dans un état pareil, mais je te prie de te calmer ! Fit-elle d’une voix forte et autoritaire, avant d’ajouter d’une voix plus tendre : Josh m’a dit que Dominic était venu l’avertir. Il était rentré depuis le matin même mais pensait que Sarah travaillait. Jamais il ne se doutait qu’elle n’allait pas bien. Et il te remercie d’avoir prit soin d’elle et m’a chargé de te dire que tu ne devais plus te faire du souci pour sa femme, qu’il n’allait plus la quitter, à présent… Qu’est-ce que tu as Wentworth ? Demanda-t-elle soudainement, remarquant le visage de son fils, défait par le désespoir.
Le jeune homme ne répondit pas, il était fou de rage et laissa la colère le submerger. Il balaya d’un geste violent tout ce qui se trouver sur le bureau, installé dans un coin de la pièce.
- Wentworth !
- Qu’as-t-elle dit quand elle la vue ? Comment as-t-elle réagis ? Lui demanda-t-il, les yeux rouges de fureur.
- Mais, elle n’a rien dit, Went. Je suis partie directement après que j’étais certaine qu’elle allait mieux. Les seuls mots qu’elle m’a dit avant que je parte c’est de te remercier et de ne pas de faire du soucis…
Sa mère ne le reconnaissait plus, elle ne l’avais jamais vu dans un état pareil. Lui, son fils, si gentil et attentif, était à cet instant tout ce qu’il détestait chez une personne. Elle se leva soudain et s’approcha de lui lentement. Le jeune homme restait planté devant elle, silencieux en respirant fortement et difficilement. Madame Miller lui caressa la joue d’un geste maternelle et il s’effondra dans ses bras.
Le lendemain matin, quand il se réveilla, il était déjà plus de dix heures et demi. Il se sentait beaucoup mieux et remercia sa mère intérieurement. Elle avait réussit à lui faire entendre raison et l’avait réconforter avec ses mots, ses paroles dont elle avait toujours eu le secret pour l’apaiser.
Une odeur de café lui parvint aux narines et respira l’arôme qui flottait dans la chambre. Il sauta du lit et enfila son pantalon avant de descendre au raz de chaussé. Quand il ouvrit la porte de la cuisine, il vit sa mère lui adresser un sourire éblouissant, et fut surprit de trouver Dominic Purcell, attablé en train de s’empiffré d’innombrables pans cakes.
- Et gueule d’ange ! Enfin réveillé ? S’écria son ami, lui donnant une tape amical sur son bras.
- Qu’est-ce que tu fous là, vieux ? Demanda Wentworth, d’une voix encore endormie.
- Wentworth !
La voix de sa mère le rappela à l’ordre. Il s’excusa d’un sourire et se versa une tasse de café brûlant.
- Je suis venu te rendre une petite visite et … manger le petit déjeuner, l’informa Dom, mangeant la bouche pleine.
- Bon, il faut que j’y aille les garçons.
Madame Miller embrassa chaleureusement l’ami de son fils et profita de lui donner une tape sur la joue, avant d’ajouter sur un ton autoritaire mais avec un soupçon ironique :
- Dois-je vous apprendre les bonnes manières, jeune homme ! Votre mère ne vous a-t-elle jamais appris qu’il était impoli de parler la bouche pleine ?
Devant le visage hébété de son ami, Wentworth éclata de rire, ce qui lui valu un regard noir de Dominic.
- Euh… excusez-moi, Madame Miller, fit-il d’un air penaud, qui fit redoubler les éclats de rire de Wentworth.
- Bon, cela suffit ! Je t’appellerai dans la soirée, Wenty, l’informa-t-elle en lui donnant un tendre baiser sur la joue, avant de sortir de la pièce.
- Ouh ! J’ai eu chaud ! Dis dont, elle est toujours comme ça avec moi, qu’est-ce que je lui ai fait ? Demanda Dom, d’un air sérieux.
- Mais tu n’as rien fait ! Elle est comme ça avec toi, car elle t’adore, gros bêta !
- Drôle façon de me le montrer !
Dom fixait son ami et comprit à son silence qu’il devait penser à Sarah.
- Tu m’en veux que j’ai prévenu Josh ?
- Non, lâcha Wentworth dans un soupir. Pourquoi t’en voudrais-je ?
- Je sais pas mais…
- Mais quoi ? Demanda le jeune homme, d’un ton las.
- J’ai pensé que c’était mieux ainsi, et imagine si il l’aurait apprit bien plus tard ?
- Ne te justifie pas, vieux. Je vais bien, et si Sarah ne l’a pas fait sortir de sa chambre, c’est qu’elle voulait qu’il reste auprès d’elle, non ?
Wentworth avait dis ces paroles trahissant aucunes émotions, ce qui surprit son ami. Il était très rare de le voir se comporter ainsi, sans aucune lueur dans ses yeux clairs, sans aucune émotions dans sa voix.
- Qu’est-ce que tu as Went ? T’es complètement cinglé ! Hier, tu ne voulais pas le laisser approcher d’elle et aujourd’hui, tu veux me faire croire que tu en a rien à foutre ! A d’autre, Miller…
- Je ne m’en fous pas, Dom ! Seulement, je lui ai promit que je ne m’insinuerai pas dans son mariage, répondit-il, cette fois, une intonation dans sa voix dont Dom décrit qu’il souffrait.
- Excuses-moi, vieux, je ne voulais pas te faire du mal, fit son ami d’une voix sincère.
Les deux hommes échangèrent un regard complice et se mirent à rire. Un peu plus tard, Wentworth accepta l’invitation de Dom, a manger chez lui avec sa famille…
Pendant ce temps là, dans la chambre de la clinique, Sarah était seule. Josh avait passé la nuit avec elle, sur le fauteuil près de son lit. Il venait de la quitter pour rentrer chez eux afin de ramener quelques affaires pour la jeune femme. Tout ce qu’elle avait, était la chemise de Wentworth qui lui avait passé, pendant qu’elle était inconsciente. Mais malgré qu’elle était dans un état second, elle avait entendu les craintes dans la voix de son ami qu’il éprouvait pour elle. Elle ferma les yeux, tentant désespérément de retrouver la chaleur de son corps contre le sien. Comment avait-elle pu résister dans ses bras ? Elle se sentait si bien avec lui et il avait réussi à lui faire libérer ce qu’il la rongeait depuis très longtemps.
Et Josh ! Croyait-il qu’il allait s’en tirer à si bon compte ? Pensa la jeune femme en ramenant la chemise de son ami près de son visage, respirant son odeur. Son mari lui avait demandé des explications, bien sur, s’apercevant qu’elle avait en sa possession une chemise qui n’était pas lui. C’est avec un sourire ironique qu’elle lui avait dit à qui elle appartenait. Mais il n’avait rien rétorqué, il savait que les choses allaient empirés si il s’obstinait sur la relation et l’affection qu’elle portait à son ami.
