Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
+13
ponou
jateuse-audrey
suzie014
laurams74
ion_ion
chachou18
nestella
lily24
Sara59
nath
sarascofield
ENNEADE
soso_burrows
17 participants
Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
Page 10 sur 14
Page 10 sur 14 • 1 ... 6 ... 9, 10, 11, 12, 13, 14
Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
whaou !!!!!!!!!!! comment je suis trop happy la !!!!!! ils vont se retrouver c'est géant !!!!!!!!
par contre trop deg que leur plan est pas fonctionné
trop hate de voir les retrouvaillles !!!!!!!!!!
vite la suite stp !!!!!!!!!
par contre trop deg que leur plan est pas fonctionné
trop hate de voir les retrouvaillles !!!!!!!!!!
vite la suite stp !!!!!!!!!
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
- Nombre de messages : 6508
Age : 32
Localisation : dans les bras de Michael
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
tu me fais peur... tout ne vas pas être aussi simple je te connais toi aussi tu fais des coups tordus
ENNEADE- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1292
Age : 45
Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
ENNEADE a écrit:tu me fais peur... tout ne vas pas être aussi simple je te connais toi aussi tu fais des coups tordus
Ouais jsuis d'accord avec toi, mais pour l'instant j'ai trop hate qu'ils se retrouvent jsuis sur que ça va être un super beau moment allez juis prête envoie la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
- Nombre de messages : 5178
Age : 36
Localisation : J'en sais trop rien, je médite!
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
Bon, je vous mets la suite...
SUITE :
15 Décembre – 8 :00 am
Jane faisait les cent pas dans la cuisine. Déjà plus de quinze jours que Lincoln, Michael et Paul aurait dû les rejoindre au Panama, et pourtant, toujours rien, pas l’ombre d’un indice. Elle commençait à se demander s’il ne leur était pas arrivé malheur. Si la compagnie n’avait pas finalement réussi à leur régler leur compte.
Un seul coup de téléphone depuis le premier, juste pour lui indiquer que leur voyage prendrait plus de temps que prévu, de manière à brouiller les pistes. Mais quinze jours ! C’était énorme et beaucoup trop au goût de Jane. Voir Sara qui n’était au courant de rien se résigner chaque jour à affronter ses prochaines responsabilités seules, et Elena, qui perdait de plus en plus patience et s’inquiétait, il devenait de plus en plus dur de cacher leur inquiétude aux autres dans l’ignorance.
Sara commençait à souffrir énormément et le médecin était revenu plusieurs fois pour essayer de la soulager, tout en surveillant les constantes vitales des bébés. Il ne fallait prendre aucun risque et si risques il y avait eu, ils l’auraient immédiatement transportée à l’hôpital escortée. Cependant, les bébés se portaient bien et continuaient de profiter. Elle restait donc alitée, en bas, profitant de la compagnie des personnes de passage au salon ou son lit avait été installé durant la journée précédente.
Elle dormait toujours et Elena, qui se faisait de plus en plus de soucis, ne tarda pas à rejoindre Jane à la cuisine.
J : bonjour Elena
E : bonjour Jane, des nouvelles ?
J : aucunes, c’est étrange...
E : Jane, je ne peux plus continuer à mentir à Sara, vous imaginez si quelque chose était arrivé, nous continuons à lui mentir ? Elle a le droit de connaître la vérité ! Elle est devenue très forte ces derniers mois !
J : forte oui, mais il ne faut pas oublier son état actuel ! Vous croyez réellement que lui avouez une telle vérité et l’alarmer peut-être pour rien ne sera pas nocif pour les bébés ? Un grand stress pourrait lui provoquer un accouchement prématuré, c’est ce que vous souhaitez ?
E : bien sur que non mais...
J : mais alors c’est à nous d’être fortes !
Elena savait que Jane avait raison mais n’arrivait à se résigner.
E : écoutez Jane, si Michael débarque demain, admettons, croyez vous que se retrouver nez à nez avec lui n’aura pas la même influence sur elle ?
J : Peut-être, dans ce cas là nous aviserons, en attendant, je ne veux prendre aucun risque.
Elena tourna les talons visiblement agacé par la décision de Jane. Comment pouvait-elle être si sure d’elle ? Elle s’approcha de l’entrée principale et fut surprise de croiser Lj la mine déconfite.
E : çà ne va pas Lj ?
LJ : non ! J’en ai ras le bol, je me demande si tout cela finira un jour ! Quand, Quand vont-ils revenir ? Des mois que nous attendons la fin de ces embrouilles, Sara qui va bientôt donner naissance à des enfants sans père ! Comme moi ! J’en ai ras le bol, oui, c’est mon droit !
Sans laisser l’opportunité à Elena de lui répondre, il s’éloigna, grimpant quatre à quatre les marches du grand escalier menant aux étages.
Sara, réveillée par la voix d’Lj en colère tentait de se redresser et d’atterrir sur ses jambes qu’elle n’apercevait même plus. Elle arriva dans l’entrée ou Elena s’affola de la voir debout.
E : Sara ! Il faut rester allongée ou assise ! C’est beaucoup trop de poids !
S : j e n’en peux plus Elena, mes fesses sont complètement talées, j’ai besoin de me dégourdir les jambes ! Je ne dors presque plus, je pense sans arrêt à Michael en ce moment, bien plus que d’habitude et différemment.
E : c’est normal Sara, tout va s’arranger, çà ira bientôt mieux.
S : arrêtes Elena ! Cela ne sert à rien de me mentir, pourquoi tout changerai maintenant ? Aucune nouvelle, pas de téléphone, je n’y crois plus...pourtant mon subconscient travaille lui ! J’ai fait un rêve étrange cette nuit. Cela paraissait si réel. J’étais endormie dans mon lit, l’aube hivernale se levait sur la maison endormie. J’étais aussi enceinte dans mon rêve, je sortais lentement du sommeil et lorsque j’ouvrais les yeux, il était là et me souriait. Sans aucunes paroles il me prenait dans ses bars et me serrait très fort. Nous étions enfin réunis et notre amour nous emportait à nouveau. Lorsque je me suis réveillée, je me suis une nouvelle fois confrontée à la dure réalité de son absence pourtant. Mais ce rêve était étrange...J’ai déjà de nombreuses fois rêvé de Michael, mais ce rêve était si réel...
E : c’est normal ce genre de rêve Sara, tu approches du terme et son absence te pèse de plus en plus.
S : Chaque jour j’espère Elena, chaque jour. Que le téléphone va se mettre à sonner, que la porte va s’ouvrir et laisser son visage apparaître, laisser sa voix emplir la maison. Chaque jour qui passe me laisse pourtant plus amère, plus résignée, plus malheureuse. Pourtant, dans un mois je ne serais plus seule et je n’aurais plus le temps de rêvasser à tous cela. Tant que je garde cet infime espoir, je vis Elena.
Elle s’approcha et essuya la larme qui coulait le long de la joue de Sara avant de la prendre dans ses bras pour lui insuffler un peu de vie, d’amour et d’espoir.
Elle l’accompagna jusqu'à la cuisine pour lui préparer un petit festin de future maman.
Depuis quinze jours, Michael, Linc et Paul avait rencontré bon nombre d’obstacles sur leur route. Ayant rejoint le panama en cargo en quelques jours, ils avaient maintenant bien du mal à poursuivre leur chemin et trouver l’issue à leur cavale. Renseignés par un employé de l’armateur du cargo qui les avait reconnus, ils avaient été repérés par Bill Kim, furieux et plus déterminé que jamais à leur faire la peau depuis l’affaire de la sœur de Kellerman. L’employé avait donné toutes les informations au FBI et plus particulièrement Alexander Mahone qui les avait retranscrites à Bill.
Arrivés au Panama, les 3 fugitifs avaient tentés de regagner au plus vite l’hacienda pour rejoindre leur famille. Grave erreur leur avait fait comprendre Mahone.
A la descente du bateau, ils avaient empruntés un bus pour se rapprocher d’El porevenir, ville la plus proche de l’hacienda où se trouvait Jane et la bande. Sans savoir qu’a ce moment là ils étaient déjà suivis par Mahone. Ce dernier avait un plan bien rodé en tête...
L : et on fait quoi une fois arrivés à la prochaine ville ?
M : il va falloir qu’on trouve un moyen de continuer sans le bus !
P : du stop peut-être ? Je ne vois pas d’autre moyen...ou voler une voiture ?
M : non, plus de vols, plus rien de ce genre. Je neveux pas risquer de nous faire attraper ! Si nous voulons rester ici un moment, autant se tenir a carreaux !
L : tu as raison, mais faire du stop n’est pas très prudent quand même !
M : nous n’avons guère le choix...
Une heure plus tard, ils arrivèrent à San Pedro, minuscule ville perdue au beau milieu du pays entre mer et montagne. Ils descendirent du bus et scrutèrent les environ à la recherche d’un éventuel taxi de fortune, sans succès. Ils décidèrent d’aller visiter le petit bar du coin, il y avait certainement quelqu'un qui pourrait les renseigner et les aider à trouver un chauffeur en partance pour leur direction.
Avant de traverser la rue et de pénétrer dans le bar, un vieux véhicule crasseux s’approcha d’eux lentement.
H ! eh amigos, donde vas ?
Michael, surpris, regarda Linc et Paul pour les interroger du regard sur leur avis concernant l’intention de l’homme dans le véhicule.
M : El Porevenir ?
H : je me rends pas très loin, si çà vous branche, je vous embarque, çà me fera de la compagnie...J’ai toute ces poules à trimballer chez un grand propriétaire terrien...
Après quelques regards dubitatifs échangés, ils acceptèrent l’offre généreuse de l’homme au chapeau de paille et grimpèrent à l’arrière du vieux Pick up chargés de cages de poules.
Une centaine de mètres plus loin, un homme dans une grande berline noire les observait.
L’homme au chapeau jeta un rapide coup d’œil dans son rétroviseur et démarra bruyamment le moteur. Pendant plus d’une heure, ils roulèrent sur une route qui s’éloignant de la civilisation devenait de plus en plus accidentée, de plus en plus caillouteuse. Les trois hommes à l’arrière étaient incessamment chahutés et projetés contre les parois du véhicule, les caisses de poules s’entrechoquant contre la cabine du conducteur.
L’homme au chapeau quitta la route principale pour rejoindre un petit chemin qui n’était plus fait que de cailloux sans oublier de jeter un dernier coup d’œil dans son rétroviseur, personne ne le suivait.
Au loin, une petite cahute, perdue dans le désert semblait tenir compagnie à l’unique arbre à l’horizon. Cela ressemblait à une ancienne station service certainement abandonnée depuis la construction de la nationale. Plus le véhicule s’approchait, plus Michael avait un mauvais pressentiment. Pourquoi avait-il quittés la route nationale ? Comment ce petit chemine de terre et cailloux pouvait-il les conduire au plus près de leur destination alors qu’il suffisait justement de suivre cette nationale toujours tout droit pour rejoindre El Porevenir.
Linc ressentait l’inquiétude de Michael et Paul n’en pensait pas moins.
Le véhicule stoppa près de la cabane. L’homme descendit et alla pisser contre l’arbre. Au même moment, un homme de grande allure sortit de derrière la balustrade de la cabane et tira sans aucun scrupule sur l’homme au chapeau.
M : Mahone !
A-M : bien joué Michael ! Pas très fins sur ce coup là les gars ! Cela n’aura pas été très difficile finalement...
M : Comment avez-vous pu .... ?
A-M : à votre avis ? Quelqu'un vous as reconnu, vous et votre frère sur le bateau et a gentiment en bon citoyen qu’il est, prévenu le FBI. Etant donné que le FBI c’est moi, Bill Kim m’a gentiment chargé de m’occuper de vous, pour la dernière fois j’espère !
M : et que comptez vous faire ?
A-M : exactement ce qu’on m’a demandé...
Mahone s’approchait lentement des trois hommes immobiles, incrédules et visiblement anéantis par la vision de l’arme qu’il pointait sur eux.
Linc se mit à chuchoter un plan à l’oreille de Michael.
A-M : Taisez-vous ! Je ne veux rien entendre.
Arrivés à leur hauteur, il jubilait de les voir si craintifs, attendant leur triste sort avec beaucoup trop de discipline à son goût.
A-M : vous êtes bien calmes ! Au cas ou vous tenteriez quoi que ce soit, je tiens à vous précisez que je n’hésiterais pas à me servir de ceci (il désigna son arme).
M : nous n’en doutions pas Mahone.
Au même moment, Linc s’empara d’une corde qui maintenait les cages de poules attachées dans le véhicule qu’il jeta dans la direction de Mahone de manière à le faire perdre l’équilibre sous le choc et le poids. Paul se tenait prêt à bondir sur l’agent pour lui soustraire son arme.
Tout alla très vite et se déroulait comme prévu si ce n’est que l’agent, dans un dernier réflexe avant de tomber sous le poids des cages laissa échapper deux coups de feux qui ne manquèrent pas la cible qu’il fixait depuis cinq minutes...
Je sais que vous devez me détestez maintenant mais j'attends quand même vos coms et promis... je vous mettrais une suite ce soir...
SUITE :
15 Décembre – 8 :00 am
Jane faisait les cent pas dans la cuisine. Déjà plus de quinze jours que Lincoln, Michael et Paul aurait dû les rejoindre au Panama, et pourtant, toujours rien, pas l’ombre d’un indice. Elle commençait à se demander s’il ne leur était pas arrivé malheur. Si la compagnie n’avait pas finalement réussi à leur régler leur compte.
Un seul coup de téléphone depuis le premier, juste pour lui indiquer que leur voyage prendrait plus de temps que prévu, de manière à brouiller les pistes. Mais quinze jours ! C’était énorme et beaucoup trop au goût de Jane. Voir Sara qui n’était au courant de rien se résigner chaque jour à affronter ses prochaines responsabilités seules, et Elena, qui perdait de plus en plus patience et s’inquiétait, il devenait de plus en plus dur de cacher leur inquiétude aux autres dans l’ignorance.
Sara commençait à souffrir énormément et le médecin était revenu plusieurs fois pour essayer de la soulager, tout en surveillant les constantes vitales des bébés. Il ne fallait prendre aucun risque et si risques il y avait eu, ils l’auraient immédiatement transportée à l’hôpital escortée. Cependant, les bébés se portaient bien et continuaient de profiter. Elle restait donc alitée, en bas, profitant de la compagnie des personnes de passage au salon ou son lit avait été installé durant la journée précédente.
Elle dormait toujours et Elena, qui se faisait de plus en plus de soucis, ne tarda pas à rejoindre Jane à la cuisine.
J : bonjour Elena
E : bonjour Jane, des nouvelles ?
J : aucunes, c’est étrange...
E : Jane, je ne peux plus continuer à mentir à Sara, vous imaginez si quelque chose était arrivé, nous continuons à lui mentir ? Elle a le droit de connaître la vérité ! Elle est devenue très forte ces derniers mois !
J : forte oui, mais il ne faut pas oublier son état actuel ! Vous croyez réellement que lui avouez une telle vérité et l’alarmer peut-être pour rien ne sera pas nocif pour les bébés ? Un grand stress pourrait lui provoquer un accouchement prématuré, c’est ce que vous souhaitez ?
E : bien sur que non mais...
J : mais alors c’est à nous d’être fortes !
Elena savait que Jane avait raison mais n’arrivait à se résigner.
E : écoutez Jane, si Michael débarque demain, admettons, croyez vous que se retrouver nez à nez avec lui n’aura pas la même influence sur elle ?
J : Peut-être, dans ce cas là nous aviserons, en attendant, je ne veux prendre aucun risque.
Elena tourna les talons visiblement agacé par la décision de Jane. Comment pouvait-elle être si sure d’elle ? Elle s’approcha de l’entrée principale et fut surprise de croiser Lj la mine déconfite.
E : çà ne va pas Lj ?
LJ : non ! J’en ai ras le bol, je me demande si tout cela finira un jour ! Quand, Quand vont-ils revenir ? Des mois que nous attendons la fin de ces embrouilles, Sara qui va bientôt donner naissance à des enfants sans père ! Comme moi ! J’en ai ras le bol, oui, c’est mon droit !
Sans laisser l’opportunité à Elena de lui répondre, il s’éloigna, grimpant quatre à quatre les marches du grand escalier menant aux étages.
Sara, réveillée par la voix d’Lj en colère tentait de se redresser et d’atterrir sur ses jambes qu’elle n’apercevait même plus. Elle arriva dans l’entrée ou Elena s’affola de la voir debout.
E : Sara ! Il faut rester allongée ou assise ! C’est beaucoup trop de poids !
S : j e n’en peux plus Elena, mes fesses sont complètement talées, j’ai besoin de me dégourdir les jambes ! Je ne dors presque plus, je pense sans arrêt à Michael en ce moment, bien plus que d’habitude et différemment.
E : c’est normal Sara, tout va s’arranger, çà ira bientôt mieux.
S : arrêtes Elena ! Cela ne sert à rien de me mentir, pourquoi tout changerai maintenant ? Aucune nouvelle, pas de téléphone, je n’y crois plus...pourtant mon subconscient travaille lui ! J’ai fait un rêve étrange cette nuit. Cela paraissait si réel. J’étais endormie dans mon lit, l’aube hivernale se levait sur la maison endormie. J’étais aussi enceinte dans mon rêve, je sortais lentement du sommeil et lorsque j’ouvrais les yeux, il était là et me souriait. Sans aucunes paroles il me prenait dans ses bars et me serrait très fort. Nous étions enfin réunis et notre amour nous emportait à nouveau. Lorsque je me suis réveillée, je me suis une nouvelle fois confrontée à la dure réalité de son absence pourtant. Mais ce rêve était étrange...J’ai déjà de nombreuses fois rêvé de Michael, mais ce rêve était si réel...
E : c’est normal ce genre de rêve Sara, tu approches du terme et son absence te pèse de plus en plus.
S : Chaque jour j’espère Elena, chaque jour. Que le téléphone va se mettre à sonner, que la porte va s’ouvrir et laisser son visage apparaître, laisser sa voix emplir la maison. Chaque jour qui passe me laisse pourtant plus amère, plus résignée, plus malheureuse. Pourtant, dans un mois je ne serais plus seule et je n’aurais plus le temps de rêvasser à tous cela. Tant que je garde cet infime espoir, je vis Elena.
Elle s’approcha et essuya la larme qui coulait le long de la joue de Sara avant de la prendre dans ses bras pour lui insuffler un peu de vie, d’amour et d’espoir.
Elle l’accompagna jusqu'à la cuisine pour lui préparer un petit festin de future maman.
***
Depuis quinze jours, Michael, Linc et Paul avait rencontré bon nombre d’obstacles sur leur route. Ayant rejoint le panama en cargo en quelques jours, ils avaient maintenant bien du mal à poursuivre leur chemin et trouver l’issue à leur cavale. Renseignés par un employé de l’armateur du cargo qui les avait reconnus, ils avaient été repérés par Bill Kim, furieux et plus déterminé que jamais à leur faire la peau depuis l’affaire de la sœur de Kellerman. L’employé avait donné toutes les informations au FBI et plus particulièrement Alexander Mahone qui les avait retranscrites à Bill.
Arrivés au Panama, les 3 fugitifs avaient tentés de regagner au plus vite l’hacienda pour rejoindre leur famille. Grave erreur leur avait fait comprendre Mahone.
A la descente du bateau, ils avaient empruntés un bus pour se rapprocher d’El porevenir, ville la plus proche de l’hacienda où se trouvait Jane et la bande. Sans savoir qu’a ce moment là ils étaient déjà suivis par Mahone. Ce dernier avait un plan bien rodé en tête...
L : et on fait quoi une fois arrivés à la prochaine ville ?
M : il va falloir qu’on trouve un moyen de continuer sans le bus !
P : du stop peut-être ? Je ne vois pas d’autre moyen...ou voler une voiture ?
M : non, plus de vols, plus rien de ce genre. Je neveux pas risquer de nous faire attraper ! Si nous voulons rester ici un moment, autant se tenir a carreaux !
L : tu as raison, mais faire du stop n’est pas très prudent quand même !
M : nous n’avons guère le choix...
Une heure plus tard, ils arrivèrent à San Pedro, minuscule ville perdue au beau milieu du pays entre mer et montagne. Ils descendirent du bus et scrutèrent les environ à la recherche d’un éventuel taxi de fortune, sans succès. Ils décidèrent d’aller visiter le petit bar du coin, il y avait certainement quelqu'un qui pourrait les renseigner et les aider à trouver un chauffeur en partance pour leur direction.
Avant de traverser la rue et de pénétrer dans le bar, un vieux véhicule crasseux s’approcha d’eux lentement.
H ! eh amigos, donde vas ?
Michael, surpris, regarda Linc et Paul pour les interroger du regard sur leur avis concernant l’intention de l’homme dans le véhicule.
M : El Porevenir ?
H : je me rends pas très loin, si çà vous branche, je vous embarque, çà me fera de la compagnie...J’ai toute ces poules à trimballer chez un grand propriétaire terrien...
Après quelques regards dubitatifs échangés, ils acceptèrent l’offre généreuse de l’homme au chapeau de paille et grimpèrent à l’arrière du vieux Pick up chargés de cages de poules.
Une centaine de mètres plus loin, un homme dans une grande berline noire les observait.