Un coup timide résonnait à la porte. Sarah mit la chemise qu’elle serrait contre elle, sous l’édredon.
- Entrez !…
La porte s’ouvrit lentement et le visage de Sarah s’éclaira quand elle aperçut sa visiteuse.
- Bonjour, Sarah ! S’exclama la dame en s’approchant vers la malade et l’embrassant d’un tendre baiser.
- Je suis contente de vous revoir, Madame Miller, répondit gaiement la jeune femme.
- Oui, moi aussi, je suis très heureuse de voir ces couleurs sur votre visage. Oh tenez, mon fils m’a demandé de vous rendre votre téléphone, fit-elle en lui donnant le portable.
Sarah fronça les sourcils et prit l’objet que lui tendait la mère de Went. Pourquoi n’était-il pas venu lui-même ? Se demanda-t-elle, inquiète.
- Je sais que vous vous demandez comment se fait-il qu’il n’est pas venu vous voir, mais… nous avons eu une petite discussion, hier soir. Enfin, une petite dispute bien agité, fit-elle d’une voix mélancolique.
- Je ne comprends pas, que voulez-vous dire ? Demanda la jeune femme en bredouillant.
Madame Miller sourit en remarquant l’inquiétude dans les yeux noisette de la jeune femme.
- Mais, ce n’est rien Sarah. Seulement, je me suis énervé sur lui quand il a prononcé des propos ignobles… sur votre mari, Sarah.
- Oh ! Mais ce n’est pas grave, Madame Miller.
- Ah bon ! Mais je me trompe ou j’ai des raisons de croire que vous soutenez le comportement de mon fils à l’égard de votre mari ?
Sarah regarda la mère de son ami et soupçonna à son air outrée qu’elle n’était pas au courant de la situation qui rongeait son fils.
- En fait, si votre fils est très en colère contre Josh, c’est de ma faute… pendant la soirée, où j’ai été malade, nous avions beaucoup discuté tous les deux. Et j’ai finis par lui avouer ce… ce que…
- Sarah ? Si vous ne voulez pas m’en parler, ne vous y sentez pas obligé…
- Non, non… ça va allez, Madame Miller. Au contraire, je n’ai jamais parlé de ceci avec une femme, ajouta Sarah, les larmes aux yeux. Il n’y qu’a Went…
Le visage de Madame Miller s’adoucit et prit la main de la jeune femme, d’un geste réconfortant.
- Je vous écoute, Sarah…
- Merci… j’ai avoué à Wentworth que mon mariage n’était pas très solide ces temps ci, mais cela, il le savait depuis longtemps ! Ce que je ne lui avait jamais dit, c’est qu’un jour, Josh et moi, nous nous sommes disputés, et je ne vous cacherais pas la cause de cette dispute en vous disant qu’il s’agit de l’affection que nous avons l’un pour l’autre, Wentworth et moi. Mais ce jours là, Josh avait dépassé les bornes, il m’avait insulté comme si j’étais le genre d’une actrice qui faisait tout pour arriver à ses fins. Les cris ont été de plus en plus fort, les bousculades sont arrivés et ensuite la gifle…
- Oh, Sarah ! Je suis désolée, je comprends mieux, consola la mère de Wentworth en lui essuyant ses larmes.
- Ne dites pas à Went que je vous ai raconté…
- Vous pouvez compter sur moi, mon enfant… mais que comptez-vous faire de votre mariage ?
La jeune femme étouffa un sanglot mais se reprit en inspirant profondément, avant de répondre d’une voix qui trahissait la complexité de ses sentiments.
- Je ne sais pas… nous avons longuement discuté, hier soir et… il y a trois jours, j’étais prête à demander le divorce, je lui en est parlé et il m’a fait comprendre que nous pouvions nous en sortir, avec le temps… mais ce qui m’a décidé c’est la menace qu’il m’a faite…
- Il vous a menacé ? S’exclama-t-elle d’une voix forte, portant aussitôt ses main à sa bouche.
- Oui, mais ne me demandait plus rien, s’il vous plaît, répondit la jeune femme, versant de grosses larmes chaudes.
Madame Miller respecta sa demande mais ne put s’empêcher de prendre conscience qu’elle risquait peu être d’être en danger avec son époux. Il ressentait à présent une colère en elle et comprit l’état nerveux de son fils. Elle regarda la jeune femme se recroquevillait sur elle-même et distingua que le morceau de tissu qu’elle serrait désespérément contre sa poitrine n’était qu’en faite, la chemise de Wentworth.
Silencieusement, elle prit Sarah dans ses bras, et la berça contre elle jusqu’à ce que ces pleurs cessent, sous le regard noir et narquois de l’homme qui se tenait dans l’embrasure de la porte…
voici la suite
- CHAPITRE 7-
Wentworth s’endormit rapidement en ayant l’image de Sarah devant les yeux. Cela faisait déjà plus de cinq heures qu’il s’était assoupi, épuisé physiquement et moralement des événements des derniers jours. Un bruit le fit ouvrit les paupières et fronça immédiatement les sourcils.
- Mon chéri…
La porte de sa chambre s’ouvrit lentement, laissant apparaître sa mère dans l’embrasure de la porte.
Il poussa un grognement sourd et remonta les couvertures sur son visage.
- Wenty ?
La douce voix de sa mère s’approcha de lui et sentit sa main se posait sur sa tête. Il retira alors, les couvertures et lui sourit.
- Bonjour, mam.
- Tiens, je t’ai monté un bol de soupe, fit-elle d’une voix douce.
- Hum, merci.
Madame Miller regarda son fils tendrement, et s’assied au bord du lit.
- Wenty… Sarah va mieux, mon garçon. Je suis passé à l’hôpital avant de venir te voir, il y a deux heures qu’elle est réveillé…
- Quoi, tu en es sure ? Demanda-t-il, reposant le bol sur la table de chevet.
- Oui, j’en suis certaine. Nous avons discuté toutes les deux, et elle m’a dit que tu ne devais pas t’inquiète pour elle, et qu’elle te remerciait d’être resté à son chevet.
- Mais, comment savais-tu qu’elle était à l’hôpital ? Je ne… je ne t’ai pas prévenu et…
- C’est Dominic qui m’a appelé. Jenny n’était pas là et comme sa femme surveillait déjà Nathan, il a pensé à moi. Et il a très bien fait.
- Tu veux dire que tu es resté avec Sarah ? Demanda-t-il, essayant de se remettre les idées en place.
- Oui, voyons ! Quand tu es parti de l’hôpital, Dominic m’a appelé aussitôt quand il n’arrivait pas à joindre Jenny, comme je te l’ai dit. Ton ami a attendu que j’arrive et il m’a expliqué ce dont souffrait Sarah. Il m’a dit qu’elle se trouvait avec toi, Wentworth et que tu l’avais emmené à la clinique.