L’homme au chapeau jeta un rapide coup d’œil dans son rétroviseur et démarra bruyamment le moteur. Pendant plus d’une heure, ils roulèrent sur une route qui s’éloignant de la civilisation devenait de plus en plus accidentée, de plus en plus caillouteuse. Les trois hommes à l’arrière étaient incessamment chahutés et projetés contre les parois du véhicule, les caisses de poules s’entrechoquant contre la cabine du conducteur.
L’homme au chapeau quitta la route principale pour rejoindre un petit chemin qui n’était plus fait que de cailloux sans oublier de jeter un dernier coup d’œil dans son rétroviseur, personne ne le suivait.
Au loin, une petite cahute, perdue dans le désert semblait tenir compagnie à l’unique arbre à l’horizon. Cela ressemblait à une ancienne station service certainement abandonnée depuis la construction de la nationale. Plus le véhicule s’approchait, plus Michael avait un mauvais pressentiment. Pourquoi avait-il quittés la route nationale ? Comment ce petit chemine de terre et cailloux pouvait-il les conduire au plus près de leur destination alors qu’il suffisait justement de suivre cette nationale toujours tout droit pour rejoindre El Porevenir.
Linc ressentait l’inquiétude de Michael et Paul n’en pensait pas moins.
Le véhicule stoppa près de la cabane. L’homme descendit et alla pisser contre l’arbre. Au même moment, un homme de grande allure sortit de derrière la balustrade de la cabane et tira sans aucun scrupule sur l’homme au chapeau.
M : Mahone !
A-M : bien joué Michael ! Pas très fins sur ce coup là les gars ! Cela n’aura pas été très difficile finalement...
M : Comment avez-vous pu .... ?
A-M : à votre avis ? Quelqu'un vous as reconnu, vous et votre frère sur le bateau et a gentiment en bon citoyen qu’il est, prévenu le FBI. Etant donné que le FBI c’est moi, Bill Kim m’a gentiment chargé de m’occuper de vous, pour la dernière fois j’espère !
M : et que comptez vous faire ?
A-M : exactement ce qu’on m’a demandé...
Mahone s’approchait lentement des trois hommes immobiles, incrédules et visiblement anéantis par la vision de l’arme qu’il pointait sur eux.
Linc se mit à chuchoter un plan à l’oreille de Michael.
A-M : Taisez-vous ! Je ne veux rien entendre.
Arrivés à leur hauteur, il jubilait de les voir si craintifs, attendant leur triste sort avec beaucoup trop de discipline à son goût.
A-M : vous êtes bien calmes ! Au cas ou vous tenteriez quoi que ce soit, je tiens à vous précisez que je n’hésiterais pas à me servir de ceci (il désigna son arme).
M : nous n’en doutions pas Mahone.
Au même moment, Linc s’empara d’une corde qui maintenait les cages de poules attachées dans le véhicule qu’il jeta dans la direction de Mahone de manière à le faire perdre l’équilibre sous le choc et le poids. Paul se tenait prêt à bondir sur l’agent pour lui soustraire son arme.
Tout alla très vite et se déroulait comme prévu si ce n’est que l’agent, dans un dernier réflexe avant de tomber sous le poids des cages laissa échapper deux coups de feux qui ne manquèrent pas la cible qu’il fixait depuis cinq minutes...
***
Je sais que vous devez me détestez maintenant mais j'attends quand même vos coms et promis... je vous mettrais une suite ce soir...
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
- Nombre de messages : 386
Age : 45
Localisation : Paris
Date d'inscription : 11/06/2007
Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
je le savais que tu allais faire ta sadique!!!
pauvre Sara... elle est de plus en plus mal...
et Jane et Elena qui ne peuvent rien dire... je n'aimerai pas être à leur place!!
et Mahone... mais il nous emmerde celui-là!!
mais dis moi que c'est Paul quiest touché... je serai moins triste tout de même!!! mais je n'y crois pas trop
pauvre Sara... elle est de plus en plus mal...
et Jane et Elena qui ne peuvent rien dire... je n'aimerai pas être à leur place!!
et Mahone... mais il nous emmerde celui-là!!
mais dis moi que c'est Paul quiest touché... je serai moins triste tout de même!!! mais je n'y crois pas trop
ENNEADE- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1292
Age : 45
Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
- Nombre de messages : 5178
Age : 36
Localisation : J'en sais trop rien, je médite!
Date d'inscription : 20/01/2007
Misa Feelings (12/07/07 15h35)
Noooooooooooooooooooooooooooooon, c'est pas possible que tu leur fasse ca!!!!! je croyias que tu allais poser une souite très émouvante avec les retrouvailles de Michael et Sara, et finalement je lis que Sara est de plus en plus mal, que Michael n'est toujours pas là, et qu'ils se sontfait attrapper par Mahone!! Alors là whaouuuuu:confused: , je suis vraiment perdue!!!!
Mets vite une suite, et plus vite que ce soir car moi je tiens plus en place!!!!!
Mets vite une suite, et plus vite que ce soir car moi je tiens plus en place!!!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
- Nombre de messages : 1711
Age : 31
Localisation : Ailleurs
Date d'inscription : 07/07/2007
Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
a non la sa va pas du tout je vais péter un cable !!!!!!!!!!!!!
je suis pas contente !! voila que maintenat ya ce mahone sara va bientot accoucher , michael est toujours pas la pour la voir et tout
la suite stp !
je suis pas contente !! voila que maintenat ya ce mahone sara va bientot accoucher , michael est toujours pas la pour la voir et tout
la suite stp !
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
- Nombre de messages : 6508
Age : 32
Localisation : dans les bras de Michael
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
Bon, je voulais attendre un peu plus tard pour poster mais voyant l'état des plus fidèles, je me suis résignée ! voilà la suite...
15 décembre – Panama – à environ 30km d’El Porevenir
Kellerman, avait profité de la situation pour ramasser rapidement l’arme de Mahone une fois celui-ci à terre. Linc était debout, surpris, incapable de parler, tout était allé si vite. Paul restait lui aussi sur place, sans réaction.
Michael était étendu, inanimé sur le sol, une auréole de sang autour de lui. Linc se précipita sur lui tandis que Paul restait sans réaction, choqué par la rapidité avec laquelle l’action s’était déroulée.
L : Michael ! Michael ! Réponds-moi ! Michael !
Il n’eut aucune réaction. Linc essaya de le redresser pour apprécier la blessure et voir s’il respirait toujours. Son pouls était faible. Kellerman se précipita pour l’aider et ils le transportèrent, haletant jusqu'à la voiture.
L : il faut qu’on l’emmène à l’hôpital, il faut qu’il voie un médecin ! Prenez le volant !
Kellerman s’exécuta tandis que Linc, posté à coté de son frère tentait d’attraper son portable pour appeler Jane en urgence afin qu’elle les guident.
Une sonnerie, deux sonneries, trois sonneries.
J : allo ?
L : Jane, c’est Lincoln !
J : où êtes vous ? Nous nous faisions un sang d’encre !
L : Michael est blessé, il vient de prendre deux balles dans l’épaule, il est inconscient ! Il faut que je l’emmène à l’hôpital mais je ne sais même pas ou nous sommes.
J : Très bien, il suffit juste de rejoindre la nationale en direction d’El Porevenir. J’envoie une de nos équipes médicalisées à votre rencontre.
L : une équipe médicalisée ?
J : oui, nous avons tout ce qu’il faut ici, j’appelle notre ami médecin et il sera là à votre arrivée. Je fais mon nécessaire pour que deux hommes vous attendent au croisement entre la nationale et l’entrée sur le chemin de terre qui la relie à l’hacienda.
L : vous êtes réellement sure que cela sera suffisant ?
J : ne vous inquiétez pas Lincoln, nous avons l’habitude.
L : j’espère…
Il raccrocha et donna quelques indications à Paul pour qu’il suive le chemin en direction de l’hacienda. Au même moment, Linc sentit Michael bouger et émettre un râlement plaintif en même temps qu’il reprenait conscience.
L : Michael, ne bouges pas, çà va aller nous sommes bientôt arrivés ! Reste avec nous Michael !
Michael semblait beaucoup souffrir et faisait la grimace en essayant d’articuler quelques mots.
M : Liinnnc, Saraaa, veilles sur Saraaa.
Il replongea presque aussi rapidement dans l’inconscience.
L : dépêchez vous Paul, dépêchez vous !
P : je fais ce que je peux !
L : alors faites mieux !
Au même moment, à une vingtaine de kilomètres, à l’hacienda
- Lj ! Lj !
Lj : Sara , qu’est ce qu’il y a ? Sara !
Lj arriva en courant et trouva Sara à terre pliée en deux à coté du rocking chair.
S : j’ai mal Lj, très mal, j’ai voulu me relever et j’ai ressenti une vive douleur dans le dos et le bas ventre. Va chercher Jane et Elena s’il te plait.
Lj : j’y vais, je reviens, ne bouges surtout pas.
Il se précipita à l’extérieur ou Jane faisait les cent pas et tentait de trouver une solution pour que l’arrivée de Lincoln et les autres reste discrète.
Lj : Jane !
Elle se retourna précipitamment lorsqu’elle entendit l’intonation d’inquiétude dans la voix d’Lj.
Lj : c’est Sara ! Je crois qu’elle accouche, les bébés arrivent Jane !
J : quoi ! Déjà ! Ce n’est pas possible ! Pas tout le même jour !
Elle accourut auprès de lui avant qu’ils se précipitent ensemble pour aller soutenir Sara. Lorsqu’ils arrivèrent, ils trouvèrent Elena à ses cotés en train de la rassurer.
S : je crois que j’ai perdu les eaux…
J : çà va aller Sara, je vais appeler le médecin, tout ira bien. Lj, tu peux rester avec Sara, je dois parler avec Elena.
Elles s’éloignèrent en dehors de la pièce. Jane n’avait plus le choix, il fallait qu’elle annonce à Elena le retour de son frère, de Lincoln et Michael.
J : j’ai quelque chose à vous annoncer Elena, ils sont de retour, pas très loin, j’ai eu des nouvelles par Lincoln il y a quelques minutes…
E : c’est génial ! Ils sont loin ?
J : non, à quelques kilomètres seulement, mais…
Elena semblait affolée par le ton employé par Jane.
E : mais quoi ?
J : Michael est blessé, ils ont été piégés et on réussi à s’enfuir, mais à ce que je sais il aurait pris deux balles dans l’épaule.
E : mais, il est encore en vie ? Rassurez-moi et oh mon dieu…Sara…
J : du calme Elena, il va falloir que vous vous serviez de votre sang froid. Je vais vous demandez de rester avec Sara, le temps que je m’occupe de l’arrivée et de la prise en charge de Michael. Des hommes sont partis les attendre au bord de la route et le médecin ne devrait plus tarder.
E : mon dieu ! Faites qu’il s’en sorte !
J : Elena, je peux compter sur vous ?
E : bien sur !
D’un seul regard, elle s’entendirent pour aller chacune de leur coté, assumer la dure et longue soirée qui s’annonçait pour elles.
Au même moment, un crissement de pneu se fit entendre devant la maison.
J : Docteur !
Dr : ou est le blessé ?
J : pas encore arrivé, mais nous avons Sara qui accouche si vous voulez me suivre…
Il s’exécuta et s’approcha du lit ou Sara avait été installée pour attendre le médecin.
Dr : bonjour Sara, depuis quand le travail a-t-il commencé ?
S : euhh…je ne sais pas…une demie heure peut-être…
Dr : très bien, je vais vous examiner…
Sara se laissa examiner par le médecin tout en supportant régulièrement les spasmes de douleur dus aux contractions.
Le médecin demanda à ce que l’on boucle la pièce pour qu’elle soit plus à l’abri des regards.
Dr : c’est pour ce soir Sara !
Elle ne répondit rien et semblait interloquée par cette nouvelle à laquelle elle ne s’attendait pas.
Au même moment, une autre voiture fit un dérapage devant la maison, laissant un nuage de poussière flotté dans l’air. Tout le monde s’afféra autour de la voiture pour extirper Michael le plus délicatement possible et éviter que l’hémorragie ne s’agrave.
Lj, resté dans l’entrée n’en revenait pas de voir son père ici, enfin et son oncle visiblement dans un piteux état.
Lj : Papa ! Papa !
Jane se retourna faisant signe à Lj de se taire pour que Sara ne l’entende pas. Mais il était déjà trop tard. Malgré la porte du salon fermée, Sara avait bien entendu les deux mots qu’il avait prononcés et se redressa instinctivement, comme si elle avait tout oublié de l’état et de la position dans laquelle elle se trouvait.
S : Elena ! Qu’est-ce qui se passe ? J’ai entendu Lj appeler son père ! Elena, dis-moi ce qu’il se passe !
E : il ne se passe rien Sara, tu devrais te calmer et te détendre. C’est juste un ouvrier qui s’est blessé, le médecin est parti voir.
S : tu mens très mal Elena ! Dis moi la vérité, s’il te plaît …
E : restes calme Sara, s’il te plaît, ne me demandes pas çà, je ne peux pas...
S : c’est Michael c’est çà ? Il est arrivé quelque chose ? Je t’en prie Elena, ce sera bien pire si je ne sais rien !
Elena laissa son regard tombé au sol, et oubliant les résignations prises avec Jane, elle laissa la vérité lui échapper.
E : ils sont arrivés à l’instant, mais Michael est blessé. Le médecin s’en occupe.
S : c’est grave ?
E : je ne sais pas Sara, le médecin est avec lui en ce moment, il va prendre soin de lui, je crois que c’est son épaule qui est touchée.
S : mon dieu ! Michael…faites qu’il tienne bon !
Au même moment dans une autre pièce…
Dr : il va me falloir des compresses, beaucoup, des bandes…
J : nous avons tous le matériel médical nécessaire
Dr : parfait, le temps de me laver les mains et on l’opère tout de suite, les balles ne sont pas ressorties.
J : je vais prévenir son frère.
Jane sortit et rejoint Lincoln, inquiet et refermé sur lui-même, comme toujours dans de telles situations. Il faisait les cent pas dans l’entrée de la maison, supportant les cris de douleurs qu’il entendait venant du salon. Lj était à ses cotés et la joie de revoir son père avait vite rejoint l’inquiétude de perdre son oncle alors même que Sara souffrait en donnant naissance...
Pas sûre pour autant que çà aille mieux maintenant ? Non ?
15 décembre – Panama – à environ 30km d’El Porevenir
Kellerman, avait profité de la situation pour ramasser rapidement l’arme de Mahone une fois celui-ci à terre. Linc était debout, surpris, incapable de parler, tout était allé si vite. Paul restait lui aussi sur place, sans réaction.
Michael était étendu, inanimé sur le sol, une auréole de sang autour de lui. Linc se précipita sur lui tandis que Paul restait sans réaction, choqué par la rapidité avec laquelle l’action s’était déroulée.
L : Michael ! Michael ! Réponds-moi ! Michael !
Il n’eut aucune réaction. Linc essaya de le redresser pour apprécier la blessure et voir s’il respirait toujours. Son pouls était faible. Kellerman se précipita pour l’aider et ils le transportèrent, haletant jusqu'à la voiture.
L : il faut qu’on l’emmène à l’hôpital, il faut qu’il voie un médecin ! Prenez le volant !
Kellerman s’exécuta tandis que Linc, posté à coté de son frère tentait d’attraper son portable pour appeler Jane en urgence afin qu’elle les guident.
Une sonnerie, deux sonneries, trois sonneries.
J : allo ?
L : Jane, c’est Lincoln !
J : où êtes vous ? Nous nous faisions un sang d’encre !
L : Michael est blessé, il vient de prendre deux balles dans l’épaule, il est inconscient ! Il faut que je l’emmène à l’hôpital mais je ne sais même pas ou nous sommes.
J : Très bien, il suffit juste de rejoindre la nationale en direction d’El Porevenir. J’envoie une de nos équipes médicalisées à votre rencontre.
L : une équipe médicalisée ?
J : oui, nous avons tout ce qu’il faut ici, j’appelle notre ami médecin et il sera là à votre arrivée. Je fais mon nécessaire pour que deux hommes vous attendent au croisement entre la nationale et l’entrée sur le chemin de terre qui la relie à l’hacienda.
L : vous êtes réellement sure que cela sera suffisant ?
J : ne vous inquiétez pas Lincoln, nous avons l’habitude.
L : j’espère…
Il raccrocha et donna quelques indications à Paul pour qu’il suive le chemin en direction de l’hacienda. Au même moment, Linc sentit Michael bouger et émettre un râlement plaintif en même temps qu’il reprenait conscience.
L : Michael, ne bouges pas, çà va aller nous sommes bientôt arrivés ! Reste avec nous Michael !
Michael semblait beaucoup souffrir et faisait la grimace en essayant d’articuler quelques mots.
M : Liinnnc, Saraaa, veilles sur Saraaa.
Il replongea presque aussi rapidement dans l’inconscience.
L : dépêchez vous Paul, dépêchez vous !
P : je fais ce que je peux !
L : alors faites mieux !
Au même moment, à une vingtaine de kilomètres, à l’hacienda
- Lj ! Lj !
Lj : Sara , qu’est ce qu’il y a ? Sara !
Lj arriva en courant et trouva Sara à terre pliée en deux à coté du rocking chair.
S : j’ai mal Lj, très mal, j’ai voulu me relever et j’ai ressenti une vive douleur dans le dos et le bas ventre. Va chercher Jane et Elena s’il te plait.
Lj : j’y vais, je reviens, ne bouges surtout pas.
Il se précipita à l’extérieur ou Jane faisait les cent pas et tentait de trouver une solution pour que l’arrivée de Lincoln et les autres reste discrète.
Lj : Jane !
Elle se retourna précipitamment lorsqu’elle entendit l’intonation d’inquiétude dans la voix d’Lj.
Lj : c’est Sara ! Je crois qu’elle accouche, les bébés arrivent Jane !
J : quoi ! Déjà ! Ce n’est pas possible ! Pas tout le même jour !
Elle accourut auprès de lui avant qu’ils se précipitent ensemble pour aller soutenir Sara. Lorsqu’ils arrivèrent, ils trouvèrent Elena à ses cotés en train de la rassurer.
S : je crois que j’ai perdu les eaux…
J : çà va aller Sara, je vais appeler le médecin, tout ira bien. Lj, tu peux rester avec Sara, je dois parler avec Elena.
Elles s’éloignèrent en dehors de la pièce. Jane n’avait plus le choix, il fallait qu’elle annonce à Elena le retour de son frère, de Lincoln et Michael.
J : j’ai quelque chose à vous annoncer Elena, ils sont de retour, pas très loin, j’ai eu des nouvelles par Lincoln il y a quelques minutes…
E : c’est génial ! Ils sont loin ?
J : non, à quelques kilomètres seulement, mais…
Elena semblait affolée par le ton employé par Jane.
E : mais quoi ?
J : Michael est blessé, ils ont été piégés et on réussi à s’enfuir, mais à ce que je sais il aurait pris deux balles dans l’épaule.
E : mais, il est encore en vie ? Rassurez-moi et oh mon dieu…Sara…
J : du calme Elena, il va falloir que vous vous serviez de votre sang froid. Je vais vous demandez de rester avec Sara, le temps que je m’occupe de l’arrivée et de la prise en charge de Michael. Des hommes sont partis les attendre au bord de la route et le médecin ne devrait plus tarder.
E : mon dieu ! Faites qu’il s’en sorte !
J : Elena, je peux compter sur vous ?
E : bien sur !
D’un seul regard, elle s’entendirent pour aller chacune de leur coté, assumer la dure et longue soirée qui s’annonçait pour elles.
Au même moment, un crissement de pneu se fit entendre devant la maison.
J : Docteur !
Dr : ou est le blessé ?
J : pas encore arrivé, mais nous avons Sara qui accouche si vous voulez me suivre…
Il s’exécuta et s’approcha du lit ou Sara avait été installée pour attendre le médecin.
Dr : bonjour Sara, depuis quand le travail a-t-il commencé ?
S : euhh…je ne sais pas…une demie heure peut-être…
Dr : très bien, je vais vous examiner…
Sara se laissa examiner par le médecin tout en supportant régulièrement les spasmes de douleur dus aux contractions.
Le médecin demanda à ce que l’on boucle la pièce pour qu’elle soit plus à l’abri des regards.
Dr : c’est pour ce soir Sara !
Elle ne répondit rien et semblait interloquée par cette nouvelle à laquelle elle ne s’attendait pas.
Au même moment, une autre voiture fit un dérapage devant la maison, laissant un nuage de poussière flotté dans l’air. Tout le monde s’afféra autour de la voiture pour extirper Michael le plus délicatement possible et éviter que l’hémorragie ne s’agrave.
Lj, resté dans l’entrée n’en revenait pas de voir son père ici, enfin et son oncle visiblement dans un piteux état.
Lj : Papa ! Papa !
Jane se retourna faisant signe à Lj de se taire pour que Sara ne l’entende pas. Mais il était déjà trop tard. Malgré la porte du salon fermée, Sara avait bien entendu les deux mots qu’il avait prononcés et se redressa instinctivement, comme si elle avait tout oublié de l’état et de la position dans laquelle elle se trouvait.
S : Elena ! Qu’est-ce qui se passe ? J’ai entendu Lj appeler son père ! Elena, dis-moi ce qu’il se passe !
E : il ne se passe rien Sara, tu devrais te calmer et te détendre. C’est juste un ouvrier qui s’est blessé, le médecin est parti voir.