Le jeune homme regarda le visage de sa mère, il comprit à son regard qu’elle se faisait du souci pour lui. Mais il se demandait si Josh avait appelé, il tendit son bras et prit le portable de Sarah. Non, aucun appel, aucun message, lut-il en le reposant rageusement.
- Que se passe-t-il, chéri ?
Wentworth poussa un soupir et entreprit de se lever du lit mais sa mère le retint.
- Qu’est-ce que tu fais ?
- Il faut que j’aille la voir, maman !
- Mais tu es fou, mon fils ! Les visites sont terminées, tu as vu l’heure ? Il est plus de vingt et une heure !
- Je ne veux pas la laisser seule, il faut que j’y aille, répondit le jeune homme d’une voix autoritaire.
- Mais elle n’est pas seule, voyons !
A cette phrase, il se retourna vivement vers sa mère, le visage surprit.
- Mais… qui est avec elle ?
S’apercevant que sa mère secouait la tête, il fronça les yeux et lui reposa la question.
- Son mari est à son chevet, il y a trois heures environs. Il m’a dit qu’il revenait d’un voyage d’affaire…
- Quoi ? Mais comment a-t-il su qu’elle était là-bas ?
La mère du jeune homme sursauta au ton de sa voix, et comprit que son fils ne lui disait pas toute la vérité.
- Écoutes, mon garçon. Je ne sais pas ce qu’il te met dans un état pareil, mais je te prie de te calmer ! Fit-elle d’une voix forte et autoritaire, avant d’ajouter d’une voix plus tendre : Josh m’a dit que Dominic était venu l’avertir. Il était rentré depuis le matin même mais pensait que Sarah travaillait. Jamais il ne se doutait qu’elle n’allait pas bien. Et il te remercie d’avoir prit soin d’elle et m’a chargé de te dire que tu ne devais plus te faire du souci pour sa femme, qu’il n’allait plus la quitter, à présent… Qu’est-ce que tu as Wentworth ? Demanda-t-elle soudainement, remarquant le visage de son fils, défait par le désespoir.
Le jeune homme ne répondit pas, il était fou de rage et laissa la colère le submerger. Il balaya d’un geste violent tout ce qui se trouver sur le bureau, installé dans un coin de la pièce.
- Wentworth !
- Qu’as-t-elle dit quand elle la vue ? Comment as-t-elle réagis ? Lui demanda-t-il, les yeux rouges de fureur.
- Mais, elle n’a rien dit, Went. Je suis partie directement après que j’étais certaine qu’elle allait mieux. Les seuls mots qu’elle m’a dit avant que je parte c’est de te remercier et de ne pas de faire du soucis…
Sa mère ne le reconnaissait plus, elle ne l’avais jamais vu dans un état pareil. Lui, son fils, si gentil et attentif, était à cet instant tout ce qu’il détestait chez une personne. Elle se leva soudain et s’approcha de lui lentement. Le jeune homme restait planté devant elle, silencieux en respirant fortement et difficilement. Madame Miller lui caressa la joue d’un geste maternelle et il s’effondra dans ses bras.
Le lendemain matin, quand il se réveilla, il était déjà plus de dix heures et demi. Il se sentait beaucoup mieux et remercia sa mère intérieurement. Elle avait réussit à lui faire entendre raison et l’avait réconforter avec ses mots, ses paroles dont elle avait toujours eu le secret pour l’apaiser.
Une odeur de café lui parvint aux narines et respira l’arôme qui flottait dans la chambre. Il sauta du lit et enfila son pantalon avant de descendre au raz de chaussé. Quand il ouvrit la porte de la cuisine, il vit sa mère lui adresser un sourire éblouissant, et fut surprit de trouver Dominic Purcell, attablé en train de s’empiffré d’innombrables pans cakes.
- Et gueule d’ange ! Enfin réveillé ? S’écria son ami, lui donnant une tape amical sur son bras.
- Qu’est-ce que tu fous là, vieux ? Demanda Wentworth, d’une voix encore endormie.
- Wentworth !
La voix de sa mère le rappela à l’ordre. Il s’excusa d’un sourire et se versa une tasse de café brûlant.
- Je suis venu te rendre une petite visite et … manger le petit déjeuner, l’informa Dom, mangeant la bouche pleine.
- Bon, il faut que j’y aille les garçons.
Madame Miller embrassa chaleureusement l’ami de son fils et profita de lui donner une tape sur la joue, avant d’ajouter sur un ton autoritaire mais avec un soupçon ironique :
- Dois-je vous apprendre les bonnes manières, jeune homme ! Votre mère ne vous a-t-elle jamais appris qu’il était impoli de parler la bouche pleine ?
Devant le visage hébété de son ami, Wentworth éclata de rire, ce qui lui valu un regard noir de Dominic.
- Euh… excusez-moi, Madame Miller, fit-il d’un air penaud, qui fit redoubler les éclats de rire de Wentworth.
- Bon, cela suffit ! Je t’appellerai dans la soirée, Wenty, l’informa-t-elle en lui donnant un tendre baiser sur la joue, avant de sortir de la pièce.
- Ouh ! J’ai eu chaud ! Dis dont, elle est toujours comme ça avec moi, qu’est-ce que je lui ai fait ? Demanda Dom, d’un air sérieux.
- Mais tu n’as rien fait ! Elle est comme ça avec toi, car elle t’adore, gros bêta !
- Drôle façon de me le montrer !
Dom fixait son ami et comprit à son silence qu’il devait penser à Sarah.
- Tu m’en veux que j’ai prévenu Josh ?
- Non, lâcha Wentworth dans un soupir. Pourquoi t’en voudrais-je ?
- Je sais pas mais…
- Mais quoi ? Demanda le jeune homme, d’un ton las.
- J’ai pensé que c’était mieux ainsi, et imagine si il l’aurait apprit bien plus tard ?
- Ne te justifie pas, vieux. Je vais bien, et si Sarah ne l’a pas fait sortir de sa chambre, c’est qu’elle voulait qu’il reste auprès d’elle, non ?
Wentworth avait dis ces paroles trahissant aucunes émotions, ce qui surprit son ami. Il était très rare de le voir se comporter ainsi, sans aucune lueur dans ses yeux clairs, sans aucune émotions dans sa voix.
- Qu’est-ce que tu as Went ? T’es complètement cinglé ! Hier, tu ne voulais pas le laisser approcher d’elle et aujourd’hui, tu veux me faire croire que tu en a rien à foutre ! A d’autre, Miller…
- Je ne m’en fous pas, Dom ! Seulement, je lui ai promit que je ne m’insinuerai pas dans son mariage, répondit-il, cette fois, une intonation dans sa voix dont Dom décrit qu’il souffrait.