S : tu mens très mal Elena ! Dis moi la vérité, s’il te plaît …
E : restes calme Sara, s’il te plaît, ne me demandes pas çà, je ne peux pas...
S : c’est Michael c’est çà ? Il est arrivé quelque chose ? Je t’en prie Elena, ce sera bien pire si je ne sais rien !
Elena laissa son regard tombé au sol, et oubliant les résignations prises avec Jane, elle laissa la vérité lui échapper.
E : ils sont arrivés à l’instant, mais Michael est blessé. Le médecin s’en occupe.
S : c’est grave ?
E : je ne sais pas Sara, le médecin est avec lui en ce moment, il va prendre soin de lui, je crois que c’est son épaule qui est touchée.
S : mon dieu ! Michael…faites qu’il tienne bon !
Au même moment dans une autre pièce…
Dr : il va me falloir des compresses, beaucoup, des bandes…
J : nous avons tous le matériel médical nécessaire
Dr : parfait, le temps de me laver les mains et on l’opère tout de suite, les balles ne sont pas ressorties.
J : je vais prévenir son frère.
Jane sortit et rejoint Lincoln, inquiet et refermé sur lui-même, comme toujours dans de telles situations. Il faisait les cent pas dans l’entrée de la maison, supportant les cris de douleurs qu’il entendait venant du salon. Lj était à ses cotés et la joie de revoir son père avait vite rejoint l’inquiétude de perdre son oncle alors même que Sara souffrait en donnant naissance...
***
Pas sûre pour autant que çà aille mieux maintenant ? Non ?
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
- Nombre de messages : 386
Age : 45
Localisation : Paris
Date d'inscription : 11/06/2007
Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
voila la je suis dans un état pitoyable je crois que va falloir que kanako me prete son envellope pour me suicider michael a l'hopital il aura meme pas pu voir sara enceinte puisqu'elle accouche et ses bébé verront meme pas michael ! pffffffffffffffff il aura rien pu voir michael ni la grossesse ni l'accouchement
je suis pas contente ! non non non non
mais je veux bien que tu mette une suite quad meme !
je suis pas contente ! non non non non
mais je veux bien que tu mette une suite quad meme !
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
- Nombre de messages : 6508
Age : 32
Localisation : dans les bras de Michael
Date d'inscription : 20/01/2007
Misa Feelings (12/07/07 19h13)
Oh lala!!!!!!!!! Pauvre Sara, Michael ne pourra même pas assister à son accouchement, je voulais qu'ils se retrouvent, oui, mais pas de cette manière, pas avec Michael, qui est maintenant blessé, et sara, qui va se faire un sang d'encre.
T'es pas gentille de leur faire subir ca, notre couple préferé!!!
Mais une suite le plus vite possible!!!!!
T'es pas gentille de leur faire subir ca, notre couple préferé!!!
Mais une suite le plus vite possible!!!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
- Nombre de messages : 1711
Age : 31
Localisation : Ailleurs
Date d'inscription : 07/07/2007
Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
unis dans la douleur ... quelle belle mais sordide idée soso
je suis super angoissée... je fais les 100 pats avec Linc et on est mort de trouille!! allez mets nous la suite avant qu'on use le parquet!!!
je suis super angoissée... je fais les 100 pats avec Linc et on est mort de trouille!! allez mets nous la suite avant qu'on use le parquet!!!
ENNEADE- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1292
Age : 45
Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
angel_keikoo a écrit:Oh lala!!!!!!!!! Pauvre Sara, Michael ne pourra même pas assister à son accouchement, je voulais qu'ils se retrouvent, oui, mais pas de cette manière, pas avec Michael, qui est maintenant blessé, et sara, qui va se faire un sang d'encre.
T'es pas gentille de leur faire subir ca, notre couple préferé!!!
Mais une suite le plus vite possible!!!!!
iDEM POUR MOI!!!
Pourquoi leur faire subir tant d'épreuves???
LA SUITE D'URGENCEEEEEEEEEEEEEEE
nestella- Rendez vous avec Pope
- Nombre de messages : 3476
Age : 35
Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
Date d'inscription : 05/11/2006
Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
Si j'ai pas de suite, jvais mettre ma menace a exécution c'est a dire jvais me rouler par terre; alors là jcrois que c'est le truc le plus horrible qui soit arrivé, franchement la souffrance et la douleur sont là, j'aurais bien aimé que Michael la voit avec son gros ventre c'est vraiment dommage, est ce que Sara ne pourrait pas se retenir quelques temps, juste que Michael se rétablisse (oui je sais jsuis completement taré, le jour ou j'accoucherais je regretterais cke jviens de dire)
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
- Nombre de messages : 5178
Age : 36
Localisation : J'en sais trop rien, je médite!
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
Allez, je suis gentille, je vous mets une suite ce matin, une belle journée ensoleillée ! Enfin !
Deuxième partie :
Lincoln se faisait du souci, il ne savait pas dans quel état se trouvait exactement Michael et être blessé si près du but ! Il ne se le pardonnerai pas.
L : c’est insupportable cette attente !
J : le médecin s’occupe de lui et va l’opérer sur le champ. Les deux balles qu’il a prises dans l’épaule ne sont pas ressorties et il craint une hémorragie. Il va tout faire Lincoln.
L : s’il lui arrive malheur, je ne me pardonnerai pas d’avoir pris cette satanée décision !
Elena apparut dans l’entrebâillement de la porte, faisant abstraction de la vue de Lincoln, un peu paniquée, elle s’adressa directement à Jane.
E : elle ne va pas bien Jane, elle se tord dans tous les sens, je crois qu’il faut faire venir le médecin, çà ne devrait plus tarder.
J : c’est impossible, il est beaucoup trop occupé avec Michael ! Il va falloir improviser ! Lj peux-tu aller chercher Suzanna, elle doit être dans la cuisine, je pense qu’elle a déjà mis des enfants au monde, elle ne peut que nous être utile !
Lj s’exécuta sans broncher. Lincoln fixait Elena, inquiet à la fois pour Sara et pour son frère.
L : comment va-t-elle ?
E : elle souffre et même si je n’y connais pas grand-chose, je pense que cela ne va pas tarder. Malheureusement on ne peut pas faire grand-chose pour la soulager… Comment va Michael ?
L : pas fort, le médecin s’occupe de lui mais craint une hémorragie. Il va tenter de lui ôter les deux balles qu’il a dans l’épaule. On croise les doigts.
E : Sara est au courant que Michael est ici, je n’ai pas pu lui cacher plus longtemps, elle a entendu Lj lorsque vous êtes arrivés.
L : et elle le prends comment ?
E : difficile à dire, elle n’est pas vraiment dans son état normal et trop occupée pour penser actuellement…j’y retournes…
L : Très bien, bon courage…
Lincoln retournait proche de la pièce ou se trouvait son frère, luttant entre la vie et la mort et que le docteur tentait désespérément de sauver. Il avait perdu beaucoup de sang mais par chance son inconscience lui évitait de trop souffrir.
Dans le salon, Sara gesticulait dans tout les sens, se tordant de douleur à chaque contraction qui devenait de plus en plus proches. Entourée d’Elena, Jane et Suzanna, elle tentait en vain de respirer profondément.
Suzanna : çà va aller Sara, on y est presque, je vois la petite tête, çà se présente bien, détendez vous, respirez…
Sara écoutait tant bien que mal les conseils de Suzanna, se concentrant sur sa respiration.
Quelques pièces plus loin, le docteur venait d’enlever les deux balles qui emprisonnaient les épaules de Michael. Après l’avoir recousu et bandé, il l’installe plus confortablement pour qu’il se réveille dans les meilleures conditions possibles. Il sortit ensuite pour rejoindre le salon ou Sara devait incessamment sous peu donner naissance. Il croisa au passage Lincoln qui lui sauta dessus dès qu’il l’aperçut.
L : comment va-t-il ? Comment va Michael ?
Dr : vu l’état dans lequel il est arrivé, je dirais qu’il s’en sort bien. Aucun tendon n’a été sectionné et la perforation des balles n’a touché aucune artère vitale. S’il s’en sort après avoir perdu tout ce sang et qu’il se remet, il aura très peu de séquelles.
L : mais quelles sont ses chances docteur ? Réellement ?
Dr : je ne peux pas me prononcer, c’est très variable d’une personne à une autre, je dirais 50/50.
L : merci docteur.
Lincoln n’eu pas le temps de finir sa phrase que des hurlements se firent entendre dans le salon et Jane arriva à la porte affolée.
J : docteur, ils arrivent, venez vite !
Il emboîta le pas derrière elle, se lava les mains et enfila une paire de gants avant de basculer Sara pour l’aider à terminer le travail déjà bien avancé.
Resté dans l’entrée avec Lj, Lincoln faisait les cent pas, guettant le moindre cri d’enfant, mais de longues minutes s’écoulèrent et rien, rien que les cris de Sara qui suppliait qu’on la libère de cette souffrance atroce.
Il ne pouvait s’empêcher de penser à Michael qui luttait entre la vie et la mort et qui n’était pas là pour assister à la naissance de ses enfants. Il avait tellement souhaité être présent. Linc se sentait un peu coupable du choix qu’il avait fait.
De nombreuses minutes s’écoulèrent, toutes plus angoissantes les unes que les autres, avant que de petits cris stridents, aigus et énergiques se fassent entendre. Suzanna s’empara du bébé, aidée de Jane et allèrent le laver et lui faire les soins d’usage tandis que le Docteur et Elena soutenaient Sara qui devait encore une fois prouver son courage avant d’être totalement libérée.
Une quinzaine de minutes plus tard, un autre cri plus calme vint percer le silence qui était revenu dans la maison. Le deuxième bébé de Sara et Michael venait de naître.
Elena l’emporta rapidement près de Jane et Suzanna pour être lavé et soigné.
S : ils vont bien Docteur ?
Dr : ma foi, ils ont l’air en pleine forme ! Beau travail Sara, un magnifique petit garçon et une petite fille ! Pour un mois d’avance ce sont de magnifiques bébés ! Je vais noter l’heure exacte de naissance.
S : docteur, comment va Michael ?
Dr : il se remet doucement, il a de bonnes chances de s’en sortir et de bonnes raisons aussi, ne vous en faites pas, je vais faire tout mon possible…
S : merci docteur !
Elena et Jane apparurent un instant plus tard avec chacune un paquet emmailloté dans les bras. Sara se redressa et les pris chacun dans ses bras. Ils étaient si légers, si roses et ouvrait déjà de grands yeux éveillés vers le monde .Elle ne ressentait aucune inquiétude, c’était ses bébés, elle les avait portés pendant des mois, il n’y avait aucune raison que cela se passe mal.
S : vous pouvez faire entrer Lincoln et Lj, j’aimerais beaucoup qu’ils les voient.
J : bien sur donner moi les bébés, nous allons les mettre dans leur berceau. Je vais les chercher, vous venez Elena ?
E : J’arrive...
Sur le pas de la porte, Lincoln attendait, la tête dans les mains, assis sur une chaise. Lorsqu’il vit sortir Jane et Elena un grand sourire aux lèvres il se sentit déjà soulagé.
L : ils vont bien ?
J : bien sur qu’ils vont bien !
L : alors ?
E : un ravissant petit garçon en pole position suivi par une petite sœur....
L : merveilleux !
Ses yeux ainsi que ceux d’Lj pétillaient de bonheur.
E : elle veut vous voir, allez-y
Lj entra, surexcité à l’idée de voir enfin leur frimousse, suivit de Lincoln presque aussi impatient et un peu gêné à la fois.
L : Sara....félicitations
Lj : pareil !
S : merci, vous pouvez les voir, ils sont justes là.
Elle leur indiqua les deux couffins installés à coté de son propre lit ou ils dormaient déjà bien sagement. Ils s’approchèrent et Lincoln sentit une émotion lui traverser la gorge et qu’il eut bien du mal à masquer. Leurs si petits doigts, leur si petit nez, il trouva tout si minuscule !
L : ils sont vraiment très beaux Sara, félicitation !
S : merci.
L : Sara je...je suis désolé pour Michael, je t’avais promis de veiller sur lui et...
S : je ne veux pas t’entendre sur une quelconque impression de culpabilité Lincoln, Vous courrez depuis des mois pour sauver votre peau, je sais que c’est un accident.
Lincoln la remercia d’un sourire.
L : Nous allons te laisser te reposer Sara, tu en as bien besoin.
S : je voudrais le voir Lincoln, je ne serais tranquille qu’a ce moment là...
Lincoln n’eut aucun besoin de se forcer, il la comprenait, il était dans le même état qu’elle et savait très bien qu’elle ne trouverait un peu de paix intérieure qu’après l’avoir revu. Depuis tous ces mois sans lui, elle avait appris à surmonter les obstacles, seule, jusqu'à ce jour ou tout est arrivé en même temps, l’homme qu’elle aime et ses enfants !
Lincoln lui apporta une robe de chambre et n’ayant pas de chaise roulante sous la main, il l’aida du mieux qu’il pu pour marcher et traversa l’entré sous les yeux noirs de Jane qui ne comprenait pas mais se garda bien de la faire savoir par la parole.
Quelques pas plus tard, ils se trouvaient devant la porte de la chambre ou Michael se reposait. Linc l’ouvrit et approcha Sara du lit ou elle s’assit sur le rebord. Lincoln lui approcha une chaise pour qu’elle s’asseye dessus mais elle déclina l’offre. Elle préférait être vers lui, au plus près de lui.
Il s’assura de l’état de Mic et repartit, laissant Sara un peu seule avec lui.
Sara se rapprocha doucement de lui, laissant ses doigts caresser ceux de Michael tendrement. Elle avait si longtemps attendu son retour, imaginé de joyeuses retrouvailles dans cette maison !
Le visage de Mich avait quelques peu changé, mûri, durci peut –être par les difficultés et les derniers mois qui avaient été difficiles.
Elle déposa un baiser prolongé sur son front et s’adressa à lui comme s’il pouvait l’entendre pour lui faire partager ses sentiments.
« Je suis heureuse de ton retour Michael mais j’espère que tu sortiras vite de ce lit car ton fils et ta fille t’attendent ! Ils sont impatients de te connaître, de voir ce papa dont je leur ai si longuement parlé. Ils sont nés aujourd’hui Michael, le jour de ton retour et je le prends comme un signe, j’espère que nous allons enfin pouvoir être heureux. Je me fais du souci pour toi mais ton frère aussi, et Lj, Elena et Jane ! Je n’y arriverai pas toute seule, j’ai besoin de toi ! Je t’aime Michael, je n’en ai jamais douté mais ses mois passés loin de toi me l’ont cruellement rappelé. Je t’en prie, bats toi Michael, reste avec nous, ta place est avec nous !
Sara l’embrassa une dernière fois, et se dirigea jusqu'à la porte ou Linc attendait derrière pour la ramener. Il la raccompagna jusqu'à sa propre chambre qui venait d’être réaménagé à l’étage avec tout le nécessaire de puériculture. Jane et Elena la bordère et lui assurère qu’elles s’occuperait des bébés le temps qu’elle récupère...
Deuxième partie :
Lincoln se faisait du souci, il ne savait pas dans quel état se trouvait exactement Michael et être blessé si près du but ! Il ne se le pardonnerai pas.
L : c’est insupportable cette attente !
J : le médecin s’occupe de lui et va l’opérer sur le champ. Les deux balles qu’il a prises dans l’épaule ne sont pas ressorties et il craint une hémorragie. Il va tout faire Lincoln.
L : s’il lui arrive malheur, je ne me pardonnerai pas d’avoir pris cette satanée décision !
Elena apparut dans l’entrebâillement de la porte, faisant abstraction de la vue de Lincoln, un peu paniquée, elle s’adressa directement à Jane.
E : elle ne va pas bien Jane, elle se tord dans tous les sens, je crois qu’il faut faire venir le médecin, çà ne devrait plus tarder.
J : c’est impossible, il est beaucoup trop occupé avec Michael ! Il va falloir improviser ! Lj peux-tu aller chercher Suzanna, elle doit être dans la cuisine, je pense qu’elle a déjà mis des enfants au monde, elle ne peut que nous être utile !
Lj s’exécuta sans broncher. Lincoln fixait Elena, inquiet à la fois pour Sara et pour son frère.
L : comment va-t-elle ?
E : elle souffre et même si je n’y connais pas grand-chose, je pense que cela ne va pas tarder. Malheureusement on ne peut pas faire grand-chose pour la soulager… Comment va Michael ?
L : pas fort, le médecin s’occupe de lui mais craint une hémorragie. Il va tenter de lui ôter les deux balles qu’il a dans l’épaule. On croise les doigts.
E : Sara est au courant que Michael est ici, je n’ai pas pu lui cacher plus longtemps, elle a entendu Lj lorsque vous êtes arrivés.
L : et elle le prends comment ?
E : difficile à dire, elle n’est pas vraiment dans son état normal et trop occupée pour penser actuellement…j’y retournes…
L : Très bien, bon courage…
Lincoln retournait proche de la pièce ou se trouvait son frère, luttant entre la vie et la mort et que le docteur tentait désespérément de sauver. Il avait perdu beaucoup de sang mais par chance son inconscience lui évitait de trop souffrir.
Dans le salon, Sara gesticulait dans tout les sens, se tordant de douleur à chaque contraction qui devenait de plus en plus proches. Entourée d’Elena, Jane et Suzanna, elle tentait en vain de respirer profondément.
Suzanna : çà va aller Sara, on y est presque, je vois la petite tête, çà se présente bien, détendez vous, respirez…
Sara écoutait tant bien que mal les conseils de Suzanna, se concentrant sur sa respiration.
Quelques pièces plus loin, le docteur venait d’enlever les deux balles qui emprisonnaient les épaules de Michael. Après l’avoir recousu et bandé, il l’installe plus confortablement pour qu’il se réveille dans les meilleures conditions possibles. Il sortit ensuite pour rejoindre le salon ou Sara devait incessamment sous peu donner naissance. Il croisa au passage Lincoln qui lui sauta dessus dès qu’il l’aperçut.
L : comment va-t-il ? Comment va Michael ?
Dr : vu l’état dans lequel il est arrivé, je dirais qu’il s’en sort bien. Aucun tendon n’a été sectionné et la perforation des balles n’a touché aucune artère vitale. S’il s’en sort après avoir perdu tout ce sang et qu’il se remet, il aura très peu de séquelles.
L : mais quelles sont ses chances docteur ? Réellement ?
Dr : je ne peux pas me prononcer, c’est très variable d’une personne à une autre, je dirais 50/50.
L : merci docteur.
Lincoln n’eu pas le temps de finir sa phrase que des hurlements se firent entendre dans le salon et Jane arriva à la porte affolée.
J : docteur, ils arrivent, venez vite !
Il emboîta le pas derrière elle, se lava les mains et enfila une paire de gants avant de basculer Sara pour l’aider à terminer le travail déjà bien avancé.
Resté dans l’entrée avec Lj, Lincoln faisait les cent pas, guettant le moindre cri d’enfant, mais de longues minutes s’écoulèrent et rien, rien que les cris de Sara qui suppliait qu’on la libère de cette souffrance atroce.
Il ne pouvait s’empêcher de penser à Michael qui luttait entre la vie et la mort et qui n’était pas là pour assister à la naissance de ses enfants. Il avait tellement souhaité être présent. Linc se sentait un peu coupable du choix qu’il avait fait.
De nombreuses minutes s’écoulèrent, toutes plus angoissantes les unes que les autres, avant que de petits cris stridents, aigus et énergiques se fassent entendre. Suzanna s’empara du bébé, aidée de Jane et allèrent le laver et lui faire les soins d’usage tandis que le Docteur et Elena soutenaient Sara qui devait encore une fois prouver son courage avant d’être totalement libérée.
Une quinzaine de minutes plus tard, un autre cri plus calme vint percer le silence qui était revenu dans la maison. Le deuxième bébé de Sara et Michael venait de naître.
Elena l’emporta rapidement près de Jane et Suzanna pour être lavé et soigné.
S : ils vont bien Docteur ?
Dr : ma foi, ils ont l’air en pleine forme ! Beau travail Sara, un magnifique petit garçon et une petite fille ! Pour un mois d’avance ce sont de magnifiques bébés ! Je vais noter l’heure exacte de naissance.
S : docteur, comment va Michael ?
Dr : il se remet doucement, il a de bonnes chances de s’en sortir et de bonnes raisons aussi, ne vous en faites pas, je vais faire tout mon possible…
S : merci docteur !
Elena et Jane apparurent un instant plus tard avec chacune un paquet emmailloté dans les bras. Sara se redressa et les pris chacun dans ses bras. Ils étaient si légers, si roses et ouvrait déjà de grands yeux éveillés vers le monde .Elle ne ressentait aucune inquiétude, c’était ses bébés, elle les avait portés pendant des mois, il n’y avait aucune raison que cela se passe mal.
S : vous pouvez faire entrer Lincoln et Lj, j’aimerais beaucoup qu’ils les voient.
J : bien sur donner moi les bébés, nous allons les mettre dans leur berceau. Je vais les chercher, vous venez Elena ?
E : J’arrive...
Sur le pas de la porte, Lincoln attendait, la tête dans les mains, assis sur une chaise. Lorsqu’il vit sortir Jane et Elena un grand sourire aux lèvres il se sentit déjà soulagé.
L : ils vont bien ?