- Excuses-moi, vieux, je ne voulais pas te faire du mal, fit son ami d’une voix sincère.
Les deux hommes échangèrent un regard complice et se mirent à rire. Un peu plus tard, Wentworth accepta l’invitation de Dom, a manger chez lui avec sa famille…
Pendant ce temps là, dans la chambre de la clinique, Sarah était seule. Josh avait passé la nuit avec elle, sur le fauteuil près de son lit. Il venait de la quitter pour rentrer chez eux afin de ramener quelques affaires pour la jeune femme. Tout ce qu’elle avait, était la chemise de Wentworth qui lui avait passé, pendant qu’elle était inconsciente. Mais malgré qu’elle était dans un état second, elle avait entendu les craintes dans la voix de son ami qu’il éprouvait pour elle. Elle ferma les yeux, tentant désespérément de retrouver la chaleur de son corps contre le sien. Comment avait-elle pu résister dans ses bras ? Elle se sentait si bien avec lui et il avait réussi à lui faire libérer ce qu’il la rongeait depuis très longtemps.
Et Josh ! Croyait-il qu’il allait s’en tirer à si bon compte ? Pensa la jeune femme en ramenant la chemise de son ami près de son visage, respirant son odeur. Son mari lui avait demandé des explications, bien sur, s’apercevant qu’elle avait en sa possession une chemise qui n’était pas lui. C’est avec un sourire ironique qu’elle lui avait dit à qui elle appartenait. Mais il n’avait rien rétorqué, il savait que les choses allaient empirés si il s’obstinait sur la relation et l’affection qu’elle portait à son ami.
Un coup timide résonnait à la porte. Sarah mit la chemise qu’elle serrait contre elle, sous l’édredon.
- Entrez !…
La porte s’ouvrit lentement et le visage de Sarah s’éclaira quand elle aperçut sa visiteuse.
- Bonjour, Sarah ! S’exclama la dame en s’approchant vers la malade et l’embrassant d’un tendre baiser.
- Je suis contente de vous revoir, Madame Miller, répondit gaiement la jeune femme.
- Oui, moi aussi, je suis très heureuse de voir ces couleurs sur votre visage. Oh tenez, mon fils m’a demandé de vous rendre votre téléphone, fit-elle en lui donnant le portable.
Sarah fronça les sourcils et prit l’objet que lui tendait la mère de Went. Pourquoi n’était-il pas venu lui-même ? Se demanda-t-elle, inquiète.
- Je sais que vous vous demandez comment se fait-il qu’il n’est pas venu vous voir, mais… nous avons eu une petite discussion, hier soir. Enfin, une petite dispute bien agité, fit-elle d’une voix mélancolique.
- Je ne comprends pas, que voulez-vous dire ? Demanda la jeune femme en bredouillant.
Madame Miller sourit en remarquant l’inquiétude dans les yeux noisette de la jeune femme.
- Mais, ce n’est rien Sarah. Seulement, je me suis énervé sur lui quand il a prononcé des propos ignobles… sur votre mari, Sarah.
- Oh ! Mais ce n’est pas grave, Madame Miller.
- Ah bon ! Mais je me trompe ou j’ai des raisons de croire que vous soutenez le comportement de mon fils à l’égard de votre mari ?
Sarah regarda la mère de son ami et soupçonna à son air outrée qu’elle n’était pas au courant de la situation qui rongeait son fils.
- En fait, si votre fils est très en colère contre Josh, c’est de ma faute… pendant la soirée, où j’ai été malade, nous avions beaucoup discuté tous les deux. Et j’ai finis par lui avouer ce… ce que…
- Sarah ? Si vous ne voulez pas m’en parler, ne vous y sentez pas obligé…
- Non, non… ça va allez, Madame Miller. Au contraire, je n’ai jamais parlé de ceci avec une femme, ajouta Sarah, les larmes aux yeux. Il n’y qu’a Went…
Le visage de Madame Miller s’adoucit et prit la main de la jeune femme, d’un geste réconfortant.
- Je vous écoute, Sarah…
- Merci… j’ai avoué à Wentworth que mon mariage n’était pas très solide ces temps ci, mais cela, il le savait depuis longtemps ! Ce que je ne lui avait jamais dit, c’est qu’un jour, Josh et moi, nous nous sommes disputés, et je ne vous cacherais pas la cause de cette dispute en vous disant qu’il s’agit de l’affection que nous avons l’un pour l’autre, Wentworth et moi. Mais ce jours là, Josh avait dépassé les bornes, il m’avait insulté comme si j’étais le genre d’une actrice qui faisait tout pour arriver à ses fins. Les cris ont été de plus en plus fort, les bousculades sont arrivés et ensuite la gifle…
- Oh, Sarah ! Je suis désolée, je comprends mieux, consola la mère de Wentworth en lui essuyant ses larmes.
- Ne dites pas à Went que je vous ai raconté…
- Vous pouvez compter sur moi, mon enfant… mais que comptez-vous faire de votre mariage ?
La jeune femme étouffa un sanglot mais se reprit en inspirant profondément, avant de répondre d’une voix qui trahissait la complexité de ses sentiments.
- Je ne sais pas… nous avons longuement discuté, hier soir et… il y a trois jours, j’étais prête à demander le divorce, je lui en est parlé et il m’a fait comprendre que nous pouvions nous en sortir, avec le temps… mais ce qui m’a décidé c’est la menace qu’il m’a faite…
- Il vous a menacé ? S’exclama-t-elle d’une voix forte, portant aussitôt ses main à sa bouche.
- Oui, mais ne me demandait plus rien, s’il vous plaît, répondit la jeune femme, versant de grosses larmes chaudes.
Madame Miller respecta sa demande mais ne put s’empêcher de prendre conscience qu’elle risquait peu être d’être en danger avec son époux. Il ressentait à présent une colère en elle et comprit l’état nerveux de son fils. Elle regarda la jeune femme se recroquevillait sur elle-même et distingua que le morceau de tissu qu’elle serrait désespérément contre sa poitrine n’était qu’en faite, la chemise de Wentworth.
Silencieusement, elle prit Sarah dans ses bras, et la berça contre elle jusqu’à ce que ces pleurs cessent, sous le regard noir et narquois de l’homme qui se tenait dans l’embrasure de la porte…
nol59- Déchiffre l'origami
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Re: "DESTIN CROISE" WentSa...
FANTASTIQUE passage!!!!!
Heureusement que Went peut compter sur sa maman!!!
Par contre j'aimerais savoir se que ce cretin de Josh est aller dire a Sara mais queil idiot ce type!!!!!!!!!!!
vivement la suite!!!!!!!!!!!!
Heureusement que Went peut compter sur sa maman!!!
Par contre j'aimerais savoir se que ce cretin de Josh est aller dire a Sara mais queil idiot ce type!!!!!!!!!!!
vivement la suite!!!!!!!!!!!!
nestella- Rendez vous avec Pope
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Re: "DESTIN CROISE" WentSa...
Jadooooooooooooooooooe madame Miller elle est tou simplement trooo trooo drole gentille douce et tout mais je ladoooorrr et comme elle fait avec Sarah mais went nabandonne pas ba toi !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
miss_sa_69- De retour à Chicago
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Re: "DESTIN CROISE" WentSa...
ouh ce Josh
mais pour qui il se prend ce
vite une suite
PS: elle est génial Mme Miller.
mais pour qui il se prend ce
vite une suite
PS: elle est génial Mme Miller.
lily24- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: "DESTIN CROISE" WentSa...
Qui les observent????????? c'est ce con de Josh??????? trop gentil la maman de Went!
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
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Re: "DESTIN CROISE" WentSa...
j'adore !! o mais ce josh !!
la suite stp !!
la suite stp !!
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
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Date d'inscription : 20/01/2007
Re: "DESTIN CROISE" WentSa...
je veux une suite !! c'est génial !!!
anso26- Retrouve Steadman
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Localisation : à los angeles avec went et sarah
Date d'inscription : 30/12/2006
Re: "DESTIN CROISE" WentSa...
merci pour vos coms
voici la suite
Une grognement sourd fit sursauter les deux femmes qui tournèrent la tête vers la porte. En apercevant Josh, la mère de Wentworth eut un haut de cœur.
- Bonjour !
La salutation avait jaillit avec désinvolture et Sarah ne put s’empêcher de sourire.
- Bonjour Madame Miller ! Répondit froidement l’homme en s’approchant de son épouse. Tiens voilà tes affaires, chérie.
Sarah prit le sac qu’il lui tendit et dans son geste, la chemise de Wentworth tomba sur le sol.
Silencieusement, Madame Miller la ramassa et profita que Josh tournait le dos, admirant la vue par la fenêtre, pour la glissait sous les draps. Les deux femmes s’échangèrent un regard complice.
- Bon, il faut que j’y aille, informa-t-elle, après le clin d’œil rassurant que Sarah lui fit.
- Merci beaucoup d’être passé, Madame Miller. Ça m’a fait très plaisir, et dites à Wentworth que je l’embrasse, fit-elle en souriant.
- Je n’y manquerais pas, Sarah, répondit la femme, chaleureusement avant de saluer Josh d’un hochement rapide de la tête.
Après que la porte fut refermé, Josh s’installa sur la chaise, face à la jeune femme.
- J’ai l’impression qu’elle ne m’aime pas beaucoup !
- Josh ! S’exclama Sarah d’un ton ironique, continuant sur la même intonation, elle ajouta : Pourquoi penses-tu cela ? Tu adores son fils, n’est-ce pas !
La voix de la jeune femme trahissait la rancœur qu’elle éprouvait pour cet homme.
- Écoutes, Sarah ! Si je t’ai fait cette menace, c’est pour ton bien ! Tu imagines les titres des journaux si jamais nous divorçons ? Ta carrière en prendra un coup sérieusement et penses aussi à la carrière de ton cher ami ! Tu crois vraiment QUE les fans, ainsi que la presse du monde entier seront ravis d’apprendre que Sarah Wayne Callies plaque tout, divorce et abandonne sa famille sans états d’âmes car elle est folle amoureuse du sacré Wentworth Miller, ton amant virtuel dans la série !
Il s’interrompit et éclata d’un rire cynique qui brisa le cœur de la jeune femme.
- Ton silence est éloquent ! Tu es bien amoureuse de lui, je me trompe ?
Sarah le fusilla du regard, se qui le fit sourire.
- Tu me dégouttes !
- Hum… je sais, ma chérie. Mais tu sais tout comme moi que son agent qui est chargé de son image envers la presse ne supportera pas ce genre de scandale ! Et Miller a accepté les termes du contrat car il s’est bien que s’il n’est plus célibataire, ses fans du sexe féminins se feront moins nombreuses… La vie est ainsi, Sarah et tu dois l’accepter !
Sarah retenait les larmes qu’elle avait envie de verser à ses paroles, mais elle ne lui ferait pas le plaisir de la voir malheureuse. Josh avait raison, le pire, c’est qu’il avait raison ! Se répéta la jeune femme. Wentworth était aux yeux de tous, le célibataire dont toutes les femmes rêvaient de conquérir, elle ne pouvait pas faire éclater un scandale que Josh se ferait un plaisir à naître. Elle était prise au piège, il fallait qu’elle se montre forte, et de laisser taire ses sentiments pour Wentworth…
- Tu sais…ok ! Mais saches qu’il n’y aura plus jamais rien entre nous, l’annonça-t-elle, d’une voix faible, vidée, trahissant le néant qu’elle éprouvait dans le plus profond de son âme.
- Oh, je m’en doute ! Mais en public, ma chérie, nous ferons aux yeux de tous un couple parfait !
Quelques heures plus tard, alors que Wentworth quitta la maison de Dominic, il roula vers la clinique, dans l’espoir qu’elle se trouve seule. Il avait envie de la prévenir avant de sa visite mais il ne savait pas si sa mère était déjà passé la voir pour lui remettre son portable. Il poussa un soupir et arrêta le 4x4 sur le parking de l’hôpital.
C’est avec des pas rapides qu’il traversa le hall avant de s’arrêter devant le bureau d’accueil. Il demanda à l’infirmière qui s’y trouvé, des nouvelles de Sarah. La jeune femme lui répondit avec un large sourire, quand elle le reconnut.
- Madame Wayne Callies va beaucoup mieux, Monsieur Miller. Nous avons reçu ses examens, et tout est normal, fit-elle en feuilletant le dossier rapidement. Oh ! Attendez…
- Que se passe-t-il ? Demanda Wentworth d’une voix inquiète à la vue du froncement des paupières de la jeune femme.
- Euh… je ne suis pas certaine mais son examen de sang est à refaire… oh, ne vous inquiétez pas, Wen… Monsieur Miller. Ces choses arrivent très souvent, ma collègue lui refera une prise de sang demain matin.
- Très bien, merci, Mademoiselle.
- Euh…
- Oui ?
- Pourrais-je vous demander un autographe ? demanda l’infirmière en lui souriant d’un air charmeur.
Le jeune homme ria devant le regard explicite de la jeune femme.
- Bien sur, pas de soucis… vous vous appelez ? Demanda-t-il, relevant un œil vers elle, avant d’écrire sur la feuille qu’elle lui avait donné.
Après que le jeune homme lui remit le papier avec sa signature, il profita de se retourner vers elle et demanda, de son plus beau sourire :
- Savez-vous si Sarah est seule ?