J : bien sur qu’ils vont bien !
L : alors ?
E : un ravissant petit garçon en pole position suivi par une petite sœur....
L : merveilleux !
Ses yeux ainsi que ceux d’Lj pétillaient de bonheur.
E : elle veut vous voir, allez-y
Lj entra, surexcité à l’idée de voir enfin leur frimousse, suivit de Lincoln presque aussi impatient et un peu gêné à la fois.
L : Sara....félicitations
Lj : pareil !
S : merci, vous pouvez les voir, ils sont justes là.
Elle leur indiqua les deux couffins installés à coté de son propre lit ou ils dormaient déjà bien sagement. Ils s’approchèrent et Lincoln sentit une émotion lui traverser la gorge et qu’il eut bien du mal à masquer. Leurs si petits doigts, leur si petit nez, il trouva tout si minuscule !
L : ils sont vraiment très beaux Sara, félicitation !
S : merci.
L : Sara je...je suis désolé pour Michael, je t’avais promis de veiller sur lui et...
S : je ne veux pas t’entendre sur une quelconque impression de culpabilité Lincoln, Vous courrez depuis des mois pour sauver votre peau, je sais que c’est un accident.
Lincoln la remercia d’un sourire.
L : Nous allons te laisser te reposer Sara, tu en as bien besoin.
S : je voudrais le voir Lincoln, je ne serais tranquille qu’a ce moment là...
Lincoln n’eut aucun besoin de se forcer, il la comprenait, il était dans le même état qu’elle et savait très bien qu’elle ne trouverait un peu de paix intérieure qu’après l’avoir revu. Depuis tous ces mois sans lui, elle avait appris à surmonter les obstacles, seule, jusqu'à ce jour ou tout est arrivé en même temps, l’homme qu’elle aime et ses enfants !
Lincoln lui apporta une robe de chambre et n’ayant pas de chaise roulante sous la main, il l’aida du mieux qu’il pu pour marcher et traversa l’entré sous les yeux noirs de Jane qui ne comprenait pas mais se garda bien de la faire savoir par la parole.
Quelques pas plus tard, ils se trouvaient devant la porte de la chambre ou Michael se reposait. Linc l’ouvrit et approcha Sara du lit ou elle s’assit sur le rebord. Lincoln lui approcha une chaise pour qu’elle s’asseye dessus mais elle déclina l’offre. Elle préférait être vers lui, au plus près de lui.
Il s’assura de l’état de Mic et repartit, laissant Sara un peu seule avec lui.
Sara se rapprocha doucement de lui, laissant ses doigts caresser ceux de Michael tendrement. Elle avait si longtemps attendu son retour, imaginé de joyeuses retrouvailles dans cette maison !
Le visage de Mich avait quelques peu changé, mûri, durci peut –être par les difficultés et les derniers mois qui avaient été difficiles.
Elle déposa un baiser prolongé sur son front et s’adressa à lui comme s’il pouvait l’entendre pour lui faire partager ses sentiments.
« Je suis heureuse de ton retour Michael mais j’espère que tu sortiras vite de ce lit car ton fils et ta fille t’attendent ! Ils sont impatients de te connaître, de voir ce papa dont je leur ai si longuement parlé. Ils sont nés aujourd’hui Michael, le jour de ton retour et je le prends comme un signe, j’espère que nous allons enfin pouvoir être heureux. Je me fais du souci pour toi mais ton frère aussi, et Lj, Elena et Jane ! Je n’y arriverai pas toute seule, j’ai besoin de toi ! Je t’aime Michael, je n’en ai jamais douté mais ses mois passés loin de toi me l’ont cruellement rappelé. Je t’en prie, bats toi Michael, reste avec nous, ta place est avec nous !
Sara l’embrassa une dernière fois, et se dirigea jusqu'à la porte ou Linc attendait derrière pour la ramener. Il la raccompagna jusqu'à sa propre chambre qui venait d’être réaménagé à l’étage avec tout le nécessaire de puériculture. Jane et Elena la bordère et lui assurère qu’elles s’occuperait des bébés le temps qu’elle récupère...
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
- Nombre de messages : 386
Age : 45
Localisation : Paris
Date d'inscription : 11/06/2007
Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
Les bébés sont en bonne santé sa c'ets une bonne nouvelle il ne manque plus que Mick se réveille et tout sera aprfait!!!
J'imagine la tête de Linc quand il a vu les petits bout de chou
VIVEMENT LA PROCHAINE SUITE!!!!
J'imagine la tête de Linc quand il a vu les petits bout de chou
VIVEMENT LA PROCHAINE SUITE!!!!
nestella- Rendez vous avec Pope
- Nombre de messages : 3476
Age : 35
Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
Date d'inscription : 05/11/2006
Misa Feelings (13/07/07 11h16)
Phhh! c'est vraiment super!!!!!!!!!!!! , 1 garcon et une petite fille, c'est trop mimi.
J'éspère que Michael va aller mieux et qu'il va se réveiller, pour voir ses enfats, et Sara bien sûr
Mets nous vite une suite stp!!!!!!!!!!
J'éspère que Michael va aller mieux et qu'il va se réveiller, pour voir ses enfats, et Sara bien sûr
Mets nous vite une suite stp!!!!!!!!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
- Nombre de messages : 1711
Age : 31
Localisation : Ailleurs
Date d'inscription : 07/07/2007
Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
super suite !!!! bon je t'avoue que je suis un peu deg que michael n'est pas pu voir sara enceinte et assister a l'accouchement j'aurrais vraiment aimer mais bon ....
j'espère que michael va très vite se réveiller !!!!
la suite stp !!!!
j'espère que michael va très vite se réveiller !!!!
la suite stp !!!!
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
- Nombre de messages : 6508
Age : 32
Localisation : dans les bras de Michael
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
C'est trop beau, bon c'est dommage que michael n'est pas vu sara avec son gros ventre et qu'il n'es pas pu assister a l'accouchement mais il va etre trop heureux quand il va se reveiller et decouvrir ces deux bout de chou. Vite une suite
Sara59- Dr Tancredi you are free
- Nombre de messages : 3949
Age : 38
Date d'inscription : 03/04/2007
Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
Jvais encore te souler mais j'aurais vraiment aimer que Michael voit Sara avec son gros ventre ou assiste a son accouchement toujours dommage, mais bon l'essentielle c'est que les bébés et la maman vont bien et le papa va vite se retablir donc vivment la suite
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
- Nombre de messages : 5178
Age : 36
Localisation : J'en sais trop rien, je médite!
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
Voilà la suite du jour !
SUITE :
L’aube se levait doucement sur la campagne panaméenne. Sara dormait profondément lorsque de petits cris stridents se firent entendre au réez de Chaussée. Elle ouvrit un œil, puis l’autre, avant de réaliser les évènements de la veille. Les bébés, Michael, sa blessure, tout lui revint en tête en un instant. Elle se redressa et fonça jusqu'à la douche bienfaisante sui allait la délasser.
Après s’être habillée et un peu pomponnée, espérant peut-être que Michael se serait réveillé, elle descendit les marches prudemment car son équilibre laissait encore à désirer. Elle suivait les cris provenant de la cuisine d’où une bonne odeur de café chaud s’échappait.
Elle entra et surpris Elena et Jane, traits tirés en train de préparer les biberons. Lincoln était accoudé à table et tenait les petits bouts dans chaque bras.
L : bonjour Sara
S : bonjour Lincoln
L : il va peut être falloir leur donner un nom ?
S : je sais mais je voudrais le faire avec Michael...
L : tu as une idée ?
S : je pensais à Aldo et Véronica ?
L : c’est très gentil Sara, je pense qu’il sera tout à fait d’accord.
Elle s’approcha et pris son fils dans ses bras en le berçant. Un des premiers biberons était prêt et Sara s’en empara pour le donner à Aldo tandis que Lincoln s’apprêtait à en faire autant avec Véronica. Elle lui parlait doucement en même temps qu’il tétait son biberon, ouvrant de grands yeux de temps à autre comme s’il cherchait quelque chose. Sara se mit à le détailler longuement, il semblait avoir le même nez que Michael ainsi que sa bouche. Il avala son biberon avec une voracité extraordinaire tandis que sa sœur s’endormait sur la tétine. Sara alla changer Aldo et l’habilla d’un joli petit pyjama bleu. Lorsqu’elle revint, il dormait déjà dans ses bras. Elle le donna à Linc et s’empara de Véronica pour faire la même chose qu’elle venait de faire avec Aldo. Elle détailla soigneusement sa fille qui contrairement à son frère n’avait aucun cheveu mais la forme des yeux de son papa, cela Sara en était sûre.
Elle les déposa ensuite chacun dans leur petit couffin et les souleva pour aller rendre visite à Michael. Elle était bien décidée à aller le voir, souvent, tous les jours, plusieurs fois par jour s’il le fallait et lui parler, lui montrer ses enfants pour qu’il revienne parmi eux. Elle avait été si longtemps éloignée de lui, personne ne pourrait plus les séparer ni l’obliger. Elle savait que Michael reviendrait, elle en était persuadée.
Elle entra dans la pièce qui baignait déjà dans la lumière malgré l’heure matinale. Elle s’approcha doucement du lit ou Michael semblait ne pas avoir fait un seul geste depuis la veille. Elle déposa les couffins près d’elle et prit Véronica endormie dans ses bras pour la déposer au creux des bars de Michael
« Michael, je te présente Véronica, ta fille, Véronica, voici ton papa, il va veiller sur toi maintenant »
Elle fit le tour du lit avec Aldo dans ses bras et le déposa de l’autre coté.
« Maintenant, laisse moi te présenter Aldo, ton fils, Aldo, voici ton papa »
Sara recula pour visualiser cette image dans sa tête, Michael et leurs deux enfants réunis.
Elle s’approcha et pris sa main, espérant un signe, un geste, un battement de paupières. Malheureusement, même après de longues minutes, aucune réaction ne se fit sentir de la part de Michael.
Sara, résignée, remit les bébés dans leur couffin et retourna les coucher dans leur chambre. Elle laissa une dernière fois ses mains parcourir le visage de Michael, triste mais aussi pleine de l’espoir qu’il finirai bien par se réveiller. Il ne pouvait en être autrement.
Le médecin passa en fin de matinée pour vérifier l’état de Michael et ausculter Sara et les jumeaux. Sara tenait à être là lorsqu’il s’occuperait de Michael...elle voulait savoir.
S : comment va t’il ?
Dr : je pense qu’il se remet doucement, l’hémorragie est écartée et sa cicatrisation est en marche mais son réveil peut prendre plusieurs jours...
Sarah était médecin et savait bien qu’il ne lui mentait pas. Dans certaines circonstances difficiles et douloureuses, le corps peut se mettre volontairement dans un coma pour éviter une souffrance atroce.