- Euh… oui, elle est seule.
- Merci, fit-il, en s’apprêtant à partir quand l’infirmière le retint par le bras.
- Euh, attendez. Je ne sais pas si je devrais vous le dire, mais…
Wentworth fronça les yeux, inquiet.
- Oui ?
- En fait, son mari est partit il y a près d’une heure… avant des éclats de voix ont jaillit de la chambre et quand j’ai vu son époux partir… j’ai été voire si elle allait bien…
L’infirmière s’interrompit un instant, se demandent si elle avait bien fait de l’avertir, à en voir l’expression de son visage. Wentworth serra les poing, son regard d’un bleu azur, auparavant si riant, n’était plus que sombre et sinistre. La leur brillante avait tout simplement disparut de ses pupilles. Il fit un effort pour se ressaisir et invita la jeune femme a continuer.
- Euh, quand je suis entré dans sa chambre, elle était en larme, finit-elle par lui annoncer d’une voix compatissante dans la tristesse de l’actrice.
- Merci, répondit simplement avant de tourner les talons.
Wentworth ne frappa pas à la porte de la chambre, il l’ouvrit à la volée et découvrit seulement le dos de la jeune femme. Elle était tournait sur le côté, et remarqua les tremblements de son corps en cause des sanglots qu’elle refoulait. Il s’approcha d’elle et lui caressa les cheveux. Sans rien dire, et sans se retourner, elle agrippa sa main et la porta à ses lèvres.
- Sarah…
Le jeune homme la fit tourner délicatement vers lui et la prit dans ses bras. La jeune femme pleurait à chaudes larmes et s’accrocha au cou de Wentworth comme si s’était le seul point qui la tenait en vie.
- Que se passe-t-il, ma chérie ? Demanda Wentworth d’une voix tendre en posant son front contre le sien.
- Je suis contente de te voir, Went… c’est tout, répondit-elle d’une voix mal assurée.
Surprit par ce mensonge, il lui prit le visage dans ses mains et fixa son regard dans le sien.
- Ne me ment pas, Sarah. C’est Josh ! N’est-ce pas ?
Sarah le regarda d’un air impuissant, mais elle devait lui dire que tout aller bien même si elle n’avait jamais souffert d’une telle manière auparavant.
- Je t’assure que je vais beaucoup mieux, Wenty…
- Alors pourquoi pleures-tu ? Lui demanda le jeune homme en essuyant ses larmes.
La jeune femme s’empêcha de lui prendre ses lèvres, si proches de son visage. Elle ressentait toujours ses fourmillements, lui parcourir le ventre quand il posait les mains sur elle. Elle trouva la force de se reculer un peu, malgré la sensation agréable de sentir son souffle chaud lui caressait la peau.
Contraint par son geste, Wentworth se redressa et enfonça les mains dans ses poches, émettant un soupir de lassitude.
- Écoutes, Sarah. Je sais que je t’ai promis que je ne m’insinuerais pas dans ton mariage, mais si par malheur il ose encore te toucher…
- Wentworth… c’est…c’est mon mari. Nous avons discuté et…
Une boule d’angoisse monta le long de la gorge du jeune homme et manqua d’air. Il tenta de reprendre une respiration régulière et refoula l’eau salée qui lui montait dangereusement aux yeux.
S’installant sur la chaise à côté du lit, il lui prit la main et lui demanda :
- Tu ne veux plus divorcer ?
Sarah sentit la contraction des muscles de Wentworth au contact de ses doigts qui se crispèrent involontairement sur sa main.
- Non, Went… c’est mieux ainsi, crois-moi ! Répondit-elle, plongeant son regard humide dans le sien.
La jeune femme ne savait pas où elle avait puisé la force qui agissait en elle pour ne pas baisser les yeux devant le regard sombre de son ami. Elle serra sa main, à son tour et poussa un faible rire afin de ne pas trahir le désespoir qu’elle éprouvait à cet instant.
- Tu…
- Sarah ! Tu ne peux pas rester avec lui, je…
- Non ! Wentworth ! Si tu m’aimes ne serais-ce qu’un peu, n’ajoutes plus rien, je t’en prie.. je n’ai pas envie de perdre ce qui nous lie, alors tiens, en toi à ta promesse…
Tout en parlant, la jeune femme caressait le visage blême de Wentworth. A son supplice, il lui fallu quelques secondes avant de réussi à entrouvrir ses lèvres et de prononcer ces mots :
- Très bien, Sarah. Toi seul c’est ce dont tu as besoin, fit-il avant de se lever brusquement.
La jeune femme fut d’abord soulagé mais elle doutait qu’il arrive à tenir cette difficile promesse, mais il le fallait. Il risquait de perdre beaucoup, et elle était certaine que Josh ferai tout ce qu’il est possible de faire pour le faire perdre pied, elle ne pouvait se le permettre. Elle aimait beaucoup trop Wentworth.
Elle fixa un moment le jeune homme qui se passait fébrilement les mains sur son visage, comme si il avait envie d’effacer la douleur, leur douleur à tous deux.
- Merci, Went, murmura-t-elle.
- Merci !
Le ton du jeune homme la fit sursauter. Elle le regarda s’approcher dangereusement d’elle, les mâchoires crispées.
- Sarah, regarde-moi !
La jeune femme obéit oisivement et rebaissa aussitôt les paupières.
- Regarde-moi dans les yeux, Sarah ! Répéta Wentworth d’une voix de plus en plus forte.
Doucement elle releva la tête et fixa ses pupilles où elle pensa déchiffrer de la douleur, de la haine…
- Dis-moi juste une seule fois dans les yeux, que tu ne m’aimes pas et que je ne suis qu’un ami pour toi ! Je te demande juste ça, Sarah !
Devant l’ultimatum inconcevable du jeune homme, Sarah ferma les yeux un court instant et finit par les rouvrir. A ce geste, ses larmes s’échappèrent.
- Sors d’ici, Went…
Furieux, il s’avança encore plus près et lui agrippa les épaules, sans ménagement.
- Très bien, Sarah ! Je vais sortir de cette chambre mais sois certaine que le baiser que je vais te donner sera le dernier, et nous resterons amis, oui, ça je te le promet, Sarah !
Sarah resta figé, choquée par ses paroles, elle baissa la tête. Wentworth la lui releva aussitôt de ses mains et plongea son regard bleu humide dans celui de la jeune femme.
C’est alors qu’il lui prit les lèvres violemment, étouffant ses protestations. Elle s’était d’abord raidie pour tenter de résister aux sensations brûlantes qu’il faisait naître en elle. Mais cet homme exerçait sur elle un pouvoir irrésistible, et elle cessa de lutter contre cette douce chaleur qui s’insinuait en elle. Le baiser de Wentworth se fit plus tendre, provocant, exigeant.
Lorsque enfin il la relâcha, elle faillit le retenir, lui crier son désespoir. Mais elle se tût, ses yeux rivés sur le visage sombre de Wentworth…
voici la suite
-CHAPITRE 8-
Une grognement sourd fit sursauter les deux femmes qui tournèrent la tête vers la porte. En apercevant Josh, la mère de Wentworth eut un haut de cœur.
- Bonjour !
La salutation avait jaillit avec désinvolture et Sarah ne put s’empêcher de sourire.
- Bonjour Madame Miller ! Répondit froidement l’homme en s’approchant de son épouse. Tiens voilà tes affaires, chérie.
Sarah prit le sac qu’il lui tendit et dans son geste, la chemise de Wentworth tomba sur le sol.
Silencieusement, Madame Miller la ramassa et profita que Josh tournait le dos, admirant la vue par la fenêtre, pour la glissait sous les draps. Les deux femmes s’échangèrent un regard complice.
- Bon, il faut que j’y aille, informa-t-elle, après le clin d’œil rassurant que Sarah lui fit.
- Merci beaucoup d’être passé, Madame Miller. Ça m’a fait très plaisir, et dites à Wentworth que je l’embrasse, fit-elle en souriant.
- Je n’y manquerais pas, Sarah, répondit la femme, chaleureusement avant de saluer Josh d’un hochement rapide de la tête.
Après que la porte fut refermé, Josh s’installa sur la chaise, face à la jeune femme.
- J’ai l’impression qu’elle ne m’aime pas beaucoup !
- Josh ! S’exclama Sarah d’un ton ironique, continuant sur la même intonation, elle ajouta : Pourquoi penses-tu cela ? Tu adores son fils, n’est-ce pas !
La voix de la jeune femme trahissait la rancœur qu’elle éprouvait pour cet homme.
- Écoutes, Sarah ! Si je t’ai fait cette menace, c’est pour ton bien ! Tu imagines les titres des journaux si jamais nous divorçons ? Ta carrière en prendra un coup sérieusement et penses aussi à la carrière de ton cher ami ! Tu crois vraiment QUE les fans, ainsi que la presse du monde entier seront ravis d’apprendre que Sarah Wayne Callies plaque tout, divorce et abandonne sa famille sans états d’âmes car elle est folle amoureuse du sacré Wentworth Miller, ton amant virtuel dans la série !
Il s’interrompit et éclata d’un rire cynique qui brisa le cœur de la jeune femme.
- Ton silence est éloquent ! Tu es bien amoureuse de lui, je me trompe ?
Sarah le fusilla du regard, se qui le fit sourire.
- Tu me dégouttes !
- Hum… je sais, ma chérie. Mais tu sais tout comme moi que son agent qui est chargé de son image envers la presse ne supportera pas ce genre de scandale ! Et Miller a accepté les termes du contrat car il s’est bien que s’il n’est plus célibataire, ses fans du sexe féminins se feront moins nombreuses… La vie est ainsi, Sarah et tu dois l’accepter !
Sarah retenait les larmes qu’elle avait envie de verser à ses paroles, mais elle ne lui ferait pas le plaisir de la voir malheureuse. Josh avait raison, le pire, c’est qu’il avait raison ! Se répéta la jeune femme. Wentworth était aux yeux de tous, le célibataire dont toutes les femmes rêvaient de conquérir, elle ne pouvait pas faire éclater un scandale que Josh se ferait un plaisir à naître. Elle était prise au piège, il fallait qu’elle se montre forte, et de laisser taire ses sentiments pour Wentworth…
- Tu sais…ok ! Mais saches qu’il n’y aura plus jamais rien entre nous, l’annonça-t-elle, d’une voix faible, vidée, trahissant le néant qu’elle éprouvait dans le plus profond de son âme.
- Oh, je m’en doute ! Mais en public, ma chérie, nous ferons aux yeux de tous un couple parfait !
Quelques heures plus tard, alors que Wentworth quitta la maison de Dominic, il roula vers la clinique, dans l’espoir qu’elle se trouve seule. Il avait envie de la prévenir avant de sa visite mais il ne savait pas si sa mère était déjà passé la voir pour lui remettre son portable. Il poussa un soupir et arrêta le 4x4 sur le parking de l’hôpital.
C’est avec des pas rapides qu’il traversa le hall avant de s’arrêter devant le bureau d’accueil. Il demanda à l’infirmière qui s’y trouvé, des nouvelles de Sarah. La jeune femme lui répondit avec un large sourire, quand elle le reconnut.
- Madame Wayne Callies va beaucoup mieux, Monsieur Miller. Nous avons reçu ses examens, et tout est normal, fit-elle en feuilletant le dossier rapidement. Oh ! Attendez…
- Que se passe-t-il ? Demanda Wentworth d’une voix inquiète à la vue du froncement des paupières de la jeune femme.
- Euh… je ne suis pas certaine mais son examen de sang est à refaire… oh, ne vous inquiétez pas, Wen… Monsieur Miller. Ces choses arrivent très souvent, ma collègue lui refera une prise de sang demain matin.
- Très bien, merci, Mademoiselle.
- Euh…
- Oui ?
- Pourrais-je vous demander un autographe ? demanda l’infirmière en lui souriant d’un air charmeur.
Le jeune homme ria devant le regard explicite de la jeune femme.
- Bien sur, pas de soucis… vous vous appelez ? Demanda-t-il, relevant un œil vers elle, avant d’écrire sur la feuille qu’elle lui avait donné.
Après que le jeune homme lui remit le papier avec sa signature, il profita de se retourner vers elle et demanda, de son plus beau sourire :
- Savez-vous si Sarah est seule ?
- Euh… oui, elle est seule.
- Merci, fit-il, en s’apprêtant à partir quand l’infirmière le retint par le bras.
- Euh, attendez. Je ne sais pas si je devrais vous le dire, mais…
Wentworth fronça les yeux, inquiet.
- Oui ?
- En fait, son mari est partit il y a près d’une heure… avant des éclats de voix ont jaillit de la chambre et quand j’ai vu son époux partir… j’ai été voire si elle allait bien…
L’infirmière s’interrompit un instant, se demandent si elle avait bien fait de l’avertir, à en voir l’expression de son visage. Wentworth serra les poing, son regard d’un bleu azur, auparavant si riant, n’était plus que sombre et sinistre. La leur brillante avait tout simplement disparut de ses pupilles. Il fit un effort pour se ressaisir et invita la jeune femme a continuer.
- Euh, quand je suis entré dans sa chambre, elle était en larme, finit-elle par lui annoncer d’une voix compatissante dans la tristesse de l’actrice.
- Merci, répondit simplement avant de tourner les talons.
Wentworth ne frappa pas à la porte de la chambre, il l’ouvrit à la volée et découvrit seulement le dos de la jeune femme. Elle était tournait sur le côté, et remarqua les tremblements de son corps en cause des sanglots qu’elle refoulait. Il s’approcha d’elle et lui caressa les cheveux. Sans rien dire, et sans se retourner, elle agrippa sa main et la porta à ses lèvres.
- Sarah…
Le jeune homme la fit tourner délicatement vers lui et la prit dans ses bras. La jeune femme pleurait à chaudes larmes et s’accrocha au cou de Wentworth comme si s’était le seul point qui la tenait en vie.
- Que se passe-t-il, ma chérie ? Demanda Wentworth d’une voix tendre en posant son front contre le sien.
- Je suis contente de te voir, Went… c’est tout, répondit-elle d’une voix mal assurée.
Surprit par ce mensonge, il lui prit le visage dans ses mains et fixa son regard dans le sien.
- Ne me ment pas, Sarah. C’est Josh ! N’est-ce pas ?
Sarah le regarda d’un air impuissant, mais elle devait lui dire que tout aller bien même si elle n’avait jamais souffert d’une telle manière auparavant.
- Je t’assure que je vais beaucoup mieux, Wenty…
- Alors pourquoi pleures-tu ? Lui demanda le jeune homme en essuyant ses larmes.
La jeune femme s’empêcha de lui prendre ses lèvres, si proches de son visage. Elle ressentait toujours ses fourmillements, lui parcourir le ventre quand il posait les mains sur elle. Elle trouva la force de se reculer un peu, malgré la sensation agréable de sentir son souffle chaud lui caressait la peau.
Contraint par son geste, Wentworth se redressa et enfonça les mains dans ses poches, émettant un soupir de lassitude.
- Écoutes, Sarah. Je sais que je t’ai promis que je ne m’insinuerais pas dans ton mariage, mais si par malheur il ose encore te toucher…
- Wentworth… c’est…c’est mon mari. Nous avons discuté et…
Une boule d’angoisse monta le long de la gorge du jeune homme et manqua d’air. Il tenta de reprendre une respiration régulière et refoula l’eau salée qui lui montait dangereusement aux yeux.
S’installant sur la chaise à côté du lit, il lui prit la main et lui demanda :
- Tu ne veux plus divorcer ?
Sarah sentit la contraction des muscles de Wentworth au contact de ses doigts qui se crispèrent involontairement sur sa main.
- Non, Went… c’est mieux ainsi, crois-moi ! Répondit-elle, plongeant son regard humide dans le sien.
La jeune femme ne savait pas où elle avait puisé la force qui agissait en elle pour ne pas baisser les yeux devant le regard sombre de son ami. Elle serra sa main, à son tour et poussa un faible rire afin de ne pas trahir le désespoir qu’elle éprouvait à cet instant.
- Tu…
- Sarah ! Tu ne peux pas rester avec lui, je…
- Non ! Wentworth ! Si tu m’aimes ne serais-ce qu’un peu, n’ajoutes plus rien, je t’en prie.. je n’ai pas envie de perdre ce qui nous lie, alors tiens, en toi à ta promesse…
Tout en parlant, la jeune femme caressait le visage blême de Wentworth. A son supplice, il lui fallu quelques secondes avant de réussi à entrouvrir ses lèvres et de prononcer ces mots :
- Très bien, Sarah. Toi seul c’est ce dont tu as besoin, fit-il avant de se lever brusquement.
La jeune femme fut d’abord soulagé mais elle doutait qu’il arrive à tenir cette difficile promesse, mais il le fallait. Il risquait de perdre beaucoup, et elle était certaine que Josh ferai tout ce qu’il est possible de faire pour le faire perdre pied, elle ne pouvait se le permettre. Elle aimait beaucoup trop Wentworth.
Elle fixa un moment le jeune homme qui se passait fébrilement les mains sur son visage, comme si il avait envie d’effacer la douleur, leur douleur à tous deux.
- Merci, Went, murmura-t-elle.
- Merci !
Le ton du jeune homme la fit sursauter. Elle le regarda s’approcher dangereusement d’elle, les mâchoires crispées.
- Sarah, regarde-moi !
La jeune femme obéit oisivement et rebaissa aussitôt les paupières.
- Regarde-moi dans les yeux, Sarah ! Répéta Wentworth d’une voix de plus en plus forte.
Doucement elle releva la tête et fixa ses pupilles où elle pensa déchiffrer de la douleur, de la haine…
- Dis-moi juste une seule fois dans les yeux, que tu ne m’aimes pas et que je ne suis qu’un ami pour toi ! Je te demande juste ça, Sarah !
Devant l’ultimatum inconcevable du jeune homme, Sarah ferma les yeux un court instant et finit par les rouvrir. A ce geste, ses larmes s’échappèrent.
- Sors d’ici, Went…
Furieux, il s’avança encore plus près et lui agrippa les épaules, sans ménagement.
- Très bien, Sarah ! Je vais sortir de cette chambre mais sois certaine que le baiser que je vais te donner sera le dernier, et nous resterons amis, oui, ça je te le promet, Sarah !
Sarah resta figé, choquée par ses paroles, elle baissa la tête. Wentworth la lui releva aussitôt de ses mains et plongea son regard bleu humide dans celui de la jeune femme.
C’est alors qu’il lui prit les lèvres violemment, étouffant ses protestations. Elle s’était d’abord raidie pour tenter de résister aux sensations brûlantes qu’il faisait naître en elle. Mais cet homme exerçait sur elle un pouvoir irrésistible, et elle cessa de lutter contre cette douce chaleur qui s’insinuait en elle. Le baiser de Wentworth se fit plus tendre, provocant, exigeant.
Lorsque enfin il la relâcha, elle faillit le retenir, lui crier son désespoir. Mais elle se tût, ses yeux rivés sur le visage sombre de Wentworth…
nol59- Déchiffre l'origami
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Age : 46
Localisation : dans les bras de Went
Date d'inscription : 21/03/2007
Re: "DESTIN CROISE" WentSa...
A non mais moi chui accro a ta fic jaime trooo la madame Miller cest ma coupiiine mais jtedemande une suiiiiiite en urgence la tu peux pas me laissser comme ca!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
miss_sa_69- De retour à Chicago
- Nombre de messages : 2190
Age : 34
Localisation : Seule, et bien.....
Date d'inscription : 01/02/2007
Re: "DESTIN CROISE" WentSa...
super cette suite
mais il commence sérieusement à me gonfler son mari
c'est minable ce qu'il lui fait
vite une suite
mais il commence sérieusement à me gonfler son mari
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lily24- Rattrapé par Mahone et Kellerman
- Nombre de messages : 881
Age : 41
Localisation : dans les nuages...
Date d'inscription : 06/04/2007
Page 2 sur 17 • 1, 2, 3 ... 9 ... 17
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