Son état à elle et aux jumeaux ne causait aucun problème. Ils avaient l’air très résistants et prêts à se battre.
Dr : vous n’avez aucun souci à vous faire Sara, ils sont résistants et très éveillés, de magnifiques bébés que vous avez là !
S : merci docteur...
Il s’éloigna, laissant Sara seule avec les jumeaux et Michael, toujours inconscient. Elle avait aménagé un petit espace dans la pièce pour pouvoir s’occuper d’eux en même temps qu’elle restait proche de lui. Même si Jane s’était un peu emportée lorsqu’elle l’avait su, elle ne pouvait reprocher à Sara de vouloir le garder près d’elle, tant elle avait souffert de ses longs mois d’absence.
Elle s’occupait de lui avec beaucoup de patience et d’amour pendant plusieurs jours, le soignant, changeant ses pansements et lui faisant sa toilette. Elle lui parlait de sa vie durant son absence, de l’accouchement en même temps que son retour...de leur vie future.
Le soir, après le repas pris en commun avec la troupe, elle regagnait la chambre de Michael, s’asseyait sur une chaise près du lit et s’endormait tête posée sur le matelas et sa main dans celle de Michael...
22 décembre – 8 :00 AM
Sara changeait Aldo dans la chambre après lui avoir donné son biberon. Elle tenait absolument à s’occuper le plus possible elle-même de ses enfants, n’en laissant délégation qu’en des cas d’extrême fatigue ou d’occupation avec Michael.
Cela faisait sept jours qu’il n’avait pas repris conscience et elle commençait réellement à s’inquiéter malgré le ton rassurant que chacun tentait de prendre.
Après s’être occupé des jumeaux, elle les confia à Elena et Linc afin de faire les soins à Michael. Elle enleva délicatement les bandes de son épaule pour surveiller sa cicatrisation et désinfecter.
Elle regarda son visage blême et sans expression, comme perdu dans les limbes de son subconscient et ne pu réprimer une larme en pensant qu’il ne se réveillerai peut-être jamais. Elle se secoua, se forçant à positiver, fermant les yeux un instant comme si cela avait pu lui permettre d’avoir tout effacé lorsqu’elle les rouvriraient.
Elle tenta de se concentrer à nouveau sur la tache à accomplir mais lorsque son regard vint à nouveau se poser sur le visage de Michael, il la fixait de ses grands yeux bleus, impassible, sans bouger, seuls son regard trahissait son émotion...
Il avait ouvert les yeux, il s'était réveillé !
Il parvint tout juste à murmurer de sa voix plus rauque que jamais
« Sara... »
Vous en voulez encore ?
SUITE :
L’aube se levait doucement sur la campagne panaméenne. Sara dormait profondément lorsque de petits cris stridents se firent entendre au réez de Chaussée. Elle ouvrit un œil, puis l’autre, avant de réaliser les évènements de la veille. Les bébés, Michael, sa blessure, tout lui revint en tête en un instant. Elle se redressa et fonça jusqu'à la douche bienfaisante sui allait la délasser.
Après s’être habillée et un peu pomponnée, espérant peut-être que Michael se serait réveillé, elle descendit les marches prudemment car son équilibre laissait encore à désirer. Elle suivait les cris provenant de la cuisine d’où une bonne odeur de café chaud s’échappait.
Elle entra et surpris Elena et Jane, traits tirés en train de préparer les biberons. Lincoln était accoudé à table et tenait les petits bouts dans chaque bras.
L : bonjour Sara
S : bonjour Lincoln
L : il va peut être falloir leur donner un nom ?
S : je sais mais je voudrais le faire avec Michael...
L : tu as une idée ?
S : je pensais à Aldo et Véronica ?
L : c’est très gentil Sara, je pense qu’il sera tout à fait d’accord.
Elle s’approcha et pris son fils dans ses bras en le berçant. Un des premiers biberons était prêt et Sara s’en empara pour le donner à Aldo tandis que Lincoln s’apprêtait à en faire autant avec Véronica. Elle lui parlait doucement en même temps qu’il tétait son biberon, ouvrant de grands yeux de temps à autre comme s’il cherchait quelque chose. Sara se mit à le détailler longuement, il semblait avoir le même nez que Michael ainsi que sa bouche. Il avala son biberon avec une voracité extraordinaire tandis que sa sœur s’endormait sur la tétine. Sara alla changer Aldo et l’habilla d’un joli petit pyjama bleu. Lorsqu’elle revint, il dormait déjà dans ses bras. Elle le donna à Linc et s’empara de Véronica pour faire la même chose qu’elle venait de faire avec Aldo. Elle détailla soigneusement sa fille qui contrairement à son frère n’avait aucun cheveu mais la forme des yeux de son papa, cela Sara en était sûre.
Elle les déposa ensuite chacun dans leur petit couffin et les souleva pour aller rendre visite à Michael. Elle était bien décidée à aller le voir, souvent, tous les jours, plusieurs fois par jour s’il le fallait et lui parler, lui montrer ses enfants pour qu’il revienne parmi eux. Elle avait été si longtemps éloignée de lui, personne ne pourrait plus les séparer ni l’obliger. Elle savait que Michael reviendrait, elle en était persuadée.
Elle entra dans la pièce qui baignait déjà dans la lumière malgré l’heure matinale. Elle s’approcha doucement du lit ou Michael semblait ne pas avoir fait un seul geste depuis la veille. Elle déposa les couffins près d’elle et prit Véronica endormie dans ses bras pour la déposer au creux des bars de Michael
« Michael, je te présente Véronica, ta fille, Véronica, voici ton papa, il va veiller sur toi maintenant »
Elle fit le tour du lit avec Aldo dans ses bras et le déposa de l’autre coté.
« Maintenant, laisse moi te présenter Aldo, ton fils, Aldo, voici ton papa »
Sara recula pour visualiser cette image dans sa tête, Michael et leurs deux enfants réunis.
Elle s’approcha et pris sa main, espérant un signe, un geste, un battement de paupières. Malheureusement, même après de longues minutes, aucune réaction ne se fit sentir de la part de Michael.
Sara, résignée, remit les bébés dans leur couffin et retourna les coucher dans leur chambre. Elle laissa une dernière fois ses mains parcourir le visage de Michael, triste mais aussi pleine de l’espoir qu’il finirai bien par se réveiller. Il ne pouvait en être autrement.
Le médecin passa en fin de matinée pour vérifier l’état de Michael et ausculter Sara et les jumeaux. Sara tenait à être là lorsqu’il s’occuperait de Michael...elle voulait savoir.
S : comment va t’il ?
Dr : je pense qu’il se remet doucement, l’hémorragie est écartée et sa cicatrisation est en marche mais son réveil peut prendre plusieurs jours...
Sarah était médecin et savait bien qu’il ne lui mentait pas. Dans certaines circonstances difficiles et douloureuses, le corps peut se mettre volontairement dans un coma pour éviter une souffrance atroce.
Son état à elle et aux jumeaux ne causait aucun problème. Ils avaient l’air très résistants et prêts à se battre.
Dr : vous n’avez aucun souci à vous faire Sara, ils sont résistants et très éveillés, de magnifiques bébés que vous avez là !
S : merci docteur...
Il s’éloigna, laissant Sara seule avec les jumeaux et Michael, toujours inconscient. Elle avait aménagé un petit espace dans la pièce pour pouvoir s’occuper d’eux en même temps qu’elle restait proche de lui. Même si Jane s’était un peu emportée lorsqu’elle l’avait su, elle ne pouvait reprocher à Sara de vouloir le garder près d’elle, tant elle avait souffert de ses longs mois d’absence.
Elle s’occupait de lui avec beaucoup de patience et d’amour pendant plusieurs jours, le soignant, changeant ses pansements et lui faisant sa toilette. Elle lui parlait de sa vie durant son absence, de l’accouchement en même temps que son retour...de leur vie future.
Le soir, après le repas pris en commun avec la troupe, elle regagnait la chambre de Michael, s’asseyait sur une chaise près du lit et s’endormait tête posée sur le matelas et sa main dans celle de Michael...
22 décembre – 8 :00 AM
Sara changeait Aldo dans la chambre après lui avoir donné son biberon. Elle tenait absolument à s’occuper le plus possible elle-même de ses enfants, n’en laissant délégation qu’en des cas d’extrême fatigue ou d’occupation avec Michael.
Cela faisait sept jours qu’il n’avait pas repris conscience et elle commençait réellement à s’inquiéter malgré le ton rassurant que chacun tentait de prendre.
Après s’être occupé des jumeaux, elle les confia à Elena et Linc afin de faire les soins à Michael. Elle enleva délicatement les bandes de son épaule pour surveiller sa cicatrisation et désinfecter.
Elle regarda son visage blême et sans expression, comme perdu dans les limbes de son subconscient et ne pu réprimer une larme en pensant qu’il ne se réveillerai peut-être jamais. Elle se secoua, se forçant à positiver, fermant les yeux un instant comme si cela avait pu lui permettre d’avoir tout effacé lorsqu’elle les rouvriraient.
Elle tenta de se concentrer à nouveau sur la tache à accomplir mais lorsque son regard vint à nouveau se poser sur le visage de Michael, il la fixait de ses grands yeux bleus, impassible, sans bouger, seuls son regard trahissait son émotion...
Il avait ouvert les yeux, il s'était réveillé !
Il parvint tout juste à murmurer de sa voix plus rauque que jamais
« Sara... »
***
Vous en voulez encore ?
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
- Nombre de messages : 386
Age : 45
Localisation : Paris
Date d'inscription : 11/06/2007
Misa Feelings (14/07/07 15h19)
Mets la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite!!!!!!!!!
Hourra Michael s'est réveillé, trop contente!!!!!!!!!!!!!!
Hourra Michael s'est réveillé, trop contente!!!!!!!!!!!!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
- Nombre de messages : 1711
Age : 31
Localisation : Ailleurs
Date d'inscription : 07/07/2007
Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
HAAAAAAAAAAAAAAAA NON
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
- Nombre de messages : 5178
Age : 36
Localisation : J'en sais trop rien, je médite!
Date d'inscription : 20/01/2007
lily24- Rattrapé par Mahone et Kellerman
- Nombre de messages : 881
Age : 41
Localisation : dans les nuages...
Date d'inscription : 06/04/2007
Re: Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...
génial !! michael c'est réveiller !!!!!!!!!!!!!!
véronica et aldo petit cln d'oeil simpa !
oui la suite stp !!!!!!!!!!!
véronica et aldo petit cln d'oeil simpa !
oui la suite stp !!!!!!!!!!!
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
- Nombre de messages : 6508
Age : 32
Localisation : dans les bras de Michael
Date d'inscription : 20/01/2007
Page 10 sur 14 • 1 ... 6 ... 9, 10, 11, 12, 13, 14
Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
Page 10 sur 14
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum